Sacha Drexler#104109#104109#104109#104109#104109#104109
Humain - Civil
Race : Humaine
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Lun 25 Mai 2020 - 20:57
Sacha "Eha" Drexler
« Dualité »
feat Mercy (Overwatch) | Fiche d'identité ᚕ Nom(s) : Drexler ᚕ Prénom(s) : Sacha ᚕ Date de naissance : 31 octobre 1994 ᚕ Surnom(s) : Eha (crépuscule en estonien) ᚕ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle ᚕ Race : Humaine ᚕ Métier : Cardinale de l'Ordre Renfield, toxicologue et chargée de veille stratégique ᚕ Nationalité : Estonienne ᚕ Pouvoir(s) : Mémoire éidétique (mémoire totale) |
Physique
« Une diablotine au visage d'ange »
Enzio était en train de lire un nouveau rapport. Le genre de chose qui provoquait un ennui profond. S’il y a bien une chose qu’il détestait sans son boulot, c’était la paperasse. Pourtant, il était bien obligé de s’y coller. Il leva son regard, comme si reporter son attention sur autre chose quelques instants lui permettrait de mieux se concentrer.
Ses yeux se posèrent sur sa petite sœur adoptive, qui travaillait sur une paillasse en face de lui. Ses cheveux blonds étaient attachés en une queue de cheval haute qui dégageait son visage ovale. Derrière ses lunettes de protection, on pouvait voir qu’elle portait une autre paire, qu’elle n’utilisait qu’au travail. Ses dernières se trouvaient presque sur le bout de son petit nez, cachant ses jolis et grands yeux bleus. Comme à chaque fois qu’elle était pleinement concentrée, ses lèvres roses étaient légèrement pincées ne fait que rendre son visage un peu plus enfantin.
Comme à son habitude, elle portait son tablier de laboratoire. Celui-ci était marquée par les années de travail, légèrement taché ici et là. En dessous, bien que sa tenue de travail et qu’elle soit légèrement voûtée, comme si cette position l’aidait à mieux se concentrer, on pouvait voir une partie de son t-shirt, dont le col en v donnait un bon aperçu de la minceur et la grâce de son corps. Son genou, dépassant légèrement à gauche de la table de travail, montrait qu’elle portait un jean, comme à son habitude. Enzio imaginait bien que cette dernière portait ses baskets, comme tous les jours. En soit, il n’avait rien à redire à ça. Lui-même pensait que pour travailler au maximum de ses capacités, il fallait du confort dans ses vêtements. D’ailleurs, dans son labo, il interdisait les vêtements luxueux et les chaussures ouvertes. Question de confort comme de sécurité. Un accident était toujours vite arrivé.
D’ailleurs, comme lui, Sacha ne se mettait que très rarement sur son 31. S’il avait bon souvenir, la dernière fois remontait à sa nomination en tant que Haut-Sénéchal. À cette occasion, elle avait porté une robe rouge qui dénudait ses épaules et un collier ras de cou. Ces cheveux avaient aussi été attachés et relevés. Mais pas à la va-vite comme elle pouvait le faire avant de rentrer dans le labo.
Soudain, Sacha tendit le bras pour attraper une pipette, faisait remonter légèrement la manche de sa blouse et montrant accidentellement le tatouage qu’elle portait à l’intérieur du poignet. Il s'agissait du symbole de l’infini avec le mot “Always”. Enzio n’avait jamais demandé la signification de ceci, pensant que c’était un hommage au frère jumeau qu’elle avait perdu étant plus jeune. Il l’observa encore quelques secondes prélevé un produit avant de le déverser soigneusement dans sa préparation. Elle afficha finalement un petit sourire qui transformait son visage d’ange en celui d’un petit démon. Il ne savait pas sur quoi elle bossait. Mais visiblement, elle venait de réussir.
Ses yeux se posèrent sur sa petite sœur adoptive, qui travaillait sur une paillasse en face de lui. Ses cheveux blonds étaient attachés en une queue de cheval haute qui dégageait son visage ovale. Derrière ses lunettes de protection, on pouvait voir qu’elle portait une autre paire, qu’elle n’utilisait qu’au travail. Ses dernières se trouvaient presque sur le bout de son petit nez, cachant ses jolis et grands yeux bleus. Comme à chaque fois qu’elle était pleinement concentrée, ses lèvres roses étaient légèrement pincées ne fait que rendre son visage un peu plus enfantin.
Comme à son habitude, elle portait son tablier de laboratoire. Celui-ci était marquée par les années de travail, légèrement taché ici et là. En dessous, bien que sa tenue de travail et qu’elle soit légèrement voûtée, comme si cette position l’aidait à mieux se concentrer, on pouvait voir une partie de son t-shirt, dont le col en v donnait un bon aperçu de la minceur et la grâce de son corps. Son genou, dépassant légèrement à gauche de la table de travail, montrait qu’elle portait un jean, comme à son habitude. Enzio imaginait bien que cette dernière portait ses baskets, comme tous les jours. En soit, il n’avait rien à redire à ça. Lui-même pensait que pour travailler au maximum de ses capacités, il fallait du confort dans ses vêtements. D’ailleurs, dans son labo, il interdisait les vêtements luxueux et les chaussures ouvertes. Question de confort comme de sécurité. Un accident était toujours vite arrivé.
D’ailleurs, comme lui, Sacha ne se mettait que très rarement sur son 31. S’il avait bon souvenir, la dernière fois remontait à sa nomination en tant que Haut-Sénéchal. À cette occasion, elle avait porté une robe rouge qui dénudait ses épaules et un collier ras de cou. Ces cheveux avaient aussi été attachés et relevés. Mais pas à la va-vite comme elle pouvait le faire avant de rentrer dans le labo.
Soudain, Sacha tendit le bras pour attraper une pipette, faisait remonter légèrement la manche de sa blouse et montrant accidentellement le tatouage qu’elle portait à l’intérieur du poignet. Il s'agissait du symbole de l’infini avec le mot “Always”. Enzio n’avait jamais demandé la signification de ceci, pensant que c’était un hommage au frère jumeau qu’elle avait perdu étant plus jeune. Il l’observa encore quelques secondes prélevé un produit avant de le déverser soigneusement dans sa préparation. Elle afficha finalement un petit sourire qui transformait son visage d’ange en celui d’un petit démon. Il ne savait pas sur quoi elle bossait. Mais visiblement, elle venait de réussir.
Caractère
« Ambivalence »
Que fait-elle ? Elle est en retard, comme souvent. Nous l’imaginons le nez dans ses recherches, ses lunettes glissants vers le bout de son nez, ou nichée sur le haut de sa tête. Il faut dire que notre amie est un vrai bourreau de travail, parfois même les dossiers viennent jusqu’à la maison et l’occupe tard la nuit … à nôtre détriment.
Comment lui en vouloir ? Elle est le bras droit de son frère de cœur, Enzio, au sein du pôle d’innovation scientifique. Sa curiosité, sa capacité d’observation et sa persévérance sont mises à rude épreuve avec lui, mais toujours très bien employé. Il n’y a pas que ça qu’elle utilise à bon escient, sa ruse est un atout pour obtenir les informations sensibles dont la pôle communication peut avoir besoin, tout comme son esprit machiavélique. Pour beaucoup de gens cela peut être un défaut majeur, mais pour nous c’est une qualité lui permettant de se jouer de tous. Ce qui dans sa position est plus que nécessaire.
Elle n’est pas aussi loyale qu’elle le devrait à la cause de l’Ordre Renfield. Son conditionnement a été brisé, il y a bien longtemps, avant même que nous ne la connaissions. Depuis nous savons qu’elle joue à un jeu extrêmement dangereux. Sacha éprouve une profonde haine pour l’Ordre, haine qui ne trouve son écho que dans l’amour qu’elle lui porte. Elle évolue sur un fil en permanence. Tantôt sabotant une opération de transfert en dissimulant ses traces, tantôt produisant une nouvelle toxine de son cru pour lutter contre les vampires. Nuire à l’Ordre est un jeu, et pour chaque nuisance elle contrebalance avec un bénéfice.
Un jour, notre douce amie devra choisir entre nuire ou servir l’Ordre Renfield.
Ce qui la sauve, c’est sa timidité et sa réserve. Jamais, elle ne se met en avant préférant rester dans l’ombre malgré ses réussites. Elle passe pour quelqu’un de très humble. Mais les gens ignorent que ce n’était pas la dominante de son duo. Non, elle était en arrière, et restait discrète. Cette discrétion lui permet d’être digne de confiance et capable de garder un secret, même noir. Cela nous amuse de constater à quel point son entourage est aveugle à sa propre dualité et à son secret le plus profond.
Pourtant elle n’est pas froide pour autant. Sacha peut être d’une grande douceur, aimant par-dessus tout, les animaux. Elle possède une chaleur dans la voix, présente quasiment en toute circonstance et pouvant réchauffer le cœur rien qu’à l’entendre. C’est une jeune femme pétillante, aimant s’amuser et taquiner ceux qu’elle aime. Nous en faisons les frais parfois.
Néanmoins, nous l’avons déjà vu pleurer et s’effondrer sans aucun signe avant-coureur. Nous savons ce qui la ronge de l’intérieur, en-dehors de sa relation compliquée avec Renfield. Samuel lui manque terriblement, malgré toutes ces années. Il était son soleil, son moteur, son protecteur mais surtout son double. C’est pour ça qu’elle abrite en elle une mélancolie qui ne s’exprime que lorsqu’elle est en sûreté, à l’abri des regrets de Renfield.
Dans cette organisation, la faiblesse n’y est pas tolérée.
Enfin nous la voyons rentrer chez nous. D’un bond, nous quittons nos couchettes pour lui quémander des caresses. Sacha a besoin d’amour et nous, ses chats, lui offrons tout le nôtre sans restriction. Cette soirée commence donc avec un instant rempli de câlin.
Comment lui en vouloir ? Elle est le bras droit de son frère de cœur, Enzio, au sein du pôle d’innovation scientifique. Sa curiosité, sa capacité d’observation et sa persévérance sont mises à rude épreuve avec lui, mais toujours très bien employé. Il n’y a pas que ça qu’elle utilise à bon escient, sa ruse est un atout pour obtenir les informations sensibles dont la pôle communication peut avoir besoin, tout comme son esprit machiavélique. Pour beaucoup de gens cela peut être un défaut majeur, mais pour nous c’est une qualité lui permettant de se jouer de tous. Ce qui dans sa position est plus que nécessaire.
Elle n’est pas aussi loyale qu’elle le devrait à la cause de l’Ordre Renfield. Son conditionnement a été brisé, il y a bien longtemps, avant même que nous ne la connaissions. Depuis nous savons qu’elle joue à un jeu extrêmement dangereux. Sacha éprouve une profonde haine pour l’Ordre, haine qui ne trouve son écho que dans l’amour qu’elle lui porte. Elle évolue sur un fil en permanence. Tantôt sabotant une opération de transfert en dissimulant ses traces, tantôt produisant une nouvelle toxine de son cru pour lutter contre les vampires. Nuire à l’Ordre est un jeu, et pour chaque nuisance elle contrebalance avec un bénéfice.
Un jour, notre douce amie devra choisir entre nuire ou servir l’Ordre Renfield.
Ce qui la sauve, c’est sa timidité et sa réserve. Jamais, elle ne se met en avant préférant rester dans l’ombre malgré ses réussites. Elle passe pour quelqu’un de très humble. Mais les gens ignorent que ce n’était pas la dominante de son duo. Non, elle était en arrière, et restait discrète. Cette discrétion lui permet d’être digne de confiance et capable de garder un secret, même noir. Cela nous amuse de constater à quel point son entourage est aveugle à sa propre dualité et à son secret le plus profond.
Pourtant elle n’est pas froide pour autant. Sacha peut être d’une grande douceur, aimant par-dessus tout, les animaux. Elle possède une chaleur dans la voix, présente quasiment en toute circonstance et pouvant réchauffer le cœur rien qu’à l’entendre. C’est une jeune femme pétillante, aimant s’amuser et taquiner ceux qu’elle aime. Nous en faisons les frais parfois.
Néanmoins, nous l’avons déjà vu pleurer et s’effondrer sans aucun signe avant-coureur. Nous savons ce qui la ronge de l’intérieur, en-dehors de sa relation compliquée avec Renfield. Samuel lui manque terriblement, malgré toutes ces années. Il était son soleil, son moteur, son protecteur mais surtout son double. C’est pour ça qu’elle abrite en elle une mélancolie qui ne s’exprime que lorsqu’elle est en sûreté, à l’abri des regrets de Renfield.
Dans cette organisation, la faiblesse n’y est pas tolérée.
Enfin nous la voyons rentrer chez nous. D’un bond, nous quittons nos couchettes pour lui quémander des caresses. Sacha a besoin d’amour et nous, ses chats, lui offrons tout le nôtre sans restriction. Cette soirée commence donc avec un instant rempli de câlin.
Histoire
« L'Enfer est pavé de bonnes intentions »
“Cher journal,
Aujourd’hui est un jour sans. La doctrine de l’Ordre, ses valeurs que j’épouse au quotidien, me pèse … m’horripile en vérité. Comment peut-on condamner les vampires dans leur globalité ? Alors que 90% des membres de l’Ordre ne les ont jamais côtoyés ! Du moins suffisamment longtemps pour les réduire en cendre, mais pas assez pour leur octroyer la moindre chance. Il faut savoir qu’un bon vampire est un vampire en cendre dans cette organisation. Belle philosophie n’est-ce pas ?
Alors oui, je concède volontiers que les vampires sont une création du Diable, et qu’il faut remédier à ce mal. Pourtant je me souviens de Lui. Il m’avait sauvée, protégée, éduquée … et même aimée je crois. Je sais qu’il est à l’origine de mon léger souci avec les règles de l’Ordre. Mais qui n’en aurait pas après avoir goûté à la liberté ? C’est une grande prison l’Ordre, ni plus ni moins. Une prison où tous les prisonniers sont heureux d’y être ! Moi compris, paradoxalement. On est tous bon pour l’asile …
Je ne suis pas vraiment très précise, et même brouillonne ce soir. Je reprends du début, comme à chaque fois que je t’écris. J’ai bien appris ma leçon, je me suis faite avoir une fois mais pas deux. Ne jamais laisser de traces de mes mots.
Aucun journal qui perdure. Tu brûleras, comme les autres.
Nous sommes nés le 31 octobre 1994, en Estonie, au moment où le soleil épouse la terre. Mes parents m’ont nommé Sacha, signifiant “Défense de l’humanité”. Mon double avait pour prénom Samuel, signifiant “Dieu entend”. Mes parents étaient deux parfaits prototypes de l’Ordre, tous deux membres des huit grandes familles. Ma mère se nommait Amalia Faber, petite sœur du Sénéchal Faber, cardinale de l’Ordre et scientifique de haut vol connue pour ses travaux dans l'hémopathie. Mon père était le Sénéchal Henrich Drexler, gérant de la communication interne et externe ainsi que du déplacement de troupes de l’Ordre. Ils nous aimaient inconditionnellement et nous élevaient avec amour.
Dieu seul sait pourquoi il a décidé de suivre ma mère, et de nous emmener, pour faire des prélèvements de terrain sur des vampires de lvl D et E conservés dans un laboratoire à haut niveau de sécurité.
Nous avions quatre ans et c’est sur le chemin du retour que j’ai vu ce que mes professeurs de l’Ordre appelaient “démons”. Une nuit, je m’en souviens comme si c’était hier, notre mère est venue nous réveiller et nous cacher sous la caravane nous servant de chambre. Elle a souri en posant un doigt sur nos lèvres pour que l’on garde le silence. “Maman et Papa vous aiment infiniment. Ne l’oubliez jamais, quoi qu’on vous dise.”, ce sont ces derniers mots pour nous … jamais je ne pourrais les oublier.
Nous l’avons vu, tenter d’aider notre père et les deux hunters nous accompagnant contre une abomination. Cette chose l’a saigné à blanc et massacré. Trouvant un peu plus de résistance chez les deux hunters et notre père, il mit plus de temps à les tuer. Samuel et moi pleurions, serrés l’un contre l’autre et chacun une main sur nos bouches pour ne pas être entendu. Nous étions naïfs ...
Cette bête féroce nous a entendu et vu. Notre père s’est interposé, malgré ses blessures, mais un hunter blessé ne sert à rien. De plus, ce n’est pas lui qui nous a sauvé non … C’était une autre personne. Tiré de sous la caravane, à l’opposé au combat, Il a posé ses mains sur nos bouches pour qu’on ne crie pas. Il nous a pris contre son torse, tourné vers lui, serré avec douceur et emmené loin si vite …
Il en a tellement bavé au début. Nous avions les “bonnes bases” de l’Ordre, et après cette nuit d’horreur notre haine des vampires était tenance. C’est toujours le cas aujourd’hui, mais toute règle a son exception et la mienne c’est Lui. Il a été notre père d’adoption, nous montrant le monde sous un jour nouveau.
Il est un vampire de rang C, nous ne voyions pas souvent le soleil. Malgré notre colère et dégoût initial pour Lui, il est resté doux, patient et aimant avec nous. Nous étions ses enfants et je le suis toujours. Il me connaît mieux que quiconque, en dépit du fossé qui nous sépare et portant le nom de Renfield.
Je me souviens de sa fierté en nous apprenant à écrire et lire. De son sourire, sa joie nous faisant écho lorsque nous avions roulé seuls à vélo pour la première fois. Ou encore cette nuit, où nous avions peur et où Il est venu en promettant qu’aucun monstre ne nous ferait de mal, qu’il veillerait toujours sur nous. Nous étions heureux, nous étions une famille, nous étions libres et aimés. Quels enfants auraient besoin de plus ?
Ces quatre années avec Lui furent les plus belles de ma vie, une douce mélodie qui réconforte encore aujourd’hui mon cœur. Ses baisers sur mon front me manquent encore aujourd’hui, comme nos rires et nos jeux, et sont aussi précieux que des diamants.
Tout fut gâché par un abruti de hunter incompétent ! Le seul à avoir survécu à l’attaque initiale. J’aime ma famille maternelle, mais pourquoi accepter que celui qui aurait dû mourir avec mes parents, parte à notre recherche pour expier sa faute et incompétence ? Parfois je regrette sincèrement que l’Ordre ne pratique plus la décapitation pour incompétence. Mais il a eu sa juste récompense : une mort très lente.
Je l’ai moi-même tué, avec un poison de mon cru par vengeance pure. Ce fou avait tué ma moitié et double en affrontant notre père d’adoption, sans parvenir à le tuer. Dieu merci. Il m’avait volé mon soleil, et je lui ai montré Eha, le crépuscule et la mort. J’ai été sévèrement puni pour ça, parce qu’on ne tue pas un hunter qui nous a sauvé. J’avais fait l’erreur de laisser des traces. Ce fut la première.
J’avais donc huit ans et je découvrais ma famille les Faber comme les Drexler. Mes oncles, Sénéchaux tous deux, se mirent d’accord pour que j’intègre le pôle scientifique et que j’ai aussi une solide formation en communication. Héritage de mon père que mon double aurait eu, bien que jamais je ne pourrai prétendre, à moins d’éliminer mes cousins, au poste qu’il avait. Comme tous les enfants bien nés de l’Ordre, j’avais été prédestiné à la Science dès que mes parents avaient su qu’ils attendaient deux enfants. J’écopais donc juste de la destiné de mon double en supplément, sans avoir été génétiquement disposée pour.
Les Faber se sont occupés de moi, et j’ai appris à connaître mes frères d’adoptions, Esko et Enzio, tous deux plus âgés que moi.
Il m’a été très difficile de réapprendre l’inverse de ce que j’avais vécu, encore plus quand je devais me remettre de la perte de Samuel. Quelle ironie … on m’inculquait que je devais servir l’Ordre car il était le bien, et les vampires le mal. Le contraire de ce que j’avais vécu durant la moitié de ma vie. De plus les vampires, créatures du Diable, m’ont volé mes parents, et Renfield, secte de Dieux, m’a arraché mon jumeau.
Je hais les vampires, autant que j’aime mon père d’adoption. Je suis dévouée à Renfield autant que je le hais.
Les journées se ressemblaient toutes, et commençaient inlassablement pas l’ingestion de pilules et boissons pour booster mon intelligence. Il faut être parfait pour être dans l’Ordre. C’est à ce moment que j’ai eu mon unique correction chez les Faber et fais ma dernière erreur. J’avais un journal, que ma tante a trouvé et lu, d’où la correction. J’ai bien retenu la leçon, tellement que je dupe mon monde et moi-même.
Ma règle d’or : Pense ce que tu veux, n’écrit et ne dit que ce qu’ils veulent. Ne laisse aucune trace.
Cela m’est très facile, je me souviens d’absolument tout, je n’ai pas besoin de conserver une trace.
La vie a repris son cours, avec une complicité naturelle entre Enzio et moi. Lui aussi était destiné à la Science, et nous partagions un petit laboratoire dans le sous-sol de la maison familiale. Nous nous aidions, enfin Enzio m’aidait certainement plus que je n’ai pu le faire. Le plus amusant était de pouvoir participer aux projets de mon aîné, voire de les mettre en pratique pour vérifier l’approche empirique. Je connaissais moins Esko, le hunter de la famille, mais sa mort m’a fait l’effet d’un choc comme pour le reste de la famille. Pourtant j’étais plus attristé pour mon neveu, parce que je savais ce qu’il ressentait. Même si Enzio l’a pris sous son aile pour la suite de son éducation, qu’il ne manquait de rien, je pouvais voir dans ses yeux la même lueur que dans les miens.
Enzio est logiquement devenu le Sénéchal Faber en remplacement de notre aîné. Il avait une vie déjà très stable. Chef de la division scientifique, marié et père de deux garçons, le membre de l’Ordre idéal en un sens. Son mariage avait eu lieu tôt, et à ce moment-là je n’avais pas compris que la même chose m’attendait.
J’ai tout fait pour éviter le mariage. J’ai d’abord repoussé avec toute ma mauvaise volonté mes prétendants, me faisant gagner deux ans. Sauf que le prétendant refoulé de trop, eu pour effet de m’offrir une gifle dans la confidentialité du bureau de mon oncle. J’en suis restée coi mais mon regard est resté mordant et plein de défi. J’étais dans une colère noire envers lui, et le dogme de l’Ordre. Enzio tenta de me rassurer en me disant que le mariage n’était pas si terrible. Facile à dire pour lui, l’homme du couple.
J’étais à nouveau abandonnée et seule. Plus je voyais mon fiancé, plus je sombrais dans le désespoir. À un tel point, que j’avais été mise sous contrôle médicale. Je n’avais cure de ce qui se passait, ce qui me valut des remontrances de mon oncle et mon fiancé. J’avais 17 ans, je devais épouser un autre cardinal, hunter d’une autre famille, qui ne voyais en moi qu’un trou pour son plaisir et un ventre pour sa descendance. J’ai sombré dans la dépression alors que mes études supérieures battaient leur plein. Ce qui m’a conduite à tenter de me suicider à l’aide de ma création, mon poison, pour retrouver mon double.
L’élaboration de mon petit bijou m’a demandé à la fois beaucoup d’astuce, de contact et de discrétion. Heureusement pour moi, à ce moment-là, ma capacité d’analyse était déjà à son apogée. Il s’avère qu’elle est meilleur que ce qui était prévu à l’origine. Il me suffit d’un coup d’œil pour trouver ce qu’il me faut, ou faire ressortir les informations les plus importantes et pertinentes. Ce qui couplé à ma mémoire infaillible, m’offre un magnifique combo de sureté. Certains disent que je tiens cela de ma mère, je sais que ce n’est pas le cas. C’était une scientifique très douée, mais elle mettait du temps à analyser les résultats qu’elle obtenait. Quoi qu’il en soit, ce point m’a permis de créer mon poison que j’ai poétiquement nommé « Eha » comme mon surnom. De quoi partir en douceur et sans douleur. J’avais cependant négligé un grain de sable dans mon projet : Enzio.
Mon plan a échoué parce qu’Enzio m’a trouvé, quasiment morte, après un énième dîner en famille avec mon fiancé. Lorsque je suis revenue à moi, quelques jours après, j’étais toujours au bord du gouffre et tous pensaient à une tentative de meurtre. Ce qui m’a fait m’en sortir, ce fut mon premier père d’adoption. Une nuit il est venu, et il m’a dit de me battre que j’étais plus forte que Renfield. Et il avait raison.
Maintenant je suis mariée, c’est ma prison, cependant j’agis comme une célibataire du haut de mes 24 ans. Mon époux ne me connaît pas, et c’est bien mieux ainsi car il pourrait me trahir sur l’autel du dogme de l’Ordre. Je passe pour une originale et lui pour un laxiste incapable de tenir sa femme. Si seulement ils savaient la vérité … Il n’est qu’une souris dans l’antre du serpent, priant pour ne pas être au menu du prochain repas. Je l’ai dompté dès notre nuit de noces, l‘empoisonnant assez pour le mener au crépuscule de sa vie, avant de lui offrir l’antidote. Ainsi j’ai pu conserver ma virginité, trompant le monde avec un peu de sang sur le drap. Malheureusement je savais que je devrais obligatoirement porter un enfant. Un de mes devoirs d’épouse auquel je ne pouvais couper, néanmoins il n’était pas envisageable que ce porc puisse me toucher intimement.
La vie a continué, et notre Haut-Sénéchal est décédé. Une élection fut rapidement organisée et, parqué comme des animaux dans une pièce, les Sénéchaux s’isolèrent. Pendant ce même temps, nous autres les Cardinaux, attendions fébriles dans la pièce adjacente celui ou celle qui prendrait sa suite.
J’ai été extrêmement surprise de voir mon frère Enzio sortir, en contre-jour de la pièce, la lance à la main. Il était devenu notre nouveau Haut-Sénéchal, et je voyais ma latitude d’action augmenter grandement. Moi qui étais pour beaucoup considérée comme une curiosité, me voilà un peu plus tranquille, même s’ils ont raison. Je n’agis pas toujours en faveur de l’Ordre, mais je ne laisse jamais de traces. J’avoue m’être amusé de sa formation accélérée comme hunter, lui qui n’avait eu qu’une formation de scientifique.
Après cet événement, je suis tombée amoureuse. Un hunter beau et charmant, mais non issu des grandes familles. En cachette, sous la barbe de tous, nous avons eu une aventure belle et pure. L’Ordre n’était pas entre nous. Physiquement, il était proche de mon époux, mais il voyait en moi une personne et pas un objet. Je lui ai offert ma virginité, à sa grande surprise, et de nos ébats je suis tombée enceinte. La vie est bien cruelle, il était un hunter doué, mais pas assez pour survivre à sa dernière mission. Ma grossesse ne se voyait pas encore, j’ai donc drogué mon époux, je l’ai mis au lit nu et je me suis contenté de m’allongée nue à mon tour après avoir pris soin de tacher le drap de sang. A son réveil, il était persuadé d’avoir enfin consommé notre union. Quelques semaines plus tard, je lui ai fait endosser la paternité, faisant de lui un homme heureux pouvant se vanter. Crétin.
Huit mois plus tard, le 3 juin 2013, j’ai mis au monde mon adorable petit garçon, Lias Keola. Mon cadeau et ma vie. Mon époux n’a pas voix au chapitre, je m’occupe de son éducation et le destine à la Science. Je lui ai promis qu’en temps et en heure, nous envisagerions un autre enfant. Encore faudrait-il que je trouve un véritable homme, pour qui j’aurai envie de faire cela. En attendant, je m’occupe de mon petit homme qui a déjà cinq ans maintenant.
A aujourd’hui, je partage mon temps entre la division scientifique comme première assistante d’Enzio, mes recherches personnelles, la division communication où j’épaule mes cousins et mon rôle de mère. J’aime ce que je fais, même s’il me faudra bien choisir un jour entre mon amour et ma haine pour l’Ordre Renfield.
Je ne me bats pas que pour moi, mais aussi pour mon double, ma moitié, Samuel et mon cadeau, Lias.”
Aujourd’hui est un jour sans. La doctrine de l’Ordre, ses valeurs que j’épouse au quotidien, me pèse … m’horripile en vérité. Comment peut-on condamner les vampires dans leur globalité ? Alors que 90% des membres de l’Ordre ne les ont jamais côtoyés ! Du moins suffisamment longtemps pour les réduire en cendre, mais pas assez pour leur octroyer la moindre chance. Il faut savoir qu’un bon vampire est un vampire en cendre dans cette organisation. Belle philosophie n’est-ce pas ?
Alors oui, je concède volontiers que les vampires sont une création du Diable, et qu’il faut remédier à ce mal. Pourtant je me souviens de Lui. Il m’avait sauvée, protégée, éduquée … et même aimée je crois. Je sais qu’il est à l’origine de mon léger souci avec les règles de l’Ordre. Mais qui n’en aurait pas après avoir goûté à la liberté ? C’est une grande prison l’Ordre, ni plus ni moins. Une prison où tous les prisonniers sont heureux d’y être ! Moi compris, paradoxalement. On est tous bon pour l’asile …
Je ne suis pas vraiment très précise, et même brouillonne ce soir. Je reprends du début, comme à chaque fois que je t’écris. J’ai bien appris ma leçon, je me suis faite avoir une fois mais pas deux. Ne jamais laisser de traces de mes mots.
Aucun journal qui perdure. Tu brûleras, comme les autres.
Nous sommes nés le 31 octobre 1994, en Estonie, au moment où le soleil épouse la terre. Mes parents m’ont nommé Sacha, signifiant “Défense de l’humanité”. Mon double avait pour prénom Samuel, signifiant “Dieu entend”. Mes parents étaient deux parfaits prototypes de l’Ordre, tous deux membres des huit grandes familles. Ma mère se nommait Amalia Faber, petite sœur du Sénéchal Faber, cardinale de l’Ordre et scientifique de haut vol connue pour ses travaux dans l'hémopathie. Mon père était le Sénéchal Henrich Drexler, gérant de la communication interne et externe ainsi que du déplacement de troupes de l’Ordre. Ils nous aimaient inconditionnellement et nous élevaient avec amour.
Dieu seul sait pourquoi il a décidé de suivre ma mère, et de nous emmener, pour faire des prélèvements de terrain sur des vampires de lvl D et E conservés dans un laboratoire à haut niveau de sécurité.
Nous avions quatre ans et c’est sur le chemin du retour que j’ai vu ce que mes professeurs de l’Ordre appelaient “démons”. Une nuit, je m’en souviens comme si c’était hier, notre mère est venue nous réveiller et nous cacher sous la caravane nous servant de chambre. Elle a souri en posant un doigt sur nos lèvres pour que l’on garde le silence. “Maman et Papa vous aiment infiniment. Ne l’oubliez jamais, quoi qu’on vous dise.”, ce sont ces derniers mots pour nous … jamais je ne pourrais les oublier.
Nous l’avons vu, tenter d’aider notre père et les deux hunters nous accompagnant contre une abomination. Cette chose l’a saigné à blanc et massacré. Trouvant un peu plus de résistance chez les deux hunters et notre père, il mit plus de temps à les tuer. Samuel et moi pleurions, serrés l’un contre l’autre et chacun une main sur nos bouches pour ne pas être entendu. Nous étions naïfs ...
Cette bête féroce nous a entendu et vu. Notre père s’est interposé, malgré ses blessures, mais un hunter blessé ne sert à rien. De plus, ce n’est pas lui qui nous a sauvé non … C’était une autre personne. Tiré de sous la caravane, à l’opposé au combat, Il a posé ses mains sur nos bouches pour qu’on ne crie pas. Il nous a pris contre son torse, tourné vers lui, serré avec douceur et emmené loin si vite …
Il en a tellement bavé au début. Nous avions les “bonnes bases” de l’Ordre, et après cette nuit d’horreur notre haine des vampires était tenance. C’est toujours le cas aujourd’hui, mais toute règle a son exception et la mienne c’est Lui. Il a été notre père d’adoption, nous montrant le monde sous un jour nouveau.
Il est un vampire de rang C, nous ne voyions pas souvent le soleil. Malgré notre colère et dégoût initial pour Lui, il est resté doux, patient et aimant avec nous. Nous étions ses enfants et je le suis toujours. Il me connaît mieux que quiconque, en dépit du fossé qui nous sépare et portant le nom de Renfield.
Je me souviens de sa fierté en nous apprenant à écrire et lire. De son sourire, sa joie nous faisant écho lorsque nous avions roulé seuls à vélo pour la première fois. Ou encore cette nuit, où nous avions peur et où Il est venu en promettant qu’aucun monstre ne nous ferait de mal, qu’il veillerait toujours sur nous. Nous étions heureux, nous étions une famille, nous étions libres et aimés. Quels enfants auraient besoin de plus ?
Ces quatre années avec Lui furent les plus belles de ma vie, une douce mélodie qui réconforte encore aujourd’hui mon cœur. Ses baisers sur mon front me manquent encore aujourd’hui, comme nos rires et nos jeux, et sont aussi précieux que des diamants.
Tout fut gâché par un abruti de hunter incompétent ! Le seul à avoir survécu à l’attaque initiale. J’aime ma famille maternelle, mais pourquoi accepter que celui qui aurait dû mourir avec mes parents, parte à notre recherche pour expier sa faute et incompétence ? Parfois je regrette sincèrement que l’Ordre ne pratique plus la décapitation pour incompétence. Mais il a eu sa juste récompense : une mort très lente.
Je l’ai moi-même tué, avec un poison de mon cru par vengeance pure. Ce fou avait tué ma moitié et double en affrontant notre père d’adoption, sans parvenir à le tuer. Dieu merci. Il m’avait volé mon soleil, et je lui ai montré Eha, le crépuscule et la mort. J’ai été sévèrement puni pour ça, parce qu’on ne tue pas un hunter qui nous a sauvé. J’avais fait l’erreur de laisser des traces. Ce fut la première.
J’avais donc huit ans et je découvrais ma famille les Faber comme les Drexler. Mes oncles, Sénéchaux tous deux, se mirent d’accord pour que j’intègre le pôle scientifique et que j’ai aussi une solide formation en communication. Héritage de mon père que mon double aurait eu, bien que jamais je ne pourrai prétendre, à moins d’éliminer mes cousins, au poste qu’il avait. Comme tous les enfants bien nés de l’Ordre, j’avais été prédestiné à la Science dès que mes parents avaient su qu’ils attendaient deux enfants. J’écopais donc juste de la destiné de mon double en supplément, sans avoir été génétiquement disposée pour.
Les Faber se sont occupés de moi, et j’ai appris à connaître mes frères d’adoptions, Esko et Enzio, tous deux plus âgés que moi.
Il m’a été très difficile de réapprendre l’inverse de ce que j’avais vécu, encore plus quand je devais me remettre de la perte de Samuel. Quelle ironie … on m’inculquait que je devais servir l’Ordre car il était le bien, et les vampires le mal. Le contraire de ce que j’avais vécu durant la moitié de ma vie. De plus les vampires, créatures du Diable, m’ont volé mes parents, et Renfield, secte de Dieux, m’a arraché mon jumeau.
Je hais les vampires, autant que j’aime mon père d’adoption. Je suis dévouée à Renfield autant que je le hais.
Les journées se ressemblaient toutes, et commençaient inlassablement pas l’ingestion de pilules et boissons pour booster mon intelligence. Il faut être parfait pour être dans l’Ordre. C’est à ce moment que j’ai eu mon unique correction chez les Faber et fais ma dernière erreur. J’avais un journal, que ma tante a trouvé et lu, d’où la correction. J’ai bien retenu la leçon, tellement que je dupe mon monde et moi-même.
Ma règle d’or : Pense ce que tu veux, n’écrit et ne dit que ce qu’ils veulent. Ne laisse aucune trace.
Cela m’est très facile, je me souviens d’absolument tout, je n’ai pas besoin de conserver une trace.
La vie a repris son cours, avec une complicité naturelle entre Enzio et moi. Lui aussi était destiné à la Science, et nous partagions un petit laboratoire dans le sous-sol de la maison familiale. Nous nous aidions, enfin Enzio m’aidait certainement plus que je n’ai pu le faire. Le plus amusant était de pouvoir participer aux projets de mon aîné, voire de les mettre en pratique pour vérifier l’approche empirique. Je connaissais moins Esko, le hunter de la famille, mais sa mort m’a fait l’effet d’un choc comme pour le reste de la famille. Pourtant j’étais plus attristé pour mon neveu, parce que je savais ce qu’il ressentait. Même si Enzio l’a pris sous son aile pour la suite de son éducation, qu’il ne manquait de rien, je pouvais voir dans ses yeux la même lueur que dans les miens.
Enzio est logiquement devenu le Sénéchal Faber en remplacement de notre aîné. Il avait une vie déjà très stable. Chef de la division scientifique, marié et père de deux garçons, le membre de l’Ordre idéal en un sens. Son mariage avait eu lieu tôt, et à ce moment-là je n’avais pas compris que la même chose m’attendait.
J’ai tout fait pour éviter le mariage. J’ai d’abord repoussé avec toute ma mauvaise volonté mes prétendants, me faisant gagner deux ans. Sauf que le prétendant refoulé de trop, eu pour effet de m’offrir une gifle dans la confidentialité du bureau de mon oncle. J’en suis restée coi mais mon regard est resté mordant et plein de défi. J’étais dans une colère noire envers lui, et le dogme de l’Ordre. Enzio tenta de me rassurer en me disant que le mariage n’était pas si terrible. Facile à dire pour lui, l’homme du couple.
J’étais à nouveau abandonnée et seule. Plus je voyais mon fiancé, plus je sombrais dans le désespoir. À un tel point, que j’avais été mise sous contrôle médicale. Je n’avais cure de ce qui se passait, ce qui me valut des remontrances de mon oncle et mon fiancé. J’avais 17 ans, je devais épouser un autre cardinal, hunter d’une autre famille, qui ne voyais en moi qu’un trou pour son plaisir et un ventre pour sa descendance. J’ai sombré dans la dépression alors que mes études supérieures battaient leur plein. Ce qui m’a conduite à tenter de me suicider à l’aide de ma création, mon poison, pour retrouver mon double.
L’élaboration de mon petit bijou m’a demandé à la fois beaucoup d’astuce, de contact et de discrétion. Heureusement pour moi, à ce moment-là, ma capacité d’analyse était déjà à son apogée. Il s’avère qu’elle est meilleur que ce qui était prévu à l’origine. Il me suffit d’un coup d’œil pour trouver ce qu’il me faut, ou faire ressortir les informations les plus importantes et pertinentes. Ce qui couplé à ma mémoire infaillible, m’offre un magnifique combo de sureté. Certains disent que je tiens cela de ma mère, je sais que ce n’est pas le cas. C’était une scientifique très douée, mais elle mettait du temps à analyser les résultats qu’elle obtenait. Quoi qu’il en soit, ce point m’a permis de créer mon poison que j’ai poétiquement nommé « Eha » comme mon surnom. De quoi partir en douceur et sans douleur. J’avais cependant négligé un grain de sable dans mon projet : Enzio.
Mon plan a échoué parce qu’Enzio m’a trouvé, quasiment morte, après un énième dîner en famille avec mon fiancé. Lorsque je suis revenue à moi, quelques jours après, j’étais toujours au bord du gouffre et tous pensaient à une tentative de meurtre. Ce qui m’a fait m’en sortir, ce fut mon premier père d’adoption. Une nuit il est venu, et il m’a dit de me battre que j’étais plus forte que Renfield. Et il avait raison.
Maintenant je suis mariée, c’est ma prison, cependant j’agis comme une célibataire du haut de mes 24 ans. Mon époux ne me connaît pas, et c’est bien mieux ainsi car il pourrait me trahir sur l’autel du dogme de l’Ordre. Je passe pour une originale et lui pour un laxiste incapable de tenir sa femme. Si seulement ils savaient la vérité … Il n’est qu’une souris dans l’antre du serpent, priant pour ne pas être au menu du prochain repas. Je l’ai dompté dès notre nuit de noces, l‘empoisonnant assez pour le mener au crépuscule de sa vie, avant de lui offrir l’antidote. Ainsi j’ai pu conserver ma virginité, trompant le monde avec un peu de sang sur le drap. Malheureusement je savais que je devrais obligatoirement porter un enfant. Un de mes devoirs d’épouse auquel je ne pouvais couper, néanmoins il n’était pas envisageable que ce porc puisse me toucher intimement.
La vie a continué, et notre Haut-Sénéchal est décédé. Une élection fut rapidement organisée et, parqué comme des animaux dans une pièce, les Sénéchaux s’isolèrent. Pendant ce même temps, nous autres les Cardinaux, attendions fébriles dans la pièce adjacente celui ou celle qui prendrait sa suite.
J’ai été extrêmement surprise de voir mon frère Enzio sortir, en contre-jour de la pièce, la lance à la main. Il était devenu notre nouveau Haut-Sénéchal, et je voyais ma latitude d’action augmenter grandement. Moi qui étais pour beaucoup considérée comme une curiosité, me voilà un peu plus tranquille, même s’ils ont raison. Je n’agis pas toujours en faveur de l’Ordre, mais je ne laisse jamais de traces. J’avoue m’être amusé de sa formation accélérée comme hunter, lui qui n’avait eu qu’une formation de scientifique.
Après cet événement, je suis tombée amoureuse. Un hunter beau et charmant, mais non issu des grandes familles. En cachette, sous la barbe de tous, nous avons eu une aventure belle et pure. L’Ordre n’était pas entre nous. Physiquement, il était proche de mon époux, mais il voyait en moi une personne et pas un objet. Je lui ai offert ma virginité, à sa grande surprise, et de nos ébats je suis tombée enceinte. La vie est bien cruelle, il était un hunter doué, mais pas assez pour survivre à sa dernière mission. Ma grossesse ne se voyait pas encore, j’ai donc drogué mon époux, je l’ai mis au lit nu et je me suis contenté de m’allongée nue à mon tour après avoir pris soin de tacher le drap de sang. A son réveil, il était persuadé d’avoir enfin consommé notre union. Quelques semaines plus tard, je lui ai fait endosser la paternité, faisant de lui un homme heureux pouvant se vanter. Crétin.
Huit mois plus tard, le 3 juin 2013, j’ai mis au monde mon adorable petit garçon, Lias Keola. Mon cadeau et ma vie. Mon époux n’a pas voix au chapitre, je m’occupe de son éducation et le destine à la Science. Je lui ai promis qu’en temps et en heure, nous envisagerions un autre enfant. Encore faudrait-il que je trouve un véritable homme, pour qui j’aurai envie de faire cela. En attendant, je m’occupe de mon petit homme qui a déjà cinq ans maintenant.
A aujourd’hui, je partage mon temps entre la division scientifique comme première assistante d’Enzio, mes recherches personnelles, la division communication où j’épaule mes cousins et mon rôle de mère. J’aime ce que je fais, même s’il me faudra bien choisir un jour entre mon amour et ma haine pour l’Ordre Renfield.
Je ne me bats pas que pour moi, mais aussi pour mon double, ma moitié, Samuel et mon cadeau, Lias.”
Les feuilles de papiers sont jetées dans le feu, qui continue de brûler dans l’âtre ainsi alimenté. Plus aucune trace des mots, ni des pensées de la jeune femme. On frappe à sa porte, les chats dressent l’oreille et observe leur maîtresse sautiller jusqu’à l’entrée. Une fois devant la porte, elle l’ouvre, laissant voir son frère de cœur Enzio. Ce dernier arque un sourcil en voyant sa tenue, plus que légère et fort peu adaptée pour la suite de la soirée.
“Sacha … tu devrais aller enfiler quelque chose de plus … approprié. Les parents n’apprécieront pas cette tenue.
C’est bien dommage si tu veux mon avis !”
La réplique, agrémentée d’une langue tirée, est spontanée. Pourtant la jeune femme, laisse son invité dans l’entrée, allant dans sa chambre changer de tenue. Il ne faudrait pas se faire taper sur les doigts à cause de vêtements pour un repas en famille. Surtout qu’il est le dernier avant le départ pour Nakanoto et le QG nippon, en compagnie d’Enzio et de mon fils, et d’autres membres de l’organisation. Il était plus que temps d’aller y mettre de l’ordre.
Et toi, mon enfant ?
« Multiplication ! »
Je suis... ᚕ Pseudo : Eiclypse ou Al ᚕ Age : 28 ᚕ Disponibilités : Régulière ᚕ Prédéfini ? Non ᚕ Double compte ? Alessio O. Di Altiero, Taichi Tomoe Yukimura, Asuna S. Hirano, Nathan Chris Arcand et Elessar Tamoana ᚕ Comment t'es arrivé(e) ? Raphy-ki m'a fait venir y'a longtemps ᚕ Tu penses quoi du forum ? Love it ! ᚕ Code du règlement : |
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 25 Mai 2020 - 21:38
Re bienvenue avec ce personnage !
Décidément, ce duo maléfique me fait peur o3o
Décidément, ce duo maléfique me fait peur o3o
Invité
Invité
Lun 25 Mai 2020 - 23:41
Bienvenue à Sacha \o/
J'adooore les personnages paradoxaux, alors Sacha... pouah *o* en plus de son histoire si intéressante, elle est super canon, j'adore j'adore j'adore <3
J'adooore les personnages paradoxaux, alors Sacha... pouah *o* en plus de son histoire si intéressante, elle est super canon, j'adore j'adore j'adore <3
Sacha Drexler#104194#104194#104194#104194#104194#104194
Humain - Civil
Race : Humaine
Couleur : #85C6B8
Avatar : Mercy de Overwatch
Date d'inscription : 25/05/2020
Nombre de messages : 105
Yens : 75
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Lun 1 Juin 2020 - 17:51
Voilà les ajouts/modifications demandés sont fait, je vous laisse faire la modération
Invité
Invité
Lun 1 Juin 2020 - 19:04
Validation
« By John »
Bienvenue officiellement parmi nous !
Salutation à toi nouveau venu et bienvenu dans le cercle !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi
Enjoy !
Te voilà validé(e), enfin ! Félicitations ! Maintenant que tu fais partie intégrante de la famille, tu vas pouvoir profiter pleinement du forum et de toutes les merveilles (ou dangers fufu) qui sillonnent Nakanoto.
Mais, ne t'inquiète pas ! Tu ne seras pas seul(e) dans cette aventure. Voici notre petit guide rien que pour toi
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