Le temps de se retrouver dans un câlin (09/05/2018)
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Asuna S. Hirano#97609#97609#97609#97609#97609#97609#97609
Lycan Alpha - Meute Hirano
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Lun 18 Juin 2018 - 19:38
Le temps de se retrouver dans un câlin
Feat Daisuke Kûdo & Asuna S. Hirano
Enfin de retour à la maison ! Qu’est-ce que ça fait du bien ! Je pose mon sac, fouille dedans pour trouver mon appareil photo et ressors de suite en souriant largement. J’entends Heiji grogner quelque chose dans mon dos et donc je me retourne.
« J’vais voir notre premier bébé ! A ce soir ! »
Et je le laisse s’occuper de ranger nos affaires et de remettre notre chez nous en état. Pendant ce temps je me dirige vers la salle de jeu de Joli Cœur en sautillant. J’ai tellement hâte de le revoir et de le serrer contre moi. Est-ce qu’il a grandi pendant mon absence ? Bien sûr que non, il est déjà adulte le petit ! Oh mieux ! Est-ce qu’il s’est trouvé une copine ? Ou un copain ? Est-il fiancé ? Ou sort-il d’une rupture ? Ou même marié ! Non c’est peu probable, Heiji l’aurait su et on serait rentré pour l’occasion. Sa salle d’arcade fonctionne-t-elle bien ? Est-ce qu’il a des problèmes d’argent ? J’espère qu’il ne s’est pas attiré des ennuis aussi ! Peut-être qu’il va pouvoir me donner des nouvelles du petit dernier de la famille ! Oh là là tellement de choses à se demander et si peu de temps … Ah non ça on en a à revendre.
« Bouge de là ! »
Je sursaute et regarde, un peu comme une chouette avec de très grands yeux, l’homme qui vient d’être très désagréable. Il porte un manteau noir avec un emblème que je ne connais pas dessus. Pourtant je remarque bien l’arme qu’il dissimule dessous. Tout en gardant mon grand sourire, non pas le plus beau, lui il est réservé à ma famille, je le prends en photo. Puis j’éclate de rire.
« Voilà pour votre manque de courtoisie m’sieur, vous serez dans ma prochaine expo sur les gens du commun de Nakanoto ! »
Et je recommence à sautiller gaiement vers la salle d’arcade. Sans me soucier, outre mesure, de l’air ahuri du petit monsieur. A l’approche de l’entreprise de mon premier bébé, je souris d’avantage. Bien sûr je prends des photos à droite et à gauche, juste par envie. Parce que sincèrement monter une exposition … c’est long, ça demande de l’argent, du temps, de la publicité et j’ai pas tout ça. Quoi que … si j’ai du temps mais j’ai pas l’envie d’en faire une. Oh et si je la faisais sur les jeunes et les jeux vidéo ! Je suis certaine que Joli Cœur sera ravi de l’idée ! Avec tout ça je vois la salle d’arcade ! Peut-être qu’avant d’aller dans le bureau de mon p’tit bonhomme, je pourrai faire un détour par les différentes arcades ? Heiji ne m’a pas vraiment laissé m’amuser comme je voulais pendant notre voyage improvisé. Je gonfle les joues en repensant à toutes ses magnifiques occasions loupées de m’amuser justement parce que ma Vieille Branche argumentait que ce n’était pas une bonne idée d’attirer l’attention sur nous. Il n’avait pas totalement tort d’accord mais bon … il faut s’amuser dans la vie !
Il est donc plus que tant de rentrer dans ce temple de la débauche vidéoludique ! Minute papillon … j’ai pris de l’argent pour jouer ? Je fouille ma poche et ne trouve que ma carte bleue. Absolument pas utile pour jouer à des jeux d’arcade ! Par contre pour tirer de l’argent au distributeur automatique … C’est la clef parfaite ! J’avise donc un distributeur de l’autre côté de la rue et retire plein d’argent. Heureusement que je fais compte à part avec Heiji, sinon il m’aurait tiré les oreilles. Pourtant c’est pour la bonne cause ! Faut bien que je participe à l’enrichissement de Joli Cœur !
Maintenant que j’ai de l’argent, j’entre dans la salle d’arcade que je connais bien. Je constate qu’elle n’a pas changé d’un pouce, enfin sauf peut-être certaines bornes que je ne reconnais pas. Ce qui fait autant de nouveau jeu à tester ! Les tables de billard et les fléchettes sont toujours là, tout comme le baby-foot. Qu’est-ce que j’ai pu rire en voyant mes deux hommes, à l’époque batailler dessus comme de beaux diables. Cependant je me stoppe à l’entrée, nul doute que Joli Cœur va me sentir de loin. Quand mon regard tombe sur Jolie Cœur justement. Il est affalé sur le comptoir, les yeux fermés. Il n’a pas bien l’air en forme, j’espère qu’il n’est pas tombé malade au moins. Il semble tellement abattu … ça me fait mal au cœur et me rend toute triste. Il va falloir lui redonner le moral. On va remédier à ça !
Comment diable pourrai-je le duper et lui faire croire que je ne suis pas là ? Il faudrait que je cache mon odeur pour ça. Et que je me cache tout cours ! Mais comment ? Je ressors alors de l’Arcadénum pour réfléchir. Beaucoup de parfum peut-être ? Est-ce que seulement ça suffirait ? Même pas sûr. Pourtant j’aimerai bien le surprendre et lui faire la surprise. Je réfléchis un moment et décide de de le distraire ! Je glisse donc mon foulard dans le sac d’une adolescente entrant dans la salle. Je déchire alors les manches de mon chemisier et les caches dans le sac de deux autres. J’enlève mon bandeau de cheveux et le donne à une jeune fille qui le trouvais jolie. Tous ceux à qui j’ai donné un morceau de vêtements sont maintenant dans la salle de jeu. J’entre alors à mon tour et déambule parmi les jeux et les enfants présents, pour finir par arriver en vue du comptoir de change. Avec ce nouvel angle, je peux voir que mon louveteau n’a pas tellement bougé. Juste il a les yeux ouverts. J’espère que son flair est toujours aussi fin et qu’il va s’amuser un peu à tenter de trouver où je suis avec les odeurs qui se baladent.
Par contre si je veux lui faire la surprise, je ne peux pas me pointer devant lui pour changer ma monnaie … ça va pas le faire ! Du coup, je me cache derrière une borne et fais du troque avec les gosses autour de moi. Leurs pièces, contre mes billets. Et ça fonctionne du tonner ! Ils vont tous rechercher des pièces auprès de Daisu, pendant que moi je peux commencer à jouer incognito. De plus les billets vont aussi avoir mon odeur … mon pauvre Joli Cœur, j’espère que tu vas reprendre du poil de la bête avec tout ça !
Du coup je commence par un bon vieux Dance Dance Revolution. Ca m’a manqué ! J’enchaine trois ou quatre parties dessus, puis hop je teste un nouveau jeu de tir. Bof, je ne suis pas fan de celui-là. Je regarde autour de moi et oh ! Un jeu de tir au panier ! Je file utiliser mes pièces dedans. Et je m’aperçois avec déception que je suis toujours aussi mauvaise dessus. Donc ce n’est pas amusant et je préfère changer une nouvelle fois de jeu. A chaque fois que je suis à court de pièce, je fais du troc pour me renflouer. J’évite aussi soigneusement les abords du comptoir et je me baisse pour ne pas être vu au-dessus des machines. On ne sait jamais ! Faudrait pas qu’il me grille avant que j’ai fini de tester tous les nouvelles machines dont il dispose !
Il me faut donc une très grande partie de l’après-midi, ou toute ?, je ne sais pas du tout. J’ai perdu la notion du temps en entrant ici ! Je décide qu’il est bien temps que j’aille changer moi-même mes billets restant. Sauf que je n’ai plus envie de jouer en parallèle. Hn … comment je vais faire ? Je sais ! Dois bien y avoir un moyen de passer derrière le comptoir pour le surprendre non ? En plus vu que j’ai promené toute mon odeur partout, ça doit le rendre un peu dingue. Il est temps d’arrêter de le faire languir.
Baissée je m’approche lentement de mon objectif, cherchant la faille dans laquelle je vais pouvoir me glisser. Je repère alors la porte ! Parfait elle sera, par conséquent, mon point d’entrée. J’ai plus qu’à me trouver un moyen pour patienter tranquillement, question que je ne lui mette pas la honte devant tout le monde non plus. Heureusement pour moi, c’est visiblement la fin de la journée et une très très grande majorité des clients partent. Super ! Enfin oui et non, qui dit moins de client, dit moins de leur de mon odeur et donc … potentiellement lui permettre de trouver ma position. Tant pis je prends le risque !
Je profite que Daisu change de la monnaie à un gamin, pour passer la porte sans bruit et la refermer avec tout autant de délicatesse. Sauf que la délicatesse ça va bien deux minutes. J’attends que le gosse soit partie et suffisamment loin pour agir. Je saute alors contre mon premier louveteau et l’enlace dans la foulé par derrière.
« Coucou Joli Cœur ! Maman est de retour ! Je t’ai manqué ? »
« J’vais voir notre premier bébé ! A ce soir ! »
Et je le laisse s’occuper de ranger nos affaires et de remettre notre chez nous en état. Pendant ce temps je me dirige vers la salle de jeu de Joli Cœur en sautillant. J’ai tellement hâte de le revoir et de le serrer contre moi. Est-ce qu’il a grandi pendant mon absence ? Bien sûr que non, il est déjà adulte le petit ! Oh mieux ! Est-ce qu’il s’est trouvé une copine ? Ou un copain ? Est-il fiancé ? Ou sort-il d’une rupture ? Ou même marié ! Non c’est peu probable, Heiji l’aurait su et on serait rentré pour l’occasion. Sa salle d’arcade fonctionne-t-elle bien ? Est-ce qu’il a des problèmes d’argent ? J’espère qu’il ne s’est pas attiré des ennuis aussi ! Peut-être qu’il va pouvoir me donner des nouvelles du petit dernier de la famille ! Oh là là tellement de choses à se demander et si peu de temps … Ah non ça on en a à revendre.
« Bouge de là ! »
Je sursaute et regarde, un peu comme une chouette avec de très grands yeux, l’homme qui vient d’être très désagréable. Il porte un manteau noir avec un emblème que je ne connais pas dessus. Pourtant je remarque bien l’arme qu’il dissimule dessous. Tout en gardant mon grand sourire, non pas le plus beau, lui il est réservé à ma famille, je le prends en photo. Puis j’éclate de rire.
« Voilà pour votre manque de courtoisie m’sieur, vous serez dans ma prochaine expo sur les gens du commun de Nakanoto ! »
Et je recommence à sautiller gaiement vers la salle d’arcade. Sans me soucier, outre mesure, de l’air ahuri du petit monsieur. A l’approche de l’entreprise de mon premier bébé, je souris d’avantage. Bien sûr je prends des photos à droite et à gauche, juste par envie. Parce que sincèrement monter une exposition … c’est long, ça demande de l’argent, du temps, de la publicité et j’ai pas tout ça. Quoi que … si j’ai du temps mais j’ai pas l’envie d’en faire une. Oh et si je la faisais sur les jeunes et les jeux vidéo ! Je suis certaine que Joli Cœur sera ravi de l’idée ! Avec tout ça je vois la salle d’arcade ! Peut-être qu’avant d’aller dans le bureau de mon p’tit bonhomme, je pourrai faire un détour par les différentes arcades ? Heiji ne m’a pas vraiment laissé m’amuser comme je voulais pendant notre voyage improvisé. Je gonfle les joues en repensant à toutes ses magnifiques occasions loupées de m’amuser justement parce que ma Vieille Branche argumentait que ce n’était pas une bonne idée d’attirer l’attention sur nous. Il n’avait pas totalement tort d’accord mais bon … il faut s’amuser dans la vie !
Il est donc plus que tant de rentrer dans ce temple de la débauche vidéoludique ! Minute papillon … j’ai pris de l’argent pour jouer ? Je fouille ma poche et ne trouve que ma carte bleue. Absolument pas utile pour jouer à des jeux d’arcade ! Par contre pour tirer de l’argent au distributeur automatique … C’est la clef parfaite ! J’avise donc un distributeur de l’autre côté de la rue et retire plein d’argent. Heureusement que je fais compte à part avec Heiji, sinon il m’aurait tiré les oreilles. Pourtant c’est pour la bonne cause ! Faut bien que je participe à l’enrichissement de Joli Cœur !
Maintenant que j’ai de l’argent, j’entre dans la salle d’arcade que je connais bien. Je constate qu’elle n’a pas changé d’un pouce, enfin sauf peut-être certaines bornes que je ne reconnais pas. Ce qui fait autant de nouveau jeu à tester ! Les tables de billard et les fléchettes sont toujours là, tout comme le baby-foot. Qu’est-ce que j’ai pu rire en voyant mes deux hommes, à l’époque batailler dessus comme de beaux diables. Cependant je me stoppe à l’entrée, nul doute que Joli Cœur va me sentir de loin. Quand mon regard tombe sur Jolie Cœur justement. Il est affalé sur le comptoir, les yeux fermés. Il n’a pas bien l’air en forme, j’espère qu’il n’est pas tombé malade au moins. Il semble tellement abattu … ça me fait mal au cœur et me rend toute triste. Il va falloir lui redonner le moral. On va remédier à ça !
Comment diable pourrai-je le duper et lui faire croire que je ne suis pas là ? Il faudrait que je cache mon odeur pour ça. Et que je me cache tout cours ! Mais comment ? Je ressors alors de l’Arcadénum pour réfléchir. Beaucoup de parfum peut-être ? Est-ce que seulement ça suffirait ? Même pas sûr. Pourtant j’aimerai bien le surprendre et lui faire la surprise. Je réfléchis un moment et décide de de le distraire ! Je glisse donc mon foulard dans le sac d’une adolescente entrant dans la salle. Je déchire alors les manches de mon chemisier et les caches dans le sac de deux autres. J’enlève mon bandeau de cheveux et le donne à une jeune fille qui le trouvais jolie. Tous ceux à qui j’ai donné un morceau de vêtements sont maintenant dans la salle de jeu. J’entre alors à mon tour et déambule parmi les jeux et les enfants présents, pour finir par arriver en vue du comptoir de change. Avec ce nouvel angle, je peux voir que mon louveteau n’a pas tellement bougé. Juste il a les yeux ouverts. J’espère que son flair est toujours aussi fin et qu’il va s’amuser un peu à tenter de trouver où je suis avec les odeurs qui se baladent.
Par contre si je veux lui faire la surprise, je ne peux pas me pointer devant lui pour changer ma monnaie … ça va pas le faire ! Du coup, je me cache derrière une borne et fais du troque avec les gosses autour de moi. Leurs pièces, contre mes billets. Et ça fonctionne du tonner ! Ils vont tous rechercher des pièces auprès de Daisu, pendant que moi je peux commencer à jouer incognito. De plus les billets vont aussi avoir mon odeur … mon pauvre Joli Cœur, j’espère que tu vas reprendre du poil de la bête avec tout ça !
Du coup je commence par un bon vieux Dance Dance Revolution. Ca m’a manqué ! J’enchaine trois ou quatre parties dessus, puis hop je teste un nouveau jeu de tir. Bof, je ne suis pas fan de celui-là. Je regarde autour de moi et oh ! Un jeu de tir au panier ! Je file utiliser mes pièces dedans. Et je m’aperçois avec déception que je suis toujours aussi mauvaise dessus. Donc ce n’est pas amusant et je préfère changer une nouvelle fois de jeu. A chaque fois que je suis à court de pièce, je fais du troc pour me renflouer. J’évite aussi soigneusement les abords du comptoir et je me baisse pour ne pas être vu au-dessus des machines. On ne sait jamais ! Faudrait pas qu’il me grille avant que j’ai fini de tester tous les nouvelles machines dont il dispose !
Il me faut donc une très grande partie de l’après-midi, ou toute ?, je ne sais pas du tout. J’ai perdu la notion du temps en entrant ici ! Je décide qu’il est bien temps que j’aille changer moi-même mes billets restant. Sauf que je n’ai plus envie de jouer en parallèle. Hn … comment je vais faire ? Je sais ! Dois bien y avoir un moyen de passer derrière le comptoir pour le surprendre non ? En plus vu que j’ai promené toute mon odeur partout, ça doit le rendre un peu dingue. Il est temps d’arrêter de le faire languir.
Baissée je m’approche lentement de mon objectif, cherchant la faille dans laquelle je vais pouvoir me glisser. Je repère alors la porte ! Parfait elle sera, par conséquent, mon point d’entrée. J’ai plus qu’à me trouver un moyen pour patienter tranquillement, question que je ne lui mette pas la honte devant tout le monde non plus. Heureusement pour moi, c’est visiblement la fin de la journée et une très très grande majorité des clients partent. Super ! Enfin oui et non, qui dit moins de client, dit moins de leur de mon odeur et donc … potentiellement lui permettre de trouver ma position. Tant pis je prends le risque !
Je profite que Daisu change de la monnaie à un gamin, pour passer la porte sans bruit et la refermer avec tout autant de délicatesse. Sauf que la délicatesse ça va bien deux minutes. J’attends que le gosse soit partie et suffisamment loin pour agir. Je saute alors contre mon premier louveteau et l’enlace dans la foulé par derrière.
« Coucou Joli Cœur ! Maman est de retour ! Je t’ai manqué ? »
"Surprise !"
© Etilya sur DK RPG
Daisuke Kûdo#97615#97615#97615#97615#97615#97615
Lycan Oméga - Meute Hirano
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Mar 19 Juin 2018 - 2:33
Le temps de se retrouver dans un calin
Feat Asuna S. Hirano & Daisuke Kûdo
Aujourd’hui, c’était un jour sans. Un jour sans envie, sans passion, sans bonne humeur. Je m’étais levé uniquement parce que j’étais obligé, parce qu’il le fallait. Mais je n’avais pas envie. Je voulais juste rester au fond de mon lit… Et dormir. Mais je ne le pouvais pas. Excédé d’entendre mon réveil sonner, je me décidai tout de même à me lever. C’était la seule astuce que j’avais à force pour les cas pareils. Mon réveil était loin du lit, inatteignable si je ne bougeai pas.
Vu que j’étais debout, je me dirigeai vers la salle de bain et je fis couler l’eau. Cela ne me rapporta aucun réconfort. Non, ce fut même pire car la seule chose auquel je pensais c’était à ma famille, à Heiji, à Asuna. J’avais l’impression que rien de ce que je faisais ne m’aiderait à les retrouver, à savoir ce qu’ils sont devenus, où ils sont. Non, j’avais juste l’impression de donner des coups dans l’eau. Aujourd’hui était un jour sans. Un nouveau comme il y en a eu plein depuis leurs départs. Un nouveau jour où je n’avais juste envie de dormir, pour l’éternité. Mais je ne le pouvais pas.
A la place, je sortis de la douche et je me séchai. Puis, je m’habillai. Je ne fis cependant pas attention aux vêtements que je pris de mon armoire. Il y avait un jean, un t-shirt et un gilet. La couleur ? Je n’en avais aucune idée. Et, de toute façon, c’était sans importance.
Je me dirigeai vers la cuisine et je me préparai un café. Je m’installai sur ma chaise et prit une cigarette du paquet qui trainait là depuis la veille. Machinalement, je buvais et je fumais. A vrai dire, c’est quand je levai une dernière fois ma tasse et que je sentis qu’il n’y avait plus de café dedans que je me rendis compte que j’avais fini. Je me levai alors pour me servir un bol de céréales et je le mangeai sans appétit… parce qu’il le fallait.
L’heure de l’ouverture finit par arriver et je descendis les escaliers. Une fois en bas, je remontai la grande grille qui protégeait portes et vitrines. Je déverrouillai ensuite les portes avant de m’assoir à ma place. Je devais être assis derrière mon comptoir aujourd’hui. Kisaki ne pouvait pas être là. Mais il fallait pourtant ouvrir. C’est sans conviction que je posais mon coude sur la table et ma tête dans ma main. Une nouvelle journée à regarder passer sans avoir envie de rien.
Le temps passa, les personnes aussi. Rien ne troubla la tranquillité qui régnait. Enfin… Tranquillité… Il y avait de l’animation et du bruit. Mais rien de bien étrange dans un endroit où venait jouer aux jeux vidéo ou faire quelques parties avec leurs amis. Je pensai alors aux nombreuses parties qu’on avait faites à trois. Un sentiment de nausée me prit alors que mon estomac se retournait. Je n’aurais pas dû déjeuner, finalement.
Je fais comme si de rien était. Mais je suis mal et je n’arrive pas à le cacher aujourd’hui. En fait, je n’aurais pas dû ouvrir. J’aurais du juste rester dans mon lit et dormir. Je fermai les yeux un instant, tentant de retenir les larmes qui menaçaient de se montrer. Pas maintenant.
Soudainement, quelque chose vint titiller mes sens. Une odeur. Une odeur que je connaissais trop bien et que je pensais ne jamais plus sentir. Je suis en alerte. Ma tristesse n’est plus l’espace d’un instant. Je scrute la salle avec attention. Mais je ne la vois pas. Pourtant, je ne suis pas fou, j’en suis certain. L’odeur est bien là… Elle semble venir… de différents endroits…
L’espace d’un instant, je fronce les sourcils. Comment ? Comment pouvais sentir son odeur si elle n’était pas là. L’espace d’un instant, l’envie de me lever et de retourner la salle me prend. Cependant, c’est sans compter sur un jeune garçon qui demande à changer un billet. Machinalement, je m’exécute. Pourtant, je le sens… Cette odeur… Sur le billet. C’est léger mais c’est là. Ou alors…
Un deuxième enfant se pointe. Elle aussi veut changer son billet. Un autre qui porte son odeur. Je donne la monnaie à la petite en tentant de retenir mes tremblements. Pourtant, ils sont là. Et les larmes sont presque prêtes à couler. Je le sens.
Une fois la petite partie, je ne tiens plus, je me cache sous le comptoir, là où personne peut me voir. Je cache ma tête dans mes bras en pensant que j’ai atteint une nouvelle étape. Je craque. Je n’en peux plus. Pourquoi je ne peux pas tout simplement dormir. Au diable mes responsabilités, je ne suis plus en état de les assumer.
Hélas, tout n’était pas aussi simple. Et je n’avais actuellement pas la force de me lever et d tous les chasser. Donc, quand j’entendis quelques coups à la vitre de la loge, je me contentais de frotter mes yeux et mes joues avec la manche de mon gilet. Puis je sortais de ma cachette pour faire une nouvelle fois le change. Toujours la même chose, hein ?
Et cela continua toute l’après-midi. La seule différence ? Je ne prenais même plus la peine de me cacher à la fin. J’enfouiai juste ma tête dans mes bras. Quand on me demandait, je me contentai de frotter rapidement mon visage avant de me relever. Et si on me demandait ce qui se passait, je prétextais juste une mauvaise nuit de sommeil. C’était pas un mensonge, de toute façon.
Le temps fila, l’heure de fermeture arrivait bientôt. Encore heureux, car je n’étais pas sûr de tenir le coup encore longtemps. Je n’allais surement pas supporter une heure de plus à danser ainsi avec la folie. Je dois tenir bon avant de pouvoir rejoindre mon lit. Et demain…
Je n’avais pas la foi de penser à demain. Et puis, de toute façon, on me demandait encore pour changer un dernier billet. Je ne faisais même plus attention. J’étais plus froid qu’une machine en façade. Et j’étais brisé intérieurement. Plus encore que d’habitude. Il n’y avait que cette explication. Enfin…
Je regardai le p’tit gars partir pour aller jouer une dernière partie quand deux bras me serraient délicatement mais fermement. Cette odeur, cette voix. C’est… Non… Si ? Je me retournai doucement en priant pour que ma folie n’ait pas atteint son paroxysme. Mais je la voyais. Elle était là, à côté de moi. Je m’assurai d’un geste de la main de sa présence. Je n’hallucinai pas, maintenant c’est certain.
Voilà maintenant que je passai par un arc-en-ciel de couleur. La peur, l’angoisse et la tristesse ont cédés place à la joie. Puis, puissante et grondante a surgi la colère quand j’ai compris ce qui s’était passé aujourd’hui. Des larmes coulent sur mes joues alors que ma main part et la giflai. Enfin, la colère sourde retomba comme elle était venue et je m’écroulai à genoux – je ne m’étais même pas rendu compte que je m’étais levé – alors que mon corps étaient secoués par mes sanglots. Doucement, ma tête atterrit sur sa cuisse et, dans un dernier effort, mes mains se levèrent pour s’accrocher à ses vêtements. J’étais incapable de dire quoi que ce soit. Mais là maintenant, si je ne rêvais pas, si je n’hallucinais pas, si je devenais pas fou, je voulais juste qu’elle de redisparaisse pas comme elle l’avait fait auparavant ce soir-là…
Vu que j’étais debout, je me dirigeai vers la salle de bain et je fis couler l’eau. Cela ne me rapporta aucun réconfort. Non, ce fut même pire car la seule chose auquel je pensais c’était à ma famille, à Heiji, à Asuna. J’avais l’impression que rien de ce que je faisais ne m’aiderait à les retrouver, à savoir ce qu’ils sont devenus, où ils sont. Non, j’avais juste l’impression de donner des coups dans l’eau. Aujourd’hui était un jour sans. Un nouveau comme il y en a eu plein depuis leurs départs. Un nouveau jour où je n’avais juste envie de dormir, pour l’éternité. Mais je ne le pouvais pas.
A la place, je sortis de la douche et je me séchai. Puis, je m’habillai. Je ne fis cependant pas attention aux vêtements que je pris de mon armoire. Il y avait un jean, un t-shirt et un gilet. La couleur ? Je n’en avais aucune idée. Et, de toute façon, c’était sans importance.
Je me dirigeai vers la cuisine et je me préparai un café. Je m’installai sur ma chaise et prit une cigarette du paquet qui trainait là depuis la veille. Machinalement, je buvais et je fumais. A vrai dire, c’est quand je levai une dernière fois ma tasse et que je sentis qu’il n’y avait plus de café dedans que je me rendis compte que j’avais fini. Je me levai alors pour me servir un bol de céréales et je le mangeai sans appétit… parce qu’il le fallait.
L’heure de l’ouverture finit par arriver et je descendis les escaliers. Une fois en bas, je remontai la grande grille qui protégeait portes et vitrines. Je déverrouillai ensuite les portes avant de m’assoir à ma place. Je devais être assis derrière mon comptoir aujourd’hui. Kisaki ne pouvait pas être là. Mais il fallait pourtant ouvrir. C’est sans conviction que je posais mon coude sur la table et ma tête dans ma main. Une nouvelle journée à regarder passer sans avoir envie de rien.
Le temps passa, les personnes aussi. Rien ne troubla la tranquillité qui régnait. Enfin… Tranquillité… Il y avait de l’animation et du bruit. Mais rien de bien étrange dans un endroit où venait jouer aux jeux vidéo ou faire quelques parties avec leurs amis. Je pensai alors aux nombreuses parties qu’on avait faites à trois. Un sentiment de nausée me prit alors que mon estomac se retournait. Je n’aurais pas dû déjeuner, finalement.
Je fais comme si de rien était. Mais je suis mal et je n’arrive pas à le cacher aujourd’hui. En fait, je n’aurais pas dû ouvrir. J’aurais du juste rester dans mon lit et dormir. Je fermai les yeux un instant, tentant de retenir les larmes qui menaçaient de se montrer. Pas maintenant.
Soudainement, quelque chose vint titiller mes sens. Une odeur. Une odeur que je connaissais trop bien et que je pensais ne jamais plus sentir. Je suis en alerte. Ma tristesse n’est plus l’espace d’un instant. Je scrute la salle avec attention. Mais je ne la vois pas. Pourtant, je ne suis pas fou, j’en suis certain. L’odeur est bien là… Elle semble venir… de différents endroits…
L’espace d’un instant, je fronce les sourcils. Comment ? Comment pouvais sentir son odeur si elle n’était pas là. L’espace d’un instant, l’envie de me lever et de retourner la salle me prend. Cependant, c’est sans compter sur un jeune garçon qui demande à changer un billet. Machinalement, je m’exécute. Pourtant, je le sens… Cette odeur… Sur le billet. C’est léger mais c’est là. Ou alors…
Un deuxième enfant se pointe. Elle aussi veut changer son billet. Un autre qui porte son odeur. Je donne la monnaie à la petite en tentant de retenir mes tremblements. Pourtant, ils sont là. Et les larmes sont presque prêtes à couler. Je le sens.
Une fois la petite partie, je ne tiens plus, je me cache sous le comptoir, là où personne peut me voir. Je cache ma tête dans mes bras en pensant que j’ai atteint une nouvelle étape. Je craque. Je n’en peux plus. Pourquoi je ne peux pas tout simplement dormir. Au diable mes responsabilités, je ne suis plus en état de les assumer.
Hélas, tout n’était pas aussi simple. Et je n’avais actuellement pas la force de me lever et d tous les chasser. Donc, quand j’entendis quelques coups à la vitre de la loge, je me contentais de frotter mes yeux et mes joues avec la manche de mon gilet. Puis je sortais de ma cachette pour faire une nouvelle fois le change. Toujours la même chose, hein ?
Et cela continua toute l’après-midi. La seule différence ? Je ne prenais même plus la peine de me cacher à la fin. J’enfouiai juste ma tête dans mes bras. Quand on me demandait, je me contentai de frotter rapidement mon visage avant de me relever. Et si on me demandait ce qui se passait, je prétextais juste une mauvaise nuit de sommeil. C’était pas un mensonge, de toute façon.
Le temps fila, l’heure de fermeture arrivait bientôt. Encore heureux, car je n’étais pas sûr de tenir le coup encore longtemps. Je n’allais surement pas supporter une heure de plus à danser ainsi avec la folie. Je dois tenir bon avant de pouvoir rejoindre mon lit. Et demain…
Je n’avais pas la foi de penser à demain. Et puis, de toute façon, on me demandait encore pour changer un dernier billet. Je ne faisais même plus attention. J’étais plus froid qu’une machine en façade. Et j’étais brisé intérieurement. Plus encore que d’habitude. Il n’y avait que cette explication. Enfin…
Je regardai le p’tit gars partir pour aller jouer une dernière partie quand deux bras me serraient délicatement mais fermement. Cette odeur, cette voix. C’est… Non… Si ? Je me retournai doucement en priant pour que ma folie n’ait pas atteint son paroxysme. Mais je la voyais. Elle était là, à côté de moi. Je m’assurai d’un geste de la main de sa présence. Je n’hallucinai pas, maintenant c’est certain.
Voilà maintenant que je passai par un arc-en-ciel de couleur. La peur, l’angoisse et la tristesse ont cédés place à la joie. Puis, puissante et grondante a surgi la colère quand j’ai compris ce qui s’était passé aujourd’hui. Des larmes coulent sur mes joues alors que ma main part et la giflai. Enfin, la colère sourde retomba comme elle était venue et je m’écroulai à genoux – je ne m’étais même pas rendu compte que je m’étais levé – alors que mon corps étaient secoués par mes sanglots. Doucement, ma tête atterrit sur sa cuisse et, dans un dernier effort, mes mains se levèrent pour s’accrocher à ses vêtements. J’étais incapable de dire quoi que ce soit. Mais là maintenant, si je ne rêvais pas, si je n’hallucinais pas, si je devenais pas fou, je voulais juste qu’elle de redisparaisse pas comme elle l’avait fait auparavant ce soir-là…
"Danse avec la Folie"
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Asuna S. Hirano#97622#97622#97622#97622#97622#97622#97622
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Mer 20 Juin 2018 - 0:44
Le temps de se retrouver dans un câlin
Feat Daisuke Kûdo & Asuna S. Hirano
Il se retourne doucement vers moi et je conserve mon grand sourire. De sa main il touche mon bras, comme pour s’assurer que c’est bien moi. Mais qui d’autre cela pourrait-il être ? Il n’y en a qu’une seule comme moi et selon Heiji c’est déjà bien assez comme ça. Personnellement je ne vois pas en quoi, ça pourrait être super d’en avoir une autre ! La tristesse et la peur qui semblaient l’habiter s’en vont, laissant place à la joie que je lui connais bien. C’est lui mon louveteau, toujours le sourire aux lèvres et dans le regard. Ça lui fait plaisir de me revoir et ça me fait chaud au cœur de le voir sourire ! C’est mieux que sa bouille toute tristoune.
Sauf que voilà, je sens l’éclair de compréhension et des larmes se mettent à couler sur ses joues. Je m’en veux pour le coup, peut-être que je n’aurai pas dû aller aussi loin. Mais avant que je ne puisse essuyer ses larmes, que je n’esquive même le moindre geste, Daisuke me gifle. Ok, je l’admets celle-là je l’ai bien mérité. Pourtant je sais qu’Heiji lui a donné des nouvelles relativement régulièrement. C’est notre absence –mon absence- qui l’a autant affecté ? Mon compagnon va entendre parler du pays puisque selon ses dires « tout va bien pour les louveteaux ». Je doute qu’on ait la même définition du mot bien pour le coup. A moins qu’il ait tenté, maladroitement, de part et d’autre de ne pas engendrer plus d’inquiétude que ce n’était déjà le cas ?
Le temps que mes pensées reprennent un cours plus … normal, je vois mon Joli Cœur écroulé et à genoux, tenant mon jeans au niveau des cuisses, comme si sa vie en dépendait. Il est secoué par ses pleurs et ne semble pas en état de les calmer. Je redresse doucement sa tête et me mets à genoux à mon tour. Conservant sa tête entre mes mains en coupe, j’essuie -sans hâte- de mes pouces, ses joues et embrasse son front avec tout mon amour. Puis je la place contre mon épaule et le câline avec douceur et tendresse. Il était plus que temps de revenir à Nakanoto. Le voir dans cet état me glace le sang et me fait mal au cœur.
« Shut … c’est bien moi Joli Cœur, tout va bien maintenant. »
D’une main je caresse ses cheveux, cherchant à l’apaiser au mieux, de l’autre je le garde contre moi. Il a besoin d’évacuer tout ce trop-plein de larmes, mais pas seulement. Je crois qu’au fond, il a besoin d’explications aussi sur cette longue absence. Pourtant quand je suis partie ce n’était pas pour lui faire du mal … au contraire je ne voulais que le protéger. Le protéger de ce que j’aurai pu devenir. Ne pas prendre le risque de le blesser physiquement, ni lui imposer de me voir tourner folle.
Ses pleurs ne se calment pas, je le sens s’agripper à mon chemisier comme à une bouée de sauvetage. Je continue de le câliner, de le consoler comme toute maman peut le faire. Je dépose un baiser sur sa tempe puis sur le haut de son crâne. J’aimerai pouvoir lui enlever toute sa peine, effacer les mauvais souvenirs et les remplacer par des bons. Il reste mon bébé, mon premier louveteau malgré sa quarantaine d’année. Et puis je suis bien placée pour le savoir, une maman ne prend pas en compte l’âge de ses petits. Parce que même très vieux, ils restent ses bébés. Toujours. Je ne fais pas exception sur ce point-là, bien au contraire même. Ce n’est pas parce que Daisuke ne vieillira physiquement plus, que je vais arrêter de le voir comme l’adolescent que j’ai aidé.
« Là Joli Cœur … je suis là et je ne vais nulle part. »
Je ne le lâche pas pour autant. Il en a besoin … terriblement besoin. Alors j’ai une idée, parce que clairement dans son état, il ne risque pas de s’occuper de l’Arcadénum. Quant à moi je ne bouge pas. J’vais camper ici ! Faudrait juste que je passe un coup de téléphone à Heiji, histoire qu’il ne s’inquiète pas pour rien. Enfin … si j’arrive à me souvenir de son nouveau numéro. Si je me souvenais de ce numéro … oh et puis tant pis. J’ai dit que j’allais voir Daisuke, donc s’il me cherche, au fond il sait où me trouver. C’est pas comme si on n’avait pas été tous les deux en vases clos pendant presque deux ans …
« Tu sais quoi Joli Cœur ? Tu vas monter chez toi, te passer un peu d’eau sur le visage, ça va te faire du bien. Moi je vais fermer ta salle. Après je monte te rejoindre et je passe la soirée avec toi. »
Il n’y a pas tellement de réaction, à l’exception de ses mains qui se cramponnent un peu plus à mon haut. Soit, je vais donc être encore plus explicite dans mes paroles.
« Je ne vais nulle part Daisuke. Je reste à Nakanoto. Tu vas devoir me supporter tout le temps maintenant. Tu entends Heiji hurler, de chez nous, qu’il te faut fuir ? Que je suis insupportable ? Non ? Moi si. Pas vraiment d’accord, en plus il ne nous entend même pas. Ne m’entends même pas puisque je suis la seule à parler. Si tu savais il en peut plus de moi ! Enfin … si quand même. Enfin là n’est pas la question. »
Je crois que je me suis un peu embrouillée toute seule pour le coup. Je doute d’avoir été tellement plus clair qu’avant. Bon on recommence : Asuna et la clarté, prise numéro deux. Avec une voix toute douce en prime et un regard tendre, je retente de le rassurer. C’est de ça dont il a besoin tout de suite.
« Ce que je veux dire, c’est que je n’irai plus nulle part sans toute ma famille. Je reste ici, près de toi, je ne pars plus c’est fini. Tu as ma parole. »
J’embrasse une nouvelle fois le haut de son crâne, patientant pour avoir un signe ou une réponse. Rien ne sert de se presser. On y va aller tranquillement, à son rythme à lui. Et je vais tout faire pour lui redonner le sourire ! J’y arriverai, foi d’Asuna !
« Si tu préfères, on fait la fermeture tous les deux. Après on va chez toi, et je te cuisine un bon petit plat, pendant que tu te passes un peu d’eau sur le visage. »
Alors je m’avance peut-être un peu … un bon petit plat … j’ai fait des progrès en cuisine mais je ne suis pas encore un cordon bleu. Après il est vrai qu’Heiji ne s’est jamais plaint de ma cuisine. Au pire si dans le frigo et les placards y’a rien, ça sera pizza ou autre chose, à emporter ou en livraison. J’ai la carte bleue, donc on peut se faire plaisir. Et j’ai envie de gâter Joli Cœur ce soir.
Sauf que voilà, je sens l’éclair de compréhension et des larmes se mettent à couler sur ses joues. Je m’en veux pour le coup, peut-être que je n’aurai pas dû aller aussi loin. Mais avant que je ne puisse essuyer ses larmes, que je n’esquive même le moindre geste, Daisuke me gifle. Ok, je l’admets celle-là je l’ai bien mérité. Pourtant je sais qu’Heiji lui a donné des nouvelles relativement régulièrement. C’est notre absence –mon absence- qui l’a autant affecté ? Mon compagnon va entendre parler du pays puisque selon ses dires « tout va bien pour les louveteaux ». Je doute qu’on ait la même définition du mot bien pour le coup. A moins qu’il ait tenté, maladroitement, de part et d’autre de ne pas engendrer plus d’inquiétude que ce n’était déjà le cas ?
Le temps que mes pensées reprennent un cours plus … normal, je vois mon Joli Cœur écroulé et à genoux, tenant mon jeans au niveau des cuisses, comme si sa vie en dépendait. Il est secoué par ses pleurs et ne semble pas en état de les calmer. Je redresse doucement sa tête et me mets à genoux à mon tour. Conservant sa tête entre mes mains en coupe, j’essuie -sans hâte- de mes pouces, ses joues et embrasse son front avec tout mon amour. Puis je la place contre mon épaule et le câline avec douceur et tendresse. Il était plus que temps de revenir à Nakanoto. Le voir dans cet état me glace le sang et me fait mal au cœur.
« Shut … c’est bien moi Joli Cœur, tout va bien maintenant. »
D’une main je caresse ses cheveux, cherchant à l’apaiser au mieux, de l’autre je le garde contre moi. Il a besoin d’évacuer tout ce trop-plein de larmes, mais pas seulement. Je crois qu’au fond, il a besoin d’explications aussi sur cette longue absence. Pourtant quand je suis partie ce n’était pas pour lui faire du mal … au contraire je ne voulais que le protéger. Le protéger de ce que j’aurai pu devenir. Ne pas prendre le risque de le blesser physiquement, ni lui imposer de me voir tourner folle.
Ses pleurs ne se calment pas, je le sens s’agripper à mon chemisier comme à une bouée de sauvetage. Je continue de le câliner, de le consoler comme toute maman peut le faire. Je dépose un baiser sur sa tempe puis sur le haut de son crâne. J’aimerai pouvoir lui enlever toute sa peine, effacer les mauvais souvenirs et les remplacer par des bons. Il reste mon bébé, mon premier louveteau malgré sa quarantaine d’année. Et puis je suis bien placée pour le savoir, une maman ne prend pas en compte l’âge de ses petits. Parce que même très vieux, ils restent ses bébés. Toujours. Je ne fais pas exception sur ce point-là, bien au contraire même. Ce n’est pas parce que Daisuke ne vieillira physiquement plus, que je vais arrêter de le voir comme l’adolescent que j’ai aidé.
« Là Joli Cœur … je suis là et je ne vais nulle part. »
Je ne le lâche pas pour autant. Il en a besoin … terriblement besoin. Alors j’ai une idée, parce que clairement dans son état, il ne risque pas de s’occuper de l’Arcadénum. Quant à moi je ne bouge pas. J’vais camper ici ! Faudrait juste que je passe un coup de téléphone à Heiji, histoire qu’il ne s’inquiète pas pour rien. Enfin … si j’arrive à me souvenir de son nouveau numéro. Si je me souvenais de ce numéro … oh et puis tant pis. J’ai dit que j’allais voir Daisuke, donc s’il me cherche, au fond il sait où me trouver. C’est pas comme si on n’avait pas été tous les deux en vases clos pendant presque deux ans …
« Tu sais quoi Joli Cœur ? Tu vas monter chez toi, te passer un peu d’eau sur le visage, ça va te faire du bien. Moi je vais fermer ta salle. Après je monte te rejoindre et je passe la soirée avec toi. »
Il n’y a pas tellement de réaction, à l’exception de ses mains qui se cramponnent un peu plus à mon haut. Soit, je vais donc être encore plus explicite dans mes paroles.
« Je ne vais nulle part Daisuke. Je reste à Nakanoto. Tu vas devoir me supporter tout le temps maintenant. Tu entends Heiji hurler, de chez nous, qu’il te faut fuir ? Que je suis insupportable ? Non ? Moi si. Pas vraiment d’accord, en plus il ne nous entend même pas. Ne m’entends même pas puisque je suis la seule à parler. Si tu savais il en peut plus de moi ! Enfin … si quand même. Enfin là n’est pas la question. »
Je crois que je me suis un peu embrouillée toute seule pour le coup. Je doute d’avoir été tellement plus clair qu’avant. Bon on recommence : Asuna et la clarté, prise numéro deux. Avec une voix toute douce en prime et un regard tendre, je retente de le rassurer. C’est de ça dont il a besoin tout de suite.
« Ce que je veux dire, c’est que je n’irai plus nulle part sans toute ma famille. Je reste ici, près de toi, je ne pars plus c’est fini. Tu as ma parole. »
J’embrasse une nouvelle fois le haut de son crâne, patientant pour avoir un signe ou une réponse. Rien ne sert de se presser. On y va aller tranquillement, à son rythme à lui. Et je vais tout faire pour lui redonner le sourire ! J’y arriverai, foi d’Asuna !
« Si tu préfères, on fait la fermeture tous les deux. Après on va chez toi, et je te cuisine un bon petit plat, pendant que tu te passes un peu d’eau sur le visage. »
Alors je m’avance peut-être un peu … un bon petit plat … j’ai fait des progrès en cuisine mais je ne suis pas encore un cordon bleu. Après il est vrai qu’Heiji ne s’est jamais plaint de ma cuisine. Au pire si dans le frigo et les placards y’a rien, ça sera pizza ou autre chose, à emporter ou en livraison. J’ai la carte bleue, donc on peut se faire plaisir. Et j’ai envie de gâter Joli Cœur ce soir.
"Maman est là"
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Dim 24 Juin 2018 - 18:53
Le temps de se retrouver dans un calin
Feat Asuna S. Hirano & Daisuke Kûdo
Doucement, Asuna se met à genoux et commence à passer sa main dans mes cheveux. Doucement, elle me serre à elle comme elle le faisait autrefois pour me calmer ou me consoler. De temps en temps, entre deux sanglots, je prenais une longue respiration et son odeur venait me chatouiller mes narines. Elle était là. Elle était de retour.
Sa voix, douce et calme, me parvient à mes oreilles alors que je me cramponne par moment à ses habits. De temps en temps, mes mins se crispaient sur ses habits. J’avais l’impression de rêver. Ou d’avoir succomber à la folie. Mais non, elle est là. Elle est bien devant moi et je suis bien dans ses bras.
Mon cœur saigne. J’ai mal de cette longue absence sans nouvelles de sa part. Et je suis en même temps tellement heureux. Je ne peux me contenir. Je ne peux me retenir. Tout ce que j’avais accumulé depuis son départ, depuis que je n’avais plus de nouvelles, ressortait en cet instant. Toute la pression qui m’habitait s’enfuyait. Et si je n’avais pas été maitre de moi-même, il y aurait de forte chance que ma queue et mes oreilles de Lycan seraient sortis en cet instant. Mais la limite était proche. Il n’y avait aucun doute.
Asuna continue de me parler et de me consoler alors que je suis toujours en proie à mes sanglots, m’empêchant de dire quoique ce soit. Ma voix est simplement cassée, ma gorge enrouée, ma respiration chaotique. J’essaye de me calmer. Mais je ne peux pas encore. Je n’ai pas encore fini de me libérer de toute la peine que j’avais sur le cœur. De temps en temps, je sens ses lèvres se poser sur mon front ou ma tempe. Je commence à réaliser que je ne rêve pas, que je ne suis pas fou. Maman est là. Elle est de retour.
Nerveusement, je commence à rire alors que, digne d’elle-même, elle se perd dans ses explications. Cela m’avait tellement manqué que je ne peux m’empêcher de rire. Mais c’est loin d’être un rire éclatant comme j’étais capable. Il était silencieux. Je n’étais pus capable en cet instant d’émettre le moindre son. Non, il se contente juste de me secouer comme si j’étais parcouru de spasmes. Cependant, je l’entends me dire qu’elle ne partira plus. Elle va rester en ville.
Doucement, alors que je commence à me calmer, je desserre les poings et lâche ses vêtements. Je passe alors mes bras autour d’elle pour la serrer dans une tendre étreinte. Ma peine est toujours là. Mais elle n’est plus lourde et étouffante. A vrai dire, la seule chose que je veux, en cet instant, c’est m’installer dans mon lit et dormir. Pleurer m’a éreinté.
Asuna me repropose de fermer la boutique. Cette fois-ci, je suis capable d’accepter, certes, d’un simple signe de tête mais c’est amplement suffisant. Cependant, je ne suis pas encore capable de me lever pour l’instant. J’ai encore besoin d’un peu de temps. Je lâche ma mère d’adoption et, avec difficultés, je lui montre où se trouvent les clés. Je sens que mon corps est bien trop lourd pour moi pour l’instant.
Difficilement, j’essaie de parler. Mais ma voix quasiment éteinte par l’émotion et ma gorge enrouée m’empêche de dire plus de mots. Maman, comprends que ton louveteau est épuisé et cloué au sol par ses émotions. Je me sens vidé, si peu en forme. Je m’adosse involontairement contre le mur et je la laisse s’occuper la fermeture. Moi, j’ai besoin de fermer les yeux un instant.
Je ne sais pas combien de temps s’est passé entre-temps mais je sens une main me prendre par le bras et me soulever. Je ne doute pas que c’est mon Alpha. Rien qu’à l’odeur, je sens qu’elle est à côté de moi. Je me relève donc avec quelques difficultés mais je me sens capable de tenir sur mes pieds. J’ai un peu de mal à garder l’équilibre. Mais je peux toujours m’appuyer sur un mur au cas où.
D’un coup d’œil, je constate que la salle est vide. Il ne reste que nous deux en cet instant. Silencieusement, je remercie Asuna avant que nous nous mettions en route pour mon appartement. Monter l’escalier ne fut pas simple. Mais je pris sur moi. Je finis par m’effondrer dans le canapé, incapable d’aller plus loin. Elle me rejoint et je m’allonge en posant ma tête sur ses cuisses. J’ai encore besoin d’un peu de temps, Maman. Reste près de moi en attendant.
Sa voix, douce et calme, me parvient à mes oreilles alors que je me cramponne par moment à ses habits. De temps en temps, mes mins se crispaient sur ses habits. J’avais l’impression de rêver. Ou d’avoir succomber à la folie. Mais non, elle est là. Elle est bien devant moi et je suis bien dans ses bras.
Mon cœur saigne. J’ai mal de cette longue absence sans nouvelles de sa part. Et je suis en même temps tellement heureux. Je ne peux me contenir. Je ne peux me retenir. Tout ce que j’avais accumulé depuis son départ, depuis que je n’avais plus de nouvelles, ressortait en cet instant. Toute la pression qui m’habitait s’enfuyait. Et si je n’avais pas été maitre de moi-même, il y aurait de forte chance que ma queue et mes oreilles de Lycan seraient sortis en cet instant. Mais la limite était proche. Il n’y avait aucun doute.
Asuna continue de me parler et de me consoler alors que je suis toujours en proie à mes sanglots, m’empêchant de dire quoique ce soit. Ma voix est simplement cassée, ma gorge enrouée, ma respiration chaotique. J’essaye de me calmer. Mais je ne peux pas encore. Je n’ai pas encore fini de me libérer de toute la peine que j’avais sur le cœur. De temps en temps, je sens ses lèvres se poser sur mon front ou ma tempe. Je commence à réaliser que je ne rêve pas, que je ne suis pas fou. Maman est là. Elle est de retour.
Nerveusement, je commence à rire alors que, digne d’elle-même, elle se perd dans ses explications. Cela m’avait tellement manqué que je ne peux m’empêcher de rire. Mais c’est loin d’être un rire éclatant comme j’étais capable. Il était silencieux. Je n’étais pus capable en cet instant d’émettre le moindre son. Non, il se contente juste de me secouer comme si j’étais parcouru de spasmes. Cependant, je l’entends me dire qu’elle ne partira plus. Elle va rester en ville.
Doucement, alors que je commence à me calmer, je desserre les poings et lâche ses vêtements. Je passe alors mes bras autour d’elle pour la serrer dans une tendre étreinte. Ma peine est toujours là. Mais elle n’est plus lourde et étouffante. A vrai dire, la seule chose que je veux, en cet instant, c’est m’installer dans mon lit et dormir. Pleurer m’a éreinté.
Asuna me repropose de fermer la boutique. Cette fois-ci, je suis capable d’accepter, certes, d’un simple signe de tête mais c’est amplement suffisant. Cependant, je ne suis pas encore capable de me lever pour l’instant. J’ai encore besoin d’un peu de temps. Je lâche ma mère d’adoption et, avec difficultés, je lui montre où se trouvent les clés. Je sens que mon corps est bien trop lourd pour moi pour l’instant.
Daisuke ▬ « Les… clés… »
Difficilement, j’essaie de parler. Mais ma voix quasiment éteinte par l’émotion et ma gorge enrouée m’empêche de dire plus de mots. Maman, comprends que ton louveteau est épuisé et cloué au sol par ses émotions. Je me sens vidé, si peu en forme. Je m’adosse involontairement contre le mur et je la laisse s’occuper la fermeture. Moi, j’ai besoin de fermer les yeux un instant.
Je ne sais pas combien de temps s’est passé entre-temps mais je sens une main me prendre par le bras et me soulever. Je ne doute pas que c’est mon Alpha. Rien qu’à l’odeur, je sens qu’elle est à côté de moi. Je me relève donc avec quelques difficultés mais je me sens capable de tenir sur mes pieds. J’ai un peu de mal à garder l’équilibre. Mais je peux toujours m’appuyer sur un mur au cas où.
D’un coup d’œil, je constate que la salle est vide. Il ne reste que nous deux en cet instant. Silencieusement, je remercie Asuna avant que nous nous mettions en route pour mon appartement. Monter l’escalier ne fut pas simple. Mais je pris sur moi. Je finis par m’effondrer dans le canapé, incapable d’aller plus loin. Elle me rejoint et je m’allonge en posant ma tête sur ses cuisses. J’ai encore besoin d’un peu de temps, Maman. Reste près de moi en attendant.
"Epuisé"
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Asuna S. Hirano#97673#97673#97673#97673#97673#97673#97673
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Ven 29 Juin 2018 - 2:10
Le temps de se retrouver dans un câlin
Feat Daisuke Kûdo & Asuna S. Hirano
Je le sens desserrer ses poings et lâcher mes vêtements. Il me donne alors une tendre étreinte. Après ma seconde proposition de fermer sa salle d’arcade, je sens contre mon épaule un hochement de tête. Suite à quoi Joli Cœur me lâche, s’écarte de moi et me montre l’endroit où il planque ses clefs. Aucun changement de lieu. Parfait ça ne sera que plus facile pour moi de tout fermer !
Je me lève, embrasse son front, puis attrape les clefs. Je le sens totalement à plat mon bébé, va falloir que je le remette sur pieds ! Mais chaque chose en son temps. Premièrement, fermer l’Arcadénium, puis ramener Joli Cœur chez lui et m’occuper de lui. Je verrai la suite après. Déjà je pense qu’il ira mieux une fois qu’il aura mangé un bon petit plat et fait une bonne nuit de sommeil. Peut-être aussi après qu’on ai discuté tous les deux. C’est même sûrement ça.
Je jette un coup d’œil à mon louveteau et souris tendrement. Il s’est endormi tellement il est épuisé. J’écarte quelques mèches de son visage et embrasse une nouvelle fois son front. Il est tellement choupinou quand il dort comme ça ! Je ne comprends pas pourquoi il n’a toujours pas trouvé une petite tête blonde -parce qu’il préfère les blonds hein on le sait tous !- pour s’occuper de lui à plein temps. Franchement il est tellement craquant, et chou, et gentil et doux et aimant … Oh je sais ! J’vais l’inscrire sur un site de rencontre ! Et je vais l’aider à trouver chaussure à sa patte !
Je vais le laisser dormir un peu. Ca va lui faire du bien, et puis je vais tout gérer moi ! Après tout je sais fermer la boutique, on l’a déjà aidé avec Heiji avant. Une fois ou deux … enfin Heiji a dû l’aider, et moi je les encourageais. Oh je sais plus ! Je fais donc le tour de la salle. Prenant soin d’éteindre les lumières, tout ce qui a besoin de l’être en vrai, avant de laisser mon attention être happer par la table de billard. Mes lèvres s’étirent en un sourire mutin et je laisse ma main caresser le revêtement vert. Combien de partie est-ce qu’on a pu jouer dessus ? Combien de partie Daisuke a bien pu perdre contre Heiji ? Contre moi ? Avant de devenir aussi bon que nous à ce jeu et que les forces s’équilibres. Et des fous rires … oh nos fous rires dans sa salle d’arcade ! Aussi bien à l’installation, qu’à l’ouverture, qu’après ! Toute ma meute possède de bons souvenirs ici … et je suis convaincu que le petit dernier aussi.
Je m’assois sur la table de billard et regarde la salle maintenant silencieuse. Je suis heureuse que le peu d’argent que son père avait encore, combiné avec les économies que j’ai fait pour lui, ait pu lui permettre d’ouvrir sa salle. De prolonger sa passion d’enfant, en un projet d’adulte, même si ce n’est pas le métier qu’il envisageait par le passé.
En me levant, je fais attention à ne pas abîmer le billard, puis je vais fermer la grille et la porte d’entrée. Avec les clefs, je verrouille le tout. Maintenant que c’est fait je sautille pour retourner près de mon louveteau. Il vaut mieux penser aux bons souvenirs du passé et à ceux à venir ! Je retourne dans la loge où j’ai laissé mon grand bébé. Je l’attrape doucement par le bras et l’aide à se relever. Je le sens tanguer mais il ne lâche rien et s’efforce de rester debout. Cependant je l’aide quand même. Surtout dans les escaliers ! Je ne vais pas prendre le risque qu’il tombe et se fasse mal ! Hors de question !
Une fois la porte de son appartement passé, je ne peux m’empêcher de sourire largement. Rien n’a bougé ! Je suis à peu près certaine que si je vais dans sa chambre, je vais retrouver les mêmes peluches et le même désordre qu’en partant. Sacré Daisuke ! Pendant que j’admire, et redécouvre son salon, je le vois s’effondrer sur le canapé du coin de l’œil. Je prends le temps de fermer la porte d’entrer avant de le rejoindre.
Je m’assois doucement sur le canapé, alors il s’allonge dessus, posant sa tête sur mes cuisses. Je recommence à caresser ses cheveux avec tendresse. C’est de ça dont il a encore besoin. Au fond, il a beau avoir fêté ses quarante ans … c’est encore un enfant.
« On va passer une soirée tranquille, rien que tous les deux. Tu peux refermer les yeux, tu en as besoin, je serai encore là quand tu les rouvriras. »
Ma voix est douce et je le couve du regard. Oh je sais qu’il est capable de me regarder et de me dire qu’il est trop grand pour ça. Mais moi je ne trouve pas. De toute façon, il va bien falloir qu’un jour il se rentre dans son crâne de joueur qu’il ne sera jamais suffisamment grand pour que j’arrête d’agir ainsi. J’suis sa maman, donc forcément que je vais le couver ! Et puis je peux le faire ETERNELLEMENT ! Oh comme j’en suis contente ! Je peux à nouveau veiller sur lui, comme avant l’incident. Oh mais j’y pense !
« Mince … je suis partie trop vite de la maison. J’avais un cadeau pour toi dans le sac d’Heiji, parce que dans le mien y’avait plus de place. Bon et bien tu m’en voudras pas si je te le donne demain ou après-demain ? Non parce que ce soir je bouge pas d’ici hein ! Et puis … »
Je rougis de honte. Quelle tête de linotte je peux faire vraiment. Incapable de mémoriser un numéro de téléphone … enfin deux actuellement en vérité. Mon nouveau à moi, et celui d’Heiji. Faut dire aussi que je ne vois vraiment pas pourquoi il a insisté autant pour qu’on en change !
« Je ne connais pas le nouveau numéro d’Heiji … donc je peux pas lui dire de venir pointer sa truffe de Vieille Branche chez toi et d’apporter le cadeau en prime. »
Je fais la moue maintenant et gonfle un peu mes joues. Y’a vraiment des moments où même par-delà sa tombe Ojisan a raison … je suis irrécupérable. Pourtant … Aniki a toujours dit que c’était ce qui faisait mon charme !
Je me lève, embrasse son front, puis attrape les clefs. Je le sens totalement à plat mon bébé, va falloir que je le remette sur pieds ! Mais chaque chose en son temps. Premièrement, fermer l’Arcadénium, puis ramener Joli Cœur chez lui et m’occuper de lui. Je verrai la suite après. Déjà je pense qu’il ira mieux une fois qu’il aura mangé un bon petit plat et fait une bonne nuit de sommeil. Peut-être aussi après qu’on ai discuté tous les deux. C’est même sûrement ça.
Je jette un coup d’œil à mon louveteau et souris tendrement. Il s’est endormi tellement il est épuisé. J’écarte quelques mèches de son visage et embrasse une nouvelle fois son front. Il est tellement choupinou quand il dort comme ça ! Je ne comprends pas pourquoi il n’a toujours pas trouvé une petite tête blonde -parce qu’il préfère les blonds hein on le sait tous !- pour s’occuper de lui à plein temps. Franchement il est tellement craquant, et chou, et gentil et doux et aimant … Oh je sais ! J’vais l’inscrire sur un site de rencontre ! Et je vais l’aider à trouver chaussure à sa patte !
Je vais le laisser dormir un peu. Ca va lui faire du bien, et puis je vais tout gérer moi ! Après tout je sais fermer la boutique, on l’a déjà aidé avec Heiji avant. Une fois ou deux … enfin Heiji a dû l’aider, et moi je les encourageais. Oh je sais plus ! Je fais donc le tour de la salle. Prenant soin d’éteindre les lumières, tout ce qui a besoin de l’être en vrai, avant de laisser mon attention être happer par la table de billard. Mes lèvres s’étirent en un sourire mutin et je laisse ma main caresser le revêtement vert. Combien de partie est-ce qu’on a pu jouer dessus ? Combien de partie Daisuke a bien pu perdre contre Heiji ? Contre moi ? Avant de devenir aussi bon que nous à ce jeu et que les forces s’équilibres. Et des fous rires … oh nos fous rires dans sa salle d’arcade ! Aussi bien à l’installation, qu’à l’ouverture, qu’après ! Toute ma meute possède de bons souvenirs ici … et je suis convaincu que le petit dernier aussi.
Je m’assois sur la table de billard et regarde la salle maintenant silencieuse. Je suis heureuse que le peu d’argent que son père avait encore, combiné avec les économies que j’ai fait pour lui, ait pu lui permettre d’ouvrir sa salle. De prolonger sa passion d’enfant, en un projet d’adulte, même si ce n’est pas le métier qu’il envisageait par le passé.
En me levant, je fais attention à ne pas abîmer le billard, puis je vais fermer la grille et la porte d’entrée. Avec les clefs, je verrouille le tout. Maintenant que c’est fait je sautille pour retourner près de mon louveteau. Il vaut mieux penser aux bons souvenirs du passé et à ceux à venir ! Je retourne dans la loge où j’ai laissé mon grand bébé. Je l’attrape doucement par le bras et l’aide à se relever. Je le sens tanguer mais il ne lâche rien et s’efforce de rester debout. Cependant je l’aide quand même. Surtout dans les escaliers ! Je ne vais pas prendre le risque qu’il tombe et se fasse mal ! Hors de question !
Une fois la porte de son appartement passé, je ne peux m’empêcher de sourire largement. Rien n’a bougé ! Je suis à peu près certaine que si je vais dans sa chambre, je vais retrouver les mêmes peluches et le même désordre qu’en partant. Sacré Daisuke ! Pendant que j’admire, et redécouvre son salon, je le vois s’effondrer sur le canapé du coin de l’œil. Je prends le temps de fermer la porte d’entrer avant de le rejoindre.
Je m’assois doucement sur le canapé, alors il s’allonge dessus, posant sa tête sur mes cuisses. Je recommence à caresser ses cheveux avec tendresse. C’est de ça dont il a encore besoin. Au fond, il a beau avoir fêté ses quarante ans … c’est encore un enfant.
« On va passer une soirée tranquille, rien que tous les deux. Tu peux refermer les yeux, tu en as besoin, je serai encore là quand tu les rouvriras. »
Ma voix est douce et je le couve du regard. Oh je sais qu’il est capable de me regarder et de me dire qu’il est trop grand pour ça. Mais moi je ne trouve pas. De toute façon, il va bien falloir qu’un jour il se rentre dans son crâne de joueur qu’il ne sera jamais suffisamment grand pour que j’arrête d’agir ainsi. J’suis sa maman, donc forcément que je vais le couver ! Et puis je peux le faire ETERNELLEMENT ! Oh comme j’en suis contente ! Je peux à nouveau veiller sur lui, comme avant l’incident. Oh mais j’y pense !
« Mince … je suis partie trop vite de la maison. J’avais un cadeau pour toi dans le sac d’Heiji, parce que dans le mien y’avait plus de place. Bon et bien tu m’en voudras pas si je te le donne demain ou après-demain ? Non parce que ce soir je bouge pas d’ici hein ! Et puis … »
Je rougis de honte. Quelle tête de linotte je peux faire vraiment. Incapable de mémoriser un numéro de téléphone … enfin deux actuellement en vérité. Mon nouveau à moi, et celui d’Heiji. Faut dire aussi que je ne vois vraiment pas pourquoi il a insisté autant pour qu’on en change !
« Je ne connais pas le nouveau numéro d’Heiji … donc je peux pas lui dire de venir pointer sa truffe de Vieille Branche chez toi et d’apporter le cadeau en prime. »
Je fais la moue maintenant et gonfle un peu mes joues. Y’a vraiment des moments où même par-delà sa tombe Ojisan a raison … je suis irrécupérable. Pourtant … Aniki a toujours dit que c’était ce qui faisait mon charme !
"Souvenirs"
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Daisuke Kûdo#97687#97687#97687#97687#97687#97687
Lycan Oméga - Meute Hirano
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Sam 30 Juin 2018 - 18:21
Le temps de se retrouver dans un calin
Feat Asuna S. Hirano & Daisuke Kûdo
J’étais allongé sur le divan, ma tête sur les cuisses d’Asuna. J’étais légèrement recroquevillé sur moi, non pas parce que je manquais de place mais parce que je me sentais mieux ainsi. Doucement, la main d’Asuna passa délicatement dans le nid d’oiseau qui me servait de tignasse, me rassurant un peu.
Calmement, elle se mit à parler telle une mère parle à son enfant. J’en profite pour fermer les yeux, encore un peu comme elle me propose gentiment. C’est vrai que je me sens toujours là, vide. J’ai besoin de temps pour me remettre de toute le tristesse et l’inquiétude accumulée et que je venais juste d’évacuer. Je sens que mes yeux sont rouges et humides. Je sens aussi les traces des larmes séchées sur mes joues.
Pendant ce temps, Asuna continue de parler et je commence à retrouver la personne que je connais depuis une vingtaine d’années déjà. La personne étourdie, gamine, espiègle mais aussi responsable, attentionnée et aimante. Celle qui m’a consolée alors que je venais de perdre mes parents et que ma vie avait brutalement changée. Celle qui m’a soutenu et guidé durant mon adaptation et dans la réalisation de mes projets. Celle qui a pris la place de ma défunte mère pour veiller sur moi et s’assurer que je ne manquerai pas d’amour.
Je ne pus m’empêcher de sourire. Tu as oublié un cadeau, ‘kasan ? Tu es vraiment irrécupérable ! Pendant un instant, je plaignis Heiji qui avait du supporter ses frasques pendant qu’ils étaient partis. D’ailleurs, pourquoi il n’était pas venu avec elle ? Je voulais lui poser la question mais les mots ne purent passer la barrière des lèvres. Ma gorge était trop sèche. Et essayer de parler ne fit que provoquer une quinte de toux.
Sans dire un mot, Asuna se leva et se rendit dans la cuisine afin de revenir avec un verre d’eau. Doucement, je me relevais m’assoir – ce qui me demanda un effort considérable – et je pris le verre pour le boire doucement. L’eau m’arracha la gorge avant de finir par la soulager. Ça serait plus simple pour parler.
Doucement, je me penchais vers ma mère adoptive. Ma tête vient se poser sur son épaule délicatement. Dire que j’avais maintenant la quarantaine et que je me comportais encore comme un gosse qui a besoin de l’affection de ses parents. Mais, il était vrai que j’avais toujours été un gosse. Et le temps ne semblait pas vouloir changer quoi que ce soit à cela.
Fixant un point quelque part dans la pièce, j’ouvris à nouveau les lèvres pour reprendre la parole.
Le ton de ma voix était las, sans énergie. Un peu comme moi. Il était vrai que j’avais bien besoin de dormir, là, maintenant. Mais avant, j’avais un besoin de réponse de comprendre ce qu’il s’était passé pendant son absence. Je savais pourquoi elle était partie. Mais je ne comprenais pas pourquoi elle semblait aller bien. Et puis, il s’était aussi passé des choses par ici, et je ne savais pas si elle était au courant. Aussi je ne doutais pas non plus que je ne pourrais pas dormir sans avoir parlé auparavant de tous les détails de ma vie sentimentale et sexuelle qu’elle avait raté dans son absence. Et bon, sang, je me doutais déjà que je n’arriverai pas à mentir dans mon état.
Si j’avais pu, je me serais très certainement remis à pleurer en cet instant. Cependant, j’étais un peu dans un état second, au niveau de mes sentiments. Et du côté de la raison, j’avais des difficultés à comprendre
Doucement, je me réallongeai, j’étais incapable de tenir plus longtemps dans cette position. Je m’installais donc sur le dos, tête toujours sur les cuisses de Asuna et je regardai avec attention son visage pendant qu’elle me répondait avec calme et douceur et tout l’amour maternel qu’elle me portait visible dans son regard.
Calmement, elle se mit à parler telle une mère parle à son enfant. J’en profite pour fermer les yeux, encore un peu comme elle me propose gentiment. C’est vrai que je me sens toujours là, vide. J’ai besoin de temps pour me remettre de toute le tristesse et l’inquiétude accumulée et que je venais juste d’évacuer. Je sens que mes yeux sont rouges et humides. Je sens aussi les traces des larmes séchées sur mes joues.
Pendant ce temps, Asuna continue de parler et je commence à retrouver la personne que je connais depuis une vingtaine d’années déjà. La personne étourdie, gamine, espiègle mais aussi responsable, attentionnée et aimante. Celle qui m’a consolée alors que je venais de perdre mes parents et que ma vie avait brutalement changée. Celle qui m’a soutenu et guidé durant mon adaptation et dans la réalisation de mes projets. Celle qui a pris la place de ma défunte mère pour veiller sur moi et s’assurer que je ne manquerai pas d’amour.
Je ne pus m’empêcher de sourire. Tu as oublié un cadeau, ‘kasan ? Tu es vraiment irrécupérable ! Pendant un instant, je plaignis Heiji qui avait du supporter ses frasques pendant qu’ils étaient partis. D’ailleurs, pourquoi il n’était pas venu avec elle ? Je voulais lui poser la question mais les mots ne purent passer la barrière des lèvres. Ma gorge était trop sèche. Et essayer de parler ne fit que provoquer une quinte de toux.
Sans dire un mot, Asuna se leva et se rendit dans la cuisine afin de revenir avec un verre d’eau. Doucement, je me relevais m’assoir – ce qui me demanda un effort considérable – et je pris le verre pour le boire doucement. L’eau m’arracha la gorge avant de finir par la soulager. Ça serait plus simple pour parler.
Doucement, je me penchais vers ma mère adoptive. Ma tête vient se poser sur son épaule délicatement. Dire que j’avais maintenant la quarantaine et que je me comportais encore comme un gosse qui a besoin de l’affection de ses parents. Mais, il était vrai que j’avais toujours été un gosse. Et le temps ne semblait pas vouloir changer quoi que ce soit à cela.
Fixant un point quelque part dans la pièce, j’ouvris à nouveau les lèvres pour reprendre la parole.
Daisuke ▬ « Pourquoi Heiji n’est pas là, d’ailleurs ? »
Le ton de ma voix était las, sans énergie. Un peu comme moi. Il était vrai que j’avais bien besoin de dormir, là, maintenant. Mais avant, j’avais un besoin de réponse de comprendre ce qu’il s’était passé pendant son absence. Je savais pourquoi elle était partie. Mais je ne comprenais pas pourquoi elle semblait aller bien. Et puis, il s’était aussi passé des choses par ici, et je ne savais pas si elle était au courant. Aussi je ne doutais pas non plus que je ne pourrais pas dormir sans avoir parlé auparavant de tous les détails de ma vie sentimentale et sexuelle qu’elle avait raté dans son absence. Et bon, sang, je me doutais déjà que je n’arriverai pas à mentir dans mon état.
Daisuke ▬ « Pourquoi je n’ai pas eu de nouvelles ? Enfin, si, au départ… J’en ai eu d’Heiji. Mais vous ne répondiez plus à un moment. Le pire, c’est la dernière fois que j’ai essayé d’appeler. Le… Le numéro n’était plus… J’avais plus rien pour vous joindre… »
Si j’avais pu, je me serais très certainement remis à pleurer en cet instant. Cependant, j’étais un peu dans un état second, au niveau de mes sentiments. Et du côté de la raison, j’avais des difficultés à comprendre
Daisuke ▬ « Et toi ? Tu as l’air d’aller bien… Mais j’ai vu la morsure. Et ce Lycan… Lors de l’attaque… Il était pourtant bien infecté, n’est-ce pas ? Pourquoi tu n’as rien ? »
Doucement, je me réallongeai, j’étais incapable de tenir plus longtemps dans cette position. Je m’installais donc sur le dos, tête toujours sur les cuisses de Asuna et je regardai avec attention son visage pendant qu’elle me répondait avec calme et douceur et tout l’amour maternel qu’elle me portait visible dans son regard.
"Il est temps de discuter"
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Asuna S. Hirano#97690#97690#97690#97690#97690#97690#97690
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Sam 30 Juin 2018 - 22:57
Le temps de se retrouver dans un câlin
Feat Daisuke Kûdo & Asuna S. Hirano
En essayant de parler, mon petit loup se provoque une quinte de toux. Je me lève donc et lui apporte un verre d’eau pour l’aider à la calmer. Ça c’est parce qu’il a beaucoup pleurer ça, que sa gorge est aussi sèche. Il s’assois sur le canapé le temps de boire un peu, et moi j’en profite pour essuyer les traces de larmes de son visage. Puis je me rassois à ses côtés. Délicatement, il pose sa tête contre mon épaule et je sens quelques-unes de ses mèches venir chatouiller mon oreille. Peut-être que je devrais lui suggérer de rencontrer un coiffeur ? En même temps … j’ai déjà essayé sans obtenir trop de résultat pour autant.
« Pourquoi Heiji n’est pas là, d’ailleurs ? »
J’avale ma salive de travers. Mais c’est quoi cette question ? Oula là ça commence à sentir le roussi pour moi ça ! Si Joli Cœur commence avec une question aussi anodine … je peux craindre pour les suivantes. En même temps je savais que ça allait me tomber sur le coin du museau. Daisuke qui ne me poserait pas de question … c’est comme Daisuke qui ne jouerait pas aux jeux vidéo. Ça n’existe pas !
Après sa voix est lasse, presque blanche. Il est terriblement fatigué et j’aurai préféré qu’il se repose avant de commencer les questions réponses. Je me doute qu’il en a beaucoup à me poser, tout comme moi sur ce qu’il a fait durant mon absence. Comment c’est compliqué comme situation ! D’un autre côté, il ne pourra pas me tromper dans son état côté sentiment ! Après … il a vraiment besoin de repos, peut-être que je me contente de répondre à ses questions et que je réserve les miennes pour demain.
« Pourquoi je n’ai pas eu de nouvelles ? Enfin, si, au départ … J’en ai eu d’Heiji. Mais vous ne répondiez plus à un moment. Le pire, c’est la dernière fois que j’ai essayé d’appeler. Le … le numéro n’était plus … J’avais plus rien pour vous joindre … »
Sérieusement ? Mais c’est pas possible Heiji passait des heures à m’assurer qu’il avait donné des nouvelles ! Et puis à la base, j’voulais pas qu’il vienne avec moi ! C’était dangereux ! Il aurait fait quoi si j’avais tourné folle hein ? Rien du tout ! Il aurait juste été blessé ou même pire … J’en frissonne rien que d’y penser. Je voulais qu’Heiji reste avec mon Joli Cœur et le petit dernier. Pour les rassurer, les aider au besoin et s’occuper d’eux. Pas qu’il me suive ainsi … même si je reconnais que c’était rassurant pour moi de ne pas me retrouver seule. Je ne saurai probablement jamais comment remercier Heiji pour sa présence à mes côtés … alors que je me pensais perdue.
Je reprends mes caresses dans les cheveux de Daisuke. Je sais que parler de mon départ le rend triste et que là, s’il le pouvait encore, il pleurerait à nouveau. Moi aussi cela me rend triste d’avoir été obligée … de m’être sentis obligée de partir loin pour sa protection. Et le voir autant affectée … autant diminué presque, et dévasté, me rend littéralement malade. J’ai la sensation de ne pas avoir été une bonne mère pour le coup … de l’avoir abandonné alors que visiblement il avait besoin de moi plus qu’à n’importe quel autre moment. Je suis vraiment horrible de lui avoir fait ça …
« Et toi ? Tu as l’air d’aller bien … Mais j’ai vu la morsure. Et ce lycan … Lors de l’attaque … Il était pourtant bien infecté, n’est-ce pas ? Pourquoi tu n’as rien ? »
Ses questions me sortent de ma rêverie, et je ne me sens pas mieux pour autant. J’affiche un grand sourire, pas besoin de l’inquiété plus qu’il ne l’ai déjà pour moi et la situation. Ce n’est pas aux enfants de s’inquiéter pour les parents, mais aux parents de s’inquiéter pour les enfants. Doucement, il se rallonge mais sur le dos cette fois. Sa tête sur mes genoux à nouveau, mais son visage me fait face. Je le regarde avec tendresse, comme je le fais toujours et sans cesser mes caresses. Il va falloir que je réponde à ses interrogations aussi précisément que je le peux … en tout cas avec ce que je sais. Commençons par le plus simple … Heiji. Est-ce que c’est vraiment le plus simple ?
« Pourquoi Heiji n’est pas là … et bien … parce que … Parce qu’on est pas venu chez nous depuis longtemps. Il y a donc max de ménage à faire, plus toutes les formalités pour l’eau, l’électricité, l’internet. Et puis à priori on a eu un dégât des eaux avec le voisin du dessus. Une infection d’humidité et de champignon. Je t’assure que pour nos truffes c’était une horreur ! On a aéré, mais tu me connais … Heiji gère mieux que moi toutes les paperasses. Et puis faut vérifier les factures aussi et déballer nos sacs. Du coup … j’ai fui. Et puis je voulais te voir, Heiji voulait d’abord régler tout ça et moi je voulais pas attendre. Du coup il est à la maison. Tu pourras le voir demain si tu veux. Mais une fois que tu te seras reposé ! Et je ne transigerais pas sur ce point Joli Cœur ! Tu as besoin de repos. Et pas de protestation même muette, tu restes mon bébé loup à moi. De plus … tu sais que protester ne te servira à rien, puisque je peux te mettre au lit de force. Et que je n’hésiterai pas à faire appel à toutes mes tactiques pour t’amener jusqu’à ton lit. Ni même, à tous mes talents de maman pour te faire dormir ! »
Et pour appuyer mes dires, j’embrasse le bout de son nez en riant. Je lui arrache ainsi son premier vrai sourire depuis que je l’ai récupéré au bas dans sa salle d’arcade. Au fond de lui, il sait bien que je le ferai … enfin non que je vais le faire d’ici la fin de la soirée. Après le dîner en somme, parce qu’on ne se couche pas le ventre vide ! Mon hilarité se calme d’elle-même. Finis la déconnade, il faut maintenant que je sois plus sérieuse … que je réponde à ses questions aussi complètement que possibles. Mon sourire se fane un peu, devant un peu plus triste malgré mon envie de ne pas montrer à quel point l’avoir laissé m’a peiné.
« Je … j’ai demandé à Heiji de s’en occuper. J’étais convaincue que j’allais devenir dangereuse et folle. Et puis j’étais furieuse contre Heiji, je ne voulais pas qu’il vienne avec moi … je ne voulais pas prendre le risque de le blesser. J’étais sûre qu’il s’occuperait de te donner des nouvelles, de te rassurer. Je sais maintenant que j’aurai dû aussi le faire. Je suis vraiment désolé Joli Cœur. Je ne voulais que te protéger … t’éviter de souffrir et … j’ai obtenu exactement le contraire. J’ignore comment je pourrai me rattraper et … adoucir ta peine. »
C’est la vérité … j’aurai dû le faire, ne pas tout déléguer à Heiji sur ce point. Je m’en veux. Malgré moi, je sens les larmes me monter aux yeux et d’un geste rapide je les chasse sans ménagement. Ce n’est pas le moment de me laisser aller. Oui je m’en veux, oui je suis coupable de l’avoir fait souffrir, mais non je ne dois pas craquer devant mon louveteau. C’est lui qui a besoin de moi actuellement. C’est à moi de le consoler, de le réconforter et de lui apporter les réponses dont il a besoin.
Sans cesser de caresser ses cheveux, je réfléchis à la suite … comment lui expliquer qu’Heiji a juste … pété les plombs suite à un coup de fil impromptue et dérangeant ?
« Alors pour le fais que nos numéros n’était plus attribué c’est … Heiji qui les a fait changer. On recevait des appels un peu agaçants parfois, du genre des démarcheurs. Et une fois … ça l’a … enfin … l’appel est tombé au mauvais moment. Moi j’en ai beaucoup ris, mais Heiji … non. Enfin tu le connais sa virilité remise en cause ça ne passe pas. Donc il a résilié nos lignes, et pris des nouvelles. Sauf qu’après, je lui ai dit qu’on devrait rentrer. Et je crois qu’avec toutes les démarches à faire, il a oublié de t’envoyer nos nouveaux numéros. Et comme moi j’ai cassé mon portable peu après dans une bagarre … J’ai pas pu t’envoyer les numéros. Pour ça aussi je suis désolé. J’ai vraiment été nulle pendant cette période. »
Décidément je n’arrange rien. Chacune de mes réponses me rappellent à quel point j’ai été en dessous de tout pour mon louveteau. Quelle mauvaise mère je peux faire !
« Je vais bien … enfin je crois. J’ai encore la cicatrice de la morsure et je doute qu’elle s’efface un jour. Oui ce lycan était un infecté, ça ne fait aucun doute, ni pour Heiji ni pour moi. Je n’ai aucuns symptômes que l’on connait. Je ne suis pas plus agressive qu’habituellement, je ne perds pas mon contrôle sur mon apparence non plus. Et je n’ai attaqué personne. J’ignore pourquoi je n’ai rien … peut-être parce que je suis une alpha et qu’il ne peut pas m’affecter. Peut-être parce que je n’ai pas été infectée malgré sa salive aussi, ou encore que j’aie réussi à développer des anticorps contre. Je n’ai malheureusement aucune réponse à te donner, je n’en ai pas moi-même. Je ne comprends pas pourquoi cette infection … ce virus, ne m’a pas affecté. »
Ce ne sont que des hypothèses qu’on a émises avec Heiji. Plus tard elles ont été confortées par le fameux Sergio, lorsqu’on l’a rencontré et que nous avons parlé de ce point. Lui et son chef, Alessio, sont d’accord avec nos hypothèses. Reste à voir laquelle est la bonne. Parce que j’aimerai vraiment savoir si je suis une menace pour les miens ou non. Déjà je sais que je suis encore capable de les protéger, de libérer ma bête et de rester lucide. On va dire que c’est mieux que rien au vu de la situation.
Je lui offre un sourire un peu meilleur, moins triste que tout à l’heure. Même si la tristesse et la culpabilité que je ressens sont toujours présentes. Je pense qu’on devrait changer un peu de sujet. Comme son petit frère par exemple, l’Arcadénium, sa vie et, bien sûr, les … garçons !
« Et toi dis-moi … tu as pu voir ton petit frère ? Je sais par Heiji qu’il s’en est tiré. Les affaires à l’Arcadénium vont bien j’ai l’impression. Et puis … parle-moi surtout de toi. J’aimerai savoir ce qui t’es arrivé pendant mon … enfin … dernièrement. Y compris côté cœur ! Et si tu es trop fatigué pour tout me dire ce soir, ce n’est rien, on continuera de discuter demain. D’ailleurs je vais prendre ton téléphone et nous commander des pizzas ça te va ? Comme ça pas besoin de faire la cuisine ! »
Sans vraiment attendre, j’attrape son téléphone portable dans sa poche, et appelle la pizzeria où l’on allait toujours tous les trois. Déjà parce que je connais le numéro par cœur et ensuite parce que je suis passée devant en venant. Donc que je sais qu’elle existe toujours ! Je passe la commande, pour nous deux, connaissant les pizzas que nous prenions. J’ajoute un supplément de viande, un pot de glace XXL, et deux bières à la commande. Je donne mon numéro de carte pour le paiement dans la fouler. Je raccroche, et remets le téléphone à sa place.
« Voilà une bonne chose de faites ! Le dîner ne va pas tarder à arriver, d’ici quinze minutes. Alors raconte-moi un peu Joli Cœur, je suis toute ouïe ! »
« Pourquoi Heiji n’est pas là, d’ailleurs ? »
J’avale ma salive de travers. Mais c’est quoi cette question ? Oula là ça commence à sentir le roussi pour moi ça ! Si Joli Cœur commence avec une question aussi anodine … je peux craindre pour les suivantes. En même temps je savais que ça allait me tomber sur le coin du museau. Daisuke qui ne me poserait pas de question … c’est comme Daisuke qui ne jouerait pas aux jeux vidéo. Ça n’existe pas !
Après sa voix est lasse, presque blanche. Il est terriblement fatigué et j’aurai préféré qu’il se repose avant de commencer les questions réponses. Je me doute qu’il en a beaucoup à me poser, tout comme moi sur ce qu’il a fait durant mon absence. Comment c’est compliqué comme situation ! D’un autre côté, il ne pourra pas me tromper dans son état côté sentiment ! Après … il a vraiment besoin de repos, peut-être que je me contente de répondre à ses questions et que je réserve les miennes pour demain.
« Pourquoi je n’ai pas eu de nouvelles ? Enfin, si, au départ … J’en ai eu d’Heiji. Mais vous ne répondiez plus à un moment. Le pire, c’est la dernière fois que j’ai essayé d’appeler. Le … le numéro n’était plus … J’avais plus rien pour vous joindre … »
Sérieusement ? Mais c’est pas possible Heiji passait des heures à m’assurer qu’il avait donné des nouvelles ! Et puis à la base, j’voulais pas qu’il vienne avec moi ! C’était dangereux ! Il aurait fait quoi si j’avais tourné folle hein ? Rien du tout ! Il aurait juste été blessé ou même pire … J’en frissonne rien que d’y penser. Je voulais qu’Heiji reste avec mon Joli Cœur et le petit dernier. Pour les rassurer, les aider au besoin et s’occuper d’eux. Pas qu’il me suive ainsi … même si je reconnais que c’était rassurant pour moi de ne pas me retrouver seule. Je ne saurai probablement jamais comment remercier Heiji pour sa présence à mes côtés … alors que je me pensais perdue.
Je reprends mes caresses dans les cheveux de Daisuke. Je sais que parler de mon départ le rend triste et que là, s’il le pouvait encore, il pleurerait à nouveau. Moi aussi cela me rend triste d’avoir été obligée … de m’être sentis obligée de partir loin pour sa protection. Et le voir autant affectée … autant diminué presque, et dévasté, me rend littéralement malade. J’ai la sensation de ne pas avoir été une bonne mère pour le coup … de l’avoir abandonné alors que visiblement il avait besoin de moi plus qu’à n’importe quel autre moment. Je suis vraiment horrible de lui avoir fait ça …
« Et toi ? Tu as l’air d’aller bien … Mais j’ai vu la morsure. Et ce lycan … Lors de l’attaque … Il était pourtant bien infecté, n’est-ce pas ? Pourquoi tu n’as rien ? »
Ses questions me sortent de ma rêverie, et je ne me sens pas mieux pour autant. J’affiche un grand sourire, pas besoin de l’inquiété plus qu’il ne l’ai déjà pour moi et la situation. Ce n’est pas aux enfants de s’inquiéter pour les parents, mais aux parents de s’inquiéter pour les enfants. Doucement, il se rallonge mais sur le dos cette fois. Sa tête sur mes genoux à nouveau, mais son visage me fait face. Je le regarde avec tendresse, comme je le fais toujours et sans cesser mes caresses. Il va falloir que je réponde à ses interrogations aussi précisément que je le peux … en tout cas avec ce que je sais. Commençons par le plus simple … Heiji. Est-ce que c’est vraiment le plus simple ?
« Pourquoi Heiji n’est pas là … et bien … parce que … Parce qu’on est pas venu chez nous depuis longtemps. Il y a donc max de ménage à faire, plus toutes les formalités pour l’eau, l’électricité, l’internet. Et puis à priori on a eu un dégât des eaux avec le voisin du dessus. Une infection d’humidité et de champignon. Je t’assure que pour nos truffes c’était une horreur ! On a aéré, mais tu me connais … Heiji gère mieux que moi toutes les paperasses. Et puis faut vérifier les factures aussi et déballer nos sacs. Du coup … j’ai fui. Et puis je voulais te voir, Heiji voulait d’abord régler tout ça et moi je voulais pas attendre. Du coup il est à la maison. Tu pourras le voir demain si tu veux. Mais une fois que tu te seras reposé ! Et je ne transigerais pas sur ce point Joli Cœur ! Tu as besoin de repos. Et pas de protestation même muette, tu restes mon bébé loup à moi. De plus … tu sais que protester ne te servira à rien, puisque je peux te mettre au lit de force. Et que je n’hésiterai pas à faire appel à toutes mes tactiques pour t’amener jusqu’à ton lit. Ni même, à tous mes talents de maman pour te faire dormir ! »
Et pour appuyer mes dires, j’embrasse le bout de son nez en riant. Je lui arrache ainsi son premier vrai sourire depuis que je l’ai récupéré au bas dans sa salle d’arcade. Au fond de lui, il sait bien que je le ferai … enfin non que je vais le faire d’ici la fin de la soirée. Après le dîner en somme, parce qu’on ne se couche pas le ventre vide ! Mon hilarité se calme d’elle-même. Finis la déconnade, il faut maintenant que je sois plus sérieuse … que je réponde à ses questions aussi complètement que possibles. Mon sourire se fane un peu, devant un peu plus triste malgré mon envie de ne pas montrer à quel point l’avoir laissé m’a peiné.
« Je … j’ai demandé à Heiji de s’en occuper. J’étais convaincue que j’allais devenir dangereuse et folle. Et puis j’étais furieuse contre Heiji, je ne voulais pas qu’il vienne avec moi … je ne voulais pas prendre le risque de le blesser. J’étais sûre qu’il s’occuperait de te donner des nouvelles, de te rassurer. Je sais maintenant que j’aurai dû aussi le faire. Je suis vraiment désolé Joli Cœur. Je ne voulais que te protéger … t’éviter de souffrir et … j’ai obtenu exactement le contraire. J’ignore comment je pourrai me rattraper et … adoucir ta peine. »
C’est la vérité … j’aurai dû le faire, ne pas tout déléguer à Heiji sur ce point. Je m’en veux. Malgré moi, je sens les larmes me monter aux yeux et d’un geste rapide je les chasse sans ménagement. Ce n’est pas le moment de me laisser aller. Oui je m’en veux, oui je suis coupable de l’avoir fait souffrir, mais non je ne dois pas craquer devant mon louveteau. C’est lui qui a besoin de moi actuellement. C’est à moi de le consoler, de le réconforter et de lui apporter les réponses dont il a besoin.
Sans cesser de caresser ses cheveux, je réfléchis à la suite … comment lui expliquer qu’Heiji a juste … pété les plombs suite à un coup de fil impromptue et dérangeant ?
« Alors pour le fais que nos numéros n’était plus attribué c’est … Heiji qui les a fait changer. On recevait des appels un peu agaçants parfois, du genre des démarcheurs. Et une fois … ça l’a … enfin … l’appel est tombé au mauvais moment. Moi j’en ai beaucoup ris, mais Heiji … non. Enfin tu le connais sa virilité remise en cause ça ne passe pas. Donc il a résilié nos lignes, et pris des nouvelles. Sauf qu’après, je lui ai dit qu’on devrait rentrer. Et je crois qu’avec toutes les démarches à faire, il a oublié de t’envoyer nos nouveaux numéros. Et comme moi j’ai cassé mon portable peu après dans une bagarre … J’ai pas pu t’envoyer les numéros. Pour ça aussi je suis désolé. J’ai vraiment été nulle pendant cette période. »
Décidément je n’arrange rien. Chacune de mes réponses me rappellent à quel point j’ai été en dessous de tout pour mon louveteau. Quelle mauvaise mère je peux faire !
« Je vais bien … enfin je crois. J’ai encore la cicatrice de la morsure et je doute qu’elle s’efface un jour. Oui ce lycan était un infecté, ça ne fait aucun doute, ni pour Heiji ni pour moi. Je n’ai aucuns symptômes que l’on connait. Je ne suis pas plus agressive qu’habituellement, je ne perds pas mon contrôle sur mon apparence non plus. Et je n’ai attaqué personne. J’ignore pourquoi je n’ai rien … peut-être parce que je suis une alpha et qu’il ne peut pas m’affecter. Peut-être parce que je n’ai pas été infectée malgré sa salive aussi, ou encore que j’aie réussi à développer des anticorps contre. Je n’ai malheureusement aucune réponse à te donner, je n’en ai pas moi-même. Je ne comprends pas pourquoi cette infection … ce virus, ne m’a pas affecté. »
Ce ne sont que des hypothèses qu’on a émises avec Heiji. Plus tard elles ont été confortées par le fameux Sergio, lorsqu’on l’a rencontré et que nous avons parlé de ce point. Lui et son chef, Alessio, sont d’accord avec nos hypothèses. Reste à voir laquelle est la bonne. Parce que j’aimerai vraiment savoir si je suis une menace pour les miens ou non. Déjà je sais que je suis encore capable de les protéger, de libérer ma bête et de rester lucide. On va dire que c’est mieux que rien au vu de la situation.
Je lui offre un sourire un peu meilleur, moins triste que tout à l’heure. Même si la tristesse et la culpabilité que je ressens sont toujours présentes. Je pense qu’on devrait changer un peu de sujet. Comme son petit frère par exemple, l’Arcadénium, sa vie et, bien sûr, les … garçons !
« Et toi dis-moi … tu as pu voir ton petit frère ? Je sais par Heiji qu’il s’en est tiré. Les affaires à l’Arcadénium vont bien j’ai l’impression. Et puis … parle-moi surtout de toi. J’aimerai savoir ce qui t’es arrivé pendant mon … enfin … dernièrement. Y compris côté cœur ! Et si tu es trop fatigué pour tout me dire ce soir, ce n’est rien, on continuera de discuter demain. D’ailleurs je vais prendre ton téléphone et nous commander des pizzas ça te va ? Comme ça pas besoin de faire la cuisine ! »
Sans vraiment attendre, j’attrape son téléphone portable dans sa poche, et appelle la pizzeria où l’on allait toujours tous les trois. Déjà parce que je connais le numéro par cœur et ensuite parce que je suis passée devant en venant. Donc que je sais qu’elle existe toujours ! Je passe la commande, pour nous deux, connaissant les pizzas que nous prenions. J’ajoute un supplément de viande, un pot de glace XXL, et deux bières à la commande. Je donne mon numéro de carte pour le paiement dans la fouler. Je raccroche, et remets le téléphone à sa place.
« Voilà une bonne chose de faites ! Le dîner ne va pas tarder à arriver, d’ici quinze minutes. Alors raconte-moi un peu Joli Cœur, je suis toute ouïe ! »
"Réponses teintées de culpabilité"
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Dim 1 Juil 2018 - 0:40
Le temps de se retrouver dans un calin
Feat Asuna S. Hirano & Daisuke Kûdo
Maintenant que nous étions installés et que nos regards étaient rivés l’un sur l’autre, Asuna commença à répondre à mes questions avec… Une légère réticence. Bizarrement, je suis sûr et certain que les réponses risquent de ne pas me plaire.
On commence donc avec Heiji et j’apprends que ce dernier est resté à l’appartement. Cependant, contrairement à ce que je pensais, c’était plutôt logique. Heiji était toujours le plus responsable de nous trois et gardait toujours la tête sur les épaules. Je ne m’étonnais pas qu’il s’occupe d’abord des obligations avant de venir me voir. Ceci dit, il aurait pu prendre un peu de temps plutôt que s’y attaquer tout de suite. Lui aussi, il m’a manqué ! Enfin, je suppose qu’il y avait trop de choses urgentes à faire dans les plus brefs délais. Surtout s’il y a eu des dégâts des eaux. Soit, je n’ajoutai rien et je ne posai pas d’autres questions à ce sujet. De toute façon, Asuna me dit que je pourrais aller le voir demain, après m’être reposé, bien sûr. En plus, elle avait réussi à m’arracher un sourire. J’avais l’impression qu’il y avait un moment que je ne l’avais plus fait.
Vint alors la question des nouvelles. Asuna avait tout délégué à Heiji comme à son habitude. Au début, j’en avais effectivement bien eu… pendant un moment. Puis, ce fut le silence radio. Je me doute bien que n’avait pas dû être tout le temps facile pour eux. Mais je me sentais blessé de ne pas avoir eu plus de contact. Pendant, je me demandais un instant si je me montrais pas un peu égoïste. Mais il fallait me comprendre. Je pensais avoir perdu mes parents adoptifs, comme j’avais perdu mes parents… Et comme je perdais tout le monde à côté de moi. Sawa, Rum… Même Adriel… Tant de personnes donc je n’avais plus de nouvelles. Tout ça à cause du bordel qui régnait actuellement chez les lycans…
Encore une fois, je ne dis rien car je sens bien qu’Asuna est mal à ce sujet. Elle s’en veut. Beaucoup. Elle est même à deux doigts de pleurer. Elle essuya les yeux d’un revers de main pour m’expliquer le pourquoi du changement de numéro. Cette fois-ci, je tombe des nues. C’est pour ça qu’ils ont changé de numéro ? Et ils ont oublié de me prévenir ? Je me suis fait un sang d’encre à partir du moment où le numéro n’était plus attribué ! J’ai pensé au pire ! J’ai cru que c’était signe que c’était la fin pour eux. Que je les avais perdus pour de bon. Que je n’allais plus jamais les revoir. Le regard que je lui adresse est noir et mauvais. La douleur se refit vive dans mon cœur rien que de repenser à ça.
Je finis par rompre le contact et à me tourner sur le côté le temps qu’elle réponde à la dernière de mes questions. Elle allait bien ou, du moins, elle le pensait. Elle m’expliqua que la cicatrice est toujours là et qu’elle ne savait pas pourquoi elle n’était pas devenue folle. Elle avait bien des hypothèses, mais rien de bien précis. Cela ne m’aida pas à arrêter mes inquiétudes, mais cela suffit au moins à oublier la blessure qui s’était réouverte. Je poussai donc un long soupir. Il était maintenant temps de parler de ce que j’avais fait de mon côté. Enfin… Pas tout de suite.
D’abord, Asuna prit mon téléphone dans ma poche sans me demander et appela une pizzeria dans le coin. J’étais certain de ne pas avoir leur numéro dans mes contacts. Cela voulait donc dire qu’elle connaissait leur numéro par cœur… Mais pas le mien, hein maman ? Je poussai un autre long soupir en sachant que les pizzas arriveraient d’ici quinze minutes. Bon, au moins, je risquai pas une intoxication parce qu’elle se serait décidée subitement à faire la cuisine.
Voilà tout pour le petit loup. Je marquais une petite pause avant de parler de l’Arcadénium. J’en profitais pour me remettre sur le dos et la regarder dans les yeux.
Je me tus une nouvelle fois. Je savais qu’elle voulait parler de mes histoires de cœur. C’était son plus grand passe-temps. Mais moi, je n’avais pas vraiment envie. Tout d’abord parce qu’elle était comme ma mère et que c’était toujours un peu gênant de parler de ça avec un des ses parents. Ensuite parce que les seules personnes avec qui il aurait pu se passer quelque chose ne donnait plus signe de vie. Autant, pour Adriel, je ne m’étonnai pas trop. Il avait du décider que je n’étais qu’un coup d’un soir finalement. En ce qui concerne Rum… C’était un peu plus délicat. On avait l’habitude de s’envoyer des SMS et je n’ai plus reçu de réponses du jour au lendemain…
Ah… Ouais… Il valait peut-être mieux parler de ça. Je grimaçai rien que d’y penser. Mais je devais d’abord commencer par ça.
Mais je fus interrompu par la sonnerie de mon portable. Doucement, je me redressai pour jeter un coup d’œil dessus et je constatai qu’il s’agissait surement du livreur de pizza. Je décrochai donc pour avoir la confirmation avant de me tourner vers Asuna pour le lui dire.
On commence donc avec Heiji et j’apprends que ce dernier est resté à l’appartement. Cependant, contrairement à ce que je pensais, c’était plutôt logique. Heiji était toujours le plus responsable de nous trois et gardait toujours la tête sur les épaules. Je ne m’étonnais pas qu’il s’occupe d’abord des obligations avant de venir me voir. Ceci dit, il aurait pu prendre un peu de temps plutôt que s’y attaquer tout de suite. Lui aussi, il m’a manqué ! Enfin, je suppose qu’il y avait trop de choses urgentes à faire dans les plus brefs délais. Surtout s’il y a eu des dégâts des eaux. Soit, je n’ajoutai rien et je ne posai pas d’autres questions à ce sujet. De toute façon, Asuna me dit que je pourrais aller le voir demain, après m’être reposé, bien sûr. En plus, elle avait réussi à m’arracher un sourire. J’avais l’impression qu’il y avait un moment que je ne l’avais plus fait.
Vint alors la question des nouvelles. Asuna avait tout délégué à Heiji comme à son habitude. Au début, j’en avais effectivement bien eu… pendant un moment. Puis, ce fut le silence radio. Je me doute bien que n’avait pas dû être tout le temps facile pour eux. Mais je me sentais blessé de ne pas avoir eu plus de contact. Pendant, je me demandais un instant si je me montrais pas un peu égoïste. Mais il fallait me comprendre. Je pensais avoir perdu mes parents adoptifs, comme j’avais perdu mes parents… Et comme je perdais tout le monde à côté de moi. Sawa, Rum… Même Adriel… Tant de personnes donc je n’avais plus de nouvelles. Tout ça à cause du bordel qui régnait actuellement chez les lycans…
Encore une fois, je ne dis rien car je sens bien qu’Asuna est mal à ce sujet. Elle s’en veut. Beaucoup. Elle est même à deux doigts de pleurer. Elle essuya les yeux d’un revers de main pour m’expliquer le pourquoi du changement de numéro. Cette fois-ci, je tombe des nues. C’est pour ça qu’ils ont changé de numéro ? Et ils ont oublié de me prévenir ? Je me suis fait un sang d’encre à partir du moment où le numéro n’était plus attribué ! J’ai pensé au pire ! J’ai cru que c’était signe que c’était la fin pour eux. Que je les avais perdus pour de bon. Que je n’allais plus jamais les revoir. Le regard que je lui adresse est noir et mauvais. La douleur se refit vive dans mon cœur rien que de repenser à ça.
Je finis par rompre le contact et à me tourner sur le côté le temps qu’elle réponde à la dernière de mes questions. Elle allait bien ou, du moins, elle le pensait. Elle m’expliqua que la cicatrice est toujours là et qu’elle ne savait pas pourquoi elle n’était pas devenue folle. Elle avait bien des hypothèses, mais rien de bien précis. Cela ne m’aida pas à arrêter mes inquiétudes, mais cela suffit au moins à oublier la blessure qui s’était réouverte. Je poussai donc un long soupir. Il était maintenant temps de parler de ce que j’avais fait de mon côté. Enfin… Pas tout de suite.
D’abord, Asuna prit mon téléphone dans ma poche sans me demander et appela une pizzeria dans le coin. J’étais certain de ne pas avoir leur numéro dans mes contacts. Cela voulait donc dire qu’elle connaissait leur numéro par cœur… Mais pas le mien, hein maman ? Je poussai un autre long soupir en sachant que les pizzas arriveraient d’ici quinze minutes. Bon, au moins, je risquai pas une intoxication parce qu’elle se serait décidée subitement à faire la cuisine.
Daisuke ▬ « Oui, j’ai pu voir Kazuo. Enfin… Disons qu’il aura fallu le temps. J’ai appris rapidement qu’il avait encore de la famille, semble-t-il. Un parrain. Ce dernier a appris pour l’attaque de sa famille et a prit le Kabu-chan à sa charge. Cependant, j’ai rapidement compris à l’odeur que c’était un vampire. Mais aussi qu’il n’était pas du genre à laisser le premier passant s’approcher du louveteau.
J’ai fini par avoir une occasion de parler à Kazuo. Le pauvre se remet mal de l’attaque. Je pense qu’il fait des encore des cauchemars à ce sujet. D’ailleurs, il a eu très peur en me voyant, je pense qu’il a cru que j’étais l’infecté et que je venais… finir le boulot ? Il a fallu du temps pour l’aider à se calmer.
En parlant de ça, il maitrise pas du tout sa transformation. Il a tout le temps ses oreilles et sa queue de loup. Du coup, il cache le tout avec des pantalons très larges et des bonnets. Je ne pense pas qu’il s’est fit des amis dans sa classe sur le temps où il est allé à l’école…
Sinon, je le vois de temps en temps et il a même passé une nuit ici récemment. »
Voilà tout pour le petit loup. Je marquais une petite pause avant de parler de l’Arcadénium. J’en profitais pour me remettre sur le dos et la regarder dans les yeux.
Daisuke ▬ « Les affaires vont bien, oui. C’était un peu plus délicat pendant un moment. Comme j’étais parfois occuper avec Kazuo, je pouvais pas ouvrir. Mais, comme je pouvais me le permettre, j’ai pris une employée. Elle est motivée et fan de jeux vidéo. C’est cool. Je peux plus facilement m’occuper d’autres choses maintenant. »
Je me tus une nouvelle fois. Je savais qu’elle voulait parler de mes histoires de cœur. C’était son plus grand passe-temps. Mais moi, je n’avais pas vraiment envie. Tout d’abord parce qu’elle était comme ma mère et que c’était toujours un peu gênant de parler de ça avec un des ses parents. Ensuite parce que les seules personnes avec qui il aurait pu se passer quelque chose ne donnait plus signe de vie. Autant, pour Adriel, je ne m’étonnai pas trop. Il avait du décider que je n’étais qu’un coup d’un soir finalement. En ce qui concerne Rum… C’était un peu plus délicat. On avait l’habitude de s’envoyer des SMS et je n’ai plus reçu de réponses du jour au lendemain…
Daisuke ▬ « A part ça, il y a beaucoup de disparitions en ville. Je n’ai plus de nouvelles de certaines de mes connaissances. Du coup… »
Ah… Ouais… Il valait peut-être mieux parler de ça. Je grimaçai rien que d’y penser. Mais je devais d’abord commencer par ça.
Daisuke ▬ « Il s’est vraiment passé beaucoup de choses en ville pendant votre absence. La communauté surnaturelle est sens dessus dessous. Pire encore qu’avant.
Tout à commencer au bal d’Halloween de l’année passé organisé par le Maire. Un lycan infecté est passé par la fenêtre durant la réception et a attaqué les invités. Il y a eu huit victimes. Les autres invités ont pu sortir de là. C’est alors qu’une sorte d’unité d’intervention est entrée et s’est occupé du lycan.
Quelques semaines plus tard, le nouveau groupe a écrit un mot dans la presse pour se présenter : Les Chevaliers de l’Ombre. De ce que j’ai compris, il s’agit d’un groupe de Hunters qui agissaient dans l’ombre. Leur chef est quelqu’un de très doué en communication et ils ont annoncé l’ouverture de leur QG en ville.
Je vais t’avouer que je ne savais pas trop quoi en penser à ce moment-là. De toute façon, j’avais autre chose à penser avec le Kabu-chan. J’ai donc suivi l’affaire de loin. Ils avaient l’air de savoir ce qu’ils faisaient.
Cependant, l’enquête sur les infectés ne semble pas avoir avancé tant que ça parce qu’ils ont récemment décidé d’offrir des récompenses à tout personne qui leur apporterait des infos et ils se sont mis à recruter activement.
Du coup, comme je n’avais… »
Mais je fus interrompu par la sonnerie de mon portable. Doucement, je me redressai pour jeter un coup d’œil dessus et je constatai qu’il s’agissait surement du livreur de pizza. Je décrochai donc pour avoir la confirmation avant de me tourner vers Asuna pour le lui dire.
Daisuke ▬ « Les pizzas sont en bas. »
"Il s'est passé tant de choses..."
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Lun 2 Juil 2018 - 1:40
Le temps de se retrouver dans un câlin
Feat Daisuke Kûdo & Asuna S. Hirano
Je vois bien son regard noir et mauvais lorsque je donne la raison de nos numéros plus attribués. Il a tellement raison de m’en vouloir. J’ai été en dessous de tout pour lui … j’ai même dû raviver de vieille blessure. Du temps où il venait de perdre ses parents. J’ai vraiment été horrible. Il se met sur le côté, je sais que c’est pour ne plus me regarder dans les yeux, parce que c’est douloureux pour lui. Il pousse un soupire à la fin de mes explications et un second après que j’ai raccroché son téléphone et l’ait remis à sa place. Maintenant il doit se dire que je ne connais pas son numéro ! Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi je suis aussi mauvaise maman là ?
« Oui, j’ai pu voir Kazuo. Enfin … Disons qu’il aura fallu le temps. J’ai appris rapidement qu’il avait encore de la famille, semble-t-il. Un parrain. Ce dernier a appris pour l’attaque de sa famille et a prit Kabu-chan à sa charge. Cependant, j’ai rapidement compris à l’odeur que c’était un vampire. Mais aussi qu’il n’était pas du genre à laisser le premier passant s’approcher du louveteau. J’ai fini par avoir une occasion de parler à Kazuo. Le pauvre se remet mal de l’attaque. Je pense qu’il fait encore des cauchemars à ce sujet. D’ailleurs, il a eu très peur en me voyant, je pense qu’il a cru que j’étais l’infecté et que je venais … fini le boulot ? Il a fallu du temps pour l’aider à se calmer. En parlant de ça, il maîtrise pas du tout sa transformation. Il a tout le temps ses oreilles et sa queue de loup. Du coup, il cache le tout avec des pantalon très larges et des bonnets. Je ne pense pas qu’il s’est fait des amis dans sa classe sur le temps où il est allé à l’école … Sinon, je le vois de temps en temps et il a même passé une nuit ici récemment. »
Je vois. En même temps c’est logique, Kazuo est encore un très jeune enfant. Toute cette situation est loin d’être facile à appréhender pour un jeune adulte, comme a pu l’être Daisuke, ni même pour un adulte comme Heiji, alors pour un enfant … Qu’il ne maîtrise pas non plus sa transformation ne m’étonne pas. Ce qui est plus ennuyant, c’est qu’il possède ses oreilles et sa queue en permanence. Il va falloir remédier à ce point là rapidement, qu’il puisse se sentir normal à nouveau … même si ce n’est plus totalement le cas. C’est une bonne chose que mon Joli Cœur ait pu le voir et s’occuper un peu de lui. Au moins il avait un semblant de famille pendant notre absence …
Je sais que le parrain de Kazuo s’appelle Kazuma Hatori, et que c’est un vampire de level B appartenant au clan des Di Altiero … Nos alliés. Ça aussi il va falloir que j’en parle avec Daisuke. J’espère juste qu’il n’aura pas la même réaction que Heiji, à savoir une colère noire. Pourtant, après plusieurs semaines il a fini par accepter ma décision. Cependant je sais qu’il n’est pas d’accord pour autant avec ce choix. Il a encore du mal avec les vampires, même s’il ne les hait pas.
Joli Cœur se remet sur le dos et me regarde à nouveau dans les yeux. Toute trace de colère contre moi a disparu. Mais je sais qu’au fond de lui il m’en veut toujours. Sa colère contre moi va avoir besoin de temps pour s’apaiser … comme ma culpabilité.
« Les affaires vont bien, oui. C’était un peu plus délicat pendant un moment. Comme j’étais parfois occuper avec Kazuo, je pouvais pas ouvrir. Mais, comme je pouvais me le permettre, j’ai pris une employée. Elle est motivée et fan de jeux vidéo. C’est cool. Je peux plus facilement m’occuper d’autres choses maintenant. »
J’esquisse un léger sourire, ça me fait plaisir d’entendre que son affaire va bien. Et tellement bien qu’il peut prendre une employée. Il peut s’occuper d’autres choses oui mais … si je le regarde avec attention il est plus maigre que lors de mon départ. Donc il ne s’occupe pas de bien manger ! Ca ne va pas le faire ça mon grand, je te le dis ! Va falloir que tu manges mieux et plus que tu ne le fais ! Son visage s’assombrit un peu. Je me doute qu’il y a un homme derrière. Ou plutôt une absence d’homme.
« A part ça, il y a beaucoup de disparitions en ville. Je n’ai plus de nouvelles de certaines de mes connaissances. Du coup … »
C’est donc ça. Potentiellement, les hommes ou l’homme qui lui plaisait fait partis des disparus … je suis triste pour lui. C’est difficile de voir disparaitre des proches, sans rien pouvoir y faire. Conjugué avec notre absence à Heiji et moi … il en a vu des vertes et des pas mures. Je comprends encore mieux sa colère contre moi et le fait qu’il m’en veuille pour mon absence. Ca fait beaucoup pour une seule et même personne. Une grimace traverse son visage, visiblement sa pensée n’est pas agréable.
« Il s’est vraiment passé beaucoup de choses en ville pendant votre absence. La communauté surnaturelle est sens dessus dessous. Pire encore qu’avant. Tout à commencer au bal d’Halloween de l’année passé organisé par le Marie. Un lycan infecté est passé par la fenêtre durant la réception et a attaqué les invités. Il y a eu huit victimes. Les autres invités ont pu sorti de là. C’est alors qu’une sorte d’unité d’intervention est entrée et s’est occupé du lycan. Quelques semaines plus tard, le nouveau groupe a écrit un mot dans la presse pour se présenter : Les Chevaliers de l’Ombre. De ce que j’ai compris, il s’agit d’un groupe de Hunters qui agissaient dans l’ombre. Leur chef est quelqu’un de très doué en communication et ils ont annoncé l’ouverture de leur QG en ville. Je vais t’avouer que je ne savais pas trop quoi en penser à ce moment-là. De toute façon, j’avais autre chose à penser avec le Kabu-chan. J’ai donc suivi l’affaire de loin. Ils avaient l’air de savoir ce qu’ils faisaient. Cependant, l’enquête sur les infectés ne semble pas avoir avancé tant que ça parce qu’ils ont récemment décidé d’offrir des récompenses à tout personne qui leur apporterait des infos et ils se sont mis à recruter activement. De coup, comme je n’avais … »
Il s’arrête au milieu de sa phrase, interrompu par son téléphone. Il se redresse et décroche, hochant la tête simplement. Puis Daisuke se tourne vers moi, pour m’informer que les pizzas sont en bas. J’acquiesce, me lève et descends les chercher. Ce qui me laisse le temps de réfléchir un peu. Les Chevaliers de l’Ombre. Jamais entendu parler d’eux, et de ce que j’en sais, nos alliés non plus. Ou en tout cas s’ils les connaissent c’est suffisamment nouveau pour que l’information ne me soit pas parvenue. Ce qui m’inquiète c’est leur apparition soudaine. Comme si … l’Ordre de Reinfield ne s’occupait pas du problème, qu’il ne s’y intéressait pas. Alors qu’il est parti prenante dedans ! Il est responsable, à part égale avec certaine famille vampirique, de notre création.
Autre point d’inquiétude : il y a donc au moins deux lycans infectés en ville. Probablement même plus encore. Ce qui signifie que ce virus se propage rapidement. De plus les deux ordres de Hunters présent en ville piétinent. L’un d’eux se met même à quémander des informations et aussi à recruter à tout vas. Ce n’est pas bon signe.
Je sors et je récupère la commande. Je remonte avec notre dîner. Ce qui m’inquiète aussi c’est cette phrase laissé en suspend par Daisuke. J’ai la vague impression que sa suite ne va pas me plaire outre mesure et surtout qu’elle va devenir une source d’inquiétude permanente. Une fois de retour chez lui, j’installe nos pizzas et les bières sur la table à manger, puis mets le pot de glace dans le congélateur. Je ne dois pas oublier qu’il a besoin de repos et pourtant … je sais qu’il y a encore beaucoup de chose à dire. Je lui fais signe de venir me rejoindre à table.
« Je suis contente que tu es réussi à voir un peu Kazuo. A propos de son parrain, il va falloir que je te dise quelque chose d’importance. C’est une bonne chose que tu aies pu prendre une employée pour t’aider à l’Arcadénium. Cela va te permettre de te dégager du temps pour toi. Je trouve que tu as maigri, donc viens t’alimenter. »
Daisuke quitte donc le canapé et s’installe à table. Je termine de découper sa pizza et la pose devant lui. Suite à quoi je m’assois en face ma pizza prête à manger. Pourtant l’appétit m’a quitté. L’inquiétude me noue les trippes aussi solidement que mes barreaux me retenaient prisonnière. Il va falloir que je me force un peu à manger, et que je mette de côté ces pensées pour être capable de lui expliquer ce qu’il doit savoir en tant que membre de notre famille. Je sais que mon visage doit avoir l’air bien plus sérieux que ce dont il peut avoir l’habitude. Mais nous allons parler de sujet qui mérite que je sois sérieuse pour une fois.
« Tout en mangeant, tu veux bien finir ta phrase de toute à l’heure ? Qu’as-tu fait puisque tu n’avais pas de nos nouvelles ? C’est bien ce qui t’a poussé à agir n’est-ce pas ? Je ne t’en veux pas, c’est normal … Tu n’avais pas de nouvelles, la situation en ville semble vraiment à la limite de l’explosion de ce que tu m’en dis. Je suis tellement désolée de t’avoir autant blessé, ce n’est pas ce que je voulais. Et je ferai tout ce que je pourrai pour t’épauler et t’aider. Rien ne me fera partir loin. Jamais plus. »
« Oui, j’ai pu voir Kazuo. Enfin … Disons qu’il aura fallu le temps. J’ai appris rapidement qu’il avait encore de la famille, semble-t-il. Un parrain. Ce dernier a appris pour l’attaque de sa famille et a prit Kabu-chan à sa charge. Cependant, j’ai rapidement compris à l’odeur que c’était un vampire. Mais aussi qu’il n’était pas du genre à laisser le premier passant s’approcher du louveteau. J’ai fini par avoir une occasion de parler à Kazuo. Le pauvre se remet mal de l’attaque. Je pense qu’il fait encore des cauchemars à ce sujet. D’ailleurs, il a eu très peur en me voyant, je pense qu’il a cru que j’étais l’infecté et que je venais … fini le boulot ? Il a fallu du temps pour l’aider à se calmer. En parlant de ça, il maîtrise pas du tout sa transformation. Il a tout le temps ses oreilles et sa queue de loup. Du coup, il cache le tout avec des pantalon très larges et des bonnets. Je ne pense pas qu’il s’est fait des amis dans sa classe sur le temps où il est allé à l’école … Sinon, je le vois de temps en temps et il a même passé une nuit ici récemment. »
Je vois. En même temps c’est logique, Kazuo est encore un très jeune enfant. Toute cette situation est loin d’être facile à appréhender pour un jeune adulte, comme a pu l’être Daisuke, ni même pour un adulte comme Heiji, alors pour un enfant … Qu’il ne maîtrise pas non plus sa transformation ne m’étonne pas. Ce qui est plus ennuyant, c’est qu’il possède ses oreilles et sa queue en permanence. Il va falloir remédier à ce point là rapidement, qu’il puisse se sentir normal à nouveau … même si ce n’est plus totalement le cas. C’est une bonne chose que mon Joli Cœur ait pu le voir et s’occuper un peu de lui. Au moins il avait un semblant de famille pendant notre absence …
Je sais que le parrain de Kazuo s’appelle Kazuma Hatori, et que c’est un vampire de level B appartenant au clan des Di Altiero … Nos alliés. Ça aussi il va falloir que j’en parle avec Daisuke. J’espère juste qu’il n’aura pas la même réaction que Heiji, à savoir une colère noire. Pourtant, après plusieurs semaines il a fini par accepter ma décision. Cependant je sais qu’il n’est pas d’accord pour autant avec ce choix. Il a encore du mal avec les vampires, même s’il ne les hait pas.
Joli Cœur se remet sur le dos et me regarde à nouveau dans les yeux. Toute trace de colère contre moi a disparu. Mais je sais qu’au fond de lui il m’en veut toujours. Sa colère contre moi va avoir besoin de temps pour s’apaiser … comme ma culpabilité.
« Les affaires vont bien, oui. C’était un peu plus délicat pendant un moment. Comme j’étais parfois occuper avec Kazuo, je pouvais pas ouvrir. Mais, comme je pouvais me le permettre, j’ai pris une employée. Elle est motivée et fan de jeux vidéo. C’est cool. Je peux plus facilement m’occuper d’autres choses maintenant. »
J’esquisse un léger sourire, ça me fait plaisir d’entendre que son affaire va bien. Et tellement bien qu’il peut prendre une employée. Il peut s’occuper d’autres choses oui mais … si je le regarde avec attention il est plus maigre que lors de mon départ. Donc il ne s’occupe pas de bien manger ! Ca ne va pas le faire ça mon grand, je te le dis ! Va falloir que tu manges mieux et plus que tu ne le fais ! Son visage s’assombrit un peu. Je me doute qu’il y a un homme derrière. Ou plutôt une absence d’homme.
« A part ça, il y a beaucoup de disparitions en ville. Je n’ai plus de nouvelles de certaines de mes connaissances. Du coup … »
C’est donc ça. Potentiellement, les hommes ou l’homme qui lui plaisait fait partis des disparus … je suis triste pour lui. C’est difficile de voir disparaitre des proches, sans rien pouvoir y faire. Conjugué avec notre absence à Heiji et moi … il en a vu des vertes et des pas mures. Je comprends encore mieux sa colère contre moi et le fait qu’il m’en veuille pour mon absence. Ca fait beaucoup pour une seule et même personne. Une grimace traverse son visage, visiblement sa pensée n’est pas agréable.
« Il s’est vraiment passé beaucoup de choses en ville pendant votre absence. La communauté surnaturelle est sens dessus dessous. Pire encore qu’avant. Tout à commencer au bal d’Halloween de l’année passé organisé par le Marie. Un lycan infecté est passé par la fenêtre durant la réception et a attaqué les invités. Il y a eu huit victimes. Les autres invités ont pu sorti de là. C’est alors qu’une sorte d’unité d’intervention est entrée et s’est occupé du lycan. Quelques semaines plus tard, le nouveau groupe a écrit un mot dans la presse pour se présenter : Les Chevaliers de l’Ombre. De ce que j’ai compris, il s’agit d’un groupe de Hunters qui agissaient dans l’ombre. Leur chef est quelqu’un de très doué en communication et ils ont annoncé l’ouverture de leur QG en ville. Je vais t’avouer que je ne savais pas trop quoi en penser à ce moment-là. De toute façon, j’avais autre chose à penser avec le Kabu-chan. J’ai donc suivi l’affaire de loin. Ils avaient l’air de savoir ce qu’ils faisaient. Cependant, l’enquête sur les infectés ne semble pas avoir avancé tant que ça parce qu’ils ont récemment décidé d’offrir des récompenses à tout personne qui leur apporterait des infos et ils se sont mis à recruter activement. De coup, comme je n’avais … »
Il s’arrête au milieu de sa phrase, interrompu par son téléphone. Il se redresse et décroche, hochant la tête simplement. Puis Daisuke se tourne vers moi, pour m’informer que les pizzas sont en bas. J’acquiesce, me lève et descends les chercher. Ce qui me laisse le temps de réfléchir un peu. Les Chevaliers de l’Ombre. Jamais entendu parler d’eux, et de ce que j’en sais, nos alliés non plus. Ou en tout cas s’ils les connaissent c’est suffisamment nouveau pour que l’information ne me soit pas parvenue. Ce qui m’inquiète c’est leur apparition soudaine. Comme si … l’Ordre de Reinfield ne s’occupait pas du problème, qu’il ne s’y intéressait pas. Alors qu’il est parti prenante dedans ! Il est responsable, à part égale avec certaine famille vampirique, de notre création.
Autre point d’inquiétude : il y a donc au moins deux lycans infectés en ville. Probablement même plus encore. Ce qui signifie que ce virus se propage rapidement. De plus les deux ordres de Hunters présent en ville piétinent. L’un d’eux se met même à quémander des informations et aussi à recruter à tout vas. Ce n’est pas bon signe.
Je sors et je récupère la commande. Je remonte avec notre dîner. Ce qui m’inquiète aussi c’est cette phrase laissé en suspend par Daisuke. J’ai la vague impression que sa suite ne va pas me plaire outre mesure et surtout qu’elle va devenir une source d’inquiétude permanente. Une fois de retour chez lui, j’installe nos pizzas et les bières sur la table à manger, puis mets le pot de glace dans le congélateur. Je ne dois pas oublier qu’il a besoin de repos et pourtant … je sais qu’il y a encore beaucoup de chose à dire. Je lui fais signe de venir me rejoindre à table.
« Je suis contente que tu es réussi à voir un peu Kazuo. A propos de son parrain, il va falloir que je te dise quelque chose d’importance. C’est une bonne chose que tu aies pu prendre une employée pour t’aider à l’Arcadénium. Cela va te permettre de te dégager du temps pour toi. Je trouve que tu as maigri, donc viens t’alimenter. »
Daisuke quitte donc le canapé et s’installe à table. Je termine de découper sa pizza et la pose devant lui. Suite à quoi je m’assois en face ma pizza prête à manger. Pourtant l’appétit m’a quitté. L’inquiétude me noue les trippes aussi solidement que mes barreaux me retenaient prisonnière. Il va falloir que je me force un peu à manger, et que je mette de côté ces pensées pour être capable de lui expliquer ce qu’il doit savoir en tant que membre de notre famille. Je sais que mon visage doit avoir l’air bien plus sérieux que ce dont il peut avoir l’habitude. Mais nous allons parler de sujet qui mérite que je sois sérieuse pour une fois.
« Tout en mangeant, tu veux bien finir ta phrase de toute à l’heure ? Qu’as-tu fait puisque tu n’avais pas de nos nouvelles ? C’est bien ce qui t’a poussé à agir n’est-ce pas ? Je ne t’en veux pas, c’est normal … Tu n’avais pas de nouvelles, la situation en ville semble vraiment à la limite de l’explosion de ce que tu m’en dis. Je suis tellement désolée de t’avoir autant blessé, ce n’est pas ce que je voulais. Et je ferai tout ce que je pourrai pour t’épauler et t’aider. Rien ne me fera partir loin. Jamais plus. »
"Un peu de sérieux"
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Lun 2 Juil 2018 - 12:18
Le temps de se retrouver dans un calin
Feat Asuna S. Hirano & Daisuke Kûdo
Je regardai Asuna se lever et prendre la direction de l’escalier pour aller chercher les pizzas. Pour ma part, je m’étais simplement allongé à nouveau en attendant un qu’elle remonte. Bizarrement, je n’avais pas vraiment faim. Enfin si, un peu… Mon estomac était un peu trop noué pour que je puisse manger, je pense. Mais bon… j’allais me forcer comme je l’avais fait au matin. En y repensant, je n’avais rien mangé depuis. Donc oui, je devais avoir faim, en théorie.
Je fermis un instant les yeux mais sans m’endormit pour autant. Je sais que j’en aurais pas le temps. Il ne faut pas trois heures pour prendre les pizzas des mains du livreur et remonter. A moins que ledit livreur soit mignon et qu’elle s’amuse à le draguer. Pour s’amuser, bien sûr. Rien de plus.
Cependant, ce ne fut pas le cas. Elle était remontée aussi vite qu’elle était descendue et je l’entendis se diriger vers la cuisine. Là, je pus dire au bruit qu’elle déposait les affaires sur la table avant d’ouvrir le frigo. Ah… Non. Ça devait être le congélateur. Elle avait bien commandé de la glace, non ? J’en étais plus sûr.
Elle me demanda ensuite de venir à table. Un peu à contre-cœur, je me levai et me trainai en cuisine avant de m’assoir en face de mon Alpha. Elle me trouvait maigre ? C’était possible. J’étais loin de manger assez dernièrement. Mais j’étais loin d’avoir le cœur et la faim pour me nourrir, sautant facilement un repas en plein milieu de la journée et mangeant que le strict nécessaire. Il y avait qu’en présence de Kazuo que je faisais un peu plus d’effort.
Je pris un des cartons et je l’ouvris, tombant sur une pizza composée de poulet, d’aubergines, de poivrons et de parmesan, en plus du fond de marinara et de la mozzarella. Ma pizza préférée. Au moins, elle se souvenait de mes goûts ! Je pris donc une part dans laquelle je mordis. J’avais déjà un peu plus faim que d’habitude.
Asuna me pria de bien vouloir continuer mon récit. Je sens bien que l’ambiance en ville la chiffonne. Elle n’était pas vraiment douée pour cacher cela. Encore une fois, c’est Heiji qui gardait la tête droite, pas nous. Je constate aussi à quel point son visage est sérieux. Un autre signe qui se passait actuellement quelque chose de grave en ville. Vu le bordel, j’espérai vivement qu’on avait pas mis les kamis en colère. Parce que je ne savais pas du tout ce qui allait nous sauver dans ce cas.
C’était ce qu’il fallait pour que mon regard se durcisse à nouveau : repenser à cette histoire de changement de numéro. C’était limite si je n’avais pas toucher le fond ce jour-là.
Je ne pus retenir une grimace. Je savais que ça n’allait pas passer comme une lettre à la poste.
Je marquai une petite pause pour la laisser digérer déjà ça. J’en profitai pour remordre un morceau de ma pizza avant d’ouvrir ma canette de bière. Pas besoin de verres, on était entre nous. Je ne pris donc pas la peine de me lever. De toute façon, je n’avais rien changé de place pendant son absence. Si Asuna en voulait un, elle pouvait largement se lever. Elle était ici comme chez elle… Peut-être un peu trop, même…
Je ne savais pas si c’était une bonne chose ou non. Certes, les chevaliers évitaient de tuer des innocents à cause d’une mauvaise interprétation des preuves. Mais laisser des assassins en vie et, par conséquent, capable de récidiver n’était pas forcément mieux. Je supposais un instant qu’il n’y avait pas de solution possible. Dans ce cas, il valait mieux choisir la moins pire possible. Mais je suppose que la moins pire dépendait du point de vue de chacun.
J’attendais un instant la réaction d’Asuna pour savoir ce qu’elle en pensait. Je devais avouer que, pour une fois, je ne savais absolument pas comment elle allait réagir. Je me doutais qu’elle serait étonnée, comme pour le fait que j’ai trouvé Ogawa. Mais j’avais une crainte quant au fait que j’allais possiblement m’associer à des Hunters. Asuna ne gardait pas un bon souvenir de sa captivité. Comme Ogawa, d’ailleurs. Mais la différence entre les deux que Asuna avait réussi à avancer là où « Ogawa reste comme une conne coincée dans son passé et met bêtement tous les vampires dans le même panier », selon mon Alpha, bien sûr.
Enfin, je me dis un instant que je m’inquiétais pour rien. Asuna avait toujours été derrière moi pour me soutenu. Elle l’avait d’ailleurs rappelé juste avant que je reprenne mon histoire. Et elle était du genre à me laisser faire mes propres choix… Enfin, tant qu’ils n’étaient pas totalement irresponsables. Et ce n’était surement pas aujourd’hui que cela allait changer.
Je fermis un instant les yeux mais sans m’endormit pour autant. Je sais que j’en aurais pas le temps. Il ne faut pas trois heures pour prendre les pizzas des mains du livreur et remonter. A moins que ledit livreur soit mignon et qu’elle s’amuse à le draguer. Pour s’amuser, bien sûr. Rien de plus.
Cependant, ce ne fut pas le cas. Elle était remontée aussi vite qu’elle était descendue et je l’entendis se diriger vers la cuisine. Là, je pus dire au bruit qu’elle déposait les affaires sur la table avant d’ouvrir le frigo. Ah… Non. Ça devait être le congélateur. Elle avait bien commandé de la glace, non ? J’en étais plus sûr.
Elle me demanda ensuite de venir à table. Un peu à contre-cœur, je me levai et me trainai en cuisine avant de m’assoir en face de mon Alpha. Elle me trouvait maigre ? C’était possible. J’étais loin de manger assez dernièrement. Mais j’étais loin d’avoir le cœur et la faim pour me nourrir, sautant facilement un repas en plein milieu de la journée et mangeant que le strict nécessaire. Il y avait qu’en présence de Kazuo que je faisais un peu plus d’effort.
Je pris un des cartons et je l’ouvris, tombant sur une pizza composée de poulet, d’aubergines, de poivrons et de parmesan, en plus du fond de marinara et de la mozzarella. Ma pizza préférée. Au moins, elle se souvenait de mes goûts ! Je pris donc une part dans laquelle je mordis. J’avais déjà un peu plus faim que d’habitude.
Asuna me pria de bien vouloir continuer mon récit. Je sens bien que l’ambiance en ville la chiffonne. Elle n’était pas vraiment douée pour cacher cela. Encore une fois, c’est Heiji qui gardait la tête droite, pas nous. Je constate aussi à quel point son visage est sérieux. Un autre signe qui se passait actuellement quelque chose de grave en ville. Vu le bordel, j’espérai vivement qu’on avait pas mis les kamis en colère. Parce que je ne savais pas du tout ce qui allait nous sauver dans ce cas.
Daisuke ▬ « Ce n’est pas que j’avais plus de nouvelles. Je n’avais même plus de moyen de vous joindre. J’imaginais vraiment le pire, tu sais ? »
C’était ce qu’il fallait pour que mon regard se durcisse à nouveau : repenser à cette histoire de changement de numéro. C’était limite si je n’avais pas toucher le fond ce jour-là.
Daisuke ▬ « Du coup, je me suis dit qu’il était temps d’agir. Mais je ne pouvais rien faire seul… J’ai… J’ai été trouvé… »
Je ne pus retenir une grimace. Je savais que ça n’allait pas passer comme une lettre à la poste.
Daisuke ▬ « Ogawa Mia pour lui demander de l’aide et mener l’enquête. On a eu quelques informations, comme la liste de tous les lieux où il y a eu des incidents. On a aussi croisé une autre Alpha : Taena Anzu. On a aussi découvert que des lycans… Enfin, un lycan s’était engagé dans les Chevaliers de l’Ombre. »
Je marquai une petite pause pour la laisser digérer déjà ça. J’en profitai pour remordre un morceau de ma pizza avant d’ouvrir ma canette de bière. Pas besoin de verres, on était entre nous. Je ne pris donc pas la peine de me lever. De toute façon, je n’avais rien changé de place pendant son absence. Si Asuna en voulait un, elle pouvait largement se lever. Elle était ici comme chez elle… Peut-être un peu trop, même…
Daisuke ▬ « De ce que j’ai vu, ils ont l’air beaucoup plus ouverts et concernés que l’Ordre de Renfield. Bon, il est vrai qu’ils sont plus faciles à repérer étant donné qu’ils portent tous le même blouson. Puis, ils sont plutôt pour la paix inter-espèces. Ils ne tuent jamais sans être sûr d’avoir le coupable. Mais leur manière de faire fait que le meurtrier a souvent le temps de faire quelques victimes. »
Je ne savais pas si c’était une bonne chose ou non. Certes, les chevaliers évitaient de tuer des innocents à cause d’une mauvaise interprétation des preuves. Mais laisser des assassins en vie et, par conséquent, capable de récidiver n’était pas forcément mieux. Je supposais un instant qu’il n’y avait pas de solution possible. Dans ce cas, il valait mieux choisir la moins pire possible. Mais je suppose que la moins pire dépendait du point de vue de chacun.
Daisuke ▬ « Aussi… Il faut que je te dise que… Je me suis inscrit… chez les Chevaliers. Je me suis dit que c’était la meilleure façon d’avoir des informations. Du coup, j’ai un test d’entrée à passer la semaine prochaine. Je saurais alors si je deviendrai un Chevalier par après. »
J’attendais un instant la réaction d’Asuna pour savoir ce qu’elle en pensait. Je devais avouer que, pour une fois, je ne savais absolument pas comment elle allait réagir. Je me doutais qu’elle serait étonnée, comme pour le fait que j’ai trouvé Ogawa. Mais j’avais une crainte quant au fait que j’allais possiblement m’associer à des Hunters. Asuna ne gardait pas un bon souvenir de sa captivité. Comme Ogawa, d’ailleurs. Mais la différence entre les deux que Asuna avait réussi à avancer là où « Ogawa reste comme une conne coincée dans son passé et met bêtement tous les vampires dans le même panier », selon mon Alpha, bien sûr.
Enfin, je me dis un instant que je m’inquiétais pour rien. Asuna avait toujours été derrière moi pour me soutenu. Elle l’avait d’ailleurs rappelé juste avant que je reprenne mon histoire. Et elle était du genre à me laisser faire mes propres choix… Enfin, tant qu’ils n’étaient pas totalement irresponsables. Et ce n’était surement pas aujourd’hui que cela allait changer.
Daisuke ▬ « Bon… Sinon… Tu as pas dit que tu avais quelque chose à me dire à propos du parrain de Kazuo ? »
"La suite du récit"
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