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Jeu 28 Mai 2020 - 0:42
La nouvelle est tombée hier de façon officielle, mais déjà sur les cercles de hackers japonais, cela allait bon train depuis déjà quelques jours, semaines, au sujet d’un possible confinement de la ville. Cependant, les nouvelles ont mis du temps à venir et ont largement sous-estimés l’ampleur des mesures prises par le gouvernement. Ce n’est pas la ville qui fait l’office d’une quarantaine, mais toute la péninsule.
Ce qui m’a le plus énervée, c’est la coupure d’internet, autant être honnête. Je dispose d’une antenne satellite pour en disposer encore à la maison, mais ce n'est pas vraiment un débit comparable à une fibre optique de qualité urbaine. Cette situation m’oblige à passer par ma magie pour obtenir la meilleure des connections, mais j’ai clairement compris qu’il ne serait pas possible de fait de laisser mes programmes tourner pendant que je sors ou donne mes cours à l’université. Pire encore, la situation m’obligeait à annuler mes cours à l’étranger pour rester cohérente avec la situation. Autant, je pouvais parfaitement quitter le pays comme bon me semblait, autant je ne le pouvais pas pour autant de façon publique en raison de la quarantaine et de mon lieu de vie connu par les différentes universités où j’intervenais de par le monde.
Autant dire que dès le deuxième jour de ce confinement, je n’étais pas jouasse, d’autant plus que le journal du matin n’était pas rassurant pour un yen. L’édition du deux juillets faisait état d’un massacre d’une quinzaine de militaires et des mesures de renforcement de leur présence qui allaient venir en réponse.
Je n’étais pas sereine à l’idée de donner cours aujourd’hui devant mes étudiants, qu’ils fussent de premières années ou à préparer leur thèse. Déjà en arrivant en salle des profs, l’ambiance était à l’orage et tous y allaient de leur avis sur la situation. Tous pensaient que l’ajustement de notre façon de travailler sans accès internet allait être complexe. C’est donc tout naturellement que je leur ai dit que j’allais consolider le réseau internet dans la journée et que j’avais déjà lancer des mises à jour très importantes de nos supports réseau. En plus de ça, bien que ce n’était pas souvent le cas, nos étudiants pouvaient se connecter en filaire dans toutes les salles hormis les amphis.
Avant que les cours ne commencent, j’ai eu une réunion avec l’ensemble des techniciens de l’université pour faire en sorte de connecter en réseau de travail des salles de travaux diriger pour que tout le monde puisse suivre en visio conférence l’équivalent d’un cours magistral de programmation tout en pouvant tous travailler en temps réel sur leur travail et en le partageant directement.
J’ai pris soin de briefer tous ceux que je vois pour leur mémoire et thèse avant de me concentrer pour mon cours de la journée le plus important, à savoir les premières années en programmation que j’avais à charge. C’était mon cours le plus important de la journée pour la bonne et simple raison qu’ils étaient les plus jeunes de l’université, en tout cas normalement, ce qui les plaçait dans une situation délicate. Beaucoup sont encore immature, dans le giron familial ou non et ce n’était donc pas une situation évidente à gérer qu’une présence militaire, d’autant plus si celle-ci se renforçait déjà.
Le cours c’est dans une certaine mesure très bien passée, même s’il y a eu pas mal de tension par moment sur des échanges numériques. J’étais ensuite prête à gérer la venue de plusieurs élèves...
Ce qui m’a le plus énervée, c’est la coupure d’internet, autant être honnête. Je dispose d’une antenne satellite pour en disposer encore à la maison, mais ce n'est pas vraiment un débit comparable à une fibre optique de qualité urbaine. Cette situation m’oblige à passer par ma magie pour obtenir la meilleure des connections, mais j’ai clairement compris qu’il ne serait pas possible de fait de laisser mes programmes tourner pendant que je sors ou donne mes cours à l’université. Pire encore, la situation m’obligeait à annuler mes cours à l’étranger pour rester cohérente avec la situation. Autant, je pouvais parfaitement quitter le pays comme bon me semblait, autant je ne le pouvais pas pour autant de façon publique en raison de la quarantaine et de mon lieu de vie connu par les différentes universités où j’intervenais de par le monde.
Autant dire que dès le deuxième jour de ce confinement, je n’étais pas jouasse, d’autant plus que le journal du matin n’était pas rassurant pour un yen. L’édition du deux juillets faisait état d’un massacre d’une quinzaine de militaires et des mesures de renforcement de leur présence qui allaient venir en réponse.
Je n’étais pas sereine à l’idée de donner cours aujourd’hui devant mes étudiants, qu’ils fussent de premières années ou à préparer leur thèse. Déjà en arrivant en salle des profs, l’ambiance était à l’orage et tous y allaient de leur avis sur la situation. Tous pensaient que l’ajustement de notre façon de travailler sans accès internet allait être complexe. C’est donc tout naturellement que je leur ai dit que j’allais consolider le réseau internet dans la journée et que j’avais déjà lancer des mises à jour très importantes de nos supports réseau. En plus de ça, bien que ce n’était pas souvent le cas, nos étudiants pouvaient se connecter en filaire dans toutes les salles hormis les amphis.
Avant que les cours ne commencent, j’ai eu une réunion avec l’ensemble des techniciens de l’université pour faire en sorte de connecter en réseau de travail des salles de travaux diriger pour que tout le monde puisse suivre en visio conférence l’équivalent d’un cours magistral de programmation tout en pouvant tous travailler en temps réel sur leur travail et en le partageant directement.
J’ai pris soin de briefer tous ceux que je vois pour leur mémoire et thèse avant de me concentrer pour mon cours de la journée le plus important, à savoir les premières années en programmation que j’avais à charge. C’était mon cours le plus important de la journée pour la bonne et simple raison qu’ils étaient les plus jeunes de l’université, en tout cas normalement, ce qui les plaçait dans une situation délicate. Beaucoup sont encore immature, dans le giron familial ou non et ce n’était donc pas une situation évidente à gérer qu’une présence militaire, d’autant plus si celle-ci se renforçait déjà.
Hideko ▬ Bonjour à toutes et à tous. Je sais que ce n’est pas vraiment la façon de procéder à un cour magistral comme vous vous y attendiez, mais nous avons tout fait pour que le travail continue sur le réseau interne à l’université.Après cette petite mise au point au début, nous pouvions commencer le cours sur le machin learning et le deep learning justement. Un cours que je fais depuis mes percées dans la matière et qui n’est pas facile à suivre car je fais en sorte de passer au crible l’ensemble de ce qu’il se fait et s’est fait sur le sujet depuis le début de cette révolution vers l’intelligence artificielle tout en démontant totalement la notion même d'intelligence artificielle dans la volée.
Alors oui, nous avons un problème certain, la coupure internet. Cela ne va pas rendre possible pour vous de travailler sur vos projets depuis chez vous comme vous en avez l’habitude. C’est pour ça que je vous informe que je suis d’ores et déjà en train de voir avec le doyen de l’université pour ouvrir plus tôt les bâtiments de cours et repousser la fermeture de ces derniers.
Si cela peut vous rassurer, au début des années deux milles, lorsque j’ai remporté mes prix pour l’innovation que représentait le machin learning à l’époque, je n’ai pas eu besoin d’internet. Il n’y a donc pas de raison que vous ne puissiez pas vous en passer vous aussi. Maintenant, je tiens à préciser que moi, comme l’ensemble du corps enseignant nous mettons à votre disposition pour répondre à vos questions. De même, si vous vous sentez angoissés par ce qu’il se passe en ce moment, sachez que nous sommes avec vous et que nous vous conseillons de rester en contact avec vos amis le plus possible.
Le cours c’est dans une certaine mesure très bien passée, même s’il y a eu pas mal de tension par moment sur des échanges numériques. J’étais ensuite prête à gérer la venue de plusieurs élèves...
"A l'aube d'une nouvelle façon de faire”
Etilya sur DK RPG
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Mar 2 Juin 2020 - 18:52
J'arrivais un peu en traînant des pieds, l'expression quasiment morte. Bien évidemment, je m'attendais à ce que la situation me tombe sur le nez, j'avais donc préparé le terrain pour amortir. Néanmoins, la coupure internet me tapait sur le système. Heureusement, le laboratoire que Tibalt avait accepté de mettre à ma disposition était prêt avec toutes les fournitures nécessaires, mais je devais maximiser mes efforts pour trouver un semblant de connexion. Et autant vous dire que ce n'était pas une mince affaire. Mon humeur n'était pas des plus radieuses. Je pouvais encore m'en sortir, certes, mais rien n'allait assez vite et rien ne me convenait comme je l'exigeais. Tout était instable. Et je n'étais pas reconnu pour ma patience légendaire. Mais pire encore, alors que ma seule utilité auprès du « Diable » consistait à très justement lui trouver de informations par le biais de mes compétences, je me sentais retenu dans ma frénésie assassine. Qu'est ce qu'il allait advenir de ma position si je ne trouvais pas rapidement une solution rapide et efficace ? A moins que je ne tente l'expérience que d'obtenir une précieuse connexion au sein des forces de l'ordre. Mais cette alternative, bien qu'envisageable, me demandera du temps. Tout me contraignait à me contenir, alors que j'avais seulement envie de tout exploser. J'espérais donc qu'un petit tour en salle de classe puisse me canaliser au minimum, mais surtout parce qu'il s'agissait d'Hideko. Sinon, je n'aurais même pas fait l'effort de sortir de mon lit.
Cela devait se voir, puisque mes cheveux étaient en bataille et des cernes me descendaient jusqu'au menton. A bien y regarder, on pourrait presque me confondre avec un mort vivant. Ces derniers jours avaient été olympiques à tous les points de vue et je peinais à rattraper les frasques que j'imposais à mon sommeil. Je craignais tout de même le contrecoup. Cela ne m'étonnerait pas que je fasse un tour à l'hôpital entre temps, si ce n'était pas pour retourner en cellule pour hystérie. Cet environnement empli de frustrations me sortait de mes limites.
Je pris donc une graaande inspiration avant de rentrer en salle et m'installer au milieu de l'amphithéâtre. Pas trop près pour pouvoir somnoler mais pas trop loin histoire de suivre un minimum. Je remarquais d'ailleurs que je n'étais pas en avance. Je prenais place juste à temps pour entendre Matsudara-sensei, que j'écoutais seulement d'une petite oreille. Mollement, je sortis mon ordinateur sans grande conviction, tendant plus à un cours de sommeil qu'à un cours d'informatique improvisé par les événements. Comment est-ce que j'étais sensé m'occuper pour rester éveillé ? Je devais me concentrer, alors pour cela, je dégainais également un bloc notes pour me forcer à écrire tout ce qui pouvait bien sortir de la bouche de l'enseignante. Tout. Même ses tics verbaux. N'importe quoi, en fait, qui me permettait de rester debout.
Le cours se déroula, en même temps que mes neurones se défilaient, mais contre toute attente, je tenais quand même le fil puisque cela demandait une forme de réflexion. Cela permettait de garder mon esprit endormi à flot. Toutefois, ma faiblesse actuelle s'en faisait ressentir, je m'évanouissais parfois dans mes propres blancs.
J'espérais que Matsudara-sensei n'allait pas m'en tenir rigueur, c'était bien la première fois depuis que je suivais ses cours que je piquais vraiment du nez.
Cela devait se voir, puisque mes cheveux étaient en bataille et des cernes me descendaient jusqu'au menton. A bien y regarder, on pourrait presque me confondre avec un mort vivant. Ces derniers jours avaient été olympiques à tous les points de vue et je peinais à rattraper les frasques que j'imposais à mon sommeil. Je craignais tout de même le contrecoup. Cela ne m'étonnerait pas que je fasse un tour à l'hôpital entre temps, si ce n'était pas pour retourner en cellule pour hystérie. Cet environnement empli de frustrations me sortait de mes limites.
Je pris donc une graaande inspiration avant de rentrer en salle et m'installer au milieu de l'amphithéâtre. Pas trop près pour pouvoir somnoler mais pas trop loin histoire de suivre un minimum. Je remarquais d'ailleurs que je n'étais pas en avance. Je prenais place juste à temps pour entendre Matsudara-sensei, que j'écoutais seulement d'une petite oreille. Mollement, je sortis mon ordinateur sans grande conviction, tendant plus à un cours de sommeil qu'à un cours d'informatique improvisé par les événements. Comment est-ce que j'étais sensé m'occuper pour rester éveillé ? Je devais me concentrer, alors pour cela, je dégainais également un bloc notes pour me forcer à écrire tout ce qui pouvait bien sortir de la bouche de l'enseignante. Tout. Même ses tics verbaux. N'importe quoi, en fait, qui me permettait de rester debout.
Le cours se déroula, en même temps que mes neurones se défilaient, mais contre toute attente, je tenais quand même le fil puisque cela demandait une forme de réflexion. Cela permettait de garder mon esprit endormi à flot. Toutefois, ma faiblesse actuelle s'en faisait ressentir, je m'évanouissais parfois dans mes propres blancs.
J'espérais que Matsudara-sensei n'allait pas m'en tenir rigueur, c'était bien la première fois depuis que je suivais ses cours que je piquais vraiment du nez.
Taichi Tomoe Lizenko#104252#104252#104252#104252#104252#104252#104252
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
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Sam 6 Juin 2020 - 22:56
Pas d’internet, mais les cours continuent !
Feat Hideko Matsudara & Lexter Nakida
Le plus terrible pour Taichi Tomoe était en train de se dérouler. L’apocalypse suprême : plus d’internet !
Alors c’était une catastrophe, mais la jeune fille cherchait désespérément une solution à ce point. En tant qu’hackeuse, elle ne pouvait pas ne plus assurer ses contrats en cours, ni ne pas en prendre de nouveau et pire elle ne pouvait pas ne pas être joignable !
Bilan : l’adolescente n’avait pas dormis de la nuit pour tenter, en vain, de résoudre le problème.
C’est donc de mauvaise humeur qu’elle se rend en cours, se demandant même pourquoi elle y va, puisqu’il y a besoin d’un réseau internet et qu’actuellement ils en sont coupés. Le premier professeur de sa journée semble encore plus perdu qu’elle, il est donc exclu dans les aides potentielles par son cerveau. Non il lui fallait un professeur pouvant peut-être l’aider. La réponse lui vient naturellement, et il s’avère qu’elle a cours avec justement en suivant. Bien sûr, la petite sorcière compte énormément sur sa professeure de robotique, Matsudara-sensei. Elle au moins peut comprendre son désarroi et l’aider à résoudre ce problème.
Installer au milieu de l’amphithéâtre, elle ne peine pas à remarquer le zombi ambulant Nakida-kun pas loin. Son regard constate, sans trop de surprise, qu’il n’est pas en meilleure forme qu’elle. Quoi que ... Taichi doit bien s’avouer qu’elle est plus en colère qu’abattu ce qui n’est pas le cas de son camarade. Ses cheveux en bataille, son air endormis et surtout son arrivée très juste au cours, ne rende pas l’impression qu’il est prêt à se battre pour récupérer la précieuse ressource perdue. Alors que la petite envisage de faire signe à son camarade pour qu’il s’installe à côté d’elle, Matsudara-sensei commence à parler.
La jeune fille écarquille les yeux et ouvre légèrement la bouche. Les paroles de son sensei ne lui plaisent pas. Pire ! Elles provoquent une sorte de déconnexion temporaire de son cerveau. Travailler sans internet ? C’était du domaine de l’impensable pour elle. Alors oui bien sûr pour ses travaux d’étudiantes, ça pouvait se gérer. Elle avait déjà envisagé cette possibilité et avait depuis longtemps des copies à jours de ses travaux chez elle. Après tout, l’une de ses salles informatiques ne servait uniquement qu’à honorer ses contrats, tandis que l’autre n’avait pour vocation qu’à être une salle de jeux vidéo et d’étude.
Le choc de l’information passée, Taichi Tomoe s’efforce de suivre le cours avec la plus grande des attentions. Pourtant parfois détournée par l’attitude de son camarade à demi-avachit sur son ordinateur et ses notes manuscrites. Le cours était intéressant en soit, bien que complexe à suivre sans pouvoir faire appelle à des exemples en ligne. Il était évident pour la jeune fille, que ceux et celles incapable de voir les liens entre les différents sujets, avait décroché depuis le début. Elle n’en faisait pas partis.
La fin du cours vit la naissance d’une idée farfelue dans l’esprit de la petite sorcière. Mais elle refusait d’y renoncer. Qui pourrait l’épauler dans cette entreprise folle, mieux que Matsudara-sensei et Nakida-kun ? Adrien possiblement, mais il n’était pas étudiant à l’université.
Rangeant rapidement ses affaires, puis attrapant Nakida-kun au passage, l’adolescente se dirige vers Matsudura-sensei. Elle avait plusieurs questions portant aussi bien sur le cours, que sur son idée folle. La petite ne prit même pas en compte les babillages de son camarade qu’elle trainait derrière elle par la main. Non, l’esprit de Taichi est fixé sur son objectif uniquement, le reste n’a que peu d’importance.
Arrivée devant son sensei, en compagnie de Nakida-kun à peine réveillé, elle lui adresse un sourire et entame les hostilités.
« Konnichiwa Matsudara-sensei. J’ai plusieurs questions pour vous et une demande aussi. C’est pour cette dernière que Nakida-kun m’accompagne, je suis certaine qu’il peut aider.
Pour commencer mes questions, d’abord le deep learning. Le nombre de layer utilisé, et utilisable, n’est limité que par l’objet d’étude n’est-ce pas ? Son utilisation pour des approximations, notamment de modèle sigmoïdal comme l’a exposé Cybenko, est-il toujours d’actualité ? C’est juste une façon avancée d’analyser les interprétations de la probabilité au final, non ?
Concernant le machine learning, est-ce qu’on peut utiliser un jeu de donné traité avec un unsupervised learning dans un supervised learning ? »
Taichi Tomoe fit une pause, ces questions-ci ne concernait que le cours. Pour son cerveau, il était temps de passer à son projet fou.
« Matsudara-sensei, est-ce que vous pensez que vous, Nakida-kun et moi, on pourrait réussi à récupérer une connexion internet pour l’université et la région, malgré la coupure actuelle ? Je veux dire peut-être qu’en utilisant et détournant les connexions des militaires, on pourrait faire quelque chose ?
J’ai besoin d’internet, et je suis prête à mettre ma capacité de réflexion et mes connaissances à profit pour récupérer cet outil plus que précieux. A nous trois, on devrait y arriver non ? »
Alors c’était une catastrophe, mais la jeune fille cherchait désespérément une solution à ce point. En tant qu’hackeuse, elle ne pouvait pas ne plus assurer ses contrats en cours, ni ne pas en prendre de nouveau et pire elle ne pouvait pas ne pas être joignable !
Bilan : l’adolescente n’avait pas dormis de la nuit pour tenter, en vain, de résoudre le problème.
C’est donc de mauvaise humeur qu’elle se rend en cours, se demandant même pourquoi elle y va, puisqu’il y a besoin d’un réseau internet et qu’actuellement ils en sont coupés. Le premier professeur de sa journée semble encore plus perdu qu’elle, il est donc exclu dans les aides potentielles par son cerveau. Non il lui fallait un professeur pouvant peut-être l’aider. La réponse lui vient naturellement, et il s’avère qu’elle a cours avec justement en suivant. Bien sûr, la petite sorcière compte énormément sur sa professeure de robotique, Matsudara-sensei. Elle au moins peut comprendre son désarroi et l’aider à résoudre ce problème.
Installer au milieu de l’amphithéâtre, elle ne peine pas à remarquer le zombi ambulant Nakida-kun pas loin. Son regard constate, sans trop de surprise, qu’il n’est pas en meilleure forme qu’elle. Quoi que ... Taichi doit bien s’avouer qu’elle est plus en colère qu’abattu ce qui n’est pas le cas de son camarade. Ses cheveux en bataille, son air endormis et surtout son arrivée très juste au cours, ne rende pas l’impression qu’il est prêt à se battre pour récupérer la précieuse ressource perdue. Alors que la petite envisage de faire signe à son camarade pour qu’il s’installe à côté d’elle, Matsudara-sensei commence à parler.
La jeune fille écarquille les yeux et ouvre légèrement la bouche. Les paroles de son sensei ne lui plaisent pas. Pire ! Elles provoquent une sorte de déconnexion temporaire de son cerveau. Travailler sans internet ? C’était du domaine de l’impensable pour elle. Alors oui bien sûr pour ses travaux d’étudiantes, ça pouvait se gérer. Elle avait déjà envisagé cette possibilité et avait depuis longtemps des copies à jours de ses travaux chez elle. Après tout, l’une de ses salles informatiques ne servait uniquement qu’à honorer ses contrats, tandis que l’autre n’avait pour vocation qu’à être une salle de jeux vidéo et d’étude.
Le choc de l’information passée, Taichi Tomoe s’efforce de suivre le cours avec la plus grande des attentions. Pourtant parfois détournée par l’attitude de son camarade à demi-avachit sur son ordinateur et ses notes manuscrites. Le cours était intéressant en soit, bien que complexe à suivre sans pouvoir faire appelle à des exemples en ligne. Il était évident pour la jeune fille, que ceux et celles incapable de voir les liens entre les différents sujets, avait décroché depuis le début. Elle n’en faisait pas partis.
La fin du cours vit la naissance d’une idée farfelue dans l’esprit de la petite sorcière. Mais elle refusait d’y renoncer. Qui pourrait l’épauler dans cette entreprise folle, mieux que Matsudara-sensei et Nakida-kun ? Adrien possiblement, mais il n’était pas étudiant à l’université.
Rangeant rapidement ses affaires, puis attrapant Nakida-kun au passage, l’adolescente se dirige vers Matsudura-sensei. Elle avait plusieurs questions portant aussi bien sur le cours, que sur son idée folle. La petite ne prit même pas en compte les babillages de son camarade qu’elle trainait derrière elle par la main. Non, l’esprit de Taichi est fixé sur son objectif uniquement, le reste n’a que peu d’importance.
Arrivée devant son sensei, en compagnie de Nakida-kun à peine réveillé, elle lui adresse un sourire et entame les hostilités.
« Konnichiwa Matsudara-sensei. J’ai plusieurs questions pour vous et une demande aussi. C’est pour cette dernière que Nakida-kun m’accompagne, je suis certaine qu’il peut aider.
Pour commencer mes questions, d’abord le deep learning. Le nombre de layer utilisé, et utilisable, n’est limité que par l’objet d’étude n’est-ce pas ? Son utilisation pour des approximations, notamment de modèle sigmoïdal comme l’a exposé Cybenko, est-il toujours d’actualité ? C’est juste une façon avancée d’analyser les interprétations de la probabilité au final, non ?
Concernant le machine learning, est-ce qu’on peut utiliser un jeu de donné traité avec un unsupervised learning dans un supervised learning ? »
Taichi Tomoe fit une pause, ces questions-ci ne concernait que le cours. Pour son cerveau, il était temps de passer à son projet fou.
« Matsudara-sensei, est-ce que vous pensez que vous, Nakida-kun et moi, on pourrait réussi à récupérer une connexion internet pour l’université et la région, malgré la coupure actuelle ? Je veux dire peut-être qu’en utilisant et détournant les connexions des militaires, on pourrait faire quelque chose ?
J’ai besoin d’internet, et je suis prête à mettre ma capacité de réflexion et mes connaissances à profit pour récupérer cet outil plus que précieux. A nous trois, on devrait y arriver non ? »
"Plan B ?"
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Dim 7 Juin 2020 - 13:37
Le cours au demeurant semblait s’être bien déroulé, mais alors que j'étais dans un amphithéâtre en effectif réduit avec les autres dans des salles annexes en visioconférence pour que tout le monde puisse se connecter en réseau, je déchantais.
Nakita et Yukimura étaient totalement absents. Oh, l’un des deux faisait meilleure figure, mais aussi peu de participation du petit génie pendant le cours était vraiment rare. Bien entendu depuis des semaines maintenant, cela avait pris un autre tournant. Ses notes n’étaient plus du tout au niveau et je ne savais pas si c’était une question de difficulté qui avait augmenté après tout ou s’il y avait quelque chose d’autre.
A la fin du cours, les deux jeunes gens sont venus à mon bureau tandis que le reste de la classe sortait tranquillement. C’est là que la jolie Taichi-Tomoe s’est réveillée d’une certaine manière en me posant des questions vraiment très pertinentes sur la question de la programmation abordé en cours. Ce n’était pas facile de se lancer dans cette thématique, d’autant plus qu’il s’agissait de ma spécialité, pour ne pas dire... que j’avais participé à forger ces nouvelles pratiques. Le fait est que je pris le temps de réfléchir un peu pour lui répondre.
Hideko ▬ Je pense que toutes tes approches sont très intéressantes jeune Taichi-Tomoe-san Dis-je en posant ma main sur son épaule.Evidemment, une sensation de décharge parcouru mon ma main à ce moment, comme lors des contacts entre sorciers.
Hideko ▬ Je pense que si tu as du temps, cela pourrait nous prendre une bonne heure rien que pour faire le tour de ces questions, mais sinon je tiens à préciser que j’aborderai pas à pas ces dernières dans les cours à venir. Aujourd’hui, je n‘ai fait que brosser largement le sujet car sinon il s’étale sur l’ensemble de la formation évidemment.Dresser le portrait dans l’ensemble des études était très courant en première année pour des raisons logique. L’anticipation. Le simple fait de voir que ces questions germaient déjà dans son esprit me rassurait quant à ses compétences en la matière et l’avenir qui était le sien au sein du département d’informatique et robotiques de l’université.
C’est la suite de sa demande qui m’a tout de suite choquée en revanche. Je la savais bien entendu versée dans l’illégalité, la célèbre Kage Shiina après tout ne pouvait pas vivre très longtemps sans internet sans perdre en notoriété.
Hideko ▬ Récupérer internet pour toute l’université ?! Mais tu n’y pense pas voyons ! Les militaires surveillent tout ce serait très dangereux de s’opposer à une décision du gouvernement. Ne me dites pas tous les deux que vous voulez prendre autant de risques ce n’est pas sérieux n’est-ce pas ? C’est le moment où il vaut mieux faire profil bas voyons...
Etilya sur DK RPG
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Dim 7 Juin 2020 - 17:08
Ah ? C'était bien Taichi Tomoe que je voyais au loin ? Hm. Ouais, c'était forcément elle. Sincèrement, je n'avais pas du tout la force de confronter son énergie aujourd'hui. En plus, elle avait l'air contrarié, et je pouvais amplement comprendre pourquoi. Seulement, tout ce que je désirais là tout de suite, c'était d'être en paix. Mais mon souhait ne fut pas tellement exauxé. Si elle s'était retenue de me déranger pendant ma phase de demi-sommeil durant toute la durée du cours, ma camarade avait littéralement bondi de sa chaise lorsqu'il fut fini. Cela me sonna les cloches puisque sans prévenir, elle m'agrippait le bras avec une sacrée poigne pour une adolescente de son âge. Je manquais de trébucher sur mon sac et lui lançais des protestions qu'elle ne daignait pas entendre de toute évidence. Quand elle avait quelque chose derrière la tête celle-là, je ne pouvais vraiment rien y faire. En soi, je m'y étais à peu près fait mais son attitude imprévisible et spontanée me jouait encore parfois des tours. Suite à notre première rencontre, elle avait décrété que je serais son nouvel ami, sans que je n'ai eu mon mot à dire en fait. Enfin, c'était ce que j'avais conclu comme elle s'invitait à chaque fois que je traînais dans les parages. Le consentement ne devait pas être quelque chose qu'elle connaissait. Mais c'était assez amusant et je me laissais prêter au jeu. C'était bien la première fois depuis longtemps que je fréquentais quelqu'un sans nécessairement l'inscrire dans un plan sadique. Bon en soi, elle était plutôt un bon remède contre l'ennui, alors j'avais décidé de lui coller ce rôle. Le rôle anti-ennui. Je n'aurais pas pensé que cela puisse fonctionner aussi bien.
Je trottinais donc derrière elle, presque essoufflé alors qu'elle descendait d'une traite les escaliers vers Matsudara-sensei avec moi derrière. A peine débarquée, la voilà qui se mit à sortir un torrent de mots à notre professeur alors que je venais à peine de me remettre d'être passé de mon siège jusqu'ici. J'inspirais profondément et me frotta les yeux pour émerger. Je ne comprenais pas trop où elle voulait en venir, mon cerveau avait du bien à capter quoique ce soit. Mais je finis par m'éveiller complètement alors qu'elle mentionnait le plan fou de retrouver une connexion internet en passant par le réseau militaire.
Oh ? Mon doigt se leva pour venir gratter ma tempe, méditant à cette perspective. C'était que je n'y avais même pas réellement songé. Mais attendez attendez, elle comptait aussi m'inclure dans ce projet ? Mes prunelles s'écarquillèrent de surprise. Elle avait vraiment le chic pour m'embarquer dans des situations où elle ne réclamait même pas mon avis. Même si en soi, c'était intéressant à aborder. Hum. Pourquoi pas ? Ce n'était pas comme si mes valeurs morales allaient m'en empêcher déjà de un, et de deux, si nous nous y mettions à plusieurs, il y avait moyen de réussir. Enfin, mes neurones se mirent à actionner la vitesse supérieure et je me sentais de nouveau réveillé.
Mais la réaction de notre enseignante laissait présager qu'elle n'était pas tellement d'accord pour être de la partie. En soi, ce n'était pas bien étonnant venant de sa part. Je me souvenais très bien de son expression quand je lui avais dit que je comptais entrer en contact avec Tibalt. Elle s'était emportée en gesticulant dans tous les sens tout en me faisant savoir à quel point j'étais inconscient. Je ne pouvais pas vraiment dire qu'elle avait tort. Et là encore, elle avait raison. C'était risqué, très risqué. Même si sincèrement, ce n'était pas quelque chose qui pouvait potentiellement nous arrêter Tomoe-chan et moi. Et cela, Matsudara-sensei devait bien le savoir aussi.
J'haussais donc les épaules à l'énonciation de cette idée qui était tout à fait à mon goût. Puis un large sourire se dessina sur mon visage illuminé soudainement. Taichi Tomoe, je viens en renfort.
-Ooooh voyons voyons Matsudara-sensei ! Vous savez que nous sommes des élèves vigilants et consciencieux. De plus, vous avez tout intérêt à participer. Si vous souhaitez que l'on fasse les choses correctement pour nous préserver, en évitant les erreurs et pourquoi pas un passage en prison, vous êtes la plus qualifiée !
Je poursuivais de sourire avec fourberie pour lui signaler que désormais, étant mise dans la confidence, elle serait donc responsable partiellement de nos actes si nous venions à avoir des problèmes. Et puis, je connaissais sa bonté d'âme. Elle était du genre à s'inquiéter pour les autres, cela la rendrait folle de nous savoir prendre ce risque en connaissance de cause sans rien y faire, alors que nous l'avions sollicité. J'ouvris ensuite les yeux tout ronds pour parfaire ma comédie visant évidemment à l'inciter à nous rejoindre.
-Ce serait dommage d'en arriver là, vous ne pensez pas ? Oh et puis ! Ne nous dites pas que l'idée ne vous tente pas. Vous êtes aussi branchée internet que nous. Et nous savons tous les trois que vous êtes également familière aux étrangetés du réseau.
Je tournais alors la tête vers ma partenaire du crime pour lui faire un clin d'oeil. Allez Matsudara-sensei, acceptez donc, on va s'amuser.
Je trottinais donc derrière elle, presque essoufflé alors qu'elle descendait d'une traite les escaliers vers Matsudara-sensei avec moi derrière. A peine débarquée, la voilà qui se mit à sortir un torrent de mots à notre professeur alors que je venais à peine de me remettre d'être passé de mon siège jusqu'ici. J'inspirais profondément et me frotta les yeux pour émerger. Je ne comprenais pas trop où elle voulait en venir, mon cerveau avait du bien à capter quoique ce soit. Mais je finis par m'éveiller complètement alors qu'elle mentionnait le plan fou de retrouver une connexion internet en passant par le réseau militaire.
Oh ? Mon doigt se leva pour venir gratter ma tempe, méditant à cette perspective. C'était que je n'y avais même pas réellement songé. Mais attendez attendez, elle comptait aussi m'inclure dans ce projet ? Mes prunelles s'écarquillèrent de surprise. Elle avait vraiment le chic pour m'embarquer dans des situations où elle ne réclamait même pas mon avis. Même si en soi, c'était intéressant à aborder. Hum. Pourquoi pas ? Ce n'était pas comme si mes valeurs morales allaient m'en empêcher déjà de un, et de deux, si nous nous y mettions à plusieurs, il y avait moyen de réussir. Enfin, mes neurones se mirent à actionner la vitesse supérieure et je me sentais de nouveau réveillé.
Mais la réaction de notre enseignante laissait présager qu'elle n'était pas tellement d'accord pour être de la partie. En soi, ce n'était pas bien étonnant venant de sa part. Je me souvenais très bien de son expression quand je lui avais dit que je comptais entrer en contact avec Tibalt. Elle s'était emportée en gesticulant dans tous les sens tout en me faisant savoir à quel point j'étais inconscient. Je ne pouvais pas vraiment dire qu'elle avait tort. Et là encore, elle avait raison. C'était risqué, très risqué. Même si sincèrement, ce n'était pas quelque chose qui pouvait potentiellement nous arrêter Tomoe-chan et moi. Et cela, Matsudara-sensei devait bien le savoir aussi.
J'haussais donc les épaules à l'énonciation de cette idée qui était tout à fait à mon goût. Puis un large sourire se dessina sur mon visage illuminé soudainement. Taichi Tomoe, je viens en renfort.
-Ooooh voyons voyons Matsudara-sensei ! Vous savez que nous sommes des élèves vigilants et consciencieux. De plus, vous avez tout intérêt à participer. Si vous souhaitez que l'on fasse les choses correctement pour nous préserver, en évitant les erreurs et pourquoi pas un passage en prison, vous êtes la plus qualifiée !
Je poursuivais de sourire avec fourberie pour lui signaler que désormais, étant mise dans la confidence, elle serait donc responsable partiellement de nos actes si nous venions à avoir des problèmes. Et puis, je connaissais sa bonté d'âme. Elle était du genre à s'inquiéter pour les autres, cela la rendrait folle de nous savoir prendre ce risque en connaissance de cause sans rien y faire, alors que nous l'avions sollicité. J'ouvris ensuite les yeux tout ronds pour parfaire ma comédie visant évidemment à l'inciter à nous rejoindre.
-Ce serait dommage d'en arriver là, vous ne pensez pas ? Oh et puis ! Ne nous dites pas que l'idée ne vous tente pas. Vous êtes aussi branchée internet que nous. Et nous savons tous les trois que vous êtes également familière aux étrangetés du réseau.
Je tournais alors la tête vers ma partenaire du crime pour lui faire un clin d'oeil. Allez Matsudara-sensei, acceptez donc, on va s'amuser.
Taichi Tomoe Lizenko#104370#104370#104370#104370#104370#104370#104370
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Lun 22 Juin 2020 - 23:59
Pas d’internet, mais les cours continuent !
Feat Hideko Matsudara & Lexter Nakida
Une sensation de décharge parcours l’épaule de la petite au contact de la main de Matsudara-sensei. Se pourrait-elle qu’elle soit ? Non, vraiment ? Son cerveau prend en note l’information aussi précieuse qu’une donnée volée, occultant par la même occasion les réponses à ses questions de cours. Cette nouveauté, lui redonne encore plus de hardiesse dans son projet fou. En tant que sorcière, elle peut faire appel à un téléportomage, et se retrouver derrière les lignes ennemis.
Pourquoi ne pas détourner un autre accès que celui des militaires dans ce cas ? Tout devenait possible avec cette nouvelle donnée en main ! Surtout qu’il n’était pas à exclure que les pouvoirs de Matsudara-sensei puissent être utiles, tout comme les siens même si ce n’est qu’à petite échelle.
La joie envahit le visage de l’adolescente, effaçant toutes traces de fatigue et de colère. Quel projet audacieux, elles vont pouvoir mettre sur pieds avec Nakida-kun ! La jeune fille en frémit même d’avance !
Du temps pour approfondir ces questions ? Oh bien entendu qu’elle en avait ! Ou plus exactement, elle en trouvera quelque part dans son emploi du temps serré. Pour le moment, elle ignorait totalement où elle pourrait en dégager, mais elle ne doute pas un instant qu’elle trouvera. Surtout qu’un tête à tête serait l’occasion idéale pour parler aussi pouvoir, et chiffons de sorcière, sans le moindre tabou ni secret ... enfin presque. Le fantôme du Secret passe à travers son esprit, très vite chasser par le problème du jour. Il n’était pas temps de penser à cela maintenant. Plus tard, peut-être, de toute façon il le faudra.
En revanche, l’expression de choc pur qui se peint sur le visage de son sensei l’informe sans équivoque que la partie est loin d’être gagnée. Taichi Tomoe cligne plusieurs fois des yeux. Son cerveau refuse totalement d’intégrer les informations qui viennent de lui parvenir. Plusieurs fois, il se les repasse afin de comprendre ce qu’ils impliquent sans pour autant y parvenir.
Ne pas y penser ? Dangereux de s’opposer à une décision du gouvernement ? Pas sérieux ? Profil bas ?! Jamais elle ne renoncera à son idée ! Foi de Kage Shiina après tout, être dans l’illégalité c’est son gagne-pain ! Ce ne sont certainement pas des militaires à deux yens qui vont la faire reculer, non aucune chance !
Heureusement c’est à cet instant précis que Nakida-kun se réveille. Taichi tourne la tête vers lui, ravi qu’il émerge enfin et se mette à réfléchir. Elle ne doute pas un moment que son entreprise lui plait, et lui donne envie de s’y investir largement. Parce que depuis qu’elle le connait la petite la suivit numériquement. Elle sait qu’il passe plus de temps sur le dark web que sur les circuits officiels, sans compter son lien étrange avec le gérant du nightclub dont elle a oublié le nom. Elle sait que le patron n’est pas ultra-clean, même si rien ne le laisse paraître ouvertement.
Enfin qu’importe, son camarade de classe est dans son camp, et elle le sait plus que retord et manipulateur. Deux quasi-défauts à ses yeux, qui précisément viennent de gagner leurs galons de pseudo-qualités. Il est doué pour manipuler les gens, généralement à leur insu, l’adolescente l’a déjà vu faire avec d’autres camarades. Pourtant elle doute que cela soit aussi facile avec Matsudara-sensei.
La petite sorcière acquiesce aux arguments fourbes de son camarade. Elle devait bien le reconnaitre, il était rudement doué pour manier les mots, un vrai politicien. Jamais pourtant elle ne lui ferait ce compliment, après tout Taichi sait qu’elle est toujours sur un fil avec lui. Même si cela s’est largement atténué depuis leur rencontre, elle ne doute pas qu’elle doit continuer d’avoir une certaine méfiance vis-à-vis de lui.
Ah les yeux ronds ... peut-être un poil de comédie en trop pour la demoiselle. Soit, à sa guise, peut-être que cela fonctionnerait après tout. A ce niveau, il fallait bien tout essayer pour convaincre Matsudara-sensei. Elle pouvait les aider, elle en avait largement les connaissances.
Taichi sourit largement à Nakida-kun et lui rend son clin d’œil. A elle maintenant d’en rajouter un peu. Juste un peu.
« On sait Matsudara-sensei que c’est dangereux. Mais rien ne nous empêche d’essayer. C’est vous-même qui l’avez dit dans un de vos cours d’introduction, l’an dernier. En informatique, il faut essayer pour que ça fonctionne parce que si vous n’essayez rien ce n’est pas la peine de venir dans mes cours.
Je veux essayer ! Ne serait-ce que pour faire honneur à votre précieux enseignement.
Surtout qu’il n’est pas forcément nécessaire que les militaires s’aperçoivent de la combine. Il suffit d’être malin, et de ne pas vouloir trop gros. Rendre internet à toute la région c’est peut-être en souhaiter trop. Mais si on limite l’accès, avec des points d’utilisations privilégier et surveiller, c’est faisable. Pourquoi pas un réseau dans le réseau ? C’est une application directe de ce que vous avez commencé à nous expliquer aujourd’hui.
On peut aussi faire entrer internet par un autre point d’entrée que les militaires. Peut-être ne se servir de leur réseau que comme routeur pour être redirigé ailleurs pour récupérer une source. J’ai de l’imagination, Nakida-kun aussi, et on peut s’en sortir à deux. Pourtant ... c’est avec vous que je sais qu’on pourra y arriver !
Vous êtes une ponte dans le domaine informatique et robotique, vous maîtrisez votre sujet sur le bout des doigts. Vous nous seriez d’une grande aide pour ce projet. Je sais que nous sommes vos meilleurs élèves ici, et ce depuis bien longtemps. Est-ce que cela ne vous tente vraiment pas de voir jusqu’où nous pourrions aller sous votre enseignement ? »
La petite sorcière est tout ce qu’il y a de plus honnête et franche. Elle ne renoncera pas de toute façon, cela lui tient bien trop à cœur. Sa vie personnelle a tout chamboulé dernièrement, mais cette idée ... ce bébé, elle veut pouvoir y aller à fond pour se reprendre et se retrouver elle-même. L’informatique, la robotique et briser les limites elle a cela dans le sang.
« S’il vous plaît Matusdara-sensei ... Je sais que je n’ai pas été à la hauteur de vos attentes dernièrement, et je vous promets de vous expliquer les raisons une autre fois. Là j’ai besoin de vous, de votre savoir et d’être guidée par vous. Nakida-kun aussi. Vous nous connaissez mieux que beaucoup de sensei ... Aidez-nous. »
Pourquoi ne pas détourner un autre accès que celui des militaires dans ce cas ? Tout devenait possible avec cette nouvelle donnée en main ! Surtout qu’il n’était pas à exclure que les pouvoirs de Matsudara-sensei puissent être utiles, tout comme les siens même si ce n’est qu’à petite échelle.
La joie envahit le visage de l’adolescente, effaçant toutes traces de fatigue et de colère. Quel projet audacieux, elles vont pouvoir mettre sur pieds avec Nakida-kun ! La jeune fille en frémit même d’avance !
Du temps pour approfondir ces questions ? Oh bien entendu qu’elle en avait ! Ou plus exactement, elle en trouvera quelque part dans son emploi du temps serré. Pour le moment, elle ignorait totalement où elle pourrait en dégager, mais elle ne doute pas un instant qu’elle trouvera. Surtout qu’un tête à tête serait l’occasion idéale pour parler aussi pouvoir, et chiffons de sorcière, sans le moindre tabou ni secret ... enfin presque. Le fantôme du Secret passe à travers son esprit, très vite chasser par le problème du jour. Il n’était pas temps de penser à cela maintenant. Plus tard, peut-être, de toute façon il le faudra.
En revanche, l’expression de choc pur qui se peint sur le visage de son sensei l’informe sans équivoque que la partie est loin d’être gagnée. Taichi Tomoe cligne plusieurs fois des yeux. Son cerveau refuse totalement d’intégrer les informations qui viennent de lui parvenir. Plusieurs fois, il se les repasse afin de comprendre ce qu’ils impliquent sans pour autant y parvenir.
Ne pas y penser ? Dangereux de s’opposer à une décision du gouvernement ? Pas sérieux ? Profil bas ?! Jamais elle ne renoncera à son idée ! Foi de Kage Shiina après tout, être dans l’illégalité c’est son gagne-pain ! Ce ne sont certainement pas des militaires à deux yens qui vont la faire reculer, non aucune chance !
Heureusement c’est à cet instant précis que Nakida-kun se réveille. Taichi tourne la tête vers lui, ravi qu’il émerge enfin et se mette à réfléchir. Elle ne doute pas un moment que son entreprise lui plait, et lui donne envie de s’y investir largement. Parce que depuis qu’elle le connait la petite la suivit numériquement. Elle sait qu’il passe plus de temps sur le dark web que sur les circuits officiels, sans compter son lien étrange avec le gérant du nightclub dont elle a oublié le nom. Elle sait que le patron n’est pas ultra-clean, même si rien ne le laisse paraître ouvertement.
Enfin qu’importe, son camarade de classe est dans son camp, et elle le sait plus que retord et manipulateur. Deux quasi-défauts à ses yeux, qui précisément viennent de gagner leurs galons de pseudo-qualités. Il est doué pour manipuler les gens, généralement à leur insu, l’adolescente l’a déjà vu faire avec d’autres camarades. Pourtant elle doute que cela soit aussi facile avec Matsudara-sensei.
La petite sorcière acquiesce aux arguments fourbes de son camarade. Elle devait bien le reconnaitre, il était rudement doué pour manier les mots, un vrai politicien. Jamais pourtant elle ne lui ferait ce compliment, après tout Taichi sait qu’elle est toujours sur un fil avec lui. Même si cela s’est largement atténué depuis leur rencontre, elle ne doute pas qu’elle doit continuer d’avoir une certaine méfiance vis-à-vis de lui.
Ah les yeux ronds ... peut-être un poil de comédie en trop pour la demoiselle. Soit, à sa guise, peut-être que cela fonctionnerait après tout. A ce niveau, il fallait bien tout essayer pour convaincre Matsudara-sensei. Elle pouvait les aider, elle en avait largement les connaissances.
Taichi sourit largement à Nakida-kun et lui rend son clin d’œil. A elle maintenant d’en rajouter un peu. Juste un peu.
« On sait Matsudara-sensei que c’est dangereux. Mais rien ne nous empêche d’essayer. C’est vous-même qui l’avez dit dans un de vos cours d’introduction, l’an dernier. En informatique, il faut essayer pour que ça fonctionne parce que si vous n’essayez rien ce n’est pas la peine de venir dans mes cours.
Je veux essayer ! Ne serait-ce que pour faire honneur à votre précieux enseignement.
Surtout qu’il n’est pas forcément nécessaire que les militaires s’aperçoivent de la combine. Il suffit d’être malin, et de ne pas vouloir trop gros. Rendre internet à toute la région c’est peut-être en souhaiter trop. Mais si on limite l’accès, avec des points d’utilisations privilégier et surveiller, c’est faisable. Pourquoi pas un réseau dans le réseau ? C’est une application directe de ce que vous avez commencé à nous expliquer aujourd’hui.
On peut aussi faire entrer internet par un autre point d’entrée que les militaires. Peut-être ne se servir de leur réseau que comme routeur pour être redirigé ailleurs pour récupérer une source. J’ai de l’imagination, Nakida-kun aussi, et on peut s’en sortir à deux. Pourtant ... c’est avec vous que je sais qu’on pourra y arriver !
Vous êtes une ponte dans le domaine informatique et robotique, vous maîtrisez votre sujet sur le bout des doigts. Vous nous seriez d’une grande aide pour ce projet. Je sais que nous sommes vos meilleurs élèves ici, et ce depuis bien longtemps. Est-ce que cela ne vous tente vraiment pas de voir jusqu’où nous pourrions aller sous votre enseignement ? »
La petite sorcière est tout ce qu’il y a de plus honnête et franche. Elle ne renoncera pas de toute façon, cela lui tient bien trop à cœur. Sa vie personnelle a tout chamboulé dernièrement, mais cette idée ... ce bébé, elle veut pouvoir y aller à fond pour se reprendre et se retrouver elle-même. L’informatique, la robotique et briser les limites elle a cela dans le sang.
« S’il vous plaît Matusdara-sensei ... Je sais que je n’ai pas été à la hauteur de vos attentes dernièrement, et je vous promets de vous expliquer les raisons une autre fois. Là j’ai besoin de vous, de votre savoir et d’être guidée par vous. Nakida-kun aussi. Vous nous connaissez mieux que beaucoup de sensei ... Aidez-nous. »
"S’il vous plaît ?"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 23 Juin 2020 - 17:37
Ces deux-là étaient complètement fous ! Ils avaient véritablement envie de récupérer de la connexion et de la distribuer ? Mais... mais... mais c’était tout simplement impossible !
Je me grattais la tête nerveusement alors que Nakida-kun sortait ces yeux d’enfant gentil, qui devaient certes lui offrir des tas de choses d’ordinaire, mais bien inutiles avec moi, tout en jouant sur le fait qu’ils étaient prêts à le faire avec ou sans moi. Evidemment, l’idée était de souligner que sans moi ils étaient voués à échouer et se faire attraper par les militaires. Malheureusement, il y avait une petite sorcière dans l’équation et je ne pouvais pas laisser les militaires mettre la main sur elle au risque qu’elle décide de répliquer. Le Secret avait déjà un œil sur moi depuis des années ! Si une de mes élèves faisait des bêtises... ce serait ma faute ?! Aaarrgh ! Ces gamins allaient vraiment avoir ma peau !
De l’autre côté, la jeune Yukimura tapait allègrement sur la corde de l’union et du fait qu’il fallait faire en sorte que tout le monde ait une connexion pour avancer. Elle jouait la carte de la flatterie, bien que cela ne marchait pas non plus sur moi, mais la flatterie morale en jouant sur ce que je leur disais en cour était vraiment une tactique des plus honteuse... mais tellement efficace...
Bon, je ne pouvais pas non plus totalement les blâmer. Après tout, j’avais pour ma part accès à la meilleure connexion possible grâce à ma magie. Cette quarantaine était ennuyeuse pour tout ce qu’il devait se faire chez moi, mais je pouvais toujours déménager autre part dans le monde temporairement mon matériel.... mais pas avec une installation comparable ! Argh ! Décidément, ces petits me tuaient !
Le seul moyen serait de réparer les lignes de distribution générale, mais les militaires les contrôlant, ce n’était pas viable non plus. Autant dire que le problème était insoluble dans l’état actuel de la demande faite par mes deux élèves.
Je commençai en revanche à trouver qu’ils mettaient bien plus d’énergie en ce moment à me convaincre que dans tout l’ensemble du cours. La jeune Yukimura allant jusqu’à me citer dans un cours de l’an dernier qu’elle devait suivre en audit libre je supposais vu qu’elle était présente aux cours de première année maintenant. Si je pouvais essayer de stimuler un peu mes chers élèves dans le tentative de me convaincre, je n’aurais au moins pas totalement perdu mon temps dans le cours d’aujourd’hui.
Je me grattais la tête nerveusement alors que Nakida-kun sortait ces yeux d’enfant gentil, qui devaient certes lui offrir des tas de choses d’ordinaire, mais bien inutiles avec moi, tout en jouant sur le fait qu’ils étaient prêts à le faire avec ou sans moi. Evidemment, l’idée était de souligner que sans moi ils étaient voués à échouer et se faire attraper par les militaires. Malheureusement, il y avait une petite sorcière dans l’équation et je ne pouvais pas laisser les militaires mettre la main sur elle au risque qu’elle décide de répliquer. Le Secret avait déjà un œil sur moi depuis des années ! Si une de mes élèves faisait des bêtises... ce serait ma faute ?! Aaarrgh ! Ces gamins allaient vraiment avoir ma peau !
De l’autre côté, la jeune Yukimura tapait allègrement sur la corde de l’union et du fait qu’il fallait faire en sorte que tout le monde ait une connexion pour avancer. Elle jouait la carte de la flatterie, bien que cela ne marchait pas non plus sur moi, mais la flatterie morale en jouant sur ce que je leur disais en cour était vraiment une tactique des plus honteuse... mais tellement efficace...
Hideko ▬ Je n’arrive pas à croire ce que j’entends là ! Vous vous rendez bien compte que si on viole la quarantaine militaire en se procurant de la connexion et que l’on se fait attraper on pourrait être accusé de Haute-Trahison ? Vous savez que cela signifierait pour vous être jugé comme des adultes et prison à vie ?!Ces enfants étaient complètement fous alliés. Prêts à tout risquer pour ça ?!
Et vous voulez tout risquer pour un peu de confort et de connexion au reste du monde ?! Evidemment que je comprends votre situation, mais vous savez aussi qu’on peut parfaitement travailler en autonomie et sans connexion. J’en ai parlé tout à l’heure bon sang ! Et vous voulez tout risquer après une seule journée de quarantaine ?
Bon, je ne pouvais pas non plus totalement les blâmer. Après tout, j’avais pour ma part accès à la meilleure connexion possible grâce à ma magie. Cette quarantaine était ennuyeuse pour tout ce qu’il devait se faire chez moi, mais je pouvais toujours déménager autre part dans le monde temporairement mon matériel.... mais pas avec une installation comparable ! Argh ! Décidément, ces petits me tuaient !
Hideko ▬ Hm... vous aurez raison de moi un jour... je me fais déjà trop vieille pour ces conneries ma parole... Bon, pour pouvoir fournir internet à tout le monde ici sur le campus, cela est pour le moment trop dangereux. Quant à pirater un réseau militaire, il vaut mieux éviter. Leurs machines sont beaucoup trop performantes et ceux qui les manipulent aussi. Ce serait se tirer une balle dans le pied que d’essayer de faire ça. Hacker la NSA ou la NASA pendant cinq minutes est une chose, mais s’offrir toute la structure numérique de façon illimité demeure impossible et les fuites sont vites colmatées.Evidemment, cela semblait totalement décourageant, mais il valait bien mieux que je leur sorte vite cette idée de la tête ou à défaut qu’ils comprennent bien que ce n’était pas viable que de vouloir restituer une connexion pour tout le monde.
Non, il nous faudra nécessairement passer par une liaison satellite à nous pour ça. Mais avec les besoins de connexion que vous désirez, il nous faudrait une parabole monumentale pour offrir un tel débit et clairement, les militaires ne seraient pas dupes.
Donc il faudrait clairement revoir votre copie d’exigence, ou vous contenter d’obtenir de la connexion uniquement pour vous et garder le secret. Et là, nous n’avons même pas aborder la question des moyens techniques qu’il nous faudrait pour faire tout ça. Ce n’est pas comme si on pouvait commander des paraboles géantes, même de tailles réduites facilement maintenant...
Le seul moyen serait de réparer les lignes de distribution générale, mais les militaires les contrôlant, ce n’était pas viable non plus. Autant dire que le problème était insoluble dans l’état actuel de la demande faite par mes deux élèves.
Je commençai en revanche à trouver qu’ils mettaient bien plus d’énergie en ce moment à me convaincre que dans tout l’ensemble du cours. La jeune Yukimura allant jusqu’à me citer dans un cours de l’an dernier qu’elle devait suivre en audit libre je supposais vu qu’elle était présente aux cours de première année maintenant. Si je pouvais essayer de stimuler un peu mes chers élèves dans le tentative de me convaincre, je n’aurais au moins pas totalement perdu mon temps dans le cours d’aujourd’hui.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Ven 26 Juin 2020 - 18:09
Au final, je ne voyais pas réellement pourquoi Taichi m'avait traîné jusqu'à son bureau. Elle se débrouillait très bien toute seule. Ses arguments étaient malicieux puisqu'elle savait toucher la corde sensible de Matsudara-sensei. Notre enseignante était très attachée à sa matière et c'était d'autant plus fort lorsque nous nous investissions. Enfin, cela ne faisait certainement pas de mal de faire office de renfort. Mais ma camarade restait une sacrée diablotine lorsqu'elle s'y mettait. Moi, j'impliquais Hideko directement malgré elle dans nos combines en pointant sa conscience, Tomoe-san jouait sur ses sentiments sans oublier de flatter son talent certain. A bien y réfléchir, cela faisait tout de même un bon cocktail. Mais la femme en face de nous était bien loin d'être stupide, voir même plutôt coriace dans ses convictions et je doutais que cela suffise à la convaincre. Il fallait l'entendre s'insurger face aux propos tenus par la petite malicieuse pour le deviner, même si ce fut plutôt amusant à écouter. Je la trouvais plutôt gonfler de comparer notre demande à un caprice pour une histoire de confort. Personnellement, je pouvais invoquer la raison de mon travail au sein de la police, ce qui valait un très bon prétexte en vue des conditions. Même si au final, mon besoin restait tout autre, à commencer par mon contrat avec Tibalt. Quant à Taichi, je la savais lobotomisée par internet mais je me doutais bien que derrière, se cachait une autre volonté. J'avais saisi des traces de son passage sur le dark web et elle ne devait pas ignorer mes investigations de son côté. Pour une fille aussi franche, elle savait bien conserver son jeu sous bonne garde. Pour le moment, nous n'en avions pas discuté concernant nos affaires respectives mais nous savions, au fond, que nous n'étions pas forcément les plus innocents concernant nos voyages numériques. Ce n'était pas plus mal. Peut-être qu'un jour venu, nous aborderons le sujet.
En attendant, nous nous devions rendre ce projet concevable.
Toutefois, j'arquais un sourcil quand Taichi fit mention de réduire la couverture d'accès. Si nous devions accomplir cette tâche, il était hors de question que je partage une connexion avec qui que ce soit, en dehors des personnes qui participent. Cette fille était bien trop généreuse et fort heureusement, j'étais tout de même présent pour tempérer ses ardeurs. Je ne faisais clairement pas dans la charité de mon côté.
-Nos trois cerveaux réunis peuvent s'acquitter de ce plan. Je suis donc d'accord avec Tomoe-san. Vous nous seriez d'une aide précieuse et je ne vois pas une autre personne plus qualifiée que vous ne l'êtes.
Je dodelinais ensuite de la tête en poussant un soupir.
-Cependant, je vous rejoins sur un point. Si nous devions mettre ce plan en route, il est largement préférable que la connexion ne soit connue et accessible seulement pour nous trois. De un, pour des raisons pratiques que vous avez mentionné, Matsudara-sensei et de deux parce qu'il s'agit tout de même d'un gros risque auquel nous nous exposons, qu'il faudra contrôler. Nous devrons optimiser nos compétences et nos moyens au maximum si nous souhaitons réussir et surtout, éviter de s'attirer des ennuis. D'ailleurs, même si nous devions éveiller des soupçons, il nous serait plus simple de nous couvrir.
Je tournais la tête vers Taichi, que je devinais déjà ennuyée d'abandonner la perspective de faire profiter à tout le monde son projet. Mais il était nécessaire de se concentrer sur une base de départ négociable pour éventuellement la distribuer à d'autres après. Et encore, si cela ne tenait qu'à moi, je me fichais bien que les autres en soient dépourvus. Il ne fallait pas non plus oublier qu'il s'agissait là d'une combine hautement condamnable que d'aller à l'encontre des réglementations en vigueur de cette quarantaine. Si nous nous concentrons sur nos propres besoins, nous nous épargnons des incommodités supplémentaires qui pourraient avoir de lourdes conséquences. Pour ma part, la décision était vite réglée et j'espérais que ma camarade devienne plus raisonnable. Il en valait de notre sécurité et surtout, de nos intérêts respectifs.
En attendant, nous nous devions rendre ce projet concevable.
Toutefois, j'arquais un sourcil quand Taichi fit mention de réduire la couverture d'accès. Si nous devions accomplir cette tâche, il était hors de question que je partage une connexion avec qui que ce soit, en dehors des personnes qui participent. Cette fille était bien trop généreuse et fort heureusement, j'étais tout de même présent pour tempérer ses ardeurs. Je ne faisais clairement pas dans la charité de mon côté.
-Nos trois cerveaux réunis peuvent s'acquitter de ce plan. Je suis donc d'accord avec Tomoe-san. Vous nous seriez d'une aide précieuse et je ne vois pas une autre personne plus qualifiée que vous ne l'êtes.
Je dodelinais ensuite de la tête en poussant un soupir.
-Cependant, je vous rejoins sur un point. Si nous devions mettre ce plan en route, il est largement préférable que la connexion ne soit connue et accessible seulement pour nous trois. De un, pour des raisons pratiques que vous avez mentionné, Matsudara-sensei et de deux parce qu'il s'agit tout de même d'un gros risque auquel nous nous exposons, qu'il faudra contrôler. Nous devrons optimiser nos compétences et nos moyens au maximum si nous souhaitons réussir et surtout, éviter de s'attirer des ennuis. D'ailleurs, même si nous devions éveiller des soupçons, il nous serait plus simple de nous couvrir.
Je tournais la tête vers Taichi, que je devinais déjà ennuyée d'abandonner la perspective de faire profiter à tout le monde son projet. Mais il était nécessaire de se concentrer sur une base de départ négociable pour éventuellement la distribuer à d'autres après. Et encore, si cela ne tenait qu'à moi, je me fichais bien que les autres en soient dépourvus. Il ne fallait pas non plus oublier qu'il s'agissait là d'une combine hautement condamnable que d'aller à l'encontre des réglementations en vigueur de cette quarantaine. Si nous nous concentrons sur nos propres besoins, nous nous épargnons des incommodités supplémentaires qui pourraient avoir de lourdes conséquences. Pour ma part, la décision était vite réglée et j'espérais que ma camarade devienne plus raisonnable. Il en valait de notre sécurité et surtout, de nos intérêts respectifs.
Taichi Tomoe Lizenko#104463#104463#104463#104463#104463#104463#104463
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Ven 10 Juil 2020 - 19:04
Pas d’internet, mais les cours continuent !
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Accuser de Haute-trahison rien que cela … Oui Taichi Tomoe en a parfaitement conscience mais pour cela encore faudrait-il pouvoir prouver qu’ils ont fait quelque chose de mal. Mais soit, elle voulait bien admettre qu’elle devait revoir ses prétentions à la baisse. Donc tant pis pour la ville et le campus. Pour cette fois, l’adolescente accepte d’être égoïste et de conserver cette nouvelle connexion pour elle, Nakida-kun et Matsudura-sensei. Il serait toujours temps, par la suite et selon les évènements d’agrandir le cercle des privilégiés. Ce n’est pas sans une moue ennuyée qu’elle acquiesce.
« - Bien bien … j’admets que mon idée initiale est peut-être … trop ambitieuse et dangereuse. J’accepte que ça ne soit que pour nous trois, puisque l’on travaille ensemble sur le sujet. »
Passer par une liaison satellite, cela la laissait songeuse. Elle aurait dû y penser plus tôt en prime. L’université devait bien en posséder une, mais pouvait-elle être suffisante ? Taichi en doute un peu. Peut-être pouvait-elle utiliser une de celle que possédait Shidara-san. Elle travaillait pour lui, et si à travers elle, il pouvait retrouver un semblant d’information sur l’extérieur, elle ne doutait pas qu’il accepterait. C’était une option à creuser rapidement. De plus ça résoudrait, de facto, le souci de procuration de la parabole, puisqu’ils pourraient passer par celles des entreprises appartenant à son patron.
Tout cela étant bien sûr à l’état de théorie pour le moment. Mais c’était loin d’être une théorie fumeuse. Le tout restait d’évaluer les contreparties qu’il pourrait demander, ou exiger, pour la laisser faire. Cela pourrait se réfléchir au fur et à mesure. Déjà lui exposer l’idée, et avant tout la proposer à ses deux camarades de transgressions.
« - J’ai peut-être une solution pour le satellite. Je travaille chez Silmaril comme cyberanalyste aussi bien pour les cyberattaques que les cyberdéfenses. Je sais que mon patron possède des paraboles suffisantes pour accéder à des satellites lui appartenant … Ou non. Il n’agit pas toujours dans la légalité la plus parfaite, je ne suis pas dupe sur ce point. Il sait juste comment faire pour ne pas se faire prendre.
Je peux lui soumettre l’hypothèse de les utiliser. Je suis pratiquement certaine qu’il acceptera. Il a cruellement besoin des informations de l’extérieur de notre bulle. Il y aura forcément des contreparties pour profiter de ses installations pour notre projet. Je les gèrerai, de tout façon cela fait parti de l’équilibre entre lui et moi. Il faut toujours que cela soit donnant-donnant.
Si je récupère la connexion internet pour nous trois, il sera ravi de se servir de moi pour obtenir les informations qu’il désire. Il trouvera largement son intérêt à favoriser notre entreprise, malgré les risques qui peuvent entrer en ligne de compte. »
Taichi Tomoe ne mentionne pas pour autant le nom de son patron. L’entreprise suffit normalement à situer de qui elle parle. Lexter le sait déjà, ou du moins le suspecte, puisqu’elle lui a déjà parlé de son travail rémunéré et de celui de bénévolat. Non la réaction qu’elle guette c’est celle de Matsudara-sensei. Beaucoup de sorciers et sorcières l’ont déjà mise en garde contre lui, et parmi eux se trouvent deux Enclavistes. Sa sensei risque-t-elle de refuser en bloque cette solution, sous prétexte que son patron est un danger ?
L’adolescente le redoute malgré elle. Maintenant qu’elle a plus de connaissance avec d’autres membres de la communauté surnaturelle, elle sait qu’il est un vampire. Un vampire redouté, un chef connu et dont beaucoup de membre de son espèce se défie comme de la peste. La petite sorcière n’avait pas eu besoin de cela pour instinctivement se méfier de lui.
Néanmoins il restait l’option la plus fiable pour récupérer une connexion internet. Et comme toute bonne scientifique, même en temps de crise, elle s’évertuait à n’écarter aucune hypothèse. Tout en pesant soigneusement le pour et le contre, les avantages et inconvénients qu’elle pouvait apporter. L’objectif était d’agir en connaissance de cause et armée du mieux possible.
« - Bien bien … j’admets que mon idée initiale est peut-être … trop ambitieuse et dangereuse. J’accepte que ça ne soit que pour nous trois, puisque l’on travaille ensemble sur le sujet. »
Passer par une liaison satellite, cela la laissait songeuse. Elle aurait dû y penser plus tôt en prime. L’université devait bien en posséder une, mais pouvait-elle être suffisante ? Taichi en doute un peu. Peut-être pouvait-elle utiliser une de celle que possédait Shidara-san. Elle travaillait pour lui, et si à travers elle, il pouvait retrouver un semblant d’information sur l’extérieur, elle ne doutait pas qu’il accepterait. C’était une option à creuser rapidement. De plus ça résoudrait, de facto, le souci de procuration de la parabole, puisqu’ils pourraient passer par celles des entreprises appartenant à son patron.
Tout cela étant bien sûr à l’état de théorie pour le moment. Mais c’était loin d’être une théorie fumeuse. Le tout restait d’évaluer les contreparties qu’il pourrait demander, ou exiger, pour la laisser faire. Cela pourrait se réfléchir au fur et à mesure. Déjà lui exposer l’idée, et avant tout la proposer à ses deux camarades de transgressions.
« - J’ai peut-être une solution pour le satellite. Je travaille chez Silmaril comme cyberanalyste aussi bien pour les cyberattaques que les cyberdéfenses. Je sais que mon patron possède des paraboles suffisantes pour accéder à des satellites lui appartenant … Ou non. Il n’agit pas toujours dans la légalité la plus parfaite, je ne suis pas dupe sur ce point. Il sait juste comment faire pour ne pas se faire prendre.
Je peux lui soumettre l’hypothèse de les utiliser. Je suis pratiquement certaine qu’il acceptera. Il a cruellement besoin des informations de l’extérieur de notre bulle. Il y aura forcément des contreparties pour profiter de ses installations pour notre projet. Je les gèrerai, de tout façon cela fait parti de l’équilibre entre lui et moi. Il faut toujours que cela soit donnant-donnant.
Si je récupère la connexion internet pour nous trois, il sera ravi de se servir de moi pour obtenir les informations qu’il désire. Il trouvera largement son intérêt à favoriser notre entreprise, malgré les risques qui peuvent entrer en ligne de compte. »
Taichi Tomoe ne mentionne pas pour autant le nom de son patron. L’entreprise suffit normalement à situer de qui elle parle. Lexter le sait déjà, ou du moins le suspecte, puisqu’elle lui a déjà parlé de son travail rémunéré et de celui de bénévolat. Non la réaction qu’elle guette c’est celle de Matsudara-sensei. Beaucoup de sorciers et sorcières l’ont déjà mise en garde contre lui, et parmi eux se trouvent deux Enclavistes. Sa sensei risque-t-elle de refuser en bloque cette solution, sous prétexte que son patron est un danger ?
L’adolescente le redoute malgré elle. Maintenant qu’elle a plus de connaissance avec d’autres membres de la communauté surnaturelle, elle sait qu’il est un vampire. Un vampire redouté, un chef connu et dont beaucoup de membre de son espèce se défie comme de la peste. La petite sorcière n’avait pas eu besoin de cela pour instinctivement se méfier de lui.
Néanmoins il restait l’option la plus fiable pour récupérer une connexion internet. Et comme toute bonne scientifique, même en temps de crise, elle s’évertuait à n’écarter aucune hypothèse. Tout en pesant soigneusement le pour et le contre, les avantages et inconvénients qu’elle pouvait apporter. L’objectif était d’agir en connaissance de cause et armée du mieux possible.
"S’il vous plaît ?"
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Sam 11 Juil 2020 - 16:16
On considérer les choses sous tous les angles que l’on veut, mais au moins malgré leur entêtement ces élèves ne sont pas dénués de bon sens. Je n’étais pas vraiment au bout de mes peines avec ces deux petits, clairement pas, mais je ne pouvais pas non plus les laisser tenter quoi que ce soit seuls et tout risquer. Le gouvernement japonais était bien trop acculé pour pouvoir se laisser ridiculiser sans une réponse forte. Clairement, si deux élèves de première année universitaire venaient à contourner une mise en quarantaine gouvernementale et militaire, ce ne serait pas bon du tout pour eux. Il valait bien mieux que je demeure à leurs côtés pour pouvoir éviter le pire.
Je m’affalais un peu de dépit dans le fauteuil du bureau de l’estrade. Les bras ballants dans le vide de part et d’autre, je laissais mon regard se porter sur mon interface visuelle projetée plus haut. Un peu ici et un peu ailleurs. Il fallait réfléchir à quelque chose de crédible et sécurisé et au moins ils avaient l’air d’accord avec ça.
L’idée de la petite Yukimura n’était pas bête, mais ce n'était vraiment l'idée. Tirer une connexion d’une hypothétique parabole du quartier des affaires jusqu’au campus n’était pas vraiment ce que je visualisais comme quelque chose d’idéal. Les différentes armoires de distribution de la fibre dans la ville avaient été désactivée et clairement, obtenir une connexion et la renvoyer en adsl locale était totalement inutile.
Toutefois je me demandais bien pourquoi son employeur aurait spécialement besoin de cette connexion s’il avait des paraboles et un satellite sur lequel se connecter. Il pouvait faire partie de ces quelques rares élus qui ont pour l’instant encore de la connexion. À moins que...
Il y avait toujours l’antenne radio du campus en fait. Elle a plusieurs petites paraboles de monter dessus et sert autant à dispenser la radio amateure de l’université qu’utilisent les étudiants en journalisme que le wifi privé. Il faudrait peut-être que nous passions tous les trois là-bas pour au moins jeter un œil et voir si nous pouvions faire des raccords viables dessus. Si tel était le cas, nous pourrions au moins faire en sorte de camoufler notre acte de piratage.
Je m’affalais un peu de dépit dans le fauteuil du bureau de l’estrade. Les bras ballants dans le vide de part et d’autre, je laissais mon regard se porter sur mon interface visuelle projetée plus haut. Un peu ici et un peu ailleurs. Il fallait réfléchir à quelque chose de crédible et sécurisé et au moins ils avaient l’air d’accord avec ça.
L’idée de la petite Yukimura n’était pas bête, mais ce n'était vraiment l'idée. Tirer une connexion d’une hypothétique parabole du quartier des affaires jusqu’au campus n’était pas vraiment ce que je visualisais comme quelque chose d’idéal. Les différentes armoires de distribution de la fibre dans la ville avaient été désactivée et clairement, obtenir une connexion et la renvoyer en adsl locale était totalement inutile.
Hideko ▬ Le mieux serait encore de démonter une de ses paraboles pour la fixer sur le toit de l’un des bâtiments de l’université, mais faire ça discrètement me paraît toujours vraiment dangereux. Comment ne pas attirer l’attention ?Je ne montrais pas vraiment de réaction quant à ces dires sur ses activités extra-scolaire. Je savais parfaitement à qui j’avais à faire sur le plan numérique. On ne me la fait pas à moi, pas avec mon expérience dans le métier et ma magie.
Toutefois je me demandais bien pourquoi son employeur aurait spécialement besoin de cette connexion s’il avait des paraboles et un satellite sur lequel se connecter. Il pouvait faire partie de ces quelques rares élus qui ont pour l’instant encore de la connexion. À moins que...
Hideko ▬ Attends une seconde, s’il a des connexions satellites d’entreprises, du coup il a forcément été dans l’obligation de les démonter sous ordre militaire, de fait on sait qu’elle ne sont forcément remisées quelque part. Mais il reste à devoir les déplacer et les fixer sur le toit. Cela représente un certain défi...Evidemment j’avais un regard qui ne laissait pas vraiment transparaître le défi. Peut-être que Yukimura s’était renseigné sur mes attributions dans le monde des sorciers et pouvait se douter que déplacer de gros objets sur une grosse distance n’était pas grande chose. Toutefois, il y avait toujours Nakida et cet employeur. Sans compter les militaires qui seraient plus que suspicieux à voir une parabole être montée sur un bâtiment de l'université et se pencheraient forcément sur la question rapidement.
Il y avait toujours l’antenne radio du campus en fait. Elle a plusieurs petites paraboles de monter dessus et sert autant à dispenser la radio amateure de l’université qu’utilisent les étudiants en journalisme que le wifi privé. Il faudrait peut-être que nous passions tous les trois là-bas pour au moins jeter un œil et voir si nous pouvions faire des raccords viables dessus. Si tel était le cas, nous pourrions au moins faire en sorte de camoufler notre acte de piratage.
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