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Sam 18 Juil 2020 - 15:43
Taichi ne tarda pas à regagner la terre ferme en se montrant plus raisonnable, bien que son expression montrait bien que cela l'ennuyait de limiter son ambition. Mais nous ne pouvions pas nous permettre d'être trop gourmand. Bien vite, les idées fusèrent de sa bouche et contrairement à son habitude qui consistait à s'exprimer parfois dans le désordre d'une conversation, lorsqu'il s'agissait de construire un raisonnement solide et cohérent pour atteindre un objectif, elle ne perdait pas le fil de sa logique. Je m'étais habitué à ce que son cerveau traite par moment les informations avec un temps de retard, comme si sa réflexion s'endormait dans un coin de sa tête, pour ressurgir plus tard ou même pas du tout. Mais j'avais également remarqué que cela dépendait de la situation. En l'occurrence à cet instant présent, l'intérêt était tel que j'imaginais ses neurones s'agiter intensément sous son crâne à mesure qu'elle exposait son observation.
Effectivement, ma camarade travaillait pour cette société Silmaril et son rôle en son sein consistait à déployer des stratégies en cyberattaque ou cyberdéfense, d'où son statut « cybernalyste ». L'idée qu'elle puisse faire appel à son boss ne me gênait pas outre mesure si elle parvenait à trouver un point d'équilibre dans une négociation mutuelle. Cette entreprise était loin d'être blanche comme neige et comme elle le mentionnait si bien, s'il avait besoin d'elle pour servir ses propres desseins alors elle s'en ferait un plaisir, tant que cela n'engageait qu'elle et que je ne devais rien à personne, cela me suffisait amplement. Les infrastructures étaient déjà établies et nous n'aurions qu'à les utiliser à notre guise. Néanmoins, un problème de taille se posait sous notre nez que notre enseignante ne manquait pas de relever. Le communiqué lors de la quarantaine était clair et toutes les communications internet devaient être neutralisées, y compris pour les grands groupes. Le matériel devait donc être rangé voir même confisqué le temps de la crise et nous ne savions pas encore où, même si en soi, il me serait plutôt aisé dé récupérer cette information de mon côté. Toutefois, même si nous pouvions mettre la main dessus, il était effectivement très indiscret de déplacer une parabole immense sur un toit. Autant même être honnête, c'était impossible de passer inaperçu.
-Ton patron possède déjà toute l'infrastructure et le réseau nécessaire, ce qui nous faciliterait la tâche. Je suppose que même si le gouvernement lui ordonne de retirer ses jouets, il conservera certainement un spot à son actif et si ce n'est pas le cas, cela ne devrait pas le déranger d'en générer un bien dissimulé. Enfin, ce n'est qu'hypothèse. Toutefois, cela nous inviterait à faire nos combines dans ses quartiers et ce n'est pas vraiment le point de ralliement le plus pratique. A l'université, nous pouvons éventuellement tâter le terrain avec ce que nous possédons déjà sur place mais j'ai bien peur que le résultat soit compromis étant donné le matériel disponible, à moins d'en déporter d'ailleurs. Après, cela mérite tout de même une attention particulière.
Je réfléchissais un moment. Sinon, j'avais toujours mon laboratoire planqué sous le cybercafé. Il n'était pas encore au point mais les emplettes que j'avais faite chez Adrien pouvait nous être utile. D'autant plus que cet endroit avait été élaboré stratégiquement, justement pour que ma propre connexion se confonde avec celle de l'Université, le lieu restait donc tout proche d'ici. Mais cela m'inciterait à les mettre dans la confidence et à attirer leur attention sur mes activités. Oh, je savais pertinemment qu'elles n'étaient pas dupes, loin de là. Mais ce sanctuaire était aussi dédié à Tibalt et je ne voulais pas forcément qu'elles y mettent leur nez de geek. Je prenais tout de même le temps de peser le pour et le contre. Après tout, même si mon « sensei » me payait les factures, le laboratoire me revenait, j'avais donc mon libre arbitre à ce sujet. Mais est-ce que cela valait la peine de me mettre à découvert, même si la crise actuelle me poussait à fléchir ? Au final, ce n'était qu'une question de temps et Tibalt l'avait devant lui. S'il avait su attendre des siècles pour ses plans, il saurait attendre quelques mois que les choses ne se tassent. Je n'avais donc pas tellement à m'en faire par rapport à mes responsabilités qui me rattachaient à lui. Quant à mes autres prérogatives, je n'avais aucune affaire en cours, même si mon entourage virtuelle se poserait sûrement des questions sur mon absence. Mais ce monde était impitoyable et je craignais d'y perdre mon rang ou même de manquer à mes devoirs d'organisateur de jeux morbides. J'étais bien placé pour savoir que ces détraqués pouvaient me le faire payer d'une manière ou d'une autre, encore fallait-il qu'ils puissent m'atteindre. Autant dire, j'étais plutôt bien entouré. Mais pour le moment, je ne parvenais pas à me décider pour révéler mon propre havre de paix.
Puis une petite idée germa. Mon père avait sûrement une connexion vers l'extérieur de son côté, en tant que politicien, c'était bien la moindre des choses. Encore fallait-il que j'accède à ses données mais ça restait envisageable.
-Éventuellement, pour masquer nos démarches et nous couvrir, il m'est possible de nous obtenir une dérogation gouvernementale pour nous permettre de déplacer du matériel dont nous aurions besoin, en invoquant le motif de l'éducation, par exemple, ou autre. Pour ma part, c'est faisable.
Bon oui, c'était risqué. En admettant que quelqu'un vienne contrôler nos actions et que je brandisse cet accord, rien ne me garantissait que j'étais couvert de toute suspicion, même si cela suffisait à dissuader généralement. Toutefois, tout le monde était à cran en ce moment. En tant que tel, je me fichais de me faire prendre étant donné les contacts que j'avais dans la poche. Mais je ne voulais pas leur attirer des ennuis, pour la simple et bonne raison que j'avais besoin des filles. Néanmoins, cela me restait tout à fait accessible histoire de camoufler nos affaires.
Effectivement, ma camarade travaillait pour cette société Silmaril et son rôle en son sein consistait à déployer des stratégies en cyberattaque ou cyberdéfense, d'où son statut « cybernalyste ». L'idée qu'elle puisse faire appel à son boss ne me gênait pas outre mesure si elle parvenait à trouver un point d'équilibre dans une négociation mutuelle. Cette entreprise était loin d'être blanche comme neige et comme elle le mentionnait si bien, s'il avait besoin d'elle pour servir ses propres desseins alors elle s'en ferait un plaisir, tant que cela n'engageait qu'elle et que je ne devais rien à personne, cela me suffisait amplement. Les infrastructures étaient déjà établies et nous n'aurions qu'à les utiliser à notre guise. Néanmoins, un problème de taille se posait sous notre nez que notre enseignante ne manquait pas de relever. Le communiqué lors de la quarantaine était clair et toutes les communications internet devaient être neutralisées, y compris pour les grands groupes. Le matériel devait donc être rangé voir même confisqué le temps de la crise et nous ne savions pas encore où, même si en soi, il me serait plutôt aisé dé récupérer cette information de mon côté. Toutefois, même si nous pouvions mettre la main dessus, il était effectivement très indiscret de déplacer une parabole immense sur un toit. Autant même être honnête, c'était impossible de passer inaperçu.
-Ton patron possède déjà toute l'infrastructure et le réseau nécessaire, ce qui nous faciliterait la tâche. Je suppose que même si le gouvernement lui ordonne de retirer ses jouets, il conservera certainement un spot à son actif et si ce n'est pas le cas, cela ne devrait pas le déranger d'en générer un bien dissimulé. Enfin, ce n'est qu'hypothèse. Toutefois, cela nous inviterait à faire nos combines dans ses quartiers et ce n'est pas vraiment le point de ralliement le plus pratique. A l'université, nous pouvons éventuellement tâter le terrain avec ce que nous possédons déjà sur place mais j'ai bien peur que le résultat soit compromis étant donné le matériel disponible, à moins d'en déporter d'ailleurs. Après, cela mérite tout de même une attention particulière.
Je réfléchissais un moment. Sinon, j'avais toujours mon laboratoire planqué sous le cybercafé. Il n'était pas encore au point mais les emplettes que j'avais faite chez Adrien pouvait nous être utile. D'autant plus que cet endroit avait été élaboré stratégiquement, justement pour que ma propre connexion se confonde avec celle de l'Université, le lieu restait donc tout proche d'ici. Mais cela m'inciterait à les mettre dans la confidence et à attirer leur attention sur mes activités. Oh, je savais pertinemment qu'elles n'étaient pas dupes, loin de là. Mais ce sanctuaire était aussi dédié à Tibalt et je ne voulais pas forcément qu'elles y mettent leur nez de geek. Je prenais tout de même le temps de peser le pour et le contre. Après tout, même si mon « sensei » me payait les factures, le laboratoire me revenait, j'avais donc mon libre arbitre à ce sujet. Mais est-ce que cela valait la peine de me mettre à découvert, même si la crise actuelle me poussait à fléchir ? Au final, ce n'était qu'une question de temps et Tibalt l'avait devant lui. S'il avait su attendre des siècles pour ses plans, il saurait attendre quelques mois que les choses ne se tassent. Je n'avais donc pas tellement à m'en faire par rapport à mes responsabilités qui me rattachaient à lui. Quant à mes autres prérogatives, je n'avais aucune affaire en cours, même si mon entourage virtuelle se poserait sûrement des questions sur mon absence. Mais ce monde était impitoyable et je craignais d'y perdre mon rang ou même de manquer à mes devoirs d'organisateur de jeux morbides. J'étais bien placé pour savoir que ces détraqués pouvaient me le faire payer d'une manière ou d'une autre, encore fallait-il qu'ils puissent m'atteindre. Autant dire, j'étais plutôt bien entouré. Mais pour le moment, je ne parvenais pas à me décider pour révéler mon propre havre de paix.
Puis une petite idée germa. Mon père avait sûrement une connexion vers l'extérieur de son côté, en tant que politicien, c'était bien la moindre des choses. Encore fallait-il que j'accède à ses données mais ça restait envisageable.
-Éventuellement, pour masquer nos démarches et nous couvrir, il m'est possible de nous obtenir une dérogation gouvernementale pour nous permettre de déplacer du matériel dont nous aurions besoin, en invoquant le motif de l'éducation, par exemple, ou autre. Pour ma part, c'est faisable.
Bon oui, c'était risqué. En admettant que quelqu'un vienne contrôler nos actions et que je brandisse cet accord, rien ne me garantissait que j'étais couvert de toute suspicion, même si cela suffisait à dissuader généralement. Toutefois, tout le monde était à cran en ce moment. En tant que tel, je me fichais de me faire prendre étant donné les contacts que j'avais dans la poche. Mais je ne voulais pas leur attirer des ennuis, pour la simple et bonne raison que j'avais besoin des filles. Néanmoins, cela me restait tout à fait accessible histoire de camoufler nos affaires.
Taichi Tomoe Lizenko#104527#104527#104527#104527#104527#104527#104527
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
Race : Sorcière
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
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Jeu 30 Juil 2020 - 2:16
Pas d’internet, mais les cours continuent !
Feat Hideko Matsudara & Lexter Nakida
Matsudara-sensei s’affale dans son siège et laisse ses bras pendre. Taichi Tomoe ignore si cela est une bonne nouvelle ou non. La réflexion de son professeure se porte sur la faisabilité de déplacement de la parabole d’un endroit A au point B, sans attirer l’attention. Nakida-kun enfonce le clou en soulignant que se déplacer jusqu’au quartier des affaires n’était pas des plus pratique comme point de ralliement. Il était vrai que ce n’était pas le style d’objet transportable dans une poche. La petite réfléchit rapidement à la meilleure façon de déplacer la parabole. La meilleure solution est de faire appel à la magie spatiale ou de pesanteur. Elle pourrait toujours ouvrir un portail pour que le déplacement soit quasiment instantané, mais pour le poids elle ne pouvait rien. Peut-être que leur professeur pouvait, elle ? Une piste à creuser donc. Néanmoins …
Elle coule un regard sur Nakida-kun. Cette idée implique d’être uniquement avec leur sensei pour le déplacement, afin de conserver le secret sur leur nature sorcière. Cependant ne poserait-il pas des questions pour savoir comment elles ont pu déplacer ce matériel en si peu de temps et seules ? Assurément. A ce moment-là, il faudra une explication balèze pour justifier les choses. Peut-être qu’affirmer que son employeur s’est chargé de ce détail est une idée viable.
Bien sûr officiellement l’entreprise Silmaril avait coupé ses connexions et démonté ses paraboles. Sauf qu’elle savait de manière certaine qu’il n’y avait absolument aucun risque que son boss ait suivit les ordres du gouvernement à la lettre. Il avait toujours un plan B dans sa manche, et ne loupait aucune occasion de contourner les lois à son profit. Il devait donc avoir au moins une liaison satellite et une parabole encore en activité. Peut-être à faible bruit uniquement, mais rien n’empêchait de booster les choses.
Obtenir une dérogation gouvernementale ? Pouvait-il réellement manipuler son père pour leur obtenir ceci ? Taichi Tomoe ne doute pas le moins du monde des talents d’orateur de son camarade, cependant son père est aussi rompu à l’exercice. Est-ce que cette joute ne représentait pas un risque trop important à prendre ? Machinalement, l’adolescente lève les yeux au ciel et pose son index sur ses lèvres. Elle réfléchit et analyse mentalement les informations dont ils disposent.
Le temps s’écoule doucement, paresseusement même, pendant qu’elle réfléchit. Ses pensées sautent d’une idée à une autre, d’une hypothèse à une autre. Certaines trop fumeuses ou fugaces pour être exploitée malheureusement. Finalement, la petite revient au moment présent.
« Shidara-san n’a certainement pas suivit les ordres des militaires à la lettre. Même s’il l’a officiellement fait pour ses entreprises, il a dû conserver un minimum pour sa curiosité personnelle. Emprunter ce qu’il nous faut ne posera pas de problème.
Il faut aussi que l’on joue avec l’existant, pour se cacher autant que possible. Peut-être que le département journalisme peut avoir de quoi faire notre bonheur ? Je n’y ai encore jamais mis les pieds, mais c’est de là-bas qu’est diffusé la radio amateur sur les combats de robot du campus. Peut-être que l’on peut utiliser leur installation, avec l’accord du directeur du département, pour y greffer la nôtre ? Bien sûr, dans cette idée, il va nous falloir une raison diablement valable pour le faire. Une idée Matsudara-sensei ? »
La petite n’en a point trouvé dans ses première réflexion, mais peut-être que son interlocutrice en possède une ou deux dans son escarcelle. Taichi continue néanmoins de dérouler sa pensée. Se tournant spécifiquement vers Nakida-kun.
« Demander à ton père de nous couvrir est une bonne idée. Risquée, mais bonne. Tu te sens capable, Nakida-kun, d’être meilleur orateur que ton père ? Tu penses pouvoir le manipuler pour obtenir le sésame dont tu nous parles ?
J’ai confiance en toi, mais aucunement en ton père. Il est politicien, et fait partis du gouvernement même si c’est à une échelle plus petite. Il ne doit pas pouvoir nous griller. Notre entreprise est trop précieuse pour qu’il l’a sabote juste pour lécher les bottes de l’un de ses supérieurs. »
Ainsi les choses étaient clairement posées. Taichi Tomoe ne craignait pas de froisser son camarade, il savait déjà ce qu’elle pensait de la politique depuis un moment. Cette fois-ci, c’est votre Matsudara-sensei qu’elle se tourne.
« Le transport sera plus délicat. Même si l’on obtient l’autorisation officielle via une dérogation, restera à déterminer où l’on transporte le matériel et comment l’y installer. Pour le transport, je connais quelqu’un pouvant nous aider, sa seule condition c’est de ne pas être vu par une personne inconnue. Ce que l’on peut, je pense, accepter comme contrainte.
Ne restera que la phase de déplacement à proprement parlé. Mais je suis convaincue que l’on peut trouver une solution à ce problème aussi. »
Son regard en dit bien plus que ses paroles. En effet, il affirme à son sensei sorcière qu’elle peut participer au transport du point A au point B, avec un effort minimal de sa part. Malgré tout, elle ne pouvait pas déplacer physiquement le matériel, juste le faire passer plus rapidement de son emplacement initial à son emplacement final.
Elle coule un regard sur Nakida-kun. Cette idée implique d’être uniquement avec leur sensei pour le déplacement, afin de conserver le secret sur leur nature sorcière. Cependant ne poserait-il pas des questions pour savoir comment elles ont pu déplacer ce matériel en si peu de temps et seules ? Assurément. A ce moment-là, il faudra une explication balèze pour justifier les choses. Peut-être qu’affirmer que son employeur s’est chargé de ce détail est une idée viable.
Bien sûr officiellement l’entreprise Silmaril avait coupé ses connexions et démonté ses paraboles. Sauf qu’elle savait de manière certaine qu’il n’y avait absolument aucun risque que son boss ait suivit les ordres du gouvernement à la lettre. Il avait toujours un plan B dans sa manche, et ne loupait aucune occasion de contourner les lois à son profit. Il devait donc avoir au moins une liaison satellite et une parabole encore en activité. Peut-être à faible bruit uniquement, mais rien n’empêchait de booster les choses.
Obtenir une dérogation gouvernementale ? Pouvait-il réellement manipuler son père pour leur obtenir ceci ? Taichi Tomoe ne doute pas le moins du monde des talents d’orateur de son camarade, cependant son père est aussi rompu à l’exercice. Est-ce que cette joute ne représentait pas un risque trop important à prendre ? Machinalement, l’adolescente lève les yeux au ciel et pose son index sur ses lèvres. Elle réfléchit et analyse mentalement les informations dont ils disposent.
Le temps s’écoule doucement, paresseusement même, pendant qu’elle réfléchit. Ses pensées sautent d’une idée à une autre, d’une hypothèse à une autre. Certaines trop fumeuses ou fugaces pour être exploitée malheureusement. Finalement, la petite revient au moment présent.
« Shidara-san n’a certainement pas suivit les ordres des militaires à la lettre. Même s’il l’a officiellement fait pour ses entreprises, il a dû conserver un minimum pour sa curiosité personnelle. Emprunter ce qu’il nous faut ne posera pas de problème.
Il faut aussi que l’on joue avec l’existant, pour se cacher autant que possible. Peut-être que le département journalisme peut avoir de quoi faire notre bonheur ? Je n’y ai encore jamais mis les pieds, mais c’est de là-bas qu’est diffusé la radio amateur sur les combats de robot du campus. Peut-être que l’on peut utiliser leur installation, avec l’accord du directeur du département, pour y greffer la nôtre ? Bien sûr, dans cette idée, il va nous falloir une raison diablement valable pour le faire. Une idée Matsudara-sensei ? »
La petite n’en a point trouvé dans ses première réflexion, mais peut-être que son interlocutrice en possède une ou deux dans son escarcelle. Taichi continue néanmoins de dérouler sa pensée. Se tournant spécifiquement vers Nakida-kun.
« Demander à ton père de nous couvrir est une bonne idée. Risquée, mais bonne. Tu te sens capable, Nakida-kun, d’être meilleur orateur que ton père ? Tu penses pouvoir le manipuler pour obtenir le sésame dont tu nous parles ?
J’ai confiance en toi, mais aucunement en ton père. Il est politicien, et fait partis du gouvernement même si c’est à une échelle plus petite. Il ne doit pas pouvoir nous griller. Notre entreprise est trop précieuse pour qu’il l’a sabote juste pour lécher les bottes de l’un de ses supérieurs. »
Ainsi les choses étaient clairement posées. Taichi Tomoe ne craignait pas de froisser son camarade, il savait déjà ce qu’elle pensait de la politique depuis un moment. Cette fois-ci, c’est votre Matsudara-sensei qu’elle se tourne.
« Le transport sera plus délicat. Même si l’on obtient l’autorisation officielle via une dérogation, restera à déterminer où l’on transporte le matériel et comment l’y installer. Pour le transport, je connais quelqu’un pouvant nous aider, sa seule condition c’est de ne pas être vu par une personne inconnue. Ce que l’on peut, je pense, accepter comme contrainte.
Ne restera que la phase de déplacement à proprement parlé. Mais je suis convaincue que l’on peut trouver une solution à ce problème aussi. »
Son regard en dit bien plus que ses paroles. En effet, il affirme à son sensei sorcière qu’elle peut participer au transport du point A au point B, avec un effort minimal de sa part. Malgré tout, elle ne pouvait pas déplacer physiquement le matériel, juste le faire passer plus rapidement de son emplacement initial à son emplacement final.
"Progression"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Sam 1 Aoû 2020 - 15:33
Il était évident depuis bien longtemps que je n’avais pas de contrôle sur mes élèves quel qu'ils soient, mais là, c'était vraiment incroyable. J’aurais beau faire des pieds et des mains pour les décourager que cela ne serait que vain et futile. Ils sont terriblement entêtés à leur âge et je n'arrive à rien dès lors où ce n'est plus le cadre d'un cours. Autant j’arrive à avoir une certaine autorité à cause de l’aura entourant ma personne sur le sujet de l’intelligence artificielle et les programmations évolutives du fait que j’en suis une précurseur, mais une fois sortie de ce cadre précis, c’est fini.
Notre conversation tournait en rond, car de fait, je n’arrivais pas à les dissuader de leur folle envie de se procurer à nouveau internet. Nakida-kun avait exprimé l’idée de faire appel à son père pour pouvoir nous aider. C’est un homme politique local qui, plus encore que la simple mairie de la ville, nourrit des envies d’ascension bien plus grande encore. On le voit bien se propulser en tant que préfet d’Ishikawa, tandis que sur le net on évoque aussi ses volontés certaines de vouloir atteindre le gouvernement. Ce ne serait pas étonnant, quand on voit les photos de ses soirées mondaines, on se rend vite compte qu’il a connu lors de ses études bon nombre de politiciens très importants et est ami avec des membres du gouvernement. Pourquoi ne demande-t-il pas à son père de sortir du périmètre de la quarantaine pour récupérer internet et revenir une fois tout ça terminé ? Tandis que Taichie Tomoe-chan pourrait simplement faire appel aux services de téléportomages, bien que surchargés, pour quitter la zone et revenir à loisir. En furetant dans les notes de l’académie de magie, j’ai cru voir en plus de ça qu’elle disposait elle-même d'un sortilège pour se déplacer. Je ne compris pas vraiment en quoi pour elle cela pouvait être compliqué donc. Encore que, il me semblait bien qu’elle était notée comme étant orpheline, de fait, elle n’avait surement pas de pied à terre ailleurs pour se connecter, mais une petite hackeuse comme Kage Shina n’aurait aucun mal à se prendre une chambre d’hôtel et à la régler.
Shidara... voilà un nom qui n’était pas sans soulever plusieurs questions vis-à-vis des activités de la petite sorcière en tout cas. Je me demandais si ce vampire savais ce qu’elle était si elle mesurait réellement le danger de la situation de travailler pour une telle créature. Je ne suis pas femme à ne pas prendre de risque ou à faire preuve de racisme gratuit, mais ce qu’on apprenait à l’école de magie ne m’aidait pas vraiment à être sereine. Mon devoir d’enseignante était de garder un œil sur elle pour être certaine qu'elle ne soit pas trop en danger. De fait, quand tout semblait s’orienter sur le fait d’emprunter une parabole à ce vampire tout en insinuant avec un regard entendu en ma direction que je pouvais surement aider au déplacement d’une telle chose discrètement... ne me rassurait guère.
J’étais bien silencieuse pour une fois. Moi qui d’ordinaire avait le verbe facile et rapide, je n’arrivais pas à me décider de couper l’un ou l’autre dans son plaidoyer.
Notre conversation tournait en rond, car de fait, je n’arrivais pas à les dissuader de leur folle envie de se procurer à nouveau internet. Nakida-kun avait exprimé l’idée de faire appel à son père pour pouvoir nous aider. C’est un homme politique local qui, plus encore que la simple mairie de la ville, nourrit des envies d’ascension bien plus grande encore. On le voit bien se propulser en tant que préfet d’Ishikawa, tandis que sur le net on évoque aussi ses volontés certaines de vouloir atteindre le gouvernement. Ce ne serait pas étonnant, quand on voit les photos de ses soirées mondaines, on se rend vite compte qu’il a connu lors de ses études bon nombre de politiciens très importants et est ami avec des membres du gouvernement. Pourquoi ne demande-t-il pas à son père de sortir du périmètre de la quarantaine pour récupérer internet et revenir une fois tout ça terminé ? Tandis que Taichie Tomoe-chan pourrait simplement faire appel aux services de téléportomages, bien que surchargés, pour quitter la zone et revenir à loisir. En furetant dans les notes de l’académie de magie, j’ai cru voir en plus de ça qu’elle disposait elle-même d'un sortilège pour se déplacer. Je ne compris pas vraiment en quoi pour elle cela pouvait être compliqué donc. Encore que, il me semblait bien qu’elle était notée comme étant orpheline, de fait, elle n’avait surement pas de pied à terre ailleurs pour se connecter, mais une petite hackeuse comme Kage Shina n’aurait aucun mal à se prendre une chambre d’hôtel et à la régler.
Shidara... voilà un nom qui n’était pas sans soulever plusieurs questions vis-à-vis des activités de la petite sorcière en tout cas. Je me demandais si ce vampire savais ce qu’elle était si elle mesurait réellement le danger de la situation de travailler pour une telle créature. Je ne suis pas femme à ne pas prendre de risque ou à faire preuve de racisme gratuit, mais ce qu’on apprenait à l’école de magie ne m’aidait pas vraiment à être sereine. Mon devoir d’enseignante était de garder un œil sur elle pour être certaine qu'elle ne soit pas trop en danger. De fait, quand tout semblait s’orienter sur le fait d’emprunter une parabole à ce vampire tout en insinuant avec un regard entendu en ma direction que je pouvais surement aider au déplacement d’une telle chose discrètement... ne me rassurait guère.
J’étais bien silencieuse pour une fois. Moi qui d’ordinaire avait le verbe facile et rapide, je n’arrivais pas à me décider de couper l’un ou l’autre dans son plaidoyer.
Hideko ▬ Il paraît évident que nous n'aurons pas quarante solutions pour déplacer une parabole, surtout si elle est de grande taille. Comme vous ne disposez pas de l’âge pour conduire ni de voiture, je pense qu'il me faudra donc me charger de cette tâche si nécessaire ou utilisé ce fameux contact dont tu disposes Yukimura-chan.
Pour ce qui est du club de radio qui détient l’antenne émettrice, ce ne sera peut-être pas forcément le plus difficile. Les gens s’occupant de la maintenance font partie soit du staff de l’université, soit des étudiants en électronique ou ingénierie du son. Clairement que ce soit moi ou vous, nous pourrions faire en sorte d’aller sur les lieux et de placer nos connexions pour récupérer internet sans trop de mal.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Sam 8 Aoû 2020 - 17:47
Là-dessus, je pouvais certifier avec une marge d’erreur très réduite que le patron de ma camarade avait dû prévoir sans l’ombre d’un doute de conserver le contrôle sur une partie de son artillerie. En tout cas, ce ne serait pas bien surprenant étant donné sa stature en plus d’être un chef d’entreprise qui aimait garder la main sur ses affaires, comme n’importe quel homme de pouvoir ou d’influence dans le monde de l’entreprise. Je ne me faisais donc pas réellement de soucis sur ce point, restait juste à Taichi Tomoe de négocier ce dont nous aurions besoin à l’avenir. Encore une fois, je ne me faisais pas d’inquiétude particulière. Elle rebondit également sur la perspective de s’imposer une couverture bien étanche pour dissimuler nos démarches en se servant de ce que nous avions déjà à notre disposition. Ce qui était effectivement primordial pour flouter nos activités. Toutefois, il nous faudrait une raison en béton armé afin de nous laisser la liberté de disposer du matériel du département convoité. Nous ne pouvions pas invoquer le motif de vouloir en faire profiter à toute l’école, bien que ce soit le modèle le plus valable et le plus tangible, puisque nus avions convenus de conserver la connexion pour nous trois. Un problème se posait donc. Quel motif valable pourrions-nous avancer pour squatter les lieux ? Pour le moment, je n’en voyais qu’un envisageable.
-Nous pourrions peut-être réclamer la gestion de l’antenne et nous porter garant de l’activité en proposant du contenu attractif dans le but de motiver les étudiants, en bons contributaires que nous sommes pour rendre le climat moins anxiogène à l’école. Cela nous permettrait de garder la main mise sur les locaux et de manœuvrer en toute tranquillité. Bien-sûr, cela nous imposera du travail supplémentaire étant donné qu’il nous faudra gérer la radio pour notre couverture ainsi que notre fraude informatique tout à la fois. Vous êtes des femmes respectées dans cet établissement, votre influence sera également utile pour faire pencher la décision en notre faveur.
C’était faisable mais les efforts de contribution seront monstres. Il nous faudra également établir un plan d’organisation colossal afin de ne pas éveiller les soupçons et nous permettre d’agir en toute sérénité, sans aucun contrôle derrière. Mais ma camarade de classe avait une bonne réputation, sans parler de notre professeure, il serait donc judicieux d’en jouer aussi. Rien ne devait être laissé au hasard.
Cependant, suite à ma proposition, Tomoe-chan fronça du nez. Si elle était capable de m’accorder sa confiance -bien qu’elle soit mesurée-, elle ne pouvait décemment pas voir mon père en peinture étant donné sa fibre politique. Une méfiance bien ironique quand on savait qu’elle n’était pas nette non plus. En quoi valait-elle mieux ? Mon opinion à ce sujet restait encore trop fragile, mais cela me faisait sourire faiblement. Néanmoins, si elle était réfractaire en la personne qui figurait comme mon paternel, je partageais ses réticences. Il faisait parti du gouvernement avec la ferme intention de gravir les échelons et d’imposer son bastion. Bien que nous ne soyons pas franchement en bons termes, je reconnaissais chez lui un indéniable talent contre lequel je peinais encore à me dresser. Il maniait le verbe et la psychologie humaine à la perfection, ce qui faisait de lui un homme redoutable dans ses projets. Un fin stratège. Combien de fois avais-je essayé de lui tenir tête, jusqu’à ce qu’il frappe précisément là où l’orgueil habitait ? Je ne les comptais même plus. Toutefois, au fur et à mesure, j’avais développé mon jeu d’influence contre lui, détectant habilement tous ses points faibles qui pourraient lui nuire dans sa carrière. J’avais donc, à force d’analyse et d’études approfondies, récolté sa méfiance et sa crainte parce que je le surpassais de loin dans ma maîtrise de l’information. Vive les nouvelles technologies, des moyens qui lui restaient difficiles à apprivoiser. Le chantage était donc mon ouverture la plus qualifiée, même si j’hésitais entre cette option et le simple fait de me procurer une dérogation en douce. Je n’aurais qu’à monter une petite mise en scène pour la subtiliser en me rendant à son bureau. Quel était le meilleur choix ?
-J’ai les arguments pour l’inciter à acquiescer ma requête et le réduire au silence. Comme tu le précises si bien, il tient plus que tout à sa carrière et son évolution, il ne prendrait donc pas le risque inconsidéré que j’éclate ses projets d’avenir en broyant ses chances. Mes cartes nuiraient gravement à sa crédibilité et il le sait pertinemment. Mais rien ne me garantit qu’il voudra se montrer raisonnable. Au pire, il me réclamera un échange équitable mais ce n’est cela qui viendra m’inquiéter. J’ai confiance en cette possibilité. Sinon, je peux me contenter d’obtenir cette dérogation sans le consulter en effaçant toutes les traces d’implication que ce soit sur le réseau gouvernemental mais cela me demandera une certaine fantaisie stratégique en plus de nous mettre en danger si jamais on venait à démasquer la supercherie ou si par pur malheur, nous venions à nous faire contrôler dans l’intention de vérifier le certificat. Qu’est-ce que vous préférez ? Les deux sont possibles.
Je préférais leur laisser le choix en les consultant plutôt que de n’en faire qu’à ma tête cette fois-ci. Après tout, c’était important. Cependant, je me mis à tiquer face à l’attitude si mystérieuse de ces deux-là par rapport à la logistique. Je n’étais pas dupe, sur ce point, je ne faisais clairement pas parti du plan, tenant même à m’écarter de cette étape. Cela se lisait amplement dans les rétines du petit génie. Mes yeux se plissèrent, suspicieux. Un contact qui ne souhaitait pas être vu ? La pègre ? Bien autre chose ? J’avais déjà émis des doutes quant à l’identité réelle de ces deux-là, pour des raisons que Tibalt m’avait expliquée. Une intelligence qui dépassait de loin les limites du raisonnable, surtout pour leur âge respectif. Mais je ne pouvais pas en être certain. Après tout, il existait bien des êtres dotés d’une intelligence supérieure, sans être autre chose que des humains. Est-ce que cela suffisait à être des suspectes ? Peut-être que oui, peut-être que non. Bah ! De toute évidence, je m’en tiendrais au plan sans rechigner. Mais ce comportement trouble, me laissait bien perplexe.
Matsudara-sensei quant à elle adhérait à cette idée, bien qu’elle en formulât une autre plus logique et moins mystérieuse comme un transport par véhicule. Encore fallait-il ne pas se faire repérer.
-Les deux propositions me semblent correctes mais si ton contact est plus qualifié pour ce type de travail, et si cela comporte moins de risques pour nous, j’accepte volontiers la condition quitte à y mettre le prix également.
Nous devons mettre toutes nos chances de notre côté. Quant à la subtilisation du coin radio, j’étais d’accord sur le fait que ce ne serait pas le plus complexe à mettre en place, même si je préférais anticiper en élaborant le terrain pleinement avec la proposition que j’avais formulée un peu avant, plutôt que de laisser qui que ce soit y faire des allers et retours intempestifs et nous perturber dans notre œuvre. Toujours prévoir une parade au cas où.
-Nous pourrions peut-être réclamer la gestion de l’antenne et nous porter garant de l’activité en proposant du contenu attractif dans le but de motiver les étudiants, en bons contributaires que nous sommes pour rendre le climat moins anxiogène à l’école. Cela nous permettrait de garder la main mise sur les locaux et de manœuvrer en toute tranquillité. Bien-sûr, cela nous imposera du travail supplémentaire étant donné qu’il nous faudra gérer la radio pour notre couverture ainsi que notre fraude informatique tout à la fois. Vous êtes des femmes respectées dans cet établissement, votre influence sera également utile pour faire pencher la décision en notre faveur.
C’était faisable mais les efforts de contribution seront monstres. Il nous faudra également établir un plan d’organisation colossal afin de ne pas éveiller les soupçons et nous permettre d’agir en toute sérénité, sans aucun contrôle derrière. Mais ma camarade de classe avait une bonne réputation, sans parler de notre professeure, il serait donc judicieux d’en jouer aussi. Rien ne devait être laissé au hasard.
Cependant, suite à ma proposition, Tomoe-chan fronça du nez. Si elle était capable de m’accorder sa confiance -bien qu’elle soit mesurée-, elle ne pouvait décemment pas voir mon père en peinture étant donné sa fibre politique. Une méfiance bien ironique quand on savait qu’elle n’était pas nette non plus. En quoi valait-elle mieux ? Mon opinion à ce sujet restait encore trop fragile, mais cela me faisait sourire faiblement. Néanmoins, si elle était réfractaire en la personne qui figurait comme mon paternel, je partageais ses réticences. Il faisait parti du gouvernement avec la ferme intention de gravir les échelons et d’imposer son bastion. Bien que nous ne soyons pas franchement en bons termes, je reconnaissais chez lui un indéniable talent contre lequel je peinais encore à me dresser. Il maniait le verbe et la psychologie humaine à la perfection, ce qui faisait de lui un homme redoutable dans ses projets. Un fin stratège. Combien de fois avais-je essayé de lui tenir tête, jusqu’à ce qu’il frappe précisément là où l’orgueil habitait ? Je ne les comptais même plus. Toutefois, au fur et à mesure, j’avais développé mon jeu d’influence contre lui, détectant habilement tous ses points faibles qui pourraient lui nuire dans sa carrière. J’avais donc, à force d’analyse et d’études approfondies, récolté sa méfiance et sa crainte parce que je le surpassais de loin dans ma maîtrise de l’information. Vive les nouvelles technologies, des moyens qui lui restaient difficiles à apprivoiser. Le chantage était donc mon ouverture la plus qualifiée, même si j’hésitais entre cette option et le simple fait de me procurer une dérogation en douce. Je n’aurais qu’à monter une petite mise en scène pour la subtiliser en me rendant à son bureau. Quel était le meilleur choix ?
-J’ai les arguments pour l’inciter à acquiescer ma requête et le réduire au silence. Comme tu le précises si bien, il tient plus que tout à sa carrière et son évolution, il ne prendrait donc pas le risque inconsidéré que j’éclate ses projets d’avenir en broyant ses chances. Mes cartes nuiraient gravement à sa crédibilité et il le sait pertinemment. Mais rien ne me garantit qu’il voudra se montrer raisonnable. Au pire, il me réclamera un échange équitable mais ce n’est cela qui viendra m’inquiéter. J’ai confiance en cette possibilité. Sinon, je peux me contenter d’obtenir cette dérogation sans le consulter en effaçant toutes les traces d’implication que ce soit sur le réseau gouvernemental mais cela me demandera une certaine fantaisie stratégique en plus de nous mettre en danger si jamais on venait à démasquer la supercherie ou si par pur malheur, nous venions à nous faire contrôler dans l’intention de vérifier le certificat. Qu’est-ce que vous préférez ? Les deux sont possibles.
Je préférais leur laisser le choix en les consultant plutôt que de n’en faire qu’à ma tête cette fois-ci. Après tout, c’était important. Cependant, je me mis à tiquer face à l’attitude si mystérieuse de ces deux-là par rapport à la logistique. Je n’étais pas dupe, sur ce point, je ne faisais clairement pas parti du plan, tenant même à m’écarter de cette étape. Cela se lisait amplement dans les rétines du petit génie. Mes yeux se plissèrent, suspicieux. Un contact qui ne souhaitait pas être vu ? La pègre ? Bien autre chose ? J’avais déjà émis des doutes quant à l’identité réelle de ces deux-là, pour des raisons que Tibalt m’avait expliquée. Une intelligence qui dépassait de loin les limites du raisonnable, surtout pour leur âge respectif. Mais je ne pouvais pas en être certain. Après tout, il existait bien des êtres dotés d’une intelligence supérieure, sans être autre chose que des humains. Est-ce que cela suffisait à être des suspectes ? Peut-être que oui, peut-être que non. Bah ! De toute évidence, je m’en tiendrais au plan sans rechigner. Mais ce comportement trouble, me laissait bien perplexe.
Matsudara-sensei quant à elle adhérait à cette idée, bien qu’elle en formulât une autre plus logique et moins mystérieuse comme un transport par véhicule. Encore fallait-il ne pas se faire repérer.
-Les deux propositions me semblent correctes mais si ton contact est plus qualifié pour ce type de travail, et si cela comporte moins de risques pour nous, j’accepte volontiers la condition quitte à y mettre le prix également.
Nous devons mettre toutes nos chances de notre côté. Quant à la subtilisation du coin radio, j’étais d’accord sur le fait que ce ne serait pas le plus complexe à mettre en place, même si je préférais anticiper en élaborant le terrain pleinement avec la proposition que j’avais formulée un peu avant, plutôt que de laisser qui que ce soit y faire des allers et retours intempestifs et nous perturber dans notre œuvre. Toujours prévoir une parade au cas où.
Taichi Tomoe Lizenko#104627#104627#104627#104627#104627#104627#104627
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Sam 22 Aoû 2020 - 2:28
Pas d’internet, mais les cours continuent !
Feat Hideko Matsudara & Lexter Nakida
Le silence de Matsudara-sensei, bien que de courte durée, ne rassure en aucun cas la petite sorcière. Certes elle semblait, enfin, se ranger à leur avis, néanmoins Taichi ne se sentait pas ravi de cette information. Pourquoi ? Parce que d’un coup cela lui paraissait trop simple, comme si … comme si c’était pour mieux saboter le plan de l’intérieur. Cette pensée est chassée de son esprit par une main mentale, mais l’impression ne la quitte pas pour autant.
Peut-être que oui, l’antenne radio ne serait pas un problème, peut-être. Rien n’est certain, surtout avec autant de monde pouvant y accéder et découvrir leur secret. C’est là-dessus que Nakida-kun reprend la parole et propose de réquisitionner la gestion de l’antenne. Comme l’idée était bonne ! Les idées s’entrechoquaient déjà dans l’esprit de l’adolescente, lui faisait temporairement décrocher de la conversation en cours.
Ils pouvaient diffuser tellement de contenus différents et enrichissant pour les autres étudiants ! Même pas nécessairement besoin d’internet pour cela. Juste de l’imagination, et de cela la petite sorcière n’en manquait pas le moins du monde. Tout d’abord il fallait contenter le club, si puissant de télécommunication qui gérait normalement la radio, et ainsi diffuser des émissions de culture générale et de potin du coin.de la musique à certaines plages horaires, des émissions culturelles locale en relais. Ensuite, il y avait le club d’histoire, un programme bien plus vaste mais tellement riche ! Les documentaires, ou les rapports de visite de monument dans la région. Peut-être même qu’il était possible de mettre le club de journalisme sur le coup pour faire les interview et reportage divers ? Ensuite il y avait le club d’informatique et de robotique. Eux Taichi Tomoe se ferait un plaisir de s’en occuper avec Nakida-kun, parce qu’ils maîtrisaient le sujet.
Et puis bien sûr, il pouvait y avoir des moment de partage notamment des passions. Pourquoi ne pas envisager des planification de moment d’échange via la radio ? Il suffirait de faire passer le mot à ceux et celles voulant organiser un évènement et ils le diffuseraient sur l’intégralité du campus. Les étudiants intéressés auront alors toutes les informations pour y participer s’ils le désirent.
L’adolescente reste songeuse devant cette perspective nouvelle pour elle. Jamais elle n’avait imaginer qu’elle pourrait œuvrer pour l’université, pour divertir ses camarades. Elle était bien trop timide et agoraphobe pour cela. Pourtant … cachée derrière un micro, dans la salle protégée du club radio, elle pouvait faire cela. Partager ses connaissances, répondre à des questions, proposer un évènement …. Tout devenait à sa porter. Elle en oublie presque qu’investir la salle radio n’avait pour but que de camoufler plus facilement leur crime d’internet.
C’est avec de grands yeux qu’elle regarde Nakida-kun, Qu’est-ce qu’elle préférait ? Les deux sont possibles ? De quoi par la barbe de Merlin parlait-il ? Pourquoi ses deux interlocuteurs la regardait de cette façon ? Qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire de travers encore ? L’air qu’arborait la petite lui donnait une ressemblance frappante avec un lapin pris dans les phares d’une voiture. Son cerveau a freezé, cherchant vainement ce qu’il a manqué. Se mordillant la lèvre inférieure, elle finit par percuter. Son attention lui a encore fait défaut !
« Sumimasen Nakida-kun … Je … je n’ai pas entendu. »
Taichi Tomoe s’en veut d’avoir décrocher sans le vouloir. Comment rattraper les wagons perdus maintenant ? Et pourquoi Merlin n’aidait jamais lorsqu’on avait besoin d’un coup de pouce ?
« Sumimasen Matsudara-sensei, j’ai …. Enfin … Nakida-kun, Matsudara-sensei, je … je pensais à comment mettre en place un système pour nous couvrir avec la radio. Mettre en place des retransmissions, des passages de messages, mettre à contribution les clubs de l’université pour fournir du contenu, tout en gardant la main mise sur l’antenne et la radio.
On peut envisager tellement de chose ! Des émissions en retransmission locale, mais aussi des reportages que les étudiants pourrait faire eux-mêmes et qu’on diffuserait via l’antenne. Il est possible d’organiser des évènements sur le campus pour distraire nos camarades. En plus, on peut réquisitionner la radio, en disant qu’on va la gérer pour une meilleure répartition des informations sur le campus. Personne ne redira rien à cet argument, surtout si vous êtes avec moi Matsudara-sensei, devant le Recteur pour en faire la demande.
Et tout à l’heure je … je me suis … déconcentrée. Sumimasen. »
Encore et toujours s’excuser. Taichi Tomoe n’est pas prête de changer sur ce point, dès qu’elle fait quelque chose de travers, même involontairement, elle s’excuse. Qu’elle soit en tort ou non d’ailleurs. Peut-être qu’un jour elle cessera d’agir, et de réagir, ainsi cependant ce n’est pas pour tout de suite. C’est malgré tout avec une passion et un entrain visible qu’elle parle de tout ce qui est possible.
« Mon … mon contact peut nous aider … il me doit des services dont … pas de coût particulier. C’est bon pour nous, il y aura probablement d’autres dépenses à faire. Ne serait-ce que pour adapter l’installation radio existante. On devrait se fournir chez Adrien. Les prix ne sont pas forcément doux, mais il ne fait que de l’excellent matos. »
Un petit mensonge crédible. Elle a bien l’intention de se charger elle-même de faire passer certaines pièces d’un point A au point B, il lui suffira de s’imprégner suffisamment des lieux pour être capable de le faire. Cela prendra moins de temps qu’en les faisant venir par la voix terrestre. Et puis elle avait raison sur un point, aller voir Adrien était important, il ne les trahirait pas c’était certain. Surtout, il leur donnerait ce qu’il avait de meilleur pour la situation à gérer.
D’un coup, d’un seul, sans crier gare et surtout sans lien avec ce qu’elle vient de dire, son esprit percute. Autant il peut avoir une réflexion rapide, autant il peut être très lent à la détente.
« Si tu es certain que le faire chanter, et que l’échange possible qu’il peut te proposer ne risque pas de trop t’handicaper. »
Peut-être que oui, l’antenne radio ne serait pas un problème, peut-être. Rien n’est certain, surtout avec autant de monde pouvant y accéder et découvrir leur secret. C’est là-dessus que Nakida-kun reprend la parole et propose de réquisitionner la gestion de l’antenne. Comme l’idée était bonne ! Les idées s’entrechoquaient déjà dans l’esprit de l’adolescente, lui faisait temporairement décrocher de la conversation en cours.
Ils pouvaient diffuser tellement de contenus différents et enrichissant pour les autres étudiants ! Même pas nécessairement besoin d’internet pour cela. Juste de l’imagination, et de cela la petite sorcière n’en manquait pas le moins du monde. Tout d’abord il fallait contenter le club, si puissant de télécommunication qui gérait normalement la radio, et ainsi diffuser des émissions de culture générale et de potin du coin.de la musique à certaines plages horaires, des émissions culturelles locale en relais. Ensuite, il y avait le club d’histoire, un programme bien plus vaste mais tellement riche ! Les documentaires, ou les rapports de visite de monument dans la région. Peut-être même qu’il était possible de mettre le club de journalisme sur le coup pour faire les interview et reportage divers ? Ensuite il y avait le club d’informatique et de robotique. Eux Taichi Tomoe se ferait un plaisir de s’en occuper avec Nakida-kun, parce qu’ils maîtrisaient le sujet.
Et puis bien sûr, il pouvait y avoir des moment de partage notamment des passions. Pourquoi ne pas envisager des planification de moment d’échange via la radio ? Il suffirait de faire passer le mot à ceux et celles voulant organiser un évènement et ils le diffuseraient sur l’intégralité du campus. Les étudiants intéressés auront alors toutes les informations pour y participer s’ils le désirent.
L’adolescente reste songeuse devant cette perspective nouvelle pour elle. Jamais elle n’avait imaginer qu’elle pourrait œuvrer pour l’université, pour divertir ses camarades. Elle était bien trop timide et agoraphobe pour cela. Pourtant … cachée derrière un micro, dans la salle protégée du club radio, elle pouvait faire cela. Partager ses connaissances, répondre à des questions, proposer un évènement …. Tout devenait à sa porter. Elle en oublie presque qu’investir la salle radio n’avait pour but que de camoufler plus facilement leur crime d’internet.
C’est avec de grands yeux qu’elle regarde Nakida-kun, Qu’est-ce qu’elle préférait ? Les deux sont possibles ? De quoi par la barbe de Merlin parlait-il ? Pourquoi ses deux interlocuteurs la regardait de cette façon ? Qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire de travers encore ? L’air qu’arborait la petite lui donnait une ressemblance frappante avec un lapin pris dans les phares d’une voiture. Son cerveau a freezé, cherchant vainement ce qu’il a manqué. Se mordillant la lèvre inférieure, elle finit par percuter. Son attention lui a encore fait défaut !
« Sumimasen Nakida-kun … Je … je n’ai pas entendu. »
Taichi Tomoe s’en veut d’avoir décrocher sans le vouloir. Comment rattraper les wagons perdus maintenant ? Et pourquoi Merlin n’aidait jamais lorsqu’on avait besoin d’un coup de pouce ?
« Sumimasen Matsudara-sensei, j’ai …. Enfin … Nakida-kun, Matsudara-sensei, je … je pensais à comment mettre en place un système pour nous couvrir avec la radio. Mettre en place des retransmissions, des passages de messages, mettre à contribution les clubs de l’université pour fournir du contenu, tout en gardant la main mise sur l’antenne et la radio.
On peut envisager tellement de chose ! Des émissions en retransmission locale, mais aussi des reportages que les étudiants pourrait faire eux-mêmes et qu’on diffuserait via l’antenne. Il est possible d’organiser des évènements sur le campus pour distraire nos camarades. En plus, on peut réquisitionner la radio, en disant qu’on va la gérer pour une meilleure répartition des informations sur le campus. Personne ne redira rien à cet argument, surtout si vous êtes avec moi Matsudara-sensei, devant le Recteur pour en faire la demande.
Et tout à l’heure je … je me suis … déconcentrée. Sumimasen. »
Encore et toujours s’excuser. Taichi Tomoe n’est pas prête de changer sur ce point, dès qu’elle fait quelque chose de travers, même involontairement, elle s’excuse. Qu’elle soit en tort ou non d’ailleurs. Peut-être qu’un jour elle cessera d’agir, et de réagir, ainsi cependant ce n’est pas pour tout de suite. C’est malgré tout avec une passion et un entrain visible qu’elle parle de tout ce qui est possible.
« Mon … mon contact peut nous aider … il me doit des services dont … pas de coût particulier. C’est bon pour nous, il y aura probablement d’autres dépenses à faire. Ne serait-ce que pour adapter l’installation radio existante. On devrait se fournir chez Adrien. Les prix ne sont pas forcément doux, mais il ne fait que de l’excellent matos. »
Un petit mensonge crédible. Elle a bien l’intention de se charger elle-même de faire passer certaines pièces d’un point A au point B, il lui suffira de s’imprégner suffisamment des lieux pour être capable de le faire. Cela prendra moins de temps qu’en les faisant venir par la voix terrestre. Et puis elle avait raison sur un point, aller voir Adrien était important, il ne les trahirait pas c’était certain. Surtout, il leur donnerait ce qu’il avait de meilleur pour la situation à gérer.
D’un coup, d’un seul, sans crier gare et surtout sans lien avec ce qu’elle vient de dire, son esprit percute. Autant il peut avoir une réflexion rapide, autant il peut être très lent à la détente.
« Si tu es certain que le faire chanter, et que l’échange possible qu’il peut te proposer ne risque pas de trop t’handicaper. »
"Chemin détourné"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Sam 22 Aoû 2020 - 19:56
Ils sont jeunes et idéalisent peut-être un peu l’intervention que nous pouvons faire et la force que nous pouvons avoir. Nous sommes un département attractif et puissant avec l’ère du temps qui va vers le toujours plus informatisé. Toutefois, malgré mes qualifications et l’aspect incongru d’un génie comme Taichi Tomoe-san qui fait parler d’elle depuis son intégration cette année, ce n’est pas aussi simple.
Tout le pôle de formation au métier de la communication et du journalisme est fort et compte beaucoup de personnes au passé prestigieux et récompensés venant donner cours ici. Ils gèrent la radio depuis des années qui leur sert à former ceux ayant comme objectif de travailler justement dans le secteur de l’information radio et aujourd’hui plus que tout, ils vont vouloir garder ce pouvoir. Nous vivons une situation de crise qui permet à ces enseignants et intervenant coincés ici de former les jeunes à l’information en temps de crise et c’est donc une aubaine pour eux.
Les deux jeunes gens semblaient totalement s’emballer dans toute cette histoire. Je pensais à la base qu’ils venaient pour partager quelques craintes et que nous parlerions logistique des cours, mais finalement il fallait que nous parlions d’une tentative de contourner l’intervention militaire. Plus encore, il était question d’essayer de nous approprier la tour radio alors que le département n’avait de lien que le club de maintenance informatique ou électronique qui intervenait un peu partout pour se faire la main.
Le doyen de l’université était un vieux bonhomme avide de notoriété pour son université dont-il était manifestement très fier. Un roublard de la pire espèce qui aime à polir les décorations que ses étudiants et ses professeurs lui rapportent. Il est évident que du haut de son jeune âge, la singularité que cela représente aux yeux du pays et la médiatisation de sa personne, Taichi a un certain poids sur cet homme. Mais il ne se laissera pas faire, d’autant plus qu’il s’enorgueilli allégrement des résultats des étudiants plaçant l’université de Nakanoto parmi les meilleures du Japon et du monde. Alors avec ses résultats en ce moment, je ne crains qu’elle ne représente plus une force aussi importante et quant à moi... et bien force est de constaté que si j’étais une pionnière du Deep Learning il y a quelques années et que je reste une référence, beaucoup d’autres s’y sont mis. Aujourd’hui le développement des programmes intelligents est le fer de lance de l’innovation informatique et de la robotique. Sans dire que beaucoup sont comme moi, car ce serait renier mon génie, il y a beaucoup de prétendants à mon post à l’université et j’ai ralenti mes recherches dernièrement. Je ne suis pas non plus donc dans une position de force vis-à-vis du doyen.
Nakida pouvais peut-être manipuler à ce point-là son père, mais je répugnais à l’idée de mettre une personne ayant autant d’importance localement dans le pétrin. Impossible de savoir ce que les militaires prévoyaient pour l’avenir de la péninsule et ça pourrait durer un long moment encore.
Il était beaucoup trop étrange pour ne pas finir un jour par faire la une des journaux en tant que tueur d’enfants ou de violeur assassin multirécidiviste. Mais n’ayant rien trouvé de dérangeant sur lui, j’étais juste resté à bonne distance de ce qui me semblait être un déséquilibré se parlant à lui-même.
Tout le pôle de formation au métier de la communication et du journalisme est fort et compte beaucoup de personnes au passé prestigieux et récompensés venant donner cours ici. Ils gèrent la radio depuis des années qui leur sert à former ceux ayant comme objectif de travailler justement dans le secteur de l’information radio et aujourd’hui plus que tout, ils vont vouloir garder ce pouvoir. Nous vivons une situation de crise qui permet à ces enseignants et intervenant coincés ici de former les jeunes à l’information en temps de crise et c’est donc une aubaine pour eux.
Les deux jeunes gens semblaient totalement s’emballer dans toute cette histoire. Je pensais à la base qu’ils venaient pour partager quelques craintes et que nous parlerions logistique des cours, mais finalement il fallait que nous parlions d’une tentative de contourner l’intervention militaire. Plus encore, il était question d’essayer de nous approprier la tour radio alors que le département n’avait de lien que le club de maintenance informatique ou électronique qui intervenait un peu partout pour se faire la main.
Le doyen de l’université était un vieux bonhomme avide de notoriété pour son université dont-il était manifestement très fier. Un roublard de la pire espèce qui aime à polir les décorations que ses étudiants et ses professeurs lui rapportent. Il est évident que du haut de son jeune âge, la singularité que cela représente aux yeux du pays et la médiatisation de sa personne, Taichi a un certain poids sur cet homme. Mais il ne se laissera pas faire, d’autant plus qu’il s’enorgueilli allégrement des résultats des étudiants plaçant l’université de Nakanoto parmi les meilleures du Japon et du monde. Alors avec ses résultats en ce moment, je ne crains qu’elle ne représente plus une force aussi importante et quant à moi... et bien force est de constaté que si j’étais une pionnière du Deep Learning il y a quelques années et que je reste une référence, beaucoup d’autres s’y sont mis. Aujourd’hui le développement des programmes intelligents est le fer de lance de l’innovation informatique et de la robotique. Sans dire que beaucoup sont comme moi, car ce serait renier mon génie, il y a beaucoup de prétendants à mon post à l’université et j’ai ralenti mes recherches dernièrement. Je ne suis pas non plus donc dans une position de force vis-à-vis du doyen.
Nakida pouvais peut-être manipuler à ce point-là son père, mais je répugnais à l’idée de mettre une personne ayant autant d’importance localement dans le pétrin. Impossible de savoir ce que les militaires prévoyaient pour l’avenir de la péninsule et ça pourrait durer un long moment encore.
Hideko ▬ Contrairement à ce que tu penses Nakida-san, il y a beaucoup d’enjeux dans la formation de ceux se trouvant dans le secteur de l’information en ce moment.Le fait que la jeune Yukimura évoque le nom d’Adrien me fit froid dans le dos et un frisson me parcouru l’échigne. J’avais rencontré ce personnage il y a quelques années à mon retour à Nakanoto et lorsque j’eus le besoin de m’équiper. Mais son souvenir m’était vraiment déplaisant et depuis j’avais évité de retourner me fournir dans sa boutique. Il était vraiment trop étrange pour moi et le fait que la petite l’évoque avec autant de candeur me glaça le sang.
Clairement ce serait étonnant qu’on ait une marge de manœuvre comme tu l’imagines. Nous n’aurons jamais la gérance de l’antenne radio, jamais. Nous pourrions au mieux arriver à obtenir une utilisation limitée de l’un des studios radio pour émettre et sous couvert de partager des astuces pour se passer de téléphones portables et d’internet, peut-être que nous pourrions faire nos petites affaires tranquillement. Mais obtenir la gestion de l’endroit me paraît hautement impossible. Nous n’avons pas autant de pouvoir que ceux qui l’utilisent couramment.
Il était beaucoup trop étrange pour ne pas finir un jour par faire la une des journaux en tant que tueur d’enfants ou de violeur assassin multirécidiviste. Mais n’ayant rien trouvé de dérangeant sur lui, j’étais juste resté à bonne distance de ce qui me semblait être un déséquilibré se parlant à lui-même.
Hideko ▬ Vous allez très vite en besogne l’un comme l’autre. Nous devons avant de faire appel à qui que ce soit faire un état des lieux de la tour radio et voir ce don nous aurions besoin, mais déjà savoir quelle marge de manœuvre nous aurons vis-à-vis d’elle. Sans quoi il nous faudra tout simplement installer notre matériel et faire les raccords de façon plus officieuse. Auquel cas oui, nous aurons besoin de beaucoup de matériel.Le mieux serait surement de planifier dans soirée de demain au plus tôt une petite mission nocturne pour faire un état de la tour. Il faudrait que je réfléchisse à cette idée en tout cas et surtout savoir lequel des deux viendra ou les deux, mais j’aurais quoi qu’il en soit beaucoup moins de marge de manœuvre avec Nakida dans les parages.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Ven 28 Aoû 2020 - 22:27
Il était évident que ma camarade s'était égarée à partir du moment même où j'avais proposé de gérer intégralement la radio de l'université. Ses sourcils s'étaient subitement froncés, méditant à la multitude d'activités qui nous seraient donnés d'exercer si l'idée était validée. Tant et si bien qu'elle restait un moment silencieuse, loupant complètement l'intervention de notre enseignante. Je n'imaginais même pas sa fausse joie quand elle se rendra compte que ma proposition ne serait pas possible. Mais moi qui avais l'esprit bien cloué au sol, je ne pouvais que répondre à Matsudara-sensei par une expression agacée. Je ne pouvais pas avancer qu'elle était rabat-joie parce que je savais bien qu'elle avait raison pour connaître l'étendue de la vanité de notre directeur ainsi que ceux qui usaient de ces locaux. Ils avaient leur réputation et leur influence à un degré supérieur puisqu'il s'agissait de leur domaine. Selon elle, il relevait donc de l'impossible de prendre possession totalement de l'antenne. Toutefois, il était toujours probable de nous y installer de façon limitée même si cela me déplaisait.
Je me grattais donc l'arrière du crâne, assez frustré de nous voir dans l'obligation de baisser nos exigences.
-Bien bien. Dans ce cas, si cela se révèle infaisable, je suppose que nous n'aurons pas le choix de nous contenter d'un local comme vous le suggérez pour prendre place officieusement et établir notre propre diffusion sous couverture de séquences "trucs et astuces".
Je ne pus m'empêcher de faire preuve d'un léger cynisme, bien que j'admettais que la logique qu'incarnait notre professeure était tout à fait terre à terre et qu'elle se devait de canaliser nos prétentions pour mieux mesurer les possibilités, les moyens et les conséquences. Que c'était usant. Je me mis donc à soupirer, résigné face à cette réalité et l'attitude du génie en face de nous qui tendait à nous freiner dans nos ardeurs. J'avais l'impression de me faire gronder comme la dernière fois où je lui avais fait part de mon intention de rencontrer Wishmaker-sama. C'était plus fort qu'elle d'une certaine façon, elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter.
Puis tout d'un coup, Taichi finit par sortir de sa torpeur ce qui me fit sursauter sur le moment, étonné de cette nouvelle vague si imprévisible. L'expression « débarquer après la guerre » prenait véritablement tout son sens avec cette fille. Elle finit par raccrocher le wagon au moment où Hideko envisageait davantage de moyens dont nous aurions potentiellement besoin. Le cerveau de ma camarade me faisait parfois penser à une faille spatio-temporelle dans laquelle elle s'engouffrait pour réapparaître quelques instants après. C'était alors qu'elle mentionnait Adrien. Mon regard brilla d'un intérêt intrigué. Elle connaissait donc cet homme. Enfin, en quoi était-ce si étonnant étant donné qu'elle faisait parti de ce monde si doux qu'était l'informatique et ses penchants. Toutefois, je n'étais pas certain de vouloir y retourner après notre rencontre de la dernière fois puisque je lui avais balancé que je connaissais des gens comme lui. Un vrai fiasco d'ailleurs auprès de Tibalt, je me demandais encore ce qu'il mijotait le concernant. Cependant cela m'arrangerait que je n'ai pas à remettre les pieds dans sa boutique même si au fond, ce n'était pas pour me déplaire véritablement mais vis à vis du Diable... Je serais prêt à parier qu'il n'apprécierait vraiment pas la visite, il serait bien capable de considérer cela comme un autre affront. Mais n'était-ce pas ce que j'aimais, la provocation ? Mais revenons d'abord à notre quarantaine.
-D'accord, d'accord... Nous aviserons quand nous ferons le tour des locaux.
Puis encore une fois, après un long moment de détente, elle finit par revenir sur la possibilité d'obtenir une dérogation de la part de mon père. Je lui mis donc un petit coup de coude amicale dans le bras.
-Pour mon père, j'en fais mon affaire. Concentrons nous plutôt sur l'état des lieux de la station radio et les méthodes à agencer pour notre petit projet. Quand est-ce que vous souhaitez prendre connaissance des locaux de long et en large, Matsudara-sensei ?
Un petit sourire malin se dessina sur mes lèvres, puisque je la plaçais innocemment au devant de notre plan en l'invitant à nous coordonner. Je la voyais déjà lever les yeux au ciel en se demandant ce qu'elle avait fait pour mériter cela.
Je me grattais donc l'arrière du crâne, assez frustré de nous voir dans l'obligation de baisser nos exigences.
-Bien bien. Dans ce cas, si cela se révèle infaisable, je suppose que nous n'aurons pas le choix de nous contenter d'un local comme vous le suggérez pour prendre place officieusement et établir notre propre diffusion sous couverture de séquences "trucs et astuces".
Je ne pus m'empêcher de faire preuve d'un léger cynisme, bien que j'admettais que la logique qu'incarnait notre professeure était tout à fait terre à terre et qu'elle se devait de canaliser nos prétentions pour mieux mesurer les possibilités, les moyens et les conséquences. Que c'était usant. Je me mis donc à soupirer, résigné face à cette réalité et l'attitude du génie en face de nous qui tendait à nous freiner dans nos ardeurs. J'avais l'impression de me faire gronder comme la dernière fois où je lui avais fait part de mon intention de rencontrer Wishmaker-sama. C'était plus fort qu'elle d'une certaine façon, elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter.
Puis tout d'un coup, Taichi finit par sortir de sa torpeur ce qui me fit sursauter sur le moment, étonné de cette nouvelle vague si imprévisible. L'expression « débarquer après la guerre » prenait véritablement tout son sens avec cette fille. Elle finit par raccrocher le wagon au moment où Hideko envisageait davantage de moyens dont nous aurions potentiellement besoin. Le cerveau de ma camarade me faisait parfois penser à une faille spatio-temporelle dans laquelle elle s'engouffrait pour réapparaître quelques instants après. C'était alors qu'elle mentionnait Adrien. Mon regard brilla d'un intérêt intrigué. Elle connaissait donc cet homme. Enfin, en quoi était-ce si étonnant étant donné qu'elle faisait parti de ce monde si doux qu'était l'informatique et ses penchants. Toutefois, je n'étais pas certain de vouloir y retourner après notre rencontre de la dernière fois puisque je lui avais balancé que je connaissais des gens comme lui. Un vrai fiasco d'ailleurs auprès de Tibalt, je me demandais encore ce qu'il mijotait le concernant. Cependant cela m'arrangerait que je n'ai pas à remettre les pieds dans sa boutique même si au fond, ce n'était pas pour me déplaire véritablement mais vis à vis du Diable... Je serais prêt à parier qu'il n'apprécierait vraiment pas la visite, il serait bien capable de considérer cela comme un autre affront. Mais n'était-ce pas ce que j'aimais, la provocation ? Mais revenons d'abord à notre quarantaine.
-D'accord, d'accord... Nous aviserons quand nous ferons le tour des locaux.
Puis encore une fois, après un long moment de détente, elle finit par revenir sur la possibilité d'obtenir une dérogation de la part de mon père. Je lui mis donc un petit coup de coude amicale dans le bras.
-Pour mon père, j'en fais mon affaire. Concentrons nous plutôt sur l'état des lieux de la station radio et les méthodes à agencer pour notre petit projet. Quand est-ce que vous souhaitez prendre connaissance des locaux de long et en large, Matsudara-sensei ?
Un petit sourire malin se dessina sur mes lèvres, puisque je la plaçais innocemment au devant de notre plan en l'invitant à nous coordonner. Je la voyais déjà lever les yeux au ciel en se demandant ce qu'elle avait fait pour mériter cela.
Taichi Tomoe Lizenko#104679#104679#104679#104679#104679#104679#104679
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Yens : 269
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Mar 1 Sep 2020 - 22:55
Pas d’internet, mais les cours continuent !
Feat Hideko Matsudara & Lexter Nakida
Taichi Tomoe se renfrogne comme une enfant. Toutes ses idées s’envolent comme des fétus de pailles dans le désert poussé par le vent. Obtenir une salle, qui potentiellement pourra être fouiller n’importe quand, par n’importe quel imbécile du club radio ou du club de journalisme … Rien que l’idée l’insupportait au plus haut point. Non ça il en était hors de question ! Elle ne partageait pas son espace de travail avec eux. Jamais !
Il fallait donc créer un dérivatif, et une mise en réseau cachée de cette foutu antenne ! Elle voulait récupérer internet ! Ce n’était pas seulement un caprice d’enfant, c’était un besoin et même une nécessité. Et plus ils réfléchissaient tous les trois, plus elle voyait son outils de travail s’éloigner en dansant. Il allait falloir trouver une salle inutilisée, mais n’éveillant pas les soupçons pour autant, proche de l’antenne radio pour pouvoir capter son signal. Pff … un vrai casse-tête. Parce qu’il ne fallait pas que quelqu’un, peu importe qui, soupçonne ce qui se passait dans la salle en question. En plus elle ne pouvait pas se trouver dans un endroit totalement désaffecté de la faculté, parce qu’un pic de consommation se remarquera rapidement.
La jeune fille prend note du cynisme et, presque, de l’acidité de son camarade, sans pour autant le relevée. L’état des lieux de la station radio … Ba voyons ! Comme si l’approcher juste par envie allait suffire ! Si Matsudara-sensei avait raison, les apprentis journalistes et animateurs radios ne laisserait pas faire cela aussi aisément. Quelle guigne ! Quelle poisse ! Pour un peu, la sorcière aurait cogné le bureau de frustration. Sauf que …
Voilà que le cerveau de la petite se réveille doucement et sort de sa frustration, en mettant en lumière l’évidence qu’elle a oublié depuis le début. Ces yeux, à nouveau des billes, prouve qu’elle vient de prendre conscience de quelque chose d’important, de quelque chose d’intéressant. Les mots quittent ses lèvres presque dans un murmure, sans rien dissimuler de son étonnement et de son enthousiasme.
« J’ai une salle … »
Le recteur la lui avait attribué pour qu’elle puisse travailler en paix sur ses projets de robotique et de cyberanalyse, par rapport à sa thèse à venir. Si elle se souvenait bien, il lui faisait une ‘fleur’ pour qu’elle puisse avancer son projet en parallèle de ses études, à condition bien sûr que le résultat de ses travaux profitent largement à l’université. L’adolescente n’avait rien vu à redire sur ce point, elle n’avait pas imaginé qu’il en soit autrement. Elle n’était pas satisfaite du premier papier publié, auquel elle avait participé. Pas assez abouti à ses yeux, mais le professeur portant le projet lui avait bien fait comprendre qu’il n’avait accepté que pour qu’elle l’assiste et pas pour son avis. C’est pour cela qu’elle travaillait à son propre papier seule, pour être certaine d’aller jusqu’au bout des choses. Sauf qu’avec les derniers évènements, la petite sorcière avait totalement oubliée qu’elle était la seule à avoir la carte d’accès. Enfin, pas techniquement parlant. Il existait d’autres carte pour y entrer, bien entendu, sauf que la petite avait pris le soin de totalement réencoder sa carte et le lecteur de carte de la salle. De fait, elle devenait la seule à pouvoir entrer dans la salle. Elle y avait deux ordinateurs, prêts de l’université, tournant tout le temps, et des pics de consommation, il y en avait régulièrement lorsqu’elle s’y installait. Le bonus supplémentaire de cette salle, Taichi Tomoe le connait par cœur : elle est juste au-dessus des stations d’enregistrements du club radio et de celui de journalisme.
Ils n’éveilleraient pas les soupçons en y allant tous les trois. Elle pouvait tout à fait demander son avis à l’un de ses professeurs, et proposer un coup de main à un camarade. Il n’y aurait rien de suspect pour personne, ça couvrirait leur activité illicite. Pourquoi est-ce qu’elle n’y avait pas pensé avant ! C’était pourtant la solution idéale à leur problème ! Qu’est-ce qu’elle pouvait être bête par moment !
La petite sorcière remarque leur incrédulité et rougis largement.
« Sumimasen … je … j’avais oublié mais … pour mes recherches, en prévision de ma thèse, le recteur m’a attribué une salle en début de semestre. L’équipement n’est pas forcément au paroxysme de son potentiel, il me suffit pour ce que je fais pour le moment … je pensais l’améliorer pour le second semestre … en profitant des vacances d’été.
En revanche, il n’y a que deux ordinateurs et un prototype pas totalement utilisable … il faudra ajouter du matériel. Parce qu’il y a mes recherches dessus, et je ne veux pas prendre le risque de perdre ce que j’ai pu faire jusqu’à maintenant. »
En son fort intérieur, Taichi Tomoe sait pourtant qu’elle a au moins deux, si ce n’est pas trois, copies sur d’autres supports et ailleurs, notamment chez elle. Pourtant, elle préfère rester prudente et ne pas prendre le risque de devoir tout réinstaller. Déjà qu’elle allait devoir leur encoder des cartes pour accéder à la salle …
Malgré tout, elle sourit largement car son enthousiasme et son attitude positive revient au galop, chassant les doutes naissants et les débuts d’angoisse. Ils pouvaient y arriver ! Ils pouvaient retrouver internet !
« Alors Nakida-kun, Matsudara-sensei, on peut y arriver ! A nous trois rien n’est impossible ! »
Il fallait donc créer un dérivatif, et une mise en réseau cachée de cette foutu antenne ! Elle voulait récupérer internet ! Ce n’était pas seulement un caprice d’enfant, c’était un besoin et même une nécessité. Et plus ils réfléchissaient tous les trois, plus elle voyait son outils de travail s’éloigner en dansant. Il allait falloir trouver une salle inutilisée, mais n’éveillant pas les soupçons pour autant, proche de l’antenne radio pour pouvoir capter son signal. Pff … un vrai casse-tête. Parce qu’il ne fallait pas que quelqu’un, peu importe qui, soupçonne ce qui se passait dans la salle en question. En plus elle ne pouvait pas se trouver dans un endroit totalement désaffecté de la faculté, parce qu’un pic de consommation se remarquera rapidement.
La jeune fille prend note du cynisme et, presque, de l’acidité de son camarade, sans pour autant le relevée. L’état des lieux de la station radio … Ba voyons ! Comme si l’approcher juste par envie allait suffire ! Si Matsudara-sensei avait raison, les apprentis journalistes et animateurs radios ne laisserait pas faire cela aussi aisément. Quelle guigne ! Quelle poisse ! Pour un peu, la sorcière aurait cogné le bureau de frustration. Sauf que …
Voilà que le cerveau de la petite se réveille doucement et sort de sa frustration, en mettant en lumière l’évidence qu’elle a oublié depuis le début. Ces yeux, à nouveau des billes, prouve qu’elle vient de prendre conscience de quelque chose d’important, de quelque chose d’intéressant. Les mots quittent ses lèvres presque dans un murmure, sans rien dissimuler de son étonnement et de son enthousiasme.
« J’ai une salle … »
Le recteur la lui avait attribué pour qu’elle puisse travailler en paix sur ses projets de robotique et de cyberanalyse, par rapport à sa thèse à venir. Si elle se souvenait bien, il lui faisait une ‘fleur’ pour qu’elle puisse avancer son projet en parallèle de ses études, à condition bien sûr que le résultat de ses travaux profitent largement à l’université. L’adolescente n’avait rien vu à redire sur ce point, elle n’avait pas imaginé qu’il en soit autrement. Elle n’était pas satisfaite du premier papier publié, auquel elle avait participé. Pas assez abouti à ses yeux, mais le professeur portant le projet lui avait bien fait comprendre qu’il n’avait accepté que pour qu’elle l’assiste et pas pour son avis. C’est pour cela qu’elle travaillait à son propre papier seule, pour être certaine d’aller jusqu’au bout des choses. Sauf qu’avec les derniers évènements, la petite sorcière avait totalement oubliée qu’elle était la seule à avoir la carte d’accès. Enfin, pas techniquement parlant. Il existait d’autres carte pour y entrer, bien entendu, sauf que la petite avait pris le soin de totalement réencoder sa carte et le lecteur de carte de la salle. De fait, elle devenait la seule à pouvoir entrer dans la salle. Elle y avait deux ordinateurs, prêts de l’université, tournant tout le temps, et des pics de consommation, il y en avait régulièrement lorsqu’elle s’y installait. Le bonus supplémentaire de cette salle, Taichi Tomoe le connait par cœur : elle est juste au-dessus des stations d’enregistrements du club radio et de celui de journalisme.
Ils n’éveilleraient pas les soupçons en y allant tous les trois. Elle pouvait tout à fait demander son avis à l’un de ses professeurs, et proposer un coup de main à un camarade. Il n’y aurait rien de suspect pour personne, ça couvrirait leur activité illicite. Pourquoi est-ce qu’elle n’y avait pas pensé avant ! C’était pourtant la solution idéale à leur problème ! Qu’est-ce qu’elle pouvait être bête par moment !
La petite sorcière remarque leur incrédulité et rougis largement.
« Sumimasen … je … j’avais oublié mais … pour mes recherches, en prévision de ma thèse, le recteur m’a attribué une salle en début de semestre. L’équipement n’est pas forcément au paroxysme de son potentiel, il me suffit pour ce que je fais pour le moment … je pensais l’améliorer pour le second semestre … en profitant des vacances d’été.
En revanche, il n’y a que deux ordinateurs et un prototype pas totalement utilisable … il faudra ajouter du matériel. Parce qu’il y a mes recherches dessus, et je ne veux pas prendre le risque de perdre ce que j’ai pu faire jusqu’à maintenant. »
En son fort intérieur, Taichi Tomoe sait pourtant qu’elle a au moins deux, si ce n’est pas trois, copies sur d’autres supports et ailleurs, notamment chez elle. Pourtant, elle préfère rester prudente et ne pas prendre le risque de devoir tout réinstaller. Déjà qu’elle allait devoir leur encoder des cartes pour accéder à la salle …
Malgré tout, elle sourit largement car son enthousiasme et son attitude positive revient au galop, chassant les doutes naissants et les débuts d’angoisse. Ils pouvaient y arriver ! Ils pouvaient retrouver internet !
« Alors Nakida-kun, Matsudara-sensei, on peut y arriver ! A nous trois rien n’est impossible ! »
"Léger oublie"
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Mer 9 Sep 2020 - 11:40
Bon au moins il s’avérait que j’arrivais à faire redescendre sur Terre ces jeunes gens même s’ils n’abandonnaient pas pour autant l’idée d’entreprendre ce qu’ils voulaient. Soit j’étais de la partie, soit je les laissais risquer leur peau... Yukimura-san était une élève que je connaissais depuis maintenant trois ans, même si cela n’était que cette année où nous nous parlions autant.
Le fait est qu’en troisième année dans sa spécialité de robotique, j’interviens d’autant plus dans la programmation, car l’accent est mis sur le deep learning. Evidemment, je l’ai vu dans d’autre cours et puis elle assistait encore à des cours de première année en audit libre. Bien que j’eusse compris qu’elle avait décidé de reprendre des UV d’autres options dès la première année comme le français cette année. Quoi qu’il en soit, cette petite était spéciale et je l’oubliais presque. Elle me faisait un peu penser à moi à son âge... même si j’étais déjà diplômé et doctorat en poche, mais au moins elle avait plus d’amis et était moins seule surement. C’était le lot de tous les génies. Le nombre d’amis semble se réduire à mesure que le QI est élevé. Autant dire que j’ai mis du temps à m’en faire...
Nakida est plus raisonné, mais il y a quelque chose qui commençait à me déranger chez lui à force de l’entendre parler. J’avais vu ses résultats aux tests nationaux. Il a clairement un QI élevé et est très malin, moins que Yukimura et bien évidemment moi, mais il est tout à fait remarquable. Le seul problème est en réalité le rôle qu’il semble jouer et sa façon de parler aussi froide et sans âme. Elle ne sonne pas du tout comme je pouvais être à son âge. Il y a quelque chose qui me fit frémir alors qu’il parlait de son père et de le manipuler tout à l’heure. Il tenait plus du prédateur froid et terrifiant que du génie incompris et asocial.
Les deux étaient un peu comme le jour et la nuit bien qu’unis dans le même but et avec des talents comparables. La jeune Yukimura proposa la salle mise à sa disposition par le recteur. Le fait est que c’était une grande source de tension dans le corps enseignant. Aucun étudiant de troisième année n’avait jamais eu sa propre salle. On pouvait dire que le doyen avait au moins eu la raison de ne pas lui allouer un laboratoire sous prétexte que c’était LE génie de cette génération qui était dans son université et qu’il valait bien mieux ne pas le laisser filer.
Nous avions plusieurs options donc, mais encore une fois avant de voir le local dans lequel nous mettre il faudra déjà vérifier la tour radio pour voir où et comment nous raccorder.
Le fait est qu’en troisième année dans sa spécialité de robotique, j’interviens d’autant plus dans la programmation, car l’accent est mis sur le deep learning. Evidemment, je l’ai vu dans d’autre cours et puis elle assistait encore à des cours de première année en audit libre. Bien que j’eusse compris qu’elle avait décidé de reprendre des UV d’autres options dès la première année comme le français cette année. Quoi qu’il en soit, cette petite était spéciale et je l’oubliais presque. Elle me faisait un peu penser à moi à son âge... même si j’étais déjà diplômé et doctorat en poche, mais au moins elle avait plus d’amis et était moins seule surement. C’était le lot de tous les génies. Le nombre d’amis semble se réduire à mesure que le QI est élevé. Autant dire que j’ai mis du temps à m’en faire...
Nakida est plus raisonné, mais il y a quelque chose qui commençait à me déranger chez lui à force de l’entendre parler. J’avais vu ses résultats aux tests nationaux. Il a clairement un QI élevé et est très malin, moins que Yukimura et bien évidemment moi, mais il est tout à fait remarquable. Le seul problème est en réalité le rôle qu’il semble jouer et sa façon de parler aussi froide et sans âme. Elle ne sonne pas du tout comme je pouvais être à son âge. Il y a quelque chose qui me fit frémir alors qu’il parlait de son père et de le manipuler tout à l’heure. Il tenait plus du prédateur froid et terrifiant que du génie incompris et asocial.
Les deux étaient un peu comme le jour et la nuit bien qu’unis dans le même but et avec des talents comparables. La jeune Yukimura proposa la salle mise à sa disposition par le recteur. Le fait est que c’était une grande source de tension dans le corps enseignant. Aucun étudiant de troisième année n’avait jamais eu sa propre salle. On pouvait dire que le doyen avait au moins eu la raison de ne pas lui allouer un laboratoire sous prétexte que c’était LE génie de cette génération qui était dans son université et qu’il valait bien mieux ne pas le laisser filer.
Nous avions plusieurs options donc, mais encore une fois avant de voir le local dans lequel nous mettre il faudra déjà vérifier la tour radio pour voir où et comment nous raccorder.
Hideko ▬ Je pense que demain soir serait tout à fait propice à un repérage de la tour et des tracés que nous pourrions faire jusqu’à elle pour nous raccorder.
Etilya sur DK RPG
Invité
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Dim 20 Sep 2020 - 16:42
Une salle ? Au moins, je n’aurais pas à me résoudre à proposer mon laboratoire privé. Et quand bien même nous n’aurions eu aucune autre solution concernant le lieu de ralliement, je préférais mettre cette possibilité sous silence par vigilance. Si j’acceptais que Taichi vienne à mon appartement, je ne permettrais pas que ces deux-là mettent les pieds dans un endroit qui regroupait des recherches trop sensibles concernant mes activités frauduleuses et pire encore, celles que je recoupais concernant le monde surnaturel pour le compte de Tibalt. J’avais déjà un doute sur ma camarade et malgré mon intuition, je n’avais encore rien trouvé qui puisse confirmer ma suspicion. D’ailleurs, si j’avais des preuves accablantes entre les mains, qu’est-ce que j’en ferais ? Le Diable plaçait sa foi dans mes compétences très justement pour débusquer ces êtres qui lui font tant horreur. Pourtant, je n’étais pas certain de vouloir tout lui confier. Ne vous y méprenez pas, il ne s’agit pas tant de sentimentalisme mais plutôt d’ajouter une dose d’adrénaline supplémentaire. Il n’était pas dans mon tempérament de faciliter la tâche à qui que ce soit, surtout si je pouvais conserver des cartes sous le coude. Pour le moment, rien ne certifiait que Tomoe-san fasse partie de cet autre monde et même si je parvenais à mettre le doigt véritablement sur mon doute, j’en userais d’abord pour me faire mon propre avis et surtout mon propre compte. Les autres, on verrait après.
En attendant, j’étais plutôt content que l’esprit de ma camarade finisse par faire un tour sur lui-même pour envisager la possibilité d’utiliser cette fameuse salle. Même si elle indiquait que le matériel n’était pas optimal, il serait déjà plus facile de le rendre plus efficient puisque nous n’aurions pas à nous méfier d’autant plus.
-Ce serait plus confortable effectivement. Si tu as besoin d’un coup de main ou même de matériel, tu sais où me trouver.
Il n’était même pas question de faire mon curieux mais plutôt de rentabiliser rapidement notre temps et être le plus efficace possible. Toutefois, je ne m’imposais pas, à elle de décider ou non si je pouvais lui être utile même si franchement, il valait mieux s’y mettre à quatre mains et deux cerveaux complémentaires. De plus, j’avais sûrement le nécessaire pour favoriser un environnement de travail plus performant et adéquat même si elle avait l’air d’avoir dans l’idée de s’adresser à Adrien directement. Mais ses outils nécessitaient tout de même un certain investissement et si je pouvais nous épargner un coût trop important, c’était déjà cela de pris.
Taichi avait l’air satisfait, et fidèle à elle-même, sa positivité rebondissait joyeusement dans la discussion. Je lui souriais gentiment, même si je n’étais pas particulièrement réceptif à son enthousiasme. Je le serais quand je serais certain que tout fonctionnera correctement. Mon regard glissa ensuite vers notre enseignante. Elle était certainement la moins emballée de nous trois mais simplement parce qu’elle savait pertinemment à qui nous nous exposions. Et pourtant, même si Matsudara-sensei n’était pas enchantée, elle acceptait de participer en son âme et bonne conscience. Il était certain qu’un jour, cela lui ferait sûrement défaut. Mais il restait admirable qu’une personne telle que cette femme, souhaite s’investir dans cette quête trouble simplement parce que ses élèves têtus n’en démordraient pas de toute évidence. Je hochais donc la tête dans sa direction avant de taper dans mes mains.
-Que tout le monde réserve son mardi soir alors, nous aurons du travail !
En attendant, j’étais plutôt content que l’esprit de ma camarade finisse par faire un tour sur lui-même pour envisager la possibilité d’utiliser cette fameuse salle. Même si elle indiquait que le matériel n’était pas optimal, il serait déjà plus facile de le rendre plus efficient puisque nous n’aurions pas à nous méfier d’autant plus.
-Ce serait plus confortable effectivement. Si tu as besoin d’un coup de main ou même de matériel, tu sais où me trouver.
Il n’était même pas question de faire mon curieux mais plutôt de rentabiliser rapidement notre temps et être le plus efficace possible. Toutefois, je ne m’imposais pas, à elle de décider ou non si je pouvais lui être utile même si franchement, il valait mieux s’y mettre à quatre mains et deux cerveaux complémentaires. De plus, j’avais sûrement le nécessaire pour favoriser un environnement de travail plus performant et adéquat même si elle avait l’air d’avoir dans l’idée de s’adresser à Adrien directement. Mais ses outils nécessitaient tout de même un certain investissement et si je pouvais nous épargner un coût trop important, c’était déjà cela de pris.
Taichi avait l’air satisfait, et fidèle à elle-même, sa positivité rebondissait joyeusement dans la discussion. Je lui souriais gentiment, même si je n’étais pas particulièrement réceptif à son enthousiasme. Je le serais quand je serais certain que tout fonctionnera correctement. Mon regard glissa ensuite vers notre enseignante. Elle était certainement la moins emballée de nous trois mais simplement parce qu’elle savait pertinemment à qui nous nous exposions. Et pourtant, même si Matsudara-sensei n’était pas enchantée, elle acceptait de participer en son âme et bonne conscience. Il était certain qu’un jour, cela lui ferait sûrement défaut. Mais il restait admirable qu’une personne telle que cette femme, souhaite s’investir dans cette quête trouble simplement parce que ses élèves têtus n’en démordraient pas de toute évidence. Je hochais donc la tête dans sa direction avant de taper dans mes mains.
-Que tout le monde réserve son mardi soir alors, nous aurons du travail !
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