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Mer 19 Aoû 2020 - 14:58
Ce client là m'avait bien tapé sur le système. Non mais depuis quand on se mettait à menacer ceux qui travaillaient pour vous ? Hein ? Hm... En fait, à bien y réfléchir je dirais... Depuis toujours. Ha ha ha ! Encore heureux qu'il avait décidé d'y mettre le prix sinon je lui aurais raccroché au nez. Il m'avait déjà appelé il y a une semaine, juuuste avant que cette ville se retrouve barricadée et tous les deux jours, il appelait pour savoir ce que je comptais faire. C'était vraiment éreintant. Avec les circonstances actuelles, les gens étaient à cran mais ce n'était pas une raison pour se montrer aussi désagréable. Bon comme d'habitude, je ne connaissais pas l'identité de celui qui m'avait demandé de choper ce qu'il qualifiait de « relique ». Toutefois, avec cette quarantaine je devinais qu'il devait se trouver à Nakanoto comme les connexions à l'extérieur avaient été totalement coupées. Ca n'arrangeait vraiment pas mes affaires tout ça d'ailleurs, il me faudrait bientôt envisager de travailler autrement. Je soupirais un court instant. Comme si je savais faire autre chose que ce que je fais de mieux actuellement. Et puis comment est-ce que j'étais sensé convaincre un employeur alors que je n'avais jamais bossé de ma vie d'une façon tout à fait normale comme la plupart des gens normaux ! Oh. A la rigueur, je pourrais dire que j'étais commercial, ce qui était vrai en quelque sorte. Ca passe bien non ?
-Aaaaah ça m'agace !
Je levais les bras en l'air avant de les croiser d'une mine renfrognée. En plus, ce n'était pas cooomme s'il s'était montré très précis dans sa demande. D'après lui, l'objet convoité ressemblait à une sorte de bâton ou de sceptre qui se trouvait entre les murs de notre musée sans savoir VRAIMENT où il se situait. Ça me faisait une belle jambe. Mais pour qu'il se montre aussi insistant et vue le tarif, ce devait être assez important pour se permettre d'être autant agressif. J'étais fragile moi oh, il ne fallait pas me parler aussi mal sinon je pouvais me mettre à pleurer. J'allais lui ramener son petit joujou là.
Bon ! Au boulot les amis !
J'enfilais donc mon masque de Bob l'éponge pour sonner le départ de la balade nocturne. Ca m'avait demandé un sacré travail d'investigation. J'avais eu le loisir de parcourir les lieux sur les horaires de journée parce que c'était toujours là qu'il y avait plus de monde, tout en étant travesti d'un costume de la sécurité pour passer incognito sur ces derniers jours. J'avais donc repéré les caméras, les salons privés, les mécanismes de sécurité, les portes, les clés, les salariés... Mais rien qui puisse me faire penser à la relique de mon client. Toutefois, j'avais ma petite idée sur la position de son colis. Il y avait cette salle particulière interdite au public qui se situait à l'étage inférieur dans laquelle je n'avais pas pu me glisser. Il me faudrait donc aller jeter un coup d'oeil et j'avais décidé que ce serait ce soir.
-Hop hop ! Étirements, étirements ! On tourne le bassin à droite, on tourne le bassin à gauche. Petit bond, petit bond ! On lève les bras en l'aaaair et on redeeescend les bras à la pointe des pieds. On inspire, on eeexpire. Voilà voilà.
J'attrapais mon sac pour le mettre sur mon dos puis je jetais un coup d'oeil vers la fenêtre ouverte. Un papy était occupé à se gratter la tête en pleine réflexion, à la lueur d'une bougie.
-Grand-père tu seras mon ticket d'entrée pour une visite de fo-lie.
Je sautais ensuite de ma branche pour prendre ma forme de corneille noire et prendre mon envol à toute allure vers le cadre lumineux et passer rapidement derrière le crâne du monsieur. Etonné par cette légère brise, il se retourna vivement mais ne vit que les ombres dansantes sur la tapisserie de la pièce. J'en profitais donc pour retrouver une forme humanoïde. Je ressemblais à un fétichiste dans sa combinaison en latex noir intégral mais avec une tête de bob l'éponge. Enfin bon ! Je me faufilais ainsi pour ouvrir la porte et enfin entrer à l'intérieur du musée sans faire de bruit.
Première étape, check. Maintenant, il me fallait éviter les caméras de surveillance et aller jusqu'à la salle où les trésors les plus précieux étaient gardés sachant que cette pièce se trouvait un étage plus bas. Rien de plus évident, c'était juste la partie la plus difficile d'accès, rien de bien fracassant. A l'abri des caméras, je reprenais mon oiseau comme forme de voyage et m'envolais tout en longeant les murs. A la rigueur, voir une espèce de corbeau voler dans un musée, ce n'était pas non plus le plus surprenant avec tous ces événements. Le tout était surtout qu'on ne repère pas mes changements de forme. Sinon là, je me ferais sûrement arracher des plumes.
Je glissais donc telle une ombre fugace dans la direction des escaliers qui me permettrait d'aller au sous-sol. Par chance, les issues de secours n'étaient jamais fermées, je n'aurais donc pas à trifouiller cette serrure. Je survolais donc les marches et me trouvais confronté au premier obstacle : une grille me barrait la route avec un code digital à composer. D'un coup de bec, j'arrachais les fils de la caméra pour la neutraliser et agir comme je l'entendais. Mais je devais faire vite. Il y avait toujours un gars qui s'ennuyait derrière son tableau de bord de surveillance et une heure viendra où il se réveillera sûrement avec du fromage dégoulinant au coin de la bouche en se rendant compte qu'il s'est endormi comme un gros chat. Et ô surprise, un super beau gosse est dans la place !
-Bidouillons, bidouillons.
Je sortis de mon sac de quoi faire sauter le code, jusqu'à ce qu'un bruit parvienne à mon oreille. Hm ? Prudent, je me retournais pour tenter de discerner la provenance de ce bruit prêt à en découdre au besoin, mais personne. J'haussais donc les épaules et recommença à triturer cette satanée boîte électronique jusqu'à ce qu'une voix bien distincte s'élève. Par réflexe, je fis volte face comme un ressort et attrapa deux couteaux glissés dans ma tenue pour l'attaquer le premier. Mais au moment de le toucher...
-Qu'est ce que-que-que...
Dans ma rapidité fulgurante, je me ramassais par terre dans l'incapacité de retenir mon élan, avant de rebondir sur mes pieds et prendre de la hauteur sur l'une des marches des escaliers. Choqué, j'ouvris de grands yeux vers le type qui se situait juste devant moi. Euh... Qu'est ce qu'il venait de se passer au juste ? J'étais pourtant certain qu'il était dans ma trajectoire et pourtant, c'était comme si j'avais frappé dans le vide. Ou alors il m'avait esquivé et je n'avais rien vu ? Hm. Ca me paraissait bien douteux. En plus, il n'avait pas l'air d'être un gardien de nuit. Je fronçais donc des sourcils, sur mes gardes.
-Vous cherchez les toilettes ?
-Aaaaah ça m'agace !
Je levais les bras en l'air avant de les croiser d'une mine renfrognée. En plus, ce n'était pas cooomme s'il s'était montré très précis dans sa demande. D'après lui, l'objet convoité ressemblait à une sorte de bâton ou de sceptre qui se trouvait entre les murs de notre musée sans savoir VRAIMENT où il se situait. Ça me faisait une belle jambe. Mais pour qu'il se montre aussi insistant et vue le tarif, ce devait être assez important pour se permettre d'être autant agressif. J'étais fragile moi oh, il ne fallait pas me parler aussi mal sinon je pouvais me mettre à pleurer. J'allais lui ramener son petit joujou là.
Bon ! Au boulot les amis !
J'enfilais donc mon masque de Bob l'éponge pour sonner le départ de la balade nocturne. Ca m'avait demandé un sacré travail d'investigation. J'avais eu le loisir de parcourir les lieux sur les horaires de journée parce que c'était toujours là qu'il y avait plus de monde, tout en étant travesti d'un costume de la sécurité pour passer incognito sur ces derniers jours. J'avais donc repéré les caméras, les salons privés, les mécanismes de sécurité, les portes, les clés, les salariés... Mais rien qui puisse me faire penser à la relique de mon client. Toutefois, j'avais ma petite idée sur la position de son colis. Il y avait cette salle particulière interdite au public qui se situait à l'étage inférieur dans laquelle je n'avais pas pu me glisser. Il me faudrait donc aller jeter un coup d'oeil et j'avais décidé que ce serait ce soir.
-Hop hop ! Étirements, étirements ! On tourne le bassin à droite, on tourne le bassin à gauche. Petit bond, petit bond ! On lève les bras en l'aaaair et on redeeescend les bras à la pointe des pieds. On inspire, on eeexpire. Voilà voilà.
J'attrapais mon sac pour le mettre sur mon dos puis je jetais un coup d'oeil vers la fenêtre ouverte. Un papy était occupé à se gratter la tête en pleine réflexion, à la lueur d'une bougie.
-Grand-père tu seras mon ticket d'entrée pour une visite de fo-lie.
Je sautais ensuite de ma branche pour prendre ma forme de corneille noire et prendre mon envol à toute allure vers le cadre lumineux et passer rapidement derrière le crâne du monsieur. Etonné par cette légère brise, il se retourna vivement mais ne vit que les ombres dansantes sur la tapisserie de la pièce. J'en profitais donc pour retrouver une forme humanoïde. Je ressemblais à un fétichiste dans sa combinaison en latex noir intégral mais avec une tête de bob l'éponge. Enfin bon ! Je me faufilais ainsi pour ouvrir la porte et enfin entrer à l'intérieur du musée sans faire de bruit.
Première étape, check. Maintenant, il me fallait éviter les caméras de surveillance et aller jusqu'à la salle où les trésors les plus précieux étaient gardés sachant que cette pièce se trouvait un étage plus bas. Rien de plus évident, c'était juste la partie la plus difficile d'accès, rien de bien fracassant. A l'abri des caméras, je reprenais mon oiseau comme forme de voyage et m'envolais tout en longeant les murs. A la rigueur, voir une espèce de corbeau voler dans un musée, ce n'était pas non plus le plus surprenant avec tous ces événements. Le tout était surtout qu'on ne repère pas mes changements de forme. Sinon là, je me ferais sûrement arracher des plumes.
Je glissais donc telle une ombre fugace dans la direction des escaliers qui me permettrait d'aller au sous-sol. Par chance, les issues de secours n'étaient jamais fermées, je n'aurais donc pas à trifouiller cette serrure. Je survolais donc les marches et me trouvais confronté au premier obstacle : une grille me barrait la route avec un code digital à composer. D'un coup de bec, j'arrachais les fils de la caméra pour la neutraliser et agir comme je l'entendais. Mais je devais faire vite. Il y avait toujours un gars qui s'ennuyait derrière son tableau de bord de surveillance et une heure viendra où il se réveillera sûrement avec du fromage dégoulinant au coin de la bouche en se rendant compte qu'il s'est endormi comme un gros chat. Et ô surprise, un super beau gosse est dans la place !
-Bidouillons, bidouillons.
Je sortis de mon sac de quoi faire sauter le code, jusqu'à ce qu'un bruit parvienne à mon oreille. Hm ? Prudent, je me retournais pour tenter de discerner la provenance de ce bruit prêt à en découdre au besoin, mais personne. J'haussais donc les épaules et recommença à triturer cette satanée boîte électronique jusqu'à ce qu'une voix bien distincte s'élève. Par réflexe, je fis volte face comme un ressort et attrapa deux couteaux glissés dans ma tenue pour l'attaquer le premier. Mais au moment de le toucher...
-Qu'est ce que-que-que...
Dans ma rapidité fulgurante, je me ramassais par terre dans l'incapacité de retenir mon élan, avant de rebondir sur mes pieds et prendre de la hauteur sur l'une des marches des escaliers. Choqué, j'ouvris de grands yeux vers le type qui se situait juste devant moi. Euh... Qu'est ce qu'il venait de se passer au juste ? J'étais pourtant certain qu'il était dans ma trajectoire et pourtant, c'était comme si j'avais frappé dans le vide. Ou alors il m'avait esquivé et je n'avais rien vu ? Hm. Ca me paraissait bien douteux. En plus, il n'avait pas l'air d'être un gardien de nuit. Je fronçais donc des sourcils, sur mes gardes.
-Vous cherchez les toilettes ?
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Lun 24 Aoû 2020 - 22:32
J’avais plutôt été contrarié ces derniers temps. En fait… Non je ne savais pas ce que je ressentais. Je n’avais pas été préparé à la rencontre avec une autre Aberra- Création, j’avais fait des erreurs stupides et j’avais selon moi gâché un potentiel. Mais bon, on pouvait pas être parfait et j’en étais loin. Toutefois, petite fierté, j’étais plus calme bien que j’avais toujours envie de faire… des trucs. Je me sentais trop en décalage par apport à la société qui continuait d’exister sans que je puisse la saisir, l’attraper de mes mains intangibles. J’étais pas, pu, fait pour être dedans, à pars voler quelques moments. Je commençais réellement à envisager le fait que Raiden avait raison, que j’allais m’ennuyer… Bordel je voulais pas finir comme lui et trouver tout le monde inintéressant ! Et finir ennuyeux. Ennuyeux et ennuyé. Super. Mais pas aujourd’hui.
Aujourd’hui j’avais prévu d’aller au musée. Comme je ne pouvais rien faire comme tout le monde, je devais attendre qu’il ferme, faute d’argent, et je l’aurais pour moi seul ! Peut-être pourrais-je même visiter des pièces interdites au public d’habitude où il y aurait des tableaux que je verrais en exclusivité ! Je n’étais pas très « musée » en temps normal je dois bien l’avouer, en réalité c’était plus de faire quelque chose d’interdit qui exerçait un tel attrait… Oui bah hein, autant qu’être intangible serve à faire des activités amusantes plutôt que de rester dans mon coin à déprimer, j’en avais trop l’habitude. Ou de regarder les gens s’amuser sans moi.
Je n’avais pas vraiment réfléchi à une stratégie, juste attendre la nuit et la fermeture du musée. Le soir venu j’avais juste à traverser le toit et j’y étais. Les premiers étages n’étaient pas des plus intéressants. Je voulais quelque chose de croustillant, d’innovant ! D’interdit en somme. Pas là où tout le monde pouvait aller. Je continu donc de descendre jusqu’à la porte du sous-sol. Un spectacle… étonnant me fit face. Un homme en latex avec un masque de cet hideux Bob l’Eponge. Je continu donc de descendre jusqu’à la porte du sous-sol. Je m’approchais et lâchais un :
- Hello.
Heureusement que j’étais intangible car mon intervention ne lui plût pas. Je ne bougeais pas d’un pouce alors qu’il me traversa dans une attaque au couteau. J’avais frôlé la mort… L’autre semblait tout aussi choqué et me demanda je sais pas quoi. J’hausse les épaules. Je parle en anglais pour déclarer :
- Je regarde ce que vous faites.
Tout à fait. Le dénoncer serait me dénoncer aussi. Je passe à travers la grille qu’il essaie d’ouvrir avec un sourire malicieux et m’assoit dans le vide pour l’observer. Ok je me la pète un peu sur ce coup-là.
- Vous occupez pas de moi, je suis juste un fantôme. Aujourd’hui j’hante le musée.
Un mensonge. Mais toute les vérités ne sont pas bonne à dire pour ma survit. Je me demande ce qu’il peut bien chercher. Y aurait-il un trésor ? Je pourrais aller voir de suite en traversant la porte comme j’ai traversé la grille mais un peu de suspense ! Puis j’attends de savoir si le mystérieux monsieur en latex passera le système de sécurité car si il fait tout sonner, il faudra m’enfuir aussi !
Le Narrateur#104642#104642#104642#104642#104642
Vieux sage
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Lun 24 Aoû 2020 - 23:41
Le musée de Nakanoto est le fleuron de toute la péninsule et de la préfecture d’Ishikawa. C’est un bâtiment de plusieurs étages qui se trouvent être répartis en plusieurs zone d’expositions.
Il est plongé dans une relative pénombre avec quelques éclairages ici et là qui donne une ambiance à la fois prompte à une profonde quiétude et aux angoisses pouvant ressurgir à cause des ombres portées.
Un grand silence règne dans tout le bâtiment bercé par une nuit terriblement sombre. Un son s’élève régulièrement dans les étages, métallique, comme celui d’un trousseau de clé de plusieurs gardiens effectuant une ronde dans les différents étages.
Evidemment de ce lieu d’exposition, le sous-sol est de loin le plus intéressant car c’est là-bas que les originaux conservés par le musée, trop précieux pour être exposé ou demeurer en place la nuit sont entreposés derrière une sécurité hors norme pour certains d’entre eux.
Il est plongé dans une relative pénombre avec quelques éclairages ici et là qui donne une ambiance à la fois prompte à une profonde quiétude et aux angoisses pouvant ressurgir à cause des ombres portées.
Un grand silence règne dans tout le bâtiment bercé par une nuit terriblement sombre. Un son s’élève régulièrement dans les étages, métallique, comme celui d’un trousseau de clé de plusieurs gardiens effectuant une ronde dans les différents étages.
Evidemment de ce lieu d’exposition, le sous-sol est de loin le plus intéressant car c’est là-bas que les originaux conservés par le musée, trop précieux pour être exposé ou demeurer en place la nuit sont entreposés derrière une sécurité hors norme pour certains d’entre eux.
Etilya sur DK RPG
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Dim 30 Aoû 2020 - 16:05
Je fronçais encore plus les sourcils. Cet homme parlait anglais. Encore heureux que j'avais encore des notions pour faciliter l'échange mais ce qui m'intriguait le plus c'était qu'il déclarait être un fantôme du musée qu'il s'amusait à hanter. Un moment de silence plana alors qu'il s'était installé confortablement dans le vide en faisant mine de s'asseoir. Je restais un moment perplexe, ne sachant que penser sur le moment. Il me faisait une blague c'était sûr. Monsieur se payait forcément ma tête. Non non non... Il ne plaisantait pas... Je l'avais traversé lors de mon attaque éclair et il était passé derrière la grille... Et là il était assis dans l'air... Alors c'était vraiment...
-Un... FANTOME ?!
Je m'exclamais sous le coup de la surprise, collant immédiatement mes deux mains sur ma bouche en me rendant compte de ma bêtise.
-Non non non, les fantômes ça n'existe pas ! dis-je en chuchotant tout en agitant mon petit doigt pour signaler mon désaccord. Mais... Et si c'était vrai ? Un instant s'il vous plaît, je dois me consulter.
Je lui tournais ensuite rapidement le dos tout en méditant à voix haute, m'interrogeant sur cette personne tout à fait étrange et peu commune. A chaque idée nouvelle, je tournais un coup la tête à droite, un coup la tête à gauche pour illustrer la prise de parole de ma raison intérieure et ma propre opinion alternativement.
-Mais regarde tu l'as bien vu passer les barreaux... marmonnais-je, oui mais un fantôme quand même ! Nous sommes dans un musée, tout peut arriver dans les musées. Mais Kaïto tu dérailles on n'est pas dans un film ! Non mais on est à Nakanoto ! C'est quoi le rapport ? Il se passe des choses à Nakanoto ! Oh mais t'es pas possible... Arrête de me juger ! Si c'était un fantôme, tu pourrais pas le voir. C'est le principe d'un fantôme. Ah oui c'est vrai. Mais alors... Qu'est ce que c'est ?
Je me grattais la tête, traduisant l'intensité de ma réflexion totalement instable contrebalançant ma logique, cherchant une raison terre à terre à cette manifestation hors du commun. Puis je claquais des doigts en signe d'éclat de génie dans ma tête !
-Oooh je sais !
Je fis volte face pour le jauger droit dans les yeux, me penchant en avant pour l'examiner et prononcer ma théorie.
-Je ne vois qu'une seule explication ! Vous êtes... UN HOLOGRAMME !
Je le pointais du doigt tout en me redressant comme un piquet avant de croiser les bras, l'air fier et convaincu.
-La modernité fait vraiment des choses incroyables ! Par contre, j'comprends pas pourquoi vous n'êtes pas plus... Japonais ? Enfin après, les japonais ont toujours eu un certain fantasme pour les hommes blonds alors... D'ailleurs comment dois-je vous appeler ? Hologramme c'est quand même très impersonnel ! Vos concepteurs ont dû vous donner un nom, non ? Si ce n'est pas le cas, je peux toujours vous en inventer un !
Mais autre chose finit par me déranger. Je me grattais la tempe en train d'essayer de comprendre la raison de sa présence ici puis un frisson stressé finit par me parcourir. Même s'il me disait de ne pas faire attention à lui, comment le pourrais-je ? Pourquoi je le croirais d'abord ? Les intelligences artificielles étaient programmées pour suivre des ordres bien précis. Si ça se trouve il me balancerait juste après !
-Soyez honnête, c'est la sécurité qui vous envoie ? Vous êtes là pour la surveillance ? J'peux pas prendre le risque de me faire attraper alors si je dois trouver la puce pour vous désactiver, je saurais la trouver je vous préviens.
Oui enfin, je n'avais surtout pas le temps de fouiner partout pour trouver le poste de surveillance dédié juste parce qu'un tas de pixels avait réussi à me dénicher, ça me prendrait un temps fou. J'aurais aimé ne pas avoir à le faire mais bon quand on n'a pas le choix...
-Alooors ? J'attends. Vite vite vite, je suis occupé !
De toute façon, il ne pourrait rien me faire mais si je devais m'en débarrasser, je le ferais pour mener ma mission à bien. Hors de question de laisser passer cette enveloppe qui représentait quasiment six mois de salaire !
-Un... FANTOME ?!
Je m'exclamais sous le coup de la surprise, collant immédiatement mes deux mains sur ma bouche en me rendant compte de ma bêtise.
-Non non non, les fantômes ça n'existe pas ! dis-je en chuchotant tout en agitant mon petit doigt pour signaler mon désaccord. Mais... Et si c'était vrai ? Un instant s'il vous plaît, je dois me consulter.
Je lui tournais ensuite rapidement le dos tout en méditant à voix haute, m'interrogeant sur cette personne tout à fait étrange et peu commune. A chaque idée nouvelle, je tournais un coup la tête à droite, un coup la tête à gauche pour illustrer la prise de parole de ma raison intérieure et ma propre opinion alternativement.
-Mais regarde tu l'as bien vu passer les barreaux... marmonnais-je, oui mais un fantôme quand même ! Nous sommes dans un musée, tout peut arriver dans les musées. Mais Kaïto tu dérailles on n'est pas dans un film ! Non mais on est à Nakanoto ! C'est quoi le rapport ? Il se passe des choses à Nakanoto ! Oh mais t'es pas possible... Arrête de me juger ! Si c'était un fantôme, tu pourrais pas le voir. C'est le principe d'un fantôme. Ah oui c'est vrai. Mais alors... Qu'est ce que c'est ?
Je me grattais la tête, traduisant l'intensité de ma réflexion totalement instable contrebalançant ma logique, cherchant une raison terre à terre à cette manifestation hors du commun. Puis je claquais des doigts en signe d'éclat de génie dans ma tête !
-Oooh je sais !
Je fis volte face pour le jauger droit dans les yeux, me penchant en avant pour l'examiner et prononcer ma théorie.
-Je ne vois qu'une seule explication ! Vous êtes... UN HOLOGRAMME !
Je le pointais du doigt tout en me redressant comme un piquet avant de croiser les bras, l'air fier et convaincu.
-La modernité fait vraiment des choses incroyables ! Par contre, j'comprends pas pourquoi vous n'êtes pas plus... Japonais ? Enfin après, les japonais ont toujours eu un certain fantasme pour les hommes blonds alors... D'ailleurs comment dois-je vous appeler ? Hologramme c'est quand même très impersonnel ! Vos concepteurs ont dû vous donner un nom, non ? Si ce n'est pas le cas, je peux toujours vous en inventer un !
Mais autre chose finit par me déranger. Je me grattais la tempe en train d'essayer de comprendre la raison de sa présence ici puis un frisson stressé finit par me parcourir. Même s'il me disait de ne pas faire attention à lui, comment le pourrais-je ? Pourquoi je le croirais d'abord ? Les intelligences artificielles étaient programmées pour suivre des ordres bien précis. Si ça se trouve il me balancerait juste après !
-Soyez honnête, c'est la sécurité qui vous envoie ? Vous êtes là pour la surveillance ? J'peux pas prendre le risque de me faire attraper alors si je dois trouver la puce pour vous désactiver, je saurais la trouver je vous préviens.
Oui enfin, je n'avais surtout pas le temps de fouiner partout pour trouver le poste de surveillance dédié juste parce qu'un tas de pixels avait réussi à me dénicher, ça me prendrait un temps fou. J'aurais aimé ne pas avoir à le faire mais bon quand on n'a pas le choix...
-Alooors ? J'attends. Vite vite vite, je suis occupé !
De toute façon, il ne pourrait rien me faire mais si je devais m'en débarrasser, je le ferais pour mener ma mission à bien. Hors de question de laisser passer cette enveloppe qui représentait quasiment six mois de salaire !
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Dim 30 Aoû 2020 - 16:15
Peu de temps après le mot HOLOGRAMME prononcé, des bruits de pas assez rapides, mais pas en train de courir se font entendre. Il s’agit surement d’un agent de sécurité qui a dû entendre du bruit ou quelques paroles exprimées assez fort.
Du côté d'Arkady se trouve une manette qui semble contrôler la grille directement et pourrait être actionner rapidement pour permettre à Kaïto de se faufiler avant d'être abaissée à nouveau.
Il y a quelques objets assez volumineux ici et là derrière lesquels un petit animal pourrait également se faufiler pour se cacher.
Voix inconnue ▬ Il y a quelqu’un ?!Les pas se rapprochent peu à peu et la voix résonne dans le couloir et doit se trouver à environs une quarantaine de mètres de l’endroit où discutent les deux intrus du musée.
Du côté d'Arkady se trouve une manette qui semble contrôler la grille directement et pourrait être actionner rapidement pour permettre à Kaïto de se faufiler avant d'être abaissée à nouveau.
Il y a quelques objets assez volumineux ici et là derrière lesquels un petit animal pourrait également se faufiler pour se cacher.
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Dim 6 Sep 2020 - 23:36
Ohlalala ce cambrioleur n’est pas doué ! Le voilà qui se met à s’exclamer maintenant ! Ah oui, c’est vrai que voir un fantôme est peu commun… J’ai trop pris l’habitude à ce que personne ne soit surpris de ma présence dans cette ville au point que j’me suis dit que ça passerait crème. Visiblement non. J’ai… Buggué le type en latex, il se met à parler tout seul. Est-il fou en fait ? Ca expliquerait son costume de cambrioleur. M’enfin il était tout de même arrivé jusque-là, les gardiens devaient s’être évanoui devant le mélange affreux de latex et de Bob l’Eponge. Moi-même je ne trouvais aucun charme là-dedans ! Je me demande bien ce que ce type, japonais je présume, peut bien se raconter au juste. Si ça se trouve il est en pleine crise de panique et c’est sa façon de… L’exprimer ? Je flotte un peu de droite à gauche, confus puis je soupire de dépit en le pensant définitivement hors-service, perdu dans son monologue quand soudain le voilà avec une idée saugrenue : moi, un hologramme ! C’est encore plus con que l’explication que je sois un fantôme ! Il se rend compte de la technologie que ça demanderait ? Hologramme et intelligence artificielle capable de tenir une discussion puis de faire preuve d’humour.
« Il y a quelqu’un ?! »
Wow, s’était pas du tout le moment de réfléchir à un nouveau surnom à ajouter à ma collection ! L’expédition allait vite tourner court si Latex-Man se faisait prendre. Oui parce que bon moi je pouvais filer sans soucis. Je regarde autour de moi. Une manette, des objets en tout genre… Pas le temps de savoir si c’est la bonne décision, je retombe sur mes jambes tangiblement pour actionner la manette en chuchotant :
- On débattra de ça plus tard !
J’avais beau savoir que je pouvais filer, faire quelque chose d’illégal et la situation stressante avait fini par accélérer les battements de mon cœur… Du moins si j’avais encore un cœur dans le sens commun du terme toutefois je n’avais pas envie d’y songer. Je ferais un mauvais malfrat ! Mais au moins la nuit serait intéressante… Si l’inconnu passait la grille, je ne perd pas de temps pour la rabaisser et reprend ma forme « fantomatique » pour me cacher dans un objet volumineux, du moins en partie pour lui laisser de la place si besoin en étant en position assise et recroquevillé. Et j’espère qu’il fera moins de bruit. Même moi j’ai vu des films d’infiltrations et je sais qu’il faut être discret !
Invité
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Mar 8 Sep 2020 - 14:12
La journée n’avait pas été des plus concluante, mais de plus en plus je commençais à vraiment penser que l’université cachait quelque chose de bizarre en son sein. Déjà le fait que nous ayons trouvé ce que nous avons trouvé avec Nakida et Yukimura en voulant nous installer à partir de l’antenne, il y avait de quoi avoir des doutes. Avec la demande d’Essaadi-san au poste de police pour essayer de remonter la piste des vidéos pour trouver quoi que ce soit d’utile... je commençais vraiment à me demander si l’université n’était pas l’oeil du cyclone de quelque chose que je ne comprenais pas du tout. Et je déteste ne pas comprendre quelque chose.
Mais ce soir, j’avais fort à faire sur une toute autre histoire. J’étais la seule à pouvoir me connecter à loisir grâce à mes pouvoirs de sorcière et c’était très marrant, car beaucoup de pare-feu et de système ont besoin d’être connectés pour fonctionner normalement. C’était d’autant plus facile d’entrée que ma façon de me connecter par wifi était tout à fait singulière et que les programmes humains ne fonctionnent pas comme la détectant dans la majorité des cas.
Il y a toujours du trafic d’objets d’art dans le monde et les hackers sont en réalité parmi les principaux au courant. Le Deep Web ou le Dark Net, appelez ça comme vous voulez... sauf Deep Net ou Dark Web... là vous aurez juste l’air d’un con... bref, c’est là que les transactions les plus illicites se font. Une sorcière doublée d’une hackeuse d’élite comme moi fait donc très attention à ce qui transite ici. Je travaille en tant que téléportomage depuis des années maintenant, depuis mon retour en fait, mais je collabore en raison de mes compétences rares pour le numérique dans notre monde magique pour transmettre tout ce que j’apprends sur le trafic d’objets magiques.
Le trafic d’objet magique, voilà qui était la raison de ma concentration de ce soir... bon ok, la concentration était relative car en réalité, n’habitant pas loin, je devais bien admettre que j’étais en pyjamas et surveillais tout ça du coin de l’oeil seulement entre deux avalanches de memes. Toutefois, l’objet qui devait être volé ce soir au musée de Nakanoto était en réalité très important pour le monde sorcier et les musés ce musés est sous la protection des nôtres. Je me suis assurée d’être sur le coup pour pouvoir démanteler le réseau qui s’intéresse à cet artefact, mais surtout je voulais voir quel voleur avait décidé de relever le défi. Il était très peu probable qu’il arrive à le dérober à cause des protections magiques, mais en même temps, il suffisait peut-être d’un petit détail pour y parvenir.
Il me fallut passer en mode active cependant alors que je détectais quelque chose sur le réseau du bâtiment. Evidemment j’en avais déjà totalement pris le contrôle et je pouvais même savoir où se trouvaient les gardes grâce aux caméras et à ce qu’ils faisaient. En me branchant également sur leurs fréquences de communicateurs gérés par un ordinateur je pouvais même les écouter et les enregistrer.
Un accès avait été activé. Une grille bloquant l’accès à une section sécurisé du musée. Intéressant.
Il faut que je garde un œil sur tout ce qu’il se passe ici. Je n’ai pas le choix que d’utiliser mon interface RA magique pour m’afficher toutes les caméras y compris celles non répertoriées et me projeter un plan en trois dimensions du musée et placer tous les gardes en temps réel d’après leurs localisateurs.
Un sourire se dessinait sur mon visage alors qu’enfin, le show pouvait commencer...
J’activais une petite alarme de défaillance dans un couloir voisin qui forcerai l’officier au poste de sécurité à envoyer son collègue le plus proche voir tout de suite et le ferais renoncer à se diriger vers ce la grille...
Le cavalier prend le pion...
Mais ce soir, j’avais fort à faire sur une toute autre histoire. J’étais la seule à pouvoir me connecter à loisir grâce à mes pouvoirs de sorcière et c’était très marrant, car beaucoup de pare-feu et de système ont besoin d’être connectés pour fonctionner normalement. C’était d’autant plus facile d’entrée que ma façon de me connecter par wifi était tout à fait singulière et que les programmes humains ne fonctionnent pas comme la détectant dans la majorité des cas.
Il y a toujours du trafic d’objets d’art dans le monde et les hackers sont en réalité parmi les principaux au courant. Le Deep Web ou le Dark Net, appelez ça comme vous voulez... sauf Deep Net ou Dark Web... là vous aurez juste l’air d’un con... bref, c’est là que les transactions les plus illicites se font. Une sorcière doublée d’une hackeuse d’élite comme moi fait donc très attention à ce qui transite ici. Je travaille en tant que téléportomage depuis des années maintenant, depuis mon retour en fait, mais je collabore en raison de mes compétences rares pour le numérique dans notre monde magique pour transmettre tout ce que j’apprends sur le trafic d’objets magiques.
Le trafic d’objet magique, voilà qui était la raison de ma concentration de ce soir... bon ok, la concentration était relative car en réalité, n’habitant pas loin, je devais bien admettre que j’étais en pyjamas et surveillais tout ça du coin de l’oeil seulement entre deux avalanches de memes. Toutefois, l’objet qui devait être volé ce soir au musée de Nakanoto était en réalité très important pour le monde sorcier et les musés ce musés est sous la protection des nôtres. Je me suis assurée d’être sur le coup pour pouvoir démanteler le réseau qui s’intéresse à cet artefact, mais surtout je voulais voir quel voleur avait décidé de relever le défi. Il était très peu probable qu’il arrive à le dérober à cause des protections magiques, mais en même temps, il suffisait peut-être d’un petit détail pour y parvenir.
Il me fallut passer en mode active cependant alors que je détectais quelque chose sur le réseau du bâtiment. Evidemment j’en avais déjà totalement pris le contrôle et je pouvais même savoir où se trouvaient les gardes grâce aux caméras et à ce qu’ils faisaient. En me branchant également sur leurs fréquences de communicateurs gérés par un ordinateur je pouvais même les écouter et les enregistrer.
Un accès avait été activé. Une grille bloquant l’accès à une section sécurisé du musée. Intéressant.
Hideko ▬ Comment t’as réussi à activer ça toi...La commande de cette grille se faisait uniquement par une manette ou à distance à partir du poste de sécurité. Il avait peut-être un complice ? Je regardais sur mon moniteur de position d’après les émetteurs des radios des gardes. Non ce n’était pas un garde qui avait ouvert. Il n’y en avait qu’un seul dans la zone et il était assez loin encore et pas du bon côté de la grille surtout. Le voleur était peut-être un mage. Il valait mieux renvoyer le garde à son travail dans un autre endroit plutôt que de le laisser voir un potentiel sorcier à l’œuvre.
Il faut que je garde un œil sur tout ce qu’il se passe ici. Je n’ai pas le choix que d’utiliser mon interface RA magique pour m’afficher toutes les caméras y compris celles non répertoriées et me projeter un plan en trois dimensions du musée et placer tous les gardes en temps réel d’après leurs localisateurs.
Un sourire se dessinait sur mon visage alors qu’enfin, le show pouvait commencer...
J’activais une petite alarme de défaillance dans un couloir voisin qui forcerai l’officier au poste de sécurité à envoyer son collègue le plus proche voir tout de suite et le ferais renoncer à se diriger vers ce la grille...
Le cavalier prend le pion...
Etilya sur DK RPG
Invité
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Mar 8 Sep 2020 - 22:23
Tandis que j'attendais fermement une réponse en tapant du pied, les bras croisés tout en le fixant dans un froncement de sourcil, le bougre ne prit même pas le temps d'éclairer ma lanterne ! Pire encore, il passait totalement à côté de ce que je lui demandais et ignorais mon avertissement ! Mais ce n'était pas un débat ! Qu'est ce qu'il me chantait là ?
-Vous êtes bien impoli pour un robot virtuel décidément.
Mais soudainement je finis par comprendre avec un train de retard que quelque chose clochait. En effet, sans que je n'y comprenne rien il se mit à actionner le levier pour lever la grille en m'invitant d'un regard presque paniqué à le rejoindre. Bah, c'était pas sensé être un hologramme, pourquoi est-ce qu'il ne claquait pas simplement des doigts en déjouant le système de sécurité? Enfin je devinais que ce n'était pas vraiment le moment d'y méditer. Je dressais donc l'oreille en me faisant plus attentif à mon environnement, mesurant l'écho des pas qui se rapprochait de nous. Je songeais alors qu'un garde en chair et en os rôdait dans les environs et qu'il n'était bien qu'à quelques mètres de là. Pas de temps à perdre donc ! Hop hop, je m'engouffrais avec cet humanoïde bizarre avant qu'il ne referme la grille derrière moi. A mon grand malheur, c'était plutôt étroit ici et je ne pouvais pas ouvrir la porte suivante asse vite pour me glisser davantage à l'intérieur de ce couloir. Fait chier. Si je voulais absolument passer inaperçu, je m'apercevais bien vite que même en étant flexible, je n'étais pas non plus un contorsionniste et que seule une petite taille pouvait me sauver la mise en m'abritant dans un carton.
Quant au bonhomme fantomatique et bien... Ce bougre disparut comme par enchantement en se fondant dans le décor. Décidément, je n'y comprenais vraiment pas grand chose toutefois, il fallait que je réfléchisse vite parce que j'allais finir par me faire attraper si je restais planté là la bouche en chou fleur ! Mais si je me transformais maintenant, je n'étais pas certain que cet hologramme étrange sache tenir sa langue et bonjour les problèmes ! Je ne voulais pas me mettre à dos le Conseil même si d'ailleurs, je ne savais même pas qui le composait. Tout ce que je pouvais en dire, c'était que je passerais sûrement un mauvais séjour enfermé dans une cave voir pire.
Ma dent vint perforer ma lèvre inférieure hésitant toujours à déclencher ma transformation en corneille. Qu'est ce qui me causerait davantage de tort ? Me faire prendre en tant que voleur ? Me faire prendre en tant que changelin ? Bah ! J'avais de la fierté quand même ! Je vis alors une ombre sur le mur, annonçant que l'homme en question se dirigeait tout droit sur nous armé d'une lampe torche. Bon tant pis, je me dévouais. J'irais sûrement rejoindre une cellule avec des gens sympathiques pendant un certain temps et puis je me ferais étrangler par Mike en sortant. C'était un bon programme même si je doutais m'en sortir aussi facilement.
Et puis soudainement... Un miracle imprévisible se produisit. Enfin en même temps c'était jamais prévu un miracle. Mes yeux s'écarquillèrent de surprise alors que l'ombre tournait les talons pour aller voir ailleurs si nous y étions. Mes paupières clignèrent alors, ébahi par ce retournement de situation improbable.
-Y'a un problème apparemment dans le couloir B. Tu peux aller voir ?
-Entendu.
Sur ces mots, le garde changea ensuite de direction et quitta les lieux pour obtempérer à l'annonce de son micro. Et ben, c'était moins une ! Je me fis tout de même très silencieux pour éviter de refaire une bourde, retenant ma respiration pour me faire tout petit. Deux minutes passèrent après son départ dans un silence de mort. D'ailleurs, où étais passé l'autre ?
-Pssst ! Monsieur Hologramme vous êtes encore là ? Chuchotais-je tout bas, c'est bon il est parti ! On a eu de la chance !
Je m'octroyais une petite pause étirement pour faire passer l'anxiété en faisant craquer les os de mon dos.
-En tout cas merci pour votre aide, je vous revaudrais ça ! En attendant, je dois encore trouver le moyen de bidouiller cette porte en ferraille pour accéder au sanctuaire de ce musée. A moins que vous puissiez faire ce que vous venez de faire là vous savez... Le truc là, où vous ouvrez la grille. Je sais pas vraiment comment vous avez fait et si vous êtes bien un fantôme ou un hologramme mais vous êtes bien pratique !
Peut-être qu'il pourrait se révéler utile finalement ce type louche qui passait à travers les portes.
-Vous êtes bien impoli pour un robot virtuel décidément.
Mais soudainement je finis par comprendre avec un train de retard que quelque chose clochait. En effet, sans que je n'y comprenne rien il se mit à actionner le levier pour lever la grille en m'invitant d'un regard presque paniqué à le rejoindre. Bah, c'était pas sensé être un hologramme, pourquoi est-ce qu'il ne claquait pas simplement des doigts en déjouant le système de sécurité? Enfin je devinais que ce n'était pas vraiment le moment d'y méditer. Je dressais donc l'oreille en me faisant plus attentif à mon environnement, mesurant l'écho des pas qui se rapprochait de nous. Je songeais alors qu'un garde en chair et en os rôdait dans les environs et qu'il n'était bien qu'à quelques mètres de là. Pas de temps à perdre donc ! Hop hop, je m'engouffrais avec cet humanoïde bizarre avant qu'il ne referme la grille derrière moi. A mon grand malheur, c'était plutôt étroit ici et je ne pouvais pas ouvrir la porte suivante asse vite pour me glisser davantage à l'intérieur de ce couloir. Fait chier. Si je voulais absolument passer inaperçu, je m'apercevais bien vite que même en étant flexible, je n'étais pas non plus un contorsionniste et que seule une petite taille pouvait me sauver la mise en m'abritant dans un carton.
Quant au bonhomme fantomatique et bien... Ce bougre disparut comme par enchantement en se fondant dans le décor. Décidément, je n'y comprenais vraiment pas grand chose toutefois, il fallait que je réfléchisse vite parce que j'allais finir par me faire attraper si je restais planté là la bouche en chou fleur ! Mais si je me transformais maintenant, je n'étais pas certain que cet hologramme étrange sache tenir sa langue et bonjour les problèmes ! Je ne voulais pas me mettre à dos le Conseil même si d'ailleurs, je ne savais même pas qui le composait. Tout ce que je pouvais en dire, c'était que je passerais sûrement un mauvais séjour enfermé dans une cave voir pire.
Ma dent vint perforer ma lèvre inférieure hésitant toujours à déclencher ma transformation en corneille. Qu'est ce qui me causerait davantage de tort ? Me faire prendre en tant que voleur ? Me faire prendre en tant que changelin ? Bah ! J'avais de la fierté quand même ! Je vis alors une ombre sur le mur, annonçant que l'homme en question se dirigeait tout droit sur nous armé d'une lampe torche. Bon tant pis, je me dévouais. J'irais sûrement rejoindre une cellule avec des gens sympathiques pendant un certain temps et puis je me ferais étrangler par Mike en sortant. C'était un bon programme même si je doutais m'en sortir aussi facilement.
Et puis soudainement... Un miracle imprévisible se produisit. Enfin en même temps c'était jamais prévu un miracle. Mes yeux s'écarquillèrent de surprise alors que l'ombre tournait les talons pour aller voir ailleurs si nous y étions. Mes paupières clignèrent alors, ébahi par ce retournement de situation improbable.
-Y'a un problème apparemment dans le couloir B. Tu peux aller voir ?
-Entendu.
Sur ces mots, le garde changea ensuite de direction et quitta les lieux pour obtempérer à l'annonce de son micro. Et ben, c'était moins une ! Je me fis tout de même très silencieux pour éviter de refaire une bourde, retenant ma respiration pour me faire tout petit. Deux minutes passèrent après son départ dans un silence de mort. D'ailleurs, où étais passé l'autre ?
-Pssst ! Monsieur Hologramme vous êtes encore là ? Chuchotais-je tout bas, c'est bon il est parti ! On a eu de la chance !
Je m'octroyais une petite pause étirement pour faire passer l'anxiété en faisant craquer les os de mon dos.
-En tout cas merci pour votre aide, je vous revaudrais ça ! En attendant, je dois encore trouver le moyen de bidouiller cette porte en ferraille pour accéder au sanctuaire de ce musée. A moins que vous puissiez faire ce que vous venez de faire là vous savez... Le truc là, où vous ouvrez la grille. Je sais pas vraiment comment vous avez fait et si vous êtes bien un fantôme ou un hologramme mais vous êtes bien pratique !
Peut-être qu'il pourrait se révéler utile finalement ce type louche qui passait à travers les portes.
Invité
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Dim 20 Sep 2020 - 21:57
Un des gardiens approchait. Et latex-man n’avait aucun endroit où se mettre, restant planté là comme un lapin attendant de se faire écraser par une voiture. Et bah, ça allait tourner court rapidement cette expédition. Soudain, il y eu un miracle, une alarme se déclencha ailleurs ! Enfin un miracle… Il devait y avoir un autre complice quelque part ! Le danger écarté je sors de ma cachette et reflotte dans les airs, attendant dans le silence que le gardien ne revienne pas. Ce fut presque stressant, j’ai presque pu me sentir concerné par cette angoisse qui n’est pas censée m’atteindre puisque que j’aurais pu m’enfuir au loin ! Mais ce n’était pas tous les jours que je participais plus ou moins au cambriolage d’un musée. Si ça se trouve l’objet était intéressant pour qu’on se donne tant de mal. Un tableau de maître caché ? Une relique quelconque ? Le mystère était derrière la porte. J’évite de parler fort.
- Yep, je suis toujours là. Vous avez une autre personne avec vous ?
Un autre latex-man dans les lieux ? Ce musée risquait de ressembler à un donjon… Je l’observe s’étirer, pensivement. Je ne suis absolument pas certain de ce que je suis en train de faire honnêtement mais vie de merde pour vie de merde, autant la rendre intéressante et sans avoir besoin d’électrique-man ! Je peux me débrouiller tout seul ! Mmh… Me re-valoir ça ? Si seulement… J’ai bien peur qu’un cambrioleur ne puisse pas grand-chose à ma situation ! Quoique… Ceci dit il allait me falloir mettre les choses au clair, je déclare – pas trop fort quand même :
- Il nous faut des noms de code. Je propose « Bob » ou "Latex-man" et « Ghost ». C’est bien non ?
En référence à son costume et, naturellement, à mon intangibilité. Je ricane à l’idée d’être « pratique ». C’est sûr que j’étais meilleur en espionnage et cambriolage en duo… Une nouvelle possibilité de carrière s’ouvrait peut-être à moi ? Je croise les bras fièrement.
- Je ne suis pas un hologramme. C’est compliqué ok.
Puis pas sûr qu’on ait le temps pour les détails. Par contre, si je devais aider… Je voulais aussi avoir une petite part du gâteau. Seul je ne pouvais rien posséder. Il me fallait quelqu’un pour faire quelques achats, avoir un peu d’argent… Enfin on verra tout ça à la fin j’ai peur qu’il s’insurge de façon dramatique et n’attire de nouveau le gardien ! Je le préviens toutefois :
- Je vous prends au mot quand vous avez dit que vous me revaudriez ça. Je vais voir si je peux ouvrir la porte de l’intérieur et la sécurité…
Puis je tâche de passer de l’autre côté de la porte afin de voir s'il y a un objet intéressant, quels sont les moyens de surveillance/sécurités que je peux repérer et s'il y a un moyen d’actionner la porte d’ici.
Le Narrateur#104767#104767#104767#104767#104767
Vieux sage
Race : PNJ
Date d'inscription : 14/01/2008
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Emploi/loisirs : Fondateur
Yens : 2214
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Mar 22 Sep 2020 - 11:10
Au bout d’un petit couloir d’environs cinq mètre en partant de la grille se trouve en effet une porte fermée également. Ce couloir est en quelque sorte une antichambre de sécurité.
En passant de l’autre côté se dévoile une petite pièce. Par chance, la caméra de cet endroit n’est pas braquée sur la porte par laquelle émerge Arkady. Cela évitera de faire la une des journaux. Toutefois elle est braquée sur une autre porte.
La pièce est petite, environs deux mètres sur trois et beaucoup de placards se trouvent là. Une table avec tout un tas de matériel et de sacs. Des paquets de gants en plastique sont également là. Cette pièce sert surement à s’équiper avant d’aller dans l’entrepôt du musée pour aller chercher quoique ce soit et le ramener ici pour étude ou restauration à en juger par les bureaux d’également présents.
La porte venant d’être traversée dispose d’un verrou tout ce qu’il y a de plus simple qui permet de la déverrouiller sans mal et permettrait de l’ouvrir au cambrioleur. Toutefois il y a également une autre porte sur laquelle se figure l’indication d’un usage réservé au personnelle de sécurité. Sans doute un accès rapide depuis le poste de sécurité pour venir ici rapidement. Tout bruit un peu prononcer ici pourrait les alerter.
La porte qui donne vraisemblablement accès à l’entrepôt quant à elle dispose de deux systèmes de sécurité supplémentaires si on considère la caméra braquée dessus. Un lecteur de carte magnétique ainsi qu’un pavé numérique pour taper un digicode.
En passant de l’autre côté se dévoile une petite pièce. Par chance, la caméra de cet endroit n’est pas braquée sur la porte par laquelle émerge Arkady. Cela évitera de faire la une des journaux. Toutefois elle est braquée sur une autre porte.
La pièce est petite, environs deux mètres sur trois et beaucoup de placards se trouvent là. Une table avec tout un tas de matériel et de sacs. Des paquets de gants en plastique sont également là. Cette pièce sert surement à s’équiper avant d’aller dans l’entrepôt du musée pour aller chercher quoique ce soit et le ramener ici pour étude ou restauration à en juger par les bureaux d’également présents.
La porte venant d’être traversée dispose d’un verrou tout ce qu’il y a de plus simple qui permet de la déverrouiller sans mal et permettrait de l’ouvrir au cambrioleur. Toutefois il y a également une autre porte sur laquelle se figure l’indication d’un usage réservé au personnelle de sécurité. Sans doute un accès rapide depuis le poste de sécurité pour venir ici rapidement. Tout bruit un peu prononcer ici pourrait les alerter.
La porte qui donne vraisemblablement accès à l’entrepôt quant à elle dispose de deux systèmes de sécurité supplémentaires si on considère la caméra braquée dessus. Un lecteur de carte magnétique ainsi qu’un pavé numérique pour taper un digicode.
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