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Jeu 5 Juil 2018 - 18:40
C'était le grand soir, celui qui n'a lieu qu'une seule fois dans la vie d'un établissement, celui qui peut à lui seul être synonyme de réussite ou d'échec, le soir d'inauguration. Le Fior-Nadur avait eu toute la publicité qu'il était possible d'avoir pu faire en restant modeste, car le but n'était pas d'ennuyer la population de Nakanoto bien entendu. J'avais fait passer par l'intermédiaire de Farah des flyers sur le campus de l'université et de mon côté j'avais fait passer quelques entretiens qui auraient pu être infructueux sans la rencontre fortuite sur un barman de profession qui s'avèra être un changelin.
Érèbe était donc derrière le comptoir ce soir et le serait tous les autres soirs d'ouverture. Je l'avais d'ailleurs briefé sur la marche à suivre, car sur la carte de l'établissement figurait une boisson inconnue nommée Métamorphose à un prix exorbitant avec à côté du nom le symbole de sanctuaire changelin. Toute personne à commander tout de même cette boisson devait faire l'objet d'un contrôle sommaire de la part d'Erèbe pour vérifier qu'elle était bien un changelin au travers d'allusions rapides avant d'être invité à passer dans la salle spéciale si elle le voulait et si il y avait du monde.
Tout était à sa place, les banquettes étaient impeccables et le bar soigneusement lustré, les alcools étaient tous d'une excellente qualité, fraîchement débarqués d'Irlande ou d'écosse. La scène avait été parfaitement agencée pour que Farah puisse dancer si elle le souhaitait et j'avais réussi à débaucher pour l'inauguration un groupe de session irlandaise formé d'anciens étudiants en langue de l'université de Nakanoto tournant sur Tokyo d'ordinaire.
De l'autre côté la salle pour les changelins était parfaitement prête elle aussi pour accueillir ceux qui voudraient rencontrer d'autres personnes comme eux ou juste venir se relaxer sous leur forme animal avec d'autres ayant partageant cette envie.
John - Hm je ne sais pas si certains membres du conseil territorial viendront ce soir à l'inauguration, mais au moins ils sont prévenus. Disais-je à Erèbe et Farah tout en faisant les cent pas le temps que nous n'étions plus qu'à quelques secondes de l'ouverture. Hm, cette soirée sera sans doute formidable ! Il y a déjà une dizaine de personnes dehors à attendre l'ouverture, c'est déjà bon signe à mon sens.
Je regardais alors ma montre à gousset tout en me rapprochant de la porte d'entrée principale. J'empoignais avec l'autre main la clanche tout en attendant que l'aiguille de ma montre n'indique précisément 18h et enfin ouvrir.
John - Good evening ladies and gentlemen ! Bienvenue au Fior - Nadur, l'authentique Irish Pub de Nakanoto. Je me nomme John Smith, le propriétaire et je vous invite à devenir les premiers clients et ainsi lancer l'histoire de cet établissement. Dis-je tout en ouvrant en grand les portes et rangeant ma montre dans sa poche attitré.
J'ai accueilli les gens tout en les faisant entrer en leur proposant de s'installer pour attendre qu'une serveuse ne vienne prendre leur commande ou de se diriger directement au bar pour commander. Je me tenais prêt à répondre à toute interrogation tout en arborant un sourire jovial des plus accueillant. Tout en gardant à l'idée l'espoir que le conseil territorial ait fait passer le mot aux changelins qu'ils avaient identifié sur Nakanoto pour leur indiquer cet endroit ou juste le bouche à oreille ayant eut le temps de se faire pour qu'un maximum de changelin viennent à cette soirée d'ouverture et ainsi créer des rencontres.
Je suis passé rapidement derrière le comptoir pour allumer les écrans permettant à Erèbe d'avoir un visuel sur la salle des changelins et voir dans l'avenir ceux qui viendraient directement par les airs pourquoi pas. J'en profitais alors pour me pencher doucement à côté de lui et lui dire discrètement.
John - Je passe sur la mezzanine pour surveiller la salle, fais-moi signe si tu vois des changelins ou si tu as besoin d'un coup de main.
Puis, je suis parti pour prendre position au salon V.I.P de la mezzanine où je pouvais avoir un oeil sur la salle et les personnes qui venaient profiter de l'endroit tandis que le groupe commençait sa session de musique irlandaise pour le plus grand plaisir de mes oreilles.
Thomas Tel#97843#97843#97843#97843#97843#97843#97843
Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
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Sam 14 Juil 2018 - 19:40
Inauguration du Fior-Nadur
Libre Changelin
Je regardai avec patience le bâtiment devant lequel je me trouvais. A côté, un certain nombre de personnes attendait tout comme nous. A mes côtés se trouvait Zuko, l’air stressé. Il était tel que je l’avais rencontré le jour où il est venu au Manoir. Délicatement, je posais une main sur son épaule pour attirer son attention et lui adresser un sourire réconfortant. Autant le soutenir au mieux. Pour ma part, je me sentais plutôt serein. Enfin, je n’avais aucune raison de m’inquiéter pour Zuko. Ni même pour la deuxième raison de ma présence, le boulot. Aussi, j’avais l’habitude de prendre du recul quant aux rencontres « diplomatiques ».
Enfin, pour comprendre ce que nous faisions tout les deux à attendre l’inauguration de ce nouveau pub dans Nakanoto. Depuis notre première entrevue, je devais avouer que notre relation allait bien. C’était encore maladroit et parfois étrange, mais Zuko passait régulièrement au manoir afin de continuer de faire connaissance. Aussi, j’avais fait le souhait de l’aider à nouer des liens avec le monde changelin, ayant compris qu’il n’en avait peu voire aucune connaissance. Malheureusement, le Temps ne disposait pas de renseignement me permettant de trouver d’autres changelins. Enfin, j’avais tout de même appris l’existence d’un Conseil. Mais je ne disposais d’aucun moyen de les contacter. Aucune piste ! Je n’avais qu’à retourner le pays tout entier pour espérer les trouver.
Enfin, ça, c’était avant que Zuko vienne me trouver avec une demande assez spécifique. Je me souviens encore l’avoir vu entrer dans le salon l’air un peu embêté. Il s’était avancé le regard baissé avant de s’assoir dans un des canapés. Je lui avais demandé gentiment ce qui le peinait ainsi. Il m’avait donc parlé de l’ouverture d’un bar donc le but serait d’être un repère pour les Changelins. C’était donc une excellente occasion pour lui de faire des connaissances. Mais il manquait d’entrain à l’idée de se rendre dans un bar et encore moins seul. Ce que je pouvais comprendre. Je m’étais donc proposé pour l’accompagner. C’était aussi l’occasion de se renseigner sur le Conseil des Changelins.
Le temps avait passé et le jour était venu. Zuko était venu au manoir afin de se préparer pour sortir. Etant donné que nous nous rendions à une inauguration, j’avais tenu à prévoir une tenue pour nous deux. Rien de présomptueux. Juste le strict minimum pour être classe. Pour ma part, je portais une chemise blanche simple et blanche, légèrement déboutonnée afin de laisser apparaitre un collier avec un pendentif représentant une chouette et le signe de Jupiter, un jeans bleu des plus classique et un veston noir assorti aux chaussures que je portais. Cette tenue, d’après Elena, me rendait terriblement sexy. Ce n’était pas le but recherché mais je n’allais pas me plaindre.
Bref, avec tout ça, nous nous sommes dirigés vers le Fior-Nadur et nous étions donc enfin en train d’attendre l’ouverture. Il ne fallut pas longtemps, d’ailleurs, puisqu’un gentleman d’un âge respectable vient ouvrir les portes et nous inviter à entrer. Je plaçai la main dans le dos de Zuko et je l’invitai à passer devant moi. Nous entrâmes alors dans le pub et nous dirigeâmes vers une table libre pour nous y installer. Une carte était installée dessus afin de nous proposer une liste de boisson. Je ne me jetai pas encore dessus, décidant de regarder d’abord le cadre de l’environnement.
Si je m’étais dit au départ que le bâtiment était grand d’un point de vue extérieur, je n’avais pas changé d’avis une fois à l’intérieur. Le tout avait un petit aspect irlandais que j’avais déjà eu l’occasion d’apprécier lors d’un voyage d’affaire en Europe. Il était clair que celui qui avait ouvert ce lieu tenait à ce qu’il ressemble le plus possible à un pub irlandais, et c’était une réussite.
Considérant que j’allais avoir encore assez bien de temps pour observer les lieux, je pris la carte en main afin de regarder les boissons disponibles. Je me doutais déjà du choix que j’allais prendre, le propriétaire avait surement importé des bières originaires d’Irlande et d’Ecosse. Même si je préférais légèrement le savoir-faire belge.
En disant cela, je parcourais la carte des yeux quand je remarquai la présence d’une boisson au nom assez équivoque. Je dirais même, cela tranchait assez bien avec le reste.
Enfin, pour comprendre ce que nous faisions tout les deux à attendre l’inauguration de ce nouveau pub dans Nakanoto. Depuis notre première entrevue, je devais avouer que notre relation allait bien. C’était encore maladroit et parfois étrange, mais Zuko passait régulièrement au manoir afin de continuer de faire connaissance. Aussi, j’avais fait le souhait de l’aider à nouer des liens avec le monde changelin, ayant compris qu’il n’en avait peu voire aucune connaissance. Malheureusement, le Temps ne disposait pas de renseignement me permettant de trouver d’autres changelins. Enfin, j’avais tout de même appris l’existence d’un Conseil. Mais je ne disposais d’aucun moyen de les contacter. Aucune piste ! Je n’avais qu’à retourner le pays tout entier pour espérer les trouver.
Enfin, ça, c’était avant que Zuko vienne me trouver avec une demande assez spécifique. Je me souviens encore l’avoir vu entrer dans le salon l’air un peu embêté. Il s’était avancé le regard baissé avant de s’assoir dans un des canapés. Je lui avais demandé gentiment ce qui le peinait ainsi. Il m’avait donc parlé de l’ouverture d’un bar donc le but serait d’être un repère pour les Changelins. C’était donc une excellente occasion pour lui de faire des connaissances. Mais il manquait d’entrain à l’idée de se rendre dans un bar et encore moins seul. Ce que je pouvais comprendre. Je m’étais donc proposé pour l’accompagner. C’était aussi l’occasion de se renseigner sur le Conseil des Changelins.
Le temps avait passé et le jour était venu. Zuko était venu au manoir afin de se préparer pour sortir. Etant donné que nous nous rendions à une inauguration, j’avais tenu à prévoir une tenue pour nous deux. Rien de présomptueux. Juste le strict minimum pour être classe. Pour ma part, je portais une chemise blanche simple et blanche, légèrement déboutonnée afin de laisser apparaitre un collier avec un pendentif représentant une chouette et le signe de Jupiter, un jeans bleu des plus classique et un veston noir assorti aux chaussures que je portais. Cette tenue, d’après Elena, me rendait terriblement sexy. Ce n’était pas le but recherché mais je n’allais pas me plaindre.
Bref, avec tout ça, nous nous sommes dirigés vers le Fior-Nadur et nous étions donc enfin en train d’attendre l’ouverture. Il ne fallut pas longtemps, d’ailleurs, puisqu’un gentleman d’un âge respectable vient ouvrir les portes et nous inviter à entrer. Je plaçai la main dans le dos de Zuko et je l’invitai à passer devant moi. Nous entrâmes alors dans le pub et nous dirigeâmes vers une table libre pour nous y installer. Une carte était installée dessus afin de nous proposer une liste de boisson. Je ne me jetai pas encore dessus, décidant de regarder d’abord le cadre de l’environnement.
Si je m’étais dit au départ que le bâtiment était grand d’un point de vue extérieur, je n’avais pas changé d’avis une fois à l’intérieur. Le tout avait un petit aspect irlandais que j’avais déjà eu l’occasion d’apprécier lors d’un voyage d’affaire en Europe. Il était clair que celui qui avait ouvert ce lieu tenait à ce qu’il ressemble le plus possible à un pub irlandais, et c’était une réussite.
Considérant que j’allais avoir encore assez bien de temps pour observer les lieux, je pris la carte en main afin de regarder les boissons disponibles. Je me doutais déjà du choix que j’allais prendre, le propriétaire avait surement importé des bières originaires d’Irlande et d’Ecosse. Même si je préférais légèrement le savoir-faire belge.
Thomas ▬ « Dis-moi, Zuko. As-tu vu ton ami qui t’a parlé de cet endroit ? »
En disant cela, je parcourais la carte des yeux quand je remarquai la présence d’une boisson au nom assez équivoque. Je dirais même, cela tranchait assez bien avec le reste.
Thomas ▬ « Je pense prendre une Guiness. Je suppose que tu vas plutôt opter pour un Soft. »
"Soirée entre demi-frères"
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Changelin Serpent - Civil
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Sam 21 Juil 2018 - 11:53
Inauguration du Fior-Nadur
feat changelins & autres invités
C’est aujourd’hui le grand jour ! Je suis toute excitée à l’idée de voir la salle remplie de clients. Monsieur Smith attendait ça depuis longtemps et je suis ravie d’avoir participé à l’événement. J’ai distribué à l’Université autant de tracts que possible. Bon, je pense que mon statut de « gaijin » a un peu joué en ma défaveur, mais j’ai fait de mon mieux, c’est ce qui compte. Je me suis longuement préparée pour l’inauguration du Fíor-nádúr. Déjà, je me suis levée aux aurores pour faire tous mes devoirs en avance, comme ça je suis libre pour le reste de la journée. Ensuite j’ai préparé plein de pâtisseries irlandaises, selon les recettes trouvées sur internet. J’ai pensé que ce serait une bonne idée de les offrir aux premiers clients, le premier jour d’ouverture. Mama donnait des cours toute la journée donc elle n’a pas pu m’aider, et en plus elle doit surveiller un examen, donc j’ai emmené Shani avec moi. J’aurais pu trouver un baby-sitter, cependant… je n’aime pas l’idée de la laisser à un inconnu. Pour l’instant elle dort tranquillement dans sa poussette, j’espère que ça va durer.
Et ces derniers temps je me suis exercée en danse pour adapter mes mouvements à un style irlandais. C’est assez différent de ce qu’on pratique en orient, mais j’aime beaucoup. Comme ça, Monsieur Smith aura tout ce qu’il faut pour un authentique bar d’Irlande. J’ai même enfilé une tenue adéquate, une robe verte, sans toutefois tronquer mes habituelles décorations pour cheveux. Le tout donne un tableau assez disparate, mais je trouve que c’est charmant au final. Bien sûr j’ai pris soin de ma chevelure, soigneusement coiffée et lustrée, ainsi que de mes ongles qui brillent d’une manucure toute fraîche. J’ai enfilé des petites chaussures très pratiques pour danser et je porte aux bras des petits bracelets. Il faut que je donne une belle image du pays de John, même si un seul coup d’œil suffit pour deviner mes origines arabes.
Il ne faudrait pas que le trac m’empêche de réaliser ma première danse celtique. Ce serait désastreux ! La montre de notre ami sonne. L’heure est enfin arrivée ! Droite comme un i à côté de la poussette de Shani, je tente tant bien que mal de jugulé l’excitation et la nervosité qui m’assaillent. Je fais une petite révérence pour saluer les premiers clients en même temps que John leur souhaite la bienvenue.
Je me décale pour permettre le passage, gardant un œil sur la poussette de Shani. J’ai beau ne pas assumer mon rôle de mère, et prétendre n’être que sa grande sœur, mon instinct est plus fort que mes appréhensions. C’est d’autant plus difficile à gérer car c’est un conflit sans fin dans tout mon être. Je prends une grande inspiration pour chasser ces idées noires et je souris aux premiers clients qui franchissent la porte. Rapidement la salle se remplit et le silence fait place au bruit des premières conversations. Les gens ont l’air plutôt enthousiastes, c’est un bon point.
Je lance un regard à John ; il est peut-être temps pour moi de passer à l’acte. Je me dirige vers la scène, adressant un signe à l’orchestre pour qu’il entame les premières notes. Je fais le tour par les coulisses, prenant quelques minutes pour me préparer mentalement à cette séance de danse traditionnelle qui va suivre. Selon le conseil de mon psy, je réalise plusieurs exercices de respiration pour juguler le trac, puis je commence à m’échauffer doucement. Lorsque j’estime que je suis suffisamment préparée, je fais mon entrée sur scène. Le chanteur du groupe m’annonce, et l’orchestre redémarre pour me permettre de me caler sur les premières notes.
Ayant pris soin de répéter un peu avant, il ne me faut guère de temps pour m’imprégner du rythme de la musique irlandaise. En quelques secondes, je m’immerge complètement dans ce monde si différent du mien. Et finalement, danse orientale ou danse celtique, rien ne change : j’aime ça, et le sourire radieux qui illumine désormais mon visage le démontre bien.
Et ces derniers temps je me suis exercée en danse pour adapter mes mouvements à un style irlandais. C’est assez différent de ce qu’on pratique en orient, mais j’aime beaucoup. Comme ça, Monsieur Smith aura tout ce qu’il faut pour un authentique bar d’Irlande. J’ai même enfilé une tenue adéquate, une robe verte, sans toutefois tronquer mes habituelles décorations pour cheveux. Le tout donne un tableau assez disparate, mais je trouve que c’est charmant au final. Bien sûr j’ai pris soin de ma chevelure, soigneusement coiffée et lustrée, ainsi que de mes ongles qui brillent d’une manucure toute fraîche. J’ai enfilé des petites chaussures très pratiques pour danser et je porte aux bras des petits bracelets. Il faut que je donne une belle image du pays de John, même si un seul coup d’œil suffit pour deviner mes origines arabes.
- Oui ils ont l’air d’être assez nombreux pour l’ouverture, dis-je au vieil anglais. J’espère que je vais être à la hauteur…
Il ne faudrait pas que le trac m’empêche de réaliser ma première danse celtique. Ce serait désastreux ! La montre de notre ami sonne. L’heure est enfin arrivée ! Droite comme un i à côté de la poussette de Shani, je tente tant bien que mal de jugulé l’excitation et la nervosité qui m’assaillent. Je fais une petite révérence pour saluer les premiers clients en même temps que John leur souhaite la bienvenue.
- B-Bienvenue ! Des pâtisseries irlandaises sont à votre disposition gratuitement. Le Fíor-nádúr vous les offre pour son premier jour. Je suis Neferet, danseuse attitrée, et Erèbe vous servira au bar.
Je me décale pour permettre le passage, gardant un œil sur la poussette de Shani. J’ai beau ne pas assumer mon rôle de mère, et prétendre n’être que sa grande sœur, mon instinct est plus fort que mes appréhensions. C’est d’autant plus difficile à gérer car c’est un conflit sans fin dans tout mon être. Je prends une grande inspiration pour chasser ces idées noires et je souris aux premiers clients qui franchissent la porte. Rapidement la salle se remplit et le silence fait place au bruit des premières conversations. Les gens ont l’air plutôt enthousiastes, c’est un bon point.
Je lance un regard à John ; il est peut-être temps pour moi de passer à l’acte. Je me dirige vers la scène, adressant un signe à l’orchestre pour qu’il entame les premières notes. Je fais le tour par les coulisses, prenant quelques minutes pour me préparer mentalement à cette séance de danse traditionnelle qui va suivre. Selon le conseil de mon psy, je réalise plusieurs exercices de respiration pour juguler le trac, puis je commence à m’échauffer doucement. Lorsque j’estime que je suis suffisamment préparée, je fais mon entrée sur scène. Le chanteur du groupe m’annonce, et l’orchestre redémarre pour me permettre de me caler sur les premières notes.
Ayant pris soin de répéter un peu avant, il ne me faut guère de temps pour m’imprégner du rythme de la musique irlandaise. En quelques secondes, je m’immerge complètement dans ce monde si différent du mien. Et finalement, danse orientale ou danse celtique, rien ne change : j’aime ça, et le sourire radieux qui illumine désormais mon visage le démontre bien.
"Le refuge des changelins"
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Sam 21 Juil 2018 - 16:01
Inauguration du Fior-Nadur
Libre Changelin
Mais pourquoi il avait fallu que je vienne ? Je levais la tête sur la gauche et vois Thomas-niisan suffit à me rappeler comment j’étais arrivé ici.
Depuis la rencontre chez lui, Thomas et moi, nous nous sommes revus plusieurs fois afin d’apprendre à se connaitre un peu plus. J’avoue qu’il aura fallu au moins ça pour que je constate que c’était plutôt une personne comme une autre. Et qu’il était assez sympa, même s’il restait toujours très… Thomas. C’est dur à dire, il reste droit. Il a de la prestance… Je crois que c’est comme ça qu’on dit. Enfin, voilà. Il a quelque chose qui m’a fortement intimidé au début. Pourtant, il s’est très vite montré doux et gentil avec moi. On a même été mangé au MacDo ! Vous l’imaginez mangé dans un fast-food ? Bah, pas moi. Comme quoi, il faut jamais s’arrêter à la première impression !
Bref, tout ça pour dire qu’on a continuer à se voir. Et franchement, c’est cool. Je pensais pas que j’avais un frère… Un grand frère ! Je n’avais toujours pas rencontré ma mère mais rien que ça, c’était cool ! Bon, ça reste bizarre… Surtout quand tu sais qu’il a plus de 50 ans alors qu’il n’en parait que 25. N’empêche, ça explique un peu pourquoi il est si mature. J’suis un gosse à côté. 30 ans de différence, c’est pas rien…
Enfin, un jour, j’avais reçu un appel de Erèbe avec qui j’étais resté en contact. Il m’avait annoncé qu’il allait changer de boulot. Il travaillerait toujours dans un bar, mais celui-ci serait un repaire pour les Changelins. Et… Je ne savais pas vraiment quoi faire de l’info. A vrai dire, j’avais un instant voulu y aller. Mais j’étais pas trop bar. Et l’idée de m’y rendre seul ne me réjouissait pas du tout. Parce que je me doute que je n’allais pas pourvoir rester avec Erèbe, surtout s’il travaillait. Alors, j’aurais pu demander à Taichi, mais la foule s’était pas son truc. Et puis, elle n’était pas Changeline. Il y avait Jess ou Thomas, mais eux non plus n’était pas des Changelins. J’étais donc partagé entre mon anvie d’y aller et ma non envie d’y aller seul.
Finalement, le problème trouva une solution tout seul alors que je venais rendre visite à Thomas-niisan. Il avait bien vu que quelque chose n’allait pas. Avec un peu d’instance, il finit par me faire dire ce qui me peinait et il me proposa directement de m’accompagner. Même mieux, il avait carrément acheté une tenue pour nous y rendre. C’est ainsi que le jour de l’ouverture, je m’étais retrouvé au manoir Tel avec une magnifique chemise noire, un nouveau jean et des baskets noires tout aussi neuve. Maiko passa même rapidement pour me coiffer un peu de gel. J’en avais jamais mis avant. En fait, on aurait pu croire que j’étais une tout autre personne. Seul le collier de Thomas, que je portais tout le temps maintenant, prouvais bien qui j’étais : le demi-frère de la Sagesse.
Une fois sorti de ma chambre, j’avais croisé Elena. Elle me fit un compliment qui me fit rougir. Je rejoins ensuite Thomas et, une fois ma veste enfilée, nous nous rendîmes jusqu’au pub. Nous attendions donc l’ouverture alors que je stressais d’entrer. Il y avait des changelins, autour de nous. Mais j’étais incapable de savoir qui l’était. Le voyaient-ils, eux ? Bon sang, pourquoi avais-je voulu venir ? Une main de Thomas se posa sur mon épaule et je levais la tête pour voir son regard rassurant. Oui, ça irait bien, il était là. Je n’avais pas besoin de m’en faire. Comme pour notre rencontre.
Finalement, les portes s’ouvrirent et un vieux monsieur se montra. J’avais l’impression de l’avoir déjà vu quelque part… Mais impossible de savoir où. Il nous invita à entrer. Je fus légèrement poussé par Thomas mais la présence de sa main dans mon dos me rassura. Tout irait bien.
En passant la porte, je passais devant l’homme et une jeune demoiselle de mon âge. Elle, je la reconnaissais. Elle distribuait des tracts à l’université. Tous les deux doivent surement être des changelins aussi, je suppose. Enfin, je le saurais vite si c’est le cas ou non.
J’avance tout doucement jusqu’à une table pour deux personnes et je regarde un peu les alentours. La pièce se remplit très vite. Il y a vraiment beaucoup de monde… Mais tout le monde ici n’est pas changelin, je suppose. Comment sait-on qui l’est et qui ne l’est pas ? Cela me rassure vraiment pas tout ça.
Heureusement, Thomas me change les idées ! Erèbe ! C’est que je l’avais presque oublié avec tout ça. Je regardais rapidement autour de moi pour le voir derrière le bar. Il semblait occupé. Pas étonnant avec le monde qu’il y avait.
Je regardai Thomas-nii pour le voir lever les yeux et me demander ce que j’allais boire.
Je le laissais décider. Pendant ce temps, je regardais encore et toujours les gens. Toujours à demander qui pouvait être Changelin et qui ne l’était pas. Il devait bien y avoir un truc, non ? Pourtant, j’étais toujours perplexe. Et cela ne changea pas quand la musique commença à résonner dans l’air. Je tournai ma tête pour voir la demoiselle qui nous avait accueilli tout à l’heure, elle était e train de danser…
Je ne finissais pas ma question… Il n’y avait pas besoin. Et puis, je ne voulais pas attirer l’attention… A la place, je regardais Thomas en attendant sa réponse.
Depuis la rencontre chez lui, Thomas et moi, nous nous sommes revus plusieurs fois afin d’apprendre à se connaitre un peu plus. J’avoue qu’il aura fallu au moins ça pour que je constate que c’était plutôt une personne comme une autre. Et qu’il était assez sympa, même s’il restait toujours très… Thomas. C’est dur à dire, il reste droit. Il a de la prestance… Je crois que c’est comme ça qu’on dit. Enfin, voilà. Il a quelque chose qui m’a fortement intimidé au début. Pourtant, il s’est très vite montré doux et gentil avec moi. On a même été mangé au MacDo ! Vous l’imaginez mangé dans un fast-food ? Bah, pas moi. Comme quoi, il faut jamais s’arrêter à la première impression !
Bref, tout ça pour dire qu’on a continuer à se voir. Et franchement, c’est cool. Je pensais pas que j’avais un frère… Un grand frère ! Je n’avais toujours pas rencontré ma mère mais rien que ça, c’était cool ! Bon, ça reste bizarre… Surtout quand tu sais qu’il a plus de 50 ans alors qu’il n’en parait que 25. N’empêche, ça explique un peu pourquoi il est si mature. J’suis un gosse à côté. 30 ans de différence, c’est pas rien…
Enfin, un jour, j’avais reçu un appel de Erèbe avec qui j’étais resté en contact. Il m’avait annoncé qu’il allait changer de boulot. Il travaillerait toujours dans un bar, mais celui-ci serait un repaire pour les Changelins. Et… Je ne savais pas vraiment quoi faire de l’info. A vrai dire, j’avais un instant voulu y aller. Mais j’étais pas trop bar. Et l’idée de m’y rendre seul ne me réjouissait pas du tout. Parce que je me doute que je n’allais pas pourvoir rester avec Erèbe, surtout s’il travaillait. Alors, j’aurais pu demander à Taichi, mais la foule s’était pas son truc. Et puis, elle n’était pas Changeline. Il y avait Jess ou Thomas, mais eux non plus n’était pas des Changelins. J’étais donc partagé entre mon anvie d’y aller et ma non envie d’y aller seul.
Finalement, le problème trouva une solution tout seul alors que je venais rendre visite à Thomas-niisan. Il avait bien vu que quelque chose n’allait pas. Avec un peu d’instance, il finit par me faire dire ce qui me peinait et il me proposa directement de m’accompagner. Même mieux, il avait carrément acheté une tenue pour nous y rendre. C’est ainsi que le jour de l’ouverture, je m’étais retrouvé au manoir Tel avec une magnifique chemise noire, un nouveau jean et des baskets noires tout aussi neuve. Maiko passa même rapidement pour me coiffer un peu de gel. J’en avais jamais mis avant. En fait, on aurait pu croire que j’étais une tout autre personne. Seul le collier de Thomas, que je portais tout le temps maintenant, prouvais bien qui j’étais : le demi-frère de la Sagesse.
Une fois sorti de ma chambre, j’avais croisé Elena. Elle me fit un compliment qui me fit rougir. Je rejoins ensuite Thomas et, une fois ma veste enfilée, nous nous rendîmes jusqu’au pub. Nous attendions donc l’ouverture alors que je stressais d’entrer. Il y avait des changelins, autour de nous. Mais j’étais incapable de savoir qui l’était. Le voyaient-ils, eux ? Bon sang, pourquoi avais-je voulu venir ? Une main de Thomas se posa sur mon épaule et je levais la tête pour voir son regard rassurant. Oui, ça irait bien, il était là. Je n’avais pas besoin de m’en faire. Comme pour notre rencontre.
Finalement, les portes s’ouvrirent et un vieux monsieur se montra. J’avais l’impression de l’avoir déjà vu quelque part… Mais impossible de savoir où. Il nous invita à entrer. Je fus légèrement poussé par Thomas mais la présence de sa main dans mon dos me rassura. Tout irait bien.
En passant la porte, je passais devant l’homme et une jeune demoiselle de mon âge. Elle, je la reconnaissais. Elle distribuait des tracts à l’université. Tous les deux doivent surement être des changelins aussi, je suppose. Enfin, je le saurais vite si c’est le cas ou non.
J’avance tout doucement jusqu’à une table pour deux personnes et je regarde un peu les alentours. La pièce se remplit très vite. Il y a vraiment beaucoup de monde… Mais tout le monde ici n’est pas changelin, je suppose. Comment sait-on qui l’est et qui ne l’est pas ? Cela me rassure vraiment pas tout ça.
Heureusement, Thomas me change les idées ! Erèbe ! C’est que je l’avais presque oublié avec tout ça. Je regardais rapidement autour de moi pour le voir derrière le bar. Il semblait occupé. Pas étonnant avec le monde qu’il y avait.
Zuko ▬ « C’est le garçon derrière le bar. »
Je regardai Thomas-nii pour le voir lever les yeux et me demander ce que j’allais boire.
Zuko ▬ « Euh… Oui. Surement. Il y a quoi comme Soda ici ? »
Je le laissais décider. Pendant ce temps, je regardais encore et toujours les gens. Toujours à demander qui pouvait être Changelin et qui ne l’était pas. Il devait bien y avoir un truc, non ? Pourtant, j’étais toujours perplexe. Et cela ne changea pas quand la musique commença à résonner dans l’air. Je tournai ma tête pour voir la demoiselle qui nous avait accueilli tout à l’heure, elle était e train de danser…
Zuko ▬ « Dis… Oniisan… Tu crois qu’ils font comment pour savoir si on est… »
Je ne finissais pas ma question… Il n’y avait pas besoin. Et puis, je ne voulais pas attirer l’attention… A la place, je regardais Thomas en attendant sa réponse.
"Help me"
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Sam 21 Juil 2018 - 21:57
J'étais bien évidemment tendu avant l'ouverture et bien que cette tension ait légèrement diminué une fois les portes grandes ouvertes, je ne pouvais pas m'empêcher de rester sur une idée simple et terrifiante à la fois.
John - Ce soir ça passe ou ça casse...
C'était ce que je ne pouvais m'empêcher de répéter comme un mantra pour conjurer le sort, à croire que j'allais devenir comme ma grand-mère finalement. J'étais dans l'ombre de la mezzanine après m'être éclipsé de la salle pour pouvoir la surveiller d'un point de vue supérieur. C'était devenu un réflexe, celui du faucon pèlerin, prendre de la hauteur pour avoir une vision d'ensemble.
C'est là que j'ai pu voir que Farah ne semblait que peu tranquille et lançait régulièrement des coup d'oeil subtils vers sa petite soeur Shani qu'elle avait amené, sa mère n'ayant sans doute pas pu trouver de baby-sitter. Je suis descendu rapidement pour aller chercher la poussette et d'un regard convenu lui signaler de se tranquilliser un peu, j'allais l'emmener à la mezzanine V.I.P, vu qu'elle ne serait pas ouverte avant que le bar ne fasse sa renommée.
Une fois revenu sur mon perchoir, je pouvais voir les artistes qui avaient déjà pris place sur la scène prêts à commencer une petite session irlandaise des familles, ainsi que la douce Farah qui s'était mise en coulisse sans doute pour se préparer mentalement avant de donner libre cours à son talent.
Elle a fini par jaillir comme un diable de sa boîte et malgré le peu de temps dont elle avait disposé pour répéter ses pas, elle était époustouflante, une véritable petite danseuse irlandaise de session improvisée.
John - Tu ne la vois pas encore, mais ta grande soeur est formidable ! Dis-je avec douceur à ce petit bout de chou.
La salle se remplissait terriblement vite, je voyais Erèbe complètement dépassé par cette cohue, mais à en juger par son regard, son instinct n'avait pas dû lui révéler le moindre changelin pour le moment. Ou en tout cas la quantité de monde d'un seul coup avait peut-être diminué ses chances d'en repérer. Je ne sais pas où il tirait l'énergie de servir tout ce monde, mais barman n'est vraiment pas un métier qui s'improvise et qui était à la portée de n'importe qui. Toutefois, j'essayais de repérer des signes venant des clients qui reconnaîtraient éventuellement Erèbe comme étant un changelin, mais pour le moment rien.
J'avais senti un changelin lorsque j'ai ouvert les portes du bar. Une fois à mon point d'observation, je fixais mon regard sur lui, c'était une tête connue que j'avais déjà aperçu sur le campus de l'université. Je ne connais pas son nom et il était accompagné d'un autre jeune homme vis-à-vis duquel je n'ai rien ressenti de spécial.
Les deux discutaient paisiblement à une table de deux et se préparaient surement à commander. Il était étonnant de voir un changelin et un non changelin venir à une inauguration d'un bar sanctuaire à changelins. Je commençais à ruminer cela dans mon esprit, passant toutes les possibilités avant de me jeter à l'eau.
J'ai porté Shani jusqu'à mon bureau avant de le verrouiller derrière moi. Puis, je suis descendu prestement jusqu'à leur table.
John - Messieurs, puis-je vous proposer quelque chose à boire et en prime, inaugurer la mezzanine du Fior-Naur ?
Je les invitais à me suivre jusqu'à la mezzanine, tout en prenant les consommations désirées. Le cadre de la Mezzanine était difficilement comparable avec le reste de l'endroit. Ici il y avait plus de calme pour une raison un peu inconnue, car au final le bruit environnant était le même qu'en dessous, mais c'était tout de même bien différent.
Je les laissais s'installer dans les fauteuils confortables tout en leur servant leur boisson avant de me permettre une remarque tout à fait audacieuse.
John - Je me permets de vous installer ici pour vous présenter un peu plus le Fior-Nadur. Son nom vient du Gaélique et signifie "vraie nature". Aussi, serait-ce présomptueux de ma part que de penser que votre ami ici est parfaitement au courant de votre fior-nadur ? Dis-je en souriant au jeune homme que j'avais identifié comme un changelin.
Thomas Tel#97960#97960#97960#97960#97960#97960#97960
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Sam 21 Juil 2018 - 23:39
Inauguration du Fior-Nadur
Libre Changelin
Quand j’avais demandé rapidement le jeune homme qui se trouvait derrière le bar. Franchement, si on ne me l’avait pas dit, je n’aurais jamais deviné que c’était un Changelin. Enfin, je n’avais pas la capacité de reconnaitre un Changelin d’un Humain. Enfin, je n’étais pas convaincu qu’un Changelin pouvait le faire. Peut-être avec de l’expérience… Encore une fois, une simple supposition. Dans tous les cas, ce n’était pas la peine de déranger pour l’instant, il avait déjà assez à faire. A la place, je me reconcentrai sur Zuko.
Entre-temps, une musique se mis à retentir dans la pièce. Je me tournai vers la scène pour apercevoir la petite demoiselle qui nous avait accueilli tout à l’heure. Je devais avouer qu’il était étonnant de voir une demoiselle d’origine magrébine danser une danse irlandaise. Un mélange de culture détonnant, mais pas forcément désagréable.
Mon attention fut attirée par Zuko qui me posa une question intéressante. Il ne la temrina pas mais la fin était clairement implicite. Je comprenais son comportement. Encore une fois, il ne tenait pas à se faire surprendre. A vrai dire, plus je repensais au parcours de se garçon, plus je me dis qu’il avait eu de la chance. Je ne pus m’empêcher de sourire avant de lui tendre la carte, posée sur la table, et de le lui montrer une certaine boisson dessus.
Mon sourire s’élargit encore en le voyant sa réaction. Cependant, nous fûmes rapidement rejoint par le propriétaire, si j’avais bien suivi, qui nous invita à le rejoindre dans la mezzanine tout en commandant nos boissons. Je pouvais sentir le regard peu rassurer de Zuko si bien que je m’empressais de tourner la tête vers lui pour lui adresser un clin d’œil.
Je me levais et je pris la main de Zuko pour qu’il m’imite, encore une fois, je le fis passer devant, laissant ma main dans son dos pour le rassurer. Nous montâmes les marches de l’escalier et je pus apprécier l’espace et la vue qu’offrait cet étage sur celui d’en dessous. Bizarrement, il semblait faire plus calme ici qu’en bas, sans raisons apparentes. Ce n’était pas plus mal vu que cela nous permettrait de discuter avec plus de tranquilité.
Une fois installé dans un des confortables fauteuils, nous fûmes rejoints par l’homme et nos boissons. Il prit lors la parole et mis les deux pieds dans le plat, si je pouvais le dire ainsi. Je jetais un coup d’œil à Zuko qui semblait pas pressé de répondre. Je me permis donc de le faire à sa place.
J’observais pendant un instant la réaction de l’homme devant la révélation avant de me tourner vers mon petit frère qui semblait pas plus à l’aise pour autant. Je posais à nouveau ma main sur lui, sur son bras pour être plus précis.
Une fois certain que Zuko était un peu moins tendu, je me retournai vers notre hôte pour continuer la conversation.
Thomas ▬ « Il y a du coca, si tu veux. On commandera dès que ça se sera un peu calmé au bar. »
Entre-temps, une musique se mis à retentir dans la pièce. Je me tournai vers la scène pour apercevoir la petite demoiselle qui nous avait accueilli tout à l’heure. Je devais avouer qu’il était étonnant de voir une demoiselle d’origine magrébine danser une danse irlandaise. Un mélange de culture détonnant, mais pas forcément désagréable.
Mon attention fut attirée par Zuko qui me posa une question intéressante. Il ne la temrina pas mais la fin était clairement implicite. Je comprenais son comportement. Encore une fois, il ne tenait pas à se faire surprendre. A vrai dire, plus je repensais au parcours de se garçon, plus je me dis qu’il avait eu de la chance. Je ne pus m’empêcher de sourire avant de lui tendre la carte, posée sur la table, et de le lui montrer une certaine boisson dessus.
Thomas ▬ « Je pense que ceci ne doit pas être étranger. »
Mon sourire s’élargit encore en le voyant sa réaction. Cependant, nous fûmes rapidement rejoint par le propriétaire, si j’avais bien suivi, qui nous invita à le rejoindre dans la mezzanine tout en commandant nos boissons. Je pouvais sentir le regard peu rassurer de Zuko si bien que je m’empressais de tourner la tête vers lui pour lui adresser un clin d’œil.
Thomas ▬ « Ce sera une Guinness et un coca, s’il-vous-plait. Et ce serait un plaisir d’inaugurer la mezzanine. »
Je me levais et je pris la main de Zuko pour qu’il m’imite, encore une fois, je le fis passer devant, laissant ma main dans son dos pour le rassurer. Nous montâmes les marches de l’escalier et je pus apprécier l’espace et la vue qu’offrait cet étage sur celui d’en dessous. Bizarrement, il semblait faire plus calme ici qu’en bas, sans raisons apparentes. Ce n’était pas plus mal vu que cela nous permettrait de discuter avec plus de tranquilité.
Une fois installé dans un des confortables fauteuils, nous fûmes rejoints par l’homme et nos boissons. Il prit lors la parole et mis les deux pieds dans le plat, si je pouvais le dire ainsi. Je jetais un coup d’œil à Zuko qui semblait pas pressé de répondre. Je me permis donc de le faire à sa place.
Thomas ▬ « Si vous demandez si je suis au courant que mon frère est un changelin, je peux vous répondre que oui. »
J’observais pendant un instant la réaction de l’homme devant la révélation avant de me tourner vers mon petit frère qui semblait pas plus à l’aise pour autant. Je posais à nouveau ma main sur lui, sur son bras pour être plus précis.
Thomas ▬ « Zuko, Je suis là. Ne t’inquiète pas. Tu sais très bien que je ne laisserai rien t’arriver. Je te l’ai promis, non ? »
Une fois certain que Zuko était un peu moins tendu, je me retournai vers notre hôte pour continuer la conversation.
Thomas ▬ « Il n’était pas très motivé à venir seul ici. Il m’a donc demandé de l’accompagner. Je suis Tel Thomas. Et voici mon petit frère Zuko. »
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Dim 22 Juil 2018 - 23:40
Inauguration du Fior-Nadur
feat changelins & autres invités
C’est avec le cœur léger que j’exécute mes premiers pas de dance traditionnelle celtique. Savoir Shani sous la surveillance de Monsieur Smith me tranquillise. Je ne soupçonne pas les clients d’être dotés de mauvaises intentions, mais on n’est jamais à l’abri d’un accident. Et bien qu’elle représente un passé sinistre, elle fait partie de moi. S’il lui arrivait quelque chose, je ne me le pardonnerais jamais. Surtout à cause de ce qu’elle représente -un souvenir matériel douloureux de ma vie d’avant.
Je ne saurais dire combien de temps s’écoule jusqu’à ce que la musique cesse et que je termine sur un ultime triple-tour. Je me suis encore laissée emporter par le rythme et le mouvement. Ça me fait toujours autant de bien, de me dépenser physiquement. Et aux applaudissements qui retentissent dans la pièce, je comprends que ma prestation a beaucoup plus au public. Un grand sourire illumine mon visage et je m’incline modestement pour remercier mes spectateurs. C’est plutôt une réussite pour une première fois. Le chanteur du groupe me plante subitement le micro sous le nez. Je lui adresse un regard ébahi, avant de fixer de nouveau la foule. Quoi, moi, parler ?
Sur ces mots je m’incline à nouveau avant de m’éclipser, rouge pivoine, maudissant l’espièglerie du chanteur. Je lui avais pourtant dit de ne pas me faire parler au micro, je suis bien trop mal à l’aise pour m’adresser à un public… Je prends une minute pour calmer les battements de mon cœur, me forçant à prendre une grande inspiration. Bon le pire est passé. Au moins le public a accueilli mon départ avec quelques « oh » de déception et une nouvelle salve d’applaudissements. C’est plutôt bon signe. Je jette un coup d’œil vers la mezzanine, où j’ai vu Monsieur Smith disparaître tout à l’heure. Je sais qu’il a emmené Shani avec lui. Il faut que j’aille voir comment elle va. Vu l’heure, elle risque de bientôt se réveiller pour réclamer sa pitance.
Je glisse donc le long du mur jusqu’à l’escalier qui mène à l’étage. Derrière moi, l’orchestre entame un nouveau classique de la musique celtique -enfin de ce que j’ai compris. Je gravis une à une les marches, avec une étrange sensation qui me prend le cœur. Est-ce l’appel de l’instinct maternel, ou autre chose ? Bref, j’arrive en haut des marches et alors que j’approche du petit salon prévu pour recevoir des invités en petit comité, je surprends une conversation. Intriguée, je m’immobilise et tend l’oreille.
Un… un changelin ? Alors le plan de Monsieur Smith a bien fonctionné, les nôtres répondent vraiment à l’appel ? Je vais enfin pouvoir discuter avec des nouvelles personnes qui me ressemblent ! Je me sens envahie d’une soudaine vague d’allégresse. C’est une formidable nouvelle ! Enfin, pour l’instant, il conviendrait que je cesse d’écouter si impoliment aux portes et que j’accomplisse ce pour quoi j’étais venue… Je fais donc irruption dans la pièce, la tête basse et les mains croisées devant mon ventre, atrocement timide.
Je relève légèrement les yeux pour observer les deux hommes qui sont assis dans le salon. L’un d’eux semble avoir entre vingt-cinq et trente ans, plutôt assuré et paisible, tandis que l’autre fait environ mon âge et semble en revanche très nerveux. Il doit s’agir de lui, le changelin. Oui, je le sens, j’en suis sûre ! Je m’humecte nerveusement les lèvres pour appréhender les odeurs, un vieux réflexe hérité de mon côté animal. Quelque peu embarrassée par mon indiscrétion et incapable de mentir, je me racle la gorge, les yeux rivés au sol.
Je redresse la tête pour poser mes yeux céruléens sur le dénommé Zuko et je lui offre un de mes plus beaux sourires, espérant faire passe le message. « Je suis comme toi et je suis heureuse de te rencontrer » C’est étrange, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus…
Je ne saurais dire combien de temps s’écoule jusqu’à ce que la musique cesse et que je termine sur un ultime triple-tour. Je me suis encore laissée emporter par le rythme et le mouvement. Ça me fait toujours autant de bien, de me dépenser physiquement. Et aux applaudissements qui retentissent dans la pièce, je comprends que ma prestation a beaucoup plus au public. Un grand sourire illumine mon visage et je m’incline modestement pour remercier mes spectateurs. C’est plutôt une réussite pour une première fois. Le chanteur du groupe me plante subitement le micro sous le nez. Je lui adresse un regard ébahi, avant de fixer de nouveau la foule. Quoi, moi, parler ?
- J-Je, euh… J’espère que ça vous a plu… Et… Et je vais vous laisser un peu avec les Happy Clovers, mais je reviens tout à l’heure c’est promis.
Sur ces mots je m’incline à nouveau avant de m’éclipser, rouge pivoine, maudissant l’espièglerie du chanteur. Je lui avais pourtant dit de ne pas me faire parler au micro, je suis bien trop mal à l’aise pour m’adresser à un public… Je prends une minute pour calmer les battements de mon cœur, me forçant à prendre une grande inspiration. Bon le pire est passé. Au moins le public a accueilli mon départ avec quelques « oh » de déception et une nouvelle salve d’applaudissements. C’est plutôt bon signe. Je jette un coup d’œil vers la mezzanine, où j’ai vu Monsieur Smith disparaître tout à l’heure. Je sais qu’il a emmené Shani avec lui. Il faut que j’aille voir comment elle va. Vu l’heure, elle risque de bientôt se réveiller pour réclamer sa pitance.
Je glisse donc le long du mur jusqu’à l’escalier qui mène à l’étage. Derrière moi, l’orchestre entame un nouveau classique de la musique celtique -enfin de ce que j’ai compris. Je gravis une à une les marches, avec une étrange sensation qui me prend le cœur. Est-ce l’appel de l’instinct maternel, ou autre chose ? Bref, j’arrive en haut des marches et alors que j’approche du petit salon prévu pour recevoir des invités en petit comité, je surprends une conversation. Intriguée, je m’immobilise et tend l’oreille.
- Si vous demandez si je suis au courant que mon frère est un changelin, je peux vous répondre que oui.
Un… un changelin ? Alors le plan de Monsieur Smith a bien fonctionné, les nôtres répondent vraiment à l’appel ? Je vais enfin pouvoir discuter avec des nouvelles personnes qui me ressemblent ! Je me sens envahie d’une soudaine vague d’allégresse. C’est une formidable nouvelle ! Enfin, pour l’instant, il conviendrait que je cesse d’écouter si impoliment aux portes et que j’accomplisse ce pour quoi j’étais venue… Je fais donc irruption dans la pièce, la tête basse et les mains croisées devant mon ventre, atrocement timide.
- E-Excusez-moi de déranger, je suis venue voir Shani…
Je relève légèrement les yeux pour observer les deux hommes qui sont assis dans le salon. L’un d’eux semble avoir entre vingt-cinq et trente ans, plutôt assuré et paisible, tandis que l’autre fait environ mon âge et semble en revanche très nerveux. Il doit s’agir de lui, le changelin. Oui, je le sens, j’en suis sûre ! Je m’humecte nerveusement les lèvres pour appréhender les odeurs, un vieux réflexe hérité de mon côté animal. Quelque peu embarrassée par mon indiscrétion et incapable de mentir, je me racle la gorge, les yeux rivés au sol.
- J-Je suis désolée j’ai surpris la fin de votre conversation en arrivant.
Je redresse la tête pour poser mes yeux céruléens sur le dénommé Zuko et je lui offre un de mes plus beaux sourires, espérant faire passe le message. « Je suis comme toi et je suis heureuse de te rencontrer » C’est étrange, j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus…
Un nouvel ami ?
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Sam 28 Juil 2018 - 10:19
Inauguration du Fior-Nadur
Libre Changelin
Alors que je posais ma question, Thomas me répondit en me montrant la carte. Métamorphose ? Ah oui… J’imaginais qu’il fallait donc commander la boisson et que quelqu’un venait vérifier qu’on était bien Changelin… Au flair ou en posant des questions, sûrement. La personne qui avait ouvert ce bar avait l’air d’avoir longtemps réfléchi.
En parlant de ça, l’homme qui avait ouvert et nous avait tous accueilli était venu à notre table et nous proposait de monter à l’étage. Le voir arriver et nous inviter ainsi me rendit encore plus nerveux que je l’étais au départ. C’était réellement une question de flair ? Là, en tout cas, il me faisait plus l’effet d’un prédateur ayant trouvé sa proie. Je me ratatinais sur mon siège tout en jetant un regard à Thomas. Il me répondit d’un clin d’œil. Je soupirai longuement. Si ça pouvait m’aider à me calmer un peu.
Je me levais et Thomas arriva derrière moi pour poser une main encourageante dans mon dos. Bon, il me poussait un peu aussi. Et il fallait bien ça pour m’aider à avancer. Je montais les escaliers, suivi d’Oniisan et nous arrivâmes dans un endroit plutôt calme et sympa et nous allâmes nous assoir. L’homme nous rejoignit, avec les boissons, et commença à discuter… En allant droit au but.
Encore une fois, c’était pas pour me rassurer. D’ailleurs, j’étais bien trop intimidé pour pouvoir répondre. Je remerciai silencieusement mon frère qui prit la parole à ma place et expliqua un peu la situation. Enfin, très rapidement et avec le strict minimum. Mais j’avais bien compris que c’était sa manière de faire. Il aimait faire la part des choses et il avait l’art de parler. Bon… Je ne reparlerai pas cette histoire de sorcier et d’explosions. Merci Shinji d’avoir pris le temps d’expliquer un peu plus. Enfin, Thomas était aussi nerveux que moi ce jour-là, et pas sans raisons.
Mais il m’avait fait une promesse, il me le rappela. Cela suffit pour m’aider à me détendre un peu. Alors, oui, je ne le connaissais pas si bien. Mais Jess m’avait dit que je pouvais lui faire confiance, et ça me suffisait amplement. Ça, en prime de tous les attentions qu’il me portait.
Au loin, une voix se fit entendre. Je tournai la tête dans sa direction pour voir la danseuse. Instinctivement, je commençai à jouer avec collier. Si une personne venait de surprendre la conversation, d’autres pouvaient. Et mon malaise se réamplifia.
En parlant de ça, l’homme qui avait ouvert et nous avait tous accueilli était venu à notre table et nous proposait de monter à l’étage. Le voir arriver et nous inviter ainsi me rendit encore plus nerveux que je l’étais au départ. C’était réellement une question de flair ? Là, en tout cas, il me faisait plus l’effet d’un prédateur ayant trouvé sa proie. Je me ratatinais sur mon siège tout en jetant un regard à Thomas. Il me répondit d’un clin d’œil. Je soupirai longuement. Si ça pouvait m’aider à me calmer un peu.
Je me levais et Thomas arriva derrière moi pour poser une main encourageante dans mon dos. Bon, il me poussait un peu aussi. Et il fallait bien ça pour m’aider à avancer. Je montais les escaliers, suivi d’Oniisan et nous arrivâmes dans un endroit plutôt calme et sympa et nous allâmes nous assoir. L’homme nous rejoignit, avec les boissons, et commença à discuter… En allant droit au but.
Encore une fois, c’était pas pour me rassurer. D’ailleurs, j’étais bien trop intimidé pour pouvoir répondre. Je remerciai silencieusement mon frère qui prit la parole à ma place et expliqua un peu la situation. Enfin, très rapidement et avec le strict minimum. Mais j’avais bien compris que c’était sa manière de faire. Il aimait faire la part des choses et il avait l’art de parler. Bon… Je ne reparlerai pas cette histoire de sorcier et d’explosions. Merci Shinji d’avoir pris le temps d’expliquer un peu plus. Enfin, Thomas était aussi nerveux que moi ce jour-là, et pas sans raisons.
Mais il m’avait fait une promesse, il me le rappela. Cela suffit pour m’aider à me détendre un peu. Alors, oui, je ne le connaissais pas si bien. Mais Jess m’avait dit que je pouvais lui faire confiance, et ça me suffisait amplement. Ça, en prime de tous les attentions qu’il me portait.
Zuko ▬ « Ravi de faire votre connaissance »
Au loin, une voix se fit entendre. Je tournai la tête dans sa direction pour voir la danseuse. Instinctivement, je commençai à jouer avec collier. Si une personne venait de surprendre la conversation, d’autres pouvaient. Et mon malaise se réamplifia.
"Help me, le retour"
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Sam 28 Juil 2018 - 20:35
Erèbe n'avait pas le temps de stresser ou de compatir au stresse de ses deux collègues, il préférait rester concentrer sur ce qu'il avait à faire, aussi quand John lui demanda de le prévenir si il sentait la présence d'autre Changelin, il se contenta d'un hochement de tête.
Les portes du Fior Nadur s'ouvrirent enfin et un flot de personnes inonda le bar, il se demanda rapidement combien de Changelin pouvait bien se trouver parmi eux mais rapidement il n'eut plus le temps de penser à quoi que ce soit et prit commandes sur commandes. Le peu d'expérience qu'il avait pris dans l'ancien bar où il travaillait lui était bénéfique et bien que le nombre de personnes présentent était plutôt impressionnant il essayait de ne pas se laisser submerger au risque de finir noyer sous les commandes.
Zuko effleura son esprit et il se demanda si le jeune Changelin était venu et si c'était le cas, si il devait le mettre dans la salle avec les autres métamorphe, il ne savait pas vraiment si le jeune homme serait à l'aise avec autant de personne qui connaîtrait sa véritable nature. Il leva alors les yeux dans un rapide regardl en direction de la porte pour voir si Zuko était là. Légèrement déçu fasse à l'absence du jeune loup, il se reconcentra sur la femme qui se trouvait face à lui et prit sa commande. A nouveau, il se décida à lancer de rapide coup d’œil un peu partout dans le bar et enfin, il aperçu l’adolescent. Celui-ci était accompagné d'un autre homme, un peu plus âgé que Zuko. Erèbe se dit alors qu'il devait avoir à peu près le même âge que lui. Il les suivit des yeux jusqu'à ce qu'ils prennent place à une table et il espéra pouvoir rapidement aller les voir.
Il était encore en train de servir les clients quand il vit John se diriger vers Zuko, Erèbe devina les politesses que son patron devait leur dire puis Zuko, John, et l'inconnu se dirigèrent vers la mezzanine. Tout en continuant de prendre les commandes, Erèbe continuait de surveiller ce qu'il se passait grâce aux caméras installées au dessus de lui, il voyait donc John servir Zuko et son ami. Le jeune homme pouvait aisément deviner que l'ami du jeune loup n'était pas un Changelin puisqu'il lui avait lui-même dit qu'il n'en connaissait pas, en revanche il avait stipulé qu'il avait des amis qui avaient connaissance de sa vraie nature et l'avaient soutenu. Erèbe espéra qu'il s'agissait d'un de ces amis, il ne voulait pas que Zuko se retrouve dans une situation délicate par sa faute. Il essayait de se rassurer en se disant que Zuko était un gamin intelligent et qu'il n'irait pas dans un lieu comme ça avec une simple connaissance mais cela ne l'empêchait pas de s'inquiétait. Aussi, il se promit d'aller les voir dès que John reviendrait vers lui, il ne pouvait pas laisser le bar sans barman et pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Si il ne se retenait pas, il serait déjà là-bas, son stress ayant augmenté en voyant Farah les rejoindre.
De ce qu'il pouvait voir de ses oeillades sur les écrans, tout avait l'air de bien se passer et il pouvait aisément deviner l'allure protectrice qu'avait l'inconnu avec Zuko. Son anxiété se calma et Erèbe se concentra à nouveau pleinement sur les commandes et sur les potentiels autres Changelins qui pouvaient se trouver parmi eux, après tout, il n'y avait pas grand chose de plus qu'il pouvait faire pour l'instant.
Les portes du Fior Nadur s'ouvrirent enfin et un flot de personnes inonda le bar, il se demanda rapidement combien de Changelin pouvait bien se trouver parmi eux mais rapidement il n'eut plus le temps de penser à quoi que ce soit et prit commandes sur commandes. Le peu d'expérience qu'il avait pris dans l'ancien bar où il travaillait lui était bénéfique et bien que le nombre de personnes présentent était plutôt impressionnant il essayait de ne pas se laisser submerger au risque de finir noyer sous les commandes.
Zuko effleura son esprit et il se demanda si le jeune Changelin était venu et si c'était le cas, si il devait le mettre dans la salle avec les autres métamorphe, il ne savait pas vraiment si le jeune homme serait à l'aise avec autant de personne qui connaîtrait sa véritable nature. Il leva alors les yeux dans un rapide regardl en direction de la porte pour voir si Zuko était là. Légèrement déçu fasse à l'absence du jeune loup, il se reconcentra sur la femme qui se trouvait face à lui et prit sa commande. A nouveau, il se décida à lancer de rapide coup d’œil un peu partout dans le bar et enfin, il aperçu l’adolescent. Celui-ci était accompagné d'un autre homme, un peu plus âgé que Zuko. Erèbe se dit alors qu'il devait avoir à peu près le même âge que lui. Il les suivit des yeux jusqu'à ce qu'ils prennent place à une table et il espéra pouvoir rapidement aller les voir.
Il était encore en train de servir les clients quand il vit John se diriger vers Zuko, Erèbe devina les politesses que son patron devait leur dire puis Zuko, John, et l'inconnu se dirigèrent vers la mezzanine. Tout en continuant de prendre les commandes, Erèbe continuait de surveiller ce qu'il se passait grâce aux caméras installées au dessus de lui, il voyait donc John servir Zuko et son ami. Le jeune homme pouvait aisément deviner que l'ami du jeune loup n'était pas un Changelin puisqu'il lui avait lui-même dit qu'il n'en connaissait pas, en revanche il avait stipulé qu'il avait des amis qui avaient connaissance de sa vraie nature et l'avaient soutenu. Erèbe espéra qu'il s'agissait d'un de ces amis, il ne voulait pas que Zuko se retrouve dans une situation délicate par sa faute. Il essayait de se rassurer en se disant que Zuko était un gamin intelligent et qu'il n'irait pas dans un lieu comme ça avec une simple connaissance mais cela ne l'empêchait pas de s'inquiétait. Aussi, il se promit d'aller les voir dès que John reviendrait vers lui, il ne pouvait pas laisser le bar sans barman et pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Si il ne se retenait pas, il serait déjà là-bas, son stress ayant augmenté en voyant Farah les rejoindre.
De ce qu'il pouvait voir de ses oeillades sur les écrans, tout avait l'air de bien se passer et il pouvait aisément deviner l'allure protectrice qu'avait l'inconnu avec Zuko. Son anxiété se calma et Erèbe se concentra à nouveau pleinement sur les commandes et sur les potentiels autres Changelins qui pouvaient se trouver parmi eux, après tout, il n'y avait pas grand chose de plus qu'il pouvait faire pour l'instant.
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Dim 29 Juil 2018 - 12:43
Tout se passait agréablement bien, même si le jeune changelin ne semblait pas vraiment des plus rassurés à voir la tête qu'il faisait. C'est à ce moment-là que Farah nous à rejoins, mais je ne savais pas vraiment quoi penser alors de l'ami du changelin vis-à-vis d'elle.
Je me suis glissé rapidement aux côtés de Farah pour pouvoir lui glisser dans le creux de l'oreille.
John - Le jeune homme plein d'assurance n'est pas l'un des nôtres, mais se trouve être au courant pour son frère. Je vais leur proposer de passer dans la salle dédiée aux changelins. Ne viens que si tu es prête à révéler ta nature profonde.
Je lui disais cela avec toujours un sourire réconfortant, sachant bien quel effort avait dû fournir pour parler ne serait-ce qu'un bref instant au micro. Elle était vraiment timide et déjà que rencontrer un autre changelin peut être une épreuve en soi, là il y avait quelqu'un qui n'en était pas un. Je n'allais en revanche pas prendre trop de risques avec ce jeune homme pour autant ni mettre en danger la sécurité des autres changelins à venir.
Aussi, suis-je retourné auprès des deux jeunes hommes pour continuer la conversation avec eux.
John - Monsieur Tel, monsieur Zuko, c'est un plaisir de faire votre connaissance. Je puis vous proposer de passer dans un endroit plus approprié et réservé aux changelins, lorsque vous vous sentirez prêt évidemment. Cependant, pour des raisons évidentes, j'ai quelque réticence à vous proposer d'y aller également monsieur Tel.
Je réfléchissais un instant à l'énormité que je venais de dire. S'ils étaient frères alors il n'y avait aucunes chances qu'il ne dévoile d'une quelconque manière le secret des changelins dès qu'il le saurait. Il fallait alors que je rattrape quelque peu mes mots.
John - J'ose donc espérer que vous ne direz rien sur cette pièce si d'aventure votre frère préfère se rendre dans un cadre plus spécifique aux changelins pour continuer son premier contact avec nous.
Comme je n'avais pas ressenti d'autres changelins pour le moment et vu dans la foulée que Erèbe nous avait jeté de petits coups d'oeil. Je me suis décidé à descendre pour aller le voir, permettant aux deux jeunes hommes et à Farah de poursuivre ensemble et réfléchir à l'idée.
John - Je leur ai proposé de passer dans la salle spéciale pour les changelins, donc si tu veux te faire remplacer par une serveuse pour t'occuper de nos ôtes, je t'en prie.
Lui glissais-je à l'oreille avec un gentil sourire tandis que je faisais un signe de la main à une de nos serveuses pour qu'elle vienne le remplacer derrière le bar. Après tout il était le rempart pour détecter les changelins qui viendraient, mais également le barman attitré des changelins qui se rendraient au deuxième étage. C'est pour cette raison que j'avais pris grand soin de prendre une serveuse barmaid pour pouvoir le remplacer lorsqu'il devrait se rendre au deuxième étage.
Je me suis alors dirigé de nouveau vers la mezzanine, montant ces marches jusqu'à parvenir aux trois jeunes gens que j'avais laissé quelques minutes entre jeunes.
John - Bien, j'ai été prévenir notre barman qui va sans doute se libérer pour pouvoir s'occuper du deuxième étage pour vous si vous le désirez..
Comme à mon habitude je dis cela avec un grand sourire et mon air distingué typiquement britannique à l'instar de certain majordomes légendaires.
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