Conférence mortelle (Libre) [08/07/2018]
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Enzio Faber#105353#105353#105353
Humain - Haut-Sénéchal de l'Ordre Renfield
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Sam 6 Mar 2021 - 15:00
Conférence mortelle
Libre
Pendant toute sa tirade, Enzio avait été écouté par son collègue. Ce dernier avait l’air un peu perdu. Pourtant, le virologue avait fait simple. Heureusement d’ailleurs, d’après ce qu’il pouvait voir. Parfois, il ne fallait pas en demander trop au commun des mortels. Ce qu’ils pouvaient être fatigants et désespérants, parfois. Ceci dit, même au sein de l’ordre, il y avait des personnes de cet espèce. Ce n’était loin d’être bon, selon l’avis du Haut-Sénéchal, pour l’image de qualité et de perfection de l’ordre.
Rhodes commença à parler. Mystérieux… Oui, si vous ne faites pas l’effort de comprendre. La suite de sa réponse montra qu’il avait tout de même suivi un peu. Il commença à glisser légèrement sur son domaine. On ne pouvait pas le lui reprocher. Il est difficile de parler d’un sujet qu’on ne connait pas. L’homme parle donc toujours de ce qu’il sait. Et dans ce cas-ci, c’était les mythes et les légendes. Enzio sourit intérieurement, si cet homme savait. Extérieurement, Enzio ne montra qu’un fort intérêt pour les propos tenus par le Professeur. Il se lança aussi sur une certitude. Le virus avait été pensé pour les lycans. Enzio fit froncer volontairement ses sourcils, comme si le discours tenu par l’homme lui semblait étrange.
Enzio passa sa main sur son visage en prononçant ces derniers mots, afin d’appuyer ses propos. Son regard revient ensuite à son interlocuteur et il fronça à nouveau les sourcils.
Enzio regarda soudainement autour de lui, comme s’il regardait s’ils étaient écoutés. Près deux se trouvaient une jeune demoiselle d’origine égyptienne. Mais celle-ci semblait plus intéressée par le buffet que par leur conversation. Enzio se pencha alors vers Sebastian, l’air grave. Et lui chuchota quelques mots.
Enzio reprit de la distance, sans avoir encore la réponse. Il fit semblant de réfléchir un instant à cette possibilité. Son regard se voilà et certain aurait même pu jurer voir une larme commencer à apparaitre.
En réalité, Enzio n’en ferait rien. Il ne voulait pas risquer de se compromettre. Enfin, c’est ce qu’il se dit en cet instant. Il faudrait qu’il réfléchisse plus attentivement à cette idée avec Sacha et Holga. Mais si, de cette future conversation, il venait à en déduire le moindre risque, il ne tenterait pas le diable, même avec un être céleste derrière lui. Il avait fait trop d’effort pour pas se compromettre. D’ailleurs, cette conférence était déjà, selon son point de vue, une mauvaise idée. Il maudit encore une fois le recteur et son insistance. « Vous êtes un expert dans votre domaine. » Oui, certes. Mais Enzio, en public, n’était pas censé savoir tout ce qu’il savait.
Entre-temps, Sebastian remarqua aussi la présence de la jeune Egyptienne et adressa quelques mots à Enzio avant d’interpeler la demoiselle, pour l’inclure dans leur conversation. Elle s’approcha d’eux d’un pas timide et bégaya quelques mots de salutation. Enzio ne répondit que d’un signe de tête et un sourire amical feint. Et demanda des nouvelles à l’homme. Était-ce une de ses élèves ? Elle fit ensuite un compliment sur la conférence avant d’étayer son raisonnement. Son flux de parole devient alors plus fluide et rapide et Enzio ne put qu’oser un sourcil surpris face à un tel changement de comportement. Il n’était entrecoupé que par quelques brefs moments de réflexion. La demoiselle était passionnée de biologie et cela se voyait. Elle conclut sa réflexion, perdant sa fouge et s’excusant de l’embêtement.
Le regard d’Enzio se porta un instant sur son collègue. Comme l’avait-il appelé, déjà ? Ah oui ! Ça lui était revenu. Il reposa son regard sur la petite demoiselle, jouant de modestie. Cette chose qu’il n’avait pas de base.
Enzio la regarda avec attention alors qu’elle détournait le regard et replaçait une mèche de cheveux derrière son oreille. Un tic, visiblement, quand elle était mal à l’aise. Elle confirma rapidement. Enzio reprit alors, manipulant quelques peu la vérité à son avantage.
Techniquement parlant, Enzio n’avait pas menti. L’idée venait effectivement du recteur et de certains de ses collègues et son supérieur, à l’université, avait – Enzio ne savait par quel miracle – deux Hunters indépendants dans ses connaissances. Quelqu’un à son poste devait surement avoir un réseau solide. Là-dessus, le Haut-Sénéchal était bien placé pour le savoir.
La demoiselle l’écouta avec attention avant d’émettre le souhait de poser une question, qu’Enzio accepta rapidement. Si elle suivait ses cours, devoir les donner ne serait peut-être pas si ennuyeux. Quand il entendit la question, Enzio se dit qu’il avait gaffé, par mégarde, à un moment. Il avait devoir faire attention à se réponse. Toujours rester hypothétique. Tel était son mantra pour la soirée.
Intérieurement, le scientifique vomissait une énième fois. Il était écœuré de devoir vanter les mérites de ces créatures qui n’auraient jamais dû exister. Plus vite elles disparaitraient, plus vite le monde s’en porterait mieux. Bien sûr, il n’en montrait rien. Extérieurement, il ne montrait qu’une curiosité feinte à merveille, pour tromper son public. Après cet aparté pour demander l’avis de ses deux interlocuteurs, il reprit son énumération.
Enzio ponctua sa légère touche d’humour douteuse avec un petit rire feint. Il prit le temps de boire une gorgée de champagne. Parler autant donnait soif. Il devait toutefois faire attention à ne pas trop abuser de la boisson afin d’éviter de lâcher des informations qu’il devait retenir, à cause de l’alcool.
Rhodes commença à parler. Mystérieux… Oui, si vous ne faites pas l’effort de comprendre. La suite de sa réponse montra qu’il avait tout de même suivi un peu. Il commença à glisser légèrement sur son domaine. On ne pouvait pas le lui reprocher. Il est difficile de parler d’un sujet qu’on ne connait pas. L’homme parle donc toujours de ce qu’il sait. Et dans ce cas-ci, c’était les mythes et les légendes. Enzio sourit intérieurement, si cet homme savait. Extérieurement, Enzio ne montra qu’un fort intérêt pour les propos tenus par le Professeur. Il se lança aussi sur une certitude. Le virus avait été pensé pour les lycans. Enzio fit froncer volontairement ses sourcils, comme si le discours tenu par l’homme lui semblait étrange.
Enzio ▬ « Et bien… Ce n’est que ma pensée mais je me dis qu’il doit y avoir un fond de vérité parmi les mythes et les légendes. Ou du moins, quelque chose qui les explique. Ou encore que ce soit la tentative de l’homme d’expliquer quelque chose qu’il n’avait pas encore compris. Prenons, par exemple, la foudre. Explication rationnelle dans la mythologie grecque était Zeus, qui pouvait lancer des éclairs depuis le mont Olympe. Dans la romaine, il y a eu Jupiter. Les nordiques expliquaient ça avec Thor. Pour le cas des vampires, je ne serais guère étonné qu’ils nous côtoient dans l’ombre depuis la nuit des temps. Peut-être, et cela serait une incroyable découverte, que certaines espèces cousines à l’homme existaient dans des temps plus anciens. Mais la question serait de savoir pourquoi ils ont disparu. Ou alors, ils n’ont pas disparu et vivent dans l’ombre eux aussi. Après tout, quand on voit les capacités de l’homme à détruire… Il suffit de penser à l’esclavage des noirs… Ou encore à l’éradication des Incas au temps de Christophe Colomb… Ou encore celles des juifs durant la seconde guerre mondiale… Oh, que notre histoire est tachée d’événements sombres… »
Enzio passa sa main sur son visage en prononçant ces derniers mots, afin d’appuyer ses propos. Son regard revient ensuite à son interlocuteur et il fronça à nouveau les sourcils.
Enzio ▬ « Par contre… »
Enzio regarda soudainement autour de lui, comme s’il regardait s’ils étaient écoutés. Près deux se trouvaient une jeune demoiselle d’origine égyptienne. Mais celle-ci semblait plus intéressée par le buffet que par leur conversation. Enzio se pencha alors vers Sebastian, l’air grave. Et lui chuchota quelques mots.
Enzio ▬ « Vous avez dit que, selon vous, le virus était pensé pour les lycans… Pensez-vous en fait qu’il a été créé ? »
Enzio reprit de la distance, sans avoir encore la réponse. Il fit semblant de réfléchir un instant à cette possibilité. Son regard se voilà et certain aurait même pu jurer voir une larme commencer à apparaitre.
Enzio ▬ « Ça expliquerait bien des choses. Ce serait… affreux… Horrible, même. Mais cela collerait bien avec les informations récoltées… Dire que je n’avais pas penser à cette idée… Non, je ne voulais pas l’imaginer… Oh, il faut vraiment tirer cette histoire au clair. Vous avez raison. Il faudrait que je m’entretienne avec les chevaliers. Mes premiers essais n’ont pas été fructueux mais si je propose mon aide, peut-être que… Ou alors, tenter de discuter avec quelqu’un se trouvant à un plus haut niveau. Je vais tenter. »
En réalité, Enzio n’en ferait rien. Il ne voulait pas risquer de se compromettre. Enfin, c’est ce qu’il se dit en cet instant. Il faudrait qu’il réfléchisse plus attentivement à cette idée avec Sacha et Holga. Mais si, de cette future conversation, il venait à en déduire le moindre risque, il ne tenterait pas le diable, même avec un être céleste derrière lui. Il avait fait trop d’effort pour pas se compromettre. D’ailleurs, cette conférence était déjà, selon son point de vue, une mauvaise idée. Il maudit encore une fois le recteur et son insistance. « Vous êtes un expert dans votre domaine. » Oui, certes. Mais Enzio, en public, n’était pas censé savoir tout ce qu’il savait.
Entre-temps, Sebastian remarqua aussi la présence de la jeune Egyptienne et adressa quelques mots à Enzio avant d’interpeler la demoiselle, pour l’inclure dans leur conversation. Elle s’approcha d’eux d’un pas timide et bégaya quelques mots de salutation. Enzio ne répondit que d’un signe de tête et un sourire amical feint. Et demanda des nouvelles à l’homme. Était-ce une de ses élèves ? Elle fit ensuite un compliment sur la conférence avant d’étayer son raisonnement. Son flux de parole devient alors plus fluide et rapide et Enzio ne put qu’oser un sourcil surpris face à un tel changement de comportement. Il n’était entrecoupé que par quelques brefs moments de réflexion. La demoiselle était passionnée de biologie et cela se voyait. Elle conclut sa réflexion, perdant sa fouge et s’excusant de l’embêtement.
Enzio ▬ « Vous ne nous embêtez point, Miss… »
Le regard d’Enzio se porta un instant sur son collègue. Comme l’avait-il appelé, déjà ? Ah oui ! Ça lui était revenu. Il reposa son regard sur la petite demoiselle, jouant de modestie. Cette chose qu’il n’avait pas de base.
Enzio ▬ « Farah, c’est ça ? C’est votre prénom, j’imagine. Vous êtes étudiante ici en Biologie ? Vous êtes passionnée, en tout cas ! Votre compliment me fait chaud au cœur mais je ne peux l’accepter si facilement. Cela conviendrait, au mieux, à une conférence sur une introduction et une vulgarisation sur la génétique et la virologie. Je ne me suis nullement étendu sur le véritable sujet. Mais comme je l’ai expliqué à mon collègue, que vous connaissez, je n’avais rien de concret, à proprement parler, à présenter. Que des hypothèses. »
Enzio la regarda avec attention alors qu’elle détournait le regard et replaçait une mèche de cheveux derrière son oreille. Un tic, visiblement, quand elle était mal à l’aise. Elle confirma rapidement. Enzio reprit alors, manipulant quelques peu la vérité à son avantage.
Enzio ▬ « A vrai dire, si cela n’avait tenu qu’à moi, cette conférence n’aurait pas eu lieu. L’idée a émergée de la réflexion du recteur et de quelques-uns de mes collègues du département des Sciences. Dire qu’il a insisté serait même plus judicieux. Et il est compliqué pour un nouvel arrivant tel que moi de refuser. Il m’a offert gracieusement une place ici, je me sentais quelque peu redevable. Heureusement, il avait quelque connaissance qui pouvait m’apporter des précisions sur les vampires et les lycans. Sans cette aide, je n’aurais même pas eu d’hypothèses à présenter ce soir. »
Techniquement parlant, Enzio n’avait pas menti. L’idée venait effectivement du recteur et de certains de ses collègues et son supérieur, à l’université, avait – Enzio ne savait par quel miracle – deux Hunters indépendants dans ses connaissances. Quelqu’un à son poste devait surement avoir un réseau solide. Là-dessus, le Haut-Sénéchal était bien placé pour le savoir.
La demoiselle l’écouta avec attention avant d’émettre le souhait de poser une question, qu’Enzio accepta rapidement. Si elle suivait ses cours, devoir les donner ne serait peut-être pas si ennuyeux. Quand il entendit la question, Enzio se dit qu’il avait gaffé, par mégarde, à un moment. Il avait devoir faire attention à se réponse. Toujours rester hypothétique. Tel était son mantra pour la soirée.
Enzio ▬ « C’est une excellente question, Miss. Hélas, je ne peux donner de confirmation sur ce point. C’est surtout une impression que j’ai eu en récoltant des informations. Il se peut que je me trompe sur ce point. J’aimerais confirmer mes hypothèses dans un avenir proche. Monsieur Rhodes m’a d’ailleurs redonné une piste à ce sujet. J’espère avoir le temps dans les prochains jours de la suivre. Ceci dit, je peux vous donner mes conclusions temporaires à ma récolte d’informations.
Le premier point est donc la régénération. Comme je l’ai déjà signalé. Les lycans et les vampires sont capable se guérir rapidement de nombreuses blessures. Ce genre de comportement est visible chez d’autres espèces, comme l’étoile de mer ou certains lézards. Mais la vitesse à laquelle ils régénèrent n’est pas comparable.
Le deuxième est la vitesse. Ce de côté, j’ai automatiquement pensé au Guépard. Mais encore une fois, ce n’est pas comparable. D’ailleurs, pour l’anecdote, un des Hunters m’a dit que les lycans et les vampires pouvaient facilement tenir la vitesse d’une formule 1. J’avoue que je n’ai pas su, sur le coup, si je devais le croire ou non… On parle tout de même d’une vitesse de pointe de… 300 km/h ? Ce serait extrêmement rapide. Si tel est le cas, j’aimerais bien pouvoir le voir de mes propres yeux. Cela doit être impressionnant ! Qu’en dites-vous ? »
Intérieurement, le scientifique vomissait une énième fois. Il était écœuré de devoir vanter les mérites de ces créatures qui n’auraient jamais dû exister. Plus vite elles disparaitraient, plus vite le monde s’en porterait mieux. Bien sûr, il n’en montrait rien. Extérieurement, il ne montrait qu’une curiosité feinte à merveille, pour tromper son public. Après cet aparté pour demander l’avis de ses deux interlocuteurs, il reprit son énumération.
Enzio ▬ « Le troisième point est la force. De ce côté, j’ai pensé aux fourmis, qui sont capable de soulever jusqu’à cent fois son poids. Je ne sais pas si c’est aussi le cas pour nos amis. Mais ils sont, apparemment, capables de déraciner un arbre d’une simple pression. Cela reste tout de même très impressionnant.
Le dernier point que je me rappelle est la très longue longévité. Enfin, c’était présumé. Certains parlaient même d’immortalité. Là… Il y a bien des espèces disposant d’une longue longévité. Mais rien n’est immortel, d’après mes connaissances. Rien à ce point. Je me rappelle qu’on m’a parlé d’un certain… Comment était-ce, déjà ? Shibara ? Shidawa ? C’est une sonorité proche. En tout cas, on m’a parlé de cette personne. Il semblerait qu’il ait plus de mille ans, au bas mot. Certains prétendaient même qu’il était là à la création du monde. Mais je pense que c’est une exagération. Vous imaginez des vampires au temps des dinosaures ? Je ne peux m’empêcher de trouver cette idée drôle !
Hem… Que disais-je encore ? A oui, longévité. Du coup, côté lycan, les personnes que j’ai rencontrées m’ont dit que les lycans qu’ils avaient croisé étaient, pour les plus vieux, d’un âge avancé, sans pour autant avoir le moindre de signe de vieillesse. J’ai supposé donc que nous étions, sur ce point, proche d’une longue longévité aussi. Mais ils pourraient aussi avoir trouvé le meilleur des anti-rides sur le marché. Si tel est le cas, je veux bien savoir lequel c’est ! »
Enzio ponctua sa légère touche d’humour douteuse avec un petit rire feint. Il prit le temps de boire une gorgée de champagne. Parler autant donnait soif. Il devait toutefois faire attention à ne pas trop abuser de la boisson afin d’éviter de lâcher des informations qu’il devait retenir, à cause de l’alcool.
Enzio ▬ « J’espère avoir répondu à votre réponse, Miss. Je suis sincèrement désolé que ce ne soit que des hypothèses ou des avis subjectifs encore. Si l’occasion se présente, ce serait avec joie de représenter une nouvelle conférence. Mais uniquement avec des faits, cette fois. Ceci dit, je crains que ce ne soit pas avant quelques années. Mais l’espoir fait vivre, comme on dit ! »
"Faux comme Faber"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Mar 9 Mar 2021 - 19:00
Je hochais frénétiquement la tête tout en croisant les bras, les pieds écartés sur une posture ouverte. Evidemment, j’avais déjà eu ce genre de conversations à maintes et maintes reprises, tout du moins sur mon domaine de prédilection. Mais je m’en lassais jamais vraiment, aussi simplet que ce soit de la bouche d’un autre, ça restait juste. En tout cas si je devais l’ennuyer, il le cachait vraiment bien ha ha ha ! Il m’apparaissait toutefois soudainement soucieux alors que j’avançais la théorie qu’une telle maladie pouvait être ciblée sur les lycans. Il avait l’air perturbé le pauvre homme mais je pouvais le comprendre. Un peu sensible sur les bords le garçon mais c’était appréciable.
-C’est la base collègue. L’humain est passé VIP dans l’art de détruire inconsciemment ou non. Un jour, on le paiera très cher.
J’engouffrais un autre gâteau alors qu’il manifestait bien l’envie de coopérer avec ces chevaliers.
-Le blondinet, leur chef, serait ravi de s’entretenir avec vous.
Après tout, je ne voyais que lui puisqu’il était le seul visage que je connaissais de cette organisation de toute façon. Mais c’était un type altruiste à n’en pas douter, il ne refuserait pas sa visite. En tout cas, Farah ne tardait pas à pointer le bout de son nez à mon invitation. Il était clair qu’elle n’était pas à l’aise. Ce fut à cet instant que je percevais le regard insistant de Smith. Hum ? Il était sur le qui-vive. En même temps, cette conférence était l’occasion idéale pour suspecter et surveiller absolument tout le monde, surtout depuis notre dernière entrevue. Mais j’avais pas autant d’intuition que mon cher collègue sur ce niveau. En tout cas, j’avais rien remarqué d’inhabituel. Je redirigeai ma pupille sur la petite avant de lui sourire avec un air enjoué.
-Ah, ça va parfaitement, comme d’habitude. Mais je t’en prie, je te laisse libre accès au professeur. Je suis pas loin.
Aussi, je décidais quand même de lui laisser le champ libre en m’écartant légèrement sans pour autant trop m’éloigner. Si elle était un peu hésitante au début, son discours se faisait plus fluide au fur et à mesure. J’avais sûrement l’air distrait mais je restais malgré tout bien attentif tout en observant un peu la foule. Les gens semblaient détendus même si je devinais l’anxiété en règle générale. Ca se ressentait assez. En tout cas, la conversation dévia sur l’interrogation de l’étudiante. Des points communs entre les vampires et les lycans ? Ouais, enfin, en termes de capacités j’en convenais assez. Sur le point biologique… J’en savais foutrement rien. Mais alors que le nom de Shidara frôlait le seuil de sa bouche, enfin à peu près en tout cas, je m’étais retenu fortement pour ne pas lui jeter un coup d’œil bien tranché. D’où il connaissait ce nom, d’abord ? Et sa condition ? Il restait un connard mais un connard seigneur vampire malgré tout. Qui aurait pu impunément balancer son blaze ? C’était qui ce « on » ? Très mauvaise idée à mon sens et bien suspicieux au fond. Putain, soit les infos tournaient bien vite soit il en savait plus que ce qu’il prétendait. Mais ce nom me faisait pas plaisir à entendre, de la bouche d’un humain en plus, qui n’avait de base rien à voir avec notre monde. Enfin, normalement.
Drôle hein ? Je rigolerai pas trop à sa place. Enfin si ça l’amusait au point de faire de l’humour sur le sujet, hein, pourquoi pas. En tout cas, j’étais pas tranquille à l’idée même que la science ne s’étale sur la théorie du surnaturel. Ce serait désastreux. Finalement, je pivotais en direction de John. Il fallait vraiment qu’on règle le problème vite.
-C’est la base collègue. L’humain est passé VIP dans l’art de détruire inconsciemment ou non. Un jour, on le paiera très cher.
J’engouffrais un autre gâteau alors qu’il manifestait bien l’envie de coopérer avec ces chevaliers.
-Le blondinet, leur chef, serait ravi de s’entretenir avec vous.
Après tout, je ne voyais que lui puisqu’il était le seul visage que je connaissais de cette organisation de toute façon. Mais c’était un type altruiste à n’en pas douter, il ne refuserait pas sa visite. En tout cas, Farah ne tardait pas à pointer le bout de son nez à mon invitation. Il était clair qu’elle n’était pas à l’aise. Ce fut à cet instant que je percevais le regard insistant de Smith. Hum ? Il était sur le qui-vive. En même temps, cette conférence était l’occasion idéale pour suspecter et surveiller absolument tout le monde, surtout depuis notre dernière entrevue. Mais j’avais pas autant d’intuition que mon cher collègue sur ce niveau. En tout cas, j’avais rien remarqué d’inhabituel. Je redirigeai ma pupille sur la petite avant de lui sourire avec un air enjoué.
-Ah, ça va parfaitement, comme d’habitude. Mais je t’en prie, je te laisse libre accès au professeur. Je suis pas loin.
Aussi, je décidais quand même de lui laisser le champ libre en m’écartant légèrement sans pour autant trop m’éloigner. Si elle était un peu hésitante au début, son discours se faisait plus fluide au fur et à mesure. J’avais sûrement l’air distrait mais je restais malgré tout bien attentif tout en observant un peu la foule. Les gens semblaient détendus même si je devinais l’anxiété en règle générale. Ca se ressentait assez. En tout cas, la conversation dévia sur l’interrogation de l’étudiante. Des points communs entre les vampires et les lycans ? Ouais, enfin, en termes de capacités j’en convenais assez. Sur le point biologique… J’en savais foutrement rien. Mais alors que le nom de Shidara frôlait le seuil de sa bouche, enfin à peu près en tout cas, je m’étais retenu fortement pour ne pas lui jeter un coup d’œil bien tranché. D’où il connaissait ce nom, d’abord ? Et sa condition ? Il restait un connard mais un connard seigneur vampire malgré tout. Qui aurait pu impunément balancer son blaze ? C’était qui ce « on » ? Très mauvaise idée à mon sens et bien suspicieux au fond. Putain, soit les infos tournaient bien vite soit il en savait plus que ce qu’il prétendait. Mais ce nom me faisait pas plaisir à entendre, de la bouche d’un humain en plus, qui n’avait de base rien à voir avec notre monde. Enfin, normalement.
Drôle hein ? Je rigolerai pas trop à sa place. Enfin si ça l’amusait au point de faire de l’humour sur le sujet, hein, pourquoi pas. En tout cas, j’étais pas tranquille à l’idée même que la science ne s’étale sur la théorie du surnaturel. Ce serait désastreux. Finalement, je pivotais en direction de John. Il fallait vraiment qu’on règle le problème vite.
Farah Neferet Assaad#105444#105444#105444#105444#105444#105444#105444
Changelin Serpent - Civil
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Jeu 18 Mar 2021 - 18:53
Conférence mortelle
feat Enzio, Sebastian & John
Un fond de vérité… Ce professeur ne sait pas à quel point il a raison. Les légendes sur les métamorphoses proviennent des changelins. Celles de la magie sont fondées sur les sorciers, bien sûr, qui n'ont pas disparu en réalité, je l'ai découvert il y a peu grâce à mon amie Taichi. Les vampires sont désormais connus du grand public, et leur légende s'étend sur tous les continents. Il est, de fait, naturel de considérer l'existence des lycans comme ayant donné naissance au mythe du loup-garou. Ou bien est-ce le contraire ? J'ai cru comprendre qu'il y a un flou sur l'origine de cette race…
Finalement, le professeur ne rejette pas mon intervention. Voilà qui me rassure et me permet de gagner un peu confiance en moi. Il a même retenu mon prénom ! Je rougis d'embarras alors qu'il me répond. Passionnée oui, c'est le moins qu'on puisse dire… En tout cas, je ne peux qu'aller dans son sens. Je comprends que cet exposé n'est qu'un vulgaire ramassi de vulgarisation scientifique à ses yeux. J'imagine combien cela a dû l'ennuyer de parler devant tous ces profanes… Il avoue même que cette conférence n'aurait pas eu lieu s'il avait suivi son opinion. Je me contente d'un "Oh" pour tout commentaire. Ce n'était guère sympathique de la part du recteur de "l'obliger" à donner cette conférence. D'ailleurs maintenant qu'on en parle, je me demande quel en était le but.
Finalement il en vient à répondre à ma dernière question. Je l'écoute attentivement, mais j'ai du mal à saisir l'intérêt de sa comparaison avec des espèces animales. Les capacités d'un lézard ou d'un guépard sont bien différentes et bien en deçà de celles des vampires et des lycans… de ce que j'en sais en tout cas.
Ce spectacle ahurissant vaut certainement le détour. Bien sûr, cela implique de croiser la route d'un vampire, qui se nourrissent de sang humain en séduisant leurs victimes grâce à leur charme irrésistible… Voilà qui refroidit. Enfin, je sais bien qu'ils ne sont pas tous assoiffés de sang. Il doit bien il y en avoir quelques-uns qui respectent les êtres humains autrement que leur repas. Il n'empêche que je ne souhaite pas en rencontrer un toute seule… Enfin… Peut-être que j'ai déjà conversé avec l'un d'eux sans même le savoir… Cette pensée me fait frissonner.
Le professeur Faber mentionne également la force, comparable à celle des fourmis, et leur longévité, qui là ne trouve pas de comparaison fidèle. En tant que changelin, je suis suffisamment imprégnée de l'histoire de la magie pour émettre l'hypothèse que cette dernière faculté tire plus ses ressources d'une essence extraordinaire que d'un gène. Mais, existe-t-il un gène, ou plusieurs, qui conditionne notre capacité à interagir avec cette essence ? Cette question tourne en boucle dans mon esprit et je n'arrive pas à m'en débarrasser.
Je constate en tout cas que l'illustre virologue n'a pas répondu complètement à ma question. Pas directement en tout cas. Mais puis-je lui en tenir rigueur ? Il l'a dit lui même, ce n'est pas sa spécialité.
Le menton pris en étau entre le pouce et l'index de ma main droite, je fixe un point derrière le bras de Monsieur Faber. Dans mon esprit, deux hypothèses prennent forme. Soit ils ont des gènes en commun, et pourraient donc être considérés comme cousins, soit une forme de magie commune leur octroie les mêmes facultés. Peut-être même les deux. Tout cela est un peu confus tout de même. Le professeur m'a un peu perdue dans ses comparaisons.
En tout cas, cette discussion fait naître une nouvelle volonté dans mon cœur. A l'issue de mes études, je pourrais peut-être me pencher sur la question des gènes changelins, peut-être même sorciers si ces derniers le permettent. Dans le plus grand des secrets, et soutenus par d'autres experts dans la confidence. Ce serait intéressant d'en percer les mystères. Bien sûr cela prendrait des années, voire toute une vie humaine, mais l'idée est tellement stimulante ! Tellement que j'en oublie les bases de la politesse… Je m'incline aussitôt pour remercier mon interlocuteur.
Je n'ose le formuler à voix haute, mais j'espère qu'un jour je pourrai suivre l'un de ses cours. Il doit être passionnant à écouter !
Finalement, le professeur ne rejette pas mon intervention. Voilà qui me rassure et me permet de gagner un peu confiance en moi. Il a même retenu mon prénom ! Je rougis d'embarras alors qu'il me répond. Passionnée oui, c'est le moins qu'on puisse dire… En tout cas, je ne peux qu'aller dans son sens. Je comprends que cet exposé n'est qu'un vulgaire ramassi de vulgarisation scientifique à ses yeux. J'imagine combien cela a dû l'ennuyer de parler devant tous ces profanes… Il avoue même que cette conférence n'aurait pas eu lieu s'il avait suivi son opinion. Je me contente d'un "Oh" pour tout commentaire. Ce n'était guère sympathique de la part du recteur de "l'obliger" à donner cette conférence. D'ailleurs maintenant qu'on en parle, je me demande quel en était le but.
Finalement il en vient à répondre à ma dernière question. Je l'écoute attentivement, mais j'ai du mal à saisir l'intérêt de sa comparaison avec des espèces animales. Les capacités d'un lézard ou d'un guépard sont bien différentes et bien en deçà de celles des vampires et des lycans… de ce que j'en sais en tout cas.
"Oui, 300km/h c'est incroyablement rapide, il n'y a que quelques espèces animales capables d'un tel exploit proportionnellement à leur taille. La fourmi argentée saharienne, par exemple, aurait une vitesse de plus de 400km/h à taille humaine. Dix fois plus rapide qu'Usain Bolt ! Moi aussi j'aimerais bien voir ça !"
Ce spectacle ahurissant vaut certainement le détour. Bien sûr, cela implique de croiser la route d'un vampire, qui se nourrissent de sang humain en séduisant leurs victimes grâce à leur charme irrésistible… Voilà qui refroidit. Enfin, je sais bien qu'ils ne sont pas tous assoiffés de sang. Il doit bien il y en avoir quelques-uns qui respectent les êtres humains autrement que leur repas. Il n'empêche que je ne souhaite pas en rencontrer un toute seule… Enfin… Peut-être que j'ai déjà conversé avec l'un d'eux sans même le savoir… Cette pensée me fait frissonner.
Le professeur Faber mentionne également la force, comparable à celle des fourmis, et leur longévité, qui là ne trouve pas de comparaison fidèle. En tant que changelin, je suis suffisamment imprégnée de l'histoire de la magie pour émettre l'hypothèse que cette dernière faculté tire plus ses ressources d'une essence extraordinaire que d'un gène. Mais, existe-t-il un gène, ou plusieurs, qui conditionne notre capacité à interagir avec cette essence ? Cette question tourne en boucle dans mon esprit et je n'arrive pas à m'en débarrasser.
Je constate en tout cas que l'illustre virologue n'a pas répondu complètement à ma question. Pas directement en tout cas. Mais puis-je lui en tenir rigueur ? Il l'a dit lui même, ce n'est pas sa spécialité.
"Hum… Si je comprends bien, vous supposez qu'il existe une origine commune aux capacités de ces deux races ? Il est vrai qu'autant de points communs, c'est rarement dû au hasard…"
Le menton pris en étau entre le pouce et l'index de ma main droite, je fixe un point derrière le bras de Monsieur Faber. Dans mon esprit, deux hypothèses prennent forme. Soit ils ont des gènes en commun, et pourraient donc être considérés comme cousins, soit une forme de magie commune leur octroie les mêmes facultés. Peut-être même les deux. Tout cela est un peu confus tout de même. Le professeur m'a un peu perdue dans ses comparaisons.
En tout cas, cette discussion fait naître une nouvelle volonté dans mon cœur. A l'issue de mes études, je pourrais peut-être me pencher sur la question des gènes changelins, peut-être même sorciers si ces derniers le permettent. Dans le plus grand des secrets, et soutenus par d'autres experts dans la confidence. Ce serait intéressant d'en percer les mystères. Bien sûr cela prendrait des années, voire toute une vie humaine, mais l'idée est tellement stimulante ! Tellement que j'en oublie les bases de la politesse… Je m'incline aussitôt pour remercier mon interlocuteur.
"M-Merci en tout cas, professeur, d'avoir pris le temps de me répondre."
Je n'ose le formuler à voix haute, mais j'espère qu'un jour je pourrai suivre l'un de ses cours. Il doit être passionnant à écouter !
"Quand on veut s'enterrer six pieds sous terre..."
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Ven 19 Mar 2021 - 10:47
Du coin de l’œil, toujours à scruter mon camarade en train de converser avec le scientifique, je vois que ce dernier s’écarte un peu et laisse le champ libre pour Farah. Toutefois, il ne semble pas voir mon invitation à me rejoindre et reste à côté. Ce n’est pas grave outre mesure, nous aurons le temps de faire notre debrief ailleurs et loin des oreilles indiscrètes.
Je décide finalement de m’approcher à mon tour comme le quidam lambda le ferait et viens me poster à proximité tout en écoutant cette fois ce qu’il se dit de façon plus claire. C’est un peu comme l’écouter faire une nouvelle démonstration à Farah alors qu’il répond à ses questions. Cela me fait en réalité sourire d’entendre ce qu’il se dit là. Finalement il n’a dû étudier les vampires qu’à l’état de cellule et s’y connais bien peu alors. Ou alors il plaisante avec Farah pour appréhender leur conversation de façon bien plus légère que sa conférence. Je l’entends dire après tout que les vampires seraient capables d’atteindre des vitesses comparables à celle d’une formule 1. Nous sommes bien au-dessus de ce que m’a révélé Sire Ryan lors de nos conversations. Même si je suis convaincu qu’un vampire lambda peut battre Usain Bolt à la course sans trop se fatiguer dans l’effort, je doute sérieusement qu’il puisse rattraper un guépard en plein sprint pour sa vie. Même chose pour le point de leur force. J’ai eu la mal chance de tomber sur un vampire présentant une force herculéenne, mais je ne suis pas certain qu’il faille en faire une généralité non plus.
C’est alors que je songe à une chose. De son point de vue de chercheur comme du notre, on peut tout à fait présumer de ça en fait ! Après tout, avant que Sire Ryan ne remette les choses dans son contexte, j’étais persuadé moi aussi que tous les vampires étaient alignés sur les capacités de monsieur Dwight Hodgkin.
En tout cas je me laisse porter par la réponse de Farah, semblant fascinée et charmée par ce chercheur émérite dispensant son avis sur les questions qui lui sont posées. Même si de mon point de vue, je sais que les capacités de ces êtres sont en deçà de ce qui est dit ici, je me demande si les paroles et spéculations de monsieur Faber sont sincères.
Je profite du moment où Farah salut son interlocuteur pour faire un petit signe de tête à Sebastian, comme si je le saluais. Puis, j’avance de quelques pas pour venir au contact de monsieur Faber et lui tendre la main pour la serrer. Avec un nom pareil, autant dire qu’il devait avoir les habitudes d’un européen.
John ▬ Bonjour professeur Faber, permettez-moi de vous dire que c’était une conférence des plus enrichissante ! Dis-je en souriant.Je suis loin d’avoir choisi une façon originale de prendre contact. Je devais être la centième personne à lui dire ce genre de banalité depuis qu’il eut fini sa conférence.
John ▬ Quelle chance ont le président de l’université et le doyen de biologie que vous soyez dans la région pendant la quarantaine pour pouvoir faire cette conférence !Autant mettre les pieds dans le plat ne serait-ce que pour souligner l’étrangeté de la chose. Après tout, c’est un expert international dans le domaine de la biologie si j’ai bien suivi sa présentation. Autant dire qu’une conférence pareille devait être certes prévue de longue date bien semblant agencée précipitamment, mais quelle chance qu’il fut dans la région une semaine avant de devoir prendre la parole pour se retrouver coincé ici avec nous. Disons que c’est une curieuse coïncidence de mon point de vue. Mais cela cache plutôt une autre vérité.
John ▬ A moins bien entendu que vous ne soyez ici depuis autant de temps car ils ont décidé de vous faire du charme pour vous ajouter à leur collection de professeurs et intervenants de prestige ? Mais j’en oublie les convenances. John Smith, enseignant en langues étrangère appliquée, français et anglais. Un plaisir de pouvoir vous approchez.Il vaut mieux que j’aille droit au but. Ce ne sont que quelques insinuations innocentes mais qui tout de même posent question.
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Mar 30 Mar 2021 - 20:11
Conférence mortelle
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Pendant qu’il discutait avec la demoiselle, Enzio n’avait pas remarqué le départ légèrement discret de son collègue. En soit, ce n’était pas plus mal, il n’avait plus qu’à attendre que la demoiselle s’en aille aussi et il pourrait aller profiter largement du confort et de la solitude de sa nouvelle demeure.
En parlant de la demoiselle, celle-ci écouta avec attention la réponse un peu évasive qu’il lui donnait. De temps en temps, elle ne répondait que par onomatopée. Par d’autres, elle apportait une précision. Cela confirma le scientifique que le domaine de prédilection de la demoiselle était surtout la zoobiologie. Domaine qui restait tout de même un peu flou pour le nouvellement professeur. Mais la biologie en elle-même était tellement vaste qu’il était compliqué de prétendre tout connaitre à son sujet. Quand il eut fini son intervention, la demoiselle reprit parole en concluant parfaitement ce qu’il voulait faire passer comme message.
Enzio eut, avec cette intervention, le mot de la fin. La demoiselle le salua respectueusement avant de le remercier.
Le faux professeur se retrouva un instant seul. Le répit fut toutefois d’une courte durée vu qu’un homme d’âge mûr s’approcha de lui et le salua d’une poignée de main à laquelle il répondit volontiers, en apparence. Il afficha aussi un faux air gêné, comme il savait si bien les jouer, au compliment. Il n’eut toutefois pas l’occasion de répondre. L’homme enchaine de suite avec une réplique qui ne plait guère au scientifique, bien que son visage n’en affiche absolument rien. Il n’aimait pas l’insinuation sous-entendue qu’il percevait. Où était-il simplement trop sur ses gardes ? Seul dieu pouvait le savoir en cet instant. Quoi qu’il en fût, il garderait son cap et ne changerait pas de version. Il se contenta feindre un rire franc à la remarque, comme si cela n’était qu’une vaste boutade destinée à le taquiner un peu.
Enzio laissa un sourire de façade. John Smith ? Professeur de langues ? Il lui semblait lui en avoir déjà entendu parler. Un excellent polyglotte. Ou alors, il confondait avec une autre personne.
Une question banale aussi banale que le début de l’approche de l’autre homme. Mais puisqu’il était apparemment question de feindre les apparences encore un peu…
En parlant de la demoiselle, celle-ci écouta avec attention la réponse un peu évasive qu’il lui donnait. De temps en temps, elle ne répondait que par onomatopée. Par d’autres, elle apportait une précision. Cela confirma le scientifique que le domaine de prédilection de la demoiselle était surtout la zoobiologie. Domaine qui restait tout de même un peu flou pour le nouvellement professeur. Mais la biologie en elle-même était tellement vaste qu’il était compliqué de prétendre tout connaitre à son sujet. Quand il eut fini son intervention, la demoiselle reprit parole en concluant parfaitement ce qu’il voulait faire passer comme message.
Enzio ▬ « Vous résumez bien, Miss Farah. Ce n’est qu’une théorie que j’émets. Après, peut-être que je me trompe totalement. Je pense génétique parce que c’est principalement mon domaine. Mais cela tient peut-être totalement d’autre chose. Dans notre domaine, ou dans le domaine des sciences en général, une théorie n’est qu’une hypothèse et il ne tient qu’à tous les amoureux de la découverte que nous sommes de prouver ces hypothèses ou les invalider. Cela prendra peut-être des années ou des décennies avant que quelqu’un n’apporte la réponse à force d’analyses et d’observation. Et nul doute qu’il deviendra un grand nom, comme Etienne Wolff, Salvador Luira ou Richard Dawkins. »
Enzio eut, avec cette intervention, le mot de la fin. La demoiselle le salua respectueusement avant de le remercier.
Enzio ▬ « Mais je vous en prie ! Tout le plaisir était pour moi ! Il est stimulant de discuter avec quelqu’un d’aussi passionnée par la biologie. Je suis même presque certain que votre domaine de prédilection est la Zoobiologie. En tout cas, je serais pour moi une agréable surprise de me retrouver à vous donner cours. Cela promet des échanges passionnants et divertissants ! »
Le faux professeur se retrouva un instant seul. Le répit fut toutefois d’une courte durée vu qu’un homme d’âge mûr s’approcha de lui et le salua d’une poignée de main à laquelle il répondit volontiers, en apparence. Il afficha aussi un faux air gêné, comme il savait si bien les jouer, au compliment. Il n’eut toutefois pas l’occasion de répondre. L’homme enchaine de suite avec une réplique qui ne plait guère au scientifique, bien que son visage n’en affiche absolument rien. Il n’aimait pas l’insinuation sous-entendue qu’il percevait. Où était-il simplement trop sur ses gardes ? Seul dieu pouvait le savoir en cet instant. Quoi qu’il en fût, il garderait son cap et ne changerait pas de version. Il se contenta feindre un rire franc à la remarque, comme si cela n’était qu’une vaste boutade destinée à le taquiner un peu.
Enzio ▬ « Serais-je donc la victime d’une sombre machination ? Voilà qui ne serait nullement rassurant, n’est-ce pas ? »
Enzio laissa un sourire de façade. John Smith ? Professeur de langues ? Il lui semblait lui en avoir déjà entendu parler. Un excellent polyglotte. Ou alors, il confondait avec une autre personne.
Enzio ▬ « Enchanté, professeur Smith. C’est un plaisir aussi de vous rencontrer. Mais il me semble que votre réputation vous précède. J’ai eu l’occasion d’entendre parler d’un professeur de langues, originaire d’Europe, donc la maitrise des langues est impressionnante. Serait-ce vous ? »
Une question banale aussi banale que le début de l’approche de l’autre homme. Mais puisqu’il était apparemment question de feindre les apparences encore un peu…
"Supercalifragilisticexpialidocious"
Etilya sur DK RPG
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Mer 31 Mar 2021 - 20:04
La science était une matière qui incarnait totalement Farah. Je l'avais déjà vu à l’œuvre lorsque le sujet se présentait, vous ne l'arrêtiez plus. C'était donc avec une attention particulière et un engouement intellectuel qu'elle écoutait le docteur Faber. Évidemment, elle se référençait sur ses connaissances de base pour proportionner les exploits des vampires et des lycans en comparaison avec des espèces animales basiques. Je les laissais tranquille dans cette discussion que je suivais sans pour autant m'y épancher. Cet exercice en soi était parfait pour la jeune étudiante qui se montrait enfin sans éprouver d'appréhension particulière alors autant la faire profiter jusqu'au bout. J'avais vraiment l'impression d'être un tonton qui regardait sa nièce battre des ailes dans l'intention de s'envoler. Ca devait pas être facile pour Nawel de lâcher sa fille comme ça si même moi je rechignais à trop m'éloigner. Enfin je supposais que j'aurais été également un papa poule parfait même si parfois je taquinais ma collègue au sujet de Farah. Elle rigolait pas trop quand c'était comme ça quand bien même elle se doutait bien que je plaisantais. Elle était si protectrice mais je pouvais que la comprendre. C'était une jeune pousse vive, qui ne tendait qu'à faire grandir ses branches vers le ciel avec de belles feuilles vertes. Si elle était encore timide, elle était promise à un bel avenir pour sûr. Quoi de plus flippant pour une mère que de voir sa fille grandir et évoluer dans ce monde obscur ?
Je redressais le regard alors que la théorie se jouait sur une origine commune entre les vampires et les lycans. Personnellement, je partais du principe que nous avions tous une origine commune, qu'importe l'être vivant finalement. Mais ce serait débordé du thème initial. Si je lançais sur le sujet sur la création même de la terre et des êtres vivants qui la peuplent, nous y passerions quinze ans.
Toutefois, malgré les spéculations de ces deux passionnés là, je n'étais pas certain de pouvoir débattre sur les ressemblances entre un lycan et un vampire, qui restait deux espèces bien distinctes. Mais soit. L'élève salua le maître de l'assemblée avec respect et admiration tandis qu'il commençait à nous tourner le dos. C'était sans compter sur l'intervention de John qui fit tout à coup irruption pour venir l'accoster.
A mon humble avis, cette intervention était loin d'être anodine. Je connaissais un peu Smith depuis le temps quand même. Il était sur ses gardes depuis qu'il avait appris qu'un petit groupe agissait en toute discrétion au sein de l'université. Abraham nous avait bien indiqués de rester seulement dans l'observation mais le naturel revenait vite au galop chez mon collègue. Enfin, j'imaginais qu'il n'irait pas jusqu'à le prendre en étau, ce n'était pas sa façon de procéder. Il était beaucoup plus subtil et habile. Je savais qu'il ne manquerait cependant pas de tâter le terrain.
Ca n'avait d'ailleurs pas loupé. Si je restais en retrait, il m'était facile de percevoir les sous-entendus dans ses propos après les compliments pour huiler le poil du professeur Faber. Ces insinuations à l’apparence innocentes n'en étaient rien. Il ne faisait que mettre en marche sa réflexion sur une spontanéité naturelle mais qui laissait présager des soupçons. Lorsqu'il se présenta, je revenais sur une allure tranquille à côté de mon collègue.
-ah ah ah ! Désolé Professeur Smith, les jeunes d'abord !
Une petite boutade qui n'était là que pour retirer le caractère nerveux de la situation, puisque j'avais pu discuter avant lui avec le monsieur, ainsi que Farah. Mais le docteur Faber restait fidèle à lui-même, accueillant inconsciemment ses propos comme une petite blague. Ah ah ah ! C'était un drôle celui-là quand même ! Mais c'était quand même une ambiance que je trouvais bizarre. Toutes ces joutes verbales devenaient trop subtiles pour moi. Enfin, je participais généreusement à ces élogieuses démonstrations de façade. En tout cas, John Smith était réputé dans notre prestigieuse école, ce serait pas étonnant qu'il ait entendu parler de lui. Ou alors j'étais trop crédule ? C'était pas trop ma tasse de thé les jeux de propos, j'étais plutôt du genre sarcasme foudroyant ou tête brûlée.
Par précaution, je préférais encore me taire avant de balancer un truc qui pouvait gêner mon partenaire en posant mon arrière train sur la bordure de la table puis choper un beignet qui traînait là.
Je redressais le regard alors que la théorie se jouait sur une origine commune entre les vampires et les lycans. Personnellement, je partais du principe que nous avions tous une origine commune, qu'importe l'être vivant finalement. Mais ce serait débordé du thème initial. Si je lançais sur le sujet sur la création même de la terre et des êtres vivants qui la peuplent, nous y passerions quinze ans.
Toutefois, malgré les spéculations de ces deux passionnés là, je n'étais pas certain de pouvoir débattre sur les ressemblances entre un lycan et un vampire, qui restait deux espèces bien distinctes. Mais soit. L'élève salua le maître de l'assemblée avec respect et admiration tandis qu'il commençait à nous tourner le dos. C'était sans compter sur l'intervention de John qui fit tout à coup irruption pour venir l'accoster.
A mon humble avis, cette intervention était loin d'être anodine. Je connaissais un peu Smith depuis le temps quand même. Il était sur ses gardes depuis qu'il avait appris qu'un petit groupe agissait en toute discrétion au sein de l'université. Abraham nous avait bien indiqués de rester seulement dans l'observation mais le naturel revenait vite au galop chez mon collègue. Enfin, j'imaginais qu'il n'irait pas jusqu'à le prendre en étau, ce n'était pas sa façon de procéder. Il était beaucoup plus subtil et habile. Je savais qu'il ne manquerait cependant pas de tâter le terrain.
Ca n'avait d'ailleurs pas loupé. Si je restais en retrait, il m'était facile de percevoir les sous-entendus dans ses propos après les compliments pour huiler le poil du professeur Faber. Ces insinuations à l’apparence innocentes n'en étaient rien. Il ne faisait que mettre en marche sa réflexion sur une spontanéité naturelle mais qui laissait présager des soupçons. Lorsqu'il se présenta, je revenais sur une allure tranquille à côté de mon collègue.
-ah ah ah ! Désolé Professeur Smith, les jeunes d'abord !
Une petite boutade qui n'était là que pour retirer le caractère nerveux de la situation, puisque j'avais pu discuter avant lui avec le monsieur, ainsi que Farah. Mais le docteur Faber restait fidèle à lui-même, accueillant inconsciemment ses propos comme une petite blague. Ah ah ah ! C'était un drôle celui-là quand même ! Mais c'était quand même une ambiance que je trouvais bizarre. Toutes ces joutes verbales devenaient trop subtiles pour moi. Enfin, je participais généreusement à ces élogieuses démonstrations de façade. En tout cas, John Smith était réputé dans notre prestigieuse école, ce serait pas étonnant qu'il ait entendu parler de lui. Ou alors j'étais trop crédule ? C'était pas trop ma tasse de thé les jeux de propos, j'étais plutôt du genre sarcasme foudroyant ou tête brûlée.
Par précaution, je préférais encore me taire avant de balancer un truc qui pouvait gêner mon partenaire en posant mon arrière train sur la bordure de la table puis choper un beignet qui traînait là.
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Dim 11 Avr 2021 - 11:43
Conférence mortelle
feat Enzio, Sebastian & John
Le professeur Faber confirme rapidement ma compréhension de son explication. Je hoche la tête. Je comprends qu'il raisonne en génétique, puisqu'il s'agit de son domaine de prédilection. Moi-même, changeline de mon état, j'ai tendance à imager notre biologie de métamorphe, tout en sachant que la physiologie n'est pas l'entière actrice de ce merveilleux phénomène. La magie est là, quelque part, et le mystère qui plane, c'est où exactement ? Je suis persuadée qu'un ou plusieurs gènes interviennent et il me tarde de mettre le doigt dessus. Mais je sais que ce ne sera pas avant des années d'études. Néanmoins, c'est une perspective d'avenir qui me ravit.
Ainsi la conversation se termine-t-elle, non sans un remerciement de ma part. A cela, le généticien rajoute un commentaire loin de me laisser indifférente. Je redresse mon regard farouche et lui sourit timidement.
J'ai réussi à le dire. Pouh. Mon coeur bat la chamade. Il faut vraiment que je travaille sur ma timidité maladive.
Sur ces mots, je me détourne après une dernière salutation japonaise. Mon esprit est encore tout émoustillé par cette discussion pour le moins passionnante. Des questions sans réponses subsistent, mais, peut-être qu'un jour le mystère sera levé. Je m'éloigne en pleine rêverie, cependant je crois apercevoir Monsieur Smith qui se dirige vers le professeur Faber. Je lui fais un bref salut de la main, sans pour autant lui adresser la parole. Il semble vouloir lui aussi nourrir son esprit d'une conversation avec l'illustre généticien.
Je me rapproche alors du buffet pour contempler les mets entamés. J'attrape un yakitori pour apaiser le début de faim qui tiraille mon estomac. Ah c'est bien mon ventre ça, réclamer sa pitance après une telle émotion. Chemin faisant, je m'éloigne progressivement des deux professeurs engagés dans une discussion dont la nature m'échappe. Je suis trop loin désormais pour entendre leurs paroles, et de toute façon j'ai eu mon compte d'information pour le moment. J'attendrai sans doute qu'ils aient terminé pour rentrer, de sorte à ne pas être toute seule, à moins que Mama ne puisse venir me chercher.
En attendant, je préfère me tourner sur l'étude des recettes utilisées pour créer de tels plaisirs gustatifs. J'ai bon espoir que cela soit aussi instructif que cette conférence, surtout si je peux les reproduire, je pourrai ainsi les faire goûter à Taichi. Elle qui sait si bien cuisiner, elle pourra m'apporter une critique constructive sur la cuisine locale. J'ai bien hâte de la revoir, ma meilleure amie sorcière… Et mon esprit dérive une nouvelle fois sur un hypothétique gène qui lui accorderait ses incroyables facultés.
Ainsi la conversation se termine-t-elle, non sans un remerciement de ma part. A cela, le généticien rajoute un commentaire loin de me laisser indifférente. Je redresse mon regard farouche et lui sourit timidement.
"Oh, euh… oui en effet, m-même si j'aime tout autant la génétique, justement. En-En tout cas… le plaisir serait partagé, professeur… J'espère avoir l'honneur d'assister à l'un de vos cours lors de mon cursus… "
J'ai réussi à le dire. Pouh. Mon coeur bat la chamade. Il faut vraiment que je travaille sur ma timidité maladive.
"B-Bon, je… je vais vous laisser, Monsieur. Je ne vais pas … abuser plus longtemps de votre temps précieux… B-Bonne journée !"
Sur ces mots, je me détourne après une dernière salutation japonaise. Mon esprit est encore tout émoustillé par cette discussion pour le moins passionnante. Des questions sans réponses subsistent, mais, peut-être qu'un jour le mystère sera levé. Je m'éloigne en pleine rêverie, cependant je crois apercevoir Monsieur Smith qui se dirige vers le professeur Faber. Je lui fais un bref salut de la main, sans pour autant lui adresser la parole. Il semble vouloir lui aussi nourrir son esprit d'une conversation avec l'illustre généticien.
Je me rapproche alors du buffet pour contempler les mets entamés. J'attrape un yakitori pour apaiser le début de faim qui tiraille mon estomac. Ah c'est bien mon ventre ça, réclamer sa pitance après une telle émotion. Chemin faisant, je m'éloigne progressivement des deux professeurs engagés dans une discussion dont la nature m'échappe. Je suis trop loin désormais pour entendre leurs paroles, et de toute façon j'ai eu mon compte d'information pour le moment. J'attendrai sans doute qu'ils aient terminé pour rentrer, de sorte à ne pas être toute seule, à moins que Mama ne puisse venir me chercher.
En attendant, je préfère me tourner sur l'étude des recettes utilisées pour créer de tels plaisirs gustatifs. J'ai bon espoir que cela soit aussi instructif que cette conférence, surtout si je peux les reproduire, je pourrai ainsi les faire goûter à Taichi. Elle qui sait si bien cuisiner, elle pourra m'apporter une critique constructive sur la cuisine locale. J'ai bien hâte de la revoir, ma meilleure amie sorcière… Et mon esprit dérive une nouvelle fois sur un hypothétique gène qui lui accorderait ses incroyables facultés.
"Des mystères génétiques aux secrets de cuisine"
Etilya sur DK RPG
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Dim 11 Avr 2021 - 20:48
Je vois bien que ce chercheur a de l’humour ou alors une sacrée capacité à dissimuler sa nature derrière l’humour grâce à sa vivacité d’esprit. C’est un intellect supérieur si on en croit le pédigré de ce chercheur émérite présenté comme le fleuron de l’humanité et de l’innovation en matière de génétique. Suis-je obligé de me montrer soupçonneux en de pareilles circonstances ? Bien évidement que oui. Il n’a pas peut-être bel et bien pas eu de chance et si c’est le cas, alors il prend ça avec le sourire et nous en resterons là après tout.
J’aime cependant sa répartie. Il n’est pas homme à se laisser avoir. Cette manière nonchalante mais avenant de présenter sa situation sous le regard de l’absurde en moins de temps qu’il n’en faux. Il dégage un certain flegme qui m’étonne beaucoup de la part d’un chercheur de son niveau. On le sent habitué à l’exercice de la palabre avec des inconnus et échanger des platitudes diverses. Je décide d’entrer dans son jeu pour continuer sur cette petite plaisanterie.
Il se montre néanmoins affable et me rend mes salutations rapidement. Il ajoute à mon sens quelque chose de savoureux. Je ne manque pas de sourire avec chaleur et entrain avant de lui répondre.
Ma raison me dicte qu’il est mieux pour moi et mon image de rester ce professeur d’âge mur grisonnant à l’aspect joviale de tirer sa révérence et le laisser là-dessus. Mieux vaut ne pas lui faire penser que je le fais passer sur le grill outre mesure. L’intérêt n’est pas de le mettre sur la défensive mais de tester un peu sa manière d’expliquer sa présence tout en déguisant cela sur le ton sarcastique de la surprise douce-heureuse.
J’aime cependant sa répartie. Il n’est pas homme à se laisser avoir. Cette manière nonchalante mais avenant de présenter sa situation sous le regard de l’absurde en moins de temps qu’il n’en faux. Il dégage un certain flegme qui m’étonne beaucoup de la part d’un chercheur de son niveau. On le sent habitué à l’exercice de la palabre avec des inconnus et échanger des platitudes diverses. Je décide d’entrer dans son jeu pour continuer sur cette petite plaisanterie.
John ▬ Venant de la présidence de l’université et du doyen de biologie, ce ne serait guère étonnant de sa part de vouloir vous attirer en avance. Une chance pour votre conférence en soi, mais prenez garde. Il me paraît évident qu’il aimerait vous compter dans son équipe pédagogique.Impossible pour moi de lâcher l’affaire. Quel hasard tout de même que cet homme soit miraculeusement pris au piège dans la région huit jour avant sa conférence et pouvant la donner quand même. Je n’aime pas les coïncidences aussi heureuses, elles ont un fumet désagréable de complot.
Il se montre néanmoins affable et me rend mes salutations rapidement. Il ajoute à mon sens quelque chose de savoureux. Je ne manque pas de sourire avec chaleur et entrain avant de lui répondre.
John ▬ On vous parle à vous, de moi ? Voilà un nouveau bien heureux. Je ne savais pas que j’avais une telle réputation. Je viens bien de me joindre à l’équipe pédagogique du département des langues appliquées. Anglais et Français comme je disais. Surtout français le moment.C’est à ce moment-là que Sebastian se décide, tel le rapace qu’il est à fondre à nouveau sur sa proie et inscrire sa présence en tant que premier à pouvoir se servir. Ce n’est pas un mal en réalité. Je ne veux pas accabler de question le docteur Faber. Notre échange est bien intéressant en soi tel qu’il vient d’être. Je ne suis une pas une étudiante dans son domaine d’expertise pouvant le vénérer ou un jeune et fougueux enseignant intéressé par le sujet.
Ma raison me dicte qu’il est mieux pour moi et mon image de rester ce professeur d’âge mur grisonnant à l’aspect joviale de tirer sa révérence et le laisser là-dessus. Mieux vaut ne pas lui faire penser que je le fais passer sur le grill outre mesure. L’intérêt n’est pas de le mettre sur la défensive mais de tester un peu sa manière d’expliquer sa présence tout en déguisant cela sur le ton sarcastique de la surprise douce-heureuse.
John ▬ Oui oui oui, monsieur Rhodes. J’ai compris. On éloigne encore le troisième âge de peur d’embêter la jeunesse en radotant. Je vous laisse messieurs.Je me dirige à nouveau vers le buffet dans le but de prendre des petits fours et laisser Sebastian discuter tranquillement. Je ne sais pas trop quoi penser encore de cet homme, mais s’il reste dans le coin, le garder à l’œil pourrait être une bonne idée.
Docteur Faber, ce fût un véritable plaisir d’assister à votre prestation. Désolé que vous soyez coincé ici pendant ces tristes événements. Au plaisir. Dis-je en le saluant du chapeau.
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Sam 17 Avr 2021 - 11:44
Conférence mortelle
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Intérieurement, Enzio se détendit un peu. Visiblement, si l’homme en face de lui avait des soupçons, ils étaient, d’apparence, dirigés vers les hautes instances de l’université. Justement ceux que le Haut-Sénéchal visait tout à l’heure avec le professeur d’archéologie. Du flair, peut-être. C’était en tout cas la piste à creuser. Continuer de mentir dans cette voie. Et s’il y avait bien une chose qu’on apprenait aux grandes familles de l’Ordre Renfield, c’était à mentir au monde extérieur pour mieux se protéger. Ils étaient les grands pourfendeurs de l’humanité, avec la mission ancestrale de purifier le monde de ses aberrations qu’étaient les vampires. Hélas, tous ne comprenaient pas que leur plan d’éradication était pour leur propres bien. Les monstres savaient comment manipulés le cerveau et le cœur de ses simples d’esprits à qui ils apporteraient un jour la lumière. N’importe qui, ici, pouvait être un ennemi. Ceci dit, cela ne le changeait pas vraiment de d’habitude. Rares étaient les personnes de confiances dans l’Ordre aussi. Juste Holga, ses enfants, sa sœur, ses neveux et ses parents. Sur le nombre de personnes que représentait cette organisation, ils n’étaient d’un grain de sable sur une place de méditerranée.
L’homme sourit chaleureusement. Visiblement, il ne s’était pas trompé. Ces rumeurs, qu’il avait réellement entendues, semblaient bien concerner l’homme en face de lui. Il lui répondit qu’il venait aussi de rejoindre l’équipe pédagogique, pour donner des cours d’anglais et de français. Cela regroupait ce qu’il avait entendu.
Ce fut à ce moment que le Professeur Rhodes décida de refaire son apparition avec une remarque envers le plus vieux d’entre nous. John Smith la prit à la rigolade et décida de se retirer. Il salua Enzio avec un sourire.
Il se retira à son tour vers le buffet, laissant le scientifique avec l’archéologue. Une petite voix enfantine retentit alors, dans la poche d’Enzio, annonçant « Il est l’heure, Papa » en boucle et en finnois. Il sortit alors son téléphone, qui afficha une heure bien avancée. Ce n’était pas la sonnerie d’un coup de fil ou d’un quelconque message. Avec ce qu’il se passait en ville, il avait pris soin de mettre son portable en mode avion, vous éviter toute situation qui pourrait indiquer qu’il est plus que ce qu’il est. Non, c’était celle d’une alarme qu’il avait prévu quelques heures plus tôt, pour lui permettre de s’échapper de la réception dans un cas où il se retrouverait coincé… Un peu comme ici.
Il coupa la sonnerie, cliquant intentionnellement sur le bouton de répétition, si jamais une autre personne viendrait lui parler. Il adressa un signe de tête au professeur avant de poser sa flûte sur la table la plus proche avant de prendre la direction de la sortie. Il passa, au hasard, devant le professeur de langues et il en profita pour lui adresser quelques derniers mots pour cette soirée.
Il accompagna ses mots d’un signe de tête avant de partir du site de l’université. Il eut à peine le temps de franchir la porte du hall d’entrée que l’alarme recommença à sonner. Cette fois-ci, il prit le temps de l’enlever avant de rentrer chez lui.
L’homme sourit chaleureusement. Visiblement, il ne s’était pas trompé. Ces rumeurs, qu’il avait réellement entendues, semblaient bien concerner l’homme en face de lui. Il lui répondit qu’il venait aussi de rejoindre l’équipe pédagogique, pour donner des cours d’anglais et de français. Cela regroupait ce qu’il avait entendu.
Enzio ▬ « Donc, ce serait effectivement vous. Je suis vraiment ravi de faire votre connaissance. »
Ce fut à ce moment que le Professeur Rhodes décida de refaire son apparition avec une remarque envers le plus vieux d’entre nous. John Smith la prit à la rigolade et décida de se retirer. Il salua Enzio avec un sourire.
Enzio ▬ « Nous aurons d’autres occasions de discuter, avec plaisir ! »
Il se retira à son tour vers le buffet, laissant le scientifique avec l’archéologue. Une petite voix enfantine retentit alors, dans la poche d’Enzio, annonçant « Il est l’heure, Papa » en boucle et en finnois. Il sortit alors son téléphone, qui afficha une heure bien avancée. Ce n’était pas la sonnerie d’un coup de fil ou d’un quelconque message. Avec ce qu’il se passait en ville, il avait pris soin de mettre son portable en mode avion, vous éviter toute situation qui pourrait indiquer qu’il est plus que ce qu’il est. Non, c’était celle d’une alarme qu’il avait prévu quelques heures plus tôt, pour lui permettre de s’échapper de la réception dans un cas où il se retrouverait coincé… Un peu comme ici.
Enzio ▬ « Oh ! Déjà ! Mince… Je vais devoir vous laisser. Je dois rentrer pour mes enfants. Je suis au regret de devoir écourter cette discussion. Mais nous aurons d’autres occasions, je suppose. »
Il coupa la sonnerie, cliquant intentionnellement sur le bouton de répétition, si jamais une autre personne viendrait lui parler. Il adressa un signe de tête au professeur avant de poser sa flûte sur la table la plus proche avant de prendre la direction de la sortie. Il passa, au hasard, devant le professeur de langues et il en profita pour lui adresser quelques derniers mots pour cette soirée.
Enzio ▬ « Je dois hélas y aller. Je vous souhaite une bonne soirée. »
Il accompagna ses mots d’un signe de tête avant de partir du site de l’université. Il eut à peine le temps de franchir la porte du hall d’entrée que l’alarme recommença à sonner. Cette fois-ci, il prit le temps de l’enlever avant de rentrer chez lui.
"Départ"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Dim 18 Avr 2021 - 19:10
Je ne savais pas tellement où me mettre finalement. J'avais l'impression d'assister à une sorte de duel sous-marin, auquel l'un viendrait frapper l'autre sous l'eau silencieusement sans même faire de vagues. C'était décidément trop pour un type vulgaire comme moi, trop habitué à rester dans le direct ou le spontané. J'étais assez admiratif et en même temps assez dubitatif. Je connaissais John, je savais pertinemment qu'il ne laissait pas un mot au hasard de ses phrases. Quant au docteur Faber et bien... Et bien il rétorquait sur cette même passivité qui ne manquait pas de sens mais qui dénotait sur un certain piquant nonchalant.
Ou alors je ne comprenais juste rien et que je n'étais juste pas capable de tout interpréter précisément. J'en parlerai à Smith après, pour avoir un peu son avis. Mais le Sage était sur ses réserves et par habitude de son passé bien rempli en tant qu'espion, il ne lâcherait pas l'affaire aussi simplement. Qu'est ce qu'il pensait vraiment au fond de la venue de ce conférencier ? Comment il accueillait même l'idée de cette conférence ? Qu'est ce qui le dérangeait ? Son intuition était fine et je devais lui en toucher deux mots pour me faire un avis même si là clairement, je me noyais dans la masse !
Farah avait fini par quitter la conversation peu de temps avant, certainement ravie de cet échange de savants voguant dans le même domaine passionnant. Une bonne chose en soi. Mais ce ne serait pas le cas de mon collègue qui était décidé à approfondir son intuition. Je doutais du fait qu'il reste d'ailleurs tranquillement à observer de loin. Quant à moi bah... Je savais pas trop où me positionner, alors dans le doute, j'optais pour mon naturel paré à toute épreuve.
Finalement, mon intervention désamorça des salutations respectives. Le smilodon s'éloigna avec toutes les commodités purulentes à disposition et le professeur Faber n'était pas en reste sur ces moyens. Soudainement, une sonnerie retentit, similaire à la voix d'un enfant. C'était presque mignon à entendre. Le scientifique s'excusa donc en avançant qu'il devait s'éclipser, ce que je comprenais amplement. Je souriais donc aimablement à mon tour à cette manifestation plutôt attendrissante.
-Il ne faut jamais faire attendre les enfants ou vous risqueriez de le regretter ah ah ! En attendant, si le cœur vous en dit, nous organisons souvent des repas entre collègues. Vous êtes le bienvenue.
Je gratifiais le virologue d'un clin d'oeil alors qu'il déposait son verre dans l'optique de s'en aller. Je restais moment à le considérer de loin tout en mangeant un dernier délice sur la table, tandis qu'il saluait le smilodon une dernière fois. Il avait l'air sympa mais l'attitude de John me préoccupait. Je me demandais bien ce qu'il pensait de cet homme. Je me détournais ensuite pour aller rejoindre un groupe d'élèves qui s'étaient entassés à une table plus loin.
-Alors les lumières du futur, lançais-je sur un ton grave mais léger, qu'est ce que vous avez pensé de tout ça ?
Ou alors je ne comprenais juste rien et que je n'étais juste pas capable de tout interpréter précisément. J'en parlerai à Smith après, pour avoir un peu son avis. Mais le Sage était sur ses réserves et par habitude de son passé bien rempli en tant qu'espion, il ne lâcherait pas l'affaire aussi simplement. Qu'est ce qu'il pensait vraiment au fond de la venue de ce conférencier ? Comment il accueillait même l'idée de cette conférence ? Qu'est ce qui le dérangeait ? Son intuition était fine et je devais lui en toucher deux mots pour me faire un avis même si là clairement, je me noyais dans la masse !
Farah avait fini par quitter la conversation peu de temps avant, certainement ravie de cet échange de savants voguant dans le même domaine passionnant. Une bonne chose en soi. Mais ce ne serait pas le cas de mon collègue qui était décidé à approfondir son intuition. Je doutais du fait qu'il reste d'ailleurs tranquillement à observer de loin. Quant à moi bah... Je savais pas trop où me positionner, alors dans le doute, j'optais pour mon naturel paré à toute épreuve.
Finalement, mon intervention désamorça des salutations respectives. Le smilodon s'éloigna avec toutes les commodités purulentes à disposition et le professeur Faber n'était pas en reste sur ces moyens. Soudainement, une sonnerie retentit, similaire à la voix d'un enfant. C'était presque mignon à entendre. Le scientifique s'excusa donc en avançant qu'il devait s'éclipser, ce que je comprenais amplement. Je souriais donc aimablement à mon tour à cette manifestation plutôt attendrissante.
-Il ne faut jamais faire attendre les enfants ou vous risqueriez de le regretter ah ah ! En attendant, si le cœur vous en dit, nous organisons souvent des repas entre collègues. Vous êtes le bienvenue.
Je gratifiais le virologue d'un clin d'oeil alors qu'il déposait son verre dans l'optique de s'en aller. Je restais moment à le considérer de loin tout en mangeant un dernier délice sur la table, tandis qu'il saluait le smilodon une dernière fois. Il avait l'air sympa mais l'attitude de John me préoccupait. Je me demandais bien ce qu'il pensait de cet homme. Je me détournais ensuite pour aller rejoindre un groupe d'élèves qui s'étaient entassés à une table plus loin.
-Alors les lumières du futur, lançais-je sur un ton grave mais léger, qu'est ce que vous avez pensé de tout ça ?
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