Burning Luck (04/07/2018)
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Sarah F. Ryan#105373#105373#105373#105373#105373#105373
Vampire Level A - Clan B. Ryan
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Mar 9 Mar 2021 - 21:34
Burning Luck
Feat Alessio Di Altiero & Sarah F. Lawford
04 Juillet 2018 - 20h
La demoiselle arpentait vivement les rues de la ville. Au loin, elle pouvait voir le soleil commencer à se coucher doucement. Elle avait encore le temps, elle ne craignait tellement les rayons, elle était, d’ailleurs protégée par un grand capelin qui était comme toujours, parfaitement harmonisé avec sa robe légère et ses bottes. Elle ne craignait pas vraiment non plus les mauvaises rencontres. Enfin, pour elle, il y avait peu de chance d’en faire. Mais autant ne pas tenter le diable, n’est-ce pas ? Qui savait s’il était présent en ville.
Non, la réalité était qu’elle était perturbée. Elle était déjà bien avant sa rencontre avec Juyna Ryan, elle l’était encore plus après sa proposition. Elle avait promis d’y réfléchir et c’est ce qu’elle fit, déjà cette nuit et les deux precédentes. En vrai, c’était un grand honneur qu’il lui faisait. Et ce serait très certainement une folie pure de refuser. Si son père avait été au courant, il serait sûrement fou de joie. De plus, Junya Ryan était très certainement un grand parti. Et la demoiselle, bien qu’à l’apparence jeune – ce qui montrait d’ailleurs encore une certaine immaturité de sa part – était elle aussi un bon parti pour le Chef de Clan. Mais était-elle prête pour ce genre d’engagement ? Ce genre de responsabilités ? Elle venait tout juste d’hériter de ceux de sénateurs. Peut-être était-ce trop tôt ? Mais Junya semblait prêt à lui laisser le temps qu’il lui faudrait. Et des fiançailles n’annonçaient pas forcément le mariage de suite, n’est-ce pas ?
Voilà où elle en était actuellement. Chez elle, Sarah faisait les cent pas tel un lion en cage. Et cela ne l’aidait pas du tout. Elle avait besoin de discuter plus que de ruminer. Elle s’était donc mise en route pour retrouver Alessio. C’était la première personne à qui elle avait pensé en cet instant. Elle ne voulait pas embêter Raphaël avec ses problèmes, alors que ce dernier faisait son deuil. Et Kevin était peut-être un rien pas assez sérieux pour ce genre de conversation. Elle aurait aimé le prévenir de sa venue. S’assurer qu’il était bien dans son domaine. Mais les communications étant coupées, elle se retrouvait dans l’obligation de se rendre sur place en priant elle se savait trop qui, en cet instant, pour que ce dernier s’y trouve.
Elle arrivera rapidement devant la demeure Di Altiero. Un endroit ravissant, selon son avis, à l’image du clan Italien, sans doute. Sans attendre, elle pénétra sur le terrain et s’approcha de la porte pour signaler sa présence. La porte fut rapidement ouverte. Elle se présenta, s’excusa pour son non-respect de la bienséance et du protocole. Une Lady annonçait toujours sa venue. Une lady ne débarquait pas sans prévenir au préalable.
La Duchesse resta un maximum impassible, mais il était possible de voir dans ses yeux l’agitation qui brûlait en son for intérieur.
Non, la réalité était qu’elle était perturbée. Elle était déjà bien avant sa rencontre avec Juyna Ryan, elle l’était encore plus après sa proposition. Elle avait promis d’y réfléchir et c’est ce qu’elle fit, déjà cette nuit et les deux precédentes. En vrai, c’était un grand honneur qu’il lui faisait. Et ce serait très certainement une folie pure de refuser. Si son père avait été au courant, il serait sûrement fou de joie. De plus, Junya Ryan était très certainement un grand parti. Et la demoiselle, bien qu’à l’apparence jeune – ce qui montrait d’ailleurs encore une certaine immaturité de sa part – était elle aussi un bon parti pour le Chef de Clan. Mais était-elle prête pour ce genre d’engagement ? Ce genre de responsabilités ? Elle venait tout juste d’hériter de ceux de sénateurs. Peut-être était-ce trop tôt ? Mais Junya semblait prêt à lui laisser le temps qu’il lui faudrait. Et des fiançailles n’annonçaient pas forcément le mariage de suite, n’est-ce pas ?
Voilà où elle en était actuellement. Chez elle, Sarah faisait les cent pas tel un lion en cage. Et cela ne l’aidait pas du tout. Elle avait besoin de discuter plus que de ruminer. Elle s’était donc mise en route pour retrouver Alessio. C’était la première personne à qui elle avait pensé en cet instant. Elle ne voulait pas embêter Raphaël avec ses problèmes, alors que ce dernier faisait son deuil. Et Kevin était peut-être un rien pas assez sérieux pour ce genre de conversation. Elle aurait aimé le prévenir de sa venue. S’assurer qu’il était bien dans son domaine. Mais les communications étant coupées, elle se retrouvait dans l’obligation de se rendre sur place en priant elle se savait trop qui, en cet instant, pour que ce dernier s’y trouve.
Elle arrivera rapidement devant la demeure Di Altiero. Un endroit ravissant, selon son avis, à l’image du clan Italien, sans doute. Sans attendre, elle pénétra sur le terrain et s’approcha de la porte pour signaler sa présence. La porte fut rapidement ouverte. Elle se présenta, s’excusa pour son non-respect de la bienséance et du protocole. Une Lady annonçait toujours sa venue. Une lady ne débarquait pas sans prévenir au préalable.
Sarah ▬ « Sarah Lawford. Je vous prie de bien vouloir excuser ma visite impromptue. Mais j’aurais besoin de m’entretenir avec Signore Di Altiero. »
La Duchesse resta un maximum impassible, mais il était possible de voir dans ses yeux l’agitation qui brûlait en son for intérieur.
"Marche pressée"
Etilya sur DK RPG
Alessio O. Di Altiero#105443#105443#105443#105443#105443#105443#105443
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Jeu 18 Mar 2021 - 18:22
Burning Luck
Feat Sarah F. Lawford
4 Juillet 2018, 20 heures
Je me massais une nouvelle fois les tempes. Gérer les affaires de mon clan était une chose, les administrer à distance sans autre impact que ma voix, c’en était une autre. Enfin du moins sur le papier. Si un vrai problème devait arriver, et non pas la bagatelle habituelle, sortir de la province ne serait pas un réel problème.
Heureusement qu’avec mes responsabilités au sein du clan, et des entreprises que je dirige, j’avais ce qu’il me fallait pour conserver un lien minimal avec ma patrie. Je n’ai certes pas cinquante moyen de communication, mais ce téléphone satellite s’avère bien utile à l’heure actuel. Déjà pour annoncer à Sergio et à Vittoria de prendre en charge tous les aspect présentiels de mon rôle de manière temporaire. Quand je repense au cirque qu’ils ont pu me faire pendant que j’expliquais la situation ici … Leur faire comprendre que oui j’étais coincé à Nakanoto jusqu’à nouvel ordre mais que tout allait bien et était à peu près sous contrôle.
Dans la foulée, j’ai pu joindre la Vénérable, afin de la mettre au courant et lui résumer brièvement la dernière session du Sénat. Elle aussi pense que cette ville est une poudrière n’attendant que la plus petite étincelle pour exploser. Son point de vue m’est toujours très précieux, et cela me rassure de savoir qu’elle partage largement mon opinion sur la marche à suivre prochainement. Elle en avait profité pour me rassurer sur Dae, puisqu’il va bien et recommence à aller un peu de l’avant. C’est rassurant que quelque chose soit positif dans tout ce fatras.
Surtout en prenant compte que l’information, de ma sédentarité momentané, a circulé terriblement rapidement, en comparaison avec d’autres, et qu’étrangement il y a bien plus de jérémiades qu’à l’ordinaire. Ne peuvent-ils donc pas aller embêter quelqu’un d’autre ! C’est vraiment très peu surprenant de constater que d’un coup, tout le clan se souvient de mon numéro. D’habitude, c’est que lorsque je suis là qu’ils viennent tous comme des sangsues, c’est le cas de le dire, s’agglutiner autour de moi. Je ne peux réprimer un soupire avant de m’étirer sur mon fauteuil de bureau.
Reika entre dans ma salle de travail et dépose un verre sur le seul endroit non envahit par les papiers en tout genre. Je lui souris gentiment et la laisse repartir, bien qu’ayant noté son regard inquiet. Depuis combien de temps n’avais-je pas mis un pied en dehors de mon bureau ? Au moins trois jours. En somme depuis le début de cette quarantaine inutile pour tous les êtres surnaturels du coin.
J’attrape mon téléphone satellite et appelle Vittoria directement, elle transmettra l’information à Sergio. J’ai l’impression d’être un oiseau de mauvais augure. Le soucis est que Manenheim était plus ou moins le dernier garant de l’utilité du Sénat, je doute que ce dernier lui survive longtemps.
« Buongiorno Vittoria, sono io … Va tutto bene, non preoccupatevi. Ma ho altre cattive notizie. Ho sentito Aaren Hermansson … Si, esattamente, il capo dei Cavalieri dell’Ombra. Il capo di Manenheim, Kjell, e sua moglie sono morti ieri sera. Molto probabilmente ucciso da un gruppo di cacciatori di quei fanatici dell’Ordine di Renfield. Esatto, questa è l’ultima informazione, e data l’attuale velocità delle trasmissioni, tu e Sergio potreste avere a che fare con alcuni movimenti dei nostri che tornano di corse dal nord … non si sa mai.
No, non ho idea di chi potrà prendere il suo posto, e ancor meno se sarà tollerante come il suo predecessore. Lascerò che tu tenga d’occhio quello che succede per me per ora, ok ? Grazie mille sorella maggiore. Prenditi cura anche di te stesso. A presto. »*
Je raccroche et reporte mon attention sur les papiers devant moi. La nuit va encore être longue. J’entends Hiroaki frapper à la porte, puis entrer, ce qui me fait à nouveau lever le nez des papiers.
« - La Signora Sarah Lawford entrée sur le domaine et s’approche de la porte. Dois-je la faire entrer ?
- Lady Lawford ? C’est une surprise qu’elle vienne à l’improviste ainsi. Bien sûr fait la entrer Hiroaki. Installe-la dans le jardin intérieur. Je vais y descendre pour l’y accueillir de ce pas.
- Entendu Signore. Je vous y ferai porter une tasse de thé anglais sous peu, pour vous et votre invitée.
- Oui très bon idée Hiroaki. Merci. »
Je le laisse partir devant, en profitant pour me lever et me passer un peu d’eau sur le visage, ainsi que boire le verre carmin que Reika m’a déposé un peu plus tôt. Suite à quoi, je descends et patiente dans le jardin intérieur. De là je peux entendre Hiroaki ouvrir la porte, pendant que je profite un instant de l’air ambiant en fermant les yeux. Il m’est ainsi possible de capter l’échange entre ma visiteuse surprise et mon majordome.
« - Sarah Lawford. Je vous prie de bien couloir excuser ma visite impromptue. Mais j’aurais besoin de m’entretenir avec Signore Di Altiero.
- Bien entendu Signora Lawford. Suivez-moi je vous prie. Il Signore Di Altiero vous attend dans le jardin intérieur. »
Visiblement, Lady Lawford semble avoir une vraie nécessité, dans le ton de sa voix malgré son contrôle. Cela m’intrigue. Qu’a-t-il pu se passer pour qu’elle éprouve un tel besoin ? Je suis fort curieux d’en apprendre d’avantage. La voilà pénétrant dans le jardin, allant à ses devants, je lui offre un baise main comme j’en ai l’habitude.
« Lady Lawford, bienvenue dans ma demeure. Je vous en prie, mettez-vous à l’aise. »
Je lui désigne un fauteuil proche d’elle et m’installe dans son homologue en face. Reika arrive alors à point nommée, et dépose sur la petite table, entre nous, une tasse chacun ainsi qu’une théière. Suite à quoi, elle s’éclipse sagement en souriant.
Ainsi installé, nous allons pouvoir nous entretenir au calme et tranquillement.
« Je devine à votre regard une grand agitation. Dites-moi, que puis-je pour vous aider mon amie ? »
Heureusement qu’avec mes responsabilités au sein du clan, et des entreprises que je dirige, j’avais ce qu’il me fallait pour conserver un lien minimal avec ma patrie. Je n’ai certes pas cinquante moyen de communication, mais ce téléphone satellite s’avère bien utile à l’heure actuel. Déjà pour annoncer à Sergio et à Vittoria de prendre en charge tous les aspect présentiels de mon rôle de manière temporaire. Quand je repense au cirque qu’ils ont pu me faire pendant que j’expliquais la situation ici … Leur faire comprendre que oui j’étais coincé à Nakanoto jusqu’à nouvel ordre mais que tout allait bien et était à peu près sous contrôle.
Dans la foulée, j’ai pu joindre la Vénérable, afin de la mettre au courant et lui résumer brièvement la dernière session du Sénat. Elle aussi pense que cette ville est une poudrière n’attendant que la plus petite étincelle pour exploser. Son point de vue m’est toujours très précieux, et cela me rassure de savoir qu’elle partage largement mon opinion sur la marche à suivre prochainement. Elle en avait profité pour me rassurer sur Dae, puisqu’il va bien et recommence à aller un peu de l’avant. C’est rassurant que quelque chose soit positif dans tout ce fatras.
Surtout en prenant compte que l’information, de ma sédentarité momentané, a circulé terriblement rapidement, en comparaison avec d’autres, et qu’étrangement il y a bien plus de jérémiades qu’à l’ordinaire. Ne peuvent-ils donc pas aller embêter quelqu’un d’autre ! C’est vraiment très peu surprenant de constater que d’un coup, tout le clan se souvient de mon numéro. D’habitude, c’est que lorsque je suis là qu’ils viennent tous comme des sangsues, c’est le cas de le dire, s’agglutiner autour de moi. Je ne peux réprimer un soupire avant de m’étirer sur mon fauteuil de bureau.
Reika entre dans ma salle de travail et dépose un verre sur le seul endroit non envahit par les papiers en tout genre. Je lui souris gentiment et la laisse repartir, bien qu’ayant noté son regard inquiet. Depuis combien de temps n’avais-je pas mis un pied en dehors de mon bureau ? Au moins trois jours. En somme depuis le début de cette quarantaine inutile pour tous les êtres surnaturels du coin.
J’attrape mon téléphone satellite et appelle Vittoria directement, elle transmettra l’information à Sergio. J’ai l’impression d’être un oiseau de mauvais augure. Le soucis est que Manenheim était plus ou moins le dernier garant de l’utilité du Sénat, je doute que ce dernier lui survive longtemps.
« Buongiorno Vittoria, sono io … Va tutto bene, non preoccupatevi. Ma ho altre cattive notizie. Ho sentito Aaren Hermansson … Si, esattamente, il capo dei Cavalieri dell’Ombra. Il capo di Manenheim, Kjell, e sua moglie sono morti ieri sera. Molto probabilmente ucciso da un gruppo di cacciatori di quei fanatici dell’Ordine di Renfield. Esatto, questa è l’ultima informazione, e data l’attuale velocità delle trasmissioni, tu e Sergio potreste avere a che fare con alcuni movimenti dei nostri che tornano di corse dal nord … non si sa mai.
No, non ho idea di chi potrà prendere il suo posto, e ancor meno se sarà tollerante come il suo predecessore. Lascerò che tu tenga d’occhio quello che succede per me per ora, ok ? Grazie mille sorella maggiore. Prenditi cura anche di te stesso. A presto. »*
Je raccroche et reporte mon attention sur les papiers devant moi. La nuit va encore être longue. J’entends Hiroaki frapper à la porte, puis entrer, ce qui me fait à nouveau lever le nez des papiers.
« - La Signora Sarah Lawford entrée sur le domaine et s’approche de la porte. Dois-je la faire entrer ?
- Lady Lawford ? C’est une surprise qu’elle vienne à l’improviste ainsi. Bien sûr fait la entrer Hiroaki. Installe-la dans le jardin intérieur. Je vais y descendre pour l’y accueillir de ce pas.
- Entendu Signore. Je vous y ferai porter une tasse de thé anglais sous peu, pour vous et votre invitée.
- Oui très bon idée Hiroaki. Merci. »
Je le laisse partir devant, en profitant pour me lever et me passer un peu d’eau sur le visage, ainsi que boire le verre carmin que Reika m’a déposé un peu plus tôt. Suite à quoi, je descends et patiente dans le jardin intérieur. De là je peux entendre Hiroaki ouvrir la porte, pendant que je profite un instant de l’air ambiant en fermant les yeux. Il m’est ainsi possible de capter l’échange entre ma visiteuse surprise et mon majordome.
« - Sarah Lawford. Je vous prie de bien couloir excuser ma visite impromptue. Mais j’aurais besoin de m’entretenir avec Signore Di Altiero.
- Bien entendu Signora Lawford. Suivez-moi je vous prie. Il Signore Di Altiero vous attend dans le jardin intérieur. »
Visiblement, Lady Lawford semble avoir une vraie nécessité, dans le ton de sa voix malgré son contrôle. Cela m’intrigue. Qu’a-t-il pu se passer pour qu’elle éprouve un tel besoin ? Je suis fort curieux d’en apprendre d’avantage. La voilà pénétrant dans le jardin, allant à ses devants, je lui offre un baise main comme j’en ai l’habitude.
« Lady Lawford, bienvenue dans ma demeure. Je vous en prie, mettez-vous à l’aise. »
Je lui désigne un fauteuil proche d’elle et m’installe dans son homologue en face. Reika arrive alors à point nommée, et dépose sur la petite table, entre nous, une tasse chacun ainsi qu’une théière. Suite à quoi, elle s’éclipse sagement en souriant.
Ainsi installé, nous allons pouvoir nous entretenir au calme et tranquillement.
« Je devine à votre regard une grand agitation. Dites-moi, que puis-je pour vous aider mon amie ? »
"Coupure bienvenue"
* « Bonjour Vittoria, c’est moi … Tout va bien pour moi oui, rassure-toi. En revanche, j’ai encore une mauvaise nouvelle. J’ai appris par Aaren Hermansson … Oui, exactement, le chef des Chevaliers des Ombres. Le chef des Manenheim, Kjell, et sa femme sont décédés hier soir. Très certainement tué par un groupe de hunter de ces fanatiques de l’Ordre Renfield. Tout à fait, c’est la dernière information en date, et vu la rapidité actuelle des transmissions, tu risques avec Sergio d’avoir à gérer quelques mouvements des nôtres rentrant précipitamment du nord … au cas où.
Non, je n’ai pas la moindre idée de qui va pouvoir prendre sa suite, et encore moins s’il sera aussi tolérant que son prédécesseur. Je te laisse surveiller ce qui se passe pour moi pour le moment, d’accord ? Merci infiniment grand soeur. Prends soin de toi aussi. A très vite. »
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Sarah F. Ryan#105508#105508#105508#105508#105508#105508
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Jeu 25 Mar 2021 - 19:49
Burning Luck
Feat Alessio Di Altiero & Sarah F. Lawford
04 Juillet 2018 - 20h
C’est une réponse positive que la Duchesse reçut et le majordome l’invita à entrer dans la demeure avant de la diriger vers le jardin intérieur. C’était la deuxième fois qu’elle venait ici. La première remontait à une courte visite, la nuit du 20 au 21 juin, où Alessio lui avait proposé de venir rapidement chez lui pour se changer avant de retrouver les autres sénateurs sur la scène de crime, là où on avait retrouvé un lycan mort, encore transformé. Ce soir-là, l’urgence faisait qu’elle n’avait pas vraiment pris le temps d’admirer la décoration. C’était encore le cas cette fois-ci, mais uniquement parce que son esprit était intensément occupé à autre chose.
Elle retrouva bien vite Alessio Di Altiero et ce dernier se dirigea vers elle pour un habituel baise-main. Il l’invita à prendre place dans un fauteuil avant de faire de même dans celui d’en face. Une tierce personne arriva bien vite avec deux tasses de thé et Sarah la remercia d’un signe de tête pour ce breuvage ô combien bienvenu qui lui permettrait peut-être d’apaiser l’agitation en elle. Agitation que, malgré tous ses efforts pour le caché, Alessio avait remarqué. Ses yeux l’avaient trahie.
Le pauvre Alessio n’était pas plus avancé. Il devait même être un peu surpris. Sarah n’était pas connue pour montrer ses doutes, ni ses faiblesses. C’était un roc, un iceberg dans sa manière d’être. Elle avait été élevée ainsi. Elle ne montrait sa douceur que dans quelques véritables cas, en comité restreint. Et peu était au courant de cette facette de la demoiselle. Elle n’était pas un livre ouvert… Du moins, auparavant. Là, tout s’agitait. Elle prit une grande inspiration, une gorgée de la boisson brulante et ses tripes en main, avant de reprendre la conversation.
La duchesse releva la tête et son regard froid, déterminé, croisa celui d’Alessio.
Elle retrouva bien vite Alessio Di Altiero et ce dernier se dirigea vers elle pour un habituel baise-main. Il l’invita à prendre place dans un fauteuil avant de faire de même dans celui d’en face. Une tierce personne arriva bien vite avec deux tasses de thé et Sarah la remercia d’un signe de tête pour ce breuvage ô combien bienvenu qui lui permettrait peut-être d’apaiser l’agitation en elle. Agitation que, malgré tous ses efforts pour le caché, Alessio avait remarqué. Ses yeux l’avaient trahie.
Sarah ▬ « Je dois vous avouer être en proie à une intense réflexion et une profonde indécision. Cependant, je… Je ne devrais pas en parler. Encore moins à quelqu’un extérieur à mon clan. Mais je vous avoue que cette histoire me travaille au point d’être incapable de trancher dessus. Au point que je me remets moi-même en question… Ce qui semble être une grande constante depuis quelques semaines. »
Le pauvre Alessio n’était pas plus avancé. Il devait même être un peu surpris. Sarah n’était pas connue pour montrer ses doutes, ni ses faiblesses. C’était un roc, un iceberg dans sa manière d’être. Elle avait été élevée ainsi. Elle ne montrait sa douceur que dans quelques véritables cas, en comité restreint. Et peu était au courant de cette facette de la demoiselle. Elle n’était pas un livre ouvert… Du moins, auparavant. Là, tout s’agitait. Elle prit une grande inspiration, une gorgée de la boisson brulante et ses tripes en main, avant de reprendre la conversation.
Sarah ▬ « Comprenez bien : C’est l’ami que je viens voir avant tout ce soir. Je compte sur vous pour garder entre-nous cette conversation. Mais je sais que je le peux. »
La duchesse releva la tête et son regard froid, déterminé, croisa celui d’Alessio.
Sarah ▬ « Junya Ryan a demandé ma main. »
"Droit au but"
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Alessio O. Di Altiero#105526#105526#105526#105526#105526#105526#105526
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Lun 29 Mar 2021 - 19:31
Burning Luck
Feat Sarah F. Lawford
4 Juillet 2018, 20 heures
Lady Lawford me paraît bien perdue ce soir. Son préambule n’est pas vraiment clair. Il me semble que certaines données m’échappent encore, et pourtant sont cruciales à la compréhension de la situation en question. Du moins, ce qu’il en ressort, c’est qu’il s’agit d’une affaire interne au clan des B. Ryan. Il est donc vrai que je vois assez mal en quoi je puis l’aider. S’il y a bien une règle tacite entre les chefs de clan, c’est bien concernant la non-ingérence dans les affaires internes des autres.
J’ignore de quoi il s’agit, mais le sujet semble réellement grave ou important, pour la pousser à ce point dans une remise en question personnelle. Être dans l’impasse concernant une décision, avoir du mal à trancher pour une solution ou un autre, je connais fort bien. Cependant il reste difficile de l’aiguiller dans un sens ou un autre, sans la moindre information. Jusqu’à maintenant, à l’exception fait du moment de soin de Vilhelm, jamais je ne l’avais vu aussi ouverte sur ce qu’elle peut ressentir. A l’accoutumée, elle était bien plus maîtresse de ses nerfs. Quel soucis pouvait bien la pousser à de telles extrémités ?
Je la regarde inspirer profondément, puis prendre une gorgée de thé encore fumant. Elle cherche visiblement à remettre de l’ordre dans sa pensée, et peut-être trouver le courage d’être plus explicite sans forcément tout me dévoiler. Je fronce les sourcils lorsqu’elle reprend la parole. L’ami ? Dois-je en conclure que l’affaire en question toucher de prêt les sommets de son clan, en plus d’elle-même ? Dans quoi encore vais-je donc me retrouver embarqué ?
J’hoche cependant brièvement la tête, pour lui signifier que cela restera entre nous. J’espère du moins pouvoir l’aider à y voir plus clair dans ce qui accapare ces pensées, à défaut de pouvoir l’orienter vers la meilleure choses à faire. Je bois une gorgée de ma tasse, et croise son regard. Il est déterminé et froid, sans pour autant être dur. Néanmoins … je manque de justesse d’avaler de travers ma gorgée.
Plaît-il ? Je crois que mon visage, où se lit la surprise totale, parle pour moi. J’ai presque peur de ne pas avoir compris ce qu’elle m’annonce ainsi de but en blanc. Je pose ma tasse sur la petite table, ne sachant pas trop comment je ne la lâche pas. Mon silence s’éternise, et bien qu’il soit logique, cela ne fait que montrer à quel point je suis pris de court sur le sujet.
« Et bien … chère amie c’est … une nouvelle qui me laisse sans voix. Je comprends bien mieux le trouble qui est le vôtre maintenant. Cette demande n’implique pas seulement vous-même, et impacte bien d’autres sujets que la cérémonie seule. »
En réalité, je ne peux lui proposer un choix plus qu’un autre dans la présente situation. C’est à elle, et à elle seule, de trancher en son âme et conscience. Néanmoins, je peux probablement l’aider à entrevoir ce que pourrait devenir son rôle au sein des siens si d’aventure elle acceptait.
« Vous avez ma parole, rien de ce que nous nous dirons, ici, ne quittera ces murs. Je suppose que votre indécision ne provient pas seulement de l’hypothétique mariage, et son organisation, mais aussi du rôle qui pourrait devenir le vôtre par la suite. Suis-je dans le vrai ? »
Autant commencer par le commencement. Pour l’aider à faire son choix, il est important que Lady Lawford puisse mettre des mots sur ce qui l’inquiète. J’espère seulement avoir des réponses à lui apporter.
J’ignore de quoi il s’agit, mais le sujet semble réellement grave ou important, pour la pousser à ce point dans une remise en question personnelle. Être dans l’impasse concernant une décision, avoir du mal à trancher pour une solution ou un autre, je connais fort bien. Cependant il reste difficile de l’aiguiller dans un sens ou un autre, sans la moindre information. Jusqu’à maintenant, à l’exception fait du moment de soin de Vilhelm, jamais je ne l’avais vu aussi ouverte sur ce qu’elle peut ressentir. A l’accoutumée, elle était bien plus maîtresse de ses nerfs. Quel soucis pouvait bien la pousser à de telles extrémités ?
Je la regarde inspirer profondément, puis prendre une gorgée de thé encore fumant. Elle cherche visiblement à remettre de l’ordre dans sa pensée, et peut-être trouver le courage d’être plus explicite sans forcément tout me dévoiler. Je fronce les sourcils lorsqu’elle reprend la parole. L’ami ? Dois-je en conclure que l’affaire en question toucher de prêt les sommets de son clan, en plus d’elle-même ? Dans quoi encore vais-je donc me retrouver embarqué ?
J’hoche cependant brièvement la tête, pour lui signifier que cela restera entre nous. J’espère du moins pouvoir l’aider à y voir plus clair dans ce qui accapare ces pensées, à défaut de pouvoir l’orienter vers la meilleure choses à faire. Je bois une gorgée de ma tasse, et croise son regard. Il est déterminé et froid, sans pour autant être dur. Néanmoins … je manque de justesse d’avaler de travers ma gorgée.
Plaît-il ? Je crois que mon visage, où se lit la surprise totale, parle pour moi. J’ai presque peur de ne pas avoir compris ce qu’elle m’annonce ainsi de but en blanc. Je pose ma tasse sur la petite table, ne sachant pas trop comment je ne la lâche pas. Mon silence s’éternise, et bien qu’il soit logique, cela ne fait que montrer à quel point je suis pris de court sur le sujet.
« Et bien … chère amie c’est … une nouvelle qui me laisse sans voix. Je comprends bien mieux le trouble qui est le vôtre maintenant. Cette demande n’implique pas seulement vous-même, et impacte bien d’autres sujets que la cérémonie seule. »
En réalité, je ne peux lui proposer un choix plus qu’un autre dans la présente situation. C’est à elle, et à elle seule, de trancher en son âme et conscience. Néanmoins, je peux probablement l’aider à entrevoir ce que pourrait devenir son rôle au sein des siens si d’aventure elle acceptait.
« Vous avez ma parole, rien de ce que nous nous dirons, ici, ne quittera ces murs. Je suppose que votre indécision ne provient pas seulement de l’hypothétique mariage, et son organisation, mais aussi du rôle qui pourrait devenir le vôtre par la suite. Suis-je dans le vrai ? »
Autant commencer par le commencement. Pour l’aider à faire son choix, il est important que Lady Lawford puisse mettre des mots sur ce qui l’inquiète. J’espère seulement avoir des réponses à lui apporter.
"Sans voix"
Etilya sur DK RPG
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Ven 9 Avr 2021 - 21:50
Burning Luck
Feat Alessio Di Altiero & Sarah F. Lawford
04 Juillet 2018 - 20h
La grande révélation lancée fut suivie par un interminable silence, aux yeux de la demoiselle. Elle observait attentivement son vis-à-vis, remarquant sans peine le choc qui se lisait sur son visage. L’homme était à court de mots devant une telle nouvelle. D’ailleurs, si la demoiselle n’était pas, elle aussi, en proie à ses réflexions depuis aussi longtemps, elle aurait largement profité de la réaction obtenue, comme une douce revanche amicale à leur première rencontre. Mais, hélas, le sujet était on ne peut plus sérieux. Et Alessio Di Altiero s’en rendait bien compte en cet instant. Il prit le temps de poser sa tasse, sans doute pour éviter de la renverser à cause du choc. Le silence dure encore un peu. Ses traits ne cachaient en rien le cerveau réfléchissant à toute allure afin d’imprimer correctement cette annonce et chercher comment y réponse. Finalement, quelques mots furent lâchés. Hachés, au début, avant de reprendre un débit plus fluide, l’orateur reprenant constance.
Sarah ne reprend pas la parole de suite. Son ami cherchait à comprendre l’origine du problème et il avait mis son doigt dessus, un peu, s’il on pouvait le dire ainsi. En face, la duchesse se préparait mentalement. Se livrer ainsi n’était pas un exercice qu’elle avait l’habitude de pratiquer. Elle était très peu démonstrative. Et même ses quelques rares preuves d’affections et de relâchement était généralement enrobées de bienséance. En vrai, elle hésitait vraiment et ne se sentait pas capable de se livrer plus ainsi à l’italien. Pourtant, elle s’était lancée et elle ne pouvait reculer. Elle s’excusait encore intérieurement auprès de lui. Parce qu’elle y avait longuement réfléchi et elle n’avait vu que lui pour en parler. Encore une fois, la discussion aurait été plus facile, sans aucun doute, avec Raphaël, mais elle ne voulait pas l’accabler de problèmes supplémentaires, ni le mettre en défaut face à Junya Ryan.
La demoiselle reprit une gorgée de thé et une longue inspiration. Elle avait fait le premier pas. Elle pouvait donc bien faire le deuxième, n’est-ce pas ? Peut-être cela aurait été plus facile si elle n’avait pas fait une pause en plein milieu.
Oh, bien sûr, elle exagérait le dernier point. Le Duc Lawford n’irait pas jusqu’à une telle extrémité. Au pire, elle en entendrait parler durant un siècle au minimum. De toute façon, comme elle l’avait soulevé que ce n’était pas le problème en soit. Et ce n’était pas un mensonge. La demoiselle avait déjà plus de cent ans. Et elle avait bien remarqué que son cœur ne s’était jamais mis à battre. Oh, elle éprouvait bien de l’amour pour ses parents, de l’affection pour ses amis. Mais jamais personne n’avait fait battre son cœur autrement. Peut-être n’avait-elle pas encore rencontré le bon. Mais elle pensait plutôt que son cœur n’était peut-être pas fait pour ça. Au final, un mariage politique était sa meilleure option, selon elle.
La demoiselle marqua une pause. Elle avait besoin de mettre de l’ordre dans la tempête de ses pensées afin de poser correctement ses mots, ses craintes, ses doutes. Pauses qu’elle redoutait toutefois, par peur de ne plus pouvoir reprendre où elle en était.
La voix de la demoiselle se tut. Elle baissa la tête, son regard se posant sur la tasse de thé à peine refroidie. Dans ces yeux, il était toujours possible de voir son trouble.
Sarah ne reprend pas la parole de suite. Son ami cherchait à comprendre l’origine du problème et il avait mis son doigt dessus, un peu, s’il on pouvait le dire ainsi. En face, la duchesse se préparait mentalement. Se livrer ainsi n’était pas un exercice qu’elle avait l’habitude de pratiquer. Elle était très peu démonstrative. Et même ses quelques rares preuves d’affections et de relâchement était généralement enrobées de bienséance. En vrai, elle hésitait vraiment et ne se sentait pas capable de se livrer plus ainsi à l’italien. Pourtant, elle s’était lancée et elle ne pouvait reculer. Elle s’excusait encore intérieurement auprès de lui. Parce qu’elle y avait longuement réfléchi et elle n’avait vu que lui pour en parler. Encore une fois, la discussion aurait été plus facile, sans aucun doute, avec Raphaël, mais elle ne voulait pas l’accabler de problèmes supplémentaires, ni le mettre en défaut face à Junya Ryan.
La demoiselle reprit une gorgée de thé et une longue inspiration. Elle avait fait le premier pas. Elle pouvait donc bien faire le deuxième, n’est-ce pas ? Peut-être cela aurait été plus facile si elle n’avait pas fait une pause en plein milieu.
Sarah ▬ « En vérité, ce n’est pas l’union en elle-même qui me pose problème. Junya Ryan est indéniablement un bon parti, tout comme je pense que vous l’êtes. Et cette proposition est une opportunité en or massif. Beaucoup d’entre nous tueraient pour l’avoir. Je ne serais qu’une écervelée pour ne pas prendre la balle au bond. Je pense même que mon père me réduirait lui-même en cendres… »
Oh, bien sûr, elle exagérait le dernier point. Le Duc Lawford n’irait pas jusqu’à une telle extrémité. Au pire, elle en entendrait parler durant un siècle au minimum. De toute façon, comme elle l’avait soulevé que ce n’était pas le problème en soit. Et ce n’était pas un mensonge. La demoiselle avait déjà plus de cent ans. Et elle avait bien remarqué que son cœur ne s’était jamais mis à battre. Oh, elle éprouvait bien de l’amour pour ses parents, de l’affection pour ses amis. Mais jamais personne n’avait fait battre son cœur autrement. Peut-être n’avait-elle pas encore rencontré le bon. Mais elle pensait plutôt que son cœur n’était peut-être pas fait pour ça. Au final, un mariage politique était sa meilleure option, selon elle.
Sarah ▬ « A vrai dire, ce qui me fait le plus peur… J’ai peur de ne pas être à la hauteur. Junya Ryan m’a certifié que ce mariage ne serait pas signe de nouvelles responsabilités. Toutefois… »
La demoiselle marqua une pause. Elle avait besoin de mettre de l’ordre dans la tempête de ses pensées afin de poser correctement ses mots, ses craintes, ses doutes. Pauses qu’elle redoutait toutefois, par peur de ne plus pouvoir reprendre où elle en était.
Sarah ▬ « Je me dis que c’est pourtant un devoir d’un compagnon ou d’une compagne de Chef de Clan de l’aider dans la lourde tâche qui repose sur cette épaule. Je ne veux pas être un poids pour lui. Mais j’ai peur de ne pas être prête, ni de l’être un jour. Tout comme pour mon rôle de Sénatrice. J’ai l’impression de ne pas avoir été préparée pour ça, que mon père a tout fait pour m’en éloigner. Mais, maintenant, me voilà avec cette responsabilité. C’est… »
La voix de la demoiselle se tut. Elle baissa la tête, son regard se posant sur la tasse de thé à peine refroidie. Dans ces yeux, il était toujours possible de voir son trouble.
"Un pas après l'autre"
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Dim 11 Avr 2021 - 3:05
Burning Luck
Feat Sarah F. Lawford
4 Juillet 2018, 20 heures
Je l’observe avec bienveillance reprendre une gorgée de thé ainsi qu’une longue inspiration. Cet exercice ne doit pas être aisé pour cette jeune lady. Bien que nous soyons amis, nous ne sommes point pour autant des intimes connaissant tout de l’autre. Se livrer ainsi, est donc d’autant plus complexe que le sujet l’ébranle profondément. Ce qui me fait m’interroger sur son choix de venir me voir spécifiquement, plutôt que mon voisin Raphaël de La Roche. Ils sont bien plus proche, et il pourrait certainement mieux la rassurer.
Bien entendu que cette proposition était indéniablement en or. Il n’y avait qu’une seule place aux côtés du chef de clan, elle était de fait fort prisée. Je ne doute pas un seul instant que mon homologue, Junya Ryan, ait reçu lui aussi son lot de prétendantes et de proposition d’alliance passant par le mariage. En outre, je comprends pourquoi son choix se porte sur ma chanceuse amie. Elle vient d’une très bonne famille, possède une grande culture, une certaine force de caractère aussi, sans compter sa beauté. A y réfléchir, il est étrange que son père le Duc Lawford ne l’ait point déjà engagé dans des fiançailles.
Je lui offre un sourire amusé, comprenant bien l’exagération dont elle vient de faire preuve. Il est fort improbable que son père en vienne à une telle extrémité, cependant le lui faire payer durant de longues décennies, voire siècles par la suite … Cela est fort envisageable.
Nous y voilà donc. La peur de ne pas être capable de remplir les devoirs lié à ce nouveau statut. Cette dernière est légitime, et chacun la ressent à un moment ou un autre de sa vie. Comment ne pas agir ainsi face à l’ampleur de la tâche à supporter ? Je comprends mieux à présent pourquoi Lady Lawford préfère quérir mon aide pour cette question. Mon cher camarade de littérature a bien d’autres choses en tête en ce moment, comme bras droit il n’a certainement que peu le loisir de se poser. Opportunité que je peux m’accorder sans avoir de compte à rendre.
Je passe ma main sous le menton de ma jeune amie et lui redresse la tête en douceur. Le trouble habite toujours son regard. Elle est déjà, sans le savoir, sur la bonne voie pour s’apaiser elle-même. A moi de l’aider en ce sens.
« Sarah, ma chère amie, votre peur est normale et légitime. Vous n’avez point à la redouter ou à en avoir honte. Surtout que vos raisons sont louables. Et je pense que c’est précisément pour cela, que vous êtes bien plus prête que vous ne pouvez le penser, à épauler Junya Ryan. »
Je comprends tout à fait l’interrogation, emplit de doute, que me renvoie son regard. Il va me falloir être plus explicite, je le sais fort bien. Cependant, il faut aussi y aller en douceur. Encore plus en sachant que le duc Lawford l’a toujours tenu éloigné du monde politique de notre société. Un charmant panier de crabes et de requins n’attendant qu’un seul faux pas pour faire ripaille.
« Je ne vais pas vous mentir. La compagne, ou le compagnon, d’un Chef de Clan a effectivement une importance pour l’ensemble du clan. Cela peut être simplement d’être capable d’écouter son conjoint parler d’un sujet épineux dont il ne voit pas la solution, et l’aider à la trouver. Comme cela peut être d’avoir une part active dans les décisions, et de gouverner au même titre que le Chef en titre. Cela dépend autant du souhait du Chef, selon ce qu’il désire pour sa moitié, que de ceux de cette dernière.
Je ne connais probablement pas aussi bien que vous, ou qu’il Signore de La Roche, Junya Ryan. Cependant je suis convaincu qu’il ne vous imposera aucune tâche que vous n’accepteriez de faire. Tout comme je sais que vous ne serez pas un poids pour lui. Avec votre intellect, vous pourriez même être l’une de ses plus grandes forces. »
Je ne peux m’empêcher de me rappeler de ma tendre et douce Irys en cet instant. Elle m’a épaulé au-delà de ce que j’aurai pu espérer et s’est avérée être de très précieux conseils. Elle fut ma force, mais aussi ma plus grande faiblesse. Je l’ai épousé par amour, et non pour des raisons politiques. Je ne regrette en rien mon choix de l’époque, avec le recul j’ai seulement conscience de ce qu’il m’a coûté. Junya Ryan n’est pas dans la même configuration, que j’eu pu l’être, tout comme la jeune lady me faisant face. Il y a probablement de l’affection entre eux, mais pas forcément de l’Amour. Ceci, serait à n’en point douter, un mariage politique et de raison.
« Si vous le souhaitez, je peux vous parler de ce que ma défunte épouse faisait pour me seconder du mieux qu’elle le pouvait. Ce n’était d’ailleurs bien souvent pas les règles à suivre qui la guidaient, mais son cœur et sa raison. »
J’ai conscience que Lady Lawford doit, très certainement, donner une réponse dans un délais acceptable à mon homologue. Durant ce laps de temps, je compte bien l’épauler du mieux possible ainsi que la rassurer autant qu’il le serait nécessaire.
« Je sais exactement ce que vous éprouvez. On n’est très rarement prêt à assumer ce type de responsabilité, préparé pour ou non. La préparation dont j’ai pu bénéficier ne m’a en rien aidé lorsque j’ai dû prendre la relève de feu mon père. Il m’arrive encore aujourd’hui de douter, de ne pas me sentir à la hauteur et de me dire que je ne suis pas à ma place dans ce rôle. J’ai appris à me faire confiance, à trouver des arguments me montrant que je peux être à la hauteur et que je n’ai pas de raison d’avoir peur.
C’est pour cela que je ne doute pas de vous. Si vous préparez vous rassurerait, sachez que vous ne manquez pas d’ami prêt à vous aider dans cet optique. Mais surtout, chère amie, faites-vous confiance, croyez-en vous Sarah. »
Bien entendu que cette proposition était indéniablement en or. Il n’y avait qu’une seule place aux côtés du chef de clan, elle était de fait fort prisée. Je ne doute pas un seul instant que mon homologue, Junya Ryan, ait reçu lui aussi son lot de prétendantes et de proposition d’alliance passant par le mariage. En outre, je comprends pourquoi son choix se porte sur ma chanceuse amie. Elle vient d’une très bonne famille, possède une grande culture, une certaine force de caractère aussi, sans compter sa beauté. A y réfléchir, il est étrange que son père le Duc Lawford ne l’ait point déjà engagé dans des fiançailles.
Je lui offre un sourire amusé, comprenant bien l’exagération dont elle vient de faire preuve. Il est fort improbable que son père en vienne à une telle extrémité, cependant le lui faire payer durant de longues décennies, voire siècles par la suite … Cela est fort envisageable.
Nous y voilà donc. La peur de ne pas être capable de remplir les devoirs lié à ce nouveau statut. Cette dernière est légitime, et chacun la ressent à un moment ou un autre de sa vie. Comment ne pas agir ainsi face à l’ampleur de la tâche à supporter ? Je comprends mieux à présent pourquoi Lady Lawford préfère quérir mon aide pour cette question. Mon cher camarade de littérature a bien d’autres choses en tête en ce moment, comme bras droit il n’a certainement que peu le loisir de se poser. Opportunité que je peux m’accorder sans avoir de compte à rendre.
Je passe ma main sous le menton de ma jeune amie et lui redresse la tête en douceur. Le trouble habite toujours son regard. Elle est déjà, sans le savoir, sur la bonne voie pour s’apaiser elle-même. A moi de l’aider en ce sens.
« Sarah, ma chère amie, votre peur est normale et légitime. Vous n’avez point à la redouter ou à en avoir honte. Surtout que vos raisons sont louables. Et je pense que c’est précisément pour cela, que vous êtes bien plus prête que vous ne pouvez le penser, à épauler Junya Ryan. »
Je comprends tout à fait l’interrogation, emplit de doute, que me renvoie son regard. Il va me falloir être plus explicite, je le sais fort bien. Cependant, il faut aussi y aller en douceur. Encore plus en sachant que le duc Lawford l’a toujours tenu éloigné du monde politique de notre société. Un charmant panier de crabes et de requins n’attendant qu’un seul faux pas pour faire ripaille.
« Je ne vais pas vous mentir. La compagne, ou le compagnon, d’un Chef de Clan a effectivement une importance pour l’ensemble du clan. Cela peut être simplement d’être capable d’écouter son conjoint parler d’un sujet épineux dont il ne voit pas la solution, et l’aider à la trouver. Comme cela peut être d’avoir une part active dans les décisions, et de gouverner au même titre que le Chef en titre. Cela dépend autant du souhait du Chef, selon ce qu’il désire pour sa moitié, que de ceux de cette dernière.
Je ne connais probablement pas aussi bien que vous, ou qu’il Signore de La Roche, Junya Ryan. Cependant je suis convaincu qu’il ne vous imposera aucune tâche que vous n’accepteriez de faire. Tout comme je sais que vous ne serez pas un poids pour lui. Avec votre intellect, vous pourriez même être l’une de ses plus grandes forces. »
Je ne peux m’empêcher de me rappeler de ma tendre et douce Irys en cet instant. Elle m’a épaulé au-delà de ce que j’aurai pu espérer et s’est avérée être de très précieux conseils. Elle fut ma force, mais aussi ma plus grande faiblesse. Je l’ai épousé par amour, et non pour des raisons politiques. Je ne regrette en rien mon choix de l’époque, avec le recul j’ai seulement conscience de ce qu’il m’a coûté. Junya Ryan n’est pas dans la même configuration, que j’eu pu l’être, tout comme la jeune lady me faisant face. Il y a probablement de l’affection entre eux, mais pas forcément de l’Amour. Ceci, serait à n’en point douter, un mariage politique et de raison.
« Si vous le souhaitez, je peux vous parler de ce que ma défunte épouse faisait pour me seconder du mieux qu’elle le pouvait. Ce n’était d’ailleurs bien souvent pas les règles à suivre qui la guidaient, mais son cœur et sa raison. »
J’ai conscience que Lady Lawford doit, très certainement, donner une réponse dans un délais acceptable à mon homologue. Durant ce laps de temps, je compte bien l’épauler du mieux possible ainsi que la rassurer autant qu’il le serait nécessaire.
« Je sais exactement ce que vous éprouvez. On n’est très rarement prêt à assumer ce type de responsabilité, préparé pour ou non. La préparation dont j’ai pu bénéficier ne m’a en rien aidé lorsque j’ai dû prendre la relève de feu mon père. Il m’arrive encore aujourd’hui de douter, de ne pas me sentir à la hauteur et de me dire que je ne suis pas à ma place dans ce rôle. J’ai appris à me faire confiance, à trouver des arguments me montrant que je peux être à la hauteur et que je n’ai pas de raison d’avoir peur.
C’est pour cela que je ne doute pas de vous. Si vous préparez vous rassurerait, sachez que vous ne manquez pas d’ami prêt à vous aider dans cet optique. Mais surtout, chère amie, faites-vous confiance, croyez-en vous Sarah. »
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Mar 13 Avr 2021 - 7:57
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Feat Alessio Di Altiero & Sarah F. Lawford
04 Juillet 2018 - 20h
La demoiselle sentit des doigts lui caresser le menton pour l’obliger, en douceur, de relever la tête, lui permettant de voir le sourire doux d’Alessio. Ce dernier prit alors la parole, pour la rassurer du mieux qu’il pouvait. Il lui expliqua que cette peur était normale. Qu’elle ne devait pas se sentir honteuse de la ressentir. Il sous-entendait que c’était compréhensible, étant donné que ces responsabilités étaient nouvelles pour elle et qu’elle faisait face à l’inconnu. Oh, il serait mentir qu’elle n’ait jamais eu de responsabilités, mais elle était bien plus douces légères que celle qui s’était récemment posé sur ses épaules ou que celle qu’elle qu’impliquait ce mariage. Ces peurs et ces doutes étaient justement ce qui indiquait qu’elle était prête. Parce qu’elle s’impliquait, par conséquent, à faire du mieux qu’elle pouvait pour les réaliser. Mais cela, il fallait encore qu’elle s’en rende compte. Elle n’avait pas encore réalisé ce fait.
Alessio embraya ensuite sur le rôle de compagnon de Chef de Clan, indiquant que le rôle était, en effet, d’une importance capitale pour tout un clan, qu’il fallait faire office de pilier, de soutien, de conseiller. Mais que cela pouvait aussi impliquer plus, ou moins. Cela devait surement dépendre des clans et de leurs chefs. L’italien tenta tout de même de se montrer rassurant. Bien qu’il ne connût pas tant bien que ça Junya Ryan, il était sur qu’il ne confierait aucune tâche à Sarah sans son accord et que cette dernière ne serait pas un poids pour lui. Il imaginait même bien tout le contraire. Vil flatteur qu’il était.
Alessio Di Altiero fit silence pendant un instant, semblant s’échapper dans un rêve, ou plutôt un souvenir. La demoiselle ne le troubla pas, restant tout aussi taciturne. Elle travaillait ardemment à bien intégrer ce qu’elle avait appris, et combattait doucement ses doutes avec. La partie était encore loin d’être gagnée. Mais elle commençait tout doucement à disposer des armes pour reverser le cours de la partie. Peut-être fallait-il encore approfondir un peu cette conversation.
Entre-temps, son vis-à-vis était redescendu sur terre, abandonnant son éphémère rêverie. Il proposa, si la demoiselle le souhaitait, de parler un peu de sa défunte épouse. La duchesse retint un « Oh ! » de surprise. De mémoire, Alessio n’avait jamais parlé d’elle auparavant. Elle se ressaisit et sourit intérieurement. Cela était bien signe que cette discussion se trouvait entre deux amis, et non entre deux nobles de deux clans différents. Cette pensée était agréable.
Elle ne voulait pas forcer Alessio. Mais la proposition venant de lui, cela ne devait, effectivement, pas le déranger. Il parla aussi des sentiments de doute. Lui aussi les connaissait. Voilà une chose que la demoiselle ne s’attendait pas à entendre. Dans un premier temps, Alessio lui avait paru être un roc, un pic, une montagne que rien ne pouvait ébranler. Mais l’être et le paraitre était deux choses bien distinctes, surtout dans le monde vampirique. Sarah était bien placée pour le savoir, depuis son plus jeune âge. Aussi, l’italien aurait pu mentir. Mais celle idée n’effleura même pas la tête de la jeune lady. S’il y avait bien quelque chose ancré dans son esprit, c’était qu’Alessio et mensonge étaient incompatible. Oh, pas au point que ce dernier ne mente jamais, tout de même. Mais elle voyait plus, pour lui, des mensonges par obligation ou par omission, par pure esprit de protection. Encore une fois, ces quelques mots eurent un effet quelque peu apaisant sur la demoiselle. Et Alessio pouvait voir dans ses yeux son trouble se dissiper un peu, au fur et à mesure que la nuit avançait.
Alessio embraya ensuite sur le rôle de compagnon de Chef de Clan, indiquant que le rôle était, en effet, d’une importance capitale pour tout un clan, qu’il fallait faire office de pilier, de soutien, de conseiller. Mais que cela pouvait aussi impliquer plus, ou moins. Cela devait surement dépendre des clans et de leurs chefs. L’italien tenta tout de même de se montrer rassurant. Bien qu’il ne connût pas tant bien que ça Junya Ryan, il était sur qu’il ne confierait aucune tâche à Sarah sans son accord et que cette dernière ne serait pas un poids pour lui. Il imaginait même bien tout le contraire. Vil flatteur qu’il était.
Alessio Di Altiero fit silence pendant un instant, semblant s’échapper dans un rêve, ou plutôt un souvenir. La demoiselle ne le troubla pas, restant tout aussi taciturne. Elle travaillait ardemment à bien intégrer ce qu’elle avait appris, et combattait doucement ses doutes avec. La partie était encore loin d’être gagnée. Mais elle commençait tout doucement à disposer des armes pour reverser le cours de la partie. Peut-être fallait-il encore approfondir un peu cette conversation.
Entre-temps, son vis-à-vis était redescendu sur terre, abandonnant son éphémère rêverie. Il proposa, si la demoiselle le souhaitait, de parler un peu de sa défunte épouse. La duchesse retint un « Oh ! » de surprise. De mémoire, Alessio n’avait jamais parlé d’elle auparavant. Elle se ressaisit et sourit intérieurement. Cela était bien signe que cette discussion se trouvait entre deux amis, et non entre deux nobles de deux clans différents. Cette pensée était agréable.
Sarah ▬ « Je voudrais bien. Si cela ne vous dérange pas. »
Elle ne voulait pas forcer Alessio. Mais la proposition venant de lui, cela ne devait, effectivement, pas le déranger. Il parla aussi des sentiments de doute. Lui aussi les connaissait. Voilà une chose que la demoiselle ne s’attendait pas à entendre. Dans un premier temps, Alessio lui avait paru être un roc, un pic, une montagne que rien ne pouvait ébranler. Mais l’être et le paraitre était deux choses bien distinctes, surtout dans le monde vampirique. Sarah était bien placée pour le savoir, depuis son plus jeune âge. Aussi, l’italien aurait pu mentir. Mais celle idée n’effleura même pas la tête de la jeune lady. S’il y avait bien quelque chose ancré dans son esprit, c’était qu’Alessio et mensonge étaient incompatible. Oh, pas au point que ce dernier ne mente jamais, tout de même. Mais elle voyait plus, pour lui, des mensonges par obligation ou par omission, par pure esprit de protection. Encore une fois, ces quelques mots eurent un effet quelque peu apaisant sur la demoiselle. Et Alessio pouvait voir dans ses yeux son trouble se dissiper un peu, au fur et à mesure que la nuit avançait.
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Jeu 22 Avr 2021 - 15:57
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4 Juillet 2018, 20 heures
Ma charmante amie reprend la parole pour accepter ma proposition. Je perçois en même temps que ce que je lui dis la surprend profondément. Je ne peux que le concevoir. Dans les faits, il est rare qu’un Chef de Clan, quel qu’il soit, laisse paraître ses doutes et faiblesses au grand jour. Et je n’échappe en rien à cela, puisqu’à l’exception de ma chère Vittoria, de ma grand-mère la Vénérable et maintenant de la Signora Sarah, personne n’imagine l’étendu de ceux-ci.
« Cela ne me dérange pas, je vous l’ai proposé ma chère amie. Je conserve malgré le temps qui passe une très grande affection pour ma défunte épouse, Irys. Elle était cantatrice à La Fenice, le plus bel Opéra de Venise à l’épreuve même des flammes, et c’est d’ailleurs à cette occasion que je l’ai rencontré, lors d’une représentation.
J’ai demandé sa main à Paris, après une représentation qu’elle avait donné à l’Opéra Le Peletier. Elle était humaine, et nous avions un pacte. Elle avait ma parole que je ne la transformerai pas, malgré le temps qui passerai et la mort qui la guetterai. »
Promesse qu’au seuil de sa mort prématuré, elle m’a supplié de rompre. Ce que j’aurai pu faire sans la manifestation de mon dernier pouvoir en date. Il m’a privé des quelques minutes la séparant de la vie et de la mort. Aujourd’hui encore, je suis capable de me le reprocher, bien qu’elle ne l’ait jamais fait. Même alors que j’échouai à la sauver, elle est resté à m’offrir son sourire pour me réchauffer le cœur.
Je sais maintenant qu’elle est, malgré ce qu’elle a dû endurer, partie en paix parce qu’elle savait que j’étais là pour elle. Ces derniers mots à mon égard, que je conserve précieusement en mémoire, en sont le témoignage le plus pur.
« Cela a beaucoup fait jasé dans le Clan, qui ne la voyait pas comme légitime à mes côtés. Mais je n’en avais cure, j’étais jeune et follement amoureux. Rien d’autre n’importait plus à mes yeux que son bonheur. Pourtant, elle avait parfaitement compris que malgré notre amour réciproque, elle devrait toujours me partager avec l’entièreté du Clan, ainsi que faire ses preuves.
Elle a passé la première année de notre mariage à apprendre tout ce qu’elle pouvait sur notre Clan. Ma sœur aînée l’a énormément épaulée dans cette vaste de tâche. Par la suite, outre assisté aux représentations, bals ou autres banquets que je devais honoré de ma présence, elle mettait un point d’honneur à organiser ceux que nous devions donner.
Parallèlement, sans que je ne lui demande, elle avait décidé de me seconder dans l’ombre. Lorsqu’un problème survenait, et qu’il s’avérait épineux, elle prenait le temps de m’écouter. Elle me questionnait, parfois sa naïveté et son émerveillement quant à nos capacités, étaient de bons moments pour voir le problème sous un autre angle. Irys savait comment simplifier un problème, sans pour autant le résoudre pour moi. »
Il était là notre équilibre. J’étais en pleine lumière, elle dans mon ombre toujours prête à me soutenir. Dans les fait, elle me rassurait avec une grande tendresse, sans sa plaindre de la place importante du Clan. Elle m’exhortait à faire de mon mieux, de ne pas essayer d’être ce que je n’étais pas. Je sais que La Vénérable l’appréciait beaucoup et qu’elles pouvaient passer des heures ensemble à discuter.
« Ma grand-mère, Aurora Di Altiero, l’appréciait beaucoup et l’encourageait même dans ces projets. Le principal d’entre eux était de me donner suffisamment confiance en moi, pour que je puisse affronter n’importe quel problème pour le Clan. Comme je vous l’ai dit, j’étais jeune et je manquais de confiance en moi, Irys m’a énormément aidé sur cela. C’est grâce à elle que j’ai appris à me faire confiance, même si j’étais seul contre tous.
Ma tendre épouse veillait aussi à me tempérer. A l’époque j’étais bien plus impulsif que je ne le suis maintenant. Je m’enflammais très rapidement, y compris pour des broutilles. Elle s’arrangeait toujours pour m’apaiser, sans pour autant me traiter comme un enfant. Elle n’avait pas peur de moi, n’hésitait pas à me tenir tête quand elle le jugeait nécessaire. Nous nous sommes engueuler plus d’une fois, néanmoins toujours nous nous réconcilions et continuions d’avancer ensemble.
Contrairement à ce que beaucoup parmi les miens pensaient, Irys était ma force. Grâce à elle, j’ai grandit plus que je ne l’avais fait depuis que j’étais réellement à la tête du Clan. Elle m’a montré l’homme que je pourrais devenir, au-delà du Chef du Clan. Lorsque je doutais, il me suffisait de regarder ses prunelles pour savoir si je m’en rapprochais, et son sourire valait toutes les confirmations du monde. »
J’offre un sourire à ma jeune amie, avant de lui resservir un peu de thé. Son trouble est toujours là, mais bien moindre que lors de son arrivée. C’est une bonne chose.
« Je me souviens d’une fois, où le soucis que je partageais avec elle était d’ordre diplomatique. Le temps de lui expliquer les bases des relations avec l’autres Clan, et les implications dans le cas d’une réponse positive ou négative, avait pris la quasi-totalité de notre soirée. Irys m’avait écouté sagement, souriant comme toujours, et lorsque je lui avais demandé son avis, elle m’avait seulement dit : « Trop compliqué celui-là. Mon amour, pas la peine d’en parler plus, il ne se résolvera pas en un jour alors vient plutôt te reposer avec moi. »
Puis elle était parti dans un éclat de rire. J’étais sidéré, cependant son rire était contagieux et j’ai ris aussi. J’ai pourtant continuer de réfléchir à ce problème un peu, avant de la rejoindre. Le lendemain, elle est venue me voir dans mon bureau. Et là, elle m’a donné son véritable avis sur la question. Elle ne voulait jamais me faire défaut, et préférait prendre son temps avant de dire quelque chose. Elle avait conscience, que même en étant mon épouse, le respect du Clan ne lui était pas acquis pour autant. »
Je marque une pause et en profite pour prendre une gorgée de thé afin de me réhydrater légèrement. Combien de fois je l’ai surprise à fouiller mes papiers à la recherche du problème parfait à régler pour elle ? Je ne les comptais même plus à la fin, m’assurant juste qu’elle les trouve aisément parmi mon désordre organisé.
« De fait, Irys n’hésitait pas, à me demander de lui laisser résoudre elle-même une affaire pour le clan. Qu’importait l’importance de cette dernière, du moment qu’elle lui offrait l’opportunité de montrer qu’elle n’était pas juste belle mais aussi apte à m’épauler aussi longtemps que durerait sa vie.
Je sais que cela lui a permis d’obtenir le respect de bons nombres de membre du Clan. Qui faisait, par la suite, abstraction de sa nature humaine. Tous ne l’ont pas accepté malheureusement, ma mère en tête, et certains ont comploté pour son assassinat.
Je n’étais pas en état de le percevoir après l’avoir perdu, cependant ma grand-mère m’a expliqué plus tard, que beaucoup des nôtres avaient porté le deuil de mon épouse. La regrettant autant que si elle avait été vampire. Le Clan avait fini par reconnaître qu’elle avait fait tout ce qu’elle pouvait pour lui, et l’honorait pour cela. Personnellement, j’étais bien trop dans la peine et la douleur pour être lucide. J’ai traqué moi-même les coupables, et personne au sein des miens n’a émis la moindre protestation. »
Ma douce Irys … quelle tristesse de savoir que tu n’as pas pu voir de ton vivant le respect total que tu avais fini par gagner. J’aurai aimé qu’il en soit autrement, que tu vives plus longtemps, que notre enfant puisse fouler la terre et découvrir le monde. La vie n’est pas souvent ce que l’on souhaiterait, et j’espère malgré tout que de là où tu te trouves, tu es fière de ce que j’ai pu faire pour les nôtres.
« Elle vous aurait adoré, et je suis convaincu qu’elle aurait été ravi de vous aider. Irys avait le cœur sur la main et se moquait bien des rapports entre Clans. Elle ne me mettait jamais dans des positions intenable, mais ne voyait pas le mal à partager de bons moments avec des gens qu’elle appréciait, peu importait leur origine clanique.
A l’inverse de mon aimée, vous êtes légitime. Vous possédez bons nombres de clefs du paraître, et avez l’éducation qu’il faut. Vous aurez bien sûr besoin de trouver vos marques, de voir comment et où aider efficacement. Néanmoins, je suis persuadé, ma chère Sarah, qu’aucun obstacle ne sera trop haut pour vous. A l’égal d’Irys, vous serez parfaitement à la hauteur. »
« Cela ne me dérange pas, je vous l’ai proposé ma chère amie. Je conserve malgré le temps qui passe une très grande affection pour ma défunte épouse, Irys. Elle était cantatrice à La Fenice, le plus bel Opéra de Venise à l’épreuve même des flammes, et c’est d’ailleurs à cette occasion que je l’ai rencontré, lors d’une représentation.
J’ai demandé sa main à Paris, après une représentation qu’elle avait donné à l’Opéra Le Peletier. Elle était humaine, et nous avions un pacte. Elle avait ma parole que je ne la transformerai pas, malgré le temps qui passerai et la mort qui la guetterai. »
Promesse qu’au seuil de sa mort prématuré, elle m’a supplié de rompre. Ce que j’aurai pu faire sans la manifestation de mon dernier pouvoir en date. Il m’a privé des quelques minutes la séparant de la vie et de la mort. Aujourd’hui encore, je suis capable de me le reprocher, bien qu’elle ne l’ait jamais fait. Même alors que j’échouai à la sauver, elle est resté à m’offrir son sourire pour me réchauffer le cœur.
Je sais maintenant qu’elle est, malgré ce qu’elle a dû endurer, partie en paix parce qu’elle savait que j’étais là pour elle. Ces derniers mots à mon égard, que je conserve précieusement en mémoire, en sont le témoignage le plus pur.
« Cela a beaucoup fait jasé dans le Clan, qui ne la voyait pas comme légitime à mes côtés. Mais je n’en avais cure, j’étais jeune et follement amoureux. Rien d’autre n’importait plus à mes yeux que son bonheur. Pourtant, elle avait parfaitement compris que malgré notre amour réciproque, elle devrait toujours me partager avec l’entièreté du Clan, ainsi que faire ses preuves.
Elle a passé la première année de notre mariage à apprendre tout ce qu’elle pouvait sur notre Clan. Ma sœur aînée l’a énormément épaulée dans cette vaste de tâche. Par la suite, outre assisté aux représentations, bals ou autres banquets que je devais honoré de ma présence, elle mettait un point d’honneur à organiser ceux que nous devions donner.
Parallèlement, sans que je ne lui demande, elle avait décidé de me seconder dans l’ombre. Lorsqu’un problème survenait, et qu’il s’avérait épineux, elle prenait le temps de m’écouter. Elle me questionnait, parfois sa naïveté et son émerveillement quant à nos capacités, étaient de bons moments pour voir le problème sous un autre angle. Irys savait comment simplifier un problème, sans pour autant le résoudre pour moi. »
Il était là notre équilibre. J’étais en pleine lumière, elle dans mon ombre toujours prête à me soutenir. Dans les fait, elle me rassurait avec une grande tendresse, sans sa plaindre de la place importante du Clan. Elle m’exhortait à faire de mon mieux, de ne pas essayer d’être ce que je n’étais pas. Je sais que La Vénérable l’appréciait beaucoup et qu’elles pouvaient passer des heures ensemble à discuter.
« Ma grand-mère, Aurora Di Altiero, l’appréciait beaucoup et l’encourageait même dans ces projets. Le principal d’entre eux était de me donner suffisamment confiance en moi, pour que je puisse affronter n’importe quel problème pour le Clan. Comme je vous l’ai dit, j’étais jeune et je manquais de confiance en moi, Irys m’a énormément aidé sur cela. C’est grâce à elle que j’ai appris à me faire confiance, même si j’étais seul contre tous.
Ma tendre épouse veillait aussi à me tempérer. A l’époque j’étais bien plus impulsif que je ne le suis maintenant. Je m’enflammais très rapidement, y compris pour des broutilles. Elle s’arrangeait toujours pour m’apaiser, sans pour autant me traiter comme un enfant. Elle n’avait pas peur de moi, n’hésitait pas à me tenir tête quand elle le jugeait nécessaire. Nous nous sommes engueuler plus d’une fois, néanmoins toujours nous nous réconcilions et continuions d’avancer ensemble.
Contrairement à ce que beaucoup parmi les miens pensaient, Irys était ma force. Grâce à elle, j’ai grandit plus que je ne l’avais fait depuis que j’étais réellement à la tête du Clan. Elle m’a montré l’homme que je pourrais devenir, au-delà du Chef du Clan. Lorsque je doutais, il me suffisait de regarder ses prunelles pour savoir si je m’en rapprochais, et son sourire valait toutes les confirmations du monde. »
J’offre un sourire à ma jeune amie, avant de lui resservir un peu de thé. Son trouble est toujours là, mais bien moindre que lors de son arrivée. C’est une bonne chose.
« Je me souviens d’une fois, où le soucis que je partageais avec elle était d’ordre diplomatique. Le temps de lui expliquer les bases des relations avec l’autres Clan, et les implications dans le cas d’une réponse positive ou négative, avait pris la quasi-totalité de notre soirée. Irys m’avait écouté sagement, souriant comme toujours, et lorsque je lui avais demandé son avis, elle m’avait seulement dit : « Trop compliqué celui-là. Mon amour, pas la peine d’en parler plus, il ne se résolvera pas en un jour alors vient plutôt te reposer avec moi. »
Puis elle était parti dans un éclat de rire. J’étais sidéré, cependant son rire était contagieux et j’ai ris aussi. J’ai pourtant continuer de réfléchir à ce problème un peu, avant de la rejoindre. Le lendemain, elle est venue me voir dans mon bureau. Et là, elle m’a donné son véritable avis sur la question. Elle ne voulait jamais me faire défaut, et préférait prendre son temps avant de dire quelque chose. Elle avait conscience, que même en étant mon épouse, le respect du Clan ne lui était pas acquis pour autant. »
Je marque une pause et en profite pour prendre une gorgée de thé afin de me réhydrater légèrement. Combien de fois je l’ai surprise à fouiller mes papiers à la recherche du problème parfait à régler pour elle ? Je ne les comptais même plus à la fin, m’assurant juste qu’elle les trouve aisément parmi mon désordre organisé.
« De fait, Irys n’hésitait pas, à me demander de lui laisser résoudre elle-même une affaire pour le clan. Qu’importait l’importance de cette dernière, du moment qu’elle lui offrait l’opportunité de montrer qu’elle n’était pas juste belle mais aussi apte à m’épauler aussi longtemps que durerait sa vie.
Je sais que cela lui a permis d’obtenir le respect de bons nombres de membre du Clan. Qui faisait, par la suite, abstraction de sa nature humaine. Tous ne l’ont pas accepté malheureusement, ma mère en tête, et certains ont comploté pour son assassinat.
Je n’étais pas en état de le percevoir après l’avoir perdu, cependant ma grand-mère m’a expliqué plus tard, que beaucoup des nôtres avaient porté le deuil de mon épouse. La regrettant autant que si elle avait été vampire. Le Clan avait fini par reconnaître qu’elle avait fait tout ce qu’elle pouvait pour lui, et l’honorait pour cela. Personnellement, j’étais bien trop dans la peine et la douleur pour être lucide. J’ai traqué moi-même les coupables, et personne au sein des miens n’a émis la moindre protestation. »
Ma douce Irys … quelle tristesse de savoir que tu n’as pas pu voir de ton vivant le respect total que tu avais fini par gagner. J’aurai aimé qu’il en soit autrement, que tu vives plus longtemps, que notre enfant puisse fouler la terre et découvrir le monde. La vie n’est pas souvent ce que l’on souhaiterait, et j’espère malgré tout que de là où tu te trouves, tu es fière de ce que j’ai pu faire pour les nôtres.
« Elle vous aurait adoré, et je suis convaincu qu’elle aurait été ravi de vous aider. Irys avait le cœur sur la main et se moquait bien des rapports entre Clans. Elle ne me mettait jamais dans des positions intenable, mais ne voyait pas le mal à partager de bons moments avec des gens qu’elle appréciait, peu importait leur origine clanique.
A l’inverse de mon aimée, vous êtes légitime. Vous possédez bons nombres de clefs du paraître, et avez l’éducation qu’il faut. Vous aurez bien sûr besoin de trouver vos marques, de voir comment et où aider efficacement. Néanmoins, je suis persuadé, ma chère Sarah, qu’aucun obstacle ne sera trop haut pour vous. A l’égal d’Irys, vous serez parfaitement à la hauteur. »
"Irys"
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Dim 25 Avr 2021 - 10:45
Burning Luck
Feat Alessio Di Altiero & Sarah F. Lawford
04 Juillet 2018 - 20h
La Duchesse se cala plus confortablement contre le dossier de son siège pour écouter, avec attention, le récit du vampire italien. Celui commença tout doucement à parler Irys, sa défunte épouse. Ainsi, humaine et Cantatrice, que le jeune homme qu’il était avait pu rencontrer lors d’une représentation. Elle imaginait bien que les deux avaient dû se revoir assez souvent avant que le vampire lui demande sa main à l’opéra Le Peletier. Une salle que la demoiselle connaissait que de nom, puis qu’il fut détruit quelques années avant sa naissance. Elle se souvenait rapidement que ce triste fait avait fait accélérer la construction du palais Garnier, qui lui succéda en tant que lieu de culture. Elle n’imaginait donc bien mal la scène mais se dit toutefois que cela dû être bien romantique.
Evidemment, elle imaginait bien que ceci avait dû faire du bruit dans le can Di Altiero. Un chef de clan épousant une humaine. Sarah imaginait sans peine les réactions des membres de son propre clan si cela était arrivé avec Junya Ryan. Pour sa part, elle se dit que cela concernait son chef et qu’elle n’avait pas son mot à dire. Toutefois, la situation était différente. Elle était la personne en question et son choix final serait le mot de la fin.
Pendant ce temps, Alessio continuait à expliquer les qualités de sa dulcinée. Elle semblait, des anecdotes qu’il racontait, éclairée et réfléchie. Elle avait fait l’effort d’apprendre tout ce qui concernait son amour : son clan, son poste, ses responsabilités. Elle avait découvert un nouveau monde et avait fait tout son possible pour l’assimiler. Une motivation sans faille montrant bien à quel point elle avait compté faire ses preuves, montrer qu’elle méritait sa place auprès d’Alessio. Elle n’était pas seule dans cette tâche ardue. Elle avait été épaulée par la famille proche d’Alessio. Sarah ne put retenir un sourire à l’évocation de ce fait. Elle trouvait cela terriblement touchant.
Elle comprenait tout doucement qu’un équilibre s’était installé entre les deux amoureux. Elle avait trouvé sa place et s’était imposée, discrètement. Au final, ce n’était pas quelque chose d’innée. Elle avait prit le temps de faire prendre ses marques. Mais c’était une humaine. Quant serait-il d’elle ? N’allons pas s’attendre à ce qu’elle les trouve tout de suite ? Oui. Mais elle réalisait aussi que ce n’était pas l’affaire des autres. Mais celle de Junya. Junya qui l’avait choisie comme compagne, parmi tous les choix possibles, bien qu’un peu limité, qu’étaient les demoiselles de level A.
Elle n’avait pas à être parfaite, en vrai. Personne ne l’était. N’avait-elle pas tenu justement le même discours à un certain prêtre il n’y a pas si longtemps que cela ? Ce bref rappel la fit se sentir bien idiote. Elle en était capable. Il fallait juste qu’elle se fasse à cette idée. Un point de certitude naissant dans le doute dans lequel s’était retrouvé noyée depuis quelques jours. Et cela s’appliquait aussi au Sénat. Elle apprendrait, sur le tas. Elle serait soutenue et épaulée, par Raphaël et Alessio. Elle partirait avec des nouvelles bases. L’image théorie de l’univers. C’est ce qu’elle n’avait jusqu’à maintenant. Et la théorie et la réalité étaient parfois si diamétralement opposé que cela avait causé son trouble. Ses bases avaient été peu à peu détruite. Il lui fallait maintenant apprendre à nouveaux et reconstruire les fondements de la pratique à la place de celles détruites de la théorie. Sarah ne se sentait pas pour autant prête. La peur de l’inconnu. Mais elle était déjà bien plus décidée.
Elle prit un instant pour vider le reste de sa tasse. Le liquide, tiède maintenant, était toujours aussi agréable, bien que non-nutritif pour elle.
Evidemment, elle imaginait bien que ceci avait dû faire du bruit dans le can Di Altiero. Un chef de clan épousant une humaine. Sarah imaginait sans peine les réactions des membres de son propre clan si cela était arrivé avec Junya Ryan. Pour sa part, elle se dit que cela concernait son chef et qu’elle n’avait pas son mot à dire. Toutefois, la situation était différente. Elle était la personne en question et son choix final serait le mot de la fin.
Pendant ce temps, Alessio continuait à expliquer les qualités de sa dulcinée. Elle semblait, des anecdotes qu’il racontait, éclairée et réfléchie. Elle avait fait l’effort d’apprendre tout ce qui concernait son amour : son clan, son poste, ses responsabilités. Elle avait découvert un nouveau monde et avait fait tout son possible pour l’assimiler. Une motivation sans faille montrant bien à quel point elle avait compté faire ses preuves, montrer qu’elle méritait sa place auprès d’Alessio. Elle n’était pas seule dans cette tâche ardue. Elle avait été épaulée par la famille proche d’Alessio. Sarah ne put retenir un sourire à l’évocation de ce fait. Elle trouvait cela terriblement touchant.
Elle comprenait tout doucement qu’un équilibre s’était installé entre les deux amoureux. Elle avait trouvé sa place et s’était imposée, discrètement. Au final, ce n’était pas quelque chose d’innée. Elle avait prit le temps de faire prendre ses marques. Mais c’était une humaine. Quant serait-il d’elle ? N’allons pas s’attendre à ce qu’elle les trouve tout de suite ? Oui. Mais elle réalisait aussi que ce n’était pas l’affaire des autres. Mais celle de Junya. Junya qui l’avait choisie comme compagne, parmi tous les choix possibles, bien qu’un peu limité, qu’étaient les demoiselles de level A.
Elle n’avait pas à être parfaite, en vrai. Personne ne l’était. N’avait-elle pas tenu justement le même discours à un certain prêtre il n’y a pas si longtemps que cela ? Ce bref rappel la fit se sentir bien idiote. Elle en était capable. Il fallait juste qu’elle se fasse à cette idée. Un point de certitude naissant dans le doute dans lequel s’était retrouvé noyée depuis quelques jours. Et cela s’appliquait aussi au Sénat. Elle apprendrait, sur le tas. Elle serait soutenue et épaulée, par Raphaël et Alessio. Elle partirait avec des nouvelles bases. L’image théorie de l’univers. C’est ce qu’elle n’avait jusqu’à maintenant. Et la théorie et la réalité étaient parfois si diamétralement opposé que cela avait causé son trouble. Ses bases avaient été peu à peu détruite. Il lui fallait maintenant apprendre à nouveaux et reconstruire les fondements de la pratique à la place de celles détruites de la théorie. Sarah ne se sentait pas pour autant prête. La peur de l’inconnu. Mais elle était déjà bien plus décidée.
Sarah ▬ « Je vous remercie vivement de m’avoir raconté cela. Votre Irys semblait être une personne charmante et forte. Plus forte encore que bon nombre d’entre nous. Je suis sûr aussi que je l’aurais adoré. Je vous remercie aussi pour vos mots. Je pense que c’était ce dont j’avais besoin pour l’instant. »
Elle prit un instant pour vider le reste de sa tasse. Le liquide, tiède maintenant, était toujours aussi agréable, bien que non-nutritif pour elle.
Sarah ▬ « Je ne pense pas me sentir encore prête. Mais j’ai maintenant pris ma décision. Malgré tout, j’ai encore un long chemin à parcourir et des obstacles à franchir et à surmonter d’une main de maitre, n’est-ce pas ? »
"Un beau roman. Une belle histoire"
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Mar 27 Avr 2021 - 18:38
Burning Luck
Feat Sarah F. Lawford
4 Juillet 2018, 20 heures
Je souris en l’écoutant me répondre. Elle commence par me remercié d’avoir partager un peu de mes souvenirs de ma défunte aimée avec elle. C’est bien normal, elle m’a demandé de l’aide, et je ne peux parler que de ce que je sais ou que j’ai connu. Dans tous les cas, cela semble l’avoir apaisé, son trouble n’est plus. Ce qui ne rend pas la décision finale aisée pour autant.
« Je vous en pris ma chère amie. Je suis ravi d’avoir pu vous aider ne serait-ce qu’un peu. »
Elle profite d’un moment de silence serein, pour terminer sa tasse. Le thé que l’on nous a préparé doit être tiède maintenant, tout comme il l’est dans ma propre tasse. Je crois que ce n’est pas tant sa chaleur, que son réconfort qui importe à ma charmante amie. Il n’y a aucune nutrition à attendre de cette boisson, à part celle de l’esprit et du cœur. Après tout, ce n’est que ce que l’on attend de lui. Un instant pour revenir sur soi-même, se remémorer de bons souvenirs ou simplement prendre du temps pour soi.
Je l’écoute affirmer qu’elle ne pense toujours pas se sentir prête. Il lui faudra certainement du temps pour cela. Du temps, nous autres vampires, en avons à revendre. Nul doute qu’elle finira pas se considérer comme prête un jour ou l’autre. J’espère seulement pouvoir être là, le jour où cela arrivera. Sa décision est donc prise ? En voilà une nouvelle ! Quelque soit cette décision, elle aura mon soutient. Il est évident, certes, qu’il nous faudra certainement mettre en place une nouvelle part des choses, si son choix s’avère positif à la demande de mon homologue.
Je souris à sa dernière question. En effet, le chemin est encore long et les obstacles seront nombreux sur le chemin. Les affronter ne sera pas toujours facile, mais elle les surmontera de main de maître. Après tout, ma bonne amie n’est-elle pas Dame Chance ?
« Vous avez parfaitement raison. Pour cela vous n’êtes pas seule. Vos amis seront là pour vous épauler dans cette optique.
Vous êtes proche de Raphaël de La Roche, c’est un excellent Senatore de votre clan. Il pourra fort bien vous épauler dans les jeux subtils d’équilibre à maintenir avec les autres clans. De mémoire, il seconde souvent Junya Ryan, nul doute qu’il pourra donc vous aider concernant les subtilités interne à votre clan.
Votre père aussi pourra s’avérer vous être d’une aide précieuse. Il est certes peu présent sur la scène actuellement, mais il le fut par le passé et je serai fort surpris qu’il ne possède pas un vaste réseau le maintenant informé selon ses intérêts. Vous êtes son enfant, il vous épaulera autant qu’il lui sera possible de le faire.
Me concernant, ma porte vous sera toujours ouverte si le cœur vous en dit. Vous serez toujours la bienvenue, et je serai ravi de continuer de vous aider à l’avenir. »
A son égal, je termine ma tasse et la pose sur la table proche. Ma curiosité me perdra réellement un jour. Mon sourire se fait peut-être un peu plus mutin. Lady Sarah Lawford, doit commencer à me connaître assez pour deviner ce que je vais lui demander.
« Puis-je vous demander quel sera votre réponse à la demande de mon homologue ? Après tout, vous l’avez dit vous-même, votre décision est prise maintenant. »
« Je vous en pris ma chère amie. Je suis ravi d’avoir pu vous aider ne serait-ce qu’un peu. »
Elle profite d’un moment de silence serein, pour terminer sa tasse. Le thé que l’on nous a préparé doit être tiède maintenant, tout comme il l’est dans ma propre tasse. Je crois que ce n’est pas tant sa chaleur, que son réconfort qui importe à ma charmante amie. Il n’y a aucune nutrition à attendre de cette boisson, à part celle de l’esprit et du cœur. Après tout, ce n’est que ce que l’on attend de lui. Un instant pour revenir sur soi-même, se remémorer de bons souvenirs ou simplement prendre du temps pour soi.
Je l’écoute affirmer qu’elle ne pense toujours pas se sentir prête. Il lui faudra certainement du temps pour cela. Du temps, nous autres vampires, en avons à revendre. Nul doute qu’elle finira pas se considérer comme prête un jour ou l’autre. J’espère seulement pouvoir être là, le jour où cela arrivera. Sa décision est donc prise ? En voilà une nouvelle ! Quelque soit cette décision, elle aura mon soutient. Il est évident, certes, qu’il nous faudra certainement mettre en place une nouvelle part des choses, si son choix s’avère positif à la demande de mon homologue.
Je souris à sa dernière question. En effet, le chemin est encore long et les obstacles seront nombreux sur le chemin. Les affronter ne sera pas toujours facile, mais elle les surmontera de main de maître. Après tout, ma bonne amie n’est-elle pas Dame Chance ?
« Vous avez parfaitement raison. Pour cela vous n’êtes pas seule. Vos amis seront là pour vous épauler dans cette optique.
Vous êtes proche de Raphaël de La Roche, c’est un excellent Senatore de votre clan. Il pourra fort bien vous épauler dans les jeux subtils d’équilibre à maintenir avec les autres clans. De mémoire, il seconde souvent Junya Ryan, nul doute qu’il pourra donc vous aider concernant les subtilités interne à votre clan.
Votre père aussi pourra s’avérer vous être d’une aide précieuse. Il est certes peu présent sur la scène actuellement, mais il le fut par le passé et je serai fort surpris qu’il ne possède pas un vaste réseau le maintenant informé selon ses intérêts. Vous êtes son enfant, il vous épaulera autant qu’il lui sera possible de le faire.
Me concernant, ma porte vous sera toujours ouverte si le cœur vous en dit. Vous serez toujours la bienvenue, et je serai ravi de continuer de vous aider à l’avenir. »
A son égal, je termine ma tasse et la pose sur la table proche. Ma curiosité me perdra réellement un jour. Mon sourire se fait peut-être un peu plus mutin. Lady Sarah Lawford, doit commencer à me connaître assez pour deviner ce que je vais lui demander.
« Puis-je vous demander quel sera votre réponse à la demande de mon homologue ? Après tout, vous l’avez dit vous-même, votre décision est prise maintenant. »
"Verdict ?"
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