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Farah Neferet Assaad#105552#105552#105552#105552#105552#105552#105552
Changelin Serpent - Civil
Race : Changelin cobra égyptien
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Date d'inscription : 17/04/2018
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Sam 3 Avr 2021 - 17:48
Les grands esprits se rencontrent
feat Kaiya Lovzanski
Aujourd'hui est une journée relativement calme au niveau des cours magistraux. En vérité, les examens approchant, la plupart des matières ont achevé leur programme. Ce sont donc principalement les révisions qui remplissent mon agenda. Je me rends justement à la bibliothèque de l'université. Je souhaite emprunter un livre sur la génétique pour compléter mes notes de cours. Et je reconnais que le programme de première année ne me suffit pas, donc c'est aussi pour ma propre culture. Je ne lis jamais assez de sciences.
Je tends ma carte d'étudiante à la bibliothécaire en souriant timidement. Elle me sourit en retour, en me demandant comment je vais. C'est qu'elle commence à me connaître, je viens ici presque tous les jours de cours. Soit pour lire, soit pour travailler. Je crois qu'elle m'aime bien. Il faut dire que je respecte scrupuleusement le silence des lieux, contrairement à certains perturbateurs. Et je prends toujours grands soins des ouvrages. Les livres sont si précieux qu'une simple page cornée suffit à me donner des sueurs froides.
Avec son accord je pars en quête du rayon Génétique. Je m'arrête sur plusieurs titres, indécises, avant d'en choisir plusieurs. Pourquoi se compliquer la vie ? Bon, cela implique de les porter tous, et j'ai bien peur que mon sac ne puisse tous les accueillir. Mais tel est le prix de la connaissance. Je reviens les bras chargés mais la mine réjouie et je dépose mes trouvailles sur le comptoir, attendant patiemment que la dame les scanne pour les enregistrer sur mon compte. Puis je les range un par un, en commençant par les plus volumineux, de sorte à soulager au mieux mes petits bras. Je quitte ensuite la bibliothèque en saluant poliment le personnel, pour regagner la place Wakashima.
Le soleil me réchauffe aussitôt le visage. Je m'arrête pour lever la tête vers le ciel, les yeux fermés. J'accueille la saison chaude avec enthousiasme. Ce pays est trop froid l'hiver. Je suis habituée au climat aride du Caire, j'ai du mal à me faire à la neige qui sévit de novembre à mars à cette latitude. Je peux enfin porter des manches courtes et enfiler des jupes -sobres pour l'université bien sûr. D'ailleurs aujourd'hui j'ai enfilé mon chemisier couleur crème, avec de la dentelle autour du cou, et en bas, j'ai opté pour une jupe plissée longue couleur chocolat. Une ceinture à boucle relie les deux, et j'ai enfilé une paire d'escarpins blancs. Une de mes tenues préférées, parfaite pour se mettre de bonne humeur.
Mon regard est capté par un soudain attroupement. Un groupe d'adolescents, mené par un adulte et un membre du personnel pédagogique de l'université, s'approche en bavardant. Après quelques minutes d'observation, je comprends qu'il s'agit de lycéens qui visitent l'établissement, peut-être pour s'y inscrire le printemps prochain. Car oui, ici les cours commencent en avril. C'est très différent de mon pays, qui a adopté le rythme scolaire occidental. C'est étrange de penser que les grandes vacances, d'environ un mois, séparent deux trimestres, et non deux années. Cela implique de rester actif dans son travail pour ne pas perdre le fil et se laisser trop distraire par les vacances.
Enfin, on ne peut pas dire qu'on soit très libre de nos mouvements en ce moment… Cette quarantaine nous empêche de bouger à notre guise. Je me demande si je serai contrainte de passer tout l'été ici… Je n'espère pas, car cela voudrait dire que la situation ne s'améliore pas. Ce serait désastreux, tant pour nous, que pour ces lycans. Je me demande si Mama a des informations à travers le Conseil…
Plongée dans mes pensées, je m'éloigne de l'attroupement en direction de l'aile administrative. Mais, distraite par mon intense réflexion, je ne prends pas garde où je vais et forcément je bouscule quelqu'un. Je pousse un cri étouffé, surprise. J'ai failli en lâcher mes bouquins. Je recule d'un pas pour m'incliner en guise d'excuses.
Je redresse le regard, penaude, pour rencontrer deux billes sombres qui m'auscultent attentivement. Ce sont ceux d'une jeune fille, d'environ mon âge, que je crois avoir aperçue dans la troupe tout à l'heure. Serait-ce une lycéenne ? Que fait-elle ici, à l'écart des autres ? Elle s'est peut-être perdue.
Je tends ma carte d'étudiante à la bibliothécaire en souriant timidement. Elle me sourit en retour, en me demandant comment je vais. C'est qu'elle commence à me connaître, je viens ici presque tous les jours de cours. Soit pour lire, soit pour travailler. Je crois qu'elle m'aime bien. Il faut dire que je respecte scrupuleusement le silence des lieux, contrairement à certains perturbateurs. Et je prends toujours grands soins des ouvrages. Les livres sont si précieux qu'une simple page cornée suffit à me donner des sueurs froides.
Avec son accord je pars en quête du rayon Génétique. Je m'arrête sur plusieurs titres, indécises, avant d'en choisir plusieurs. Pourquoi se compliquer la vie ? Bon, cela implique de les porter tous, et j'ai bien peur que mon sac ne puisse tous les accueillir. Mais tel est le prix de la connaissance. Je reviens les bras chargés mais la mine réjouie et je dépose mes trouvailles sur le comptoir, attendant patiemment que la dame les scanne pour les enregistrer sur mon compte. Puis je les range un par un, en commençant par les plus volumineux, de sorte à soulager au mieux mes petits bras. Je quitte ensuite la bibliothèque en saluant poliment le personnel, pour regagner la place Wakashima.
Le soleil me réchauffe aussitôt le visage. Je m'arrête pour lever la tête vers le ciel, les yeux fermés. J'accueille la saison chaude avec enthousiasme. Ce pays est trop froid l'hiver. Je suis habituée au climat aride du Caire, j'ai du mal à me faire à la neige qui sévit de novembre à mars à cette latitude. Je peux enfin porter des manches courtes et enfiler des jupes -sobres pour l'université bien sûr. D'ailleurs aujourd'hui j'ai enfilé mon chemisier couleur crème, avec de la dentelle autour du cou, et en bas, j'ai opté pour une jupe plissée longue couleur chocolat. Une ceinture à boucle relie les deux, et j'ai enfilé une paire d'escarpins blancs. Une de mes tenues préférées, parfaite pour se mettre de bonne humeur.
Mon regard est capté par un soudain attroupement. Un groupe d'adolescents, mené par un adulte et un membre du personnel pédagogique de l'université, s'approche en bavardant. Après quelques minutes d'observation, je comprends qu'il s'agit de lycéens qui visitent l'établissement, peut-être pour s'y inscrire le printemps prochain. Car oui, ici les cours commencent en avril. C'est très différent de mon pays, qui a adopté le rythme scolaire occidental. C'est étrange de penser que les grandes vacances, d'environ un mois, séparent deux trimestres, et non deux années. Cela implique de rester actif dans son travail pour ne pas perdre le fil et se laisser trop distraire par les vacances.
Enfin, on ne peut pas dire qu'on soit très libre de nos mouvements en ce moment… Cette quarantaine nous empêche de bouger à notre guise. Je me demande si je serai contrainte de passer tout l'été ici… Je n'espère pas, car cela voudrait dire que la situation ne s'améliore pas. Ce serait désastreux, tant pour nous, que pour ces lycans. Je me demande si Mama a des informations à travers le Conseil…
Plongée dans mes pensées, je m'éloigne de l'attroupement en direction de l'aile administrative. Mais, distraite par mon intense réflexion, je ne prends pas garde où je vais et forcément je bouscule quelqu'un. Je pousse un cri étouffé, surprise. J'ai failli en lâcher mes bouquins. Je recule d'un pas pour m'incliner en guise d'excuses.
"Oh ! P-Pardon… J-Je suis désolée, je ne regardais pas où j'allais… Je ne vous ai pas fait mal j'espère…"
Je redresse le regard, penaude, pour rencontrer deux billes sombres qui m'auscultent attentivement. Ce sont ceux d'une jeune fille, d'environ mon âge, que je crois avoir aperçue dans la troupe tout à l'heure. Serait-ce une lycéenne ? Que fait-elle ici, à l'écart des autres ? Elle s'est peut-être perdue.
"Euh… Vous étiez avec les autres… non ? Vous vous êtes égarée ? J-Je peux peut-être vous aider ?"
"Ou comment faire bonne impression..."
Etilya sur DK RPG
Invité
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Lun 5 Avr 2021 - 17:30
Les grands esprits se rencontrent
Cette journée est tellement ensoleillée qu’elle me fait oublier la semaine passée et les nuages que j’avais jusque-là dans les yeux. Une de ces journées qui vous paraît tellement radieuse tant elle marque le début, un renouveau, d’une vie totalement inédite qu’il vous faut saisir avant que l’orage ne vienne à nouveau tout gâcher. Je ne suis pas le genre de fille à me plaindre, loin de là même, mais il faut tout de même admettre qu’une semaine sans pouvoir quitter les flancs boisés de la montagne apportant son ombrage à Nakanoto n’était pas sans conséquences.
Ôkamiro et Anzu ont eu raison de nous contraindre à une vie totalement recluse pendant cette durée car la frénésie et la faim qui m’a envahie cette nuit de première transformation complète au lendemain de notre réveil chez les deux lycans était un danger pour nous ou les civils. Je ne tiens pas à tuer des humains et pourtant force est d’admettre que cela aurait pu arriver si je m’étais transformée sans la présence d’un de nos alphas. L’aura qu’ils dégagent est tellement écrasante, assujétissante qu’il est difficile de refuser quoi que ce soit à son alpha, un peu comme si leur volonté supplantait la nôtre. Mais j’ai fait de très gros efforts pendant cette semaine pour apprendre à contrôler un minimum cet instinct bestiale, cette créature maintenant tipis au fond de moi et faisant partie de moi. Je voulais plus que tout éviter de rater l’école et pouvoir revenir en ville, à la bibliothèque municipale pour approfondir et prendre toujours plus d’avance autant que faire se peut. Mais surtout, je ne voulais pour rien au monde raté la sortie scolaire prévue à l’université de Nakanoto.
Cette université était mon rêve absolu depuis déjà plusieurs années et je n’arrive juste pas à me défaire de l’idée qu’il faut absolument que j’y entre. Nos défunt parents ne voulaient que je saute de classes car cela aurait isolé Anya un peu plus et elle avait déjà mis plusieurs années à se faire accepter. J’ai compris ce point de vue il y a très longtemps déjà et c’est naturellement que j’ai décidé de ne pas abandonner ma sœur à sa solitude au lycée pour profiter de l’avance considérable que j’ai pourtant déjà sur tous les autres étudiants du lycée. Ce n’est pas de la vanité, mais juste un constat des choses. Ma sœur n’est pas bête, elle est même très douée dans les études, mais ce n’est pas comme si nous étions pour autant au même niveau. Obtenir l’excellence dans toutes les manières n’est pas la même chose qu’être d’un excellent niveau en se projetant déjà dans des cursus universitaires. Pour gagner de l’avance j’ai commencé à lire quantité d’ouvrage scientifiques, de biologie et de médecine dans le but d’anticiper mon entrée à l’université et peut être rattraper mon retard en termes d’inscription.
C’est tout naturellement que je n’étais juste plus tenable le moins du monde et que pour le coup je dois bien avouer, que je faisais mon âge. Anzu et Ôkamiro ont accepté de me laisser y aller et j’ai pu enfiler à nouveau mon uniforme du lycée avant de m’y présenter pour nous rendre sur le campus universitaire. Par ce soleil et sous l’effet de la brise venant caresser mes joues rougies d’excitation, tout me paraît juste plus beau et merveilleux alors que je suis enfin debout sur les dalles d’un petit chemin traversant de verdoyante bordures où se trouvent posés des étudiants entre deux cours. Ne faisant plus attention à rien et presque hypnotisée par l’environnement nouveau s’offrant à moi, je me retrouve soudainement bousculée. Je manque de tomber, mais le système vestibulaire de mon moi lycane sur-réagit et me permet de retrouver un équilibre en crispant un certain nombre de muscles avant de me faire reprendre ma position.
C’est une jeune fille qui ne fait pas plus vielle que moi, une étrangère, les bras chargés de livres et manifestement pourtant une étudiante de l’université. Elle se recule et s’excuse rapidement pour m’avoir bousculé, mais je suis aussi gênée qu’elle sur le coup.
“ C’est moi je suis désolée, j’étais au milieu du chemin et je ne faisais plus attention à rien ni personne. ”
Je me frotte la tête un peu gênée par l’événement et lui répond d’un geste rapide qu’elle ne m’a pas fait mal. En réalité, je n’ai pratiquement rien senti même et quand bien même cela aurait pu engendrer un bleu, ce n’était plus possible maintenant...
J’étais tellement absorbée par le débarquement ici que je n’ai même pas fait attention au fait que mon groupe était parti sans moi pour visiter l’université.
“ Je crois que j’étais tellement heureuse de découvrir l’université que je n’ai pas fait attention à mon groupe. Vous pouvez me montrer le département de médecine ?! Je compte m’y inscrire dès la prochaine rentrée faute d’avoir eu le droit de m’inscrire avant.
Ôkamiro et Anzu ont eu raison de nous contraindre à une vie totalement recluse pendant cette durée car la frénésie et la faim qui m’a envahie cette nuit de première transformation complète au lendemain de notre réveil chez les deux lycans était un danger pour nous ou les civils. Je ne tiens pas à tuer des humains et pourtant force est d’admettre que cela aurait pu arriver si je m’étais transformée sans la présence d’un de nos alphas. L’aura qu’ils dégagent est tellement écrasante, assujétissante qu’il est difficile de refuser quoi que ce soit à son alpha, un peu comme si leur volonté supplantait la nôtre. Mais j’ai fait de très gros efforts pendant cette semaine pour apprendre à contrôler un minimum cet instinct bestiale, cette créature maintenant tipis au fond de moi et faisant partie de moi. Je voulais plus que tout éviter de rater l’école et pouvoir revenir en ville, à la bibliothèque municipale pour approfondir et prendre toujours plus d’avance autant que faire se peut. Mais surtout, je ne voulais pour rien au monde raté la sortie scolaire prévue à l’université de Nakanoto.
Cette université était mon rêve absolu depuis déjà plusieurs années et je n’arrive juste pas à me défaire de l’idée qu’il faut absolument que j’y entre. Nos défunt parents ne voulaient que je saute de classes car cela aurait isolé Anya un peu plus et elle avait déjà mis plusieurs années à se faire accepter. J’ai compris ce point de vue il y a très longtemps déjà et c’est naturellement que j’ai décidé de ne pas abandonner ma sœur à sa solitude au lycée pour profiter de l’avance considérable que j’ai pourtant déjà sur tous les autres étudiants du lycée. Ce n’est pas de la vanité, mais juste un constat des choses. Ma sœur n’est pas bête, elle est même très douée dans les études, mais ce n’est pas comme si nous étions pour autant au même niveau. Obtenir l’excellence dans toutes les manières n’est pas la même chose qu’être d’un excellent niveau en se projetant déjà dans des cursus universitaires. Pour gagner de l’avance j’ai commencé à lire quantité d’ouvrage scientifiques, de biologie et de médecine dans le but d’anticiper mon entrée à l’université et peut être rattraper mon retard en termes d’inscription.
C’est tout naturellement que je n’étais juste plus tenable le moins du monde et que pour le coup je dois bien avouer, que je faisais mon âge. Anzu et Ôkamiro ont accepté de me laisser y aller et j’ai pu enfiler à nouveau mon uniforme du lycée avant de m’y présenter pour nous rendre sur le campus universitaire. Par ce soleil et sous l’effet de la brise venant caresser mes joues rougies d’excitation, tout me paraît juste plus beau et merveilleux alors que je suis enfin debout sur les dalles d’un petit chemin traversant de verdoyante bordures où se trouvent posés des étudiants entre deux cours. Ne faisant plus attention à rien et presque hypnotisée par l’environnement nouveau s’offrant à moi, je me retrouve soudainement bousculée. Je manque de tomber, mais le système vestibulaire de mon moi lycane sur-réagit et me permet de retrouver un équilibre en crispant un certain nombre de muscles avant de me faire reprendre ma position.
C’est une jeune fille qui ne fait pas plus vielle que moi, une étrangère, les bras chargés de livres et manifestement pourtant une étudiante de l’université. Elle se recule et s’excuse rapidement pour m’avoir bousculé, mais je suis aussi gênée qu’elle sur le coup.
“ C’est moi je suis désolée, j’étais au milieu du chemin et je ne faisais plus attention à rien ni personne. ”
Je me frotte la tête un peu gênée par l’événement et lui répond d’un geste rapide qu’elle ne m’a pas fait mal. En réalité, je n’ai pratiquement rien senti même et quand bien même cela aurait pu engendrer un bleu, ce n’était plus possible maintenant...
J’étais tellement absorbée par le débarquement ici que je n’ai même pas fait attention au fait que mon groupe était parti sans moi pour visiter l’université.
“ Je crois que j’étais tellement heureuse de découvrir l’université que je n’ai pas fait attention à mon groupe. Vous pouvez me montrer le département de médecine ?! Je compte m’y inscrire dès la prochaine rentrée faute d’avoir eu le droit de m’inscrire avant.
Codage par Libella sur Graphiorum
Farah Neferet Assaad#105607#105607#105607#105607#105607#105607#105607
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Dim 11 Avr 2021 - 12:27
Les grands esprits se rencontrent
feat Kaiya Lovzanski
Quelque peu nerveuse suite à cet incident, je m'humecte les lèvres, une vieille habitude héritée de ma nature de cobra. Je perçois alors, grâce à mon talent de serpent, d'étranges fragrances dans l'air proche de la jeune fille que je viens de bousculer. Il y a comme une nuance musquée, qui me rappelle un peu celle des chiens, ou plutôt, des loups que j'ai déjà vus au zoo. Elle doit avoir un chien chez elle. Ou alors elle a été en contact avec des loups ? Je ne saurais dire.
La lycéenne s'excuse à son tour, car elle aussi n'a pas pris garde à son environnement. Haha, nous voilà bien idiotes. Nous faisons la paire toutes les deux ! Cependant ça me rassure qu'elle ne soit pas froissée. Je lui souris timidement sans un mot, pour lui signifier que c'est déjà oublié. Je la vois se frotter la tête, l'air tout aussi embarrassé que moi. Je finis par lui proposer mon aide, si elle en a besoin, et une expression de surprise s'affiche sur son visage. Oh, elle n'a même pas remarqué l'absence de son groupe. Elle semble tout autant rêveuse que moi.
Mon regard s'illumine lorsqu'elle mentionne le département de médecine. Je ne relève pas de ce cursus, mais certains cours s'y déroulent ponctuellement, tous ceux en lien avec la biologie cellulaire et la génétique, car les professeurs sont parfois des médecins chercheurs.
Ma timidité s'est envolée. C'est ainsi chaque fois que je parle de ma passion pour la biologie et le savoir qui en dérive. En tout cas, la jeune fille vient de confirmer mes premiers soupçons. C'est bien une lycéenne, et si j'en crois son discours, elle est en dernière année, juste avant de pouvoir entrer à l'université. Je lui montre la direction à prendre du menton, faute de bras disponible, et j'embraye la marche.
La seule chose qui limite mon débit de parole, c'est la langue japonaise, pour laquelle il me manque encore un peu de pratique avant de pouvoir affirmer être trilingue -avec l'arabe et l'anglais. D'ailleurs, elle doit s'en rendre compte avec mon accent qui est loin d'être excellent. Mais cela fait à peine deux ans que je suis ici, et moins encore que j'ai appris à le parler. Heureusement que l'Université a de nombreux ouvrages en anglais, et que les cours sont pour la plupart donnés dans cette langue, car j'ai du mal à lire les kanjis.
Cette fois, je marque une pause. Outre le fait de me sentir privilégiée, même si je sais que c'est aussi le fruit mon travail assidu -tout le monde n'a pas son bac à quinze ans-, je me rends compte que j'ai monopolisé la parole pendant près d'une minute sans lui laisser le temps d'en placer une. Je baisse un peu la tête, penaude, sans toutefois m'arrêter de marcher.
Bon, elle n'a pas l'air de m'en tenir rigueur. Tant mieux. Autant recentrer la discussion sur la raison de sa présence ici : visiter l'université et son département de médecine. Je tourne la tête pour contempler la place où nous sommes.
Je lève légèrement les bras pour souligner les livres que je porte, en souriant aimablement. Puis, je me dis qu'il serait poli de m'intéresser un peu plus à mon interlocutrice.
Je m'arrête soudainement en réalisant que je ne me suis même pas présentée. Voilà qui est bien mal élevé de ma part. Ma mère m'aurait fixé les sourcils froncés. Je me tourne vers la jeune fille pour la saluer selon la coutume locale.
La lycéenne s'excuse à son tour, car elle aussi n'a pas pris garde à son environnement. Haha, nous voilà bien idiotes. Nous faisons la paire toutes les deux ! Cependant ça me rassure qu'elle ne soit pas froissée. Je lui souris timidement sans un mot, pour lui signifier que c'est déjà oublié. Je la vois se frotter la tête, l'air tout aussi embarrassé que moi. Je finis par lui proposer mon aide, si elle en a besoin, et une expression de surprise s'affiche sur son visage. Oh, elle n'a même pas remarqué l'absence de son groupe. Elle semble tout autant rêveuse que moi.
Mon regard s'illumine lorsqu'elle mentionne le département de médecine. Je ne relève pas de ce cursus, mais certains cours s'y déroulent ponctuellement, tous ceux en lien avec la biologie cellulaire et la génétique, car les professeurs sont parfois des médecins chercheurs.
"Oh, oui, vous avez de la chance, je sais où il se trouve car j'y ai déjà eu quelques cours. Je suis inscrite en biologie, mais j'ai des options de génétique et un peu de toxicologie également, donc j'ai déjà eu l'occasion d'y mettre les pieds."
Ma timidité s'est envolée. C'est ainsi chaque fois que je parle de ma passion pour la biologie et le savoir qui en dérive. En tout cas, la jeune fille vient de confirmer mes premiers soupçons. C'est bien une lycéenne, et si j'en crois son discours, elle est en dernière année, juste avant de pouvoir entrer à l'université. Je lui montre la direction à prendre du menton, faute de bras disponible, et j'embraye la marche.
"En tout cas je vous comprends. Moi aussi j'étais toute excitée lorsque j'ai visité l'université. Il faut dire que le campus est ENORME ! Il y'a tellement de disciplines qui sont enseignées, je n'ai jamais vu un établissement aussi diversifié. Et en plus, selon les rumeurs, les diplômés en ressortent très compétents..."
La seule chose qui limite mon débit de parole, c'est la langue japonaise, pour laquelle il me manque encore un peu de pratique avant de pouvoir affirmer être trilingue -avec l'arabe et l'anglais. D'ailleurs, elle doit s'en rendre compte avec mon accent qui est loin d'être excellent. Mais cela fait à peine deux ans que je suis ici, et moins encore que j'ai appris à le parler. Heureusement que l'Université a de nombreux ouvrages en anglais, et que les cours sont pour la plupart donnés dans cette langue, car j'ai du mal à lire les kanjis.
"Bon, c'est aussi une université privée, l'inscription est donc chère, j'imagine que ça leur permet de payer les meilleurs intervenants de leurs domaines respectifs. Moi, j'ai de la chance de bénéficier d'une bourse de mérite en échange international. Mais j'imagine que tout le monde n'y a pas accès…"
Cette fois, je marque une pause. Outre le fait de me sentir privilégiée, même si je sais que c'est aussi le fruit mon travail assidu -tout le monde n'a pas son bac à quinze ans-, je me rends compte que j'ai monopolisé la parole pendant près d'une minute sans lui laisser le temps d'en placer une. Je baisse un peu la tête, penaude, sans toutefois m'arrêter de marcher.
"Euh, désolée, je me suis emportée…"
Bon, elle n'a pas l'air de m'en tenir rigueur. Tant mieux. Autant recentrer la discussion sur la raison de sa présence ici : visiter l'université et son département de médecine. Je tourne la tête pour contempler la place où nous sommes.
"Ici, c'est la place Wakashima. C'est le lieu principal de rencontre des étudiants. Elle est au centre de plusieurs bâtiments importants comme le restaurant universitaire, ou la bibliothèque, dont je ressors justement."
Je lève légèrement les bras pour souligner les livres que je porte, en souriant aimablement. Puis, je me dis qu'il serait poli de m'intéresser un peu plus à mon interlocutrice.
"Et donc… Vous êtes en dernière année de lycée c'est bien ça ?"
Je m'arrête soudainement en réalisant que je ne me suis même pas présentée. Voilà qui est bien mal élevé de ma part. Ma mère m'aurait fixé les sourcils froncés. Je me tourne vers la jeune fille pour la saluer selon la coutume locale.
"Oh… j'oubliais… Moi, c'est Farah. Farah Assaad. Enchantée !"
"Une affinité naissante"
Etilya sur DK RPG
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Dim 11 Avr 2021 - 16:01
Les grands esprits se rencontrent
La jeune demoiselle a son regard qui s’illumine soudainement alors que je lui avoue mon envie de poursuivre des études de médecine ici à l’université. Son visage est magnifique alors qu’elle sourit avant de me répondre. On n’a pas vraiment l’occasion de rencontrer souvent des personnes étrangères et c’est aussi pour cette raison à la base que je souhaite venir étudier ici le plus vite possible. Sa peau mate et ses yeux brillant d’une expression d’intense bienveillance à mon égard me laissent songeuse et je ne peux pas m’empêcher de trouver sa nature exotique à mon regard d’une très grande beauté. Tout ceci n’est que le prélude d’une nouvelle qui me laisse extatique. Elle m’annonce qu’elle effectue des études de biologie ici même à l’université. Je sens à sa façon de parler qu’elle ne maîtrise pas bien la langue et doit être venue pour faire ses études spécifiquement ici.
Elle ne semble plus du tout timide et me montre rapidement par où nous diriger pour aller vers le département de médecine tout en m’expliquant qu’elle y a de nombreux cours. Génétique, toxicologie, tant de mots qui sonnent si agréablement à mes oreilles. Heureusement que j’ai pris de l’avance sur mes camarades, elle fait plus jeune que moi, mais elle m’inspire une profonde égalité dans nos capacités. Je la trouve déjà très intéressante, bien plus que n’importe qui de mon lycée ou presque. Cette journée s’inscrit déjà comme étant bonne alors qu’elle commence à peine.
Je n’ai pas le temps d’en placer qu’elle poursuit son monologue et son avancée en me conduisant au sein du campus comme la néophyte que je suis. Elle a raison, cet endroit est énorme et incroyable. Le budget doit être colossal, mais j’ai lu quelque part que l’université étant privée et très réputée, elle recevait des donations plus que généreuses de la part de grandes fortunes japonaises pour admettre leurs enfants. Elle confirme également que l’inscription n’est pas vraiment donnée, ce qui ne m’étonne vraiment pas vu les grands noms qui viennent intervenir ici. J’ai fait mes recherches et beaucoup des médecins de l’hôpital de Nakanoto sont des pointures qui viennent enseigner ici, mais il y a aussi des intervenants étrangers qui font le déplacement ou donne des séminaires à distance. Tout cela est follement excitant.
Elle s’excuse d’un seul coup, sans doute pour avoir parlé autant. Ce n’est pas plus mal, je ne suis connue pour être une grande bavarde. Si elle aime parler, j’aime l’écouter.
” Ce n’est rien voyons. J’apprécie la visite guidée.” Dis-je en souriant. ” Mais d’ailleurs il y a beaucoup de grand nom de la région, du pays qui viennent enseigner ici, mais j’ai vu aussi que bientôt il y avait une conférence du docteur Faber ? Il est présenté comme l’un des plus grands généticiens au monde actuellement. Vous devez avoir hâte de suivre la conférence ?” Si je pouvais la suivre, ce serait un plaisir, mais c’est réservé aux étudiants et aux enseignants chercheurs de l’université.
Je prends bonne note de cette place Wakasima qui est bondée d’étudiant. C’est en effet le carrefour de l’université, entouré de bâtiments très utiles ! La bibliothèque, voilà un lieu qui va devenir mon nouveau “chez moi”. Je lui fais un signe de tête pour confirmer que j’étais bien toujours au lycée.
”Si j’avais pu je serais entré dès cette année à l’université. J’ai passé les épreuves nationales de fin de lycée l’an dernier pour m’amuser et j’ai été très bien classée. Mais mes parents n’ont pas voulu que je termine le lycée avant ma sœur. Je suis restée pour elle donc. Mais j’hésite à demander à nos tuteurs si je ne peux pas m’inscrire en cours d’année...”
Je pouvais avoir largement une bourse d’étude au mérite pour suivre les cours ici également et il ne resterait qu’à combler le manque avec l’héritage de nos parents. Vu la nouvelle vie qui est la nôtre, est-ce qu’Anya m’en voudrait si je quittais le lycée ? Mais je reviens tout de suite sur un sujet qui m’intéresse bien plus.
Moi c’est Lov... Je m’arrête alors que j’allais commencer à répondre, percutant qu’elle se présente à l’occidentale. Kaiya, Kaiya Lovzanski. Enchantée de vous rencontrer Assaad-san. Lui dis-je avec le sourire.
Elle ne semble plus du tout timide et me montre rapidement par où nous diriger pour aller vers le département de médecine tout en m’expliquant qu’elle y a de nombreux cours. Génétique, toxicologie, tant de mots qui sonnent si agréablement à mes oreilles. Heureusement que j’ai pris de l’avance sur mes camarades, elle fait plus jeune que moi, mais elle m’inspire une profonde égalité dans nos capacités. Je la trouve déjà très intéressante, bien plus que n’importe qui de mon lycée ou presque. Cette journée s’inscrit déjà comme étant bonne alors qu’elle commence à peine.
Je n’ai pas le temps d’en placer qu’elle poursuit son monologue et son avancée en me conduisant au sein du campus comme la néophyte que je suis. Elle a raison, cet endroit est énorme et incroyable. Le budget doit être colossal, mais j’ai lu quelque part que l’université étant privée et très réputée, elle recevait des donations plus que généreuses de la part de grandes fortunes japonaises pour admettre leurs enfants. Elle confirme également que l’inscription n’est pas vraiment donnée, ce qui ne m’étonne vraiment pas vu les grands noms qui viennent intervenir ici. J’ai fait mes recherches et beaucoup des médecins de l’hôpital de Nakanoto sont des pointures qui viennent enseigner ici, mais il y a aussi des intervenants étrangers qui font le déplacement ou donne des séminaires à distance. Tout cela est follement excitant.
Elle s’excuse d’un seul coup, sans doute pour avoir parlé autant. Ce n’est pas plus mal, je ne suis connue pour être une grande bavarde. Si elle aime parler, j’aime l’écouter.
” Ce n’est rien voyons. J’apprécie la visite guidée.” Dis-je en souriant. ” Mais d’ailleurs il y a beaucoup de grand nom de la région, du pays qui viennent enseigner ici, mais j’ai vu aussi que bientôt il y avait une conférence du docteur Faber ? Il est présenté comme l’un des plus grands généticiens au monde actuellement. Vous devez avoir hâte de suivre la conférence ?” Si je pouvais la suivre, ce serait un plaisir, mais c’est réservé aux étudiants et aux enseignants chercheurs de l’université.
Je prends bonne note de cette place Wakasima qui est bondée d’étudiant. C’est en effet le carrefour de l’université, entouré de bâtiments très utiles ! La bibliothèque, voilà un lieu qui va devenir mon nouveau “chez moi”. Je lui fais un signe de tête pour confirmer que j’étais bien toujours au lycée.
”Si j’avais pu je serais entré dès cette année à l’université. J’ai passé les épreuves nationales de fin de lycée l’an dernier pour m’amuser et j’ai été très bien classée. Mais mes parents n’ont pas voulu que je termine le lycée avant ma sœur. Je suis restée pour elle donc. Mais j’hésite à demander à nos tuteurs si je ne peux pas m’inscrire en cours d’année...”
Je pouvais avoir largement une bourse d’étude au mérite pour suivre les cours ici également et il ne resterait qu’à combler le manque avec l’héritage de nos parents. Vu la nouvelle vie qui est la nôtre, est-ce qu’Anya m’en voudrait si je quittais le lycée ? Mais je reviens tout de suite sur un sujet qui m’intéresse bien plus.
Moi c’est Lov... Je m’arrête alors que j’allais commencer à répondre, percutant qu’elle se présente à l’occidentale. Kaiya, Kaiya Lovzanski. Enchantée de vous rencontrer Assaad-san. Lui dis-je avec le sourire.
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Ven 23 Avr 2021 - 16:33
Les grands esprits se rencontrent
feat Kaiya Lovzanski
La lycéenne me déclare avec un sourire qu'elle apprécie la visite guidée. Je retiens un soupir de soulagement. Au moins elle ne me trouve pas ennuyante. Je ne suis pas d'un naturel bavard, mais lorsqu'on parle de mes passions… c'est une autre histoire. En tout cas la jeune fille semble bien renseignée, elle mentionne la conférence tenue par le virologue Enzio Faber. Je hoche doucement la tête pour confirmer ses dires.
Cela démontre un fort intérêt pour l'Université et tout ce qui s'en rapproche. Elle semble tellement impatiente d'étudier ici… Je la comprends. C'est un endroit formidable pour se former. On y rencontre des gens incroyables. Ma meilleure amie Taichi, le professeur Smith… Je ne doute pas que beaucoup de grandes personnes s'y croisent tous les jours.
Je l'écoute avec attention me parler du lycée et de la décision de ses parents. Ne pas finir le lycée avant sa sœur ? Si l'on a quelques années d'écart, il est normal de prendre de l'avance sur son cadet. Donc… elles doivent être jumelles. Oh comme c'est fascinant ! Mais je tombe vite des nues. Ses tuteurs ? Qu'entend-t-elle par là ? Elle vient de mentionner ses parents… Oh. Je crois comprendre. Je ne fais aucun commentaire, espérant me tromper. Je ne veux pas me montrer indiscrète, surtout pour un sujet si délicat.
Finalement elle répond à mes salutations en se présentant sous le nom de Kaiya Lovanski. Je l'observe sous mon regard céruléen. Ce patronyme n'est nullement japonais. Son prénom se fond un peu plus dans la masse. Par ailleurs, ses traits évoquent un métissage avec un occidental. Je me mords la lèvre avant de céder à la tentation.
La réponse coule de source : la Russie. J'avoue avoir hésité sur la déduction, car il existe plusieurs pays slaves, et bien que je suis bonne élève en Histoire-Géographie de l'Europe, je ne connais pas les subtilités entre chacun. J'ai fait attention à la formulation de ma question, évitant scrupuleusement de mentionner l'un de ses parents. Je suppute de toute manière que c'est son père qui vient de là-bas, car le nom se transmet quasi-exclusivement par le sexe masculin. Subitement une autre question me vient à l'esprit, et je ne peux m'empêcher, encore une fois, de la lui poser.
Je marque une pause pour lui laisser le temps de répondre. Mais j'embraye rapidement tandis que mes pensées fusent sans discontinuité.
Je laisse ma dernière phrase en suspens tandis que je réfléchis aux possibilités. Je n'ai bien sûr pas parlé de la voix, mais j'imagine qu'en analysant des enregistrements avec des logiciels performants, pour deux jumeaux homozygotes qui lisent un même texte avec la même intonation, il y a moyen de savoir… Je cligne plusieurs fois des yeux, hébétée.
"En effet, j'adore la génétique, et le sujet annoncé est plus que passionnant ! Je suis pressée d'en savoir plus. Je constate que vous êtes drôlement bien renseignée décidément."
Cela démontre un fort intérêt pour l'Université et tout ce qui s'en rapproche. Elle semble tellement impatiente d'étudier ici… Je la comprends. C'est un endroit formidable pour se former. On y rencontre des gens incroyables. Ma meilleure amie Taichi, le professeur Smith… Je ne doute pas que beaucoup de grandes personnes s'y croisent tous les jours.
Je l'écoute avec attention me parler du lycée et de la décision de ses parents. Ne pas finir le lycée avant sa sœur ? Si l'on a quelques années d'écart, il est normal de prendre de l'avance sur son cadet. Donc… elles doivent être jumelles. Oh comme c'est fascinant ! Mais je tombe vite des nues. Ses tuteurs ? Qu'entend-t-elle par là ? Elle vient de mentionner ses parents… Oh. Je crois comprendre. Je ne fais aucun commentaire, espérant me tromper. Je ne veux pas me montrer indiscrète, surtout pour un sujet si délicat.
Finalement elle répond à mes salutations en se présentant sous le nom de Kaiya Lovanski. Je l'observe sous mon regard céruléen. Ce patronyme n'est nullement japonais. Son prénom se fond un peu plus dans la masse. Par ailleurs, ses traits évoquent un métissage avec un occidental. Je me mords la lèvre avant de céder à la tentation.
"Enchantée Lovzanski-san ! Ce n'est pas un nom japonais, je me trompe ? De quelle origine est-ce donc ? Si ce n'est pas indiscret…"
La réponse coule de source : la Russie. J'avoue avoir hésité sur la déduction, car il existe plusieurs pays slaves, et bien que je suis bonne élève en Histoire-Géographie de l'Europe, je ne connais pas les subtilités entre chacun. J'ai fait attention à la formulation de ma question, évitant scrupuleusement de mentionner l'un de ses parents. Je suppute de toute manière que c'est son père qui vient de là-bas, car le nom se transmet quasi-exclusivement par le sexe masculin. Subitement une autre question me vient à l'esprit, et je ne peux m'empêcher, encore une fois, de la lui poser.
"Et votre sœur, comment s'appelle-t-elle ? Vous êtes jumelles n'est-ce pas ? Homozygotes ou hétérozygotes ?"
Je marque une pause pour lui laisser le temps de répondre. Mais j'embraye rapidement tandis que mes pensées fusent sans discontinuité.
"Les jumeaux, voilà un phénomène fascinant ! Les homozygotes en particulier, ils partagent le même code génétique, et sont donc quasi exclusivement identiques physiquement parlant. Toutefois ils démontrent des caractères parfois diamétralement opposés, preuve qu'ils ne se transmettent pas totalement par les gènes. D'ailleurs des scientifiques ont démontré que le phénomène de transposition est particulièrement actif dans les neurones du cerveau, et seraient à l'origine de divergences du comportement.
Pour l'instant le seul moyen de différencier des jumeaux homozygotes, c'est par les empreintes digitales, car celles-ci sont uniques. Quels sont les mécanismes en jeu ? J'avoue que j'aimerais bien le savoir… Enfin bref. Outre les empreintes, je me demande s'ils ont d'autres différences plus ou moins perceptibles. Prenons l'odeur corporelle par exemple. Un chien reconnaît celle de son maître à un kilomètre, parmi une multitude. C'est donc que nous avons chacun notre propre odeur. Mais est-elle différente entre deux jumeaux homozygotes ? Autrement dit, les phéromones que nous produisons et que nous ne sommes plus capables de percevoir aujourd'hui, sont-elles en concentration et en nature propre à chaque individu ? J'imagine qu'il serait simple de le savoir avec un chien…"
Je laisse ma dernière phrase en suspens tandis que je réfléchis aux possibilités. Je n'ai bien sûr pas parlé de la voix, mais j'imagine qu'en analysant des enregistrements avec des logiciels performants, pour deux jumeaux homozygotes qui lisent un même texte avec la même intonation, il y a moyen de savoir… Je cligne plusieurs fois des yeux, hébétée.
"Mince, excusez-moi, je me suis encore emportée..."
"La flamme de la passion"
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Mer 28 Avr 2021 - 0:35
Les grands esprits se rencontrent
Elle adore la génétique c’est vraiment génial ça. Cela nous fait un point en commun. Bien que la médecine soit mon envie absolue, j’aimerai bien me spécialiser dans les maladies génétiques et la recherche. Enfin, pour l’instant en tout cas car l’idée de devenir chirurgienne n’est pas loin non plus. Je suis en revanche assez intriguée car je n’ai pas vraiment vu de quoi allait parler la conférence, bien que je me doute qu’il s’agit là forcément de génétique.
C’est inespéré de tomber sur une fille comme Farah sur cette journée de visite à l’université et je ne manquerais pas de graver dans ma mémoire tous les souvenirs de cette rencontre. Je ne sais pas pourquoi, mais une envie furieuse de me lancer dans une procédure pour entrer à l’université dès cette année me vient à l’esprit et il faudra vraiment que j’en parle à Anzu, Okamiro et Anya, surtout à Anya. Je ne veux pas laisser ma sœur derrière moi, mais cet univers qui s’offre à moi, c’est tellement inespéré. Et puis au pire si cela l’ennuis d’aller au lycée, elle n’aura qu’à rester travailler au Fangtasia et apprendre la cuisine. Je n’ose imaginer ce qu’il pourrait se passer si Anya retournait au lycée avec nos nouvelles capacité, elle qui affiche un masque en permanence pour cacher combien les autres l’énervent.
“En fait, c’est russe comme nom. Ça nous vient de notre père. Et vous, Assaad, c’est de quel origine ?”
Je me doute qu’il s’agit d’une origine arabe, mais cela n’est que vague en fin de compte et elle pourrait venir de n’importe où dans le bassin méditerranéen jusqu’au moyen orient.
Farah a l’esprit très vif et cela me plaît. Elle a fait le lien extrêmement rapidement entre ce que j’ai dit et le fait que cela signifie que j’avais une sœur jumelle. Si cela est possible, j’aimerai bien que nous devenions amies elle et moi. Je crois avoir beaucoup plus de points communs avec elle qu’avec les filles de ma classe réunies au grand complet, que c’est navrant quelque part.
”Anya, son nom est Anya. Nous sommes des jumelles hétérozygotes...” Je n’ai pas vraiment le temps de poursuivre que ma nouvelle amie commence une longue explication détaillée du principe. Elle s’y connait c’est un fait. Il n’y a pas à dire, je peux voir qu’elle est bel et bien une passionnée de génétique en tant que biologiste en devenir. Elle dépeint à merveille les particularités des jumeaux, chose à laquelle nous sommes habituées ma sœur et moi. Nous savons tout sur le sujet ou presque également, mais seulement parce que nous sommes en plein dedans à quelques exceptions prêtes. Nous n’avons pas vraiment le souci des jumeaux homozygotes. Ces questionnements sont très intéressants et je me demande sur le coup si ma nature de lycanne ne me permettrait pas de faire des recherches en ce sens un jour en réalité. Peut-être que c’est ça ! Peut-être qu’à l’instar d’Okamiro-san je pourrais utiliser mon odorat singulier pour transcender un métier que j’aime ! Cette simple idée étire dans la direction de Farah un large sourire euphorique de ma part.
“Oh non ne t’excuses pas voyons. Je trouve tout ce que tu dis vraiment très intéressant en fait ne t’inquiète pas ! En réalité, j’ai peut-être trouvé grâce à toi une idée de recherche pour l’avenir. Donc tu vois, c’est vraiment bien que tu t’emportes ainsi !” Je plisse les yeux avec un sourire un peu gêné pour la rassurer. Je suis décidément très contente d’avoir rencontré Farah.
”Dis-moi, c’est quoi le sujet de la conférence du professeur Faber ?”
Je veux vraiment savoir, car je n’ai vu que les annonces, mais pas le programme de cette conférence et comme elle semble en savoir plus que moi à ce sujet, je profite du moment pour revenir sur le sujet.
C’est inespéré de tomber sur une fille comme Farah sur cette journée de visite à l’université et je ne manquerais pas de graver dans ma mémoire tous les souvenirs de cette rencontre. Je ne sais pas pourquoi, mais une envie furieuse de me lancer dans une procédure pour entrer à l’université dès cette année me vient à l’esprit et il faudra vraiment que j’en parle à Anzu, Okamiro et Anya, surtout à Anya. Je ne veux pas laisser ma sœur derrière moi, mais cet univers qui s’offre à moi, c’est tellement inespéré. Et puis au pire si cela l’ennuis d’aller au lycée, elle n’aura qu’à rester travailler au Fangtasia et apprendre la cuisine. Je n’ose imaginer ce qu’il pourrait se passer si Anya retournait au lycée avec nos nouvelles capacité, elle qui affiche un masque en permanence pour cacher combien les autres l’énervent.
“En fait, c’est russe comme nom. Ça nous vient de notre père. Et vous, Assaad, c’est de quel origine ?”
Je me doute qu’il s’agit d’une origine arabe, mais cela n’est que vague en fin de compte et elle pourrait venir de n’importe où dans le bassin méditerranéen jusqu’au moyen orient.
Farah a l’esprit très vif et cela me plaît. Elle a fait le lien extrêmement rapidement entre ce que j’ai dit et le fait que cela signifie que j’avais une sœur jumelle. Si cela est possible, j’aimerai bien que nous devenions amies elle et moi. Je crois avoir beaucoup plus de points communs avec elle qu’avec les filles de ma classe réunies au grand complet, que c’est navrant quelque part.
”Anya, son nom est Anya. Nous sommes des jumelles hétérozygotes...” Je n’ai pas vraiment le temps de poursuivre que ma nouvelle amie commence une longue explication détaillée du principe. Elle s’y connait c’est un fait. Il n’y a pas à dire, je peux voir qu’elle est bel et bien une passionnée de génétique en tant que biologiste en devenir. Elle dépeint à merveille les particularités des jumeaux, chose à laquelle nous sommes habituées ma sœur et moi. Nous savons tout sur le sujet ou presque également, mais seulement parce que nous sommes en plein dedans à quelques exceptions prêtes. Nous n’avons pas vraiment le souci des jumeaux homozygotes. Ces questionnements sont très intéressants et je me demande sur le coup si ma nature de lycanne ne me permettrait pas de faire des recherches en ce sens un jour en réalité. Peut-être que c’est ça ! Peut-être qu’à l’instar d’Okamiro-san je pourrais utiliser mon odorat singulier pour transcender un métier que j’aime ! Cette simple idée étire dans la direction de Farah un large sourire euphorique de ma part.
“Oh non ne t’excuses pas voyons. Je trouve tout ce que tu dis vraiment très intéressant en fait ne t’inquiète pas ! En réalité, j’ai peut-être trouvé grâce à toi une idée de recherche pour l’avenir. Donc tu vois, c’est vraiment bien que tu t’emportes ainsi !” Je plisse les yeux avec un sourire un peu gêné pour la rassurer. Je suis décidément très contente d’avoir rencontré Farah.
”Dis-moi, c’est quoi le sujet de la conférence du professeur Faber ?”
Je veux vraiment savoir, car je n’ai vu que les annonces, mais pas le programme de cette conférence et comme elle semble en savoir plus que moi à ce sujet, je profite du moment pour revenir sur le sujet.
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Ven 7 Mai 2021 - 17:58
Les grands esprits se rencontrent
feat Kaiya Lovzanski
Ah, c'est bien ce que je pensais, son nom de famille est étranger. Russe, plus précisément, celui de son père, sans surprise. Par le mariage c'est très souvent le patronyme de l'époux qui prime sur celui de sa femme. Et les enfants portent généralement le sien. C'est aussi mon cas. D'ailleurs elle me retourne la question.
Ah ça y'est, me voilà nostalgique du Caire, ma ville natale, de laquelle j'ai rarement bougé. Malheureusement, aux bons souvenirs se mêlent ceux de mon traumatisme. Je m'empresse de les oublier. Il ne faut pas que je perde mes moyens devant Kaiya. Elle ne comprendrait pas. Et je veux profiter de ce moment plaisant entre jeunes filles passionnées de sciences du vivant. Fort heureusement le sujet se tourne sur sa soeur jumelle, dont elle me révèle le prénom, ainsi que leur affiliation hétérozygote. Elles ne sont donc pas copies conformes l'une de l'autre.
C'est un peu étrange comme question. Les jumeaux hétérozygotes ne se ressemblent pas plus que des frères et sœurs habituels. Parfois beaucoup, et parfois pas du tout. En termes de caractère, même les jumeaux homozygotes peuvent être très différents. D'ailleurs, du fait de la grossesse commune, ils nouent en général des liens très forts, mais ils arrivent qu'ils développent une forte rivalité, allant parfois bien au-delà du conflit. Ils peuvent même s'en détester. Mais visiblement ce n'est pas le cas de Kaiya, sans quoi elle n'aurait eu aucun scrupule à laisser sa sœur derrière elle pour rejoindre l'Université en avance.
Me voilà à palabrer sur le miracle des jumeaux homozygotes. Fort heureusement, cela n'ennuie pas mon interlocutrice. Elle se montre même enthousiaste à mon discours. Comme ça, je lui ai inspiré un sujet de recherche ? C'est drôle, quand j'y songe moi aussi au même instant.
J'espère juste qu'elle ne me retournera pas la question -enfin elle ne se doute pas que moi aussi j'aimerais faire de la recherche. Le mien est… tout de même délicat. Je ne peux pas lui dire que j'aimerais percer le mystère de la génétique changeline. Il faudrait que je me trouve une couverture, en vérité, non ? Un sujet lié aux animaux qui ne poserait pas de problème pour des confrères. Voilà qui demande matière à réflexion. Elle interrompt mon flux de penser en me poser une nouvelle question, cette fois orientée sur la conférence que doit animer le professeur Faber. Je me pince le menton entre le pouce et l'index tandis que je réfléchis.
Je relève la tête et remarque la lueur d'intérêt dans le regard de Kaiya. Je cligne des yeux avant de lui sourire chaleureusement.
"C'est arabe, comme vous vous en doutez, et plus précisément égyptien. Même si je pense qu'il doit y en avoir dans d'autres pays du Maghreb."
Ah ça y'est, me voilà nostalgique du Caire, ma ville natale, de laquelle j'ai rarement bougé. Malheureusement, aux bons souvenirs se mêlent ceux de mon traumatisme. Je m'empresse de les oublier. Il ne faut pas que je perde mes moyens devant Kaiya. Elle ne comprendrait pas. Et je veux profiter de ce moment plaisant entre jeunes filles passionnées de sciences du vivant. Fort heureusement le sujet se tourne sur sa soeur jumelle, dont elle me révèle le prénom, ainsi que leur affiliation hétérozygote. Elles ne sont donc pas copies conformes l'une de l'autre.
"Oh d'accord, c'est joli Anya. Et vous vous ressemblez beaucoup ?"
C'est un peu étrange comme question. Les jumeaux hétérozygotes ne se ressemblent pas plus que des frères et sœurs habituels. Parfois beaucoup, et parfois pas du tout. En termes de caractère, même les jumeaux homozygotes peuvent être très différents. D'ailleurs, du fait de la grossesse commune, ils nouent en général des liens très forts, mais ils arrivent qu'ils développent une forte rivalité, allant parfois bien au-delà du conflit. Ils peuvent même s'en détester. Mais visiblement ce n'est pas le cas de Kaiya, sans quoi elle n'aurait eu aucun scrupule à laisser sa sœur derrière elle pour rejoindre l'Université en avance.
Me voilà à palabrer sur le miracle des jumeaux homozygotes. Fort heureusement, cela n'ennuie pas mon interlocutrice. Elle se montre même enthousiaste à mon discours. Comme ça, je lui ai inspiré un sujet de recherche ? C'est drôle, quand j'y songe moi aussi au même instant.
"Ah oui ? J'en suis ravie ! Et vous vous orienteriez vers quoi du coup ?"
J'espère juste qu'elle ne me retournera pas la question -enfin elle ne se doute pas que moi aussi j'aimerais faire de la recherche. Le mien est… tout de même délicat. Je ne peux pas lui dire que j'aimerais percer le mystère de la génétique changeline. Il faudrait que je me trouve une couverture, en vérité, non ? Un sujet lié aux animaux qui ne poserait pas de problème pour des confrères. Voilà qui demande matière à réflexion. Elle interrompt mon flux de penser en me poser une nouvelle question, cette fois orientée sur la conférence que doit animer le professeur Faber. Je me pince le menton entre le pouce et l'index tandis que je réfléchis.
"Hum, il doit parler des lycans et des virus. Selon le programme, il prévoit d'aborder les principes de la génétique, en vulgarisation j'imagine, pour se faire comprendre de son auditoire. Puis je crois qu'il va aborder les lycans et les vampires d'un point de vue purement génétique. Avant de parler des virus et de leur fonctionnement, et peut-être du virus qui frappe les lycans en ce moment."
Je relève la tête et remarque la lueur d'intérêt dans le regard de Kaiya. Je cligne des yeux avant de lui sourire chaleureusement.
"Si cela vous intéresse, je pourrais vous passer mes notes prises pendant la conférence. Nous pourrions même en rediscuter si vous voulez."
"Intérêts communs"
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Dim 16 Mai 2021 - 21:44
Les grands esprits se rencontrent
La jolie magrébine me fait part de son origine Egyptienne et cela ne fait qu’étirer un large sourire sur mon visage. Il y aurait tant et tant de choses à lui demander sur son pays.
”Oh ! Vous êtes Egyptienne ? C’est un pays qui laisse rêveuse l'Egypte. Il y a tellement de mystères à propos des pharaons ! C’est super !”
Je calme mes ardeurs assez vite, car elle est tout de même jeune et je doute du fait qu'elle puisse me raconter beaucoup de choses sur ce genre de sujets. Après tout, c’est une adolescente comme moi et peu de personnes se passionne aussi jeune pour ce genre de choses. Je n’en reste pas moins conquise par l’idée d’en apprendre plus sur sa culture et sur elle, peut-être même qu'elle pourrait m'apprendre quelques mots en arabe pourquoi pas.
Le sujet de la ressemble entre moi et Anya a toujours été un vaste domaine. Nous ne nous ressemblons ni physiquement ni psychologiquement, c’est assez surprenant de voir à quel point nous pouvons être différentes même.
”Autant que la vanille et le chocolat...”
Je ne m’aperçois même pas que cette phrase m’échappe, comme si ma pensée avait décidé de faire comme bon lui semblait et de dire tout haut une chose que je n’aurais pas dû dire et sur un ton bien amer.
”Heu je veux dire, pas vraiment non. En fait, j’ai pris tout de ma mère, c’est pour ça que je ressemble autant à une japonaise pure souche et qu’au final, je... je ressemble un peu à n’importe quoi ici. Anya elle a beaucoup plus pris de mon père. Elle est blond platine, vous imaginez ? Ah ahah. Donc on ne peut pas dire qu’on se ressemble vraiment.
Elle a cherché la popularité et manipule les mecs comme un rien en jouant de son physique. Même si elle n'est pas bête, je trouve que c’est une profonde perte de temps et de ressources cognitives que de s’abaisser à cela. C’est de loin pour ça que même si elle est une tête de classe, nous sommes loin elle et moi d’avoir le même niveau. En fait, je trouve qu’elle se rabaisse un peu en faisant ce genre de choses.
Ce que je veux faire ? C’est une bonne question. Je sais que je veux sauver des gens, devenir chirurgienne et faire de la recherche. Aller plus loin encore que n’a pu le faire Anzu-san et pouvoir vraiment compter dans ce monde et faire bouger les choses.
”En fait je ne sais pas encore. J’ai vu qu’il y avait de sacrées pointures dans la région en tant que médecins, mais je ne sais pas encore s’ils viennent enseigner ou non pour me faire une idée, mais j’aimerai bien être chirurgienne plus tard, et pourquoi pas faire de la recherche dans la spécialité que j’aurais choisie à ce niveau. Et vous ? Vous avez choisi biologie pour faire quoi ?”
Je me demande bien ce qu’elle veut faire en fait. Elle s’intéresse aux travaux du docteur Faber après tout, cela signifie qu’elle pense peut-être à faire de la recherche plus tard.
”Les vampires et les lycans hein... je vois. Ça doit être très intéressant si on croit à ce genre de choses je suppose oui... je me demande comment un tel chercheur s’est penché sur ce sujet qui fait la une des journaux depuis quelques mois seulement... “
Une étude génétique sur les lycans et les vampires, voilà qui était une chose bien intéressante et innovante, bien que je ne m’attendisse absolument pas à ce que le fameux Enzio Faber soit sur ce genre de sujet. Et puis, comment on peut faire une étude sur les lycans ? J’ai bien vu avec Anzu et Okamiro que c’était un secret bien gardé que celui de notre existence. Je suis assez surprise qu’un humain étranger à la région soit au courant de ce qu’il se passe, bien que cela reste possible pour des japonais, mais pour un européen ? Je dois me faire des idées, mais il faudrait peut-être que j'en parle ce soir en rentrant au Fangtasia avec Okamiro et Anzu.
”Je veux bien oui ! Ce serait adorable merci beaucoup !”
”Oh ! Vous êtes Egyptienne ? C’est un pays qui laisse rêveuse l'Egypte. Il y a tellement de mystères à propos des pharaons ! C’est super !”
Je calme mes ardeurs assez vite, car elle est tout de même jeune et je doute du fait qu'elle puisse me raconter beaucoup de choses sur ce genre de sujets. Après tout, c’est une adolescente comme moi et peu de personnes se passionne aussi jeune pour ce genre de choses. Je n’en reste pas moins conquise par l’idée d’en apprendre plus sur sa culture et sur elle, peut-être même qu'elle pourrait m'apprendre quelques mots en arabe pourquoi pas.
Le sujet de la ressemble entre moi et Anya a toujours été un vaste domaine. Nous ne nous ressemblons ni physiquement ni psychologiquement, c’est assez surprenant de voir à quel point nous pouvons être différentes même.
”Autant que la vanille et le chocolat...”
Je ne m’aperçois même pas que cette phrase m’échappe, comme si ma pensée avait décidé de faire comme bon lui semblait et de dire tout haut une chose que je n’aurais pas dû dire et sur un ton bien amer.
”Heu je veux dire, pas vraiment non. En fait, j’ai pris tout de ma mère, c’est pour ça que je ressemble autant à une japonaise pure souche et qu’au final, je... je ressemble un peu à n’importe quoi ici. Anya elle a beaucoup plus pris de mon père. Elle est blond platine, vous imaginez ? Ah ahah. Donc on ne peut pas dire qu’on se ressemble vraiment.
Elle a cherché la popularité et manipule les mecs comme un rien en jouant de son physique. Même si elle n'est pas bête, je trouve que c’est une profonde perte de temps et de ressources cognitives que de s’abaisser à cela. C’est de loin pour ça que même si elle est une tête de classe, nous sommes loin elle et moi d’avoir le même niveau. En fait, je trouve qu’elle se rabaisse un peu en faisant ce genre de choses.
Ce que je veux faire ? C’est une bonne question. Je sais que je veux sauver des gens, devenir chirurgienne et faire de la recherche. Aller plus loin encore que n’a pu le faire Anzu-san et pouvoir vraiment compter dans ce monde et faire bouger les choses.
”En fait je ne sais pas encore. J’ai vu qu’il y avait de sacrées pointures dans la région en tant que médecins, mais je ne sais pas encore s’ils viennent enseigner ou non pour me faire une idée, mais j’aimerai bien être chirurgienne plus tard, et pourquoi pas faire de la recherche dans la spécialité que j’aurais choisie à ce niveau. Et vous ? Vous avez choisi biologie pour faire quoi ?”
Je me demande bien ce qu’elle veut faire en fait. Elle s’intéresse aux travaux du docteur Faber après tout, cela signifie qu’elle pense peut-être à faire de la recherche plus tard.
”Les vampires et les lycans hein... je vois. Ça doit être très intéressant si on croit à ce genre de choses je suppose oui... je me demande comment un tel chercheur s’est penché sur ce sujet qui fait la une des journaux depuis quelques mois seulement... “
Une étude génétique sur les lycans et les vampires, voilà qui était une chose bien intéressante et innovante, bien que je ne m’attendisse absolument pas à ce que le fameux Enzio Faber soit sur ce genre de sujet. Et puis, comment on peut faire une étude sur les lycans ? J’ai bien vu avec Anzu et Okamiro que c’était un secret bien gardé que celui de notre existence. Je suis assez surprise qu’un humain étranger à la région soit au courant de ce qu’il se passe, bien que cela reste possible pour des japonais, mais pour un européen ? Je dois me faire des idées, mais il faudrait peut-être que j'en parle ce soir en rentrant au Fangtasia avec Okamiro et Anzu.
”Je veux bien oui ! Ce serait adorable merci beaucoup !”
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Les grands esprits se rencontrent
feat Kaiya Lovzanski
L'Égypte fait décidément rêver beaucoup de gens. Même ici, à des milliers de kilomètres, dans un pays où l'étranger, le "gaijin", est si mal reçu. La réaction de Kaiya m'arrache un sourire discret. Néanmoins je comprends son engouement. Ma mère me racontait des histoires le soir pour m'endormir. Des histoires de princesses, de reines et de pharaons. L'Histoire de mon pays est riche en millénaires de dynasties. Difficile de rester indifférent face à tant de connaissances. Mon sourire s'étire tandis que mes prunelles brillent de malice.
Je ne doute pas que mon aveu fera son petit effet. Voilà de quoi alimenter une prochaine conversation. J'imagine que la lycéenne souhaitera renouer le contact à l'issue de notre présente discussion, et ce serait à vrai dire avec plaisir. En attendant, j'en viens à parler de sa sœur jumelle et l'interroger sur leur supposée ressemblance. Mais il n'en est rien, si j'en juge sa comparaison. Elles sont physiquement très différentes, l'une tenant du père, l'autre de la mère. Mais j'ai la sensation que cette dichotomie ne s'arrête pas là. Elles doivent avoir des personnalités sensiblement différentes également.
Néanmoins je n'insiste pas sur ce sujet, qui relève de sa vie personnelle. Je préfère plutôt me renseigner sur la passion qui l'anime. Elle semble préférer la chirurgie parmi les nombreuses disciplines de médecine. C'est un domaine très pointu, qui demande de nombreuses années d'études et tous n'y parviennent pas. Mais elle semble avoir l'étoffe d'une grande chirurgienne. Je ne doute pas qu'elle se donnera les moyens pour atteindre son but. Quant à la recherche, je ne sais pas comment font les médecins pour naviguer entre la pratique et la recherche. Mais j'imagine que toutes les nouvelles méthodes de chirurgie sont arrivées par là.
Je prends quelques secondes pour réfléchir. Qu'est-ce qui m'attire dans la biologie ? Qu'est-ce que je peux formuler pour ne point dévoiler mon objectif secret, que j'ai à peine formulé dans mon esprit ?
Ce n'est qu'une part de la vérité. Depuis peu je nourris le rêve fou de pouvoir explorer les secrets de la génétique chez les changelins. Ce n'est toutefois pas un secret que l'on dévoile à la première venue, aussi amicale et intelligente soit-elle. Finalement, Kaiya revient sur le sujet des lycans et des vampires, avec une note de scepticisme, que je peux comprendre. Elle accepte en tout cas ma proposition pour lui transmettre mes notes sur le sujet.
Je lui souris avant de poser mon regard sur la route devant nous. Mais je finis par ralentir pour m'arrêter quelques mètres plus loin, alors qu'une nouvelle interrogation me taraude l'esprit. Je me mords la lèvre inférieure, avant de me tourner vers ma nouvelle connaissance.
Je m'avance peut-être en terrain miné, mais j'avoue être curieuse de connaître son opinion sur ce qu'il se passe actuellement en ville.
"Ma mère est égyptologue, et forcément, elle ne pouvait pas s'empêcher de me livrer les fruits de son travail. J'en connais un rayon sur les pharaons et leurs mystères. Je pourrai vous en conter quelques-uns à l'occasion."
Je ne doute pas que mon aveu fera son petit effet. Voilà de quoi alimenter une prochaine conversation. J'imagine que la lycéenne souhaitera renouer le contact à l'issue de notre présente discussion, et ce serait à vrai dire avec plaisir. En attendant, j'en viens à parler de sa sœur jumelle et l'interroger sur leur supposée ressemblance. Mais il n'en est rien, si j'en juge sa comparaison. Elles sont physiquement très différentes, l'une tenant du père, l'autre de la mère. Mais j'ai la sensation que cette dichotomie ne s'arrête pas là. Elles doivent avoir des personnalités sensiblement différentes également.
Néanmoins je n'insiste pas sur ce sujet, qui relève de sa vie personnelle. Je préfère plutôt me renseigner sur la passion qui l'anime. Elle semble préférer la chirurgie parmi les nombreuses disciplines de médecine. C'est un domaine très pointu, qui demande de nombreuses années d'études et tous n'y parviennent pas. Mais elle semble avoir l'étoffe d'une grande chirurgienne. Je ne doute pas qu'elle se donnera les moyens pour atteindre son but. Quant à la recherche, je ne sais pas comment font les médecins pour naviguer entre la pratique et la recherche. Mais j'imagine que toutes les nouvelles méthodes de chirurgie sont arrivées par là.
"Ce ne semble pas être une voie facile, mais vous avez l'air déterminée, et passionnée, alors je suis certaine que vous y arriverez. Je vous le souhaite en tout cas ! Quant à moi…"
Je prends quelques secondes pour réfléchir. Qu'est-ce qui m'attire dans la biologie ? Qu'est-ce que je peux formuler pour ne point dévoiler mon objectif secret, que j'ai à peine formulé dans mon esprit ?
"J'aime beaucoup les interactions biologiques et chimiques dans le Vivant. Les effets des substances sur l'organisme et toute la génétique associée, tant pour les produire que pour lutter contre elles. Les venins de serpent, par exemple. J'aimerais m'orienter en recherche sur ce sujet."
Ce n'est qu'une part de la vérité. Depuis peu je nourris le rêve fou de pouvoir explorer les secrets de la génétique chez les changelins. Ce n'est toutefois pas un secret que l'on dévoile à la première venue, aussi amicale et intelligente soit-elle. Finalement, Kaiya revient sur le sujet des lycans et des vampires, avec une note de scepticisme, que je peux comprendre. Elle accepte en tout cas ma proposition pour lui transmettre mes notes sur le sujet.
"Justement, je me pose la même question que vous. Et je me dis qu'en y assistant, peut-être aurai-je la réponse. Je ne manquerai pas de la partager avec vous, comme le reste, si je l'obtiens !"
Je lui souris avant de poser mon regard sur la route devant nous. Mais je finis par ralentir pour m'arrêter quelques mètres plus loin, alors qu'une nouvelle interrogation me taraude l'esprit. Je me mords la lèvre inférieure, avant de me tourner vers ma nouvelle connaissance.
"Vous semblez sceptique sur cette histoire de lycans… Vous ne croyez pas les histoires que racontent les journaux ?"
Je m'avance peut-être en terrain miné, mais j'avoue être curieuse de connaître son opinion sur ce qu'il se passe actuellement en ville.
"Mythes ou réalité ?"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Jeu 1 Juil 2021 - 1:43
Les grands esprits se rencontrent
Farah, comme je m’en doutais maintenant est bien une fille extraordinaire. Elle me déroule sans sourciller les sujets que sa mère, égyptologue de métier, a pu aborder avec elle en guise d’histoires diverses et variées pour satisfaire la curiosité de sa fille. C’est incroyable comme occasion d’avoir une mère aussi savante. Ce n’est pas bien de penser du mal des morts, mais je crois bien que je préfère la mère de Farah à la mienne qui n’était que mère au foyer. Tout ce que nous a appris notre mère à ma sœur et moi, c’est la tradition nippone. C’est un vaste sujet, mais loin d’être aussi passionnant que les mystères des pyramides et de leurs illustres propriétaires.
Je suis extatique à l’idée de pouvoir converser à nouveau avec Farah et de lui laisser l’occasion de dérouler l’étendue de son savoir.
” Ce serait un vrai plaisir, peut-être autour d’un thé un après-midi après vos cours ? Je n’y connais pas grand-chose à part les bases que l’on voit rapidement à l’école et ce que j’ai pu lire à côté, mais ayant eu un père Russe et une mère Japonaise, c’est bien plus autour des légendes Slaves et Locales que se centraient les histoires du soir.“ Dis-je avec le sourire.
De la part de l’égyptienne, je prends son compliment avec passion et surtout intérêt, son avis m’importe étant donné l’avance qu’elle a tout comme moi et la chance dont elle jouit de pouvoir être déjà en étude supérieure. C’est un peu mon aînée en un sens. Mais je ne doute pas non plus du fait qu’elle deviendra un jour une généticienne de talent. Une collaboration entre elle et moi pourrait même être très profitable. J’ai lu quelque part que c’est à l’université qu’il faut consolider des relations avec les autres, car professionnellement, c’est là qu’on peut créer son réseau pour l’avenir, surtout en médecine. Je suis certaine que la compagnie de Farah sera agréable, mais pour peu qu’elle devienne talentueuse en plus de ça, ce serait un double bonus.
” Je vous remercie pour le compliment et je suis certaine que vous arriverez à vos fins également. Peut-être qu’un jour nous travaillerons de concert pour une noble cause, allez savoir. “
Je crois soudainement que je suis quelque peu mal exprimée. Mais il faut aussi avouer qu’il m’est encore arrivé de voir des gens douter de ce qu’il se passe en ville. En réalité, avant le drame qui nous a transformé moi et ma sœur, je n’étais pas convaincue que les vampires étaient une réalité et je prenais le chef de cette organisation de chasseurs de suceur de sang pour un charlatan voulant escroquer les bonnes personnes crédules de la région.
” Ahah... Non. Pas du tout. En fait je ne veux accuser personne de mentir. Ces loups-garous existent sûrement bel et bien. Mais s’ils existent bien, je trouve ça d’autant plus étrange qu’un généticien en parle déjà... Enfin je veux dire... heu... bah c’est étrange quand même non ?
Les loups-garous sont apparus en novembre dernier suite à une attaque lors de la fête d’Halloween. Je ne sais pas si tu étais au courant avant de venir là. Mais nous ne sommes qu’en Juillet et les journaux parlent de victimes encore et encore, ainsi que de vampires ou autres choses étranges et farfelue que rapportent les témoins. Mais tu ne trouves pas ça étrange qu’un chercheur étranger comme le Dr Faber soit déjà en mesure de parler du sujet, sachant que l’étude génétique suppose des échantillons... comment les a-t-il obtenus ? J’espère qu’il en parlera et que l’on pourra en parler toutes les deux.“
C’est un sujet qu’il faudrait peut-être que j’aborde avec Anzu-san lorsque je rentrerai d’ailleurs, car en verbalisant la chose, je crois pouvoir dire que je trouve cela encore plus inquiétant. Mais j’ai peut-être encore beaucoup de choses dans la tête avec ces mises au point quotidiennes que nous avons de la part de nos deux alphas.
Je suis extatique à l’idée de pouvoir converser à nouveau avec Farah et de lui laisser l’occasion de dérouler l’étendue de son savoir.
” Ce serait un vrai plaisir, peut-être autour d’un thé un après-midi après vos cours ? Je n’y connais pas grand-chose à part les bases que l’on voit rapidement à l’école et ce que j’ai pu lire à côté, mais ayant eu un père Russe et une mère Japonaise, c’est bien plus autour des légendes Slaves et Locales que se centraient les histoires du soir.“ Dis-je avec le sourire.
De la part de l’égyptienne, je prends son compliment avec passion et surtout intérêt, son avis m’importe étant donné l’avance qu’elle a tout comme moi et la chance dont elle jouit de pouvoir être déjà en étude supérieure. C’est un peu mon aînée en un sens. Mais je ne doute pas non plus du fait qu’elle deviendra un jour une généticienne de talent. Une collaboration entre elle et moi pourrait même être très profitable. J’ai lu quelque part que c’est à l’université qu’il faut consolider des relations avec les autres, car professionnellement, c’est là qu’on peut créer son réseau pour l’avenir, surtout en médecine. Je suis certaine que la compagnie de Farah sera agréable, mais pour peu qu’elle devienne talentueuse en plus de ça, ce serait un double bonus.
” Je vous remercie pour le compliment et je suis certaine que vous arriverez à vos fins également. Peut-être qu’un jour nous travaillerons de concert pour une noble cause, allez savoir. “
Je crois soudainement que je suis quelque peu mal exprimée. Mais il faut aussi avouer qu’il m’est encore arrivé de voir des gens douter de ce qu’il se passe en ville. En réalité, avant le drame qui nous a transformé moi et ma sœur, je n’étais pas convaincue que les vampires étaient une réalité et je prenais le chef de cette organisation de chasseurs de suceur de sang pour un charlatan voulant escroquer les bonnes personnes crédules de la région.
” Ahah... Non. Pas du tout. En fait je ne veux accuser personne de mentir. Ces loups-garous existent sûrement bel et bien. Mais s’ils existent bien, je trouve ça d’autant plus étrange qu’un généticien en parle déjà... Enfin je veux dire... heu... bah c’est étrange quand même non ?
Les loups-garous sont apparus en novembre dernier suite à une attaque lors de la fête d’Halloween. Je ne sais pas si tu étais au courant avant de venir là. Mais nous ne sommes qu’en Juillet et les journaux parlent de victimes encore et encore, ainsi que de vampires ou autres choses étranges et farfelue que rapportent les témoins. Mais tu ne trouves pas ça étrange qu’un chercheur étranger comme le Dr Faber soit déjà en mesure de parler du sujet, sachant que l’étude génétique suppose des échantillons... comment les a-t-il obtenus ? J’espère qu’il en parlera et que l’on pourra en parler toutes les deux.“
C’est un sujet qu’il faudrait peut-être que j’aborde avec Anzu-san lorsque je rentrerai d’ailleurs, car en verbalisant la chose, je crois pouvoir dire que je trouve cela encore plus inquiétant. Mais j’ai peut-être encore beaucoup de choses dans la tête avec ces mises au point quotidiennes que nous avons de la part de nos deux alphas.
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