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Lun 27 Jan 2020 - 19:56
J'attendais gentiment dans un bar, à quelques pas du commissariat, que le lieutenant des forces de l'ordre ne se pointe au rendez-vous. Je lui avais envoyé une lettre confidentielle par le biais d'un messager en remise en main propre. Le papier ne contenait que le strict nécessaire. Le lieu, la date et l'heure, tout cela écrit en lettres d'or sur du rouge vif en arrière-plan pour une note de goût et surtout pour sous-entendre qu'elle venait bien de la Diablesse Rouge. Un petit clin d'oeil, en quelque sorte.
Dans l'attente, je buvais silencieusement mon café crème tout en lisant distraitement les actualités locales. Malgré mon entretien plus qu'inédit avec Irina, je demeurais encore, dans une humeur maussade et mauvaise vis à vis de la situation. Les Enclavistes, comme à leurs habitudes les plus irritantes, avaient une nouvelle fois décidé de rejeter mon avis et d'attendrir leur conscience par rapport aux circonstances catastrophiques qu'avaient engendré notre inactivité. En soi, cela ne m'avait pas réellement étonnée. Il est vrai que les sorciers évitaient de se mêler des affaires concernant les mortels mais dans ce cas précis, nous aurions largement dû prendre les devants et anticiper la situation. Il était logique que nous en arrivions un jour ou l'autre à ce stade grotesque. En quoi était-ce si compliqué d'admettre que notre passivité habituelle nous avait joué un mauvais tour ? Enfin, soit. Là n'était plus la question désormais, nous avions enfin décidé d'un commun accord de faire extraire nos efforts les plus volontaires pour neutraliser le problème. Mais ma colère n'en démordait pas pour autant, sans parler de cette autorisation qu'avait obtenu la Sagesse pour rencontrer ce chef de clan.
J'avais la triste sensation de revivre un épisode de ma vie de l'Enclave française, où l'on se contentait d'observer le monde tourner sans agir dessus ou en prenant des décisions arbitraires parce que nous n'avions pas pris le temps d'anticiper. De fait, je restais en colère.
Au final, j'avais fini par devenir plus silencieuse que d'accoutumée. Je n'avais pas repris la parole immédiatement. Je m'étais contentée de me taire, sous peine d'envenimer la situation et de passer pour une enfant capricieuse. Je me sentais ridiculisée et mise sur la touche. Mon orgueil avait pris un sacré coup. Mais plus encore, je me sentais passablement lésée. Alors, pourquoi est-ce que je me fatiguais à jouer des coudes pour cette organisation, franchement ?
Dans mon agacement, je me brûlais les lèvres, manquant de précaution quant à la température de ma boisson brûlante. Je me mis à pester en me pinçant la bouche.
Qu'est ce que je fichais, sérieusement...
Je lâchais un soupir terrible. La perspective de m'enrouler dans une couette me paraissait fort attirante. Mais au lieu de cela, je me trouvais ici, à répondre aux caprices de ces bestioles. Pour qui me prenait-on ? Je connaissais l'enjeu, certes, mais la manière dont les modalités ont été faites m'exaspéraient au delà de tout. La Sagesse avait fait preuve d'extrêmement de sang froid face à leur toupet. Je n'étais pas particulièrement d'accord quand Fujibayashi avait affirmé que ce lien était un atout pour nous. Non, l'atout, était clairement pour eux. Nous les surpassions largement et je ne voyais aucun inconvénient à ce que l'alliance ne se conclue pas. Pour ma part, même si les avantages étaient notables, ils n'étaient pas nécessaires. Mais voilà, je m'étais engagée auprès de Thomas pour conclure ce pacte alors je respecterais ma parole.
Je souhaitais en finir, une bonne fois pour toutes, avant de me terrer à nouveau dans mes dossiers.
Au loin, en levant les yeux, j'aperçus facilement enfin la silhouette imposante de Nassim écarter la foule. Je guettais son arrivée, d'un œil morne et ennuyé, jusqu'à ce qu'il s'assied en face de moi pour notre rencontre. Autant être honnête, ma mauvaise humeur transpirait totalement dans mon attitude. J'affichais un visage sévère et condescendant à souhait, assez énervée de céder à un caprice qui ne démontrait en rien notre fiabilité, mais dont ils semblaient satisfaits pour imposer leur orgueil. Ils ne se joueraient plus de nous de cette manière de si tôt, j'y mettrais un point d'honneur.
-Bonjour, membre du conseil des changelins.
Je ne prenais pas la peine de le saluer par son nom, pas par manque de respect, mais parce que j'étais certainement trop crispée pour cela. Je me demandais vraiment quelle avait été sa position face à cette décision pathétique. J'espérais réellement qu'il ne soit pas à l'origine de cette demande grotesque. Mon intonation aurait pu trancher le diamant même et mon regard envenimé suffisait à jeter un froid directement. Ah, c'est sûr, cela devait le changer de notre premier entretien, où je m'étais montrée plus accueillante et conciliante. Mais je n'avais plus la force de sauver les apparences en omettant même d'arborer un soupçon d’amabilité. J'étais, assurément, fâchée contre l'Enclave, contre ces énergumènes et moi-même.
-Venons-en au fait directement, voulez-vous.
Les doigts liés, le dos droit comme une barre de fer, je plantais mon regard farouche dans ses yeux marrons.
Dans l'attente, je buvais silencieusement mon café crème tout en lisant distraitement les actualités locales. Malgré mon entretien plus qu'inédit avec Irina, je demeurais encore, dans une humeur maussade et mauvaise vis à vis de la situation. Les Enclavistes, comme à leurs habitudes les plus irritantes, avaient une nouvelle fois décidé de rejeter mon avis et d'attendrir leur conscience par rapport aux circonstances catastrophiques qu'avaient engendré notre inactivité. En soi, cela ne m'avait pas réellement étonnée. Il est vrai que les sorciers évitaient de se mêler des affaires concernant les mortels mais dans ce cas précis, nous aurions largement dû prendre les devants et anticiper la situation. Il était logique que nous en arrivions un jour ou l'autre à ce stade grotesque. En quoi était-ce si compliqué d'admettre que notre passivité habituelle nous avait joué un mauvais tour ? Enfin, soit. Là n'était plus la question désormais, nous avions enfin décidé d'un commun accord de faire extraire nos efforts les plus volontaires pour neutraliser le problème. Mais ma colère n'en démordait pas pour autant, sans parler de cette autorisation qu'avait obtenu la Sagesse pour rencontrer ce chef de clan.
J'avais la triste sensation de revivre un épisode de ma vie de l'Enclave française, où l'on se contentait d'observer le monde tourner sans agir dessus ou en prenant des décisions arbitraires parce que nous n'avions pas pris le temps d'anticiper. De fait, je restais en colère.
Au final, j'avais fini par devenir plus silencieuse que d'accoutumée. Je n'avais pas repris la parole immédiatement. Je m'étais contentée de me taire, sous peine d'envenimer la situation et de passer pour une enfant capricieuse. Je me sentais ridiculisée et mise sur la touche. Mon orgueil avait pris un sacré coup. Mais plus encore, je me sentais passablement lésée. Alors, pourquoi est-ce que je me fatiguais à jouer des coudes pour cette organisation, franchement ?
Dans mon agacement, je me brûlais les lèvres, manquant de précaution quant à la température de ma boisson brûlante. Je me mis à pester en me pinçant la bouche.
Qu'est ce que je fichais, sérieusement...
Je lâchais un soupir terrible. La perspective de m'enrouler dans une couette me paraissait fort attirante. Mais au lieu de cela, je me trouvais ici, à répondre aux caprices de ces bestioles. Pour qui me prenait-on ? Je connaissais l'enjeu, certes, mais la manière dont les modalités ont été faites m'exaspéraient au delà de tout. La Sagesse avait fait preuve d'extrêmement de sang froid face à leur toupet. Je n'étais pas particulièrement d'accord quand Fujibayashi avait affirmé que ce lien était un atout pour nous. Non, l'atout, était clairement pour eux. Nous les surpassions largement et je ne voyais aucun inconvénient à ce que l'alliance ne se conclue pas. Pour ma part, même si les avantages étaient notables, ils n'étaient pas nécessaires. Mais voilà, je m'étais engagée auprès de Thomas pour conclure ce pacte alors je respecterais ma parole.
Je souhaitais en finir, une bonne fois pour toutes, avant de me terrer à nouveau dans mes dossiers.
Au loin, en levant les yeux, j'aperçus facilement enfin la silhouette imposante de Nassim écarter la foule. Je guettais son arrivée, d'un œil morne et ennuyé, jusqu'à ce qu'il s'assied en face de moi pour notre rencontre. Autant être honnête, ma mauvaise humeur transpirait totalement dans mon attitude. J'affichais un visage sévère et condescendant à souhait, assez énervée de céder à un caprice qui ne démontrait en rien notre fiabilité, mais dont ils semblaient satisfaits pour imposer leur orgueil. Ils ne se joueraient plus de nous de cette manière de si tôt, j'y mettrais un point d'honneur.
-Bonjour, membre du conseil des changelins.
Je ne prenais pas la peine de le saluer par son nom, pas par manque de respect, mais parce que j'étais certainement trop crispée pour cela. Je me demandais vraiment quelle avait été sa position face à cette décision pathétique. J'espérais réellement qu'il ne soit pas à l'origine de cette demande grotesque. Mon intonation aurait pu trancher le diamant même et mon regard envenimé suffisait à jeter un froid directement. Ah, c'est sûr, cela devait le changer de notre premier entretien, où je m'étais montrée plus accueillante et conciliante. Mais je n'avais plus la force de sauver les apparences en omettant même d'arborer un soupçon d’amabilité. J'étais, assurément, fâchée contre l'Enclave, contre ces énergumènes et moi-même.
-Venons-en au fait directement, voulez-vous.
Les doigts liés, le dos droit comme une barre de fer, je plantais mon regard farouche dans ses yeux marrons.
Nassim Essaadi#102678#102678#102678#102678#102678#102678#102678
Changelin chauve-souris - Conseiller
Race : Changelin
Couleur : #F0C300
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Emploi/loisirs : Lieutenant de police
Yens : 30
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Yens : 30
Mar 28 Jan 2020 - 12:11
Aux grands maux, les grandes flammes
Feat Riven Donazya & Nassim Essaadi
Nassim sortit du Commissariat d’un pas déterminé. Il avait reçu une convocation de la part de la Justice pour se retrouver dans un petit café non loin. En toute honnête, il se doutait bien que cette dernière ne voulait pas simplement prendre un café avec un ami. Ils n’étaient pas amis. Au mieux collègues et futurs alliés. Il se doutait douter donc que cela concernait donc leurs affaires. Il fallait être un imbécile pour ne pas le deviner. Cela ne changeait rien. Il n’allait pas la faire attendre et être en retard au rendez-vous. En plus, il pourrait la tenir au courant de la rencontre qui avait eu lieu ce matin-même.
Il la repéra, assise à une terrasse. Celle-ci semblait d’une humeur massacrante, ce qui le freina un peu. Il ne savait pas ce qu’il en était et pourquoi elle semblait prête à briser la table qui se trouvait devant elle d’un simple coup de poing. Et il n’avait pas envie de se prendre la tête. Pourtant, il ne pouvait pas se défiler. Déjà parce que cela allait surement augmenter la mauvaise humeur de la sorcière. Et puis, cela ne ferait que reporter l’inévitable. Ainsi, il reprit son chemin et vint s’installer en face d’elle. Et les hostilités furent lancées.
Nassim grimaça. Il ne s’était pas trompé. Cette journée qui commençait si bien devint bien vite maussade. Tout d’abord, la mauvaise humeur était communicative. Mais, surtout, il lui rappellait que trop bien le pourquoi de tout ceci, cette demande absurde et égoïste qu’avait fait le cerf. Certes, il n’était pas ravi que des changelins soient emprisonnés. Mais lesdits changelins avaient aussi tué, par vengeance, car tel était la loi changeline, dure et impitoyable. Il n’était pas cette manière de faire. Il ne pouvait nier les mots du Sage qu’ils avaient tous rencontrés auparavant. Le sang appelait le sang Et ce n’était pas une bonne chose.
L’information était transmise. C’était une bonne chose. Les choses bougeaient enfin et cela avait rebooster le moral du Lieutenant. Il était maintenant tant de passer à la suite.
Il la repéra, assise à une terrasse. Celle-ci semblait d’une humeur massacrante, ce qui le freina un peu. Il ne savait pas ce qu’il en était et pourquoi elle semblait prête à briser la table qui se trouvait devant elle d’un simple coup de poing. Et il n’avait pas envie de se prendre la tête. Pourtant, il ne pouvait pas se défiler. Déjà parce que cela allait surement augmenter la mauvaise humeur de la sorcière. Et puis, cela ne ferait que reporter l’inévitable. Ainsi, il reprit son chemin et vint s’installer en face d’elle. Et les hostilités furent lancées.
Nassim grimaça. Il ne s’était pas trompé. Cette journée qui commençait si bien devint bien vite maussade. Tout d’abord, la mauvaise humeur était communicative. Mais, surtout, il lui rappellait que trop bien le pourquoi de tout ceci, cette demande absurde et égoïste qu’avait fait le cerf. Certes, il n’était pas ravi que des changelins soient emprisonnés. Mais lesdits changelins avaient aussi tué, par vengeance, car tel était la loi changeline, dure et impitoyable. Il n’était pas cette manière de faire. Il ne pouvait nier les mots du Sage qu’ils avaient tous rencontrés auparavant. Le sang appelait le sang Et ce n’était pas une bonne chose.
Nassim ▬ « Si vous le voulez. Toutefois, je dois d’abord vous dire que j’ai rencontré Matsudara et elle va se mettre au boulot à mon compte. Je me charge de lui trouver des collègues pour lui venir en aide, si possible. »
L’information était transmise. C’était une bonne chose. Les choses bougeaient enfin et cela avait rebooster le moral du Lieutenant. Il était maintenant tant de passer à la suite.
Nassim ▬ « Si vous avez demandé à me voir, je suppose que vous avez aussi du nouveau de votre côté. Je suis à votre écoute. Plus vite ce sera fait, plus vite j’aurais fini d’être écœuré par cette histoire. »
"Dans la bonne humeur"
Etilya sur DK RPG
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Mar 28 Jan 2020 - 20:12
Nassim ne cillait pas un seul instant devant mon ton acéré, sans trop relever mon humeur glaciale. J'y décelais là un homme de bonne trempe et de raison, capable d'encaisser une situation litigieuse. Certainement que cela était dû à son statut militaire, qui avait forgé son caractère, capable de rester attentif et calme en toutes circonstances. J'y voyais donc là délibérément mon opposé, quand j'avais la fâcheuse tendance d'exploser méchamment. Cela ne me faisait pas redescendre pour autant, mais n'attisait pas non plus mon agressivité notable. Mais quand il m'apprit que son entretien avec Matsudara-san avait été fructueux, mes épaules retombèrent légèrement, me détendant quelque peu.
-Je vois. Tant mieux. Si nous pouvons avancer sur ce terrain-là, ce sera déjà un premier bon point.
Je laissais échapper un autre petit soupir. Cela ne nous laisserait pas forcément de répit mais au moins, les choses tendaient à évoluer dans la bonne direction. C'était le principal. Bien que je gardais cette sorcière dans mon rétroviseur, j'avais confiance en ses capacités exceptionnelles dans le domaine. Je ne doutais pas qu'elle y mettrait le meilleur d'elle-même, après tout, elle connaissait une affinité certaine avec les humains et se montrait presque protectrice à leur égard. Cela nous déplaisait avec Irina, mais au moins, on pouvait jouer sur sa tendance à apprécier les mortels en la laissant collaborer avec les forces de l'ordre.
J'entrepris de boire d'une traite ma tasse de café, malgré son dosage brûlant, avant d'expédier mon plan d'évasion.
-Effectivement. Allons à votre voiture, je vous expliquerais tous les détails.
Je laissais sur la table le règlement de mes boissons tout y ajoutant un pourboire généreux. Puis, nous nous levâmes tous les deux pour aller à son véhicule, lui emboîtant le pas. Une fois installés, je mettais ma ceinture et le toisa d'un air sérieux.
-Nous nous rendons à la prison de Nakanoto. Quelqu'un nous y attend déjà, infiltré à l'intérieur. J'ai prétexté une visite de courtoisie pour mes affaires. En tant que juge, je possède le libre accès aux parloirs. Bien-sûr, cela ne sera qu'une excuse. Vous m'y accompagnerez, Essaadi-san. Après tout, vous êtes connu de leur service, cela n'éveillera pas les soupçons.
Nous irons dans les prisons et au moment où nous pénétrerons les lieux jusqu'à vos homologues, je déclencherais l'alarme en y déclarant un incendie. Évidemment, je ne compte pas non plus brûler toute l'infrastructure, juste ce qu'il faut pour distraire les foules. Personne ne sera en danger. De plus, je tâcherais également de rendre obsolètes les caméras de surveillance pour passer inaperçu.
Par ce fait, la prison a l'obligation d'appliquer un plan d'évacuation d'urgence. Les détenus devront donc sortir dans la cour, avec tous les salariés composant la structure. En bon samaritain, vous participerez à l'évacuation de tous ces gens, dont moi, pour ne pas attirer l'attention. Pendant ce temps, notre infiltré se tiendra prêt à ouvrir son portail temporel savamment préparé pour les extraire de leurs cellules à l'abri des regards curieux et de la surveillance.
Les changelins atterriront alors dans un coin discret de la forêt où nous les rejoindrons par la suite, par le biais d'un autre téléportomage non loin d'ici.
Une vraie évasion digne des plus grands scénarios de cinéma. J'avais préféré monter ce plan plutôt que de mettre ma réputation à rude épreuve en passant par des menaces ou autres traitements administratifs barbants. L'incendie passerait pour un incident tout à fait innocent, suite à une défaillance du système de sécurité et la raison de leur fuite n'en demeurera que plus logique. Elle passera pour un manque de vigilance et d'encadrement certain. Les journaux s'en empareront sûrement et peut-être serais-je même mise à contribution pour contrer les défaillances du système. Mais les retombées seront minimes et nous aurons eu tôt fait de passer à autre chose rapidement.
-Cela vous semble t-il faisable, mon cher Nassim ?
-Je vois. Tant mieux. Si nous pouvons avancer sur ce terrain-là, ce sera déjà un premier bon point.
Je laissais échapper un autre petit soupir. Cela ne nous laisserait pas forcément de répit mais au moins, les choses tendaient à évoluer dans la bonne direction. C'était le principal. Bien que je gardais cette sorcière dans mon rétroviseur, j'avais confiance en ses capacités exceptionnelles dans le domaine. Je ne doutais pas qu'elle y mettrait le meilleur d'elle-même, après tout, elle connaissait une affinité certaine avec les humains et se montrait presque protectrice à leur égard. Cela nous déplaisait avec Irina, mais au moins, on pouvait jouer sur sa tendance à apprécier les mortels en la laissant collaborer avec les forces de l'ordre.
J'entrepris de boire d'une traite ma tasse de café, malgré son dosage brûlant, avant d'expédier mon plan d'évasion.
-Effectivement. Allons à votre voiture, je vous expliquerais tous les détails.
Je laissais sur la table le règlement de mes boissons tout y ajoutant un pourboire généreux. Puis, nous nous levâmes tous les deux pour aller à son véhicule, lui emboîtant le pas. Une fois installés, je mettais ma ceinture et le toisa d'un air sérieux.
-Nous nous rendons à la prison de Nakanoto. Quelqu'un nous y attend déjà, infiltré à l'intérieur. J'ai prétexté une visite de courtoisie pour mes affaires. En tant que juge, je possède le libre accès aux parloirs. Bien-sûr, cela ne sera qu'une excuse. Vous m'y accompagnerez, Essaadi-san. Après tout, vous êtes connu de leur service, cela n'éveillera pas les soupçons.
Nous irons dans les prisons et au moment où nous pénétrerons les lieux jusqu'à vos homologues, je déclencherais l'alarme en y déclarant un incendie. Évidemment, je ne compte pas non plus brûler toute l'infrastructure, juste ce qu'il faut pour distraire les foules. Personne ne sera en danger. De plus, je tâcherais également de rendre obsolètes les caméras de surveillance pour passer inaperçu.
Par ce fait, la prison a l'obligation d'appliquer un plan d'évacuation d'urgence. Les détenus devront donc sortir dans la cour, avec tous les salariés composant la structure. En bon samaritain, vous participerez à l'évacuation de tous ces gens, dont moi, pour ne pas attirer l'attention. Pendant ce temps, notre infiltré se tiendra prêt à ouvrir son portail temporel savamment préparé pour les extraire de leurs cellules à l'abri des regards curieux et de la surveillance.
Les changelins atterriront alors dans un coin discret de la forêt où nous les rejoindrons par la suite, par le biais d'un autre téléportomage non loin d'ici.
Une vraie évasion digne des plus grands scénarios de cinéma. J'avais préféré monter ce plan plutôt que de mettre ma réputation à rude épreuve en passant par des menaces ou autres traitements administratifs barbants. L'incendie passerait pour un incident tout à fait innocent, suite à une défaillance du système de sécurité et la raison de leur fuite n'en demeurera que plus logique. Elle passera pour un manque de vigilance et d'encadrement certain. Les journaux s'en empareront sûrement et peut-être serais-je même mise à contribution pour contrer les défaillances du système. Mais les retombées seront minimes et nous aurons eu tôt fait de passer à autre chose rapidement.
-Cela vous semble t-il faisable, mon cher Nassim ?
Nassim Essaadi#102694#102694#102694#102694#102694#102694#102694
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Jeu 30 Jan 2020 - 11:18
Aux grands maux, les grandes flammes
Feat Riven Donazya & Nassim Essaadi
Avec la dernière annonce qu’avait fait le Lieutenant, la juge sembla pendant un instant se détendre un peu. Elle aussi, elle avait besoin de savoir que les choses avançaient, semble-t-il. Il fallait avouer que cette simple information faisait un bien fou. Et il se dit qu’il lui expliquerait toute l’entrevue plus en détail plus tard. Pour le moment, ils devaient tous les deux se concentrés sur leur mission à venir. Ainsi, la dame but le reste de son café, d’une traite, avant d’ordonner de se rendre à la voiture, ils allaient donc enfin bouger.
Sur le temps qu’ils marchaient , elle lui expliqua le plan. Voilà qui était simple. Il espérait que cela se ferait sans accrocs. A vrai dire, plus vite s’était expédié, mieux se serait. Il se sentait toujours partagé à l’idée d’aider à une évasion, partagé entre son devoir envers les changelins et la Justice. Celle avec une majuscule, pas la dame à ses côtés. Mais le Cerf avait imposé et Abraham avait tranché. Il ne pouvait aller contre. Il n’avait pas vraiment le choix.
D’un côté, cela était mieux. Ils seraient contents, vu que les sorciers allaient utilisés leurs pouvoir pour les aider. Et puis, le Cerf aurait deux changelins de plus sous son contrôle. Nassim ne l’aimait pas. Pour le lieutenant, son collègue ne pensait qu’à lui et pas à ceux qu’il avait sous sa protection, simplement. Ce type n’avait rien à faire parmi eux, simplement. Pour le poste de conseiller, il fallait de la dévotion, et pas de l’égoïsme.
Une fois à la voiture, il ouvrit la portière à la dame avant de s’installer à son tour. Le trajet se passa en silence, sans pour autant une certaine nervosité chez le changelin. En théorie, il n’y avait aucune raison de s’en faire. Mais il s’inquiétait tout de même.
Ils arrivèrent quelques minutes après à la prison et il s’arrêta au niveau de l’entrée, gardée. Il abaissa la vitre pour donner la raison de leur venue.
L’excuse passa comme une lettre à la poste. Nassim se parqua sans problème avant de sortir de la voiture, il était maintenant temps d’exécuter le plan que la sorcière avait monter.
Pendant que cette dernière répondit, ils se dirigèrent vers l’entrée de la prison pour passer une nouvelle fois la sécurité.
Sur le temps qu’ils marchaient , elle lui expliqua le plan. Voilà qui était simple. Il espérait que cela se ferait sans accrocs. A vrai dire, plus vite s’était expédié, mieux se serait. Il se sentait toujours partagé à l’idée d’aider à une évasion, partagé entre son devoir envers les changelins et la Justice. Celle avec une majuscule, pas la dame à ses côtés. Mais le Cerf avait imposé et Abraham avait tranché. Il ne pouvait aller contre. Il n’avait pas vraiment le choix.
D’un côté, cela était mieux. Ils seraient contents, vu que les sorciers allaient utilisés leurs pouvoir pour les aider. Et puis, le Cerf aurait deux changelins de plus sous son contrôle. Nassim ne l’aimait pas. Pour le lieutenant, son collègue ne pensait qu’à lui et pas à ceux qu’il avait sous sa protection, simplement. Ce type n’avait rien à faire parmi eux, simplement. Pour le poste de conseiller, il fallait de la dévotion, et pas de l’égoïsme.
Une fois à la voiture, il ouvrit la portière à la dame avant de s’installer à son tour. Le trajet se passa en silence, sans pour autant une certaine nervosité chez le changelin. En théorie, il n’y avait aucune raison de s’en faire. Mais il s’inquiétait tout de même.
Ils arrivèrent quelques minutes après à la prison et il s’arrêta au niveau de l’entrée, gardée. Il abaissa la vitre pour donner la raison de leur venue.
Nassim ▬ « Madame la juge Donazya et moi-même sommes là pour une visite. Nous devons parler à un prisonnier pour une affaire. »
L’excuse passa comme une lettre à la poste. Nassim se parqua sans problème avant de sortir de la voiture, il était maintenant temps d’exécuter le plan que la sorcière avait monter.
Nassim ▬ « Bien, je vous laisse prendre les rennes de cette opération, Riven. Que faisons-nous maintenant ? »
Pendant que cette dernière répondit, ils se dirigèrent vers l’entrée de la prison pour passer une nouvelle fois la sécurité.
"A la prison"
Etilya sur DK RPG
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Jeu 30 Jan 2020 - 20:20
Nassim n'émit aucune objection à ce petit plan simple mais efficace. Sur cette explication brève, nous nous sommes donc mis en route direction la prison de Nakanoto. Une fois sur les lieux, il passa le poste de la sécurité en prétextant de façon concise, une visite à un prisonnier. L'agent obtempéra immédiatement et nous ouvrit sans hésitation pour accéder à la cour. Après tout, il était connu des services de police, il n'y avait pas de quoi marquer une opposition.
Une fois garé, le lieutenant sortit de la voiture et je ne tardais pas à l'imiter. A cet instar, il me demanda donc la suite du programme.
-Vous verrez le moment venu.
Il constatera bien les choses par lui-même, je n'avais pas besoin de m'étendre davantage. Sur le pied de guerre, nous franchissions l'entrée pour annoncer notre visite. Je me dirigeais vers le standard d'une cadence majestueuse comme toujours, où je fus accueilli bien vite. La secrétaire me tendit un papier que je signais pour m'autoriser à accéder aux cellules. Dans un coin de la pièce, je repérais déjà notre homme infiltré habillé dans un vêtement de police pour passer inaperçu, qui me salua d'un signe de tête bref.
D'un geste, j'invitais le changelin à suivre mes pas pour nous diriger vers les cages. Nous passions une nouvelle fois les tests de sécurité avec une fouille rapide et des détecteurs de métaux avant de passer haut la main les portiques. Seul Nassim, en tant que représentant de l'ordre, fut autorisé à conserver son arme de service.
Du coin de l'oeil, je repérais toutes les caméras susceptibles de nous faire défaut lors de notre projet. Puis lorsque nous nous situâmes dans le couloir qui laissait l'accès à toutes les prisons, je stoppais net ma démarche devant l'une d'entre elles. Celle qui nous intéressait se situait tout au fond, la vingt sept. Notre espion devait se tenir prêt à intervenir dès que les agents s'agiteraient, le temps qu'ils comprennent ce qu'il se passe. Il se mêlerait donc à la panique générale pour les faire sortir. Il avait déjà fait le nécessaire pour avertir les changelins enfermés, de rester bien tranquille.
D'un air espiègle, je me tournais vers le lieutenant, les mains dans le dos, tandis que j'étais prête à lancer les hostilités.
-C'est maintenant, mon cher Nassim.
Mes rétines se voilèrent d'une timide lueur rouge alors que je faisais frictionner férocement les atomes entre eux proche d'une alarme incendie pour y déclarer un départ de feu. Tandis que je continuais de fixer mon partenaire intensément, concentrée à mon sort, des étincelles naquirent juste en dessous du détecteur de fumée qui se mit soudainement à crier bruyamment. Pour plus de théâtralité, je fis grossir les flammes dans une cage bien précise, où mon acolyte avait eu l'idée d'y déposer un briquet pour parfaire la prestation au cas où une enquête serait menée.
Les premiers gardes ne tardèrent pas à hurler au feu et une ribambelle d'extincteur fit irruption pour l'atténuer. Que d'efforts pour rien du tout. Je continuais d'intensifier les langues de feu dans une chaleur écrasante se propageant à une vitesse folle pour conquérir le terrain.
Le travail terminé, je lui lançais un petit « Oups » en haussant les épaules, quand je réalisais que j'avais peut-être mis un peu trop de cœur à l'ouvrage. Les braises s'élevaient pour grimper au mur et au plafond, faisant fondre au passage les caméras de surveillance pour effacer nos traces et permettre l'évasion sans témoins.
Un homme vint nous interpeller, alarmé d'effroi par la situation et nous força vivement à quitter les lieux, mêlé aux autres salariés et prisonniers.
-Vous devriez peut-être les aider à évacuer, qu'en pensez-vous ?Lui lançais très narquoise.
Lentement, je m'assurais néanmoins que le sorcier chargé de leur fuite soit bien au rendez-vous. Alors que je quittais la pièce, je le voyais, lever un pouce vers moi alors qu'il faisait semblant de s'occuper des changelins internés, profitant du manque de vigilance des autres pour démarrer son sortilège déjà préparé d'avance. C'était histoire d'une ou deux minutes tout au plus pour les faire sortir.
Cela fonctionnait comme sur des roulettes.
Nassim quant à lui, fut consigné à aider les troupes pour échapper à mes flammes menaçantes.
Une fois garé, le lieutenant sortit de la voiture et je ne tardais pas à l'imiter. A cet instar, il me demanda donc la suite du programme.
-Vous verrez le moment venu.
Il constatera bien les choses par lui-même, je n'avais pas besoin de m'étendre davantage. Sur le pied de guerre, nous franchissions l'entrée pour annoncer notre visite. Je me dirigeais vers le standard d'une cadence majestueuse comme toujours, où je fus accueilli bien vite. La secrétaire me tendit un papier que je signais pour m'autoriser à accéder aux cellules. Dans un coin de la pièce, je repérais déjà notre homme infiltré habillé dans un vêtement de police pour passer inaperçu, qui me salua d'un signe de tête bref.
D'un geste, j'invitais le changelin à suivre mes pas pour nous diriger vers les cages. Nous passions une nouvelle fois les tests de sécurité avec une fouille rapide et des détecteurs de métaux avant de passer haut la main les portiques. Seul Nassim, en tant que représentant de l'ordre, fut autorisé à conserver son arme de service.
Du coin de l'oeil, je repérais toutes les caméras susceptibles de nous faire défaut lors de notre projet. Puis lorsque nous nous situâmes dans le couloir qui laissait l'accès à toutes les prisons, je stoppais net ma démarche devant l'une d'entre elles. Celle qui nous intéressait se situait tout au fond, la vingt sept. Notre espion devait se tenir prêt à intervenir dès que les agents s'agiteraient, le temps qu'ils comprennent ce qu'il se passe. Il se mêlerait donc à la panique générale pour les faire sortir. Il avait déjà fait le nécessaire pour avertir les changelins enfermés, de rester bien tranquille.
D'un air espiègle, je me tournais vers le lieutenant, les mains dans le dos, tandis que j'étais prête à lancer les hostilités.
-C'est maintenant, mon cher Nassim.
Mes rétines se voilèrent d'une timide lueur rouge alors que je faisais frictionner férocement les atomes entre eux proche d'une alarme incendie pour y déclarer un départ de feu. Tandis que je continuais de fixer mon partenaire intensément, concentrée à mon sort, des étincelles naquirent juste en dessous du détecteur de fumée qui se mit soudainement à crier bruyamment. Pour plus de théâtralité, je fis grossir les flammes dans une cage bien précise, où mon acolyte avait eu l'idée d'y déposer un briquet pour parfaire la prestation au cas où une enquête serait menée.
Les premiers gardes ne tardèrent pas à hurler au feu et une ribambelle d'extincteur fit irruption pour l'atténuer. Que d'efforts pour rien du tout. Je continuais d'intensifier les langues de feu dans une chaleur écrasante se propageant à une vitesse folle pour conquérir le terrain.
Le travail terminé, je lui lançais un petit « Oups » en haussant les épaules, quand je réalisais que j'avais peut-être mis un peu trop de cœur à l'ouvrage. Les braises s'élevaient pour grimper au mur et au plafond, faisant fondre au passage les caméras de surveillance pour effacer nos traces et permettre l'évasion sans témoins.
Un homme vint nous interpeller, alarmé d'effroi par la situation et nous força vivement à quitter les lieux, mêlé aux autres salariés et prisonniers.
-Vous devriez peut-être les aider à évacuer, qu'en pensez-vous ?Lui lançais très narquoise.
Lentement, je m'assurais néanmoins que le sorcier chargé de leur fuite soit bien au rendez-vous. Alors que je quittais la pièce, je le voyais, lever un pouce vers moi alors qu'il faisait semblant de s'occuper des changelins internés, profitant du manque de vigilance des autres pour démarrer son sortilège déjà préparé d'avance. C'était histoire d'une ou deux minutes tout au plus pour les faire sortir.
Cela fonctionnait comme sur des roulettes.
Nassim quant à lui, fut consigné à aider les troupes pour échapper à mes flammes menaçantes.
Nassim Essaadi#102725#102725#102725#102725#102725#102725#102725
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Dim 2 Fév 2020 - 14:05
Aux grands maux, les grandes flammes
Feat Riven Donazya & Nassim Essaadi
Nassim n’eut comme réponse qu’un « vous verrez le moment venu ». Bien, il se contenta alors de suivre la juge qui se dirigeait déjà vers l’entrée de la prison. A peine eurent-ils passé la fouille qu’ils arrivèrent devant une secrétaire. Elle leur tendit une feuille qu’ils complétèrent et signèrent tous les deux, formalités oblige.
Une fois devant les cellules, ils avancèrent. Le Lieutenant se sentait nerveux. Il y avait du monde. Et parmi les gardes se trouvaient un complice. Tous les regards étaient braqués vers eux. Leur visite ne passait pas inaperçue, mais seule une personne les regarder avec sérieux, sans légère surprise. Complice identifié.
Le signal de départ fut donné. Rapidement suivi par le bruit des sirènes et une légère odeur de fumée. Les flammes étaient prises et ne s’arrêteraient pas de sitôt, suite à la volonté de Riven. Les gardes réagirent au quart de tour mais les extincteurs ne firent rien. Entre les capacités d’Hideko et celles de sa comparse, Nassim était bien servi.
Rapidement, l’ordre d’évacuer fut donné. Le Lieutenant, gardant son sang-froid, fut appelé à l’aide pour la manœuvre. Il ne vit donc pas le signal du complice, ni même que ce dernier se chargeait déjà de déplacer les changelins. Il prit en charge quelques prisonniers et les aida à se diriger dans la cour.
Dans le calme, il se retrouva dans la cour où personnel comme détenus étaient rassemblés. Il fut réquisitionné pour garder du coin de l’œil les prisonniers. Instinctivement, il plaça sa main sur son arme de service. Il ne valait mieux pas s’attirer des problèmes. Et cela en serait un si quelqu’un tentait de profiter de la cohue pour mettre la main dessus.
Finalement, quand il fut décrété que plus personne n’était à l’intérieur, tout le monde fut compté. Verdict, seul deux prisonniers manquait à l’appel. Le lieutenant, à l’annonce, garda son air grave. Il se dirigea vers un des gardes pour discuter à voix basse.
Une fois devant les cellules, ils avancèrent. Le Lieutenant se sentait nerveux. Il y avait du monde. Et parmi les gardes se trouvaient un complice. Tous les regards étaient braqués vers eux. Leur visite ne passait pas inaperçue, mais seule une personne les regarder avec sérieux, sans légère surprise. Complice identifié.
Le signal de départ fut donné. Rapidement suivi par le bruit des sirènes et une légère odeur de fumée. Les flammes étaient prises et ne s’arrêteraient pas de sitôt, suite à la volonté de Riven. Les gardes réagirent au quart de tour mais les extincteurs ne firent rien. Entre les capacités d’Hideko et celles de sa comparse, Nassim était bien servi.
Rapidement, l’ordre d’évacuer fut donné. Le Lieutenant, gardant son sang-froid, fut appelé à l’aide pour la manœuvre. Il ne vit donc pas le signal du complice, ni même que ce dernier se chargeait déjà de déplacer les changelins. Il prit en charge quelques prisonniers et les aida à se diriger dans la cour.
Nassim ▬ « Je vous retrouve dehors, madame la Juge. »
Dans le calme, il se retrouva dans la cour où personnel comme détenus étaient rassemblés. Il fut réquisitionné pour garder du coin de l’œil les prisonniers. Instinctivement, il plaça sa main sur son arme de service. Il ne valait mieux pas s’attirer des problèmes. Et cela en serait un si quelqu’un tentait de profiter de la cohue pour mettre la main dessus.
Finalement, quand il fut décrété que plus personne n’était à l’intérieur, tout le monde fut compté. Verdict, seul deux prisonniers manquait à l’appel. Le lieutenant, à l’annonce, garda son air grave. Il se dirigea vers un des gardes pour discuter à voix basse.
Nassim ▬ « D’accord, il faut garder les prisonniers sous contrôle pour le moment, le temps que l’incendie soit maitrisé. Gardons cette information pour nous pour l’instant. Une fois la situation rétablie et les détenus de retour dans leur cellule, je me chargerais de raccompagner madame le juge. Avec cette histoire, il vaut mieux reporter la visite. N’hésitez pas à nous transmettre toute information par la suite au commissaire. Nous tâcherons de retrouver les deux prisonniers manquants s’il s’avère qu’ils se ne sont plus ici. »
"Procédure d'urgence"
Etilya sur DK RPG
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Sam 8 Fév 2020 - 21:48
La prison ressemblait à une fourmilière en pleine émoi tandis que mes flammes s'attaquaient vigoureusement à la structure. Je répondis à mon partenaire dans un hochement de tête entendu alors qu'il me quittait pour canaliser la foule. Je détournais ensuite la tête, pour observer d'un œil attentif, cette danse langoureuse que j'offrais dans un spectacle à brûler les viscères. La chaleur poursuivait de grimper sur le thermomètre et nous soufflait au visage, cette bourrasque étouffante de fumée. Soudainement, de nulle part, je sentis cette sensation bouillonnante et écrasante que de terrasser ce bâtiment jusqu'à faire gémir la forêt non loin de là.
Je sentais, cette envie envahissante que d'engendrer la misère en carbonisant ces terres et ces vies. Je voulais évacuer toutes ces tensions inutiles et toute cette misère qu'on m'avait fait avaler dans un lot de conneries pathétiques. La transe du diable. Faire tout disparaître pour mieux renaître, tel ce petit oisillon nommé Phoenix dont ses ailes repoussent à chaque mort.
Mes paupières se plissèrent, comme hypnotisée par cette valse sensuelle et volcanique qui dessinait du charbon à chacun de ses pas. Je ne discernais désormais plus aucun bruit. Tout devint noir, comme si un voile sombre s'était jeté sur mon esprit, puis tout autour de moi et sous mes pieds. Puis au loin, se dessinait cette silhouette fluette dans la pénombre. Je ne distinguais pas très bien, mais elle avançait, toujours un peu plus vers moi. Quand elle fut assez près, je vis cette petite fille, à la chevelure flamboyante coiffée en deux nattes fines. Le visage marqué par la fatigue et la souffrance. Elle portait cette robe abîmée et plusieurs plaies ornaient son corps frêle, de ses mollets jusqu'à ses épaules. Elle murmurait. Mais je ne parvenais pas à entendre. Qui était-ce ?
Riven...
J'entendis mon nom, sortir de sa bouche dans un murmure à peine audible. Elle le répéta, plusieurs fois, jusqu'à ce que sa voix arrive à s’éclaircir péniblement, pour devenir plus forte, plus brutale. Je vis alors ses pupilles brandir des braises greffées dans ses rétines flambantes. Deux fentes rouges, diaboliques. Fatalement, tel un sort acharné, elle me soufflait ces désirs brûlants pour m'inviter à les assouvir sans aucune retenue.
Brûle-les tous, Riven. Brûle-les, comme tes parents. Vas-y. Tu en as envie. Qu'est ce qui peut bien t'en empêcher ? Ce ne sont que des êtres répugnants et infects. Vas-y !
Encore cette gamine.
Personne ne t'a jamais laissé aucune chance, Riven. Pourquoi est-ce que tu leur en laisserais une ? Brûle les ! Brûle les ! Brûle les !
Vorace et haineuse, elle aboyait ces ordres frénétiquement. Elle me sommait de les faire périr dans leur pathétique signification en scandant les mêmes mots violemment. A cette supplique, un sourire mauvais et macabre trancha mon visage dénué d'émotions. J'entendais sa volonté. Sa volonté terrible et explosive que de faire asseoir sa dominance et sa colère cinglante sur le monde.
Vas-y !
Totalement enivrée par cet appel à la terreur, j'allais pour faire mourir davantage l'impuissance de ces humains face à mes flammes immortelles en intensifiant encore et encore, toujours plus, cette décadente scène digne d'une image de l'enfer. Mais soudain, un écho lointain rebondit dans mes oreilles encore ensommeillées. Puis l'écho devint lui aussi plus distinct. Ce n'était plus la petite fille.
[...] N’hésitez pas à nous transmettre toute information par la suite au commissaire.
C'était une voix plus forte mais à la texture plus grave. Plus masculine.
Nous tâcherons de retrouver les deux prisonniers manquants s’il s’avère qu’ils se ne sont plus ici.
J'échappais donc un instant de ma torpeur et tourna la tête en direction de cette voix qui venait m'interrompre.
Le changelin. C'était le changelin. Pourquoi, ce maudit changelin ?
Nassim faisait des pieds et des mains pour calmer les foules. Il ne criait pas mais je sentais que sa présence réconfortait les salariés comme les prisonniers, alors que le feu continuait de vomir ses flammes continuellement. A ce constat, je me pinçais la lèvre inférieure.
Étonnamment, je sentis mon ivresse s'évaporer de mes entrailles pour me ramener vers la raison. Machinalement, j'observais ensuite ma paume droite pensivement en baissant lentement les yeux dessus. Cela me tordait clairement de me l'avouer mais...
Peut-être qu'Irina avait raison, après tout. Il y avait bien « quelque chose » au fond de moi, de terriblement destructeur. Je lui en avais parlé la veille, parce que je commençais à m'en inquiéter mais peut-être qu'il me faudrait passer par une thérapie. Sincèrement, c'était misérable.
Un agent de sécurité qui me reconnut dans tout cet amas détonnant, me demanda soudainement de le suivre pour retourner dans la cour avec les autres. J'avais le droit à une garde personnalisé, que déjà deux autres jeunes hommes vinrent se joindre à lui pour m'escorter. Est-ce que je paraissais aussi fragile pour que des agneaux viennent accompagner ainsi le loup ? C'était ironiquement charmant, mais je préférais obtempérer en feintant une mine inquiète. Je fendais donc ainsi la foule, quand dans le sens inverse, des pompiers se mirent à l'oeuvre armés de lourds tuyaux pour éteindre l'incendie.
Aussi, décidais-je alors d'étouffer mes caprices en diminuant l'intensité des flammes. Je marchais donc, toujours enfermée dans mes pensées, attendant patiemment que le nécessaire soit fait.
Une petite demi-heure plus tard, le feu mourut enfin. Durant ce temps, je m'étais concentrée pour lancer ma magie divinatoire et repérer mon allié au point de rendez-vous convenu. J'y voyais très nettement les deux changelins en sa compagnie. J'en profitais ensuite pour rejoindre le lieutenant, m'attendant cependant à un reproche de sa part. J'y avais été beaucoup trop fort, dans mon élan carnassier et il n'était pas assez dupe pour ne pas s'en être rendu compte.
-Il est temps de partir. Ils nous attendent à l'extérieur. Rejoignons la voiture pour la suite. Il y a un portail temporel un peu plus loin à la lisière de la forêt. Je vous guiderais.
Je sentais, cette envie envahissante que d'engendrer la misère en carbonisant ces terres et ces vies. Je voulais évacuer toutes ces tensions inutiles et toute cette misère qu'on m'avait fait avaler dans un lot de conneries pathétiques. La transe du diable. Faire tout disparaître pour mieux renaître, tel ce petit oisillon nommé Phoenix dont ses ailes repoussent à chaque mort.
Mes paupières se plissèrent, comme hypnotisée par cette valse sensuelle et volcanique qui dessinait du charbon à chacun de ses pas. Je ne discernais désormais plus aucun bruit. Tout devint noir, comme si un voile sombre s'était jeté sur mon esprit, puis tout autour de moi et sous mes pieds. Puis au loin, se dessinait cette silhouette fluette dans la pénombre. Je ne distinguais pas très bien, mais elle avançait, toujours un peu plus vers moi. Quand elle fut assez près, je vis cette petite fille, à la chevelure flamboyante coiffée en deux nattes fines. Le visage marqué par la fatigue et la souffrance. Elle portait cette robe abîmée et plusieurs plaies ornaient son corps frêle, de ses mollets jusqu'à ses épaules. Elle murmurait. Mais je ne parvenais pas à entendre. Qui était-ce ?
Riven...
J'entendis mon nom, sortir de sa bouche dans un murmure à peine audible. Elle le répéta, plusieurs fois, jusqu'à ce que sa voix arrive à s’éclaircir péniblement, pour devenir plus forte, plus brutale. Je vis alors ses pupilles brandir des braises greffées dans ses rétines flambantes. Deux fentes rouges, diaboliques. Fatalement, tel un sort acharné, elle me soufflait ces désirs brûlants pour m'inviter à les assouvir sans aucune retenue.
Brûle-les tous, Riven. Brûle-les, comme tes parents. Vas-y. Tu en as envie. Qu'est ce qui peut bien t'en empêcher ? Ce ne sont que des êtres répugnants et infects. Vas-y !
Encore cette gamine.
Personne ne t'a jamais laissé aucune chance, Riven. Pourquoi est-ce que tu leur en laisserais une ? Brûle les ! Brûle les ! Brûle les !
Vorace et haineuse, elle aboyait ces ordres frénétiquement. Elle me sommait de les faire périr dans leur pathétique signification en scandant les mêmes mots violemment. A cette supplique, un sourire mauvais et macabre trancha mon visage dénué d'émotions. J'entendais sa volonté. Sa volonté terrible et explosive que de faire asseoir sa dominance et sa colère cinglante sur le monde.
Vas-y !
Totalement enivrée par cet appel à la terreur, j'allais pour faire mourir davantage l'impuissance de ces humains face à mes flammes immortelles en intensifiant encore et encore, toujours plus, cette décadente scène digne d'une image de l'enfer. Mais soudain, un écho lointain rebondit dans mes oreilles encore ensommeillées. Puis l'écho devint lui aussi plus distinct. Ce n'était plus la petite fille.
[...] N’hésitez pas à nous transmettre toute information par la suite au commissaire.
C'était une voix plus forte mais à la texture plus grave. Plus masculine.
Nous tâcherons de retrouver les deux prisonniers manquants s’il s’avère qu’ils se ne sont plus ici.
J'échappais donc un instant de ma torpeur et tourna la tête en direction de cette voix qui venait m'interrompre.
Le changelin. C'était le changelin. Pourquoi, ce maudit changelin ?
Nassim faisait des pieds et des mains pour calmer les foules. Il ne criait pas mais je sentais que sa présence réconfortait les salariés comme les prisonniers, alors que le feu continuait de vomir ses flammes continuellement. A ce constat, je me pinçais la lèvre inférieure.
Étonnamment, je sentis mon ivresse s'évaporer de mes entrailles pour me ramener vers la raison. Machinalement, j'observais ensuite ma paume droite pensivement en baissant lentement les yeux dessus. Cela me tordait clairement de me l'avouer mais...
Peut-être qu'Irina avait raison, après tout. Il y avait bien « quelque chose » au fond de moi, de terriblement destructeur. Je lui en avais parlé la veille, parce que je commençais à m'en inquiéter mais peut-être qu'il me faudrait passer par une thérapie. Sincèrement, c'était misérable.
Un agent de sécurité qui me reconnut dans tout cet amas détonnant, me demanda soudainement de le suivre pour retourner dans la cour avec les autres. J'avais le droit à une garde personnalisé, que déjà deux autres jeunes hommes vinrent se joindre à lui pour m'escorter. Est-ce que je paraissais aussi fragile pour que des agneaux viennent accompagner ainsi le loup ? C'était ironiquement charmant, mais je préférais obtempérer en feintant une mine inquiète. Je fendais donc ainsi la foule, quand dans le sens inverse, des pompiers se mirent à l'oeuvre armés de lourds tuyaux pour éteindre l'incendie.
Aussi, décidais-je alors d'étouffer mes caprices en diminuant l'intensité des flammes. Je marchais donc, toujours enfermée dans mes pensées, attendant patiemment que le nécessaire soit fait.
Une petite demi-heure plus tard, le feu mourut enfin. Durant ce temps, je m'étais concentrée pour lancer ma magie divinatoire et repérer mon allié au point de rendez-vous convenu. J'y voyais très nettement les deux changelins en sa compagnie. J'en profitais ensuite pour rejoindre le lieutenant, m'attendant cependant à un reproche de sa part. J'y avais été beaucoup trop fort, dans mon élan carnassier et il n'était pas assez dupe pour ne pas s'en être rendu compte.
-Il est temps de partir. Ils nous attendent à l'extérieur. Rejoignons la voiture pour la suite. Il y a un portail temporel un peu plus loin à la lisière de la forêt. Je vous guiderais.
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Mer 19 Fév 2020 - 11:05
Aux grands maux, les grandes flammes
Feat Riven Donazya & Nassim Essaadi
Il fallut une demi-heure pour calmer les flammes. Une demi-heure où Nassim se contenta de surveiller les prisonniers. Malgré la situation, le calme et l’ordre régnait dans la cour, comme dans toute prison japonaise. Même sans la présence imposante du maghrébin, le calme aurait été là.
Après vérification, personne d’autre ne manquait à l’appel. Seuls les deux changelins enfermés avaient disparu. Au moins, le plan de la juge s’était déroulé sans accrocs. Cette dernière vint d’ailleurs le rejoindre pour lui signaler qu’il était temps de partir. Il laissa donc aux gardes la tâche de remettre tous les prisonniers en cellules et ils prirent tous les deux la direction de la sortie. Le trajet jusqu’au parking se fit dans le cas. Chacun ne disait mot pour des raisons qui leur étaient propres. Ce ne fut qu’une fois le moteur en route que la sorcière se mit à indiquer le chemin, avec des phrases courtes, concises.
Ils s’arrêtèrent en chemin, à la lisière de la forêt. Le reste devait se faire à pieds. Toujours en silence, le lieutenant suivit sa complice en s’avançant à travers les branches et les racines. Une fois sur place, ils traversèrent un portail, Nassim le premier, et il se trouva face à deux changelins visiblement décontenancés et perdus.
La voix de la chauve-souris était calme et bienveillante, apaisante. Une qualité première pour un conseiller. Les regards se croisèrent tandis que Riven arrivait à son tour, d’un pas nonchalant. Les traits des visages des parents de Chloris s’adoucirent légèrement. Ils ne connaissaient pas encore Nassim, comme ils ne savaient pas encore qu’il était un de leurs conseillers. Mais ils avaient assez d’expérience pour reconnaitre un changelin quand ils en voyaient un.
Et il leur expliqua. Les Sorciers étaient encore en vie. La rencontre avec l’un de leurs représentants pour une alliance et la demande faite par le cerf en gage de bonne foi. C’était rapide et expéditif. Mais ils avaient assez de détail pour comprendre les tenants et aboutissements de leur évasion, ainsi que la manière dont ils étaient sortis de prison.
Il s’écarta légèrement, pour placer la dame au centre de l’attention. Maintenant, c’était à elle de jouer et d’expliquer la suite des opérations.
Après vérification, personne d’autre ne manquait à l’appel. Seuls les deux changelins enfermés avaient disparu. Au moins, le plan de la juge s’était déroulé sans accrocs. Cette dernière vint d’ailleurs le rejoindre pour lui signaler qu’il était temps de partir. Il laissa donc aux gardes la tâche de remettre tous les prisonniers en cellules et ils prirent tous les deux la direction de la sortie. Le trajet jusqu’au parking se fit dans le cas. Chacun ne disait mot pour des raisons qui leur étaient propres. Ce ne fut qu’une fois le moteur en route que la sorcière se mit à indiquer le chemin, avec des phrases courtes, concises.
Ils s’arrêtèrent en chemin, à la lisière de la forêt. Le reste devait se faire à pieds. Toujours en silence, le lieutenant suivit sa complice en s’avançant à travers les branches et les racines. Une fois sur place, ils traversèrent un portail, Nassim le premier, et il se trouva face à deux changelins visiblement décontenancés et perdus.
Nassim ▬ « Du calme, mes amis. Tout va bien. »
La voix de la chauve-souris était calme et bienveillante, apaisante. Une qualité première pour un conseiller. Les regards se croisèrent tandis que Riven arrivait à son tour, d’un pas nonchalant. Les traits des visages des parents de Chloris s’adoucirent légèrement. Ils ne connaissaient pas encore Nassim, comme ils ne savaient pas encore qu’il était un de leurs conseillers. Mais ils avaient assez d’expérience pour reconnaitre un changelin quand ils en voyaient un.
Nassim ▬ « Laissez-moi vous expliquer la situation. »
Et il leur expliqua. Les Sorciers étaient encore en vie. La rencontre avec l’un de leurs représentants pour une alliance et la demande faite par le cerf en gage de bonne foi. C’était rapide et expéditif. Mais ils avaient assez de détail pour comprendre les tenants et aboutissements de leur évasion, ainsi que la manière dont ils étaient sortis de prison.
Nassim ▬ « Je vous présente Madame la Juge, Donazya Riven, la personne qui a mis en place ce plan. »
Il s’écarta légèrement, pour placer la dame au centre de l’attention. Maintenant, c’était à elle de jouer et d’expliquer la suite des opérations.
Nassim ▬ « Riven, je vous en prie. Donnez-nous les détails de la suite des opérations. »
"Retrouvailles"
Etilya sur DK RPG
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Jeu 20 Fév 2020 - 20:34
Nous avons rejoint bien vite l'endroit calculé sous ma supervision pour rejoindre les fugitifs avec mon associé. Même si concrètement, mes talons passaient un sale quart d'heure dans la forêt boueuse de Nakanoto. Mais soit, je n'étais plus vraiment à cela près.
Ces malheureux semblaient un peu perdus, ne sachant pas vraiment où ils se trouvaient ni de quel sort ils étaient fouettés. Leurs expressions craintives me firent grincer méchamment des dents. Mais Nassim entreprit de les rassurer bien vite, ce qui n'était pas bien étonnant. Une sorte d'aura bienveillante semblait entourer ses larges épaules et son attitude révélait une position très protectrice vis à vis de ses congénères. Moi, personnellement, j'avais seulement envie de les flamber. Même si en soi, ils n'étaient pas vraiment décisionnaires de ce plan d'évasion, ils n'en demeuraient pas moins des criminels à jeter aux cachots sans aucune clémence.
Je dus mettre mes nerfs une nouvelle fois à rude épreuve pour conserver mon visage impassible et laissa le lieutenant faire le nécessaire pour éclairer leur situation globale. Puis il passa aux présentations, avant de me laisser donner la suite du programme.
Un frisson impitoyablement sournois parcourut mon échine. Quelle suite ? Nous n'avions pas parlé de suite. Mon expression s'assombrit davantage alors que je faisais un pas vers eux, dégageant une mine tellement peu avenante que même les feuille semblaient vouloir se replier sur elles-mêmes.
-Nous avons passé un pacte avec votre chef actuel. Il nous a imposé de vous faire libérer, afin de sceller une alliance entre nos deux peuples. Ce qui est désormais chose faite.
Je jetais un coup d'oeil carnassier dans la direction de Nassim, pour lui faire amplement comprendre que ma mission s'arrêtait désormais ici. Je voyais bien sur son visage, qu'il avait peur du message que je lui faisais passer, une lueur terrible vacillante dans mes prunelles bleues. Il avait même l'air, plutôt déçu. Mais il était temps de mettre les choses au clair et démontrer à quel point il ne fallait pas sous-estimer aussi impunément les sorciers, au point de les assujettir comme bon leur semble.
-C'étaient les termes de notre accord, lieutenant Essaadi. Nous les faisons sortir de leurs cellules et nous avons notre contrat. Votre chef, dans sa misérable tentative de se faire plus malin qu'il ne l'est au point même d'atterrer notre chère Sagesse réputé pour être de bonne foi, n'a tout bonnement pas pris la peine de préciser la suite des démarches. J'estime avoir rempli largement la part de notre marché. J'ai dû passer l'éponge sur mes principes, en plus de prendre le risque d'user de notre magie en public alors que vous savez pertinemment à quel point nous sommes aussi sujet que vous à dissimuler notre existence. Tout cela pour satisfaire vos collègues d'un caprice sans aucun sens !
C'était plus fort que moi, je ne pouvais m'empêcher de remettre ces morveux dans le droit chemin pour les confronter à leur stupidité assourdissante. Mon acolyte, un peu en retrait, hocha imperceptiblement la tête pour souligner son soutien dans mon discours. Je me tournais cette fois-ci vers lui pour le jauger du haut de mes talons. Il paraissait abasourdi, même si je savais pertinemment qu'il mesurait parfaitement à quel point je pouvais avoir raison. Un lourd silence s'installa, pesant et lugubre, ne laissant que la place aux cris des animaux environnants. Cela m'exaspérait au delà des sommets d'une montagne.
Mais si je laissais les choses ainsi, je voyais déjà venir les remontrances d'Irina arriver à l'horizon comme un ouragan prêt à tout décimer sur son passage. La tempête du Secret viendrait sûrement s'abattre sur moi et celle des autres Enclavistes également. Nous avions convenu avec Thomas de simplement les sortir, rien de plus. Mais la figure de Nassim était tellement défaite dans l'idée que je puisse l'abandonner maintenant, qu'un long soupir sortit de ma bouche fine. Il n'était en rien responsable de cette manigance et lui-même se trouvait dans une position délicate, n'obéissant qu'aux ordres. Je me devais de tenir mon rôle jusqu'au bout, même si cela m'importunait gravement.
-Mais je suppose que si nous souhaitons faire régner une confiance mutuelle les uns envers les autres, je n'ai donc pas le choix de me plier à vos exigences.
Avec nonchalance, j'haussais les épaules d'un air désabusé. D'un geste, je balayais le vent de ma main, toujours aussi agacée. Je ne voulais pas non plus perdre un élément aussi important que lui dans mon jeu, sans parler du fait de perdre potentiellement un accord juste parce que je rechignais à me soumettre à un caprice. Les Enclavistes me tueraient. Il fallait que je me fasse violence pour rester pragmatique. Au point où j'en étais...
-Nous pouvons éventuellement vous conduire au plus proche d'un autre Conseil pour assurer leur sécurité, si vous le souhaitez. Ils seront certainement recherchés par les forces de l'ordre, mais nous pourrons noyés ces recherches facilement avec la tension actuelle qui règne en ville pour ne pas en faire une priorité. J'accepte de les escorter, mais ensuite, il en revient de votre responsabilité de les maintenir à l'abri.
Je désignais le sorcier du menton pour signifier qu'il avait encore de la réserve pour les mener à bon port sans risque.
Décidément, je faisais un peu trop preuve de clémence en ce moment.
Ces malheureux semblaient un peu perdus, ne sachant pas vraiment où ils se trouvaient ni de quel sort ils étaient fouettés. Leurs expressions craintives me firent grincer méchamment des dents. Mais Nassim entreprit de les rassurer bien vite, ce qui n'était pas bien étonnant. Une sorte d'aura bienveillante semblait entourer ses larges épaules et son attitude révélait une position très protectrice vis à vis de ses congénères. Moi, personnellement, j'avais seulement envie de les flamber. Même si en soi, ils n'étaient pas vraiment décisionnaires de ce plan d'évasion, ils n'en demeuraient pas moins des criminels à jeter aux cachots sans aucune clémence.
Je dus mettre mes nerfs une nouvelle fois à rude épreuve pour conserver mon visage impassible et laissa le lieutenant faire le nécessaire pour éclairer leur situation globale. Puis il passa aux présentations, avant de me laisser donner la suite du programme.
Un frisson impitoyablement sournois parcourut mon échine. Quelle suite ? Nous n'avions pas parlé de suite. Mon expression s'assombrit davantage alors que je faisais un pas vers eux, dégageant une mine tellement peu avenante que même les feuille semblaient vouloir se replier sur elles-mêmes.
-Nous avons passé un pacte avec votre chef actuel. Il nous a imposé de vous faire libérer, afin de sceller une alliance entre nos deux peuples. Ce qui est désormais chose faite.
Je jetais un coup d'oeil carnassier dans la direction de Nassim, pour lui faire amplement comprendre que ma mission s'arrêtait désormais ici. Je voyais bien sur son visage, qu'il avait peur du message que je lui faisais passer, une lueur terrible vacillante dans mes prunelles bleues. Il avait même l'air, plutôt déçu. Mais il était temps de mettre les choses au clair et démontrer à quel point il ne fallait pas sous-estimer aussi impunément les sorciers, au point de les assujettir comme bon leur semble.
-C'étaient les termes de notre accord, lieutenant Essaadi. Nous les faisons sortir de leurs cellules et nous avons notre contrat. Votre chef, dans sa misérable tentative de se faire plus malin qu'il ne l'est au point même d'atterrer notre chère Sagesse réputé pour être de bonne foi, n'a tout bonnement pas pris la peine de préciser la suite des démarches. J'estime avoir rempli largement la part de notre marché. J'ai dû passer l'éponge sur mes principes, en plus de prendre le risque d'user de notre magie en public alors que vous savez pertinemment à quel point nous sommes aussi sujet que vous à dissimuler notre existence. Tout cela pour satisfaire vos collègues d'un caprice sans aucun sens !
C'était plus fort que moi, je ne pouvais m'empêcher de remettre ces morveux dans le droit chemin pour les confronter à leur stupidité assourdissante. Mon acolyte, un peu en retrait, hocha imperceptiblement la tête pour souligner son soutien dans mon discours. Je me tournais cette fois-ci vers lui pour le jauger du haut de mes talons. Il paraissait abasourdi, même si je savais pertinemment qu'il mesurait parfaitement à quel point je pouvais avoir raison. Un lourd silence s'installa, pesant et lugubre, ne laissant que la place aux cris des animaux environnants. Cela m'exaspérait au delà des sommets d'une montagne.
Mais si je laissais les choses ainsi, je voyais déjà venir les remontrances d'Irina arriver à l'horizon comme un ouragan prêt à tout décimer sur son passage. La tempête du Secret viendrait sûrement s'abattre sur moi et celle des autres Enclavistes également. Nous avions convenu avec Thomas de simplement les sortir, rien de plus. Mais la figure de Nassim était tellement défaite dans l'idée que je puisse l'abandonner maintenant, qu'un long soupir sortit de ma bouche fine. Il n'était en rien responsable de cette manigance et lui-même se trouvait dans une position délicate, n'obéissant qu'aux ordres. Je me devais de tenir mon rôle jusqu'au bout, même si cela m'importunait gravement.
-Mais je suppose que si nous souhaitons faire régner une confiance mutuelle les uns envers les autres, je n'ai donc pas le choix de me plier à vos exigences.
Avec nonchalance, j'haussais les épaules d'un air désabusé. D'un geste, je balayais le vent de ma main, toujours aussi agacée. Je ne voulais pas non plus perdre un élément aussi important que lui dans mon jeu, sans parler du fait de perdre potentiellement un accord juste parce que je rechignais à me soumettre à un caprice. Les Enclavistes me tueraient. Il fallait que je me fasse violence pour rester pragmatique. Au point où j'en étais...
-Nous pouvons éventuellement vous conduire au plus proche d'un autre Conseil pour assurer leur sécurité, si vous le souhaitez. Ils seront certainement recherchés par les forces de l'ordre, mais nous pourrons noyés ces recherches facilement avec la tension actuelle qui règne en ville pour ne pas en faire une priorité. J'accepte de les escorter, mais ensuite, il en revient de votre responsabilité de les maintenir à l'abri.
Je désignais le sorcier du menton pour signifier qu'il avait encore de la réserve pour les mener à bon port sans risque.
Décidément, je faisais un peu trop preuve de clémence en ce moment.
Nassim Essaadi#103070#103070#103070#103070#103070#103070#103070
Changelin chauve-souris - Conseiller
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Emploi/loisirs : Lieutenant de police
Yens : 30
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Jeu 27 Fév 2020 - 21:14
Aux grands maux, les grandes flammes
Feat Riven Donazya & Nassim Essaadi
Le lieutenant regarda Riven et son air sombre. En soi, rien de bien nouveau sur la planète terre. Elle tirait déjà cette tête depuis le début de la rencontre. Ce ne fut que lorsque les premiers mots furent sortis que Nassim fronça les sourcils. La mission s’arrêtait là ? Pas de suite ? Rien ? La Shay ? Le policier avait peur de bien comprendre. Mais, hélas, le regard de Riven et la suite de sa prise de parole confirma ses doutes.
En vrai, il comprenait parfaitement la position des sorciers. Seto leur avait quasiment posé un ultimatum avec cette demande. C’était la libération des deux changelins sinon rien. Cela n’avait pas plu à la Sagesse, qui s’était retrouvé sur leur territoire quelques jours plutôt, ni à la juge qui affichait une mine renfrognée depuis ce début d’après-midi, et certainement bien avant selon l’avis du changelin chauve-souris. Au final, ils avaient donc décidé de ne faire que le strict minimum. Et c’était bien compréhensif. Certes, Nassim avait une pointe de déception en son cœur. Après tout, l’alliance, dont l’idée l’avait tout simplement charmé et excité, commençait bien mal. Il se disait que les sorciers, malgré l’obligation honteusement exigée, auraient tout de même un peu de considération pour leurs futurs alliés. Si ni enclave, ni conseil ne mettait de l’eau dans son vin, cela n’irait tout simplement pas. En vrai, il aurait même pu se réjouir de ce coup tordu, ça aurait bien servi de leçons à tous ses imbéciles. Mais pour l’instant, la sécurité des deux changelins lui importait plus que tout. Seul ça comptait
Le silence se fit. Que dire après cela ? Et que devait penser les trois spectateurs de la scène qui devaient ne pas savoir où se mettre en cet instant ? Actuellement, Nassim avait juste une envie, c’est de foutre des baffes à tous les réfractaires. Ça voulait, exigeait. Bravo… Une occasion en or allait maintenant passer sous le nez de tous. Il se voyait déjà annoncé la bonne nouvelle. Ou garder le fin mot de l’histoire pour lui. Impossible, le lieutenant n’était pas quelqu’un qui se taisait.
Finalement, Riven coupa le blanc, rajoutant un peu de mauvaise foi. Une exigence ? Laquelle ? Il n’avait encore rien demandé à ce qu’il sache. Toutefois, l’idée qu’elle avançait était bonne. Il n’en demandait pas plus, pour le coup. Mais la bonne dame, qu’il avait commencé à apprécier, tombait bien bas dans son estime. Peut-être pas aussi bas que Seto. Enfin, elle aurait peut-être une chance de remonter par la suite.
Ses mots étaient froids et durs. Peut-être plus qu’il ne l’aurait voulu. La juge se ramassait à la figure toute la colère qu’il contenait au mieux. Enfin, elle était russe. Elle devait surement avoir vu pire. Il allait aussi prendre sur lui. Puisque son entourage ne semblait n’être composé de gamins capricieux, il allait montrer l’exemple. Ainsi, il se mit à genoux devant la belle et s’inclina légèrement.
Il attendit patiemment la réponse de la dame, dos voûté et yeux fermés. Elle avait déjà accepté une obligation nullement dite. Mais il attendait une nouvelle réponse. Il voulait faire comprendre à la sorcière qu’elle n’avait pas le couteau sous la gorge. Elle rendrait simplement service à un allié. Voilà… Était-ce un si compliqué que d’y mettre du sien ?
En vrai, il comprenait parfaitement la position des sorciers. Seto leur avait quasiment posé un ultimatum avec cette demande. C’était la libération des deux changelins sinon rien. Cela n’avait pas plu à la Sagesse, qui s’était retrouvé sur leur territoire quelques jours plutôt, ni à la juge qui affichait une mine renfrognée depuis ce début d’après-midi, et certainement bien avant selon l’avis du changelin chauve-souris. Au final, ils avaient donc décidé de ne faire que le strict minimum. Et c’était bien compréhensif. Certes, Nassim avait une pointe de déception en son cœur. Après tout, l’alliance, dont l’idée l’avait tout simplement charmé et excité, commençait bien mal. Il se disait que les sorciers, malgré l’obligation honteusement exigée, auraient tout de même un peu de considération pour leurs futurs alliés. Si ni enclave, ni conseil ne mettait de l’eau dans son vin, cela n’irait tout simplement pas. En vrai, il aurait même pu se réjouir de ce coup tordu, ça aurait bien servi de leçons à tous ses imbéciles. Mais pour l’instant, la sécurité des deux changelins lui importait plus que tout. Seul ça comptait
Le silence se fit. Que dire après cela ? Et que devait penser les trois spectateurs de la scène qui devaient ne pas savoir où se mettre en cet instant ? Actuellement, Nassim avait juste une envie, c’est de foutre des baffes à tous les réfractaires. Ça voulait, exigeait. Bravo… Une occasion en or allait maintenant passer sous le nez de tous. Il se voyait déjà annoncé la bonne nouvelle. Ou garder le fin mot de l’histoire pour lui. Impossible, le lieutenant n’était pas quelqu’un qui se taisait.
Finalement, Riven coupa le blanc, rajoutant un peu de mauvaise foi. Une exigence ? Laquelle ? Il n’avait encore rien demandé à ce qu’il sache. Toutefois, l’idée qu’elle avançait était bonne. Il n’en demandait pas plus, pour le coup. Mais la bonne dame, qu’il avait commencé à apprécier, tombait bien bas dans son estime. Peut-être pas aussi bas que Seto. Enfin, elle aurait peut-être une chance de remonter par la suite.
Nassim ▬ « Non, Madame. Je n’ai aucune exigence envers vous. Si d’ailleurs vous avez envie de partir, je ne vous retiens pas. Vous avez fait ce qu’on attendait de vous et j’en informerai le Conseil au plus tôt. »
Ses mots étaient froids et durs. Peut-être plus qu’il ne l’aurait voulu. La juge se ramassait à la figure toute la colère qu’il contenait au mieux. Enfin, elle était russe. Elle devait surement avoir vu pire. Il allait aussi prendre sur lui. Puisque son entourage ne semblait n’être composé de gamins capricieux, il allait montrer l’exemple. Ainsi, il se mit à genoux devant la belle et s’inclina légèrement.
Nassim ▬ « Par contre, si vous le voulez bien, accordez-moi une faveur, Riven. Aidez-moi, comme vous l’avez proposé, à accompagner les changelins devant nous pour les confier à un autre conseil. Aidez-moi à avoir la conscience tranquille quant à leur sécurité comme vous le faites en ce qui concerne la vôtre et vos sorciers. »
Il attendit patiemment la réponse de la dame, dos voûté et yeux fermés. Elle avait déjà accepté une obligation nullement dite. Mais il attendait une nouvelle réponse. Il voulait faire comprendre à la sorcière qu’elle n’avait pas le couteau sous la gorge. Elle rendrait simplement service à un allié. Voilà… Était-ce un si compliqué que d’y mettre du sien ?
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