Quasi come una famiglia [24/06/2018] [-18]
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Alessio O. Di Altiero#106599#106599#106599#106599#106599#106599#106599
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Ven 5 Nov 2021 - 0:27
Quasi come una famiglia
Feat Metuselah Shidara
Sa première question me surprend. Lilith Shidara est son épouse, et la mère de la grande majorité de ses enfants. De ce que j’en sais, c’est elle la véritable héritière du clan Shidara, mais elle n’a cure de tout cela pour une raison dont je ne dispose pas. Je ne vois pas bien en quoi ce vieux renard insiste sur le fait qu’elle soit ‘toujours’ là. Quel est le rapport avec le cœur de notre sujet ?
Conservant le silence, signifiant juste par un mouvement de tête que j’ignore la réponse à son interrogation, j’écoute sa réponse. L’information sous-jacente est limpide, à l’image de la roche dissimulée par l’onde d’une ruisseau calme. Lilith est la responsable de l’assassinat de son amour. Je ne peux qu’admirer la force de caractère du vampire me faisant face. Certes, la différence de puissance impose une prudence et un équilibre à conserver. Cependant… accepter d’épouser l’assassin de l’une des seules femmes qu’il a aimé, avoir des enfants avec elle ? Je n’en serai pas capable, pas sans détruire un peu chaque jours la demeure qu’il faudrait partager.
En un sens, je suis ravi de cette conversation. Elle me permet de mieux le connaître, et renforcer nos liens un peu plus encore. Bien que toute relation amicale entre nous ne soit officielle.
J’acquiesce à ces dernières paroles. En effet, ce ne sont pas des soucis qui m’incombe. Ma mère, bien que puissante, l’est moins que moi et cela fait bien longtemps que je ne suis plus sous le même toit qu’elle. Son sourire, plus proche du rictus sadique et la flamme vacillante dans son regard, me laisse supposer que ses conseils vont tomber. Il est possible que je ne les aime pas, ou peut-être que si. L’unique certitude qu’il me reste est que la Vénérable n’apprécierait en rien la situation, encore moins la discussion, à venir.
Les premiers mots qu’ils me livrent me laisse sans voix. Littéralement.
Je le savais fourbe et tordu. Machiavélique et retord. Sadique et sans pitié. J’ignorai jusqu’à maintenant, à quel point ces qualificatifs étaient en-deçà de la vérité.
J’écoute le châtiment qu’il me décrit avec un plaisir, non dissimulé, au fond de sa gorge alors que la mienne semble s’assécher à chaque nouveau mot. La première partie à ce qu’il semble, la première étape d’un long chemin visant à la détruire comme je le souhaite depuis longtemps. Le début d’une déchéance ignoble sans autre but que de satisfaire mon désir personnel de revanche.
Avec un plaisir non dissimulé, mon imagination déroule le film qu’il m’expose avec délectation. Ses pouvoirs envolés, son immunité arrachée, son intimité foulée au pied et son honneur défaillant à jamais perdu. Son corps devenu objet pour tous ceux le souhaitant, les sourires satisfaits et moqueurs sur leurs visages. J’entends ses hurlements de douleurs d’abord, ses injures, ses malédictions à mon encontre, puis ses cries de rages avant qu’ils ne meurent dans ses sanglots face à l’humiliation, accompagné par les rires de ses amants du jours.
Mon regard est certainement vague et le sourire qui se dessine sur mon visage explicite, mais je n’en ai cure. Mes pensées continuant de dérouler un divertissement, presque macabre, auquel seul je peux assister.
Les sévices, identiques et pourtant différents, se répétant encore et encore. Une pièce, ressemblant à une cellule monacale sans atour et sans fenêtre, une porte ouverte mettant son occupante à disposition de chacun à toute heure du jour et de la nuit. Ses suppliques me quémandant de la pitié. Mon indifférence à celles-ci, me contentant seulement de renouveler l’invitation à tous ceux le souhaitant dans sa chambre. La détresse de son regard en réalisant qu’aucun répit ne sera possible ni offert. L’acceptation de son sort qui commence à se faire une place dans son esprit et dans son cœur. Seul l’espoir, vainc et fou, qui demeure au fond des prunelles éteintes dont ma mère disposeraient à cet instant-là, résiste encore.
Une folie qui lui ferai imaginer s’en sortir malgré sa condition, malgré ma volonté. Pauvre écervelée.
Le miracle lorsqu’un pauvre fou lui succombe plus que de raison, la prenant à nouveau pour une reine qu’elle n’est plus et ne sera jamais plus. Le soulagement qui en résulte et fait gonfler le sentiment de sécurité et de liberté qu’elle pourrait ressentir. Son insouciance pensant que mon silence vaut pour accord. Sa joie de voir la lune briller de toute sa splendeur, de vivre normalement et de goûter à nouveau au bonheur suave.
Puis ma joie sauvage face à sa chute dans les abysses du désespoir en m’observant, sans pouvoir intervenir, offrir l’ultime délivrance au traitre. Ses cris de détresses, douce mélodie à mes oreilles, lorsque je lui offrirai en souriant, pour seul repas, les cendres encore chaude de son amant illusoire. Ses pleures face à ma satisfaction lorsque je lui ferai avaler les restes de celui qui lui avait offert l’espoir et la folie.
Ses hurlements de douleur, déchirant la nuit et le jour, pendant que je prends mon temps à lui ouvrir la panse. Celui sec, suivit de sa respiration coupée, après l’arrachage de ses organes génitaux. Organes dont elle n’aura plus aucune utilité de toute façon, et que j’offrirai aux rats en cage dans sa chambre. Son affolement, en voyant l’un des nôtres toujours dans l’ombre, avancer lentement en aiguisant sa lame fine. Son regard se tournant vers moi, implorant ma clémence, alors qu’elle refuse d’imaginer ce qui l’attend.
Vitale qui commence délicatement, presque sensuellement, son œuvre. Moi installé confortablement pour ne louper aucune des larmes de terreur et de douleur qu’elle versera. Observant le maestro séparer la chair du muscle, sans aller jusqu’au bout de l’acte. Le sourire de mon homme de main, faisant écho au mieux, attisant les flammes de la démence dans les prunelles de celle qui fut l’unique architecte de sa propre chute. Une fois son œuvre achevé, Vitale lui offre une gorgée de sang-froid, pour qu’elle reste bien consciente.
Ensemble, nous entamons l’étape suivante. Son corps est cloué au mur, son sang ruisselant le long des morceaux de sa peau encore reliée, les gouttes venant abreuver les rats toujours présents. Son regard, à demi éteint, toujours implorant mais dans lequel l’espoir commence à vaciller comme la flamme d’une bougie face au vent. Son désespoir lorsque je l’abandonne seule avec pour seule compagnie les rats enfin libéré.
La symphonie de ses cries lorsqu’ils commencent à la grignoter avec avidité, ses injures aussi mais plus aucune malédiction. Sa force pour en lancer ayant déjà été détruite. Le temps qui s’étire à l’infini. L’information que je lui livre, sans dissimuler mon plaisir, que Vitale devient son unique visiteur. Sa présence dépendant uniquement de mon bon vouloir, tout comme le retrait des rats de la pièce et sa nourriture. Ma voix, susurrant à son oreille, qu’elle m’appartient puis mon rire face à son sursaut de volonté… de fierté.
Sa peine, son désarroi lorsque je lui rendrai visite pour lui annoncer à chaque fois une merveilleuse nouvelle pour moi, une terrible pour elle. Chacune de ses possessions retirer légalement, sans possibilité de retour en arrière. Tout m’appartenant pleinement sans droit de regard de sa part. Les preuves que ses entreprises, organisations n’existent plus que dans ses souvenirs ou ne lui appartiennent plus. Les nouvelles de ses soi-disant amis, dispersés aux quatre coins du globe selon mes envies. Et dans toutes ces nouvelles, en offrir de positive sur son petit dernier… lui laisser conserver l’illusion que Daegan viendra peut-être un jour pour elle…
Puis un jour, venir avec lui. Le laisser apprécier le spectacle et cracher son venin au visage de celle qui le porta jadis. L’observer déchaîner sa colère, n’intervenant que pour l’empêcher de l’achever. Quittant la chambre avec mon demi-frère, sachant qu’il n’y reviendra jamais. M’arrêtant une fois la porte close, pour me délecter en silence de ces ultimes sanglots. Puis appréciant le silence, glas de sa volonté et aube de la fin de ma vengeance.
Ma bulle explose violemment lorsque ce vieux renard me parle de pitié. L’incompréhension se peint sur mon visage. Je ne vois pas le moindre début de la plus petite des raisons d’avoir finalement pitié d’elle ! Mettre fin à ses souffrances ? Qu’est-ce que c’est que cette idée saugrenue ?! Je fronce les sourcils, essayant de suivre où il veut en venir.
La trépaner ? Intéressante idée. Délicieuse perspective. La soumettre définitivement sans risque de rébellion dans un futur lointain après une reconstruction potentielle. Très intelligent. Sa déchéance sera alors totale et irrémédiable. Cette vipère serait alors entièrement dépendante de mon bon vouloir, cherchant mon approbation et la redoutant en même temps. Peut-être que la lassitude me poussera jusqu’à cela.
La voix de Metuselah se meure. Je comprends alors que le sort qui sera celui de ma mère m’appartient. Ma décision dépendra de ce que je ferai in fine. A l’inverse de toute à l’heure, mes pensées ne s’emballent pas, bien au contraire même. Je commence à prendre conscience de tout ce qu’il m’a offert comme schéma, comme chemin.
Chaque parole sonnait tellement vraie… comme vécue.
Jusqu’où a-t-il pu expérimenter ce qu’il vient de m’expliquer ? Où s’arrête son imagination et où commence la réalité ? La frontière est brouillée, impossible de démêler l’hypothétique du véridique ici. Ne serait-ce pas un châtiment qu’il a imaginé pour Lilith à l’origine avant d’échafauder un autre scénario plus explicite encore ? Une façon pour son brillant esprit d’assouvir mentalement sa vengeance, lui offrant à loisir la possibilité d’esquisser un sourire malgré l’impossibilité de la mise en pratique.
Pourtant… pourtant ce ne sont pas ses paroles qui m’effraient vraiment. Elles sont sans pitiés, il y a de la torture gratuite, et une sorte de plaisir malsain pris en s’y adonnant. Ces paroles sont troublantes, par l’impossibilité de déterminer si ce n’est que fiction ou non. Ce qui m’effraie, c’est le fait qu’au fond de moi je sais que je pourrai le faire… que j’en serai capable.
Pire encore : j’en suis capable. Je viens de l’imaginer.
« Merci pour tes conseils Metuselah. Je connais toutes les personnes qui pourraient être nécessaire pour l’application. J’en ferai aussi bon usage qu’il en est possible. Et je ne doute pas que tu auras des échos du verdict. »
Il ne tient qu’à moi de faire le choix de les appliquer… ou non. Il faut donc que je fasse le point avec moi-même, et que je détermine si je suis prêt à aller jusqu’au bout… Ou plutôt jusqu’où je suis prêt à aller pour la détruire.
« Je verrai ce que je peux faire avec ma grand-mère concernant ce fragment que tu cherches, je ne peux rien te promettre mais c’est le moins que je puisse faire pour toi.
Je crois vraiment que Daegan doit pouvoir t’aider. Ces capacités sont tournées toutes vers les souvenirs et les émotions, à différents niveaux. Il a été capable de voir des souvenirs que mon cerveau avaient occultés, et de me les rappeler. Ces souvenirs que tu as perdu, tu affirmes qu’ils sont là, simplement illisible pour ta mémoire. Je pense que mon demi-frère doit pouvoir les voir pour toi, puis te les rappeler.
S’il y arrive Metuselah, tu auras déjà payé ta dette. Daegan veut détruire notre mère tout comme moi. Participer à sa destruction, grâce à tes conseils, vous rendra quitte. Je te souhaite que ça fonctionne, tu mérites de pouvoir chérir ces souvenirs. »
Je termine mon verre et le pose sur la table face à moi.
« Je vais organiser le retour de Daegan dans la semaine, je ne pense pas que la Vénérable y verra un inconvénient puisque c’est pour t’aider. Je vais le faire rentrer par des circuits parallèles, pour plus de discrétion vis-à-vis de l’Ordine di Renfield.
Dès qu’il est arrivé, je te préviens, si cela te convient ? »
Conservant le silence, signifiant juste par un mouvement de tête que j’ignore la réponse à son interrogation, j’écoute sa réponse. L’information sous-jacente est limpide, à l’image de la roche dissimulée par l’onde d’une ruisseau calme. Lilith est la responsable de l’assassinat de son amour. Je ne peux qu’admirer la force de caractère du vampire me faisant face. Certes, la différence de puissance impose une prudence et un équilibre à conserver. Cependant… accepter d’épouser l’assassin de l’une des seules femmes qu’il a aimé, avoir des enfants avec elle ? Je n’en serai pas capable, pas sans détruire un peu chaque jours la demeure qu’il faudrait partager.
En un sens, je suis ravi de cette conversation. Elle me permet de mieux le connaître, et renforcer nos liens un peu plus encore. Bien que toute relation amicale entre nous ne soit officielle.
J’acquiesce à ces dernières paroles. En effet, ce ne sont pas des soucis qui m’incombe. Ma mère, bien que puissante, l’est moins que moi et cela fait bien longtemps que je ne suis plus sous le même toit qu’elle. Son sourire, plus proche du rictus sadique et la flamme vacillante dans son regard, me laisse supposer que ses conseils vont tomber. Il est possible que je ne les aime pas, ou peut-être que si. L’unique certitude qu’il me reste est que la Vénérable n’apprécierait en rien la situation, encore moins la discussion, à venir.
Les premiers mots qu’ils me livrent me laisse sans voix. Littéralement.
Je le savais fourbe et tordu. Machiavélique et retord. Sadique et sans pitié. J’ignorai jusqu’à maintenant, à quel point ces qualificatifs étaient en-deçà de la vérité.
J’écoute le châtiment qu’il me décrit avec un plaisir, non dissimulé, au fond de sa gorge alors que la mienne semble s’assécher à chaque nouveau mot. La première partie à ce qu’il semble, la première étape d’un long chemin visant à la détruire comme je le souhaite depuis longtemps. Le début d’une déchéance ignoble sans autre but que de satisfaire mon désir personnel de revanche.
Avec un plaisir non dissimulé, mon imagination déroule le film qu’il m’expose avec délectation. Ses pouvoirs envolés, son immunité arrachée, son intimité foulée au pied et son honneur défaillant à jamais perdu. Son corps devenu objet pour tous ceux le souhaitant, les sourires satisfaits et moqueurs sur leurs visages. J’entends ses hurlements de douleurs d’abord, ses injures, ses malédictions à mon encontre, puis ses cries de rages avant qu’ils ne meurent dans ses sanglots face à l’humiliation, accompagné par les rires de ses amants du jours.
Mon regard est certainement vague et le sourire qui se dessine sur mon visage explicite, mais je n’en ai cure. Mes pensées continuant de dérouler un divertissement, presque macabre, auquel seul je peux assister.
Les sévices, identiques et pourtant différents, se répétant encore et encore. Une pièce, ressemblant à une cellule monacale sans atour et sans fenêtre, une porte ouverte mettant son occupante à disposition de chacun à toute heure du jour et de la nuit. Ses suppliques me quémandant de la pitié. Mon indifférence à celles-ci, me contentant seulement de renouveler l’invitation à tous ceux le souhaitant dans sa chambre. La détresse de son regard en réalisant qu’aucun répit ne sera possible ni offert. L’acceptation de son sort qui commence à se faire une place dans son esprit et dans son cœur. Seul l’espoir, vainc et fou, qui demeure au fond des prunelles éteintes dont ma mère disposeraient à cet instant-là, résiste encore.
Une folie qui lui ferai imaginer s’en sortir malgré sa condition, malgré ma volonté. Pauvre écervelée.
Le miracle lorsqu’un pauvre fou lui succombe plus que de raison, la prenant à nouveau pour une reine qu’elle n’est plus et ne sera jamais plus. Le soulagement qui en résulte et fait gonfler le sentiment de sécurité et de liberté qu’elle pourrait ressentir. Son insouciance pensant que mon silence vaut pour accord. Sa joie de voir la lune briller de toute sa splendeur, de vivre normalement et de goûter à nouveau au bonheur suave.
Puis ma joie sauvage face à sa chute dans les abysses du désespoir en m’observant, sans pouvoir intervenir, offrir l’ultime délivrance au traitre. Ses cris de détresses, douce mélodie à mes oreilles, lorsque je lui offrirai en souriant, pour seul repas, les cendres encore chaude de son amant illusoire. Ses pleures face à ma satisfaction lorsque je lui ferai avaler les restes de celui qui lui avait offert l’espoir et la folie.
Ses hurlements de douleur, déchirant la nuit et le jour, pendant que je prends mon temps à lui ouvrir la panse. Celui sec, suivit de sa respiration coupée, après l’arrachage de ses organes génitaux. Organes dont elle n’aura plus aucune utilité de toute façon, et que j’offrirai aux rats en cage dans sa chambre. Son affolement, en voyant l’un des nôtres toujours dans l’ombre, avancer lentement en aiguisant sa lame fine. Son regard se tournant vers moi, implorant ma clémence, alors qu’elle refuse d’imaginer ce qui l’attend.
Vitale qui commence délicatement, presque sensuellement, son œuvre. Moi installé confortablement pour ne louper aucune des larmes de terreur et de douleur qu’elle versera. Observant le maestro séparer la chair du muscle, sans aller jusqu’au bout de l’acte. Le sourire de mon homme de main, faisant écho au mieux, attisant les flammes de la démence dans les prunelles de celle qui fut l’unique architecte de sa propre chute. Une fois son œuvre achevé, Vitale lui offre une gorgée de sang-froid, pour qu’elle reste bien consciente.
Ensemble, nous entamons l’étape suivante. Son corps est cloué au mur, son sang ruisselant le long des morceaux de sa peau encore reliée, les gouttes venant abreuver les rats toujours présents. Son regard, à demi éteint, toujours implorant mais dans lequel l’espoir commence à vaciller comme la flamme d’une bougie face au vent. Son désespoir lorsque je l’abandonne seule avec pour seule compagnie les rats enfin libéré.
La symphonie de ses cries lorsqu’ils commencent à la grignoter avec avidité, ses injures aussi mais plus aucune malédiction. Sa force pour en lancer ayant déjà été détruite. Le temps qui s’étire à l’infini. L’information que je lui livre, sans dissimuler mon plaisir, que Vitale devient son unique visiteur. Sa présence dépendant uniquement de mon bon vouloir, tout comme le retrait des rats de la pièce et sa nourriture. Ma voix, susurrant à son oreille, qu’elle m’appartient puis mon rire face à son sursaut de volonté… de fierté.
Sa peine, son désarroi lorsque je lui rendrai visite pour lui annoncer à chaque fois une merveilleuse nouvelle pour moi, une terrible pour elle. Chacune de ses possessions retirer légalement, sans possibilité de retour en arrière. Tout m’appartenant pleinement sans droit de regard de sa part. Les preuves que ses entreprises, organisations n’existent plus que dans ses souvenirs ou ne lui appartiennent plus. Les nouvelles de ses soi-disant amis, dispersés aux quatre coins du globe selon mes envies. Et dans toutes ces nouvelles, en offrir de positive sur son petit dernier… lui laisser conserver l’illusion que Daegan viendra peut-être un jour pour elle…
Puis un jour, venir avec lui. Le laisser apprécier le spectacle et cracher son venin au visage de celle qui le porta jadis. L’observer déchaîner sa colère, n’intervenant que pour l’empêcher de l’achever. Quittant la chambre avec mon demi-frère, sachant qu’il n’y reviendra jamais. M’arrêtant une fois la porte close, pour me délecter en silence de ces ultimes sanglots. Puis appréciant le silence, glas de sa volonté et aube de la fin de ma vengeance.
Ma bulle explose violemment lorsque ce vieux renard me parle de pitié. L’incompréhension se peint sur mon visage. Je ne vois pas le moindre début de la plus petite des raisons d’avoir finalement pitié d’elle ! Mettre fin à ses souffrances ? Qu’est-ce que c’est que cette idée saugrenue ?! Je fronce les sourcils, essayant de suivre où il veut en venir.
La trépaner ? Intéressante idée. Délicieuse perspective. La soumettre définitivement sans risque de rébellion dans un futur lointain après une reconstruction potentielle. Très intelligent. Sa déchéance sera alors totale et irrémédiable. Cette vipère serait alors entièrement dépendante de mon bon vouloir, cherchant mon approbation et la redoutant en même temps. Peut-être que la lassitude me poussera jusqu’à cela.
La voix de Metuselah se meure. Je comprends alors que le sort qui sera celui de ma mère m’appartient. Ma décision dépendra de ce que je ferai in fine. A l’inverse de toute à l’heure, mes pensées ne s’emballent pas, bien au contraire même. Je commence à prendre conscience de tout ce qu’il m’a offert comme schéma, comme chemin.
Chaque parole sonnait tellement vraie… comme vécue.
Jusqu’où a-t-il pu expérimenter ce qu’il vient de m’expliquer ? Où s’arrête son imagination et où commence la réalité ? La frontière est brouillée, impossible de démêler l’hypothétique du véridique ici. Ne serait-ce pas un châtiment qu’il a imaginé pour Lilith à l’origine avant d’échafauder un autre scénario plus explicite encore ? Une façon pour son brillant esprit d’assouvir mentalement sa vengeance, lui offrant à loisir la possibilité d’esquisser un sourire malgré l’impossibilité de la mise en pratique.
Pourtant… pourtant ce ne sont pas ses paroles qui m’effraient vraiment. Elles sont sans pitiés, il y a de la torture gratuite, et une sorte de plaisir malsain pris en s’y adonnant. Ces paroles sont troublantes, par l’impossibilité de déterminer si ce n’est que fiction ou non. Ce qui m’effraie, c’est le fait qu’au fond de moi je sais que je pourrai le faire… que j’en serai capable.
Pire encore : j’en suis capable. Je viens de l’imaginer.
« Merci pour tes conseils Metuselah. Je connais toutes les personnes qui pourraient être nécessaire pour l’application. J’en ferai aussi bon usage qu’il en est possible. Et je ne doute pas que tu auras des échos du verdict. »
Il ne tient qu’à moi de faire le choix de les appliquer… ou non. Il faut donc que je fasse le point avec moi-même, et que je détermine si je suis prêt à aller jusqu’au bout… Ou plutôt jusqu’où je suis prêt à aller pour la détruire.
« Je verrai ce que je peux faire avec ma grand-mère concernant ce fragment que tu cherches, je ne peux rien te promettre mais c’est le moins que je puisse faire pour toi.
Je crois vraiment que Daegan doit pouvoir t’aider. Ces capacités sont tournées toutes vers les souvenirs et les émotions, à différents niveaux. Il a été capable de voir des souvenirs que mon cerveau avaient occultés, et de me les rappeler. Ces souvenirs que tu as perdu, tu affirmes qu’ils sont là, simplement illisible pour ta mémoire. Je pense que mon demi-frère doit pouvoir les voir pour toi, puis te les rappeler.
S’il y arrive Metuselah, tu auras déjà payé ta dette. Daegan veut détruire notre mère tout comme moi. Participer à sa destruction, grâce à tes conseils, vous rendra quitte. Je te souhaite que ça fonctionne, tu mérites de pouvoir chérir ces souvenirs. »
Je termine mon verre et le pose sur la table face à moi.
« Je vais organiser le retour de Daegan dans la semaine, je ne pense pas que la Vénérable y verra un inconvénient puisque c’est pour t’aider. Je vais le faire rentrer par des circuits parallèles, pour plus de discrétion vis-à-vis de l’Ordine di Renfield.
Dès qu’il est arrivé, je te préviens, si cela te convient ? »
"Réalisation"
Etilya sur DK RPG
Metuselah Shidara#106741#106741#106741#106741#106741#106741
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Mar 30 Nov 2021 - 14:36
Ne réagissant guère face à la suggestion que sa propre femme était plus puissante que lui, Alessio écouta religieusement les paroles du doyen. Ce dernier avait été sincère, mais il s'était attendu, un instant ou un autre, à être stoppé ou à minima calmé par le rouquin.
Arrivé au bout de sa verve, il contempla le jeune homme qui l'avait religieusement écouté, avant de noter un petit détail surprenant. Non seulement il ne l'avait pas coupé, mais il semblait également songer très, très sérieusement, aux dires de son parrain, sans faillir. Ses paroles, émises plus tôt, soulignant le fait que Metuselah le sous-estimait, résonna à nouveau dans son esprit, alors que effectivement, il constata que cela était vrai.
Le voir retourner l'état de fait que il en était capable... Non, que il connaissait toutes les personnes nécessaires pour mettre ce plan en application, provoqua un petit rire en lui.
Il savait, plus que quiconque, la force du désir de vengeance, quand cela accompagnait la perte d'un être cher. Au même titre que, connaissant Alessio, seul une personne qu'il aurait réellement envie de détruire sans aucune forme de pitié subirait un tel châtiment. Chef de Famille par la Force, le jeune était pourtant doté d'une grande compassion, semblable à Kjell. Il était parmi les premiers à pleurer devant la tristesse d'autrui, et le premier à placer la main sur un épaule pour soutenir autrui.
Ses pensées se dirigèrent fugacement vers la mère du petit feu follet. Lui-même ne l'aimait pas beaucoup, mais qu'un châtiment pareil atteigne une telle beauté était une forme de gâchis. Dans le cadre d'un châtiment plus doux, il aurait adoré mettre la main dessus pour en faire sa putain.
Plus doux était un concept relatif, bien entendu, mais comparé à la vague de haine et de vengeance qu'il avait envoyé actuellement, c'était un châtiment moins pire. Enfin, cela ne satisferait pas son comparse, qui voulait quelque chose de... personnel.
Ce qu'il comprenait pleinement, considérant sa perte. Il trouva toutefois décent de soulever l'idée, ce qu'il fit en reprenant un peu plus contrôle de lui-même et en prenant une gorgée de la liqueur dans le nouveau verre -successeur de celui qu'il avait brisé dans sa rage-.
Il se mit, d'un air distrait, à retirer les petits morceaux de vers sur sa main, avec la même expression qu'un individu se refaisant les ongles
Cela dit, c'est plus parce que tu veux le faire toi-même. Tu sais aussi bien que moi que l'envoyer sous ma supervision, ou celle d'Albericht, aurait suffit à la détruire. Tu sais, mieux que quiconque, ce dont nous somme capable.
Un instant, il avait songé aux Izbranova, avant d'éclipser l'idée. Malgré toute sa misérable existence, la mère d'Alessio restait une vampire puissante et de haut rang, que les russes ne manquerait pas d'utiliser. Sans compter le destin fort flou de Yesfir, qui aurait pu être convaincue, à la rigueur, tenant les siens d'une main de fer et tenant parole -quand cela était donné, du moins-. Mais à l'heure actuelle, cela n'était pas discutable.
Le reste n'était pas assez cruel, soit juste dénué de la hargne et du mépris de l'existence qu'avait l'allemand et le japonais. Ou trop simple, dans le cas de Bradley.
Il se stoppa un instant devant la compassion du rouquin, cependant. Le fragment... Si cela était si simple.
Mais comment repérer un fragment détruit ? Comment repérer des cendres éparpillés par les vents ?
Son regard s'assombrit, même si quelque chose brillait dans les reflets lumineux du rubis formant ses pupilles.
Malgré son air assombrit, Alessio lui offrait une étincelle d'espoir. Avait-il conscience de ce que cela signifiait pour lui ?
Evidemment non.
Pourtant, effectivement, Metuselah se permit de ressentir la petite lueur d'espoir offerte par le jeune renard.
Se rappelant le début de la conversation, il émit un petit rire, avant d'à son tour déposer son verre sous la table.
... Non, fais-le officiellement.
L'ordre pouvait sembler bizarre, mais se rappelant du début de la conversation et des problèmes que cela soulevait, certains rouages de son esprit millénaire se mettait en place.
Il ne fallait pas quelque chose à long terme, comme ce dont il avait l'habitude. En règle général, les plans de Metuselah étaient tels que même s'il périssait cela aurait lieux jusqu'à sa complétion. Mais la, il n'en avait pas besoin.
Et Alessio avait une petite chance, c'était le nom même de Shidara. Il se tourna vers l'italien, la flamme dans ses yeux de rubis dansant reflétant le sourire sur son visage.
Renfield me connait. Envoie un message de paix, où JE suis la punition. S'ils ont des exigences, je me permettrais de les écouter, et de les appliquer, tant que la mort ne frappe pas Daegan. Ils savent ce qu'ils risquent en venant ici me confronter. Et fort malheureusement pour eux, les humains sont extrêmement difficile sur les arrivés en terre japonaise. Je n'aurai pas beaucoup d'effort à mettre pour leur mettre des bâtons dans les roues.
Bien évidemment, Daegan aura interdiction de quitter le sol japonais pendant ce temps. Mon influence a beau s'étendre jusqu'en Inde, je serais incapable de le protéger efficacement de l'Ordre au-delà des côtes.
A savoir, un conflit ouvert sur les terres japonaises, ou ils seraient probablement traqués et tués. L'avantage d'avoir un core consistant en une île facilement isolé. Et certains Shidara, Metuselah le savait, avaient soif de sang.
Qui plus est, sur ces terres, certaines informations arrivant aux oreilles des loups-garous les amèneront à se calmer, si cela dégénère. Cela le protègera.
S'il y parvient, Alessio, je lui devrais bien cela. Officiellement, cependant, je le formerai. Au combat et à la mort. A la politique et la cruauté. Qu'il le sache, préviens-le. Cela doit être une punition, après tout. Et je ne retiendrai pas ma formation. Ni ses châtiments.
Il sortira d'ici compétent dans la Mascarade, capable de survivre, où il ne sortira pas.
Une protection et une formation. Même si Alessio jugeait que sa dette était déjà payé, cela semblait trop aisé pour le vieux vampire.
C'était une dette qui devait être payé équitablement. Affection pour le jeunot mis à part. C'était une question de Principe.
Un passée contre un Futur. C'était aussi simple que cela. Ni plus, ni moins.
A moins que des vampires compétents sur la récupération d'objet perdu, je crains qu'il nécessite quelque chose d'un peu plus Absolu qu'un vampire pour récupérer ce qui fut perdu depuis tant de temps, cependant.
Merci de ta compassion, mais à moins que tu aies une réelle idée sur comment résoudre, c'est un problème qui restera sans solution. Sinon, tu te doute bien que j'aurai déjà tenté...
De fait, un Sorcier pourrait... Ou le Diable...
Mais l'un avait officiellement disparut, et l'autre attendait déjà son âme en enfer.
Alessio O. Di Altiero#106848#106848#106848#106848#106848#106848#106848
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Mar 1 Fév 2022 - 23:04
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Le vieux renard me connait malgré tout. Bien entendu que c’est parce que je veux le faire moi-même. Lui ou Albericht sont parfaitement à même de la détruire au sens où je le souhaite. Cependant cela n’aurait pas la même saveur, cela serait moins suave, moins goûteux, moins jouissif… nettement moins satisfaisant. J’ai parfaitement conscience d’avoir une image de « gentil » au sein des Chefs de Clan, moins que Kjell, mais tout de même. Tous on souvent tendance à oublier que la Mafia, c’est moi. Je peux et sais être aussi monstrueux qu’il le faut, plus que nécessaire même.
Cette lune de sang va être un véritable coup de tonner sur mon image. Je suis curieux de voir comment mes homologues me percevront-ils après.
Mon sourire énigmatique au visage, je pose mon verre sur la table à ma droite et reste intrigué par la requête de ce vieux renard. Faire revenir Daegan officiellement ? Oh je vois où il veut en venir en voyant le sourire qu’il arbore se refléter dans son regard couleur sang. Il est vrai que je peux jouer la carte « Metuselah » avec eux. Ce qui a visiblement une valeur non-négligeable aux yeux de cet ordre de fanatiques. De plus, je dois bien l’admettre les imaginer courber l’échine face à lui me fait sourire d’avance !
« J’aime cette idée. Effectivement, Dae ne quittera pas ton territoire, encore moins le Japon, c’est effectivement sine qua non. Je ne doute pas non plus du tempérament belliqueux de certains des tiens, qui ne rêvent que d’une guerre ouverte.
Dans ce cas tu as carte blanche concernant mon demi-frère. Juste tient moi au courant de ce qu’il subira. Que ce soit de toi, parce qu’il ne fait pas correctement ce que tu lui demandes, ou une requête de ces fanatiques. Malgré tout ce qu’il a fait, et son manque de réflexion flagrant, il reste mon petit frère. »
C’était un fait qu’il m’était difficile d’écarter. Et je sais d’avance que tout ce que j’apprendrai durant son séjour dans les griffe de l’un de mes mentors ne me plaira pas. Néanmoins, si cela permet de lui mettre du plomb dans la tête et qu’il survive sans venir directement me voir avec ses problèmes… le progrès sera certain. Bien entendu, j’ai conscience que lui apprendre à se défendre et tuer peut ne pas suffire. Après tout cela n’implique pas qu’il ne trouvera pas plus rusé que lui, ni qu’il ne relâchera pas la garde.
J’acquiesce sobrement. Il a raison, je n’ai pas forcément les compétences, même si je possède les ressources pour. Dans le fond, cela me chagrine de ne pouvoir faire plus pour lui venir en aide. Je n’ai plus qu’à placer mes espoirs en Daegan et ses pouvoirs.
Le silence s’installe lentement entre nous alors que je reprends une gorgée du liquide contenue dans mon verre. Peut-être est-il temps de changer de sujet pour un plus triviale ou du moins, moins chargé émotionnellement parlant. Il y a deux ou trois choses dont j’aimerai lui parler, sans lien avec tout ceci.
« Dans un tout autre registre, je pense avoir une nouvelle qui va t’intéresser. Je sais que les lycans comptent beaucoup à tes yeux, certains plus que d’autres. Je suppose que tu te souviens d’Asuna ? La lycane blonde qui est venue identifier le corps de son congénère décédé.
Il y a deux ans, elle a été mordu par un lycan infecté en défendant une famille d’humain. Elle était dans l’incertitude de devenir à son tour un lycan fou depuis lors. Son compagnon a veillé sur elle, et elle a fait preuve de beaucoup de retenue pour éviter au maximum tout danger. Asuna a consulté Kjell pour avoir un avis médical, et le 21 elle est retournée le voir sur sa demande.
Il s’avère qu’elle est porteuse du virus oui, cependant c’est une porteuse saine. Elle ne risque rien. Puisque le virus est encore très mal connu, il est difficile de savoir ce qui se passerait dans le cas où elle mordrait quelqu’un. »
C’est bien la seule vraie bonne nouvelle dont je dispose. En parallèle je peux affirmer que Renfield possède une arme capable de tuer les lycans, comme ils ont des armes anti-vampires. Je sais aussi que Vilhelm ne possède plus cette arme, mais qu’il est le tueur de lycan. Peut-être vaut-il mieux que j’avance pianissimo et que j’attende que mon interlocuteur vienne vers moi sur ce sujet ?
De toute façon, je lui dirai l’essentiel, avant de lui demander son avis sur ce nouveau chef nous convoquant à un bal le mois prochain.
Cette lune de sang va être un véritable coup de tonner sur mon image. Je suis curieux de voir comment mes homologues me percevront-ils après.
Mon sourire énigmatique au visage, je pose mon verre sur la table à ma droite et reste intrigué par la requête de ce vieux renard. Faire revenir Daegan officiellement ? Oh je vois où il veut en venir en voyant le sourire qu’il arbore se refléter dans son regard couleur sang. Il est vrai que je peux jouer la carte « Metuselah » avec eux. Ce qui a visiblement une valeur non-négligeable aux yeux de cet ordre de fanatiques. De plus, je dois bien l’admettre les imaginer courber l’échine face à lui me fait sourire d’avance !
« J’aime cette idée. Effectivement, Dae ne quittera pas ton territoire, encore moins le Japon, c’est effectivement sine qua non. Je ne doute pas non plus du tempérament belliqueux de certains des tiens, qui ne rêvent que d’une guerre ouverte.
Dans ce cas tu as carte blanche concernant mon demi-frère. Juste tient moi au courant de ce qu’il subira. Que ce soit de toi, parce qu’il ne fait pas correctement ce que tu lui demandes, ou une requête de ces fanatiques. Malgré tout ce qu’il a fait, et son manque de réflexion flagrant, il reste mon petit frère. »
C’était un fait qu’il m’était difficile d’écarter. Et je sais d’avance que tout ce que j’apprendrai durant son séjour dans les griffe de l’un de mes mentors ne me plaira pas. Néanmoins, si cela permet de lui mettre du plomb dans la tête et qu’il survive sans venir directement me voir avec ses problèmes… le progrès sera certain. Bien entendu, j’ai conscience que lui apprendre à se défendre et tuer peut ne pas suffire. Après tout cela n’implique pas qu’il ne trouvera pas plus rusé que lui, ni qu’il ne relâchera pas la garde.
J’acquiesce sobrement. Il a raison, je n’ai pas forcément les compétences, même si je possède les ressources pour. Dans le fond, cela me chagrine de ne pouvoir faire plus pour lui venir en aide. Je n’ai plus qu’à placer mes espoirs en Daegan et ses pouvoirs.
Le silence s’installe lentement entre nous alors que je reprends une gorgée du liquide contenue dans mon verre. Peut-être est-il temps de changer de sujet pour un plus triviale ou du moins, moins chargé émotionnellement parlant. Il y a deux ou trois choses dont j’aimerai lui parler, sans lien avec tout ceci.
« Dans un tout autre registre, je pense avoir une nouvelle qui va t’intéresser. Je sais que les lycans comptent beaucoup à tes yeux, certains plus que d’autres. Je suppose que tu te souviens d’Asuna ? La lycane blonde qui est venue identifier le corps de son congénère décédé.
Il y a deux ans, elle a été mordu par un lycan infecté en défendant une famille d’humain. Elle était dans l’incertitude de devenir à son tour un lycan fou depuis lors. Son compagnon a veillé sur elle, et elle a fait preuve de beaucoup de retenue pour éviter au maximum tout danger. Asuna a consulté Kjell pour avoir un avis médical, et le 21 elle est retournée le voir sur sa demande.
Il s’avère qu’elle est porteuse du virus oui, cependant c’est une porteuse saine. Elle ne risque rien. Puisque le virus est encore très mal connu, il est difficile de savoir ce qui se passerait dans le cas où elle mordrait quelqu’un. »
C’est bien la seule vraie bonne nouvelle dont je dispose. En parallèle je peux affirmer que Renfield possède une arme capable de tuer les lycans, comme ils ont des armes anti-vampires. Je sais aussi que Vilhelm ne possède plus cette arme, mais qu’il est le tueur de lycan. Peut-être vaut-il mieux que j’avance pianissimo et que j’attende que mon interlocuteur vienne vers moi sur ce sujet ?
De toute façon, je lui dirai l’essentiel, avant de lui demander son avis sur ce nouveau chef nous convoquant à un bal le mois prochain.
"Horizon lointain"
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Mar 15 Fév 2022 - 1:38
Une petite mélopée jailli de ses lèvres, seule réaction face à l'avis positif du jeune homme. Avoir l'accord du chef de famille Di Altiero, d'autant plus pour quelque chose d'aussi délicat, était un plus énorme sur comment gérer ce très cher Daegan. Sans même compter qu'il avait raison : il était presque miraculeux que certains Chasseurs soient aussi paisible sur son domaine. De fait, bien que la laisse par laquelle il tenait son clan soit autrefois fort courte, il dénota qu'il commençait de plus en plus à la relâcher. Mais il comptait, également, sur un autre sujet, bien plus mesquin et vicieux :
les doux sentiments de Daegan.
Accordé, bien sur, qu'il allait le former, et le durcir, mais la réputation du jeune sang-pur faisant foi, et le soulagement de se savoir veillé rentrant en condition, il ne doutait pas un seul instant que le gamin allait désirer se lier -d'amitié ou plus- avec certains membres de son clan.
Il avait déjà, personnellement, une excellente relation avec la famille italienne, alors pourquoi s'arrêter là ? Qui plus est, il pourrait même finir par ne plus faire grand-chose pour le former. Juste s'arranger à ce que ses propres... hum, enfants ne le dévore pas. Il devra probablement probablement en toucher deux mot à Ahren et Caliban, mais l'avenir du sang-pur semblait décidé.
Et si jamais il parvenait réellement à faire ce que son filleul suggérait. Alors il ne ferait aucun doute qu'il l'accepterait dans sa famille les bras ouvert.
Il eu un petit sourire amusé, toutefois, durant la demande d'Alessio. Oh, il comprenait sa requête, que trop bien, même. Et elle faisait étrangement écho avec ce qu'il disait il y a quelques instants : que le rouquin était encore trop doux envers sa propre famille. Bah, il ne tenait pas spécialement à subir les foudres de la Vénérable.
Du moins, pas plus que les reproches qu'elle se permettrait probablement de lui faire une fois que le gamin aurait mit sa vengeance en place. Même s'il ne faisait pas réellement comme lui...
Il y avait très, très peu d'esprit aussi tordu que lui niveau inspiration ou Alessio aurait pu trouver ressource. Considérant l'intellect de la doyenne, il ne lui donnait pas plus d'un mois pour comprendre d'où cela serait parvenu. Si le petit feu follet ne lui communiquait pas l'origine avant, bien entendu.
Il se contenta donc de lui adresser un sourire entendu.
Voyons, voyons, petit feu follet... Tu me connais.
Il sera difficile, toutefois, de te tenir au courant autrement qu'en des réunions physiques tel qu'actuellement. Un message laisse des traces, donc si nous ne voulons pas faire croire aux humains que j'adoucis sa peine, je crains que tu ne doives rester dans l'ignorance.
Soit persuadé, toutefois, que je te dirais sans faille si j'ai une dette envers lui.
Si cela avait lieux, alors nul doute que le jeune vampire pourrait dormir sur ses deux oreilles. C'était une des rares choses, ou quelque soit ce que Metuselah pourrait lui faire subir, le jeune italien pourrait, toujours, se relever.
Sans dette, toutefois, son traitement serait probablement considérablement dur. Presque impitoyable, malgré le lien fort entre les deux chef de famille. Metuselah promettant de faire de Daegan un vampire capable de survivre, il ferait en sorte qu'il survive.
Et si cela doit s'accompagner de quelques trauma... Soit.
Ses pensées, cependant, furent divertis par la nouvelle d'Alessio. Son sourire se fit un peu plus prononcé, songeant à la petite tête blonde qu'il avait croisé dans la ruelle, après la réunion du Sénat. Un très beau spécimen de son espèce, une de ses enfants dans le sens le plus direct du terme. Une fierté personnelle, qui enfla son cœur en entendant mention de son nom et de sa situation.
... Difficile de l'oublier.
Surtout avec une mémoire eidétique, mais cela était un autre soucis.
Sa bonne humeur s'estompa quand il entendit parler de sa morsure, une lueur d'inquiétude sur son visage. Ce virus, décidément, causait de plus en plus de soucis. Il commençait sérieusement à se demander s'il ne devait pas redemander aux autres chefs de familles de pouvoir... hum, bouger. Il était toutefois content d'apprendre que Kjell avait prit en charge le problème. Les talents médicaux de ce dernier n'était surpassé que par votre aimé serviteur, après tout, parmi ses connaissances. Et cela n'était du que à l'expérience plus prolongé de Metuselah et à ses tendances a l'expérimentation.
Il dénota en passant que ladite lycane semblait avoir moins de soucis que d'autres de ses pairs à confier sa vie aux vampires. Progrès.
Le résultat, en revanche, l'amena à se pencher, le regard écarquillé. Une lueur, dangereuse pour quiconque ne le connaissait pas, dansait dans ses yeux. Ce que lui communiquait le jeune homme était une clé dans la balance qui pouvait changer bien des choses.
... Kjell en est certains ?
Bien sur, songea-t-il. Son égal n'aurai jamais considéré un tel diagnostique sans en être certains au préalable, permettant à la lycane de revenir vivre parmi les siens. Les flammes de ses yeux dansèrent un peu plus, toute sa morosité passant dans cette soudaine passion.
Il n'y avait que peu de question à se poser sur comment il était parvenu à tenir le coup mentalement. Si on ne le jugeait pas déjà fou par nature, bien entendu.
Ca veut dire qu'elle peut devenir le vaccin à ce virus, et d'aider à en comprendre la nature ! Devenir un espoir pour les siens !
Dit-m'en plus, Alessio ! Qui s'occupe des recherches ? A quel stade cela en est-il ? Des lycans ont pu être sauvé ? Qu'est-ce qui a pu être découvert de plus en lien avec les eux ? Quels sont les manœuvres effectués ? Tu dois t'en douter, mais certains -Dwight Hodgking le premier- s'évertuent soigneusement à ne rien me communiquer.
Tu dois t'en douter, je me suis plié, plus ou moins, à la décision du Sénat de me retirer l'affaire des mains. Mais si je peux aider, ma porte sera toujours ouverte.
Et si...
…
Est-ce que Asuna est prête à me revoir ? C'est d'elle, dont tu parlais la dernière fois, qui n'était pas prêt à me revoir, non ? Bon, certes, la décortiquer pour découvrir les secrets d'un virus létal n'est peut-être pas les meilleurs retrouvailles du monde, mais...
On fait avec ce que l'on a, je suppose.
Un petit détail se rajouta, cependant, à ses questions. Une manœuvre scientifique.
Ah, je sais que c'est malvenu de ma part, mais Bradley -aussi étonnant que cela puisse paraitre- a accepté de me donner un peu de sang de contaminé. Pourrais-tu voir avec cette charmante enfant pour me fournir un échantillon, si elle ne se sent... pas encore prête ? Je suis sur que avec cela, je peux tenter de découvrir quelque chose et contribuer.
Pour la SCIEEEEEEENCE.
Alessio O. Di Altiero#106947#106947#106947#106947#106947#106947#106947
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Sam 16 Juil 2022 - 17:49
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Je me doutais bien que ce vieux renard affirmerai me laisser dans l’ignorance. Et bien soit ! Avec les projets que j’ai, outre celui de la Lune Rousse, j’aurai plus que ce qu’il ne m’en faudra pour détourner mon attention de ce point de détail. Il y aura toujours l’occasion de croiser moi fratello en venant directement à la source, ou en l’emmenant voir notre mère pour son châtiment. Et puis… pas de nouvelles, bonnes nouvelles comme on dit.
Bien sûr qu’il est difficile d’oubliée ma jeune alliée. Elle est loin de passer inaperçu, sans parler de sa… rafraîchissante spontanéité. Je reconnais qu’elle est parfaitement capable de se tenir lorsque c’est nécessaire, mais dans le cas contraire… mieux vaut ne pas se formaliser je dirais. C’est aussi ce qui la rend attachante, sa joie de vivre avec cette touche de candeur. J’ai presque peur de lui rappeler que le monde est loin d’être toujours beau.
La lueur dans le regard de mon aîné ne me trompe pas. Est-ce que sa question est seulement sérieuse ? Son intellect a déjà dû y répondre seul, mais qu’importe, puisqu’elle n’a pas le ton de celles purement rhétorique, je vais y répondre. Même si nous parlons de Kjell, il ne dit jamais rien sans être certain.
« Oui, il l’est. Asuna en a été très soulagé d’ailleurs. Elle se sent revivre et libre, du moins aussi libre que possible au vu de la situation actuelle. »
J’ai à peine finit ma phrase que le voilà qui s’empare du sujet comme un assoiffé d’un verre. Je me doutais qu’être tenu à l’écart lui pèserai mais là… là c’est au-delà de ce qui pouvait être soupçonnable. On dirait presque un enfant face à une surprise… si on oublie deux secondes qui est Methuselah.
Revenant de cet utopie, j’affronte une série de question sans avoir le temps d’en placer une. Il est incorrigible lorsqu’il est intéressé. Cependant, j’ai bien peur de n’avoir que peu à lui apprendre. Ma rencontre avec Kjell, justement pour faire le point sur cette histoire aura lieu dans quelques jours, j’en saurai évidemment plus à ce moment-là. En attendant, je peux lui communiquer celles que je possède. Peut-être que cela lui offrira un point de départ.
Cela ne m’étonne pas qu’il soit tenu à l’écart, sa réputation le précède. Beaucoup ne l’estime pas, ni ne lui font confiance d’ailleurs. A tord ou à raison, ça dépend des points de vus et des sujets. En ce qui concerne celui des lycans, et prenant en compte qu’ils sont des enfants aux yeux du vieux renard… il ne m’est pas très compliquer d’admettre qu’il est largement possible de lui faire confiance pour œuvrer dans leur survit. Mais beaucoup ne le connaisse pas comme je peux le connaître.
La Signora Asuna ? Prête à le revoir ? J’en doute, maintenant je peux toujours poser la question. Ce n’est pas à moi de faire le choix, mais à elle. Bien que je ne pense pas qu’elle soit la seule qui ne soit pas prête à te revoir vieux renard. Obtenir un échantillon de son sang pour travailler de ton côté ? Et bien et bien, je vois qu’il ne perd pas le nord ! Que dire ? A part bien sûr que je transmets à l’intéressée ses demandes et propositions.
« Je vais commencer par tes premières questions, si tu veux bien. En effet oui, Asuna représente un espoir pour sa race.
Pour ce que j’en sais, c’est Kjell qui mène les recherches. Il possède des échantillons de lycans sains, de lycans contaminés probablement grâce à Bradley, et celui d’Asuna comme porteuse saine. Je dirais donc, qu’il a tout ce qu’il lui est nécessaire pour identifier et isoler le virus, afin d’élaborer un vaccin pour protéger les non-atteins et un remède pour ceux qui le sont malheureusement.
Il n’a pas encore eu, à ma connaissance, l’occasion de faire des tests sur des infectés. Peut-être qu’il n’en est pas encore à ce point dans les recherches. De plus je n’ai pas encore eu l’occasion d’en discuter avec Kjell. Il a vu Asuna le 21 juin dernier, avant la session du Sénat vraisemblablement. J’ai prévu de le voir sous peu, justement pour en apprendre plus. D’après Asuna, il envisage de tester le fruit de ces recherches, peut-être sur l’infecté qu’il nous a été présenté au Sénat, mais ce n’est qu’une hypothèse que je ne peux pas te certifier.
La seule certitude est qu’il progresse bien, et qu’il est sur la bonne voie.
Bien sûr que je me doute que personne ne te communique rien. Tu sais que ta réputation est loin d’être… agréable on va dire. Comme je sais que ce qui se dit pendant nos conversations reste là où elles ont pu avoir lieu, j’ai décidé que tu avais le droit d’accéder aux informations concernant la situation. Après, tu en fais ce que tu souhaites. Nous savons tous les deux que tu sauras, si nécessaire, trouver une pirouette pour justifier tes informations sans pour autant me mettre dans la boucle. »
Je marque une pause avant d’enchainer sur le cas plus spécifique d’Asuna.
« C’est exacte, je parlais d’elle. Maintenant tu dois bien te douter qu’elle n’est pas la seule à ne pas être prête au vu des tortures subis dans les laboratoires. J’ignore si Asuna serait prête à te revoir maintenant, ni si elle accepterai de te donner un échantillon de son sang. Ce que je peux faire, c’est lui demander et te transmettre sa réponse.
J’imagine que ça doit être frustrant pour toi, mais sache qu’elle peut-être aussi têtue qu’elle n’est joviale. Ce qui n’est pas peu dire. Je ferai au mieux pour plaider tes demandes. »
Je préfère ne rien promettre. J’ai déjà eu vent de son… agacement à voir notre doyen devant le corps de son congénère. Les choses sont probablement encore trop récentes pour obtenir un avis favorable mais sait-on jamais.
Il ne me reste donc plus qu’un point à aborder : Jess.
« Dans un autre registre… il faut que nous discutions du cas de Jess Duchannes. »
Certes je ne vais rien dire sur leur… lien. Je préfère le faire d’abord avec Jess, mais j’ai besoin de mieux saisir cette sombre affaire entre eux. Il n’y a jamais rien de simple avec le vieux renard. Et en même temps, c’est une chance, je m’ennuierai terriblement sinon.
Bien sûr qu’il est difficile d’oubliée ma jeune alliée. Elle est loin de passer inaperçu, sans parler de sa… rafraîchissante spontanéité. Je reconnais qu’elle est parfaitement capable de se tenir lorsque c’est nécessaire, mais dans le cas contraire… mieux vaut ne pas se formaliser je dirais. C’est aussi ce qui la rend attachante, sa joie de vivre avec cette touche de candeur. J’ai presque peur de lui rappeler que le monde est loin d’être toujours beau.
La lueur dans le regard de mon aîné ne me trompe pas. Est-ce que sa question est seulement sérieuse ? Son intellect a déjà dû y répondre seul, mais qu’importe, puisqu’elle n’a pas le ton de celles purement rhétorique, je vais y répondre. Même si nous parlons de Kjell, il ne dit jamais rien sans être certain.
« Oui, il l’est. Asuna en a été très soulagé d’ailleurs. Elle se sent revivre et libre, du moins aussi libre que possible au vu de la situation actuelle. »
J’ai à peine finit ma phrase que le voilà qui s’empare du sujet comme un assoiffé d’un verre. Je me doutais qu’être tenu à l’écart lui pèserai mais là… là c’est au-delà de ce qui pouvait être soupçonnable. On dirait presque un enfant face à une surprise… si on oublie deux secondes qui est Methuselah.
Revenant de cet utopie, j’affronte une série de question sans avoir le temps d’en placer une. Il est incorrigible lorsqu’il est intéressé. Cependant, j’ai bien peur de n’avoir que peu à lui apprendre. Ma rencontre avec Kjell, justement pour faire le point sur cette histoire aura lieu dans quelques jours, j’en saurai évidemment plus à ce moment-là. En attendant, je peux lui communiquer celles que je possède. Peut-être que cela lui offrira un point de départ.
Cela ne m’étonne pas qu’il soit tenu à l’écart, sa réputation le précède. Beaucoup ne l’estime pas, ni ne lui font confiance d’ailleurs. A tord ou à raison, ça dépend des points de vus et des sujets. En ce qui concerne celui des lycans, et prenant en compte qu’ils sont des enfants aux yeux du vieux renard… il ne m’est pas très compliquer d’admettre qu’il est largement possible de lui faire confiance pour œuvrer dans leur survit. Mais beaucoup ne le connaisse pas comme je peux le connaître.
La Signora Asuna ? Prête à le revoir ? J’en doute, maintenant je peux toujours poser la question. Ce n’est pas à moi de faire le choix, mais à elle. Bien que je ne pense pas qu’elle soit la seule qui ne soit pas prête à te revoir vieux renard. Obtenir un échantillon de son sang pour travailler de ton côté ? Et bien et bien, je vois qu’il ne perd pas le nord ! Que dire ? A part bien sûr que je transmets à l’intéressée ses demandes et propositions.
« Je vais commencer par tes premières questions, si tu veux bien. En effet oui, Asuna représente un espoir pour sa race.
Pour ce que j’en sais, c’est Kjell qui mène les recherches. Il possède des échantillons de lycans sains, de lycans contaminés probablement grâce à Bradley, et celui d’Asuna comme porteuse saine. Je dirais donc, qu’il a tout ce qu’il lui est nécessaire pour identifier et isoler le virus, afin d’élaborer un vaccin pour protéger les non-atteins et un remède pour ceux qui le sont malheureusement.
Il n’a pas encore eu, à ma connaissance, l’occasion de faire des tests sur des infectés. Peut-être qu’il n’en est pas encore à ce point dans les recherches. De plus je n’ai pas encore eu l’occasion d’en discuter avec Kjell. Il a vu Asuna le 21 juin dernier, avant la session du Sénat vraisemblablement. J’ai prévu de le voir sous peu, justement pour en apprendre plus. D’après Asuna, il envisage de tester le fruit de ces recherches, peut-être sur l’infecté qu’il nous a été présenté au Sénat, mais ce n’est qu’une hypothèse que je ne peux pas te certifier.
La seule certitude est qu’il progresse bien, et qu’il est sur la bonne voie.
Bien sûr que je me doute que personne ne te communique rien. Tu sais que ta réputation est loin d’être… agréable on va dire. Comme je sais que ce qui se dit pendant nos conversations reste là où elles ont pu avoir lieu, j’ai décidé que tu avais le droit d’accéder aux informations concernant la situation. Après, tu en fais ce que tu souhaites. Nous savons tous les deux que tu sauras, si nécessaire, trouver une pirouette pour justifier tes informations sans pour autant me mettre dans la boucle. »
Je marque une pause avant d’enchainer sur le cas plus spécifique d’Asuna.
« C’est exacte, je parlais d’elle. Maintenant tu dois bien te douter qu’elle n’est pas la seule à ne pas être prête au vu des tortures subis dans les laboratoires. J’ignore si Asuna serait prête à te revoir maintenant, ni si elle accepterai de te donner un échantillon de son sang. Ce que je peux faire, c’est lui demander et te transmettre sa réponse.
J’imagine que ça doit être frustrant pour toi, mais sache qu’elle peut-être aussi têtue qu’elle n’est joviale. Ce qui n’est pas peu dire. Je ferai au mieux pour plaider tes demandes. »
Je préfère ne rien promettre. J’ai déjà eu vent de son… agacement à voir notre doyen devant le corps de son congénère. Les choses sont probablement encore trop récentes pour obtenir un avis favorable mais sait-on jamais.
Il ne me reste donc plus qu’un point à aborder : Jess.
« Dans un autre registre… il faut que nous discutions du cas de Jess Duchannes. »
Certes je ne vais rien dire sur leur… lien. Je préfère le faire d’abord avec Jess, mais j’ai besoin de mieux saisir cette sombre affaire entre eux. Il n’y a jamais rien de simple avec le vieux renard. Et en même temps, c’est une chance, je m’ennuierai terriblement sinon.
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