Be passionate {Alessio} 15/05/2017
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Raphaël de La Roche#93291#93291#93291#93291#93291#93291#93291
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Lun 28 Mar 2016 - 1:37
S’il y avait bien une chose que je pouvais reprocher à mon meilleur ami, Kevin, c’était son irrésistible envie de mettre les gens dans l’embarras. ça l’amusait de jouer au fourbe et de les plonger dans des situations souvent délicates. Je l’adorais, vraiment, il avait toujours été là pour moi, mais parfois… il était épuisant. Et en ce jour, il n’avait rien trouvé de mieux que de m’imposer une séance de dédicace dans une grande librairie. Pile lorsqu’une convention avait lieu, ce qui attirait un certain nombre de touristes européens, à majorité féminine. Kevin n’avait pas besoin d’exprimer sa pensée, il se réjouissait d’avance du spectacle. Autant vous dire que la journée allait être longue…
A peine arrivé, j’eus un accueil, disons, chaleureux des quelques journalistes littéraires déjà présents sur place. Car bien sûr, Kevin avait pris soin d’annoncer bien en avance ma présence en ce jour, et de faire sa petite publicité. Car plus il y avait de monde, plus ma nouvelle oeuvre se vendrait, et plus sa maison d’édition ferait de profit. Car il ne fallait pas oublier qu’il était avant tout un éditeur. Je ne comprenais pas pourquoi il prenait tant de risque, avec les derniers événements… L'avènement des lycans était une nouvelle plus que préoccupante. Je n’avais rien contre eux, mais visiblement ils voulaient régler leurs comptes avec ma race, et faisaient rarement la différence entre les bon et les mauvais vampires, comme en témoignaient les dernières disparitions d’honnêtes gens. Enfin… Je donc supporter les questions plus ou moins nombreuses des reporters littéraires, accepter une photo, serrer quelques mains… Je m’y étais habitué, cependant cela restait éreintant. Et le pire restait à venir.
Je m’installai à la table qui m’était dédiée. Je pouvais voir à l’extérieur la file d’attente se dessiner progressivement. Certains étaient venus très en avance pour l’événement. C’était certes gratifiant, cependant j’espérais qu’il ne s’agissait pas de groupies du même style que celles que j’avais dû fuir un jour… Victime de mon succès, un peu certes. Quoique parfois je me demandais si ce n’était pas pour plus que mon succès littéraire… après tout les vampires étaient connus pour leur charme incontrôlable. Et j’étais d’un naturel aimable et souriant, alors forcément, ça faisait des envieuses. Du moins je le voyais ainsi.
La journée passait trop longuement à mon goût. J’envisageais de prendre tranquillement un café après cette séance de dédicace, histoire de me retrouver seul avec moi-même, au calme. Ce serait bien mérité. Malheureusement il me restait de nombreuse heures à tenir. Mais je gardais le sourire, imperturbable, répondant aux salutations, souhaitant la bonne journée aux fans, acceptant même parfois des photos de bonne grâce. Je devais bien reconnaître que la célébrité avait ses bons côtés, comme ses mauvais. J’assumais mes choix, de toute manière. J’avais choisis cette vie, alors je n’avais pas à me plaindre.
Kevin poussa le vice jusqu’à venir me “soutenir”. Je remarquai très vite sa tête blonde parmi les nombreuses chevelures brunes des habitants locaux -je publiais ce livre en plusieurs langues, dont en japonais. Quoique je crus apercevoir dans la foule une tignasse rousse, appartenant à un inconnu. Nul doute qu’il n’était pas d’ici… Kevin me rejoignit, détournant mon attention.
- Tu t’amuses bien Raph’ ? demanda-t-il avec un sourire carnassier.
Je ne pris pas la peine de répondre, sinon de sourire en secouant la tête. Incorrigible. Il dut repartir assez vite pour une urgence. Il me laissa donc finir, sans passer toutefois inaperçu, car vampire lui aussi il dégageait une aura charismatique. Le public féminin y était particulièrement sensible… et ce n’était pas pour lui déplaire. Je dus donc terminer la journée seul. Fort heureusement, il ne restait plus grand monde sur la fin, et je pus éviter de m’éterniser. Aussitôt que le dernier quémandeur de dédicace eut disparu, je pus remballer les quelques livres qu’il restait sur la table, puis emporter la boîte en carton dans la voiture. Ceci fait, je pus m’enquérir du café le plus proche.
Le serveur me dévisagea un instant, avec mon chapeau gris et mes lunettes de soleil -accessoires indispensables pour me protéger du soleil, ma nature vampirique ne le supportant pas très bien- mais il ne dit rien et m’invita à m’assoir en terrasse. Je pris la carte de leurs boissons et commençai à la parcourir des yeux. C’est alors que je sentis une présence imposante s’approcher. Je levai les yeux et aperçus un homme à la remarquable chevelure rousse… comme celle de la librairie ? Il se dégageait de lui une aura puissante. Il s’agissait sans aucun doute d’un vampire, au moins de rang B, voire même un sang-pur. Il semblait me fixer.
- Bonjour, le saluai-je avec respect.
Je ne savais pas s’il attendait quelque chose de moi, mais c’était la moindre des choses de le saluer, me semblait-il. J’avais le sentiment qu’il faisait partie de cette catégorie de gens qu’il valait mieux éviter de froisser. Enfin, de toute manière ce n’était pas mon genre. Je lui souris pour terminer ma politesse, histoire de montrer que j’étais ouvert à une éventuelle question.
J'écris en #00cc66
Alessio O. Di Altiero#93298#93298#93298#93298#93298#93298#93298
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Dim 3 Avr 2016 - 1:10
« - Yokai …. Yokai …. Yokai … Ha ! Yokai, histoire d’un démon. »
Enfin j’ai trouvé ce livre. Il s’est fait désirer celui-là, mais au moins il va pouvoir rejoindre ma collection sur le sujet. Ne me reste plus qu’un unique problème à résoudre : trouver une place dans la bibliothèque de la demeure familiale. Vaste programme.
Je me dirige vers la caisse et constate qu’il y a, un peu plus loin dans cette immense librairie, un attroupement. Un attroupement ? Non, définitivement le mot n’est pas assez fort pour décrire la nuée de jeunes femmes en chaleur se pressant les unes contre les autres dans un même but. D’ailleurs quel est ce but, visiblement ultime, à atteindre ? Je me dirige vers la foule, la curiosité finira par me perdre.
Nouveau problème : comment traverser sans étouffer le temps de jeter un coup d’œil ? Pour la première fois depuis … très longtemps, je regrette de ne pas avoir travaillé ma souplesse. Je me faufile, tant bien que mal, à travers ce magma de femmes. Je peux voir que toutes, sans exception, ont un livre en main. Il n’y a cependant aucun moyen de lire le titre, ou le résumé ni même le nom de l’auteur. On peut presque comparer cet ouvrage à une relique extrêmement précieuse mais incassable.
J’arrive finalement à m’approcher suffisamment du bout de la file, ayant la très forte impression d’avoir réalisé un parcours du combattant. Je peux voir un jeune homme, qui au vu de son odeur et de son aura est clairement de ma race. Je passe mon chemin, faisant fi de la politesse pour mon échappé de cette jungle de femelle. Afin de satisfaire mon insatiable curiosité, je le suivrai à la fin de cette cohue.
Je paie donc mon précieux ouvrage, puis m’engouffre rapidement dans une allée parallèle afin de trouver d’autres écrins de connaissances pour occuper les longues journées. Cependant je reste suffisamment proche de l’attroupement, pour pouvoir suivre cet inconnu. La journée s’étire en longueur et la file devant ce jeune homme ne semble pas diminuer le moins du monde. Comment est-ce seulement possible ? Ces personnes, majoritairement, des jeunes femmes d’ailleurs, ont fait du camping sur le parking. Je soupire face à cette attente interminable et m’offre huit autres recueils en tout genre.
Enfin le voilà qui bouge et quitte la librairie, je le suis, prenant soin de me couvrir les yeux de mes lunettes de soleils et d remettre mon chapeau sur ma tignasse de feu. Je l’observe s’installer tranquillement à une terrasse de café et s’intéresser à la carte. A le détailler de plus près, ce n’est pas un vampire lambda, mais probablement un level B.
« - Bonjour »
Dans le ton qu’il emploie on peut entendre clairement du respect, il sait que je suis à minima son égal voir au-delà. Il agrémente sa salutation avec un sourire accueillant. Il s’attend à une possible conversation ou peut-être plus à des questions. Et en effet j’ai des interrogations sur son activité et sur la source de ces groupies infernales.
« - Bonjour. Puis-je me joindre à vous pour un verre ? Demandais-je. »
Comme lui précédemment je mis autant de respect que de politesse dans ma demande. Après tout j’avais été suffisamment impolis comme ça en le fixant et en le dévisageant plus tôt. Mais comme je suis curieux, ce qui finira bien un jour par me jouer des tours, je continue avec quelques questions.
« - Vous m’avez intrigué tout à l’heure dans la librairie. Qui êtes-vous donc pour faire venir autant de jeunes gens ? Quel catégorie de livre vous intéresse ? Et, pardonnez mon ignorance, quel est le titre de votre dernier livre ? Vos … aficionados les tenaient si fort et si pressés contre eux qu’il était impossible de lire la couverture. »
Peut-être y suis-je allé un peu fort au vu de son regard un peu surpris. Un conseil, ne me laisse pas m’assoir sinon et bien … nous allons en avoir pour un long moment. Bagatelle dans nos vies respectives pourtant.
Enfin j’ai trouvé ce livre. Il s’est fait désirer celui-là, mais au moins il va pouvoir rejoindre ma collection sur le sujet. Ne me reste plus qu’un unique problème à résoudre : trouver une place dans la bibliothèque de la demeure familiale. Vaste programme.
Je me dirige vers la caisse et constate qu’il y a, un peu plus loin dans cette immense librairie, un attroupement. Un attroupement ? Non, définitivement le mot n’est pas assez fort pour décrire la nuée de jeunes femmes en chaleur se pressant les unes contre les autres dans un même but. D’ailleurs quel est ce but, visiblement ultime, à atteindre ? Je me dirige vers la foule, la curiosité finira par me perdre.
Nouveau problème : comment traverser sans étouffer le temps de jeter un coup d’œil ? Pour la première fois depuis … très longtemps, je regrette de ne pas avoir travaillé ma souplesse. Je me faufile, tant bien que mal, à travers ce magma de femmes. Je peux voir que toutes, sans exception, ont un livre en main. Il n’y a cependant aucun moyen de lire le titre, ou le résumé ni même le nom de l’auteur. On peut presque comparer cet ouvrage à une relique extrêmement précieuse mais incassable.
J’arrive finalement à m’approcher suffisamment du bout de la file, ayant la très forte impression d’avoir réalisé un parcours du combattant. Je peux voir un jeune homme, qui au vu de son odeur et de son aura est clairement de ma race. Je passe mon chemin, faisant fi de la politesse pour mon échappé de cette jungle de femelle. Afin de satisfaire mon insatiable curiosité, je le suivrai à la fin de cette cohue.
Je paie donc mon précieux ouvrage, puis m’engouffre rapidement dans une allée parallèle afin de trouver d’autres écrins de connaissances pour occuper les longues journées. Cependant je reste suffisamment proche de l’attroupement, pour pouvoir suivre cet inconnu. La journée s’étire en longueur et la file devant ce jeune homme ne semble pas diminuer le moins du monde. Comment est-ce seulement possible ? Ces personnes, majoritairement, des jeunes femmes d’ailleurs, ont fait du camping sur le parking. Je soupire face à cette attente interminable et m’offre huit autres recueils en tout genre.
Enfin le voilà qui bouge et quitte la librairie, je le suis, prenant soin de me couvrir les yeux de mes lunettes de soleils et d remettre mon chapeau sur ma tignasse de feu. Je l’observe s’installer tranquillement à une terrasse de café et s’intéresser à la carte. A le détailler de plus près, ce n’est pas un vampire lambda, mais probablement un level B.
« - Bonjour »
Dans le ton qu’il emploie on peut entendre clairement du respect, il sait que je suis à minima son égal voir au-delà. Il agrémente sa salutation avec un sourire accueillant. Il s’attend à une possible conversation ou peut-être plus à des questions. Et en effet j’ai des interrogations sur son activité et sur la source de ces groupies infernales.
« - Bonjour. Puis-je me joindre à vous pour un verre ? Demandais-je. »
Comme lui précédemment je mis autant de respect que de politesse dans ma demande. Après tout j’avais été suffisamment impolis comme ça en le fixant et en le dévisageant plus tôt. Mais comme je suis curieux, ce qui finira bien un jour par me jouer des tours, je continue avec quelques questions.
« - Vous m’avez intrigué tout à l’heure dans la librairie. Qui êtes-vous donc pour faire venir autant de jeunes gens ? Quel catégorie de livre vous intéresse ? Et, pardonnez mon ignorance, quel est le titre de votre dernier livre ? Vos … aficionados les tenaient si fort et si pressés contre eux qu’il était impossible de lire la couverture. »
Peut-être y suis-je allé un peu fort au vu de son regard un peu surpris. Un conseil, ne me laisse pas m’assoir sinon et bien … nous allons en avoir pour un long moment. Bagatelle dans nos vies respectives pourtant.
Raphaël de La Roche#93299#93299#93299#93299#93299#93299#93299
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Dim 17 Avr 2016 - 23:10
A la façon dont il me regardait, je devinai qu’il me soumettait à la même inspection que moi. Chacun détaillant l’autre, le jaugeant en un premier coup d’oeil, analysant son odeur et l’aura qu’il se dégageait de lui. La façon dont il se tenait et se déplaçait indiquait un certain sens distingué, ce qui confirmait mes premiers soupçons ; il ne s’agissait pas d’un monsieur tout le monde, il provenait d’un milieu similaire au mien, là où on apprenait le respect et la bienséance, et comment se comporter devant un égal ou, encore mieux, un vampire de rang plus élevé encore. Je me permis même une observation plus précise de ses traits maintenant qu’il n’était plus qu’à un mètre. Si sa chevelure d’un roux éclatant laissait déjà présager des origines occidentales, son visage quant à lui confirmait son appartenance à une ethnie caucasienne. Je serais à peine surpris qu’il vînt d’Europe tout comme moi. Les habitants de mon continent de naissance semblaient particulièrement attirés par la région ces dernières années, et en particulier par Nakanoto, qui contenait au moins autant d’étrangers que d’autochtones.
- Bonjour. Puis-je me joindre à vous pour un verre ?
Il s’était adressé à moi du même ton empreint de respect et de politesse, exactement comme moi un instant plus tôt, signe qu’il avait deviné mon rang sans pour autant pouvoir le déterminer avec précision. Quant à moi, je n’arrivais toujours pas à trancher entre le B et le A.
- Je vous en prie, faites donc, répondis-je en lui désignant le siège en face de moi.
Mon intuition avait vu juste, il avait bien quelque chose à me dire, sinon pourquoi aurait-il pris la peine de me suivre jusqu’ici ? Car je doutais fort que sa présence ici, hors de la librairie, relevât d’une simple coïncidence. Sa tête ne passait pas inaperçue, et je l’avais bien remarqué dans la foule. Il aurait très bien pu partir depuis longtemps, s’il n’était à la librairie que pour investir dans quelques ouvrages. Au lieu de quoi, il se trouvait là, assis devant moi, et avec visiblement une multitude de questions, que je pouvais prévoir, du moins en partie.
- Vous m’avez intrigué tout à l’heure dans la librairie. Qui êtes-vous donc pour faire venir autant de jeunes gens ? Quel catégorie de livre vous intéresse ? Et, pardonnez mon ignorance, quel est le titre de votre dernier livre ? Vos … aficionados les tenaient si fort et si pressés contre eux qu’il était impossible de lire la couverture.
Je souris devant tant de question. A dire vrai, je m’y attendais. Cependant le terme “aficionados” retint mon attention. C’était certes une expression d’origine hispanique reprise par en français et dans d’autres langues, mais je n’avais guère l’habitude de l’entendre. D’autant plus que ça soulignait une passion un peu extrême de la part des désignés. Quoique je pouvais comprendre la raison de son utilisation, Kevin n’ayant pas lésiné sur les moyens pour s’arranger qu’un maximum de fans seraient de la partie…
- Voyons, dans l’ordre… Je m’appelle Raphaël de La Roche, je suis un écrivain français qui a été, disons, encouragé par son éditeur à publier aussi en japonais ici même dans ce pays. Ceci dit pour avoir attiré autant de jeunes gens, comme vous dites, je pense ne pas être le réel responsable. Victime de son succès, comme on le dit souvent. Sinon, Mon intérêt se porte plutôt sur les fictions, les romances, les policiers, et autres “thrillers”. Mais je m’intéresse aussi à des ouvrages sur l’Histoire, et sur la culture de divers ethnies, plus par curiosité je l’avoue.
Un serveur m’interrompis pour prendre nos commandes. Par respect, je laissai mon interlocuteur faire son choix en premier, puis je demandai ensuite un thé Earl Grey de Ceylan. Lorsqu’il se fut éclipsé, mon attention se porta à nouveau sur l’homme qui me faisait face.
- Et mon dernier livre s’intitule “Sous clés”. Une jeune femme découvre à la mort de son père des secrets bien gardés et en particulier un coffre dont les clés ont mystérieusement disparus. Je peux vous en faire un résumé plus détaillé si vous le souhaitez. Je crois même qu’il doit me rester un exemplaire dans ma voiture.
Autrement dit, s’il souhaitait satisfaire un peu plus sa curiosité je ne verrais aucun inconvénient à ce qu’il y jetât un oeil, quand bien même son intention n’était pas d’en faire l’acquisition. Je ne discutais pas de mes livres pour me faire une publicité, mais uniquement par pure passion. J’étais bien trop modeste pour penser autrement.
- Et vous dites-moi, qu’est-ce qui vous amenait à la librairie ? J’entends par là quel type de livres vous recherchiez.
J’étais toujours prêt à discuter de littérature, même avec un parfait étranger. Lorsque j’étais lancé sur le sujet, je pouvais y passer facilement des heures sans voir le temps défiler. J’espérais donc que mon congénère saurait tenir le fil.
- Bonjour. Puis-je me joindre à vous pour un verre ?
Il s’était adressé à moi du même ton empreint de respect et de politesse, exactement comme moi un instant plus tôt, signe qu’il avait deviné mon rang sans pour autant pouvoir le déterminer avec précision. Quant à moi, je n’arrivais toujours pas à trancher entre le B et le A.
- Je vous en prie, faites donc, répondis-je en lui désignant le siège en face de moi.
Mon intuition avait vu juste, il avait bien quelque chose à me dire, sinon pourquoi aurait-il pris la peine de me suivre jusqu’ici ? Car je doutais fort que sa présence ici, hors de la librairie, relevât d’une simple coïncidence. Sa tête ne passait pas inaperçue, et je l’avais bien remarqué dans la foule. Il aurait très bien pu partir depuis longtemps, s’il n’était à la librairie que pour investir dans quelques ouvrages. Au lieu de quoi, il se trouvait là, assis devant moi, et avec visiblement une multitude de questions, que je pouvais prévoir, du moins en partie.
- Vous m’avez intrigué tout à l’heure dans la librairie. Qui êtes-vous donc pour faire venir autant de jeunes gens ? Quel catégorie de livre vous intéresse ? Et, pardonnez mon ignorance, quel est le titre de votre dernier livre ? Vos … aficionados les tenaient si fort et si pressés contre eux qu’il était impossible de lire la couverture.
Je souris devant tant de question. A dire vrai, je m’y attendais. Cependant le terme “aficionados” retint mon attention. C’était certes une expression d’origine hispanique reprise par en français et dans d’autres langues, mais je n’avais guère l’habitude de l’entendre. D’autant plus que ça soulignait une passion un peu extrême de la part des désignés. Quoique je pouvais comprendre la raison de son utilisation, Kevin n’ayant pas lésiné sur les moyens pour s’arranger qu’un maximum de fans seraient de la partie…
- Voyons, dans l’ordre… Je m’appelle Raphaël de La Roche, je suis un écrivain français qui a été, disons, encouragé par son éditeur à publier aussi en japonais ici même dans ce pays. Ceci dit pour avoir attiré autant de jeunes gens, comme vous dites, je pense ne pas être le réel responsable. Victime de son succès, comme on le dit souvent. Sinon, Mon intérêt se porte plutôt sur les fictions, les romances, les policiers, et autres “thrillers”. Mais je m’intéresse aussi à des ouvrages sur l’Histoire, et sur la culture de divers ethnies, plus par curiosité je l’avoue.
Un serveur m’interrompis pour prendre nos commandes. Par respect, je laissai mon interlocuteur faire son choix en premier, puis je demandai ensuite un thé Earl Grey de Ceylan. Lorsqu’il se fut éclipsé, mon attention se porta à nouveau sur l’homme qui me faisait face.
- Et mon dernier livre s’intitule “Sous clés”. Une jeune femme découvre à la mort de son père des secrets bien gardés et en particulier un coffre dont les clés ont mystérieusement disparus. Je peux vous en faire un résumé plus détaillé si vous le souhaitez. Je crois même qu’il doit me rester un exemplaire dans ma voiture.
Autrement dit, s’il souhaitait satisfaire un peu plus sa curiosité je ne verrais aucun inconvénient à ce qu’il y jetât un oeil, quand bien même son intention n’était pas d’en faire l’acquisition. Je ne discutais pas de mes livres pour me faire une publicité, mais uniquement par pure passion. J’étais bien trop modeste pour penser autrement.
- Et vous dites-moi, qu’est-ce qui vous amenait à la librairie ? J’entends par là quel type de livres vous recherchiez.
J’étais toujours prêt à discuter de littérature, même avec un parfait étranger. Lorsque j’étais lancé sur le sujet, je pouvais y passer facilement des heures sans voir le temps défiler. J’espérais donc que mon congénère saurait tenir le fil.
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Mer 20 Avr 2016 - 22:01
« - Je vous en prie faites donc. »
Parfait, il n’a donc aucune crainte sur le temps de notre discussion. C’est un bon signe. Je m’installe avec dans le siège lui faisant face, comme il me l’indique. Si on prend en compte sa chevelure d’un blond n’ayant rien à envier aux Vénissiens, sa peau claire et l’absence de proéminence quelle qu’elle soit au niveau de son visage, j’en déduis qu’il est originaire d’Europe. Cependant ses traits me font penser à quelqu’un venant du Nord ou du Centre-Ouest du vieux continent. Il est probable, vu son choix vestimentaire, qu’il soit plutôt de l’ouest quelque part entre le Royaume-Unis et l’Allemagne.
Suite à mon avalanche de questions, je le vois sourire. Il a le sourire d’un enfant à qui on vient de donner la sucette qu’il voulait désespérément. Cela fait vraiment plaisir à voir. Suite à quoi, il commence d’une voix fluide et assurée, à répondre à mes différentes questions.
« - Voyons dans l’ordre… Je m’appelle Raphaël de La Roche, je suis un écrivain français qui a été, disons, encouragé par son éditeur à publier aussi en japonais ici même dans ce pays. Ceci dit pour avoir attiré autant de jeunes gens, comme vous dîtes, je pense ne pas être le réel responsable. Victime de son succès, comme on le dit souvent. Sinon, mon intérêt se porte plutôt sur les fictions, les romances les policiers, et autres « thrillers ». Mais je m’intéresse aussi à des ouvrages sur l’Histoire, et sur la culture de diverses ethnies, plus par curiosité je l’avoue. »
De La Roche ? Ce nom me dit vaguement quelque chose. Où diable ai-je bien pu l’entendre ? Ou le lire ? Impossible de m’en souvenir. Pourtant ce jeune homme m’est parfaitement inconnu. Aurais-je connu l’un de ses aînés ? Ceci est une hypothèse très probable, vu mon grand nombre d’année. J’en profite pour relever le fait que mon estimation de sa nationalité n’était pas mauvaise du tout. Maintenant qu’il me le dit, il est vrai qu’il a toute les caractéristiques des bonnes familles françaises, avec tout le raffinement et le savoir-être qui y est associé.
Un serveur vient prendre nos commandes, l’interrompant momentanément dans sa réponse. Il me laisse choisir en premier, preuve de son éducation respectueuse, et je jette mon dévolue sur un thé Tamaryoku-cha. Un thé aux saveurs à la fois douces et sauvages, alliant des arômes sucrés et ceux du végétal à la perfection. Suite à ma commande, il formule à son tour son envie et opte pour un thé Earl Grey de Ceylan. J’observe le serveur repartir avec nos demandes du coin de l’œil avant de reporter toute mon attention sur mon jeune interlocuteur. A l’entente de sa fougue, il me parait alors évidant que malgré notre particularité commune, je sois et de loin l’aîné.
« - Et mon dernier livre s’intitule « Sous clés ». Une jeune femme découvre à la mort de son père des secrets bien gardés et en particulier un coffre dont les clés ont mystérieusement disparus. Je peux vous en faire un résumé plus détaillé si vous le souhaitez. Je crois même qu’il doit m’en rester un exemplaire dans ma voiture. »
Autrement dit, si je désire assouvir partiellement ma curiosité, il sera ravi de m’aider. Tant mieux ! C’est exactement ce que je suis venu faire en m’incrustant, tout en politesse, à sa table. Il annonce ça comme si pour lui on discutait de n’importe quel autre livre d’enquête. Il est donc modeste, une qualité de plus en plus rare de nos jours. L’Histoire l’intéresse ? Quelle bonne nouvelle ! C’est une période tellement vaste et riche, pleine de rebondissement, de drame, de coup d’éclats et tellement plus encore. Je sens que lui et moi allons très bien nous attendre. Je peux satisfaire sa curiosité à l’égale de lui la mienne.
« - Et vous dîtes moi, qu’est-ce qui vous amenait à la librairie ? J’entends par là quel type de livres vous recherchiez. »
Clairement il est tout prêt à passer des heures en ma compagnie. Cela m’emplit de contentement à l’avance !
« - J’étais venu trouver des ouvrages sur les Yokai, ainsi que sur l’Histoire du pays. Je ne suis ici que depuis peu et j’avoue, que j’aime découvrir un endroit dans tous ses recoins et sa splendeur. Aussi bien à travers les livres, historiques ou fictifs, qu’en effectuant des visites sur le terrain. Il faut bien commencer par quelque part et après l’apprentissage de la langue, écrite et parlée, la culture me parait la suite logique. »
Le serveur revient avec nos breuvages. D’un signe de tête, je le remercie de nous les avoir apportés. Il s’éclipse alors une troisième fois, afin de nous laisser discuter en toute quiétude en cette fin de journée ensoleillée. Je me porte ma tasse à hauteur de ma bouche et de mon nez, afin de pouvoir sentir le parfum que dégage mon thé. Ce parfum légèrement sucré, mais très doux et authentique en même temps. Un pur délice. Je m’aperçois que j’ai fermé les yeux durant le cours instant où j’ai respiré un éclat de fragrance de mon thé. En les rouvrant, je les rive dans ceux de mon vis-à-vis.
« - J’aime énormément l’Histoire aussi. Je serai absolument enchanté d’en discuter avec vous. Nous pourrions ainsi apprendre l’un de l’autre. Quant à votre offre sur votre dernier roman, je crois que je vais me laisser tenter par votre proposition et vous empruntez votre ultime exemplaire. Tous les styles de romans me plaisent, je suis un très grand lecteur et tout comme vous j’ai la chance de pouvoir profiter d’une très longue vie pour m’adonner à mes passions. »
Je marque un léger temps de pause, afin de boire un peu de ma boisson. Divine es l’unique mot qui s’impose à mon esprit. Bien préparé, la saveur glissant contre mon palais est aussi douce que de la voie et lorsqu’il arrive dans ma gorge, il est comme une caresse de velours. Il n’y a pas, ici au Japon, ils ont véritablement élevé la tradition du thé au rang d’Art dont ils sont les maîtres incontestés. Je reviendrais ici rien que pour profiter à nouveau de ce petit plaisir.
« - Afin que nous soyons à égalité Raphaël, si vous me permettez de vous appeler ainsi par votre prénom, je vous offre le mien. Je me prénomme Alessio, mais amis m’appellent plus souvent Ale. J’espère pouvoir vous compter parmi eux et profiter de joutes orales aussi variées et instructives que le laisse présager notre rencontre. »
Je lui tends alors la main, comme pour sceller notre relation amicale naissante. A mes yeux, dans un pays inconnu ou presque, les amis sont les meilleurs repères que l’on possède … après la famille si elle se trouve dans les environs bien sûr.
Parfait, il n’a donc aucune crainte sur le temps de notre discussion. C’est un bon signe. Je m’installe avec dans le siège lui faisant face, comme il me l’indique. Si on prend en compte sa chevelure d’un blond n’ayant rien à envier aux Vénissiens, sa peau claire et l’absence de proéminence quelle qu’elle soit au niveau de son visage, j’en déduis qu’il est originaire d’Europe. Cependant ses traits me font penser à quelqu’un venant du Nord ou du Centre-Ouest du vieux continent. Il est probable, vu son choix vestimentaire, qu’il soit plutôt de l’ouest quelque part entre le Royaume-Unis et l’Allemagne.
Suite à mon avalanche de questions, je le vois sourire. Il a le sourire d’un enfant à qui on vient de donner la sucette qu’il voulait désespérément. Cela fait vraiment plaisir à voir. Suite à quoi, il commence d’une voix fluide et assurée, à répondre à mes différentes questions.
« - Voyons dans l’ordre… Je m’appelle Raphaël de La Roche, je suis un écrivain français qui a été, disons, encouragé par son éditeur à publier aussi en japonais ici même dans ce pays. Ceci dit pour avoir attiré autant de jeunes gens, comme vous dîtes, je pense ne pas être le réel responsable. Victime de son succès, comme on le dit souvent. Sinon, mon intérêt se porte plutôt sur les fictions, les romances les policiers, et autres « thrillers ». Mais je m’intéresse aussi à des ouvrages sur l’Histoire, et sur la culture de diverses ethnies, plus par curiosité je l’avoue. »
De La Roche ? Ce nom me dit vaguement quelque chose. Où diable ai-je bien pu l’entendre ? Ou le lire ? Impossible de m’en souvenir. Pourtant ce jeune homme m’est parfaitement inconnu. Aurais-je connu l’un de ses aînés ? Ceci est une hypothèse très probable, vu mon grand nombre d’année. J’en profite pour relever le fait que mon estimation de sa nationalité n’était pas mauvaise du tout. Maintenant qu’il me le dit, il est vrai qu’il a toute les caractéristiques des bonnes familles françaises, avec tout le raffinement et le savoir-être qui y est associé.
Un serveur vient prendre nos commandes, l’interrompant momentanément dans sa réponse. Il me laisse choisir en premier, preuve de son éducation respectueuse, et je jette mon dévolue sur un thé Tamaryoku-cha. Un thé aux saveurs à la fois douces et sauvages, alliant des arômes sucrés et ceux du végétal à la perfection. Suite à ma commande, il formule à son tour son envie et opte pour un thé Earl Grey de Ceylan. J’observe le serveur repartir avec nos demandes du coin de l’œil avant de reporter toute mon attention sur mon jeune interlocuteur. A l’entente de sa fougue, il me parait alors évidant que malgré notre particularité commune, je sois et de loin l’aîné.
« - Et mon dernier livre s’intitule « Sous clés ». Une jeune femme découvre à la mort de son père des secrets bien gardés et en particulier un coffre dont les clés ont mystérieusement disparus. Je peux vous en faire un résumé plus détaillé si vous le souhaitez. Je crois même qu’il doit m’en rester un exemplaire dans ma voiture. »
Autrement dit, si je désire assouvir partiellement ma curiosité, il sera ravi de m’aider. Tant mieux ! C’est exactement ce que je suis venu faire en m’incrustant, tout en politesse, à sa table. Il annonce ça comme si pour lui on discutait de n’importe quel autre livre d’enquête. Il est donc modeste, une qualité de plus en plus rare de nos jours. L’Histoire l’intéresse ? Quelle bonne nouvelle ! C’est une période tellement vaste et riche, pleine de rebondissement, de drame, de coup d’éclats et tellement plus encore. Je sens que lui et moi allons très bien nous attendre. Je peux satisfaire sa curiosité à l’égale de lui la mienne.
« - Et vous dîtes moi, qu’est-ce qui vous amenait à la librairie ? J’entends par là quel type de livres vous recherchiez. »
Clairement il est tout prêt à passer des heures en ma compagnie. Cela m’emplit de contentement à l’avance !
« - J’étais venu trouver des ouvrages sur les Yokai, ainsi que sur l’Histoire du pays. Je ne suis ici que depuis peu et j’avoue, que j’aime découvrir un endroit dans tous ses recoins et sa splendeur. Aussi bien à travers les livres, historiques ou fictifs, qu’en effectuant des visites sur le terrain. Il faut bien commencer par quelque part et après l’apprentissage de la langue, écrite et parlée, la culture me parait la suite logique. »
Le serveur revient avec nos breuvages. D’un signe de tête, je le remercie de nous les avoir apportés. Il s’éclipse alors une troisième fois, afin de nous laisser discuter en toute quiétude en cette fin de journée ensoleillée. Je me porte ma tasse à hauteur de ma bouche et de mon nez, afin de pouvoir sentir le parfum que dégage mon thé. Ce parfum légèrement sucré, mais très doux et authentique en même temps. Un pur délice. Je m’aperçois que j’ai fermé les yeux durant le cours instant où j’ai respiré un éclat de fragrance de mon thé. En les rouvrant, je les rive dans ceux de mon vis-à-vis.
« - J’aime énormément l’Histoire aussi. Je serai absolument enchanté d’en discuter avec vous. Nous pourrions ainsi apprendre l’un de l’autre. Quant à votre offre sur votre dernier roman, je crois que je vais me laisser tenter par votre proposition et vous empruntez votre ultime exemplaire. Tous les styles de romans me plaisent, je suis un très grand lecteur et tout comme vous j’ai la chance de pouvoir profiter d’une très longue vie pour m’adonner à mes passions. »
Je marque un léger temps de pause, afin de boire un peu de ma boisson. Divine es l’unique mot qui s’impose à mon esprit. Bien préparé, la saveur glissant contre mon palais est aussi douce que de la voie et lorsqu’il arrive dans ma gorge, il est comme une caresse de velours. Il n’y a pas, ici au Japon, ils ont véritablement élevé la tradition du thé au rang d’Art dont ils sont les maîtres incontestés. Je reviendrais ici rien que pour profiter à nouveau de ce petit plaisir.
« - Afin que nous soyons à égalité Raphaël, si vous me permettez de vous appeler ainsi par votre prénom, je vous offre le mien. Je me prénomme Alessio, mais amis m’appellent plus souvent Ale. J’espère pouvoir vous compter parmi eux et profiter de joutes orales aussi variées et instructives que le laisse présager notre rencontre. »
Je lui tends alors la main, comme pour sceller notre relation amicale naissante. A mes yeux, dans un pays inconnu ou presque, les amis sont les meilleurs repères que l’on possède … après la famille si elle se trouve dans les environs bien sûr.
Raphaël de La Roche#93304#93304#93304#93304#93304#93304#93304
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Sam 14 Mai 2016 - 11:28
L’inconnu ne se fit pas prier pour s’assoir, aussitôt que je lui eus donné mon accord. Il semblait visiblement déborder de curiosité à mon égard, sinon pourquoi m’aurait-il suivi jusqu’ici pour me poser des questions ? Et à dire vrai, j’avouais que c’était réciproque. Cette aura qu’il dégageait, à la fois mystérieuse et puissante, presque intimidante, ne cessait de titiller mon intérêt. Qui était-il exactement ? Pourquoi s’intéresser à moi ? Que voulait-il savoir ? Tant de questions que je ne poserais jamais, du moins pas directement. Elles trouveraient leurs réponses en tant voulu, et mon éducation ne me permettrait pas tant d’audace vis-à-vis d’un semblable potentiellement plus haut placé que moi. Aussitôt que mon congénère se fut installé, je répondis dans l’ordre à ses questions, déclinant mon nom et mon métier, entre autres. Je crus l’espace d’un instant apercevoir une étincelle dans son regard, à l’instant où j’évoquais mon nom. Connaissait-il ma famille ? C’était fort probable, s’il venait d’Europe. “Le monde est petit” le disait l’expression française, et c’était encore plus vrai pour les vampires, bien moins nombreux que les humains.
- J’étais venu trouver des ouvrages sur les Yokai, ainsi que sur l’Histoire du pays. Je ne suis ici que depuis peu et j’avoue, que j’aime découvrir un endroit dans tous ses recoins et sa splendeur. Aussi bien à travers les livres, historiques ou fictifs, qu’en effectuant des visites sur le terrain. Il faut bien commencer par quelque part et après l’apprentissage de la langue, écrite et parlée, la culture me parait la suite logique.
Si je m’en tenais à son discours, il savait lire et écrire le japonais, en plus de savoir le parler. C’était là un exploit digne d’applaudissement, car la langue écrite contenait nombres de subtilités par ses symboles variés. Moi-même il m’avait fallu du temps pour la maîtriser correctement, et pourtant ma mère était japonaise et m’avait beaucoup appris. Mon congénère semblait passionné par tous les domaines littéraires. Le ton sur lequel il en parlait ne laissait place à aucun doute. Je l’écoutais, un index sur mon menton, attentif. Il fut interrompu par le serveur qui déposa nos commandes respectives devant nous. Je le remerciai puis il s’éclipsa, et nous fûmes de nouveau seuls. Le vampire huma le parfum de son thé, en fermant les yeux, ce qui m’amusa. Il semblait épris de cette boisson, au moins tout autant que moi, sinon plus.
- J’aime énormément l’Histoire aussi. Je serai absolument enchanté d’en discuter avec vous. Nous pourrions ainsi apprendre l’un de l’autre. Quant à votre offre sur votre dernier roman, je crois que je vais me laisser tenter par votre proposition et vous empruntez votre ultime exemplaire. Tous les styles de romans me plaisent, je suis un très grand lecteur et tout comme vous j’ai la chance de pouvoir profiter d’une très longue vie pour m’adonner à mes passions.
J’avais vu juste concernant sa passion pour les domaines littéraires, considérant l’Histoire comme l’un d’entre eux. Et je partageais son avis sur ce point. Il me fallait avouer que j’étais flatté de l’intérêt qu’il portait pour mon dernier roman. Je me ferai un plaisir par la suite de lui en apprendre plus. Et ce n’était pas parce qu’il s’agissait de mon oeuvre, car j’aurais tout autant discouru sur n’importe quel livre qui me plaisait. J’étais peut-être trop modeste sur ce point, mais j’étais fait ainsi et il serait impossible de me changer sur ce point. Je bus une gorgée de mon thé, savourant ses arômes, redécouvrant chaque saveur et chaque odeur. L’avantage d’être un vampire, c’est que nous étions d’autant plus sensibles aux subtilités des aliments et des boissons humaines.
- Afin que nous soyons à égalité Raphaël, si vous me permettez de vous appeler ainsi par votre prénom, je vous offre le mien. Je me prénomme Alessio, mais amis m’appellent plus souvent Ale. J’espère pouvoir vous compter parmi eux et profiter de joutes orales aussi variées et instructives que le laisse présager notre rencontre.
Alessio… Si je ne me trompais pas, ce prénom venait d’Espagne ou d’Italie. Compte tenu du roux flamboyant de ses cheveux, je pencherais plutôt pour la seconde possibilité. Je ne savais pas si nous pouvions d’ores et déjà nous considérer comme des amis, car je ne m’attachais jamais totalement dès le premier contact, mais nul doute que nous avions beaucoup en commun et de nombreux sujets sur lesquels discourir jours et nuits. Il me tendit amicalement sa main avec une intention plus qu’explicite. Je reposai ma tasse et la lui serrai avec enthousiasme.
- Enchanté Alessio. Pardonnez moi si je ne vous appelle pas par votre surnom, il n’est pas dans mes habitudes de faire preuve d’autant de familiarité dès le premier contact. Mais j’espère également que nous puissions être amis. Dans ce pays étranger, même si j’y trouve la moitié de mes origines, c’est toujours agréable d’avoir à ses côtés un européen. D’ailleurs, je pencherais pour l’Italie, ai-je tort ?
Je dévoilais ainsi ma moitié japonaise, mais je ne voyais pas de raison de le cacher. Je n’avais pas honte de mes origines, au contraire, et j’appréciais beaucoup mon grand-père -à défaut de pouvoir éprouver quelque affection que ce soit pour sa femme, mon aïeule, froide et antipathique, réputée pour ses colères noires destructrices. J’appuyai à nouveau mon dos contre le dossier de ma chaise et observai un instant Alessio. Tant de questions se bousculaient encore dans mon esprit...
- Je partage votre engouement pour l’Histoire. C’est une discipline qui, plus que tout autre, ne cessera jamais de croître, puisqu’elle vit au rythme du temps et de ce que les humains peuvent construire. Et en ce qui nous concerne, en plus de l’avoir étudiée, nous en avons certainement vécu une infime partie.
Une subtilité de langage pour exprimer mon interrogation quant à son âge. A la façon dont il s’adressait, je ne serais pas surpris d’apprendre qu’il était plus âgé que moi. Ce qui lui donnait pas loin des deux siècles d’existences. Et il devait avoir ainsi assisté à bien des événements, dans l’ombre certainement, car les vampires ne s’exposaient pas aux conflits et autres épisodes historiques qui déchiraient les humains. En général tout du moins.
- Quant à mon roman, je me ferais un plaisir de vous prêtez mon dernier exemplaire. J’espère que vous y trouverez votre compte. Je ne présume pas que mon style puisse plaire à tout le monde, mais je serais ravi de vous savoir satisfait de son contenu. Nous pourrons nous rendre à ma voiture un peu plus tard, je ne suis pas garé loin.
Je fis une pause afin de prendre une nouvelle gorgée de mon thé. Il n’y avait pas à dire, l’Earl Grey resterait par dessous tout mon préféré, même si je savais apprécier les nombreuses variétés existantes de cette boisson.
- Mais dites moi, vous m’avez parlé tout à l’heure de l’apprentissage de la langue, écrite comme parlé. Vous voulez donc dire que vous savez lire et écrire les kanjis, hiraganas et kataganas ? Je suis plutôt impressionné, moi-même il m’a fallu un certain temps malgré toute l’aide que ma mère a pu m’apporter. Je suis curieux de savoir combien de temps vous a pris votre apprentissage. D’ailleurs, si vous voulez bien excuser ma curiosité, je me demandais depuis quand vous vous trouvez au Japon ?
Je pensais chacun de mes mots, il s’exprimait en japonais avec un bon accent, ce qui indiquait une certaine pratique. Je dardai sur lui mes yeux bleu-vert, brillants d’intérêt et de respect mélangés, avide d’en savoir plus.
- J’étais venu trouver des ouvrages sur les Yokai, ainsi que sur l’Histoire du pays. Je ne suis ici que depuis peu et j’avoue, que j’aime découvrir un endroit dans tous ses recoins et sa splendeur. Aussi bien à travers les livres, historiques ou fictifs, qu’en effectuant des visites sur le terrain. Il faut bien commencer par quelque part et après l’apprentissage de la langue, écrite et parlée, la culture me parait la suite logique.
Si je m’en tenais à son discours, il savait lire et écrire le japonais, en plus de savoir le parler. C’était là un exploit digne d’applaudissement, car la langue écrite contenait nombres de subtilités par ses symboles variés. Moi-même il m’avait fallu du temps pour la maîtriser correctement, et pourtant ma mère était japonaise et m’avait beaucoup appris. Mon congénère semblait passionné par tous les domaines littéraires. Le ton sur lequel il en parlait ne laissait place à aucun doute. Je l’écoutais, un index sur mon menton, attentif. Il fut interrompu par le serveur qui déposa nos commandes respectives devant nous. Je le remerciai puis il s’éclipsa, et nous fûmes de nouveau seuls. Le vampire huma le parfum de son thé, en fermant les yeux, ce qui m’amusa. Il semblait épris de cette boisson, au moins tout autant que moi, sinon plus.
- J’aime énormément l’Histoire aussi. Je serai absolument enchanté d’en discuter avec vous. Nous pourrions ainsi apprendre l’un de l’autre. Quant à votre offre sur votre dernier roman, je crois que je vais me laisser tenter par votre proposition et vous empruntez votre ultime exemplaire. Tous les styles de romans me plaisent, je suis un très grand lecteur et tout comme vous j’ai la chance de pouvoir profiter d’une très longue vie pour m’adonner à mes passions.
J’avais vu juste concernant sa passion pour les domaines littéraires, considérant l’Histoire comme l’un d’entre eux. Et je partageais son avis sur ce point. Il me fallait avouer que j’étais flatté de l’intérêt qu’il portait pour mon dernier roman. Je me ferai un plaisir par la suite de lui en apprendre plus. Et ce n’était pas parce qu’il s’agissait de mon oeuvre, car j’aurais tout autant discouru sur n’importe quel livre qui me plaisait. J’étais peut-être trop modeste sur ce point, mais j’étais fait ainsi et il serait impossible de me changer sur ce point. Je bus une gorgée de mon thé, savourant ses arômes, redécouvrant chaque saveur et chaque odeur. L’avantage d’être un vampire, c’est que nous étions d’autant plus sensibles aux subtilités des aliments et des boissons humaines.
- Afin que nous soyons à égalité Raphaël, si vous me permettez de vous appeler ainsi par votre prénom, je vous offre le mien. Je me prénomme Alessio, mais amis m’appellent plus souvent Ale. J’espère pouvoir vous compter parmi eux et profiter de joutes orales aussi variées et instructives que le laisse présager notre rencontre.
Alessio… Si je ne me trompais pas, ce prénom venait d’Espagne ou d’Italie. Compte tenu du roux flamboyant de ses cheveux, je pencherais plutôt pour la seconde possibilité. Je ne savais pas si nous pouvions d’ores et déjà nous considérer comme des amis, car je ne m’attachais jamais totalement dès le premier contact, mais nul doute que nous avions beaucoup en commun et de nombreux sujets sur lesquels discourir jours et nuits. Il me tendit amicalement sa main avec une intention plus qu’explicite. Je reposai ma tasse et la lui serrai avec enthousiasme.
- Enchanté Alessio. Pardonnez moi si je ne vous appelle pas par votre surnom, il n’est pas dans mes habitudes de faire preuve d’autant de familiarité dès le premier contact. Mais j’espère également que nous puissions être amis. Dans ce pays étranger, même si j’y trouve la moitié de mes origines, c’est toujours agréable d’avoir à ses côtés un européen. D’ailleurs, je pencherais pour l’Italie, ai-je tort ?
Je dévoilais ainsi ma moitié japonaise, mais je ne voyais pas de raison de le cacher. Je n’avais pas honte de mes origines, au contraire, et j’appréciais beaucoup mon grand-père -à défaut de pouvoir éprouver quelque affection que ce soit pour sa femme, mon aïeule, froide et antipathique, réputée pour ses colères noires destructrices. J’appuyai à nouveau mon dos contre le dossier de ma chaise et observai un instant Alessio. Tant de questions se bousculaient encore dans mon esprit...
- Je partage votre engouement pour l’Histoire. C’est une discipline qui, plus que tout autre, ne cessera jamais de croître, puisqu’elle vit au rythme du temps et de ce que les humains peuvent construire. Et en ce qui nous concerne, en plus de l’avoir étudiée, nous en avons certainement vécu une infime partie.
Une subtilité de langage pour exprimer mon interrogation quant à son âge. A la façon dont il s’adressait, je ne serais pas surpris d’apprendre qu’il était plus âgé que moi. Ce qui lui donnait pas loin des deux siècles d’existences. Et il devait avoir ainsi assisté à bien des événements, dans l’ombre certainement, car les vampires ne s’exposaient pas aux conflits et autres épisodes historiques qui déchiraient les humains. En général tout du moins.
- Quant à mon roman, je me ferais un plaisir de vous prêtez mon dernier exemplaire. J’espère que vous y trouverez votre compte. Je ne présume pas que mon style puisse plaire à tout le monde, mais je serais ravi de vous savoir satisfait de son contenu. Nous pourrons nous rendre à ma voiture un peu plus tard, je ne suis pas garé loin.
Je fis une pause afin de prendre une nouvelle gorgée de mon thé. Il n’y avait pas à dire, l’Earl Grey resterait par dessous tout mon préféré, même si je savais apprécier les nombreuses variétés existantes de cette boisson.
- Mais dites moi, vous m’avez parlé tout à l’heure de l’apprentissage de la langue, écrite comme parlé. Vous voulez donc dire que vous savez lire et écrire les kanjis, hiraganas et kataganas ? Je suis plutôt impressionné, moi-même il m’a fallu un certain temps malgré toute l’aide que ma mère a pu m’apporter. Je suis curieux de savoir combien de temps vous a pris votre apprentissage. D’ailleurs, si vous voulez bien excuser ma curiosité, je me demandais depuis quand vous vous trouvez au Japon ?
Je pensais chacun de mes mots, il s’exprimait en japonais avec un bon accent, ce qui indiquait une certaine pratique. Je dardai sur lui mes yeux bleu-vert, brillants d’intérêt et de respect mélangés, avide d’en savoir plus.
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Jeu 28 Sep 2017 - 14:05
« - Mais dites-moi, vous m’avez parlé tout à l’heure de l’apprentissage de la langue, écrite comme parlée. Vous voulez donc dire que vous savez lire et écrire les kanji, hiragana et katagana ? Je suis plutôt impressionné, moi-même il m’a fallu un certain temps malgré toute l’aide que ma mère a pu m’apporter. Je suis curieux de savoir combien de temps vous a pris votre apprentissage. D’ailleurs si vous voulez bien excuser ma curiosité, je me demandais depuis quand vous vous trouvez au Japon ? »
En l’observant avec attention, je m’aperçois qu’il fait preuve d’une très grande sincérité en me livrant ses questions. Cela me touche, car il y a encore quelques heures, nous ne nous connaissions point et n’avions jamais eu l’occasion de nous croiser. Au vu de ses dires, il est fort probable que sa mère ait été japonaise ou à minima d’origine de ce pays. Ce qui explique son léger air ‘exotique’ qui donne la sensation qu’il n’est pas uniquement européen. Je termine ma gorgée de thé, avant de poser ma tasse sur la table entre nous et de lui offrir ma réponse.
« - Bien entendu que j’excuse votre curiosité, mon cher Raphaël, même si je ne vois rien à excuser. Je suis au Japon depuis très peu de temps en vérité, à peine quelques jours. Je découvre encore ce pays qui m’a longtemps fait rêver. Pour vous répondre avec autant de sincérité qu’en présente vos questions, oui je sais lire et écrire les trois tables formant le japonais. Je n’ai que peu de mérite sur ce sujet, mes parents ont veillé à ce que je bénéficie des meilleurs enseignants et c’est un japonais qui a fait mon éducation pour cette langue. C’est aussi lui qui m’a transmis l’envie de venir visiter son pays natal. Surtout rassurez-vous, il m’a fallu aussi beaucoup de temps pour tout maîtriser. »
Je lui adresse un sourire bienveillant. Il me fait penser à un enfant, osant à peine questionner ses aînés alors qu’il brûle de curiosité pour le sujet. Cela est très rafraichissant, et rassurant !, de voir qu’il existe encore des nôtres capables de s’intéresser, de s’émerveiller et d’être impressionné par le monde les entourant. J’aime encourager cette curiosité enfantine et spontanée chez mes vis-à-vis.
« - Souhaitez-vous savoir autre chose ? Vous ne m’offenserez en aucun cas si tel est le cas. J’estime n’avoir rien à cacher et surtout ne pas être plus important que n’importe quel autre membre de notre race. A mes yeux, peu importe le rang, la famille ou bien les responsabilités, seul compte nos actes, nos paroles et l’estime que l’on témoigne à ceux autour de nous quel que soit leur origine. »
Je pense chacun de mes mots. Il n’y a aucune importance à être un sang pur ou un sang-mêlé, ou de faire partis d’une autre race. Nous sommes tous égaux et comme tous les mortels, nous finissons par décéder. Certes notre durée de vie est nettement supérieure à celle des humains, mais au final nous mourrons aussi. Parfois il est vrai que les préjugés, les aprioris ou encore les mauvais souvenirs ne jouent pas en faveur de cette égalité face à la Faucheuse. Moi-même, bien qu’extrêmement tolérant et veillant à rester ouvert d’esprit, je ne peux m’empêcher d’en posséder. Ce qui est normal après tout, c’est ce qui fait de nous des êtres vivants et pensants. De plus, rien n’est figé dans le marbre, ce qui est négatif un jour, peut devenir positif le suivant.
Je suis intrigué de découvrir la ou les questions qu’il va me poser, s’il l’ose bien sûr. En tout état de cause, ma décision est prise de lui répondre le plus complètement et sincèrement possible. Surtout si l’on prend en compte, ma façon un peu cavalière de l’aborder au départ. Je reprends ma tasse et bois une nouvelle gorgée, libérant ainsi les saveurs et arômes de ce breuvage dans ma bouche. Décidément cette journée à la recherche de quelques livres se révèle parmi les plus instructives et inattendues que j’ai pu avoir.
Ce Raphaël de La Roche est une très belle rencontre, qui à elle seule, vaut la peine d’avoir quitté ma belle Italie natale.
En l’observant avec attention, je m’aperçois qu’il fait preuve d’une très grande sincérité en me livrant ses questions. Cela me touche, car il y a encore quelques heures, nous ne nous connaissions point et n’avions jamais eu l’occasion de nous croiser. Au vu de ses dires, il est fort probable que sa mère ait été japonaise ou à minima d’origine de ce pays. Ce qui explique son léger air ‘exotique’ qui donne la sensation qu’il n’est pas uniquement européen. Je termine ma gorgée de thé, avant de poser ma tasse sur la table entre nous et de lui offrir ma réponse.
« - Bien entendu que j’excuse votre curiosité, mon cher Raphaël, même si je ne vois rien à excuser. Je suis au Japon depuis très peu de temps en vérité, à peine quelques jours. Je découvre encore ce pays qui m’a longtemps fait rêver. Pour vous répondre avec autant de sincérité qu’en présente vos questions, oui je sais lire et écrire les trois tables formant le japonais. Je n’ai que peu de mérite sur ce sujet, mes parents ont veillé à ce que je bénéficie des meilleurs enseignants et c’est un japonais qui a fait mon éducation pour cette langue. C’est aussi lui qui m’a transmis l’envie de venir visiter son pays natal. Surtout rassurez-vous, il m’a fallu aussi beaucoup de temps pour tout maîtriser. »
Je lui adresse un sourire bienveillant. Il me fait penser à un enfant, osant à peine questionner ses aînés alors qu’il brûle de curiosité pour le sujet. Cela est très rafraichissant, et rassurant !, de voir qu’il existe encore des nôtres capables de s’intéresser, de s’émerveiller et d’être impressionné par le monde les entourant. J’aime encourager cette curiosité enfantine et spontanée chez mes vis-à-vis.
« - Souhaitez-vous savoir autre chose ? Vous ne m’offenserez en aucun cas si tel est le cas. J’estime n’avoir rien à cacher et surtout ne pas être plus important que n’importe quel autre membre de notre race. A mes yeux, peu importe le rang, la famille ou bien les responsabilités, seul compte nos actes, nos paroles et l’estime que l’on témoigne à ceux autour de nous quel que soit leur origine. »
Je pense chacun de mes mots. Il n’y a aucune importance à être un sang pur ou un sang-mêlé, ou de faire partis d’une autre race. Nous sommes tous égaux et comme tous les mortels, nous finissons par décéder. Certes notre durée de vie est nettement supérieure à celle des humains, mais au final nous mourrons aussi. Parfois il est vrai que les préjugés, les aprioris ou encore les mauvais souvenirs ne jouent pas en faveur de cette égalité face à la Faucheuse. Moi-même, bien qu’extrêmement tolérant et veillant à rester ouvert d’esprit, je ne peux m’empêcher d’en posséder. Ce qui est normal après tout, c’est ce qui fait de nous des êtres vivants et pensants. De plus, rien n’est figé dans le marbre, ce qui est négatif un jour, peut devenir positif le suivant.
Je suis intrigué de découvrir la ou les questions qu’il va me poser, s’il l’ose bien sûr. En tout état de cause, ma décision est prise de lui répondre le plus complètement et sincèrement possible. Surtout si l’on prend en compte, ma façon un peu cavalière de l’aborder au départ. Je reprends ma tasse et bois une nouvelle gorgée, libérant ainsi les saveurs et arômes de ce breuvage dans ma bouche. Décidément cette journée à la recherche de quelques livres se révèle parmi les plus instructives et inattendues que j’ai pu avoir.
Ce Raphaël de La Roche est une très belle rencontre, qui à elle seule, vaut la peine d’avoir quitté ma belle Italie natale.
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Lun 16 Oct 2017 - 0:12
Cette discussion avec ce vampire érudit et littéraire était décidément bien plaisante. Il répondait à mes questions sans s’offusquer, presque heureux de pouvoir parler de lui à un parfait inconnu, du moins jusqu’il y avait peu de temps. Il est vrai que je faisais parfois preuve d’une curiosité trop intrusive et certaines personnes se montraient méfiante, voire froides ou distantes quand je franchissais une limite qu’ils défendaient bec et ongle -ce que je concevais tout à fait. Toutefois lui ne semblait pas en faire partie. C’était à la fois agréable et surprenant, puisque certains de mes congénères avaient tendance à voir le mal partout.
Je notai qu’il éluda ma question quant à ses origines ; par oubli, car j’étais décidément trop bavard une fois lancé, ou délibérément, considérant sans doute ma question comme rhétorique, je n’aurais su le dire. Toutefois la pensée qu’il fut effectivement italien ne me quittait pas. Mais, une chose en amenant une autre, je me souvins du clan dominant dans cette partie de l’Europe, ce même clan dont sa propre famille, probablement proche puisqu’il semblait de sang-pur, devait être affiliée. Les Di Altiero. Cette possibilité ne m’enchantait guère, je devais l’avouer. J’avais déjà eu des mésaventures avec une famille française sous la dominance du clan italien, et depuis je préférais éviter ses représentants, qu’ils fussent du clan ou d’une simple affiliation. Ceci dit, ça ne devrait point changer notre situation ; après tout, ce que certains pensaient, les autres n’y adhéraient pas forcément.
Mon vis-à-vis me tira de mes réflexions par une longue tirade, en réponse à mes questions. Je l’écoutais avec attention, intéressé par son apprentissage du japonais, tant par l’oral, que par les différentes tables qui formaient l’écriture de ce pays. Il termina en m’encourageant à lui poser d’autres questions. J’appréciais beaucoup cette ouverture d’esprit dont il faisait preuve, et j’adhérais totalement à son avis. Seuls les actes comptaient, à ceci près que, pour moi, les raisons qui nous poussaient à agir nous identifiaient tout autant que nos actions elles-mêmes. Je lui offris un sourire en coin.
- Je suis heureux de rencontrer quelqu’un qui partage mon point de vue. Si je puis juste me permettre d’ajouter quelque chose à votre philosophie déjà bien construite, j’estime que les raisons qui nous poussent à l’action nous définissent tout autant que les actions en elles-mêmes. Deux hommes pourraient agir de la même façon mais pour des raisons bien différentes. Si le premier peut tuer par cupidité, le second pourrait quant à lui le faire pour protéger quelqu’un qui lui est cher. Et j’estime alors qu’ils ne doivent pas être juger de la même façon. Enfin, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres pour illustrer ma pensée. Mais, je m’égare…
Je m’étais encore une fois laissé emporter par ma passion et mon gout pour décrypter le genre humain-et par extension, « le genre vampirique » si j’ose parler ainsi, puisque finalement, les deux races n’étaient pas si différentes en leur for intérieur. Nous avions une conception du temps presque opposée, puisque les vampires vivaient très longtemps, mais à part ça… nous possédions les mêmes qualités, mais aussi, les mêmes vices.
- Puisque vous me le proposez si courtoisement… Je me demandais ce qui vous amène ici au Japon. Outre l’inspiration de votre professeur de japonais qui, je n’en doute pas, y a pris part, et outre votre intérêt pour la littérature japonaise et les mythes de ce pays. Et vous n’avez pas confirmé mon hypothèse, tout à l’heure. Vous êtes italien ? Ou tout du moins d’un pays latin, à entendre votre léger accent… Oh mais je vous rassure, vous parlez très bien le japonais, il faut avoir l’oreille fine pour faire la différence. Même moi, qui suit pourtant originaire d’ici, je conserve un accent de ma langue paternelle.
C’était peut-être pousser la curiosité un peu loin, mais j’aimais bien pouvoir associer les étrangers qui s’installaient dans la région avec leur pays natal. Non pas pour leur coller des étiquettes, mais parce que j’appréciais de pouvoir partager des cultures différentes. Qui plus est, il était à n’en point douter européen, et comme il l’avait si bien dit, il n’était que depuis peu installé au Japon. Peut-être pourrais-je glaner quelques fraîches informations sur les dernières nouvelles européennes. Bien sûr, ma famille ne manquait pas de m’en donner, mais si Alessio venait bien d’un autre pays que la France, je pourrais en avoir d’un autre point de vue, et d’un autre genre aussi, probablement. Je bus une gorgée de mon thé avant de joindre les mains devant moi.
- Mais, je pose beaucoup de question depuis tout à l’heure. Vous devez être las à force d’y répondre. Peut-être auriez-vous également envie d’assouvir votre soif de curiosité à mon sujet. Je suis tout à fait disposé à répondre à vos propres interrogations, en juste retour des choses, et ce serait avec plaisir.
Je souris avant d’ajouter avec une pointe d’humour :
- Par contre je vous préviens, en plus d’être d’une curiosité parfois affligeante, une fois lancé je peux parler pendant des heures, à partir du moment où le sujet me passionne un tant soit peu.
Je pesais bien mes mots ; mes proches ne cessaient de me le répéter. La curiosité était chez moi à la fois une belle qualité, mais également l’un de mes plus grands défauts.
Je notai qu’il éluda ma question quant à ses origines ; par oubli, car j’étais décidément trop bavard une fois lancé, ou délibérément, considérant sans doute ma question comme rhétorique, je n’aurais su le dire. Toutefois la pensée qu’il fut effectivement italien ne me quittait pas. Mais, une chose en amenant une autre, je me souvins du clan dominant dans cette partie de l’Europe, ce même clan dont sa propre famille, probablement proche puisqu’il semblait de sang-pur, devait être affiliée. Les Di Altiero. Cette possibilité ne m’enchantait guère, je devais l’avouer. J’avais déjà eu des mésaventures avec une famille française sous la dominance du clan italien, et depuis je préférais éviter ses représentants, qu’ils fussent du clan ou d’une simple affiliation. Ceci dit, ça ne devrait point changer notre situation ; après tout, ce que certains pensaient, les autres n’y adhéraient pas forcément.
Mon vis-à-vis me tira de mes réflexions par une longue tirade, en réponse à mes questions. Je l’écoutais avec attention, intéressé par son apprentissage du japonais, tant par l’oral, que par les différentes tables qui formaient l’écriture de ce pays. Il termina en m’encourageant à lui poser d’autres questions. J’appréciais beaucoup cette ouverture d’esprit dont il faisait preuve, et j’adhérais totalement à son avis. Seuls les actes comptaient, à ceci près que, pour moi, les raisons qui nous poussaient à agir nous identifiaient tout autant que nos actions elles-mêmes. Je lui offris un sourire en coin.
- Je suis heureux de rencontrer quelqu’un qui partage mon point de vue. Si je puis juste me permettre d’ajouter quelque chose à votre philosophie déjà bien construite, j’estime que les raisons qui nous poussent à l’action nous définissent tout autant que les actions en elles-mêmes. Deux hommes pourraient agir de la même façon mais pour des raisons bien différentes. Si le premier peut tuer par cupidité, le second pourrait quant à lui le faire pour protéger quelqu’un qui lui est cher. Et j’estime alors qu’ils ne doivent pas être juger de la même façon. Enfin, ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres pour illustrer ma pensée. Mais, je m’égare…
Je m’étais encore une fois laissé emporter par ma passion et mon gout pour décrypter le genre humain-et par extension, « le genre vampirique » si j’ose parler ainsi, puisque finalement, les deux races n’étaient pas si différentes en leur for intérieur. Nous avions une conception du temps presque opposée, puisque les vampires vivaient très longtemps, mais à part ça… nous possédions les mêmes qualités, mais aussi, les mêmes vices.
- Puisque vous me le proposez si courtoisement… Je me demandais ce qui vous amène ici au Japon. Outre l’inspiration de votre professeur de japonais qui, je n’en doute pas, y a pris part, et outre votre intérêt pour la littérature japonaise et les mythes de ce pays. Et vous n’avez pas confirmé mon hypothèse, tout à l’heure. Vous êtes italien ? Ou tout du moins d’un pays latin, à entendre votre léger accent… Oh mais je vous rassure, vous parlez très bien le japonais, il faut avoir l’oreille fine pour faire la différence. Même moi, qui suit pourtant originaire d’ici, je conserve un accent de ma langue paternelle.
C’était peut-être pousser la curiosité un peu loin, mais j’aimais bien pouvoir associer les étrangers qui s’installaient dans la région avec leur pays natal. Non pas pour leur coller des étiquettes, mais parce que j’appréciais de pouvoir partager des cultures différentes. Qui plus est, il était à n’en point douter européen, et comme il l’avait si bien dit, il n’était que depuis peu installé au Japon. Peut-être pourrais-je glaner quelques fraîches informations sur les dernières nouvelles européennes. Bien sûr, ma famille ne manquait pas de m’en donner, mais si Alessio venait bien d’un autre pays que la France, je pourrais en avoir d’un autre point de vue, et d’un autre genre aussi, probablement. Je bus une gorgée de mon thé avant de joindre les mains devant moi.
- Mais, je pose beaucoup de question depuis tout à l’heure. Vous devez être las à force d’y répondre. Peut-être auriez-vous également envie d’assouvir votre soif de curiosité à mon sujet. Je suis tout à fait disposé à répondre à vos propres interrogations, en juste retour des choses, et ce serait avec plaisir.
Je souris avant d’ajouter avec une pointe d’humour :
- Par contre je vous préviens, en plus d’être d’une curiosité parfois affligeante, une fois lancé je peux parler pendant des heures, à partir du moment où le sujet me passionne un tant soit peu.
Je pesais bien mes mots ; mes proches ne cessaient de me le répéter. La curiosité était chez moi à la fois une belle qualité, mais également l’un de mes plus grands défauts.
J'écris en #00cc66
Alessio O. Di Altiero#96277#96277#96277#96277#96277#96277#96277
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Lun 23 Oct 2017 - 15:44
Je ne peux m’empêcher de sourire, très largement, en écoutant ses questions. Une fraîcheur pareille fait un bien fou ! Il faudrait beaucoup plus de vampire comme lui, pour que l’on prenne tous goût à la vie. Ses dernières paroles, elles, me font l’effet d’une excellente blague et me plongent dans un long rire. Sa curiosité me plaît énormément, tout comme sa spontanéité et sa franchise. Je prends le temps de calmer mon hilarité soudaine avant de lui répondre.
« - Vous avez parfaitement raison. Nos actes ont toujours une motivation, plus ou moins louable et défendable. On ne peut décemment pas juger de la même façon celui qui tue pour le plaisir, et celui qui le fait par nécessité, pour reprendre votre exemple. Rassurez-vous la curiosité, bien que considéré comme un vilain défaut par beaucoup, n’en ait pas un pour moi Bien au contraire, tant qu’elle reste saine, c’est une qualité des plus appréciables. »
Il faut que je réfléchisse un minimum à mes mots. Qu’il devine que j’appartienne à la famille italienne de vampire est une chose, que je lui dévoile que j’en suis le chef en est une autre.
Ce qui m’amène ici ?
Une vieille folle qui se prend pour mon égale, sans l’être, et voulant les égards qui me sont dû pour elle et ses rejetons. L’un d’eux estime avoir été bafoué en venant en séjour ici, dans mon domaine où se trouve ma demeure et où logent mes représentants ici. Ce qui explique la requête de cette bougresse. Notre lien de famille ? C’est l’une de mes tantes. La plus agaçante d’entre elles. Celle qui rêvait du pouvoir sans l’obtenir car seconde de sa fratrie et non compétente en la matière. D’ailleurs elle est encore en vie, ce qui m’impressionne.
Il est évident que je ne peux pas lui dire ça ainsi. Il faut un peu plus de tact et un soupçon de respect.
« - Je suis bien italien en effet. Et vous avez raison, je ne viens pas seulement pour mon intérêt, purement académique, de la culture de ce pays. Je suis ici avant tout par obligation familiale. L’une de mes tantes m’a demandé de venir régler, pour elle, un différend opposant l’un de ses enfants, le huit ou neuvième, à l’un des représentants de notre famille ici. J’ai repoussé au maximum mon départ, mais la voir m’apostropher toutes les nuits et à n’importe quelle occasion m’a convaincu qu’il me fallait prendre de l’air rapidement. Je ne doute pas de conserver mon accent, après tout le japonais n’est pas ma langue natale, et dans ma ravissante Italie nous possédons un accent … disons assez prononcé. »
Je n’ai pas honte de mon rang, ni de mes responsabilité, mais il n’est pas nécessaire de les exposer, tel des trophées. Ce serait mettre en avant une hiérarchie qui me pèse et me mettre en avant par extension, ce qui je déteste au plus haut point. De plus, dans notre discussion éclairée, les notions de rang ou de level n’ont pas lieu d’être. Nous sommes deux personnes, vampires certes, partageant un échange des plus agréables autour d’une tasse de thé. Ce qui se passe autour de nous, ou les informations inutiles –comme mon rôle de chef de famille-, sont de fait négligeables.
« - Je ne suis en aucun cas las de vous répondre, mon cher Raphaël. Cela au contraire est très rafraîchissant pour moi de le faire. Il est vrai que je suis curieux d’en apprendre plus sur vous. Votre langue paternelle est le français n’est-ce pas ? Y avez-vous vaincu longtemps avant de venir vous installer ici ? Et pardonnez d’avance ma question, probablement indiscrète si ce n’est trop, mais quel âge avez-vous ? Je vois à vos yeux que vous avez vécu un grand nombre de choses, évènement important pour le monde au seulement pour vous, je ne saurais le dire. Mais surtout, ce qui m’intrigue c’est le pourquoi avoir commencé l’écriture ? Qu’est-ce qui, dans cet art bien capricieux, vous a autant séduit ? »
Peut-être vais-je un soupçon trop loin dans mes interrogations. Certes il vient de m’autoriser à le questionner, afin d’assouvir ma soif de connaissance le concernant, mais il y a des bornes pour tout. Je connais parfaitement les miennes, et ignore absolument tous des sienne. Je me cale plus confortablement dans mon siège, afin de continuer à lui faire face et ajoute, après avoir bu une nouvelle gorgée de thé.
« - Parler durant des heures avec vous est, et sera à n’en point douter, un véritable délice. Surtout si je suis trop indiscret, ce qui peut éventuellement arriver, n’hésitez pas à ne pas me répondre. Cela ne m’offusquera en aucun cas. »
« - Vous avez parfaitement raison. Nos actes ont toujours une motivation, plus ou moins louable et défendable. On ne peut décemment pas juger de la même façon celui qui tue pour le plaisir, et celui qui le fait par nécessité, pour reprendre votre exemple. Rassurez-vous la curiosité, bien que considéré comme un vilain défaut par beaucoup, n’en ait pas un pour moi Bien au contraire, tant qu’elle reste saine, c’est une qualité des plus appréciables. »
Il faut que je réfléchisse un minimum à mes mots. Qu’il devine que j’appartienne à la famille italienne de vampire est une chose, que je lui dévoile que j’en suis le chef en est une autre.
Ce qui m’amène ici ?
Une vieille folle qui se prend pour mon égale, sans l’être, et voulant les égards qui me sont dû pour elle et ses rejetons. L’un d’eux estime avoir été bafoué en venant en séjour ici, dans mon domaine où se trouve ma demeure et où logent mes représentants ici. Ce qui explique la requête de cette bougresse. Notre lien de famille ? C’est l’une de mes tantes. La plus agaçante d’entre elles. Celle qui rêvait du pouvoir sans l’obtenir car seconde de sa fratrie et non compétente en la matière. D’ailleurs elle est encore en vie, ce qui m’impressionne.
Il est évident que je ne peux pas lui dire ça ainsi. Il faut un peu plus de tact et un soupçon de respect.
« - Je suis bien italien en effet. Et vous avez raison, je ne viens pas seulement pour mon intérêt, purement académique, de la culture de ce pays. Je suis ici avant tout par obligation familiale. L’une de mes tantes m’a demandé de venir régler, pour elle, un différend opposant l’un de ses enfants, le huit ou neuvième, à l’un des représentants de notre famille ici. J’ai repoussé au maximum mon départ, mais la voir m’apostropher toutes les nuits et à n’importe quelle occasion m’a convaincu qu’il me fallait prendre de l’air rapidement. Je ne doute pas de conserver mon accent, après tout le japonais n’est pas ma langue natale, et dans ma ravissante Italie nous possédons un accent … disons assez prononcé. »
Je n’ai pas honte de mon rang, ni de mes responsabilité, mais il n’est pas nécessaire de les exposer, tel des trophées. Ce serait mettre en avant une hiérarchie qui me pèse et me mettre en avant par extension, ce qui je déteste au plus haut point. De plus, dans notre discussion éclairée, les notions de rang ou de level n’ont pas lieu d’être. Nous sommes deux personnes, vampires certes, partageant un échange des plus agréables autour d’une tasse de thé. Ce qui se passe autour de nous, ou les informations inutiles –comme mon rôle de chef de famille-, sont de fait négligeables.
« - Je ne suis en aucun cas las de vous répondre, mon cher Raphaël. Cela au contraire est très rafraîchissant pour moi de le faire. Il est vrai que je suis curieux d’en apprendre plus sur vous. Votre langue paternelle est le français n’est-ce pas ? Y avez-vous vaincu longtemps avant de venir vous installer ici ? Et pardonnez d’avance ma question, probablement indiscrète si ce n’est trop, mais quel âge avez-vous ? Je vois à vos yeux que vous avez vécu un grand nombre de choses, évènement important pour le monde au seulement pour vous, je ne saurais le dire. Mais surtout, ce qui m’intrigue c’est le pourquoi avoir commencé l’écriture ? Qu’est-ce qui, dans cet art bien capricieux, vous a autant séduit ? »
Peut-être vais-je un soupçon trop loin dans mes interrogations. Certes il vient de m’autoriser à le questionner, afin d’assouvir ma soif de connaissance le concernant, mais il y a des bornes pour tout. Je connais parfaitement les miennes, et ignore absolument tous des sienne. Je me cale plus confortablement dans mon siège, afin de continuer à lui faire face et ajoute, après avoir bu une nouvelle gorgée de thé.
« - Parler durant des heures avec vous est, et sera à n’en point douter, un véritable délice. Surtout si je suis trop indiscret, ce qui peut éventuellement arriver, n’hésitez pas à ne pas me répondre. Cela ne m’offusquera en aucun cas. »
Raphaël de La Roche#96370#96370#96370#96370#96370#96370#96370
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Sam 6 Jan 2018 - 15:39
Plus cette conversation s’éternisait, plus j’étais intrigué par mon interlocuteur, et moins je voyais le temps passé. Il ne serait guère surprenant que je me réveille après deux heures de discussion passionnée, réalisant brusquement l’heure tardive et la liste de tâches en retard qui s’amoncelait sur mon bureau. Ça m’était déjà arrivé par le passé, et pour certaines choses, j’avais la fâcheuse tendance à me répéter. Et Alessio ne m’aiderait pas à rester raisonnable, car le voici qui assouvit ma curiosité quant à l’origine de sa présence dans le pays du soleil levant. Je l’écoutai attentivement, savourant mon thé déjà tiède.
Tandis qu’il parlait, mon esprit vif enregistrait la moindre information que mon homologue me transmettait. Ainsi, une question somme toute légitime sur un sujet pour le moins banal me permettait d’en apprendre plus sur cet homme qui m’intriguait autant qu’il m’impressionnait, pour une mystérieuse raison je devais l’avouer. Il confirmait par ses propos mon hypothèse sur son rang. Il semblait en charge de lourdes responsabilités, sans doute l’héritier d’une famille importante dans la branche principale de son clan. Sa nationalité italienne à présent affirmée ne laissait que peu de doute quant à ce dernier ; les di Altiero. Ça me laissait un léger goût amer en bouche ; j’appréciais beaucoup cet homme, pourtant il appartenait à un clan que je m’efforçais d’éviter au mieux depuis plus de dix ans. Et, si je ne généralisais aucunement le comportement des Beaufort à celui du clan entier, je préférais garder mes distances. « Prudence est Mère de Sûreté » comme l’on disait par chez nous. Et dans mon cas, ce n’était pas du luxe.
Ce fut au tour d’Alessio de s’interroger sur ma personne, et en juste retour des choses, sur mon pays natal. Dire que je ne m’y attendais pas serait un mensonge éhonté. J’avais toujours vécu avec la notion de partage et d’échange ; lorsque l’on posait une question sur un sujet particulier, il était convenable d’être préparé à y répondre également. Même si, je devais l’avouer, son interrogation ouverte sur mon âge me surprit. L’âge… c’était sans doute l’un des sujets les plus accessoires chez les nôtres. Car une année humaine ne correspondait qu’à un souffle dans notre vie, nous ne comptions pas le temps de la même façon. Il était très répandu, chez les couples vampiriques, d’avoir une grande différence d’âge entre conjoints. Enfin, mes pensées divaguaient et je fis un effort pour les mettre de côté.
- Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes en aucun cas indiscret. Même si je vous avoue qu’il est assez peu courant qu’on me demande mon âge. Enfin, c’est toujours plus simple de répondre à un confrère.
Je restais volontairement évasif sur le sujet, au cas où des oreilles indiscrètes capteraient des fragments de notre conversation. Par les temps qui courent, les rumeurs sur notre existence s’affermissaient de plus en plus, et le nombre d’humains qui refusaient d’y croire diminuait chaque jour, cependant je préférais ne pas prendre de risques. Je baissai donc volontairement d’un ton par la suite, après m’être assuré qu’aucun humain n’était assez proche pour m’entendre.
- J’ai 167 ans, pour être exact. Votre sens de l’observation ne vous a pas trompé, à votre décharge. Nous avons tous notre lot de fardeaux, et c’est d’autant plus vrai pour nous qui vivons longtemps. J’imagine que c’est également votre cas.
Je m’arrêtai là pour cette fois. Il devinerait, par ces paroles, que j’avais effectivement vécu des événements marquants, mais que je n’avais pas l’envie d’en parler. D’une part parce que je le connaissais à peine, et s’il m’était très sympathique à première vue, je n’avais pas pour habitude de me livrer au premier venu. D’autre part… il était sans doute lié à la famille di Altiero et ma mésaventure avec leur branche française ne m’encourageait guère à en parler avec un représentant de l’élite vampirique italienne.
- Enfin, je m’éloigne du sujet… Vous m’avez demandé combien de temps j’ai vécu en France, qui est effectivement mon pays natal. A dire vrai, une grande partie de ma vie, même s’il m’est arrivé de voyager à droite et à gauche. Au Japon, notamment, puisque ma mère y a de la famille. J’ai quitté l’Europe au début des années 2000 pour m’établir à Nakanoto, dans la villa de mon grand-père. Vous connaissez peut-être cette ville, elle est réputée pour concentrer un véritable patchwork de nationalités… et de races différentes.
Je lui adressai un discret coup d’œil pour observer sa réaction. Ce ne serait pas la première fois que je croisais loin de ma résidence un habitant de Nakanoto. Je me souvenais très bien de ma rencontre à Tokyo avec Maria Blanchet, une actrice française qui vivait justement dans la même cité que moi. Enfin, j’extrapolais peut-être trop. Je revins alors sur sa dernière question.
- Pourquoi écrire ? C’est une excellente question, à laquelle je vais me faire plaisir de répondre, mais je risque de me laisser prendre par la passion, je vous préviens, j’ajoutai avec un rire léger, avant de me racler la gorge. Il est vrai qu’enfant j’étais surtout passionné de violon -et très doué, depuis mon plus jeune âge. Mais je m’intéressais aussi à la littérature. Il faut dire que de grands auteurs ont vécu au dix-neuvième justement. J’ai croisé mon meilleur ami dans un salon littéraire, et avec mon frère, qui s’avérait être un très bon poète, nous avons passé beaucoup de temps dans ce milieu. Je me suis découvert l’envie de transposer mon imagination débordante sur du papier. Je me suis essayé à la publication de nouvelles dans les vieux journaux de l’époque, et au bout d’un certain temps j’ai fini par avoir un peu de succès. J’ai réalisé que raconter des histoires, transporter les lecteurs loin de la réalité avec ma plume me procurait une grande satisfaction et un plaisir certain Je me sentais, comment dire… épanoui. C’est pourquoi j’ai décidé de poursuivre ma carrière littéraire. Un jour mon meilleur ami a repris la tête de la maison d’édition dans laquelle il travaillait, et depuis c’est lui qui me publie. J’ai bien sûr changé plusieurs fois de nom de plume, ainsi que modifié légèrement mon style, pour ne pas attirer les esprits trop curieux. Le succès et la célébrité requièrent parfois une collaboration avec l’anonymat et c’est d’autant plus vrai pour nous.
Je laissai ma phrase en suspens. Bien sûr, par « nous », j’entendais les vampires en règle générale. Seulement je préférais ne pas prononcer trop de mots compromettants. Je réalisai alors que j’avais parlé pendant plusieurs minutes sans m’interrompre, prenant à peine le temps de respirer. Je souris à Alessio d’un air gêné.
- Quand je vous disais que j’ai vraiment du mal à m’arrêter, j’exagérais à peine… J’espère que je ne vous ai pas perdu en route, au moins.
Je pris ma tasse pour en boire quelques petites gorgées. Parler autant en si peu de temps avait vidé ma réserve de salive et j’étais à présent assoiffé.
Tandis qu’il parlait, mon esprit vif enregistrait la moindre information que mon homologue me transmettait. Ainsi, une question somme toute légitime sur un sujet pour le moins banal me permettait d’en apprendre plus sur cet homme qui m’intriguait autant qu’il m’impressionnait, pour une mystérieuse raison je devais l’avouer. Il confirmait par ses propos mon hypothèse sur son rang. Il semblait en charge de lourdes responsabilités, sans doute l’héritier d’une famille importante dans la branche principale de son clan. Sa nationalité italienne à présent affirmée ne laissait que peu de doute quant à ce dernier ; les di Altiero. Ça me laissait un léger goût amer en bouche ; j’appréciais beaucoup cet homme, pourtant il appartenait à un clan que je m’efforçais d’éviter au mieux depuis plus de dix ans. Et, si je ne généralisais aucunement le comportement des Beaufort à celui du clan entier, je préférais garder mes distances. « Prudence est Mère de Sûreté » comme l’on disait par chez nous. Et dans mon cas, ce n’était pas du luxe.
Ce fut au tour d’Alessio de s’interroger sur ma personne, et en juste retour des choses, sur mon pays natal. Dire que je ne m’y attendais pas serait un mensonge éhonté. J’avais toujours vécu avec la notion de partage et d’échange ; lorsque l’on posait une question sur un sujet particulier, il était convenable d’être préparé à y répondre également. Même si, je devais l’avouer, son interrogation ouverte sur mon âge me surprit. L’âge… c’était sans doute l’un des sujets les plus accessoires chez les nôtres. Car une année humaine ne correspondait qu’à un souffle dans notre vie, nous ne comptions pas le temps de la même façon. Il était très répandu, chez les couples vampiriques, d’avoir une grande différence d’âge entre conjoints. Enfin, mes pensées divaguaient et je fis un effort pour les mettre de côté.
- Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes en aucun cas indiscret. Même si je vous avoue qu’il est assez peu courant qu’on me demande mon âge. Enfin, c’est toujours plus simple de répondre à un confrère.
Je restais volontairement évasif sur le sujet, au cas où des oreilles indiscrètes capteraient des fragments de notre conversation. Par les temps qui courent, les rumeurs sur notre existence s’affermissaient de plus en plus, et le nombre d’humains qui refusaient d’y croire diminuait chaque jour, cependant je préférais ne pas prendre de risques. Je baissai donc volontairement d’un ton par la suite, après m’être assuré qu’aucun humain n’était assez proche pour m’entendre.
- J’ai 167 ans, pour être exact. Votre sens de l’observation ne vous a pas trompé, à votre décharge. Nous avons tous notre lot de fardeaux, et c’est d’autant plus vrai pour nous qui vivons longtemps. J’imagine que c’est également votre cas.
Je m’arrêtai là pour cette fois. Il devinerait, par ces paroles, que j’avais effectivement vécu des événements marquants, mais que je n’avais pas l’envie d’en parler. D’une part parce que je le connaissais à peine, et s’il m’était très sympathique à première vue, je n’avais pas pour habitude de me livrer au premier venu. D’autre part… il était sans doute lié à la famille di Altiero et ma mésaventure avec leur branche française ne m’encourageait guère à en parler avec un représentant de l’élite vampirique italienne.
- Enfin, je m’éloigne du sujet… Vous m’avez demandé combien de temps j’ai vécu en France, qui est effectivement mon pays natal. A dire vrai, une grande partie de ma vie, même s’il m’est arrivé de voyager à droite et à gauche. Au Japon, notamment, puisque ma mère y a de la famille. J’ai quitté l’Europe au début des années 2000 pour m’établir à Nakanoto, dans la villa de mon grand-père. Vous connaissez peut-être cette ville, elle est réputée pour concentrer un véritable patchwork de nationalités… et de races différentes.
Je lui adressai un discret coup d’œil pour observer sa réaction. Ce ne serait pas la première fois que je croisais loin de ma résidence un habitant de Nakanoto. Je me souvenais très bien de ma rencontre à Tokyo avec Maria Blanchet, une actrice française qui vivait justement dans la même cité que moi. Enfin, j’extrapolais peut-être trop. Je revins alors sur sa dernière question.
- Pourquoi écrire ? C’est une excellente question, à laquelle je vais me faire plaisir de répondre, mais je risque de me laisser prendre par la passion, je vous préviens, j’ajoutai avec un rire léger, avant de me racler la gorge. Il est vrai qu’enfant j’étais surtout passionné de violon -et très doué, depuis mon plus jeune âge. Mais je m’intéressais aussi à la littérature. Il faut dire que de grands auteurs ont vécu au dix-neuvième justement. J’ai croisé mon meilleur ami dans un salon littéraire, et avec mon frère, qui s’avérait être un très bon poète, nous avons passé beaucoup de temps dans ce milieu. Je me suis découvert l’envie de transposer mon imagination débordante sur du papier. Je me suis essayé à la publication de nouvelles dans les vieux journaux de l’époque, et au bout d’un certain temps j’ai fini par avoir un peu de succès. J’ai réalisé que raconter des histoires, transporter les lecteurs loin de la réalité avec ma plume me procurait une grande satisfaction et un plaisir certain Je me sentais, comment dire… épanoui. C’est pourquoi j’ai décidé de poursuivre ma carrière littéraire. Un jour mon meilleur ami a repris la tête de la maison d’édition dans laquelle il travaillait, et depuis c’est lui qui me publie. J’ai bien sûr changé plusieurs fois de nom de plume, ainsi que modifié légèrement mon style, pour ne pas attirer les esprits trop curieux. Le succès et la célébrité requièrent parfois une collaboration avec l’anonymat et c’est d’autant plus vrai pour nous.
Je laissai ma phrase en suspens. Bien sûr, par « nous », j’entendais les vampires en règle générale. Seulement je préférais ne pas prononcer trop de mots compromettants. Je réalisai alors que j’avais parlé pendant plusieurs minutes sans m’interrompre, prenant à peine le temps de respirer. Je souris à Alessio d’un air gêné.
- Quand je vous disais que j’ai vraiment du mal à m’arrêter, j’exagérais à peine… J’espère que je ne vous ai pas perdu en route, au moins.
Je pris ma tasse pour en boire quelques petites gorgées. Parler autant en si peu de temps avait vidé ma réserve de salive et j’étais à présent assoiffé.
J'écris en #00cc66
Alessio O. Di Altiero#96638#96638#96638#96638#96638#96638#96638
Vampire Level A - Chef du clan di Altiero
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Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
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Jeu 22 Mar 2018 - 2:04
Sans détour il me livre son âge. 167 ans, ce qui le rend un tout petit peu plus jeune que moi, mais ayant traversé les mêmes périodes de l’Histoire humaine. Je sais une légère … presque réticence mais plus surtout de retenu quant à ses propos. Une sorte de prudence venait d’apparaitre dans sa façon de parler depuis que j’avais confirmé être italien. Un différend avec l’une des familles affiliées à mon clan pourrait être une explication, ou encore une crainte lier au clan Di Altiero en lui-même. Difficile de le savoir sans poser la question directement et devoir expliquer en quoi cette information m’intéresse.
Mes questions me semblent vraiment intrusives en y réfléchissant, pourtant j’ai osé sans crainte les lui poser. Il suppose, à juste titre, que je suis au moins aussi âgé que lui. Il ne va pas au-delà de la réponse simple. Cependant je ne peux le lui reprocher, nous ne représentons pas les mêmes clans. Je dirais même que malgré une affection certaine, nous voilà à devoir marcher sur des œufs pour ne pas trop en révéler sur nos rangs aux seins de ces clans.
Il se recentre sur le sujet de départ et me confirme qu’il a bien vécu un temps en France, avant de venir ici dans le pays maternel. Je retiens qu’il habite aussi à Nakanoto, cette ville est de plus en plus intrigante. Il faudra que je profite de mon séjour pour la découvrir de fond en comble. Il appuie sa révélation d’un clin d’œil à mon attention, et je lui réponds par un simple sourire. Nous nous recroiserons certainement là-bas, lors d’une autre occasion.
Raphaël prend alors le temps de m’expliquer comment il est arrivé à l’écriture, pourquoi ça lui a tant plu par le passé et que ça lui plait toujours autant maintenant. J’opine sobrement, l’anonymat dans notre monde est la base même de notre survie et de nos succès. Après tout, pour les humains les vampires n’existent pas, ce ne sont que des légendes … des mythes même. Partant de ce fait, il est logique et normal, qu’il ait changé de nom de plumes à plusieurs reprises. Un auteur vivant plus de 100 ans fait tâche dans le paysage.
Je comprends l’origine de sa passion, il faut concéder aux hommes que le dix-neuvième siècle a été très prolifique en écrivains et auteur en tout genre. Naître durant ce siècle est clairement un bon timing pour appréhender les arts sous toutes leurs formes.
« - Quand je vous disais que j’ai vraiment du mal à m’arrêter, j’exagérais à peine … j’espère que je ne vous ai pas perdu en route, au moins. »
Je le regarde prendre sa tasse de thé et en boire quelques gorgées. Il a énormément discourut pour me répondre, il est normal qu’il ait la gorge sèche. J’en profite pour moi-même boire un peu de mon thé, oscillant maintenant entre le tiède et le froid. Notre discussion s’étire dans le temps, il est vrai qu’il est de fait logique que la température de nos thés diminue.
« - Ne vous en faites pas, quand on parle de passion il me semble tout à fait approprié d’avoir du mal à s’arrêter. De plus votre passion ne date pas d’hier pour l’écriture, et visiblement elle semble très loin de s’éteindre en vous. C’est toujours un plaisir de parler avec un passionné tel que vous. »
Je regarde rapidement l’horizon, et constate que le soleil s’approche rapidement du moment où il laissera place à sa moitié, la lune. Je n’ai pas vu l’après-midi passer.
« - Je suis totalement d’accord avec vous sur l’anonymat. C’est un point essentiel pour beaucoup d’artiste et encore plus pour nous autres. Et puis soyons honnête, au vu de nos âges, il serait très suspect aux yeux des humains que nous continuions de bien nous porter. »
Je termine mon thé en douceur, pour ne pas le boire glacé.
« - Je pense qu’il va nous falloir nous séparer, au vu de l’heure qui commence à être tardive. Puis-je vous accompagner jusqu’à votre voiture afin de vous emprunter votre livre ? »
J’appelle le serveur pour qu’il nous apporte notre note, laissant le temps à mon vis-à-vis de me répondre positivement ou non durant ce laps de temps.
Mes questions me semblent vraiment intrusives en y réfléchissant, pourtant j’ai osé sans crainte les lui poser. Il suppose, à juste titre, que je suis au moins aussi âgé que lui. Il ne va pas au-delà de la réponse simple. Cependant je ne peux le lui reprocher, nous ne représentons pas les mêmes clans. Je dirais même que malgré une affection certaine, nous voilà à devoir marcher sur des œufs pour ne pas trop en révéler sur nos rangs aux seins de ces clans.
Il se recentre sur le sujet de départ et me confirme qu’il a bien vécu un temps en France, avant de venir ici dans le pays maternel. Je retiens qu’il habite aussi à Nakanoto, cette ville est de plus en plus intrigante. Il faudra que je profite de mon séjour pour la découvrir de fond en comble. Il appuie sa révélation d’un clin d’œil à mon attention, et je lui réponds par un simple sourire. Nous nous recroiserons certainement là-bas, lors d’une autre occasion.
Raphaël prend alors le temps de m’expliquer comment il est arrivé à l’écriture, pourquoi ça lui a tant plu par le passé et que ça lui plait toujours autant maintenant. J’opine sobrement, l’anonymat dans notre monde est la base même de notre survie et de nos succès. Après tout, pour les humains les vampires n’existent pas, ce ne sont que des légendes … des mythes même. Partant de ce fait, il est logique et normal, qu’il ait changé de nom de plumes à plusieurs reprises. Un auteur vivant plus de 100 ans fait tâche dans le paysage.
Je comprends l’origine de sa passion, il faut concéder aux hommes que le dix-neuvième siècle a été très prolifique en écrivains et auteur en tout genre. Naître durant ce siècle est clairement un bon timing pour appréhender les arts sous toutes leurs formes.
« - Quand je vous disais que j’ai vraiment du mal à m’arrêter, j’exagérais à peine … j’espère que je ne vous ai pas perdu en route, au moins. »
Je le regarde prendre sa tasse de thé et en boire quelques gorgées. Il a énormément discourut pour me répondre, il est normal qu’il ait la gorge sèche. J’en profite pour moi-même boire un peu de mon thé, oscillant maintenant entre le tiède et le froid. Notre discussion s’étire dans le temps, il est vrai qu’il est de fait logique que la température de nos thés diminue.
« - Ne vous en faites pas, quand on parle de passion il me semble tout à fait approprié d’avoir du mal à s’arrêter. De plus votre passion ne date pas d’hier pour l’écriture, et visiblement elle semble très loin de s’éteindre en vous. C’est toujours un plaisir de parler avec un passionné tel que vous. »
Je regarde rapidement l’horizon, et constate que le soleil s’approche rapidement du moment où il laissera place à sa moitié, la lune. Je n’ai pas vu l’après-midi passer.
« - Je suis totalement d’accord avec vous sur l’anonymat. C’est un point essentiel pour beaucoup d’artiste et encore plus pour nous autres. Et puis soyons honnête, au vu de nos âges, il serait très suspect aux yeux des humains que nous continuions de bien nous porter. »
Je termine mon thé en douceur, pour ne pas le boire glacé.
« - Je pense qu’il va nous falloir nous séparer, au vu de l’heure qui commence à être tardive. Puis-je vous accompagner jusqu’à votre voiture afin de vous emprunter votre livre ? »
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