Be passionate {Alessio} 15/05/2017
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Raphaël de La Roche#96708#96708#96708#96708#96708#96708#96708
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1327
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
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Ven 30 Mar 2018 - 1:10
Je me contentai de sourire à mon interlocuteur lorsqu’il salua la passion qui m’habitait. C’était tout à son honneur d’arriver à endurer si longtemps mes longs discours enflammés sur l’écriture ou la musique. Je plissai les yeux lorsqu’un rayon de soleil particulièrement intense les frappa de plein fouet. L’astre diurne amorçait sa descente vers l’horizon et s’était sournoisement déplacé entre deux immeubles. Indisposé par cet éclat soudain, je sortis mon chapeau et le plaçai sur ma tête, inclinant suffisamment la visière pour qu’elle me protège les yeux. Ça pouvait paraître étrange, avec la baisse de luminosité. Mais il faisait encore jour, et c’était peu courant que je sorte autrement que sous la lune. Contrairement à mon homologue de sang-pur, mon rang ne me permettait pas de supporter aussi aisément les rayons agressifs de l’étoile.
Un nouveau sourire étira mes lèvres lorsqu’il souligna le rapport entre notre longévité et l’anonymat quelque peu essentiel chez les vampires. Probablement avait-il déjà été confronté à ce genre de situation par le passé. La vie d’un vampire était longue et semée d’embûches ; il y avait d’autant plus d’événements à vivre, qu’ils fussent sinistres ou heureux. Je finis mon thé qui commençait à tiédir avec l’heure qui avançait. Mon congénère fit de même avant de proposer de m’accompagner jusqu’à mon véhicule.
- Bien sûr, j’allais vous le proposer. Je suis garé dans le parking juste à côté.
Je pointai l’index dans une direction pour accompagner mon discours. Je laissai Alessio héler le serveur pour qu’il nous apporte l’addition. Je remerciai l’employé d’un hochement de tête et sortis de mon portefeuille de quoi régler mon dû. Je déposai les yens dans la coupole avant de la tendre vers mon interlocuteur pour qu’il pût faire de même. Je me levai ensuite, récupérant au passage ma veste posée sur le dosser de mon siège. Je fis signe au sang-pur de me suivre, sans oublier de saluer le serveur, ainsi que le gérant qui m’observait de loin.
- J’espère que ma dernière œuvre saura satisfaire votre intérêt, lui dis-je sur le chemin du parking. On a beau vanter mes talents d’écrivain autour de moi, on ne peut jamais séduire l’intégralité du public.
Après quelques minutes de marche, nous arrivâmes à mon véhicule. Il s’agissait d’une marque japonaise loin d’être bon marché, sans pour autant être classée comme luxueuse. J’appréciais le design et l’ergonomie du véhicule, mais je n’aimais pas spécialement attirer l’attention ou étaler ma fortune. J’appuyai sur le déverrouillage à distance de ma clé et ouvrit le coffre dans lequel trônait le dernier carton. Il s’y trouvait encore quelques exemplaires non dédicacés. Je pris le premier de la pile et le lui tendis.
- Tenez. Si jamais il vous plaît, vous pouvez le garder. Je vous accorderai même une dédicace si vous le souhaitez, ajoutai-je avec un clin d’œil.
Je fermai le coffre d’une main avant de sortir un calepin et un stylo de mes poches. Je traçai rapidement des chiffres sur le papier, avant d’arracher la feuille pour la lui tendre.
- Voici mon numéro, pour le cas où vous souhaiteriez me rendre le livre, ou même juste me donner votre avis. Peut-être même que je vous gratifierai d’une dédicace, si le roman vous plaît au point de le conserver, ajoutai-je avec un clin d’œil.
La sonnerie de mon téléphone retentit, m’empêchant de poursuivre sur ma lancée. Je fis un signe d’excuse envers Alessio avant de décrocher. Une voix familière m’interpela de l’autre côté du combiné. Je poussai un soupir à la fois las et amusé en reconnaissant le franc parler de mon éditeur et meilleur ami.
- Oui, Kevin, qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je par principe tout en anticipant sa réponse. … Maintenant ? … Oui, oui, je sais. Attends deux minutes s’il te plait.
Je le mis en attente le temps de présenter mes respects à mon premier interlocuteur, vers qui je me tournai avec un sourire navré.
- Pardonnez-moi, le devoir. Je vous laisse reprendre contact si vous le souhaitez. Ce fut un plaisir en tout cas.
Je lui tendis la main pour serrer la sienne avant de le saluer d’un mouvement de la tête. Puis je repris ma conversation téléphonique tout en m’installant dans ma voiture. Kevin repartit dans ses beaux discours sur la nécessité d’une communication parfaitement orchestrée pour favoriser la vente de mes œuvres, et par extension, alimenter son chiffre d’affaire. Tandis que je l’écoutais d’une oreille distraite, ma main libre sur le volant, mon regard suivit Alessio jusqu’à ce qu’il disparût au coin d’une rue. Un homme très intéressant, quoiqu’un peu mystérieux. J’aurais bien aimé en apprendre plus sur lui, en dépit de ses origines qui représentaient un obstacle pour moi, du fait de sa proximité certaine avec le clan di Altiero. Mais j’avais le curieux pressentiment que nous n’en étions pas à notre unique rencontre.
Un nouveau sourire étira mes lèvres lorsqu’il souligna le rapport entre notre longévité et l’anonymat quelque peu essentiel chez les vampires. Probablement avait-il déjà été confronté à ce genre de situation par le passé. La vie d’un vampire était longue et semée d’embûches ; il y avait d’autant plus d’événements à vivre, qu’ils fussent sinistres ou heureux. Je finis mon thé qui commençait à tiédir avec l’heure qui avançait. Mon congénère fit de même avant de proposer de m’accompagner jusqu’à mon véhicule.
- Bien sûr, j’allais vous le proposer. Je suis garé dans le parking juste à côté.
Je pointai l’index dans une direction pour accompagner mon discours. Je laissai Alessio héler le serveur pour qu’il nous apporte l’addition. Je remerciai l’employé d’un hochement de tête et sortis de mon portefeuille de quoi régler mon dû. Je déposai les yens dans la coupole avant de la tendre vers mon interlocuteur pour qu’il pût faire de même. Je me levai ensuite, récupérant au passage ma veste posée sur le dosser de mon siège. Je fis signe au sang-pur de me suivre, sans oublier de saluer le serveur, ainsi que le gérant qui m’observait de loin.
- J’espère que ma dernière œuvre saura satisfaire votre intérêt, lui dis-je sur le chemin du parking. On a beau vanter mes talents d’écrivain autour de moi, on ne peut jamais séduire l’intégralité du public.
Après quelques minutes de marche, nous arrivâmes à mon véhicule. Il s’agissait d’une marque japonaise loin d’être bon marché, sans pour autant être classée comme luxueuse. J’appréciais le design et l’ergonomie du véhicule, mais je n’aimais pas spécialement attirer l’attention ou étaler ma fortune. J’appuyai sur le déverrouillage à distance de ma clé et ouvrit le coffre dans lequel trônait le dernier carton. Il s’y trouvait encore quelques exemplaires non dédicacés. Je pris le premier de la pile et le lui tendis.
- Tenez. Si jamais il vous plaît, vous pouvez le garder. Je vous accorderai même une dédicace si vous le souhaitez, ajoutai-je avec un clin d’œil.
Je fermai le coffre d’une main avant de sortir un calepin et un stylo de mes poches. Je traçai rapidement des chiffres sur le papier, avant d’arracher la feuille pour la lui tendre.
- Voici mon numéro, pour le cas où vous souhaiteriez me rendre le livre, ou même juste me donner votre avis. Peut-être même que je vous gratifierai d’une dédicace, si le roman vous plaît au point de le conserver, ajoutai-je avec un clin d’œil.
La sonnerie de mon téléphone retentit, m’empêchant de poursuivre sur ma lancée. Je fis un signe d’excuse envers Alessio avant de décrocher. Une voix familière m’interpela de l’autre côté du combiné. Je poussai un soupir à la fois las et amusé en reconnaissant le franc parler de mon éditeur et meilleur ami.
- Oui, Kevin, qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je par principe tout en anticipant sa réponse. … Maintenant ? … Oui, oui, je sais. Attends deux minutes s’il te plait.
Je le mis en attente le temps de présenter mes respects à mon premier interlocuteur, vers qui je me tournai avec un sourire navré.
- Pardonnez-moi, le devoir. Je vous laisse reprendre contact si vous le souhaitez. Ce fut un plaisir en tout cas.
Je lui tendis la main pour serrer la sienne avant de le saluer d’un mouvement de la tête. Puis je repris ma conversation téléphonique tout en m’installant dans ma voiture. Kevin repartit dans ses beaux discours sur la nécessité d’une communication parfaitement orchestrée pour favoriser la vente de mes œuvres, et par extension, alimenter son chiffre d’affaire. Tandis que je l’écoutais d’une oreille distraite, ma main libre sur le volant, mon regard suivit Alessio jusqu’à ce qu’il disparût au coin d’une rue. Un homme très intéressant, quoiqu’un peu mystérieux. J’aurais bien aimé en apprendre plus sur lui, en dépit de ses origines qui représentaient un obstacle pour moi, du fait de sa proximité certaine avec le clan di Altiero. Mais j’avais le curieux pressentiment que nous n’en étions pas à notre unique rencontre.
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