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Le Narrateur#98620#98620#98620#98620#98620
Vieux sage
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Dim 9 Sep 2018 - 2:58
Station balnéaire de Kozakai
« Zoo »
Fin du tour. RAS
Invité
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Dim 9 Sep 2018 - 3:06
Farah était véritablement formidable dans son attitude pour sa première enquête sur le terrain qui ne présageait rien de bon. Ce n’était pas sans raisons qu’elle avait autant de talent, sa mère lui avait transmis ça. Oh je sais bien que ce n’est pas transmissible mais cela était toujours amusant comme formule. Bien que timide, elle était forte et avait beaucoup d’assurance caché loin derrière son armure qu’elle avait enlevé temporairement.
Avec beaucoup d’assurance, elle confirmait mon opinion vis-à-vis de ce poil humain, mais il allait falloir que je m’adresse à un expert pour faire des recherches là dessus. Mais étant humain, il fallait que je trouve plutôt un laboratoire médico légale pour faire un séquençage ADN avant de confier la lourde tâche de rechercher un éventuel fichage à Yukimura-san.
Après quoi elle confirma à nouveau que j’avais vu juste au sujet des odeurs que j’avais capté dans la cage du tigre disparu. Toutefois, elle apporta une nuance supplémentaire, à savoir l’odeur d’un reptile, un serpent notamment.
Je ne savais pas vraiment ce que cela pouvait bien vouloir dire. Ces animaux ne pouvaient pas se côtoyer naturellement, qui plus est, ces personnes avaient fait flotter le tigre dans les airs. Le zoo n’avait pas répertorié d’autres disparitions d’animaux de ce que nous savions, donc ces animaux n’ont pas été volé en même temps que le tigre. Cela impliquait la nécessité d’avoir passé beaucoup de temps avec ces animaux au même endroit pour que les odeurs se mêlent au point de perdurer dans l’enclos du tibre plusieurs jours après sa disparition.
Cela ne présageait rien de bien, mais ne l'évoquait absolument rien du point de vue d’un vampire malgré le fait que l’un d’eux doivent être nécessairement impliqué dans tout ça. Cela me laissait véritablement songeur et je commençait à tout simplement penser que les ours avaient du mal voir ce qui s’était passé.
John - Peut-être que les vampires n’ont rien à voir avec tout ça…
Je laissais échapper cela à voix basse dans le temps de mon intense réflexion, comme si cela allait me permettre de trouver l’illumination. Mais il fallait me concentrer sur Farah et l’objectif que nous poursuivons de chercher son oiseau idéal. C’est d’ailleurs juste après cette pensée qu’elle est revenue toute seule sur le sujet en nommant ses possibilités. Mais surtout, elle a évoqué une bien habile envie, à savoir de prendre d’avance l’ADN pour choisir plus tard. Ce n’était en effet pas une mauvaise idée.
John - C’est une excellente idée Farah, nous pourrions en effet prendre quelques plumes, une de chaque oiseau pour lequel ton coeur balance. En passant près des volières, ce sera facile que de les prendre.
Farah Neferet Assaad#98726#98726#98726#98726#98726#98726#98726
Changelin Serpent - Civil
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Ven 21 Sep 2018 - 23:37
Une recherche sous le soleil de Kozakai
Feat John Smith
John a l’air dubitatif dans cette histoire. J’ai entendu son murmure qui exprimait ses doutes quant aux personnes réellement impliquées dans cet enlèvement. Et je peux le comprendre. Moi-même je suis songeuse. Je ne vois pas comment des hommes peuvent avoir l’odeur de trois animaux si différents sur eux, autrement que les avoir rassemblé pendant longtemps au même endroit et avoir été en contact proche et prolongé avec eux. Hors, je m’interroge sur l’utilité. Certes le trafic d’animaux est une hypothèse plus que probable. Mais ils ont pris des risques considérables. Et que faire d’un tigre ? Un animal de compagnie, ou une chasse illégale ? Ça encore je veux bien, mais un tanuki… cet animal n’a pas de réel valeur marchande, excepté peut-être pour sa fourrure, et encore… Mais on en revient au même point : pourquoi des vampires auraient besoin d’un trafic fructueux ? De ce que j’ai entendu dire sur eux, ils ont largement de quoi subvenir à leurs besoins par les seules affaires légales.
Je secoue la tête. Cette histoire est une véritable énigme. Malheureusement, je ne vais pas pouvoir aider Monsieur Smith pour la suite, du fait de la dangerosité de l’affaire. Hormis pour des services ponctuels, peut-être, qui ne demanderaient pas que je m’aventure sur un terrain glissant. Quoiqu'il en soit, il est temps de passer à la seconde problématique qui a guidé nos pas au zoo : ma prochaine forme animale. Suite à l’accord du vieil anglais je commence à faire le tour des volières pour récupérer les plumes qui me conviennent. Certaines sont simplement au sol et je n’ai qu’à me baisser pour les récupérer. Je n’ai pas spécialement besoin de faire attention aux regards indiscrets. Il n’y a rien de suspect à collectionner des plumes, et si on me demandait ce que je fabrique, je n’aurais qu’à rétorquer que je suis passionnée d’ornithologie.
Toutefois deux d’entre elles, et notamment celle de l’aigle royal, se trouvent hors de portée. Du moins d’un point de vue humain. En revanche il serait aisé pour un ophidien de se glisser entre les barrières pour ramper jusqu'à la première plume. Je reviens donc déposer ma précieuse cargaison dans les mains de John ; j’ai pris soin, à chaque récolte, d'étiqueter la penne avec le nom du volatile, de sorte que je ne me trompe pas par mégarde.
Comme pour l’inspection de la cage, je me cache derrière un abri, hors de portée des caméras. Puis je prends ma forme reptilienne et je rampe habilement jusqu'à la volière, prenant soin d’éviter les angles de la vidéosurveillance et m’abritant derrière des obstacles. À présent la plume n’est plus qu’à deux mètres. Un jeu d’enfant me direz vous. Si on excepte le rapace qui m’a repérée et me fixe d’un oeil peu avenant. De son perchoir, il gonfle son plumage, bec entrouvert, dans une tentative d’intimidation. Mais je suis déterminée et ce n’est pas lui qui me retiendra. Je calcule soigneusement mon coup et m’elance vers mon objectif. J’attrape la plume dans ma gueule et dans un arc de cercle habilement exécuté je fais demi-tour et retourne à l’abri. L’aigle se pose quelques secondes trop tard et ne peut que me regarder filer d’un air déconfit.
Je reviens vers ma première cachette pour reprendre forme humaine et confier mon précieux butin à mon ami. La dernière plume qu’il me reste à récupérer est située dans l’habitat d’une buse. Un adversaire bien moins redoutable que le précédent. Il ne me faut donc guère de temps pour la récupérer à son tour en usant du même stratagème. Je peux reprendre forme humaine pour de bon cette fois. Je souris à John, satisfaite.
Je lui reprends les plumes sélectionnées par mes soins pour les ranger soigneusement dans mon sac. Je vais les garder bien précieusement jusqu’à ce que je prenne une décision, ça c’est sûr !
Je secoue la tête. Cette histoire est une véritable énigme. Malheureusement, je ne vais pas pouvoir aider Monsieur Smith pour la suite, du fait de la dangerosité de l’affaire. Hormis pour des services ponctuels, peut-être, qui ne demanderaient pas que je m’aventure sur un terrain glissant. Quoiqu'il en soit, il est temps de passer à la seconde problématique qui a guidé nos pas au zoo : ma prochaine forme animale. Suite à l’accord du vieil anglais je commence à faire le tour des volières pour récupérer les plumes qui me conviennent. Certaines sont simplement au sol et je n’ai qu’à me baisser pour les récupérer. Je n’ai pas spécialement besoin de faire attention aux regards indiscrets. Il n’y a rien de suspect à collectionner des plumes, et si on me demandait ce que je fabrique, je n’aurais qu’à rétorquer que je suis passionnée d’ornithologie.
Toutefois deux d’entre elles, et notamment celle de l’aigle royal, se trouvent hors de portée. Du moins d’un point de vue humain. En revanche il serait aisé pour un ophidien de se glisser entre les barrières pour ramper jusqu'à la première plume. Je reviens donc déposer ma précieuse cargaison dans les mains de John ; j’ai pris soin, à chaque récolte, d'étiqueter la penne avec le nom du volatile, de sorte que je ne me trompe pas par mégarde.
- Les deux dernières nécessitent un peu de ruse. Pouvez-vous surveiller pendant que je me glisse entre les barreaux ?
Comme pour l’inspection de la cage, je me cache derrière un abri, hors de portée des caméras. Puis je prends ma forme reptilienne et je rampe habilement jusqu'à la volière, prenant soin d’éviter les angles de la vidéosurveillance et m’abritant derrière des obstacles. À présent la plume n’est plus qu’à deux mètres. Un jeu d’enfant me direz vous. Si on excepte le rapace qui m’a repérée et me fixe d’un oeil peu avenant. De son perchoir, il gonfle son plumage, bec entrouvert, dans une tentative d’intimidation. Mais je suis déterminée et ce n’est pas lui qui me retiendra. Je calcule soigneusement mon coup et m’elance vers mon objectif. J’attrape la plume dans ma gueule et dans un arc de cercle habilement exécuté je fais demi-tour et retourne à l’abri. L’aigle se pose quelques secondes trop tard et ne peut que me regarder filer d’un air déconfit.
Je reviens vers ma première cachette pour reprendre forme humaine et confier mon précieux butin à mon ami. La dernière plume qu’il me reste à récupérer est située dans l’habitat d’une buse. Un adversaire bien moins redoutable que le précédent. Il ne me faut donc guère de temps pour la récupérer à son tour en usant du même stratagème. Je peux reprendre forme humaine pour de bon cette fois. Je souris à John, satisfaite.
- Bon, je pense que j’ai tout ce qu’il me faut. Vous avez besoin de voir autre chose ici ? Sinon, nous pouvons peut-être y aller.
Je lui reprends les plumes sélectionnées par mes soins pour les ranger soigneusement dans mon sac. Je vais les garder bien précieusement jusqu’à ce que je prenne une décision, ça c’est sûr !
Quelques plumes pour plus tard
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Sam 22 Sep 2018 - 13:32
Station balnéaire de Kozakai
« Zoo »
Fin du tour. RAS
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Dim 30 Sep 2018 - 2:25
Cette petite était décidément vraiment épatante de par son courage et son assurance, le tout dans la maîtrise de sa peur grandissante vis-à-vis de cette histoire. C’était évident qu’elle avait peur lorsqu’elle pensait un peu trop à ce qui pouvait nous arriver, ou quel démon pouvait bien se cacher derrière la disparition du tigre. Toutefois elle faisait ce qui était juste, avec entrain et compétence en plus de cela.
Nous nous promenions, une fois toute cette histoire d’enquête derrière nous, dans la volière du zoo et il fallait bien avoué qu’ils avaient une quantité énorme d’espèces toutes très intéressante pour une jeune fille comme Farah. Elle avait opté pour une idée tout à fait ingénieuse, à savoir prélever les plumes des oiseaux pour pouvoir choisir plus tard lequel serait celui qui lui correspondrait le mieux.
Je supposais qu’elle avait sans doute faire tout un tas de recherches vis-à-vis des différentes espèces qu’elle aimait pour qu’au moment de son choix, elle n’ait aucun regret. C’était très malin de sa part que de faire cela, même si les deux dernières plume qu’elle souhaitait obtenir n’allaient pas être simple à récupérer. Enfin en tout cas c’est ce que j’eu pensé lorsqu’elle m’a dit desquelles il s’agissait. Pourtant elle m’a très naturellement demandé de faire le guet pour lui éviter les ennuis tandis qu’elle cherchait un endroit à l’abri des caméras pour pouvoir revêtir sa forme de serpent et ainsi se jouer de la vigilance du rapace.
Pour ce jour-ci, le serpent l’emportait enfin sur le rapace qui n’avait pas eu une seule chance de pouvoir l’attraper, ne fusse même qu’une seule seconde. Sans demander son reste elle était parvenu à deux reprise à se jouer avec une facilité déconcertante de la vigilance et de la rapidité des deux rapaces. Elle était ensuite revenu à son endroit de métamorphose à l’abri des caméras pour ensuite revenir vers moi.
Elle m’annonça alors que selon elle nous avions fait le tour de ce que nous voulions voir ici pour cette journée tout du moins. Ce à quoi tout en lui souriant je lui répondrais.
John ▬Oui en effet, nous n’avons plus grand chose à faire ici.
Le temps avait finalement filé à une allure folle ici et il était déjà bien leur de casser la croûte comme on dit.
John ▬Je te propose de profiter tout simple de nos déjeuners que nous avons préparé pour la journée, après quoi je te raccompagnerai chez toi.C’était la meilleure façon de finir en douceur une si belle journée avec la gentille Farah.
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