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Dim 24 Fév 2019 - 20:38
Je ne savais pas trop ce que je pouvais bien faire pour aider Rosy à aller mieux, car visiblement malgré cette métaphore vaseuse, elle n’avait pas retrouvé le sourire. Elle était habitée par une sorte de profonde mélancolie qui n’allait pas partir aussi facilement que cela. Peut-être qu’elle avait véritablement en horreur ce qu’elle était devenue. Ce n’était pas mon cas, mais je ne savais pas bien comment lui faire comprendre que dans la vie, il fallait faire avec les cartes qui nous étaient données et surtout être heureux de pouvoir profiter du jeu encore un peu. Il y avait pire que d’être immortel et pouvoir être hors de portée des fléaux humains comme les maladies et les accidents mortels. Pour un vampire comme pour un lycan, un choc à plein vitesse en voiture contre un mur ne signifiait qu’être dans les vapes pendant quelques minutes tout au plus.
Elle n’était pas devenue la diva lyrique que je pensais qu’elle était devenue. Elle était partie sur le jazz, un style que j’avais appris à apprécier lorsque je me suis approché des cultures afro américaine dans le but de m’approprier la cuisine cajun. Le blues, le gospel, le jazz, tant de styles qui prenaient leurs racines dans cette culture que j’avais appris à aimer. Le restaurant avant une personnalité entre le japonais traditionnel et le français haute gastronomie, mais la carte était possiblement d’une culture infinie.
Ôkamiro ▬ J’aime tout ce que ce monde a à offrir… cuisine comme en musique… du jazz fera le plus grand effet dans le restaurant...Il est vrai que sans ses sens de vampire, elle n’aurait pas pu apprécier les subtilités de nos plats de ce soir. Mais il fallait avoir une tendance de gourmet pour voir du bon à être un vampire rien qu’avec la capacité à profiter de bons petits plats.
Ôkamiô ▬ J’ai déjà hâte de l’entendre cette petite ! Notre cuisine lui donnera une bonne raison d’être une vampire !
J’étais totalement dépité de la façon dont j’avais formulé ma demande pour continuer de la voir. C’était maladroit à en mourir.
Ôkamiô ▬ Ca c’est peu dire ! On aurait cru un collégien en train de demander à une fille de sortir avec lui ! Pitoyable !Je ne pouvais pas lui donner tort et pourtant ce n’était pas du tout ma volonté que de sortir avec Rosy. Nous étions si différents, trop différents sûrement. J’en avais gardé le souvenir d’une fille plus âgée, un peu comme une grande soeur avec beaucoup de rêve. Mais l’un comme l’autre, il était évident que nous avions vécu avec l’idée que l’autre était décédé depuis longtemps ou trop âgé pour se revoir. C’était la dernière personne que j’aurais cru pouvoir revoir surgir de mon passé, moi qui avait déjà enterré tout ceux que j’avais connu à l’époque où ma vie était normale.
Toutefois, il y avait une lueur de relation stable possible. Une amie venant du même endroit, partageant de vieux souvenirs humains et qui pouvait comprendre les anecdotes d’une vieille France d’avant guerre. Ce n’était pas ce que je pouvait avoir comme relation avec qui que ce soit d’autre et c’était pour ça que je voulais garder contact avec elle à tout prix maintenant. Elle suggérait même que je vienne la voir chanter, ce que je voulais évidement faire.
Ôkamiro ▬ Je serais très heureux de pouvoir assister à une de tes représentation, peut importe l’endroit Rosy.Il était hors de question que je parle de ma deuxième personnalité totalement obsédée. Ce n’était pas la meilleure façon de renouer avec une amie d’enfance que de lui avouer que ce qui nous a transformé en lycan avait aussi brisé en deux celui que nous aurions dû devenir. C’était hors de question. Je ne voulais pas qu’elle voit ce regard aux yeux rouges s’exprimer en moi pour le moment, pas plus que nous n’étions capable d’arborer les yeux améthystes que nous avions lors d’une union parfaite.
Ôkamiô ▬ Tu pourrais lui parler de moi maintenant non ?!
Ôkamiro ▬ Mais du coup… tu m’as pas bien expliqué ce que tu faisais aussi souvent à Nakanoto...
“Amie et mélancolie...”
© Etilya sur DK RPG
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Mar 26 Mar 2019 - 17:12
« J’aime tout ce que ce monde a à offrir… cuisine comme en musique… du jazz fera le plus grand effet dans le restaurant... »
J’esquissai un petit sourire. Tout ce que le monde avait à offrir ? Cela faisait un paquet de choses, des très bonnes comme des très mauvaises. Il parlait bien, mais je me demandais s’il pourrait dire la même chose si un mauvais groupe de pop proposait de jouer dans son restaurant. En tout cas, cela me ferait sans doute du bien de changer un peu de paysage musical et de public. Dans l’idéal, avoir des musiciens vampires sous le coude serait une bonne chose. J’imaginais bien un cocktail mondain ou un gala de charité. Sa clientèle ne devait pas être n’importe qui, vu le coût d’un dîner dans le restaurant d’un chef de ce niveau. Il avait spécifié travailler pour les vampires. Est-ce qu’il y aurait des lycans, également ? Est-ce que vampires et lycans pourraient s’y côtoyer sans incidents ? C’était moins sûr. Personnellement, je n’avais rien contre un peu d’action, mais le restaurant et mon ami risquaient de moins apprécier la plaisanterie.
« Ce sera un restaurant pour vampire ? » demandai-je, sincèrement curieuse.
J’avais déjà vu des chefs vampires qui restaient parmi leurs semblables et travaillaient à domicile, mais jamais un établissement entièrement prévu à cet effet. Cela dit, Nakanoto s’y prêtait particulièrement, grâce au Sénat. Bien qu'elle ne fût pas très grande, c’était probablement la ville avec la plus haute concentration de riches vampires au monde. Les nobles Sénateurs s'y rendaient régulièrement, souvent accompagnés d'autres nobles de leur famille et d'un cortège de serviteurs. On y trouvait également des commerçants vampires dont les affaires florissaient grâce aux aristocrates et qui devaient posséder une fortune moins élevée mais tout de même considérable.
« Je serais très heureux de pouvoir assister à une de tes représentations, peu importe l’endroit, Rosy. »
Je souris plus doucement. A l’époque, je n’aimais pas tellement ce surnom, mais c’était plaisant de l’entendre à nouveau. Cela me ramenait à une époque où tout était bien moins compliqué qu’aujourd’hui, une réminiscence de mon humanité perdue. Dans mes souvenirs, il avait toujours été aussi gentil. Il disait toujours ce que j’avais envie d’entendre. C’était pour ça qu’il avait été le seul à m’encourager à aller à Paris pour réaliser mon rêve, quand mes autres amis trouvaient mon projet complètement fou. Il était peut-être plus apathique, mais n’avait pas perdu cet optimisme inébranlable qui le caractérisait quand nous étions enfants. De nous deux, c’était moi qui avait le plus changé, au final. Je lui adressai un clin d’œil.
« Tu ne le regretteras pas. »
« Mais du coup… Tu m’as pas bien expliqué ce que tu faisais aussi souvent à Nakanoto... »
Question légitime à laquelle j’aurais eu bien des façons de répondre… Essayer de faire entendre raison à une bande de vieilles sangsues narcissiques ? M’efforcer de me faire respecter par des personnes nées avec le pouvoir, qui l’incarnaient physiquement au sein de notre race ? Je choisis la version simple.
« Bradley est un homme fort occupé – j’ignorais s’il percevrait la touche de cynisme dans ma voix, mais j’aimais à rappeler à mon chef qu’il serait mille fois plus écouté qu’une level D, et qu’il trouverait probablement le temps de venir s’il y mettait de la bonne volonté. Aussi, je fais la même chose pour lui que Monsieur de la Roche pour ton Ryan. Je le représente au Sénat, et j’essaye de me faire entendre. »
Mais beaucoup de vampires manquaient sérieusement d’éducation. Ou plutôt leur éducation leur apprenait que le fait d’avoir été humain autrefois faisait des gens des paillassons qu’on pouvait piétiner sans problème. J’avais gagné durement le respect de certains d’entre eux, mais la plupart étaient encore outrés que j’eusse seulement le droit de m’asseoir à la place d’un chef de clan, y compris chez les Dwight Hodgkin. Si cela ne tournait pas au concours d’insultes – et ils avaient l’art et la manière de les tourner comme des compliments – c’était sans doute parce que je n’hésitais pas à leur rendre la politesse.
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Mer 27 Mar 2019 - 14:34
Ah… la fameuse question du restaurant pour vampires. Je devais bien m’y attendre en fait, je ne sais pas pourquoi cela me surpris. C’était une évidence que Junya avait lui-même soulevé lorsque je lui avait parlé il y a un moment de cette idée de restaurant à Nakanoto. Evidemment qu’avec tout ces dandys de sénateurs j’aurai une clientèle toutes faites parmis les vampires de la région. Mais je voulais essayer dans une certaine mesure de liés les gens et les races dans le même amour de la bonne nourriture.
Elle nous parla un peu plus de son rôle après ça. J’ai tout de suite compris lorsqu’elle a mentionné Raphael et de son rôle pour Junya. J’avais bien entendu eu connaissance de ce Sénat de vampire qui se tenait régulièrement en ville à Nakanoto et c’était pour ça qu’il y avait une concentration importante de rang important dans leur hiérarchie.
Rien qu’en faisant le tour de la périphérie de la ville on pouvait voir ici et là de vieux domaine de famille qui étaient peu ou au contraire très utilisé. Certain vivaient de façon plus ou moins clinquantes évidemment et tous n’avait pas de grands manoir imposant avec beaucoup de terrain. Je supposait que certain chefs de clan ont pu se contenter d’un penthouse bien placé dans le quartier des affaires au sommet d’un building.
Avec ce que j’avais entendu dire de la part de Junya sur ce type, je doutais même du fait qu’il l’ait déjà rencontré en personne et non juste par téléphone. Ce mec avait tout d’un véritable fantôme pour ses homologues donc et c’était Rosy qui le représentait en tout instant au sénat.
Ôkamiô ▬ Je tenais à te dire que ça fait hyper niet dit comme ça mec !C’est vrai que c’est un peu utopiste de réfléchir comme ça. On pourrait se croire dans un dessin animé ou un mange à penser de la sorte. Pourtant la dopamine est source de bonheur et la nourriture, un repas appréciable fait sécréter beaucoup de dopamine, donc la nourriture crée le bonheur. C’était aussi simple que ça. Alors pourquoi lycans et vampires ne pourraient-ils pas avoir un lieu sans hostilité pour juste bien manger ?
Ôkamiô ▬ Ouai mais avoue que ça fait un peu con dit comme ça ! Paix, amour ! et des frites avec ça ?!Il était insortable tout bonnement… Tandis qu’il faisait encore son cinéma intérieur, je répondis à Rosy avant de la faire attendre.
Ôkamiro ▬ Et bien pour tout dire, pas uniquement… le but est de faire un restaurant aussi pour les lycans… leur palais est tout aussi fin que celui d’un vampire.. si ce n’est plus lorsqu’il l'entraîne… l’idée est de calmer les hostilités entre les races autour d’un bon plat...Ôkamiô avait raison, dit à haute voix, cela faisait terriblement niet et infantile comme raisonnement.
Ôkamiô ▬ Merci d’le r’connaître ! Et j’pense pas qu’on regrettera sa présence à la minette !C’est vrai qu’il était plus qu’évident qu’elle allait faire sensation quoi qu’il arrive. Je me souvenais d’elle très belle, très grande, à cause de notre écart d’âge à l’époque aussi, mais avec une sorte de présence cachée en elle. Aujourd’hui son être vampirique avait fait remonter à la surface une sorte de charisme incroyable et une attitude désinvolte palpable.
Elle nous parla un peu plus de son rôle après ça. J’ai tout de suite compris lorsqu’elle a mentionné Raphael et de son rôle pour Junya. J’avais bien entendu eu connaissance de ce Sénat de vampire qui se tenait régulièrement en ville à Nakanoto et c’était pour ça qu’il y avait une concentration importante de rang important dans leur hiérarchie.
Rien qu’en faisant le tour de la périphérie de la ville on pouvait voir ici et là de vieux domaine de famille qui étaient peu ou au contraire très utilisé. Certain vivaient de façon plus ou moins clinquantes évidemment et tous n’avait pas de grands manoir imposant avec beaucoup de terrain. Je supposait que certain chefs de clan ont pu se contenter d’un penthouse bien placé dans le quartier des affaires au sommet d’un building.
Ôkamiô ▬ Mec ! T’as pas saisi l’ironie là ? Le mec doit pas en branler une et elle se cogne tout l’taf en fait !Il est vrai que que le domaine Dwight Hodgkin était pas vraiment en grande activité lorsque j’étais passé dans les environs il y a quelques mois, pas comme si un chef était présent en tout cas, pas comme le domaine Ryan lorsque Junya s’y trouve en tout cas.
Avec ce que j’avais entendu dire de la part de Junya sur ce type, je doutais même du fait qu’il l’ait déjà rencontré en personne et non juste par téléphone. Ce mec avait tout d’un véritable fantôme pour ses homologues donc et c’était Rosy qui le représentait en tout instant au sénat.
Ôkamiro ▬ Je vois… et c’est pas trop la foire au sénat ? J’ai jamais vu d’autres chef que Junya et ton Bradley pour l’instant… et Shidara il y a longtemps bien entendu...C’était un souvenir douloureux, mais il avait été là une ou deux fois. Sans doute était-ce lui qui m’avait fait transféré à un autre laboratoire et diminuer ma sécurité. Il avait une erreur, mais lors de notre évasion cette nuit là… je n’ai pas pu m’empêcher de sentir son odeur fraîche dans les parages et je doutais du fait qu’un vampire de son rang eut du mal à intervenir pour empêcher que ça dégénère. S’il avait fait en sorte que l’on s’évade ou non, je ne le saurais peut-être jamais. Tout ce que je savais c’est que dans le labo où j’étais il y avait eu des vampires et des humains.
Ôkamiro ▬ Mais, c’est parce qu’il y fou jamais les pieds que tu y es ?La question était assez directe, mais comme Ôkamiô disait, elle avait fait volontairement preuve de cynisme bien que je n’ai rien perçu.
“Cantatrice et diplomate”
© Etilya sur DK RPG
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Ven 12 Avr 2019 - 18:38
J’imaginai ce restaurant idéal qu’il imaginait. Personnellement, je n’avais absolument rien contre, mais cela compliquerait énormément la tâche. Tous ces vieux barbons du Sénat ne mettraient pas les pieds dans un établissement où ils risquaient de croiser un lycan. Si rien que croiser une level D les choquait, j’avais du mal à les imaginer entre de partager la table de loups. Quant au lycans, je n’en connaissais pas directement qui habitait à Nakanoto, mais j’avais entendu dire que beaucoup ne supportaient pas les vampires - et ma foi, ils avaient d’excellentes raisons de les détester. Comme moi, ils avaient perdus leur humanité sans vraiment le vouloir. Mais dans leur cas, c’était d’une manière bien plus violente, sans compter qu’ils n’étaient pas sur le point de mourir, eux. On leur avait littéralement volé leur vie, pour ceux qui avait survécu. Je me demandais encore comment Ôkamiro pouvait être autant à l’aise avec cette idée, d’ailleurs.
“Je ne doute pas que les lycans ont un excellent palais, et ton idée est plutôt plaisante. Mais je pense que ça risque d’être compliqué. Les deux races ne se portent réciproquement pas dans leurs coeurs… Enfin, tu pourras toujours voir comment les choses ont évolué en temps et en heures.”
D’après ce que j’avais compris, l’ouverture du restaurant n’était pas pour tout de suite. Avec un peu de chance les mentalités aurait un peu évolué d’ici-là. Cependant, ce statu quo entre les vampires et les lycans durait depuis maintenant plusieurs décennies. Un changement était plutôt difficile à envisager. Tandis que nous abordions la question du Sénat, mon ami me demanda :
“Je vois… et c’est pas trop la foire au Sénat ? J’ai jamais vu d’autres chefs que Junya et ton Bradley pour l’instant… et Shidara il y a longtemps bien entendu…”
J’allais rire mais l’allusion au vieux Shidara m’avait calmée. Je doutais fortement que leur rencontre fût un bon souvenir pour lui. Toutefois, il y avait tant à dire sur le Sénat. J’esquissai un sourire narquois.
“Crois-moi, parmi tous les Sénateurs, Ryan et Bradley sont des cas à part. Imagine une pièce de théâtre grandiloquente dont chaque acteur veut être le rôle principal et tu en auras une assez bonne idée. La plupart de ces gens ne pensent qu’à leur petite personne, et ils sont censés édicter des lois concernant toute la société vampirique. Tu vois le problème ? Autant dire que ça n’avance pas beaucoup.”
“Mais, c’est parce qu’il y fout jamais les pieds que tu y es ?”
Je répondis avec malice :
“Mais Bradley est un PDG très occupé, tu sais ? Il n’a pas que cela à faire. Et puis il déteste fréquenter les Sénateurs.”
En vérité, Bradley savait très bien déléguer quand il le fallait. Mais je comprenais son envie de se tenir éloigné du Sénat, exactement pour les mêmes raisons que j’y allais à reculons à chaque fois. Heureusement qu’il y avait quelques vampires intéressants là-bas, au milieu de tous les autres.
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Sam 13 Avr 2019 - 23:22
C’était ainsi un poil plus clair et allait dans le sens de ce que me racontait Junya. Leur fameux sénat n’avait rien de très glorieux, rien qui pouvait refléter une quelconque noblesse ou sérieux de la part d’une espèce aussi ancestrale. C’était à ces dires une foire comique qui n’avait rien d’une véritable coopération internationale ou clanique de la part de ces être tout puissants en apparence. Chacun devait essayer donc de tirer un peu plus la couverture à soi dans le but de se faire plus brillant et magnifique que jamais. Tout ça ressemblait donc à n’importe quel conseil politique de n’importe quelle civilisation humaine un peu partout dans le monde.
Quoi qu’il en soit, c’était tout à fait vrai que de dire que les tensions entre lycans et vampires n’étaient pas prêtes de disparaître et c’était en un sens compréhensible. Beaucoup portaient encore en eux les stigmates des atrocités vécu à cause de nos bourreaux de vampires. Toutefois c’était aussi ridicule d’haïr tout les vampires que d’air l’air lorsqu’on nous lâche un pet au museau. Après tout, il n’y avait pas que des vampires, mais aussi des humains dans ses laboratoires et pourtant les lycans ne pensent pas que tous les humains méritent la mort.
Ôkamiô ▬ T’imagine si les lycans essayaient de faire la même chose ? Ahahah !Si j’avais été quelqu’un de plus expressif, je crois bien que j’aurais pour une fois éclaté de rire à la bêtise de mon camarade. C’était de loin bien vrai ce qu’il disait. Nous n’étions pas mieux nous autres lycans. Chaque alpha voulait contrôler son territoire, avoir sa meute et prendre l’ascendant sur tout autre alpha qu’il croisait. Chaque fois qu’une telle rencontre pouvait avoir lieu, c’était un éternelle recommencement du jeu de “qui pisse le plus loin?” ou “qui gueule le plus fort ?”. N’en déplaise à beaucoup de lycans, nous partageons les mêmes travers que les hommes car nous en étions tous avant et les vampires également à force de se dissimuler parmis eux, à moins que ce ne soit inhérent à leur espèce.
Ôkamiô ▬ C’est pour ça que tu me tiens éloigné d’autres alphas ? Parce que ça ne changerait rien ?C’était clairement pour ça, gagner du temps et nous garder concentrés sur ce qui pouvait être vraiment important pour nous, comme la cuisine. Faire le beau était donc de loin le plus rapide pour parvenir à la paix et la tranquillité en fait. Bon c’était aussi de loin le plus facile pour se faire maudire par toute la communauté des lycans qui pouvait me rencontrer, mais bon, nous étions tellement peu nombreux que leur haine était anecdotique finalement.
Quoi qu’il en soit, c’était tout à fait vrai que de dire que les tensions entre lycans et vampires n’étaient pas prêtes de disparaître et c’était en un sens compréhensible. Beaucoup portaient encore en eux les stigmates des atrocités vécu à cause de nos bourreaux de vampires. Toutefois c’était aussi ridicule d’haïr tout les vampires que d’air l’air lorsqu’on nous lâche un pet au museau. Après tout, il n’y avait pas que des vampires, mais aussi des humains dans ses laboratoires et pourtant les lycans ne pensent pas que tous les humains méritent la mort.
Ôkamiro ▬ Tu as raison… ce ne sera pas facile ni rapide de faire changer les mentalités… mais si personne n'essaie, ça ne sera que plus long.Je compris à la malice de sa réponse que monsieur Dwight Hodgkin devait porter le sénat encore moins dans son coeur que Rosy. C’était le seul vampire que j’avais vu avec une telle démesure. C’était un colosse imposant, pas autant qu’un Alpha, mais pratiquement plus qu’un ogema, le tout dans un look de cowboys de ce que j’avais vu la veil lorsqu’il est passé en tenue décontractée dans les cuisines pour briefer le personnel sur la soirée de ce soir. Ce mec, il fallait surement pas le faire chier et je sentais qu’au travers de la malice de mon amie à me livrer ceci, il y avait aussi en sous texte la promesse de culs de sénateurs bottés et d’incidents diplomatiques si jamais ce chef de clan se rendait au sénat.
Ôkamiro ▬ Je comprends… Heureusement que tu es là pour le seconder à merveille alors...Il commençait à se faire tard dans la nuit, mais encore bien tôt dans la journée d’un vampire, toutefois j’avais encore beaucoup de travail à faire pour remettre la cuisine en ordre et faire les préparations pour le petit déjeuner qu’avait demandé monsieur Dwight Hodgkin.
“Le temps file”
© Etilya sur DK RPG
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Sam 4 Mai 2019 - 14:54
« Tu as raison… ce ne sera pas facile ni rapide de faire changer les mentalités… mais si personne n'essaie, ça ne sera que plus long. »
Il n’avait pas tort. J’espérais juste qu’il réalisait dans quoi il s’embarquait et les conséquences que cela aurait probablement sur son restaurant. Il y avait de grandes chances que cela se soldât par des dégâts matériels fréquents ou même un refus d’un des deux camp, voire les deux de fréquenter le restaurant. Après, peut-être que sa cuisine les obligerait à réviser leur jugement. Je ne savais pas trop à quel point ces gens étaient capables de faire passer leur palais devant leur haine mutuelle. J’étais cependant curieuse de le découvrir. Je ne doutais pas que Junya et ses proches iraient sans problème manger dans son établissement, mais qu’en serait-il des autres ?
« Hm, ça se tient. »
Il était inutile d’analyser ce qui se passerait dans plusieurs années avec ce que nous avions à disposition aujourd’hui. Il serait toujours temps de voir l’ampleur du problème dans quelques années.
« Je comprends… Heureusement que tu es là pour le seconder à merveille alors... »
C’était flatteur, mais un peu loin de la réalité.
« Je fais ce que je peux, du moins. Beaucoup de vampires ne sont pas encore prêt à écouter quelqu’un comme moi. »
Une level D, une ancienne humaine, et aussi une roturière. Il n’y avait que moi sur les bancs du Sénat qui ne fût pas de haute naissance. C’était déjà compliqué pour une place normale, alors le fauteuil du chef de clan… Je haussai les épaules de manière désinvolte. Avec le temps, cela ne m’atteignait plus vraiment. J’aimais même rire de l’air pincé qui s’affichait immanquablement sur leur visage, quand je prenais le temps de m’asseoir sur le fauteuil de Bradley. C’était impayable. Et leurs sourcils froncés à la vue de mon sourire moqueur ne faisait qu’élargir ce dernier.
Je remarquai que le regard d’Ôkamiro se tournait souvent vers la porte depuis quelques minutes. En y repensant bien, je l’avais soustrait à sa cuisine. Il avait peut-être encore du travail à accomplir.
« Tu sais, si tu as d’autres obligations, je ne veux pas te retenir. On peut se revoir facilement. »
Je fis signe par la porte à un serviteur, lui demandant de quoi écrire, et griffonnai mon numéro de portable sur un petit papier que je tendis au lycan.
« Appelle, si tu t’ennuies à Nakanoto. Le temps est souvent long, là-bas. J’ai beaucoup de temps libre. »
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Dim 5 Mai 2019 - 21:06
Nous étions un peu pareil Rosy et moi en fait. Nous sommes tous les deux des parias aux yeux de bons nombres des membres de notre espèce. Elle à cause du fait qu’elle a été jadis une humaine et moi à cause de ma non-animosité à l’encontre de tous les vampires. C’est tout de même dingue je trouve de pouvoir en vouloir à tous les vampires. C’est à croire que tous ceux qui ont fini dans les laboratoires ont oublié ce qu’il se passait un peu partout en Europe au moment où nous avons été capturés. Dire que tous les vampires méritent la mort, c’est aussi débile de penser que tous les juifs le mérite sous prétexte que quelques ont pu s’enrichir sur le dos des autres ou de dire que tous les allemands sont des nazis à cause d’un seul.
Ôkamiô ▬ Mais toi t’es pas normal mon gars ! Tu es plus..
Ôkamiro ▬ Stupide ?
Ôkamiô ▬Ouvert d’esprit ! En même temps... c’est pas comme si tu pouvais faire autrement avec moi !
Il avait raison. Peut-être qu’à cause de notre pathologie je voyais le monde avec un regard plus tolérant. Cela ne m’empêchait pas de souhaiter la mort de tous les vampires ayant participer activement à notre calvaire, mais je n’allais pas souhaiter la mort de tous les vampires tout courts, c’était idiot.
Elle a vu le regard en coin que j’ai dû avoir vers la porte qui me ramènerait en cuisine bien vite car elle a vite suggéré que nous en restions là à cause du travail que j’avais encore à faire. Il faut dire qu’en effet j’avais encore du travail pour le nettoyage et le petit déjeuner des invités. Même si pour les vampires ce serait leur dîner que je préparerai à l’aube comme souvent avec eux. Il faut dire que cela ne me dérangeait pas vraiment, j’avais pris l’habitude avec Junya maintenant de vivre au rythme des vampires. De toute façon leur rythme était également un peu le nôtre car il n’y avait que la nuit que nous pouvions revêtir notre apparence complète de loup-garou pour une raison qui m’échappait.
Ôkamiro ▬ Je t’avoue Rosy que j’ai en effet encore pas mal de choses à faire.... Demain matin... enfin tout à l’heure j’ai le petit déjeuner des invités et votre diner avant l’aube à préparer...
Elle voulait que nous nous revoyions ce qui était très bon signe pour moi que de voir qu’elle en nourrissait l’envie. Je ne pouvais pas rêver mieux que de pouvoir la voir sur Nakanoto, là où je projetais déjà de revenir m’installer une fois mon accord avec Junyan de terminer. En échange il me fournirait le restaurant de mes rêves sans condition sur la région. C’était un bon deal, même s’il ne savait sans doute pas bien encore combien cela allait lui coûter. Mais je supposais bien qu’un vampire comme lui avait les moyens.
Ôkamiro ▬ Je suis heureux d’avance à l’idée de te revoir Rosy... la prochaine fois je te ferai un repas... plus personnalisé...
Je pris de bon cœur le numéro de son portable que je me suis empresser de coincer sous mon bandana dans le but de ne pas le perdre. J’allais l’entrer dans mon téléphone une fois revenus en cuisine. Je n’étais pas du genre à facilement appeler alors j’ai sorti le calpin de mon tablier et un crayon dans le but de lui écrire également le mien.
Ôkamiro ▬ J’ai pas le réflexe d’appeler... je suis pas très bavard... donc surtout n’hésite pas à m’appeler aussi si tu t’ennuis...
Je me suis approché d’elle pour lui faire la bise, un peu à la française pour nous dire au revoir et me retirer vers les cuisines pour le reste de la nuit où j’avais encore beaucoup à faire en mise en place pour le service qui allait finalement reprendre d’ici six à sept heures seulement.
“Une amie retrouvée”
© Etilya sur DK RPG
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