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Dim 21 Oct 2018 - 16:49
Je venais juste de sortir du lieu où, l'ordre des chevaliers des ombres, m'avait fait passé les quelques tests pour voir mon aptitude à faire parti des leur. Malgré ma réussite assuré face à toutes les questions, je reste tendu vis à vis de la situation. J'avais besoin d'une grande bouffé d'air frais, de quelque chose pour me détendre.
Comme toujours je ne me sens pas sûr de moi, même au point de me mettre mal lorsque le cape est passé.
Je choisis donc, la rivière courant tranquillement dans la forêt, à la sortie de Nakanoto. Une grande quantité d'eau, courant sous les arbres, produisant quelques son agréable à mon oreille est sûrement la seule chose qui pourra me détendre. La seul ? Non ! J'avais apporté avec moi mes ustensiles de peinture corporelle, ainsi que quelques fleurs de lys blanches violacé.
Je porte une robe dans les mêmes ton de couleurs que les fleurs, manches cousus près du corps, cole en V, et une petite ceinture noire bien placé au niveau de la taille. Mes cheveux sont lâchés, quoi que… ma frange droite, j'avais préféré la caché de chaque côté pour me dégager le regard. Je ne porte aucun bijou, juste du vernis noir, cela m'arrive rarement mais aujourd'hui j'en avais envi.
Je fini par me poser près du la rivière, assise les deux jambes sur le côté, puis je placé sous moi, pieds sous mes fesses, pour mieux me présenter face au soleil et voir ainsi toutes les parties de mon corps que j'avais envi d'habiller à la peinture. J'ouvre légèrement le devant de la robe, quelques dessins sur le torse, sur un bras puis l'autre, puis je me rhabille entièrement lorsque la séance se fini. Il n'y avait personne lorsque je fini ma séance, je décide alors de prendre le temps de me détendre à l'écoute du chant des oiseaux ainsi que celui de la rivière.
Je ferme les yeux, prend un groupe lys d'une main, les déposent des deux côtés de ma chevelure, rouvre les yeux puis prends le dernier, laissé seul sur le sol, pour humer son délicat parfum. L'instant était magique, le calme de la nature, la chaleur du soleil sur ma peau présenté à son regard. Je me sens enfin bien et détendu. Plus de stresse, plus de panique.
Je relève le regard, et là, je vis un homme au loin me fixer. J'étais presque sûr de n'avoir vu personne, il y a de cela quelques instants. Je pince mes lèvres satinées l'une contre l'autre, puis me sens rougir d'embarras. Je n'aime pas trop être vu lors de mes petits instants à moi.
Je me redresse, éclairci ma voix pour me permettre de la faire porter assez loin, que l'homme qui m'observer puisse m'entendre.
Sumire ▬ Bonjour !
"Quelques instants agréables"
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Lun 22 Oct 2018 - 0:56
La journée était belle et ensoleillée, une journée idéale, de celle que l’on passe avec sa famille au bord de l’eau d’un lac. C’était ce genre de choses que nous faisions lorsque j’étais jeune avec mes parents et que nous ne ferions plus jamais maintenant. Mon père était enterré depuis quelques semaines maintenant et ma mère internée au service longue durée de l’hôpital de Nakanoto. J’avais rejoint les Chevaliers des Ombres sous l’invitation d’un de leur capitaine qui était passé Chef de leur ordre entre temps. Mon entourage s’était soudainement agrandi avec de nouveau collègues, bien que je gardais contact avec les assassins, mais je me sentais pourtant bien vide à l’intérieur. J’avais pris le poste de prêtre de Nakanoto suite à l’élimination d’un vampire qui se servait de l’église pour sévir comme prédateur. Toutefois, malgré mon rôle de prêtre pleinement assumé, je me sentais toujours vide.
J’avais opté pour une balade sur les bords du lac se trouvant dans les montagnes de Nakanoto, suivant ici et là les vieux chemins que les moines shinto empruntent dans le temps pour arpenter les montagnes pour honorer les dieux.
C’est dans cette atmophère paisible que je me suis arrêté de longues heures durant au bord du lac avant de reprendre ma route, décidé de suivre le cours de la rivière pour rentrer en ville. À ce moment-là, je n’imaginais pas encore comment le destin allait me jouer un tour. Fort heureusement, un merveilleux tour…
Je marchais tranquillement en rythme envoûtant de l’eau le long de la rivière lorsque j’aperçu au loin une jeune femme femme. Elle était sans doute à moitié nue au milieu de fleurs, en train de faire je ne sais quoi. J’ai décidé de ralentir le pas en déviant légèrement de ma trajectoire pour ne pas m’exposer et surtout pour ne pas la voir dans son plus simple appareil.
Le temps que je parcours les quelques centaines de mètre nous séparant, elle s’était vêtu à nouveau, comme si elle avait fini de faire ce qu’elle faisait. C’était une femme magnifique, aux traits fins et à la silhouette voluptueuse et raffinée. Une forme pure de beauté, comme les geishas de l’époque féodale. Une forme profondément parfaite de grâce et de sophistication émanait d’elle, mais aussi une sorte de profonde nostalgie. Il y avait comme une sorte de déjà vu qui me sautait au visage lorsque mes yeux se sont posés sur elle une nouvelle fois alors que je n’étais plus qu’à une dizaine de mètres d’elle.
C’est là que nos regards se sont croisés et qu’avec force, clarté et en même temps douceur elle m’a salué.
Je m’inclinai respectueusement pour m’excuser de la dérager ainsi tout en lui retournant sa salutation.
Riku ▬ BonjourLorsque je me suis redressé à nouveau, c’est là que j’ai compris. Tout me revenait en mémoire soudainement, déferlant en moi comme le cours de la rivière au bord de laquelle nous nous trouvions tous deux. Je n’ai pa pu me contenir alors.
Riku ▬ Sumire-chan ?J’étais convaincu que c’était elle, celle que j’avais connu lorsque j’étais enfant. Ma meilleure et seule amie d’enfance. Je ne l’avais pas revu depuis près de vingt-trois ans maintenant et elle se trouvait pourtant debout devant moi aujourd’hui...
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Mar 23 Oct 2018 - 3:23
Je me suis senti étrangement bête, lorsque mon véritable prénom sorti de la bouche de l'homme devant moi. Pourtant, plus personne ne le connais, hormis mes parents. Cela faisait tellement d'années, qu'il était tombé dans l'oublie, que cette sonorité, s’élevant dans les airs me provoque une sensation de réveil brusque. Ce seul mot, signifiant le nom d'une fleur lui aussi, mais bien plus pure que le lycoris: Violette.
Je me redresse d'autant plus, en direction de cette homme. Qui d'autre pourrait bien connaître mon prénom ?
Mes yeux se plissent, me permettant de mieux voir car, à cette distance, avec cette instance lumière, j'avais quelques difficultés à voir ses traits. La bouche légèrement ouverte, toujours choqué par l'entente de ce mot, je m'avance doucement dans sa direction, pour mieux le voir.
C'est alors que je me souviens du pourquoi, en partie, je me suis rapproché de l'ordre et est quitté ma famille. Je scrute son visage et je comprends alors que ce ne peut être que lui. Ses traits se sont durcies, son visage s'est affiné et à prit de l'âge, mais derrière ce regard, je le sens, ce petit garçon tendre est juste devant moi, comme lorsque je dansais en cachette, lorsque nous nous sommes rencontré pour la première fois.
Je plaque alors mes deux mains contre ma bouche, comme pour retenir ces larmes dont je suis incapable de faire naître avec de vrais émotions, et d'une voix étouffée, je prononce son prénom à mon tour, comme une question que je lui pose ou que je me pose à voix haute.
Sumire ▬ Ri...ku-kun ?
J'inspire doucement pour me détendre et m'empêcher de trembler. L'une de mes mains lâche alors son emprise pour venir se poser contre l'épaule opposée, et y apposer une pression, me permettant de rester stable. L'autre ne tarde pas à suivre pour pendre ensuite le long de mon corps. J'ai perdu mon sang froid face à un homme, cela ne m'était pas arrivé depuis des années.
Un large sourire se dessine sur mon visage. Je viens de réaliser à quel point je ne me suis pas trompé.
Instinctivement je me rapproche de lui, de plus en plus rapidement, je cours presque, au risque briser les lanières de mes getas. Je m'arrête brusquement juste à quelques pas.
Il est à porté de main.
Je tend alors l'une des miennes jusqu'à son visage pour l'effleurer délicatement. J'ai peur de le toucher, pour ce contact humain que j'ai si peu connu, et également, que celui-ci ne disparaisse comme un simple rêve.
Sumire ▬ Oui c'est bien toi.
Ajoutais-je, comme pour me le certifier.
Puis, l'émotion est trop fort, je ne peux la contenir, je ne peux me retenir, je me jette alors dans ses bras pour m'assurer de son authenticité.
Sumire ▬ Cela fait tellement longtemps !... Tu m'a manqué.
“Des retrouvailles émouvantes”
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Mar 23 Oct 2018 - 13:42
Cette journée était dorénavant passée sous l’égide des retrouvailles miraculeuses de deux êtres séparés depuis deux décennies. Elle était lointaine et embrumée l’époque où nous nous étions rencontrés. Tant de temps avait passé, estompant les contours jadis précis de mes souvenirs d’elle, mais c’était bien elle. Le fait qu’elle m’ait longuement dévisagé pour mieux cerner l’évolution de mes traits aujourd’hui burinés par le temps et ce que j’ai fait de ma vie jusque là. Il n’y eut plus aucuns doutes lorsqu’elle prononça mon nom avec une tendre hésitation.
Nous nous étions connus dans des circonstances très similaires à ce jour béni où nous nous retrouvons. Elle dansait si bien que je m’étais arrêté pour la regarder, ce qui par effet de surprise l’avait fait tomber. De là nous nous sommes vu aussi souvent que nous le pouvions, car elle n’était pas de Nakanoto comme moi. Beaucoup de souvenirs revinrent alors à la surface troublée de mon esprit, des souvenirs longtemps perdus dans le brouillard de l’écoulement du temps, mais quelle belle et douce nostalgie que j’éprouvais alors.
Riku ▬ Oui c’est bien moi...Elle m’a enlacé très vite une fois qu’elle était certaine que c’était bien moi, comme si elle avait eu un doute pendant un moment à ce que je ne sois pas réellement là. Je lui rendait cette étreinte chargée d’émotions avec bon coeur. À ce moment-là, j’aurais aimé que le temps cesse sa course définitivement pour profiter d’une éternité de joie et de bonheur jusqu’à mourir par le simple extase.
L’émotion a ensuite fait place à la surprise que de la retrouver à Nakanoto des années après mon départ pour la Chine.
Riku ▬ Mais dis moi ! Que fais-tu à Nakanoto ? Après toutes ces années ?!J’étais totalement euphorique de l’avoir retrouvé ainsi, la dernière personne que j’aurai imaginé sortir de mon passé pour revenir en force dans ma vie. Cette joie fulgurante était si puissante que pendant tout un long moment, elle avait effacé ma peine immense qui m’endeuillait depuis plusieurs jours déjà.
Je l’écoutais attentivement me répondre, réagissant à chaque explications qui m’étonnaient, car depuis tout ce temps et son talent pour la danse, j’aurai imaginé qu’elle se produirait sur les scène de Tokyo. Mais il allait falloir que j'explique ce que je faisais là, de nouveau à Nakanoto.
Riku ▬ Pour ma part… J’ai perdu mon père il y a une semaine de ça maintenant et ma mère est à l'hôpital pour un certain temps. J’ai mis en vente leur maison pour payer les soins et j’ai accepter de prendre un travail de prêtre en charge de l’église à Nakanoto. Avec cette fête à Halloween, il y a un mois de ça, et les bêtes qui y ont surgi… j’ai décidé de rester vivre ici pour me rendre utile.Ce n’était qu’une demie vérité, mais que pouvais-je dire d’autre pour le moment ? Je n’allais pas l’effrayant avec ce que j’avais vraiment fait depuis tout ce temps. Ce n’est pas tout le monde qui à neuf ans se fait moine shaolin avant de devenir prêtre et un assassin humaniste avant d’intégrer les Chevaliers des Ombres. Elle m’aurait juste pris pour un fou de plus dans ce monde en pleine dérive.
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Mar 23 Oct 2018 - 22:33
Un frisson de plaisir me parcours lorsque Riku jugea bon de me rendre mon étreinte. Je ferme les yeux, pour profiter de cette instant, me donnant l'impression d'en allonger la durée, puis l'entends me parler. Je redresse la tête tout en reprenant mes esprits et écoutant ce qu'il souhaite me dire. Sa voix était douce, comme toujours et posé. C'est impressionnant de voir à quel point une personne peut autant changer, avec le temps, et si peu à la fois.
Le jeune homme, eu pour réflexe de me demander la raison de ma venue dans cette ville. Je me sépare donc de lui pour pouvoir lui répondre et expliquer ma situation. Je prends alors une profonde inspiration, me donnant du courage pour la suite.
Sumire ▬ Pour tout te dire, je suis venue à Nakanoto pour te retrouver. Ma mère m'avait parlé d'un ordre de chevalier Hunter, et eu vent de la possible présence d'un jeune homme du nom de Riku. Et cherchant par la même occasion un “clan” avec des idylles plus saint pour mon propre bien, j'ai donc fais d’une pierre deux coups.
Je sens sa joie émaner de son regard, il paraît tout aussi heureux que moi de nos retrouvailles. Je penses encore à nos instants d'innocence, même si pour ma part, celle-ci n'avait que très peu durée, et avait déjà commencé à s'atténuer à l'époque. Je revois encore ces mouvements, lors de ses entraînements de taijutsu comme si c'était hier et je ressens presque l'envi d'y retourner immédiatement et de tout oublié.
Sumire ▬ Mais… et toi ? Tu n'étais pas partie pour la Chine !?
Ajoutais-je avant de l'entendre m'expliquer son récit bien triste comme s'il s'attendait à ce que je le lui demande. Son père mort, sa mère internée, la vente de leur maison, sa mutation en tant que… prêtre !? Mais… prêtre, un prêtre shinto de quel kami ? Dans quel temple ? Je suis d'autant plus intrigué sur le sujet vis à vis du peu de j'ai connu de Riku-kun. C'était un ninja, et un plutôt bon au vu de l'âge qu'il avait à l'époque, il était déterminé et sérieux, alors pourquoi devenir prêtre ? Pour défendre le temple ? Ou est-ce une couverture ?
Se serait bien trop impoli de demander des comptes pour le dernier sujet au vu de l'annonce de la mort du père du garçon, et de la santé de sa mère, je préfère donc opter pour ce sujet, et l'autre attendra.
Sumire ▬ Je… je suis tellement désolé pour ce qui est arrivé à ton père… je ne sais quoi dire, aucun mots ne peuvent guérir ce sentiment de vide… Mais votre mère qu'a-t-elle ? Pourquoi se trouve-t-elle à l'hôpital ? Et oui… j'en est entendu parler, une histoire de lupin c'est bien cela ?
Je ne suis pas très alaise, à l'annonce de ces mauvaise nouvelle, mon visage s'éteint de nouveau malgré la joie qui m'avait habité quelques secondes avant. Je prend le temps d'écouter Riku avant de reprendre la parole timidement.
Je lui dois plus d'explications au vu des siennes.
Sumire ▬ De mon côté, j'ai suivi le chemin tracé par ma famille. Je suis devenu Geisha, j'ai tenue compagnie à beaucoup d'hommes pour assouvir les desseins de mes parents, et est donc tué quelques un de ces hommes pour protéger le trône ainsi que les rang politique.
Voilà je lui ai avoué, j'espère ne pas l'avoir choqué ou dégoûté de moi.
Après tout, je ne me sens pas en paix avec moi même à l'annonce de mes actes, il me voyait sûrement comme une femme voué à la danse, ce qu’il avait vu pour la première fois. Mais la vérité était tout autre. Je baisse alors le regard, triste de repenser à tous mes actes, les bras le long de mon corps, mains blotties l'une contre l'autre devant moi, et les doigts entre croisé.
En quelque instant j'étais passé d'une joie infinie à un mal-être profond, je me dégoûte de nouveau, et c'est bien pour cette raison que je passe mon temps à peindre mon corps: dissimuler le plus possible, la laideur de mon coeur.
“Situation douloureuse”
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Mar 23 Oct 2018 - 23:10
Tout était terriblement merveilleux en cet instant même si je venais de lui narrer une triste histoire venant obscurcir une journée parfaitement ensoleillée. Toutefois, malgré le bonheur intense que je ressentais, elle venait soudainement elle aussi d’énoncer une vérité troublante. Elle venait tout juste de parler de hunters, mais comment avait-elle bien pu entendre parler d’eux alors qu’ils ne s’étaient pas encore fait connaître publiquement parlant encore. C’était impossible à moins qu’elle ne soit elle-même au courant pour l’existence des hunters.
Elle me retourna bien vite une question sur mon départ pour la Chine, mais c’était une question bien vaste, surtout si je devais dire tout ce que j’y avais fait.
Riku ▬ Si j’y ai vécu pendant de longues années, dont plus de quinze ans dans un monastère shaolin. Ensuite je suis parti pour Rome pour entrer dans les ordres et devenir prêtre chrétien.Je suis resté en surface pour une fois, c’était une réponse maîtrisée tout en subtilité et sincérité, largement agrémenté de sourire tendre envers elle.
Riku ▬ Hunters ? tu connais l’existence des hunters ?Je laissais échapper ces quelques mots sous un air incrédules, mais en sachant parfaitement garder mon calme intérieur et masquer alors ma suspicion, devais-je lui dire que je faisais parti de leur groupe ?
C’est ensuite qu’elle a rebondit sur mes révélations sur la situation. Sa douceur était telle de l’eau sur une plaie, un bienfait sans pareil. Mais tant que je ne saurais pas ce qu’elle savait elle-même du surnaturelle, je pourrais pas lui répondre franchement. Le mensonge délibéré envers une telle amie d’enfance était hors de question. J’ai opter pour ne pas répondre du tout, feignant une moue légèrement attristée par l’idée même de repenser à ces choses.
C’est seulement ensuite qu’elle m’a avouer l’impensable venant d’elle. Elle était une assassin, une geisha, elle ? Mon amie était une kunoichi sans foi ni loi ? C’était impossible que de seulement envisager cela, ne serait-ce qu’un seul instant. Comment une fille si douce pouvait avoir opter pour une vie plongée dans le péché qu’est de prendre la vie sans aucune raison. Certes les paroles du Seigneur diraient que toutes forme de vie est sacrée, mais ce n’était pas ce que je pensais réellement. Le sacré d’une vie peut se retrouver sali par des actes d'infâmes. C’était ce que je pensais très sincèrement.
Je vacillais légèrement à l’entente de cette nouvelle venant d’elle, comme si le monde s’écroulait autour de moi.
Riku ▬ Tu… tu es une tueuse… toi ? Juste pour participer aux jeux des pouvoirs ?Elle avait dû être leurrée, c’était impossible qu’une jeune fille si douce se soit ainsi prêter aux jeux des puissants dans leurs intrigues sans morale...
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Mer 24 Oct 2018 - 0:29
J'écoute, avec attention et douceur, l'explication que me donne Riku pour ce qui est de son départ en Chine. Il aurait donc passé près de la moitié de sa vie dans un monastère shaolin, sûrement pour parfaire son art au combat, puis serait partie pour Rome et devenir… chrétiens !? Mais n'a-t-il pas reçu les mêmes enseignement que moi pour ce qui est du shinto ? Pourquoi donc devenir chrétiens ? Une couverture ou autre ? Cela m'intrigue de plus belle vis à vis de ce retournement.
Sumire ▬ Mais je croyais que tu étais shintoïste comme moi ? Pourquoi donc devenir Chrétiens ? Et prêtre de surcroît ? Tu avais l'air de parfaire des connaissances de combat shinobi lorsque nous étions enfants, serait-ce donc fini ?
Le sentiment de mal-être se fit ressentir de plus bel, si Riku avait réussi à devenir aussi passif que cela alors que moi… aaaaaah je n'ose imaginer ce qu'il peut bien penser de moi à l'heure actuel. Il va finir par me haïr.
Ma gorge se noue lorsqu'il relance le sujet que j'ai abordé précédemment.
Sumire ▬ Ou… oui je connais les Hunters, je viens d'une famille de ninja réputée depuis des siècles pour être Hunter de père en fils et de mère en fille...
Je frotte mes mains l'une contre l'autre, mon sentiment de culpabilité est palpable et malheureusement je ne peux me retenir de poser une main sur ma gorge tellement celle-ci se noue dû à la tension qui venait de naître en nous.
Je vois son visage changer à mesure de mes propos. Je le savais, il est déçu, il ne s'attendait pas à découvrir que cette jeune fille si délicate de son enfance est pu devenir un monstre, pire encore, je dois le dégoûter…
Comme pour me conforter dans ces pensées, il mit immédiatement la pression dans ses mots lourds de sens.
Mes lèvres tremblent, je me sens mal, je ne veux pas que la seule personne, qui est cru en moi, me vois comme tout le monde m'a toujours vu. Je veux être de nouveau cette petite fille qui fait briller son regard lorsqu'elle s'entraîne à la danse.
Je l'invite à s'asseoir à côté de moi, posant mon ombrelle plier sur mes genoux, puis je me décide à lui répondre, toute tremblante.
Sumire ▬ Jeux de pouvoir ? Je… ma famille depuis toujours la protectrice en secret de la royauté…
Mon regard se fane encore plus.
Sumire ▬ Et j'ai étais… élevé et entraîné dans le but de prendre la relève… Mais je…
Quelques chose d'invisible me bloque, comme une main prenant d'assaut ma gorge. Je déglutis fortement pour essayer de continuer.
Sumire ▬ Nous… nous tuons les... ennemis susceptibles d'attenter à la vie… de… l'empereur, y compris les vampires.
Quel est cette sensation ? J'ai l'impression qu'une émotion, que je n'arrivais plus à mettre en évidence, veut surgir du plus profond de mon être.
Sumire ▬ Je… je n'ai jamais… aimé cela, c'est une des… raisons de mon arrivée dans l'ordre. Je… n'aime pas tuer sans réel raison, je ne supporte plus les actes que ma famille m'impose.
Une larme coule le long de ma joue droite, de la sueur ? Non ! Je sais ! J'ai envi de pleurer. Une soudaine, et irrésistible envi d'éclater en sanglots ! Comment cela ce fait-il ?
Je relève mon regard vers le visage de cet homme si grand, et doux. J'ai peur de son probable visage accusateur, je ne le supporterais pas. Je sens que je vais m'effondrer. Mais pourquoi tant d'émotions, alors que j'en étais incapable depuis si longtemps ?!
Je baisse le regarde vers l'objet rouge, pousse doucement le manche de mon arme, dissimulée dans mon ombrelle, d'un léger mouvement de pouce, pour lui montrer discrètement.
Sumire ▬ Voici ce que l'on m'a légué.
“Se sont des larmes !?”
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Mer 24 Oct 2018 - 0:56
Tout était si étrange soudainement, comme si le temps se dilatait encore et encore comme un élastique, sur le point de craquer. On sentait le point de rupture dans l’air, celui qui risquait de tout balayer comme le vent le fait pour la poussière. Elle était en train d’avouer un secret des plus important, de ceux que des familles cachent parfois à leur propre membre. C’était un secret de famille pour elle, le secret de toute une famille dont chaque membre devenait un hunter pour le meilleur, comme pour le pire. C’était une lourde tâche qu’elle avait dû porter toute sa vie, comme une épée de Damoclès qui n’avait de cesse de planer au dessus d’elle.
Je savais quels genres de drames pouvaient engendrer de tels secrets, c’était le secret de sa vie de hunter qui avait séparé mon grand-père de son fils à l’époque.
Portant sa lame sur moi en plus de celle donné à tout assassin, j’étais bien placé pour mesurer ce que cela signifiait que de porter un secret qu’on ne peut pas révéler à d’autres.
Ce n’est qu’après que j’ai percuté ce qu’elle avait dit avant de se confesser de la sorte, toutes les questions qu’elle se posait alors vis-à-vis de ma vocation de prêtre. Elle avait pensé toute ses années que j’étais comme elle alors ? A m’entraîner pour devenir une sorte de ninja à sa manière ?
Riku ▬ Shinobi ? Non… grand dieu non… je faisais du karate c’est tout à l’époque. Je n’ai jamais été un shinobi... C’est en étudiant dans une école catholique anglaise en Chine que j’ai appris les rudiment de la religion chrétienne. Mais c’est lors de mon séjour chez les moines shaolin que j’ai découvert mon amour pour cette religion, rassemblant une idée dans mon esprit qui trottait longtemps avant, “et si tout les religions avaient le même message pour une bonne raison ?”En réalité maintenant rien n’était moins vrai que cette dernière affirmation. Après tout j’avais finalement intégré pas mal de leurs code lors ce que j’ai été formé à me mouvoir en silence et à me dissimuler pour mieux frapper. Toutefois, elle n’était pas la meurtrière que j’imaginais, j’en étais certain. Elle avait été une sorte de protectrice de l’empereur, une vertu en soi, bien que les cibles ne devaient pas toutes êtres des coupables méritant la mort alors. Dans la politique, il y a toujours des jeux de pouvoirs, c’était un fait, mais elle agissait sous les ordres de sa famille et lorsqu’on agit par devoir envers sa famille, on peut souvent être aveugle.
Elle était en train de s’effondrer sentimentalement sur elle-même, comme si soudainement le barrage craquait après des années de retenus. Une larme a doucement perlé sur sa joue blanche comme la neige, emportant avec elle de la peinture comme ses larmes sa tristesse. Quand à moi, j’essuyais doucement cette larme tout en la prenant délicatement dans mes bras pour lui offrir tout mon soutiens le plus inconditionnel, celui dont elle avait tant besoin à ce moment-là.
Riku ▬ Je te comprends Sumire… mais si tu es là, c’est pour marcher à nouveau dans la lumière.J’étais tellement euphorique d’avoir tant entendu de sa part. Je la serrait très tendrement contre moi une dernier fois avant de prendre un peu de recule tout en douceur.
Riku ▬ Je.. je fais parti des hunter depuis quelques temps, avant que les lycans ne fassent leur apparition au grand jour. Et mon père a été tué par un vampire, tout comme ma mère a essuyé une attaque qui a détruit son esprit...
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Mer 24 Oct 2018 - 14:58
Riku-kun est étonné d'entendre que je pensais de lui être un shinobi. Comme moi j'apprenais l'art d'être kunoichi de mon côté, et que l'on s'était retrouvé dans une école proposant surtout l'apprentissage de ce rudiments, j'avais pensé que, logiquement, c'était lui aussi un ninja, mais visiblement je m'étais trompé.
Il m'explique, suite à cela, que c'est en étudiant en Chine qu'il prit connaissance du catholicisme. Il ajouta que ses pensées était basé sur le faite que toutes les religions avait le même message, je n'avais pas tout à fait cette idée quand on compare nos deux religion, il ne me semble pas voir les mêmes messages mais cela ne tient qu'à moi, je peux comprendre qu'on puisse se plaire à écouter d'autres approche de la vie, même si je reste bien plus croyante en nos yôkai et kami.
Je suis à quelques secondes de l'effondrement sur moi même, assise à même le sol, le regard fixé sur mon arme légèrement dégéné, à repenser à tout le mal que j'ai fais avec l'aide celle-ci. Riku-kun stoppe ma larme pour l'effacer doucement de mon visage, emportant probablement un peu de maquillage avec lui. C'est à cette instant même que je sens ses bras m'enlacer comme pour me rassurer ou me protéger de mes pensées. Je ferme doucement les yeux, profitant de cette chaleur qui m'entoure de nouveau, cela fait tellement longtemps que je n'ai pu ressentir ça, une sensation si agréable, si apaisante.
Il me comprend, à mon grand étonnement je ne le dégoûte pas, et… il me comprend !? Si étrange que ce soit il arrivait à me comprendre. Je suis rassuré, même si j'ai peur que ce ne soit que pour me remonter le moral, par pitié parce que je montre cette émotion peu connu de moi même.
Il se sépare à nouveau de moi, puis m'avoue alors sa véritable histoire de famille. Des vampires, toujours des vampires, je sais au fond de moi que je ne dois pas tous les haïr mais… certains font vraiment en sorte de nous donner cette envi, coûte que coûte.
Sumire ▬ Ah ces vampires, certains son vraiment sournois…
Ai-je ajouté, un sourire triste aux lèvres.
Je repenses à ce qu'il m'a dit avant, fronce les sourcils, intrigué et incertaine de sa compression. Non pas que je le vois comme un menteur ou un manipulateur, juste que je ne souhaite pas qu'il me rassure par pitié, j'ai besoin d'être réellement comprise alors que je ne me comprends pas moi même… comment puis-je croire une seconde être comprise pour de vrai…
Sumire ▬ Comment peux-tu comprendre ? Je suis un monstre, j'ai toujours était un monstre aux yeux des autres enfants et des adultes ! Rien que ma nature même, ce que je suis, ce que j'ai en moi prouve que je suis un monstre ! Je ne me comprends même pas moi même.
Ma voix se brise, rompu par un sanglot, et d'autres larmes surgissent. Je n'ose même pas les essuyer de peur de paraître aussi laide que mon coeur, mon maquillage rouge sous les yeux à dû se mêler au blanc de mon visage, comme des larmes de sang.
Là ! Je suis un véritable lycoris rouge.
Sumire ▬ Savais-tu pourquoi les enfants de mon entourage n'osaient m'approcher ? Je penses que non, vu que tu n'avais pas peur de moi. C'est justement pour cette raison que je t'ai immédiatement apprécié. Tu ne me jugeais pas pour mon sang.
Je n'arrivais pas à le lui avouer, ce sang si dangereux pourrait l'éloigner de moi tout comme il l'a fait avec les autres. Ce sang maudit que je déteste tant ! Et dont les vampires son si férus. Après tout ce n'ai pas de leur faute si je les attire, uniquement de la mienne. Je serre mon ombrelle contre mon torse, comme une enfant serrant sa peluche pour se protéger de ses cauchemars.
Sumire ▬ Je suis tellement désolé d'être ce que je suis, tellement désolé d'être née ainsi.
“Des retrouvailles émouvantes”
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Mer 24 Oct 2018 - 15:30
Elle était perdue sur un sentier sombre comme une nuit sans lune, ce qu’elle voyait comme lueur n’était pas des lanternes, mais des esprits farceurs qui ne songeant qu’à la perdre un peu plus. Il était temps de dissiper les nuages et de faire étinceler de nouveau les rayons lunaire jusqu’à des lendemain ensoleillés.
Elle avait légèrement dégainé un sabre de son ombrelle, discrètement et furtivement, je ne l’avais pas remarqué. Lorsque ce fût le cas, mon corps a agit dans l’instant, dans un mouvement purement instinctif. La lame secrète de mon bras droit est sortie d’un coup et mon bras s’est tendu comme pour être prêt à frapper. J’ai eu ce mouvement de recule, me rendant compte de ce que je venais de faire en guise de réaction réflexe fulgurante.
Riku ▬ Voilà comment je peux comprendre Sumire-chan...C’était ainsi que j’avais été élevé toute ma vie ou presque en réalité. Mon père m’avait appris le karaté japonais pour endurcir mon corps dès mes trois ans, sans doute dans le but de faire un jour parti des assassins. Ma mère m’avait envoyé en Chine, une terre et une langue inconnue pour brutalement forcer mon esprit à devenir souple et l'entraîner à réagir sur le terrain comme un assassin. Les arts martiaux avaient beau avoir forgé un esprit saint chargé d’une profonde philosophie humaniste, mais ils avaient façonné une machine à tuer également…
Je me suis assis en tailleur tout proche d’elle pour pouvoir lui faire la révélation la plus importante qui soit.
Riku ▬ Quand j’ai eu vingt-cinq ans, mes parents sont venus me voir au temple shaolin, sur le Mont Song. Ils m’ont dit que je venais d’une grand famille s’étant joint aux Hassanssins, fondés pendant des conquêtes en Terre Sainte. Leur but était de libérer les peuples de la tyrannie des puissants, muent par la seule volonté d’opprimer pour le pouvoir. Mes parents faisaient partie de cette confrérie et oeuvraient à travers tout le Japon pour supprimer tout politicien, flics haut gradé comme chefs Yakuza. Il n’y avait qu’un seul mot d’ordre, le bien supérieur et le libre arbitre. J’ai été parfaire mon enseignement catholique à Rome pour les rejoindre ensuite, c’est une fois dans la confrérie qu’on m’a remis cette lame. Tu peux voir cela comme tu veux, mais je pense qu’il y a un Dieu unique et qu’il se cache derrière ses anges et ses esprit pour distiller la même pensée simple dans toutes les cultures, aime ton prochain et fais le bien autour de toi…C’était la première fois que je me livrais autant à quelqu’un, mais pourtant avec ma nouvelle vocation à plein de temps de prêtre, je savais déjà que cela allait être loin d’être la dernière fois. J’étais prêt à devenir l’homme que je devais être depuis ma naissance, à assumer non pas, mon destin, mais tout les choix qui m’avaient conduit à devenir celui qui se tenait devant elle.
Je comprend donc parfaitement ce que tu peux ressentir Sumire, du moins en parti. Je suis convaincu pour ma part que tout ceux que j’ai tué, méritaient de mourir et que leur mort a sauvé des tas de vies. Mais j’ai tué pendant des années, jusqu’à m’attaquer avec mes parents à la mauvaise personne. C’est l’ouverture de mes chakra qui a du me sauvé la vie ce jour là.
Je faisais sortir la lame de mon avant bras gauche pour lui montrer que j’avais en permanence deux lames secrètes, si elle était d’une famille aussi ancestrale qu’elle le sous-entendait, elle avait peut-être entendu des rumeurs sur cette confrérie d’Assassins née à Massiaf. Elle saurait donc qu’elle avait devant elle une machine à tuer aussi redoutable qu’un shinobi et donc parfaitement capable de comprendre ce que signifiait avoir du sang sur les mains.
Riku ▬ J’ai hérité de cette seconde lames de la part de mon grand-père et c’est elle qui m’a permis de tuer le vampire. Je ne savais juste pas qu’elle était différente de l’autre avant qu’elle ne lui perce le coeur et ne le tue contrairement à autres armes… C’est alors que je suis devenu un hunter à part entière.Je me penchais vers elle pour saisir son regard, portais ma main pour délicatement remonter son menton vers le haut à l’aide de mon index. Nos regards purent alors se croiser, se compléter, fusionner.
Riku ▬ Je te comprends Sumire, tu n’es pas un monstre, tu es telle que le monde l’a voulu… et si tu as besoin de l’absolution, je te la donne, car tu es une personne de bien, baignant dans la lumière étincelante de ta propre grâce...
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