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Jeu 27 Juin 2019 - 21:49
Rosalie avait à la fois des goûts très simples et très raffinés. Certes l’approche avec un pavé de bœuf de kobe était en soit quelque chose de très luxueux en termes de repas, mais c’était la poésie du menu en général qui la faisait saliver. Cela signifiait que la petite touche de nostalgie à la lyonnaise lui avait plu comme idée. L’idée même de ce menu était l’image de cette femme remarquable pour qui j’avais beaucoup d’admiration pour la force de caractère qu’elle avait, et beaucoup d’attirance, pour le reste de sa personnalité.
Le fait est que cette femme est la seule personne qui me parle avec autant de désinvolture sans être une lycane, à croire qu'elle n'a plus peur de rien. Nous avons les souvenirs de notre enfance en commun et il faut dire que la fille réservée que nous avions connue n’était plus maintenant, bien qu’en substance elle soit toujours la même. Il n’y avait qu’à voir sa répartie tellement savoureuse, que ce soit avec moi ou avec Bradley.
Je ne pouvais pas faire autre chose que rire à sa remarque. Le fait est que son patron était un mec visiblement insupportable au quotidien et qu’il la foutait en rogne tout le temps.
C’était donc un hunter qui avait tué le lycan qu’on a retrouvé. Barraqué et étranger pour ne pas dire membre de l’Ordre Renfield en plus de tout le reste.
Ôkamiô ▬ Blonde tu dis ? Je vois qu’Hirano pour être sur les lieux. Elle dit connaître des vampires, alors elle a dû être prévenu comme nous !
Hirano avait l’bras long dans la région vis-à-vis des lycans grâce à sa meute qui avait une certaine importance comparée à d'autres. C’était donc naturel qu’elle ait des connaissances chez les vampires, mais comme c’était une assemblée des sénateurs, c’était peut-être un gros poisson en plus du reste. Si elle est sur les lieux du crime, je supposais également qu’il n’était pas impossible qu’elle connaisse les chevaliers des ombres de près ou de loin.
Elle avait entendu le bruit également et se dirigeait vers la porte des cuisines pour voir ce qu’il en était vraiment. C’est là que j’ai à nouveau entendu du bruit. C’était un grognement qui se rapprochait à grande vitesse dans notre direction et serait à la porte d’ici à ce qu’elle ne l’ouvre.
Je me suis jeté sur Rosalie pour la pousser dans le coin de la cuisine alors que la porte s’est ouverte violemment sur nous pour nous faire voler d’un coup de patte à travers la pièce.
J’étais vaseux soudainement, comme émergeant d’un rêve, mais qu'est-ce que je faisais donc aux manettes alors que... le bandana se trouvait entre ses griffes et notre lien était rompu avec mon partenaire qui avait perdu le contrôle. Un lycan était entré dans la cuisine, un omega à en juger par son aspect et il avait du sang de vampire sur les griffes et dans la gueule. Je ne sais pas du tout où pouvait se trouver ce bon Rider, mais de toute évidence, il n’était pas là pour nous venir en aide.
Les muscles bandés de ce lycan, le regard injecté de sang, la bave mélangée au liquide vitale des vampires dégoulinant sur le sol. Cette bête là était totalement irrésonable, un lycan infecté par le virus...
“Danger imminent”
© Etilya sur DK RPG
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Dim 28 Juil 2019 - 19:22
Hirano ? N’était-ce pas la chef de la meute avec laquelle Di Altiero avait passé une alliance ? Ce dernier avait dû la prévenir en sortant du Sénat à n’en pas douter. Je lui souris.
« Oui, Di Altiero a annoncé la nouvelle de l’alliance de son clan avec la meute Hirano ce soir-même. C’est un progrès vers une relation plus paisible. L’idée d’un gala en compagnie de vampires et de lycans ne paraît plus si idéaliste. »
Mon ami nourrissait depuis si longtemps le rêve d’un restaurant où toutes créatures surnaturelles pourraient se côtoyer amicalement. Nous n’en avions jamais été aussi proches. Quand cette histoire de virus serait terminé, le moment serait parfait pour tester cette possibilité. Par contre, Si Ôkamirô avait réagi ainsi à la nouvelle, j’ignorais quelle serait la réaction des autres lycans… Il était très loin d’être le plus vindicatif concernant la cause de ses semblables. J’espérais que cela ne créerait pas de vagues d’agitation trop violente. Envers qui que ce soit d’autre que l’ordre Renfield en tout cas, mais le problème était qu’à ma connaissance, personne ne savait où les débusquer. Beaucoup de soupçons pesaient désormais sur eux. Il nous faudrait mettre beaucoup de moyens en œuvre pour les trouver et les faire cracher la vérité. Avec un peu de chance, l’incident de ce soir nous donnerait des indices à nous mettre sous la dent.
Je marchais vers la porte lorsque tout se déroula très vite. Je perçus un grognement et avant que j’eusse pu réagir, Ôka me percuta violemment, m’entraînant dans un coin de la cuisine. Ma tête heurta le pied d’un plan de travail et je sentis une sensation chaude et poisseuse sur ma nuque. Bordel, ça allait se refermer d’ici une trentaine de seconde, mais ça faisait quand même un mal de chien ! Au dessus de moi, mon ami semblait un peu vaseux. Ôkamiro était probablement en train de reprendre le contrôle, mais il n’avait pas l’air blessé. Ou du moins, s’il l’avait été, il n’y en avais déjà plus de traces. La vitesse de régénération des lycans était si impressionnante. Encore un peu sonnée, je me redressai de ce que je pus pour mieux percevoir la situation et j’en restai un instant sans voix.
C’était l’infecté de Bradley, celui qu’il avait ramené des Etats-Unis, et à en juger de la bave rouge qui coulait de ses lèvres et de ses griffes ensanglantées, il y avait déjà eu des victimes. Le bandana du cuisinier était accroché à une de ses griffes, réduit en charpie, ce qui expliquait le retour d’Ôkamirô. Qu’est-ce qu’il foutait là ? N’aurait-il pas dû être à la cave sous bonne garde ? Comment avait-il bien pu réussir à s’échapper ? Avec une stupeur glaçante, j’observai la bave sanguinolente qui coulait sur le carrelage. Si elle entrait en contact avec une blessure de mon ami, c’était terminé. Il n’y avait pas encore de remède, et rien ne nous disait qu’il y en aurait un. Quant à moi… Ôkamiô venait probablement de me sauver la vie. Une blessure de ses griffes et je régénérerais pas. Une perspective pour le moins déplaisante, malgré mes considérations sur ma condition de vampire.
Je ne pouvais pas laisser le temps à Ôka de reprendre ses esprits. Ou du moins, il fallait que je le trouvasse. Tant bien que mal et avec un chapelet de jurons, j’extrayai mon flingue de son étui sur ma cuisse et tirai droit dans la tête du monstre. Il ne payait pas de mine, mais il était adapté à ma force et cachai une sacrée puissance. La balle entra par son menton, faisant voler un bout de mâchoire et ressorti par le haut de son crâne. Ça ne durerait pas longtemps, mais ça le sonnerait quelques précieuses secondes. La première chose à faire, c’était de faire rappliquer Bradley. Il ne pourrait pas le tuer, mais lui saurait le remettre dans sa cage.
Attrapant mon ami par le bras, je contournai le fou furieux et entraînai Ôka vers la porte de la cuisine. Dans un espace aussi restreint, il serait plus difficile d’éviter les attaques de l’infecté. Tout en courant, je brandis mon téléphone et, soulagée que le choc ne l’ait pas cassé, appelait le chef de clan sur sa ligne d’urgence. Bradley décrocha aussitôt. Je ne lui laissai pas le temps de parler.
« Infecté en liberté dans le manoir ! Rider n’est nulle part en vue ! Dépêche-toi ! »
Je raccrochai. Nous aurions besoin de toute notre concentration et connaissant Bradley, je savais qu’il était déjà en train de courir vers nous à la vitesse d’un bolide. Un grognement retentit derrière nous. J’espérais qu’il serait suffisamment rapide.
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Dim 28 Juil 2019 - 22:59
Un retour aussi brutal à mon contrôle sur notre corps ne s'était encore jamais produit, c’était totalement non souhaité et nous n’avions plus avec nous le totem.
Pendant que nous étions dans le gaz à cause de ce revers de la patte monumentale que ce lycan rendu fou par la douleur et la maladie, Rosalie nous avait pris avec elle et emmener vers l’arrière de la cuisine tout en sortant un flingue de sous sa robe qui au premier coup tiré fut totalement assourdissant pour nos sens encore sur le retour.
Ôkamiô ▬ Mais c’est quoi c’pétard là ?! C’pas un truc normal !
Il avait raison. Une telle arme faisait bien étrangement puissante pour ce qu’elle avait l’air d’être et fit bien trop de dégât à ce lycan. J’étais vaseux, mais j’ai quand même le souvenir de la perforation dans la mâchoire et ces bouts de gencive, cartilage et os qui ont jailli comme des serpentins d'une boîte pour arroser le mur à la droite du lycan.
Pendant qu’elle nous tirait dans la cuisine, elle a sorti son portable pour appeler la cavalerie à la rescousse. Pour une fois, j’espérais que le chef Dwight Hodgkin serait dans le coin rapidement pour nous tirer de là et sauver la situation. C’était un comble pour moi qui n’était vraiment pas en phase avec un individu comme lui.
Le lycan est rapidement venu après nous dans la cuisine tandis que je reprenais mes esprits et essayais de laisser la place à mon camarade. Toutefois à cause du stress de la situation et sans doute mon avis intérieur de sauver mon amie, je n’y suis toujours pas parvenu.
Ôkamiô ▬ Mec faut qu’on arrive à échanger là !
Comme si je n’étais pas au courant. C’était seulement bien plus facile à dire qu’à faire. Si ce lycan me sonnait, alors Mad Dog aurait le champ libre pour le corriger comme il l’entendait, mais c’était plus facile à dire qu’à faire et si je n’étais plus là pour l’aider à anticiper sur la bête, nous risquions d’être contaminer à notre tour, mais Rosalie n’en valait-elle pas la peine ?
Je me suis levé pour commencer à me transformer en me jetant vers la lycan, mais alors que cette transformation n’était pas achevée, il m’envoya valser à travers deux gazinières. Je finis cette course dans le mobilier en m’encastrant dans l’épaisse porte menant à l’une des salles réfrigérées. Malheureusement pour moi, je ne pouvais que constaté mon échec à laisser la place à mon ami et l’étrange comportement du lycan à s’acharner à vouloir dévorer mon amie de toujours. Ses griffes étaient souillées de sang, de cheveux et de muscle cardiaque pour la plupart, sans doute les coups de griffes ayant lacérés les hommes de la sécurité. Je pensais soudainement à Rider qui n’était pas là non plus pour retenir la bête, mais peut-être n'était-il plus de ce monde à cause de ce monstre. Bradley Dwight Hodgkin aussi rapide qu’il puisse être ne pourra jamais être là avant que Rosalie ne prenne un coup de griffes de la part de l’ignoble créature malade qui se trouvait bientôt au-dessus d'elle pour la transpercer de ses griffes.
Ôkamiô ▬ J'arrive Rosalie !
Ôkamiro ▬ J’arrive Rosalie !
C’est ainsi que nous avions pensé pensé la même chose au même moment dans cette instant critique, comme guider par une force supérieure nous permettant d’être à nouveau sur l'exacte même longueur d'onde.
Le lycan se leva droit dans ses bottes pour la première fois depuis longtemps, ses yeux luisant d’une teinte étrangement améthyste, comme si on avait tout simplement superposé la teinte d’Ôkamiro et celle d'Ôkamiô lorsqu'ils ont chacun leurs yeux de bête.
Ôka ▬ Toi ! N’approche même pas d'elle !
Toisa-t-il en se relevant et en marchant vers le monstre. L’infecté le regarda tandis que son corps se distordit dans d’abjecte contraction jusque ce que la musculature aberrante n’éclate les vêtements d’Ôkamiro avant que son corps ne se recouvre de poils noirs comme la nuit sans lune. Ses membres devinrent plus longs et ses jambes s’arquèrent, ses ongles devinrent en un instant des griffes.
Il contracta ses babines pour dévoiler à son adversaire cette gueule garnis de ses canines énormes et de crocs saillants prêts à perforer la chair de son ennemi.
Il tandis ses pattes de part et d’autre de lui pour les aiguiser en tranchant lentement dans le métal des tables de préparation de la cuisine en signe d’intimidation, mais c’était bien entendu tout à fait inutile. Le fait est que si le lycan malade s’était immobilisé c’était sans doute les reste d’un mécanisme qui reconnaît un alpha, mais très vite on pouvait voir qu’il n’avait aucune peur dans le regard et qu’il était prêt à bondir sur Oka malgré la différence impressionnante de gabarit entre les deux monstres.
Il eut un regard vers sa Rosalie, empreint d’amour et de tendresse mélanger à une puissante furie vengeresse prêt à tuer pour elle avant de se tourner vers l’objet de cette haine.
Le lycan infecté se ruant sur son ennemi qui l’esquiva d’un léger bon sur le côté avant de planter ses griffes de sa colonne vertébrale si fort qu’en les ressortant, une gerbe de fragments d’os et de liquide céphalorachidien jaillirent momentanément de la plaie. Cela avant de l’envoyé terminer sa course dans un four en fonte.
Toisant son ennemi, comme part réflexe animal, Ôka poussa un terrifiant hurlement vrillant l’air et l’espace comme un terrible appel à la mort et au sang. Prémices de ce qui allait se dérouler dans ces lieux maintenant. Le tout était de ne pas se faire mordre ou griffer par le monstre qui portait sur lui les stigmates purulentes de son emprisonnement ayant dégoulinée sur ses griffes. Si le virus n’était transmissible que par la salive ou le sang, à cause de ses griffes souillées par ses propres fluides, l’infectés était dangereux sous tout rapport.
“Pour celle qu'ils aiment”
© Etilya sur DK RPG
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Sam 10 Aoû 2019 - 19:05
Je vis qu’Ôkamiro essayait de se transformer, mais l’intrus l’envoya valser d’un coup de pattes. Je tournai brusquement la tête, mais il n’avait pas l’air blessé. Une anxiété dévorante m’enserrait la gorge. S’il se faisait contaminer, d’ici quelques mois, je pourrais dire adieu à mon ami d’enfance, ou à sa conscience, en tout cas. Le virus ne pardonnait pas. Enfin, ça, c’était si nous sortions en vie de la confrontation, en tout cas. Les deux issues étaient glaçantes.
Quand mon ami se releva, je ne savais pas trop à qui j’avais affaire. Ses yeux étaient d’une couleur améthyste tout à fait surprenante, que je ne lui avais jamais vu. Et là, il se transforma. Je n’avais jamais vu Ôkamiro se transformer en lycan, raison pour laquelle j’avais du mal à me défaire de cette image de petit frère qu’il fallait protéger. Même si j’avais bien conscience, au fond, qu’il était plus fort que moi dans bien des domaines en tant que lycan, il m’était difficile d’imaginer une telle machine à tuer en regardant l’apathique Ôkamiro ou son alter ego avec son humour léger et parfois douteux. Il était énorme. Bien sûr, j’avais déjà vu des lycans, mais jamais d’Alpha, je devais bien l’avouer. Mon ami et moi nous donnions généralement rendez-vous autour d’un repas ou d’un verre. Je ne l’avais jamais vu aussi… intimidant. Il surpassait sans hésitation son adversaire en terme de taille et de musculature. Cependant… Une simple blessure causée par l’infecté le conduirait à sa perte. Il n’était pas si évident de définir qui avait l’avantage.
Ce qui était évident, c’est que je n’avais rien faire à cette distance de l’infecté. Je n’avais aucun moyen d’aider Ôka de cette façon. Je risquais même de représenter un handicap pour lui, et c’était hors de question. Je refusais d’être un poids dans ce combat. Je me jetai à couvert derrière une armoire, la bougeant un peu pour mieux me faufiler à l’abri. J’observai de ma cachette. Peut-être pourrais-je lui tirer une seconde balle dans la tête ? Cela donnerait peut-être la seconde nécessaire à l’Alpha pour achever son adversaire sans risquer de tourner la carte ? Ôka le lycan se tourna vers moi, le regard étrangement humain et tendre pour une telle créature, bien qu’empli de combativité. C’était une impression
L’instant d’après, l’infecté s’était rué sur lui et les deux lycans se livraient un duel acharné, dans un tourbillon de griffes et de dents. Je n’osais pas tirer. Je savais où se situaient mes compétences et ces deux-là étaient extrêmement rapides. Je risquais de toucher Ôka sans le vouloir. Il n’en souffrirait pas beaucoup, mais cela pourrait le déconcentrer et c’était hors de question. S’il se faisait mordre par ma faute, je ne me le pardonnerais jamais. Je restai là, immobile, l’arme pointée sur les combattants, attendant la moindre ouverture pour pouvoir réduire à nouveau le cerveau de notre ennemi en bouillie.
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Sam 10 Aoû 2019 - 22:18
Il ne pouvait plus voir Rosalie, mais il sentait sa peur et entendait les battements de son cœur s’emballant un peu plus chaque fois que les deux colosses se rentraient dedans. C’était sans doute la peur qu’il ne soit contaminé qui animait ce muscle puissant, battant la mesure d’un affrontement aux répercussions possiblement terribles. Rosalie redoutait sans doute autant que son ami la moindre morsure ou griffure étant donné son état. C’est un combat perdu d’avance que d’essayer de ne prendre aucune éraflure de la part d’un lycan, même si celui-ci est un infecté et donc avec un comportement encore plus bestial et erratique.
Son amie était cachée, mais disposait d’une arme capable de faire de gros dégâts même temporaires à une telle créature. D’un coup de patte bien placé, il fit reculer son adversaire de trois bons mètres avant qu’une détonation ne retentisse dans la pièces, créant un terrible écho, suivit d’un tout aussi terrible hurlement lorsque l’infecté pris cette balle dans la tête, faisait volé os et morceaux de cervelle dans une gerbe de sang et de liquide cérébral giclant à travers la pièce.
La bête aux yeux améthyste envoya valser le monstre à travers le mur en le chargeant. Un craquement terriblement lourd à travers les cloisons retenti dans l’endroit. Le plâtre, la brique et l’isolation volèrent tout azimut tandis que les deux créatures musculeuses firent un roulé-boulé à travers la salle de séjour mitoyenne avant de traverser encore une autre cloison menant à un espace pour l’exercice et doté d’une piscine intérieure. Se retenant au dernier moment au rebord du trou, il laissa choir son adversaire dans l’eau.
L’eau étincelante de la piscine éclairée dans l’ombre de la salle d’exercice se colora de rouge tandis que ses blessures et son pelage laissaient partir le sang et les fragments de chairs dans l’eau. Ses blessures guérissaient à vitesse grand V dans l’eau, mais c’était une aubaine pour l’alpha. Lorsque que son adversaire sortirait de l’eau, seules ses mâchoires seraient maintenant dangereuses après ce petit passage à l’eau. Le combat allait pouvoir reprendre.
La pensée seule que son amie puisse encore risquer quelque chose le fit se lancer et fondre sur son ennemi à peine sorti de l’eau pour lui planter ses crocs dans le dos et éviter toute morsures de sa part. Le fait est que son adversaire ne se laisse pas faire et lui rend coup pour coup avec ses griffes immaculées. L’alpha lui arrache un énorme lambeau de chair sanguinolente avec quelques fragments d’épines dorsales avant de lui lacérer profondément le flanc droit dévoilant momentanément son foie. Il enfourna son museau épais dans la blessure pour arracher un morceau de l’organe avant de le projeter à travers la fenêtre menant au jardin est du domaine. L’infecté répandait son sang un peu partout, ses blessures étant très profondes.
D’un bon l’alpha se rendit tout près de l’infecté, le toisant de sa hauteur, lui qui rampait péniblement au sol.
Parlant alors qu’il n’y avait personne à l’intérieur de ce lycan, sa conscience étant totalement éteinte à cause du virus, il ne put dire qu’une seule chose.
Ôka ▬ Personne ne blessera mon amie !
D’un geste rapide il fit pénétrer ses griffes droites à travers les tissus mous se trouvant à la jonction de la mâchoire et de la gorge tout en plaquant solidement sa patte droite derrière le crâne de son adversaire. Donnant un terrible coup de patte arrière dans le buste de son ennemi, il sépara la tête du reste du coups dans un craquement d’os sourd. Chaque vertèbre cervicale a suivi le mouvement d’une autre tandis que les tendons et les muscles du cou se sont déchirés.
L’alpha avait vaincu son ennemi et tenait sa tête dans ses pattes, un morceau de colonne vertébrale dépassant et pendant nonchalamment en laissant tomber du sang et du liquide céphalorachidien. Le lycan se redressa pour pousser un terrible hurlement lupin transperçant la nuit noire d’été pour manifester sa victoire à un auditoire fantôme.
“TEXTE”
Etilya sur DK RPG
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Mer 28 Aoû 2019 - 18:29
Je fixai les combattants avec concentration, m’efforçant de me vider l’esprit de toute autre chose. Je ne pouvais pas me permettre de trembler si une ouverture se présentait. Il fallait que j’évitasse le plus possible de penser aux éventualités que pouvait amener le déroulement des évènements. Soudain, le loup aux yeux améthyste parvint à projeter son adversaire à trois mètres de lui. Je ne perdis pas une seconde et pressai la détente. Deuxième balle. Avec un peu de chance, je n’aurais pas besoin de celles qui restaient. La balle toucha l’infecté au front, causant une pluie peu ragoûtante de morceaux d’os et de cervelle. Ce fut suffisant. Je serrai le point et poussai un petit cri victorieux, lorsque le loup noir envoya valser son adversaire à l’autre bout de la salle, le faisant passer à travers la cloison dans un grand craquement. Bordel, faites que ce ne soit pas un mur porteur ! J’entendis un deuxième craquement sourd, m’indiquant que le mur en face du premier avait sans doute rencontré le même destin. Je serrai les dents, mais la vieille demeure n’avait pas l’air de vouloir s’effondrer.
Je me hâtai donc prudemment vers le trou afin de pouvoir une fois de plus apporter mon support en cas de besoin. Un bruit d’éclaboussure me laissa penser qu’ils avaient atteint la piscine privée du domaine. C’était finement joué. De cette manière, Ôkamiro aurait moins de chance d’être infecté par le virus. Lorsque je franchis le dernier mur abattu, il se tenait au dessus de l’autre qui rampait misérablement sur le sol. Il était sacrément imposant. J’avais du mal à me faire à l’idée que c’était mon ami d’enfance que je voyais là.
Le loup noir donna soudainement le coup de grâce à son adversaire. J’étais loin d’être une enfant de cœur. J’avais déjà vu des scènes relativement gores. Normal pour une vampire. Mais là, même moi, je grimaçai au son de ce craquement lugubre. Je supposai qu’il fallait bien ça pour tuer un lycan, mais ce n'était pas joli à voir. En tout cas, il l’avait emporté. Il se mit à hurler, comme un loup hurlait à la lune. Je frissonnai. La scène avait quelque chose d’irréel. C’était toujours mon ami, une des personnes les plus proches de moi, mais il avait quelque chose d’effrayant. Malgré tout, je m’approchai, déjà un peu soulagée que ce combat fût terminé. Avant de retrouver une certaine tranquillité d’esprit, je voulais être sûre qu’il allait bien. J’enfouis doucement une main hésitante dans la fourrure de son flanc. Elle était soyeuse, mais un peu visqueuse de sang. Du sang. Je réfrénais cette idée. Je n’avais pas encore eu le temps de me sustenter après être rentrée du Sénat, mais ce n’était vraiment pas le moment. Je levai vers son visage lupin des yeux inquiets.
« Tu vas bien ? »
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Jeu 29 Aoû 2019 - 0:55
Je courais aussi vite que je pouvais, franchissant dans un second craquement sourd au milieu des bois, suivant la route, le mur du son. La nature n’avait plus de sens à la vitesse et devait comme une peinture abstraite que l’on regarde dans l’obscurité. D’un seul bon je franchi le mur d’enceinte du domaine, arrivant pratiquement au milieu du jardin laissant mon empreinte comme un météore en atterrissant.
Je m’engouffrais à l’intérieur du bâtiment pour le traverser de part en part alors que j’entendis un raffut pas possible provenant de la piscine intérieure. Les couloirs étaient parsemés de sang ici et là, humain et non-humain. Après seulement quelques mètres je trouvais Rider étendu au sol, une jambe en train de se remettre en place et trois barres en titane dans le ventre. Il arriva sommairement à dire que le lycan infecté s’était dirigé vers les cuisines où se trouvaient Ôkamiro et Rosalie. Je lui arrachais ses entraves rapidement tout en entendant des cris et des grognements lointains.
Je suis passé à travers le hall sud en direction de la piscine dont l’entrée était bouchée par un attroupement de vampire à mon service. Sans ménagement j’ai attrapé ceux sur ma route pour les soulever et les envoyer valser dans le décor et me libérer l’accès. Je n'allais pas laisser ses incapables m’empêcher de prendre des nouvelles de mon infants, celle que j'ai mis sciemment en danger en la renvoyant au manoir avec une bête démente dans ses sous-sols loin d’être aussi sécurisés que ceux du domaine au Texas. Lorsque j’arrivai à la piscine, je la découvris teintée d’un rouge grenat à cause d’une très grande quantité de sang versée. Le carrelage était fendu un peu partout, marquant de lourde pattes s’étant appuyées là. Suivant la piste des yeux je découvris un trou béant dans la fenêtre menant au jardin où je voyais la silhouette d’un énorme alpha tenant le visage de Rosalie entre l’une de ses pattes. Je bondis à travers l’ouverture pour me ruer dehors et découvrai alors que cette créature tenait dans son autre patte une tête informe reprenant lentement un aspect humain. Un corps sans tête gesticulait nerveusement, convulsant dans une immonde danse macabre jusqu’à avoir l’air humain et demeurer enfin inerte.
Ce mec n’avait pas les yeux de cette couleur singulière j’en était certain et un instant après que j’eus pensé cela, ils virèrent au rouge sang et un sourire carnassier se dessinait sur ses lèvres, comme s’il arborait un air effronté.
Je m’engouffrais à l’intérieur du bâtiment pour le traverser de part en part alors que j’entendis un raffut pas possible provenant de la piscine intérieure. Les couloirs étaient parsemés de sang ici et là, humain et non-humain. Après seulement quelques mètres je trouvais Rider étendu au sol, une jambe en train de se remettre en place et trois barres en titane dans le ventre. Il arriva sommairement à dire que le lycan infecté s’était dirigé vers les cuisines où se trouvaient Ôkamiro et Rosalie. Je lui arrachais ses entraves rapidement tout en entendant des cris et des grognements lointains.
Bradley ▬ Remets moi de l’ordre dans ce putain d’merdier ou trouve toi un autre boulot !Il n’y avait plus rien d’autre qui comptait que Rosalie à ce moment-là. Pourrais-je vivre avec la culpabilité de sa mort à cause d’un danger que j’ai amené sous mon toit pour parader comme un paon au Sénat et dire leurs quatre vérités à l’assemblée ? Je vis avec déjà tant de chaînes accrochées solidement à ma chair et trainant ma vieille carcasse en arrière.
Je suis passé à travers le hall sud en direction de la piscine dont l’entrée était bouchée par un attroupement de vampire à mon service. Sans ménagement j’ai attrapé ceux sur ma route pour les soulever et les envoyer valser dans le décor et me libérer l’accès. Je n'allais pas laisser ses incapables m’empêcher de prendre des nouvelles de mon infants, celle que j'ai mis sciemment en danger en la renvoyant au manoir avec une bête démente dans ses sous-sols loin d’être aussi sécurisés que ceux du domaine au Texas. Lorsque j’arrivai à la piscine, je la découvris teintée d’un rouge grenat à cause d’une très grande quantité de sang versée. Le carrelage était fendu un peu partout, marquant de lourde pattes s’étant appuyées là. Suivant la piste des yeux je découvris un trou béant dans la fenêtre menant au jardin où je voyais la silhouette d’un énorme alpha tenant le visage de Rosalie entre l’une de ses pattes. Je bondis à travers l’ouverture pour me ruer dehors et découvrai alors que cette créature tenait dans son autre patte une tête informe reprenant lentement un aspect humain. Un corps sans tête gesticulait nerveusement, convulsant dans une immonde danse macabre jusqu’à avoir l’air humain et demeurer enfin inerte.
Bradley ▬ Rosalie ! Tu n’as rien ?!Il était impératif qu’elle aille bien car après ce qui s’était passé ici et en ville, j’allais partir en casse à l’homme, au tueur de lycan et faire en sorte que justice soit faite.
Bradley ▬ C’est ton copain bizarre là ?Les os du gus commencèrent à craquer les uns après les autres, rétrécissant, sa pilosité diminuant à la même vitesse que sa masse. Son museau commença à diminuer par à-coup avec ces crocs s’enfonçant brutalement dans ses gencives avant de faire ressortir des molaires.
Ce mec n’avait pas les yeux de cette couleur singulière j’en était certain et un instant après que j’eus pensé cela, ils virèrent au rouge sang et un sourire carnassier se dessinait sur ses lèvres, comme s’il arborait un air effronté.
Bradley ▬ Ecoute mon gars, j’te remercie d’avoir protégé Rosalie !Je commençais à prendre le large pour les emmener jusqu’au bureau du manoir où siégeait sans doute Rosalie à chaque fois qu’elle était sur place pour préparer ses discours et interventions au Sénat et potasser les propositions de loi ou autres discussions. Je m’assayai dans le canapé présent après nous avoir servi à boire. Je préférai laisser passer l’ouragan Rosalie qui allait sans doute se déchaîner sous peu avant de parler de toute l’histoire.
hum...
Bon heu... on devrait s’rentrer pour s’mettre au chaud et parler de ce qu’il s’est passé en ville cette nuit.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 29 Aoû 2019 - 1:35
Le lycan venant de faire acte de sa toute-puissance devant un auditoire des plus incongrue en pleine nuit mit un temps avant de réaliser que son amie l’avait rejoint. Elle passait doucement sa main dans son pelache noir corbeau comme sa chevelure naturelle. Le regard améthyste se tourna vers cette femme à la crinière frisée et pourtant toujours bien apprêtée malgré les évènements, comme si rien au monde ne pouvait atteindre à la beauté naturelle de cette demoiselle enchanteresse.
La question était à la fois simple et en même temps terriblement complexe. Le lycan savait bien qu’il avait enfourné son museau dans la chair et les organes de son adversaire pendant le combat. Il avait le gout acre de son sang jusqu’au fond de la gueule et savait bien ce que cela pouvait induire comme problème. Le virus se transmettait par morsure, mais l’échange de sang est toujours un vecteur sur. Est-ce que l’absorption de ce dernier suffirait à contaminer la puissante bête d'ébène ? C’était une question qui allait demeurer pour le moment en suspens. Il fit un simple signe de tête en guise de réponse positive à sa question, histoire d'éviter qu'elle ne soit trop inquiète après ce qui venait de se passer. Il prit son visage dans sa patte droite par le dessous, son pouce sur une joue et l’index sur l’autre pour s’assurer qu’elle avait l’air en plein forme.
Le maître des lieux arriva comme un forcené à quelques mètres d’eux. Son premier réflexe en arrivant fut de demander à Rosie si elle allait bien, confirmant qu’il lui portait autant d’intérêt que le tandem improbable. Ce mec n’avait pas de respect pour grand-chose hormis sa famille à ce qu’on disait et c’est vrai. En guise de réponse à ce “copain bizarre” le lycan ne put se retenir de lui lâcher un grognement sourd mêlée à des babines renfrognées avant de commencer une transformation vers sa forme humaine.
C’était un peu comme émerger d’un rêve éveillé. J'étais en contrôle sans avoir le bandana sur la tête, le toisant d'un regard sûr et d'un sourire narquois. J'arquais un sourcil lorsqu’il nous suggéra de le suivre pour en savoir un peu plus sur cette histoire en ville. Il voulait sans doute se saouler la gueule.
Je me tournais vers Rosalie, maintenant en pleine possession de mes moyens pour la prendre par les épaules et m’assurer de son intégrité.
Le maître des lieux nous servit des verres et je ne pouvais que demeurer dans l’expectative de ce qui allait se dire ici et maintenant. Plus que tout autre chose, j’avais à cœur de savoir ce qui s’était passé en ville.
La question était à la fois simple et en même temps terriblement complexe. Le lycan savait bien qu’il avait enfourné son museau dans la chair et les organes de son adversaire pendant le combat. Il avait le gout acre de son sang jusqu’au fond de la gueule et savait bien ce que cela pouvait induire comme problème. Le virus se transmettait par morsure, mais l’échange de sang est toujours un vecteur sur. Est-ce que l’absorption de ce dernier suffirait à contaminer la puissante bête d'ébène ? C’était une question qui allait demeurer pour le moment en suspens. Il fit un simple signe de tête en guise de réponse positive à sa question, histoire d'éviter qu'elle ne soit trop inquiète après ce qui venait de se passer. Il prit son visage dans sa patte droite par le dessous, son pouce sur une joue et l’index sur l’autre pour s’assurer qu’elle avait l’air en plein forme.
Le maître des lieux arriva comme un forcené à quelques mètres d’eux. Son premier réflexe en arrivant fut de demander à Rosie si elle allait bien, confirmant qu’il lui portait autant d’intérêt que le tandem improbable. Ce mec n’avait pas de respect pour grand-chose hormis sa famille à ce qu’on disait et c’est vrai. En guise de réponse à ce “copain bizarre” le lycan ne put se retenir de lui lâcher un grognement sourd mêlée à des babines renfrognées avant de commencer une transformation vers sa forme humaine.
C’était un peu comme émerger d’un rêve éveillé. J'étais en contrôle sans avoir le bandana sur la tête, le toisant d'un regard sûr et d'un sourire narquois. J'arquais un sourcil lorsqu’il nous suggéra de le suivre pour en savoir un peu plus sur cette histoire en ville. Il voulait sans doute se saouler la gueule.
Ôkamiô ▬ Ouai ça m’va. J’suis partant ! On vous suit captain !Soudainement pris comme d’un vertige, en l’absence de ce totem qui nous avait forger un fonctionnement clair et précis, je sentais mon esprit s’éloigner pour laisser la place à celui qui n’avait pas le bandana sur la tête ou autour du cou.
Je me tournais vers Rosalie, maintenant en pleine possession de mes moyens pour la prendre par les épaules et m’assurer de son intégrité.
Ôkamiro ▬ Tu vas bien Rosie tu es sûre ? … Je suis désolé pour ce qui s’est passé... c’est pas très beau à voir...Nous partîmes en direction du manoir avant de passer une succession de couloir et d'escalier pour aboutir dans un bureau très richement décoré. Il y avait des documents un peu partout, mais avec le sénat du soir, ce devait être ce qui a servi à préparer la soirée.
Le maître des lieux nous servit des verres et je ne pouvais que demeurer dans l’expectative de ce qui allait se dire ici et maintenant. Plus que tout autre chose, j’avais à cœur de savoir ce qui s’était passé en ville.
Ôkamiô ▬ Quoi qu’il s’est passé mon gars ! Un Loup est mort et il a pas retrouvé sa forme ! C’est du lourd cette merde ! En tout cas j‘sais pas toi, mais moi j’veux savoir c’qui s’est passé !Nous étions deux à vouloir savoir, enfin trois pour être plus exact. Cette nuit marque qu'on le veuille ou non un tournant décisif dans nos vie. Que nous soyons maintenant contaminés ou non, la mort d'un lycan de cette manière va changer la donne.
“Victoire éphémère”
Etilya sur DK RPG
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Sam 31 Aoû 2019 - 0:05
Le loup hocha la tête et prit mon visage dans sa large patte. Ce qu’elle était grande, cette patte… Malgré tout, le geste était doux, et je ne sentis pas du tout les immenses griffes que j’avais vu à l’œuvre quelques minutes plus tôt. Je plongeais mon regard dans ses yeux améthystes, inquiète et soupçonneuse. Est-ce qu’il ne répondait pas ça juste pour me faire plaisir ? Il y avait encore du sang de lycan sur ses babines. S’il en avait ingéré… Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il disposât des mêmes anti-corps que cette personne qu’avait évoqué Ryan au Sénat. Je savais bien qu’il n’y avait que lui qui aurait pu le tuer, que je n’aurais pas pu empêcher cela, mais bordel, quel affreux sentiment d’impuissance ! Et s’il n’avait pas été là, eh bien… Je n’aurais pu qu’espérer courir assez vite. A choisir, cette issue aurait peut-être été mieux que de de risquer la santé mentale de mon ami. Pourquoi cet enfoiré de Shidara et les Renfield avaient-ils créé les lycans aussi puissants par rapport aux vampires ?
J’entendis un bruit sur le côté et me retournai brusquement, ma main quittant la fourrure d’Ôka pour attraper mon arme. Je soufflai un coup et baissai le pistolet. C’était Bradley. Il s’était passé tellement de choses entre temps que j’avais presque oublié qu’il était en chemin. Sans surprise, il avait fait très vite, pour une course depuis le centre-ville, mais il arrivait quelques secondes trop tard.
« Ouais, je vais bien... » soufflai-je.
J’en oubliais même d’être en colère contre lui. C’était dire si j’avais été secouée, et j’avais autre chose à penser que cette histoire de scène de crime, pour l’instant. Cependant, je levai un sourcil dubitatif lorsqu’il insulta mon ami. Mon humeur pouvait encore changer, tout compte fait, s’il continuait sur ce chemin. Quand j’avais soif, cela me rendait plus irritable. J’entendis un grognement sourd derrière moi, signe que je n’avais pas été la seule à relever ces mots.
« Tu as manqué la fête, » repris-je sur un ton un peu plus léger et ironique, pour essayer de détendre un peu l’atmosphère affreusement tendue, tandis qu’Ôka reprenait sa forme humaine dans un concert de craquement inquiétants. « Mais merci d’avoir fait vite. »
Je supposais que ces sons étaient normaux, mais c’était tout de même un étrange spectacle. Je retrouvai rapidement le sourire bravache d’Ôkamiô, celui qui était contagieux. Cela avait quelque chose de rassurant. Je retrouvais mes marques. Mais… ce lycan aux yeux améthystes, lequel des deux était-ce donc ? Bradley évoqua les évènements de cette nuit. J’avais plutôt envie de parler de la santé d’Ôka, mais manifestement ce n’était pas au programme, alors pour une fois, je me pliai à la majorité et leur emboîtai le pas. Cependant, il n’allait pas s’esquiver comme cela. Le sujet sera serait abordé à un moment ou à un autre avant qu’il ne s’en allât cette nuit. Le lycan s’enquit de ma santé, avec le ton d’Ôkamiro, et je laissai échapper un léger rire qui me ressemblait bien, quoiqu’un peu nerveux.
« Tu t’excuses de m’avoir sauvé la vie, maintenant ? C’est plutôt à moi de te remercier. Et toi, tu es sûr ? »
Je l’observai, le regard inquisiteur, tandis que nous rentrions dans le manoir. Nous arrivâmes au bureau, sur lequel étaient encore répandus les documents que j’avais étudiés pour la séance de cette nuit. Bradley allait pour nous servir de l’alcool, mais je refusai d’un signe de la main. Le lycan avait encore du sang sur lui. Ce n’était pas le sien, mais ça sentait diablement bon pour un fluide contaminé par un virus.
« J’ai besoin de sang, » dis-je simplement.
J’appelai un serviteur afin qu’il me ramenât un verre du précieux breuvage. Il reviendrait probablement d’ici quelques minutes. La tirade d’Ôkamiô me rappela à quel point cette histoire était importante, malgré les évènements récents. En y repensant, Ôka changeait de personnalité comme de chemise, ce soir, et sans le totem. Je me posai confortablement dans le canapé en face de celui de Bradley et inspirai un grand coup avant de relâcher ma respiration. Ma colère contre le chef de clan me paraissait bien loin. De plus, je l’avais soustrait à son enquête pour ma sécurité personnelle. Il aurait été injuste de lui aboyer dessus. Je n’oubliais pas qu’il était en partie responsable des évènements de ce soir. Enfermer un lycan dans le manoir, quelle idée ! Mais il entendrait parler plus tard. Je levai les yeux vers lui, prête à écouter.
« Et moi aussi. N’oublie aucun détail. »
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Sam 31 Aoû 2019 - 11:50
Rosalie ne voulait pas boire un verre ni même se montrer incendiaire, c'est que ce n'était pas encore le moment où elle allait exploser en une furie furieuse, mais je ne doutais pas qu’une son ami parti ce soit le cas. Elle préféra envoyer un de nos domestique lui chercher du sang ce à quoi j’arrêtais alors l’homme avant qu’il ne parte accomplir son devoir. Je me saisis d’un coupe papier avant de prendre un verre et de me saigner une veine rapidement pour le remplir d’un breuvage plus pur et délicieux à ces yeux que n’importe quelle substance sur cette terre.
Je me mis à mon aise, prenant lentement mes marques dans cet endroit que je visitais pour la seconde fois de la journée et de ma vie. J’ai bien vite pris un air sérieux quand les deux autres ont su me montrer à quel point ils voulaient savoir ce qu’il en était en ville.
Je repassai devant mes yeux les brides d’informations que j’avais obtenu grâce à mon expérience du terrain contrairement à tout ce ramassis de pompeux sénateurs incapables.
Tout ceci avait des relents nauséabonds de test en situation réelle et je n’aime pas ça. C’est trop parfait, trop facile. Il y a un lien avec le virus sans l’ombre d’un doute et plus le temps passe plus il est évident que Renfield est impliqué, mais la seule chose que je ne comprends pas encore est pourquoi ? C’est un plan très étrange que de lâcher un virus pour rendre fous les lycans de la région si dans le même temps on développe une arme pour les tuer. A moins que l’un n’ait engendrer l’autre et là ce serait compréhensible. De ce que je sais, la rage est mortelle, peut-être ont-ils essayé de faire quelque chose qui s’en rapproche dans le but de les tuer, mais quelque chose aurait merdé entre temps.
Je me mis à mon aise, prenant lentement mes marques dans cet endroit que je visitais pour la seconde fois de la journée et de ma vie. J’ai bien vite pris un air sérieux quand les deux autres ont su me montrer à quel point ils voulaient savoir ce qu’il en était en ville.
Bradley ▬ Bon déjà Rosalie... T’énerves pas, mais je connais vraiment très Aaren Hermansson. On a un accord de longue date tous les deux. C’est donc pour ça qu’on recevra une copie complète du dossier et des analyses qu’ils feront sur le corps et les preuves. Mais ce qu’on raconte est vrai, il a pas repris sa forme humaine en mourant.Je pris un instant pour laisser passer la réaction prévisible de cette demoiselle en apprenant que je lui ai caché un accord avec le chef d’un ordre de chasseur de vampire, mais c’était pour la bonne cause.
Je repassai devant mes yeux les brides d’informations que j’avais obtenu grâce à mon expérience du terrain contrairement à tout ce ramassis de pompeux sénateurs incapables.
Bradley ▬ Le bougre a été victime de plusieurs lacérations qui n’ont pas guérit et il a reçu un coup mortel à la gorge. Les estafilades font montre d’une grande expérience du combat et la vélocité pour ne pas mourir sous les assauts d’un lycan qu’il avait sans doute une arme tueuse de vampire améliorant ses capacités. Et dire que des crétins pensent que cela peut être le fait du virus évoluant et empêchant la régénération de se faire sans doute... conneries !La coïncidence était beaucoup trop parfaite, trop calculée. Ce n’était même plus une coïncidence à ce niveau, mais l’ordre divin qui s’exprimait devant nous autres damnés.
Bradley ▬ C’est un hunter qui a fait l’coup ! Voilà tout ! Et forcément de l’ordre Renfield... il faut des moyens pour concevoir une arme tueuse de lycan et je ne vois qu’eux. Je les pensais loin de ce maudit pays, mais il faut croire qu’ils ont dû rester dans la région.Ce rappelant à ma mémoire, un indice trouvé entre les griffes du monstre me ramena à mon analyse poussée, puisqu’elle voulait des détails.
Bradley ▬ Le fait est que ce chasseur était sans doute vêtu d'une tenue de kevlar renforcée et plus performante et sans doute ignifugée. Mais surtout, ce type.. Est un colosse. Je vois qu’un étranger pour être taillé comme moi. Sans doute deux mètres dix et plus de cent kilos sans l’ombre d’un doute.Je laissai mes infortunés invités digérer la nouvelle, même s’ils ne pouvaient pas y faire grand-chose après tout.
Tout ceci avait des relents nauséabonds de test en situation réelle et je n’aime pas ça. C’est trop parfait, trop facile. Il y a un lien avec le virus sans l’ombre d’un doute et plus le temps passe plus il est évident que Renfield est impliqué, mais la seule chose que je ne comprends pas encore est pourquoi ? C’est un plan très étrange que de lâcher un virus pour rendre fous les lycans de la région si dans le même temps on développe une arme pour les tuer. A moins que l’un n’ait engendrer l’autre et là ce serait compréhensible. De ce que je sais, la rage est mortelle, peut-être ont-ils essayé de faire quelque chose qui s’en rapproche dans le but de les tuer, mais quelque chose aurait merdé entre temps.
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