Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Invité
Invité
Jeu 17 Oct 2019 - 17:27
Anzu n'avait finalement, pas fermé l'oeil de la nuit. Elle l'avait passé sur une chaise, assise droite comme une planche, à surveiller l'état de santé de ces attristées victimes de vampires. Les sens en alerte, elle avait été attentive aux moindres signes vitaux défaillants. La respiration. Les battements du cœur. Des grognements indistincts. Des tressautements. Ses yeux qui perçaient l'obscurité de la pièce, avaient surveillé chaque mouvement, chaque son, même infime ou indistinct. De toute façon, elle était incapable de fermer l'oeil en ce moment, alors autant rentabiliser ses insomnies.
Les premiers rayons du soleil ne tardèrent pas à filtrer à travers les volets pour se poser sur sa silhouette dissimulée dans un coin de la salle. Le disque lumineux lui annonçait que le jour se levait et lui souffla la perspective d'une autre journée bien chargée.
Comme un signal, Anzu se leva alors calmement pour faire glisser ses pas jusqu'à ses protégées.
Pour le moment, rien à signaler. Leur métabolisme se stabilisait et malgré quelques frayeurs malines, elles tenaient le coup. Elle en était d'ailleurs très étonnée, même si rien n'était gagné par avance. Toutefois, elle songeait que si elles devenaient officiellement leurs créations, elles ne pourront qu'être solides comme la roche, suite à leur résistance incroyable dans cette douloureuse expérience.
Ses doigts glissèrent dans un frôlement sur le visage de la brunette, juchée sur ce chemin entre la vie et la mort. Elle en observait les traits effrayés et douloureux, comme s'ils s'étaient figés dans le temps, avec cette expression qui se révélerait être peut-être la dernière. Mais sous ses paupières bleutées, elle y discernait une légère agitation, de petits tremblements. Est-ce qu'elle rêvait ?
Quelques questions avaient eu le temps de la harceler durant toute cette attente nocturne. Comment allaient-elles réagir si cela fonctionne ? Pas nécessairement à leur réveil imminent, mais plutôt après. Plus tard. Accepteront-elles leur sort ? Comment encaisseront-elles la nouvelle ? Comment vont-elles évoluer, dans cette enveloppe différente ? Tout ne dépendait pas d'eux, malheureusement. Malgré leur bonne volonté, ils ne pourront pas forcément contrôler leurs réactions, ni même leurs envies. Ils sauront apaiser leurs craintes, leur apporter tout le soutien nécessaire et l'éducation obligatoire mais ô grand jamais, ils ne pourront décider de ce qui leur semble le mieux pour elles, à l'avenir.
Tant d'interrogations, dont les réponses restaient pour le moment coincées dans ces bouches encore inertes. Par précaution, elle resserra les sangles -ou plutôt les ceintures- autour des poignets et des jambes de ces filles, en cas de réveil difficile. Après tout, même elle, quand elle sortait d'un sommeil agité, pouvait se montrer violente tant qu'elle n'avait pas bu son thé. Elle préférait donc anticiper et prendre des dispositions si jamais elles devaient montrer des signes de brutalité exacerbée dans une réaction très forte et vive. Sait-on jamais, elle ne savait pas combien de temps leur entretien prometteur allait durer, donc combien de temps ils allaient devoir s'absenter.
Soudain, elle entendit un vacarme qui dérangea le silence, dont elle devinait déjà la cause. Son partenaire venait la chercher.
C'était l'heure.
Les premiers rayons du soleil ne tardèrent pas à filtrer à travers les volets pour se poser sur sa silhouette dissimulée dans un coin de la salle. Le disque lumineux lui annonçait que le jour se levait et lui souffla la perspective d'une autre journée bien chargée.
Comme un signal, Anzu se leva alors calmement pour faire glisser ses pas jusqu'à ses protégées.
Pour le moment, rien à signaler. Leur métabolisme se stabilisait et malgré quelques frayeurs malines, elles tenaient le coup. Elle en était d'ailleurs très étonnée, même si rien n'était gagné par avance. Toutefois, elle songeait que si elles devenaient officiellement leurs créations, elles ne pourront qu'être solides comme la roche, suite à leur résistance incroyable dans cette douloureuse expérience.
Ses doigts glissèrent dans un frôlement sur le visage de la brunette, juchée sur ce chemin entre la vie et la mort. Elle en observait les traits effrayés et douloureux, comme s'ils s'étaient figés dans le temps, avec cette expression qui se révélerait être peut-être la dernière. Mais sous ses paupières bleutées, elle y discernait une légère agitation, de petits tremblements. Est-ce qu'elle rêvait ?
Quelques questions avaient eu le temps de la harceler durant toute cette attente nocturne. Comment allaient-elles réagir si cela fonctionne ? Pas nécessairement à leur réveil imminent, mais plutôt après. Plus tard. Accepteront-elles leur sort ? Comment encaisseront-elles la nouvelle ? Comment vont-elles évoluer, dans cette enveloppe différente ? Tout ne dépendait pas d'eux, malheureusement. Malgré leur bonne volonté, ils ne pourront pas forcément contrôler leurs réactions, ni même leurs envies. Ils sauront apaiser leurs craintes, leur apporter tout le soutien nécessaire et l'éducation obligatoire mais ô grand jamais, ils ne pourront décider de ce qui leur semble le mieux pour elles, à l'avenir.
Tant d'interrogations, dont les réponses restaient pour le moment coincées dans ces bouches encore inertes. Par précaution, elle resserra les sangles -ou plutôt les ceintures- autour des poignets et des jambes de ces filles, en cas de réveil difficile. Après tout, même elle, quand elle sortait d'un sommeil agité, pouvait se montrer violente tant qu'elle n'avait pas bu son thé. Elle préférait donc anticiper et prendre des dispositions si jamais elles devaient montrer des signes de brutalité exacerbée dans une réaction très forte et vive. Sait-on jamais, elle ne savait pas combien de temps leur entretien prometteur allait durer, donc combien de temps ils allaient devoir s'absenter.
Soudain, elle entendit un vacarme qui dérangea le silence, dont elle devinait déjà la cause. Son partenaire venait la chercher.
C'était l'heure.
Invité
Invité
Ven 18 Oct 2019 - 13:39
J’étais rentré assez rapidement au Fangtasia avec le fourgon rempli des affaires d’Anzu. Depuis lors, ce n’était qu’un aller et venu de ma part pour monter toute ses affaires à l’étage pour les installer dans sa chambre. Elle aurait toujours un bon coup de peinture à donner et à la décorer comme elle l’entendrait, mais pour l’heure, il lui fallait un lit, ses meubles et ses habits et c’est ce que je m’employai à monter et agencer dans sa chambre.
Une fois le gros de la tâche de fait, j'ai commencé à reprendre les travaux d'aménagement de l'étage, car maintenant il allait falloir que je finisse deux chambres supplémentaires ainsi que la nôtre. Comme nous avions déjà vraiment bien avancé, j’ai mis les bouchées doubles pour en finir rapidement pour le gros du travail.
Nous glissâmes l'insonorisation dans les cloisons de séparation des chambres pour fournir un peu de calme et d’intimité à tout le monde. Il vaut mieux éviter de nous entendre tous grogner pour un oui ou pour un nom. Cette activité était assez bruyante, mais je préférais le faire pendant que les filles étaient encore dans le stress de tout ce que faisait Anzu pour les sauver avant de nécessité un vrai grand calme.
Elles n’auront surement pas leur chambre demain, mais si nous pouvions avoir une chambre pour tout le monde dans la semaine ce serait parfait. Mais comme Anzu va demeurer ici, une fois son boulot terminé, elle pourra venir donner un coup de patte et nous irons beaucoup plus pour aménager tout ça.
J’ai décidé d’aller rapidement prendre une douche et vaquer à mes occupations ensuite comme aller chercher le pickup que j’avais laissé en ville. J’ai donc prévenu Anzu que je revenais bientôt et de ne pas s’étonner si à l’aube nous irions sans doute à notre rendez-vous avez Rosalie.
Rosie nous avait prévenu que Bradley avait un rythme encore à l’américaine et comme il revenait toujours de son pays, l’aube au Japon est la nuit aux States, ce qui se tiens. Aussi, autant dire que Rosalie tout comme nous allions surement être assez fatigués pour une telle entrevus, mais nous saurions tous puiser dans nos réserves d’énergie.
Je laisse la place à Okamiro pour qu’il rentre et me permettre à moi de me reposer.
Je finis par revenir au Fangtasia, en même temps que les premiers rayons du soleil. C’est là que je vis alors un jeune homme près de l’entré. Je sors de mon pickup et il me semble alors reconnaître l'odeur de celui qui n'est autre que Teisuke. Je le hèle pour lui dire qu’il peut faire comme chez lui et ça tombe pas plus mal car on a besoin de bras, mais c’est là qu’il s’emporte et commence à s’énerver fortement à mon encontre et menace de tout brûler. Le soleil n’est pas encore assez haut et la lune assez basse pour que nous ne puissions pas nous transformer, mais je ne sais pas pourquoi, mais...
J’étais à nouveau aux commandes sans explications en train de serrer très fort la gorge du gamin en le soulevant, mon aura d’alpha se déployant, mes hormones de colère crevant le plafond, ma transformation commençant à s’emballer.
J’étais à nouveau moi, Okamiro, parfaitement aux commandes sans comprendre comment cet échange avait encore pu se produire et cette crise se faire dans de telles proportions. Cela commençait à devenir inquiétant.
Nous entrâmes à l'intérieur du restaurant pour ensuite appeler Anzu.
La marche ne fut pas longue pour nous qui avons le pied forestier et très vite nous arrivâmes à destination, sonnant à l'interphone.
Une fois le gros de la tâche de fait, j'ai commencé à reprendre les travaux d'aménagement de l'étage, car maintenant il allait falloir que je finisse deux chambres supplémentaires ainsi que la nôtre. Comme nous avions déjà vraiment bien avancé, j’ai mis les bouchées doubles pour en finir rapidement pour le gros du travail.
Nous glissâmes l'insonorisation dans les cloisons de séparation des chambres pour fournir un peu de calme et d’intimité à tout le monde. Il vaut mieux éviter de nous entendre tous grogner pour un oui ou pour un nom. Cette activité était assez bruyante, mais je préférais le faire pendant que les filles étaient encore dans le stress de tout ce que faisait Anzu pour les sauver avant de nécessité un vrai grand calme.
Elles n’auront surement pas leur chambre demain, mais si nous pouvions avoir une chambre pour tout le monde dans la semaine ce serait parfait. Mais comme Anzu va demeurer ici, une fois son boulot terminé, elle pourra venir donner un coup de patte et nous irons beaucoup plus pour aménager tout ça.
J’ai décidé d’aller rapidement prendre une douche et vaquer à mes occupations ensuite comme aller chercher le pickup que j’avais laissé en ville. J’ai donc prévenu Anzu que je revenais bientôt et de ne pas s’étonner si à l’aube nous irions sans doute à notre rendez-vous avez Rosalie.
Rosie nous avait prévenu que Bradley avait un rythme encore à l’américaine et comme il revenait toujours de son pays, l’aube au Japon est la nuit aux States, ce qui se tiens. Aussi, autant dire que Rosalie tout comme nous allions surement être assez fatigués pour une telle entrevus, mais nous saurions tous puiser dans nos réserves d’énergie.
Je laisse la place à Okamiro pour qu’il rentre et me permettre à moi de me reposer.
Je finis par revenir au Fangtasia, en même temps que les premiers rayons du soleil. C’est là que je vis alors un jeune homme près de l’entré. Je sors de mon pickup et il me semble alors reconnaître l'odeur de celui qui n'est autre que Teisuke. Je le hèle pour lui dire qu’il peut faire comme chez lui et ça tombe pas plus mal car on a besoin de bras, mais c’est là qu’il s’emporte et commence à s’énerver fortement à mon encontre et menace de tout brûler. Le soleil n’est pas encore assez haut et la lune assez basse pour que nous ne puissions pas nous transformer, mais je ne sais pas pourquoi, mais...
J’étais à nouveau aux commandes sans explications en train de serrer très fort la gorge du gamin en le soulevant, mon aura d’alpha se déployant, mes hormones de colère crevant le plafond, ma transformation commençant à s’emballer.
Ôkamiô ▬ Pars ! Quitte la région ! Le Pays ! Et ne reviens jamais ! Car je te jure maintenant que si je te revois je te saigne à mort !Il a commencé à détaller comme un lièvre alors que je me sentais comme aspiré en arrière.
J’étais à nouveau moi, Okamiro, parfaitement aux commandes sans comprendre comment cet échange avait encore pu se produire et cette crise se faire dans de telles proportions. Cela commençait à devenir inquiétant.
Nous entrâmes à l'intérieur du restaurant pour ensuite appeler Anzu.
Ôkamiro ▬ Anzu-san, nous devons y aller, ils vont nous attendre dans pas longtemps.Je lui laissais le temps de descendre avant de fermer derrière nous et nous mettre en route vers le manoir des Diwght Hodgkin, là où Rosalie attendait notre venu avant de présenter son patron à Anzu.
La marche ne fut pas longue pour nous qui avons le pied forestier et très vite nous arrivâmes à destination, sonnant à l'interphone.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Sam 26 Oct 2019 - 18:06
Pour changer, j’étais encore furieuse contre Bradley en cette matinée du 27 juin 2018. Il était reparti aux USA pour quelques jours et revenu il y avait seulement quelques heures, mais il n’avait rien voulu me dire sur les raisons de ce voyage. Il était parti peu de temps après m’avoir annoncé qu’il avait trouvé le responsable de la mort du lycan. S’éloigner ainsi de là où toute cette crise se déroulait, cela ne lui ressemblait pas. Il avait certes tardé à venir, mais il n’abandonnerait pas avant d’en avoir terminé avec cette crise. Je connaissais le personnage par coeur. Il avait encore fait quelque chose d’important là-bas, mais il préférait garder cela pour lui. D’ailleurs, il m’évitait sciemment depuis que je m’étais levée. Je n’avais dormi que quelques heures, car le rendez-vous avait été fixé en journée, ce qui n’aidait pas à me mettre de bonne humeur. Je supposais que je ne croiserais pas avant que nos invités arrivassent, invités devant lesquels je ne pourrais pas le questionner. Dire que j’avais autrefois affirmé à Ôkamiro qu’il était le plus fiable des chefs de clan… Cela en disait long sur le niveau des autres. Je frappai à la porte de son bureau, sur un ton quelque peu blasé.
« Brad, ils devraient être là d’une minute à l’autre. Je les réceptionne et les accompagne à ton bureau, alors prépare-toi. »
Pendant ce voyage, Ôkamiro et moi-même étions passé à une toute autre relation. J’avais encore un peu de mal avec l’idée de sortir avec quelqu’un de manière officielle. Au cours de ma longue vie, j’avais rapidement constaté que les choses étaient bien plus simples quand on en restait aux coups d’un soir. Mes relations plus sérieuses avec des hommes n’avaient toujours été qu’une vaste plaisanterie, raison pour laquelle j’avais aujourd’hui du mal à envisager ce genre de conneries. Pourtant, je ne pouvais nier que mes sentiments pour le lycan cuisinier étaient bien présents. Je n’avais pas eu le cœur de repousser ses avances, même si je savais que coucher avec lui serait un point de non retour quant à notre amitié. J’en étais arrivée à un point où je ne savais plus comment le traiter, et le sexe était un langage qui me mettait plus à l’aise que mes agaçantes tergiversations intérieures sur mes problèmes relationnels avec les hommes. Et donc, je supposais que nous étions désormais un couple, ou quelque chose qui s’en rapprochait en tout cas.
J’en était très heureuse, bien sûr, mais une petite voix au fond de moi se demandait toujours si j’avais fait le bon choix, si je n’allais pas être déçue par la suite. J’avais peur que cette relation ne marchât pas et de perdre cette si vieille amitié. Je m’agaçais moi-même. Et puis il y avait cette lycane qui semblait si proche de lui, cette Anzu Taena. Ôkamiro disait que les liens entre les membres d’une même meute étaient très forts. Je ne savais pas trop à quoi m’en tenir, mais quand j’y pensais, cela m’énervait. Je me serais mise des claques. Je ne connaissais même pas cette femme et je la percevais déjà comme un danger potentiel.
Rider vint me prévenir qu’il venait de leur ouvrir le portail. Je vins donc les accueillir à la porte, vêtue d’une longue robe noire sans manches. Elle était là, à ses côtés. C’était une très belle femme, qui n’avait pas grand-chose à envier aux vampires. Grande et frêle, elle ne laissait pas penser qu’une telle force pouvait se cacher dans ces muscles graciles. Si j’étais mal à l’aise, j’avais bien trop d’expérience du Sénat pour le montrer et je me drapai dans mon assurance naturelle, esquissant un sourire mondain.
« Soyez les bienvenus. Ravie de faire votre connaissance, Taena-san. Je suis Rosalie Archet, bras droit de Monseigneur Dwight Hodgkin. Je vais vous conduire au maître des lieux. »
Quelqu’un qui me connaissait bien décèlerait sans doute un léger sarcasme dans mon ton en prononçant le titre de Bradley. Je ne l’appelais pas ainsi bien souvent, mais je le nommais de cette manière lorsqu’il s’agissait de poser un cadre diplomatique, au Sénat par exemple, mais j’étais bien loin de le considérer de manière aussi déférente.
Invité
Invité
Dim 27 Oct 2019 - 14:29
La course n'avait pas été bien longue, tout du moins, pour des calibres tels que nos deux partenaires. Anzu se tenait aux côtés de son ami, attendant patiemment qu'on vienne leur ouvrir la porte. Elle allait enfin la rencontrer, la dame qui berçait le cœur de ses congénères. Elle en avait tellement entendu parler qu'elle se sentait bien intriguée de savoir à quoi elle pouvait ressembler, ou simplement, comprendre ce qui leur inspirait ce grand sentiment. Même si l'enjeu ne se trouvait pas véritablement sur ce point, elle estimait avoir le droit de se montrer curieuse. Néanmoins, il ne fallait surtout pas qu'elle déçoit ses acolytes et qu'elle sache assurer son dialogue posément. La louve se savait parfois très mordante et farouche, elle se devait de modérer son attitude. Au delà de tout, il s'agissait là d'une rencontre avec un degré diplomatique important pour la suite des événements. Si elle ne gagnait pas un minimum la confiance de la petite perle ou même du maître des lieux, les négociations cesseraient ici, au pas de la porte.
Mais la jeune femme ne s'en inquiétait pas outre-mesure. Si leur lien était aussi fort que son ami lui avait suggéré, cela signifiait que Rosalie se sentait investie dans la cause des lycans. Et si elle était aussi importante que ça aux yeux de ce vieux vampire, c'est qu'elle avait le pouvoir de l'influencer dans ce sens. Notre louve n'aurait donc pas besoin de sortir ses griffes ou de se lancer dans un plaidoyer interminable.. Tout du moins, c'était ce qu'elle espérait. Pas qu'elle ne souhaitait pas y mettre du sien, bien au contraire, mais les nuits avaient été compliquées ces derniers temps. Il ne fallait pas non plus oublier que deux recettes imprévues bouillonnaient sur des lits de fortune au restaurant. Elle ne serait pas contre que cette entrevue se passe rapidement pour éviter de perdre du temps mais elle ferait le nécessaire pour faire valoir leur cause.
Enfin, la porte s'ouvrit, laissant apparaître une fine silhouette habillée d'une longue robe noire. Alors, c'était elle. Rosalie Archet. Les premières pensées qui lui vinrent à l'esprit furent, prestance et élégance, quand elle l'aperçut. Même si après tout, c'était bien le propre des vampires que d'inspirer ce genre d'impression. A moins que sa nature n'y soit véritablement pour rien. Elle n'avait pas encore décidé. Mais indéniablement, elle constatait que son partenaire avait du goût.
D'ailleurs, Anzu s'étonnait que ce ne soit pas une sorte de domestique qui ne vienne les accueillir. N'était-ce pas comme ça dans les familles puissantes aristocrates ? Toutefois, ça ne relevait d'aucune sorte d'importance. Pour autant, elle n'avait pas manqué la présentation pompeuse de son maître. Poliment, son dos se courba légèrement en guise de réponse pour la saluer avant de faire briller ses prunelles bleues sur son visage au teint de neige. Calmement, elle posa également le ton dans un léger sourire bienveillant.
-Je le suis tout autant, Archet-san. Je vous remercie de nous accueillir.
Simple et efficace. Elle aurait bien voulu ajouter une taquinerie du style « J'ai beaucoup entendu parler de vous, vous savez ? » en jetant un coup d'oeil entendu en coin vers son partenaire, mais ça aurait été déplacé dans ces circonstances. Elle garda donc cette réplique pour elle, même si elle aurait bien voulu susciter une réaction chez lui et chez elle, juste pour sa propre malice. Mais rien de tel pour perdre en crédibilité. L'heure n'était pas à la plaisanterie. Elle se contenta donc de rester concentrée et de se laisser conduire pendant qu'Ôkamiro reprenait la main.
Mais la jeune femme ne s'en inquiétait pas outre-mesure. Si leur lien était aussi fort que son ami lui avait suggéré, cela signifiait que Rosalie se sentait investie dans la cause des lycans. Et si elle était aussi importante que ça aux yeux de ce vieux vampire, c'est qu'elle avait le pouvoir de l'influencer dans ce sens. Notre louve n'aurait donc pas besoin de sortir ses griffes ou de se lancer dans un plaidoyer interminable.. Tout du moins, c'était ce qu'elle espérait. Pas qu'elle ne souhaitait pas y mettre du sien, bien au contraire, mais les nuits avaient été compliquées ces derniers temps. Il ne fallait pas non plus oublier que deux recettes imprévues bouillonnaient sur des lits de fortune au restaurant. Elle ne serait pas contre que cette entrevue se passe rapidement pour éviter de perdre du temps mais elle ferait le nécessaire pour faire valoir leur cause.
Enfin, la porte s'ouvrit, laissant apparaître une fine silhouette habillée d'une longue robe noire. Alors, c'était elle. Rosalie Archet. Les premières pensées qui lui vinrent à l'esprit furent, prestance et élégance, quand elle l'aperçut. Même si après tout, c'était bien le propre des vampires que d'inspirer ce genre d'impression. A moins que sa nature n'y soit véritablement pour rien. Elle n'avait pas encore décidé. Mais indéniablement, elle constatait que son partenaire avait du goût.
D'ailleurs, Anzu s'étonnait que ce ne soit pas une sorte de domestique qui ne vienne les accueillir. N'était-ce pas comme ça dans les familles puissantes aristocrates ? Toutefois, ça ne relevait d'aucune sorte d'importance. Pour autant, elle n'avait pas manqué la présentation pompeuse de son maître. Poliment, son dos se courba légèrement en guise de réponse pour la saluer avant de faire briller ses prunelles bleues sur son visage au teint de neige. Calmement, elle posa également le ton dans un léger sourire bienveillant.
-Je le suis tout autant, Archet-san. Je vous remercie de nous accueillir.
Simple et efficace. Elle aurait bien voulu ajouter une taquinerie du style « J'ai beaucoup entendu parler de vous, vous savez ? » en jetant un coup d'oeil entendu en coin vers son partenaire, mais ça aurait été déplacé dans ces circonstances. Elle garda donc cette réplique pour elle, même si elle aurait bien voulu susciter une réaction chez lui et chez elle, juste pour sa propre malice. Mais rien de tel pour perdre en crédibilité. L'heure n'était pas à la plaisanterie. Elle se contenta donc de rester concentrée et de se laisser conduire pendant qu'Ôkamiro reprenait la main.
Invité
Invité
Dim 27 Oct 2019 - 17:40
Depuis quelques jours maintenant, plus rien n’était pareil entre Rosalie et nous, c’était un tout autre niveau de relation qui débutait et pourtant il y avait toujours ce même sentiment étrange, cette opinion qu’Anzu pourrait avoir d’elle que j’estimais comme importante. Pourquoi avions-nous donc besoin que ces deux femmes s’apprécient l’une l’autre ?
J’avançais en silence dans l’allée tandis que nous arrivions aux portes finissant par s’ouvrir sur Rosalie nous accueillant. Les deux femmes se jaugèrent l’une l’autre sans esquisser le moindre avis perceptible sur le visage. Rosalie était clairement sarcastique lorsqu’elle parla de Bradley en nous accueillant. Il y avait dû y avoir une dispute supplémentaire entre les deux depuis la dernière fois que nous nous sommes vus.
Nous étions un couple maintenant, alors il fallait bien la saluer comme un couple non ? A moins que ce ne soit déplacé devant Anzu-san. Je n’arrivais vraiment pas à me décider.
J’esquissais alors un sourire un peu gêné tandis que je me sentais à nouveau partir en arrière, aspiré dans l’ombre et laissant ma place une nouvelle fois à Ôkamiro.
Ôkamiô ▬ Parle pour toi, moi j’m’en branle !C’est un mensonge que cela et c’est horrible d’espérer me duper de la sorte. Ce grand benet est aussi attaché à l’avis d’Anzu-san qu’un bulot à sa coquille. Il est fait mine d’être fort et faire feu de tout bois dans la vie, mais je sais que depuis qu’Anzu est sa partenaire, il y a un rapport de confiance supplémentaire avec elle qu’il n’avait pas vu et il veut lui plaire. Depuis le début cette parade nuptiale d’alpha arriéré ne m’a pas échappé.
Ôkamiô ▬ Ok ok j’avoue que son avis m’intéresse et j’aimerai bien qu’elle s’apprécient toutes les deux aussi ! Après tout, Rosie est pas farouche maintenant, y a peut-être un truc à tenter !C’était aussi déplacé qu’à son habitude, mais rien de très étonnant de sa part en fin de compte, toujours égal à lui-même.
J’avançais en silence dans l’allée tandis que nous arrivions aux portes finissant par s’ouvrir sur Rosalie nous accueillant. Les deux femmes se jaugèrent l’une l’autre sans esquisser le moindre avis perceptible sur le visage. Rosalie était clairement sarcastique lorsqu’elle parla de Bradley en nous accueillant. Il y avait dû y avoir une dispute supplémentaire entre les deux depuis la dernière fois que nous nous sommes vus.
Nous étions un couple maintenant, alors il fallait bien la saluer comme un couple non ? A moins que ce ne soit déplacé devant Anzu-san. Je n’arrivais vraiment pas à me décider.
Ôkamiô ▬ Oh t’es vraiment qu’une mauviette ! embrass...Nous avions encore une fois changé de place sans nous en rendre compte. C’était la quatrième fois rien qu’aujourd’hui et il n’était même pas midi. En plus de ça, j’avais dit ça à voix haute au lieu que ce ne soit dans notre esprit à cause du contrôle d’Ôkamiro. J’étais habité d’une pulsion, une envie de l’embrasser.
Ôkamiro ▬ Tu penses que tes pulsions te font prendre le dessus maintenant ?SI c’est ça c’est un véritable problème qu’il faut qu’on règle au plus vite. Le totem nous permettait de changer facilement nos places à force de conditionnement et d’hypnose, car nous n’arrivions pas à nous laisser la place autrement qu’au bout de longues crises de douleurs, mais là, changer sans arrêt va être tout aussi pénible !
Ôkamiô ▬ Ah ah.. On dirait qu’on a changé de rôle en plein pensée intérieure, n’y prêtez pas trop attention ! C’est la fatigue !Il fallait noyer le poisson très vite avant qu’on ne vienne à rencontrer le grand patron pour négocier une entente. Avec un peu de chance, j’avais réussi à distraire les deux filles.
Ôkamiro ▬ Oui biensur. Et avec un peu de chance les poissons vont tous soudainement s’envoler et nous chier de l’or dessus...Ok la vanne... je l’avais mérité pour le coup. Y a pas à dire, c’est plus difficile de mentir qu’on ne le croit. J’suis trop direct pour arriver à tromper quelqu’un comme ça à l’improviste.
J’esquissais alors un sourire un peu gêné tandis que je me sentais à nouveau partir en arrière, aspiré dans l’ombre et laissant ma place une nouvelle fois à Ôkamiro.
Ôkamiro ▬ Je pense qu’avant de voir monsieur Dwight Hodgkin... nous avons des choses à vous dire mesdames...
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 3 Nov 2019 - 22:14
Les présentations se faisaient dans les règles de l’art. J’avais toujours trouvé que les mœurs étaient bien trop rigides à ce niveau-là quand il s’agissait de diplomatie vampirique. J’accueillais un ami, enfin, mon compagnon désormais, et une de ses amies proches. N’aurait-il pas été plus simple de se poser dans un canapé autour de verres de bon vin et de crackers pour discuter à la bonne franquette plutôt que de passer par des formules de politesse alambiquées ? Etais-je trop habituée à traiter avec des Sénateurs pompeux, y avait-il une règle tacite chez les vampires disant que toute rencontre menant à une alliance importante devait se faire de manière cul-serrée ou ressentais-je juste le besoin ridicule de jouer les femelles dominantes devant une autre femme un peu trop proche de mon lycan favori ? A moins que ce ne fût un peu des trois.
Une intervention inattendue du chef de meute me tira de mes réflexions. Avant même que je comprisse le sens des mots, c’était ce ton, que j’associais toujours à Ôkamiô, qui m’avait fait réagir. Quelques secondes plus tôt, il avait le regard et la façon de se tenir d’Ôkamiro, et il n’avait pas mis son bandana. Je n’eus pas besoin de son explication, pour comprendre qu’ils avaient échangé de place de manière impromptue. Je n’avais jamais vu cela, à part lorsqu’il était tellement énervé que son autre personnalité manifestait aussitôt sa colère. Mon regard se para d’inquiétude. Il avait beau chercher à éluder le problème, il suffisait de le connaître pour savoir qu’il y en avait un. Je jetai un regard de côté à Anzu Taena. J’étais certaine qu’elle avait aussi bien compris cela que moi.
« Et ça vous arrive souvent, récemment ? » demandai-je, suspicieuse.
Je n’avais cessé d’y penser, ces derniers jours. J’avais surveillé les signes, ceux que le chef Ryan avait listés au Sénat, la liste des premiers symptômes qu’il avait obtenu des Chevaliers des Ombres. Il était question de courtes amnésies, de sautes d’humeurs et d’agressivité inhabituelle. Cependant, je doutais qu’il y eût des cas recensés permettant de connaître les effets sur des sujets ayant deux personnalités. Tout ce que je voyais, c’était que ce n’était pas normal.
La qualité qu’avait Ôkamiro et qui manquait cruellement à Bradley, c’était que quand il se rendait compte que ses arguments ne passaient pas et que je ne risquais pas de le croire, il prenait le temps de me dire la vérité. J’acquiesçai, l’air grave.
« Suivez-moi. »
Je les menai au salon où nous avions discuté ce soir-là avant de nous diriger vers la cuisine. On y voyait toujours la discrète trace que ma cigarette avait faite en tombant lorsque la réaction d’Ôkamiô à l’annonce de la mort du lycan m’avait fait sursauter. En parlant de clope, j’en glissai une dans mon porte-cigarette en leur faisant signe de s’installer. Quelque chose me disait que j’allais en avoir besoin.
Invité
Invité
Lun 4 Nov 2019 - 22:04
Elle le savait. Elle se doutait bien que quelque chose d'anormal se tramait, elle en avait eu l'intime conviction cette nuit. Quand ses deux énergies bien distinctes s'étaient échangées l'espace d'une seconde, son instinct lui avait soufflé une alerte. Jamais il ne lui était arrivé, sauf sous le coup d'une grosse colère, de changer aussi vite de position, hormis avec son foulard.
Mais quand Anzu avait préféré laisser le bénéfice du doute à son partenaire, il se trouvait qu'elle aurait dû insister. Ôkamiro lui en aurait parlé si quelque chose clochait. C'était ce qu'elle avait pensé pour tenter de se rassurer. Et voilà que ce même schéma se reproduisait !
Son scepticisme se traduisait assez facilement dans son regard dont le courroux se préparait en silence. Mais pour une personne qui savait la décrypter, ce froncement de sourcil n'augurait rien de bon. Et les révélations qu'envisageaient de mettre en lumière son ami, n'arborait pas non plus un horizon paisible. Mais elle se devait de rester calme, devant son hôte qui égalait aussi le statut d'amante aux yeux du lycan. Mais au fond d'elle, son sang commençait à bouillir comme une marmite laissée trop longtemps sur le feu.
Ce bougre d'Ôkamio avait bien tenté de leur jeter de la poudre aux yeux pour ne pas les inquiéter dans son extravagance la plus naturelle, mais Anzu commençait à le connaître. Contrairement à Ôkamiro, son égo de mâle démesuré prenait facilement le dessus face à l’aveu ou la raison. Ce qui la laissait surtout amer, était le mutisme de l'omega qui ne lui avait même pas touché, ne serait-ce, un mot de cette sensation étrange qui les prenait.
Toutefois, ses pas s'emboîtèrent calmement à celle qui les invitait à prendre place au sein du manoir. Mais derrière cette attitude décontractée, la cheffe de meute craignait le pire et appréhendait la bombe dont l'explosion était imminente. Son visage se ferma, l'air songeur, et elle dut prendre assez sur elle pour ne pas s'emporter quand rien n'avait été dit. Mais elle ne demeurait pas dupe.
Rosalie les menait vers le salon et si tôt que le petit groupe fut à l'arrêt, la jeune femme se posta aux côtés de Rosalie qui avait l'air de se préparer mentalement à la nouvelle en arborant une cigarette. Quant à l'alpha, ses rétines océanes fixaient son partenaire dans l'attente de sa révélation, espérant qu'une bouteille de vin rouge ne soit pas loin, au cas où.
-Nous t'écoutons.
Et ça n'allait certainement pas leur plaire.
Mais quand Anzu avait préféré laisser le bénéfice du doute à son partenaire, il se trouvait qu'elle aurait dû insister. Ôkamiro lui en aurait parlé si quelque chose clochait. C'était ce qu'elle avait pensé pour tenter de se rassurer. Et voilà que ce même schéma se reproduisait !
Son scepticisme se traduisait assez facilement dans son regard dont le courroux se préparait en silence. Mais pour une personne qui savait la décrypter, ce froncement de sourcil n'augurait rien de bon. Et les révélations qu'envisageaient de mettre en lumière son ami, n'arborait pas non plus un horizon paisible. Mais elle se devait de rester calme, devant son hôte qui égalait aussi le statut d'amante aux yeux du lycan. Mais au fond d'elle, son sang commençait à bouillir comme une marmite laissée trop longtemps sur le feu.
Ce bougre d'Ôkamio avait bien tenté de leur jeter de la poudre aux yeux pour ne pas les inquiéter dans son extravagance la plus naturelle, mais Anzu commençait à le connaître. Contrairement à Ôkamiro, son égo de mâle démesuré prenait facilement le dessus face à l’aveu ou la raison. Ce qui la laissait surtout amer, était le mutisme de l'omega qui ne lui avait même pas touché, ne serait-ce, un mot de cette sensation étrange qui les prenait.
Toutefois, ses pas s'emboîtèrent calmement à celle qui les invitait à prendre place au sein du manoir. Mais derrière cette attitude décontractée, la cheffe de meute craignait le pire et appréhendait la bombe dont l'explosion était imminente. Son visage se ferma, l'air songeur, et elle dut prendre assez sur elle pour ne pas s'emporter quand rien n'avait été dit. Mais elle ne demeurait pas dupe.
Rosalie les menait vers le salon et si tôt que le petit groupe fut à l'arrêt, la jeune femme se posta aux côtés de Rosalie qui avait l'air de se préparer mentalement à la nouvelle en arborant une cigarette. Quant à l'alpha, ses rétines océanes fixaient son partenaire dans l'attente de sa révélation, espérant qu'une bouteille de vin rouge ne soit pas loin, au cas où.
-Nous t'écoutons.
Et ça n'allait certainement pas leur plaire.
Invité
Invité
Lun 4 Nov 2019 - 22:57
Certains se demandent comment les empires s’effondrent. Il n’y a pas à chercher très loin, il faut se tourner vers une femme. Derrière la chute de tout homme, il y a une femme c’est certain. Je ne peux pas leur mentir plus longtemps et c’est aujourd’hui que nous tombons tous les deux. Nous nous sommes mis au bord du précipice et elles n’ont plus qu’à nous pousser.
De toute façon je déteste mentir, y a rien d’plus chiant que ça en fait.
J’attendais d’arriver dans le salon, celui-là même où tout avait commencé il y a quelques jours. Ce salon où j’informais de la mort un confrère malade avant qu’un autre n’arrive ici pour tuer tout ce qui bougeait. Comme mon comparse, je ne me souviens plus de qui était vraiment aux commandes lorsque tout a dégénéré, mais c’était une véritable boucherie. Les travaux ont bien avancé pour réparer les trous dans les cloisons et changer les portes, mais il reste encore le même tapis que la dernière fois, je vois encore la marque de la cigarette de Rosie tombée au sol.
Je suis néanmoins convaincu que l’ouragan Taena-Archet ne va pas tarder à se déchaîner dans la pièce car elles sont deux à ne pas apprécier qu’on leur cache ainsi des choses. Ce n’est pas comme si j’avais pu éviter ça, ou Ôkamiro. On aurait pu faire en sorte de prévenir Anzu lorsque nous avons été blessés par un lycan infecté au lieu de dire que nous avions réussi à l’abattre sans peine et sans danger. De son côté, Rosalie aurait aimé être au courant plus tôt de nos certitudes sur la contamination, surtout après les réprimandes qu’elle a fait à Bradley. Le fait qu’il ne soit pas si franc qu’elle le pensait l’a déçu en une seule seconde alors qu’elle parlait de lui comme le plus honnête des vampires. Nous ne tenons aucunement à ce que ce soit pareil pour nous.
De toute façon je déteste mentir, y a rien d’plus chiant que ça en fait.
J’attendais d’arriver dans le salon, celui-là même où tout avait commencé il y a quelques jours. Ce salon où j’informais de la mort un confrère malade avant qu’un autre n’arrive ici pour tuer tout ce qui bougeait. Comme mon comparse, je ne me souviens plus de qui était vraiment aux commandes lorsque tout a dégénéré, mais c’était une véritable boucherie. Les travaux ont bien avancé pour réparer les trous dans les cloisons et changer les portes, mais il reste encore le même tapis que la dernière fois, je vois encore la marque de la cigarette de Rosie tombée au sol.
Ôkamiro ▬ Dis quelque chose pauvre con ou nous sommes morts tous les deux !Voilà qui était rare, mais vrai. Rosie avait son ton sarcastique en posant la question qui allait définir toute une soirée. Anzu n’était pas en reste et il n’y avait que les sots pour ne pas voir à quel point elle était prête à sortir les crocs. Encore heureux qu'elle ne puisse pas se transformer, sans quoi nous aurions refait la décoration et poussé le maître des lieux à venir calmer le jeu.
Ôkamiô ▬ Alors déjà pour te répondre trésor, oui ! Ça nous arrive plutôt souvent !Était-il nécessaire de leur à dire à toutes les deux que c’était bien quatre à cinq fois par jour au moins depuis peu ? Je ne le pensais pas vraiment. C’était même la dernière chose à leur baver dans les oreilles. Elles s’inquiètent déjà bien assez.
Ôkamiô ▬ Pour tout dire je pense qu’on est contaminé, mais que tout va bien. On aurait dû déjà avoir des symptômes. Et v'nez pas m'dire que c'est justement un symptôme ! C'est pas moi qui jailli... enfin si ! Mais j’veux dire. Je suis pas plus énervé que d’habitude quoi ! C’est Ôkamiro qui est s'énerve facilement en fait et lorsqu’il s’énerve, c’est moi qui prends le relai, mais ça ne change rien. En vérité je suis presque plus calme que d’habitude je trouve vu que j’fais gaffe à c’que j’fais.Je suis incroyablement calme à force d’essayer de voir si je suis plus énervé qu’à l’ordinaire en réalité. C’est impressionnant, je m’étonne moi-même en fait.
Je suis néanmoins convaincu que l’ouragan Taena-Archet ne va pas tarder à se déchaîner dans la pièce car elles sont deux à ne pas apprécier qu’on leur cache ainsi des choses. Ce n’est pas comme si j’avais pu éviter ça, ou Ôkamiro. On aurait pu faire en sorte de prévenir Anzu lorsque nous avons été blessés par un lycan infecté au lieu de dire que nous avions réussi à l’abattre sans peine et sans danger. De son côté, Rosalie aurait aimé être au courant plus tôt de nos certitudes sur la contamination, surtout après les réprimandes qu’elle a fait à Bradley. Le fait qu’il ne soit pas si franc qu’elle le pensait l’a déçu en une seule seconde alors qu’elle parlait de lui comme le plus honnête des vampires. Nous ne tenons aucunement à ce que ce soit pareil pour nous.
Ôkamiô ▬ Un lycan montrant des symptômes est foutu dans la journée vous l’savez vous-même. Y a un truc ! C'est comme si c'était juste Ôkamiro qui était affecté donc franchement relax les filles, pas besoin de s’énerver hein !
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 24 Nov 2019 - 17:26
Je fronçai un sourcil. Et il attendait quoi pour nous le dire ? De perdre le contrôle ? Je comprenais bien qu’il n’avait pas voulu nous inquiéter, mais personnellement, j’étais loin de la petite femme fragile qu’il fallait ménager. Je pensais qu’il avait pourtant compris ce principe. Le but, c’était de chercher de solution ensemble, non ? Pas de perdre du temps alors que nous n’en n’avions déjà probablement pas beaucoup. Quant à sa co-chef de meute, c’était une question de responsabilités. Elle avait tout de même le droit de savoir si son… collègue était devenu une bombe à retardement capable de faire une boucherie parmi leurs rangs. A sa place, je serais furibonde, et ce serait bien normal. En fait, ce n’était pas bien éloigné de mon sentiment actuel. Cependant, mon agacement se mêlait à mon angoisse de le perdre, ce qui m’empêchait de simplement exploser.
Je grognai sourdement en l’écoutant exposer ses excuses foireuses. Comme si cela ne changeait rien… Il perdait progressivement le contrôle, rien que cela ! Ôkamiro qui s’énervait facilement, c’était presque aussi inquiétant que s’il déclarait posément vouloir arrêter la cuisine. Il y avait des choses immuables en ce monde et l’une d’elle était que le colérique des deux, c’était Ôkamiô. Le lycan conclut son discours par un dernier argument qui m’énerva d’autant plus qu’il devait se doutait que je savais qu’il était faux. Non, les loups infectés ne perdaient généralement pas le contrôle en une journée. Le processus de contamination prenait au minimum quelques jours. Il nous était même remonté des cas où le sujet entamait une longue descente aux enfers de plusieurs mois avant que leur véritable personnalité ne sombrât vraiment. Oui, super rassurant, bien sûr ! Tout comme son argumentaire qui ne tenait pas debout. Un coup il n’avait pas de symptômes, un coup il en avait, mais ce n’était pas grave… Cela me décevait franchement de sa part. Nous n’étions pas si naïves. En tout cas, je ne l’étais pas, et je doutais qu’une femelle lycane ayant réussi à monter sa meute le fût.
Je lâchai d’un ton glacial :
« Ah oui, c’est sûr, pas besoin de s’énerver… C’est nous que tu cherches à rassurer ou c’est toi ? On sait tous ici que cette histoire de journée, ce sont des foutaises. Attendre qu’il soit trop tard pour chercher des solutions ne te mènera à rien. »
Je me rendis compte que je serrais le poing si fort que mes jointures en étaient blanchies. Je tentai de me détendre un peu, du mieux que je pouvais dans la situation, sans quoi le fragile porte-cigarette en ivoire que je tenais dans l’autre main aurait peu de chance de survie, et j’y tenais beaucoup. Je ne voyais qu’une seule solution : les recherches que les vampires menaient actuellement sur le virus. Bradley allait faire ce qu’il fallait pour accélérer les choses. En tout cas, j’y veillerais. Après tout, s’il n’avait pas voulu crâner devant le Sénat avec son lycan fou américain, ce dernier ne se serait pas échappé de sa cage en plein manoir. Rider avait failli y passer. Le cow-boy devrait prendre ses responsabilités.
Invité
Invité
Mer 27 Nov 2019 - 20:11
Une colère sourde commençait à gronder tel un rugissement pourfendant ses entrailles. Les émotions se superposaient et s'éclataient dans son esprit. Elle ne saurait déterminer laquelle était la plus forte à ce stade. La déception ? La colère ? L'inquiétude ? Ces trois tempêtes se disputaient la place et se mêlaient entre elles, dans une explosion dont la lave ne tarderait pas à déborder d'une seconde à l'autre.
Les nerfs de sa mâchoire tressautaient dangereusement, alors que sa main serrait fermement son biceps dans ce petit espoir qu'elle puisse se contenir. Elle se faisait violence pour ne pas s'insurger et le plafonner violemment dans le mur d'en face. Il était certain que si Rosalie n'avait pas été là en ce moment même, elle aurait sûrement réagi vivement, dans une impulsivité ravageuse. Malgré ce calme qu'elle s'évertuait à maintenir en surface, ses prunelles la trahissaient. Elles vibraient d'un bleu intense, dont les vermillons telle de l'électricité, s'agitaient dans ses rétines.
Toutefois, elle fut loin d'être la seule à réagir de cette manière. L'amante d'Ôkamiro emprunta un ton tellement glacial, qu'elle se doutait que ce n'était que la partie émergée de l'iceberg de ce qu'elle ressentait. En effet, sa main tremblait légèrement, mettant certainement à rude épreuve sa patience et sa paume entravée par ses ongles qui s'y plantaient durement.
Mais cette remarque, bien que tranchante et totalement justifiée, ne suffisait pas à la cheffe de meute. Un feu volcanique commençait à la ronger nerveusement et il fallait absolument qu'elle l'évacue.
-Tu m'as mentie. Souffla t-elle en serrant les dents, tandis qu'elle le regardait en biais d'un air sinistre. Ce soir là, après ta visite chez Rosalie et le lycan mort, tu m'as mentie.
Finalement, la déception devint la première vague qui emporterait son partenaire. Sa voix, bien que basse et posée, dissimulait une lourde et pesante sensation d'amertume. Lentement, elle décroisa les bras et s'avança de quelques pas vers lui, à seulement cinq centimètres de son visage pour le toiser.
-Il a fallu que tu décides, avec Ôkamiro qui plus est, de me cacher, à moi ta foutue partenaire à qui vous avez fait la promesse de ne rien cacher, de ne rien me dire.
Elle devrait lui en coller une. Elle devrait lui hurler dessus. Elle devrait lui saisir le cou pour l'étrangler. Mais elle n'en avait clairement pas la force car derrière ces paroles, l'inquiétude rodait. Et puis, le mal avait été fait. Ils avaient choisi, tous les deux, de se taire. Le sentiment éprouvé qui découlait de ce choix, était vraiment infect dans le cœur de la jeune femme.
-Tu considères que je ne suis pas assez forte pour affronter la situation ? Tu considères que celle que tu nommes ton précieux trésor, n'a pas les épaules pour encaisser la nouvelle ? Je t'en prie, ne nous insulte pas comme ça.
Les mots s'étranglaient dans sa gorge. Ses traits s'assombrissaient à mesure qu'elle posait ses phrases, crissant comme un couteau dans une assiette.
-Dire que je t'ai accordé le bénéfice du doute, cette nuit même. Comment peux-tu prétendre pouvoir gérer une meute alors que tu n'as même pas daigné m'avertir ? Comment as-tu pu me gratifier de ton accord pour transformer cette gamine alors que tu avais des doutes sur la nature de tes troubles ? Tu as planté tes crocs dans sa putain de chair alors qu'il y avait un risque merde !
Comment avait-il pu se montrer aussi irresponsable ? Son visage se déforma sous l'effet de la colère, sa bouche vomissant ce qu'elle n'arrivait pas à digérer. Elle aurait dû insister. Pourtant, elle pensait avoir été assez claire. Non non, ce n'était pas elle la fautive. Elle s'était montrée ferme par rapport à cette décision et il l'avait accepté. Mais ce comportement, tendait à la pousser sur cette pensée détestable qu'elle craignait : peut-être s'était t'elle trompée ?
-Tu es mon partenaire, Ôkamio-san. Alors comporte toi comme un véritable partenaire. Responsable et honnête.
Même si finalement, c'était bien pire que ça. Si l'attitude de cet homme la bouleversait autant, c'était surtout parce qu'elle le considérait comme son ami. Peut-être plus ? Mais par fierté, elle ne leur dira jamais clairement à quel point elle peut tenir à eux, si ce n'était en les blâmant à cet instant.
-Nous avons besoin de pouvoir compter sur toi. Tu n'es plus seul désormais. Chacune de tes décisions peut avoir des répercussions conséquentes. Que ce soit sur la meute, Rosalie, ou moi. Garde bien ça en tête.
Cette fois-ci, Anzu baissait du nez. Un voile de tristesse se posait sur ses prunelles, alors qu'elle s'éloignait pour se poster à nouveau aux côtés de la vampiresse, un peu blême.
-En attendant, nous allons tâcher d'investir grandement dans nos recherches pour trouver un foutu remède. Le temps presse.
Son teint était pâle, mais sa détermination elle, était sans aucune faille. Le dos droit, son assurance devait être parée à toute épreuve. La louve l'aurait à l'oeil. Elle n'avait pas le temps pour s'inquiéter davantage. Il fallait agir vite ou cet abruti fera l'objet d'une rage écrasante et dangereuse, qu'il faudra neutraliser si jamais son cas devait dégénérer. Et ni elle ni Rosalie, n'en avaient envie.
Anzu avait encore plus hâte de rencontrer le grand patron de la maison.
Les nerfs de sa mâchoire tressautaient dangereusement, alors que sa main serrait fermement son biceps dans ce petit espoir qu'elle puisse se contenir. Elle se faisait violence pour ne pas s'insurger et le plafonner violemment dans le mur d'en face. Il était certain que si Rosalie n'avait pas été là en ce moment même, elle aurait sûrement réagi vivement, dans une impulsivité ravageuse. Malgré ce calme qu'elle s'évertuait à maintenir en surface, ses prunelles la trahissaient. Elles vibraient d'un bleu intense, dont les vermillons telle de l'électricité, s'agitaient dans ses rétines.
Toutefois, elle fut loin d'être la seule à réagir de cette manière. L'amante d'Ôkamiro emprunta un ton tellement glacial, qu'elle se doutait que ce n'était que la partie émergée de l'iceberg de ce qu'elle ressentait. En effet, sa main tremblait légèrement, mettant certainement à rude épreuve sa patience et sa paume entravée par ses ongles qui s'y plantaient durement.
Mais cette remarque, bien que tranchante et totalement justifiée, ne suffisait pas à la cheffe de meute. Un feu volcanique commençait à la ronger nerveusement et il fallait absolument qu'elle l'évacue.
-Tu m'as mentie. Souffla t-elle en serrant les dents, tandis qu'elle le regardait en biais d'un air sinistre. Ce soir là, après ta visite chez Rosalie et le lycan mort, tu m'as mentie.
Finalement, la déception devint la première vague qui emporterait son partenaire. Sa voix, bien que basse et posée, dissimulait une lourde et pesante sensation d'amertume. Lentement, elle décroisa les bras et s'avança de quelques pas vers lui, à seulement cinq centimètres de son visage pour le toiser.
-Il a fallu que tu décides, avec Ôkamiro qui plus est, de me cacher, à moi ta foutue partenaire à qui vous avez fait la promesse de ne rien cacher, de ne rien me dire.
Elle devrait lui en coller une. Elle devrait lui hurler dessus. Elle devrait lui saisir le cou pour l'étrangler. Mais elle n'en avait clairement pas la force car derrière ces paroles, l'inquiétude rodait. Et puis, le mal avait été fait. Ils avaient choisi, tous les deux, de se taire. Le sentiment éprouvé qui découlait de ce choix, était vraiment infect dans le cœur de la jeune femme.
-Tu considères que je ne suis pas assez forte pour affronter la situation ? Tu considères que celle que tu nommes ton précieux trésor, n'a pas les épaules pour encaisser la nouvelle ? Je t'en prie, ne nous insulte pas comme ça.
Les mots s'étranglaient dans sa gorge. Ses traits s'assombrissaient à mesure qu'elle posait ses phrases, crissant comme un couteau dans une assiette.
-Dire que je t'ai accordé le bénéfice du doute, cette nuit même. Comment peux-tu prétendre pouvoir gérer une meute alors que tu n'as même pas daigné m'avertir ? Comment as-tu pu me gratifier de ton accord pour transformer cette gamine alors que tu avais des doutes sur la nature de tes troubles ? Tu as planté tes crocs dans sa putain de chair alors qu'il y avait un risque merde !
Comment avait-il pu se montrer aussi irresponsable ? Son visage se déforma sous l'effet de la colère, sa bouche vomissant ce qu'elle n'arrivait pas à digérer. Elle aurait dû insister. Pourtant, elle pensait avoir été assez claire. Non non, ce n'était pas elle la fautive. Elle s'était montrée ferme par rapport à cette décision et il l'avait accepté. Mais ce comportement, tendait à la pousser sur cette pensée détestable qu'elle craignait : peut-être s'était t'elle trompée ?
-Tu es mon partenaire, Ôkamio-san. Alors comporte toi comme un véritable partenaire. Responsable et honnête.
Même si finalement, c'était bien pire que ça. Si l'attitude de cet homme la bouleversait autant, c'était surtout parce qu'elle le considérait comme son ami. Peut-être plus ? Mais par fierté, elle ne leur dira jamais clairement à quel point elle peut tenir à eux, si ce n'était en les blâmant à cet instant.
-Nous avons besoin de pouvoir compter sur toi. Tu n'es plus seul désormais. Chacune de tes décisions peut avoir des répercussions conséquentes. Que ce soit sur la meute, Rosalie, ou moi. Garde bien ça en tête.
Cette fois-ci, Anzu baissait du nez. Un voile de tristesse se posait sur ses prunelles, alors qu'elle s'éloignait pour se poster à nouveau aux côtés de la vampiresse, un peu blême.
-En attendant, nous allons tâcher d'investir grandement dans nos recherches pour trouver un foutu remède. Le temps presse.
Son teint était pâle, mais sa détermination elle, était sans aucune faille. Le dos droit, son assurance devait être parée à toute épreuve. La louve l'aurait à l'oeil. Elle n'avait pas le temps pour s'inquiéter davantage. Il fallait agir vite ou cet abruti fera l'objet d'une rage écrasante et dangereuse, qu'il faudra neutraliser si jamais son cas devait dégénérer. Et ni elle ni Rosalie, n'en avaient envie.
Anzu avait encore plus hâte de rencontrer le grand patron de la maison.
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|