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Dim 6 Déc 2020 - 16:32
Finalement, l’autre facette d’une même pièce qu’était son ami, finit par faire son apparition. Une présence déjà plus modérée et moins envahissante, bien que son tempérament soit plus plat que l’autre. Mais selon Anzu, ce changement d’atmosphère ne pouvait qu’être plus bénéfique pour éviter que les petites ne se sentent davantage oppressées. La louve le laissa prendre la suite, martelant approximativement les mêmes informations en plus explicites, certainement pour bien leur comprendre l’envergure de la situation. Même si soi, elle en était sûre, les gamines fraîchement éveillées mettraient un temps avant d’admettre le sort qui s’imposait à elles. Toutefois la jeune femme le laissait s’étendre dans la discussion afin de leur apporter le plus d’éléments possibles alors qu’elle restait le visage fermé, bien silencieuse, en observant la réaction des adolescentes.
Si la brune semblait absorbée par ces nouvelles données ajoutées à sa gouverne, la blonde tiqua sur la personnalité dissociative de son partenaire. L’alpha fronça des sourcils, estimant que l’important n’était pas du tout sur cette interrogation, bien qu’elle comprît sa surprise. Après tout, elle avait eu la même. Mais ce n’était clairement pas le noyau du sujet. Anzu n’en fit pourtant aucune remarque, préférant se montrer conciliante pour revenir sur des éclaircissements nécessaires plus tard. A vrai dire, la cheffe de meute n’avait jamais réellement eu besoin d’explications sur sa condition puisqu’elle était née ainsi. Mais c’était bien loin d’être inné pour tout le monde. Rien n’était évident lorsque vous mettiez un pied dans cet univers jusque-là inconnu. Il y avait quand même beaucoup de nouveautés à comprendre et à intégrer. Il était donc probable qu’Ôkamiro fasse preuve de plus de tact qu’elle finalement. Lui connaissait tout le chemin qui les attendait pour l’avoir déjà parcouru, non sans difficultés.
Anzu hocha simplement la tête dans un signe d’approbation tandis que la blondinette bondissait presque à l’énoncé d’un plat à dévorer. Ses joues se mirent à rougir tant sa spontanéité avait surgi avec naturel. L’expression de la jeune alpha changea subtilement dans une expression amusée. Cela lui faisait toujours approximativement le même effet quand c’était l’heure de manger. Au moins, elles pourraient reprendre des forces et seront davantage enclines à les écouter et rester concentrées. La suite qui les attendait était sérieuse et il fallait impérativement les briffer au mieux. Mais alors que la matriarche allait ouvrir le pas pour faire descendre la petite troupe, l’adolescente aux cheveux blonds continuait de s’interroger sur l’origine des propos d’Ôkamiro concernant son alter ego.
Décidément, cela semblait réellement la perturber au point de lancer des suppositions saugrenues comme d’une autre dimension. Mieux encore… S’ensuivit un débat entre les deux adolescentes sur leur position actuelle. Univers parallèle… Rêve… C’en était presque amusant tant l’une semblait plus logique que l’autre, plus ouverte aux théories moins conventionnelles. Il était intéressant de constater que la brune restait plus terre à terre que sa « camarade », plus préposée à croire à autre chose que la réalité qu’elle connaissait.
-Il ne s’agit ni d’une dimension parallèle, ni d’un rêve. C’est la réalité, jugea bon de trancher Anzu dans leur petite chicanerie. La douleur qui irradie de vos blessures encore fraîches est bien réelle, vous la ressentez n’est-ce pas ? Ce sont celles qui vous ont été infligées par des vampires mal intentionnés. Il est indéniable qu’ils existent bel et bien, tout comme nous, les lycans. Vous n’en aviez seulement pas connaissance avant. Après tout, nous tâchons aussi de rester discrets. Vous en fréquentiez peut-être même sans le savoir. Toutefois, j’ai bien conscience qu’il soit difficile pour vous d’admettre cette réalité puisque ce monde vous est totalement inconnu, voir même vous semble surréaliste ; comme ces histoires qu’on ne trouverait que dans les films ou les bouquins. Alors si cela ne suffit pas à vous convaincre…
Peut-être devraient-ils leur faire une petite démonstration histoire qu’elles réalisent à quel point elles se leurraient. Anzu dirigea ses prunelles lunaires et cristallines sur celle qui faisait office de la prolongation de sa morsure.
-… La meilleure preuve en soi n’est-elle pas de pouvoir le constater par ses propres yeux ?
Puis elle jeta un coup d’œil à l’autre avant de reposer son regard sur son partenaire. Il n’était sûrement pas très approprié de leur faire cette scène après qu’elles se soient faites attaquer sans ménagement mais pour Anzu, cette petite mise en bouche s’avérerait sûrement efficace. Il leur fallait juste réaliser et cela n’était qu’un moyen comme un autre.
-Une petite séance de transformation avant le repas, Ôkamiro-san ?
Si la brune semblait absorbée par ces nouvelles données ajoutées à sa gouverne, la blonde tiqua sur la personnalité dissociative de son partenaire. L’alpha fronça des sourcils, estimant que l’important n’était pas du tout sur cette interrogation, bien qu’elle comprît sa surprise. Après tout, elle avait eu la même. Mais ce n’était clairement pas le noyau du sujet. Anzu n’en fit pourtant aucune remarque, préférant se montrer conciliante pour revenir sur des éclaircissements nécessaires plus tard. A vrai dire, la cheffe de meute n’avait jamais réellement eu besoin d’explications sur sa condition puisqu’elle était née ainsi. Mais c’était bien loin d’être inné pour tout le monde. Rien n’était évident lorsque vous mettiez un pied dans cet univers jusque-là inconnu. Il y avait quand même beaucoup de nouveautés à comprendre et à intégrer. Il était donc probable qu’Ôkamiro fasse preuve de plus de tact qu’elle finalement. Lui connaissait tout le chemin qui les attendait pour l’avoir déjà parcouru, non sans difficultés.
Anzu hocha simplement la tête dans un signe d’approbation tandis que la blondinette bondissait presque à l’énoncé d’un plat à dévorer. Ses joues se mirent à rougir tant sa spontanéité avait surgi avec naturel. L’expression de la jeune alpha changea subtilement dans une expression amusée. Cela lui faisait toujours approximativement le même effet quand c’était l’heure de manger. Au moins, elles pourraient reprendre des forces et seront davantage enclines à les écouter et rester concentrées. La suite qui les attendait était sérieuse et il fallait impérativement les briffer au mieux. Mais alors que la matriarche allait ouvrir le pas pour faire descendre la petite troupe, l’adolescente aux cheveux blonds continuait de s’interroger sur l’origine des propos d’Ôkamiro concernant son alter ego.
Décidément, cela semblait réellement la perturber au point de lancer des suppositions saugrenues comme d’une autre dimension. Mieux encore… S’ensuivit un débat entre les deux adolescentes sur leur position actuelle. Univers parallèle… Rêve… C’en était presque amusant tant l’une semblait plus logique que l’autre, plus ouverte aux théories moins conventionnelles. Il était intéressant de constater que la brune restait plus terre à terre que sa « camarade », plus préposée à croire à autre chose que la réalité qu’elle connaissait.
-Il ne s’agit ni d’une dimension parallèle, ni d’un rêve. C’est la réalité, jugea bon de trancher Anzu dans leur petite chicanerie. La douleur qui irradie de vos blessures encore fraîches est bien réelle, vous la ressentez n’est-ce pas ? Ce sont celles qui vous ont été infligées par des vampires mal intentionnés. Il est indéniable qu’ils existent bel et bien, tout comme nous, les lycans. Vous n’en aviez seulement pas connaissance avant. Après tout, nous tâchons aussi de rester discrets. Vous en fréquentiez peut-être même sans le savoir. Toutefois, j’ai bien conscience qu’il soit difficile pour vous d’admettre cette réalité puisque ce monde vous est totalement inconnu, voir même vous semble surréaliste ; comme ces histoires qu’on ne trouverait que dans les films ou les bouquins. Alors si cela ne suffit pas à vous convaincre…
Peut-être devraient-ils leur faire une petite démonstration histoire qu’elles réalisent à quel point elles se leurraient. Anzu dirigea ses prunelles lunaires et cristallines sur celle qui faisait office de la prolongation de sa morsure.
-… La meilleure preuve en soi n’est-elle pas de pouvoir le constater par ses propres yeux ?
Puis elle jeta un coup d’œil à l’autre avant de reposer son regard sur son partenaire. Il n’était sûrement pas très approprié de leur faire cette scène après qu’elles se soient faites attaquer sans ménagement mais pour Anzu, cette petite mise en bouche s’avérerait sûrement efficace. Il leur fallait juste réaliser et cela n’était qu’un moyen comme un autre.
-Une petite séance de transformation avant le repas, Ôkamiro-san ?
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Lun 7 Déc 2020 - 12:42
La réaction des deux gamines était pour le moins... dissonante, c’était le mot. Un peu à l’instar de deux faces d’une même pièce, liées et en même temps tranché. A la fois dans la stupeur et l’incrédulité, mais tout de même enclines à penser à l’impensable.
Pour ces filles comme pour nous, ce n’était pas le paradis et le fait d’avoir survécu n’était en rien un gage du fait que tout allait s’arranger pour elle. Loin de là. Il fallait crever cette bulle d’illusion qui commençait à se développer en elle, à croire des fables pour mieux se rassurer, comme un mécanisme de défense, mais nous ne pouvions laisser cela se faire. Il nous était simplement impossible de voir d’autre gens tomber dans le même genre de déchéance que nous.
Anzu leva le voile d’une façon qu’elle sait bien utiliser tandis que nous restâmes à notre place tout en amorçant notre descente vers la cuisine. Le plat était pour ainsi dire déjà prêt.
Je laissai échapper un long soupir las avant de répondre à ma cheffe de meute et aux filles sans même daigner les regarder.
Ôkamiô ▬ Un peu comme nous à l’époque ahah !Il n’avait pas tort sur ce point-là. Il fallait bien admettre que lorsque nous nous sommes réveillés dans ces laboratoires, nous n’étions pas mieux que ces deux sœurs. C’était le nous d’avant, mais ses souvenirs coulaient en nous comme les nôtres et il était à la fois effrayé, incrédule et en même temps... totalement parti à s’imaginer être au paradis.
Pour ces filles comme pour nous, ce n’était pas le paradis et le fait d’avoir survécu n’était en rien un gage du fait que tout allait s’arranger pour elle. Loin de là. Il fallait crever cette bulle d’illusion qui commençait à se développer en elle, à croire des fables pour mieux se rassurer, comme un mécanisme de défense, mais nous ne pouvions laisser cela se faire. Il nous était simplement impossible de voir d’autre gens tomber dans le même genre de déchéance que nous.
Anzu leva le voile d’une façon qu’elle sait bien utiliser tandis que nous restâmes à notre place tout en amorçant notre descente vers la cuisine. Le plat était pour ainsi dire déjà prêt.
Je laissai échapper un long soupir las avant de répondre à ma cheffe de meute et aux filles sans même daigner les regarder.
Ôkamiro ▬ Une démonstration pourrait à elle-seule déclencher la leur étant donné leur état... croyez aux contes de fées si vous voulez, mais la douleur de vos blessures et les courbatures dans tout votre corps ne sont rien comparé à votre première transformation à venir... Vous voudrez que ce soit un rêve lorsque ça va se produire, mais rien ne saurait être aussi réelle que la souffrance qui vous attend...Une main dans la poche, l’autre sur la rambarde, je relevai la tête en sa direction avec un regard placide.
Ôkamiro ▬ Le pas est prêt et les ramens au bouillon tiède perd de son arôme...Je continuai après ces mots à descendre pour pouvoir servir les différents bols. Il y avait un art pour tout et une exigence à tenir. Le bouillon au miso était un une température idéale pour être servi dans l’instant. Tous les arômes provenant de la cuisine ne faisaient que confirmer le fait qu’il était grand temps de servir tout ce petit monde.
Ôkamiô ▬ T’es vraiment le roi des rabat-joie putain ! On aurait tellement pu se mettre bien là ! Aller une petite transformation et hop !Je regardai le reflet de mon ami dans les cuivres et les inox de la cuisine.
Ôkamiro ▬ Rappelle-toi des labos et comment la peur, la douleur et la faim faisait venir la transformation de certain... tu crois vraiment qu’elles sont à ça prêt et qu’elles ne peuvent pas manger avant ? ...Ce n’est qu’après coup que je lançai un regard par-dessus notre épaule dans le but de voir s’il y avait du monde. Nous n’étions plus seul pour l’heure et répondre à mon partenaire de toujours à voix haute comme ça n’était pas pour rassurer ces demoiselles qui se posaient déjà des questions.
Ôkamiô ▬ En même temps à qui la faute ?! Fallait pas parler d’alter égo mon bonhomme !Touché. Il avait raison, j’avais commis un léger imper qui a fait mouche dans l’esprit des filles. Ce n’était pas bien venu.
Etilya sur DK RPG
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Ven 18 Déc 2020 - 15:02
La naissance de la bête
Feat Ôkamiro, Anzu, Anya & Kaiya
Ni une, ni deux, La femme brune nous remit immédiatement à notre place suite à notre chamaillerie entre ma jumelle et moi. La douleur est réelle et pour cette femme, ainsi que l’homme étrange, c’est une très bonne preuve que ce n’est pas un rêve. Je suis entièrement d’accord avec eux et c’est la raison pour laquelle je n’avais pas opté pour le comac. Son autre explication est alors plus intéressante. Les vampires nous ont bel et bien attaqué et mises en pièces alors pourquoi les vampires existeraient et non les lycans du coup ? Peut-être que nous serions passé dans un monde parallèle avant que tout cela ne nous arrive ! Ou… Peut-être pas… Après tout, elle avait peut-être raison, quand est-ce que cela nous serait arrivé ? Je ne vois pas à quel moment on se serait retrouvé dans un autre monde, sans même le remarquer.
Mes jambes sont à deux doigts de céder sous mes pas. Je commence à préférer la théorie du comac… Avec cette dernière, il n’y aura pas d’explication et pas de risque d’être devenue folle à cause de la douleur et de la couse pousuite insencé dans la forét. Enfin pas avant notre réveille…
La dénommée Anzu propose, alors, à l’homme morne, de nous faire une démonstration pour nous réveiller et remettre les pendules à l’heure. Ce dernier refuse délicatement tout en choisissant de nous donner un coup de fouet mental. Quoi de mieux que de parler de douleurs encore plus intenses que la précédente, lors de notre… prochaine transformation.
Je frissonne à l’idée que cela finisse par arriver, me rappelant de la micro mutation de la main de ma sœur, passant devant mes yeux pour me protéger. Une main difforme pour un humain, couverte de poiles sombres et rêches. Je déglutie tout en fixant l’homme aux deux facettes.
Anya ▬ “Si seulement c’était un rêve !”
Je me répète ça inlassablement tout au fond de mon être, m'empêchant de parler à voix haute en me pinçant les lèvres avec ma mâchoire serrée et grinçante depuis quelques dizaines de minutes déjà. “Si seulement c’était un rêve… ”
Mais je finis par y croire, à croire à cette réalité, à mesure que mes pas, chancelant, avancent en direction de cet homme nous annonçant que son plat est prêt et qu’il ne faut en aucun cas le manger froid.
Je tourne lentement le regard en direction de Kaiya m’interrogeant de sa réaction face à la situation. Comme depuis le début de notre conversation avec ces deux inconnues, elle reste sereine, intéressée par cette nouvelle découverte. Observant sa main, avant de me fixer, le regard plus pétillant que jamais. Elle qui est la plupart du temps perdue, le regard dans le vague, comme sur les nuages. Elle se prends tout à coup une envie d’apprendre plus et regarde nos nouveaux “amis” comme elle regarde un nouveau livre qu’elle vient de découvrir et qu’elle pense dévorer dans les heures qui viendront.
Je me fige un instant lorsque j’entends le lycan taciturne parler à un interlocuteur invisible. Parlant de laboratoire, de peur, de douleur, de faim… Mais de quoi peut-il bien parler !? Et surtout à qui !?
Kaiya ▬ Un laboratoire ! C’est de là que vous venez tous les deux ? Vous avez été créé artificiellement !?
Je n’avais pas compris cela venant d’une seule des conversation mentale de cet homme mais Kaiya… Kaiya fit immédiatement cette supposition. Elle avait pris les devant ce qui est rare de sa part. Se rapprochant du susnommé Ôkamio ou… Ôkamiro je n’en suis pas certaine… Elle saute sur l’occasion pour le questionner et en apprendre plus.
Elle les prend vraiment pour des livres enseignant l'existence et le fonctionnement des loups-garous…
Je la supplie d'arrêter du regard, pensant que cela ne nous regarde pas. Mais elle est bien trop intriguée pour remarquer quoi que ce soit de mon côté.
Kaiya ▬Depuis quand existez- vous ? comment faites vous pour qu’on ne sache rien de votre existence ? Au vu de la taille de ma main lorsqu’elle s'est… transformé, on peut vite en déduire que le volume complet qu’on devrait prendre, une fois totalement métamorphoser, serait au moins quatre à cinq fois ce que nous sommes actuellement !
Ça y est, la passion l’emporte sur la raison ! Une véritable petite scientifique cette jumelle ! Je n’ose dire aucun mot et reste là, à l’écouter déballer ses innombrables questions.
"Si seulement c’était un rêve."
Etilya sur DK RPG
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Sam 19 Déc 2020 - 2:53
Anzu soupesa silencieusement la réponse de son ami dans un silence de plomb avant d'approuver d'un hochement de tête.
-Tu as sûrement raison.
La louve n'était jamais parvenue jusqu'à ce point où l'élan de la faiblesse, de la faim et de la douleur s'emparaient d'elle pour déclencher une transformation dangereuse. Elle avait toujours été guidée, entourée et conseillée dans son apprentissage même si bien souvent, son éducation découlait d'une violence inouïe par son père. Il lui avait toujours appris à frapper le plus vite, le plus fort et cela, sans aucune pitié. Une évolution à la dure dont Anzu avait encore du mal à se détacher, d'où sa volonté d'aller droit au but. Mais dans le cas de ces jeunes filles encore fragiles de leur état, cela pouvait être effectivement une mauvaise idée qui pourrait potentiellement les remuer davantage. Autant ne pas tenter le diable. Anzu mesura donc à quel point l'expérience -si on pouvait appeler cela ainsi- de son partenaire leur serait utile dans l'éducation de ces nouvelles recrues. Le vécu d'Ôkamiro était une source efficace pour pallier au manque de recul de l'alpha qui n'était pas passée par cette étape cruciale de la première transformation douloureuse et sanguinolente.
Toutefois, les derniers propos qui tombèrent de sa bouche concernant la souffrance d'une première envolée dans leur forme intégrale avait de quoi faire pâlir. Mais les adolescentes ne semblaient même pas relever cette information, cependant il faudra forcément approfondir le sujet à un moment donné. Ôkamiro invita ainsi tout le monde à descendre en ouvrant la marche pour passer à table avec l'inquiétude d'un plat qui pourrait perdre en saveur. Cette remarque tira un sourire très discret à la jeune femme. On ne pouvait pas lui retirer cela, après tout, la cuisine était presque comme son bébé. Les jeunes filles lui emboîtèrent donc le pas tandis que la cheffe fermait la marche pour les rejoindre.
Mais l'attitude de l'omega Taena-Lacroix ne passa pas inaperçue... Soudainement, une déferlante d'interrogations se propulsa des lèvres de la petite brune dans une exclamation spontanée qui fit soupirer la louve. Qu'est-ce qu'il n'avait pas fait là le bougre ? Le voilà désormais assailli de questions dont l'adolescente ne devinait même pas la profondeur et surtout... l'empreinte de la souffrance. Même s'il était tout à fait logique d'être curieuse à ce stade, cette petite manquait toutefois de retenu contrairement à la blondinette même si son envie d'en savoir davantage l'honorait. Ces manières déplacées ne reflétaient que le fruit de son ignorance et également de sa curiosité. Anzu notait tout de même qu'elle avait au moins le sens de l'observation et une logique assez éclairée malgré son trouble actuel.
Néanmoins, elle se devait d'intervenir pour temporiser ses ardeurs en enrobant sa directivité d'une certaine douceur.
-Installez-vous toutes les deux à table pour commencer. Nous avons tout le temps nécessaire pour répondre à vos questions une à une. Prenez déjà la peine de vous revigorer. La cuisine d'Ôkamiro est délicieuse et mérite peut-être autant d'attention que vos interrogations.
Elle ponctua cette tirade d'un clin d'oeil destiné à son partenaire. D'un geste, elle désigna ensuite les chaises avant de prendre place à son tour tout en posant les coudes sur la table.
-Ôkamiro-san est un rescapé d'un laboratoire, oui. Toutefois, il serait bien plus commode qu'il vous raconte lui-même. Quant à moi, je suis née ainsi de deux parents alphas, sortant eux-mêmes d'un laboratoire également.
Pour les explications plus larges, Anzu lui laissait. Il saurait largement apporter sa lumière sur ce sujet qui découlait de son histoire.
-Nous sommes considérés comme une race récente ayant vu le jour au 19è siècle officiellement au travers d'expériences menées par des vampires et des humains.
Mais peut-être auraient-ils existé avant cette époque dans d'autres circonstances bien que cela restait à prouver, peut-être était-ce envisageable ? La louve ne pouvait pas réellement croire que leur espèce soit véritablement « nouvelle » même si elle n'en avait pas les preuves, pas encore, d'où l'ajout de son « officiellement ».
-Je salue ton observation. Effectivement, lors de votre transformation, vous prendrez en volume et en masse dans la forme mais pas que. Dans votre état initial, c'est à dire votre forme humaine respective, vous serez pourvues de sens davantage aiguisés notamment votre ouïe, votre odorat, le toucher, le goût et votre vue. Vous verrez votre force accroître, ainsi que votre vitesse et vos réflexes. Toutefois, ça ne représentera qu'une partie infime de votre véritable potentiel. Quand vous aurez acquéri votre transformation totale, vous pourrez exploiter toute votre puissance ainsi que vos instincts. Néanmoins, ça nécessitera énormément d'entraînement pour apprendre à vous maîtriser et apprivoiser vos facultés. Il en va sans dire que les lycans sont des prédateurs nés pour tuer alors il vous faudra apprendre à gérer la bête qui sommeille en vous. Lorsque vos instincts sont sous contrôle, c'est ainsi que vous parviendrez alors à rester discrètes. En d'autres termes, nous faisons en sorte pour la plupart d'entre nous tout du moins, de passer pour de simples humains afin de vivre tranquillement.
Son regard se creusa soudainement dans les pupilles illuminées des demoiselles dans une intention pénétrante et sérieuse.
-Toutefois, gardez à l'esprit que tout ceci vous réclamera énormément de courage, de patience, de mental, de souffrance et d'énergie pour y parvenir. Ce sera loin d'être une simple promenade de santé. Vous souffrirez et vous en prendrez conscience bien assez tôt. Mais Ôkamio et moi, qui sommes vos alphas respectifs, serons présents. Nous tiendrons notre rôle pour mener à bien votre apprentissage. Nous vous préparerons au mieux aux conditions de votre nouvelle existence, votre première transformation et vous aider à assimiler votre instinct pour le dominer. Vous resterez donc sous notre bonne garde.
Ensuite, advienne que pourra comme on dit. Elle laissait ainsi le tour à son coéquipier pour le complément d'informations qu'elle avait jusque-là, synthétiser pour leur laisser le temps de saisir les grandes lignes.
-Tu as sûrement raison.
La louve n'était jamais parvenue jusqu'à ce point où l'élan de la faiblesse, de la faim et de la douleur s'emparaient d'elle pour déclencher une transformation dangereuse. Elle avait toujours été guidée, entourée et conseillée dans son apprentissage même si bien souvent, son éducation découlait d'une violence inouïe par son père. Il lui avait toujours appris à frapper le plus vite, le plus fort et cela, sans aucune pitié. Une évolution à la dure dont Anzu avait encore du mal à se détacher, d'où sa volonté d'aller droit au but. Mais dans le cas de ces jeunes filles encore fragiles de leur état, cela pouvait être effectivement une mauvaise idée qui pourrait potentiellement les remuer davantage. Autant ne pas tenter le diable. Anzu mesura donc à quel point l'expérience -si on pouvait appeler cela ainsi- de son partenaire leur serait utile dans l'éducation de ces nouvelles recrues. Le vécu d'Ôkamiro était une source efficace pour pallier au manque de recul de l'alpha qui n'était pas passée par cette étape cruciale de la première transformation douloureuse et sanguinolente.
Toutefois, les derniers propos qui tombèrent de sa bouche concernant la souffrance d'une première envolée dans leur forme intégrale avait de quoi faire pâlir. Mais les adolescentes ne semblaient même pas relever cette information, cependant il faudra forcément approfondir le sujet à un moment donné. Ôkamiro invita ainsi tout le monde à descendre en ouvrant la marche pour passer à table avec l'inquiétude d'un plat qui pourrait perdre en saveur. Cette remarque tira un sourire très discret à la jeune femme. On ne pouvait pas lui retirer cela, après tout, la cuisine était presque comme son bébé. Les jeunes filles lui emboîtèrent donc le pas tandis que la cheffe fermait la marche pour les rejoindre.
Mais l'attitude de l'omega Taena-Lacroix ne passa pas inaperçue... Soudainement, une déferlante d'interrogations se propulsa des lèvres de la petite brune dans une exclamation spontanée qui fit soupirer la louve. Qu'est-ce qu'il n'avait pas fait là le bougre ? Le voilà désormais assailli de questions dont l'adolescente ne devinait même pas la profondeur et surtout... l'empreinte de la souffrance. Même s'il était tout à fait logique d'être curieuse à ce stade, cette petite manquait toutefois de retenu contrairement à la blondinette même si son envie d'en savoir davantage l'honorait. Ces manières déplacées ne reflétaient que le fruit de son ignorance et également de sa curiosité. Anzu notait tout de même qu'elle avait au moins le sens de l'observation et une logique assez éclairée malgré son trouble actuel.
Néanmoins, elle se devait d'intervenir pour temporiser ses ardeurs en enrobant sa directivité d'une certaine douceur.
-Installez-vous toutes les deux à table pour commencer. Nous avons tout le temps nécessaire pour répondre à vos questions une à une. Prenez déjà la peine de vous revigorer. La cuisine d'Ôkamiro est délicieuse et mérite peut-être autant d'attention que vos interrogations.
Elle ponctua cette tirade d'un clin d'oeil destiné à son partenaire. D'un geste, elle désigna ensuite les chaises avant de prendre place à son tour tout en posant les coudes sur la table.
-Ôkamiro-san est un rescapé d'un laboratoire, oui. Toutefois, il serait bien plus commode qu'il vous raconte lui-même. Quant à moi, je suis née ainsi de deux parents alphas, sortant eux-mêmes d'un laboratoire également.
Pour les explications plus larges, Anzu lui laissait. Il saurait largement apporter sa lumière sur ce sujet qui découlait de son histoire.
-Nous sommes considérés comme une race récente ayant vu le jour au 19è siècle officiellement au travers d'expériences menées par des vampires et des humains.
Mais peut-être auraient-ils existé avant cette époque dans d'autres circonstances bien que cela restait à prouver, peut-être était-ce envisageable ? La louve ne pouvait pas réellement croire que leur espèce soit véritablement « nouvelle » même si elle n'en avait pas les preuves, pas encore, d'où l'ajout de son « officiellement ».
-Je salue ton observation. Effectivement, lors de votre transformation, vous prendrez en volume et en masse dans la forme mais pas que. Dans votre état initial, c'est à dire votre forme humaine respective, vous serez pourvues de sens davantage aiguisés notamment votre ouïe, votre odorat, le toucher, le goût et votre vue. Vous verrez votre force accroître, ainsi que votre vitesse et vos réflexes. Toutefois, ça ne représentera qu'une partie infime de votre véritable potentiel. Quand vous aurez acquéri votre transformation totale, vous pourrez exploiter toute votre puissance ainsi que vos instincts. Néanmoins, ça nécessitera énormément d'entraînement pour apprendre à vous maîtriser et apprivoiser vos facultés. Il en va sans dire que les lycans sont des prédateurs nés pour tuer alors il vous faudra apprendre à gérer la bête qui sommeille en vous. Lorsque vos instincts sont sous contrôle, c'est ainsi que vous parviendrez alors à rester discrètes. En d'autres termes, nous faisons en sorte pour la plupart d'entre nous tout du moins, de passer pour de simples humains afin de vivre tranquillement.
Son regard se creusa soudainement dans les pupilles illuminées des demoiselles dans une intention pénétrante et sérieuse.
-Toutefois, gardez à l'esprit que tout ceci vous réclamera énormément de courage, de patience, de mental, de souffrance et d'énergie pour y parvenir. Ce sera loin d'être une simple promenade de santé. Vous souffrirez et vous en prendrez conscience bien assez tôt. Mais Ôkamio et moi, qui sommes vos alphas respectifs, serons présents. Nous tiendrons notre rôle pour mener à bien votre apprentissage. Nous vous préparerons au mieux aux conditions de votre nouvelle existence, votre première transformation et vous aider à assimiler votre instinct pour le dominer. Vous resterez donc sous notre bonne garde.
Ensuite, advienne que pourra comme on dit. Elle laissait ainsi le tour à son coéquipier pour le complément d'informations qu'elle avait jusque-là, synthétiser pour leur laisser le temps de saisir les grandes lignes.
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Dim 27 Déc 2020 - 18:28
Alors que nous arrivions dans la cuisine et nous discutions ensemble, je pris conscience que j’avais répondu à Okamio à voix haute alors que les jeunes filles nous avaient emboité le pas, Anzu terminant la marche jusqu’à la cuisine. Il n’y avait pas d’autre choix que d’arriver dans la cuisine en passant par cet escalier de toute façon, celui-ci arrivant à la gauche de plusieurs réfrigérateurs et à la droite du cadre de porte donnant sur le couloir s’ouvrant sur la salle ou allant vers d’autres pièces servant à entreposer le nécessaire pour faire tourner un restaurant digne de ce nom.
Le problème était la vigueur et l’enthousiasme avec lequel le mot laboratoire était sorti de la bouche de cette petite. Je me tournai vers mon partenaire se reflétant dans l’inox parfaitement chromé. Il bouillait intérieurement au point que de mon point de vue, il était déjà en train de se transformer. Une manière plus qu’ostensible de comprendre qu’il n’avait pas apprécié du tout ce ton vis-à-vis d’une chose aussi grave de notre point de vue. Il fallait en revanche que je temporise ses ardeurs en gardant le contrôle car notre main s’était serrée sur une tige en métal supportant une étagère au-dessus des brûleurs du plan de cuisson et laissant la marque de nos doigts dessus.
Anzu prit rapidement le début de l’histoire en apportant son calme et posa les bases de ce qui semble être notre genèse et la mythologie qui s’est construite autour de notre espèce. Je ne savais pas si elle pouvait ressentir l’énervement d’Okamio filtré à travers moi, ceci expliquant son empressement à prendre la parole, mais au moins il a pu ruminer cela dans son coin et me laisser servir les bols. Ces ramens auraient quelque chose de bien singulier en plus de toutes les saveurs et arômes subtiles qui les constituaient.
Il était facile de voir ces filles dévorer les paroles d’Anzu et passer d’un état conquis à celui d’une profonde incrédulité de la situation et c’était bien normal, mais je me devais d’intervenir.
Je claquais lourdement ma main sur le comptoir maintenant que j’étais aux commandes de notre corps, un large sourire carnassier, pour ne pas dire dément, se dessinant sur notre visage. Mon aura se rajoutant à celle d’Anzu dans la pesanteur flotant dans l’air sur les deux petites.
Le problème était la vigueur et l’enthousiasme avec lequel le mot laboratoire était sorti de la bouche de cette petite. Je me tournai vers mon partenaire se reflétant dans l’inox parfaitement chromé. Il bouillait intérieurement au point que de mon point de vue, il était déjà en train de se transformer. Une manière plus qu’ostensible de comprendre qu’il n’avait pas apprécié du tout ce ton vis-à-vis d’une chose aussi grave de notre point de vue. Il fallait en revanche que je temporise ses ardeurs en gardant le contrôle car notre main s’était serrée sur une tige en métal supportant une étagère au-dessus des brûleurs du plan de cuisson et laissant la marque de nos doigts dessus.
Anzu prit rapidement le début de l’histoire en apportant son calme et posa les bases de ce qui semble être notre genèse et la mythologie qui s’est construite autour de notre espèce. Je ne savais pas si elle pouvait ressentir l’énervement d’Okamio filtré à travers moi, ceci expliquant son empressement à prendre la parole, mais au moins il a pu ruminer cela dans son coin et me laisser servir les bols. Ces ramens auraient quelque chose de bien singulier en plus de toutes les saveurs et arômes subtiles qui les constituaient.
Ôkamiro ▬ Mangez tout... et prenez soin de bien finir le bouillon... ça vous fera du bien...J’écoutais parler Anzu de ce qui pouvait être considéré comme le savoir de base d’un lycan, sur sa transformation, ce qu’il pouvait advenir de lui lorsqu’il se transformait et ce qui leur faudra apprendre rapidement pour éviter d’être un danger pour autrui.
Ôkamiô ▬ Moindre mal avec ces deux-là ! Tu sais comme moi, toi qui as vu aussi leur intérieur qu’elles n’ont pas d’amis ! Peu importe qui elles tueront !Je tournais mon regard lentement vers une casserole pour y voir mon compagnon de corps et comprendre à son regard qu’il n’aimait pas du tout ces filles ou du moins n’était pas dans un bon sentiment depuis le sujet des laboratoires.
Il était facile de voir ces filles dévorer les paroles d’Anzu et passer d’un état conquis à celui d’une profonde incrédulité de la situation et c’était bien normal, mais je me devais d’intervenir.
Ôkamiro ▬ Pour être tout à fait clair avec vous et surtout toi... celle qui s’intéresse aux laboratoires... cette période pour tous les lycans encore en vie qui l’ont vécu... cela représent encore le pire souvenir de toute leur existence... imaginer que pour vous qui n’avez pas la vingtaine ou ceux de seconde génération comme Anzu... votre pire moment de vie quel qu’il puisse être, nous le trimbalons tous depuis plusieurs décennies de cauchemards revenant sans cesse...Je me hâtais de manger quelque boucher tout en les laissant digérer un peu ce qui venait d’être porté à leur connaissance, mais mon partenaire ne semblait littéralement plus tenir en place, ce qui suffisait à me faire porter ma main sur le bandana à notre poignet. Je l’arrachais de là où il se trouvait pour le passer sur notre tête et le nouer.
Ce souvenir est très loin d’un beau laboratoire stérilisé et immaculé avec des médecins bienveillants et la quiétude d’une collaboration pleine et entière... tous les cobayes ont été capturés à travers le monde par opportunisme ou ciblage délibéré... nous sommes très peu à avoir supporté le traitement initial et à être devenu des alphas... Ce traitement qui était tellement douloureux sans compter les façons de l’activer ensuite pouvant être tellement traumatisantes que certain comme l’Ôkamiro d’avant en a eu la conscience fracturée en deux être authentiquement différents partageant le même corps... voilà pourquoi contrairement à Anzu vous ne me ressentez plus comme alpha actuellement... c’est Ôkamiô dont parle Anzu qui est l’alpha de notre tandem intérieur...
Je claquais lourdement ma main sur le comptoir maintenant que j’étais aux commandes de notre corps, un large sourire carnassier, pour ne pas dire dément, se dessinant sur notre visage. Mon aura se rajoutant à celle d’Anzu dans la pesanteur flotant dans l’air sur les deux petites.
Ôkamiô ▬ Alors interdiction d’aborder le sujet des laboratoires avec autant de légèreté ou le respect devra vous être inculqué et ce sera la douleur votre professeur !
Mais j’aime bien ce petit côté “officiellement” Anzu dans ta déclaration ahaha ! Le fait est qu’on c’est un fait, on vient bien des laboratoires et de l’esprit tordu de pourris méritant mille fois d’crever ! Mais pour le reste j’ai pas grand-chose à rajouter à ce que t’as dit ! Si c’n’est qu’on peut pas savoir ce que l’avenir nous réserve et ce que le virus ou le vaccin ou le remède contre ce dernier va changer sur notre être alors gardez bien à l’esprit que tout peut changer dans c’monde y compris c’qu’on est nos capacités, mais pas le fait que votre instinct animal est en vous !
Elle a raison de vous prévenir et nous avons raison de vous déconseiller de vous transformer trop vite ! Quantité des nôtres ont tué des proches lors de leur première transformation en se laissant porter par leurs instincts ! Maintenant mangez et on répondra au reste après !
Etilya sur DK RPG
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Ven 22 Jan 2021 - 17:30
La naissance de la bête
Feat Ôkamiro, Anzu, Anya & Kaiya
Je l’avais bien deviné. Les réactions de ma jumelle n'ont pas plus aux deux autres. Je le sens avant même qu’ils ne disent quoi que ce soit.
Anzu choisit de rester calme et impassible, tout en nous demandant de nous installer à table et de profiter du repas qui était tout aussi important que les interrogation de ma sœur, d’après sa vision de la situation. La fixant un instant, je comprends à son regard que la question ne se posait pas et qu’il valait que nous lui obéissons. Je me retourne donc pour m’installer à la table en prenant soin de ne pas regarder Kaiya et d’ignorer sa maladresse.
Une fois installé, la jeune femme prend finalement la peine de répondre aux questions malvenue de Kaiya. Les loups garou d'origines seraient donc des créations des humains et des vampires… Je me demande si les vampires sont également des créations. mais les loups garou peuvent malgré tout enfanter d’autres loup garou, ce qui est une information sonnant étrange à mes oreilles. Je me demande également s’ils ont été créés de toute pièces ou si ces lycan on était créés à partir d’autres être vivants… des humains modifiés… des vampires modifiés… les deux fusionnés ? A mesure que la jeune femme brune avançais dans ses explications, d’autres question me venaient en téte.
Il vaut mieux pour moi que je garde ses dernières sous clef pour le moment.
J’entends la voix calme et flegmatique dans mon dos de Okamiro nous demandant encore une fois de tout manger et de boire jusqu’au bout le bouillon qui accompagne le plat pour nous revigorer.
Je m'exécute dans l’instant et commence à prendre plusieurs bouchées tout en regardant et écoutant avec attention la louve qui continuait d’éclairer nos lanternes.
Elle poursuit donc sur sa lancée en parlant de l’ancienneté de la race, 19ème siècle c’est en effet relativement jeune et étrange encore une fois à mon goût mais je choisis de ne laisser paraître mes réactions ou pensées comme à mon habitude. Puis elle finit par applaudir verbalement les observations perspicaces de ma sœur quant à notre futur apparence. Plus volumineux, plus fort, plus rapide et très douloureux… Voici tout ce qui nous attend dans les prochains jours/semaines. Il nous faudra apprendre à contrôler cette nouvelle force et ne pas s’adonner aux plaisirs de la tuerie qui risque de monter en nous.
Je déglutie fortement à l’entente de cette explication mais reste attentive.
Elle clôt alors ses explications par une mise en garde tout en nous rassurant tant bien que mal sur le fait qu’ils seront tous deux là pour nous aider à en apprendre un maximum sur cette nouvelle vie.
Mais dans quoi sommes nous tombés !?
L’autre “alpha” fini par prendre la parole et malgré sa manière de parler toujours aussi stoïque, je finis par sentir une pression dans sa voix. Il parle alors du laboratoire, comme un mécontentement vis-à-vis de Kaiya et de sa soif de savoir mal placé. Qu’il a vécu bien pire que nous et qu’il le "trimballe" depuis des décennies, cauchemardant sur cette situation. Il part alors dans une explication nous faisant comprendre le pourquoi du comment sur son alter ego. Parlant de lui-même à la troisième personne, puis d’Ôkamio pour la deuxième personnalité et le présentant comme un alpha. La fracturation d’un esprit en deux… Voilà ce qu’a subi cet homme suite à ces horribles expériences. Une âme en colère et une âme dépourvue, ou presque, de vie dans la voix.
Je me pince alors la lèvre sentant une réaction tout autre provenant de cet homme. Après quelques instants, il finit par frapper la main sur la table avant de reprendre la parole avec bien plus d'énergie et de hargne que l’instant d’avant. L’alpha est de retour et c’est enflammé. En rage total d’avoir entendue le mot laboratoire dans la bouche d’une jeune fille ne comprennent nullement la gravité de ses questions et de ses pensées. Il parle alors de virus, de vaccin, de remède...
Anya ▬ Un virus !?
Je ne pus m'empêcher de poser cette question venant presque comme un hoquet sortie du fond de ma gorge. Il vient juste de nous demander de nous taire et de manger. De poser nos question après avoir fini et moi l’instant d’après je l’ouvre comme une idiote ! Mais ma réaction reste légitime. La lycanthropie est un virus ? Ils pensent créer un remède et/ou un vaccin contre cette maladie ? Ou il y aurait une autre maladie qui traine et touche les lycan !? Sa phrase sonnait comme telle mais je n’arrive pas à savoir pourquoi…
Je tourne mon regard en direction de ma jumelle, la main posée sur ma bouche, les yeux écarquillés. Je l’'avais ignorée depuis le début du repas et de la discussion houleuse qui venait d’arriver. Elle était restée silencieuse et calme malgré les réactions fortes du fameux Ôkamio. Mais à quoi pensait-elle ? Je n’ose l’imaginer mais je sais au fond de moi qu’elle a au moins autant de questions que moi à leur poser de nouveau et qu’elle à bien plus de difficulté à se retenir.
Les faux semblant elle s’en fiche royalement. La science, la connaissance, l’apprentissage, elle ne fonctionne que par ça alors… qu’est ce qui pourrait bien l'empêcher de poser encore plus de questions même si elle sait que cela ne plaira pas ? RIEN
Kaiya ▬Mais… Monsieur Ôkamio… C’est bien comme ça que vous vous appelez ? Comme ma soeur vient de vous demander, de quel virus parlez vous ?
Elle ne se décide pas à s’excuser mais pose encore une question en appuyant bien que je suis la première à l’avoir posée.
Kaiya tourne alors son visage en direction de Anzu et poursuit
Kaiya ▬Les lycans peuvent se reproduire ? C’est étrange… Une créature créée de toute pièce ne le pourrait mais si je comprends bien ils se sont servi de cobayes... humains ? Et malgré cela les lycans peuvent enfanter d’autres lycans ?
J’ai envie de me frapper le visage avec la paume de ma main mais je n’ose bouger.
"Et ça continue !"
Etilya sur DK RPG
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Sam 23 Jan 2021 - 17:23
Il était évident qu'une mise au point était nécessaire du côté de son partenaire. Le sujet des laboratoires n'avait rien d'agréable et n'était en rien une curiosité dont on pouvait se permettre une telle légèreté. Cette période était un poids, un fardeau comme il le mentionnait si bien, pour les individus l'ayant vécus. Un véritable enfer. Anzu prit donc grand soin de rester silencieuse alors qu'Ôkamiro déversait des explications plus détaillées pour dépeindre cette horreur de son existence qui le suivrait sûrement jusqu'au bout de son temps malgré son immortalité. Même si la jeune femme n'était pas passée par cette case infâme, la description de ce pur enfer suffisait pour comprendre que l'enfer lui avait été épargné.
Il en vint ensuite naturellement à cette fracture entre sa propre personne et son alter ego, dont l'aura était similaire à la sienne et qui était apparue lors de ces expériences douloureuses dans un instinct de survie farouche. Toutefois l'alpha perçut instantanément une gêne vibrante et bien palpable qui se confirma alors que l'omega retira son bandeau pour laisser venir une énergie bien plus féroce et envahissante. Si elle ne cillait pas d'un seul mouvement à cette intervention, ce ne fut pas le cas de la petite blonde qui le ressentit jusque dans les fibres de son être en réaction.
En même temps, elle pouvait aisément comprendre cette adolescente. Les avertissements fusèrent comme il en avait si bien l'habitude. Anzu se contenta de hocher la tête à son commentaire selon lequel leur apparition ne serait qu'officielle bien que des antécédents restaient tout de même à envisager sur l'origine de leur espèce. Cela ne retirait toutefois en rien que la naissance de son tandem demeurait bien dans les entrailles d'un laboratoire infernal. Il enchaîna ensuite bien assez vite sur le problème du virus au grand damne de la demoiselle. Il avait vraiment le chic pour balancer des informations sans aucun filtre en mettant directement les pieds dans le plat. Anzu avait déjà très peu de tact mais alors lui n'en possédait réellement aucun. Cette initiative fit donc doucement râler notre louve bien qu'elle ne lui tenait pas véritablement rigueur. Les choses étaient dites purement et simplement et cela mènerait encore à d'autres interrogations auxquelles il faudrait répondre. D'ailleurs, la demoiselle à la chevelure blanche ne put retenir cette fois-ci son exclamation tant l'inquiétude fut forte. En tout cas, le message restait clair : pas de précipitions sous peine de faire des cadavres bien qu'en tant qu'Alpha, ces deux-là ne risquaient pas grand chose et sauraient prendre le dessus dans un claquement de crocs.
Toutefois, sa sœur -si on devinait par déduction- semblait déjà bien plus encline à agencer ses idées dans un calme taciturne et détaché de la situation pourtant sensible. Son regard s'allongea alors en direction de ce dernier désigné qui avait été directement mis en contact avec l'un de ces cas infectés. La question ne lui étant pas adressée, elle le laisserait lui donner des explications adéquates. Elle semblait également avoir tilté sur le point qui concernait la reproduction des lycans. Son analyse était pertinente, Anzu ne pouvait pas dire le contraire. Dans une gorgée d'un café bouillant à sa disposition, elle prit le temps nécessaire pour le déguster avant de répondre.
-Les cobayes sont humains oui. Quant à la reproduction, c'est un cas très rare effectivement. Les lycans sont des créations dont l'origine ne permet potentiellement pas la reproduction. Mais malgré ce paramètre, l'éventualité reste tout de même possible sur un pourcentage très maigre. J'en suis la preuve vivante après tout.
Il y avait aussi d'autres congénères qui étaient dans ce cas, elle l'avait appris de la bouche de Kobayashi-san, mais ces naissances représentaient la manifestation d'un miracle en quelques sortes.
-Cette difficulté s'applique désormais pour vous également.
De quoi être glaçant pour des jeunes filles encore dans la fleur de l'âge. Anzu s'y était faite, néanmoins, elle ne désespérait pas de nourrir secrètement ce souhait que d'avoir ses propres petits louveteaux.
Il en vint ensuite naturellement à cette fracture entre sa propre personne et son alter ego, dont l'aura était similaire à la sienne et qui était apparue lors de ces expériences douloureuses dans un instinct de survie farouche. Toutefois l'alpha perçut instantanément une gêne vibrante et bien palpable qui se confirma alors que l'omega retira son bandeau pour laisser venir une énergie bien plus féroce et envahissante. Si elle ne cillait pas d'un seul mouvement à cette intervention, ce ne fut pas le cas de la petite blonde qui le ressentit jusque dans les fibres de son être en réaction.
En même temps, elle pouvait aisément comprendre cette adolescente. Les avertissements fusèrent comme il en avait si bien l'habitude. Anzu se contenta de hocher la tête à son commentaire selon lequel leur apparition ne serait qu'officielle bien que des antécédents restaient tout de même à envisager sur l'origine de leur espèce. Cela ne retirait toutefois en rien que la naissance de son tandem demeurait bien dans les entrailles d'un laboratoire infernal. Il enchaîna ensuite bien assez vite sur le problème du virus au grand damne de la demoiselle. Il avait vraiment le chic pour balancer des informations sans aucun filtre en mettant directement les pieds dans le plat. Anzu avait déjà très peu de tact mais alors lui n'en possédait réellement aucun. Cette initiative fit donc doucement râler notre louve bien qu'elle ne lui tenait pas véritablement rigueur. Les choses étaient dites purement et simplement et cela mènerait encore à d'autres interrogations auxquelles il faudrait répondre. D'ailleurs, la demoiselle à la chevelure blanche ne put retenir cette fois-ci son exclamation tant l'inquiétude fut forte. En tout cas, le message restait clair : pas de précipitions sous peine de faire des cadavres bien qu'en tant qu'Alpha, ces deux-là ne risquaient pas grand chose et sauraient prendre le dessus dans un claquement de crocs.
Toutefois, sa sœur -si on devinait par déduction- semblait déjà bien plus encline à agencer ses idées dans un calme taciturne et détaché de la situation pourtant sensible. Son regard s'allongea alors en direction de ce dernier désigné qui avait été directement mis en contact avec l'un de ces cas infectés. La question ne lui étant pas adressée, elle le laisserait lui donner des explications adéquates. Elle semblait également avoir tilté sur le point qui concernait la reproduction des lycans. Son analyse était pertinente, Anzu ne pouvait pas dire le contraire. Dans une gorgée d'un café bouillant à sa disposition, elle prit le temps nécessaire pour le déguster avant de répondre.
-Les cobayes sont humains oui. Quant à la reproduction, c'est un cas très rare effectivement. Les lycans sont des créations dont l'origine ne permet potentiellement pas la reproduction. Mais malgré ce paramètre, l'éventualité reste tout de même possible sur un pourcentage très maigre. J'en suis la preuve vivante après tout.
Il y avait aussi d'autres congénères qui étaient dans ce cas, elle l'avait appris de la bouche de Kobayashi-san, mais ces naissances représentaient la manifestation d'un miracle en quelques sortes.
-Cette difficulté s'applique désormais pour vous également.
De quoi être glaçant pour des jeunes filles encore dans la fleur de l'âge. Anzu s'y était faite, néanmoins, elle ne désespérait pas de nourrir secrètement ce souhait que d'avoir ses propres petits louveteaux.
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Dim 24 Jan 2021 - 0:10
La soirée allait bon train en passant d’une pesanteur incroyable à la gaité d’un réveil surprise jusqu’à la pesanteur de nouveau. Nous avions une discussion totalement en dent de scie qui ne faisait que me pousser actuellement jusqu’à une puissante colère que j’avais du mal à contenir.
Cette petite idiote non contente d’écouter rajoutait avec une nonchalance surprenante... non une impertinence totalement délétère de l’huile sur le feu. Sa sœur avait eu la retenue de garder ses questions pour elle et d’accueillir avec gravité notre histoire au moins, mais pas l’autre loin de là même.
Je plaquais la main à nouveau avec force sur le comptoir qui ne manqua pas de montrer sa douleur au travers d’un craquement sourd malgré le fait qu’il soit dans un bois massif très résistant et verni. Nos ongles avaient laissé place à des griffes dans l’instant qui s’étaient enfoncées dans le bois comme des couteaux ardent l’auraient fait dans du beurre. C’était tout simplement trop de la part de cette petite idiote pour être simplement purgé de la conversation comme Anzu le faisait en acceptant de lui répondre de façon parcimonieuse.
Mon partenaire en train de se calmer ou plutôt de fulminer en silence pour tout le monde sauf pour moi, je pouvais reprendre la suite de la discussion. En faisant comme il m’était bien plus facile à faire, me murer dans le silence nonchalant. Je me tournais en cuisine, faisant dos à l’assemblée se tenant au comptoir encore en train de manger ou non après ce qu’avait fait et dit mon comparse. Je commençai à préparer ce qui allait nous servir de dessert de fortune malgré l’heure. Il fallait toujours conclure un repas, c’était mon avis.
Dans un long soupir toutefois, je repris la parole sans pour autant me retourner pour donner une quelconque importance à cette fille.
Cette petite idiote non contente d’écouter rajoutait avec une nonchalance surprenante... non une impertinence totalement délétère de l’huile sur le feu. Sa sœur avait eu la retenue de garder ses questions pour elle et d’accueillir avec gravité notre histoire au moins, mais pas l’autre loin de là même.
Je plaquais la main à nouveau avec force sur le comptoir qui ne manqua pas de montrer sa douleur au travers d’un craquement sourd malgré le fait qu’il soit dans un bois massif très résistant et verni. Nos ongles avaient laissé place à des griffes dans l’instant qui s’étaient enfoncées dans le bois comme des couteaux ardent l’auraient fait dans du beurre. C’était tout simplement trop de la part de cette petite idiote pour être simplement purgé de la conversation comme Anzu le faisait en acceptant de lui répondre de façon parcimonieuse.
Ôkamiô ▬ Et qu’en savez-vous au juste !? L’une comme l’autre ! Que savez-vous de ce qui est normal ou non dans cette histoire ! Tu crois du haut de ton âge et de ton petit cerveau puéril pouvoir tout savoir ou quoi ?! Y a pas une heure tu reléguais surement les histoires de vampires au folklore et aux billevesées ! Alors que sais-tu de leur magie ?! Que sais-tu du processus que nous autres avons enduré ?! De la folie qui s’est emparé de certain ? Au point d’en faire des tueurs et des mangeurs d’hommes ?! Vas-y j’t’écoute !La rage était la plus forte ce soir à n’en pas douter et mes bras commençaient à se garnir de poils épais et sombre à mesure que mon crâne ne se déformait aussi pour commencer à prendre des traits lupins difformes.
Ôkamiro ▬ Je prends le relais !Püis le vide à nouveau, le calme et la sérénité. Dans de sourds craquements, la transformation s’inversait pour remettre les os dans leurs forme et positionnement normal pour un être humain.
Mon partenaire en train de se calmer ou plutôt de fulminer en silence pour tout le monde sauf pour moi, je pouvais reprendre la suite de la discussion. En faisant comme il m’était bien plus facile à faire, me murer dans le silence nonchalant. Je me tournais en cuisine, faisant dos à l’assemblée se tenant au comptoir encore en train de manger ou non après ce qu’avait fait et dit mon comparse. Je commençai à préparer ce qui allait nous servir de dessert de fortune malgré l’heure. Il fallait toujours conclure un repas, c’était mon avis.
Dans un long soupir toutefois, je repris la parole sans pour autant me retourner pour donner une quelconque importance à cette fille.
Ôkamiro ▬ La connaissance à tout prix sans pondération dans la parole ou le moment... voilà qui n’est pas sans nous rappeler la mentalité de nos tortionnaires en réalité... ou les nazis... à croire que malgré ces soixante-dix dernières années les mentalités comme celles-ci arrivent encore à survivre... peut-être que vous sauver était une erreur tout compte fait...Je me tournais lentement vers l’auditoire. Il n’y avait pas une once de colère dans nos yeux. En réalité il n’y avait pas grand-chose. Juste une froideur totale en assumant des paroles pourtant très dures. Voilà la réalité des choses, le monde ne change pas et ne fait que rester froid et sans âmes.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 25 Mar 2021 - 11:22
TITRE DU RP
Anzu répondit à mes questions avec bienveillance alors que je poursuivis mes interrogations au demeurant nombreuses. Il y avait tout un univers que j’avais à appréhender maintenant à cause de cette nouvelle condition qui était la nôtre, mais je me suis aperçu que j’avais fait un énorme faux pas...
Le chef énergique et survolté qui avait commencé à nous faire la morale avant a fait s’abattre non pas sa main mais bien sa patte sur le comptoir. Sa main s’était pratiquement changée, mais pas comme la mienne, c’était bien plus réduit comme effet mais ses ongles s’étaient mus en véritable griffes. Le comptoir qui avait tout l’air d’être en bois vraiment massif, et vernis de surcroît, s’est fissuré sur une large mesure. L’expression qu’il avait sur le visage était absolument terrifiante je dois bien l’avouer et tout le flegme d’une scientifique en herbe à l’esprit aiguisé comme moi ne pouvait vraiment rien pour tenir la tête haute face à une déferlante de colère. Toute l’aura écrasante de l’alpha, je pouvais la ressentir au plus profond de moi et je ne pouvais que courber l’échigne devant cette force de volonté. Je baissai la tête comme un jeune chiot apeuré devant une bête incroyable.
Toute sa colère n’était pas dirigée contre moi. Cette demoiselle, Anzu, elle en prit également pour son grade comme s’il n’avait pas aimé sa façon de répondre. C’est là que j’ai percuté seulement. Cet homme étrange et furieux qui avait pourtant l’air pas nécessairement plus vieux que moi et ma sœur, mais ce n’était qu’une illusion de mon esprit. Il a connu des laboratoires, certes, mais il parlait surtout de souvenirs remontant à bien loin dans le passé et que notre jeunesse à moi, ma sœur ou Anzu n’était rien déjà comparé à son âge à lui. C’est une chose que j’ai noté et qui tend à prouver ses dires comme étant vrais. Il y avait tout un tas de photos sur le mur au-dessus de l’ouverture marquant le comptoir, ces dernières étant avec des personnes que malgré tout j’ai reconnu comme au moins deux présidents des États-Unis décédés et la reine d’Angleterre bien plus jeune.
À travers sa rage je pouvais visualiser l’intensité du passé qui a mené à ce jour, à toute la suite d’événement qui a conduit à ce que lui comme Anzu nous sauve moi et Anya. Mais tout était né dans la douleur et la souffrance. La profonde inhumanité comme les expériences menées en Europe lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il a enduré tout un tas d’atrocités sans nom dans ces laboratoires et je venais à peine d’être transformée. Toutes mes questions étaient légitimes, mais bien indélicates à venir si tôt.
Alors qu’il aborda le fait que certains de leurs congénères sont devenus des mangeurs d’homme j’avais l’impression qu’il était sur le point de nous tuer. Non, de me tuer. J’étais le déclencheur de cette furie incroyable qui s’abattait sur moi et Anzu. Mais d’un geste que je ne m’expliquais pas encore à ce moment-là le bandana sauta et d’un seul coup la tension était tombée. Il n’y avait même plus cette aura écrasante qui avait envahie la pièce au même titre que celle d’Anzu en permanence inspirant le respect et la dévotion. C’était le retour d’Ôkamiro ?
Okamiro reprit la parole comme le contrôle sur le corps de ce bien étrange tandem. Il avait un ton très calme, posé et lent. Sa voix grave laissait transparaître un certain cynisme presque ou une nonchalance hautement réhaussée par ce timbre. En réalité, je crois que c’est lui qui m’a fait le plus peur entre les deux. Cette façon lente et régulière d’expliquer son point de vue, venant au pinacle de ma propre déduction à me comparer à ses tortionnaires ou aux nazis que j’avais savamment identifié en sous texte. Le tout fût rehaussé par le fait qu’il ne daigna même pas se retourner pour me dire tout ça. En fait, contrairement à l’autre juste avant dont j’avais l’impression qu’il allait me tuer, j’ai eu comme l’impression nette que pour lui j’étais déjà morte...
Je m’inclinai comme je pouvais... non, comme je le devais après avoir été aussi désinvolte.
“Je... je... je... Môshi-wake gozaimasen !! Je... je... je ne le ferai plus jamais !”
J’étais simplement au bout de ma vie, en pleur à cause des nerfs qui lâchaient littéralement suite aux remontrances de ce chef impitoyable.
Le chef énergique et survolté qui avait commencé à nous faire la morale avant a fait s’abattre non pas sa main mais bien sa patte sur le comptoir. Sa main s’était pratiquement changée, mais pas comme la mienne, c’était bien plus réduit comme effet mais ses ongles s’étaient mus en véritable griffes. Le comptoir qui avait tout l’air d’être en bois vraiment massif, et vernis de surcroît, s’est fissuré sur une large mesure. L’expression qu’il avait sur le visage était absolument terrifiante je dois bien l’avouer et tout le flegme d’une scientifique en herbe à l’esprit aiguisé comme moi ne pouvait vraiment rien pour tenir la tête haute face à une déferlante de colère. Toute l’aura écrasante de l’alpha, je pouvais la ressentir au plus profond de moi et je ne pouvais que courber l’échigne devant cette force de volonté. Je baissai la tête comme un jeune chiot apeuré devant une bête incroyable.
Toute sa colère n’était pas dirigée contre moi. Cette demoiselle, Anzu, elle en prit également pour son grade comme s’il n’avait pas aimé sa façon de répondre. C’est là que j’ai percuté seulement. Cet homme étrange et furieux qui avait pourtant l’air pas nécessairement plus vieux que moi et ma sœur, mais ce n’était qu’une illusion de mon esprit. Il a connu des laboratoires, certes, mais il parlait surtout de souvenirs remontant à bien loin dans le passé et que notre jeunesse à moi, ma sœur ou Anzu n’était rien déjà comparé à son âge à lui. C’est une chose que j’ai noté et qui tend à prouver ses dires comme étant vrais. Il y avait tout un tas de photos sur le mur au-dessus de l’ouverture marquant le comptoir, ces dernières étant avec des personnes que malgré tout j’ai reconnu comme au moins deux présidents des États-Unis décédés et la reine d’Angleterre bien plus jeune.
À travers sa rage je pouvais visualiser l’intensité du passé qui a mené à ce jour, à toute la suite d’événement qui a conduit à ce que lui comme Anzu nous sauve moi et Anya. Mais tout était né dans la douleur et la souffrance. La profonde inhumanité comme les expériences menées en Europe lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il a enduré tout un tas d’atrocités sans nom dans ces laboratoires et je venais à peine d’être transformée. Toutes mes questions étaient légitimes, mais bien indélicates à venir si tôt.
Alors qu’il aborda le fait que certains de leurs congénères sont devenus des mangeurs d’homme j’avais l’impression qu’il était sur le point de nous tuer. Non, de me tuer. J’étais le déclencheur de cette furie incroyable qui s’abattait sur moi et Anzu. Mais d’un geste que je ne m’expliquais pas encore à ce moment-là le bandana sauta et d’un seul coup la tension était tombée. Il n’y avait même plus cette aura écrasante qui avait envahie la pièce au même titre que celle d’Anzu en permanence inspirant le respect et la dévotion. C’était le retour d’Ôkamiro ?
Okamiro reprit la parole comme le contrôle sur le corps de ce bien étrange tandem. Il avait un ton très calme, posé et lent. Sa voix grave laissait transparaître un certain cynisme presque ou une nonchalance hautement réhaussée par ce timbre. En réalité, je crois que c’est lui qui m’a fait le plus peur entre les deux. Cette façon lente et régulière d’expliquer son point de vue, venant au pinacle de ma propre déduction à me comparer à ses tortionnaires ou aux nazis que j’avais savamment identifié en sous texte. Le tout fût rehaussé par le fait qu’il ne daigna même pas se retourner pour me dire tout ça. En fait, contrairement à l’autre juste avant dont j’avais l’impression qu’il allait me tuer, j’ai eu comme l’impression nette que pour lui j’étais déjà morte...
Je m’inclinai comme je pouvais... non, comme je le devais après avoir été aussi désinvolte.
“Je... je... je... Môshi-wake gozaimasen !! Je... je... je ne le ferai plus jamais !”
J’étais simplement au bout de ma vie, en pleur à cause des nerfs qui lâchaient littéralement suite aux remontrances de ce chef impitoyable.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Ven 20 Aoû 2021 - 18:25
L'ambiance se chargeait soudainement d'une colère brute et envahissante. Ôkamio n'avait pas manqué de réagir aux propos totalement détachés de la brunette sur un excès de violence certain, en proie à sa fureur. Son ton était trop léger et sa vision bien trop chirurgicale : elle manquait clairement de compassion, comme s'il ne s'agissait que d'une curiosité qu'elle voulait seulement assouvir sans aucun tact. Anzu y avait répondu, le plus platement possible sans chercher à la reprendre mais cela avait nettement déplu à son partenaire qui s'emportait dans une colère très noire. Ses doigts entrelacés se resserraient. Elle avait l'habitude de prendre son impulsivité en pleine face, pour autant, elle ne bougeait pas d'un cil malgré son emportement. Elle pouvait amplement le comprendre, cette discussion le touchait de trop près pour une prise de recul nécessaire. Et c'était bien légitime. La jeune femme n'était jamais passée par ces étapes sanguinolentes et affreuses alors elle ne faisait qu'énoncer les faits -trop froidement certainement pour qu'il se sente autant agressé. Ce fut ainsi un autre visage qui prenait le relais -quasiment similaire à l'Alpha-, apparaissant soudainement. Si le flegme devait avoir une expression, ce serait bien celle d'Ôkamiro. Toutefois, le discours qu'il tenait la fit froncer des sourcils sur un plissement de paupières. Tout ça allait trop loin, la conversation prenait une tournure beaucoup extrême.
D'emblée, Kaiya-san réagissait au quart de tour en se confondant en excuses, s'inclinant à plusieurs reprises, bien consciente de sa bêtise avant d'exploser en sanglot. Un soupir se prolongeait entre ses lèvres. Comment était-elle sensée intervenir, au juste ? Tout le monde avait l'air à bout de nerfs. C'était fatiguant, de devoir composer avec les personnalités et les séquelles de chacun.
« Je m'excuse de t'avoir irrité, j'ai manqué d'adresse » disait-elle simplement, arborant à nouveau son air effacé tout en imposant sa voix tout de même. C'était bien plat mais elle le pensait vraiment. Anzu n'était pas du genre très expressive mais elle savait reconnaître assez vite ses torts. Et puis, s'il fallait le prendre avec des pincettes, il n'était pas rancunier pour autant. Ils avaient abordé le thème plusieurs fois ensemble et elle l'avait écouté très attentivement. Ce même récit que lui avait narré ses parents, autrefois. Même si au fond elle savait que... « Je ne comprendrai jamais pleinement ce que tu as vécu, mais je n'oserai jamais remettre en question cette expérience traumatisante. Cependant s'il te paît, elles ne sont pas de notre monde. C'est tout autant troublant pour elles » Il allait devoir fournir des efforts, autant qu'elles, comme chacun d'entre eux en fait. S'il était enclin à s'emporter sur le sujet brûlant de son vécu et ses atrocités en réclamant plus de respect, il devait aussi comprendre que ces gamines débarquaient et qu'un tas d'épreuves d'une envergure douloureuse les attendait également. Il y avait toute une éducation à refaire et cela demanderait une énergie considérable. Elle espérait seulement qu'il soit prêt. Elle aussi, d'ailleurs. Son regard se penchait à nouveau vers les deux adolescentes « Il est normal de se poser des questions. Mais prenez bien conscience que notre situation est délicate, tout autant que le passif de beaucoup d'entre nous alors cela incombe davantage de respect et de considération » Ses prunelles fléchissaient vers la demoiselle qui avait fait preuve d'un manque éloquent de tact. Elle était toujours en train de pleurer, la blonde ne savait plus où se mettre et son ami leur tournait encore le dos. Anzu se sentait quelque peu désabusée, ne sachant pas tant comment réagir pour apaiser les tensions. Elle se retournait donc vers son partenaire.
« Ôkamiro-san, tu pourrai peut-être nous préparer autre chose ? » C'était surtout une invitation à se distraire derrière ses fourneaux. Elle savait qu'il n'y avait que cela qui pouvait absorber toute son attention en faisant abstraction du reste pour le détendre. « Et vous mangez avant que cela ne refroidisse. Vous ne voudriez pas le mettre en colère en gâchant le plat » demandait-elle sur un léger sourire. Une semi-menace, car elles avaient bien vu de quoi il en retournait de l'énerver mais il s'agissait surtout de rendre l'ambiance moins étouffante.
D'emblée, Kaiya-san réagissait au quart de tour en se confondant en excuses, s'inclinant à plusieurs reprises, bien consciente de sa bêtise avant d'exploser en sanglot. Un soupir se prolongeait entre ses lèvres. Comment était-elle sensée intervenir, au juste ? Tout le monde avait l'air à bout de nerfs. C'était fatiguant, de devoir composer avec les personnalités et les séquelles de chacun.
« Je m'excuse de t'avoir irrité, j'ai manqué d'adresse » disait-elle simplement, arborant à nouveau son air effacé tout en imposant sa voix tout de même. C'était bien plat mais elle le pensait vraiment. Anzu n'était pas du genre très expressive mais elle savait reconnaître assez vite ses torts. Et puis, s'il fallait le prendre avec des pincettes, il n'était pas rancunier pour autant. Ils avaient abordé le thème plusieurs fois ensemble et elle l'avait écouté très attentivement. Ce même récit que lui avait narré ses parents, autrefois. Même si au fond elle savait que... « Je ne comprendrai jamais pleinement ce que tu as vécu, mais je n'oserai jamais remettre en question cette expérience traumatisante. Cependant s'il te paît, elles ne sont pas de notre monde. C'est tout autant troublant pour elles » Il allait devoir fournir des efforts, autant qu'elles, comme chacun d'entre eux en fait. S'il était enclin à s'emporter sur le sujet brûlant de son vécu et ses atrocités en réclamant plus de respect, il devait aussi comprendre que ces gamines débarquaient et qu'un tas d'épreuves d'une envergure douloureuse les attendait également. Il y avait toute une éducation à refaire et cela demanderait une énergie considérable. Elle espérait seulement qu'il soit prêt. Elle aussi, d'ailleurs. Son regard se penchait à nouveau vers les deux adolescentes « Il est normal de se poser des questions. Mais prenez bien conscience que notre situation est délicate, tout autant que le passif de beaucoup d'entre nous alors cela incombe davantage de respect et de considération » Ses prunelles fléchissaient vers la demoiselle qui avait fait preuve d'un manque éloquent de tact. Elle était toujours en train de pleurer, la blonde ne savait plus où se mettre et son ami leur tournait encore le dos. Anzu se sentait quelque peu désabusée, ne sachant pas tant comment réagir pour apaiser les tensions. Elle se retournait donc vers son partenaire.
« Ôkamiro-san, tu pourrai peut-être nous préparer autre chose ? » C'était surtout une invitation à se distraire derrière ses fourneaux. Elle savait qu'il n'y avait que cela qui pouvait absorber toute son attention en faisant abstraction du reste pour le détendre. « Et vous mangez avant que cela ne refroidisse. Vous ne voudriez pas le mettre en colère en gâchant le plat » demandait-elle sur un léger sourire. Une semi-menace, car elles avaient bien vu de quoi il en retournait de l'énerver mais il s'agissait surtout de rendre l'ambiance moins étouffante.
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