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Mer 11 Jan 2017 - 14:05
Pas besoin de se le cacher d’avantage, oui il voulait son numéro. Sa proposition n’en était pas pour autant moins honnête ! Il préférait intervenir pour rien que de ne pas intervenir si le besoin se fait sentir. Depuis la mort de Ping, son besoin de protégé les gens qu’il côtoie avait pris une tel force que cela pouvait le conduire à agir de façon imprudente. Il se fichait comme d’une guigne du danger ou même de la raison. Tout ce qui pouvait sauver des vies innocentes devaient être fait. Alors que la jeune femme lui répondait, il chercha du regard – tout l’écoutant, il sait faire deux choses en même temps aucun problème pour cela – un moyen de noter son numéro quelque part ou sur un bout de papier n’importe lequel, cela n’avait pas d’importance. Cependant, sa réponse eut le mérite d’attirer toute son attention vers elle. Si ses parents étaient d’ici, le risque était assez important que leur abandon soit lié aux événements qui pouvaient avoir lieu dans cette ville. Il fronça les sourcils, surtout, ne pas se faire de film, ni s’inquiéter, cela pouvait aussi être dû à un simple événement de la vie d’humain normaux ne connaissant pas du tout l’existence des créatures qui grouillaient dans cette ville en particulier. Il ne savait pas vraiment comment réagir… Devait-il tout faire pour la convaincre de retourner chez elle en paix ? Devait-il la soutenir, voir même l’aider ? Il n’en avait vraiment aucune idée. Cependant, il ne pouvait pas lui dire « laisse tomber, ça ne sert à rien de fouiller le passé car le passé ce n’est que le passé » alors qu’elle avait eu assez de courage pour venir jusqu’ici. Elle avait tout laissé derrière elle dans le but de connaître ses origines. De ce fait, les mises en garde d’un pauvre type sur son canapé n’allait pas vraiment l’ébranler, il en était certain. Malgré sa manie de rougir devant trop de proximité, tout le reste de sa personnalité montrait une force de caractère que plus d’une devait lui envier. De ce fait, il soupira légèrement résolu. Cela valait le coup d’être tenté. Après tout, peut-être que tous les événements passés de la jeune Lucy n’avaient rien à voir avec le monde des hunters, des vampires, des lycans ou que sais-je encore.
- Ta ville d’origine est la seule chose que tu saches ? Car Nakanoto est quand même une ville assez vaste avec son pesant d’histoire.
Il se gratta la nuque avant de boire une gorgée, voir tout le reste de son verre d’une traite en réfléchissant. Certes Nakanoto était grand… Mais l’adage « le monde est bien petit » marche tout de même. Il suffisait qu’une personne ai entendu parlé de ses parents pour savoir où ils se trouvaient que cela soit dans une rue de la ville ou dans une allée de cimetière. Sorry but not sorry, mais c’était une réalité qui ne fallait pas omettre. Si elle avait été abandonnée cela ne pouvait pas avoir pour seul raison un manque de possibilité de s’occuper d’elle. Souvent, les abandons étaient liés à un surplus d’amour protecteur. Une fois parents, tu ne pouvais plus te permettre d’être égoïste après tout.
- Tu n’as pas un nom de famille ? continua-t-il songeur. Voir même un objet, le mieux serrait une photo ! Mais bon, je ne pense pas que tu ramerais si tu en avais une…
Après tout, il connaissait pas mal de monde ici capable de connaitre les gens qu’il ne connaissait pas. Il pensait tout particulièrement à sa mère, voir même à son grand-père même si ce dernier pouvait se montrer assez tavernier sur les bords. Sa mère à l’inverse était beaucoup plus sociable, cela ne pouvait pas être impossible qu’elle connaisse assez de monde pour connaitre des personnes ayant connus les parents de la serveuse. Cependant, sans nom, ils n’iraient jamais bien loin. De plus, il ne fallait pas oublier la possibilité que la vérité ne soit pas très plaisante. Pouvait-il se permettre de lui mentir s’il apprenait quelque chose qui ne lui faisait pas plaisir ? Donc, de dangereux pour la jeune femme. Il réfléchirait à cette possibilité plus tard. Il aviserait en fonction de ce qui se passe. De plus, il ne la connaissait que depuis quelques heures, il n’avait pas le droit, ni le pouvoir de prendre des décisions qui la concerne. Il savait qu’il lui devait une transparence exemplaire. Avec un peu de chance, il n’y a aucun cadavre dans le placard du passé de la jeune femme et elle rentrera donc comme elle était venue, chez elle, dans une ville sûrement beaucoup moins dangereuse que Nakanoto.
- Tu as une feuille et un stylo à portée de main vite fait ?
Alors qu’elle lui donnait justement ce qu’il venait de lui demander. Il se dépêcha de gribouiller son numéro de téléphone. Il fronça les sourcils en regardant le résultat. Il avait vraiment une écriture de merde… Il avait presque honte maintenant de lui tendre son numéro.
- Tiens, maintenant tu l’as le numéro de ton garde du corps. Dit-il en haussant un sourcil taquin. Hésite pas, par contre, évite les mauvaises blagues. J’ai un petit cœur fragile et je risque de m’énerver si je me retrouve à courir comme un fou alors que tu vas bien et que tu ne risques rien et que tu savais que tu ne risquais rien surtout. Finit-il en pouffant légèrement rien qu’en y pensant.
- Ta ville d’origine est la seule chose que tu saches ? Car Nakanoto est quand même une ville assez vaste avec son pesant d’histoire.
Il se gratta la nuque avant de boire une gorgée, voir tout le reste de son verre d’une traite en réfléchissant. Certes Nakanoto était grand… Mais l’adage « le monde est bien petit » marche tout de même. Il suffisait qu’une personne ai entendu parlé de ses parents pour savoir où ils se trouvaient que cela soit dans une rue de la ville ou dans une allée de cimetière. Sorry but not sorry, mais c’était une réalité qui ne fallait pas omettre. Si elle avait été abandonnée cela ne pouvait pas avoir pour seul raison un manque de possibilité de s’occuper d’elle. Souvent, les abandons étaient liés à un surplus d’amour protecteur. Une fois parents, tu ne pouvais plus te permettre d’être égoïste après tout.
- Tu n’as pas un nom de famille ? continua-t-il songeur. Voir même un objet, le mieux serrait une photo ! Mais bon, je ne pense pas que tu ramerais si tu en avais une…
Après tout, il connaissait pas mal de monde ici capable de connaitre les gens qu’il ne connaissait pas. Il pensait tout particulièrement à sa mère, voir même à son grand-père même si ce dernier pouvait se montrer assez tavernier sur les bords. Sa mère à l’inverse était beaucoup plus sociable, cela ne pouvait pas être impossible qu’elle connaisse assez de monde pour connaitre des personnes ayant connus les parents de la serveuse. Cependant, sans nom, ils n’iraient jamais bien loin. De plus, il ne fallait pas oublier la possibilité que la vérité ne soit pas très plaisante. Pouvait-il se permettre de lui mentir s’il apprenait quelque chose qui ne lui faisait pas plaisir ? Donc, de dangereux pour la jeune femme. Il réfléchirait à cette possibilité plus tard. Il aviserait en fonction de ce qui se passe. De plus, il ne la connaissait que depuis quelques heures, il n’avait pas le droit, ni le pouvoir de prendre des décisions qui la concerne. Il savait qu’il lui devait une transparence exemplaire. Avec un peu de chance, il n’y a aucun cadavre dans le placard du passé de la jeune femme et elle rentrera donc comme elle était venue, chez elle, dans une ville sûrement beaucoup moins dangereuse que Nakanoto.
- Tu as une feuille et un stylo à portée de main vite fait ?
Alors qu’elle lui donnait justement ce qu’il venait de lui demander. Il se dépêcha de gribouiller son numéro de téléphone. Il fronça les sourcils en regardant le résultat. Il avait vraiment une écriture de merde… Il avait presque honte maintenant de lui tendre son numéro.
- Tiens, maintenant tu l’as le numéro de ton garde du corps. Dit-il en haussant un sourcil taquin. Hésite pas, par contre, évite les mauvaises blagues. J’ai un petit cœur fragile et je risque de m’énerver si je me retrouve à courir comme un fou alors que tu vas bien et que tu ne risques rien et que tu savais que tu ne risquais rien surtout. Finit-il en pouffant légèrement rien qu’en y pensant.
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Mer 11 Jan 2017 - 19:20
Lucy avait très bien compris qu’il désirait son numéro. Le fait de lui proposer de venir à son aide en cas de pépin, tel un prince charmant sur son fier destrier –car c’est comme ça qu’elle imaginait la scène, allez sa voir pourquoi, elle possède un esprit assez détraqué après tout- c’était plutôt clair ! Et pour dire vrai, elle aussi en avait plutôt envie. Elle l’appréciait beaucoup et se sentait super à l’aise à ses côtés. Et puis, elle n’avait pas beaucoup d’amis dans le coin… A part ses collègues et les clients de son boulot, elle ne côtoyait pas grand monde. Pourtant, à la voir comme ça, on pourrait croire l’inverse. Et ben non, comme quoi, il ne faut jamais juger un livre à sa couverture. Même en Amérique, elle n’était pas du genre à s’entourer de beaucoup de monde, c’était même le contraire. Elle connaissait pas mal de gens, mais entre connaître et être amis il y avait une grande différence. Elle préférait être proche de personnes vraies et en compter très peu dans son entourage, que d’avoirs des pseudos amis à la pelle et ne pas pouvoir compter sur eux. Du coup, elle était très difficile en matière d’amitié. Enfin, presque. Disons qu’elle va rapidement donner son amitié et sa confiance aux personnes qu’elle apprécie. Et elle peut apprécier quelqu’un juste après avoir échangé quelques mots avec ! Mais ca marche aussi dans l’autre sens… Si ca passe pas, elle ne t’aimera jamais c’est comme ça. Elle n’a même pas de critères ; elle peut aimer des personnes complètements différentes. Pour faire simple : ça passe ou ça casse.
En tout cas avec Shang, ça passait très bien ! Elle se sentait d’ailleurs tellement en confiance qu’elle lui avait même parlé du but qu’elle s’était fixé concernant sa venue à Nakanoto. Peu de personnes étaient au courant de cela. Mais bon, c’était l’occasion de vider un peu son sac, elle en avait besoin. Garder tout cela pour elle devenait assez pesant, surtout que ses recherches n’avançaient pas du tout. Et puis, peut-être serait-il en mesure de l’aider ? Après tout, il était du coin contrairement à elle, il devait savoir des choses qu’elle ignorait. Et connaître de gens aussi. Peut-être même ses parents ?! …. Non, fallait pas trop rêver non plus. En tout cas, ca serait un point positif d’avoir quelqu’un qui connait la région avec soi… Et puis, il devait avoir pas mal de relations avec son boulot… De toute façon, elle était au point mort alors elle ne perdait pas grand chose.
En entendant Shang, elle sortie de ses pensées et le regarda. Il marquait un point. Elle savait qu’il y avait une grande chance que ses vraies parents aient vécus ici un moment, voir même que sa mère biologique lui ait donné naissance dans cette ville ou dans le coin…. Autant dire que ce n’était pas grand chose. Elle soupira légèrement et acquiesça. Effectivement, c’était comme chercher une aguille dans une botte de foin. Elle en avait parfaitement conscience, ses parents l’avaient assez prévenus comme ça et puis, elle ne se voilait pas la face, elle n’était pas bête. Mais voilà, elle n’avait pas envie de tout laisser tomber, cela ne lui ressemblait pas. Elle devait aller au bout des choses, même si cela devait lui prendre un temps fou ; et même si ce qu’elle va découvrir n’est pas à la hauteur de ce qu’elle espérait. Elle baissa un peu la tête et soupira à nouveau. C’est alors que Lucy se figea en l’écoutant. Quelque chose lui traversa l’esprit. Pas de nom de famille, ni photo… Mais un objet qui lui avait été très utile jusqu’ici.
« Bouges pas, je reviens. » Dit-elle en se levant rapidement –sans difficulté cette fois-ci- et s’éclipsa quelques instants.
Elle se rendit jusqu’à sa chambre et se dirigea vers sa table de chevet. Elle ouvrit le tiroir et en sorti un petite boite métallique noire, toute simple. Aussitôt, elle retourna dans le salon et une fois assez près du canapé, elle l’ouvrit. Délicatement, elle en sorti une chaine en argent, ornée de la croix du Christ et la montra à Shang d’un peu plus près.
« C’est la seule chose que mes parents ont retrouvés dans le berceau lorsqu’ils m’ont découvert. Enfin ça et une vieille couverture… Hum… Tâchée de sang… » Dit-elle en posant la boite sur la table. « D’habitude je l’emmène partout avec moi, mais au travail j’évite, j’ai peur de la perdre. J’ai découvert que cette chaîne provenait de cette ville, c’est pour ça que je suis là. » Ajouta-t-elle en lui tendant le bijou. « Tu en as déjà vu de ce genre par hasard ? »
Elle alla ensuite lui chercher un crayon et du papier comme il lui avait demandé. Elle fouilla dans un des tiroirs de son meuble d’entrée et, une fois avoir trouvé, retourna auprès de Shang et les lui donna. Il nota rapidement quelque chose dessus et lui tendit la feuille qu’elle regarda. Elle esquissa alors un sourire en voyant son numéro de téléphone. Elle plia le papier en quatre et le glissa dans son soutien-gorge. C’était là qu’elle mettait les choses importantes quand elle était en soirée comme sa carte bancaire ou son téléphone…. On pouvait dire que c’était l’endroit le plus sûr ! Elle se réinstalla à nouveau sur le canapé, à côté de lui.
« Bien chef, je tâcherais de faire attention ! Mais… J’ai le droit de t’appeler même quand y a aucuns soucis ou c’est vraiment juste en cas d’urgence ? » Dit-elle en lui faisant un clin d’œil, sur un ton taquin.
En tout cas avec Shang, ça passait très bien ! Elle se sentait d’ailleurs tellement en confiance qu’elle lui avait même parlé du but qu’elle s’était fixé concernant sa venue à Nakanoto. Peu de personnes étaient au courant de cela. Mais bon, c’était l’occasion de vider un peu son sac, elle en avait besoin. Garder tout cela pour elle devenait assez pesant, surtout que ses recherches n’avançaient pas du tout. Et puis, peut-être serait-il en mesure de l’aider ? Après tout, il était du coin contrairement à elle, il devait savoir des choses qu’elle ignorait. Et connaître de gens aussi. Peut-être même ses parents ?! …. Non, fallait pas trop rêver non plus. En tout cas, ca serait un point positif d’avoir quelqu’un qui connait la région avec soi… Et puis, il devait avoir pas mal de relations avec son boulot… De toute façon, elle était au point mort alors elle ne perdait pas grand chose.
En entendant Shang, elle sortie de ses pensées et le regarda. Il marquait un point. Elle savait qu’il y avait une grande chance que ses vraies parents aient vécus ici un moment, voir même que sa mère biologique lui ait donné naissance dans cette ville ou dans le coin…. Autant dire que ce n’était pas grand chose. Elle soupira légèrement et acquiesça. Effectivement, c’était comme chercher une aguille dans une botte de foin. Elle en avait parfaitement conscience, ses parents l’avaient assez prévenus comme ça et puis, elle ne se voilait pas la face, elle n’était pas bête. Mais voilà, elle n’avait pas envie de tout laisser tomber, cela ne lui ressemblait pas. Elle devait aller au bout des choses, même si cela devait lui prendre un temps fou ; et même si ce qu’elle va découvrir n’est pas à la hauteur de ce qu’elle espérait. Elle baissa un peu la tête et soupira à nouveau. C’est alors que Lucy se figea en l’écoutant. Quelque chose lui traversa l’esprit. Pas de nom de famille, ni photo… Mais un objet qui lui avait été très utile jusqu’ici.
« Bouges pas, je reviens. » Dit-elle en se levant rapidement –sans difficulté cette fois-ci- et s’éclipsa quelques instants.
Elle se rendit jusqu’à sa chambre et se dirigea vers sa table de chevet. Elle ouvrit le tiroir et en sorti un petite boite métallique noire, toute simple. Aussitôt, elle retourna dans le salon et une fois assez près du canapé, elle l’ouvrit. Délicatement, elle en sorti une chaine en argent, ornée de la croix du Christ et la montra à Shang d’un peu plus près.
« C’est la seule chose que mes parents ont retrouvés dans le berceau lorsqu’ils m’ont découvert. Enfin ça et une vieille couverture… Hum… Tâchée de sang… » Dit-elle en posant la boite sur la table. « D’habitude je l’emmène partout avec moi, mais au travail j’évite, j’ai peur de la perdre. J’ai découvert que cette chaîne provenait de cette ville, c’est pour ça que je suis là. » Ajouta-t-elle en lui tendant le bijou. « Tu en as déjà vu de ce genre par hasard ? »
Elle alla ensuite lui chercher un crayon et du papier comme il lui avait demandé. Elle fouilla dans un des tiroirs de son meuble d’entrée et, une fois avoir trouvé, retourna auprès de Shang et les lui donna. Il nota rapidement quelque chose dessus et lui tendit la feuille qu’elle regarda. Elle esquissa alors un sourire en voyant son numéro de téléphone. Elle plia le papier en quatre et le glissa dans son soutien-gorge. C’était là qu’elle mettait les choses importantes quand elle était en soirée comme sa carte bancaire ou son téléphone…. On pouvait dire que c’était l’endroit le plus sûr ! Elle se réinstalla à nouveau sur le canapé, à côté de lui.
« Bien chef, je tâcherais de faire attention ! Mais… J’ai le droit de t’appeler même quand y a aucuns soucis ou c’est vraiment juste en cas d’urgence ? » Dit-elle en lui faisant un clin d’œil, sur un ton taquin.
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Jeu 12 Jan 2017 - 12:23
« Bouges pas, je reviens. »
Alors qu’elle prenait le large en direction de sa chambre, Shang nota qu’elle n’eut pas besoin de s’appuyer sur sa jambe pour se relever. Cette constatation eut le mérite de le faire sourire, soit elle faisait exprès depuis tout à l’heure de le frôler toutes les deux secondes, soit l’idée de trouver des indices sur ses origines lui faisait pousser des ailes. En y réfléchissant, le jeune hunter aimé l’idée qu’elle face exprès de le frôler. Le testait-elle ? Si c’était le cas, elle pouvait y aller, le jeune homme possédait un sang-froid à presque toutes épreuves ! Un peu de sérieux mon pote ! Ils étaient en pleine conversation très sérieuse, il ne pouvait pas se permettre de réfléchir à cette idée. N’empêche… Qu’est-ce qui pouvait lui faire perdre les pédales à ce niveau-là ? On l’avait encore jamais vraiment testé et heureusement… ! S’il n’arrivait pas à penser à autre chose, le fait que Lucy revienne avec un objet dans les mains eut le mérite de le faire revenir aux choses sérieuses. Il fronça les sourcils en regardant l’objet, c’était une chaîne en argent finement travailler avoir une croix du Christ tout aussi bien travaillé. C’était du bon travail… Les personnes qui avaient eu ça entre les mains avaient de l’argent c’était indéniable. En tout cas, ça n’avait pas l’air d’être du toc. Non pas que Shang s’y connaisse en bijou, il n’en avait jamais offert de toute sa vie après tout, mais tout de même. Si ça avait été de la pacotille, le bijou aurait tourné depuis longtemps. Et d’après ce que lui disais la jeune femme, elle possédait depuis tout bébé. Cependant, un détail le fit tiquer. Le sang.
Il regarda la jeune femme attentivement. C’était loin d’être un petit détail sans importance, il ferma les yeux. Non, ça pouvait être juste un événement anodin, de la vie de tous les jours, les accidents de la route ça existait après tout ! N’empêche… Du sang sur une couverture ça donner vite des doutes pour le hunter qu’il était. Et merde… Allait-il vraiment l’aider ? Allait-il courir le risque que ce qu’ils allaient découvrir soit dangereux pour elle ? Il prit le temps de la regarder dans les yeux, elle était tellement décidée à en savoir plus, qui était-il pour lui empêcher de trouver les réponses à ses questions ? Personne, il n’avait pas le contrôle sur cette situation, il fallait qu’il se fasse à cette idée. Il soupira en prenant le bijou pour le regarder plus attentivement. Comme il le pensait, ce n’était vraiment pas de la merde… C’était assez intriguant. Ça pouvait être tout et n’importe quoi ? Sur le plan des humains, ça pouvait être un simple pendentif preuve d’une appartenance particulière à une religion. Il soupira, il ne devait pas omettre la possibilité que cela n’est aucun lien avec les humains. Alors il se mit à réfléchir, avec les hunters ? Non, même les vieilles familles ne possédaient pas de signe comme celui-ci, en tout cas ça ne lui disait rien. Il devrait peut-être en faire une photo pour demander à ses parents mais il n’avait pas le courage de demander la permission à la jeune serveuse. Mensonge, il n’avait pas le courage d’impliquer ses parents… Car si ses parents savaient quelque chose, il savait que la vie de la jeune femme ne serait plus la même. Pourquoi ne demandait-il pas à son grand-père vous allez me dire ? Parce que c’était encore pire que de demander à ses parents, voilà tout. Alors que Lucy revenait vers lui pour lui donner ce qu’il avait demandé, il commença à se mâchouiller l’intérieur de la bouche. Et au niveau des vampires ? Il ne savait même pas si ces êtres avaient une religion quelconque… Des armoiries ? Avec le signe du Christ… ? C’était assez tiré par les cheveux, sauf si… Ce n’était une croix du Christ mais tout autre chose. Qui y ressemblait certes mais c’est tout. Il grogna toute cette histoire était vraiment capillotracté et à – il regarda l’écran de son téléphone – trois heures du matin, il n’avait pas assez les neurones en place pour y réfléchir correctement.
- Ce pendentif peut vraiment être tout et n’importe quoi. Ça dépend de son contexte, en fait. Ça t’ennuie pas si j’y réfléchis dans mon coin dans les jours à venir, je vais faire mes petites recherches… Je ne te promets rien.
Suivant la direction que prenait les mains de la jeune femme, il ne put s’empêche de rire doucement. Elle venait de mettre son numéro de téléphone dans son… soutif. C’était anodin comme geste, il avait déjà vu sa mère faire ça mais, aussi tellement sensuel. Il leva les yeux vers le plafond. Un peu de tenue mon pote ! Merde !
« Bien chef, je tâcherais de faire attention ! Mais… J’ai le droit de t’appeler même quand y a aucuns soucis ou c’est vraiment juste en cas d’urgence ? »
Prenons le temps de nous arrêter sur la situation maintenant… il faut trouver une explication logique à la réponse qu’il va lui fournir. Donc, petite pause, pouce quoi. Raison une : il était fatigué… Il n’avait pas très bien dormi la nuit dernière, et vu l’heure, il n’allait pas beaucoup dormir ce soir non plus. Raison deux : Lucy était belle. Raison trois : elle venait de mettre son numéro dans son soutien-gorge et il avait trouvé ça super sexy. Raison quatre : Ping le possédait ! Oui voilà, tout pouvait ne s’expliquer rien qu’avec la quatrième raison. Ce connard hanté son frère ce n’était pas possible autrement.
En effet, Shang se pencha vers elle tout aussi taquin.
- Tu m’appelles quand tu veux, où tu veux pour ce que tu veux.
Pas besoin d’être devin pour comprendre l’allusion sérieusement. Alors qu’il la regardait rougir un peu, il ne put s’empêcher de mettre sa main devant ses yeux pour… exploser de rire. Lui-même, il était prêt à avouer que c’était sexy comme réparti ça, il était même fier de lui.
- Bon, même si je ne rigole pas tant que ça. Continua-t-il en essayant de se remettre de son fou rire. Appelle moi quand tu veux oui. Précise-moi juste quand c’est une urgence en mode « S.O.S » ou « help » tu vois l’idée…
Il se releva en se raclant la gorge.
- Mais je pense que là, faut que je rentre. J’ai une journée de travail qui m’attend demain… Si je marche assez vite, je devrais être à trois heures 30 chez moi. J’habite pas très loin donc bon.
Alors qu’elle prenait le large en direction de sa chambre, Shang nota qu’elle n’eut pas besoin de s’appuyer sur sa jambe pour se relever. Cette constatation eut le mérite de le faire sourire, soit elle faisait exprès depuis tout à l’heure de le frôler toutes les deux secondes, soit l’idée de trouver des indices sur ses origines lui faisait pousser des ailes. En y réfléchissant, le jeune hunter aimé l’idée qu’elle face exprès de le frôler. Le testait-elle ? Si c’était le cas, elle pouvait y aller, le jeune homme possédait un sang-froid à presque toutes épreuves ! Un peu de sérieux mon pote ! Ils étaient en pleine conversation très sérieuse, il ne pouvait pas se permettre de réfléchir à cette idée. N’empêche… Qu’est-ce qui pouvait lui faire perdre les pédales à ce niveau-là ? On l’avait encore jamais vraiment testé et heureusement… ! S’il n’arrivait pas à penser à autre chose, le fait que Lucy revienne avec un objet dans les mains eut le mérite de le faire revenir aux choses sérieuses. Il fronça les sourcils en regardant l’objet, c’était une chaîne en argent finement travailler avoir une croix du Christ tout aussi bien travaillé. C’était du bon travail… Les personnes qui avaient eu ça entre les mains avaient de l’argent c’était indéniable. En tout cas, ça n’avait pas l’air d’être du toc. Non pas que Shang s’y connaisse en bijou, il n’en avait jamais offert de toute sa vie après tout, mais tout de même. Si ça avait été de la pacotille, le bijou aurait tourné depuis longtemps. Et d’après ce que lui disais la jeune femme, elle possédait depuis tout bébé. Cependant, un détail le fit tiquer. Le sang.
Il regarda la jeune femme attentivement. C’était loin d’être un petit détail sans importance, il ferma les yeux. Non, ça pouvait être juste un événement anodin, de la vie de tous les jours, les accidents de la route ça existait après tout ! N’empêche… Du sang sur une couverture ça donner vite des doutes pour le hunter qu’il était. Et merde… Allait-il vraiment l’aider ? Allait-il courir le risque que ce qu’ils allaient découvrir soit dangereux pour elle ? Il prit le temps de la regarder dans les yeux, elle était tellement décidée à en savoir plus, qui était-il pour lui empêcher de trouver les réponses à ses questions ? Personne, il n’avait pas le contrôle sur cette situation, il fallait qu’il se fasse à cette idée. Il soupira en prenant le bijou pour le regarder plus attentivement. Comme il le pensait, ce n’était vraiment pas de la merde… C’était assez intriguant. Ça pouvait être tout et n’importe quoi ? Sur le plan des humains, ça pouvait être un simple pendentif preuve d’une appartenance particulière à une religion. Il soupira, il ne devait pas omettre la possibilité que cela n’est aucun lien avec les humains. Alors il se mit à réfléchir, avec les hunters ? Non, même les vieilles familles ne possédaient pas de signe comme celui-ci, en tout cas ça ne lui disait rien. Il devrait peut-être en faire une photo pour demander à ses parents mais il n’avait pas le courage de demander la permission à la jeune serveuse. Mensonge, il n’avait pas le courage d’impliquer ses parents… Car si ses parents savaient quelque chose, il savait que la vie de la jeune femme ne serait plus la même. Pourquoi ne demandait-il pas à son grand-père vous allez me dire ? Parce que c’était encore pire que de demander à ses parents, voilà tout. Alors que Lucy revenait vers lui pour lui donner ce qu’il avait demandé, il commença à se mâchouiller l’intérieur de la bouche. Et au niveau des vampires ? Il ne savait même pas si ces êtres avaient une religion quelconque… Des armoiries ? Avec le signe du Christ… ? C’était assez tiré par les cheveux, sauf si… Ce n’était une croix du Christ mais tout autre chose. Qui y ressemblait certes mais c’est tout. Il grogna toute cette histoire était vraiment capillotracté et à – il regarda l’écran de son téléphone – trois heures du matin, il n’avait pas assez les neurones en place pour y réfléchir correctement.
- Ce pendentif peut vraiment être tout et n’importe quoi. Ça dépend de son contexte, en fait. Ça t’ennuie pas si j’y réfléchis dans mon coin dans les jours à venir, je vais faire mes petites recherches… Je ne te promets rien.
Suivant la direction que prenait les mains de la jeune femme, il ne put s’empêche de rire doucement. Elle venait de mettre son numéro de téléphone dans son… soutif. C’était anodin comme geste, il avait déjà vu sa mère faire ça mais, aussi tellement sensuel. Il leva les yeux vers le plafond. Un peu de tenue mon pote ! Merde !
« Bien chef, je tâcherais de faire attention ! Mais… J’ai le droit de t’appeler même quand y a aucuns soucis ou c’est vraiment juste en cas d’urgence ? »
Prenons le temps de nous arrêter sur la situation maintenant… il faut trouver une explication logique à la réponse qu’il va lui fournir. Donc, petite pause, pouce quoi. Raison une : il était fatigué… Il n’avait pas très bien dormi la nuit dernière, et vu l’heure, il n’allait pas beaucoup dormir ce soir non plus. Raison deux : Lucy était belle. Raison trois : elle venait de mettre son numéro dans son soutien-gorge et il avait trouvé ça super sexy. Raison quatre : Ping le possédait ! Oui voilà, tout pouvait ne s’expliquer rien qu’avec la quatrième raison. Ce connard hanté son frère ce n’était pas possible autrement.
En effet, Shang se pencha vers elle tout aussi taquin.
- Tu m’appelles quand tu veux, où tu veux pour ce que tu veux.
Pas besoin d’être devin pour comprendre l’allusion sérieusement. Alors qu’il la regardait rougir un peu, il ne put s’empêcher de mettre sa main devant ses yeux pour… exploser de rire. Lui-même, il était prêt à avouer que c’était sexy comme réparti ça, il était même fier de lui.
- Bon, même si je ne rigole pas tant que ça. Continua-t-il en essayant de se remettre de son fou rire. Appelle moi quand tu veux oui. Précise-moi juste quand c’est une urgence en mode « S.O.S » ou « help » tu vois l’idée…
Il se releva en se raclant la gorge.
- Mais je pense que là, faut que je rentre. J’ai une journée de travail qui m’attend demain… Si je marche assez vite, je devrais être à trois heures 30 chez moi. J’habite pas très loin donc bon.
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Ven 13 Jan 2017 - 1:39
Lucy avait parlé de ce fameux pendentif et de cette couverture tâchée de sang à Shang. Elle avait dans l’espoir qu’il lui donne un petit coup de main pour ses recherches. Mais lorsqu’elle lui montra le bijou en question, celui-ci ne sembla pas le reconnaître ; apparemment, il ne lui disait rien du tout. Dommage… Elle soupira légèrement en entendant sa réponse, puis le regarda en souriant doucement. Oui, elle était déçue, mais elle s’y attendait un peu. Après tout, une énigme aussi vieille et si compliquée ne pouvait pas se résoudre aussi facilement. Elle le remercia et reposa délicatement le collier dans son boitier et le referma. Elle était tout de même très reconnaissante envers Shang de prendre son histoire autant au sérieux. Il était vraiment très compréhensif. Elle posa alors discrètement ses yeux sur la boite d’un air un peu triste. Ce n’est pas encore aujourd’hui qu’elle en apprendra davantage, tant pis ; elle continuerait encore et encore. Elle regarda ensuite Shang. Le pauvre, elle s’était quand même pas mal emballée avec tout ça… Elle espérait ne pas l’avoir trop ennuyé avec ces histoires. Pour une première grande discussion, ce n’était pas le top. Mais bon, elle se rattraperait la prochaine fois, c’était certain !
Après qu’il lui ait donné son numéro et qu’elle l’ait mit en sûreté, elle s’était réinstallée à ses côtés sur le canapé. Elle avait préféré lui demander si les appels ne devaient être que des cas de grande urgence ou si elle pouvait juste l’appeler pour …Discuter ? Prendre des nouvelles ? Enfin ce genre de choses. Elle se doutait bien de la réponse, mais avait envie de l’embêter encore un peu. Mais alors qu’elle s’attendait à une réponse toute basique, elle fût assez surprise. Lorsqu’il se pencha un peu sur elle, elle le regarda, sentant ses joues s’enflammer. Sur le coup, elle ne savait pas quoi répondre. Était-elle gênée ? Un peu, mais rien de bien méchant. Était-elle étonnée ? Oui un peu quand même ! Avait-elle bien compris ce qu’il fallait comprendre ? Car ce qui lui passa par la tête au moment où il lui avait dit cela n’était pas vraiment bon enfant… Soit elle avait l’esprit mal placé, soit elle se faisait des films. Alors que son esprit s’embrouillait à comprendre le sens de cette phrase, elle resta un peu bête en voyant Shang rigoler. Elle croisa alors les bras ayant compris qu’il s’était légèrement moqué d’elle et fit un peu la moue. Bon, il l’avait eu sur ce coup-là, ce n’était que justice après tout. Mais elle n’en resterait pas là !
« Ce qui est dit est dit, j’ai le droit de t’appeler quand je veux, où je veux et pour ce que je veux. Et tu n’auras rien à dire ! » Dit-elle en prenant un air de dominante pour appuyer ses dires, puis esquissa un sourire.
Et il avait intérêt à la prendre aux mots, ce n’étaient pas des paroles en l’air ! Lorsqu’il parla de rentrer, elle posa directement ses yeux sur son téléphone. Ah oui quand même, il était tard ; elle n’avait pas vu le temps passer. Heureusement pour elle, elle ne travaillait que le soir et avait donc toute la journée pour s’en remettre tranquillement.
« Je n’avais pas fais attention à l’heure » Dit-elle en se levant. « Si tu n’habites pas loin, tu pourras revenir me faire un coucou alors ! » Ajouta-t-elle sur un ton enjoué.
Tandis qu’il se levait et qu’il récupérait son manteau, Lucy le raccompagna en bonne hôtesse qu’elle était. Cela l’embêtait qu’il s’en aille, elle aurait voulu discuter encore un peu avec lui, mais elle comprenait. La nuit n’était pas éternelle, malheureusement. Alors qu’il se dirigeait vers la porte, elle le suivit afin de lui dire au revoir et surtout, à bientôt !
« En tout cas, j’ai passé une bonne soirée » Dit-elle en lui souriant. « J’espère que toi aussi et surtout, que je ne t’ai pas embêté avec mes histoires. C’est gentil d’ailleurs d’avoir écouté… » Ajouta-t-elle en posant la main sur la poignée. « Et je suis sûre d’une chose, on va se revoir très vite, je le sens ! »
Effectivement, elle avait sa petite idée derrière la tête pour cela. Elle le salua, déposant un léger baiser sur sa joue, délicatement.
« Et ça, c’est pour te remercier ! » Dit-elle en lui offrant un sourire dont elle seule en avait le secret.
Une fois qu’il fut partit, elle retourna auprès de la table basse sur laquelle était posée son téléphone. Aussitôt, elle sortit le papier qu’elle avait plié un peu avant, qui contenait le numéro de Shang. Elle se précipita ensuite à la fenêtre et regarda discrètement par celle-ci. Shang venait tout juste de passer la porte de l’immeuble et commençait à s’éloigner. Elle tapota un petit « HELP » sur son téléphone, entra le numéro de Shang comme destinataire et l’envoya. Elle regarda alors par la fenêtre et l’observa, attendant qu’il reçoive son texto.Un grand sourire se dessina sur son visage lorsqu’elle le vit revenir comme une furie en direction de l’immeuble. Certes, ce n’était pas très sympa de faire ça, mais bon, une petite blague avant de se quitter ne pourrait pas faire de mal. Et puis au moins, elle pouvait le revoir une dernière fois !
Après qu’il lui ait donné son numéro et qu’elle l’ait mit en sûreté, elle s’était réinstallée à ses côtés sur le canapé. Elle avait préféré lui demander si les appels ne devaient être que des cas de grande urgence ou si elle pouvait juste l’appeler pour …Discuter ? Prendre des nouvelles ? Enfin ce genre de choses. Elle se doutait bien de la réponse, mais avait envie de l’embêter encore un peu. Mais alors qu’elle s’attendait à une réponse toute basique, elle fût assez surprise. Lorsqu’il se pencha un peu sur elle, elle le regarda, sentant ses joues s’enflammer. Sur le coup, elle ne savait pas quoi répondre. Était-elle gênée ? Un peu, mais rien de bien méchant. Était-elle étonnée ? Oui un peu quand même ! Avait-elle bien compris ce qu’il fallait comprendre ? Car ce qui lui passa par la tête au moment où il lui avait dit cela n’était pas vraiment bon enfant… Soit elle avait l’esprit mal placé, soit elle se faisait des films. Alors que son esprit s’embrouillait à comprendre le sens de cette phrase, elle resta un peu bête en voyant Shang rigoler. Elle croisa alors les bras ayant compris qu’il s’était légèrement moqué d’elle et fit un peu la moue. Bon, il l’avait eu sur ce coup-là, ce n’était que justice après tout. Mais elle n’en resterait pas là !
« Ce qui est dit est dit, j’ai le droit de t’appeler quand je veux, où je veux et pour ce que je veux. Et tu n’auras rien à dire ! » Dit-elle en prenant un air de dominante pour appuyer ses dires, puis esquissa un sourire.
Et il avait intérêt à la prendre aux mots, ce n’étaient pas des paroles en l’air ! Lorsqu’il parla de rentrer, elle posa directement ses yeux sur son téléphone. Ah oui quand même, il était tard ; elle n’avait pas vu le temps passer. Heureusement pour elle, elle ne travaillait que le soir et avait donc toute la journée pour s’en remettre tranquillement.
« Je n’avais pas fais attention à l’heure » Dit-elle en se levant. « Si tu n’habites pas loin, tu pourras revenir me faire un coucou alors ! » Ajouta-t-elle sur un ton enjoué.
Tandis qu’il se levait et qu’il récupérait son manteau, Lucy le raccompagna en bonne hôtesse qu’elle était. Cela l’embêtait qu’il s’en aille, elle aurait voulu discuter encore un peu avec lui, mais elle comprenait. La nuit n’était pas éternelle, malheureusement. Alors qu’il se dirigeait vers la porte, elle le suivit afin de lui dire au revoir et surtout, à bientôt !
« En tout cas, j’ai passé une bonne soirée » Dit-elle en lui souriant. « J’espère que toi aussi et surtout, que je ne t’ai pas embêté avec mes histoires. C’est gentil d’ailleurs d’avoir écouté… » Ajouta-t-elle en posant la main sur la poignée. « Et je suis sûre d’une chose, on va se revoir très vite, je le sens ! »
Effectivement, elle avait sa petite idée derrière la tête pour cela. Elle le salua, déposant un léger baiser sur sa joue, délicatement.
« Et ça, c’est pour te remercier ! » Dit-elle en lui offrant un sourire dont elle seule en avait le secret.
Une fois qu’il fut partit, elle retourna auprès de la table basse sur laquelle était posée son téléphone. Aussitôt, elle sortit le papier qu’elle avait plié un peu avant, qui contenait le numéro de Shang. Elle se précipita ensuite à la fenêtre et regarda discrètement par celle-ci. Shang venait tout juste de passer la porte de l’immeuble et commençait à s’éloigner. Elle tapota un petit « HELP » sur son téléphone, entra le numéro de Shang comme destinataire et l’envoya. Elle regarda alors par la fenêtre et l’observa, attendant qu’il reçoive son texto.Un grand sourire se dessina sur son visage lorsqu’elle le vit revenir comme une furie en direction de l’immeuble. Certes, ce n’était pas très sympa de faire ça, mais bon, une petite blague avant de se quitter ne pourrait pas faire de mal. Et puis au moins, elle pouvait le revoir une dernière fois !
Invité
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Ven 13 Jan 2017 - 20:32
« Ce qui est dit est dit, j’ai le droit de t’appeler quand je veux, où je veux et pour ce que je veux. Et tu n’auras rien à dire ! »
Rien à redire … Rien à redire, tout de même ! Bien décidé à ne pas contrarier la jeune femme, il hocha la tête en souriant. L’avait-elle pris au sérieux cependant ? Moins sûr. En y pensant plus attentivement, si Shang avait voulu plus dès le début de leur rencontre, il n’aurait pas été si timide. Il aurait pris ce qu’il aurait eu à prendre et serait repartis. Non, là il avait flashé pour la personne qu’était Lucy. Là était toute la raison de sa gêne et de sa timidité à son égard, il pouvait enfin mettre des pensées rationnelles sur tout ce qu’il ressentait depuis le début de cette soirée. Il avait l’impression que sous le regard de la jeune femme, il serait capable de fondre pour finalement se retrouver à nu devant elle (et pas que littéralement !).
Accompagné par la jeune serveuse, il récupéra ses affaires en prenant la direction de la porte. Il était franchement content de cette soirée et ne regrettait vraiment pas d’être sorti de sa taverne pour la journée. L’envie, voir le destin l’avait conduit dans ce bar où il y avait ses meilleurs souvenirs et encore aujourd’hui, il avait la preuve que cet endroit était toujours aussi magique. Si dans son passé, il avait pu y passer des soirées fantastiques, à présent, il venait de rencontrer une jeune femme qu’il se jurait de revoir dès que l’occasion se présenterait à lui. Il appréciait ce bout de femme qu’il avait eu la chance de rencontrer et il était bien décidé à l’aider dans ses recherches.
- J’ai passé une très bonne soirée, moi aussi. C’était mal barré pourtant. Merci à toi, et je vais faire de mon possible pour trouver des réponses à tes questions.
Alors qu’il s’apprêtait à la saluer d’un geste de main, il finit par se mettre à regarder ailleurs comme un enfant. Ce n’était vraiment pas son truc tout ça, il se gratta la gorge en remerciant Lucy pour se petit baiser d’un signe de tête. Son contact était frais et pas si dérangeant que ça. Lui qui n’était pas très tactile, se retrouvait à sourire comme un idiot en descendant la cage d’escalier de l’immeuble. Vu la soirée, il se promit de retourner au bar pour y croiser la jeune femme, tout comme il se promit de ne plus jamais passer cette maudite journée tout seul chez lui. Il profiterait de cet anniversaire de mort pour aller boire un verre et faire des rencontres qu’il espérait toute plus belle les unes que les autres. Etais-ce un pas de franchis ? Commençait-il enfin à sortir de sa grotte et de son travail ? Son travail peut-être pas, sa grotte c’était sûr. En y réfléchissant, il avait bien envie de changer quelques petites choses chez lui pour rendre l’endroit plus accueillant. Il avait apprécié se sentir à l’aise chez Lucy et on ne pouvait pas dire que c’était la même ambiance chez lui. Il y avait peu de chose, tout dans des couleurs froides et tout était méticuleusement bien rangé, tout était méticuleusement propre, on pouvait passer son doigt sur tous les meubles du jeune homme sans trouver une seule trace de poussière. En y réfléchissant, il était maniaque en fait. Et pourtant, en rentrant il était bien décidé à laisser son manteau dans l’entrée sans le ranger, à se déshabiller en laissant tout traîner, puis se coucher dans son lit sans plus de chichi. Je vous rassure, il rangerait probablement tout le lendemain… Mais, pas tout de suite, et c’était déjà une bonne chose.
Voilà qu’il sortait justement de l’immeuble. Il fallait qu’il se dépêche, il avait bien envie de dormir maintenant. Alors qu’il allait enfin laisser derrière lui l’immeuble en tournant dans une autre rue, il fronça les sourcils ; son téléphone venait de sonner. C’était peut-être Lucy qui le remerciait encore une fois. Si dans un premier temps, il se dit qu’il allait regarder le message une fois rentrée, il finit, dans un second temps, par sortir le téléphone de sa poche. Le message était on ne peut plus clair. Le jeune homme devint blanc comme une merde de laitier. Ce n’était pas possible, il venait tout juste de la laisser. Qu’avait-il manqué ? Il aurait dû voir que quelque chose clochait. Il se mit à courir comme un fou dans la rue puis dans l’immeuble. C’était un vrai cauchemar. Etait-il donc condamné à être incapable de protéger qui que ce soit. Il y a quatre ans, c’était Ping. Il aurait dû être présent, le sauver, c’était lui l’aîné, lui le plus fort mais non, il n’avait pas été là. Il n’avait pu sauver l’une des seule personne qui comptait le plus pour lui. Et aujourd’hui, ça recommençait. Il suffisait de quelques secondes pour tuer quelqu’un, l’hunter en avait parfaitement conscience, lui-même ne mettait qu’une seconde pour trancher un cou. Allait-il arriver trop tard ?
Pourtant qui sait qu’il était rapide. Il avait reçu le message a trois heures quatre, à trois heures six il était arrivé devant la porte de la jeune femme. Il ouvrit la porte à la volé prêt à en découdre, même s’il espérait avoir en face de lui un simple humain. Il ne faisait pas le poids face à un vampire sans son arme, il en avait parfaitement conscience. Interdit, il se figea en regardant devant lui. C’était Lucy. Elle souriait. Tout va bien. Elle allait bien. Non, elle ne lui aurait pas une blague pareille. Il se mit à regarder autour de lui, il allait même pour fouiller les pièces. C’est la jeune femme qui dû lui dire que c’était une blague pour qu’il arrête. Il la regarda hors de lui. C’était qu’il ne rigolait plus du tout, il était tellement hors de lui, il respirait fort à cause de la colère qu’il essayait de calmer plutôt qu’à la course qu’il venait d’effectuer. Ce n’était pas un jeu pour lui, loin de là. La jeune femme dû sentir la différence puisqu’elle commença à arrêter de sourire et à parler de sa blague.
- C’est quoi que tu aies pas compris dans « ne me fait pas de mauvaise blague », putain Lucy !
Je vous rassure il ne criait pas. Pas besoin. Je crois bien que Shang n’avait jamais crié de toute sa vie, il lui suffisait juste d’élever légèrement la voie et cela consistait juste par une voie sec et légèrement plus grave et le boulot était fait. Jamais personne n’avait jamais osé faire ça, tout le monde connaissait la fixation que le jeune homme faisait sur la protection. C’était une vraie obsession chez lui. Et pourtant, la jeune femme n’avait pas osé à un seul instant à faire ce que tout le monde ne s’était jamais risqué à essayer, à savoir, l’énerver.
Sa réaction ne se fut pas attendre ? Qu’est-ce qui lui prenait ? Ce n’était qu’une blague, il n’y avait pas mort d’homme. Shang ferma les yeux pour se calmer, tout en serrant la mâchoire, il n’avait qu’une envie faire demi-tour illico presto. Il n’aimait pas du tout ce qu’il avait ressenti, mais alors pas du tout. Il avait eu si peur, il était prêt à tout, à tout gérer une seconde fois, à être un incapable encore une fois. Lucy boudait, Shang ruminait. Jolie tableau. Il se laissa aller contre le mur en face d’elle, sans la regarder, il passa sa main dans ses cheveux en soupirant. Sa respiration revenait à la normal, ses yeux étaient de nouveau moins sévères et il regrettait même déjà de s’être emporté de la sorte. Certes il n’avait rien dit mais, il savait parfaitement que le plus impressionnant chez lui n’était pas ses mots. Pas besoin d’hurler pour comprendre qu’il avait été hors de lui. Il suffisait à présent de lire sur son corps pour voir que le calme était revenu. Comment avait-il pu hausser le ton contre elle de la sorte ? Elle ne savait rien après tout. Elle ne le connaissait pas complétement. Si les autres ne se risquaient jamais à le chercher c’était tout simplement parce qu’ils savaient tout de lui. En tout cas, les grandes lignes. En y réfléchissant bien, une seule personne se serait risqué dans son entourage à lui faire des blagues pareilles.
- Mon petit frère s’appelait Ping. C’était une vraie boule d’énergie. Il était… très différent de moi.
Lourdement, il reprit sa respiration, il n’arrivait même pas à regarder la jeune Lucy dans les yeux. Il n’avait trouvé qu’une seule solution pour régler ce malentendu et pour être sûr qu’elle comprenne à quel point tout ceci était important pour lui.
- Mon grand-père nous a entraîné tous les deux à devenir des agents de « protection ». Mais ce n’était pas trop son truc à mon frangin, c’était le mien… Il continua après une courte pause. On s’était toujours dit lui et moi, que ce n’était pas grave, si besoin j’étais là après tout. Alors, il faisait ce qu’il savait le mieux faire. Vivre. Il était très joyeux, très vivant, et il arrivait toujours… à faire de moi ce qu’il voulait.
Il se mit à sourire en repensant à sa conversation avec Yajima.
- Il était farceur aussi, il a fait croire à Yajima que j’étais gay histoire que tu te fasses une idée du personnage… Il soupira. Y’a quatre ans, jour pour jour, on est allé fêter sa réussite aux examens. Il avait été pris dans l’école d’art qu’il voulait. C’était génial. J’avais bu plus que de raison et lui, il avait encore ramené une fille dans son lit. Il était très fort. Mes parents… mes parents m’ont tiré de ma gueule de bois. Ping ne répondait pas… Je me disais qu’il décuvait, alors je suis allé au repas. Mon frère était proche de mes parents, moi ce n’est pas mon truc tu vois… En fait, il ne décuvait pas. C’était à moi de le protéger, j’étais censé être son arme, son poing… Enfin être là quoi. Pendant que je ruminai de me retrouver à manger avec mes parents, mon frère se faisait gentiment massacré avec la jeune fille avec qui il était.
Il se décida enfin à croiser le regard de Lucy.
- Et j’étais où moi ? Pas là. Alors que c’était mon rôle à moi et personne d’autre. Il a dû m’appeler, se demander où j’étais… Mais… Là, j’ai crus que… que j’avais encore failli. A quoi ça sert d’être qui je suis… Si je ne suis pas capable de protéger les gens que j’aime. Si j’avais été là… Il aurait eu le temps de s’enfuir, j’aurai géré la situation, il serait encore là mais non, je décuvais…
Shang n’avait jamais autant parlé de toute sa vie. Quand il y pensait, il n’avait encore jamais raconté tout ça à voix haute. Tout le monde savait déjà après tout, il n’avait donc jamais eu besoin d’expliquer quoi que ce soit. Ni même de se justifier. Il avait tellement tout gérer derrière que personne n’avait pensé à lui demander où il était lui pendant ce temps ? Pourquoi il n’était pas avec son frère ? Après tout, ils étaient tout le temps fourré ensemble, dès qu’on trouvait Shang, on trouvait Ping et quand on trouvait Ping, on trouvait Shang. Le plus jeune accaparé l’assemblée, pendant que le plus vieux se contenter d’apprécier le spectacle. Un joli duo, tellement agréable à voir car dès que son aîné ouvrait enfin la bouche pour remettre ce dernier à sa place, c’était un vrai combat de coq. C’était cool quoi.
En ouvrant de nouveau les yeux, il remarqua que la jeune s’approchait doucement de lui. Il se contracta pas prêt du tout à aucun contact physique tel qui soit. Il fronça les sourcils, ou peut-être que cela lui ferait peut-être du bien ?
- Tu acceptes de me faire peur comme ça que si tu as vraiment peur pour ta vie, que tu as un doute, s'il-te-plaît ?
Rien à redire … Rien à redire, tout de même ! Bien décidé à ne pas contrarier la jeune femme, il hocha la tête en souriant. L’avait-elle pris au sérieux cependant ? Moins sûr. En y pensant plus attentivement, si Shang avait voulu plus dès le début de leur rencontre, il n’aurait pas été si timide. Il aurait pris ce qu’il aurait eu à prendre et serait repartis. Non, là il avait flashé pour la personne qu’était Lucy. Là était toute la raison de sa gêne et de sa timidité à son égard, il pouvait enfin mettre des pensées rationnelles sur tout ce qu’il ressentait depuis le début de cette soirée. Il avait l’impression que sous le regard de la jeune femme, il serait capable de fondre pour finalement se retrouver à nu devant elle (et pas que littéralement !).
Accompagné par la jeune serveuse, il récupéra ses affaires en prenant la direction de la porte. Il était franchement content de cette soirée et ne regrettait vraiment pas d’être sorti de sa taverne pour la journée. L’envie, voir le destin l’avait conduit dans ce bar où il y avait ses meilleurs souvenirs et encore aujourd’hui, il avait la preuve que cet endroit était toujours aussi magique. Si dans son passé, il avait pu y passer des soirées fantastiques, à présent, il venait de rencontrer une jeune femme qu’il se jurait de revoir dès que l’occasion se présenterait à lui. Il appréciait ce bout de femme qu’il avait eu la chance de rencontrer et il était bien décidé à l’aider dans ses recherches.
- J’ai passé une très bonne soirée, moi aussi. C’était mal barré pourtant. Merci à toi, et je vais faire de mon possible pour trouver des réponses à tes questions.
Alors qu’il s’apprêtait à la saluer d’un geste de main, il finit par se mettre à regarder ailleurs comme un enfant. Ce n’était vraiment pas son truc tout ça, il se gratta la gorge en remerciant Lucy pour se petit baiser d’un signe de tête. Son contact était frais et pas si dérangeant que ça. Lui qui n’était pas très tactile, se retrouvait à sourire comme un idiot en descendant la cage d’escalier de l’immeuble. Vu la soirée, il se promit de retourner au bar pour y croiser la jeune femme, tout comme il se promit de ne plus jamais passer cette maudite journée tout seul chez lui. Il profiterait de cet anniversaire de mort pour aller boire un verre et faire des rencontres qu’il espérait toute plus belle les unes que les autres. Etais-ce un pas de franchis ? Commençait-il enfin à sortir de sa grotte et de son travail ? Son travail peut-être pas, sa grotte c’était sûr. En y réfléchissant, il avait bien envie de changer quelques petites choses chez lui pour rendre l’endroit plus accueillant. Il avait apprécié se sentir à l’aise chez Lucy et on ne pouvait pas dire que c’était la même ambiance chez lui. Il y avait peu de chose, tout dans des couleurs froides et tout était méticuleusement bien rangé, tout était méticuleusement propre, on pouvait passer son doigt sur tous les meubles du jeune homme sans trouver une seule trace de poussière. En y réfléchissant, il était maniaque en fait. Et pourtant, en rentrant il était bien décidé à laisser son manteau dans l’entrée sans le ranger, à se déshabiller en laissant tout traîner, puis se coucher dans son lit sans plus de chichi. Je vous rassure, il rangerait probablement tout le lendemain… Mais, pas tout de suite, et c’était déjà une bonne chose.
Voilà qu’il sortait justement de l’immeuble. Il fallait qu’il se dépêche, il avait bien envie de dormir maintenant. Alors qu’il allait enfin laisser derrière lui l’immeuble en tournant dans une autre rue, il fronça les sourcils ; son téléphone venait de sonner. C’était peut-être Lucy qui le remerciait encore une fois. Si dans un premier temps, il se dit qu’il allait regarder le message une fois rentrée, il finit, dans un second temps, par sortir le téléphone de sa poche. Le message était on ne peut plus clair. Le jeune homme devint blanc comme une merde de laitier. Ce n’était pas possible, il venait tout juste de la laisser. Qu’avait-il manqué ? Il aurait dû voir que quelque chose clochait. Il se mit à courir comme un fou dans la rue puis dans l’immeuble. C’était un vrai cauchemar. Etait-il donc condamné à être incapable de protéger qui que ce soit. Il y a quatre ans, c’était Ping. Il aurait dû être présent, le sauver, c’était lui l’aîné, lui le plus fort mais non, il n’avait pas été là. Il n’avait pu sauver l’une des seule personne qui comptait le plus pour lui. Et aujourd’hui, ça recommençait. Il suffisait de quelques secondes pour tuer quelqu’un, l’hunter en avait parfaitement conscience, lui-même ne mettait qu’une seconde pour trancher un cou. Allait-il arriver trop tard ?
Pourtant qui sait qu’il était rapide. Il avait reçu le message a trois heures quatre, à trois heures six il était arrivé devant la porte de la jeune femme. Il ouvrit la porte à la volé prêt à en découdre, même s’il espérait avoir en face de lui un simple humain. Il ne faisait pas le poids face à un vampire sans son arme, il en avait parfaitement conscience. Interdit, il se figea en regardant devant lui. C’était Lucy. Elle souriait. Tout va bien. Elle allait bien. Non, elle ne lui aurait pas une blague pareille. Il se mit à regarder autour de lui, il allait même pour fouiller les pièces. C’est la jeune femme qui dû lui dire que c’était une blague pour qu’il arrête. Il la regarda hors de lui. C’était qu’il ne rigolait plus du tout, il était tellement hors de lui, il respirait fort à cause de la colère qu’il essayait de calmer plutôt qu’à la course qu’il venait d’effectuer. Ce n’était pas un jeu pour lui, loin de là. La jeune femme dû sentir la différence puisqu’elle commença à arrêter de sourire et à parler de sa blague.
- C’est quoi que tu aies pas compris dans « ne me fait pas de mauvaise blague », putain Lucy !
Je vous rassure il ne criait pas. Pas besoin. Je crois bien que Shang n’avait jamais crié de toute sa vie, il lui suffisait juste d’élever légèrement la voie et cela consistait juste par une voie sec et légèrement plus grave et le boulot était fait. Jamais personne n’avait jamais osé faire ça, tout le monde connaissait la fixation que le jeune homme faisait sur la protection. C’était une vraie obsession chez lui. Et pourtant, la jeune femme n’avait pas osé à un seul instant à faire ce que tout le monde ne s’était jamais risqué à essayer, à savoir, l’énerver.
Sa réaction ne se fut pas attendre ? Qu’est-ce qui lui prenait ? Ce n’était qu’une blague, il n’y avait pas mort d’homme. Shang ferma les yeux pour se calmer, tout en serrant la mâchoire, il n’avait qu’une envie faire demi-tour illico presto. Il n’aimait pas du tout ce qu’il avait ressenti, mais alors pas du tout. Il avait eu si peur, il était prêt à tout, à tout gérer une seconde fois, à être un incapable encore une fois. Lucy boudait, Shang ruminait. Jolie tableau. Il se laissa aller contre le mur en face d’elle, sans la regarder, il passa sa main dans ses cheveux en soupirant. Sa respiration revenait à la normal, ses yeux étaient de nouveau moins sévères et il regrettait même déjà de s’être emporté de la sorte. Certes il n’avait rien dit mais, il savait parfaitement que le plus impressionnant chez lui n’était pas ses mots. Pas besoin d’hurler pour comprendre qu’il avait été hors de lui. Il suffisait à présent de lire sur son corps pour voir que le calme était revenu. Comment avait-il pu hausser le ton contre elle de la sorte ? Elle ne savait rien après tout. Elle ne le connaissait pas complétement. Si les autres ne se risquaient jamais à le chercher c’était tout simplement parce qu’ils savaient tout de lui. En tout cas, les grandes lignes. En y réfléchissant bien, une seule personne se serait risqué dans son entourage à lui faire des blagues pareilles.
- Mon petit frère s’appelait Ping. C’était une vraie boule d’énergie. Il était… très différent de moi.
Lourdement, il reprit sa respiration, il n’arrivait même pas à regarder la jeune Lucy dans les yeux. Il n’avait trouvé qu’une seule solution pour régler ce malentendu et pour être sûr qu’elle comprenne à quel point tout ceci était important pour lui.
- Mon grand-père nous a entraîné tous les deux à devenir des agents de « protection ». Mais ce n’était pas trop son truc à mon frangin, c’était le mien… Il continua après une courte pause. On s’était toujours dit lui et moi, que ce n’était pas grave, si besoin j’étais là après tout. Alors, il faisait ce qu’il savait le mieux faire. Vivre. Il était très joyeux, très vivant, et il arrivait toujours… à faire de moi ce qu’il voulait.
Il se mit à sourire en repensant à sa conversation avec Yajima.
- Il était farceur aussi, il a fait croire à Yajima que j’étais gay histoire que tu te fasses une idée du personnage… Il soupira. Y’a quatre ans, jour pour jour, on est allé fêter sa réussite aux examens. Il avait été pris dans l’école d’art qu’il voulait. C’était génial. J’avais bu plus que de raison et lui, il avait encore ramené une fille dans son lit. Il était très fort. Mes parents… mes parents m’ont tiré de ma gueule de bois. Ping ne répondait pas… Je me disais qu’il décuvait, alors je suis allé au repas. Mon frère était proche de mes parents, moi ce n’est pas mon truc tu vois… En fait, il ne décuvait pas. C’était à moi de le protéger, j’étais censé être son arme, son poing… Enfin être là quoi. Pendant que je ruminai de me retrouver à manger avec mes parents, mon frère se faisait gentiment massacré avec la jeune fille avec qui il était.
Il se décida enfin à croiser le regard de Lucy.
- Et j’étais où moi ? Pas là. Alors que c’était mon rôle à moi et personne d’autre. Il a dû m’appeler, se demander où j’étais… Mais… Là, j’ai crus que… que j’avais encore failli. A quoi ça sert d’être qui je suis… Si je ne suis pas capable de protéger les gens que j’aime. Si j’avais été là… Il aurait eu le temps de s’enfuir, j’aurai géré la situation, il serait encore là mais non, je décuvais…
Shang n’avait jamais autant parlé de toute sa vie. Quand il y pensait, il n’avait encore jamais raconté tout ça à voix haute. Tout le monde savait déjà après tout, il n’avait donc jamais eu besoin d’expliquer quoi que ce soit. Ni même de se justifier. Il avait tellement tout gérer derrière que personne n’avait pensé à lui demander où il était lui pendant ce temps ? Pourquoi il n’était pas avec son frère ? Après tout, ils étaient tout le temps fourré ensemble, dès qu’on trouvait Shang, on trouvait Ping et quand on trouvait Ping, on trouvait Shang. Le plus jeune accaparé l’assemblée, pendant que le plus vieux se contenter d’apprécier le spectacle. Un joli duo, tellement agréable à voir car dès que son aîné ouvrait enfin la bouche pour remettre ce dernier à sa place, c’était un vrai combat de coq. C’était cool quoi.
En ouvrant de nouveau les yeux, il remarqua que la jeune s’approchait doucement de lui. Il se contracta pas prêt du tout à aucun contact physique tel qui soit. Il fronça les sourcils, ou peut-être que cela lui ferait peut-être du bien ?
- Tu acceptes de me faire peur comme ça que si tu as vraiment peur pour ta vie, que tu as un doute, s'il-te-plaît ?
Invité
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Sam 14 Jan 2017 - 19:00
Lucy était toute excitée et plutôt fière de sa petite blague. Elle ne s’inquiétait pas car elle savait qu’il ne le prendrait pas mal, après tout ce n’était qu’une plaisanterie sans conséquences, il n’y avait pas mort d’homme. Quel mal y avait-il ? Aucun ; il arriverait sûrement un peu paniqué, elle se moquerait gentiment de lui et tous deux riraient de cette blague. Puis la vie reprendrait son cours. Enfin, c’est ce qu’elle croyait. Dès qu’elle le vit revenir en courant vers l’immeuble, elle se dépêcha de retourner près de la porte d’entrée. En tout cas, vu comment il s’était empressé de revenir, il devait avoir prit son message très au sérieux ; peut-être un peu trop. Alors qu’elle venait à peine de rejoindre l’entrée, elle entendit un bruit dans les escaliers, comme si quelqu’un courait ; cela devait être lui. Elle resta debout, face à la l’entrée, un grand sourire sur les lèvres. C’est à ce moment que la porte s’ouvrit et que Shang déboula. Quel boucan, elle entendait d’ici la voisine du dessous péter un plomb… Mais ce n’était pas grave. Elle regarda le jeune homme, tout sourire, qui s’était littéralement figé sur place. En la voyant ainsi, il devait avoir compris qu’il n’y avait aucun danger et que tout ceci n’était rien d’autre qu’une petite farce de la part de la demoiselle ; ou pas. Alors qu’il regardait autour de lui, Lucy s’approcha pour lui confirmer quand même que tout allait bien, mais celui-ci l‘ignora complètement et alla voir dans les autres pièces. Wahou, elle n’imaginait pas qu’il avait prit son message autant au sérieux. Elle le suivit alors, et alors qu’il allait pénétrer dans sa chambre, Lucy lui attrapa le bras pour le stopper.
« Shang, arrêtes, calmes toi… Ce n’était qu’une blague. » Dit-elle en le regardant, souriant légèrement.
Elle lui souriait, persuadée qu’il allait sourire à son tour. Mais ce ne fût pas le cas, au contraire. Il était loin d’être ravie. L’avait-il mal prit ? Était-elle allée trop loin ? Elle ne comprenait pas, il n’y avait rien de grave à se faire des blagues… Afin de le rassurer un peu plus, elle lui parla un peu de sa plaisanterie, toujours un léger sourire aux lèvres. Elle lui expliqua qu’elle avait eu envie de l’embêter un peu et qu’il n’y avait rien de méchant là dedans. Mais visiblement, cela ne lui avait vraiment pas plut. En le voyant s’énerver comme ça et surtout, lui parler ainsi, Lucy se figea. Lui qui avait été si doux, calme et posé depuis le début de la soirée… Elle avait l’impression de se retrouver face à un autre homme. Et ce regard, si sévère… Non, elle n’aimait pas ce qu’elle voyait ; elle voulait retrouver le Shang qui souriait et qui rirait à ses petites bêtises de gamine. Sans le lâcher des yeux, elle porta sa main jusqu’à sa poitrine, sentant son cœur battre à toute allure. Elle tourna alors rapidement la tête afin de cacher sa déception ; elle n’aurait jamais cru qu’il réagirait de cette façon. Ce n’était rien qu’une blague, une toute petite blague de rien du tout… Alors qu’il semblait se calmer, Lucy restait là, sans bouger, silencieuse. Elle évitait de le regarder, elle ne voulait pas à nouveau voir son visage en colère. Le calme semblait avoir reprit sa place.
- Mon petit frère s’appelait Ping. C’était une vraie boule d’énergie. Il était… très différent de moi.
Lucy le regarda alors du coin de l’œil. Son frère… Il lui en avait rapidement parlé à la sortie du bar, mais comme elle sentait que ce sujet avait l’air pénible pour lui, elle avait préféré se taire. Et là, il lui en parlait à nouveau, au passé… Elle qui s’était demandé ce qu’il s’était passé entre eux pour qu’aujourd’hui, il ne soit plus ensemble ; elle allait enfin connaître la réponse… Alors qu’il lui racontait ses bons moments passé avec son frère, Lucy tourna la tête vers lui pour le regarder. Elle aperçu un léger sourire sur ses lèvres, certainement à cause de ces souvenirs qu’il se remémorait. Mais son sourire disparut aussi vite qu’il était arrivé. Elle ne le lâchait pas des yeux, sans dire un mot. Mais au fur et à mesure qu’il parlait, elle sentit sa poitrine se serrer. Elle commençait enfin à comprendre pourquoi il lui racontait tout ça et surtout pourquoi il avait eu une telle réaction. Jamais elle n’aurait pensé qu’un tel drame faisait partie de sa vie, ni à quel point il devait souffrir de ça. Elle était passée complètement à côté de ça… Pourtant, il avait bien insisté sur le fait de lui envoyer ce genre de message qu’en cas d’urgence ou de danger ; elle l’avait bien entendu, mais n’en n’avait qu’à sa tête. Comme d’habitude. Elle avait été très égoïste sur ce coup-là… Et lorsqu’elle croisa son regard, elle préféra baisser les yeux. Elle ne savait pas… Si elle l’avait su, jamais elle ne se serait permis de faire cette mauvaise blague, jamais… Elle avait honte et se sentait horriblement bête et mal. Elle sentait même des larmes lui monter aux yeux mais faisait tout pour les retenir. Elle ne devait pas pleurer, elle n’en n’avait pas le droit, même si tout cela la touchait, même si elle se sentait triste. Elle voulu s’approcher de lui afin de le réconforter, mais s’arrêta net après avoir fait un pas dans sa direction. Elle n’osait pas, elle ne voulait pas qu’il la repousse et préférait donc ne pas tenter.
« Je.. Je suis désolée… » Dit-elle toujours les yeux rivés vers le sol. « Vraiment désolée… » Répéta-t-elle en sentant alors une larme couler le long de sa joue. « Je t’en prie…. » Ses derniers mots ressemblaient presque à des murmures et sa voix tremblait.
Aussitôt, elle essuya cette larme d’un revers de main. Était-ce l’histoire de Shang qui la mettait dans tous ses états ? Ou bien sa honte ? Certainement un peu des deux. Il avait accouru car il la croyait en danger et elle, comme une pauvre fille, elle en avait abusé. Elle n’avait jamais eu l’intention de lui faire du mal… Si seulement elle pouvait revenir en arrière. Elle regrettait tellement d’avoir eu une idée aussi stupide et puérile comme celle là. Mais à présent elle avait comprit et plus jamais elle ne se jouerait de lui comme ça.
« Shang, arrêtes, calmes toi… Ce n’était qu’une blague. » Dit-elle en le regardant, souriant légèrement.
Elle lui souriait, persuadée qu’il allait sourire à son tour. Mais ce ne fût pas le cas, au contraire. Il était loin d’être ravie. L’avait-il mal prit ? Était-elle allée trop loin ? Elle ne comprenait pas, il n’y avait rien de grave à se faire des blagues… Afin de le rassurer un peu plus, elle lui parla un peu de sa plaisanterie, toujours un léger sourire aux lèvres. Elle lui expliqua qu’elle avait eu envie de l’embêter un peu et qu’il n’y avait rien de méchant là dedans. Mais visiblement, cela ne lui avait vraiment pas plut. En le voyant s’énerver comme ça et surtout, lui parler ainsi, Lucy se figea. Lui qui avait été si doux, calme et posé depuis le début de la soirée… Elle avait l’impression de se retrouver face à un autre homme. Et ce regard, si sévère… Non, elle n’aimait pas ce qu’elle voyait ; elle voulait retrouver le Shang qui souriait et qui rirait à ses petites bêtises de gamine. Sans le lâcher des yeux, elle porta sa main jusqu’à sa poitrine, sentant son cœur battre à toute allure. Elle tourna alors rapidement la tête afin de cacher sa déception ; elle n’aurait jamais cru qu’il réagirait de cette façon. Ce n’était rien qu’une blague, une toute petite blague de rien du tout… Alors qu’il semblait se calmer, Lucy restait là, sans bouger, silencieuse. Elle évitait de le regarder, elle ne voulait pas à nouveau voir son visage en colère. Le calme semblait avoir reprit sa place.
- Mon petit frère s’appelait Ping. C’était une vraie boule d’énergie. Il était… très différent de moi.
Lucy le regarda alors du coin de l’œil. Son frère… Il lui en avait rapidement parlé à la sortie du bar, mais comme elle sentait que ce sujet avait l’air pénible pour lui, elle avait préféré se taire. Et là, il lui en parlait à nouveau, au passé… Elle qui s’était demandé ce qu’il s’était passé entre eux pour qu’aujourd’hui, il ne soit plus ensemble ; elle allait enfin connaître la réponse… Alors qu’il lui racontait ses bons moments passé avec son frère, Lucy tourna la tête vers lui pour le regarder. Elle aperçu un léger sourire sur ses lèvres, certainement à cause de ces souvenirs qu’il se remémorait. Mais son sourire disparut aussi vite qu’il était arrivé. Elle ne le lâchait pas des yeux, sans dire un mot. Mais au fur et à mesure qu’il parlait, elle sentit sa poitrine se serrer. Elle commençait enfin à comprendre pourquoi il lui racontait tout ça et surtout pourquoi il avait eu une telle réaction. Jamais elle n’aurait pensé qu’un tel drame faisait partie de sa vie, ni à quel point il devait souffrir de ça. Elle était passée complètement à côté de ça… Pourtant, il avait bien insisté sur le fait de lui envoyer ce genre de message qu’en cas d’urgence ou de danger ; elle l’avait bien entendu, mais n’en n’avait qu’à sa tête. Comme d’habitude. Elle avait été très égoïste sur ce coup-là… Et lorsqu’elle croisa son regard, elle préféra baisser les yeux. Elle ne savait pas… Si elle l’avait su, jamais elle ne se serait permis de faire cette mauvaise blague, jamais… Elle avait honte et se sentait horriblement bête et mal. Elle sentait même des larmes lui monter aux yeux mais faisait tout pour les retenir. Elle ne devait pas pleurer, elle n’en n’avait pas le droit, même si tout cela la touchait, même si elle se sentait triste. Elle voulu s’approcher de lui afin de le réconforter, mais s’arrêta net après avoir fait un pas dans sa direction. Elle n’osait pas, elle ne voulait pas qu’il la repousse et préférait donc ne pas tenter.
« Je.. Je suis désolée… » Dit-elle toujours les yeux rivés vers le sol. « Vraiment désolée… » Répéta-t-elle en sentant alors une larme couler le long de sa joue. « Je t’en prie…. » Ses derniers mots ressemblaient presque à des murmures et sa voix tremblait.
Aussitôt, elle essuya cette larme d’un revers de main. Était-ce l’histoire de Shang qui la mettait dans tous ses états ? Ou bien sa honte ? Certainement un peu des deux. Il avait accouru car il la croyait en danger et elle, comme une pauvre fille, elle en avait abusé. Elle n’avait jamais eu l’intention de lui faire du mal… Si seulement elle pouvait revenir en arrière. Elle regrettait tellement d’avoir eu une idée aussi stupide et puérile comme celle là. Mais à présent elle avait comprit et plus jamais elle ne se jouerait de lui comme ça.
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Sam 14 Jan 2017 - 23:29
La tête de Lucy aurait brisé n’importe quel cœur dont celui de notre pas doué. Il se sentait mal, mal de mettre des mots sur son ressentiment depuis tout ce temps sur la mort de son frère, mal car il se demandait encore comment régler tout ça et mal car il ne voulait pas que la jeune femme se sente mal pour tout ce qui venait de se passer. Elle avait l’air tellement au fond du trou alors que lui, il avait l’impression d’y voir de la lumière dans ce fichu trou. Quand il n’allait pas très bien, Shang avait l’habitude d’éloigner tout le monde de lui et quand il y regardait de plus prêt c’était ce qu’il avait fait ces quatre dernières années, il s’était même éloigné de lui-même. Il n’avait pas toujours été aussi sévère, même si cela faisait partie de son caractère depuis longtemps, il savait – auparavant – sourire beaucoup plus franchement et profiter davantage de la vie. Il n’était pas à plaindre cependant ! Notre homme n’était pas du tout en dépression ! Le mal n’en est que plus traite quand il vit en toi, quand il se fait tout petit. Tu arrives à vivre, tu te dis que tout va bien, tu te dis même que ça y est tu es remis, tu regardes tout le monde avec fierté, mais au fond, c’est là. C’est tout petit, donc non, ça ne te pourris pas la vie, il ne faut pas abuser mais, dès que ça sort… Et bien ça sort. Il faut des moments comme ceux-là pour se dire, merde, mais… Je me mens à moi-même en fait ? Et même si tu t’es rendus compte de ça, tu sais déjà que demain tu vas de nouveau faire comme si de rien n’était car… c’est dans ton caractère. Tu n’as pas la chance de faire partis de ces hommes qui arrivent à mettre des mots sur leur mal, à l’exprimer et à l’expulser pour de bon grâce à de bon soin. Du coup, quand ça ressort, tout le monde peut enfin voir que… tu n’es pas si fort que ça en fait ! C’est juste que tu as cette mentalité de te dire que tu ne seras jamais une victime mais juste un survivant. Là c’était ressortis face à Lucy dans une colère qu’il aurait préféré ne jamais sortir devant elle, il aurait presque préféré… pleurer ou saigner du nez, n’importe quoi d’autre que de la blesser.
Il s’approcha d’elle ne supportant plus le ton si fragile de sa voie, elle semblait blessée. Blessée par sa colère dont elle ne s’était pas attendu, blessée par ces propos dans un élan de compati attendrissent – qui l’aurait cru que Shang appréciait qu’on compatisse pour lui – et blessée car elle se sentait mal d’avoir commis une erreur. Cependant, alors qu’il commençait doucement à l’encercler de ses bras, il savait que l’erreur venait de lui. Il aurait dû lui expliquer plus tôt qu’il était obsédé à l’idée de perdre les gens et que cela le poussait à devenir extrêmement protecteur voir presque paranoïaque. Il avait tellement aimé l’insouciance lié à leur rencontre qu’il n’avait pas voulu aborder ce sujet. Il avait aimé l’idée qu’elle ne le connaisse pas. Il avait aimé l’idée d’être au commande de son savoir sur lui et ça, ça avait été son erreur. Doucement et aussi un peu maladroitement, il la sera doucement contre lui en soupirant pas parce que ça l’agaçait, non loin de là, juste parce que ça faisait du bien. Il comprenait même à l’instant pourquoi sa mère en demandait autant et surtout quand elle était déprimée.
- Soi pas aussi désolée, j’ai été idiot de ne pas t’expliquer plus tôt.
Il lui embrassa doucement la tempe plus dans un geste affectueux qu’autre chose.
- J’ai aimé cette soirée qu’on a passé ensemble car j’ai enfin pu penser à autre chose. Tu es quelqu’un d’incroyable Lucy car tu respires la joie de vivre, tu as une spontanéité que j’ai rarement vu et j’espère enfin de compte que tu me pousseras dans mes retranchements plus souvent. Je n’avais pas à m’énerver contre toi, ni même à me montrer aussi froid même… Pleure pas, sauf si ça te fait du bien. Et puis, profite… Je fais pas souvent de câlin. Dit-il en reniflant légèrement.
Quand on y réfléchissait de plus près, c’était plus à lui à qui l’étreinte faisait le plus de bien. Car… On y regardant de plus près… C’était lui qui la serrait le plus contre lui comme s’il puisait dans ce petit câlin une part de force qui lui manque habituellement. Et cette force c’était Lucy. En agissant avec autant d’insouciance, avec tellement de vie, elle avait fait prendre conscience au jeune homme – alors que cela ne faisait que quelques heures qu’ils se connaissaient – qui lui manqué la force de s’avouer à lui-même ses souffrances. Qu’il enfouissait tout au fond de lui, dans un coin de sa tête qu’il croyait protégé alors qu’en réalité c’était juste une fichu bombe à retardement. A côté de lui, la jeune femme semblait si forte. Elle affrontait ses peurs, elle affrontait son passé avec force et témérité et lui, Shang, avait plutôt intérêt de prendre exemple sur cette femme s’il ne voulait pas devenir un pauvre con de hunter conservateur enfermer dans sa grotte à astiquer son arme.
- Je te ferais bien danser pour d’éteindre l’atmosphère mais je ne sais pas. Je ferais bien une blague mais, elles ne sont jamais bonne. Dit-il d’une traite. Je peux contracter mes muscles ça, je sais faire.Dit-il en rigolant.
Il s’approcha d’elle ne supportant plus le ton si fragile de sa voie, elle semblait blessée. Blessée par sa colère dont elle ne s’était pas attendu, blessée par ces propos dans un élan de compati attendrissent – qui l’aurait cru que Shang appréciait qu’on compatisse pour lui – et blessée car elle se sentait mal d’avoir commis une erreur. Cependant, alors qu’il commençait doucement à l’encercler de ses bras, il savait que l’erreur venait de lui. Il aurait dû lui expliquer plus tôt qu’il était obsédé à l’idée de perdre les gens et que cela le poussait à devenir extrêmement protecteur voir presque paranoïaque. Il avait tellement aimé l’insouciance lié à leur rencontre qu’il n’avait pas voulu aborder ce sujet. Il avait aimé l’idée qu’elle ne le connaisse pas. Il avait aimé l’idée d’être au commande de son savoir sur lui et ça, ça avait été son erreur. Doucement et aussi un peu maladroitement, il la sera doucement contre lui en soupirant pas parce que ça l’agaçait, non loin de là, juste parce que ça faisait du bien. Il comprenait même à l’instant pourquoi sa mère en demandait autant et surtout quand elle était déprimée.
- Soi pas aussi désolée, j’ai été idiot de ne pas t’expliquer plus tôt.
Il lui embrassa doucement la tempe plus dans un geste affectueux qu’autre chose.
- J’ai aimé cette soirée qu’on a passé ensemble car j’ai enfin pu penser à autre chose. Tu es quelqu’un d’incroyable Lucy car tu respires la joie de vivre, tu as une spontanéité que j’ai rarement vu et j’espère enfin de compte que tu me pousseras dans mes retranchements plus souvent. Je n’avais pas à m’énerver contre toi, ni même à me montrer aussi froid même… Pleure pas, sauf si ça te fait du bien. Et puis, profite… Je fais pas souvent de câlin. Dit-il en reniflant légèrement.
Quand on y réfléchissait de plus près, c’était plus à lui à qui l’étreinte faisait le plus de bien. Car… On y regardant de plus près… C’était lui qui la serrait le plus contre lui comme s’il puisait dans ce petit câlin une part de force qui lui manque habituellement. Et cette force c’était Lucy. En agissant avec autant d’insouciance, avec tellement de vie, elle avait fait prendre conscience au jeune homme – alors que cela ne faisait que quelques heures qu’ils se connaissaient – qui lui manqué la force de s’avouer à lui-même ses souffrances. Qu’il enfouissait tout au fond de lui, dans un coin de sa tête qu’il croyait protégé alors qu’en réalité c’était juste une fichu bombe à retardement. A côté de lui, la jeune femme semblait si forte. Elle affrontait ses peurs, elle affrontait son passé avec force et témérité et lui, Shang, avait plutôt intérêt de prendre exemple sur cette femme s’il ne voulait pas devenir un pauvre con de hunter conservateur enfermer dans sa grotte à astiquer son arme.
- Je te ferais bien danser pour d’éteindre l’atmosphère mais je ne sais pas. Je ferais bien une blague mais, elles ne sont jamais bonne. Dit-il d’une traite. Je peux contracter mes muscles ça, je sais faire.Dit-il en rigolant.
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Dim 15 Jan 2017 - 16:00
Lucy se sentait mal, vraiment très mal. Elle avait l’impression d’avoir gâché cette si belle soirée en un claquement de doigt. Elle avait également peur d’avoir carrément fichue en l’air l’amitié qui était en train de naître entre eux. Et s’il ne lui pardonnait pas ? Et s’il ne voulait plus la voir, ne plus être son ami ? Habituellement, elle se contrefichait de ce que pensaient les autres. Elle ne se souciait pas de savoir si les personnes qui l’entouraient souhaitaient ou non devenir son ami, cela lui passait complètement au dessus de la tête. Elle pouvait compter ses amis sur les doigts de sa main et cela lui convenait parfaitement. La quantité ne faisait pas la qualité après tout. Il faut savoir que Lucy pouvait aimer ou détester quelqu’un en moins d’une fraction de seconde. Elle se basait tout simplement à sa propre impression et au feeling. Donc même si elle rencontrait la personne la plus douce et gentille du monde, si elle ne la sentait pas, elle ne l’aimerait pas et c’est tout ; c’était son caractère. En revanche, quand elle aime quelqu’un, ce n’est pas pour rire. Elle donnerait sa vie pour ses amis et change même de caractère en leur présence. Elle qui est si grande gueule, s’adoucit à leur contact, faisant très attention à ne pas les blesser avec ses mots ou ses gestes. C’est pour cela que si elle avait su ce qui était arrivé à Shang, elle n’aurait jamais agit de la sorte. Le courant était tout de suite bien passé entre eux et une certaine complicité était en train de naître. Elle ne voulait pas que tout s’arrête comme ça à cause d’une bêtise, sa bêtise… Arriverait-elle à le regarder en face, sans baisser les yeux, comme avant ? Ce n’était pas gagné. Ce qu’elle ressentait à présent, un mélange de peine, de honte et de regrets, lui tiraillait le ventre et la poitrine. Jamais elle n’avait ressentit autant de culpabilité en elle ; et pourtant elle n’en n’était pas à sa première erreur. Mais pas une fois elle n’avait fait de la peine à quelqu’un comme elle venait de la faire avec Shang. Jouer avec les sentiments des autres ne se faisait pas, elle en avait conscience à présent… Elle regrettait ; mais comment réparer son erreur lorsque le mal est déjà fait ?
Alors qu’elle venait d’essuyer la larme sur sa joue, elle sentit Shang se rapprocher d’elle. Elle n’osait pas lever les yeux ; elle avait peur de sa réaction, peur de ce qu’il allait dire. Lorsqu’elle sentit ses bras l’entourer et son corps chaud contre le sien, elle se figea. Elle ne s’attendait pas à ça, et cela se voyait sur son visage. Elle resta ainsi sans bouger pendant de longues secondes, puis se laissa aller dans ses bras. Que faisait-il ? Il la réconfortait ? Mais ce n’était pas à lui de faire, ce n’était pas son rôle mais le sien. C’était à elle d’aller vers lui, pas l’inverse. D’abord hésitante, elle agrippa doucement le T-shirt de Shang dans sa main et le serra légèrement. En sentant ses bras la serrer plus fort et son corps blottit contre le sien, elle ferma les yeux. Elle pouvait presque entendre les battements de son cœur tellement ils étaient proches. Elle entrouvrit les yeux en sentant ses lèvres se poser contre sa tempe. En temps normal, ce genre de geste l’aurait complètement déstabilisé, mais pas là. Elle se sentait si bien comme ça, c’était tellement apaisant. Était-ce grâce à cette étreinte ? Aux mots qu’il venait de prononcer ? Sûrement les deux. Elle était tellement heureuse de voir qu’il ne lui en voulait pas ; et lui en était si reconnaissante. Elle cacha son visage contre son torse, sans lâcher son emprise sur son vêtement. Elle ne voulait pas que cet instant s’arrête, elle voulait que cela continue encore, juste un peu…
Lucy n’avait pas encore prononcé un mot ; et ne l’avait pas encore regardé encore une seule fois. Pourquoi ? Après tout, il lui avait pardonné… Mais voilà, elle ne voulait pas gâcher ce moment qu’elle considérait comme important. Les rôles s'étaient inversés ; Shang n'avait jamais autant parlé, et Lucy autant gardé le silence. Elle l’écoutait parler, tout simplement. Ce qu’il lui disait lui faisait plaisir, même si elle trouvait qu’elle ne le méritait pas. Elle avait su depuis le début que Shang n’était pas quelqu’un de mauvais ; elle ne s’était pas trompée. Si les gens pouvaient être un peu plus comme lui, le monde se porterait mieux. Et elle aussi. Son front posé contre son torse, elle esquissa un léger et doux sourire en l’entendant. A plaisanter comme ça, il devait essayer de détendre l’atmosphère, même après tout ça. Il était si conciliant et généreux, de grandes qualités que Lucy aimait tout particulièrement chez lui. Elle savait qu’il serait un ami fidèle, et se devait donc de l’être également envers lui ; et plus jamais ne le décevoir.
« Sois juste toi… » Dit-elle en relevant doucement la tête vers lui. « C’est amplement suffisant. » Ajouta-t-elle en lui souriant tendrement, plongeant son regard dans le sien.
Elle le regarda dans les yeux durant de longues secondes, ne parvenant pas à détourner le regard ; puis baissa rapidement les yeux, ses joues un peu rouges. Ne voulant pas abuser davantage de sa gentillesse et de la situation, elle se retira de son étreinte, à contre cœur.
Alors qu’elle venait d’essuyer la larme sur sa joue, elle sentit Shang se rapprocher d’elle. Elle n’osait pas lever les yeux ; elle avait peur de sa réaction, peur de ce qu’il allait dire. Lorsqu’elle sentit ses bras l’entourer et son corps chaud contre le sien, elle se figea. Elle ne s’attendait pas à ça, et cela se voyait sur son visage. Elle resta ainsi sans bouger pendant de longues secondes, puis se laissa aller dans ses bras. Que faisait-il ? Il la réconfortait ? Mais ce n’était pas à lui de faire, ce n’était pas son rôle mais le sien. C’était à elle d’aller vers lui, pas l’inverse. D’abord hésitante, elle agrippa doucement le T-shirt de Shang dans sa main et le serra légèrement. En sentant ses bras la serrer plus fort et son corps blottit contre le sien, elle ferma les yeux. Elle pouvait presque entendre les battements de son cœur tellement ils étaient proches. Elle entrouvrit les yeux en sentant ses lèvres se poser contre sa tempe. En temps normal, ce genre de geste l’aurait complètement déstabilisé, mais pas là. Elle se sentait si bien comme ça, c’était tellement apaisant. Était-ce grâce à cette étreinte ? Aux mots qu’il venait de prononcer ? Sûrement les deux. Elle était tellement heureuse de voir qu’il ne lui en voulait pas ; et lui en était si reconnaissante. Elle cacha son visage contre son torse, sans lâcher son emprise sur son vêtement. Elle ne voulait pas que cet instant s’arrête, elle voulait que cela continue encore, juste un peu…
Lucy n’avait pas encore prononcé un mot ; et ne l’avait pas encore regardé encore une seule fois. Pourquoi ? Après tout, il lui avait pardonné… Mais voilà, elle ne voulait pas gâcher ce moment qu’elle considérait comme important. Les rôles s'étaient inversés ; Shang n'avait jamais autant parlé, et Lucy autant gardé le silence. Elle l’écoutait parler, tout simplement. Ce qu’il lui disait lui faisait plaisir, même si elle trouvait qu’elle ne le méritait pas. Elle avait su depuis le début que Shang n’était pas quelqu’un de mauvais ; elle ne s’était pas trompée. Si les gens pouvaient être un peu plus comme lui, le monde se porterait mieux. Et elle aussi. Son front posé contre son torse, elle esquissa un léger et doux sourire en l’entendant. A plaisanter comme ça, il devait essayer de détendre l’atmosphère, même après tout ça. Il était si conciliant et généreux, de grandes qualités que Lucy aimait tout particulièrement chez lui. Elle savait qu’il serait un ami fidèle, et se devait donc de l’être également envers lui ; et plus jamais ne le décevoir.
« Sois juste toi… » Dit-elle en relevant doucement la tête vers lui. « C’est amplement suffisant. » Ajouta-t-elle en lui souriant tendrement, plongeant son regard dans le sien.
Elle le regarda dans les yeux durant de longues secondes, ne parvenant pas à détourner le regard ; puis baissa rapidement les yeux, ses joues un peu rouges. Ne voulant pas abuser davantage de sa gentillesse et de la situation, elle se retira de son étreinte, à contre cœur.
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Mer 25 Jan 2017 - 19:49
L’étreinte qu’ils partagèrent tous deux en cet instant était plus amicale qu’autre chose. En y regardant de plus près, le jeune homme sentait en lui qu’il aimait la jeune Lucy d’un amour fraternel. Vous savez, ce genre de coup de foudre amical qui arrive une fois ou deux dans notre vie ? On ne sait pas trop ce que s’est, quand cela arrive avec une personne du même sexe que nous on pense avoir trouvé un très bon ami sans vraiment réalisé qu’on vient de trouver la perle rare parmi les personnes apte à devenir ami avec vous. Quand cette personne n’est pas du même sexe que vous, vous pensez tout d’abord que c’est l’attirance physique qui vous permet d’être aussi proche, peut-être même de l’amour. Tu ne sais pas trop, après tout comment discerner le coup de foudre amical, du coup de foudre amoureux quand tu n’as encore jamais vécu l’un des deux. Mais avec le temps, et avec ce genre de moment tu finis par comprendre. Non, ce n’était pas de l’amour. Enfin si, s’en est, mais c’est cet amour amical qui est tout aussi puissant et enrichissant. Vous allez me dire ! Ouais non mais gars arrête, hein, car la Lulu elle te fait de l’effet dans le pantalon au fond ? Bien-sûr, mais cela n’empêche pas de considérer une personne comme un véritable ami.
Shang comprenait enfin tout cela, alors qu’il la serrait contre lui comme il aurait réconforté l’un de ces proches. Il aimait le contact de la jeune femme car il était réconfortant, il ne ressentait aucune passion qui aurait pu – à cet instant en tout cas – prouver qu’il pouvait y avoir plus dans son corps. Il se mit à sourire en profitant de ce moment magique. Pendant un petit moment, aucun des deux ne parlaient. C’était juste un moment réconfortant qui se passait de parole, les actes suffisaient à exprimer ce qu’ils pensaient tout deux. Cependant, tous les bons moments ont une fin, il laissa la jeune femme partir de son étreinte un peu tristement. Il aurait été prêt à la garder ainsi pendant des heures.
- Je vais y aller maintenant, pour de bon ce coup-ci. J’ai vraiment passé une agréable soirée Lucy et j’espère qu’on remettra ça, pour boire un café ensemble ou même pourquoi pas s’entraîner, je suis curieux de savoir si tu sais te servir de tes muscles ! La taquina-t-il.
Une dernière fois, il l’embrassa doucement sur la joue pour lui dire au revoir. Ils se saluèrent donc une dernière fois avant qu’il reprenne le même chemin que tout à l’heure pour enfin rentrer chez lui. Enfin plus ou moins, le jeune homme avait une autre idée. Ce moment passait avec la jeune femme – il espérait vraiment en vivre d’autre – et leur étreinte venait de lui faire comprendre un truc très important. Presque fondamental. Quelque chose qu’il n’avait pas compris avant, non pas parce qu’il était mauvais, juste parce que cette réalité ne lui avait encore jamais effleuré l’esprit. Il avait probablement passé une nuit blanche avec cette idée mais ce n’était pas bien grave, il pouvait bien se permettre de manquer une journée de travail s’il sentait qu’il en aurait besoin. Il se mit donc à marcher, les mains dans les poches sans prendre la même direction que tout à l’heure avant de tourner à gauche, il salua une dernière fois la jeune femme ne sachant même pas si elle était derrière la fenêtre, m’enfin bon. Il sortit son téléphone de sa poche droite, ses écouteurs de la gauche, et mit de la musique pour accompagner sa route. Il aurait bien besoin d’un peu de musique pour la route, il en avait bien pour une bonne petite heure de marche, il était fatigué mais il savait qu’une fois arriver il ne tarderait pas à s’endormir.
Il n’y avait pas un chat dans la rue, c’était triste. Il aurait bien aimé retrouver le petit chat noir de tout à l’heure. Peut-être que Lucy pourrait remettre la main dessus s’il lui demandait ? Après tout, quoi de mieux pour régler son problème de solitude avec un fidèle petit compagnon. Non, il ne demanderait pas à Lucy de le récupérer… et lui demanderait de l’accompagner au moment où il irait le récupérer. Il savait qu’il aurait besoin des précieux conseils de la jeune femme qui semblait s’y connaître au niveau des animaux. Il occupa donc sa marche avec ces pensées, il réfléchissait à un moyen de reprendre en main sa vie.
Après, il ne pensait pas non plus changer complétement. Il aurait juste une amie et peut-être un chat. Cela lui suffisait amplement, il n’avait pas besoin de plus. En redressant la tête en baillant tout en faisant craquer ses membres fatigués par manque de sommeil, il regarda la maison familiale toute endormie devant lui. Mince ! Avait-il pris son double ? Il grogna, non il l’avait laissé à la maison. Quel idiot. Pas grave, sa mère ne lui en voudrait pas, il le savait. Il toqua donc à la fenêtre de leur chambre, comme il l’avait prévu ce fut sa mère – qui avait le sommeil léger – qui se réveilla. Elle le regarda surprise. Il avait quitté la maison comme une furie en fin d’après-midi alors que faisait-il ici ? Bon, elle n’allait pas se plaindre d’avoir son grand bonhomme grognon à la maison, de ce fait, elle se leva pour aller lui ouvrir.
La surprise de la mère épuisée par la vie pouvait se lire sur ses yeux et même tout son corps alors que son fils la prenait dans ses bras en la serrant si fort qu’elle avait l’impression qu’elle ne tarderait pas à se briser en mille morceaux. Quand elle se remit de sa surprise, elle enroula ses bras autours de lui en soupirant d’aise.
- Désolé maman de n’avoir pas compris avant le réconfort que ça pouvait être…
- Enfin. *pause* Qu’est-ce qui t’as fait comprendre ?...
- Une drôle de rencontre.
Ils restèrent ainsi comme cela un petit moment puis ils rentrèrent à l’intérieur, fermèrent la porte d’entrée puis toutes les autres portes de la maison derrière eux alors qu’ils s’enfermaient dans la cuisine. Ils se coulèrent un café, se mirent assis côte à côte sur les tabourets de l’ilot central de la pièce et se mirent à papoter. Tout d’abord inquiète de l’heure, la jeune mère avait tout d’abord proposé à son fils d’aller se coucher, elle le connaissait, elle savait qu’il irait travailler le lendemain. Son fils ne prenait jamais de jour de congé même pour son anniversaire et les vacances n’en parlons pas. Il la rassura en lui disant qu’il se ferait porter malade pour le lendemain après tout une journée sans rien faire n’allait pas lui faire de mal. Sa mère était aux anges, elle ne savait pas qui était cette rencontre mais heureusement qu’elle avait un peu réveillé son fils, il avait l’air un peu moins bougon. Ils parlèrent beaucoup, de tout et de rien, des vieux souvenirs, de leurs regrets comme de leur espoir et aux petites heures du matin. Quand le père de cette drôle de maison se leva, il ne comprit rien à sa vie alors que son fils l’étreignait doucement d’une poigne virile. Il regarda sa femme qui se contenta de hausser les épaules. Bon, et bien, il ne chercha donc pas à comprendre et rendit la poigne à son fils en souriant doucement. Après ça, Shang alla se coucher, il était sept heures du matin et il avait l’impression d’avoir une chape de plomb sur les épaules tellement il était fatigué.
Il s’allongea dans son lit d’adolescent alors qu’il craquait sous son poids beaucoup plus important depuis l’époque. Il se déshabilla en baillant, pour ne garder que son pantalon avant de prendre son téléphone dans sa poche et d’envoyer un sms à la jeune femme. Il se contenta d’écrire un petit message bateau du genre – il n’était pas très doué pour les sms donc bon… - du genre : « J’espère que tu as trouvé facilement le sommeil. Encore merci pour cette soirée. Aujourd’hui, je pense dormir. Le travail se passera de moi. Hésite pas si tu veux qu’on se fasse un truc. Bise. Shang. » Il envoya puis se tapa le front, pourquoi il avait signé… Elle savait que c’était lui après tout. Pf, on va dire que c’est la faute du sommeil. Beaucoup moins gentiment, il envoya un bref sms au travail pour dire qu’il était malade puis il bailla une dernière fois, regarda par la fenêtre le cerisier couvert de neige et s’endormit sans vraiment s’en rendre compte.
Shang comprenait enfin tout cela, alors qu’il la serrait contre lui comme il aurait réconforté l’un de ces proches. Il aimait le contact de la jeune femme car il était réconfortant, il ne ressentait aucune passion qui aurait pu – à cet instant en tout cas – prouver qu’il pouvait y avoir plus dans son corps. Il se mit à sourire en profitant de ce moment magique. Pendant un petit moment, aucun des deux ne parlaient. C’était juste un moment réconfortant qui se passait de parole, les actes suffisaient à exprimer ce qu’ils pensaient tout deux. Cependant, tous les bons moments ont une fin, il laissa la jeune femme partir de son étreinte un peu tristement. Il aurait été prêt à la garder ainsi pendant des heures.
- Je vais y aller maintenant, pour de bon ce coup-ci. J’ai vraiment passé une agréable soirée Lucy et j’espère qu’on remettra ça, pour boire un café ensemble ou même pourquoi pas s’entraîner, je suis curieux de savoir si tu sais te servir de tes muscles ! La taquina-t-il.
Une dernière fois, il l’embrassa doucement sur la joue pour lui dire au revoir. Ils se saluèrent donc une dernière fois avant qu’il reprenne le même chemin que tout à l’heure pour enfin rentrer chez lui. Enfin plus ou moins, le jeune homme avait une autre idée. Ce moment passait avec la jeune femme – il espérait vraiment en vivre d’autre – et leur étreinte venait de lui faire comprendre un truc très important. Presque fondamental. Quelque chose qu’il n’avait pas compris avant, non pas parce qu’il était mauvais, juste parce que cette réalité ne lui avait encore jamais effleuré l’esprit. Il avait probablement passé une nuit blanche avec cette idée mais ce n’était pas bien grave, il pouvait bien se permettre de manquer une journée de travail s’il sentait qu’il en aurait besoin. Il se mit donc à marcher, les mains dans les poches sans prendre la même direction que tout à l’heure avant de tourner à gauche, il salua une dernière fois la jeune femme ne sachant même pas si elle était derrière la fenêtre, m’enfin bon. Il sortit son téléphone de sa poche droite, ses écouteurs de la gauche, et mit de la musique pour accompagner sa route. Il aurait bien besoin d’un peu de musique pour la route, il en avait bien pour une bonne petite heure de marche, il était fatigué mais il savait qu’une fois arriver il ne tarderait pas à s’endormir.
Il n’y avait pas un chat dans la rue, c’était triste. Il aurait bien aimé retrouver le petit chat noir de tout à l’heure. Peut-être que Lucy pourrait remettre la main dessus s’il lui demandait ? Après tout, quoi de mieux pour régler son problème de solitude avec un fidèle petit compagnon. Non, il ne demanderait pas à Lucy de le récupérer… et lui demanderait de l’accompagner au moment où il irait le récupérer. Il savait qu’il aurait besoin des précieux conseils de la jeune femme qui semblait s’y connaître au niveau des animaux. Il occupa donc sa marche avec ces pensées, il réfléchissait à un moyen de reprendre en main sa vie.
Après, il ne pensait pas non plus changer complétement. Il aurait juste une amie et peut-être un chat. Cela lui suffisait amplement, il n’avait pas besoin de plus. En redressant la tête en baillant tout en faisant craquer ses membres fatigués par manque de sommeil, il regarda la maison familiale toute endormie devant lui. Mince ! Avait-il pris son double ? Il grogna, non il l’avait laissé à la maison. Quel idiot. Pas grave, sa mère ne lui en voudrait pas, il le savait. Il toqua donc à la fenêtre de leur chambre, comme il l’avait prévu ce fut sa mère – qui avait le sommeil léger – qui se réveilla. Elle le regarda surprise. Il avait quitté la maison comme une furie en fin d’après-midi alors que faisait-il ici ? Bon, elle n’allait pas se plaindre d’avoir son grand bonhomme grognon à la maison, de ce fait, elle se leva pour aller lui ouvrir.
La surprise de la mère épuisée par la vie pouvait se lire sur ses yeux et même tout son corps alors que son fils la prenait dans ses bras en la serrant si fort qu’elle avait l’impression qu’elle ne tarderait pas à se briser en mille morceaux. Quand elle se remit de sa surprise, elle enroula ses bras autours de lui en soupirant d’aise.
- Désolé maman de n’avoir pas compris avant le réconfort que ça pouvait être…
- Enfin. *pause* Qu’est-ce qui t’as fait comprendre ?...
- Une drôle de rencontre.
Ils restèrent ainsi comme cela un petit moment puis ils rentrèrent à l’intérieur, fermèrent la porte d’entrée puis toutes les autres portes de la maison derrière eux alors qu’ils s’enfermaient dans la cuisine. Ils se coulèrent un café, se mirent assis côte à côte sur les tabourets de l’ilot central de la pièce et se mirent à papoter. Tout d’abord inquiète de l’heure, la jeune mère avait tout d’abord proposé à son fils d’aller se coucher, elle le connaissait, elle savait qu’il irait travailler le lendemain. Son fils ne prenait jamais de jour de congé même pour son anniversaire et les vacances n’en parlons pas. Il la rassura en lui disant qu’il se ferait porter malade pour le lendemain après tout une journée sans rien faire n’allait pas lui faire de mal. Sa mère était aux anges, elle ne savait pas qui était cette rencontre mais heureusement qu’elle avait un peu réveillé son fils, il avait l’air un peu moins bougon. Ils parlèrent beaucoup, de tout et de rien, des vieux souvenirs, de leurs regrets comme de leur espoir et aux petites heures du matin. Quand le père de cette drôle de maison se leva, il ne comprit rien à sa vie alors que son fils l’étreignait doucement d’une poigne virile. Il regarda sa femme qui se contenta de hausser les épaules. Bon, et bien, il ne chercha donc pas à comprendre et rendit la poigne à son fils en souriant doucement. Après ça, Shang alla se coucher, il était sept heures du matin et il avait l’impression d’avoir une chape de plomb sur les épaules tellement il était fatigué.
Il s’allongea dans son lit d’adolescent alors qu’il craquait sous son poids beaucoup plus important depuis l’époque. Il se déshabilla en baillant, pour ne garder que son pantalon avant de prendre son téléphone dans sa poche et d’envoyer un sms à la jeune femme. Il se contenta d’écrire un petit message bateau du genre – il n’était pas très doué pour les sms donc bon… - du genre : « J’espère que tu as trouvé facilement le sommeil. Encore merci pour cette soirée. Aujourd’hui, je pense dormir. Le travail se passera de moi. Hésite pas si tu veux qu’on se fasse un truc. Bise. Shang. » Il envoya puis se tapa le front, pourquoi il avait signé… Elle savait que c’était lui après tout. Pf, on va dire que c’est la faute du sommeil. Beaucoup moins gentiment, il envoya un bref sms au travail pour dire qu’il était malade puis il bailla une dernière fois, regarda par la fenêtre le cerisier couvert de neige et s’endormit sans vraiment s’en rendre compte.
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Ven 27 Jan 2017 - 15:52
Grâce à cette étreinte, Lucy se sentait un peu mieux. Elle était toujours gênée et avait honte de ce qu’elle avait fait, mais les paroles de Shang l’avait rassuré et apaisé. Elle releva les yeux vers lui et le regarda. Il était vraiment quelqu’un de gentil et attentionné. Il n’avait pas hésité une seule seconde à venir la réconforter malgré le mauvais tour qu’elle lui avait joué. Oui, c’était une personne douce et sincère. Il lui avait ouvert son cœur dans le but qu’elle comprenne sa colère passagère. D’autres ne l’auraient pas fait ; ils ne lui auraient laissé aucune chance de comprendre ou de se rattraper. Ils seraient partis fâchés et ne seraient jamais revenus. Elle-même ne savait pas si elle aurait réagit de la même façon si les rôles avaient été inversés. Elle était beaucoup plus rancunière que ne semblait l’être Shang. C’est pour cela qu’elle appréciait vraiment sa réaction. Intérieurement, elle le remerciait d’être aussi gentil et surtout compréhensif. C’est vrai qu’elle ne pouvait pas deviner ce qui s’était passé pour son frère… Mais quand même, vu comment il avait plusieurs fois insisté sur le fait de ne l’appeler qu’en cas d’urgence, elle aurait du s’abstenir. En tout cas, cela lui avait servit de leçon. Elle ferait un peu plus attention la prochaine fois, que ce soit avec Shang ou quelqu’un d’autre ; elle ne jouerait plus avec les sentiments d’autrui… Ou du moins, jusqu’à une limite respectable. Elle avait encore du chemin à faire là-dessus, mais peut-être que Shang l’aiderait à s’améliorer…
« Oui… » Dit-elle en lui souriant doucement. « Quand tu veux, tu as mon numéro maintenant alors n’hésites pas. Ca me ferait très plaisir. » Ajouta-t-elle en riant légèrement à sa remarque.
Elle se laissa faire quand celui-ci s’approcha pour déposer un baiser sur sa joue. Elle ferma les yeux, rougissant légèrement et esquissa un doux sourire. Oui, Shang était une bonne personne et elle était contente d’avoir croisé sa route. Avoir un ami comme lui auprès de soi était très gratifiant. Elle espérait le revoir assez vite. Et puis, elle voulait en savoir encore plus sur lui, elle en avait très envie. Elle le salua une dernière fois puis referma doucement la porte derrière lui. Elle s’appuya sur celle-ci et posa sa tête contre elle. Elle ferma les yeux quelques secondes et inspira profondément. Quelle soirée… Elle s’éloigna de l’entrée et se dirigea vers la table basse. Elle ramassa les deux verres posés dessus puis se rendit à la cuisine. Elle s’installa devant le lavabo et y déposa les verres qu’elle lava. Elle repensait à tout ce que Shang lui avait confié sur la disparition de son frère. Lucy n’arrivait pas à se sortir ça de la tête. Même s’il ne lui en tenait pas rigueur, elle sen sentait vraiment mal pour sa mauvaise blague. Et puis, elle avait de la peine pour lui. Elle n’avait ni frère, ni sœur c’est vrai, mais était très proche de ses parents. S’il venait à leur arriver malheur, elle ne sait pas comment elle surmonterait ça… Comment avait-il fait lui ? Elle soupira tristement. Elle posa les deux verres lavés sur l’étendoir à vaisselle et s’essuya les mains avec un torchon. Il ne fallait pas qu’elle pense à ça. Elle ne pouvait pas y faire grand-chose de toute façon… Mais maintenant qu’elle savait, elle ferait son possible pour faire sourire son ami. Un véritable sourire comme elle avait pu le voir au cours de cette soirée. Tant qu’il voudrait d’elle, elle serait là. Elle sourit et jeta le torchon dans l’évier. Elle dirigea ensuite vers le frigo où elle prit une bière, puis se rendit dans sa chambre.
« Une dernière et au lit. »
Elle bu quelques gorgées de sa bière et la posa sur la table de chevet avec son portable. Elle se déshabille et enfila une simple T-shirt avant de se mettre au lit. C’est alors qu’elle entendit la sonnerie de son téléphone. Qui pouvait bien l’appeler à cette heure-ci ? Elle se redressa, l’attrapa et regarda l’écran. Elle cligna des yeux, puis esquissa un sourire. Sa maman. C’est vrai que là-bas, c’était la fin de matinée. Sa mère et le décalage horaire ce n’était pas son truc. Elle s’assit puis décrocha. Elle resta de longues heures au téléphone avec elle, puis avec son père. Cela lui faisait extrêmement plaisir d’entendre leur voix. Eux aussi se sentaient mal de vivre loin de leur petite fille chérie. Habituellement, elle ne restait pas longtemps en ligne, mais là elle n’avait pas du tout envie de raccrocher. C’est comme ça qu’elle reste au téléphone avec eux jusqu’au petit matin…
Alors qu’elle venait de raccrocher, elle entendit à nouveau son téléphone sonner, un message cette fois ; de Shang qui plus est. Un sourire se dessina sur son visage en le lisant et en remarquant qu’il avait signé « Shang » à la fin. Elle était contente qu’il pense à lui, surtout avant d’aller se coucher. Aussitôt, elle lui renvoya un texto.
«Je n’ai pas encore trouvé le sommeil, mais ca ne saurait tarder. Une journée de repos ca ne devrait pas te faire de mal ! Pour ma part, je reprends ce soir… Passes me voir si tu as le temps o/ Au fait, si tu en as envie, tu pourras m’accompagner nourrir mes petits fauves un de ces jours, je suis sûre que tu as aimé ! ;-) Dors bien, bisous. Lucy :DD »
Oui, elle avait signé elle aussi, histoire de le taquiner un peu. Contente de son message, elle posa son téléphone sur la table de chevet puis se coucha. Elle ne mit pas de temps avant de s’endormir, le sourire aux lèvres.
« Oui… » Dit-elle en lui souriant doucement. « Quand tu veux, tu as mon numéro maintenant alors n’hésites pas. Ca me ferait très plaisir. » Ajouta-t-elle en riant légèrement à sa remarque.
Elle se laissa faire quand celui-ci s’approcha pour déposer un baiser sur sa joue. Elle ferma les yeux, rougissant légèrement et esquissa un doux sourire. Oui, Shang était une bonne personne et elle était contente d’avoir croisé sa route. Avoir un ami comme lui auprès de soi était très gratifiant. Elle espérait le revoir assez vite. Et puis, elle voulait en savoir encore plus sur lui, elle en avait très envie. Elle le salua une dernière fois puis referma doucement la porte derrière lui. Elle s’appuya sur celle-ci et posa sa tête contre elle. Elle ferma les yeux quelques secondes et inspira profondément. Quelle soirée… Elle s’éloigna de l’entrée et se dirigea vers la table basse. Elle ramassa les deux verres posés dessus puis se rendit à la cuisine. Elle s’installa devant le lavabo et y déposa les verres qu’elle lava. Elle repensait à tout ce que Shang lui avait confié sur la disparition de son frère. Lucy n’arrivait pas à se sortir ça de la tête. Même s’il ne lui en tenait pas rigueur, elle sen sentait vraiment mal pour sa mauvaise blague. Et puis, elle avait de la peine pour lui. Elle n’avait ni frère, ni sœur c’est vrai, mais était très proche de ses parents. S’il venait à leur arriver malheur, elle ne sait pas comment elle surmonterait ça… Comment avait-il fait lui ? Elle soupira tristement. Elle posa les deux verres lavés sur l’étendoir à vaisselle et s’essuya les mains avec un torchon. Il ne fallait pas qu’elle pense à ça. Elle ne pouvait pas y faire grand-chose de toute façon… Mais maintenant qu’elle savait, elle ferait son possible pour faire sourire son ami. Un véritable sourire comme elle avait pu le voir au cours de cette soirée. Tant qu’il voudrait d’elle, elle serait là. Elle sourit et jeta le torchon dans l’évier. Elle dirigea ensuite vers le frigo où elle prit une bière, puis se rendit dans sa chambre.
« Une dernière et au lit. »
Elle bu quelques gorgées de sa bière et la posa sur la table de chevet avec son portable. Elle se déshabille et enfila une simple T-shirt avant de se mettre au lit. C’est alors qu’elle entendit la sonnerie de son téléphone. Qui pouvait bien l’appeler à cette heure-ci ? Elle se redressa, l’attrapa et regarda l’écran. Elle cligna des yeux, puis esquissa un sourire. Sa maman. C’est vrai que là-bas, c’était la fin de matinée. Sa mère et le décalage horaire ce n’était pas son truc. Elle s’assit puis décrocha. Elle resta de longues heures au téléphone avec elle, puis avec son père. Cela lui faisait extrêmement plaisir d’entendre leur voix. Eux aussi se sentaient mal de vivre loin de leur petite fille chérie. Habituellement, elle ne restait pas longtemps en ligne, mais là elle n’avait pas du tout envie de raccrocher. C’est comme ça qu’elle reste au téléphone avec eux jusqu’au petit matin…
Alors qu’elle venait de raccrocher, elle entendit à nouveau son téléphone sonner, un message cette fois ; de Shang qui plus est. Un sourire se dessina sur son visage en le lisant et en remarquant qu’il avait signé « Shang » à la fin. Elle était contente qu’il pense à lui, surtout avant d’aller se coucher. Aussitôt, elle lui renvoya un texto.
«Je n’ai pas encore trouvé le sommeil, mais ca ne saurait tarder. Une journée de repos ca ne devrait pas te faire de mal ! Pour ma part, je reprends ce soir… Passes me voir si tu as le temps o/ Au fait, si tu en as envie, tu pourras m’accompagner nourrir mes petits fauves un de ces jours, je suis sûre que tu as aimé ! ;-) Dors bien, bisous. Lucy :DD »
Oui, elle avait signé elle aussi, histoire de le taquiner un peu. Contente de son message, elle posa son téléphone sur la table de chevet puis se coucha. Elle ne mit pas de temps avant de s’endormir, le sourire aux lèvres.
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