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Lun 30 Avr 2018 - 13:02
L’infirmier sentit à ce moment que la discussion devenait aussi tendue qu’un fil de rasoir. L’idée qu’on puisse associer le dialogue à un fil qui relie deux personnes en pleine discussion n’était pas dénuée de sens. C’était même une image tout à fait parlante. Seulement… Même si l’infirmier perçut ce fil invisible qui se tendait inexorablement, il semblait dans l’incapacité d’entrer dans la tête du lycan pour comprendre pleinement le point de vue de ce dernier et ce vers quoi il souhaitait le mener. Il sentait la frustration de Daisuke, mais ne savait pas comment remédier à cette dernière. Dès le départ, il n’était pas allé à ce rendez-vous dans l’intention de tendre patte blanche à ce jeune loup, mais plutôt dans la l’intention de mettre un terme à cette filature qui lui semblait malsaine et dangereuse. Toutefois, la discussion lui a fait comprendre la complexité de ce qui allait arriver à son fils et quand bien même il aurait tout fait à son niveau pour que cela ne se produise pas. Il avait beau se targuer d’être un vampire capable de maîtriser sa nature, c’était faux. Certes, il avait horreur du sang humain, horreur que quelqu’un se blesse… Il ne pouvait nier qu’avant celle qui lui avait volé son coeur, il avait été un tueur. Son aversion actuelle pour sang humain faisait de lui une anomalie du point de vue de sa nature vampirique. Il ne pouvait donc pas espérer que Kazuo soit capable de brider le loup qui était en lui en niant sa présence. Ce dernier faisait partie de lui et il allait devoir composer avec la créature toute sa vie. Ils étaient deux, comme le soulignait si bien Daisuke. Aussi, il ne fallait donc pas gérer l’enfant, mais aussi le loup, et ce en prenant en compte que l’un n’allait pas sans l’autre. Gérer les émotions d’un enfant ce n’était pas de la tarte, mais il y avait pire et déjà Kazuma s’y projetait. L’adolescence. La période humaine la plus compliquée et souvent la plus ingérable. Heureusement, il y avait encore du temps avant d’en arriver là, mais il allait falloir accepter l’aide de cet inconnu… C’était quelque chose qui nouait les tripes de Kazuma. Il n’était pas d’une nature confiante, mais méfiante, voire quelque peu paranoïaque. Il allait devoir prendre sur lui et surtout faire en sorte d’apprendre à connaître ce lycan et pour cela il y avait deux façons. La première, plus louable, apprendre à le connaître, le fréquenter. La seconde, moins louable… Enquêter sur lui et son passé… Cette idée était tout de même fort déplaisante et surtout pas forcément adaptée à la nature franche et frondeuse de ce lycan.
- Je peux comprendre qu’à vos yeux, je ne suis pas la personne la plus qualifiée pour gérer la lycanthropie de Kazuo. Ma méconnaissance pourrait lui porter préjudice et vous avez à coeur de le protéger du monde extérieur qui est dangereux en lui apprenant à contrôler et vivre en harmonie avec sa seconde nature. Seulement, vous venez de vous mordre à l’instant… J’imagine que c’est parce que vous perdez patience et que c’est un des rares moyens que vous avez pour gérer votre stress, votre colère ou toute autre émotion qui vous ferait perdre le contrôle…
Au moment où le lycan s’était mordu assez salement, l’infirmier n’avait pu s’empêcher de frémir. Non pas de dégoût, quoique… Le sentiment n’était pas loin de son aversion pour les gens qui se blessent à dessein et qui n’ont aucun respect pour leur propre corps. C’était aussi valable pour ceux qui blessaient les autres. En cela, il était assez proche du sentiment de fureur de Daisuke à l’idée qu’on puisse utiliser des enfants comme cobaye.
- Comprenez-moi, Kazuo est comme mon fils. Il est de mon devoir de le protéger et de le rendre heureux. J’accepte que vous soyez à ses côtés pour l’aider à gérer son loup et ses émotions, car je serais fou de refuser votre offre pleine de bon sens. Cependant, j’aimerais vous connaître plus, cela peut paraître intrusif, mais un parent ne confie pas son enfant à n’importe qui… Surtout que je n’apprécie pas le fait qu’il puisse avoir à se blesser pour se contrôler…
- Je peux comprendre qu’à vos yeux, je ne suis pas la personne la plus qualifiée pour gérer la lycanthropie de Kazuo. Ma méconnaissance pourrait lui porter préjudice et vous avez à coeur de le protéger du monde extérieur qui est dangereux en lui apprenant à contrôler et vivre en harmonie avec sa seconde nature. Seulement, vous venez de vous mordre à l’instant… J’imagine que c’est parce que vous perdez patience et que c’est un des rares moyens que vous avez pour gérer votre stress, votre colère ou toute autre émotion qui vous ferait perdre le contrôle…
Au moment où le lycan s’était mordu assez salement, l’infirmier n’avait pu s’empêcher de frémir. Non pas de dégoût, quoique… Le sentiment n’était pas loin de son aversion pour les gens qui se blessent à dessein et qui n’ont aucun respect pour leur propre corps. C’était aussi valable pour ceux qui blessaient les autres. En cela, il était assez proche du sentiment de fureur de Daisuke à l’idée qu’on puisse utiliser des enfants comme cobaye.
- Comprenez-moi, Kazuo est comme mon fils. Il est de mon devoir de le protéger et de le rendre heureux. J’accepte que vous soyez à ses côtés pour l’aider à gérer son loup et ses émotions, car je serais fou de refuser votre offre pleine de bon sens. Cependant, j’aimerais vous connaître plus, cela peut paraître intrusif, mais un parent ne confie pas son enfant à n’importe qui… Surtout que je n’apprécie pas le fait qu’il puisse avoir à se blesser pour se contrôler…
Daisuke Kûdo#97187#97187#97187#97187#97187#97187
Lycan Oméga - Meute Hirano
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Ven 4 Mai 2018 - 13:56
RDV 9h au Café du Chat Noir
Feat Kazuma Hatori & Daisuke Kûdo
Je plaçai ma main sur ma blessure en attendant qu’elle cicatrise. Ce n’était qu’une question de minutes et après on ne verrait plus rien. Pas la moindre trace. Comme si je n’avais pas été mordu. Mais la douleur m’avait permis de retrouver mon calme. Elle avait chassé en un instant toute la colère rémanente qui recommençait en moi. J’étais un volcan actif qui menaçait d’entrer en éruption à chaque instant. Mais qui ne le serait pas avec une vie comme la mienne ?
Entre temps, Le vampire commença à me répondre. Au moins, il était un peu lucide. En effet, un vampire aurait surement du mal à apprendre à un Lycan à se contrôler. Je ne dis pas que ce serait impossible… Mais cela se révèlerait surement plus mortel pour le mentor qu’autre chose. Cependant, le fait que je me morde n’était pas de son goût. Je ne pus cependant m’empêcher de lâcher un petit rire jaune. Très discret, presque silencieux. Mais je ne pouvais pas douter que mon interlocuteur l’ait remarqué. Enfin, pas de ma faute s’il était à côté de la plaque. J’étais loin d’atteindre les limites de ma patience. Je bouillonnais plutôt de rage pour la disparition de mon Alpha. Et pour la mise en danger d’un enfant.
Il continua cependant à parler, toujours aussi lucide. Oui, il serait fou de refuser. A vrai dire, pour peu que je réfléchisse, j’étais surement le seul Lycan, Asuna mise à part, qui lui ferait cette proposition. Combien ne l’auraient pas tout simplement tué pour s’occuper du P’tit Loup ? Le nom de Mia Ogawa me venait en tête. Je na connaissais peu, mais elle s’était vite fait une réputation parmi les notres pour sa haine infinie et sanguinaire des suceurs de sangs. Pas de pitié, pas de jugements. Pour elle, ils étaient tous coupables. Je n’avais aucun doute que si l’existence de Kazuo lui parvenait à ses oreilles, elle traquerait celui que j’avais en face de moi jusqu’à qu’il ne soit que poussière.
J’en profitai pour regarder mon bras. La morsure n’était plus qu’une simple cicatrice. Il n’était plus nécessaire de la cacher à l’aire de ma main. J’en profitai pour prendre mon verre et le finir, exposant sans ce qui n’était plus qu’une simple trace légèrement plus blanche que ma peau qui ne serait bientôt plus.
Entre temps, Le vampire commença à me répondre. Au moins, il était un peu lucide. En effet, un vampire aurait surement du mal à apprendre à un Lycan à se contrôler. Je ne dis pas que ce serait impossible… Mais cela se révèlerait surement plus mortel pour le mentor qu’autre chose. Cependant, le fait que je me morde n’était pas de son goût. Je ne pus cependant m’empêcher de lâcher un petit rire jaune. Très discret, presque silencieux. Mais je ne pouvais pas douter que mon interlocuteur l’ait remarqué. Enfin, pas de ma faute s’il était à côté de la plaque. J’étais loin d’atteindre les limites de ma patience. Je bouillonnais plutôt de rage pour la disparition de mon Alpha. Et pour la mise en danger d’un enfant.
Il continua cependant à parler, toujours aussi lucide. Oui, il serait fou de refuser. A vrai dire, pour peu que je réfléchisse, j’étais surement le seul Lycan, Asuna mise à part, qui lui ferait cette proposition. Combien ne l’auraient pas tout simplement tué pour s’occuper du P’tit Loup ? Le nom de Mia Ogawa me venait en tête. Je na connaissais peu, mais elle s’était vite fait une réputation parmi les notres pour sa haine infinie et sanguinaire des suceurs de sangs. Pas de pitié, pas de jugements. Pour elle, ils étaient tous coupables. Je n’avais aucun doute que si l’existence de Kazuo lui parvenait à ses oreilles, elle traquerait celui que j’avais en face de moi jusqu’à qu’il ne soit que poussière.
Daisuke ▬ « Bien… S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir. Mais je me réserve le droit de ne pas vous répondre si je trouve qu’une de vos questions est, justement, trop intrusive. Si cela ne vous plait pas. Tant pis, Je ne m’opposerai pas. Cependant, je ne pense pas que vous obtiendrez une meilleure offfre que la mienne de la part d'un Lycan. Je ne veux que le bien de Kazuo. Et pour cela, il vaut mieux qu'il reste avec vous et que quelqu'un lui apprenne à se contrôler. »
J’en profitai pour regarder mon bras. La morsure n’était plus qu’une simple cicatrice. Il n’était plus nécessaire de la cacher à l’aire de ma main. J’en profitai pour prendre mon verre et le finir, exposant sans ce qui n’était plus qu’une simple trace légèrement plus blanche que ma peau qui ne serait bientôt plus.
"Constat"
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Lun 12 Nov 2018 - 15:37
Observation, identification, analyse et conclusion, quatre petits mots qui avaient sans doute résumé une partie de leur conversation à tous les deux. Alors certes, il s’agissait de mots vides de toute émotion, des mots carrés qui reflétaient un cheminement logique et froid. Cette attitude à tout renvoyer à la logique est une sorte de carapace solide qui protège l’infirmier des émotions telles que le désespoir, la haine, la tristesse, la mélancolie, la colère et l’incompréhension. Alors certes, parfois il se laisse aller à la colère, lorsqu’il voit des gens irresponsables, capables de faire du mal et de se faire du mal alors qu’il n’y a pas plus précieux au monde que la vie qui nous est donnée à la naissance. Beaucoup de personnes souffrant de maladies incurables, n’aurait pas mieux demandé à hériter de la santé de ceux qui avaient fait le choix de mettre un terme brutal à leur existence. Oui pourquoi l’injustice ? Pourquoi certaines personnes qui sont capables de donner amour et protection, ne peuvent pas avoir d’enfants, alors que d’autres qui peuvent les maltraitent, les ignore et les prive d’amour ? Où est la logique dans ce bas monde ? Kazuma n’est pas pour autant un fervent défenseur de la justice, il ne se voit pas en tant que tel. Toutefois, il fait en sorte que les gens comprennent que ce qu’ils se font subir ou qu’ils font subir aux autres est mal.
C’était son combat à lui, un combat qui lui permet malheureusement d’ignorer ses propres problèmes et ses propres soucis. Se consacrer aux autres est une forme de générosité, mais si c’est au point de s’oublier, alors là, c’est de l’égoïsme. Alors oui, Kazuma n’est pas altruiste. C’est un individualiste qui pense à la place des autres ce qui est bon pour eux.
Voilà un portrait sans chaleur d’un personnage qui a tout de même sauvé d’innombrables vies, qui est capable d’aimer et de protéger les personnes qui lui sont chères. Un être capable de donner sa propre vie pour que d’autres vivent et qui fera son possible pour assurer leur bonheur. Le voilà prêt à accepter dans sa vie et celle de son fils, cet individu louche et pourtant plein de bon sens. Alors certes, il n’apprécie par certaines de ses manières, mais au moins, il n’a pas besoin de lui pour être soigné. Ce lycan sera le mentor de son fils, c’est lui qui le guidera dans la voie du contrôle de soi, du contrôle de la bête qu’ils ont en eux. Chacun sa croix, les vampires eux doivent aussi combattre la soif de sang qui les tenaille alors peut être que ce point commun aussi léger soit-il pourrait rapprocher les deux espèces un jour…
Kazuma avait des milliers de questions à poser à Daisuke, et cela même si ce dernier lui avait clairement signifié qu’il se réservait le droit de ne pas lui répondre si ces dernières se révélaient trop intrusives. Cependant, un rendez-vous comme celui-ci ne suffirait pas. Le temps n’était pas leur allié. Kazuma avait des responsabilités envers l’école où il travaillait en tant qu’infirmier et l’heure fatidique d’aller occuper ses fonctions approchait.
Le cri d’un lointain coucou arracha Kazuma à ses réflexions. Pris d’un doute, il sortit sa montre à gousset de son gilet pour consulter l’heure puis leva de nouveau les yeux vers Daisuke. Il allait être en retard pour la première fois de sa vie, mais bizarrement cela ne l’effrayait pas plus que ça. Il était question de la vie de Kazuo. C’était plus important que tout le reste et étrangement, il se résigna à faire confiance au jeune lycan, se promettant toutefois d’intervenir si quelque chose n’allait pas. Les vampires avaient sans aucun doute causé du tort aux lycans, c’était un fait. Il pouvait sembler légitime qu’ils cherchent vengeance . Cependant… L’Allemagne et la France avaient décidé d’avancer main dans la main après deux guerres mondiales et un mur. Il pourrait en être de même pour les Lycans et les autres races, dont leurs ennemis héréditaires, les vampires. Peut être que ça semblait utopique, peut être que les blessures étaient encore trop vives… Mais une chose était sûre, Kazuo ayant grandi avec une famille de vampire. Il était le chaînon manquant, le trait d'union, le symbole qu’une entente pouvait être possible. Alors pour les extrêmes, l’infirmier pouvait se retrouver lui même en danger de mort. Il n’était pas naïf. Mais il était aussi bien entouré et pas aussi seul qu’il paraissait l’être.
-Les milliards de questions que je pourrais vous poser attendront. Je pense qu’une seule rencontre ne suffira pas pour que nous nous apprenions à nous connaître réellement et pleinement. J’ose espérer qu’une entente entre nous deux pourra voir le jour sur le long terme. Ce qui permettra à Kazuo de se rendre compte qu’entre Vampires et Lycans, tout n’est pas que question de vengeance et de haine… Peut-être qu’avec le temps vous pourriez vous-même apaiser la colère qui vous ronge jusqu’à l’âme et que vous n’aurez plus besoin de vous faire du mal pour la contrôler...
Daisuke Kûdo#99783#99783#99783#99783#99783#99783
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Mar 29 Jan 2019 - 19:48
RDV 9h au Café du Chat Noir
Feat Kazuma Hatori & Daisuke Kûdo
Je regardai attentivement le vampire en face de moi. Il ne montrait rien quant à la condition que je posais. Enfin, je supposais qu’il comprenait. Après tout, les parents d’élèves ne posent pas des questions personnelles aux professeurs. Dans l’idée, j’allais être un professeur, comme Asuna et Heiji l’ont été sur moi. Après, la différence entre mon cas et celui de Kazuo, c’est qu’Asuna a été plus qu’un professeur. C’était aussi une amie et une mère.
Le bruit d’un coucou se fit entendre. Quelle heure était-il ? Je ne devais plus trop trainer. J’avais une boutique à faire tourner. Mon interlocuteur sortir une montre et porta son attention dessus avant de revenir sur moi. Il semblait réfléchir longuement avant de reprendre la parole et dirigé la conversation vers sa fin, pour aujourd’hui.
Des milliards de questions, donc. Intéressant. Oui, il allait falloir plus d’une rencontre. En plus, il valait mieux aussi que j’en sache un peu plus sur Kazuo, pour l’aider au mieux. J’acquieçait donc silencieusement avant de prendre un morceau de papier – Ah, c’était l’addition – pour inscrire mon numéro de téléphone au verso. Je l’avançais ensuite en direction du vampire afin qu’il puisse le récupéré.
Impossible pour moi d’en dire plus actuellement, de reconnaitre à voix haute que je suis énervé contre moi-même et mon impuissance face à la situation actuelle, que je ne pouvais rien face à ce qui rendait les miens fous, que croire que j’avais à nouveau perdu ma famille. Ma blessure en plein cœur saignait toujours, et ne se refermerait pas aussitôt.
Je me levais de ma chaise pour mettre fin à cette entrevue. Il était évident que Hatori-san n’allait pas me poser de nouvelles questions aujourd’hui.
Je finis par un signe de tête afin de le remercier et je quitte le café afin de me rendre dans la petite ruelle où je m’étais arrêté plus tôt, décidé encore une fois de passer par les toits pour gagner du temps.
Le bruit d’un coucou se fit entendre. Quelle heure était-il ? Je ne devais plus trop trainer. J’avais une boutique à faire tourner. Mon interlocuteur sortir une montre et porta son attention dessus avant de revenir sur moi. Il semblait réfléchir longuement avant de reprendre la parole et dirigé la conversation vers sa fin, pour aujourd’hui.
Des milliards de questions, donc. Intéressant. Oui, il allait falloir plus d’une rencontre. En plus, il valait mieux aussi que j’en sache un peu plus sur Kazuo, pour l’aider au mieux. J’acquieçait donc silencieusement avant de prendre un morceau de papier – Ah, c’était l’addition – pour inscrire mon numéro de téléphone au verso. Je l’avançais ensuite en direction du vampire afin qu’il puisse le récupéré.
Daisuke ▬ « Je serais ravi de poursuivre cette conversation un autre jour, en effet. Je n’ai aucun doute sur le fait que nous pouvons finir par nous entendre, surtout pour le bien d’un louveteau.
Ne vous méprenez pas, ma colère n’est pas dirigée vers vous. Je n’ai aucun problème avec les vampires, sauf quelques-uns bien particuliers. »
Impossible pour moi d’en dire plus actuellement, de reconnaitre à voix haute que je suis énervé contre moi-même et mon impuissance face à la situation actuelle, que je ne pouvais rien face à ce qui rendait les miens fous, que croire que j’avais à nouveau perdu ma famille. Ma blessure en plein cœur saignait toujours, et ne se refermerait pas aussitôt.
Je me levais de ma chaise pour mettre fin à cette entrevue. Il était évident que Hatori-san n’allait pas me poser de nouvelles questions aujourd’hui.
Daisuke ▬ « Si vous voulez bien m’excuser, je dois malheureusement y aller. J’ai une boutique à faire tourner. Sachez cependant que vous pouvez me joindre à tout moment si besoin et que je peux facilement me rendre disponible si je suis prévenu assez tôt. »
Je finis par un signe de tête afin de le remercier et je quitte le café afin de me rendre dans la petite ruelle où je m’étais arrêté plus tôt, décidé encore une fois de passer par les toits pour gagner du temps.
"Ce Rendez-vous en entraînera un autre."
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Mar 18 Juin 2019 - 17:28
Ainsi se concluait cette première entrevue avec Daisuke. Leur séparation n’était pas un adieu, car l’avenir allait les réunir très prochainement, cela Kazuma pouvait en être certain. La destinée de Kazuo, le jeune lycan en dépendait. Une collaboration étroite qui ne se passerait certainement pas sans heurt. Kazuma était à l’image de ces eaux dormantes, celles en apparence si tranquille en surface, que rien ne laisse présager les dangers qu’elles recèlent. Par amour pour son fils, l’infirmier était non seulement prêt à se sacrifier, mais aussi à mettre de côté ses appréhensions à l’égard de Daisuke. Il reconnaissait la force de ce dernier et son envie, tout aussi puissante, de protéger le louveteau de sa meute. Ils avaient beau être différents, ils avaient tous les deux en eux des ténèbres et surtout le profond désespoir d’avoir perdu des êtres chers. Ils n’allaient donc certainement pas commettre les mêmes erreurs et tout faire pour préserver Kazuo pour qu’il ait la vie la plus normale possible.
Kazuma observa Daisuke en train de se lever pour quitter le bar. Ils se séparaient tous deux plus ou moins en bon terme, mais surtout avec la promesse de se revoir prochainement. Kazuma avait pris soin de relever son numéro de téléphone sur son calepin. Il demanderait à son père de bien vouloir l’enregistrer dans son répertoire mobile. N’empêche, il était risible qu’une personne aussi âgée que son père soit aussi férue des nouvelles technologies alors que son fils, plus jeune, en était complètement allergique. Le téléphone portable de Kazuma avait beau n’être que le plus simple avec quasiment aucune fonctionnalité, il avait fallu toute la persuasion de son père pour en avoir un et surtout pouvoir apprendre à s’en servir pour passer et recevoir des appels.
Calepin refermé et Daisuké partit, l’infirmier se leva pour régler les consommations auprès de Christophe. Ce dernier par discrétion ne lui demanda pas si l’entrevue s’était bien déroulée et le salua d’un air joyeux, espérant le revoir très bientôt.
Lentement , mais sûrement, il regagna son lieu de travail tout en réfléchissant à cette rencontre intéressante. Kazuma était un puissant vampire, mais face aux lycans, la partie semblait jouée d’avance. Ce qui était frustrant, lui qui était du sang de ceux qui protègent et servent. Son pouvoir était utile, mais il avait ses limites. Il lui restait donc que l’agilité, la force et la science du combat. Une discipline transmise de génération en génération et pratiquée régulièrement, une machine à tuer aussi propre que sanglante. Elle ne suffirait pas, aussi une alliance était sans aucun doute la solution la plus censée.
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