Page 2 sur 2 • 1, 2
Alessio O. Di Altiero#96899#96899#96899#96899#96899#96899#96899
Vampire Level A - Chef du clan di Altiero
Race : Vampire
Couleur : #00ccff
Avatar : Prince Dragon Phoenix de My Mystic Dragons
Date d'inscription : 12/03/2014
Nombre de messages : 346
Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
Yens : 101
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00ccff
Avatar : Prince Dragon Phoenix de My Mystic Dragons
Date d'inscription : 12/03/2014
Nombre de messages : 346
Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
Yens : 101
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Dim 22 Avr 2018 - 2:25
Pauvre Âme en Perdition
Feat Kei Manabu & Alessio Di Altiero
Elle affiche l’un de ses beaux sourires avant de me répondre avec douceur.
« - C’est avec un plaisir que je vous accompagnerais sur le long chemin du deuil. Vous en avez parcouru une bonne partie seul. A partir de maintenant, si vous le souhaitez, considérez-moi comme une béquille qui vous aidera à avancer car je ferais tout mon possible pour vous mener à la reconstruction. »
Long chemin … c’est certain qu’il est long. Interminable même.
Elle fait une pause pour ancrer son regard dans le mien.
« - Oui, votre deuil, vous avez déjà parcouru la moitié la plus difficile, parme les sept étapes qui la compose. Les dernières sont l’acceptation et la reconstruction … les plus agréables, si je puis dire. »
Agréables ? Vraiment ? Je vois mal en quoi. Mais je ne suis probablement pas objectif, après tout je ne suis pas proche de ces étapes-là. Je me demande déjà si j’ai seulement le droit d’aller jusqu’à ces étapes. C’est pour dire qu’on va partir de loin elle et moi.
La jeune miko remplit à nouveau nos tasses. Elle n’est pas dupe et sent que la discussion d’aujourd’hui, parce qu’il m’apparaît évident qu’il y en aura plusieurs, sera longue. Elle se lève et retourne dans la pièce d’à côté, celle que je suppose être la cuisine. Quand elle revient, un petit plateau chargé de biscuits à grignoter est dans ses mains puis se retrouve sur la table entre nous. Ce peut en effet servir … notamment à m’occuper les mains.
« - Bien … il est temps de passer aux choses sérieuses, malheureusement. Si vous vous sentez prêt, bien sûr. »
Prêt ? Est-ce que seulement on peut l’être à l’idée de devoir raconter un mensonge partiel ? Ou je choisis d’être à peu près honnête ? Cela serait peut-être mieux …. Mais comporte de nombreux dangers et des questions nouvelles. La première étant : accepterait-elle d’aider un être surnaturel comptes-tenu du climat actuel ?
« - Je ne sais pas si … je peux me sentir vraiment prêt. Mais il est temps de le faire. Je suppose qu’il est important de commencer par … le début probablement. »
Le début … comment modifier le début ? Le mieux est de rester évasif sur certains points je crois. Oui c’est ce qui sera le plus adapté.
« - Elle se nommait Irys … Ses cheveux étaient blond vénitiens, ses yeux verts clairs. Elle souriait toujours, peu importe la situation elle trouvait le moyen de voir le verre à moitié plein, de même pour les personnes. Comme moi, elle était italienne et, curieuse coïncidence, elle était originaire de Venise. La ville des amoureux. Elle était si douce et joyeuse. Et sa voix … elle chantait à l’Opéra, on aurait cru entendre un rossignole quand elle chantait. Je me souviens de son père, il veillait sur elle et sa carrière. Il lui disait souvent «Irys ça ne te coûtera … que ta voix ! Arrête d’exposer ainsi ta gorge ! ». Et elle … elle riait en l’écoutant. Il lui suffisait d’un rien pour éclater d’un rire cristallin. J’aimais l’entendre rire et chanter … je pouvais l’écouter des heures durant ignorant mon travail et mes besoins parfois. »
Je souris bêtement et un peu plus joyeusement en y repensant. J’entends presque son rire à mon oreille, ses nombreuses taquineries aussi. On était si bien.
« - A ce moment-là j’étais en mal de tout. Je cherchais un moyen d’exister loin de ma mère et des responsabilités qui m’incombaient. Je voulais une échappatoire et du coup je passais énormément de temps à l’Opéra. J’aimais en écouter, peu importe ce qu’ils racontaient. C’est en assistant à une de ses représentations que je l’ai vu pour la première. J’ai été subjugué en la voyant … je crois bien que c’est à ce moment-là que je suis tombé amoureux d’elle. »
Une larme, une nouvelle traitresse s’échappe de mon œil droit pour rouler le long de ma pommette, et dévaler ma joue avant de mourir au coin de mes lèvres. Je n’y prête au final pas autant attention que ça. Ce moment où j’ai découvert Irys à l’Opéra de Paris. Elle était tout simplement divine. Une petite perle dans un écrin de luxe et de splendeur.
« - Bien sûr, de par mon éducation, je ne pouvais pas l’aborder comme ça, sans y mettre les formes et ne pas salir son honneur. Un gentleman fait tout pour l’éviter ! Je l’ai courtisé durant plusieurs mois avant d’oser lui demander sa main. Je l’ai bien entendu fait dans les règles de l’art, j’ai été voir son père pour avoir son accord. J’avais été à Venise la lui demander … moi qui suis terrifié par l’eau. Et quand il a conduit sa fille, mon aimée devant l’autel, ce fut le plus beau jour de ma vie. Même si ma mère a beaucoup décrié notre union. Pour elle, Irys ne venait pas de notre monde et n’avait pas la ... classe suffisante pour être ma femme. »
Je me souviens encore de ses –oh ! Nombreuses- crises de colère sur le sujet. Il est vrai que cela faisait tâche à ses yeux et à ceux de beaucoup de membres du clan. Un vampire de sang-pur, chef du clan de surcroit, qui épouse une simple humaine issue –à l’époque- de la bourgeoisie … ça fait jaser. En plus un mariage d’amour ! Comme si on me permettait que ça puisse être le cas à ce moment-là.
Je me souviens surtout que je me fichais de tout ça, j’étais dans ma bulle. J’allais épouser celle que j’aimais et c’était tout ce qui comptait.
« - Nous nous sommes installés à Venise après notre mariage. Irys était amoureuse de cette ville avec ses canaux et ses monuments historiques. Je voulais qu’elle soit bien, du coup malgré ma phobie je lui ai cédé. On était bien dans notre petit chez nous. Nous vivions dans une maison au bord d’un canal avec un ponton privé même si nous n’avions pas d’embarcation. La vie s’écoulait tranquillement, au rythme du temps, et rien d’autre que nous deux et notre amour ne comptait. »
Je sais que mon visage s’assombris. Jusque-là j’ai été honnête, bien qu’évasif, mais maintenant … difficile de conserver cette dernière sans mentionner ce rejeton de l’Enfer, cet immondice qui m’a privé de ce qui faisait battre mon cœur.
« - Tout allait bien jusqu’à … jusqu’à ce que ce monstre n’entre chez nous. »
Je me tue … c’est pour le moment au-dessus de mes forces de mettre des mots sur ce moment aussi dramatique et marquant de ma vie.
« - C’est avec un plaisir que je vous accompagnerais sur le long chemin du deuil. Vous en avez parcouru une bonne partie seul. A partir de maintenant, si vous le souhaitez, considérez-moi comme une béquille qui vous aidera à avancer car je ferais tout mon possible pour vous mener à la reconstruction. »
Long chemin … c’est certain qu’il est long. Interminable même.
Elle fait une pause pour ancrer son regard dans le mien.
« - Oui, votre deuil, vous avez déjà parcouru la moitié la plus difficile, parme les sept étapes qui la compose. Les dernières sont l’acceptation et la reconstruction … les plus agréables, si je puis dire. »
Agréables ? Vraiment ? Je vois mal en quoi. Mais je ne suis probablement pas objectif, après tout je ne suis pas proche de ces étapes-là. Je me demande déjà si j’ai seulement le droit d’aller jusqu’à ces étapes. C’est pour dire qu’on va partir de loin elle et moi.
La jeune miko remplit à nouveau nos tasses. Elle n’est pas dupe et sent que la discussion d’aujourd’hui, parce qu’il m’apparaît évident qu’il y en aura plusieurs, sera longue. Elle se lève et retourne dans la pièce d’à côté, celle que je suppose être la cuisine. Quand elle revient, un petit plateau chargé de biscuits à grignoter est dans ses mains puis se retrouve sur la table entre nous. Ce peut en effet servir … notamment à m’occuper les mains.
« - Bien … il est temps de passer aux choses sérieuses, malheureusement. Si vous vous sentez prêt, bien sûr. »
Prêt ? Est-ce que seulement on peut l’être à l’idée de devoir raconter un mensonge partiel ? Ou je choisis d’être à peu près honnête ? Cela serait peut-être mieux …. Mais comporte de nombreux dangers et des questions nouvelles. La première étant : accepterait-elle d’aider un être surnaturel comptes-tenu du climat actuel ?
« - Je ne sais pas si … je peux me sentir vraiment prêt. Mais il est temps de le faire. Je suppose qu’il est important de commencer par … le début probablement. »
Le début … comment modifier le début ? Le mieux est de rester évasif sur certains points je crois. Oui c’est ce qui sera le plus adapté.
« - Elle se nommait Irys … Ses cheveux étaient blond vénitiens, ses yeux verts clairs. Elle souriait toujours, peu importe la situation elle trouvait le moyen de voir le verre à moitié plein, de même pour les personnes. Comme moi, elle était italienne et, curieuse coïncidence, elle était originaire de Venise. La ville des amoureux. Elle était si douce et joyeuse. Et sa voix … elle chantait à l’Opéra, on aurait cru entendre un rossignole quand elle chantait. Je me souviens de son père, il veillait sur elle et sa carrière. Il lui disait souvent «Irys ça ne te coûtera … que ta voix ! Arrête d’exposer ainsi ta gorge ! ». Et elle … elle riait en l’écoutant. Il lui suffisait d’un rien pour éclater d’un rire cristallin. J’aimais l’entendre rire et chanter … je pouvais l’écouter des heures durant ignorant mon travail et mes besoins parfois. »
Je souris bêtement et un peu plus joyeusement en y repensant. J’entends presque son rire à mon oreille, ses nombreuses taquineries aussi. On était si bien.
« - A ce moment-là j’étais en mal de tout. Je cherchais un moyen d’exister loin de ma mère et des responsabilités qui m’incombaient. Je voulais une échappatoire et du coup je passais énormément de temps à l’Opéra. J’aimais en écouter, peu importe ce qu’ils racontaient. C’est en assistant à une de ses représentations que je l’ai vu pour la première. J’ai été subjugué en la voyant … je crois bien que c’est à ce moment-là que je suis tombé amoureux d’elle. »
Une larme, une nouvelle traitresse s’échappe de mon œil droit pour rouler le long de ma pommette, et dévaler ma joue avant de mourir au coin de mes lèvres. Je n’y prête au final pas autant attention que ça. Ce moment où j’ai découvert Irys à l’Opéra de Paris. Elle était tout simplement divine. Une petite perle dans un écrin de luxe et de splendeur.
« - Bien sûr, de par mon éducation, je ne pouvais pas l’aborder comme ça, sans y mettre les formes et ne pas salir son honneur. Un gentleman fait tout pour l’éviter ! Je l’ai courtisé durant plusieurs mois avant d’oser lui demander sa main. Je l’ai bien entendu fait dans les règles de l’art, j’ai été voir son père pour avoir son accord. J’avais été à Venise la lui demander … moi qui suis terrifié par l’eau. Et quand il a conduit sa fille, mon aimée devant l’autel, ce fut le plus beau jour de ma vie. Même si ma mère a beaucoup décrié notre union. Pour elle, Irys ne venait pas de notre monde et n’avait pas la ... classe suffisante pour être ma femme. »
Je me souviens encore de ses –oh ! Nombreuses- crises de colère sur le sujet. Il est vrai que cela faisait tâche à ses yeux et à ceux de beaucoup de membres du clan. Un vampire de sang-pur, chef du clan de surcroit, qui épouse une simple humaine issue –à l’époque- de la bourgeoisie … ça fait jaser. En plus un mariage d’amour ! Comme si on me permettait que ça puisse être le cas à ce moment-là.
Je me souviens surtout que je me fichais de tout ça, j’étais dans ma bulle. J’allais épouser celle que j’aimais et c’était tout ce qui comptait.
« - Nous nous sommes installés à Venise après notre mariage. Irys était amoureuse de cette ville avec ses canaux et ses monuments historiques. Je voulais qu’elle soit bien, du coup malgré ma phobie je lui ai cédé. On était bien dans notre petit chez nous. Nous vivions dans une maison au bord d’un canal avec un ponton privé même si nous n’avions pas d’embarcation. La vie s’écoulait tranquillement, au rythme du temps, et rien d’autre que nous deux et notre amour ne comptait. »
Je sais que mon visage s’assombris. Jusque-là j’ai été honnête, bien qu’évasif, mais maintenant … difficile de conserver cette dernière sans mentionner ce rejeton de l’Enfer, cet immondice qui m’a privé de ce qui faisait battre mon cœur.
« - Tout allait bien jusqu’à … jusqu’à ce que ce monstre n’entre chez nous. »
Je me tue … c’est pour le moment au-dessus de mes forces de mettre des mots sur ce moment aussi dramatique et marquant de ma vie.
"Confidences"
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 22 Avr 2018 - 14:33
Pauvre Âme en Perdition
Feat Alessio Di Altiero & Kei Manabu
Di Altiero-san commença son récit. Avec ma tasse en main, j’écoutais avec attention ce qu’il voulait bien me raconter. Sa demoiselle, j’aurais pu en faire un portrait mental avec les quelques mots qui me dit d’elle. Sur le coup, je regrettai de ne jamais pouvoir la rencontrer. Son aura devait être si belle à voir. Mais de quelle couleur ? Rouge comme l’homme en face de moi ? Possible… Je ne le saurais jamais, de toute façon.
Alors que je prenais un biscuit, il commença à me parler de la situation, et de la première fois qu’il l’avait vue. Je ne pouvais m’empêcher de trouver cette histoire romantique. Et la fin en était pour moi encore plus douloureuse. Je comprenais que le jeune homme un peu mieux. Je pouvais un peu mieux imaginer ce qu’il ressentait. Pas parfaitement, cependant. Je n’avais jamais vécu cette situation. Je ne pouvais que faire fonctionner mon esprit qui me proposait un certain ressenti. Je ne pouvais prétendre connaitre sa peine.
Il y avait tout de même quelque hose qui me perturbait, j’avais l’impression que cette histoire se déroulait dans un passé plus lointain. Pourtant, vu l’apparence du jeune homme, Cela ne devait pas s’être passé il y a bien longtemps. Et cette peine qui semblait se trouver depuis des lustres dans son cœur… Pourquoi cela me paraissait étrange. Mais ce n’était peut-être qu’une simple impression.
Mon interlocuteur continua son histoire en parlant du mariage et de leur installation. Et plus il avançait dans son récit, plus j’étais partagée entre mes émotions et mes impressions. Je ressentais de la joie d’entendre une si belle histoire. Je les imaginais heureux, malgré la peur de l’eau du mari. C’était en tout cas une magnifique preuve d’amour de sa part de se sacrifier ainsi pour que sa belle vive dans sa ville natale.
A côté, je ressentais la tristesse de savoir que l’échéance du bonheur arrivait à grand pas. C’était une évidence. J’étais au courant depuis le début. La belle n’était plus et le mari se retrouvait en mille morceaux. Je savais aussi qu’il ne ferait jamais son deuil, la tristesse restant ancrée en lui.
Cependant, le pire était encore cette impression que me provoquait le récit, celui d’avoir pris son temps. Alors que le jeune homme se trouvait en face de moi et devais avoir à peu près mon âge. J’avais l’impression qu’il avait un passé trop chargé pour être vrai. De toute mes forces, je tentai de faire partir cette impression de mon esprit. Je ne doutais pas de son histoire. Sa peine était là, ses bons souvenirs aussi. Cela se voyait sur son visage. Son honnêteté s’entendait dans sa voix. Alors pourquoi cette impression particulière était là ?
Toujours indécise, je gardais le silence en voyant le visage du jeune homme s’assombrir. Le moment était arrivé. La belle ne serait bientôt plus. La douleur se fit sentir et la colère remonta légèrement. Mais je ne dis rien. Je le laissais extérioriser. Je surpris cependant au terme monstre utilisé. Actuellement, à Nakanoto, monstre voulait dire deux choses…
Oui, je savais. Je ne pouvais le nier. Les rumeurs allaient et venaient en ville. Même les médias en parlaient. Il existait des espèces en ville autre que des humains. Certains niaient l’évidence. Pas moi. Peut-être étais-je un peu trop ouverte d’esprit. J’avais cependant toujours pensé qu’il n’y avait pas que des humains dans ce monde. Je croyais au Kamis, aux Yokais, aux esprits. Alors pourquoi ne pas croire aux vampires et aux lycans. Lucy avait même émis l’hypothèse que ce soit lié à la couleur des âmes. C’était possible en effet… Et si c’était le cas, rouge voulait dire…
Alors que je prenais un biscuit, il commença à me parler de la situation, et de la première fois qu’il l’avait vue. Je ne pouvais m’empêcher de trouver cette histoire romantique. Et la fin en était pour moi encore plus douloureuse. Je comprenais que le jeune homme un peu mieux. Je pouvais un peu mieux imaginer ce qu’il ressentait. Pas parfaitement, cependant. Je n’avais jamais vécu cette situation. Je ne pouvais que faire fonctionner mon esprit qui me proposait un certain ressenti. Je ne pouvais prétendre connaitre sa peine.
Il y avait tout de même quelque hose qui me perturbait, j’avais l’impression que cette histoire se déroulait dans un passé plus lointain. Pourtant, vu l’apparence du jeune homme, Cela ne devait pas s’être passé il y a bien longtemps. Et cette peine qui semblait se trouver depuis des lustres dans son cœur… Pourquoi cela me paraissait étrange. Mais ce n’était peut-être qu’une simple impression.
Mon interlocuteur continua son histoire en parlant du mariage et de leur installation. Et plus il avançait dans son récit, plus j’étais partagée entre mes émotions et mes impressions. Je ressentais de la joie d’entendre une si belle histoire. Je les imaginais heureux, malgré la peur de l’eau du mari. C’était en tout cas une magnifique preuve d’amour de sa part de se sacrifier ainsi pour que sa belle vive dans sa ville natale.
A côté, je ressentais la tristesse de savoir que l’échéance du bonheur arrivait à grand pas. C’était une évidence. J’étais au courant depuis le début. La belle n’était plus et le mari se retrouvait en mille morceaux. Je savais aussi qu’il ne ferait jamais son deuil, la tristesse restant ancrée en lui.
Cependant, le pire était encore cette impression que me provoquait le récit, celui d’avoir pris son temps. Alors que le jeune homme se trouvait en face de moi et devais avoir à peu près mon âge. J’avais l’impression qu’il avait un passé trop chargé pour être vrai. De toute mes forces, je tentai de faire partir cette impression de mon esprit. Je ne doutais pas de son histoire. Sa peine était là, ses bons souvenirs aussi. Cela se voyait sur son visage. Son honnêteté s’entendait dans sa voix. Alors pourquoi cette impression particulière était là ?
Toujours indécise, je gardais le silence en voyant le visage du jeune homme s’assombrir. Le moment était arrivé. La belle ne serait bientôt plus. La douleur se fit sentir et la colère remonta légèrement. Mais je ne dis rien. Je le laissais extérioriser. Je surpris cependant au terme monstre utilisé. Actuellement, à Nakanoto, monstre voulait dire deux choses…
Kei ▬ « Monstre ? Voulez-vous dire… Un Vampire ou un Lycan ? »
Oui, je savais. Je ne pouvais le nier. Les rumeurs allaient et venaient en ville. Même les médias en parlaient. Il existait des espèces en ville autre que des humains. Certains niaient l’évidence. Pas moi. Peut-être étais-je un peu trop ouverte d’esprit. J’avais cependant toujours pensé qu’il n’y avait pas que des humains dans ce monde. Je croyais au Kamis, aux Yokais, aux esprits. Alors pourquoi ne pas croire aux vampires et aux lycans. Lucy avait même émis l’hypothèse que ce soit lié à la couleur des âmes. C’était possible en effet… Et si c’était le cas, rouge voulait dire…
"Vampire"
© Etilya sur DK RPG
Alessio O. Di Altiero#96909#96909#96909#96909#96909#96909#96909
Vampire Level A - Chef du clan di Altiero
Race : Vampire
Couleur : #00ccff
Avatar : Prince Dragon Phoenix de My Mystic Dragons
Date d'inscription : 12/03/2014
Nombre de messages : 346
Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
Yens : 101
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00ccff
Avatar : Prince Dragon Phoenix de My Mystic Dragons
Date d'inscription : 12/03/2014
Nombre de messages : 346
Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
Yens : 101
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Dim 22 Avr 2018 - 16:52
Pauvre Âme en Perdition
Feat Kei Manabu & Alessio Di Altiero
Je sens confusément dans son attention que quelque chose la gêne. Très certainement l’impression que toute cette histoire date d’une éternité, alors qu’avec mon apparence … enfin ça devrait avoir eu hier. Je ne pourrai probablement pas éternellement lui dissimuler ma nature vampirique. Qui à ses yeux, vu l’animation en ville et la vague de terreur que provoque certaines hypothèses qui circulent … est une nature de monstre.
Je soupire intérieurement, la différence entre un ‘monstre’ pour les humaines et pour nous autres créatures surnaturelles est la précision. A soir qu’un vampire de level E est un montre pour les deux parties mais … un vampire de level B ne l’est plus que pour les humains et quelques lycans. Cette ville est en train de devenir une véritable poudrière.
Ma planche de salut réside dans le fait qu’elle ne prête pas foi aux rumeurs nommant vampire et lycan.
« - Monstre ? Voulez-vous dire … Un Vampire ou un Lycan ? »
C’est la douche froide. Ou plutôt glacée.
Je la regarde avec des yeux ronds, et probablement un air ahuris. Elle accorde foi à ces rumeurs-là. Décidément je n’ai pas de vaine. Je ne peux même pas infirmer son hypothèse puisque je parle bel et bien d’un vampire.
Je vais lui confirmer.
Je n’ai donc pas besoin de lui dissimuler les détails concernant sa cruauté envers Irys. Même si je ne mentionne pas tout, puisque ça je peux lui dire … au moment du carnage je n’étais pas présent. Je peux même continuer dans ma franchise et dire que notre enfant a été aussi une victime innocente de cet ignoble monstre.
J’avale une gorgée de thé et grignote un petit biscuit. Ces gestes sont plus pour me permettre de retrouver une contenance qu’autre chose. Il me faut un minimum de lucidité si … enfin si je veux pouvoir avancer et quitter sa collection.
« - Vous avez entendu les rumeurs en ville ? Je … je vous l’avoue c’était un V … Vampire. »
Au moins je confirme son hypothèse. Est-ce que j’ose aller plus loin ?
Est-ce que ce n’est pas prendre le risque de lui livrer aussi que je suis un vampire ?
Si jamais elle le découvre –ou que je le dis- ne va-t-elle pas prendre peur et me dire de partir ? Ou pire … appeler de l’aide ?
Pourtant je ne la vois pas agir ainsi. La jeune Manabu semble ouverte d’esprit, presque autant que moi. Je peux bien sûr me tromper dans mon analyse, je ne suis pas infaillible pour autant. Le risque de révéler ma nature est trop grand pour le prendre. Je préfère taire ce point jusqu’à nouvel ordre, sauf si elle en émet l’hypothèse.
J’hésite à reprendre mon récit. D’une part parce que c’est le moment le plus douloureux pour moi, mais aussi que j’ignore si je pourrais me contenir ni même tout simplement mettre des mots sur cette vision d’horreur. Elle est encore figée dans mes rétines, comme si on l’y avait gravé à l’encre indélébile. Pourtant je sais que ce n’est pas le cas, seulement un tour de mon esprit blessé et encore à vif.
« - Je ne pourrai jamais oublier le saccage de notre salon et … enfin surtout l’état d’Irys. Je m’étais absenté pour le travail, je n’en avais que pour deux petites heures. Deux heures qui ne m’ont pas seulement coûté ma femme mais aussi notre enfant à naître. »
Je n’ai ni l’envie, ni même la force de décrire ce qu’il s’est passé, rien que de mentionner notre enfant, je sens les larmes revenir au galop. Je baisse la tête. Je n’aime pas me montrer en position de faiblesse. Et bien qu’elle soit terriblement gentille et compréhensive, je ne peux pas parler de ce moment. Rien que d’y penser … un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale.
Je sais que je pleure. Je ne peux m’empêcher de revoir cette scène. Mais je ne peux pas mettre de mots dessus.
Il est encore trop tôt pour moi.
Je soupire intérieurement, la différence entre un ‘monstre’ pour les humaines et pour nous autres créatures surnaturelles est la précision. A soir qu’un vampire de level E est un montre pour les deux parties mais … un vampire de level B ne l’est plus que pour les humains et quelques lycans. Cette ville est en train de devenir une véritable poudrière.
Ma planche de salut réside dans le fait qu’elle ne prête pas foi aux rumeurs nommant vampire et lycan.
« - Monstre ? Voulez-vous dire … Un Vampire ou un Lycan ? »
C’est la douche froide. Ou plutôt glacée.
Je la regarde avec des yeux ronds, et probablement un air ahuris. Elle accorde foi à ces rumeurs-là. Décidément je n’ai pas de vaine. Je ne peux même pas infirmer son hypothèse puisque je parle bel et bien d’un vampire.
Je vais lui confirmer.
Je n’ai donc pas besoin de lui dissimuler les détails concernant sa cruauté envers Irys. Même si je ne mentionne pas tout, puisque ça je peux lui dire … au moment du carnage je n’étais pas présent. Je peux même continuer dans ma franchise et dire que notre enfant a été aussi une victime innocente de cet ignoble monstre.
J’avale une gorgée de thé et grignote un petit biscuit. Ces gestes sont plus pour me permettre de retrouver une contenance qu’autre chose. Il me faut un minimum de lucidité si … enfin si je veux pouvoir avancer et quitter sa collection.
« - Vous avez entendu les rumeurs en ville ? Je … je vous l’avoue c’était un V … Vampire. »
Au moins je confirme son hypothèse. Est-ce que j’ose aller plus loin ?
Est-ce que ce n’est pas prendre le risque de lui livrer aussi que je suis un vampire ?
Si jamais elle le découvre –ou que je le dis- ne va-t-elle pas prendre peur et me dire de partir ? Ou pire … appeler de l’aide ?
Pourtant je ne la vois pas agir ainsi. La jeune Manabu semble ouverte d’esprit, presque autant que moi. Je peux bien sûr me tromper dans mon analyse, je ne suis pas infaillible pour autant. Le risque de révéler ma nature est trop grand pour le prendre. Je préfère taire ce point jusqu’à nouvel ordre, sauf si elle en émet l’hypothèse.
J’hésite à reprendre mon récit. D’une part parce que c’est le moment le plus douloureux pour moi, mais aussi que j’ignore si je pourrais me contenir ni même tout simplement mettre des mots sur cette vision d’horreur. Elle est encore figée dans mes rétines, comme si on l’y avait gravé à l’encre indélébile. Pourtant je sais que ce n’est pas le cas, seulement un tour de mon esprit blessé et encore à vif.
« - Je ne pourrai jamais oublier le saccage de notre salon et … enfin surtout l’état d’Irys. Je m’étais absenté pour le travail, je n’en avais que pour deux petites heures. Deux heures qui ne m’ont pas seulement coûté ma femme mais aussi notre enfant à naître. »
Je n’ai ni l’envie, ni même la force de décrire ce qu’il s’est passé, rien que de mentionner notre enfant, je sens les larmes revenir au galop. Je baisse la tête. Je n’aime pas me montrer en position de faiblesse. Et bien qu’elle soit terriblement gentille et compréhensive, je ne peux pas parler de ce moment. Rien que d’y penser … un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale.
Je sais que je pleure. Je ne peux m’empêcher de revoir cette scène. Mais je ne peux pas mettre de mots dessus.
Il est encore trop tôt pour moi.
"Cœur brisé"
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 23 Avr 2018 - 15:29
Pauvre Âme en Perdition
Feat Alessio Di Altiero & Kei Manabu
Ma question sembla poser un profond malaise entre nous. Rien que le fait que la conversation fût surnaturelle sembla le gêné plus qu’autre chose. Pour moi, cela me paraissait plus limpide, plus clair. Et je pensai sincèrement que mon interlocuteur n’est pas humain. Cependant, si tel était bien le cas, ce n’eétait certainement pas ça qui ferait de lui un monstre. Ce n’est pas ce que nous sommes qui nous définit, mais nos choix, nos actions et nos expériences.
Quoi qu’il en soit, il me confirma que la personne qui lui avait enlevé sa chère et tendre était un vampire. Doucement, un sourire compatissant s’installa sur mes lèvres. Le fait d’en parler lui faisait du bien. Mais la stupeur qu’avait provoqué la tournure de la conversation couvrait le tout. L’homme ne devait pas avoir l’habitude d’aborder un tel sujet avec une humaine. Car je me pensais humaine, à moins que je sois autre chose, ni vampire, ni lycan. La vision des auras serait alors expliquée.
Di Altiero-san reprit son récit, avec difficultés cependant. Ces mots se firent un peu hésitant et sa voix trembla. Avec l’information capitale que je venais d’obtenir, je compris l’ampleur du cauchemar que cela avait dû être. Ses paroles prennaient un autre sens. Plus profond, pus horrible… Plus cauchemardesque… La limite fut vite atteinte. Des larmes coulèrent sur ses joues et j’eus l’impression que les sanglots n’allaient pas tarder. Ainsi, je n’insistai pas aujourd’hui. Cela aurait été contreproductif. Je me contentai de prendre une de ses mains dans la mienne, par-dessus la table, en signe de réconfort.
Avec délicatesse, j’essayai de capter son regard pour offrir mon plus beau sourire pour calmer sa peine. Si je pouvais la diminuer rien qu’un peu en cette instant ou alléger le poids qu’elle pesait sur son cœur… Avec le temps, peut-être…
Maintenant que mon invité semblait remis de ses émotions, je me permis de lâcher sa main et de me m’assoir à nouveau correctement. Après tout, l’idée était de le réconforter, pas de l’embarrasser. Je pris alors une légère gorgée de thé et un petit gâteau avant de reprendre la conversation.
Quoi qu’il en soit, il me confirma que la personne qui lui avait enlevé sa chère et tendre était un vampire. Doucement, un sourire compatissant s’installa sur mes lèvres. Le fait d’en parler lui faisait du bien. Mais la stupeur qu’avait provoqué la tournure de la conversation couvrait le tout. L’homme ne devait pas avoir l’habitude d’aborder un tel sujet avec une humaine. Car je me pensais humaine, à moins que je sois autre chose, ni vampire, ni lycan. La vision des auras serait alors expliquée.
Di Altiero-san reprit son récit, avec difficultés cependant. Ces mots se firent un peu hésitant et sa voix trembla. Avec l’information capitale que je venais d’obtenir, je compris l’ampleur du cauchemar que cela avait dû être. Ses paroles prennaient un autre sens. Plus profond, pus horrible… Plus cauchemardesque… La limite fut vite atteinte. Des larmes coulèrent sur ses joues et j’eus l’impression que les sanglots n’allaient pas tarder. Ainsi, je n’insistai pas aujourd’hui. Cela aurait été contreproductif. Je me contentai de prendre une de ses mains dans la mienne, par-dessus la table, en signe de réconfort.
Kei ▬ « N’allons pas plus loin pour aujourd’hui. Vous avez besoin de faire une pause et d’évacuer la vague de tristesse qui vient de vous submerger. Le chemin vers la résignation sera encore long. Mais l’effort que vous avez fait est un grand pas. »
Avec délicatesse, j’essayai de capter son regard pour offrir mon plus beau sourire pour calmer sa peine. Si je pouvais la diminuer rien qu’un peu en cette instant ou alléger le poids qu’elle pesait sur son cœur… Avec le temps, peut-être…
Kei ▬ « Je vais vous avouer une chose. Je sens que vous ne dites pas tout… Mais je comprends que vous ne me faites pas confiance entièrement encore. Cela viendra avec le temps, j’espère. Je voudrais continuer à vous aider, de tout mon cœur. »
Maintenant que mon invité semblait remis de ses émotions, je me permis de lâcher sa main et de me m’assoir à nouveau correctement. Après tout, l’idée était de le réconforter, pas de l’embarrasser. Je pris alors une légère gorgée de thé et un petit gâteau avant de reprendre la conversation.
Kei ▬ « Que voulez-vous faire, Di Altiero-san ? Aimeriez-vous qu’on discute un peu, vous changer les idées ou aller vous reposer un peu ? »
"Pause"
© Etilya sur DK RPG
Alessio O. Di Altiero#97072#97072#97072#97072#97072#97072#97072
Vampire Level A - Chef du clan di Altiero
Race : Vampire
Couleur : #00ccff
Avatar : Prince Dragon Phoenix de My Mystic Dragons
Date d'inscription : 12/03/2014
Nombre de messages : 346
Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
Yens : 101
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00ccff
Avatar : Prince Dragon Phoenix de My Mystic Dragons
Date d'inscription : 12/03/2014
Nombre de messages : 346
Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
Yens : 101
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Dim 29 Avr 2018 - 3:13
Pauvre Âme en Perdition
Feat Kei Manabu & Alessio Di Altiero
Je la sens prendre une de mes mains dans les siennes. Ce geste me touche profondément, car ça montre toute l’étendue de sa grande empathie envers les autres.
« - N’allons pas plus loin pour aujourd’hui. Vous avez besoin de faire une pause et d’évacuer la vague de tristesse qui vient de vous submerger. Le chemin avers la résignation sera encore long. Mais l’effort que vous avez fait est un grand pas. »
Avec douceur, elle m’amène à lever le regard vers elle et y découvrir un magnifique sourire. Cette humaine est adorable par bien des côtés. Déjà pour m’offrir son aide sans demander de contrepartie, et puis en essayant de la soulager un peu par de petites attentions. Si plus de personnes étaient ainsi, la situation en ville serait plus calme et le monde plus vivable.
« - Je vais vous avouer une chose. Je sens que vous ne dîtes pas tout … Mais je comprends que vous ne me faites pas confiance entièrement encore. Cela viendra avec le temps, j’espère. Je voudrais continuer à vous aider, de tout mon cœur. »
Je ne doute pas un seul instant de sa volonté de m’aider de tout son cœur. Bien sûr que je ne lui dis pas tout ! Comment le pourrais-je ? Il y a bien trop à dire pour résumer suffisamment. Mon silence n’est pas seulement dû à cette absence de confiance globale, même si son attitude m’encourage à la lui accorder, mais aussi au risque que tout révélé aurait.
Mes tremblements, dû à mes pleures, se calment peu à peu. Me laissant totalement vidé de mon énergie, comme si je venais de faire un marathon. De plus je me sens légèrement abattu, repenser à ces évènements me plombe toujours autant le moral. Pourquoi je sais que depuis le temps, j’aurai dû tourner la page., mieux encore j’aurai déjà dû finir mon deuil ! J’ai l’air bête à rester bloqué ainsi par mon passé.
« - Que voulez-vous faire, Di Altiero-san ? Aimeriez-vous qu’on discute un peu, vous changer les idées ou aller vous reposer un peu ? »
Je ne sais pas ce que je voudrais faire. Pour être franc, rentrer chez moi et dormir me tente terriblement. Mais vu tous les gestes qu’elle a eus vis-à-vis de moi, sa patiente et sa compassion … je ne peux partir ainsi. J’aurai la sensation d’être un voleur. Cependant je reste partagé sur ce que je peux lui divulguer ou non. Cette jeune fille semble bien plus intelligente qu’elle ne le laisse paraître, mon malaise à son évocation des lycans et vampires, n’est pas passé inaperçu.
Peut-être même qu’elle se doute de ma véritable nature, sans forcément en être certaine pour autant. Pour m’aider, je sais qu’elle aura besoin de savoir, afin de mieux comprendre l’impact que ça a pu avoir sur moi. On en revient à la question de base : ai-je suffisamment confiance pour lui dire ?
Je termine ma tasse de thé ainsi que mon petit biscuit, me donnant ainsi quelques secondes de réflexion en plus.
« - Je … je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi aujourd’hui… je pense que je vais rentrer chez moi, me reposer un peu. Je me sens … vidé après notre échange. Mais je crois que c’est une bonne chose. Néanmoins, avec votre accord, j’aimerai revenir vous voir une prochaine fois et reprendre cette discussion. Je sais que vous avez raison, le chemin est encore long, mais cela fait bien longtemps que personne n’avait réussi à m’aider comme vous venez de le faire. »
Ma décision est prise. Nous verrons bien ce qui arrivera par la suite. J’ai besoin de tourner la page, sans oublier Irys et s’en m’en sentir coupable pour autant et clairement cette humaine peut m’y aider.
« - Je vais vous faire confiance … de plus pour m’aider, vous aurez besoin de comprendre. Jusqu’ici je suis resté honnête et franc avec vous, je vais donc continuer ainsi. Je pense que vous l’avez deviné, suite au malaise qui a eu lieu tout à l’heure, je ne suis pas humain. Je suis un vampire et le drame qui me touche encore malgré le temps qui passe a eu lieu il y a 186 ans. Elle a été mon premier amour et jusqu’à présent, le seul. J’ai malheureusement des devoirs … et je suis obligé d’avancer. Je ne peux l’oublier, mais j’aimerai ne plus me sentir autant coupable en étant encore en vie. »
Je pose ma tasse de thé sur son plateau délicatement. Cette fois elle sait, tout du moins le principal.
« - J’espère ne pas vous choquer, ou vous apeurer compte-tenu du climat actuel. Sachez que je ne vous ferais aucun mal, ce n’est pas dans mes intentions. Contrairement aux rumeurs, tous les vampires ne sont pas des montres. Enfin je le crois, tout comme on peut trouver des humains qui le sont. Cela dépend des actes et du mental. »
« - N’allons pas plus loin pour aujourd’hui. Vous avez besoin de faire une pause et d’évacuer la vague de tristesse qui vient de vous submerger. Le chemin avers la résignation sera encore long. Mais l’effort que vous avez fait est un grand pas. »
Avec douceur, elle m’amène à lever le regard vers elle et y découvrir un magnifique sourire. Cette humaine est adorable par bien des côtés. Déjà pour m’offrir son aide sans demander de contrepartie, et puis en essayant de la soulager un peu par de petites attentions. Si plus de personnes étaient ainsi, la situation en ville serait plus calme et le monde plus vivable.
« - Je vais vous avouer une chose. Je sens que vous ne dîtes pas tout … Mais je comprends que vous ne me faites pas confiance entièrement encore. Cela viendra avec le temps, j’espère. Je voudrais continuer à vous aider, de tout mon cœur. »
Je ne doute pas un seul instant de sa volonté de m’aider de tout son cœur. Bien sûr que je ne lui dis pas tout ! Comment le pourrais-je ? Il y a bien trop à dire pour résumer suffisamment. Mon silence n’est pas seulement dû à cette absence de confiance globale, même si son attitude m’encourage à la lui accorder, mais aussi au risque que tout révélé aurait.
Mes tremblements, dû à mes pleures, se calment peu à peu. Me laissant totalement vidé de mon énergie, comme si je venais de faire un marathon. De plus je me sens légèrement abattu, repenser à ces évènements me plombe toujours autant le moral. Pourquoi je sais que depuis le temps, j’aurai dû tourner la page., mieux encore j’aurai déjà dû finir mon deuil ! J’ai l’air bête à rester bloqué ainsi par mon passé.
« - Que voulez-vous faire, Di Altiero-san ? Aimeriez-vous qu’on discute un peu, vous changer les idées ou aller vous reposer un peu ? »
Je ne sais pas ce que je voudrais faire. Pour être franc, rentrer chez moi et dormir me tente terriblement. Mais vu tous les gestes qu’elle a eus vis-à-vis de moi, sa patiente et sa compassion … je ne peux partir ainsi. J’aurai la sensation d’être un voleur. Cependant je reste partagé sur ce que je peux lui divulguer ou non. Cette jeune fille semble bien plus intelligente qu’elle ne le laisse paraître, mon malaise à son évocation des lycans et vampires, n’est pas passé inaperçu.
Peut-être même qu’elle se doute de ma véritable nature, sans forcément en être certaine pour autant. Pour m’aider, je sais qu’elle aura besoin de savoir, afin de mieux comprendre l’impact que ça a pu avoir sur moi. On en revient à la question de base : ai-je suffisamment confiance pour lui dire ?
Je termine ma tasse de thé ainsi que mon petit biscuit, me donnant ainsi quelques secondes de réflexion en plus.
« - Je … je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi aujourd’hui… je pense que je vais rentrer chez moi, me reposer un peu. Je me sens … vidé après notre échange. Mais je crois que c’est une bonne chose. Néanmoins, avec votre accord, j’aimerai revenir vous voir une prochaine fois et reprendre cette discussion. Je sais que vous avez raison, le chemin est encore long, mais cela fait bien longtemps que personne n’avait réussi à m’aider comme vous venez de le faire. »
Ma décision est prise. Nous verrons bien ce qui arrivera par la suite. J’ai besoin de tourner la page, sans oublier Irys et s’en m’en sentir coupable pour autant et clairement cette humaine peut m’y aider.
« - Je vais vous faire confiance … de plus pour m’aider, vous aurez besoin de comprendre. Jusqu’ici je suis resté honnête et franc avec vous, je vais donc continuer ainsi. Je pense que vous l’avez deviné, suite au malaise qui a eu lieu tout à l’heure, je ne suis pas humain. Je suis un vampire et le drame qui me touche encore malgré le temps qui passe a eu lieu il y a 186 ans. Elle a été mon premier amour et jusqu’à présent, le seul. J’ai malheureusement des devoirs … et je suis obligé d’avancer. Je ne peux l’oublier, mais j’aimerai ne plus me sentir autant coupable en étant encore en vie. »
Je pose ma tasse de thé sur son plateau délicatement. Cette fois elle sait, tout du moins le principal.
« - J’espère ne pas vous choquer, ou vous apeurer compte-tenu du climat actuel. Sachez que je ne vous ferais aucun mal, ce n’est pas dans mes intentions. Contrairement aux rumeurs, tous les vampires ne sont pas des montres. Enfin je le crois, tout comme on peut trouver des humains qui le sont. Cela dépend des actes et du mental. »
"Franchise"
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Jeu 10 Mai 2018 - 13:32
Pauvre Âme en Perdition
Feat Alessio Di Altiero & Kei Manabu
Alors que je terminais tranquillement mon thé et mon biscuit, Di Altiero-san prit le temps de réfléchir. Cela se sentait dans son silence. Encore une fois, je lui laissai le temps. Brusquer pour accélérer les choses n’auraient pas été utile dans la situation. Il n’y avait aucune urgence après tout. Certes, plus tôt l’homme irait mieux, mieux ce serait pour lui. Mais à part ça…
Finalement, l’homme fit son choix. Se reposer. J’hochai doucement de la tête pour lui répondre. C’était, selon moi, une très bonne idée. Je comprenais que l’échange l’avait épuisé mentalement. Dans ce cas, une petite sieste lui ferait le plus grand bien en attendant une bonne nuit de sommeil, réparatrice.
Mon invité voulu en suite me faire un peu plus confiance en faisant une dernière. Je ne pus m’empêcher de sourire à ce fait. Il était agréable de voir la foi qu’il me portait. Cela me permettait aussi de croire un peu plus à son bien-être futur. Et quand bien même la révélation était de taille, cela ne fana pas mon sourire. Après tout, je m’en doutais un peu. Et cela expliquait cette impression de longueur que j’avais ressenti. Cette histoire s’était passée il y a pratiquement deux siècles ! C’était… Vertigineux !
L’envie furieuse de lui demander son âge me prit. Je ne fis rien cependant. Ce n’aurait pas été correct de ma part d’assaillir de questions alors qu’il avait lui-même spécifier qu’il voulait se reposer. Et puis, les occasions allaient se suivre. Et quand bien même je n’en profitais pas, ce n’était pas un drame de rester avec une simple curiosité sans réponses.
Je sentais que la séance de discussion touchait à sa fin. Cependant, il valait mieux régler encore un détail.
Je dictai alors mon numéro de téléphone à mon invité qui le nota. Je le laissai ensuite terminé son thé, si cela n’était pas déjà fait, avant de me lever pour le raccompagner jusqu’aux marches du temple. Je le saluais ensuite avant de le regarder descendre les marches, j’en profitai pour observer un peu son aura. Elle me semblait un rien plus brillante qu’à son arrivée. Mais c’était peut-être que mon imagination. Quoi qu’il en fût, c’était le sourire aux lèvres que je retournais travailler.
Finalement, l’homme fit son choix. Se reposer. J’hochai doucement de la tête pour lui répondre. C’était, selon moi, une très bonne idée. Je comprenais que l’échange l’avait épuisé mentalement. Dans ce cas, une petite sieste lui ferait le plus grand bien en attendant une bonne nuit de sommeil, réparatrice.
Mon invité voulu en suite me faire un peu plus confiance en faisant une dernière. Je ne pus m’empêcher de sourire à ce fait. Il était agréable de voir la foi qu’il me portait. Cela me permettait aussi de croire un peu plus à son bien-être futur. Et quand bien même la révélation était de taille, cela ne fana pas mon sourire. Après tout, je m’en doutais un peu. Et cela expliquait cette impression de longueur que j’avais ressenti. Cette histoire s’était passée il y a pratiquement deux siècles ! C’était… Vertigineux !
L’envie furieuse de lui demander son âge me prit. Je ne fis rien cependant. Ce n’aurait pas été correct de ma part d’assaillir de questions alors qu’il avait lui-même spécifier qu’il voulait se reposer. Et puis, les occasions allaient se suivre. Et quand bien même je n’en profitais pas, ce n’était pas un drame de rester avec une simple curiosité sans réponses.
Kei ▬ « Je m’en doutais fortement en effet. Disons que je pense pouvoir cerner la nature des autres. Et sinon, je me doute très bien que tous les vampires ne sont pas des monstres. Il en va de même pour les lycans. En effet, ce n’est pas sa nature qui définit une personne, c’est ses choix et ses actes. Ma pensée rejoint tout à fait la vôtre à ce sujet. »
Je sentais que la séance de discussion touchait à sa fin. Cependant, il valait mieux régler encore un détail.
Kei ▬ « Avant que vous ne partiez, j’aimerai vous confier mon numéro. J’ai bien compris que vous aviez des obligations et je me doute qu’il ne vous est parfois pas facile de vous libérer. Je m’en voudrais donc si vous veniez ici sans que je ne sois là. En effet, je suis encore aux études et donc assez souvent sur le campus de l’université. Je pense que cela nous permettra de mieux fixer nos rendez-vous, non ? »
Je dictai alors mon numéro de téléphone à mon invité qui le nota. Je le laissai ensuite terminé son thé, si cela n’était pas déjà fait, avant de me lever pour le raccompagner jusqu’aux marches du temple. Je le saluais ensuite avant de le regarder descendre les marches, j’en profitai pour observer un peu son aura. Elle me semblait un rien plus brillante qu’à son arrivée. Mais c’était peut-être que mon imagination. Quoi qu’il en fût, c’était le sourire aux lèvres que je retournais travailler.
"A une prochaine fois"
© Etilya sur DK RPG
Alessio O. Di Altiero#97299#97299#97299#97299#97299#97299#97299
Vampire Level A - Chef du clan di Altiero
Race : Vampire
Couleur : #00ccff
Avatar : Prince Dragon Phoenix de My Mystic Dragons
Date d'inscription : 12/03/2014
Nombre de messages : 346
Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
Yens : 101
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00ccff
Avatar : Prince Dragon Phoenix de My Mystic Dragons
Date d'inscription : 12/03/2014
Nombre de messages : 346
Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
Yens : 101
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Ven 11 Mai 2018 - 1:44
Pauvre Âme en Perdition
Feat Kei Manabu & Alessio Di Altiero
Suite à ma révélation elle sourit. Visiblement ma nature de vampire ne la choque pas et ne lui pose pas plus de souci que ça non plus. J’ignore pourquoi, mais je devine que plusieurs questions lui brûlent les lèvres maintenant que cette donnée est établie. Cela soulève la question de mon âge réel parmi elles, afin de mettre ça en abîme avec le temps que dure mon deuil.
« - Je m’en doutais fortement en effet. Disons que je pense pouvoir cerner la nature des autres. Et sinon, je me doute très bien que tous les vampires ne sont pas des monstres. Il en va de même pour les lycans. En effet, ce n’est pas sa nature qui définit une personne, c’est ses choix et ses actes. Ma pensée rejoint tout à fait la vôtre à ce sujet. »
J’esquisse un sourire. Oui nous sommes visiblement sur la même longueur d’onde. Je commence à me lever, lorsqu’elle reprend la parole.
« - Avant que vous ne partiez, j’aimerai vous confier mon numéro. J’ai bien compris que vous aviez des obligations et je me doute qu’il ne vous est parfois pas facile de vous libérer. Je m’en voudrais donc si vous veniez ici sans que je ne sois là. En effet, je suis encore aux études et donc assez souvent sur le campus de l’université. Je pense que cela nous permettra de mieux fixer nos rendez-vous non ? »
Je me rassois. En effet son idée est bonne, même si elle se trompe sur un point. Je peux m’échapper quand je le souhaite, au plus grand dam des miens d’ailleurs.
« - Vous avez raison Manabu-san. Je vous remercie de me donner votre numéro. J’éviterai les heures traditionnelles des cours universitaires, afin de ne pas vous déranger pendant ces moments-là. »
Je sors de la poche intérieure de ma veste un petit calepin, relié de cuir et donc la couverture est usée par le temps, tout comme les pages qu’il a jaunit sans état d’âme. A l’aide du crayon glissé dedans, et après avoir sélectionné une page vierge, je me tiens prêt à prendre les chiffres qu’elle me donnera. Elle me dicte alors son numéro que je note dans mon petit carnet que je porte toujours sur moi. Une fois cela fait, je le range dans ma poche intérieure, avec son crayon.
Une fois cela fait, je termine mon petit gâteau puis je l’imite lorsqu’elle se lève. Sans un mot, je la suis jusqu’aux marches du temple.
« - Merci encore pour votre attention et votre gentillesse aussi. Je reviendrais vers vous rapidement. Faites attention à vous par les temps qui cours Manabu-san. »
Je lui adressais un dernier sourire, puis descendais les marches pour retourner dans le centre-ville. Cette rencontre inattendue a été ... un véritable baume sur mon cœur meurtri. Bien sûr la peine et la douleur que j’éprouve toujours à parler d’Irys n’est pas partie. Cependant … je crois que je l’accepte un peu mieux. Parce que pour la première fois, j’ai mis volontairement des mots sur ce qui s’est passé. Sur ce que je ressens. Personne ne m’y a poussé, juste pour obtenir une réponse.
Je souris légèrement. Au final, nous avons encore beaucoup de chose à apprendre des humains je crois. Comme la compassion, la bienveillance et le désintéressement.
Bientôt je reviendrais la voir. Et peut-être qu’après un temps … je finirai par réussir à tourner cette douloureuse page et envisager l’avenir différemment. Je sais que le chemin est encore bien long pour y arriver. Cependant j’espère que la pauvre âme en perdition que je suis, finira libérée de son sort.
« - Je m’en doutais fortement en effet. Disons que je pense pouvoir cerner la nature des autres. Et sinon, je me doute très bien que tous les vampires ne sont pas des monstres. Il en va de même pour les lycans. En effet, ce n’est pas sa nature qui définit une personne, c’est ses choix et ses actes. Ma pensée rejoint tout à fait la vôtre à ce sujet. »
J’esquisse un sourire. Oui nous sommes visiblement sur la même longueur d’onde. Je commence à me lever, lorsqu’elle reprend la parole.
« - Avant que vous ne partiez, j’aimerai vous confier mon numéro. J’ai bien compris que vous aviez des obligations et je me doute qu’il ne vous est parfois pas facile de vous libérer. Je m’en voudrais donc si vous veniez ici sans que je ne sois là. En effet, je suis encore aux études et donc assez souvent sur le campus de l’université. Je pense que cela nous permettra de mieux fixer nos rendez-vous non ? »
Je me rassois. En effet son idée est bonne, même si elle se trompe sur un point. Je peux m’échapper quand je le souhaite, au plus grand dam des miens d’ailleurs.
« - Vous avez raison Manabu-san. Je vous remercie de me donner votre numéro. J’éviterai les heures traditionnelles des cours universitaires, afin de ne pas vous déranger pendant ces moments-là. »
Je sors de la poche intérieure de ma veste un petit calepin, relié de cuir et donc la couverture est usée par le temps, tout comme les pages qu’il a jaunit sans état d’âme. A l’aide du crayon glissé dedans, et après avoir sélectionné une page vierge, je me tiens prêt à prendre les chiffres qu’elle me donnera. Elle me dicte alors son numéro que je note dans mon petit carnet que je porte toujours sur moi. Une fois cela fait, je le range dans ma poche intérieure, avec son crayon.
Une fois cela fait, je termine mon petit gâteau puis je l’imite lorsqu’elle se lève. Sans un mot, je la suis jusqu’aux marches du temple.
« - Merci encore pour votre attention et votre gentillesse aussi. Je reviendrais vers vous rapidement. Faites attention à vous par les temps qui cours Manabu-san. »
Je lui adressais un dernier sourire, puis descendais les marches pour retourner dans le centre-ville. Cette rencontre inattendue a été ... un véritable baume sur mon cœur meurtri. Bien sûr la peine et la douleur que j’éprouve toujours à parler d’Irys n’est pas partie. Cependant … je crois que je l’accepte un peu mieux. Parce que pour la première fois, j’ai mis volontairement des mots sur ce qui s’est passé. Sur ce que je ressens. Personne ne m’y a poussé, juste pour obtenir une réponse.
Je souris légèrement. Au final, nous avons encore beaucoup de chose à apprendre des humains je crois. Comme la compassion, la bienveillance et le désintéressement.
Bientôt je reviendrais la voir. Et peut-être qu’après un temps … je finirai par réussir à tourner cette douloureuse page et envisager l’avenir différemment. Je sais que le chemin est encore bien long pour y arriver. Cependant j’espère que la pauvre âme en perdition que je suis, finira libérée de son sort.
"Premier pas"
© Etilya sur DK RPG
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum