Lucky Hunt (02/03/2018)
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Sarah F. Ryan#96259#96259#96259#96259#96259#96259
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Jeu 19 Oct 2017 - 21:06
Lucky Hunt
Feat Vilhelm A. Jarlsonfel & Sarah F. Lawford
Cela faisait deux semaines que Sarah Felixia Lawford était arrivée au Japon, à Nakanoto plus précisément. Cela marquait un changement radical de style de vie pour elle. Mais, à l’époque, elle ne le savait pas à quel point cela serait différent. Après tout, Vivre seule et loin de chez elle était une chose qu’elle n’avait jamais connu, elle ne pouvait donc pas bien l’imaginer.
C’était donc avec un léger pincement au cœur qu’elle avait quitté la maison. C’était avec un légèrement plus gros qu’elle était montée dans l’avion. C’était avec une véritable appréhension qu’elle avait passé les portes de l’aéroport de la ville de Nakanoto. Heureusement, elle ne s’était pas sentie lâchée en pleine nature à cet instant. Tout avait été préparée. Un taxi attendait son arrivée. Un appartement avait été préparée et ses affaires attendaient sagement au chaud. C’est donc sans surprise qu’elle s’était retrouvé dans un appartement trois pièces plutôt luxueux. De ce côté, la demoiselle n’avait pas à se plaindre, d’ailleurs. Elle profitait du même éclat que quand elle habitait à la résidence Lawford.
Non, le problème n’était décidément pas là. En réalité, elle ne le sentait pas encore. Sarah profitait plus de l’effet grisant que provoquait le voyage et la découverte d’un nouveau pays. Ce ne fut que le lendemain, que la difficulté commença à se manifester : Elle était seule. Il n’y avait personne avec elle.
Ainsi, quand elle défit sa valise, elle se rendit compte que Stephen n’était pas là. C’est quand elle se réveilla le lendemain qu’elle se souvint que personne n’était là pour lui préparer le déjeuner ou pour lui préparer ses affaires. C’est quand elle quitta la table qu’elle se rendit compte qu’il n’y avait personne pour faire les tâches ménagères. C’est quand elle sortit et qu’elle eut quelques difficultés pour se faire comprendre qu’elle se rendit compte qu’elle était seule. Et qu’elle allait devoir se débrouiller seule, maintenant…
Oh ! Bien sûr qu’elle commençait à regretter d’accepter de venir ici, au Japon. Mais plus elle y réfléchissait, plus elle se demandait si elle avait réellement eu une chance de dire non. Quoi qu’il en soit, maintenant qu’elle y était, elle ne pouvait vraiment plus faire marche arrière. C’était loin de ce qu’elle voulait d’ailleurs. Son souhait le plus cher était plutôt que Stephen soit près d’elle…
Ce qu’elle aurait voulu savoir aussi, c’est un peu plus sur cette ville, ce qui s’y passait et pourquoi elle avait dû s’y rendre. A ces sujets, les personnes qu’elle avait eu l’occasion de rencontrer avaient été bien avares. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’ils avaient besoin d’un agent sur le terrain et qu’elle se trouvait être une personne qualifiée pour cela… Aussi, pour le moment, sa seule mission était de prendre ses repères et connaissance de Nakanoto.
Sarah s’était donc attelée à la tâche et avait commencé à visiter la ville, petit à petit à chaque fois qu’elle le pouvait. Elle avait tout d’abord commencé par son quartier. Avant d’élargir petit à petit le périmètre. Elle découvrit ainsi qu’elle était proche d’un sanctuaire, d’une église, d’un théâtre et d’un musée. Au moins, elle était bien relativement installée dans un quartier agréable à vivre…
Une fois qu’elle eut fini, il était temps de passer au quartier suivant. C’était ainsi qu’aujourd’hui, un samedi, armée d’un GPS, de sa détermination et de sa chance, elle décida de se rendre dans le quartier des loisirs. Habillée de son habituelle tenue mauve, Sarah commença à se promener dans la ville jusqu’à tomber sur le parc d’attraction. Intriguée, elle se présenta à un guichet pour payer son entrée et se dirigea vers le parc. L’animation qui y régnait lui rappelait un rien les rues de Londres. Il y avait cependant une atmosphère quelque peu plus festive. La demoiselle regarda à gauche, puis à droite avant de se permettre un léger sourire. Sarah se sentait en veine.
C’était donc avec un léger pincement au cœur qu’elle avait quitté la maison. C’était avec un légèrement plus gros qu’elle était montée dans l’avion. C’était avec une véritable appréhension qu’elle avait passé les portes de l’aéroport de la ville de Nakanoto. Heureusement, elle ne s’était pas sentie lâchée en pleine nature à cet instant. Tout avait été préparée. Un taxi attendait son arrivée. Un appartement avait été préparée et ses affaires attendaient sagement au chaud. C’est donc sans surprise qu’elle s’était retrouvé dans un appartement trois pièces plutôt luxueux. De ce côté, la demoiselle n’avait pas à se plaindre, d’ailleurs. Elle profitait du même éclat que quand elle habitait à la résidence Lawford.
Non, le problème n’était décidément pas là. En réalité, elle ne le sentait pas encore. Sarah profitait plus de l’effet grisant que provoquait le voyage et la découverte d’un nouveau pays. Ce ne fut que le lendemain, que la difficulté commença à se manifester : Elle était seule. Il n’y avait personne avec elle.
Ainsi, quand elle défit sa valise, elle se rendit compte que Stephen n’était pas là. C’est quand elle se réveilla le lendemain qu’elle se souvint que personne n’était là pour lui préparer le déjeuner ou pour lui préparer ses affaires. C’est quand elle quitta la table qu’elle se rendit compte qu’il n’y avait personne pour faire les tâches ménagères. C’est quand elle sortit et qu’elle eut quelques difficultés pour se faire comprendre qu’elle se rendit compte qu’elle était seule. Et qu’elle allait devoir se débrouiller seule, maintenant…
Oh ! Bien sûr qu’elle commençait à regretter d’accepter de venir ici, au Japon. Mais plus elle y réfléchissait, plus elle se demandait si elle avait réellement eu une chance de dire non. Quoi qu’il en soit, maintenant qu’elle y était, elle ne pouvait vraiment plus faire marche arrière. C’était loin de ce qu’elle voulait d’ailleurs. Son souhait le plus cher était plutôt que Stephen soit près d’elle…
Ce qu’elle aurait voulu savoir aussi, c’est un peu plus sur cette ville, ce qui s’y passait et pourquoi elle avait dû s’y rendre. A ces sujets, les personnes qu’elle avait eu l’occasion de rencontrer avaient été bien avares. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’ils avaient besoin d’un agent sur le terrain et qu’elle se trouvait être une personne qualifiée pour cela… Aussi, pour le moment, sa seule mission était de prendre ses repères et connaissance de Nakanoto.
Sarah s’était donc attelée à la tâche et avait commencé à visiter la ville, petit à petit à chaque fois qu’elle le pouvait. Elle avait tout d’abord commencé par son quartier. Avant d’élargir petit à petit le périmètre. Elle découvrit ainsi qu’elle était proche d’un sanctuaire, d’une église, d’un théâtre et d’un musée. Au moins, elle était bien relativement installée dans un quartier agréable à vivre…
Une fois qu’elle eut fini, il était temps de passer au quartier suivant. C’était ainsi qu’aujourd’hui, un samedi, armée d’un GPS, de sa détermination et de sa chance, elle décida de se rendre dans le quartier des loisirs. Habillée de son habituelle tenue mauve, Sarah commença à se promener dans la ville jusqu’à tomber sur le parc d’attraction. Intriguée, elle se présenta à un guichet pour payer son entrée et se dirigea vers le parc. L’animation qui y régnait lui rappelait un rien les rues de Londres. Il y avait cependant une atmosphère quelque peu plus festive. La demoiselle regarda à gauche, puis à droite avant de se permettre un léger sourire. Sarah se sentait en veine.
Sarah ▬ « Après tout… Je peux bien me permettre de m’amuser un peu ! »
"Amusons-nous !"
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Vilhelm A. Jarlsonfel#96281#96281#96281#96281#96281#96281#96281
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Dim 29 Oct 2017 - 16:53
Feat Sarah F. Lawford~
Voila deux semaines que je mène une traque dans les rues de Nakamoto, une traque au vampire. Loin d’être le pistage du siècle, il ne s’agit pas non plus d’une chasse au level D qui se solderait par un nouveau massacre de ma main. Non, cette fois-ci je dois ravaler ma haine et rester le plus formel possible, le boulot de Hunter ne se résumant pas seulement à crever du vampire fou mais aussi en un aspect diplomatique sur lequel je dois bosser un peu, car j’avoue être vraiment mauvais de ce coté… Je préfère de loin laisser parler mes poings, ça au moins je comprend !
Enfin soit, depuis peu une jeune vampire a décidé de pointer son nez dans mon secteur, et d’après mes sources elle à pas grand chose à voir avec les autres machines à tuer. Il s’agit d’une héritière de bonne famille à ce qu’on m’a dit, envoyée pour je-ne-sais quelles raisons, et c’est justement ce que je dois découvrir. La quinzaine physiquement, des cheveux long et mauves, voila qui ne devrait pas être dur à trouver dans ce pays de bruns. Et effectivement, à trouver elle n’était pas dure, mais à approcher c’est une toute autre histoire. Au moins dix fois j’ai essayé d’aller à son contact, et tout autant de fois j’ai perdu cette occasion de façon grotesque. La première fois, un camion m’à coupé le passage, manquant de m’écraser, et elle avait disparue. La fois suivante, contrôle d’identité par le police nippone, et ainsi de suite. A croire qu’elle est purement inapprochable ! Mais les choses finiront par changer, on l’aura notre conversation, elle ne peut y échapper indéfiniment.
Posé sur un banc du quartier des loisirs, je scrute les environs et les passants, avec un regard aussi froid qu’attentif. En toute logique, elle finirait par passer par ici si elle s’est mis et tête de visiter Nakanoto, ce quartier attirant beaucoup de monde de par ses attractions. Et ainsi les heures passent, les unes après les autres, de plus en plus longues. Le temps passe au ralenti, et ma flasque est quasiment vide. L’ennui me prend quand soudain des yeux mauves pétillants croisent mon regard sans y prêter attention. La voila qui se dirige vers la fête foraine, d’un pas lent et hautain. Je me lève d’un bond et lui emboite le pas, à une certaine distance de sécurité, environ une dizaine de mètre. Payant son entrée au guichet principal, je fait de même quelques instants plus tard et me presse à sa poursuite. Vu son attitude, je n’étais pas repéré. Parfait.
Attendant le moment opportun, je la suit partout comme son ombre, à chaque attraction, l’observant sans un mot d’un oeil perçant. Quelques stands plus tard et plusieurs lots en poche, je la suit jusqu’à la grande roue, qui offrait une vue aérienne imprenable sur l’ensemble de Nakanoto. Voila enfin ma chance d’être seul à seul avec elle ! Jouant des coudes dans la foule danse, me voila dans la file d’attente pour l’attraction, mais malheureusement loin d’elle. Je perd patience et pousse les badauds sur mon passage, qui soufflent et huent sur mon passage avant de voir qui les dépasse et de baisser les yeux, puis me retrouve juste derrière la demoiselle, mon ombre imposante couvrant sa frêle silhouette. La prochaine nacelle arrive au bas de la roue, et nous montons tous deux. Un rapide regard noir suffit à décourager le prochain visiteur de monter avec nous, et nous partons pour un tour. Enfin seul. Mon apparence physique n’inspire pas confiance certes, dans mon grand manteau noir, mais il est nécessaire pour cacher l’arme qui pend dans mon dos. Mes yeux d’argent ne quittent pas la demoiselle, qui semble feindre de les esquiver en regardant le paysage qui se dévoile peu à peu. Prenant une grande respiration, je prend enfin la décision d’entamer les réjouissances :
« Bonjour mademoiselle Lawford. Nul besoin de vous inquiéter, je suis là uniquement pour parler »
Ce n’est pas dans mes habitudes de parler, mais face à cette jeune noble, mes racines referont surement surface et le dialogue pourra se faire (je l’espère) sans embrouilles. Mes yeux rencontrent enfin les siens, et sans surprise elle ne semble pas vraiment me craindre. Du moins pour l’instant.
Enfin soit, depuis peu une jeune vampire a décidé de pointer son nez dans mon secteur, et d’après mes sources elle à pas grand chose à voir avec les autres machines à tuer. Il s’agit d’une héritière de bonne famille à ce qu’on m’a dit, envoyée pour je-ne-sais quelles raisons, et c’est justement ce que je dois découvrir. La quinzaine physiquement, des cheveux long et mauves, voila qui ne devrait pas être dur à trouver dans ce pays de bruns. Et effectivement, à trouver elle n’était pas dure, mais à approcher c’est une toute autre histoire. Au moins dix fois j’ai essayé d’aller à son contact, et tout autant de fois j’ai perdu cette occasion de façon grotesque. La première fois, un camion m’à coupé le passage, manquant de m’écraser, et elle avait disparue. La fois suivante, contrôle d’identité par le police nippone, et ainsi de suite. A croire qu’elle est purement inapprochable ! Mais les choses finiront par changer, on l’aura notre conversation, elle ne peut y échapper indéfiniment.
Posé sur un banc du quartier des loisirs, je scrute les environs et les passants, avec un regard aussi froid qu’attentif. En toute logique, elle finirait par passer par ici si elle s’est mis et tête de visiter Nakanoto, ce quartier attirant beaucoup de monde de par ses attractions. Et ainsi les heures passent, les unes après les autres, de plus en plus longues. Le temps passe au ralenti, et ma flasque est quasiment vide. L’ennui me prend quand soudain des yeux mauves pétillants croisent mon regard sans y prêter attention. La voila qui se dirige vers la fête foraine, d’un pas lent et hautain. Je me lève d’un bond et lui emboite le pas, à une certaine distance de sécurité, environ une dizaine de mètre. Payant son entrée au guichet principal, je fait de même quelques instants plus tard et me presse à sa poursuite. Vu son attitude, je n’étais pas repéré. Parfait.
Attendant le moment opportun, je la suit partout comme son ombre, à chaque attraction, l’observant sans un mot d’un oeil perçant. Quelques stands plus tard et plusieurs lots en poche, je la suit jusqu’à la grande roue, qui offrait une vue aérienne imprenable sur l’ensemble de Nakanoto. Voila enfin ma chance d’être seul à seul avec elle ! Jouant des coudes dans la foule danse, me voila dans la file d’attente pour l’attraction, mais malheureusement loin d’elle. Je perd patience et pousse les badauds sur mon passage, qui soufflent et huent sur mon passage avant de voir qui les dépasse et de baisser les yeux, puis me retrouve juste derrière la demoiselle, mon ombre imposante couvrant sa frêle silhouette. La prochaine nacelle arrive au bas de la roue, et nous montons tous deux. Un rapide regard noir suffit à décourager le prochain visiteur de monter avec nous, et nous partons pour un tour. Enfin seul. Mon apparence physique n’inspire pas confiance certes, dans mon grand manteau noir, mais il est nécessaire pour cacher l’arme qui pend dans mon dos. Mes yeux d’argent ne quittent pas la demoiselle, qui semble feindre de les esquiver en regardant le paysage qui se dévoile peu à peu. Prenant une grande respiration, je prend enfin la décision d’entamer les réjouissances :
« Bonjour mademoiselle Lawford. Nul besoin de vous inquiéter, je suis là uniquement pour parler »
Ce n’est pas dans mes habitudes de parler, mais face à cette jeune noble, mes racines referont surement surface et le dialogue pourra se faire (je l’espère) sans embrouilles. Mes yeux rencontrent enfin les siens, et sans surprise elle ne semble pas vraiment me craindre. Du moins pour l’instant.
"Que les hostilités commencent !"
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Dim 12 Nov 2017 - 16:22
Lucky Hunt
Feat Vilhelm A. Jarlsonfel & Sarah F. Lawford
Un peu plus franche et détendue par l’ambiance, Sarah décida de se rendre vers un premier stand, de présence un où sa chance pouvait faire des merveilles. Son regard se posa sur un forain, puis sur un autre. Enfin, elle aperçut un charmant petit stand ou des enfants pêchaient joyeusement des petits canards en plastique. Curieuse, elle s’approcha pour demander, toujours avec quelques hésitations indésirables dans ses mots et sa prononciation, le but du jeu. Heureusement, elle réussit à se faire comprendre sans trop de mal et décida de faire une partie
Après avoir payé, elle prit précautionneusement la petite canne et commença à ferrer les canards avec. A son grand étonnement, il était assez amusant de tenter d’attraper les canards. Ces derniers passaient assez vite devant elle, suivant le courant qui parcourait le circuit d’eau en boucle. Bien sûr, comme la fille bien élevée qu’elle était, elle ne montrait que peu de son divertissement. Mais le plaisir était tout de même là, en elle.
Arriva finalement le 15ème petit canard dans la bassine qui se tenait proche de la demoiselle. Elle fit signe au tenancier qui vint compter les points. Sarah avait pêché des canards donc la valeur valait 40 ou 50. Il y avait aussi un petit 100 points dans le lot. Avec le score très respectable qu’elle obtint, elle choisit de prendre comme cadeau une charmante petite broche représentant un oiseau qu’elle accrocha directement sur sa veste. Elle salua ensuite le gérant avant de se rendre près un autre stand.
Ce manège se répéta pendant quatre ou cinq stands. Sarah s’approchait, demandait le fonctionnement, gagnait par chance et s’en allait, accumulant les petits lots sympathiques au passage. Elle avait décidé de finir par un stand où un immense ours en peluche lui avait fait de l’œil. Il était plutôt grand et bicolore. Son côté droit était tout blanc, avec un œil rond noir et un charmant petit sourire. L’autre côté, cependant, était entièrement noir disposait d’un œil rouge au regard machiavélique et sa bouche s’étendait dans un grand sourire carnassier. Bien décidé à l’avoir, elle s’approcha du responsable qui lui expliqua qu’elle devait juste choisir une corde et tirer dessus pour savoir ce qu’elle allait gagner. De la pure chance en somme. Sans attendre, elle sélectionna l’une des ficelles et tira d’un bon coup dessus, laissant un petit carton se dévoiler au fond du stand. Le propriétaire s’en alla lire le nom du cadeau avant d’annoncer à la demoiselle qu’elle venait de gagner la peluche.
Heureuse, elle tendit les bras pour recevoir le nounours géant et le serrer élégamment.
A sa grande surprise, la peluche disposait d’un petit dispositif permettant d’émettre un petit rire particulier quand on appuyait sur son ventre. Cela complétait son charme. Sur ce dernier cadeau assez encombrant, la belle décida de prendre un peu de plaisir sur un autre type d’attraction. La question était juste de savoir laquelle.
Alors qu’elle se promenait, son regard se posa sur la grande roue qui effectuait en ce moment-même un petit tour. L’envie lui prit de monter dedans et le gout amer du mal du pays lui revint. Cependant, elle décida de faire fi de son ressenti. Il n’était pas question qu’elle, Sarah Felixia Lawford, se laisse aller. Ainsi la demoiselle s’installa dans la file et patienta pour monter dans une des nacelles.
Si son tour arriva vite, on ne peut pas dire qu’il arriva sans problèmes. Aussi, alors qu’elle n’était séparée de l’attraction par un simple petit groupe d’amis, une ombre menaçante s’installa fur la demoiselle. Aussi vite, toute émotion s’effaça du visage de la Duchesse. Elle se permit de jeter un regard discret derrière elle et reconnut immédiatement la silhouette de l’homme qui la suivait dernièrement.
Elle se souvient l’avoir remarqué à quelques reprises, mais elle était certaine que ce rustre l’avait suivie bien plus souvent que cela. Quoiqu’il en soit, elle avait pu lui échapper pour l’instant. Cela risquait d’être un rien plus compliqué cette fois-ci. Comme pour confirmer ses pensées, la nacelle d’arrêta devant elle et on l’invita à monter dedans. C’est ainsi qu’elle se retrouva en tête-à-tête avec le rustre.
Alors que le tour commençait, Sarah décida de garder son regard sur ‘horizon, préférant ignorer un maximum le bougre qui était devant elle. En même temps, elle essayait de garder son calme et son impassibilité. Bien sûr qu’elle n’était pas vraiment rassurée. Mais elle se devait de garder ses émotions pour elle, comme la demoiselle de son rang qu’elle était.
Une grande respiration attira son attention. Cependant, elle ne prit toujours pas la peine de regarder l’homme qui expirait, à son goût, aussi bruyamment qu’un vulgaire animal. Il se mit alors à parler, en japonais, à la demoiselle. Celle fois-ci, son regard foudroyant se posa sur lui. Toujours aussi stoïque, elle prit quelques instants pour bien formuler la réponse dans sa tête.
La phrase avait été dite lentement sur un ton plutôt froid. Sarah toisa une nouvelle fois l’homme avant de se détourner à nouveau vers l’horizon. Elle savait que cela n’allait pas s’arrêter là. Aussi, prit-elle un rien de temps pour formuler mentalement une autre phrase.
Pas des plus correctes, mais le message était passé.
Après avoir payé, elle prit précautionneusement la petite canne et commença à ferrer les canards avec. A son grand étonnement, il était assez amusant de tenter d’attraper les canards. Ces derniers passaient assez vite devant elle, suivant le courant qui parcourait le circuit d’eau en boucle. Bien sûr, comme la fille bien élevée qu’elle était, elle ne montrait que peu de son divertissement. Mais le plaisir était tout de même là, en elle.
Arriva finalement le 15ème petit canard dans la bassine qui se tenait proche de la demoiselle. Elle fit signe au tenancier qui vint compter les points. Sarah avait pêché des canards donc la valeur valait 40 ou 50. Il y avait aussi un petit 100 points dans le lot. Avec le score très respectable qu’elle obtint, elle choisit de prendre comme cadeau une charmante petite broche représentant un oiseau qu’elle accrocha directement sur sa veste. Elle salua ensuite le gérant avant de se rendre près un autre stand.
Ce manège se répéta pendant quatre ou cinq stands. Sarah s’approchait, demandait le fonctionnement, gagnait par chance et s’en allait, accumulant les petits lots sympathiques au passage. Elle avait décidé de finir par un stand où un immense ours en peluche lui avait fait de l’œil. Il était plutôt grand et bicolore. Son côté droit était tout blanc, avec un œil rond noir et un charmant petit sourire. L’autre côté, cependant, était entièrement noir disposait d’un œil rouge au regard machiavélique et sa bouche s’étendait dans un grand sourire carnassier. Bien décidé à l’avoir, elle s’approcha du responsable qui lui expliqua qu’elle devait juste choisir une corde et tirer dessus pour savoir ce qu’elle allait gagner. De la pure chance en somme. Sans attendre, elle sélectionna l’une des ficelles et tira d’un bon coup dessus, laissant un petit carton se dévoiler au fond du stand. Le propriétaire s’en alla lire le nom du cadeau avant d’annoncer à la demoiselle qu’elle venait de gagner la peluche.
Heureuse, elle tendit les bras pour recevoir le nounours géant et le serrer élégamment.
Peluche ▬ « Upupu ! »
A sa grande surprise, la peluche disposait d’un petit dispositif permettant d’émettre un petit rire particulier quand on appuyait sur son ventre. Cela complétait son charme. Sur ce dernier cadeau assez encombrant, la belle décida de prendre un peu de plaisir sur un autre type d’attraction. La question était juste de savoir laquelle.
Alors qu’elle se promenait, son regard se posa sur la grande roue qui effectuait en ce moment-même un petit tour. L’envie lui prit de monter dedans et le gout amer du mal du pays lui revint. Cependant, elle décida de faire fi de son ressenti. Il n’était pas question qu’elle, Sarah Felixia Lawford, se laisse aller. Ainsi la demoiselle s’installa dans la file et patienta pour monter dans une des nacelles.
Si son tour arriva vite, on ne peut pas dire qu’il arriva sans problèmes. Aussi, alors qu’elle n’était séparée de l’attraction par un simple petit groupe d’amis, une ombre menaçante s’installa fur la demoiselle. Aussi vite, toute émotion s’effaça du visage de la Duchesse. Elle se permit de jeter un regard discret derrière elle et reconnut immédiatement la silhouette de l’homme qui la suivait dernièrement.
Elle se souvient l’avoir remarqué à quelques reprises, mais elle était certaine que ce rustre l’avait suivie bien plus souvent que cela. Quoiqu’il en soit, elle avait pu lui échapper pour l’instant. Cela risquait d’être un rien plus compliqué cette fois-ci. Comme pour confirmer ses pensées, la nacelle d’arrêta devant elle et on l’invita à monter dedans. C’est ainsi qu’elle se retrouva en tête-à-tête avec le rustre.
Alors que le tour commençait, Sarah décida de garder son regard sur ‘horizon, préférant ignorer un maximum le bougre qui était devant elle. En même temps, elle essayait de garder son calme et son impassibilité. Bien sûr qu’elle n’était pas vraiment rassurée. Mais elle se devait de garder ses émotions pour elle, comme la demoiselle de son rang qu’elle était.
Une grande respiration attira son attention. Cependant, elle ne prit toujours pas la peine de regarder l’homme qui expirait, à son goût, aussi bruyamment qu’un vulgaire animal. Il se mit alors à parler, en japonais, à la demoiselle. Celle fois-ci, son regard foudroyant se posa sur lui. Toujours aussi stoïque, elle prit quelques instants pour bien formuler la réponse dans sa tête.
Sarah ▬ « Je n’ai rien à vous dire. »
La phrase avait été dite lentement sur un ton plutôt froid. Sarah toisa une nouvelle fois l’homme avant de se détourner à nouveau vers l’horizon. Elle savait que cela n’allait pas s’arrêter là. Aussi, prit-elle un rien de temps pour formuler mentalement une autre phrase.
Sarah ▬ « Si vous touchez moi, je crie au viol. »
Pas des plus correctes, mais le message était passé.
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Lun 8 Jan 2018 - 0:53
Feat Sarah F. Lawford~
J'étais certain que la conversation ne débuterait pas facilement, et encore moins sans embûches. Il est vrai que pour cette jeune noble je ressemble surement à un vagabond ou je ne sais qu’elle vermine d’un rang inférieur. Je dois avouer que son indifférence blesse mon égo, et ma patience. Elle ne sait pas qui est en face d’elle, classique pour une nouvelle venue, mais elle ne connait pas la chance qu’elle à d’être encore en vie après ce qu’elle vient de dire. Bon nombre de vampire se serai fait tailler un scalp pour moins que ça, même si son japonais semble très hasardeux. Je sais que je suis en mission diplomatique, mais va falloir faire gaffe à ne pas épuiser ma patience, qui cela va s’en dire est assez menue. Je ne vais pas sauter sur une gamine, surtout avec autant de tenue, comme sur un vampire fou, tout vampire qu’elle est. Je ne veux que le dialogue, et j’espère pour elle qu’elle va s’y ouvrir sous peine de me voir sévir. J’ai été noble moi aussi, faudrait pas l’oublier ! Ma famille à toujours un nom de marque dans mon pays et à l’internationnale, ce n’est pas une petite noble parvenue qui me remettra à ma place !
" Si vous touchez moi, je crie au viol. "
Cette phrase froide qui se veut menaçante sans l’être grince un peu à mes oreilles. Son japonais est vraiment peu fourni, j’imagine qu’il va me falloir changer de registre. Fermant les yeux une seconde, je baisse légèrement la tête pour murmurer dans un anglais plus que correct :
« J’imagine que la langue internationale vous conviendra mieux. »
Levant les yeux vers la jeune femme, j’admirai la fierté qui emmenait de son être. Elle n’était pas rassuré c’est une certitude, j’en veux pour preuve sa menace de tout a l’heure, mais rien ne transparaissait sur son visage à part l’agacement que lui procurait ma présence.
« Un cri ne vous défendra pas Milady, mais je ne suis pas ici pour vous faire le moindre mal. Loin de moi l’envie de vous incommoder je vous l’assure. Nous sommes parti du mauvais pied, veuillez m’en excuser. Il est rare de nos jours d’être confronté à une personne de votre marque. »
Je marque une légère pause, histoire de voir si un changement s’opère chez mon interlocutrice, si ce n’est de caractère j’aimerai qu'il soit au moins d’attention. J’ai peut être touché dans le mille, comme le ressenti qu’une oreille plus ou moins attentive s’offre à moi. Je saisi l’occasion, parlant le plus poliment possible :
« Permettez moi de me présenter plus formellement : mon nom est Vilhelm Asgaroht Jarlsonfel. Je représente la branche des hunters de Nakanoto chargé de la régulation des vampire dans ce secteur. Mes intentions à votre égard sont on ne peut plus pacifique, je ne désire qu’entretenir avec vous une conversation la plus courtoise possible. »
Mon regard franc réussit à percer au travers de la carapace de froideur de la jeune noble. Mains croisées sur mes genoux, je tache de faire oublier l’impression désagréable que je lui donnais en adoptant une posture et des propos plus adéquate à un entretient avec une personne de son rang. Outre la maladresse dont je peux faire preuve, je me remémore les longues heures de mondanités de mon enfance, ou l’apparence et le langage ne sont qu’une riche mascarade asservie à un respect illusoire cachant toutes les vilenies dont l’homme peut être capable. Cela dit, en face de moi, ce n’est ni un notaire ni un riche commerçant. Je ne sais pour quelle raison je joue le jeu de la bienséance, sans doute pour éviter à ma conscience le meurtre d’une fillette. Le berserk qui sommeille en moi ressent une certaine honte à montrer des marques de respect et d’étiquette à un vampire, mais mon expérience nouvelle avec Al m’à au moins permis de réaliser qu’ils ne sont pas tous mauvais. Entre autre, cette jeune femme, aussi hautaine qu’elle soit, ne me semble pas être un danger pour les citoyens de la ville. Je ne veut que la mettre en garde, connaitre les raisons de sa venue sur ce territoire et l’informer de ses droits. Pour une fois, je me remémore que le boulot de hunter n’est pas qu’un listing de massacres mais aussi un boulot diplomatique, ou la parole peut avoir un impact tout aussi puissant qu’un coup de hache entre les côtes.
L’introduction étant faite dans les formes, je ne m’attend pas spécialement à être bien reçu par la demoiselle. Il est toutefois nécessaire que je capte son attention, et si possible d’éveiller son intérêt pour mes propos. Il en va de son avenir a nakanoto mais aussi de sa survie. Si ses informations sont douteuses ou ses intentions mauvaises, je devrai m’en charger personnellement, et Dieu sait que je ne fait jamais dans la dentelle. Reprenant un air sérieux mais néanmoins formel, je pose donc ma première question a la jeune vampire, dans cette nacelle ou personne ne pourrait nous entendre :
« Puis-je me permettre de vous demander les raisons précises de votre venue à Nakanoto ? »
" Si vous touchez moi, je crie au viol. "
Cette phrase froide qui se veut menaçante sans l’être grince un peu à mes oreilles. Son japonais est vraiment peu fourni, j’imagine qu’il va me falloir changer de registre. Fermant les yeux une seconde, je baisse légèrement la tête pour murmurer dans un anglais plus que correct :
« J’imagine que la langue internationale vous conviendra mieux. »
Levant les yeux vers la jeune femme, j’admirai la fierté qui emmenait de son être. Elle n’était pas rassuré c’est une certitude, j’en veux pour preuve sa menace de tout a l’heure, mais rien ne transparaissait sur son visage à part l’agacement que lui procurait ma présence.
« Un cri ne vous défendra pas Milady, mais je ne suis pas ici pour vous faire le moindre mal. Loin de moi l’envie de vous incommoder je vous l’assure. Nous sommes parti du mauvais pied, veuillez m’en excuser. Il est rare de nos jours d’être confronté à une personne de votre marque. »
Je marque une légère pause, histoire de voir si un changement s’opère chez mon interlocutrice, si ce n’est de caractère j’aimerai qu'il soit au moins d’attention. J’ai peut être touché dans le mille, comme le ressenti qu’une oreille plus ou moins attentive s’offre à moi. Je saisi l’occasion, parlant le plus poliment possible :
« Permettez moi de me présenter plus formellement : mon nom est Vilhelm Asgaroht Jarlsonfel. Je représente la branche des hunters de Nakanoto chargé de la régulation des vampire dans ce secteur. Mes intentions à votre égard sont on ne peut plus pacifique, je ne désire qu’entretenir avec vous une conversation la plus courtoise possible. »
Mon regard franc réussit à percer au travers de la carapace de froideur de la jeune noble. Mains croisées sur mes genoux, je tache de faire oublier l’impression désagréable que je lui donnais en adoptant une posture et des propos plus adéquate à un entretient avec une personne de son rang. Outre la maladresse dont je peux faire preuve, je me remémore les longues heures de mondanités de mon enfance, ou l’apparence et le langage ne sont qu’une riche mascarade asservie à un respect illusoire cachant toutes les vilenies dont l’homme peut être capable. Cela dit, en face de moi, ce n’est ni un notaire ni un riche commerçant. Je ne sais pour quelle raison je joue le jeu de la bienséance, sans doute pour éviter à ma conscience le meurtre d’une fillette. Le berserk qui sommeille en moi ressent une certaine honte à montrer des marques de respect et d’étiquette à un vampire, mais mon expérience nouvelle avec Al m’à au moins permis de réaliser qu’ils ne sont pas tous mauvais. Entre autre, cette jeune femme, aussi hautaine qu’elle soit, ne me semble pas être un danger pour les citoyens de la ville. Je ne veut que la mettre en garde, connaitre les raisons de sa venue sur ce territoire et l’informer de ses droits. Pour une fois, je me remémore que le boulot de hunter n’est pas qu’un listing de massacres mais aussi un boulot diplomatique, ou la parole peut avoir un impact tout aussi puissant qu’un coup de hache entre les côtes.
L’introduction étant faite dans les formes, je ne m’attend pas spécialement à être bien reçu par la demoiselle. Il est toutefois nécessaire que je capte son attention, et si possible d’éveiller son intérêt pour mes propos. Il en va de son avenir a nakanoto mais aussi de sa survie. Si ses informations sont douteuses ou ses intentions mauvaises, je devrai m’en charger personnellement, et Dieu sait que je ne fait jamais dans la dentelle. Reprenant un air sérieux mais néanmoins formel, je pose donc ma première question a la jeune vampire, dans cette nacelle ou personne ne pourrait nous entendre :
« Puis-je me permettre de vous demander les raisons précises de votre venue à Nakanoto ? »
"Que les hostilités commencent !"
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Sarah F. Ryan#96384#96384#96384#96384#96384#96384
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Lun 8 Jan 2018 - 3:23
Lucky Hunt
Feat Vilhelm A. Jarlsonfel & Sarah F. Lawford
Sarah fixait toujours l’horizon, attendant une réaction de sa part. Elle venait de lui annoncer la couleur de la discussion, à lui de voir comment il voulait jouer. En tout cas, il ne devait surement pas tenter sa chance en compagnie de Sarah Felixia Lawford. Mais ça, elle se contentait bien de ne pas lui dire.
Le rustre reprit la discussion en anglais. Bien que la Duchesse ne le laissât pas paraitre, cela la rassurait un peu. Il était bien plus aisé pour elle de comprendre et de se faire comprendre en Anglais. Cela ne suffit cependant pas pour attirer pleinement l’attention de Sarah qui continuait calmement, en apparence, à regarder au loin. Elle ne se gênait cependant pas pour montrer son agacement quant à la situation.
Situation qui changea une fois que le rustre eut repris la parole. La Duchesse feignit un quelconque intérêt en le regardant calmement du coin de l’œil. Cependant, son attention était tout à fait concentrée sur l’homme. En effet, ce dernier l’avait surprise en s’adressant à elle comme il était usage. Avec respect et bienséance. Tout le contraire de ce l’homme lui inspirait en somme. Elle se cacha cependant bien de le montrer. Elle ne voulait pas montrer son jeu maintenant.
Attentivement, elle écouta la présentation du dénommé Vilhelm Jarlsonfel. Un Hunter donc… chargé de la régularisation des vampires. La demoiselle se permit un léger rictus en entendant cela. C’était dégradant pour elle qu’on la considère comme un simple Level D et n’allait pas manquer de le lui faire savoir.
Sans un mot, elle se retourna complément vers son interlocuteur et croisa les bras de manière très aristocratique. Elle notait au passage que lui aussi tentait de se tenir le mieux possible. Cela contrastait cependant fortement avec son air bourru. Pour sa part, Sarah continua à rester le silencieuse. Elle ne comptait nullement continuer la conversation sans des excuses de la part de l’homme. Cependant, seule une question sortit de sa bouche.
Peut-être que l’éducation de la Duchesse allait la perdre. Mais elle était malheureusement là. Les vampires de rangs B étaient connus comme les vampires nobles, issues de l’aristocratie, disposant de pouvoirs assez avancés. Bien sûr, ces derniers étaient souvent loin de faire pâlir de jalousie les Sangs-purs. Mais un humain, même hunter, se devait de les prendre en considération.
Son regard froid le mettait au défi de tenter quoique ce soit ou de la contredire en cet instant. Aussi savait-elle qu’elle que l’homme avait son arme sur lui. Aucun Hunter ne serait assez fou pour allez discuter avec un vampire sans.
Son regard était toujours aussi froid mais ces derniers mots étaient loin d’être une menace. C’était plus un dernier conseil avisé qu’elle lui offrait. En effet, quoi qu’il puisse arriver en cet instant, elle savait que la chance était en sa faveur. Elle l’était toujours. Une nouvelle fois, les cartes étaient dans les mains du Hunter. A lui de voir s’il voulait aller dans le sens de la demoiselle ou aller contre la chance insolente qu’elle disposait. Quoiqu’il en soit, au final, elle n’était pas si fermée que ça à la discussion. Il fallait juste voir si cette dernière allait avoir la fortune de voir le jour.
Le rustre reprit la discussion en anglais. Bien que la Duchesse ne le laissât pas paraitre, cela la rassurait un peu. Il était bien plus aisé pour elle de comprendre et de se faire comprendre en Anglais. Cela ne suffit cependant pas pour attirer pleinement l’attention de Sarah qui continuait calmement, en apparence, à regarder au loin. Elle ne se gênait cependant pas pour montrer son agacement quant à la situation.
Situation qui changea une fois que le rustre eut repris la parole. La Duchesse feignit un quelconque intérêt en le regardant calmement du coin de l’œil. Cependant, son attention était tout à fait concentrée sur l’homme. En effet, ce dernier l’avait surprise en s’adressant à elle comme il était usage. Avec respect et bienséance. Tout le contraire de ce l’homme lui inspirait en somme. Elle se cacha cependant bien de le montrer. Elle ne voulait pas montrer son jeu maintenant.
Attentivement, elle écouta la présentation du dénommé Vilhelm Jarlsonfel. Un Hunter donc… chargé de la régularisation des vampires. La demoiselle se permit un léger rictus en entendant cela. C’était dégradant pour elle qu’on la considère comme un simple Level D et n’allait pas manquer de le lui faire savoir.
Sans un mot, elle se retourna complément vers son interlocuteur et croisa les bras de manière très aristocratique. Elle notait au passage que lui aussi tentait de se tenir le mieux possible. Cela contrastait cependant fortement avec son air bourru. Pour sa part, Sarah continua à rester le silencieuse. Elle ne comptait nullement continuer la conversation sans des excuses de la part de l’homme. Cependant, seule une question sortit de sa bouche.
Sarah ▬ « Si vous osez penser que je vais vous répondre alors que vous agissez envers moi comme une vulgaire Level D, vous vous trompez lourdement, Mister Jarlsonfel. J’attends auparavant des excuses mais aussi que vous vous adressiez à une demoiselle de mon rang comme il se doit. »
Peut-être que l’éducation de la Duchesse allait la perdre. Mais elle était malheureusement là. Les vampires de rangs B étaient connus comme les vampires nobles, issues de l’aristocratie, disposant de pouvoirs assez avancés. Bien sûr, ces derniers étaient souvent loin de faire pâlir de jalousie les Sangs-purs. Mais un humain, même hunter, se devait de les prendre en considération.
Sarah ▬ « Je suis la Duchesse Sarah Felixia Lawford, héritière de la famille Lawford, rattachée à la famille Backloy Ryan. Vous vous en souviendrez ? »
Son regard froid le mettait au défi de tenter quoique ce soit ou de la contredire en cet instant. Aussi savait-elle qu’elle que l’homme avait son arme sur lui. Aucun Hunter ne serait assez fou pour allez discuter avec un vampire sans.
Sarah ▬ « Je ne déconseille de tenter votre chance. Quoi qu’il arrive, les événements sont toujours en ma faveur. Si cela fait bien un moment que vous essayez de m’approcher, vous l’avez surement remarqué, n’est-ce pas ? Je ne pense pas que vous êtes aussi idiot. »
Son regard était toujours aussi froid mais ces derniers mots étaient loin d’être une menace. C’était plus un dernier conseil avisé qu’elle lui offrait. En effet, quoi qu’il puisse arriver en cet instant, elle savait que la chance était en sa faveur. Elle l’était toujours. Une nouvelle fois, les cartes étaient dans les mains du Hunter. A lui de voir s’il voulait aller dans le sens de la demoiselle ou aller contre la chance insolente qu’elle disposait. Quoiqu’il en soit, au final, elle n’était pas si fermée que ça à la discussion. Il fallait juste voir si cette dernière allait avoir la fortune de voir le jour.
"Que la discussion... Commence ?"
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Lun 8 Jan 2018 - 15:35
Lucky Hunt
Feat Sarah F. Lawford~
" Si vous osez penser que je vais vous répondre alors que vous agissez envers moi comme une vulgaire Level D, vous vous trompez lourdement, Mister Jarlsonfel. J’attends auparavant des excuses mais aussi que vous vous adressiez à une demoiselle de mon rang comme il se doit. "
Une veine pousse sur mon front, je serre les dents. Erreur de débutant je dois l’admettre, j’y ai mis les formes mais pas les convenances verbales. Je ne la sous-estime pas bien entendu, un vampire reste un vampire, à cette distant je pourrait être attaqué avant même de pouvoir dégainer mon arme. De plus, ne connaissant pas les capacités de mon interlocutrice, il va de soi que je ne vais pas foncer dans le tas. Enfin, voyant la tenue de la jeune femme, je me doutais bien de son rang élevé. Chez les vampires, le niveau est associé à la pureté du sang, et permet d’attribuer une place sociale. Au vu de son prétendu « rang », un level B me semble tout à fait envisageable. Mais ce n’est tout de même pas une raison pour exiger des excuses, la politesse fait aussi partie des manières à adopter en haute société, mais c’est quand même pousser le bouchon un peu loin.
" Je suis la Duchesse Sarah Felixia Lawford, héritière de la famille Lawford, rattachée à la famille Backloy Ryan. Vous vous en souviendrez ? "
Une héritière donc, mais je ne connais pas cette famille. Ca explique au moins d’où lui viennent ces traits hautains. J’ai cependant la réponse à une des questions que je me posais : à quelle famille est-elle rattachée. Les Backloy Ryan ne m’ont jamais posés de soucis, ils sont par ailleurs assez peu sur le territoire de Nakanoto si je ne me trompe pas et se tiennent généralement à carreau. C’est déjà un bon point pour elle, elle n’appartient pas aux troubles fêtes les plus emmerdants. Par contre l’air supérieur qu’elle prend avec moi me fait pousser une deuxième veine sur le front, à me parler comme si j’étais un imbécile. C’est mon boulot de recenser et connaitre chaque vampire de la région, je les connais tous sans exception, et c’est sûr qu’une noblesse aussi pédante qu’elle n’allait pas me sortir de la tête comme ça. Gardant le peu de sang-froid que j’ai, je la regarde droit dans les yeux sans sourciller ni laisser transparaitre mon agacement. J’avais oublié que certains nobles se sentent tellement supérieur que pour asseoir leur suprématie ils écrasent constamment ceux qu’ils considèrent comme inférieur. Voilà donc ma solution, gagner le respect de la demoiselle et non sa crainte. Je ne me sent pas de mettre une si jeune femme sous pression, je préfère une relation plus saine. J’ai déjà trop d’ennemis à mon palmares de toute façon.
" Je vous déconseille de tenter votre chance. Quoi qu’il arrive, les événements sont toujours en ma faveur. Si cela fait bien un moment que vous essayez de m’approcher, vous l’avez surement remarqué, n’est-ce pas ? Je ne pense pas que vous êtes aussi idiot. "
Le aussi idiot tu te le carre ou je pen…!!! Non non non non calme Vilhelm, calme toi, respire, garde la tête froide, tout va bien se passer, elle est jeune elle ne sait pas ce qu’elle dit. Oui c’est ça elle ne se rend pas compte de ce qu’elle dit, allé respire.
Mon visage impassible affiche désormais un sourire neutre assez tordu, mes dents serrées serraient en train de grincer si je ne contrôlais pas le tremblement qui anime ma mâchoire. Elle à cependant raison sur un point, j’ai remarqué la chance de pendu qu’elle possède : outre le camion qui à failli m’envoyer en enfer, le pot de fleur tombé depuis un balcon qui aurait pu faire de même, le contrôle d’identité des flics, ce foutu chien, j'en passe et des meilleurs, l’approcher est aussi difficile que dangereux. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une menace, son regard froid ne laisse transpirer aucune animosité à mon égard. Je prend ça donc comme un avertissement, qu’elle à sans doute la gentillesse de me donner. Il est vrai que je ne peux rien contre le hasard, si la chance est de son côté il est fort probable que toute entreprise physique de ma part à son encontre se termine par un retournement de situation improbable et impromptu contre moi. Je crois en mes capacités, j’ai l’expérience avec moi, mais tant que ce doute existe je préfère m’en tenir au dialogue. Cela dit, chance ou non, j’ai quand même une probabilité de réussir ce que j’entreprend avec elle, puisqu’après de nombreux échecs j’ai finalement réussi à l’approcher. Sa chance est forte, mais pas parfaite semblerait-il.
Reprenant un ton calme, plus posé, je présente mes excuses à la demoiselle :
" Mes plus plates excuses Milady, j’ai perdu l’habitude de l’étiquette il y a fort longtemps, l’exercice est assez ardue pour moi. Je ferai tout mon possible pour m’exprimer à votre convenance je puis vous l’assurer. "
Marquant une courte pose, je laisse à la jeune noble le temps de décider de son pardon. Je ne souhaite aucunement l’indisposer, ça ne rendrait les négoces que plus compliquées.
" Merci de votre franchise, je ne l’oublierai pas je vous l’assure. Je puis aussi vous assurer qu’aucune action ne sera entreprise à votre encontre, si toutefois vous respectez la loi. Je connais votre chance, vous approcher fut une ordalie avec elle à vos côtés. Pardonnez moi de vous avoir suivi, je l’avoue cela fait quelques temps que je cherche à entrer en contact avec vous. Je vous prie de croire qu’il ne s’agit que d’un procédé un peu archaïque faisant parti de mon emploi. Je n’accompli que mon devoir, surement comme vous en ce moment même. "
Nouvelle pause, les excuses qu’elle demandait ont été présentées en bonne et due forme ça c’est fait, même si elles m’ont écorchées la langue au passage. Les convenances sont posées, j’ose espérer qu’elle va maintenant se calmer et répondre sans trop de manières aux quelques questions que j’ai à lui poser.
" Si cela ne vous dérange pas Milady, j’ai encore quelques questions à vous poser. Ce ne sera pas long je vous l’assure, notre entretient s’arrêtera sitôt après. Pour quelle raison êtes-vous venu sur Nakanoto ? Votre accent et votre Japonais m’indiquent que vous n’êtes pas originaire d’ici, un pays Anglophone de toute évidence. Quels aléas ont conduit vos pas jusqu’ici ? Quels sont les missions que l’on vous à confiées et quelles sont les actes que vous comptez accomplir sur ce territoire ? "
Poser tant de question d’un coup peut être déconcertant, surtout pour une noble certainement plus habituée à questionner qu’à se faire questionner. Il est vrai que j’ai tout misé sur la franchise que je soupçonne en elle, et espère une réponse aussi claire que possible. J’ose supposer qu’il ne s’agit pour elle que d’une mission diplomatique afin de représenter les siens sur Nakanoto (ou d’une simple visite), ce qui pourrait être un atout pour moi aussi de garder un contact utile avec elle; car dans le cas contraire je ne pourrai lui offrir que deux options : la mort ou l’expatriation.
Une veine pousse sur mon front, je serre les dents. Erreur de débutant je dois l’admettre, j’y ai mis les formes mais pas les convenances verbales. Je ne la sous-estime pas bien entendu, un vampire reste un vampire, à cette distant je pourrait être attaqué avant même de pouvoir dégainer mon arme. De plus, ne connaissant pas les capacités de mon interlocutrice, il va de soi que je ne vais pas foncer dans le tas. Enfin, voyant la tenue de la jeune femme, je me doutais bien de son rang élevé. Chez les vampires, le niveau est associé à la pureté du sang, et permet d’attribuer une place sociale. Au vu de son prétendu « rang », un level B me semble tout à fait envisageable. Mais ce n’est tout de même pas une raison pour exiger des excuses, la politesse fait aussi partie des manières à adopter en haute société, mais c’est quand même pousser le bouchon un peu loin.
" Je suis la Duchesse Sarah Felixia Lawford, héritière de la famille Lawford, rattachée à la famille Backloy Ryan. Vous vous en souviendrez ? "
Une héritière donc, mais je ne connais pas cette famille. Ca explique au moins d’où lui viennent ces traits hautains. J’ai cependant la réponse à une des questions que je me posais : à quelle famille est-elle rattachée. Les Backloy Ryan ne m’ont jamais posés de soucis, ils sont par ailleurs assez peu sur le territoire de Nakanoto si je ne me trompe pas et se tiennent généralement à carreau. C’est déjà un bon point pour elle, elle n’appartient pas aux troubles fêtes les plus emmerdants. Par contre l’air supérieur qu’elle prend avec moi me fait pousser une deuxième veine sur le front, à me parler comme si j’étais un imbécile. C’est mon boulot de recenser et connaitre chaque vampire de la région, je les connais tous sans exception, et c’est sûr qu’une noblesse aussi pédante qu’elle n’allait pas me sortir de la tête comme ça. Gardant le peu de sang-froid que j’ai, je la regarde droit dans les yeux sans sourciller ni laisser transparaitre mon agacement. J’avais oublié que certains nobles se sentent tellement supérieur que pour asseoir leur suprématie ils écrasent constamment ceux qu’ils considèrent comme inférieur. Voilà donc ma solution, gagner le respect de la demoiselle et non sa crainte. Je ne me sent pas de mettre une si jeune femme sous pression, je préfère une relation plus saine. J’ai déjà trop d’ennemis à mon palmares de toute façon.
" Je vous déconseille de tenter votre chance. Quoi qu’il arrive, les événements sont toujours en ma faveur. Si cela fait bien un moment que vous essayez de m’approcher, vous l’avez surement remarqué, n’est-ce pas ? Je ne pense pas que vous êtes aussi idiot. "
Le aussi idiot tu te le carre ou je pen…!!! Non non non non calme Vilhelm, calme toi, respire, garde la tête froide, tout va bien se passer, elle est jeune elle ne sait pas ce qu’elle dit. Oui c’est ça elle ne se rend pas compte de ce qu’elle dit, allé respire.
Mon visage impassible affiche désormais un sourire neutre assez tordu, mes dents serrées serraient en train de grincer si je ne contrôlais pas le tremblement qui anime ma mâchoire. Elle à cependant raison sur un point, j’ai remarqué la chance de pendu qu’elle possède : outre le camion qui à failli m’envoyer en enfer, le pot de fleur tombé depuis un balcon qui aurait pu faire de même, le contrôle d’identité des flics, ce foutu chien, j'en passe et des meilleurs, l’approcher est aussi difficile que dangereux. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une menace, son regard froid ne laisse transpirer aucune animosité à mon égard. Je prend ça donc comme un avertissement, qu’elle à sans doute la gentillesse de me donner. Il est vrai que je ne peux rien contre le hasard, si la chance est de son côté il est fort probable que toute entreprise physique de ma part à son encontre se termine par un retournement de situation improbable et impromptu contre moi. Je crois en mes capacités, j’ai l’expérience avec moi, mais tant que ce doute existe je préfère m’en tenir au dialogue. Cela dit, chance ou non, j’ai quand même une probabilité de réussir ce que j’entreprend avec elle, puisqu’après de nombreux échecs j’ai finalement réussi à l’approcher. Sa chance est forte, mais pas parfaite semblerait-il.
Reprenant un ton calme, plus posé, je présente mes excuses à la demoiselle :
" Mes plus plates excuses Milady, j’ai perdu l’habitude de l’étiquette il y a fort longtemps, l’exercice est assez ardue pour moi. Je ferai tout mon possible pour m’exprimer à votre convenance je puis vous l’assurer. "
Marquant une courte pose, je laisse à la jeune noble le temps de décider de son pardon. Je ne souhaite aucunement l’indisposer, ça ne rendrait les négoces que plus compliquées.
" Merci de votre franchise, je ne l’oublierai pas je vous l’assure. Je puis aussi vous assurer qu’aucune action ne sera entreprise à votre encontre, si toutefois vous respectez la loi. Je connais votre chance, vous approcher fut une ordalie avec elle à vos côtés. Pardonnez moi de vous avoir suivi, je l’avoue cela fait quelques temps que je cherche à entrer en contact avec vous. Je vous prie de croire qu’il ne s’agit que d’un procédé un peu archaïque faisant parti de mon emploi. Je n’accompli que mon devoir, surement comme vous en ce moment même. "
Nouvelle pause, les excuses qu’elle demandait ont été présentées en bonne et due forme ça c’est fait, même si elles m’ont écorchées la langue au passage. Les convenances sont posées, j’ose espérer qu’elle va maintenant se calmer et répondre sans trop de manières aux quelques questions que j’ai à lui poser.
" Si cela ne vous dérange pas Milady, j’ai encore quelques questions à vous poser. Ce ne sera pas long je vous l’assure, notre entretient s’arrêtera sitôt après. Pour quelle raison êtes-vous venu sur Nakanoto ? Votre accent et votre Japonais m’indiquent que vous n’êtes pas originaire d’ici, un pays Anglophone de toute évidence. Quels aléas ont conduit vos pas jusqu’ici ? Quels sont les missions que l’on vous à confiées et quelles sont les actes que vous comptez accomplir sur ce territoire ? "
Poser tant de question d’un coup peut être déconcertant, surtout pour une noble certainement plus habituée à questionner qu’à se faire questionner. Il est vrai que j’ai tout misé sur la franchise que je soupçonne en elle, et espère une réponse aussi claire que possible. J’ose supposer qu’il ne s’agit pour elle que d’une mission diplomatique afin de représenter les siens sur Nakanoto (ou d’une simple visite), ce qui pourrait être un atout pour moi aussi de garder un contact utile avec elle; car dans le cas contraire je ne pourrai lui offrir que deux options : la mort ou l’expatriation.
"Interrogatoire et courtoisie."
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Lun 8 Jan 2018 - 20:03
Lucky Hunt
Feat Vilhelm A. Jarlsonfel & Sarah F. Lawford
La tension était palpable dans la nacelle. Le Hunter semblait relativement tendu par la situation et l’énervement, cela se voyait à sa mâchoire serrée et à son sourire crispé. Cependant, Sarah Lawford n’avait aucunement envie d’agir pour détendre l’atmosphère. Après tout, elle ne voyait toujours pas pourquoi elle devait expliquer les raisons de sa venue au premier venu, tout Hunter soit-il. De toute façon, elle ne connaissait elle-même pas l’entièreté des détails de sa venue ici.
Cependant, l’espace d’un instant, le regard froid de Sarah s’adoucit. L’insistance de l’homme, mêlé au peu qu’elle savait des raisons de sa présence au japon, lui donnèrent quelques questions. Se passait-il quelque chose ici ?
Elle n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps. Son attention fut happée par l’homme qui reprit la discussion par des excuses parfaitement en règle. D’un simple signe de la main, elle les accepta. De toute façon, l’homme n’avait clairement pas envie de continuer la discussion sans cela.
Vient ensuite une longue tirade que la Duchesse écouta avec une inattention feinte. Le Hunter semblait vouloir à son tour mettre les points sur les i et poser les bases de la discussion. Elle pensa, en l’écoutant, que les Hunters japonais prenaient quelques libertés et que la famille en charge du territoire – Les Naitos ou les Shidaras, elle n’était plus sûre – devaient sérieusement penser à les remettre à leurs places, soit s’occuper des levels E tout simplement.
Une nouvelle tirade commença, composée de question cette fois. Le Hunter était encore une fois bien curieux au gout de la Duchesse et cette dernière ne voyait toujours pas pourquoi elle devait répondre à cet interrogatoire grotesque… Un véritable cirque. Et elle ne retient pas de lui faire connaitre le fond de sa pensée.
Le to qu’utilisait Sarah était toujours aussi froid et dur, mais sans aucune animosité. Elle ne faisait qu’énoncer un fait, pour elle. Après tout, elle était loin de se douter de ce qui se passait actuellement au Japon – à Nakanoto pour être plus précis – ni que c’était pour cela qu’elle était ici. Elle ne connaissait toujours pas les raisons officieuses. Mais elle pouvait révéler sans problèmes les officielles.
Elle prit le temps de se lever légèrement pour remettre sa jupe comme il se devait et regarda dans les yeux l’homme qui se trouvait dans la pièce. Accidentellement, dans sa manœuvre, elle appuya sur le ventre de l’immense peluche noir et blanc qui se mit à lâcher dans la nacelle son rire particulier. Cela lui permit au moins de prendre une grande inspiration avant de reprendre la parole.
Clair, net et précis. Cependant, la demoiselle ne s’arrêta pas sur cette explication.
Cette fois, son regard défia le Hunter de trouver quelque chose à redire à ce sujet. Elle attendait patiemment une remarque ou autre de son interlocuteur.
Cependant, l’espace d’un instant, le regard froid de Sarah s’adoucit. L’insistance de l’homme, mêlé au peu qu’elle savait des raisons de sa présence au japon, lui donnèrent quelques questions. Se passait-il quelque chose ici ?
Elle n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps. Son attention fut happée par l’homme qui reprit la discussion par des excuses parfaitement en règle. D’un simple signe de la main, elle les accepta. De toute façon, l’homme n’avait clairement pas envie de continuer la discussion sans cela.
Vient ensuite une longue tirade que la Duchesse écouta avec une inattention feinte. Le Hunter semblait vouloir à son tour mettre les points sur les i et poser les bases de la discussion. Elle pensa, en l’écoutant, que les Hunters japonais prenaient quelques libertés et que la famille en charge du territoire – Les Naitos ou les Shidaras, elle n’était plus sûre – devaient sérieusement penser à les remettre à leurs places, soit s’occuper des levels E tout simplement.
Une nouvelle tirade commença, composée de question cette fois. Le Hunter était encore une fois bien curieux au gout de la Duchesse et cette dernière ne voyait toujours pas pourquoi elle devait répondre à cet interrogatoire grotesque… Un véritable cirque. Et elle ne retient pas de lui faire connaitre le fond de sa pensée.
Sarah ▬ « Je ne vois toujours pas pour quelle raison j’aurais à vous rendre des comptes, Mister Jarlsonfel. Votre boulot consiste à pourchasser les Levels End et pas à importuner une demoiselle. »
Le to qu’utilisait Sarah était toujours aussi froid et dur, mais sans aucune animosité. Elle ne faisait qu’énoncer un fait, pour elle. Après tout, elle était loin de se douter de ce qui se passait actuellement au Japon – à Nakanoto pour être plus précis – ni que c’était pour cela qu’elle était ici. Elle ne connaissait toujours pas les raisons officieuses. Mais elle pouvait révéler sans problèmes les officielles.
Sarah ▬ « De plus, j’avais cru que vous possédiez une once d’intelligence. Du moins, assez pour déduire les évidences. Il semble que ce ne soit cependant pas le cas. Alors ouvrez grands vos oreilles, je ne vous le dirais qu’une fois les raisons de ma venue au Japon. »
Elle prit le temps de se lever légèrement pour remettre sa jupe comme il se devait et regarda dans les yeux l’homme qui se trouvait dans la pièce. Accidentellement, dans sa manœuvre, elle appuya sur le ventre de l’immense peluche noir et blanc qui se mit à lâcher dans la nacelle son rire particulier. Cela lui permit au moins de prendre une grande inspiration avant de reprendre la parole.
Sarah ▬ « Je suis au japon afin de parfaire mon japonais qui, comme vous l’avez surement constaté, est loin de l’excellence. »
Clair, net et précis. Cependant, la demoiselle ne s’arrêta pas sur cette explication.
Sarah ▬ « Je suppose que vous voulez aussi savoir pourquoi j’ai voulu apprendre le japonais. Et bien je vous répondrai que l’éternité – bien que je suis sûre que ce concept vous échappe complétement – est souvent synonyme d’ennui. Pour tromper ce dernier, j’ai appris à jouer de la harpe. Je sais faire de l’équitation et jouer au polo. Je connais toutes les règles de bienséance. J’apprends maintenant une langue et j’ai décidé de voir du pays. »
Cette fois, son regard défia le Hunter de trouver quelque chose à redire à ce sujet. Elle attendait patiemment une remarque ou autre de son interlocuteur.
"Cette réponse vous convient-elle ?"
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Lun 22 Jan 2018 - 17:31
Lucky Hunt
Feat Sarah F. Lawford~
La réponse ne se fit pas attendre, et cette fois-ci elle dégoulinait de l’impatience et de l’agacement de mon interlocutrice.
"Je ne vois toujours pas pour quelle raison j’aurais à vous rendre des comptes, Mister Jarlsonfel. Votre boulot consiste à pourchasser les Levels End et pas à importuner une demoiselle. "
Grossière erreur, on voit bien qu’elle n’a jamais introduite à la notion de Hunter, d’autant plus appartenant à l’ordre Renfield. Mon boulot consiste tout autant à massacrer du level E quand il le faut qu’à discuter et arriver à une entente pacifique quand c’est possible. Fou ou non, un vampire reste un vampire, une machine à tuer en sommeil. C’est à moi de décider si un buveur de sang représente une menace pour les citoyen ou non, et le cas échéant de lui fendre le crâne avant qu’un quelconque mal soit commis. Je suis plus apte à exécuter cette sentence qu’à en mener le procès, mais je ne partirai pas sans les réponses de cette jeune femme. Qu’elle le veuille ou non, je saurai les raisons de sa venue. Officielles comme officieuses.
"De plus, j’avais cru que vous possédiez une once d’intelligence. Du moins, assez pour déduire les évidences. Il semble que ce ne soit cependant pas le cas. Alors ouvrez grands vos oreilles, je ne vous le dirais qu’une fois les raisons de ma venue au Japon. "
Un soupire de frustration m’échappe. Encore une remarque hautaine et je lui taille sa jolie petite gueule au carré, ‘commence à en avoir ras le cul bordel ! Je me doute des officielles bien entendu, ce qui m’intéresse c’est sa façon de le dire, le regard qu’elle me donnera lorsqu’elle explicitera le mensonge évident de sa venue. S’il s’avère que ses intentions sont tout ce qu’il y a de plus pacifique, je la garderait à l’oeil de loin et je prendrait de ses nouvelles régulièrement - je ne vais pas laisser un vampire de ce level sans surveillance dans ma ville. Mais s’il s’avère que je sente le moindre degrés d’entourloupe, ou si elle me prend pour le dernier des cons, je n’aurai aucune pitié.
Avant de continuer son discours, la jeune femme se lève pour réarranger sa jupe. Je prend quelques secondes pour la considérer de haut en bas. Elle semble vraiment jeune, physiquement du moins car il est possible que son âge réel soit bien plus élevé. Je pense même qu’elle est plus âgée que moi, ça ne m’étonnerait pas. Ses jambes fines semblent subtilement musclées, signe d’une activité régulières. Enfin, son style vestimentaire contribue à son aspect juvénile, qui la fait ressembler à une jeune étudiante, peut être une lycéenne.
En se rasseyant, elle déclenche le mécanise de l’ours en peluche. Happé par mes pensées, le bruit soudain et inattendu me ramène brutalement à la réalité. Troublé par cette menace potentielle, je glisse rapidement ma main sous mon manteau et attrape le manche de ma hache. Réalisant l’absence de danger, je profite du soupir de la jeune noble pour reprendre ma position initiale incognito, espérant ne pas avoir été vu. Puis elle reprend enfin la parole :
"Je suis au japon afin de parfaire mon japonais qui, comme vous l’avez surement constaté, est loin de l’excellence. "
Ca pour l’avoir constaté, on peut pas dire ça autrement, et parfaire est un mot assez léger je pense. Cela dit, la raison qu’elle me donne ne me surprend pas, c’est la suite que j’attend impatiemment.
" Je suppose que vous voulez aussi savoir pourquoi j’ai voulu apprendre le japonais. Et bien je vous répondrai que l’éternité – bien que je suis sûre que ce concept vous échappe complètement – est souvent synonyme d’ennui. Pour tromper ce dernier, j’ai appris à jouer de la harpe. Je sais faire de l’équitation et jouer au polo. Je connais toutes les règles de bienséance. J’apprends maintenant une langue et j’ai décidé de voir du pays. "
Mouais, on a déjà fait mieux comme excuse. Je ne ressent cependant aucune intention malhonnête, tout m’a l’air pour le moins véridique. Si elle est réellement aussi sincère que je le constate, alors il semblerait qu’elle ignore encore son rôle future dans cette histoire. Je suppose que je n’ai rien contre elle pour le moment, mais je vais devoir la garder à l’oeil.
En attendant, j’ai en main à peu près tous les éléments que je désirais connaitre. Elle a été coopérante même si elle fut incroyablement hautaine, je reconnait qu’elle a du culot mais c’est une bonne gamine. Enfin gamine… j’me comprends.
" Merci de votre franchise. Comme promis je ne vous importune pas plus longtemps. A moins que… "
Levant les yeux vers l’horizon, hors de la nacelle ou nous sommes tous deux assis, j’avise un petit café que je connais de réputation. Un endroit très raffiné, on y sert un très bon thé - mais pas d’alcool a mon grand dam - et ils mettent à dispositions des clients diverses tables de jeu. Sachant l’endroit calme et assez luxueux, je me permet une proposition.
" Mylady, savez-vous par hasard jouer aux échecs ? "
Suite a son regard que je pourrai qualifier d’interloqué, je précise le fond de ma pensée.
" Tout comme vous, je suis issu de bonne famille. Je sais jouer du piano et du violon -ainsi que de la guitare - à haut niveau. Je joue aux échecs aussi, enfin jouais, cela fait bien longtemps que la chance de disputer une partie ne m’avait pas été donnée. J’aimerai me rattraper pour la piètre impression que je vous ai livrée, laissez moi vous offrir un thé. Si ma compagnie ne vous déplais pas absolument bien entendu. J’aimerai en profiter pour vous informer sur tout ce que vous avez besoin de savoir sur cette ville, pour votre propre sécurité notamment. Les Hunters ne sont pas vos pires ennemis ici. "
Il est vrai que je l’ai questionnée longuement, un peu de repos ne lui ferait pas de mal. Aussi, si je parviens enfin à lui faire bonne impression, peut-être pourrons nous installer une relation plus saine et bénéfique. Et nous serions plus a l’aise que dans cette nacelle, qui devient un peu trop étroite a mon goût.
Regardant la jeune femme, je prie pour qu’elle ne me rejette pas sans me laisser la chance de me rattraper.
"Je ne vois toujours pas pour quelle raison j’aurais à vous rendre des comptes, Mister Jarlsonfel. Votre boulot consiste à pourchasser les Levels End et pas à importuner une demoiselle. "
Grossière erreur, on voit bien qu’elle n’a jamais introduite à la notion de Hunter, d’autant plus appartenant à l’ordre Renfield. Mon boulot consiste tout autant à massacrer du level E quand il le faut qu’à discuter et arriver à une entente pacifique quand c’est possible. Fou ou non, un vampire reste un vampire, une machine à tuer en sommeil. C’est à moi de décider si un buveur de sang représente une menace pour les citoyen ou non, et le cas échéant de lui fendre le crâne avant qu’un quelconque mal soit commis. Je suis plus apte à exécuter cette sentence qu’à en mener le procès, mais je ne partirai pas sans les réponses de cette jeune femme. Qu’elle le veuille ou non, je saurai les raisons de sa venue. Officielles comme officieuses.
"De plus, j’avais cru que vous possédiez une once d’intelligence. Du moins, assez pour déduire les évidences. Il semble que ce ne soit cependant pas le cas. Alors ouvrez grands vos oreilles, je ne vous le dirais qu’une fois les raisons de ma venue au Japon. "
Un soupire de frustration m’échappe. Encore une remarque hautaine et je lui taille sa jolie petite gueule au carré, ‘commence à en avoir ras le cul bordel ! Je me doute des officielles bien entendu, ce qui m’intéresse c’est sa façon de le dire, le regard qu’elle me donnera lorsqu’elle explicitera le mensonge évident de sa venue. S’il s’avère que ses intentions sont tout ce qu’il y a de plus pacifique, je la garderait à l’oeil de loin et je prendrait de ses nouvelles régulièrement - je ne vais pas laisser un vampire de ce level sans surveillance dans ma ville. Mais s’il s’avère que je sente le moindre degrés d’entourloupe, ou si elle me prend pour le dernier des cons, je n’aurai aucune pitié.
Avant de continuer son discours, la jeune femme se lève pour réarranger sa jupe. Je prend quelques secondes pour la considérer de haut en bas. Elle semble vraiment jeune, physiquement du moins car il est possible que son âge réel soit bien plus élevé. Je pense même qu’elle est plus âgée que moi, ça ne m’étonnerait pas. Ses jambes fines semblent subtilement musclées, signe d’une activité régulières. Enfin, son style vestimentaire contribue à son aspect juvénile, qui la fait ressembler à une jeune étudiante, peut être une lycéenne.
En se rasseyant, elle déclenche le mécanise de l’ours en peluche. Happé par mes pensées, le bruit soudain et inattendu me ramène brutalement à la réalité. Troublé par cette menace potentielle, je glisse rapidement ma main sous mon manteau et attrape le manche de ma hache. Réalisant l’absence de danger, je profite du soupir de la jeune noble pour reprendre ma position initiale incognito, espérant ne pas avoir été vu. Puis elle reprend enfin la parole :
"Je suis au japon afin de parfaire mon japonais qui, comme vous l’avez surement constaté, est loin de l’excellence. "
Ca pour l’avoir constaté, on peut pas dire ça autrement, et parfaire est un mot assez léger je pense. Cela dit, la raison qu’elle me donne ne me surprend pas, c’est la suite que j’attend impatiemment.
" Je suppose que vous voulez aussi savoir pourquoi j’ai voulu apprendre le japonais. Et bien je vous répondrai que l’éternité – bien que je suis sûre que ce concept vous échappe complètement – est souvent synonyme d’ennui. Pour tromper ce dernier, j’ai appris à jouer de la harpe. Je sais faire de l’équitation et jouer au polo. Je connais toutes les règles de bienséance. J’apprends maintenant une langue et j’ai décidé de voir du pays. "
Mouais, on a déjà fait mieux comme excuse. Je ne ressent cependant aucune intention malhonnête, tout m’a l’air pour le moins véridique. Si elle est réellement aussi sincère que je le constate, alors il semblerait qu’elle ignore encore son rôle future dans cette histoire. Je suppose que je n’ai rien contre elle pour le moment, mais je vais devoir la garder à l’oeil.
En attendant, j’ai en main à peu près tous les éléments que je désirais connaitre. Elle a été coopérante même si elle fut incroyablement hautaine, je reconnait qu’elle a du culot mais c’est une bonne gamine. Enfin gamine… j’me comprends.
" Merci de votre franchise. Comme promis je ne vous importune pas plus longtemps. A moins que… "
Levant les yeux vers l’horizon, hors de la nacelle ou nous sommes tous deux assis, j’avise un petit café que je connais de réputation. Un endroit très raffiné, on y sert un très bon thé - mais pas d’alcool a mon grand dam - et ils mettent à dispositions des clients diverses tables de jeu. Sachant l’endroit calme et assez luxueux, je me permet une proposition.
" Mylady, savez-vous par hasard jouer aux échecs ? "
Suite a son regard que je pourrai qualifier d’interloqué, je précise le fond de ma pensée.
" Tout comme vous, je suis issu de bonne famille. Je sais jouer du piano et du violon -ainsi que de la guitare - à haut niveau. Je joue aux échecs aussi, enfin jouais, cela fait bien longtemps que la chance de disputer une partie ne m’avait pas été donnée. J’aimerai me rattraper pour la piètre impression que je vous ai livrée, laissez moi vous offrir un thé. Si ma compagnie ne vous déplais pas absolument bien entendu. J’aimerai en profiter pour vous informer sur tout ce que vous avez besoin de savoir sur cette ville, pour votre propre sécurité notamment. Les Hunters ne sont pas vos pires ennemis ici. "
Il est vrai que je l’ai questionnée longuement, un peu de repos ne lui ferait pas de mal. Aussi, si je parviens enfin à lui faire bonne impression, peut-être pourrons nous installer une relation plus saine et bénéfique. Et nous serions plus a l’aise que dans cette nacelle, qui devient un peu trop étroite a mon goût.
Regardant la jeune femme, je prie pour qu’elle ne me rejette pas sans me laisser la chance de me rattraper.
"Puis-je vous offrir un verre ?"
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Dim 4 Mar 2018 - 19:58
Lucky Hunt
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Comme prévu, la réponse ne fit pas plaisir. Cependant, s’il n’était pas capable de savoir lui-même pourquoi Miss Lawford était ici officiellement, il fallait avouer que le Hunter n’était pas futé. Et en ce qui concernait les raisons officieuses, il n’y avait aucune raison qu’il ne soit mis au courant si même la Duchesse n’en savait rien.
Ainsi, le rustre qui se trouvait en face de la demoiselle avait soupirer, grincer des gens, s’était préparé à lui sauter dessus même. Heureusement, la demoiselle, dans sa manière d’être, s’était montrée assez honnête au gout de l’homme. C’était même à se demander si ce dernier ne commençait à apprécier le cran de l’héritière. Ou il s’était rendu compte qu’il valait mieux l’avoir comme amie que comme ennemie. Un mélange des deux n’était pas improbable non plus. Quoi qu’il en soit, Vilhelm demanda de but en blanc si la demoiselle jouait aux échecs.
Cette dernière fut surprise par le revirement de la discussion et la question qu’elle se permit de froncer les sourcils, indiquant son incompréhension. L’homme répondit alors à sa question muette en développant le fond de sa pensée. Ainsi, se retrouvait-elle invitée à disputer une partie tout en buvant un thé et en discutant de la situation de la ville.
A nouveau, la curiosité de Sarah fut piquée par les propos de l’homme. En effet, quelque chose lui disait qu’il se passait des choses particulières dans la région de Nakanoto et on ne lui donnait pas assez d’information à son goût en ce qui concernait la mission. Certes, elle avait accepté de se déplacer jusqu’au Japon en temps qu’émissaire pour les Backloy Ryan. Mais, encore une fois, avait-elle vraiment eu le choix ? Ainsi, ces secrets, combinés aux propos et agissements du Hunter qui se permettait bien trop de choses selon elle, commençait à sérieusement l’inquiéter, même si elle ne le montrait pas.
Sarah avait répondu avec le calme qu’on lui connaissait, excepté que sa voix était dénuée de ce ton habituellement froid. Elle se permit même de lui adresser un petit sourire amusé.
La Duchesse se permit de regarder l’horizon et remarqua que la nacelle dans laquelle ils se trouvaient commençait seulement à descendre. Elle reprit alors son sérieux et son visage neutre
Ainsi, le rustre qui se trouvait en face de la demoiselle avait soupirer, grincer des gens, s’était préparé à lui sauter dessus même. Heureusement, la demoiselle, dans sa manière d’être, s’était montrée assez honnête au gout de l’homme. C’était même à se demander si ce dernier ne commençait à apprécier le cran de l’héritière. Ou il s’était rendu compte qu’il valait mieux l’avoir comme amie que comme ennemie. Un mélange des deux n’était pas improbable non plus. Quoi qu’il en soit, Vilhelm demanda de but en blanc si la demoiselle jouait aux échecs.
Cette dernière fut surprise par le revirement de la discussion et la question qu’elle se permit de froncer les sourcils, indiquant son incompréhension. L’homme répondit alors à sa question muette en développant le fond de sa pensée. Ainsi, se retrouvait-elle invitée à disputer une partie tout en buvant un thé et en discutant de la situation de la ville.
A nouveau, la curiosité de Sarah fut piquée par les propos de l’homme. En effet, quelque chose lui disait qu’il se passait des choses particulières dans la région de Nakanoto et on ne lui donnait pas assez d’information à son goût en ce qui concernait la mission. Certes, elle avait accepté de se déplacer jusqu’au Japon en temps qu’émissaire pour les Backloy Ryan. Mais, encore une fois, avait-elle vraiment eu le choix ? Ainsi, ces secrets, combinés aux propos et agissements du Hunter qui se permettait bien trop de choses selon elle, commençait à sérieusement l’inquiéter, même si elle ne le montrait pas.
Sarah ▬ « Et bien, cela fait bien longtemps que je n’ai plus eu l’occasion de jouer une partie d’échec… 50 voire même 60 ans au moins. Je ne suis pas sûr d’être une joueuse à la hauteur de vos attentes. »
Sarah avait répondu avec le calme qu’on lui connaissait, excepté que sa voix était dénuée de ce ton habituellement froid. Elle se permit même de lui adresser un petit sourire amusé.
Sarah ▬ « En revanche, je dois avouer que vous savez parler à une femme de la noblesse britannique. Cette proposition de boire un thé est très alléchante. Aussi, votre compagnie n’est pas si déplaisante une fois que vous vous tenez. Vous vous permettez peut-être un peu trop de chose à mon goût. Mais je dois vous reconnaitre que vous savez garder votre calme. »
La Duchesse se permit de regarder l’horizon et remarqua que la nacelle dans laquelle ils se trouvaient commençait seulement à descendre. Elle reprit alors son sérieux et son visage neutre
Sarah ▬ « Je pense qu’il va falloir meubler encore un peu avant de nous rendre dans ce dit café. Je pense que nous pourrions parler un peu de cette ville, par conséquent. Je n’ai pas eu l’occasion de toute la visiter encore. Mais je trouve qu’elle dispose d’endroit charmant. »
"Echec et Nakanoto"
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Mar 27 Mar 2018 - 23:59
Lucky Hunt
Feat Sarah F. Lawford~
Je vois bien que ma demande, aussi aimable soit-elle, éveille quelques soupçons chez l’héritière Lawford. Je suis un Hunter, et pas le plus commode j’en convient, je comprendrait si mon invitation était éconduite par la demoiselle. Mais j’apprécierai qu’elle m’accorde assez de crédit pour me laisser une seconde chance, j’ai surement quelques infos vitales pour elle à lui communiquer, en échange bien entendu que quelques infos sur sa famille. Comprendre le pourquoi du comment de sa venue étant mon principal objectif, je ne lâcherait pas le morceaux si facilement.
Après un instant de réflexion, j’obtiens enfin une réponse de la jeune noble.
« Et bien, cela fait longtemps que je n’ai plus eu l’occasion de jouer une partie d’échec… 50 voire 60 ans au moins. Je ne suis pas sûre d’être une joueuse à la hauteur de vos attentes. »
Et bien ! Une réponse bien humble pour la jeune femme qui, depuis nos premiers mots échangés, paraissait en tout bien hautaine ! Je n’ai pas non plus eu la chance de jouer depuis plus de deux décennies, mais en face de moi la demoiselle n’a pas disputé de partie depuis bien avant ma naissance. Cette nouvelle me fait grincer des dents tout autant qu’elle me fait rire, j’esquisse donc un sourire amusé à ces paroles, en réponse à celui qu’elle m’adresse pour la première fois.
« En revanche, je dois avouer que vous savez parler à une femme de la noblesse britannique. Cette proposition de boire un thé est très alléchante. Aussi, votre compagnie n’es pas si déplaisante une fois que vous vous tenez. Vous vous permettez peut être un peu trop de choses à mon goût. Mais je dois vous reconnaitre que vous savez garder votre calme. »
J’incline la tête respectueusement en guise de remerciements. Il est vrai qu’elle ne sait pas encore à qui elle à vraiment affaire, que cet exercice est une plaie pour moi. Me tenir n’est pas dans mes habitudes, je suis d’ordinaire bien plus impulsif. Etant autrefois pour l’élimination pure et simple de tous les suceurs de sang, je n’ai changé de point de vue sur la chose que très récemment grâce à un certain vampire cher à mon coeur contre toutes attentes. Cette mission diplomatique scelle mon premier pas vers la paix, c’est pour ça que j’y met toute mon âme. Mais faut pas pousser non plus, je ne vais pas passer d’une haine farouche à un amour tout azimut, tout plein de coeur tout beau et… oh putain je vais gerber si ça continue… La duchesse à de la chance, vraiment beaucoup de chance sur ce coup là.
Puis la demoiselle tourne la tête vers le lointain. Suivant son regard, il s’avère que notre nacelle vient juste de quitter son point le plus culminant. D’ici, Nakanoto est magnifique : au loin les flancs de montagne couverts de cerisiers en fleurs baignent d’un rose pale la nature si verdoyante des contrées nippones. La ville s’étend sous nos pieds, calme et paisible pour ses habitants, qui vivent dans la quiétude grâce a des actes comme ceux que nous, Hunters, menons chaque jours. Sous ce beau soleil de presque midi, un sourire a toute dents s’esquisse sur mon visage. Il fait beaux aujourd’hui, il fait bon vivre.
« Je pense qu’il faut meubler encore un peu avant de nous rendre dans ce dit café. Je pense que nous pourrions parler un peu de cette ville, par conséquent. Je n’ai pas eu l’occasion de toute la visiter encore. Mais je trouve qu’elle dispose d’endroits charmants. »
Posant mon coude sur le rebord de la nacelle, je fait de nouveau face à la vampire. Meubler n’est pas un soucis, si elle veut parler de la ville alors elle est tombé sur un connaisseur.
« J’ai arpenté chaque recoins de Nakanoto, je peux vous en parler si vous le désirez ? Il est vrai que nous avons la chance de vivre dans un lieu pittoresque et cosmopolite. Ici on trouve de tout, partout. Il y en a pour toutes les catégories sociales et culturelles : des magasins discount aux boutiques de luxe, des bars miteux des bas-fonds aux clubs VIP. Vous vous plairez ici, c’est une certitudes. Enfin, si vous savez ou aller pour une personne de votre qualité. »
Plusieurs lieux dans Nakanoto sont a éviter, même pour une jeune vampire avec une chance aussi insolente qu’elle. Je m’y aventure seul car je sais y survivre, j’y ai ma place. Elle, pas le moins du monde. Les musées et les opéras sont plus adaptés à son mode de vie et plus orienté dans son intérêt.
« Si je peux vous éviter quelques ennuis, je ne saurait trop vous conseiller d’éviter les quartiers sombres à la périphérie de la ville. Une jeune noble comme vous aurait tôt fait de se faire dépouiller, ou pire encore. Même les vampires les évitent, à moins d’être assez puissant et alerte pour se défendre seul. Les monstres se cachent dans l’ombre, une proie facile aurait tôt fait de disparaitre sans laisser de trace. Oh, et de même je vous conseille d’éviter de vous promener seule -ou mal accompagnée- dans la forêt, surtout de nuit. Un mal rôde entre ces arbres, les bois ne sont pas sûrs. »
Une courte pause le temps de laisser la jeune femme ingérer ces informations. Ce n’est que de la prévention, sa vie pourrait lui être retirée plus vite qu’elle ne le pense par ici. Si je peux la maintenir loin du danger, c’est toujours ça de fait. Qui aurait cru que je tenterai de sauver un vampire un jour…
« Assez parlé de malheur, il y a plein de chose qui je suis sûr raviront vos attentes de femme de bonne famille. Nakanoto dispose de nombreux musées, d’un théâtre-opéra, de nombreux sanctuaires dans la plus pure des traditions Shintoïste - si le calme est un must, ces lieux sont des perles rares - et d’une immense bibliothèque. Pour ce qui est du côté distraction, cinéma et parcs sont omniprésents. La nature ne semble pas s’être pliée au joug des hommes ici. Les rues piétonnes sont un délice, vous pouvez déguster une quantité de thé de qualité sur des terrasses charmantes. Ajoutez à cela toutes les institutions sportives, les Spas, les clubs, les quartiers d’affaires et commerçants, et vous obtenez une ville ou il fait bon vivre. Je me plait bien ici, même si… même si mon pays me manque…»
Cette fois-ci, c’est pour moi que je fais une pause. J’ai su vendre Nakanoto sous son plus beau jour, mais dans l’ombre se tapie toujours le mal. Je suis souvent nostalgique de mon pays natal, de ma famille, loin de moi…
Je chasse ces idées, je suis en présence d’une jeune femme, n’allons pas plomber l’ambiance !
« Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas Milady. Je connais chaque recoins de cette contrée, je me ferai un plaisir de vous répondre, et de vous servir de guide comme bon vous semble. Je suis à votre service. »
Après un instant de réflexion, j’obtiens enfin une réponse de la jeune noble.
« Et bien, cela fait longtemps que je n’ai plus eu l’occasion de jouer une partie d’échec… 50 voire 60 ans au moins. Je ne suis pas sûre d’être une joueuse à la hauteur de vos attentes. »
Et bien ! Une réponse bien humble pour la jeune femme qui, depuis nos premiers mots échangés, paraissait en tout bien hautaine ! Je n’ai pas non plus eu la chance de jouer depuis plus de deux décennies, mais en face de moi la demoiselle n’a pas disputé de partie depuis bien avant ma naissance. Cette nouvelle me fait grincer des dents tout autant qu’elle me fait rire, j’esquisse donc un sourire amusé à ces paroles, en réponse à celui qu’elle m’adresse pour la première fois.
« En revanche, je dois avouer que vous savez parler à une femme de la noblesse britannique. Cette proposition de boire un thé est très alléchante. Aussi, votre compagnie n’es pas si déplaisante une fois que vous vous tenez. Vous vous permettez peut être un peu trop de choses à mon goût. Mais je dois vous reconnaitre que vous savez garder votre calme. »
J’incline la tête respectueusement en guise de remerciements. Il est vrai qu’elle ne sait pas encore à qui elle à vraiment affaire, que cet exercice est une plaie pour moi. Me tenir n’est pas dans mes habitudes, je suis d’ordinaire bien plus impulsif. Etant autrefois pour l’élimination pure et simple de tous les suceurs de sang, je n’ai changé de point de vue sur la chose que très récemment grâce à un certain vampire cher à mon coeur contre toutes attentes. Cette mission diplomatique scelle mon premier pas vers la paix, c’est pour ça que j’y met toute mon âme. Mais faut pas pousser non plus, je ne vais pas passer d’une haine farouche à un amour tout azimut, tout plein de coeur tout beau et… oh putain je vais gerber si ça continue… La duchesse à de la chance, vraiment beaucoup de chance sur ce coup là.
Puis la demoiselle tourne la tête vers le lointain. Suivant son regard, il s’avère que notre nacelle vient juste de quitter son point le plus culminant. D’ici, Nakanoto est magnifique : au loin les flancs de montagne couverts de cerisiers en fleurs baignent d’un rose pale la nature si verdoyante des contrées nippones. La ville s’étend sous nos pieds, calme et paisible pour ses habitants, qui vivent dans la quiétude grâce a des actes comme ceux que nous, Hunters, menons chaque jours. Sous ce beau soleil de presque midi, un sourire a toute dents s’esquisse sur mon visage. Il fait beaux aujourd’hui, il fait bon vivre.
« Je pense qu’il faut meubler encore un peu avant de nous rendre dans ce dit café. Je pense que nous pourrions parler un peu de cette ville, par conséquent. Je n’ai pas eu l’occasion de toute la visiter encore. Mais je trouve qu’elle dispose d’endroits charmants. »
Posant mon coude sur le rebord de la nacelle, je fait de nouveau face à la vampire. Meubler n’est pas un soucis, si elle veut parler de la ville alors elle est tombé sur un connaisseur.
« J’ai arpenté chaque recoins de Nakanoto, je peux vous en parler si vous le désirez ? Il est vrai que nous avons la chance de vivre dans un lieu pittoresque et cosmopolite. Ici on trouve de tout, partout. Il y en a pour toutes les catégories sociales et culturelles : des magasins discount aux boutiques de luxe, des bars miteux des bas-fonds aux clubs VIP. Vous vous plairez ici, c’est une certitudes. Enfin, si vous savez ou aller pour une personne de votre qualité. »
Plusieurs lieux dans Nakanoto sont a éviter, même pour une jeune vampire avec une chance aussi insolente qu’elle. Je m’y aventure seul car je sais y survivre, j’y ai ma place. Elle, pas le moins du monde. Les musées et les opéras sont plus adaptés à son mode de vie et plus orienté dans son intérêt.
« Si je peux vous éviter quelques ennuis, je ne saurait trop vous conseiller d’éviter les quartiers sombres à la périphérie de la ville. Une jeune noble comme vous aurait tôt fait de se faire dépouiller, ou pire encore. Même les vampires les évitent, à moins d’être assez puissant et alerte pour se défendre seul. Les monstres se cachent dans l’ombre, une proie facile aurait tôt fait de disparaitre sans laisser de trace. Oh, et de même je vous conseille d’éviter de vous promener seule -ou mal accompagnée- dans la forêt, surtout de nuit. Un mal rôde entre ces arbres, les bois ne sont pas sûrs. »
Une courte pause le temps de laisser la jeune femme ingérer ces informations. Ce n’est que de la prévention, sa vie pourrait lui être retirée plus vite qu’elle ne le pense par ici. Si je peux la maintenir loin du danger, c’est toujours ça de fait. Qui aurait cru que je tenterai de sauver un vampire un jour…
« Assez parlé de malheur, il y a plein de chose qui je suis sûr raviront vos attentes de femme de bonne famille. Nakanoto dispose de nombreux musées, d’un théâtre-opéra, de nombreux sanctuaires dans la plus pure des traditions Shintoïste - si le calme est un must, ces lieux sont des perles rares - et d’une immense bibliothèque. Pour ce qui est du côté distraction, cinéma et parcs sont omniprésents. La nature ne semble pas s’être pliée au joug des hommes ici. Les rues piétonnes sont un délice, vous pouvez déguster une quantité de thé de qualité sur des terrasses charmantes. Ajoutez à cela toutes les institutions sportives, les Spas, les clubs, les quartiers d’affaires et commerçants, et vous obtenez une ville ou il fait bon vivre. Je me plait bien ici, même si… même si mon pays me manque…»
Cette fois-ci, c’est pour moi que je fais une pause. J’ai su vendre Nakanoto sous son plus beau jour, mais dans l’ombre se tapie toujours le mal. Je suis souvent nostalgique de mon pays natal, de ma famille, loin de moi…
Je chasse ces idées, je suis en présence d’une jeune femme, n’allons pas plomber l’ambiance !
« Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas Milady. Je connais chaque recoins de cette contrée, je me ferai un plaisir de vous répondre, et de vous servir de guide comme bon vous semble. Je suis à votre service. »
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