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Taichi Tomoe Lizenko#97068#97068#97068#97068#97068#97068#97068
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Sam 28 Avr 2018 - 14:50
Ça y est, c’est le grand jour. Taichi Tomoe s’est préparé avec la plus grande des minuties pour cette sortie particulière. Ses cheveux sont noués en une grande natte dans son dos, elle porte un blue jean et un t-shirt à sa taille.
Dans son sac, elle a son portefeuille avec de l’argent en espèce, un petit gilet au cas où, ses lunettes de soleil et son téléphone portable. Aujourd’hui elle va être déconnectée pour une fois, c’est une nouvelle expérience. Mais toute nouvelle qu’elle soit, ce n’est pas le pire objectif à atteindre. Ce grand jour est le jour de son défi ultime. Celui qu’elle repousse tous les mois, et ce depuis trois ans maintenant.
Elle va aller au parc d’attraction.
Après avoir fermé son sac, la petite sorcière le place sur son épaule et va dans l’entrée. Là comme toujours après avoir enfilé ses chaussures -baskets pour l’occasion-, elle bloque. Le monde extérieur, la foule représentent tous les deux des éléments terrifiants de son environnement. Elle décide de se faire violence et ouvre la porte, quittant comme tous les jours le confort et la sécurité de sa petite maison. D’un pas lent -très lent-, elle se dirige vers le parc d’attraction qui représente l’un de ses pires cauchemars.
Devant l’entrée du parc, elle se stoppe d’un coup. La peur l’envahit en voyant la longueur de la file d’attente pour y entrer. Il y a encore plus de monde qu’elle ne le suppose. Est-ce vraiment raisonnable de tenter d’y aller ? Peut-être que ça serait une bonne idée de rentrer en sécurité à la maison ? Non non c’est une mauvaise idée de penser ainsi.
Elle est une Yukimura et de fait capable d’affronter toutes ses peurs !
Alors elle prend place dans la file d’attente, ne pouvant s’empêcher de trembler par instant. Taichi sort son gilet de son sac et l’enfile. Si elle tremble c’est parce qu’elle a froid, pas parce qu’elle a peur. Une Yukimura n’a pas peur, enfin presque pas. Ses mots tournent en boucle dans sa tête, comme si elle récite un mantra pour se donner du courage. Sauf que sa tentative, un peu désespéré, ne fonctionne pas. Plus elle se rapproche du guichet d’entrée, plus son envie de fuir en courant dans l’autre sens grandit.
Arrivée devant le guichetier, elle bégaie pour demander son ticket avant d’entrer dans le parc d’attraction. Elle le sait, le plus difficile reste encore à faire. Elle ne pourra pas faire toutes les attractions à cause de sa petite taille, c’est une évidence. Mais peut-elle seulement réussir à avancer dans cette foule de personne ?
L’adolescente fait un premier pas, puis un second et un troisième. Chaque pas vient plus rapidement à mesure qu’elle s’enfonce dans la masse plus ou moins compact de personne présente. Ses pas se transforment en foulée rapide puis en course folle, la panique ayant finalement raison des barrières mentales qu’elle a tout fait pour dresser. Sa course folle l’entraine toujours plus loin dans le parc, à la recherche du moindre espace désert pour souffler un peu.
Sans faire attention, elle percute de plein fouet une jeune femme. Cette dernière a les cheveux d’un bleu électrique et des yeux violet flash, à la limite du fuchsia. Taichi Tomoe tombe en arrière sur ses fesses et regarde apeurée cette nouvelle personne dans son champ de vision. Elle doit s’excuser de lui être rentrée ainsi dedans.
« - G-Go … Gomen ! »
Ses yeux sont remplis de larmes, sa respiration est courte et saccadée, de plus elle continue de trembler. Ce n’est pas une bonne idée que de venir au parc d’attraction en week-end, mais alors vraiment pas.
Dans son sac, elle a son portefeuille avec de l’argent en espèce, un petit gilet au cas où, ses lunettes de soleil et son téléphone portable. Aujourd’hui elle va être déconnectée pour une fois, c’est une nouvelle expérience. Mais toute nouvelle qu’elle soit, ce n’est pas le pire objectif à atteindre. Ce grand jour est le jour de son défi ultime. Celui qu’elle repousse tous les mois, et ce depuis trois ans maintenant.
Elle va aller au parc d’attraction.
Après avoir fermé son sac, la petite sorcière le place sur son épaule et va dans l’entrée. Là comme toujours après avoir enfilé ses chaussures -baskets pour l’occasion-, elle bloque. Le monde extérieur, la foule représentent tous les deux des éléments terrifiants de son environnement. Elle décide de se faire violence et ouvre la porte, quittant comme tous les jours le confort et la sécurité de sa petite maison. D’un pas lent -très lent-, elle se dirige vers le parc d’attraction qui représente l’un de ses pires cauchemars.
Devant l’entrée du parc, elle se stoppe d’un coup. La peur l’envahit en voyant la longueur de la file d’attente pour y entrer. Il y a encore plus de monde qu’elle ne le suppose. Est-ce vraiment raisonnable de tenter d’y aller ? Peut-être que ça serait une bonne idée de rentrer en sécurité à la maison ? Non non c’est une mauvaise idée de penser ainsi.
Elle est une Yukimura et de fait capable d’affronter toutes ses peurs !
Alors elle prend place dans la file d’attente, ne pouvant s’empêcher de trembler par instant. Taichi sort son gilet de son sac et l’enfile. Si elle tremble c’est parce qu’elle a froid, pas parce qu’elle a peur. Une Yukimura n’a pas peur, enfin presque pas. Ses mots tournent en boucle dans sa tête, comme si elle récite un mantra pour se donner du courage. Sauf que sa tentative, un peu désespéré, ne fonctionne pas. Plus elle se rapproche du guichet d’entrée, plus son envie de fuir en courant dans l’autre sens grandit.
Arrivée devant le guichetier, elle bégaie pour demander son ticket avant d’entrer dans le parc d’attraction. Elle le sait, le plus difficile reste encore à faire. Elle ne pourra pas faire toutes les attractions à cause de sa petite taille, c’est une évidence. Mais peut-elle seulement réussir à avancer dans cette foule de personne ?
L’adolescente fait un premier pas, puis un second et un troisième. Chaque pas vient plus rapidement à mesure qu’elle s’enfonce dans la masse plus ou moins compact de personne présente. Ses pas se transforment en foulée rapide puis en course folle, la panique ayant finalement raison des barrières mentales qu’elle a tout fait pour dresser. Sa course folle l’entraine toujours plus loin dans le parc, à la recherche du moindre espace désert pour souffler un peu.
Sans faire attention, elle percute de plein fouet une jeune femme. Cette dernière a les cheveux d’un bleu électrique et des yeux violet flash, à la limite du fuchsia. Taichi Tomoe tombe en arrière sur ses fesses et regarde apeurée cette nouvelle personne dans son champ de vision. Elle doit s’excuser de lui être rentrée ainsi dedans.
« - G-Go … Gomen ! »
Ses yeux sont remplis de larmes, sa respiration est courte et saccadée, de plus elle continue de trembler. Ce n’est pas une bonne idée que de venir au parc d’attraction en week-end, mais alors vraiment pas.
Invité
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Mar 1 Mai 2018 - 21:31
Wouaaah c'était vraiment infernal le samedi !! Franchement, à peine passé les portes du parc d'attraction, je m'étais mis en tête que j'allais me faire un bon truc à sensations et ensuite, me goinfrer de tout ce que je pouvais trouver : barbe à papa, churros, crêpes, gaufres, hot dog, beignets, takoyakis, glaces, ptet bien que j'étais une planche à pain, mais je pouvais bouffer de de merde que je veux sans grossir ! Et c'est plus facile de dissimuler son manque de formes - ou de les simuler, merci soutifs extra-rembourrés ! - que de cacher ce qu'on a en trop, na ! Enfin, c'est ce que j'essaie de me dire en bavant sur les filles qui ont des obus à la place de leurs seins ...
Bref, le fait qu'il y ait trop de monde pour faire plein d'attractions, c'était pas trop grave pour moi, j'avais le pass illimité à l'année ! J'adorais ce genre de trucs, les humains en manque de sensations fortes étaient doués pour créer des trucs qui leur en donneraient. Puis bon, j'avoue qu'en ce moment j'étais tellement overbookée en semaine, sans parler des week-end qu'on réservait pour l'enquête, que je n'avais pas trop eu le choix sur mon ptit jour de visite. Ah, et je n'avais pas encore trouvé la mascotte du parc aujourd'hui, il me fallait absolument une photo avec à chaque fois que je venais ! Je crois qu'elle me reconnait maintenant même ! Mais je me fais ptet des idées, après tout, je ne me fais pas d'illusions, je sais bien que ce n'est peut être pas la même personne en dessous du costume à chaque fois ... mais j'aime à rêver que là-dessous se cache un bellâtre...
J'étais en plein dans mes pensées, au milieu de la foule, lorsqu'un boulet de canon m'arriva en plein dedans ! Il en fallu du peu pour que je ne me trouve par terre - que voulez-vous, je suis une brindille... - mes grâce à mes abdos de compet', ça gérait ! Le boulet de canon, lui, finit le cul par terre !
Oooh, p'tite chose ! Est ce que ça va ? Je tendis ma main à la jolie demoiselle toute mimi pour l'aider à se relever. Celle-ci finit par la prendre et là, alors que je m'y attendais pas du tout, je prends conscience que cette jeune fille est en fait une petite sorcière ! Oh, une compatriote ! dis-je avec un grand sourire, prête à lui demander en quel cursus elle était, la directrice d'école en moi faisant surface ... mais voyant la tête de la demoiselle, je m'arrêtais. Et bin, ... qu'est ce qui t'arrive ? Olala, ça a pas l'air d'aller et sans vouloir me lancer des fleurs, je crois que mes abdos d'athlète n'y sont pour rien ... Qu'est ce qui y'a qui va pas demoiselle ? demandais-je encore en la prenant par l'épaule, prête à lui faire un câlin.
Taichi Tomoe Lizenko#97252#97252#97252#97252#97252#97252#97252
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Mer 9 Mai 2018 - 2:15
« - Oooh, p’tite chose ! Est-ce que ça va ? »
La jeune femme que Taichi Tomoe a percuté lui tend la main gentiment pour l’aider à se relever. Après quelques hésitations, elle la prend et se relève. Cependant le temps où leurs mains sont jointes, un courant électrique traverse la plus jeune. Ce petit phénomène l’étourdit un peu, sa peur est encore bien trop présente pour qu’elle comprenne ce qu’il signifie. Pourtant avant même que ses neurones n’entament un début de réflexion sur le sujet, la femme lui souris, visiblement enchantée.
« - Oh, une compatriote ! »
L’adolescente regarde l’adulte avec des yeux ronds, ne comprenant absolument pas le sens de cette phrase. Une compatriote ? Bien sûr qu’elles le sont ! En effet il semble évident pour Taichi que son vis-à-vis est tout aussi nipponne qu’elle l’est. Alors pourquoi le souligner ? La peur fait un peu de place à l’incompréhension, elles se partagent le terrain pour le moment. L’une permettant de faire oublier un peu l’autre … temporairement.
« - Et bin, … qu’est-ce qui t’arrive ? Olala, ça a pas l’air d’aller et sans vouloir me lancer des fleurs, je crois que mes abdos d’athlète n’y sont pour rien … Qu’est-ce qui y’a qui va pas demoiselle ? »
Soudainement la peur et sa camarade de toujours la panique prennent le dessus. Taichi Tomoe se rappelle alors qu’elle se trouve au milieu du parc d’attraction de la ville … un samedi … au milieu de la foule. Une énorme et violente bouffée de panique l’enveloppe en une fois, faisant dégringoler les larmes contenues dans ses yeux sur ses joues. En effet la jeune femme, dont elle ignore tout, a totalement raison. Elle n’a rien à voir avec son état.
Pourtant un brin de réconfort entre dans sa sphère, dominée par l’opposé du courage, lorsque la dame la prend par l’épaule comme pour lui faire un câlin. La petite sorcière se sent un peu rassurée, comme si la femme face à elle possédai le pouvoir de la protéger. Au fond de la protéger de quoi ? De cette foule qui ignore jusqu’à la présence de la plus petite ? Oui au fond c’est de cette foule, de ce monde peut-être même, dont Taichi Tomoe a besoin d’être protégée. Alors dans un élan qui ne lui ressemble pas envers de parfaits inconnus, elle se blottit contre la jeune femme et laisse ses larmes couler.
Pourquoi agit-elle ainsi ? Elle l’ignore mais elle se sent bien … en confiance et même en sécurité dans les bras de cette femme, qui semble si heureuse de la croiser. Peut-être qu’au fond, Taichi Tomoe sait qu’elle peut l’aider ? Mais l’aider à quoi donc ? Sortir du parc pour ne plus paniquer ? Ou pour tout autre chose ? Rien n’est plus clair dans l’esprit de la petite sorcière depuis son entrée dans ce monde apocalyptique.
Quand ses larmes se tarissent, elle s’écarte doucement et s’essuis les yeux avec les manches un peu longue de son gilet. Ses yeux mauves sont maintenant rougis par les pleures qui viennent de passer. Elle est gênée par son attitude et se met à jouer avec une mèche de ses cheveux. Le rouge s’invite sur ses pommettes et son regard accroche le sol.
« - Go-Gomen. Je … je ne sais pas ce qui m’a pris. Je … j’ai peur de … des gens … de … la foule. Mais j’ai … j’ai pensé que … que je pouvais me … guérir en venant … ici. »
Sa voix en pleine d’hésitation, d’appréhension aussi. Cette femme l’a certes aidé à se relever et semble prête à l’écouter mais … elle peut très bien ne pas avoir apprécier de servir de rempart et de recueil à larmes. Néanmoins elle paraît gentille, quoi qu’un peu excentrique. Peut-être qu’elle ne lui en voudra pas pour son attitude enfantine ?
La jeune femme que Taichi Tomoe a percuté lui tend la main gentiment pour l’aider à se relever. Après quelques hésitations, elle la prend et se relève. Cependant le temps où leurs mains sont jointes, un courant électrique traverse la plus jeune. Ce petit phénomène l’étourdit un peu, sa peur est encore bien trop présente pour qu’elle comprenne ce qu’il signifie. Pourtant avant même que ses neurones n’entament un début de réflexion sur le sujet, la femme lui souris, visiblement enchantée.
« - Oh, une compatriote ! »
L’adolescente regarde l’adulte avec des yeux ronds, ne comprenant absolument pas le sens de cette phrase. Une compatriote ? Bien sûr qu’elles le sont ! En effet il semble évident pour Taichi que son vis-à-vis est tout aussi nipponne qu’elle l’est. Alors pourquoi le souligner ? La peur fait un peu de place à l’incompréhension, elles se partagent le terrain pour le moment. L’une permettant de faire oublier un peu l’autre … temporairement.
« - Et bin, … qu’est-ce qui t’arrive ? Olala, ça a pas l’air d’aller et sans vouloir me lancer des fleurs, je crois que mes abdos d’athlète n’y sont pour rien … Qu’est-ce qui y’a qui va pas demoiselle ? »
Soudainement la peur et sa camarade de toujours la panique prennent le dessus. Taichi Tomoe se rappelle alors qu’elle se trouve au milieu du parc d’attraction de la ville … un samedi … au milieu de la foule. Une énorme et violente bouffée de panique l’enveloppe en une fois, faisant dégringoler les larmes contenues dans ses yeux sur ses joues. En effet la jeune femme, dont elle ignore tout, a totalement raison. Elle n’a rien à voir avec son état.
Pourtant un brin de réconfort entre dans sa sphère, dominée par l’opposé du courage, lorsque la dame la prend par l’épaule comme pour lui faire un câlin. La petite sorcière se sent un peu rassurée, comme si la femme face à elle possédai le pouvoir de la protéger. Au fond de la protéger de quoi ? De cette foule qui ignore jusqu’à la présence de la plus petite ? Oui au fond c’est de cette foule, de ce monde peut-être même, dont Taichi Tomoe a besoin d’être protégée. Alors dans un élan qui ne lui ressemble pas envers de parfaits inconnus, elle se blottit contre la jeune femme et laisse ses larmes couler.
Pourquoi agit-elle ainsi ? Elle l’ignore mais elle se sent bien … en confiance et même en sécurité dans les bras de cette femme, qui semble si heureuse de la croiser. Peut-être qu’au fond, Taichi Tomoe sait qu’elle peut l’aider ? Mais l’aider à quoi donc ? Sortir du parc pour ne plus paniquer ? Ou pour tout autre chose ? Rien n’est plus clair dans l’esprit de la petite sorcière depuis son entrée dans ce monde apocalyptique.
Quand ses larmes se tarissent, elle s’écarte doucement et s’essuis les yeux avec les manches un peu longue de son gilet. Ses yeux mauves sont maintenant rougis par les pleures qui viennent de passer. Elle est gênée par son attitude et se met à jouer avec une mèche de ses cheveux. Le rouge s’invite sur ses pommettes et son regard accroche le sol.
« - Go-Gomen. Je … je ne sais pas ce qui m’a pris. Je … j’ai peur de … des gens … de … la foule. Mais j’ai … j’ai pensé que … que je pouvais me … guérir en venant … ici. »
Sa voix en pleine d’hésitation, d’appréhension aussi. Cette femme l’a certes aidé à se relever et semble prête à l’écouter mais … elle peut très bien ne pas avoir apprécier de servir de rempart et de recueil à larmes. Néanmoins elle paraît gentille, quoi qu’un peu excentrique. Peut-être qu’elle ne lui en voudra pas pour son attitude enfantine ?
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Mer 9 Mai 2018 - 19:54
Oooh, je m'y attendais trop pas qu'elle me fasse un câliiiin ! Olala, j'étais tellement en mode "c'est trop mignoooon", genre ça me touchait trop et tout, un câlin comme ça, j'en avais pas eu depuis tellement longtemps ! C'est décida, il me faut des câlins ! Oh, faudrait que j'aille au festival des free hugs ! Ca doit bien exister, non ? Enfin... bref, ... du coup, je l'avais prise dans mes bras aussi, trop émue ! Mais bon, je m'en voulais un peu quand même ... la pauvre petite était en pleurs, elle semblait vraiment aller mal, alors je faisais de mon mieux pour la cajoler.
Elle finit par se calmer et s'écarta de moi en essuyant ses larmes. je la regardais toute attendrie et désolée pour elle.
Ça va aller ma belle... dis-je en lui mettant l'une de ses longues mèches derrière son oreille et lui arrangeant sa frange. C'est pas grave, tout va bien, Tata Lena va prendre soin de toi ! Arg, je m'emportais un peu sur ce coup là ... raaah et quand je pensais que j'étais fille unique et que mon Tom-chou était homo pfff, jamais j'aurais de neveux et nièces ... Hem hem, bref. Sinon, ça ne t'es pas venu à l'esprit que tu visais un peu haut pour ton premier bain de foule, ma puce ? Chaque chose en son temps, tu sais ! Tiens, par exemple, ça se passe comment à l'école ? Tu dois être de niveau initié, je présume ...?
Ah, conditionnée par le travail ... tiens, je pourrais fouiller ma mémoire majestueuse pour répondre moi-même à cette question, parce que j'ai quelque part enregistrée dans ma ptite tête toutes les infos de mes chers élèves, mais après tout, prenons notre temps, elle me répondra bien en temps et en heure. (^^)
Peut-être que la traitais trop comme une gamine au fait .. mais j'sais pas, j'peux juste pas résister à cette jeune fille en pleurs ... J'allais tout de même pas lui sortir du "Eh, haut les cœurs, miss ! T'es au parc d’attractions là, comment ça se fait que tu chiales au parc d'attractions ? T'as paumé tes darons ?!" ... En fait, je devais avoir un côté mère poule ...
Nan mais je sais ce qu'il lui faudrait ! Du sucre ! Quand on a pleuré, on est tout fatigué, on a plus d'énergie, donc du sucre, ça redonne du peps ! Et non, c'était juste parce que j'avais prévu de me goinfrer ...
Taichi Tomoe Lizenko#97276#97276#97276#97276#97276#97276#97276
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Jeu 10 Mai 2018 - 1:01
La jeune femme la câline à son tour avant que Taichi Tomoe ne s’écarte. Dans son regard on distingue une grande sincérité et aussi qu’elle est très touchée par l’état de la petite. Alors comme une maman le ferait, elle replace une des mèches de la jeune adolescente derrière l’une de ses oreilles et lui arrange un peu les cheveux. Doucement, et avec un grand sourire, comme si tout allait parfaitement bien.
« - C’est pas grave, tout va bien, Tata Lena va prendre soin de toi. »
Tata Lena ? Cette femme s’appelle donc Lena ? A moins que ce ne soit un diminutif, la petite sorcière l’ignore. Elle a même du mal à comprendre pourquoi cette femme, qu’elle a bousculée il y a peu de temps, se montre aussi gentille avec elle.
« - Hem hem, bref. Sinon, ça ne t’es pas venu à l’esprit que tu visais un peu haut pour ton premier bain de foule, ma puce ? Chaque chose en son temps, tu sais ! Tiens, par exemple, ça se passe comment à l’école ? Tu dois être de niveau initié, je présume … ? »
C’est avec des yeux rond que Taichi Tomoe regarde son interlocutrice. Elle vient bien de … de parler de niveau d’initié ? Cela fait fort longtemps qu’elle n’a plus entendu ce terme. En tout cas cela remonte au temps où elle avait une famille. Avant l’attaque des monstres, quand elle vivait parmi les … L’évidence s’impose alors dans son esprit. Cette femme est une sorcière ! Comme elle !
Mais alors ça signifie … Taichi Tomoe recommence à pleurer, mais de joie cette fois et non de terreur. Une sorcière. Elle a bousculé une sorcière ! Peut-être qu’elle connaît un chemin, ne passant pas par l’avenue principale pour rentrer dans le quartier des sorciers ? Peut-être qu’elle va pouvoir rentrer chez elle, auprès de son arrière-grand-père ! Reprendre ses études de magie et devenir une grande sorcière !
Pourtant … retourner là-bas implique potentiellement de ne plus vivre parmi les humains. Quitter l’université aussi est une possibilité. Cependant elle le sait, elle ne le fera pas. Elle aime beaucoup trop apprendre pour ça. La fameuse Lena face à elle, a les réponses à ses questions surement. Pas forcément toutes, mais si déjà elle peut répondre à quelques-unes …
« - Je … je ne suis pas à l’école. J’ai … dû la quitter après la mort de mes parents et de ma sœur. Je suis actuellement à l’université de Nakanoto, en troisième année d’informatique et nouvelles technologies. Mais vous avez raison, Madame Lena-san, je suis au niveau initié même si je n’ai pas terminé mes études. »
Cet aveu est facile à concéder. Ce n’est que la vérité dans son plus simple appareil. Ose-t-elle lui demander le chemin pour rejoindre l’école ? Elle ne veut pas donner l’impression d’être une idiote incapable de retrouver son chemin à cause de ses nombreuses peurs. Pourtant … en y réfléchissant … c’est très exactement ce qu’elle est. Une imbécile, qui par peur n’arrive pas à rentrer dans le manoir familial.
Elle reste près de Lena et se met à jouer avec une mèche de ses cheveux. Elle hésite à en dire plus, à poser sa question. Peut-elle vraiment continuer d’importuner cette femme si gentille ?
« - Je … vous me permettez de vous … poser une question Madame Lena-san ? »
« - C’est pas grave, tout va bien, Tata Lena va prendre soin de toi. »
Tata Lena ? Cette femme s’appelle donc Lena ? A moins que ce ne soit un diminutif, la petite sorcière l’ignore. Elle a même du mal à comprendre pourquoi cette femme, qu’elle a bousculée il y a peu de temps, se montre aussi gentille avec elle.
« - Hem hem, bref. Sinon, ça ne t’es pas venu à l’esprit que tu visais un peu haut pour ton premier bain de foule, ma puce ? Chaque chose en son temps, tu sais ! Tiens, par exemple, ça se passe comment à l’école ? Tu dois être de niveau initié, je présume … ? »
C’est avec des yeux rond que Taichi Tomoe regarde son interlocutrice. Elle vient bien de … de parler de niveau d’initié ? Cela fait fort longtemps qu’elle n’a plus entendu ce terme. En tout cas cela remonte au temps où elle avait une famille. Avant l’attaque des monstres, quand elle vivait parmi les … L’évidence s’impose alors dans son esprit. Cette femme est une sorcière ! Comme elle !
Mais alors ça signifie … Taichi Tomoe recommence à pleurer, mais de joie cette fois et non de terreur. Une sorcière. Elle a bousculé une sorcière ! Peut-être qu’elle connaît un chemin, ne passant pas par l’avenue principale pour rentrer dans le quartier des sorciers ? Peut-être qu’elle va pouvoir rentrer chez elle, auprès de son arrière-grand-père ! Reprendre ses études de magie et devenir une grande sorcière !
Pourtant … retourner là-bas implique potentiellement de ne plus vivre parmi les humains. Quitter l’université aussi est une possibilité. Cependant elle le sait, elle ne le fera pas. Elle aime beaucoup trop apprendre pour ça. La fameuse Lena face à elle, a les réponses à ses questions surement. Pas forcément toutes, mais si déjà elle peut répondre à quelques-unes …
« - Je … je ne suis pas à l’école. J’ai … dû la quitter après la mort de mes parents et de ma sœur. Je suis actuellement à l’université de Nakanoto, en troisième année d’informatique et nouvelles technologies. Mais vous avez raison, Madame Lena-san, je suis au niveau initié même si je n’ai pas terminé mes études. »
Cet aveu est facile à concéder. Ce n’est que la vérité dans son plus simple appareil. Ose-t-elle lui demander le chemin pour rejoindre l’école ? Elle ne veut pas donner l’impression d’être une idiote incapable de retrouver son chemin à cause de ses nombreuses peurs. Pourtant … en y réfléchissant … c’est très exactement ce qu’elle est. Une imbécile, qui par peur n’arrive pas à rentrer dans le manoir familial.
Elle reste près de Lena et se met à jouer avec une mèche de ses cheveux. Elle hésite à en dire plus, à poser sa question. Peut-elle vraiment continuer d’importuner cette femme si gentille ?
« - Je … vous me permettez de vous … poser une question Madame Lena-san ? »
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Jeu 10 Mai 2018 - 23:57
A peine je lui ai demandé son niveau en sorcellerie, à peine elle se remet à pleurer ... Je crois que j'ai fait une gaffe ... elle a un niveau pourri en magie, une gros complexe parce qu'elle est que néophyte ... ou moins ?! En tout cas, la voir pleurer à nouveau me met en panique, mais je sais franchement pas quoi faire pour rattraper ma connerie ...
Mais finalement, la petite finit par reprendre la parole et me raconte sa terrible son histoire. Même si elle me donne envie de sourire lorsqu'elle m'appelle Madame Lena-san - rooooh, trop mignoooon ! - j'en reste hyper triste pour elle. Perdre trois membres de sa famille... quel âge avait-elle quand ça c'était produit ? Avait-elle eu quelqu'un sur qui compter ? ...Mais du coup, elle n'était pas à mon école de magie et ça, ça me faisait bizarre ... Des sorciers en liberté comme ça, on savait que ça existait, mais en général, on aimait pas trop ça, parce que ça pouvait être carrément dangereux. Le Secret - ce couillon ... - nous le rabâchait assez souvent pour que ça me prenne la tête...
Mais quand même ... cette histoire m'intriguait tellement que je m'apprêtais à lancer mon ptit sort de mémoire pour voir si j'en savais plus, mais avant que je ne le fasse, la ptite demoiselle me pose une question en se triturant les cheveux - d'ailleurs, elle a une coupe carrément bizarre je trouve...
Ouiiii, tu peux me poser une question ! Mais déjà, appelle-moi Elena-san, ça suffit largement ! Bon, à l'école, se serait plus Elena-sensei, mais on est pas à l'école et t'es même pas encore une élève ... peut-être bientôt ? lui dis-je avec un grand sourire. Bref, ok pour ta question, mais attends deux secondes, il faut absolument que je lance cette recherche, j'en sais trop ou pas assez pour cette histoire...
Et donc, sans attendre, je lance mon ptit sort de mémoire : il faut quand même un temps pour que je retrouve les bonnes infos, mais en en croisant plusieurs, j'arrive à ce que je crois être l'info que je cherchais : donc, famille Yukimura, les parents décidés après une attaque de lycan - aïe - ainsi que leur fille aînée et laissant un orphelin derrière eux... Orphelin ?
Vu que je ferme toujours les yeux quand j'utilise ce sort, je les rouvre et regarde la ... personne qui se trouve toujours devant moi avec un œil critique et faisant la moue :
Taichi Tomoe-san ? T'es pas un garçon... je me trompe ?
Taichi Tomoe Lizenko#97359#97359#97359#97359#97359#97359#97359
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Dim 13 Mai 2018 - 18:34
« - Ouiii, tu peux me poser une question ! Mais déjà, appelle-moi Elena-san, ça suffit largement ! Bon, à l’école, se serait plus Elena-sensei, mais on est pas à l’école et t’es même pas encore une élève … peut-être bientôt ? Bref, ok pour ta question, mais attends deux secondes, il faut absolument que je lance cette recherche, j’en sais trop ou pas assez pour cette histoire … »
La tirade de la jeune femme est agrémentée d’un charmant sourire rassurant. Bien qu’intimidée par cette sorcière qui en sait plus qu’elle sur la magie, Taichi Tomoe hoche sagement la tête en signe d’acceptation. Sa question peut bien attendre quelques minutes après tout, ce n’est pas comme si cela faisait sept ans qu’elle tente de rentrer au Manoir Yukimura. Et puis est-ce que quelqu’un l’y attend encore ? Son arrière-grand-père est-il toujours de ce monde ? Sa tante, appartenant à une autre famille de sorcier maintenant, se souvient-elle de son ‘neveu’ ou l’a-t-elle oublié ?
Est-ce qu’elle sera capable de reprendre les cours de magie ? De s’intégrer à l’école comme c’était le cas avant ? Peut-elle retrouver son niveau ? Est-ce qu’un maître acceptera, en connaissance de ses lacunes certaines, de la prendre comme élève pour qu’elle progresse, évolue et devienne utile à la communauté entière ?
Et puis d’ailleurs qu’est-ce qu’elle aimerait faire comme métier parmi les siens ? Sentinelle ? Professeure ? Effaceuse ? Défenseuse ? Combattante ? Enquêteuse ? Guérisseuse ? Procureure ? Avocate ? Greffière ? Assistante ? Secrétaire ? Clairement à aujourd’hui, l’adolescente ne peut pas tous les envisager. Elle ne connait aucun sort de soin, ne connait rien au droit des sorciers et elle sait qu’elle est trop forte tête pour envisager sérieusement d’être assistante ou secrétaire. Les options diminuent donc rapidement, puisqu’il ne reste plus que Sentinelle, Effaceuse, Défenseuse, Combattante, Enquêteuse et Professeure.
Taichi Tomoe ne pense pas être capable d’enseigner, surtout devant beaucoup d’élèves et puis elle n’est pas sûre non plus que ça lui convienne. Elle se demande en quoi consiste vraiment le métier de Sentinelle, mais aussi celui d’Effaceuse. Pour les trois autres, rien que leurs noms évoquent sans doute possible le rôle qui les accompagne. De toute façon, au vu des sorts qu’elle connait déjà et du type de magie qu’elle pratique, la petite sorcière ne se fait pas d’illusions, c’est bien dans ces cinq derniers métiers qu’elle pourra être utile et éventuellement briller.
Toute perdu dans ses pensées qu’elle est, la petite n’a pas remarqué que la jeune femme a fermé les yeux pour elle-même se concentrer. Les minutes qui s’écoulent pendant qu’elles sont chacune dans leur bulle, leur semble n’être que quelques secondes.
« - Tachi Tomoe-san ? T’es pas un garçon … je me trompe ? »
La question sortant de nulle part surprend Taichi et la fait sursauter légèrement. Mais comment ? Elle n’a pourtant pas encore décliné son identité Elena-san. Visiblement le sort dont elle parlait est très efficace pour avoir trouvé qui elle est. Pourtant … elle perçoit et voit distinctement l’œil critique et la moue, peut-être même l’étonnement dans le fond, que cette question engendre chez la jeune femme.
« - Non je … je n’en suis pas un. Père … père voulait suivre les traditions et … chez les Yukimura, l’héritier doit avoir une fille et un garçon ou deux garçons. Pas deux filles, sinon c’est le déshonneur pour lui et la famille. Alors il … il a caché que j’étais une fille. »
D’un coup le doute s’empare d’elle. Est-ce que son père avait fait quelque chose de mal en agissant ainsi ? Pire allait-elle devoir en payer le prix et en assumer les conséquences ? En plus de jouer avec sa mèche de cheveux, elle commence à se mordiller la lèvre inférieure, craignant maintenant les répercussions de ce vieux et terrible mensonge sur sa vie futur dans la communauté sorcière. Ainsi, en une seule et unique petite question, Elena-san vient de lui faire oublier sa question initiale, qui se trouve remplacée par plusieurs autres. Qui se trouvent elles, bien plus pressantes.
« - Est-ce que … le mensonge de mon père va poser des soucis ? Je … je dois affronter la Justice ? Mais est-ce que je peux quand même revenir à l’école ? »
L’inquiétude sur son futur lui noue la gorge, pourtant sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, cette rencontre et la tournure de la discussion lui ont fait oublier l’endroit où elle se trouve. La foule autour d’elle passe au second, voir au troisième plan, totalement occultée par la joie, l’espoir et l’angoisse qu’Elena-san lui apporte.
La tirade de la jeune femme est agrémentée d’un charmant sourire rassurant. Bien qu’intimidée par cette sorcière qui en sait plus qu’elle sur la magie, Taichi Tomoe hoche sagement la tête en signe d’acceptation. Sa question peut bien attendre quelques minutes après tout, ce n’est pas comme si cela faisait sept ans qu’elle tente de rentrer au Manoir Yukimura. Et puis est-ce que quelqu’un l’y attend encore ? Son arrière-grand-père est-il toujours de ce monde ? Sa tante, appartenant à une autre famille de sorcier maintenant, se souvient-elle de son ‘neveu’ ou l’a-t-elle oublié ?
Est-ce qu’elle sera capable de reprendre les cours de magie ? De s’intégrer à l’école comme c’était le cas avant ? Peut-elle retrouver son niveau ? Est-ce qu’un maître acceptera, en connaissance de ses lacunes certaines, de la prendre comme élève pour qu’elle progresse, évolue et devienne utile à la communauté entière ?
Et puis d’ailleurs qu’est-ce qu’elle aimerait faire comme métier parmi les siens ? Sentinelle ? Professeure ? Effaceuse ? Défenseuse ? Combattante ? Enquêteuse ? Guérisseuse ? Procureure ? Avocate ? Greffière ? Assistante ? Secrétaire ? Clairement à aujourd’hui, l’adolescente ne peut pas tous les envisager. Elle ne connait aucun sort de soin, ne connait rien au droit des sorciers et elle sait qu’elle est trop forte tête pour envisager sérieusement d’être assistante ou secrétaire. Les options diminuent donc rapidement, puisqu’il ne reste plus que Sentinelle, Effaceuse, Défenseuse, Combattante, Enquêteuse et Professeure.
Taichi Tomoe ne pense pas être capable d’enseigner, surtout devant beaucoup d’élèves et puis elle n’est pas sûre non plus que ça lui convienne. Elle se demande en quoi consiste vraiment le métier de Sentinelle, mais aussi celui d’Effaceuse. Pour les trois autres, rien que leurs noms évoquent sans doute possible le rôle qui les accompagne. De toute façon, au vu des sorts qu’elle connait déjà et du type de magie qu’elle pratique, la petite sorcière ne se fait pas d’illusions, c’est bien dans ces cinq derniers métiers qu’elle pourra être utile et éventuellement briller.
Toute perdu dans ses pensées qu’elle est, la petite n’a pas remarqué que la jeune femme a fermé les yeux pour elle-même se concentrer. Les minutes qui s’écoulent pendant qu’elles sont chacune dans leur bulle, leur semble n’être que quelques secondes.
« - Tachi Tomoe-san ? T’es pas un garçon … je me trompe ? »
La question sortant de nulle part surprend Taichi et la fait sursauter légèrement. Mais comment ? Elle n’a pourtant pas encore décliné son identité Elena-san. Visiblement le sort dont elle parlait est très efficace pour avoir trouvé qui elle est. Pourtant … elle perçoit et voit distinctement l’œil critique et la moue, peut-être même l’étonnement dans le fond, que cette question engendre chez la jeune femme.
« - Non je … je n’en suis pas un. Père … père voulait suivre les traditions et … chez les Yukimura, l’héritier doit avoir une fille et un garçon ou deux garçons. Pas deux filles, sinon c’est le déshonneur pour lui et la famille. Alors il … il a caché que j’étais une fille. »
D’un coup le doute s’empare d’elle. Est-ce que son père avait fait quelque chose de mal en agissant ainsi ? Pire allait-elle devoir en payer le prix et en assumer les conséquences ? En plus de jouer avec sa mèche de cheveux, elle commence à se mordiller la lèvre inférieure, craignant maintenant les répercussions de ce vieux et terrible mensonge sur sa vie futur dans la communauté sorcière. Ainsi, en une seule et unique petite question, Elena-san vient de lui faire oublier sa question initiale, qui se trouve remplacée par plusieurs autres. Qui se trouvent elles, bien plus pressantes.
« - Est-ce que … le mensonge de mon père va poser des soucis ? Je … je dois affronter la Justice ? Mais est-ce que je peux quand même revenir à l’école ? »
L’inquiétude sur son futur lui noue la gorge, pourtant sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, cette rencontre et la tournure de la discussion lui ont fait oublier l’endroit où elle se trouve. La foule autour d’elle passe au second, voir au troisième plan, totalement occultée par la joie, l’espoir et l’angoisse qu’Elena-san lui apporte.
Invité
Invité
Lun 14 Mai 2018 - 22:56
Haha ! J'adorais jouer mon effet avec ce sort ! Fallait voir la tête que faisaient les gens quand je savais tout sans qu'ils me disent rien ! (petit smiley XD) Bon ok ... là c'était pas réellement drôle dans cette situation, parce que la situation était moyennement drôle, voire pas trop, mais sa tête oui ... mais c'est pas drôle hein ...
Et en vrai, c'était pas drôle longtemps parce que j'ai quand même vite compris qu'après avoir été surprise, la petite demoiselle - qui n'était effectivement pas un garçon, mais quand même, ça se voyait ... - se remettait apparemment à paniquer, elle avait tous ces tics nerveux qui le prouvaient... je crois que j'en avais trop fait cette fois ... ou alors ... aaaah c'était pas de ma faute, ouf ! Bon, faut avouer, c'est quand même crétin de la part de son père - oups, paix à son âme je voulais dire - mais étant sorcière aussi, je connaissais ce que ces cré... ces aïeux avaient avec les traditions, c'était pas croyable ! D'ailleurs, on devait encore batailler avec certains vieux croûtons - ouais, j'en ai marre de me retenir de dire ce que je pense, tant pis, ce sont des vieux croûtons, des vieux snocks, de vieilles charognes, ... bref - pendant les délibérations à l'Enclave.
Je lui reposais la main sur l'épaule, lui souriant, mais, je réfléchis tout de même quelques secondes :
Hmmm... mais non, ça posera pas de soucis ! Juste un peu de paperasse, mais c'est pas grave ! Pas grave du tout ! Juste chiant ... Mais je m'en fous, ce ne sera pas à moi de la faire ... Ah ptet que si à l'école ... ah merde ... bon pas grave quand même, c'est pour la bonne cause ! dis-je en ponctuant la fin de ma phrase d'un grand sourire. Ce sera toujours mieux que de te laisser toute seule chez les humains non ? Enfin toute seule, j'en sais rien en fait...? Comment tu t'en es sortie depuis l'incident ? Oh, excuse-moi, ce sera mieux de discuter de ça dans un lieu plus calme ... On va voir ça autour d'un chocolat et d'une gaufre ? Je paie ma tournée ! J'ai plein de réducs ici... Pendant ce temps j'enverrais un message à Tom-chou pour qu'on se renseigne plus en détails sur ta famille, que tu reviennes parmi nous...
Taichi Tomoe Lizenko#97493#97493#97493#97493#97493#97493#97493
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Yens : 269
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Ven 1 Juin 2018 - 22:16
Elena-san pose une main sur l’épaule de Taichi Tomoe, tout en souriant. L’idée que ses craintes ne sont peut-être pas fondées traverse l’esprit de la plus jeune.
« - Hmmm … mais non, ça posera pas de soucis ! Juste un peu de paperasse, mais c’est pas grave ! Pas grave du tout ! Juste chiant … Mais je m’en fous, ce ne sera pas à moi de la faire … Ah ptet que si à l’école … ah merde … bon pas grave quand même, c’est pour la bonne cause ! »
Sa phrase est agrémentée d’un sourire encore plus grand que le précédent, terminant ainsi de rassurer l’adolescente.
« - Ce sera toujours que de te laisser toute seule chez les humains non ? Enfin toute seule, j’en sais rien en fait … ? Comment tu t’en es sortie depuis l’incident ? Oh, excuse-moi, ce sera mieux de discuter de ça dans un lieu plus calme … On va voir ça autour d’un chocolat et d’une gaufre ? Je paie ma tournée ! J’ai plein de réducs ici … Pendant ce temps j’enverrais un message à Tom-chou pour qu’on se renseigne plus en détails sur ta famille, que tu reviennes parmi nous … »
Un sourire sincère et rassuré illumine alors le visage de Taichi. Sa question initiale n’a plus aucune importance maintenant, après tout Elena-san vient de le dire, elle va se renseigner pour qu’elle puisse revenir ! Avec peine, l’adolescente, aux airs de fillette, se retient de sautiller de joie sur place. Elle va pouvoir recommencer son étude de la magie, trouver même un maître pour l’aider !
Pourtant que fond d’elle, elle se doute que sa réintégration ne sera pas aussi facile que ça. Elle vit parmi les humains depuis bien longtemps, et ne nourrit donc plus de sentiments néfastes à leur encore. Bien sûr, elle ne les aime pas plus que ça, mais elle ne les condamne plus pour autant.
Soudain une question se rappelle à son esprit distrait. Cependant elle hésite à la poser, elle est peut-être déplacée.
« - Avec plaisir pour la gaufre et le chocolat ! C’est vraiment gentil de votre part Elena-san de m’inviter ainsi. »
Comme pour souligner le respect, déjà évident, la petite s’incline poliment devant celle qui s’occupe de l’éducation des jeunes sorciers et sorcières. Cette jeune femme n’a même pas conscience qu’elle est sa sauveuse, dans plusieurs sens. Le premier parce qu’elle va lui permettre de retourner chez les sorciers. Le second parce qu’elle lui a totalement fait oublié l’endroit où elle se trouve.
« - Elena-san, puis-je vous demander qui donc est ‘Tom-chou’ ? Comment peut-il vous aider à trouver des informations sur ma famille ? Et comment allez-vous le contacter ? »
Et voilà comment sa curiosité naturelle reprend une nouvelle fois le dessus.
Pourtant la foule se rappelle à elle, notamment par le biais d’un petit garçon qui la bouscule sans s’excuser le moins du monde. La peur et le stresse menacent alors de reprendre le contrôle, alors comme pour se sauver, elle se rapproche de l’académicienne. Là, doucement et comme une jeune enfant, elle agrippe le haut de la jeune femme de sa petite main. De l’autre, encore et toujours, elle joue avec sa mèche de cheveux.
« - Est-ce qu’on … peut aller dans un … endroit avec une peu moins de … de monde ? S’il vous plait ? »
« - Hmmm … mais non, ça posera pas de soucis ! Juste un peu de paperasse, mais c’est pas grave ! Pas grave du tout ! Juste chiant … Mais je m’en fous, ce ne sera pas à moi de la faire … Ah ptet que si à l’école … ah merde … bon pas grave quand même, c’est pour la bonne cause ! »
Sa phrase est agrémentée d’un sourire encore plus grand que le précédent, terminant ainsi de rassurer l’adolescente.
« - Ce sera toujours que de te laisser toute seule chez les humains non ? Enfin toute seule, j’en sais rien en fait … ? Comment tu t’en es sortie depuis l’incident ? Oh, excuse-moi, ce sera mieux de discuter de ça dans un lieu plus calme … On va voir ça autour d’un chocolat et d’une gaufre ? Je paie ma tournée ! J’ai plein de réducs ici … Pendant ce temps j’enverrais un message à Tom-chou pour qu’on se renseigne plus en détails sur ta famille, que tu reviennes parmi nous … »
Un sourire sincère et rassuré illumine alors le visage de Taichi. Sa question initiale n’a plus aucune importance maintenant, après tout Elena-san vient de le dire, elle va se renseigner pour qu’elle puisse revenir ! Avec peine, l’adolescente, aux airs de fillette, se retient de sautiller de joie sur place. Elle va pouvoir recommencer son étude de la magie, trouver même un maître pour l’aider !
Pourtant que fond d’elle, elle se doute que sa réintégration ne sera pas aussi facile que ça. Elle vit parmi les humains depuis bien longtemps, et ne nourrit donc plus de sentiments néfastes à leur encore. Bien sûr, elle ne les aime pas plus que ça, mais elle ne les condamne plus pour autant.
Soudain une question se rappelle à son esprit distrait. Cependant elle hésite à la poser, elle est peut-être déplacée.
« - Avec plaisir pour la gaufre et le chocolat ! C’est vraiment gentil de votre part Elena-san de m’inviter ainsi. »
Comme pour souligner le respect, déjà évident, la petite s’incline poliment devant celle qui s’occupe de l’éducation des jeunes sorciers et sorcières. Cette jeune femme n’a même pas conscience qu’elle est sa sauveuse, dans plusieurs sens. Le premier parce qu’elle va lui permettre de retourner chez les sorciers. Le second parce qu’elle lui a totalement fait oublié l’endroit où elle se trouve.
« - Elena-san, puis-je vous demander qui donc est ‘Tom-chou’ ? Comment peut-il vous aider à trouver des informations sur ma famille ? Et comment allez-vous le contacter ? »
Et voilà comment sa curiosité naturelle reprend une nouvelle fois le dessus.
Pourtant la foule se rappelle à elle, notamment par le biais d’un petit garçon qui la bouscule sans s’excuser le moins du monde. La peur et le stresse menacent alors de reprendre le contrôle, alors comme pour se sauver, elle se rapproche de l’académicienne. Là, doucement et comme une jeune enfant, elle agrippe le haut de la jeune femme de sa petite main. De l’autre, encore et toujours, elle joue avec sa mèche de cheveux.
« - Est-ce qu’on … peut aller dans un … endroit avec une peu moins de … de monde ? S’il vous plait ? »
Invité
Invité
Sam 2 Juin 2018 - 14:21
La p'tite accepte mon invitation - eh, comment résister à du chocolat et à des gaufres, faudrait être fou ! - et elle me repose des questions alors que j'étais déjà en train de me lécher les babines à penser à la chantilly que j'allais prendre. Elle semblait tellement intéressée par ce que je pouvais lui apprendre qu'elle en oubliait ce qui la faisait pleurer quelques minutes auparavant ... et j'en étais trop contente ! (petit smiley grand sourire) Nan mais quand même, tsais avec le temps, la p'tite aurait pu être habituée au monde des humains et ne pas vouloir revenir dans le monde dans lequel elle avait vécu tant d'horreurs, donc le fait de la voir si curieuse sur ce que je racontais, ça faisait trop ziziiiiir !
Oh, Tom-chou ? C'est mon besty, y'en a qui ont des bestas, moi j'ai un besty - et je m'en fous si ce mot existe pas d'ailleurs - mon meilleur ami, mon âme sœur, mon coloc et accessoirement mon collègue de l'Enclave. Il gère un peu nos informateurs et niveau réglementation, il est plus calé que moi ... disons plus logique en fait, simplement... Et je pensais simplement utiliser mon portable tu sais hein ... c'est pas pour te gâcher le truc, mais dans le monde des sorciers, on fzit pas tout grâce à la magie, mais du coup tu me donnes une idée, ... j'vais le faire chier un peu (smiley grand sourire). Attention, Elena en mode télépathie !
Je lançais mon sort et je fermais les yeux pour me concentrer. Pensant à Tom-choupinou, je lui envoyais un petit message de mon cru :
*COUCOUUUUU ! ... Salut, c'est moi ! (grand sourire télépathique) Mais ça tu t'ne doutais, tu connais pas trente six télépathes, héhé ... héhé... Donc, je te contacte parce que je viens de retrouver la demoiselle Taichi Tomoe Yukimura, seule survivante de l'attaque de lycans de 2011. Elle était dans le monde des humains depuis tout ce temps. Du coup, je nous la ramène pour ce soir, ça ira ? Histoire qu'on la chouchoute, le temps qu'on s'occupe de sa réintégration.*
Je rouvris les yeux, me tournant vers Taichi Tomoe - non et puis c'est quoi ce nom à rallonge ... faut que je lui trouve un surnom ...
J'attends sa réponse lui dis-je avec un clin d'oeil. Mais ça ne nous empêche pas de bouger !
Là-dessus, je la pris par la main et partit jusqu'au snack, choisissant de nous poser à un table à l'intérieur pour qu'il y ait moins de passage et qu'on soit plus tranquilles pour papoter.
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