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Mar 29 Déc 2020 - 19:21
Cette quarantaine était une véritable plaie, mais pire encore, un massacre avait eu lieu dans la nuit. Tout un tas de militaire ont été retrouvés massacrés d’une manière effroyable durant la nuit, la toute première de ce contrôle sur toute la région et à deux pas de la ville. Il faut dire que ce ne devait pas être au goût de certaines personnes influentes. Aaren ne s’était pas encore prononcé pour le moment sur ce qu’il allait faire et à ma connaissance, aucun hunter n’avait été mis encore sur l’enquête. C’était un véritable bain de sang qui laissait plus à penser à un massacre de lycan que de vampires de ce que j’ai compris, mais c’était sans oublier le monstrueux seigneur Dwight Hodgkin qui était dans la région depuis peu de temps et avait la réputation d’être un être sans scrupules et n’en faisant qu’à sa tête.
Mon esprit vagabondait alors que mon corps lui martelait l’homme de bois que j’avais installé dans les locaux du gymnase des chevaliers des ombres. Chaque coup était précis et fort comme pour affirmer la détermination était la mienne à ramener le calme dans la région. Mais je dois bien l’avouer, ce jour-là, j’ai aussi perdu mon calme...
Alors que je m’entrainais, des recrues encore en formation vinrent se joindre à moi au gymnase et proposèrent alors que je dirige leur entrainement du jour, chose qui l’arrivait de faire depuis mon intégration à ce groupe. Toutefois, je ne sais pas si c’était la tension accumulée sur ces quelques derniers jours, la frustration de ne pas avoir pu partir avec mon épouse loin de la ville pour passer du temps ensemble ou au contraire la tension fantôme qui aurait été bien réelle si nous étions partis et bloqués hors de la région. Yukito était un partenaire pour montrer comment combattre face à un véritable monstre plus fort que nous. Aussi m’aidait-il souvent lors de mes enseignements officiels, mais il n’était pas là aujourd’hui. Pourtant, il hantait quelque part mes pensées sans que je puisse m’en défaire. Nous étions faibles en tant qu’humain et le combat dans lequel les ordres de chasseurs de vampires comme les chevaliers des ombres ou même les assassins est sans fin. On ne retirera jamais le mal de ce monde, de même qu’on ne peut soustraire l’ombre à la lumière. Les deux font partie d’un tout indivisible. Alors finalement, n’y a-t-il aucune façon d’arriver à une harmonie, un équilibre parfait nous évitant les massacres comme ceux de cette nuit ?
Tout en réfléchissant, j’enseignait, en prenant le parti d’expliquer qu’un vampire peut gérer un grand nombre d’adversaires. Chose qu’un expert en art martiaux est parfaitement capable de faire également. D’ordinaire je reste humble et serein, mais aujourd’hui, il était temps de le dire haut et faut. Je suis un maître du Kung-Fu, l’un des plus grands pratiquant à l’heure actuelle et n’ayant pas peur de tuer. A mesure que je les combattais, ma colère et ma frustration quant à la faiblesse inerrante dont j’étais la victime me poussais à ne pas retenir mes coups comme avec Yukito. Blocage du coup porté à l’épée d’entrainement, coup de pied latéral dans le pli sous rotule, roulade sur la jambe tout en pliant le bras, parade avec corps de l’adversaire. Enchaînement rapide dans les côtes, saut et atterrissage sur jambe suivis d’une projection suite à un coup de poing dans le sillon naso-labial.
C’est l’entrée en scène et l’intervention orale de Taena-san qui m’a ramené à la réalité de mes actes et aux recrues pour la plupart étendues au sol et légèrement blessées.
Je m’approchais d’un lavabo afin de me passer de l’eau sur le visage. Je me concentrai sur ma respiration afin de me plonger ne serait-ce qu’une seconde ou deux dans un état de méditation afin de me centrer sur celui que je suis et demeure. Sans me retourner j’avais senti sa présence.
Mon esprit vagabondait alors que mon corps lui martelait l’homme de bois que j’avais installé dans les locaux du gymnase des chevaliers des ombres. Chaque coup était précis et fort comme pour affirmer la détermination était la mienne à ramener le calme dans la région. Mais je dois bien l’avouer, ce jour-là, j’ai aussi perdu mon calme...
Alors que je m’entrainais, des recrues encore en formation vinrent se joindre à moi au gymnase et proposèrent alors que je dirige leur entrainement du jour, chose qui l’arrivait de faire depuis mon intégration à ce groupe. Toutefois, je ne sais pas si c’était la tension accumulée sur ces quelques derniers jours, la frustration de ne pas avoir pu partir avec mon épouse loin de la ville pour passer du temps ensemble ou au contraire la tension fantôme qui aurait été bien réelle si nous étions partis et bloqués hors de la région. Yukito était un partenaire pour montrer comment combattre face à un véritable monstre plus fort que nous. Aussi m’aidait-il souvent lors de mes enseignements officiels, mais il n’était pas là aujourd’hui. Pourtant, il hantait quelque part mes pensées sans que je puisse m’en défaire. Nous étions faibles en tant qu’humain et le combat dans lequel les ordres de chasseurs de vampires comme les chevaliers des ombres ou même les assassins est sans fin. On ne retirera jamais le mal de ce monde, de même qu’on ne peut soustraire l’ombre à la lumière. Les deux font partie d’un tout indivisible. Alors finalement, n’y a-t-il aucune façon d’arriver à une harmonie, un équilibre parfait nous évitant les massacres comme ceux de cette nuit ?
Tout en réfléchissant, j’enseignait, en prenant le parti d’expliquer qu’un vampire peut gérer un grand nombre d’adversaires. Chose qu’un expert en art martiaux est parfaitement capable de faire également. D’ordinaire je reste humble et serein, mais aujourd’hui, il était temps de le dire haut et faut. Je suis un maître du Kung-Fu, l’un des plus grands pratiquant à l’heure actuelle et n’ayant pas peur de tuer. A mesure que je les combattais, ma colère et ma frustration quant à la faiblesse inerrante dont j’étais la victime me poussais à ne pas retenir mes coups comme avec Yukito. Blocage du coup porté à l’épée d’entrainement, coup de pied latéral dans le pli sous rotule, roulade sur la jambe tout en pliant le bras, parade avec corps de l’adversaire. Enchaînement rapide dans les côtes, saut et atterrissage sur jambe suivis d’une projection suite à un coup de poing dans le sillon naso-labial.
C’est l’entrée en scène et l’intervention orale de Taena-san qui m’a ramené à la réalité de mes actes et aux recrues pour la plupart étendues au sol et légèrement blessées.
Riku ▬ Désolé d’y avoir été un peu fort avec vous. Mais un groupe de level E ne vous fera pas de cadeau. L’Ordre Renfield ne vous fera pas de cadeau. Un lycan infecté par le virus ne vous fera pas de cadeau. La vie ne vous fera pas de cadeau car on vous a déjà fait cadeau de la vie, n'oubliez pas cela.Je m’inclinais respectueusement avant de me retirer du tatami et m’éloigner en direction des douches. Mais j’avoue que j’avais hâte de reprendre un peu mes esprits.
Je m’approchais d’un lavabo afin de me passer de l’eau sur le visage. Je me concentrai sur ma respiration afin de me plonger ne serait-ce qu’une seconde ou deux dans un état de méditation afin de me centrer sur celui que je suis et demeure. Sans me retourner j’avais senti sa présence.
Riku ▬ Taena-san, comment allez-vous aujourd’hui ? Dis-je en me retournant pour lui faire face.
Etilya sur DK RPG
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Lun 4 Jan 2021 - 19:32
Il s'était écoulé quelques temps depuis son évaluation avec Kobayashi-san. La louve ressentait donc l'envie -ou le besoin- de lui rendre une petite visite afin de faire un point plus posé sur les événements précédents. La réunion n'avait pas été aussi fructueuse qu'elle l'aurait voulu bien qu'elle ne s'était pas attendue à mieux de toute évidence, pas pour une premier sommet avec les autres Alphas. Elle avait tout de même pu s'expliquer avec son partenaire, découvrant davantage une partie de son passé et de son opinion au passage. Il avait fait l'effort de venir et Anzu lui en avait été reconnaissante malgré la tournure. Toutefois, même si les angles avaient été arrondis au sujet d'Ogawa en plus de quelques confidences, ils ne demeuraient pas pleinement sur la même longueur d'onde. Cette satanée louve lui donnait du fil à retordre mais elle était décidée d'au moins tenter sa chance, sur un imperceptible acquiescement de la part de son ami. Il n'était pas contre, mais il ne faudrait pas que la situation ne se détériore sous peine de représailles.
Anzu craignait ce schéma peut-être encore plus que le virus lui-même. Cela pourrait notamment engager des querelles avec leur nouvel allié Bradley Dwight Hodgkin et c'était hors de question. Malheureusement, cette tête brûlée d'Ôkamio ne pesait clairement pas tous ces aspects et ses proportions. L'alpha en pleine essor ressentait donc le besoin d'aller à la rencontre de son mentor du moment pour faire les contours des préoccupations dans lesquelles elle s'emmêlait. Et puis... Cette foutue quarantaine n'augurait rien de bon...
Elle espérait seulement qu'il soit disponible. S'il ne l'était pas, elle se devrait donc de repasser un autre jour pour ne pas non plus l'embêter mais les événements s’enchaînaient si vite... Il fallait faire un point. Alors elle poussa de la main l'endroit même où les entraînements défilaient. Cette salle de gymnase avec cette infinie satisfaction de marcher pieds nus sur ces tatamis sur lesquels elle avait déjà passé quelques tests en sa compagnie. Anzu le repéra bien vite au fond, en pleine action, retournant littéralement un revers à son adversaire du moment. Cette scène aurait pu la faire sourire si elle n'avait pas détecté quelques signaux de nervosité dans la foulée. Hum. Cela lui ressemblait assez peu pour notifier cet étrange constat. Soudainement, un collègue s'adressa directement à elle pour la saluer en se massant la nuque dans une grimace. Du bout des lèvres, elle lui retourna ses salutations mais l'attitude de son maître la laissait dubitative pour qu'il y aille de cette manière.
Kobayashi-san termina donc son introduction par quelques propos qui laissaient fortement transpirer une mise en garde sèche et sévère mais qui malheureusement s'avérait bien réelle. Anzu préférait alors rester en retrait, le laissant s'esquiver dans les vestiaires le temps qu'il puisse se détendre. Ce comportement ne lui était pas familier mais cet humain, malgré son calme et son imperturbable bienveillance, avait aussi ses limites. La louve le sentait : tout le monde était tendu. Cela lui faisait une raison supplémentaire d'être venue finalement.
Les mains dans les poches, après avoir retiré ses chaussures, la demoiselle se faufila en direction des douches et s'immisça dans l'espace de son mentor. Elle sourit toutefois doucement alors qu'il semblait avoir déjà senti sa présence en se retournant. Quel instinct. Elle s'appuya ainsi contre l'encadrement de la porte, posant légèrement le côté de son crâne sur le rebord.
-Aussi bien qu'il est permis en ces temps troublés.
Son regard devint ensuite plus pénétrants, comme si malgré elle, elle cherchait à toiser l'âme de son interlocuteur bien qu'en ces lieux, c'était bien lui le plus talentueux en ce rôle. Mais personne n'échappait aux instincts d'un loup.
-Et vous ? Est-ce que vous allez bien Kobayashi-san ?
Evidemment, il en allait de soi que ce n'était pas non plus la forme de son côté mais elle tenait à ouvrir la discussion s'il avait besoin de lui aussi, vider son sac.
Anzu craignait ce schéma peut-être encore plus que le virus lui-même. Cela pourrait notamment engager des querelles avec leur nouvel allié Bradley Dwight Hodgkin et c'était hors de question. Malheureusement, cette tête brûlée d'Ôkamio ne pesait clairement pas tous ces aspects et ses proportions. L'alpha en pleine essor ressentait donc le besoin d'aller à la rencontre de son mentor du moment pour faire les contours des préoccupations dans lesquelles elle s'emmêlait. Et puis... Cette foutue quarantaine n'augurait rien de bon...
Elle espérait seulement qu'il soit disponible. S'il ne l'était pas, elle se devrait donc de repasser un autre jour pour ne pas non plus l'embêter mais les événements s’enchaînaient si vite... Il fallait faire un point. Alors elle poussa de la main l'endroit même où les entraînements défilaient. Cette salle de gymnase avec cette infinie satisfaction de marcher pieds nus sur ces tatamis sur lesquels elle avait déjà passé quelques tests en sa compagnie. Anzu le repéra bien vite au fond, en pleine action, retournant littéralement un revers à son adversaire du moment. Cette scène aurait pu la faire sourire si elle n'avait pas détecté quelques signaux de nervosité dans la foulée. Hum. Cela lui ressemblait assez peu pour notifier cet étrange constat. Soudainement, un collègue s'adressa directement à elle pour la saluer en se massant la nuque dans une grimace. Du bout des lèvres, elle lui retourna ses salutations mais l'attitude de son maître la laissait dubitative pour qu'il y aille de cette manière.
Kobayashi-san termina donc son introduction par quelques propos qui laissaient fortement transpirer une mise en garde sèche et sévère mais qui malheureusement s'avérait bien réelle. Anzu préférait alors rester en retrait, le laissant s'esquiver dans les vestiaires le temps qu'il puisse se détendre. Ce comportement ne lui était pas familier mais cet humain, malgré son calme et son imperturbable bienveillance, avait aussi ses limites. La louve le sentait : tout le monde était tendu. Cela lui faisait une raison supplémentaire d'être venue finalement.
Les mains dans les poches, après avoir retiré ses chaussures, la demoiselle se faufila en direction des douches et s'immisça dans l'espace de son mentor. Elle sourit toutefois doucement alors qu'il semblait avoir déjà senti sa présence en se retournant. Quel instinct. Elle s'appuya ainsi contre l'encadrement de la porte, posant légèrement le côté de son crâne sur le rebord.
-Aussi bien qu'il est permis en ces temps troublés.
Son regard devint ensuite plus pénétrants, comme si malgré elle, elle cherchait à toiser l'âme de son interlocuteur bien qu'en ces lieux, c'était bien lui le plus talentueux en ce rôle. Mais personne n'échappait aux instincts d'un loup.
-Et vous ? Est-ce que vous allez bien Kobayashi-san ?
Evidemment, il en allait de soi que ce n'était pas non plus la forme de son côté mais elle tenait à ouvrir la discussion s'il avait besoin de lui aussi, vider son sac.
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Mer 6 Jan 2021 - 13:51
Il était facile de savoir pourquoi ces mots sont sortis de la bouche d’Anzu. Bien qu’elle n’eût à priori rien à craindre des militaires dans l’absolu, elle devait en avoir gros sur le moral elle aussi. Je repensais alors à ce que j’avais lu dans une note de service. Elle a déclaré un agrandissement de sa meute et la mort de vampires responsable d’une tentative de double homicide sur deux adolescentes. Elle devait s’inquiété de leur sort si jamais les militaires arrivaient à débusquer leur meute et à les capturer. Ce ne devait pas être une douce période remplie de bonne heure pour elle. Encore une fois, le sort s’acharnait sur cette pauvre Anzu qui devait se montrer forte.
Je n’avais vraiment rien à voir avec elle. J’étais marié, bien dans ma paroisse comme dans mon métier, venant en soutien à tous ceux que je pouvais rencontrer. Je suis sûr de mes capacités comme de mes limites, les mesure et les embrasse. Enfin, la majeure partie du temps. Plus le conflit gagne de l’ampleur, plus je suis témoin que la limite de l’action humaine à mon échelle approche et m’empêchera de poursuivre ma route.
J’ai dépassé les bornes avec mes élèves aujourd’hui en libérant une partie de celui que je ne suis qu’en mission. Ce n’était pas professionnel, mais surtout pas digne d’un enseignant. L’intervention silencieuse d’Anzu avait été plus que bénéfique pour arrêter le massacre. Les recrues sont jeunes, terrifiées pour certaines, mais surtout rescapés d’événement terrible pour la plupart.
A force d’enfiler le costume de prêtre, j’oublie que j’été plus un assassin qu’un ecclésiaste. Est-ce que ma foi vacillerait au point qu’elle n’ait été qu’une illusion que je me suis fait à moi-même ?
Je croisai les bras tout en m’appuyant sur le lavabo derrière moi pour répondre à la louve au regard perçant.
Je n’avais vraiment rien à voir avec elle. J’étais marié, bien dans ma paroisse comme dans mon métier, venant en soutien à tous ceux que je pouvais rencontrer. Je suis sûr de mes capacités comme de mes limites, les mesure et les embrasse. Enfin, la majeure partie du temps. Plus le conflit gagne de l’ampleur, plus je suis témoin que la limite de l’action humaine à mon échelle approche et m’empêchera de poursuivre ma route.
J’ai dépassé les bornes avec mes élèves aujourd’hui en libérant une partie de celui que je ne suis qu’en mission. Ce n’était pas professionnel, mais surtout pas digne d’un enseignant. L’intervention silencieuse d’Anzu avait été plus que bénéfique pour arrêter le massacre. Les recrues sont jeunes, terrifiées pour certaines, mais surtout rescapés d’événement terrible pour la plupart.
A force d’enfiler le costume de prêtre, j’oublie que j’été plus un assassin qu’un ecclésiaste. Est-ce que ma foi vacillerait au point qu’elle n’ait été qu’une illusion que je me suis fait à moi-même ?
Je croisai les bras tout en m’appuyant sur le lavabo derrière moi pour répondre à la louve au regard perçant.
Riku ▬ Comme vous. Autant qu’il m’est permis d’aller en ces temps particuliers.Je ne sais pas comment vraiment l’expliquer, mais ce sentiment qui m’habitait à propos d’un danger qui nous menace ne m’a pas quitté. Avec l’annonce de la quarantaine militaire et de la prise de contrôle de la péninsule par toute l’armée, j’aurais cru que cette impression s’en irait. D’ordinaire je suis doué pour sentir le danger qui me vise, mais là c’est différent. La situation n’est pas immédiate ou concrète. Mon instinct me joue des tours. Quelque chose de pire que la quarantaine pourrait-il toucher la région ? Est-ce que cela était seulement possible en fait ?
Riku ▬ Comment vous vivez cette quarantaine potentiellement longue ? J’ai appris que vous aviez augmenté l’effectif de votre meute, cela doit vous inquiéter un peu.Clairement à sa place en tout cas cela m’inquiéterait. Il n’y avait pas pire moment pour agrandir sa famille que celui où l’environnement n’est plus aussi bien maîtrisé, définissable qu’avant. Je sais que Sumire fait partie des gens capable de se défendre. Ses katas au sabre sont magnifiquement maîtrisés. Mais pourtant, je m’en fais énormément pour elle. Alors pour Anzu qui a à charge d’autres vie en plus de gérer le secret de sa nature, un virus qui ne touche que son peuple et des rumeurs d’actions militaires pouvant être prises... je n’osais imaginer le besoin qu’elle pouvait avoir de parler et d’avoir des conseils. C’était dans ce genre de cas qu’elle venait me voir, mais étais-je en l’état de lui apporter du réconfort ?
Etilya sur DK RPG
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Ven 22 Jan 2021 - 18:53
Son mentor lui répondait ainsi sur cette même tonalité de ceux qui tentent seulement de garder la tête hors de l'eau malgré les circonstances. Pourtant, elle le sentait davantage tendu ou en tout cas, de ce qu'il laissait généralement transparaître. Anzu avait également appris pour le mariage du prêtre et des quelques difficultés qui s'étaient présentées à lui dans cette union. Bien qu'elle s'était sentie heureuse pour lui pour cette réussite dans son existence, elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver une pointe de tristesse à l'égard de ce couple récemment uni. Cette période avait le don d'être vraiment amère pour tout le monde... d'autant plus qu'il abordait l'objet sensible de l'extension de la meute Taena-Lacroix.
Il ne fallait pas être doté de dons de divination pour deviner que cette nouveauté restait accueillie assez difficilement avec tous ses paramètres contextuels à prendre en compte. Tout d'abord, des vampires avaient été purement supprimés et bien que cette course ensanglantée se soit produite au cœur de la forêt, le territoire restait sous surveillance militaire. Mais le plus épineux à la gouverne de la jeune femme restait très justement la venue de ces deux demoiselles dans leur petit groupe. Elles étaient totalement à charge, dépendantes et imprévisibles. Il leur faudra s'organiser à l'avenir bien qu'Ôkamio passait la plupart de son temps au restaurant donc à proximité des sœurs, est-ce que cela suffirait ? La crainte que la situation ne leur échappe involontairement faisait transpirer la jeune alpha, en plus du virus, en plus de la quarantaine, en plus de l'attitude incertaine d'Ogawa et puis... La mort de Sachio n'avait encore rien arrangé à toutes ces affaires, rajoutant davantage de doutes qui germaient dans son esprit. Il lui faudrait faire un point avec Dwight Hodgkin. Si la demoiselle considérait cette « altercation » étrange, il était clair que lui en ferait autant.
Quelque chose se passait mais elle serait incapable maintenant d'en déterminer même les grandes lignes. Tout restait encore trop hasardeux. Ce fut sur un haussement d'épaules doublé d'un long soupir qu'elle fit part de son ressenti.
-J'essaie de rester positive sur ce point concernant nos nouvelles venues. Elles sont entre de bonnes mains mais il est clair que nous ne sommes à l'abri de rien en ce moment entre leur évolution future, le virus et ces militaires qui rôderont sûrement autour de nous. Nous restons malgré tout vulnérables et ce n'est pas pour nous plaire.
Peut-être devrait-elle faire appel à un tiers pour installer une mesure de sécurité supplémentaire ?
Mais pouvait-elle ne serait-ce que se permettre de le faire en demandant une précaution auprès de Dwight Hodgkin ? Elle tenait à son autonomie mais il fallait parfois faire une croix sur sa fierté pour éviter des drames. Elle ne savait pas encore mais elle y songeait.
-Et puis...
Elle se pinça la lèvre, embêtée.
-J'ai appris cette nuit la mort de Sachio-san, de la main de Yesfir Izbranova. Je ne sais pas si vous avez eu le temps de l'apprendre mais... cela me paraît aussi irréel que curieux.
Elle savait que Jessica, sa fiancée, rendait souvent visite au père Kobayashi pour lui donner de l'aide. Peut-être aurait-elle dû prendre des pincettes mais ce n'était pas son fort. Néanmoins, elle lui laissait le temps de digérer l'information ou bien de la traiter avant d'orienter le sens de la conversation dans l'autre direction. Après tout, malgré toutes ces difficultés, elle avait conscience plus ou moins de ses objectifs et de ses moyens à disposition. Elle restait une créature qu'on n'attaquait pas de front sans y réfléchir un petit moment.
-Je ne veux pas vous mettre mal à l'aise Kobayashi-san mais vous savez, vous ne pouvez pas vraiment me le cacher. J'ai bien senti que vous étiez différent.
Ses prunelles se teintèrent d'une lueur plus sombre. C'était si étrange mais de le voir dans ce revers inhabituel l'inquiétait quelque peu. Elle ne le connaissait que superficiellement certes mais ce visage n'était pas celui du Riku décontracté habituel. Ce constat lui pinçait l'âme.
-Je me doute que la situation est inquiétante mais, il est bien étrange de vous sentir aussi nerveux. Que pensez-vous exactement de la situation ?
La lycane le jaugeait avec calme, comme cette élève attentive qui attendrait que son mentor remue les lèvres ou comme un loup guettant la moindre réaction.
Il ne fallait pas être doté de dons de divination pour deviner que cette nouveauté restait accueillie assez difficilement avec tous ses paramètres contextuels à prendre en compte. Tout d'abord, des vampires avaient été purement supprimés et bien que cette course ensanglantée se soit produite au cœur de la forêt, le territoire restait sous surveillance militaire. Mais le plus épineux à la gouverne de la jeune femme restait très justement la venue de ces deux demoiselles dans leur petit groupe. Elles étaient totalement à charge, dépendantes et imprévisibles. Il leur faudra s'organiser à l'avenir bien qu'Ôkamio passait la plupart de son temps au restaurant donc à proximité des sœurs, est-ce que cela suffirait ? La crainte que la situation ne leur échappe involontairement faisait transpirer la jeune alpha, en plus du virus, en plus de la quarantaine, en plus de l'attitude incertaine d'Ogawa et puis... La mort de Sachio n'avait encore rien arrangé à toutes ces affaires, rajoutant davantage de doutes qui germaient dans son esprit. Il lui faudrait faire un point avec Dwight Hodgkin. Si la demoiselle considérait cette « altercation » étrange, il était clair que lui en ferait autant.
Quelque chose se passait mais elle serait incapable maintenant d'en déterminer même les grandes lignes. Tout restait encore trop hasardeux. Ce fut sur un haussement d'épaules doublé d'un long soupir qu'elle fit part de son ressenti.
-J'essaie de rester positive sur ce point concernant nos nouvelles venues. Elles sont entre de bonnes mains mais il est clair que nous ne sommes à l'abri de rien en ce moment entre leur évolution future, le virus et ces militaires qui rôderont sûrement autour de nous. Nous restons malgré tout vulnérables et ce n'est pas pour nous plaire.
Peut-être devrait-elle faire appel à un tiers pour installer une mesure de sécurité supplémentaire ?
Mais pouvait-elle ne serait-ce que se permettre de le faire en demandant une précaution auprès de Dwight Hodgkin ? Elle tenait à son autonomie mais il fallait parfois faire une croix sur sa fierté pour éviter des drames. Elle ne savait pas encore mais elle y songeait.
-Et puis...
Elle se pinça la lèvre, embêtée.
-J'ai appris cette nuit la mort de Sachio-san, de la main de Yesfir Izbranova. Je ne sais pas si vous avez eu le temps de l'apprendre mais... cela me paraît aussi irréel que curieux.
Elle savait que Jessica, sa fiancée, rendait souvent visite au père Kobayashi pour lui donner de l'aide. Peut-être aurait-elle dû prendre des pincettes mais ce n'était pas son fort. Néanmoins, elle lui laissait le temps de digérer l'information ou bien de la traiter avant d'orienter le sens de la conversation dans l'autre direction. Après tout, malgré toutes ces difficultés, elle avait conscience plus ou moins de ses objectifs et de ses moyens à disposition. Elle restait une créature qu'on n'attaquait pas de front sans y réfléchir un petit moment.
-Je ne veux pas vous mettre mal à l'aise Kobayashi-san mais vous savez, vous ne pouvez pas vraiment me le cacher. J'ai bien senti que vous étiez différent.
Ses prunelles se teintèrent d'une lueur plus sombre. C'était si étrange mais de le voir dans ce revers inhabituel l'inquiétait quelque peu. Elle ne le connaissait que superficiellement certes mais ce visage n'était pas celui du Riku décontracté habituel. Ce constat lui pinçait l'âme.
-Je me doute que la situation est inquiétante mais, il est bien étrange de vous sentir aussi nerveux. Que pensez-vous exactement de la situation ?
La lycane le jaugeait avec calme, comme cette élève attentive qui attendrait que son mentor remue les lèvres ou comme un loup guettant la moindre réaction.
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Sam 23 Jan 2021 - 14:12
Il était très clair dans mon esprit qu’Anzu était une femme très angoissée par beaucoup de choses faisant bonne figure la majorité du temps. J’étais assez heureux qu’elle se laisse aller à plus d’honnêteté avec moi. Personne ne devrait garder ses craintes pour lui seul car c’était comme un poison nous rongeant petit à petit au fil des années.
Deux adolescentes transformées en lycanes du jour au lendemain après avoir failli mourir l’une et l’autre des assauts rageurs de vampires tueurs d’hommes. Ce n’était pas rien. Déjà, il faudrait sans doute un petit moment avec que les filles ne s’adaptent à leur nouvelle condition de vie et plus encore dans un cadre aussi étrange que le nôtre. Il y avait beaucoup de choses à apprendre en très peu de temps pour elle, de choses à redouter malgré leur nouvelle nature presque immortelle. Elle ne maîtrisaient pas encore leurs nouvelles capacités et devaient faire face à la menace d’un virus, la rancœur des vampires et l’existence d’une arme spécialement façonnée pour tueur les être de leur espèce nouvellement acquise.
Pas étonnant qu’Anzu essaya de faire avec un peu de positif. Son allié avait après tout ouvert un restaurant dans lequel il acceptait vampires et lycans sur un pied d’égalité. Une volonté aussi folle que noble de rapprocher deux espèces ne s’appréciant guère. Il fallait aussi une main ferme et beaucoup de courage pour tenir un tel établissement, assurément un homme sur lequel on pouvait se fier. Okamiro-san est un homme très perturbé je le sais, j’ai appris à le connaître à l’église ces derniers mois depuis son arrivée ici, mais c’est quelqu’un de bien. Il saura assez fort pour veiller sur sa meute avec Anzu.
La vision de Duchannes Jessica me vint au visage ainsi que notre grande conversation nocturne dans l’église. Elle qui était venue à moi pleine de troubles et de doutes à la suite de la mort d’Emeraude, l’amie de Raphael. Je l’avais rassuré sur le fait que j’étais impatient de célébrer leur union à l’église et mon souhait que cette année s’arrange. Depuis combien de temps était-il mort ? Je ne le savais pas encore, mais ce n’était pas l’essentiel. Mon esprit était à nouveau troublé par cette annonce et la colère montait en moi. Alors que je festoyais l’esprit serein et protégé par mon mariage, est-ce qu’il était déjà mort ? Est-ce la vie de Duchannes-san s’était à nouveau arrêtée dans une terrible souffrance soudaine ?
Je serrai le poing pour me contenir, mais rien n’y fit et le coup de la tranche est partie et a brisé un morceau du lavabo. Je savais qu’Anzu viendrait surement sur moi pour vouloir m’aider et dans un geste réflexe je brandi mon bras en sa direction faisant même sortir la lame de son mécanisme apparent dont je m’étais rééquipé.
Je pris une nouvelle et très profonde inspiration me concentrant sur ma relaxation. Une fois encore dans l’année, j’allais devoir célébrer des obsèques à la place d’un mariage heureux. Duchannes-san et De la Roche-san étaient maintenant liés également par la même souffrance de perdre un être qui devait partager sa vie avec eux. C’était un drame sans commune mesure à mon sens.
Je restais pratiquement sourd à ce qu’elle voulait me faire comprendre de sa perception de moi, incapable de penser à autre chose pour l’instant que j’étais. Puis je redressai mon regard vers elle, l’affrontant elle et ses yeux souvent si vides, froids et distants. Je l’avais également trompé en voulant la rassurer sur l’avenir. Je ne savais pas vraiment quelle était sa relation avec Aoki-san, mais de toute évidence cela l’avait également ébranlé d’apprendre la nouvelle.
Deux adolescentes transformées en lycanes du jour au lendemain après avoir failli mourir l’une et l’autre des assauts rageurs de vampires tueurs d’hommes. Ce n’était pas rien. Déjà, il faudrait sans doute un petit moment avec que les filles ne s’adaptent à leur nouvelle condition de vie et plus encore dans un cadre aussi étrange que le nôtre. Il y avait beaucoup de choses à apprendre en très peu de temps pour elle, de choses à redouter malgré leur nouvelle nature presque immortelle. Elle ne maîtrisaient pas encore leurs nouvelles capacités et devaient faire face à la menace d’un virus, la rancœur des vampires et l’existence d’une arme spécialement façonnée pour tueur les être de leur espèce nouvellement acquise.
Pas étonnant qu’Anzu essaya de faire avec un peu de positif. Son allié avait après tout ouvert un restaurant dans lequel il acceptait vampires et lycans sur un pied d’égalité. Une volonté aussi folle que noble de rapprocher deux espèces ne s’appréciant guère. Il fallait aussi une main ferme et beaucoup de courage pour tenir un tel établissement, assurément un homme sur lequel on pouvait se fier. Okamiro-san est un homme très perturbé je le sais, j’ai appris à le connaître à l’église ces derniers mois depuis son arrivée ici, mais c’est quelqu’un de bien. Il saura assez fort pour veiller sur sa meute avec Anzu.
Riku ▬ Je suis certain que vous et Okamiro êtes assez fort pour venir à bout de n’importe quel défi, obstacle ou danger. Dis-je en posant une main rassurante sur l’épaule d’Anzu.Mon esprit se calmait et n’essuya aucun doute quant à mon affirmation. J’étais serein et confiant en lui disant ces mots. Bien entendu, je ne pouvais pas me douter de ce qui allait se dire juste après. Alors que je retournais devant le lavabo, il m’énonça une terrible nouvelle. Aoki Sachio était décédé ce soir. Non pas décédé. Il avait été assassiné par Izbranova Yesfir, la terrible cheffe de clan de Sachio-san. Mon esprit ne fit qu’un tour.
La vision de Duchannes Jessica me vint au visage ainsi que notre grande conversation nocturne dans l’église. Elle qui était venue à moi pleine de troubles et de doutes à la suite de la mort d’Emeraude, l’amie de Raphael. Je l’avais rassuré sur le fait que j’étais impatient de célébrer leur union à l’église et mon souhait que cette année s’arrange. Depuis combien de temps était-il mort ? Je ne le savais pas encore, mais ce n’était pas l’essentiel. Mon esprit était à nouveau troublé par cette annonce et la colère montait en moi. Alors que je festoyais l’esprit serein et protégé par mon mariage, est-ce qu’il était déjà mort ? Est-ce la vie de Duchannes-san s’était à nouveau arrêtée dans une terrible souffrance soudaine ?
Je serrai le poing pour me contenir, mais rien n’y fit et le coup de la tranche est partie et a brisé un morceau du lavabo. Je savais qu’Anzu viendrait surement sur moi pour vouloir m’aider et dans un geste réflexe je brandi mon bras en sa direction faisant même sortir la lame de son mécanisme apparent dont je m’étais rééquipé.
Riku ▬ Laissez-moi un instant s’il vous plaît Taena-san... juste un instant...Je m’appuyais d’une autre main sur le lavabo maintenant endommagé et pris de lente et profondes inspirations. Je n’avais rien promis à Duchannes-san quant à l’avenir, mais je me sentais tout de même coupable de ne pas avoir été là pour elle plus que ça. Elle était tellement plus confiante pour l’avenir et son mariage que je ne pouvais qu’imaginer seulement la peine qui devait l’assaillir au point de ne pas l’avoir vu depuis longtemps. Était-ce pour ça qu’elle n’était pas revenue ? Depuis combien de temps pouvait-il bien être mort ?
Riku ▬ Quand cela est-il arrivé Taena-san ?Je ne pouvais que redouter la réponse de cette dernière, mais il ne fallut pas longtemps avant que mes doutes ne se confirme. Ce n’était pas daté de cette nuit, loin sans faux. Pire encore, cela remontait presque à la mort du lycan trouvé dans une ruelle de la ville. Tout s’effondrait.
Je pris une nouvelle et très profonde inspiration me concentrant sur ma relaxation. Une fois encore dans l’année, j’allais devoir célébrer des obsèques à la place d’un mariage heureux. Duchannes-san et De la Roche-san étaient maintenant liés également par la même souffrance de perdre un être qui devait partager sa vie avec eux. C’était un drame sans commune mesure à mon sens.
Je restais pratiquement sourd à ce qu’elle voulait me faire comprendre de sa perception de moi, incapable de penser à autre chose pour l’instant que j’étais. Puis je redressai mon regard vers elle, l’affrontant elle et ses yeux souvent si vides, froids et distants. Je l’avais également trompé en voulant la rassurer sur l’avenir. Je ne savais pas vraiment quelle était sa relation avec Aoki-san, mais de toute évidence cela l’avait également ébranlé d’apprendre la nouvelle.
Riku ▬ Je pense que nous devrions aller parler ailleurs. M’accompegnerez-vous dans un semblant de méditation ?
Etilya sur DK RPG
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Dim 21 Fév 2021 - 20:07
Finalement, cela ne semblait pas être le bon moment pour annoncer une nouvelle aussi sordide. Stupide Anzu. Mais il y avait-il réellement un instant propice pour ce genre de nouvelles ? Pas vraiment. La conversation finit vite par être absorbée par cette tournure sinistre, faisant ricocher ses paroles suivantes dans le vide. En effet, son mentor affichait désormais une stupeur effarante qui dura à peine quelques secondes pour laisser à un autre sentiment bien plus brûlant. La colère grimpa d’un cran, incontrôlable, pour que son arme ne vienne scinder le lavabo en deux sous l’effet de cette pulsion insaisissable. Alors que la louve tentait un geste spontané dans sa direction, finalement sa lame vint se pointer directement sur elle. La louve figea ses prunelles désolées dans le regard courroucé du prêtre avant de joindre ses deux mains devant elle. Il ne s’agissait là que d’un réflexe, elle le savait, pourtant cette action que de dégainer une arme contre elle de cette façon, lui faisait de la peine en plus de celle qui venait s’ajouter quant à l’assassinat de Sachio.
Kobayashi-san lui formula avec difficulté son envie d’être tranquille un moment pour se reprendre, ce que la lycane respecta religieusement. Telle une statue, elle ne bougeait pas d’un millimètre. Seuls ses pupilles l’observaient silencieusement tandis qu’il se rafraichissait l’esprit. Il semblait en proie à des tourments et la jeune femme ne souhaitait pas le déranger dans sa réaction tout à fait naturelle finalement. Par la suite, il se calma d’apparence pour s’adresser à son élève avec une intonation coupée d’un tremblement certain qui suggérait que la tension restait à son comble.
-A peine une semaine, mentionnait-elle seulement.
Cette précision eut tôt fait d’abattre une vague de dépit et de confusion sur son maître. Pourtant, il faisait en sorte de recouvrir sa lucidité dans une respiration lente que la louve devinait également douloureuse. Elle le laissait ainsi faire, sans même battre des paupières, le temps qu’il puisse se reprendre un minimum. Anzu aussi avait eu le droit à ce passage où le déni avait pris sa place, puis elle était devenue hilare, avant de se sentir triste puis de se fâcher et retrouver son aplomb habituel. Un vrai tourbillon.
Il était donc inutile de le perturber dans ce qu’il venait d’encaisser en tentant de lui adresser la parole. Seule sa respiration très posée témoignait de sa présence dans cette pièce tandis que Riku se faisait violence pour accuser le coup. Puis soudainement, il fit volteface en la scrutant, les sourcils arqués, d’une expression si sérieuse qu’il pouvait en être effrayant, en lui proposant une soi-disant séance de méditation. Pourtant, sereinement, les paupières de la lycane battirent doucement tel l’animal tranquille pouvant faire confiance à son humain, sans craintes et sans appréhension d’être menacée.
-Je vous accompagne, Kobayashi-san.
Cette révélation impliquait une conversation qui risquait de durer un moment et d’ouvrir des blessures déjà bien présentes, comme si quelqu'un ici en avait besoin.
Kobayashi-san lui formula avec difficulté son envie d’être tranquille un moment pour se reprendre, ce que la lycane respecta religieusement. Telle une statue, elle ne bougeait pas d’un millimètre. Seuls ses pupilles l’observaient silencieusement tandis qu’il se rafraichissait l’esprit. Il semblait en proie à des tourments et la jeune femme ne souhaitait pas le déranger dans sa réaction tout à fait naturelle finalement. Par la suite, il se calma d’apparence pour s’adresser à son élève avec une intonation coupée d’un tremblement certain qui suggérait que la tension restait à son comble.
-A peine une semaine, mentionnait-elle seulement.
Cette précision eut tôt fait d’abattre une vague de dépit et de confusion sur son maître. Pourtant, il faisait en sorte de recouvrir sa lucidité dans une respiration lente que la louve devinait également douloureuse. Elle le laissait ainsi faire, sans même battre des paupières, le temps qu’il puisse se reprendre un minimum. Anzu aussi avait eu le droit à ce passage où le déni avait pris sa place, puis elle était devenue hilare, avant de se sentir triste puis de se fâcher et retrouver son aplomb habituel. Un vrai tourbillon.
Il était donc inutile de le perturber dans ce qu’il venait d’encaisser en tentant de lui adresser la parole. Seule sa respiration très posée témoignait de sa présence dans cette pièce tandis que Riku se faisait violence pour accuser le coup. Puis soudainement, il fit volteface en la scrutant, les sourcils arqués, d’une expression si sérieuse qu’il pouvait en être effrayant, en lui proposant une soi-disant séance de méditation. Pourtant, sereinement, les paupières de la lycane battirent doucement tel l’animal tranquille pouvant faire confiance à son humain, sans craintes et sans appréhension d’être menacée.
-Je vous accompagne, Kobayashi-san.
Cette révélation impliquait une conversation qui risquait de durer un moment et d’ouvrir des blessures déjà bien présentes, comme si quelqu'un ici en avait besoin.
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Dim 21 Fév 2021 - 21:22
Prendre soin de son esprit comme de son corps est quelque chose que les gens aujourd’hui sous-estime grandement avec les deux agissent l’un sur l’autre. A cet instant, mon corps était troublé car mon esprit n’était plus serein. Il me fallait au plus vite me ressaisir et pour cela, la méditation était de loin l’exercice qui me serait le plus salutaire.
Je nous emmenai dans un autre pièce proche adjacente au gymnase où je posais souvent mes affaires pour l’entrainement avant de rejoindre les recrues. Peu d’entre elles avaient l’habitude de s’y rendre alors qu’il était pourtant intéressant d’y aller pour se ressourcer un peu. Quoi qu’il en soit, elle était déserte comme à l’accoutumée. Mon sac d’affaires était là et je m’avançai vers lui pour me saisir de mon lecteur mp3 qui se trouvait à l’intérieur afin de le brancher sur la petite enceinte du local. J’allumai ensuite les bâtons d’encens après avoir refermé derrière Anzu. Je lançai une musique sur mon appareil avant d’aller m’asseoir au centre de la pièce et d’inviter ma collègue louve à faire de même face à moi.
Il s’agissait de chants et d’instruments zens que j’ai enregistrés moi-même au sein du temple où j’ai passé la majeure partie de ma vie. Cela a toujours été un prompt réconfort, mais aussi d’une très grande aide pour arriver à méditer et me recentrer sur ce qui avait de l’importance. Y voir clair était ce don j’avais le plus besoin en cette période terriblement trouble.
Je nous emmenai dans un autre pièce proche adjacente au gymnase où je posais souvent mes affaires pour l’entrainement avant de rejoindre les recrues. Peu d’entre elles avaient l’habitude de s’y rendre alors qu’il était pourtant intéressant d’y aller pour se ressourcer un peu. Quoi qu’il en soit, elle était déserte comme à l’accoutumée. Mon sac d’affaires était là et je m’avançai vers lui pour me saisir de mon lecteur mp3 qui se trouvait à l’intérieur afin de le brancher sur la petite enceinte du local. J’allumai ensuite les bâtons d’encens après avoir refermé derrière Anzu. Je lançai une musique sur mon appareil avant d’aller m’asseoir au centre de la pièce et d’inviter ma collègue louve à faire de même face à moi.
Il s’agissait de chants et d’instruments zens que j’ai enregistrés moi-même au sein du temple où j’ai passé la majeure partie de ma vie. Cela a toujours été un prompt réconfort, mais aussi d’une très grande aide pour arriver à méditer et me recentrer sur ce qui avait de l’importance. Y voir clair était ce don j’avais le plus besoin en cette période terriblement trouble.
Riku ▬ Je crois pouvoir dire sans douter qu’aujourd’hui, mes chakras sont quelque peu troublés. Mais nous allons pouvoir remédier à cela et peut-être qui sait, pourriez-vous également bénéficier de cela.Après tout, rien n’était impossible et ce n’est pas comme si je n’étais pas passé maître dans l'art de la méditation au fil des années au monastère. Là-bas, bien plus qu'un exercice pour se détendre, c’est un art de vie qui nous sert à nous découvrir nous-même et à nous accomplir. C'est en passant par de longues phases de méditations que l'on peut espérer agir sur ses chakras et atteindre une forme de connaissance de son corps et de son esprit suffisante pour les ouvrir. La même ouverture de ces nœuds d'énergie dissimulés en nous permet normalement d’être pleinement en accord avec soi et de découvrir son plein potentiel.
Riku ▬ Mais nous pouvons aussi juste discuter en nous relaxant si vous préférez. Quoi qu‘il en soit, je tiens à m’excuser pour mon emportement, ce n‘était pas vraiment digne d'un supérieur et encore moins d‘un mentor.C’était un piètre spectacle que j’offris ce soir à Anzu alors qu’elle était venue pour calmer le jeu, d’autant plus lorsque je me suis tourné vers elle avec un air menaçant, toute lame sortie en sa direction.
Etilya sur DK RPG
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Mer 3 Mar 2021 - 22:34
Finalement, vous quittiez l’espace salle de bain afin de pouvoir discuter plus sérieusement dans un endroit davantage propice. Kobayashi-san était perturbé et cela transpirait assez sur ses traits pour le remarquer même si quand bien même, Anzu pouvait aisément le ressentir sans ces indices. Vous vous retrouviez ainsi dans une petite pièce somme toute très modeste mais aménagée pour un confort reposant.
Le hunter se dirigea ensuite vers le fond de la salle pour brancher un lecteur sur une enceinte et installer une ambiance zen. Enfin, c’était ce que la louve pouvait en déduire avec ces bâtons d’encens qui servaient généralement à la méditation ou seulement pour le parfum. Elle fronça d’ailleurs le nez à cette odeur qui valut à son museau une émergence de fragrance très forte pour son odorat délicat. Mais elle finirait bien par s’y habituer d’ici peu de temps. Une petite musique douce et reposante à son oreille finit également par s’éveiller. Les fréquences utilisées devaient être savamment choisies pour apaiser l’humeur que déjà, elle se sentait davantage détendue. Elle n’avait pas l’habitude de ces traditions mais si cela pouvait aider l’humain à se concentrer, alors elle accueillait cette cérémonie avec plaisir.
Finalement, il ne fit que de confirmer l’évidence même concernant son état même si elle lui épargnait un commentaire, se contentant d’hocher la tête. Riku lui proposa alors deux options très simples : la discussion ou la méditation.
-Si vous vous sentez troublé et que vous en ressentez le besoin, je ne vous en priverai pas. Ce serait pour moi l’occasion même d’apprendre. Ça ne pourra qu’être utile.
Elle lui intimait un doux sourire pour lui signifier sa bienveillance. En tant que cheffe de clan et ses multiples devoirs, cela ne pouvait pas lui faire de mal. Elle devait garder la tête froide et un esprit reposé restait bénéfique.
Il fit également allusion à l’attitude peu convenable qu’il avait eu avec elle un peu plus tôt. Anzu ne lui en voulait pas. Elle pouvait comprendre que sa nouvelle était tombée comme une bombe qu’elle n’avait pas pris soin de préparer pour l’amener correctement.
-Ce n’est rien. Vous avez le droit de craquer qu’importe quelle figure vous incarnez. Les circonstances s’y prêtent largement et puis… J’ai sûrement manqué de tact.
Elle en était navrée.
-Remettons donc de l’ordre dans nos chakras, Kobayashi-san !
Promptement, elle retira ses chaussures pour se poster sur un tapis avec une fière volonté. Sur un air espiègle de petite fille, elle tapota le sol pour l'inviter à la suivre. Il fallait se détendre.
Le hunter se dirigea ensuite vers le fond de la salle pour brancher un lecteur sur une enceinte et installer une ambiance zen. Enfin, c’était ce que la louve pouvait en déduire avec ces bâtons d’encens qui servaient généralement à la méditation ou seulement pour le parfum. Elle fronça d’ailleurs le nez à cette odeur qui valut à son museau une émergence de fragrance très forte pour son odorat délicat. Mais elle finirait bien par s’y habituer d’ici peu de temps. Une petite musique douce et reposante à son oreille finit également par s’éveiller. Les fréquences utilisées devaient être savamment choisies pour apaiser l’humeur que déjà, elle se sentait davantage détendue. Elle n’avait pas l’habitude de ces traditions mais si cela pouvait aider l’humain à se concentrer, alors elle accueillait cette cérémonie avec plaisir.
Finalement, il ne fit que de confirmer l’évidence même concernant son état même si elle lui épargnait un commentaire, se contentant d’hocher la tête. Riku lui proposa alors deux options très simples : la discussion ou la méditation.
-Si vous vous sentez troublé et que vous en ressentez le besoin, je ne vous en priverai pas. Ce serait pour moi l’occasion même d’apprendre. Ça ne pourra qu’être utile.
Elle lui intimait un doux sourire pour lui signifier sa bienveillance. En tant que cheffe de clan et ses multiples devoirs, cela ne pouvait pas lui faire de mal. Elle devait garder la tête froide et un esprit reposé restait bénéfique.
Il fit également allusion à l’attitude peu convenable qu’il avait eu avec elle un peu plus tôt. Anzu ne lui en voulait pas. Elle pouvait comprendre que sa nouvelle était tombée comme une bombe qu’elle n’avait pas pris soin de préparer pour l’amener correctement.
-Ce n’est rien. Vous avez le droit de craquer qu’importe quelle figure vous incarnez. Les circonstances s’y prêtent largement et puis… J’ai sûrement manqué de tact.
Elle en était navrée.
-Remettons donc de l’ordre dans nos chakras, Kobayashi-san !
Promptement, elle retira ses chaussures pour se poster sur un tapis avec une fière volonté. Sur un air espiègle de petite fille, elle tapota le sol pour l'inviter à la suivre. Il fallait se détendre.
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Mer 3 Mar 2021 - 23:46
La louve est de ces personnes qui n’aiment pas faire souffrir qui que ce soit. Elle n’a pas d’intérêt pour grand-chose non plus et se sent distante des humains et de son monde parfois. Mais c’est pourtant une personne terriblement humaine et empathique. Elle sait savoir quand elle peut être blessante et essaye de se faire pardonner dans l’instant.
En réalité, je n’étais pas le moins du monde blessé par ce qu’elle m’a dit et il valait mieux qu’il en soit ainsi.
En tout cas, pour une femme de science comme elle, habituée aux livres détaillants avec schéma et rigueur les choses comme des cahiers d’anatomie, j’avais exactement le genre de chose qu’il lui fallait pour visionner les chakras.
La longue ligne suivant le méridien central est composée de symboles en sanscrit, une langue morte souvent utilisé dans les temples les plus reculés ayant attrait au spirituel et l’élévation de l’âme. Ces symboles sont aposés sur le corps des plus dévots et avancés dans l’art de la méditation et des enseignements du temple où j’ai vécu, mais ils permettent aussi de visualiser les chakras. A l’emplacement de chaque chakra se trouve un cercle le représentant, toujours composé en réalité de petites inscriptions. Des ramifications à cette ligne centrale partent vers les membres avec plusieurs langages se mêlant aux écrits précédent, une sorte de mélange d’écritures saintes issues du bouddhisme et du catholicisme. Les manchettes sont riches de symbolisme et font échos au sens profond de ce qui se trouve dans le dos, mais ce n’était pas là l’objet de notre séance que faire dans le symbolisme. Aussi, me contentais-je de montrer mon dos.
Avec le doigt, je pointais le bas de ma colonne vertébrale, à la naissance des fesses d’où dépassait de mon boxer un morceau du tatouage marquant un chakra.
Je me concentrai sur ma respiration qui se faisait calme avant de penser à toutes les peurs qui m’assaillaient. J’avais peur de perdre encore des gens qui plaçaient leur confiance en moi. Peur de ne pas arriver à protéger ma femme où ceux sous ma protection, peur de ma propre fin m’empêchant de pouvoir faire tout ce que je devais faire parce qu’on compte sur moi...
En réalité, je n’étais pas le moins du monde blessé par ce qu’elle m’a dit et il valait mieux qu’il en soit ainsi.
Riku ▬ Je vous assure que vous n’avez pas manqué de tact. J’ai réagi excessivement car j’avais assuré il y a peu de temps à une bonne personne que tout allait s’arranger alors que c’est bien la pire chose qui pouvait se produire pour cette dernière. J’ai beau être prêtre, j’ai été un homme libre doublé d’un assassin beaucoup plus longtemps et même si je sais rester inflexible je n’étais simplement pas prêt à recevoir une douloureuse nouvelle. D’autant plus après les promesses que je me suis autorisé à faire en n’étant pas maître de quoi que ce soit. Personne hormis l’Univers ne pourrait assurer de ce qu’il va se passer.La façon volontaire dont elle acceptait l’initiation à la méditation et la manipulation de ses chakras avait quelque chose de très touchant et d’encourageant. Cela ne pourrait que nous faire du bien à nous deux, même si nous passerions sans doute par des étapes difficiles.
Riku ▬ Pour tout vous dire, je ne saurais pas vous prouver l’existence des chakras dans le corps des gens. Toutefois, il semblerait qu’à travers le monde certaines personnes disposent de certaines capacités en étant pourtant humaine. Pour ma part, cela est venu après l’ouverture de ces chakras. Ce n’est peut-être qu’une heureuse coïncidence me confortant dans ma croyance, mais cela a eu un véritable effet sur mon esprit et corps, j’en suis persuadé.Anzu n’était pas vraiment le genre de personne croyante. C’était même totalement palpable qu’elle restait imperméable à ce genre de pratique. Je ne la blâme bien évidemment pas pour ça. Chacun a sa manière de voir le monde et de l’analyser. Que ce soit avec une religion ou un savant équilibre entre plusieurs croyances ou la rigueur scientifique.
Les chakras sont comme des réservoirs, des bassins dans lesquels s’écoule notre énergie comme le ferait de l’eau suivant son cours. Dans notre vie, tout un tas de choses se déposent dans ces bassins comme le ferait des plantes ou des dépôts obstruant les bassins et empêchant l’eau de s’écouler. Ouvrir ses chakras revients en quelque sorte à débarrasser les bassins de ce qui les gêne et permettre à l’énergie de s’écouler convenablement. Mais c’est souvent quelque chose de très éprouvant.
En tout cas, pour une femme de science comme elle, habituée aux livres détaillants avec schéma et rigueur les choses comme des cahiers d’anatomie, j’avais exactement le genre de chose qu’il lui fallait pour visionner les chakras.
Riku ▬ Je sais que la nudité n’est pas un problème pour vous alors vous me pardonnerez sans doute d’illustrer mes propos.Je me tournais pour retirer mon haut de sport que je portais encore jusque-là avant d’enchaîner avec le bas pour ne me retrouver qu’en boxer. Elle pouvait avoir une vue imprenable sur la toile qu’étais mon dos, avec cet ensemble complexe de tatouage jalonnant une ligne le long de la colonne, du bas de celle-ci jusqu’à disparaître sous mes cheveux.
La longue ligne suivant le méridien central est composée de symboles en sanscrit, une langue morte souvent utilisé dans les temples les plus reculés ayant attrait au spirituel et l’élévation de l’âme. Ces symboles sont aposés sur le corps des plus dévots et avancés dans l’art de la méditation et des enseignements du temple où j’ai vécu, mais ils permettent aussi de visualiser les chakras. A l’emplacement de chaque chakra se trouve un cercle le représentant, toujours composé en réalité de petites inscriptions. Des ramifications à cette ligne centrale partent vers les membres avec plusieurs langages se mêlant aux écrits précédent, une sorte de mélange d’écritures saintes issues du bouddhisme et du catholicisme. Les manchettes sont riches de symbolisme et font échos au sens profond de ce qui se trouve dans le dos, mais ce n’était pas là l’objet de notre séance que faire dans le symbolisme. Aussi, me contentais-je de montrer mon dos.
Avec le doigt, je pointais le bas de ma colonne vertébrale, à la naissance des fesses d’où dépassait de mon boxer un morceau du tatouage marquant un chakra.
Riku ▬ Lorsqu’on se concentre sur l’ouverture de ses chakras, il est impératif de commencer par le premier, le chakra de la terre. Situé à la base de la colonne vertébrale. Il est le siège de la survie et c’est la peur qui le bloque. De quoi avez-vous le plus peur ? Laissez vos peurs faire surface...Pour ce que j’en sais, j’ai déjà ouvert mes chakras par le passé et me suis distancié de beaucoup de choses, comme mes peurs. Mais nous sommes faillibles et vulnérables et avec le temps, malgré la méditation, je craignais bien que mes chakras ne se soient à nouveau bloqués. Peut-être que séance serait bien éprouvante pour moi également...
Je me concentrai sur ma respiration qui se faisait calme avant de penser à toutes les peurs qui m’assaillaient. J’avais peur de perdre encore des gens qui plaçaient leur confiance en moi. Peur de ne pas arriver à protéger ma femme où ceux sous ma protection, peur de ma propre fin m’empêchant de pouvoir faire tout ce que je devais faire parce qu’on compte sur moi...
Riku ▬ Peu importe les peurs qui vous assaillent maintenant Anzu, il vous faut les laisser couler et vous quitter pour avancer. Laissez-les s’écouler dans le cours d’eau.
Etilya sur DK RPG
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Mer 10 Mar 2021 - 19:29
Anzu supposait que le père Riku faisait allusion à la fiancée de Sachio. Elle avait compris qu’ils étaient plutôt proches ces deux-là ou tout du moins, qu’ils se connaissaient bien. Elle ne pouvait que comprendre sa colère finalement. Il avait tenté de la rassurer et cette promesse d’avenir s’était vue soudainement brisée en mille morceaux. Kobayashi-san essuyait donc cet échec cuisant d’une réaction tout à fait légitime. Mais qui pouvait prétendre connaître l’avenir sur toute sa durée éternelle ? Personne. Le hunter en avait bien conscience. Il ne maitrisait pas même son propre sort et ses croyances, il le savait, le confortait dans ce schéma. Et si son passé lui permettait l’aptitude de savoir se montrer inflexible ou implacable, il était toujours compliqué de gérer ses émotions. Parfois, elles vous dépassaient comme la gueule d’une tempête infernale qui vous avalait. Le choc avait été rude.
Elle avait eu la même sensation lorsqu’elle avait appris la mort du vampire. La louve avait désiré s’ouvrir à lui, à ce monde, cette espèce dont elle s’était méfiée longtemps. Elle avait voulu lui donner cette chance tout en se donnant l’opportunité d’évoluer grâce à ce sentiment d’amitié naissant. Sa disparition l’avait ébranlée, tout autant qu’elle avait fait naître dans son sein, une frustration intense comme si l’Univers souhaitait lui arracher la possibilité de créer un lien avec un être que tout opposait pourtant. Elle avait voulu faire un pas vers lui en lui proposant son soutien, en l’invitant à se découvrir mutuellement. Finalement cette perspective était tombée dans les décombres de l’existence.
-Vous savez, nous n’étions pas amis avec Sachio-san mais… J’avais envie de lui faire confiance. J’avais vraiment le souhait d’escalader ce rempart qui oppose nos préjugés. Je lui avais proposé mon aide sur cette conviction. Alors je comprends. Mais vous avez fait preuves de bonnes intentions, comme à votre habitude. Vous n’avez pas à vous blâmer pour cette fatalité.
Anzu s’était ainsi installée pour l’inviter à la suivre afin qu’ils puissent tous les deux se détendre. La jeune femme ne connaissait strictement rien de la nature des énergies. Si elle avait de l’appétence pour les connaissances, elle restait religieusement rigide aux formes de croyances. Elle l’écoutait donc attentivement parler, toujours sur cette posture d’élève à maître alors même qu’elle venait pourtant de valider ses tests. Riku restait son mentor, quoiqu’on puisse en dire. Une forme de respect qu’elle lui léguait naturellement.
Il lui parlait de chakras et d’ouverture de ces derniers, qui permettraient même à des humains de bénéficier de quelques capacités plus hautes que la moyenne. A cette explication, elle cligna des yeux.
-Quels genres de capacités ?
Cela restait quand même bien intriguant pour une lycane dotée de capacités redoutables sous le revers de sa condition propre. Toutefois, il avait sa façon bien à lui d’expliquer sur une note poétique ce que pouvait représenter un chakra. Des métaphores qui parlaient bien à Anzu et qui se mit à hocher la tête doucement en guise de compréhension. Pour appuyer ses dires, le hunter se mit alors à découvert sous les prunelles perçantes de la louve afin de les imager.
En effet, la nudité n’était pas une notion bien gênante pour quelqu’un comme elle. Alors elle l’observait lui tourner le dos tandis qu’elle le détaillait. Un tatouage couvrait sa peau avec pour ligne directive sa colonne vertébrale. Le dessin s’étalait sur des symboles et des inscriptions dont elle ne saurait comprendre vraiment le sens. Alors il pointa du doigt le bas
de son dos pour lui signifier le premier chakra, celui de la terre. La terre, représentation de la vie donc de l’instinct de survie et des peurs qui peuvent venir la parasiter. Il lui demandait alors de quoi la louve avait-elle le plus peur. Elle s’interrogeait alors sur cette question qu’elle ne s’était jamais réellement posée. Anzu prit alors position en tailleur en fermant les yeux pour se concentrer sur l’immensité de son esprit. Qu’est ce qu’elle craignait, vraiment, au fond d’elle ?
La mort de sa mère refit surface sous ses paupières mais cette image fut vite balayée. Elle avait dépassé ce stade. Mais cette scène fut vite remplacée par celle de son père. Où se situait le centre de ses frayeurs ? Elle le voyait la chasser, la maudire. Des reproches. Finalement, le visage de son ami Ôkamiro s’imposait à elle, plus violente. Un cri guttural et fort sortait de sa bouche pour lui assener les mêmes brutalités que son père. Le rejet. Elle était sur la bonne piste alors elle poursuivait son introspection. Elle le voyait lui tourner le dos, la mépriser. Les émotions s’intensifièrent quand une trace de sang apparut sur cette illusion tordante, avec la tête d’Ogawa sur un piquet et celle de l’ex-hunter, sur un autre. Comment allais-tu gérer cette situation ? Elle sentit un regard féroce derrière elle, teintée d’une lueur rouge. Elle savait qui c’était sans même devoir se retourner. La scène se prolongeait avec les nouvelles petites qu’ils avaient accueilli il y a quelques jours, mortes, inertes.
Tu n'avais pas pu les protéger, toutes ces personnes. Et tu ne pouvais pas lui pardonner de t’avoir fait un coup pareil. Tu te retrouvais de nouveau seule, encore, avec ces échecs. Tu avais fait de ton mieux pourtant.
Elle sentait un frémissement sur sa nuque, désagréable. Les gens qu’elle connaissait, se trouvaient alignés devant elle mais ne se retournaient pas. Un gouffre s’ouvrit sur son estomac. Encore cette solitude. Ce sentiment détestable. La honte. Elle avait envie d’ouvrir les yeux, de quitter ce mauvais rêve. Mais Riku avait été clair : il fallait les laisser couler. Mais comment ? Un élan d’angoisse remontait jusqu’à sa gorge qui se serra si fort qu’elle peinait à respirer. Il fallait qu’elle se calme, qu’elle se conforte dans l’idée qu’elle devait suivre le chemin qui lui semblait le plus juste en se débarrassant de ses craintes pour avoir l’esprit clair. Elle était forte. Elle avait le désir de tout donner pour que tout reste sagement en place. Elle devait se détacher de ces appréhensions même si la réalité les lui rappelait tous les jours.
Respire, respire.
Elle avait eu la même sensation lorsqu’elle avait appris la mort du vampire. La louve avait désiré s’ouvrir à lui, à ce monde, cette espèce dont elle s’était méfiée longtemps. Elle avait voulu lui donner cette chance tout en se donnant l’opportunité d’évoluer grâce à ce sentiment d’amitié naissant. Sa disparition l’avait ébranlée, tout autant qu’elle avait fait naître dans son sein, une frustration intense comme si l’Univers souhaitait lui arracher la possibilité de créer un lien avec un être que tout opposait pourtant. Elle avait voulu faire un pas vers lui en lui proposant son soutien, en l’invitant à se découvrir mutuellement. Finalement cette perspective était tombée dans les décombres de l’existence.
-Vous savez, nous n’étions pas amis avec Sachio-san mais… J’avais envie de lui faire confiance. J’avais vraiment le souhait d’escalader ce rempart qui oppose nos préjugés. Je lui avais proposé mon aide sur cette conviction. Alors je comprends. Mais vous avez fait preuves de bonnes intentions, comme à votre habitude. Vous n’avez pas à vous blâmer pour cette fatalité.
Anzu s’était ainsi installée pour l’inviter à la suivre afin qu’ils puissent tous les deux se détendre. La jeune femme ne connaissait strictement rien de la nature des énergies. Si elle avait de l’appétence pour les connaissances, elle restait religieusement rigide aux formes de croyances. Elle l’écoutait donc attentivement parler, toujours sur cette posture d’élève à maître alors même qu’elle venait pourtant de valider ses tests. Riku restait son mentor, quoiqu’on puisse en dire. Une forme de respect qu’elle lui léguait naturellement.
Il lui parlait de chakras et d’ouverture de ces derniers, qui permettraient même à des humains de bénéficier de quelques capacités plus hautes que la moyenne. A cette explication, elle cligna des yeux.
-Quels genres de capacités ?
Cela restait quand même bien intriguant pour une lycane dotée de capacités redoutables sous le revers de sa condition propre. Toutefois, il avait sa façon bien à lui d’expliquer sur une note poétique ce que pouvait représenter un chakra. Des métaphores qui parlaient bien à Anzu et qui se mit à hocher la tête doucement en guise de compréhension. Pour appuyer ses dires, le hunter se mit alors à découvert sous les prunelles perçantes de la louve afin de les imager.
En effet, la nudité n’était pas une notion bien gênante pour quelqu’un comme elle. Alors elle l’observait lui tourner le dos tandis qu’elle le détaillait. Un tatouage couvrait sa peau avec pour ligne directive sa colonne vertébrale. Le dessin s’étalait sur des symboles et des inscriptions dont elle ne saurait comprendre vraiment le sens. Alors il pointa du doigt le bas
de son dos pour lui signifier le premier chakra, celui de la terre. La terre, représentation de la vie donc de l’instinct de survie et des peurs qui peuvent venir la parasiter. Il lui demandait alors de quoi la louve avait-elle le plus peur. Elle s’interrogeait alors sur cette question qu’elle ne s’était jamais réellement posée. Anzu prit alors position en tailleur en fermant les yeux pour se concentrer sur l’immensité de son esprit. Qu’est ce qu’elle craignait, vraiment, au fond d’elle ?
La mort de sa mère refit surface sous ses paupières mais cette image fut vite balayée. Elle avait dépassé ce stade. Mais cette scène fut vite remplacée par celle de son père. Où se situait le centre de ses frayeurs ? Elle le voyait la chasser, la maudire. Des reproches. Finalement, le visage de son ami Ôkamiro s’imposait à elle, plus violente. Un cri guttural et fort sortait de sa bouche pour lui assener les mêmes brutalités que son père. Le rejet. Elle était sur la bonne piste alors elle poursuivait son introspection. Elle le voyait lui tourner le dos, la mépriser. Les émotions s’intensifièrent quand une trace de sang apparut sur cette illusion tordante, avec la tête d’Ogawa sur un piquet et celle de l’ex-hunter, sur un autre. Comment allais-tu gérer cette situation ? Elle sentit un regard féroce derrière elle, teintée d’une lueur rouge. Elle savait qui c’était sans même devoir se retourner. La scène se prolongeait avec les nouvelles petites qu’ils avaient accueilli il y a quelques jours, mortes, inertes.
Tu n'avais pas pu les protéger, toutes ces personnes. Et tu ne pouvais pas lui pardonner de t’avoir fait un coup pareil. Tu te retrouvais de nouveau seule, encore, avec ces échecs. Tu avais fait de ton mieux pourtant.
Elle sentait un frémissement sur sa nuque, désagréable. Les gens qu’elle connaissait, se trouvaient alignés devant elle mais ne se retournaient pas. Un gouffre s’ouvrit sur son estomac. Encore cette solitude. Ce sentiment détestable. La honte. Elle avait envie d’ouvrir les yeux, de quitter ce mauvais rêve. Mais Riku avait été clair : il fallait les laisser couler. Mais comment ? Un élan d’angoisse remontait jusqu’à sa gorge qui se serra si fort qu’elle peinait à respirer. Il fallait qu’elle se calme, qu’elle se conforte dans l’idée qu’elle devait suivre le chemin qui lui semblait le plus juste en se débarrassant de ses craintes pour avoir l’esprit clair. Elle était forte. Elle avait le désir de tout donner pour que tout reste sagement en place. Elle devait se détacher de ces appréhensions même si la réalité les lui rappelait tous les jours.
Respire, respire.
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