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Dim 16 Déc 2018 - 0:10
Avoir des papiers ou ne pas en avoir, tel était le mort d’ordre aujourd’hui un peu partout dans le monde et Nakanoto n’était pas exception à la règle, du moins c’était ce qu’elle pensait. Il n’était pas étonnant qu’une enfant ignore beaucoup de chose sur le monde underground, mais à vrai dire, c’était bien ainsi. Beaucoup de boutiques avec des gens d’un certain âge pour tenancier feraient volontier fi de papiers ou de leur absence pour payer au noir qui le demanderait. Ce n’était pas vraiment un endroit pour une jeune fille en tout cas, alors autant lui proposer un travail à l’église si cela pouvait lui venir en aide après tout.
Riku ▬ Ne vous en faites pas trop pour les papiers. Heureusement, que le Seigneur n’en demande pas avant d’accorder son entré au royaume de l’Eternel.Je souriais un instant en lui disant cela, mais cela était non sans malice dans le regard. Je pris ensuite une petite gorgé de mon verre pour le finir avant de la placer dans l’évier.
Riku ▬ Je ne suis pas obligé de vous déclarer non plus et l’argent sera entièrement pour vous. Mais s’il vous faut des papiers, alors je peux vous aider à en obtenir. Mangez votre glace, elle va se réchauffer. Nous aurons tout le loisir de parler logistique plus tard si cela vous intéresse.Avec le temps, la confrérie était passée maître dans l’art du faux et de l’usage de faux. Il me suffirait de prendre contact avec l’un de mes contact au sein de la Confrérie pour demander un renvoi d'ascenseur qui pourrait profiter à la jeune fille. En fait, je savais déjà à qui m’adresser si vraiment elle éprouvait le besoin d’obtenir des papiers qui pourraient donner à penser qu’elle est en règle dans ce pays. En soi, il était vraiment surprenant de mon point de vue, que le genre humain d’aujourd’hui ait une confiance aveugle envers les papiers et les données plutôt que dans le genre humain. Que tous les anges de la création nous préservent de devenir aussi aveugle que cela, au point de ne plus reconnaître nos semblables et les aider.
Son sourire est revenu lorsque la glace fut servi, ce ne fût donc pas sans effort que j’arrivais enfin à lui en décrocher un relativement sincère de la soirée pour le moment. J’étais content qu’elle commence ainsi à se détendre. Elle s’est même présentée. Ce n’était que son nom, mais au en même temps si elle n’avait plus rien ni personne c’était suffisant pour moi et pour ce soir.
Riku ▬ Enchanté de faire votre connaissance Alyssa-sanJe me suis ensuite incliné pour la saluer comme il se devait, tout en arborant un grand sourire communicatif en réponse au sien.
Riku ▬ Pour en revenir à la proposition de travail, ce serait assez simple. Du ménage principalement, si cela vous va bien entendu.Je n’avais pas vraiment d’autre travail à lui proposer au sein de l’église de toute façon. Ce n’était pas comme s’il y avait beaucoup à faire. Mais si jamais je décidais d’ouvrir ce fameux centre d’aide aux démunis, j’aurai toujours le loisir de plus proposer un travail plus intéressant.
© Etilya sur DK RPG
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Mer 9 Jan 2019 - 22:14
« Ne vous en faites pas trop pour les papiers. Heureusement que le Seigneur n’en demande pas avant d’accorder son entrée au royaume de l’Eternel. »
Ses paroles et la malice que je vis dans son regard me surprirent. Je l’observai, ébahie. Je n’avais pas croisé beaucoup de prêtres dans ma vie, mais je n’en avais pas besoin pour savoir que celui-ci était fort peu conventionnel.
« Je ne suis pas obligé de vous déclarer non plus et l’argent sera entièrement pour vous. Mais s’il vous faut des papiers, alors je peux vous aider à en obtenir. Mangez votre glace, elle va se réchauffer. Nous aurons tout le loisir de parler logistique plus tard, si cela vous intéresse. »
A ses mots, je faillis lâcher ma cuillère. Ce prêtre venait-il vraiment de me proposer à demi-mots de me fournir des papiers de manière illégale ? Ce n’était pas si simple d’avoir des papiers officiels, surtout au Japon. Les autorités ne délivreraient jamais de papier à une jeune femme à l’accent anglais sortie de nulle part. Mais Monsieur Kobayashi avait l’air très sérieux. Un timide sourire s’afficha sur mes lèvres. J’entrevoyais à nouveau un avenir, désormais. Avec des papiers et un métier avec lequel économiser, je pouvais envisager, après avoir amassé suffisamment d’argent, de quitter la ville pour m’installer ailleurs, quelque part où je n’aurais pas à craindre d’être reconnue dans la rue.
J’obéis et mangeai ma glace avec un enthousiasme que je n’avais pas au début du repas. Elle était délicieuse, à moins que ce ne fut ma bonne humeur qui influençait mes sens. Il s’inclina pour me saluer, à la japonaise. Je fis poliment de même.
« Enchantée. »
« Pour en revenir à la proposition de travail, ce serait assez simple. Du ménage principalement, si cela vous va bien entendu. »
Je levai les yeux vers lui.
« Je n’ai jamais fait beaucoup de ménage, avouai-je, embarrassée. Mais je peux apprendre. »
J’étais motivée à faire n’importe quoi pour ne pas être un poids, mais je préférais demander des explications pour bien faire les choses. Mes parents avaient toujours eu des femmes de ménage pour cela. J’avais juste nettoyé un peu quand Lin et moi étions arrivées dans ma résidence familiale. Cependant, elle avait fait ce qui était technique avec les produits, tandis que je me contentais de ranger et de jeter ce qui était nécessaire. Je devais faire un bien étrange tableau. Une jeune femme de bonne famille, avec les mains impeccables de celle qui n’a jamais travaillé dans sa vie, ni fait de corvée chez elle, à la rue, portant des habits premier prix essayés et achetés discrètement dans une boutique d’occasion.
« Quant aux papiers… Si vous en avez la possibilité, cela me sauverait la vie. »
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Jeu 10 Jan 2019 - 21:28
Cette jeune fille était très courageuse, mais aussi au bord du gouffre d’une façon que je ne pouvais pas encore appréhendé pour une raison très personnelle sans doute. Ce ne fut en effet que lorsque j’ai évoqué les possibilités de pouvoir lui fournir travail et papiers que son visage a retrouvé la lumière qui était sans doute le sien jadis. Son appétit était revenir par la même occasion sans se faire prier cette fois. Il était bon de la voir manger ainsi, avec envie, un sourire intérieur palpable alors que cette glace était d’une piètre qualité.
J’avais retenu son attention avec ma proposition de travail, mais c’est en détaillant sa personne lorsqu’elle m’a répondu sur la question du ménage que j’ai compris. Les mains fines et agiles et une peau vraisemblablement douce et immaculée. Elle avait beau arborer des vêtements au rabais, elle n’en était sans doute pas une fille de bonne famille qui n’avait jamais connu le travail manuel avant la nécessité d’aujourd’hui. Je commençai donc à réfléchir à une autre alternative. Peut-être pourrait-elle se contenter d’un peu de gardiennage et d’entretenir les plantes bordant l’église.
Riku ▬ J’ai dit ménage comme j’aurai pu dire tant d’autres choses, comme arroser les plantes par exemple. Il y a déjà du personnel pour le ménage en plus de cela. Sinon, il y aurait bien du gardiennage de nuit où il suffirait de garder l’église ouverte de nuit et venir me chercher si quelqu’un se présente, mais… c’est potentiellement délicat.Il est vrai que le fait était que j’avais surtout des vampires qui pouvaient venir en pleine nuit pour recevoir un conseil de la part de leur prêtre. Je ne voulais pas vraiment la mettre dans une telle situation et encore moins lui révéler l’entièreté de la tâche qui était la mienne en plus de mes prérogatives de prêtre. Je laissais cela en suspens pour le moment pour ne pas lui en dire trop et décidai de rebondir sur cette histoire de papier.
Riku ▬ Il est vrai que dans le monde d’aujourd’hui, les papiers sont la clés pour bon nombre de métier. Aussi, si cela vous ai vraiment indispensable, je peux faire en sorte de vous en obtenir, mais il faudra attendre un peu, car la qualité des papiers, ça met du temps à se faire. Mais j’ai quelques contactes qui pourraient me rendre une faveur pour vous.Je ne savais pas trop où toute cette histoire allait bien pouvoir me mener et dans quels ennuis elle pouvait être tombée. Quoi qu’il en soit, je ne pouvais pas la laisser tomber maintenant après lui avoir tant proposé. Je voulais néanmoins savoir dans quoi je pouvais bien avoir mis les pieds avant de poursuivre plus avant.
Riku ▬ Cela ne me regarde peut-être pas, sûrement pas même… Mais j’aimerai savoir quelques genres de problèmes une fille de bonne famille a pu avoir pour ne plus avoir personne à contacter ni de papiers. Je veux vous aider au mieux, mais s’il y a un risque qu’une mafia ne vous cherche, j’aimerai le savoir...
“Qui est-elle ? ”
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 17 Jan 2019 - 17:28
« J’ai dit ménage comme j’aurai pu dire tant d’autres choses, comme arroser les plantes par exemple. Il y a déjà du personnel pour le ménage en plus de cela. Sinon, il y aurait bien du gardiennage de nuit où il suffirait de garder l’église ouverte de nuit et venir me chercher si quelqu’un se présente, mais… c’est potentiellement délicat. »
Je voyais bien qu’en vérité, le prêtre n’avait pas besoin d’embaucher qui que ce soit. Il cherchait juste à m’aider, en me trouvant une occupation pour que je ne culpabilisasse pas de squatter sa maison et de prendre son argent sans rien faire. C’était vraiment une bonne personne. Je n’oubliais pas ses liens presque certains avec des activités illégales. Il parlait si facilement de me procurer de nouveaux papiers… Cependant, ce serait ces liens qui me permettraient potentiellement de m’en sortir. J’étais décidément incroyablement bien tombée. Et j’étais bien décidée à me rendre utile. Je ne voulais pas me contenter de profiter de sa gentillesse.
« Je peux faire tout ce que vous me demanderez pour l’église. SI je ne sais pas le faire, je peux apprendre vite. Et ça ne me gêne pas d’y rester la nuit. Je n’ai pas peur d’être seule. »
Les sorciers n’auraient pas l’idée d’aller me chercher dans une église. Mon dossier psychologique indiquait que je n’étais pas spécialement croyante, et ce n’était clairement pas le lieu vers lequel je me serais dirigée naturellement. Ils ne pouvaient pas deviner que je me trouverais ici. L’idée d’une église ouverte la nuit me paraissait curieux. J’avais toujours pensé que les lieux de culte fermaient également à la nuit tombée, ou du moins ne proposaient pas les services d’un prêtre. Mais bon, je n’y connaissais pas grand-chose de toute façon. J’avais encore beaucoup à découvrir sur l’église, ou la religion en général. J’essaierais sans doute de me renseigner un peu, de lire sur le sujet, ce qui me permettrait peut-être de mieux accomplir certaines tâches. Cependant, son ton m’intriguait un peu. Ce travail n’avait pas l’air délicat du tout, pourtant.
« Pourquoi délicat ? Des gens profitent-ils de la nuit pour venir troubler la paix de votre église ? »
Il était vrai que dans ce cas, je ne pourrais pas faire grand-chose. Je n’étais pas assez forte pour les virer et n’avais pas assez de répartie pour me faire respecter de telles personnes.
« Il est vrai que dans le monde d’aujourd’hui, les papiers sont la clé pour bon nombre de métier. Aussi, si cela vous est vraiment indispensable, je peux faire en sorte de vous en obtenir, mais il faudra attendre un peu, car la qualité des papiers, ça met du temps à se faire. Mais j’ai quelques contactes qui pourraient me rendre une faveur pour vous. »
Je hochai la tête, l’air sérieux. Maintenant que je savais que je les aurais, cela me suffisait. Si j’avais une cachette, un toit et de la nourriture, ce n’était plus urgent, juste un moyen de me mettre totalement en sécurité plus tard, et de me refaire une vie ailleurs, libre de mes mouvements. Et je n’aurais plus à m’inquiéter de la police humaine. Une hésitation passa dans son regard. Je levai donc les yeux vers lui.
« Cela ne me regarde peut-être pas, sûrement pas même… Mais j’aimerai savoir quelques genres de problèmes une fille de bonne famille a pu avoir pour ne plus avoir personne à contacter ni de papiers. Je veux vous aider au mieux, mais s’il y a un risque qu’une mafia ne vous cherche, j’aimerai le savoir... »
Bien sûr que si, cela le regardait… Mais je ne pouvais pas lui raconter simplement la vérité. C’était trop fou, et trop fantaisiste, d’un regard extérieur. Même dans une ville où on parlait de vampires. Parler du service psychiatrique de l’hôpital mettrait le coup de grâce au peu de crédibilité que pourrait avoir mon récit à ses yeux, pour peu qu’il y aurait au moins un peu, ce qui ne serait même pas certain. Cependant, il m’avait fourni une excuse sur un plateau. Ce ne serait même pas un mensonge. En y réfléchissant bien, les sorciers n’étaient pas bien différents d’une mafia. Ils étaient dangereux et avaient le bras suffisamment long pour sans doute beaucoup de choses, ou du moins je le supposais, vu la main mise qu’ils avaient sur l’hôpital. Les mystérieux pouvoirs qu’ils possédaient ne faisaient qu’empirer les choses par rapport à des yakuzas. Rien que penser à ce qu’ils feraient s’ils me retrouvaient me glaçait le sang. Je ne pouvais pas omettre le fait que j’étais recherchée. Ce serait abuser de sa confiance.
« Quelque chose comme ça, oui… » dis-je mal à l’aise, avec malgré tout l’impression désagréable de mentir.
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Jeu 17 Jan 2019 - 21:08
Elle était volontaire malgré l’évidente non expérience de la vie et du travail qu’elle avait pour elle. C’était une qualité que d’être volontaire dans la vie selon moi. Je ne peux pas me targuer d’être un fin psychologue comme celle qui accompagne ma mère, mais mon expérience d’ecclésiaste et d’assassin m’avait offert une expertise de la nature humaine très forte. Cette jeune demoiselle était vraiment fascinante car bon nombre de personnes de son âge, au vue de la grande majorité que j’ai pu observer, n’aurait même pas chercher à travailler pour pallier à mon offre généreuse. Non, cette demoiselle, non content d’en avoir besoin, méritait mon aide plus que quiconque ce soir-là. Je ne sais pas si l’oeuvre consciente du Tout-Puissant était à l’origine de notre rencontre, mais rien n’arrive jamais par hasard dans la vie ai-je supposé.
Elle était prête à apprendre vite pour remplir quelque besogne que ce soit au sein de l’église comme si cela était d’une transparente évidence. Elle aurait pu assurément s’occuper d’une partie du ménage, ce n’était après tout pas bien compliqué. Toutefois, je me demandais si un visage aussi avenant que le sien ne pourrait pas servir d’autres desseins. J’entrevoyais la possibilité d’un secours catholique pour les jeunes dans sa situation. Ce projet ne nécéssiterait guère beaucoup de moyens en raison du peu de jeunes comme de moins jeunes à être à la rue au Japon et à plus forte raison à Nakanoto. Je me pencherai toutefois là dessus plus tard et allais me satisfaire pour le moment de son travail offert à l’église plutôt que de lui parler de contribuer à ce projet.
Elle était prompt à accepter le rôle de gardiennage de nuit. Cela ne serait en soi que très temporaire, palliant le fait qu’elle n’a pas de papiers pour trouver un autre travail. Elle ne serait ainsi pas en grand danger en journée à se reposer d’une nuit de travail et bien cachée. Elle n’était pas très à l’aise avec le concept d’église ouverte la nuit à en juger par une très rapide moue dubitative qu’elle afficha lorsque j’eus évoqué cela. Il est vrai que plus le temps avait passé, moins les églises restaient accessibles durant la nuit. Je voulais changer cela, car après tout, la foi n’aurait su être enfermée dans le carquant d’horaires de bureaucrates. J’étais à n’en pas douter un prêtre bien peu conventionnel en comparaison de mes très chers homologues.
J’étais du genre à être guidé par ma foi profonde, celle qui me faisait croire en une entité supérieure ayant créé l’ensemble du monde, avec ses anges comme petites mains. J’étais le genre d’homme à penser que toutes les religions du monde avaient raison, pour la bonne et simple raison qu’un dieu ou qu’une entité était au dessus encore et qu’on avait seulement vu ce qu’on pouvait voir de ce grand chantier. Le Catholicisme était une vocation, car c’était ce que j’avais le plus connus avec le Taoïsme en soi, mais c’était, l’ordre et la rigueur qui m’avait plus dedans, au même titre que l’ordre d’assassins. Elle devait commencer à comprendre que j’étais un prêtre très étrange, moi-même ne sachant pas totalement quel genre de prêtre je pouvais bien être. Je le christianisme et surtout le catholicisme touchait plus de monde que le Taoïsme qui tombait lentement en désuétude et plus sous le coup d’une philosophie. J’avais embrassé à bras le corps l’opportunité d’unifier la pensée philosophique de cette religion avec une religion si importante et si imparfaite.
Tout cela mis à part, ma volonté d’ouvrir mon église à toute heure pouvait être un sérieux problème pour une personne qui n’était pas préparée à recevoir un visiteur nocturne.
Riku ▬ En réalité non. L’église ne crains rien pour ce qui est d’éventuelles dégradation nocturne ne vous en faites pas. En revanche, avec votre stature, je m’inquièterai surement de vous savoir seule dans l’église pendant que je dors. Néanmoins, avec un bipeur d’urgence, cela doit pouvoir se concevoir. Mais par les temps qui courent, vous n’êtes pas sans savoir que la ville est devenue, quelque peu dangereuse...Je pris un soin particulier à choisir correctement mes mots pour ne pas risquer de confirmer très directement l’existence des vampires. Encore aujourd’hui cela pouvait demeurer une idée farfelu pour beaucoup de gens vivants à Nakanoto. Les choses les plus évidentes font souvent l’objet d’un déni hors du commun de la part des premiers témoins des faits. En tant que chasseur de vampire professionnel, il était de mon devoir de contribuer à ce que l’existence des vampires demeure un secret. Pour l’heure, les chevaliers des ombres obéissaient encore un cette règle tacite du secret devant être gardé.
Riku ▬ Il me faudra prendre contact avec les personnes appropriées pour vos papier, aussi aurons-nous tout le temps de reparler une autre fois de ceux qui vous poursuivent peut-être. Vous êtes ici en sécurité et je n’ai pas encore vu quelques homme de main que ce soit que je n’ai pu maîtriser. Dans un premier temps, partons sur l’idée de ménages à faire, je demandais à quelqu’un de tout vous expliquer.
“Un emploi pour une indigente”
© Etilya sur DK RPG
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Dim 27 Jan 2019 - 18:52
Je fus soulagée de savoir qu’il ne risquait pas d’y avoir des délinquants la nuit dans l’église. Je m’étais montrée un peu téméraire en affirmant que ça ne me faisait pas peur d’être seule la nuit. Je n’avais aucun moyen de défendre l’église ni même de me défendre contre une agression. Je tenais juste à ne pas être un poids pour le prêtre et à me rendre utile, et pour cela, j’étais prête à prendre un peu sur moi. Après l’attaque du vampire, je n’étais plus jamais ressortie seule la nuit de ma propre volonté, à part le soir de mon évasion, et aujourd’hui même, et même ainsi, on ne pouvait pas vraiment dire que j’avais eu le choix. C’était mon instinct de survie qui avait parlé. Mais je n’étais plus la petite fille effarouchée que j’étais avant mon internement. Il était temps que je laissasse tomber ces vieilles peurs. Un level D ne rentrerait pas dans une église, n’est-ce pas ? De plus, j’avais moins de chance de croiser des sorciers la nuit que le jour, puisqu’ils avaient le même cycle de sommeil que nous. Quant aux loups-garous dont Kobayashi-san faisait sûrement mention silencieuse, puisque la nuit d’Halloween marquait toujours les esprits… Je ne savais pas encore trop quoi en penser. Jusqu’à maintenant, il n’y avait eu qu’un seul incident, bien qu’il eût des répercutions extraordinaires. J’avais encore du mal à imaginer un loup géant bipède débarquer, surtout dans un lieu aussi calme. Lors de la soirée, le rassemblement de tous ces gens au même endroit l’avait sans doute appâté, ce qui signifiait probablement qu’ils préféraient la quantité à un individu isolé. Je hochai la tête avec sérieux, montrant ainsi que je ne sous-estimais pas la menace.
« Avec un bipeur, cela devrait aller, oui. »
« Il me faudra prendre contact avec les personnes appropriées pour vos papiers. Aussi aurons-nous tout le temps de reparler une autre fois de ceux qui vous poursuivent peut-être. Vous êtes ici en sécurité et je n’ai pas encore vu quelques hommes de main que ce soit que je n’ai pu maîtriser. Dans un premier temps, partons sur l’idée de ménages à faire, je demandais à quelqu’un de tout vous expliquer. »
Ce prêtre avait clairement confiance en ses capacités défensives. C’était déconcertant chez un homme de sa profession. N’étaient-ils pas censés prôner la non-violence et rejeter tout sport de combat ? Disposait-il d’une arme à feu, pour être aussi certain de n’avoir rien à craindre d’un mafieux ? Quoi qu’il en soit, je doutais fortement qu’il pût se défendre contre un sorcier qui pourrait l’attaquer de loin avec des sorts élémentaires ou jouer avec son esprit. Malheureusement, je ne pouvais pas le prévenir plus avant de faire attention. Il ne me prendrait probablement pas au sérieux de toute manière.
Je réprimai un bâillement. Maintenant que tout semblait réglé, l’adrénaline désertait mon corps et la fatigue retombait sur moi comme une masse. J’avais presque oublié que j’avais failli m’endormir sur divers bancs à plusieurs reprises avant de croiser mon bienfaiteur. Il était temps que je prisse congé. Je me levai.
« Veuillez m’excuser, mais je tombe de fatigue. Je n’ai pas de réveil, mais n’hésitez pas à frapper à ma porte demain matin si vous avez besoin de moi pour quoi que ce soit. Merci encore pour tout. »
Je m’inclinai légèrement en souriant et remontai les marches de l’escalier vers mon nouveau lit douillet. Qu’il était bon de ne plus craindre l’avenir…
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