Une simple formalité (09/05/2018)
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Vilhelm A. Jarlsonfel#100099#100099#100099#100099#100099#100099#100099
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Sam 16 Mar 2019 - 16:31
Une simple formalité
Feat Le tout-puissant Narrateur !!! ~
La nuit est passée trop vite, et le soleil commence à pointer le bout de son nez à l’horizon. Je suis resté éveillé à me préparer pour le rendez-vous tant attendu ce matin. Affuter mes lames, renforcer mes protections, checker jusqu’au plus petit détail de mon arsenal pour une perfection à toute épreuve. La première impression doit être parfaite, dès le premier coup d’oeil je dois passer pour un pro, comme le vétéran que je suis. Bien déterminé à faire sensation, j’enfile mon chapelet de grenades -sait-on jamais- puis mon grand manteau et me met en route pour le lieu-dit : le QG des chevaliers des ombres.
Mes bottes armées battent lourdement le pavé jusqu’à la bâtisse que je quittais deux jours auparavant accompagné de mes deux vampires préférés. Toujours autant de monde se presse à leurs portes à cette heure pourtant bien matinale, la peur et l’incompréhension font autant de ravage que l’appât du gain il semblerait. La foule bien dense reste cependant un obstacle entre moi et mon objectif principal, mais il ne me reste assez de temps au final pour faire acte de présence. Jouant des coudes dans cette populace grouillante de nain, je me fraye un passage jusqu’à l’intérieur, me dirigeant en ligne droite vers le comptoir d’accueil.
De ma grande stature, j’aperçoit sans peine la demoiselle Maezono qui m’avait coursé pour m’annoncer une place libre ce jour. Bien entendu, pour faire les choses de manière propres, c’est auprès d’elle que je vais m’annoncer. J’imagine sans peine qu’elle se sera souvenu de moi, un Norvégien de deux mètres ça courre pas les rues par ici. Je me place donc dans le file d’attente -qui comporte déjà une dizaine de personnes- et me contente d’attendre mon tour en observant les environs.
La première chose que je remarque, c’est qu’aujourd’hui le colosse qui m’avait renseigné lors de ma première visite ne semble pas être présent, surement appelé à travailler ailleurs ou en repos, qui sait. D’autres Chevaliers sont de gardes, moins impressionnants certes mais il semblerait qu’ils aient en commun un sens du devoir et du sérieux irréprochable. De véritables petits soldats bien éduqués, j’espère seulement qu’ils ne sont pas tous comme ça sinon bonjours l’ennui.
Mais enfin, voila donc mon tour qui arrive plus tôt qu’espéré. Je salut respectueusement mais non moins chaleureusement la jeune femme, et m’annonce officiellement pour le-dit rendez vous. Appointements finis, je me place sur le côté et croise les bras sur mon torse bombé, un sourire aux lèvres. Je dévisage un à un les gardes en faction avec un air de défi tandis qu’un sorte d’excitation m’envahit. Je me demande quel genre d’épreuves m’attendent et ne demande plus qu’à être surpris, mais au final je ne doute pas un seul instant que je réussirai chaque test qu’ils me réservent haut la main. Après tout, il ne s’agit que d’une simple formalité pour moi, n’est-ce pas ?
Mes bottes armées battent lourdement le pavé jusqu’à la bâtisse que je quittais deux jours auparavant accompagné de mes deux vampires préférés. Toujours autant de monde se presse à leurs portes à cette heure pourtant bien matinale, la peur et l’incompréhension font autant de ravage que l’appât du gain il semblerait. La foule bien dense reste cependant un obstacle entre moi et mon objectif principal, mais il ne me reste assez de temps au final pour faire acte de présence. Jouant des coudes dans cette populace grouillante de nain, je me fraye un passage jusqu’à l’intérieur, me dirigeant en ligne droite vers le comptoir d’accueil.
De ma grande stature, j’aperçoit sans peine la demoiselle Maezono qui m’avait coursé pour m’annoncer une place libre ce jour. Bien entendu, pour faire les choses de manière propres, c’est auprès d’elle que je vais m’annoncer. J’imagine sans peine qu’elle se sera souvenu de moi, un Norvégien de deux mètres ça courre pas les rues par ici. Je me place donc dans le file d’attente -qui comporte déjà une dizaine de personnes- et me contente d’attendre mon tour en observant les environs.
La première chose que je remarque, c’est qu’aujourd’hui le colosse qui m’avait renseigné lors de ma première visite ne semble pas être présent, surement appelé à travailler ailleurs ou en repos, qui sait. D’autres Chevaliers sont de gardes, moins impressionnants certes mais il semblerait qu’ils aient en commun un sens du devoir et du sérieux irréprochable. De véritables petits soldats bien éduqués, j’espère seulement qu’ils ne sont pas tous comme ça sinon bonjours l’ennui.
Mais enfin, voila donc mon tour qui arrive plus tôt qu’espéré. Je salut respectueusement mais non moins chaleureusement la jeune femme, et m’annonce officiellement pour le-dit rendez vous. Appointements finis, je me place sur le côté et croise les bras sur mon torse bombé, un sourire aux lèvres. Je dévisage un à un les gardes en faction avec un air de défi tandis qu’un sorte d’excitation m’envahit. Je me demande quel genre d’épreuves m’attendent et ne demande plus qu’à être surpris, mais au final je ne doute pas un seul instant que je réussirai chaque test qu’ils me réservent haut la main. Après tout, il ne s’agit que d’une simple formalité pour moi, n’est-ce pas ?
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Vieux sage
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Sam 16 Mar 2019 - 18:45
QG des Chevaliers des Ombres
« Salle d'entraînement »
« Nous vous attendions, Yaru… Jarsonfel-san. »
Maezono-san t’accueille avec un grand sourire, un peu gênée d’avoir écorché ton nom. Elle fait signe à un homme au fond de la pièce qui s’approche avec un sourire jovial. C’est un japonais aux cheveux bien noirs et aux yeux bruns, grand et large d’épaules, plutôt bel homme. Il semble approcher de la trentaine. Il te serre fermement la main.
« Vous devez êtres Jarlsonfel-san ? – il a une meilleure prononciation que sa collègue, même si l’accent japonais se fait encore sentir. Je suis Utsura Yukito. Enchanté de faire votre connaissance. Suivez-moi. »
Vous passez dans une pièce voisine, dans laquelle se trouvent deux ascenseurs. Il passe une carte magnétique sur le panneau de l’un d’eux et la machine se met en branle. Tandis que vous attendez que les portes s’ouvrent, il t’observe et avise ta tenue. Il reprend la parole avec un sourire contrit.
« Désolé, mais je vais devoir vous emprunter vos grenades le temps des tests. Question de sécurité, vous comprenez ? Je ne peux rien laisser qui pourrait endommager le bâtiment entre les mains d’un visiteur. Je vous rendrai ça quand vous quitterez le bâtiment, ou quand vous serez membre. »
Une fois sa demande exaucée, il t’invite à monter dans l’ascenseur dont les portes se sont ouvertes. Yukito appuie sur le bouton du deuxième étage. Vous ressortez dans un hall d’entrée. Sur la gauche, deux portes mènent aux vestiaires, hommes et femmes. Un des murs est recouvert de casiers. Il enferme les grenades dans l’un d’eux.
« Je vais vous faire passer un test physique. Retirez vos chaussures. Vous pouvez mettre vos affaires dans un casier, si vous voulez. Après, je vous confierai à mon collègue pour un entretien d’embauche. »
Vous passez une double-porte et arrivez dans un très grand gymnase. Le sol de l’ancien immeuble d’entreprise a été entièrement recouvert de tatami pour le métamorphoser en salle d’entraînement digne de ce nom. Dans un coin sont alignées de nombreuses machines de musculations. Dans un autre, des armes variées sont posées sur des présentoirs. Un humain, probablement ledit collègue, assis sur une chaise non loin, vous fait signe de la main. Il tient un petit carnet et un crayon qu’il pose sur sa chaise pour te serrer la main à son tour.
« Bonjour, Jarlsonfel-san. Je m’appelle Jørgen Mortensen. A terme, c’est moi qui déciderai si vous rejoignez vos rangs ou non. »
Grand et blond, le teint blême, tu supposes qu’il a suivi Aaren Hermansson dans son voyage. Ses cheveux blonds coupés très courts, ses yeux bleu glace derrière des lunettes rectangulaires noires et sa mâchoire carrée lui donnent un air sévère et professionnel, malgré son sourire. Il s’est adressé à toi en japonais, mais son accent nordique prononcé montre bien qu’il n’est pas arrivé il y a très longtemps au Japon.
« Pour l’instant, je ne ferai qu’observer. Faites comme si je n’étais pas là. »
Il retourne s’asseoir, tandis que Yukito te montre d’un large geste un présentoir couvert d’armes variées en bois.
« Bien. Ce sera simple. Tout ce que vous avez à faire, c’est m’attaquer comme si j’étais un vampire. Vous pouvez prendre une arme si vous le souhaitez ou votre arme si vous en avez déjà une. Le combat prendra fin quand j’aurais jugé de vos capacités. Ne retenez pas vos coups. Je suis solide. Très solide. »
Un sourire rieur sur les lèvres, il attrape une épée de bois, s’écarte un peu et prend une position défensive.
Maezono-san t’accueille avec un grand sourire, un peu gênée d’avoir écorché ton nom. Elle fait signe à un homme au fond de la pièce qui s’approche avec un sourire jovial. C’est un japonais aux cheveux bien noirs et aux yeux bruns, grand et large d’épaules, plutôt bel homme. Il semble approcher de la trentaine. Il te serre fermement la main.
« Vous devez êtres Jarlsonfel-san ? – il a une meilleure prononciation que sa collègue, même si l’accent japonais se fait encore sentir. Je suis Utsura Yukito. Enchanté de faire votre connaissance. Suivez-moi. »
Vous passez dans une pièce voisine, dans laquelle se trouvent deux ascenseurs. Il passe une carte magnétique sur le panneau de l’un d’eux et la machine se met en branle. Tandis que vous attendez que les portes s’ouvrent, il t’observe et avise ta tenue. Il reprend la parole avec un sourire contrit.
« Désolé, mais je vais devoir vous emprunter vos grenades le temps des tests. Question de sécurité, vous comprenez ? Je ne peux rien laisser qui pourrait endommager le bâtiment entre les mains d’un visiteur. Je vous rendrai ça quand vous quitterez le bâtiment, ou quand vous serez membre. »
Une fois sa demande exaucée, il t’invite à monter dans l’ascenseur dont les portes se sont ouvertes. Yukito appuie sur le bouton du deuxième étage. Vous ressortez dans un hall d’entrée. Sur la gauche, deux portes mènent aux vestiaires, hommes et femmes. Un des murs est recouvert de casiers. Il enferme les grenades dans l’un d’eux.
« Je vais vous faire passer un test physique. Retirez vos chaussures. Vous pouvez mettre vos affaires dans un casier, si vous voulez. Après, je vous confierai à mon collègue pour un entretien d’embauche. »
Vous passez une double-porte et arrivez dans un très grand gymnase. Le sol de l’ancien immeuble d’entreprise a été entièrement recouvert de tatami pour le métamorphoser en salle d’entraînement digne de ce nom. Dans un coin sont alignées de nombreuses machines de musculations. Dans un autre, des armes variées sont posées sur des présentoirs. Un humain, probablement ledit collègue, assis sur une chaise non loin, vous fait signe de la main. Il tient un petit carnet et un crayon qu’il pose sur sa chaise pour te serrer la main à son tour.
« Bonjour, Jarlsonfel-san. Je m’appelle Jørgen Mortensen. A terme, c’est moi qui déciderai si vous rejoignez vos rangs ou non. »
Grand et blond, le teint blême, tu supposes qu’il a suivi Aaren Hermansson dans son voyage. Ses cheveux blonds coupés très courts, ses yeux bleu glace derrière des lunettes rectangulaires noires et sa mâchoire carrée lui donnent un air sévère et professionnel, malgré son sourire. Il s’est adressé à toi en japonais, mais son accent nordique prononcé montre bien qu’il n’est pas arrivé il y a très longtemps au Japon.
« Pour l’instant, je ne ferai qu’observer. Faites comme si je n’étais pas là. »
Il retourne s’asseoir, tandis que Yukito te montre d’un large geste un présentoir couvert d’armes variées en bois.
« Bien. Ce sera simple. Tout ce que vous avez à faire, c’est m’attaquer comme si j’étais un vampire. Vous pouvez prendre une arme si vous le souhaitez ou votre arme si vous en avez déjà une. Le combat prendra fin quand j’aurais jugé de vos capacités. Ne retenez pas vos coups. Je suis solide. Très solide. »
Un sourire rieur sur les lèvres, il attrape une épée de bois, s’écarte un peu et prend une position défensive.
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Dim 31 Mar 2019 - 10:49
Une simple formalité
Feat Le tout-puissant Narrateur !!! ~
L’attente n’aura guère durée plus d’une trentaine de secondes, et voilà qu’arrive à mon niveau un des chevaliers. L’homme semble bien plus jeune que moi mais possède un physique bien gaillard, et son sourire répondant au mien m’inspire de la sympathie. Je saisit sa main tendue vers moi et remarque non sans une légère surprise la poigne conséquente du bonhomme.
Je répond d’une légère inclinaison de la tête à l’appel de mon nom, qui pour une fois - par Freyr il était temps - est bien prononcé par un des autochtones.
Sans attendre un instant de plus dans ce hall bruyant et bondé, j’emboite le pas du dénommé Yukito jusque dans une petite pièce vide où trônent deux portillons d’acier menant à des ascenseurs. Je le regarde passivement activer le panneau de contrôle de l’un deux avant de me positionner à ses côtés, un sourire muet toujours aux lèvres. Sans forcément le regarder, je sens ses yeux me scruter de bas en haut, avant qu’il ne reprenne la parole avec une remarque pour le moins surprenante. Alors comme ça il est au courant pour mes explosifs ? Impossible qu’il puisse les voir, mon manteau les couvre parfaitement et ne laisse même pas dépenser ne serais-ce que la corde qui relie les goupilles. Il a du flair, l’ami chevalier, un peu trop pour que ça ne soit normal. Je laisse cependant échapper un petit « oh » admiratif avant de faire tomber mon vêtement et de retirer avec précaution une à une toute mes grenades pour les lui remettre, découvrant au passage la hache qui pend dans mon dos.
Prenant place dans l’ascenseur, je scrute avec attention les moindres faits et gestes de mon hôte, qui éveille en moi une grande curiosité. Peu de chose à dire, l’homme ne parle ni ne bouge, si ce n’est pour appuyer sur le bouton du deuxième étage et m’inviter à le suivre lorsque l’appareil s’immobilise. Sur les lieux, une porte m’est présentée et il me demande de retirer mes chaussures. Soit, quitte à respecter les règles allons au bout des choses, j’ai pas rechigné pour lui donner mes armes c’est pas retirer mes bottes qui va me couter un bras. Je m’exécute donc et range mes effets personnels dans un casier, ne gardant sur moi que mon pantalon et mon polo, et bien entendu ma hache.
L’étape suivant me mène dans un gymnase immense, salle d’entrainement rêvée pour tout athlète avec son lot de machines d’exercice et autres équipements de sport. Des armes de bois par dizaines sont rangées en ordre sur des présentoir, et il y en a pour tous les goûts à vrai dire. C’est un homme assis à quelque mètres de la qui attire subitement mon attention, laissant de côté tous les apparats entreposés ça et là dans cette pièce immense. Ce grand homme à l’allure sérieuse semble posséder les mêmes origines que moi, ce qui n’est plus un doute une fois les présentations faites. C’est donc en Norvégien que je le salut, avant de prendre place sur les tatamis.
Yukito m’invite alors à choisir une arme -ou prendre la mienne en main- tandis qu’il s’équipe d’une simple épée de bois tout en m’expliquant l’objectif de mon test. Simple en effet, l’assaillir comme s’il était un vampire me semble un exercice tout à fait réalisable. Et s’il désire que je ne retienne pas mes coups je n’irai pas de main morte, voyons déjà jusqu’où s’étend cette prétendue « solidité ».
J’empoigne mon arme et me place en position clairement offensive. Mon sourire se dissipe pour laisser place à une expression neutre empreinte d’une concentration visible. J’analyse d’un rapide coup d’oeil tous les signes qui entrent dans mon champ de vision : sa posture défensive, le terrain plat et sans encombre autour de nous, son physique imposant mais évidemment entrainé, surement une grande agilité vu la confiance qu’il a en ses capacités. Une fois le tour d’horizon terminé, j’intériorise toutes ces données pour concocter un plan d’attaque simple.
Premièrement, je vais juger de ses capacités physique avec un assaut vif et violent, profitant de mon allonge démesurée pour rester hors de portée d’un potentiel coup tout en laissant de grandes failles dans ma garde pour lui laisser une occasion de s’y engouffrer. Bien entendu, chaque ouverture sera un piège à ours que le coup suivant ne manquera jamais de refermer de manière brutale et mortelle. Ensuite, lorsque je saurai plus amplement à quoi m’attendre, je passerai soit à un combat rapproché au rythme intensif soutenu en mettant dans chaque coup toute la puissance que je peux développer, soit à une bataille d’usure basée sur la même stratégie que celle adoptée par Mia lors de notre affrontement : attaquer le plus vivement possible, chercher la faille et faire un maximum de dégâts.
Mon plan d’attaque enfin finalisé, j’enfonce mes doigts dans le manche de ma hache et prend une grande impulsion avant de bondir avec une hargne bestiale sur mon adversaire.
Je répond d’une légère inclinaison de la tête à l’appel de mon nom, qui pour une fois - par Freyr il était temps - est bien prononcé par un des autochtones.
Sans attendre un instant de plus dans ce hall bruyant et bondé, j’emboite le pas du dénommé Yukito jusque dans une petite pièce vide où trônent deux portillons d’acier menant à des ascenseurs. Je le regarde passivement activer le panneau de contrôle de l’un deux avant de me positionner à ses côtés, un sourire muet toujours aux lèvres. Sans forcément le regarder, je sens ses yeux me scruter de bas en haut, avant qu’il ne reprenne la parole avec une remarque pour le moins surprenante. Alors comme ça il est au courant pour mes explosifs ? Impossible qu’il puisse les voir, mon manteau les couvre parfaitement et ne laisse même pas dépenser ne serais-ce que la corde qui relie les goupilles. Il a du flair, l’ami chevalier, un peu trop pour que ça ne soit normal. Je laisse cependant échapper un petit « oh » admiratif avant de faire tomber mon vêtement et de retirer avec précaution une à une toute mes grenades pour les lui remettre, découvrant au passage la hache qui pend dans mon dos.
Prenant place dans l’ascenseur, je scrute avec attention les moindres faits et gestes de mon hôte, qui éveille en moi une grande curiosité. Peu de chose à dire, l’homme ne parle ni ne bouge, si ce n’est pour appuyer sur le bouton du deuxième étage et m’inviter à le suivre lorsque l’appareil s’immobilise. Sur les lieux, une porte m’est présentée et il me demande de retirer mes chaussures. Soit, quitte à respecter les règles allons au bout des choses, j’ai pas rechigné pour lui donner mes armes c’est pas retirer mes bottes qui va me couter un bras. Je m’exécute donc et range mes effets personnels dans un casier, ne gardant sur moi que mon pantalon et mon polo, et bien entendu ma hache.
L’étape suivant me mène dans un gymnase immense, salle d’entrainement rêvée pour tout athlète avec son lot de machines d’exercice et autres équipements de sport. Des armes de bois par dizaines sont rangées en ordre sur des présentoir, et il y en a pour tous les goûts à vrai dire. C’est un homme assis à quelque mètres de la qui attire subitement mon attention, laissant de côté tous les apparats entreposés ça et là dans cette pièce immense. Ce grand homme à l’allure sérieuse semble posséder les mêmes origines que moi, ce qui n’est plus un doute une fois les présentations faites. C’est donc en Norvégien que je le salut, avant de prendre place sur les tatamis.
Yukito m’invite alors à choisir une arme -ou prendre la mienne en main- tandis qu’il s’équipe d’une simple épée de bois tout en m’expliquant l’objectif de mon test. Simple en effet, l’assaillir comme s’il était un vampire me semble un exercice tout à fait réalisable. Et s’il désire que je ne retienne pas mes coups je n’irai pas de main morte, voyons déjà jusqu’où s’étend cette prétendue « solidité ».
J’empoigne mon arme et me place en position clairement offensive. Mon sourire se dissipe pour laisser place à une expression neutre empreinte d’une concentration visible. J’analyse d’un rapide coup d’oeil tous les signes qui entrent dans mon champ de vision : sa posture défensive, le terrain plat et sans encombre autour de nous, son physique imposant mais évidemment entrainé, surement une grande agilité vu la confiance qu’il a en ses capacités. Une fois le tour d’horizon terminé, j’intériorise toutes ces données pour concocter un plan d’attaque simple.
Premièrement, je vais juger de ses capacités physique avec un assaut vif et violent, profitant de mon allonge démesurée pour rester hors de portée d’un potentiel coup tout en laissant de grandes failles dans ma garde pour lui laisser une occasion de s’y engouffrer. Bien entendu, chaque ouverture sera un piège à ours que le coup suivant ne manquera jamais de refermer de manière brutale et mortelle. Ensuite, lorsque je saurai plus amplement à quoi m’attendre, je passerai soit à un combat rapproché au rythme intensif soutenu en mettant dans chaque coup toute la puissance que je peux développer, soit à une bataille d’usure basée sur la même stratégie que celle adoptée par Mia lors de notre affrontement : attaquer le plus vivement possible, chercher la faille et faire un maximum de dégâts.
Mon plan d’attaque enfin finalisé, j’enfonce mes doigts dans le manche de ma hache et prend une grande impulsion avant de bondir avec une hargne bestiale sur mon adversaire.
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Jeu 4 Avr 2019 - 14:33
QG des Chevaliers des Ombres
« Salle d'entraînement »
Yukito juge ta hache du regard tandis que tu l’empoignes.
“Vous êtes déjà hunter. Ça ne devrait pas être trop compliqué pour vous.”
Heureusement que tu as ton arme anti-vampire, en vérité, car il est aussi rapide que toi, malgré la vitesse accrue que te donne ton arme. Soit il a lui-même une telle arme, ce qui semble peu probable au vu de l’arme en bois, soit il n’est pas humain, ce qui expliquerait aussi son odorat. C’est un très bon combattant. Sa force et son agilité dépassent les tiennes. Cependant, il doit probablement avoir un peu moins d’expérience que toi, ce qui vous place plus ou moins à égalité. Te sous-estimant, il tombe dans ton piège à la première ouverture que tu laisses. Cependant, il parvient à éviter le gros du coup, ne récoltant qu’une belle estafilade qui se referme en quelques secondes. Après cela, il ne refait plus l’erreur. Il te teste, lui aussi, attaquant en force ou feintant. Il esquive tes coups les uns après les autres, sans parvenir non plus à te toucher. Tu remarques qu’il fait parfois de léger mouvement inutile. Il a probablement le réflexe de lever sa lame pour parer, mais il doit bien savoir que son épée de bois ne résisterait pas à un choc frontal avec ta hache. Il a l’air de beaucoup s’amuser. Toutefois, il s’arrête au bout de quelques minutes, saisissant le manche de ton arme de sa main pour l’arrêter.
“Inutile de continuer. C’est bon, vous passez haut-la-main. Vous avez déjà le niveau requis pour partir en mission. Si vous êtes pris, faudrait qu’on remette ça plus sérieusement un de ces jours. Enfin, si ça vous dit !”
Il esquisse un sourire jovial. Il fait signe à Jørgen.
“Mon collègue va s’occuper de votre entretien. Peut-être à bientôt !”
Le dénommé Jørgen se lève, son carnet à la main.
“Suivez-moi. Nous parlerons dans mon bureau.”
Il se dirige vers la pièce de l’ascenseur, attend sans rien dire que tu remettes tes chaussures et vous descendez cette fois au troisième étage. Un long couloir s’étire devant vous, ponctué de portes de chaque côté. Jørgen en ouvre une qui donne sur un vaste bureau bien ordonné. Il s’installe derrière dans un fauteuil de bureau en cuir noir et te fait signe de t’asseoir sur une des chaises qui se tiennent devant. Il prend la parole en norvégien, visiblement content de partager une conversation dans cette langue. Son apparence lui donne l’air sévère, mais son sourire te fait penser qu’il n’est pas forcément aussi froid qu’on pourrait le penser.
“Mettez-vous à votre aide, Monsieur Jarlsonfel. Je vais vous poser quelques questions. Pas d'inquiétude, rien de trop personnel. Votre passé de hunter ne regarde que vous. Mais vos intentions nous intéressent plus.”
Il attend patiemment que tu aies l’air prêt, avant te demander :
“Commençons, si vous le voulez bien. Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre notre ordre ?”
“Vous êtes déjà hunter. Ça ne devrait pas être trop compliqué pour vous.”
Heureusement que tu as ton arme anti-vampire, en vérité, car il est aussi rapide que toi, malgré la vitesse accrue que te donne ton arme. Soit il a lui-même une telle arme, ce qui semble peu probable au vu de l’arme en bois, soit il n’est pas humain, ce qui expliquerait aussi son odorat. C’est un très bon combattant. Sa force et son agilité dépassent les tiennes. Cependant, il doit probablement avoir un peu moins d’expérience que toi, ce qui vous place plus ou moins à égalité. Te sous-estimant, il tombe dans ton piège à la première ouverture que tu laisses. Cependant, il parvient à éviter le gros du coup, ne récoltant qu’une belle estafilade qui se referme en quelques secondes. Après cela, il ne refait plus l’erreur. Il te teste, lui aussi, attaquant en force ou feintant. Il esquive tes coups les uns après les autres, sans parvenir non plus à te toucher. Tu remarques qu’il fait parfois de léger mouvement inutile. Il a probablement le réflexe de lever sa lame pour parer, mais il doit bien savoir que son épée de bois ne résisterait pas à un choc frontal avec ta hache. Il a l’air de beaucoup s’amuser. Toutefois, il s’arrête au bout de quelques minutes, saisissant le manche de ton arme de sa main pour l’arrêter.
“Inutile de continuer. C’est bon, vous passez haut-la-main. Vous avez déjà le niveau requis pour partir en mission. Si vous êtes pris, faudrait qu’on remette ça plus sérieusement un de ces jours. Enfin, si ça vous dit !”
Il esquisse un sourire jovial. Il fait signe à Jørgen.
“Mon collègue va s’occuper de votre entretien. Peut-être à bientôt !”
Le dénommé Jørgen se lève, son carnet à la main.
“Suivez-moi. Nous parlerons dans mon bureau.”
Il se dirige vers la pièce de l’ascenseur, attend sans rien dire que tu remettes tes chaussures et vous descendez cette fois au troisième étage. Un long couloir s’étire devant vous, ponctué de portes de chaque côté. Jørgen en ouvre une qui donne sur un vaste bureau bien ordonné. Il s’installe derrière dans un fauteuil de bureau en cuir noir et te fait signe de t’asseoir sur une des chaises qui se tiennent devant. Il prend la parole en norvégien, visiblement content de partager une conversation dans cette langue. Son apparence lui donne l’air sévère, mais son sourire te fait penser qu’il n’est pas forcément aussi froid qu’on pourrait le penser.
“Mettez-vous à votre aide, Monsieur Jarlsonfel. Je vais vous poser quelques questions. Pas d'inquiétude, rien de trop personnel. Votre passé de hunter ne regarde que vous. Mais vos intentions nous intéressent plus.”
Il attend patiemment que tu aies l’air prêt, avant te demander :
“Commençons, si vous le voulez bien. Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre notre ordre ?”
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Jeu 23 Mai 2019 - 21:07
Une simple formalité
Feat Le tout-puissant Narrateur !!! ~
C’est le vide que mon arme frappe, à plusieurs reprise. Qu’importe la puissance et la vitesse de mes mouvements, jamais aucun ne touche mon adversaire. De son arme il n’attaque ni ne pare mes coups -peut être car elle est bois, éventuellement- et se contente de m’esquiver avec une agilité hors norme. Ne baissant pas le rythme, je poursuit ma stratégie dans l’espoir d’une réponse un peu plus passionnante du jeune japonais. Il me faut cependant bien peu de temps pour comprendre que je n’ai pas affaire à un humain, alors que je me crève le cul pour essayer de l’envoyer Ad Patres lui semble presque s’ennuyer, et rien ne m’agace plus que d’être sous estimé.
C’est alors qu’il commet l’erreur tant attendue, il s’engouffre dans la brèche. Son arme de fortune n’a même pas le temps d’effleurer ma peau que ma hache s’abat sur lui avec rage. Un fois de plus il disparait devant mes yeux et je ne tranche que son image volatile, mais un sourire s’esquisse sur mes lèvres.
« Touché… »
Il y avait bien quelque chose au bout de ma lame, je ne connait que trop bien cette sensation, lorsque le fil affuté tranche la chair. Cependant c’était bien trop furtif pour que la blessure soit mortelle, ou même incapacitante. Il s’immobilise en face de moi, une jolie plaie ouverte sanguinolente. Il semble un peu surpris, mais ce n’est rien en comparaison avec ma propre surprise lorsqu’à peine 2 secondes après le coup la blessure se ressoude pour finalement disparaitre. Mon sourire s’élargit encore un peu, j’ai maintenant la preuve formelle de mes suppositions: c’est un lycan. Un vampire aurait pu rivaliser en terme de force et de vélocité, mais jamais n’aurait pu guérir aussi vite d’une blessure infligée par Hecatomb. Clairement, j’suis mal barré, impossible de gagner à la régulière. Heureusement qu’il ne s’agit que d’un match amical finalement...
Nous en revenons donc au point de départ, lui contre moi, un contre un, les yeux dans les yeux. Mais quelque chose a changé dans son regard, plus de trace de sous-estime, il semble presque s’amuser. Il commence enfin à attaquer, et c’est un vrai dialogue qui se met en place. Ses coups d’estocs sont plus simples à parer que ses coups en puissance, la force du bestiau m’étant supérieur. Je tient bon toutefois grâce à quelques mouvements maitrisés, et en évitant les chocs frontaux.
Lorsque vient mon tour d’attaquer, il esquive comme à l’accoutumée avec grâce et célérité, mais il arrive de temps à autre qu’il esquisse un petit mouvement inutile, ralentissant quelque peu ses manoeuvres. Il tente surement de parer, sachant pertinemment que jamais son sabre de bois ne tiendrai le choc. Profitant de cette manie lorsque l’ouverture se présente, je brandit mon arme et frappe. Le coup n’a pas le temps d’être porté, il tient fermement le manche de ma hache comme un étau l’aurait serré, plus fort peut être encore. Une goutte de transpiration perle le long de mon front, peut être devant le respect qu’impose une telle puissance, peut être après tous les efforts que je viens de faire, tout est possible.
“Inutile de continuer. C’est bon, vous passez haut-la-main. Vous avez déjà le niveau requis pour partir en mission. Si vous êtes pris, faudrait qu’on remette ça plus sérieusement un de ces jours. Enfin, si ça vous dit !”
Sérieusement ? Je savais qu’il n’y allait pas à fond, mais sa proposition d’y aller « all-out » ne fait que provoquer l’éveil de mon esprit belliciste. Tandis qu’il fait signe à son collègue de prendre la suite de l’entretient, je tend la main comme pour sceller une promesse, et lui assure que cette éventualité verra le jour.
« Quand tu veux, min kjære‘’Varulv’' »
Je me retourne vers le-dit collègue, mon compatriote aux yeux bleus, qui m’invite à le suivre. Petit arrêt rapide aux vestiaires où je renfile mes lourdes bottes de sécu et nous pénétrions dans l’ascenseur, direction le troisième étage. Là, il m’invite à le suivre dans un bureau si rangé et ordonné que j’ai peine à y mettre les pieds.
Une fois assis face à lui, dans une chaise que je pourrais qualifier d’un peu trop petite, il prend la parole dans notre langue maternelle, et mon expression ravie ne cache nullement la joie que me procure cet accent que j’avais presque oublié. Brièvement, il m’explique le but de cet entretient. Quelque part je suis bien soulagé qu’il ne s’intéresse pas à mon passé, et tache de ne pas le montrer sur mes traits. Au final, la conversation s’axera plus sur mes motivations, comme tout bon entretient d’embauche. Parler de moi n’est pas mon fort, mais cette fois-ci je me suis préparé.
« Par où commencer…? Disons que je ne peux vous donner de motif clair sans parler un peu de mon passé. Je suis Hunter depuis plus de 35 ans, j’ai réduit en cendre plus de vampire que je ne peux en compter. J’aime mon boulot, et récemment encore je croyais faire ce qui était juste. Pourtant j’ai rencontré quelqu’un, quelqu’un que je pensais connaitre depuis toujours mais cette personne, mon ami, était en réalité un vampire. Le choc que j’ai subit m’a permis de comprendre que tous les vampires ne sont pas des machines à tuer assoiffées de sang, et que nous avons bien plus en commun que ce que je voulais bien admettre jusqu’à présent. »
Je regarde le visage de Jørgen, souriant malgré son air sévère, et reprend mon récit.
« Je pense pouvoir dire que mon objectif à changé. Je pense qu’une solution diplomatique est un meilleur recours qu’un massacre sanglant ou une guerre ouverte entre nos deux race. Je pense qu’il est possible de vivre ensemble, et même si le chemin s’annonce long et difficile je veux mettre ma force au service de ceux qui oeuvrent pour que ça arrive. A savoir Vous, les Chevaliers. »
C’est alors qu’il commet l’erreur tant attendue, il s’engouffre dans la brèche. Son arme de fortune n’a même pas le temps d’effleurer ma peau que ma hache s’abat sur lui avec rage. Un fois de plus il disparait devant mes yeux et je ne tranche que son image volatile, mais un sourire s’esquisse sur mes lèvres.
« Touché… »
Il y avait bien quelque chose au bout de ma lame, je ne connait que trop bien cette sensation, lorsque le fil affuté tranche la chair. Cependant c’était bien trop furtif pour que la blessure soit mortelle, ou même incapacitante. Il s’immobilise en face de moi, une jolie plaie ouverte sanguinolente. Il semble un peu surpris, mais ce n’est rien en comparaison avec ma propre surprise lorsqu’à peine 2 secondes après le coup la blessure se ressoude pour finalement disparaitre. Mon sourire s’élargit encore un peu, j’ai maintenant la preuve formelle de mes suppositions: c’est un lycan. Un vampire aurait pu rivaliser en terme de force et de vélocité, mais jamais n’aurait pu guérir aussi vite d’une blessure infligée par Hecatomb. Clairement, j’suis mal barré, impossible de gagner à la régulière. Heureusement qu’il ne s’agit que d’un match amical finalement...
Nous en revenons donc au point de départ, lui contre moi, un contre un, les yeux dans les yeux. Mais quelque chose a changé dans son regard, plus de trace de sous-estime, il semble presque s’amuser. Il commence enfin à attaquer, et c’est un vrai dialogue qui se met en place. Ses coups d’estocs sont plus simples à parer que ses coups en puissance, la force du bestiau m’étant supérieur. Je tient bon toutefois grâce à quelques mouvements maitrisés, et en évitant les chocs frontaux.
Lorsque vient mon tour d’attaquer, il esquive comme à l’accoutumée avec grâce et célérité, mais il arrive de temps à autre qu’il esquisse un petit mouvement inutile, ralentissant quelque peu ses manoeuvres. Il tente surement de parer, sachant pertinemment que jamais son sabre de bois ne tiendrai le choc. Profitant de cette manie lorsque l’ouverture se présente, je brandit mon arme et frappe. Le coup n’a pas le temps d’être porté, il tient fermement le manche de ma hache comme un étau l’aurait serré, plus fort peut être encore. Une goutte de transpiration perle le long de mon front, peut être devant le respect qu’impose une telle puissance, peut être après tous les efforts que je viens de faire, tout est possible.
“Inutile de continuer. C’est bon, vous passez haut-la-main. Vous avez déjà le niveau requis pour partir en mission. Si vous êtes pris, faudrait qu’on remette ça plus sérieusement un de ces jours. Enfin, si ça vous dit !”
Sérieusement ? Je savais qu’il n’y allait pas à fond, mais sa proposition d’y aller « all-out » ne fait que provoquer l’éveil de mon esprit belliciste. Tandis qu’il fait signe à son collègue de prendre la suite de l’entretient, je tend la main comme pour sceller une promesse, et lui assure que cette éventualité verra le jour.
« Quand tu veux, min kjære‘’Varulv’' »
Je me retourne vers le-dit collègue, mon compatriote aux yeux bleus, qui m’invite à le suivre. Petit arrêt rapide aux vestiaires où je renfile mes lourdes bottes de sécu et nous pénétrions dans l’ascenseur, direction le troisième étage. Là, il m’invite à le suivre dans un bureau si rangé et ordonné que j’ai peine à y mettre les pieds.
Une fois assis face à lui, dans une chaise que je pourrais qualifier d’un peu trop petite, il prend la parole dans notre langue maternelle, et mon expression ravie ne cache nullement la joie que me procure cet accent que j’avais presque oublié. Brièvement, il m’explique le but de cet entretient. Quelque part je suis bien soulagé qu’il ne s’intéresse pas à mon passé, et tache de ne pas le montrer sur mes traits. Au final, la conversation s’axera plus sur mes motivations, comme tout bon entretient d’embauche. Parler de moi n’est pas mon fort, mais cette fois-ci je me suis préparé.
« Par où commencer…? Disons que je ne peux vous donner de motif clair sans parler un peu de mon passé. Je suis Hunter depuis plus de 35 ans, j’ai réduit en cendre plus de vampire que je ne peux en compter. J’aime mon boulot, et récemment encore je croyais faire ce qui était juste. Pourtant j’ai rencontré quelqu’un, quelqu’un que je pensais connaitre depuis toujours mais cette personne, mon ami, était en réalité un vampire. Le choc que j’ai subit m’a permis de comprendre que tous les vampires ne sont pas des machines à tuer assoiffées de sang, et que nous avons bien plus en commun que ce que je voulais bien admettre jusqu’à présent. »
Je regarde le visage de Jørgen, souriant malgré son air sévère, et reprend mon récit.
« Je pense pouvoir dire que mon objectif à changé. Je pense qu’une solution diplomatique est un meilleur recours qu’un massacre sanglant ou une guerre ouverte entre nos deux race. Je pense qu’il est possible de vivre ensemble, et même si le chemin s’annonce long et difficile je veux mettre ma force au service de ceux qui oeuvrent pour que ça arrive. A savoir Vous, les Chevaliers. »
...
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Mer 5 Juin 2019 - 23:44
QG des Chevaliers des Ombres
« Bureau de Jørgen »
Jørgen t’observe, pensif et griffonne sur son carnet.
« Vous semblez partager nos idéaux. C’est un bon point. J’en viens donc à ma seconde question. Avez-vous d’autres engagements susceptibles de présenter des contraintes dans votre futur poste ? »
Vilhelm A. Jarlsonfel#100724#100724#100724#100724#100724#100724#100724
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Dim 9 Juin 2019 - 19:12
Une simple formalité
Feat Le tout-puissant Narrateur !!! ~
La réponse n’inspire que peu de réaction chez mon interlocuteur, qui se contente de garder la tête penchée et griffonner des lignes de notes indéchiffrable depuis mon côté de la table. Je le regarde en silence, attendant désespérément une réaction ou un signe, quelque chose sur son visage qui pourrait m’indiquer que j’emprunte la bonne voie et que notre entretient se soldera comme je l’espérais. Mais l’homme reste tant impassible que muet de longues secondes.
Et lorsqu’enfin il rompt son silence, il reste assez mystérieux quand à son avis sur le sujet. Il m’observe un instant.
« Vous semblez partager nos idéaux. C’est un bon point. J’en viens donc à ma seconde question. Avez-vous d’autres engagements susceptibles de présenter des contraintes dans votre futur poste ? »
Petit soupir intérieur de soulagement, même si mon visage se veut tout à fait inexpressif . Des engagements ? J’en ai quelques uns, Alessio que je compte fréquenter bien plus encore en fait partie, mais je ne compte nullement abandonner ma forge ni Le Cercle qui sont bien trop importants pour moi. Quand à mon Ordre, disons simplement que cette mission m’aura au moins permis de prendre mes distance avec eux de manière officielle. Que ce soit en mission ou non, j’ai besoin de m’écarter d’eux pour réfléchir même si aujourd’hui je suis ici en grosse partie pour répondre à une mission qu’ils m’ont confié. Ainsi, je suis officiellement loin d’eux et rien ne m’oblige d’y retourner incessamment sous peu, et me permet de me consacrer intégralement aux Chevaliers qui, mis à part leur notoriété croissante, ont depuis un certain temps éveillé mon intérêt.
Mais a part ça, que répondre à cet homme qui me questionne ? Disons seulement que je serai le plus naturel et précis possible, du moins pour ce que je peux lui révéler en aillant l’air de tout lui dire.
« J’ai effectivement d’autres engagements. Je suis forgeron, depuis 30 ans, et je tiens une échoppe dans la rue commerçante. Le Cercle, c’est le nom de ma boutique pour ne rien vous cacher. La forge me prend pas mal de temps, pour les commandes de mes clients ou pour mes créations… personnelles, mais surtout pour le plaisir. Je peux sans doute un peu diminuer cette dernière partie pour être plus disponible pour vous autres, mais j’insiste sur le fait que jamais je n’abandonnerai le feu de mon âtre et la chaleur de mon acier, quel qu’en soit le prix à payer. »
Il est un point sur lequel je suis intransigeant, jamais je n’abandonnerait mon fourneau et mon enclume, qu’importe quelle autorité de quel ordre me l’ordonne, il faudra passer sur nos corps à Hecatomb et moi pour voir plier ma volonté. Et Odin sait que c’est pas demain la veille que je me laisserai écraser par le premier venu sans emporter sa tête avec moi jusqu’au confins du Valhalla.
« Pour ce qui est d’un plan plus personnel, je n’ai ni famille ni relation, personne à voir dans l’immédiat en dehors du travail. Je suis plus loup solitaire que chien de meute, la solitude me va très bien. »
Bien entendu que j’ai de la famille, comme tout le monde où peu s’en faut, mais ils sont tellement loin et je ne les ai pas vu depuis tant de temps que j’ignore s’ils me savent encore en vie ou s’ils le sont eux même. Et personne en peut remonter jusqu’à eux, mon oncle aillant prit soin de m’effacer des radars du monde entier le jour où il m’a légué ma hache. C’est donc par un mensonge à trois-quart-vrai que je répond à Jørgen, scrutant le moindre geste ou mimique de son visage pour discerner l’interprétation qu’il fera de mon message.
Et lorsqu’enfin il rompt son silence, il reste assez mystérieux quand à son avis sur le sujet. Il m’observe un instant.
« Vous semblez partager nos idéaux. C’est un bon point. J’en viens donc à ma seconde question. Avez-vous d’autres engagements susceptibles de présenter des contraintes dans votre futur poste ? »
Petit soupir intérieur de soulagement, même si mon visage se veut tout à fait inexpressif . Des engagements ? J’en ai quelques uns, Alessio que je compte fréquenter bien plus encore en fait partie, mais je ne compte nullement abandonner ma forge ni Le Cercle qui sont bien trop importants pour moi. Quand à mon Ordre, disons simplement que cette mission m’aura au moins permis de prendre mes distance avec eux de manière officielle. Que ce soit en mission ou non, j’ai besoin de m’écarter d’eux pour réfléchir même si aujourd’hui je suis ici en grosse partie pour répondre à une mission qu’ils m’ont confié. Ainsi, je suis officiellement loin d’eux et rien ne m’oblige d’y retourner incessamment sous peu, et me permet de me consacrer intégralement aux Chevaliers qui, mis à part leur notoriété croissante, ont depuis un certain temps éveillé mon intérêt.
Mais a part ça, que répondre à cet homme qui me questionne ? Disons seulement que je serai le plus naturel et précis possible, du moins pour ce que je peux lui révéler en aillant l’air de tout lui dire.
« J’ai effectivement d’autres engagements. Je suis forgeron, depuis 30 ans, et je tiens une échoppe dans la rue commerçante. Le Cercle, c’est le nom de ma boutique pour ne rien vous cacher. La forge me prend pas mal de temps, pour les commandes de mes clients ou pour mes créations… personnelles, mais surtout pour le plaisir. Je peux sans doute un peu diminuer cette dernière partie pour être plus disponible pour vous autres, mais j’insiste sur le fait que jamais je n’abandonnerai le feu de mon âtre et la chaleur de mon acier, quel qu’en soit le prix à payer. »
Il est un point sur lequel je suis intransigeant, jamais je n’abandonnerait mon fourneau et mon enclume, qu’importe quelle autorité de quel ordre me l’ordonne, il faudra passer sur nos corps à Hecatomb et moi pour voir plier ma volonté. Et Odin sait que c’est pas demain la veille que je me laisserai écraser par le premier venu sans emporter sa tête avec moi jusqu’au confins du Valhalla.
« Pour ce qui est d’un plan plus personnel, je n’ai ni famille ni relation, personne à voir dans l’immédiat en dehors du travail. Je suis plus loup solitaire que chien de meute, la solitude me va très bien. »
Bien entendu que j’ai de la famille, comme tout le monde où peu s’en faut, mais ils sont tellement loin et je ne les ai pas vu depuis tant de temps que j’ignore s’ils me savent encore en vie ou s’ils le sont eux même. Et personne en peut remonter jusqu’à eux, mon oncle aillant prit soin de m’effacer des radars du monde entier le jour où il m’a légué ma hache. C’est donc par un mensonge à trois-quart-vrai que je répond à Jørgen, scrutant le moindre geste ou mimique de son visage pour discerner l’interprétation qu’il fera de mon message.
Jamais sans mon acier !
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QG des Chevaliers des Ombres
« Bureau de Jørgen »
« Beaucoup de nos membres exercent un autre métier. Nous ne pouvons malheureusement pas rémunérer nos membres très généreusement pour le moment. C’est donc tout à fait compréhensible, tant qu’il vous reste du temps à donner à l’Ordre. »
Il marque une pause, plissant légèrement les yeux derrière ses lunettes.
« En tant que hunter, travailliez-vous seul, ou étiez-vous liés à un autre organisme ? Je sais que beaucoup d’ordres de hunters sont secrets, donc il est inutile d’entrer dans les détails, mais il nous est important de savoir si vous êtes toujours en lien avec eux, si c’est le cas. »
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Mer 21 Aoû 2019 - 20:24
Une simple formalité
Feat Le tout-puissant Narrateur !!! ~
« Beaucoup de nos membres exercent un autre métier. Nous ne pouvons malheureusement pas rémunérer nos membres très généreusement pour le moment. C’est donc tout à fait compréhensible, tant qu’il vous reste du temps à donner à l’Ordre. »
Je m’attendais à voir ce cher Jørgen m’interdire de retourner à mes fourneaux, mais à ma grande surprise il n’en est rien. Bien au contraire, le voilà qui m’annonce que pour m’assurer une bonne rémunération je pouvais continuer à forger tant que mon temps restant pouvait être attribué aux Chevaliers. C’est une certitude, de mon temps chez les Renfield je faisait pareil, et personne ne trouvait rien à redire tant que je faisait mon boulot en temps et en heure, avec toujours la même ferveur. Ferveur qui s’est tarie, et confiance qui s’est estompée ceci dit, ce qui fait qu’aujourd’hui j’ai le cul posé sur cette chaise trop petite pour un entretient d’embauche. Je pense que sur ce point nous seront assez d’accord, mon compatriote semble vouloir me laisser assez de liberté, chose que j’apprécie. Mais j’imagine bien qu’il doit y avoir une contrepartie.
« En tant que hunter, travailliez-vous seul, ou étiez-vous liés à un autre organisme ? Je sais que beaucoup d’ordres de hunters sont secrets, donc il est inutile d’entrer dans les détails, mais il nous est important de savoir si vous êtes toujours en lien avec eux, si c’est le cas. »
La voilà, la question qui tue. Bien entendu qu’il allait me parler de mon passé de hunter, et maintenant comment mentir tout en restant crédible ? J’ai joué la carte de la franchise jusque là, et puis ne constitue pas un mensonge une vérité dont on tait les détails, n’est-ce pas ? Alors autant la jouer franco et tout révéler.
« A l’époque, quand je vivais encore au pays, j’étais un solitaire. Je ne travaillais qu’avec ma hache, indivisible duo. Mais à mesure que mon nom se faisait connaitre dans le milieu, j’ai reçu quelques demandes à gauche à droite. Une seule a retenu mon attention. J’ai collaboré pendant des années mais comme je vous l’ai dit précédemment mes sentiments envers les autres races ont… évolué, alors que les leurs ont stagné. Pour raison personnelles, et surtout pour divergence d’opinion, j’ai du mettre « fin » à notre collaboration et prendre du recul pour repenser mon avenir de hunter. Je n’ai aujourd’hui plus que des relations aussi courtoise que tendues avec mes anciens frères d’armes. »
Il est évident que je passe sous silence les détails les plus critiques de cette situation très tendue. Renfield se méfie de moi, et pour prouver ma loyauté je n’ai d’autres choix que d’exécuter cette mission qu’ils m’ont confiés. Mais plus que cela, ça me permet de m’éloigner d’eux et de voir d’autres choses, d’analyser comment fonctionnent les Chevaliers et de faire mon choix quant au leader pour lequel je dédierai ma vie. Plus pommé que moi c’est difficile à faire actuellement, et je suis ici sur un double motif, moins professionnel que personnel. Je veux qu’ils me prennent, qu’ils m’apprennent leur fonctionnement, qu’il me montrent que oui, il est possible de vivre avec les autres races, et que ma hache ne servira plus qu’à protéger la vie et non la détruire.
Je m’attendais à voir ce cher Jørgen m’interdire de retourner à mes fourneaux, mais à ma grande surprise il n’en est rien. Bien au contraire, le voilà qui m’annonce que pour m’assurer une bonne rémunération je pouvais continuer à forger tant que mon temps restant pouvait être attribué aux Chevaliers. C’est une certitude, de mon temps chez les Renfield je faisait pareil, et personne ne trouvait rien à redire tant que je faisait mon boulot en temps et en heure, avec toujours la même ferveur. Ferveur qui s’est tarie, et confiance qui s’est estompée ceci dit, ce qui fait qu’aujourd’hui j’ai le cul posé sur cette chaise trop petite pour un entretient d’embauche. Je pense que sur ce point nous seront assez d’accord, mon compatriote semble vouloir me laisser assez de liberté, chose que j’apprécie. Mais j’imagine bien qu’il doit y avoir une contrepartie.
« En tant que hunter, travailliez-vous seul, ou étiez-vous liés à un autre organisme ? Je sais que beaucoup d’ordres de hunters sont secrets, donc il est inutile d’entrer dans les détails, mais il nous est important de savoir si vous êtes toujours en lien avec eux, si c’est le cas. »
La voilà, la question qui tue. Bien entendu qu’il allait me parler de mon passé de hunter, et maintenant comment mentir tout en restant crédible ? J’ai joué la carte de la franchise jusque là, et puis ne constitue pas un mensonge une vérité dont on tait les détails, n’est-ce pas ? Alors autant la jouer franco et tout révéler.
« A l’époque, quand je vivais encore au pays, j’étais un solitaire. Je ne travaillais qu’avec ma hache, indivisible duo. Mais à mesure que mon nom se faisait connaitre dans le milieu, j’ai reçu quelques demandes à gauche à droite. Une seule a retenu mon attention. J’ai collaboré pendant des années mais comme je vous l’ai dit précédemment mes sentiments envers les autres races ont… évolué, alors que les leurs ont stagné. Pour raison personnelles, et surtout pour divergence d’opinion, j’ai du mettre « fin » à notre collaboration et prendre du recul pour repenser mon avenir de hunter. Je n’ai aujourd’hui plus que des relations aussi courtoise que tendues avec mes anciens frères d’armes. »
Il est évident que je passe sous silence les détails les plus critiques de cette situation très tendue. Renfield se méfie de moi, et pour prouver ma loyauté je n’ai d’autres choix que d’exécuter cette mission qu’ils m’ont confiés. Mais plus que cela, ça me permet de m’éloigner d’eux et de voir d’autres choses, d’analyser comment fonctionnent les Chevaliers et de faire mon choix quant au leader pour lequel je dédierai ma vie. Plus pommé que moi c’est difficile à faire actuellement, et je suis ici sur un double motif, moins professionnel que personnel. Je veux qu’ils me prennent, qu’ils m’apprennent leur fonctionnement, qu’il me montrent que oui, il est possible de vivre avec les autres races, et que ma hache ne servira plus qu’à protéger la vie et non la détruire.
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Dim 8 Sep 2019 - 10:54
QG des Chevaliers des Ombres
« Bureau de Jørgen »
Jørgen prend un air embêté.
« Vous paraissez tout à fait sincère quant à votre changement de valeurs concernant les autres races. Cependant, nous savons tous les deux que vous n’avez pas mis fin à cette collaboration, n’est-ce pas, M. Jarlsonfel ? Comprenez qu’il nous serait dangereux de vous partager avec une organisation dont les principes sont manifestement opposés aux nôtres. »
Il te sourit.
« Toutefois, votre profil correspondant parfaitement à ce que nous recherchons, je ne rejette pas votre candidature pour autant. J’y pose juste une condition. Si vous décidez de quitter cet autre organisation pour vous rapprocher de vos nouveaux sentiments, revenez me voir, et je serai ravi de vous accueillir en tant que frère d'arme. »
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