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Mar 30 Juil 2019 - 23:09
Je ne m’attendais pas à cet œil qui brillait. Ce n’était pas très discret. Néanmoins, cela ne poserait aucun problème dans la salle du tribunal sorcier. Je me demandais d’où cela pouvait bien venir. Etait-ce un effet indésirable résiduel ou un effet de style voulu ? Mon propre sort de résistance mentale ne produisait rien de tel, et encore heureux, car pour des raisons évidentes, le mien était activé en permanence. Je le renouvelai toutes les douze heures afin que mon esprit restât toujours impénétrable, et ce même quand je marchais au milieu des humains. Je ne me joignais que très rarement aux humains, toutefois, il fallait bien l’avouer. Je n’en avais pas beaucoup l’occasion et préférait de loin la quiétude du Sekidozan et des archives au boucan du centre-ville.
En tout cas, la candidate sembla passer le test haut la main, car Irina cessa ses assauts mentaux. Je lui jetai un coup d’œil. Je n’avais aucune raison d’en avoir peur personnellement, mais cette femme était effrayante. Elle parlait de la briser comme si c’était une plaisanterie, mais moi qui la connaissait, je savais que cette phrase n’avait de plaisanterie que le ton. Cependant, je n’avais aucun problème avec ses pratiques, bien nécessaires à la protection des nôtres. Parmi nous, il en fallait pour faire le sale boulot, et elle s’en acquittait fort bien. Je doutai que quelqu’un en ce monde pût résister à ses talents, à part peut-être les vampires de level A qui avaient des résistances naturelles à notre magie et contre la volonté desquels il fallait lutter pour parvenir à affecter leur esprit. Au moins, chez nous autres sorciers, les dirigeants se salissaient eux-même les mains, plutôt que d’envoyer d’autres le faire en douce comme les humains de beaucoup de pays.
Donazya-san avait répondu d’elle-même à beaucoup de questions que je souhaitais poser. J’en avais d’autres, de moindre importance, mais les détails comptaient. Et plus que la réponse en elle-même, c’était son comportement devant les questions qui m’intéressait.
« Maintenant que vous avez prouvé votre compétence magique, j’ai d’autres petites questions à vous poser. »
Je portai la tasse de thé à mes lèvres, le dos bien droit.
« Vous n’êtes pas sans savoir que la nécromancie dispose d’un statut particulier selon les pays et les Enclaves. Quelle est votre opinion personnelle sur le sujet ? »
La nécromancie était partout une magie taboue. La manipulation de la vie était une pratique très controversée chez les sorciers, au point que créer une nouvelle vie par magie était strictement interdit, et la plupart du temps puni par la peine de mort. La nécromancie s’en rapprochait beaucoup. La nuance était que ramener les morts à la vie de cette manière n’était que temporaire, et que la créature relevée ne disposait pas de conscience. Cependant, cette proximité faisait d’elle une magie interdite dans beaucoup de pays, d’autant plus qu’utiliser de tels sort affectait l’esprit. Plus les nécromanciens utilisaient leurs sorts, plus leur santé mentale en prenait un coup. Ici, au Japon, la pratique de la nécromancie était suveillée de près et interdite dans la plupart des cas. Elle était tolérée uniquement si ce pouvoir était mis directement au service de l’Enclave. La seule exception actuelle était notre Puissance, Greed.
Pour ma part, j’étais tout à fait pour une interdiction pure et dure de la nécromancie. L’effet de cette magie sur la santé mentale était tout à fait avéré, et il me paraissait extrêmement dangereux de laisser une telle puissance entre les mains d’une personne à l’esprit malade. De plus, insuffler la vie dans un cadavre, même sans réelle conscience et temporairement, allait tout à fait à l’encontre de la nature et ce ne serait pas la première fois que cela créerait des accidents graves.
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Ven 2 Aoû 2019 - 21:45
Je plissai des yeux légèrement à l'entente de sa conclusion, teintée d'une intimidation certaine. Cette femme ne manquait certainement pas de toupet ni même d'assurance pour s'adresser à moi de cette manière. Un léger frisson parcourt mon échine à cet instant. Ne vous méprenez pas cependant, cette réaction n'était en rien assignée à de la peur. C'était un sentiment bien plus fabuleux. L'excitation. Il était rare que je trouve quelqu'un à la hauteur de mon tempérament mais lorsque je croisai précisément ce genre de personne, j'éprouvais cette sensation délicieuse qui stimulait mon esprit combatif. Je le sentais aisément dans chaque parcelle de mon corps, comme si de l'électricité vrombissait descendait dans mes veines. Cette réaction était-ce un signe de ma considération nouvelle envers cette Enclaviste du Secret ? Dans tous les cas, je pouvais confirmer que nous étions certainement de la même trempe. Ce secret ne manquait terriblement pas de réserve, encore fallait-il de son côté qu'elle sache à qui elle a à faire. Je ne comptais pas me laisser dénigrer, bien que son talent évident ne devait plus être à prouver à ce niveau là.
Je battis alors des cils gentiment en ne la regardant que du coin de l'oeil. Il ne fallait pas non plus lui accorder trop d'importance, son égo risquerait d'exploser.
-Vous m'honorez de vos propos. Toutefois, je vous invite à ne pas trop vous inquiétez. A vrai dire, je dispose d'un autre sort en réserve si je devais rencontrer une sorcière ou un sorcier de votre envergure.
Cette fois-ci, je tournais légèrement la tête sur le côté dans sa direction, une expression légèrement sarcastique sur le visage.
-Je ne l'utilise que très rarement, en cas de menace imminente. Il me permet de priver l'individu de la totalité de sa capacité magique. Ce qui signifie : vous réduire à l'état de simple humain durant quelques minutes. Quelques minutes précieuses à utiliser méthodiquement pour pourfendre la cible. Cruel, n'est-ce pas ?
Le message était clair, en plus d'être acide. Aucun sorcier digne de ce nom n'apprécierait de se voir soustraire ses propres pouvoirs. Après tout, nos sorts faisaient aussi notre identité mais aussi notre force ou notre calibre. Ce sort, la Punition, avait la cruauté de supprimer toute magie qui soit et de faire tomber la cible dans un désarmement total pour celui ou celle qui ne saurait se battre autrement. Cette neutralisation s'avérait fatale.
La mise en garde était plantée. Je l'incitai à clairement se méfier, sans nécessairement en faire de trop. Sa simple présence dans l'Enclave m'obligeait le respect, sans pour autant devoir me laisser intimider par son masque. Mais j'aimais mettre les choses au point, Dieu sait à quel point on aurait tort de me sous-estimer.
Suite à cette altercation, l'entretien poursuivit son cours avec la jeune femme aux cheveux ébènes. Mon attention se tourna irrémédiablement vers cette force tranquille qu'elle incarnait. Ma prouesse avait été validée par le Temps également mais elle n'en avait pas fini avec moi. Sans prendre de pincette, la question ne tarda pas à tomber.
Ma mine devint légèrement plus sombre que d'habitude et mes sourcils se fléchirent à cette interrogation. J'avais pensé à une étrange blague mais ce ne devait pas être le genre de cette femme.
Mon visage se ferma et l'intonation fut plus tranchante que je ne l'aurais voulu, sûrement sous le coup de la perplexité de cette interrogation.
-Pure folie.
A vrai dire, je ne m'y attendais pas réellement. Aucun sorcier ou sorcière n'était ignorant du malaise et des répercussions de cette magie maudite. Malgré mon assurance ou même la complaisance à asseoir mon pouvoir, j'avais conscience de certaines limites. Même plus que ça : il incombait à la Justice de défaire quiconque oserait s'approcher de cette magie noire.
-Les morts appartiennent à la terre et au passé. Si tentez est qu'un sorcier ou une sorcière souhaite délibérément user de cette odieuse pratique, même de façon limitée, je vous le dis maintenant : je l'enverrais les rejoindre dans la poussière. La nécromancie est une aberration, pourfendant les lois naturelles en plus de générer la démence dans les esprits. L'hôte en deviendrait maladivement incontrôlable et donc, dangereux.
Je continuai de la fixer avec un regard de marbre. Quel était le but de cette question, au juste ? Si par hasard elle n'était pas d'accord avec mon opinion, cela générerait certainement un conflit. Mais j'étais ferme : nous n'avions pas à biaiser Mère Nature. C'était outrageant et indigne de notre race. Personne ne devrait toucher à ce pouvoir.
-J'estime que cette magie n'a pas sa place dans nos rangs. Enclave ou pas Enclave. Le danger est trop énorme. Vous avez mon avis sur la question mais je tiens à insister : sachez simplement que je ne pardonne pas cette imprudence.
Je ne savais pas réellement quel était l'avis de ces deux personnes mais dans mon cas, j'étais loin de plaisanter avec ce maléfice. Certes, la puissance était une sensation grisante, j'étais bien placée pour le savoir. D'autant plus quand on a la liberté de contrôler la vie ou bien la mort. Mais j'étais loin de posséder cette avidité outrageuse.
Je battis alors des cils gentiment en ne la regardant que du coin de l'oeil. Il ne fallait pas non plus lui accorder trop d'importance, son égo risquerait d'exploser.
-Vous m'honorez de vos propos. Toutefois, je vous invite à ne pas trop vous inquiétez. A vrai dire, je dispose d'un autre sort en réserve si je devais rencontrer une sorcière ou un sorcier de votre envergure.
Cette fois-ci, je tournais légèrement la tête sur le côté dans sa direction, une expression légèrement sarcastique sur le visage.
-Je ne l'utilise que très rarement, en cas de menace imminente. Il me permet de priver l'individu de la totalité de sa capacité magique. Ce qui signifie : vous réduire à l'état de simple humain durant quelques minutes. Quelques minutes précieuses à utiliser méthodiquement pour pourfendre la cible. Cruel, n'est-ce pas ?
Le message était clair, en plus d'être acide. Aucun sorcier digne de ce nom n'apprécierait de se voir soustraire ses propres pouvoirs. Après tout, nos sorts faisaient aussi notre identité mais aussi notre force ou notre calibre. Ce sort, la Punition, avait la cruauté de supprimer toute magie qui soit et de faire tomber la cible dans un désarmement total pour celui ou celle qui ne saurait se battre autrement. Cette neutralisation s'avérait fatale.
La mise en garde était plantée. Je l'incitai à clairement se méfier, sans nécessairement en faire de trop. Sa simple présence dans l'Enclave m'obligeait le respect, sans pour autant devoir me laisser intimider par son masque. Mais j'aimais mettre les choses au point, Dieu sait à quel point on aurait tort de me sous-estimer.
Suite à cette altercation, l'entretien poursuivit son cours avec la jeune femme aux cheveux ébènes. Mon attention se tourna irrémédiablement vers cette force tranquille qu'elle incarnait. Ma prouesse avait été validée par le Temps également mais elle n'en avait pas fini avec moi. Sans prendre de pincette, la question ne tarda pas à tomber.
Ma mine devint légèrement plus sombre que d'habitude et mes sourcils se fléchirent à cette interrogation. J'avais pensé à une étrange blague mais ce ne devait pas être le genre de cette femme.
Mon visage se ferma et l'intonation fut plus tranchante que je ne l'aurais voulu, sûrement sous le coup de la perplexité de cette interrogation.
-Pure folie.
A vrai dire, je ne m'y attendais pas réellement. Aucun sorcier ou sorcière n'était ignorant du malaise et des répercussions de cette magie maudite. Malgré mon assurance ou même la complaisance à asseoir mon pouvoir, j'avais conscience de certaines limites. Même plus que ça : il incombait à la Justice de défaire quiconque oserait s'approcher de cette magie noire.
-Les morts appartiennent à la terre et au passé. Si tentez est qu'un sorcier ou une sorcière souhaite délibérément user de cette odieuse pratique, même de façon limitée, je vous le dis maintenant : je l'enverrais les rejoindre dans la poussière. La nécromancie est une aberration, pourfendant les lois naturelles en plus de générer la démence dans les esprits. L'hôte en deviendrait maladivement incontrôlable et donc, dangereux.
Je continuai de la fixer avec un regard de marbre. Quel était le but de cette question, au juste ? Si par hasard elle n'était pas d'accord avec mon opinion, cela générerait certainement un conflit. Mais j'étais ferme : nous n'avions pas à biaiser Mère Nature. C'était outrageant et indigne de notre race. Personne ne devrait toucher à ce pouvoir.
-J'estime que cette magie n'a pas sa place dans nos rangs. Enclave ou pas Enclave. Le danger est trop énorme. Vous avez mon avis sur la question mais je tiens à insister : sachez simplement que je ne pardonne pas cette imprudence.
Je ne savais pas réellement quel était l'avis de ces deux personnes mais dans mon cas, j'étais loin de plaisanter avec ce maléfice. Certes, la puissance était une sensation grisante, j'étais bien placée pour le savoir. D'autant plus quand on a la liberté de contrôler la vie ou bien la mort. Mais j'étais loin de posséder cette avidité outrageuse.
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Dim 4 Aoû 2019 - 1:08
Elle acceptait les compliments, mais il était évident à son air des plus sarcastique qu’elle en avait encore en réserve pour montrer à quel point elle pouvait être redoutable. J’avais l’habitude de ce genre de caractère russe, élevé à la dure et éduqué dans l’optique de s’élever au-dessus de la plèbe pour se construire contre vent et marée.
Elle avait donc un sortilège pour neutraliser la magie chez les gens. C’était en effet un atout hors du commun et très pratique pour nuire à un ennemi ou lutter face à plus fort que soi. C’était en revanche très drôle qu’elle insiste sur ce point précis, comme pour me montrer qu’elle pouvait gagner si nous nous opposions l’une à l’autre que mes tours de passe-passe n’étaient rien de plus.
C’était oublier que j’avais fait carrière dans la KGB et assimiler les techniques de tortures et d’interrogatoires les plus cruelles qui soient. J’accueillis cet avertissement avec amusement, chose qu’il était impossible de voir à cause de mon masque cachant ma bouche cette fois. Je ne doute pas que le sourire que j’affichais face à ce qu’elle dit ne l’aurait énervé. Le fait est que depuis des années j’avais appris que certains sorciers avaient mis un point d’honneur à préserver leur esprit des intrusions et j’avais effectué quelques recherches en ce sens. Pas besoin de sorts pour mettre un sorcier dans les vapes avec un puissant tranquillisant. Il ne restait plus qu’à lui injecté différent narcotiques et neuroleptiques pour affaiblir l’esprit et ainsi m’y introduire.
Le seul problème dans cette manipulation était les dégâts que pouvaient causer de tels cocktail de médicaments et donc la discrétion relative de procéder ainsi. C’était là toute la mesure de ma mise en garde à l’idée de la briser.
Je n’ai pas surenchéri sur ces dires, préférant garder le silence et ne pas vouloir donner dans l’intimidation gratuite.
Riven était une femme comme je les aime. Forte et implacable. Nous allions bien nous entendre. Il était évident qu’elle était notre future Justice maintenant. Je fus assez surprise de voir Arisugawa-san lui demander son avis sur la nécromancie. Mais c’est bien à la réponse de Riven que je ne m’attendais pas. “Pure folie” tels avaient été ses premiers mots pour répondre à la question de ma très estimée collègue.
Son avis était véritablement tranché sur la question. Une forme de magie distordue, telle était la véritable nature de la nécromancie. Elle n’avait pas tort de dire que cela en coûtait à l’esprit de l’utilisateur, il n’y avait qu’à voir Greed pour se rendre compte que le bougre n’avait pas toujours les idées claires. Cependant, sans que je n’arrive à me l’expliquer, je n’ai pas pu retenir une sorte de fou rire, étouffé et résonant à cause du masque, ne manquant pas d’être déroutant et presque inhumain à ce moment-là, d’autant plus que ce n’était pas dans mes habitudes de rire ainsi.
Je repris ma contenance toute de suite après, arrêtant de rire après quelques secondes seulement.
Irina ▬ Et bien et bien... que voilà une opinion tranchée sur la question.
Je ne manquais pas de lancer un regard vers ma collègue, toujours aussi imperturbable. Je récléchis un instant à l’idée que ce genre de résonnement pouvait être terriblement compromettant vis-à-vis de sa nomination à cause de la Puissance qui était versé dans cette pratique. Une Justice qui lui ferait la chasse n’allait pas le mettre dans de bonne disposition pour voter en sa faveur et Arisugawa-san n’était pas du genre à faire des compromis dans ses rapports fait à l’Enclave.
Irina ▬ La nécromancie ici est seulement très réglementé très chère, mais pas interdite à tous comme vous semblez vouloir le faire à titre personnel.
Je pris une intonation très froide et sèche, dénuée de toute forme d’émotion ou d’envie de créer un quiproco.
Irina ▬ Donazya-san, êtes-vous seulement capable d’accepter cet état de fait, une chose qui ne va pas dans votre sens ?
Il fallait bien dire qu’elle avait un tempérament, mais l’Enclave est aussi forte que son membre la plus faible et toute forme de dissentions profonde est à proscrire de notre point de vue.
Etilya sur DK RPG
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Sam 10 Aoû 2019 - 18:02
Priver un individu de sa capacité magique, pendant quelques minutes qui plus est ? Ce ne devait pas être un sort simple à maîtriser. Elle était décidément douée. Le Tribunal possédait une relique extrêmement rare qui imitait ce sort pour un temps donné, lorsque l’accusé était condamné à perdre ses pouvoirs temporairement, mais je ne connaissais pas de sorcier actuellement en vie qui disposait de la même capacité. J’en pris note dans mon carnet. Tout cela titillait ma soif de connaissance.
« Pure curiosité, Donazya-san, mais quel est votre record de temps pendant lequel vous êtes parvenu à maintenir ce sort ? Et est-ce un sort de coercition mental ou est-ce qu’il bloque physiologiquement le lien entre le sorcier et son énergie magique ? »
Quand j’en vins au sujet de la nécromancie, la candidate nous très vite part de son opinion extrêmement tranchée. Très honnêtement, je le partageais, de manière peut-être moins agressive. Cependant, ma collègue avait tout à fait raison. Si la sorcière russe souhaitait entrer dans cette Enclave, il lui faudrait tempérer cette opinion, car un membre-même de l’Enclave pratiquait la nécromancie, et tant qu’il serait à ce poste, ou en état de le garder, du moins, il semblait peu probable que ce type de magie controversé fût strictement interdite au Japon. Pour l’instant, il était un peu l’exception qui confirmait la règle, en quelque sorte, toléré, uniquement parce qu’il utilisait ce pouvoir pour remplir au mieux son rôle de Puissance. Dans les souvenirs de ma mère, quoi qu’un peu étrange, il avait toujours rempli sa tâche honorablement, raison pour laquelle cela n’avait jamais été remis en question. Mais viendrait bien le temps où son esprit serait trop souillé par la magie taboue pour continuer à assumer ce rôle, et à ce moment-là, il faudrait bien admettre que c’était une erreur. C’était un bon élément, et le voir sacrifier sa santé mentale ainsi était vraiment dommage, quoiqu’il fallût sans doute avoir un léger grain de folie pour décider de se verser dans ce domaine…
J’appuyai la remarque de ma collègue, tout à fait intéressée par la réponse, qui déterminerait sans doute l’acceptation de Donazya-san dans l’Enclave.
« Je partage au moins en partie votre opinion. Cependant, notre Puissance, Greed-san, est un grand pratiquant de cette magie. L’autorisation de la pratiquer dans le cadre de son travail lui a été officiellement accordée lorsqu’il a rejoint l’Enclave, ce qui signifie que la Loi est de son côté. Êtes-vous capable de mettre suffisamment votre dégoût de cette magie de côté pour travailler avec lui de manière professionnelle, si ce n’est en bons termes ? »
En temps de paix, la Puissance était probablement l’Enclaviste qui travaillait le plus avec la Justice. En effet, il avait le rôle de chef de la police des sorciers, et c’était à lui d’amener les criminels devant le Tribunal. S’ils ne pouvaient pas s’entendre au moins un minimum, le système ne pourrait jamais fonctionner correctement.
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Sam 10 Aoû 2019 - 22:24
Ma foi, je savais pertinemment que ce don s'avérait conséquent et très certainement celui qui faisait le plus ma fierté. J'avais travaillé d'arrache-pied pour maîtriser une magie pareille qui me coûtait très cher en énergie. J'avais cependant appris à l'optimiser avec les années, ce qui me permettait d'en user méthodiquement tout en connaissant mes limites. Ce sort ne pouvait pas être utilisé à la légère. Mais je fus assez ravie de constater qu'il puisse intéresser l'Enclaviste du Temps. En tout cas, c'est ce que je pouvais en conclure puisqu'elle se mit à noter rapidement cette information.
En réalité, il n'y avait rien de mental. Le démantèlement était purement physiologique et c'est ce qui rendait le tour plus compliqué encore. En effet, bloquer les souches magiques du corps d'un sorcier dont il regorgeait par nature réclamait des efforts et une maîtrise très conséquente. Le but étant de pétrifier complètement la moindre substance magique durant un laps de temps.
-En vue de l'énergie à déployer, mon record est de cinq minutes et trente cinq secondes. Je peux également toucher deux cibles à la fois, mais le temps d'effet est divisé par deux et l'endurance demandée, plus conséquent. Toutefois, ce sort reste purement physiologique, où le circuit entre le fluide magique et le corps se trouve déchiré momentanément.
Mais lorsque j'émis mon avis à propos de cette fameuse nécromancie, un rire affable auquel je ne m'attendais pas retentit dans la salle. Mon regard se posa instantanément sur le masque à l'origine de cette indécence. Je dus prendre sur moi assez ardûment pour ne pas manifester mon mépris ou mon agacement. Le visage rigide, je préférais ne pas réagir en scellant un silence lourd. Il était tout à fait indécent pour une personne de cette envergure d'agir de la sorte. Et c'était d'autant plus probant quant à la bêtise qui franchissait ses lèvres. Mon opinion tranchée ? Je ne pouvais pas réellement lui en tenir rigueur, il était bien évident que je l'étais. Quoi qu'avec un peu de réflexion, on pouvait aisément deviner que si mon caractère se dirigeait naturellement vers une inflexibilité et donc, d'avoir un avis bien marqué, ce n'était que les conséquences d'un vécu dans ce sens. En tant qu'avocate, ou même Juge, je ne pouvais décemment pas me permettre de tergiverser. Je me devais d'être rude, implacable et solide dans mes convictions. Sinon, à quoi bon postuler pour une telle place ? J'incarnais la rigidité des règles et de la Loi. Je ne pouvais donc pas me permettre d'être simplement souple, ou alors, vraiment en cas d'extrême exception. Peut-être une déformation professionnelle ? En tout cas, rien de bien surprenant finalement si cette femme avait pris la peine d'y songer juste dix secondes.
Je fixais mon interlocutrice d'en face, car c'était bien elle qui m'avait posée la question en première, même si je sentais bien que le Secret m'attendait au quart de tour.
-Vous m'avez posée une question, j'y réponds. Et comme vous le mentionnez si bien Fujibayashi-san, il s'agit là de mon avis personnel.
Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. C'était assez mal me connaître en réalité. Si elle pensait pouvoir me coincer avec une telle provocation à mon encontre, elle pouvait signer son échec. Je remarquais toutefois la différence très frappante entre ces deux là. Le Secret restait visiblement très agressive tandis que l'autre, manifestait toujours ce même calme inflexible.
Si ces règles autorisaient cette pratique, alors je ne pouvais que m'y résoudre. Après tout, n'était-ce pas moi qui était supposée incarner la Loi ? Et si la Loi appréciait à petite dose cette magie sale, alors je me devais de m'y plier. A vrai dire, j'en avais l'habitude. Les codes changeaient constamment d'un pays à l'autre. Je n'avais pas besoin d'un avis personnel, je devais simplement appliquer en fonction de ce qui m'était incombé, en toute dissociation de mon jugement propre.
-La Loi ne dépend pas d'une opinion personnelle bien que tranchée. Seulement des règles qui la maintiennent. Mon rôle est justement de faire suivre les esprits dans la même direction en fonction d'un protocole. Si la Loi de votre Enclave veut bien accorder le droit de tolérance à la nécromancie, je m'y conformerais. Après tout, il s'agirait là de mon rôle en tant qu'Enclaviste de la Justice, que de l'incarner totalement. Mais également, de faire régner les règles strictes quelles qu'elles soient qui la structurent. C'est l'essence même de la Loi. Les règles. Ni plus, ni moins.
Là où je passais, l'ordre régnait. Je n'accordais pas tellement d'importance à ma philosophie quand je m'habillais de ma cape en tant que Juge. Seules comptaient les règles, instruments de la justice dont j'étais le chef d'orchestre. Là se manifestait cette compétence assassine que de pouvoir trancher. Toutefois, je serais d'autant plus avisée à ce sujet, attentive à son utilisation. Apparemment, l'un des Enclavistes, la Puissance userait de cette folie. Si j'étais amenée à être proche d'un tel sorcier, ça me permettrait de garder un oeil sur cette besogne.
-Si la Loi est du côté de la Puissance, ça signifie automatiquement que je serais du sien.
Beaucoup de personnes pouvait être amenée à penser que je n'avais pas vraiment d'opinion propre au bout du compte. Une simple coquille vide qui se contentait de suivre les procédures. Mais je mettais au défi n'importe qui de pouvoir faire de même en exerçant l'art de se confondre aux exigences justicières parfaitement tout en excluant totalement ses convictions émotionnelles ou même ses intérêts, surtout dans ce domaine pénible et rude. A votre avis, quoi de plus tortionnaire finalement ? Croyez-moi, c'était un art extrêmement compliqué et très corrosif pour l'esprit qui ne saurait assumer que de dissocier son âme de la cour des jugements. Par chance, ce n'était pas un problème pour moi. Il n'y avait ni bien ni mal en ce qui me concerne, juste une trame à respecter au doigt et à l'oeil pour éviter le chaos.
En réalité, il n'y avait rien de mental. Le démantèlement était purement physiologique et c'est ce qui rendait le tour plus compliqué encore. En effet, bloquer les souches magiques du corps d'un sorcier dont il regorgeait par nature réclamait des efforts et une maîtrise très conséquente. Le but étant de pétrifier complètement la moindre substance magique durant un laps de temps.
-En vue de l'énergie à déployer, mon record est de cinq minutes et trente cinq secondes. Je peux également toucher deux cibles à la fois, mais le temps d'effet est divisé par deux et l'endurance demandée, plus conséquent. Toutefois, ce sort reste purement physiologique, où le circuit entre le fluide magique et le corps se trouve déchiré momentanément.
Mais lorsque j'émis mon avis à propos de cette fameuse nécromancie, un rire affable auquel je ne m'attendais pas retentit dans la salle. Mon regard se posa instantanément sur le masque à l'origine de cette indécence. Je dus prendre sur moi assez ardûment pour ne pas manifester mon mépris ou mon agacement. Le visage rigide, je préférais ne pas réagir en scellant un silence lourd. Il était tout à fait indécent pour une personne de cette envergure d'agir de la sorte. Et c'était d'autant plus probant quant à la bêtise qui franchissait ses lèvres. Mon opinion tranchée ? Je ne pouvais pas réellement lui en tenir rigueur, il était bien évident que je l'étais. Quoi qu'avec un peu de réflexion, on pouvait aisément deviner que si mon caractère se dirigeait naturellement vers une inflexibilité et donc, d'avoir un avis bien marqué, ce n'était que les conséquences d'un vécu dans ce sens. En tant qu'avocate, ou même Juge, je ne pouvais décemment pas me permettre de tergiverser. Je me devais d'être rude, implacable et solide dans mes convictions. Sinon, à quoi bon postuler pour une telle place ? J'incarnais la rigidité des règles et de la Loi. Je ne pouvais donc pas me permettre d'être simplement souple, ou alors, vraiment en cas d'extrême exception. Peut-être une déformation professionnelle ? En tout cas, rien de bien surprenant finalement si cette femme avait pris la peine d'y songer juste dix secondes.
Je fixais mon interlocutrice d'en face, car c'était bien elle qui m'avait posée la question en première, même si je sentais bien que le Secret m'attendait au quart de tour.
-Vous m'avez posée une question, j'y réponds. Et comme vous le mentionnez si bien Fujibayashi-san, il s'agit là de mon avis personnel.
Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. C'était assez mal me connaître en réalité. Si elle pensait pouvoir me coincer avec une telle provocation à mon encontre, elle pouvait signer son échec. Je remarquais toutefois la différence très frappante entre ces deux là. Le Secret restait visiblement très agressive tandis que l'autre, manifestait toujours ce même calme inflexible.
Si ces règles autorisaient cette pratique, alors je ne pouvais que m'y résoudre. Après tout, n'était-ce pas moi qui était supposée incarner la Loi ? Et si la Loi appréciait à petite dose cette magie sale, alors je me devais de m'y plier. A vrai dire, j'en avais l'habitude. Les codes changeaient constamment d'un pays à l'autre. Je n'avais pas besoin d'un avis personnel, je devais simplement appliquer en fonction de ce qui m'était incombé, en toute dissociation de mon jugement propre.
-La Loi ne dépend pas d'une opinion personnelle bien que tranchée. Seulement des règles qui la maintiennent. Mon rôle est justement de faire suivre les esprits dans la même direction en fonction d'un protocole. Si la Loi de votre Enclave veut bien accorder le droit de tolérance à la nécromancie, je m'y conformerais. Après tout, il s'agirait là de mon rôle en tant qu'Enclaviste de la Justice, que de l'incarner totalement. Mais également, de faire régner les règles strictes quelles qu'elles soient qui la structurent. C'est l'essence même de la Loi. Les règles. Ni plus, ni moins.
Là où je passais, l'ordre régnait. Je n'accordais pas tellement d'importance à ma philosophie quand je m'habillais de ma cape en tant que Juge. Seules comptaient les règles, instruments de la justice dont j'étais le chef d'orchestre. Là se manifestait cette compétence assassine que de pouvoir trancher. Toutefois, je serais d'autant plus avisée à ce sujet, attentive à son utilisation. Apparemment, l'un des Enclavistes, la Puissance userait de cette folie. Si j'étais amenée à être proche d'un tel sorcier, ça me permettrait de garder un oeil sur cette besogne.
-Si la Loi est du côté de la Puissance, ça signifie automatiquement que je serais du sien.
Beaucoup de personnes pouvait être amenée à penser que je n'avais pas vraiment d'opinion propre au bout du compte. Une simple coquille vide qui se contentait de suivre les procédures. Mais je mettais au défi n'importe qui de pouvoir faire de même en exerçant l'art de se confondre aux exigences justicières parfaitement tout en excluant totalement ses convictions émotionnelles ou même ses intérêts, surtout dans ce domaine pénible et rude. A votre avis, quoi de plus tortionnaire finalement ? Croyez-moi, c'était un art extrêmement compliqué et très corrosif pour l'esprit qui ne saurait assumer que de dissocier son âme de la cour des jugements. Par chance, ce n'était pas un problème pour moi. Il n'y avait ni bien ni mal en ce qui me concerne, juste une trame à respecter au doigt et à l'oeil pour éviter le chaos.
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Dim 11 Aoû 2019 - 0:36
Son pouvoir, cette capacité à priver un sorcier du sien, est indubitablement redoutable. N’importe quel sorcier compte sur ses sorts et à l’époque d’aujourd’hui, peu savent se battre sans leurs sorts. Si on compte qu’elle dispose toujours d’une capacité offensive à distance potentiellement avec ses flammes alors c’est en effet très compliqué de lutter contre elle et ce n’est pas plus mal pour la Justice. Bien que cela me laissa relativement indifférente en raison du fait l’affrontement frontal était tout sauf mon style, je n’en restai pas moins intéressée d’ajouter ce talent à l’équipe de l’Enclave au cas où une intervention de tous les Enclavistes ne soit nécessaire un jour.
C’est Arisugawa qui avait posé cette question au sujet du sort, mais elle n’en resta pas en reste après la réponse de Rive au sujet de la nécromancie. C’est vrai que Greed n’est pas le plus sain d’esprit, c’est une chose, mais il a le droit d’user de cette magie noire. Le fait est que je me suis toujours demandé s’il était comme ça avant d’user de nécromancie ou s’il était devenu ainsi à la suite d’une utilisation trop soutenue de ce sombre art occulte.
Je n’ai pas spécialement apprécié le ton suffisant avec lequel elle a répondu, mais je dénotais une certaine ignorance de la façon dont fonctionne un esprit humain. Mais à quoi bon essayer de trop en demander aux gens que de comprendre les tréfonds de la pensé et de la psyché.
Irina ▬ Laissez-moi vous inculquer une leçon Donazya-san. L’objectivité absolue n’est qu’une illusion dans laquelle vous vous bercer. En dépit des efforts considérables que vous mettez en place pour tendre à l’atteindre, cela est impossible. Vous n’avez pas parler d’un quelconque sort ayant pour but d’annihiler vos sentiments, très chère. Le fait est que vous n’êtes pas un ordinateur. Si vous haïssez cette magie, certes, il faudra faire avec, mais notre question n'en est pas moins légitime que de douter de votre capacité à passer outre à exercer la tâche pour laquelle vous postuler aujourd’hui.
Une indicible hésitation vint tarauder mon esprit, bien dissimulé par mon masque ne manquant pas maintenir cette impassible personnage que je me suis forgé. Le fait est que nourrissais des craintes à l’encontre de Greed-san justement depuis de nombreuses années à cause de sa pratique ouvertement reconnue de la nécromancie. Je partageais moins l’avis de la majorité des sorciers au sujet de la nécromancie, mais s’il n’était que de mon fait, j’obligerais tous les pratiquants à avoir un suivi psychologique mensuel, sinon hebdomadaire.
Greed dispose d’une personnalité tout à fait atypique même pour moi. Son comportement outrancier, faisant toujours fit de toute considération pour quoi que ce soit était peut-être un symptôme d'une utilisation trop poussée de la nécromancie justement.
Irina ▬ Si vous pensez être capable de travailler tout de même avec lui, alors c'est pour le mieux.
En ce qui me concernais, je n’avais plus vraiment de questions en suspens au sujet de Riven. Elle était la meilleure pour remplir le rôle de la Justice et siéger à nos côtés à l'Enclave.
Etilya sur DK RPG
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Dim 25 Aoû 2019 - 17:51
C’était décidément un sort de grande valeur. Cette Riven avait des compétences hors du commun. En cinq minutes, il pouvait se passer bien des choses. Le fait qu’il soit physiologique le rendait plus puissant, car les sorts de protection mentale n’y pouvaient rien. C’était donc une adversaire de taille pour n’importe quel sorcier. En un contre un, elle pourrait peut-être me vaincre. A condition de bien savoir se battre physiquement, du moins, car contrairement à la plupart des sorciers, j’étais loin de compter uniquement sur ma magie. Ma pratique des arts martiaux était avant tout destinée à endurcir mon esprit, mais cela ne m’empêchait pas d’avoir un haut niveau, au bout d’un demi-siècle de pratique quotidienne. Les sorciers avaient une fâcheuse tendance à trop compter sur leur magie. C’est ce qui rendait ce genre de sort aussi redoutable.
Donazya-san affirma qu’elle appliquerait la Loi à la lettre, sans impliquer ses propres opinions. J’étais plutôt d’accord avec Fujibayashi-san. Personne ne pouvait faire complètement abstraction de ses opinions. L’inconscient se chargeait de mettre son grain de sel dans notre chemin de pensée. J’aurais pu également la reprendre sur le fait qu’elle n’était pas encore la Justice, et qu’un « Fujibayashi-sama » aurait été plus approprié dans cette situation. Cependant, faire la leçon à nos candidats ne faisait pas partie de notre mission. Si ma collègue n’avait pas relevé l’affront, probablement dû à un simple manque d’expérience dans notre langue – du moins, je l’espérais – je n’avais pas à le faire.
Le fait était que Donazya-san était la meilleure candidate possible dans le pays actuellement. Fujibayashi-san était probablement du même avis que moi. Aussi me permis-je d’accélérer un peu les choses. Après tout, je devais rapidement retourner à mon travail d’archiviste.
« Fort bien. Je n’ai plus de questions. Aussi vais-je vous expliquer rapidement comment fonctionne notre système judiciaire ici. Ce serait d’ordinaire à votre prédécesseur de le faire, étant donné qu’il prend juste sa retraite. Cependant, il est… quelque peu diminué. Il existe des petits tribunaux locaux répartis à travers le pays. Vous en trouverez la liste dans votre futur bureau. Ils gèrent tous les délits commis par des sorciers dans le territoire qui dépend d’eux. Tout leur personnel est sous votre direction, bien entendu. Quant à la Cour de justice de Nakanoto, à laquelle vous siégerez, elle prend en charge les crimes, les appels faits après les procès des autres tribunaux et les délits commis dans cette ville. La particularité de ce tribunal est qu’il dispose d’une relique extrêmement puissante nommée le Marteau de la Justice. Le marteau de juge dont vous disposerez, associé à son support, permet d’appliquer magiquement les sentences que vous rendez. En d’autres termes, si avant de frapper le support, vous annoncez que l’accusé est condamné à être privé de sa magie pendant deux mois, il sera aussitôt incapable de lancer un sort, et ce pour la durée choisie. Pour qu’il fonctionne, il faut toujours annoncer haut et fort la sanction ET la durée, que ce soit quelques heures ou définitivement. Il est bien entendu à utiliser avec le plus grand soin. La sentence ne peut être levée aussi simplement qu’elle est appliquée. Et toute utilisation en dehors des procès officiels sera considérée comme un acte de trahison. »
Je finis mon thé et reposai la tasse sur la table sans un bruit.
« Des questions ? »
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Lun 26 Aoû 2019 - 14:19
Mes yeux se plissèrent légèrement tandis qu'elle se lançait dans une leçon de morale. Je pouvais largement entendre ses propos, sortant de la bouche d'une femme qui passait son temps à arpenter l'esprit des autres. J'entendais également qu'on puisse douter de ma capacité à passer outre mes opinions personnelles ou d'éventuels états d'âme.
Je pris même le temps d'y réfléchir quelques minutes. Je superposais mes souvenirs d'enfance, là où les quelques résidus émotionnels s'étaient éteints dans un feu ardent. Je me souvenais précisément des instants douloureux, enfermée dans la petite cabane au fond du jardin, tandis que le froid glacial me mordait la chair, dans les campagnes profondes de Russie. Les efforts que mes parents avaient déployé pour m'endurcir restaient tout simplement abjects. Je n'étais qu'une enfant, quand mes paternels me traitaient comme l'instrument de torture a jeté sur les humains. Et pour assouvir leur désir ardent d'asseoir la suprématie des sorciers, les moyens mis en œuvre ne s'en trouvaient que plus cruels.
Je me souvenais de mes doigts ensanglantées sur les touches de piano du salon, pour travailler la rigueur. Je me souvenais de la cabane, au fond du jardin, pour travailler le mental. Je me souvenais de la mort de mon chien de compagnie, achevé, sous mes yeux en larmes, pour terrasser l'empathie. Je pourrais bien en rappeler d'autres à ma mémoire, tant ces scènes arrivaient en flopée massive.
Pourtant, bien que ces images fussent nettes, je n'éprouvais rien. Pas un élan de tristesse, pas un pincement de colère, pas même de la rancune.
Non, bien au delà, leurs manœuvres m'avaient sculpté dans le fer et le feu. Un maigre sourire étira ma bouche, tandis j'haussais très légèrement les épaules.
Père, mère : je vous dis, merci.
-C'est vous la professionnelle.
Mais rien n'est impossible. Pas une seule fois, je m'étais mise à hésiter, même durant ma longue carrière. Je ramassais simplement les faits, les preuves et les discours. Je me saisissais ensuite de cette trame régissant les règles. Je décortiquais ensuite les éléments, pour appliquer le verdict. Un peu comme une recette de cuisine qu'on respecterait à la lettre.
Je ne souhaitais pas m'étaler plus sur ce sujet, cela reviendrait à avoir une discussion de sourdes. Je préférai leur laisser le loisir de constater par elles-mêmes si oui ou non, je me montrerais digne de leurs attentes en outrepassant ce que les gens aiment appeler : le conscient ou l'inconscient des émotions.
Le fait est que si je n'avais pas pris le soin d'apprendre un tel sort pour supprimer mes émotions, c'est ce je n'en avais tout simplement pas éprouvé le besoin ni même l'utilité.
-Je ne remets pas en cause votre jugement. Il est normal que de douter du potentiel d'une personne que vous ne connaissez pas, pour un tel poste. Mais vous constaterez en temps voulu ce qu'il en est, si j'en ai le droit.
Je me sentirais presque sage à énoncer ce genre de paroles. Mais s'il y avait une chose que je savais calculer, c'était la perte de temps. Je ne lancerais pas de débat ici, ni ne me montrerait présomptueuse sur un domaine qui ne m'incombait pas. Ce qui laissait supposer que je la gratifiais du bénéfice du doute au sujet de ma capacité à passer la subjectivité de mes opinions, bien que ma volonté et mon impartialité demeuraient bien supérieures à mon propre avis. Certes, je n'étais pas une machine à part entière mais, qu'est ce que ça pouvait bien prouver, finalement ?
Cette Fujibayashi ne devait pas être sans savoir que certains spécimens connaissaient des faiblesses cognitives, qui ne faisaient pas d'eux des machines mais des personnes capables de passer totalement en travers de la morale ou de l'empathie. En tout cas, ce n'était pas faute d'avoir déjà eu à faire à ce type de cas.
En tout cas, je pressentais que nous arrivions à la fin de l'entretien. L'Enclave du Temps me présenta le fonctionnement rapidement du système judiciaire en ces lieux.
Je disposerais de tout le personnel des tribunaux répartis aux quatre coins du pays. De ce que je compris, si jamais les affaires devaient se révéler plus corsées, l'instance supérieure prendrait la relève, avant d'arriver jusqu'à moi. Mais le plus intéressant siégeait bien dans la Cour de Nakanoto, qui disposait d'un trésor précieux : Un Marteau de la Justice. Un nom simple et efficace, pour ce qu'il représentait. Je devais donc être très consciencieuse par rapport à son usage et bien veiller à mesurer mes verdicts avant de les clamer haut et fort. Bien évidemment, elle me mit en garde au passage par rapport à son utilisation hors procès officiels, ce qui tombait sous le sens pour ma part.
Je me penchais légèrement en avant, en guise de remerciements pour ces informations.
-Tout est clair pour moi, je vous remercie. Je veillerai méticuleusement à remplir mes fonctions, comme il se doit.
Oui. C'est ça. Et je ne comptais pas faillir à la tâche. Je rejoindrais les piliers qui régissent l'Enclave et serait très attentive au déroulement des évènements. Sans parler de cette fameuse Puissance, sur laquelle je garderais un œil. Quant à ces deux-là, mon petit doigt me disait que j'allais être régulièrement amenée à travailler avec elles.
Je pris même le temps d'y réfléchir quelques minutes. Je superposais mes souvenirs d'enfance, là où les quelques résidus émotionnels s'étaient éteints dans un feu ardent. Je me souvenais précisément des instants douloureux, enfermée dans la petite cabane au fond du jardin, tandis que le froid glacial me mordait la chair, dans les campagnes profondes de Russie. Les efforts que mes parents avaient déployé pour m'endurcir restaient tout simplement abjects. Je n'étais qu'une enfant, quand mes paternels me traitaient comme l'instrument de torture a jeté sur les humains. Et pour assouvir leur désir ardent d'asseoir la suprématie des sorciers, les moyens mis en œuvre ne s'en trouvaient que plus cruels.
Je me souvenais de mes doigts ensanglantées sur les touches de piano du salon, pour travailler la rigueur. Je me souvenais de la cabane, au fond du jardin, pour travailler le mental. Je me souvenais de la mort de mon chien de compagnie, achevé, sous mes yeux en larmes, pour terrasser l'empathie. Je pourrais bien en rappeler d'autres à ma mémoire, tant ces scènes arrivaient en flopée massive.
Pourtant, bien que ces images fussent nettes, je n'éprouvais rien. Pas un élan de tristesse, pas un pincement de colère, pas même de la rancune.
Non, bien au delà, leurs manœuvres m'avaient sculpté dans le fer et le feu. Un maigre sourire étira ma bouche, tandis j'haussais très légèrement les épaules.
Père, mère : je vous dis, merci.
-C'est vous la professionnelle.
Mais rien n'est impossible. Pas une seule fois, je m'étais mise à hésiter, même durant ma longue carrière. Je ramassais simplement les faits, les preuves et les discours. Je me saisissais ensuite de cette trame régissant les règles. Je décortiquais ensuite les éléments, pour appliquer le verdict. Un peu comme une recette de cuisine qu'on respecterait à la lettre.
Je ne souhaitais pas m'étaler plus sur ce sujet, cela reviendrait à avoir une discussion de sourdes. Je préférai leur laisser le loisir de constater par elles-mêmes si oui ou non, je me montrerais digne de leurs attentes en outrepassant ce que les gens aiment appeler : le conscient ou l'inconscient des émotions.
Le fait est que si je n'avais pas pris le soin d'apprendre un tel sort pour supprimer mes émotions, c'est ce je n'en avais tout simplement pas éprouvé le besoin ni même l'utilité.
-Je ne remets pas en cause votre jugement. Il est normal que de douter du potentiel d'une personne que vous ne connaissez pas, pour un tel poste. Mais vous constaterez en temps voulu ce qu'il en est, si j'en ai le droit.
Je me sentirais presque sage à énoncer ce genre de paroles. Mais s'il y avait une chose que je savais calculer, c'était la perte de temps. Je ne lancerais pas de débat ici, ni ne me montrerait présomptueuse sur un domaine qui ne m'incombait pas. Ce qui laissait supposer que je la gratifiais du bénéfice du doute au sujet de ma capacité à passer la subjectivité de mes opinions, bien que ma volonté et mon impartialité demeuraient bien supérieures à mon propre avis. Certes, je n'étais pas une machine à part entière mais, qu'est ce que ça pouvait bien prouver, finalement ?
Cette Fujibayashi ne devait pas être sans savoir que certains spécimens connaissaient des faiblesses cognitives, qui ne faisaient pas d'eux des machines mais des personnes capables de passer totalement en travers de la morale ou de l'empathie. En tout cas, ce n'était pas faute d'avoir déjà eu à faire à ce type de cas.
En tout cas, je pressentais que nous arrivions à la fin de l'entretien. L'Enclave du Temps me présenta le fonctionnement rapidement du système judiciaire en ces lieux.
Je disposerais de tout le personnel des tribunaux répartis aux quatre coins du pays. De ce que je compris, si jamais les affaires devaient se révéler plus corsées, l'instance supérieure prendrait la relève, avant d'arriver jusqu'à moi. Mais le plus intéressant siégeait bien dans la Cour de Nakanoto, qui disposait d'un trésor précieux : Un Marteau de la Justice. Un nom simple et efficace, pour ce qu'il représentait. Je devais donc être très consciencieuse par rapport à son usage et bien veiller à mesurer mes verdicts avant de les clamer haut et fort. Bien évidemment, elle me mit en garde au passage par rapport à son utilisation hors procès officiels, ce qui tombait sous le sens pour ma part.
Je me penchais légèrement en avant, en guise de remerciements pour ces informations.
-Tout est clair pour moi, je vous remercie. Je veillerai méticuleusement à remplir mes fonctions, comme il se doit.
Oui. C'est ça. Et je ne comptais pas faillir à la tâche. Je rejoindrais les piliers qui régissent l'Enclave et serait très attentive au déroulement des évènements. Sans parler de cette fameuse Puissance, sur laquelle je garderais un œil. Quant à ces deux-là, mon petit doigt me disait que j'allais être régulièrement amenée à travailler avec elles.
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Lun 26 Aoû 2019 - 15:47
J’observais cette femme tandis qu’elle restait assise face à nous deux, moi et l’inflexible Temps qui étions là pour juger si elle était digne de l’Enclave. Sa forte stature, ses membres délicats et musclés maintenant une position droit impeccable comme si elle était dotée d’une planche d’acier dans le dos à laquelle elle était sanglée. Cette crinière flamboyante ne faisait que rehausser ce regard impartial qu’elle pouvait projeter vers moi, certaine de ses convictions.
Elle a raison, c’est moi la professionnelle. Le fait est que dans la vie, surtout lorsqu’elle débute normalement comme cela a eu l’air d’être le cas pour elle, on ne devient pas ainsi sans raison. Elle m’a laissé entrevoir des faits passés terriblement lourds de conséquences pour un être vivant et il n'est donc évident qu'un jour où l'autre, elle devra faire face à un retour de toutes ses émotions refoulées. Elle n’est pas à l’abri que ça n’arrive un jour, que tout lui explose en plein visage malgré son incroyable résistance. Elle se qualifie intérieurement d’être forgé par le feu et l'acier, mais à ce que je sache, l’acier n’est pas indestructible.
J’ai des réserves quant à son avenir psychologique et comment elle va vieillir, mais ce n’est pas le problème qui intéresse aujourd’hui et à cet instant précis. Le fait est qu’elle remplit toutes les conditions que nous recherchons pour une Justice et plus encore. C’est une aubaine de trouver quelqu’un pour faire prendre sa retraite forcée à ce vieux bonhomme moribond qui vocifère à longueur de journée sa colère contre ses rhumatismes et son âge avancé plus qu’à rendre la justice.
Miyuku-san se lança dans une explication détaillée du travail de la Justice au sein du pays et comment sont gérées les différentes cours et leur fonctionnement par rapport à celle de la Justice se trouvant à Nakanoto. Ce maudit marteau, voilà une relique hors du commun et qui défie l’entendement. Pourquoi je ne dispose pas d’un tel artefact forgé à la fondation de ce tribunal moi aussi ? Enfin... Il n’est pas bon de manifester de l’envie, cela nuit au teint.
Une fois de nouveau seule à seule avec Arisugawa, je me rassis à ses côtés pour lui donner mon avis en privé sur la candidate.
Elle a raison, c’est moi la professionnelle. Le fait est que dans la vie, surtout lorsqu’elle débute normalement comme cela a eu l’air d’être le cas pour elle, on ne devient pas ainsi sans raison. Elle m’a laissé entrevoir des faits passés terriblement lourds de conséquences pour un être vivant et il n'est donc évident qu'un jour où l'autre, elle devra faire face à un retour de toutes ses émotions refoulées. Elle n’est pas à l’abri que ça n’arrive un jour, que tout lui explose en plein visage malgré son incroyable résistance. Elle se qualifie intérieurement d’être forgé par le feu et l'acier, mais à ce que je sache, l’acier n’est pas indestructible.
J’ai des réserves quant à son avenir psychologique et comment elle va vieillir, mais ce n’est pas le problème qui intéresse aujourd’hui et à cet instant précis. Le fait est qu’elle remplit toutes les conditions que nous recherchons pour une Justice et plus encore. C’est une aubaine de trouver quelqu’un pour faire prendre sa retraite forcée à ce vieux bonhomme moribond qui vocifère à longueur de journée sa colère contre ses rhumatismes et son âge avancé plus qu’à rendre la justice.
Miyuku-san se lança dans une explication détaillée du travail de la Justice au sein du pays et comment sont gérées les différentes cours et leur fonctionnement par rapport à celle de la Justice se trouvant à Nakanoto. Ce maudit marteau, voilà une relique hors du commun et qui défie l’entendement. Pourquoi je ne dispose pas d’un tel artefact forgé à la fondation de ce tribunal moi aussi ? Enfin... Il n’est pas bon de manifester de l’envie, cela nuit au teint.
Irina ▬ Je tiens également à souligner mes services sont amenés à rendre une justice interne, mais nous serons amenés à collaborer énormément vis-à-vis de ceux qui enfreignent l’impératif de maintien du secret.J’enlevais mon masque pour ensuite lui tendre la main et la lui serrer. J’avais assez fait de salut à l’orientale pour la journée et c’était une compatriote après tout alors pourquoi faire dans le cérémonial ?
Je pense que nous avons tous ce que nous voulions mademoiselle Donazya
Une fois de nouveau seule à seule avec Arisugawa, je me rassis à ses côtés pour lui donner mon avis en privé sur la candidate.
Irina ▬ Bon, si vous voulez mon bilan. Je pense qu’elle atteinte d’alexithymie, une difficulté à identifier, différencier et exprimer ses sentiments, le tout induit par un passé houleux. Au final, elle est assez proche d’un robot justice, ce qui nous arrangera. Je ne vais pas te mentir, mais avec son caractère, ça va faire des étincelles avec Greed, nécromancie ou pas.Je me levais et saluait ma comparse après avoir accueilli son avis.
Irina ▬ Maintenant, si vous le permettez. Je vous sais trop poli pour m’inviter à partir prestement pour retourner à vos affaires alors autant que je sois l’impertinente qui doit y retourner.Je lui fis un clin d’œil avant de quitter doucement la propriété de ma collègue et enfin le Sekidozan par cette longue série de marches descendant la montagne.
“Fin des débats”
Etilya sur DK RPG
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Mer 28 Aoû 2019 - 17:03
Tandis que Donazya-san se levait pour partir, je fis de même et m’inclinai légèrement.
« Nous serons également vite amenées à travailler ensemble. Consigner personnellement le déroulement des procès les plus importants fait partie de mes prérogatives. Si vous avez besoin de savoir quoi que ce soit sur les procès passés ou tout ce qui concerne l’Enclave avant votre arrivée, n’hésitez pas à me rendre visite aux Archives. Par ailleurs, mon majordome, Yanagi-san, vous montreras en sortant d’ici l’entrée des espaces réservés aux Sorciers se trouvant sous le Sekidozan. On y trouve notamment lesdites Archives et le lieu de réunion de l’Enclave. Ce dernier est verrouillé par une relique. Demain, nous conduirons le rituel qui permettra à la relique de vous reconnaître et de vous autoriser de le passage. Si vous le souhaitez, vous pourrez dès aujourd’hui repartir par la salle des Archives. Une relique portail nous relie à la bibliothèque du Savoir, en ville. »
Irina ôta son masque. Ce n’était pas tous les jours, mais je n’en étais pas surprise. D’après les souvenirs de ma mère, le Secret montrait généralement son visage aux nouveaux Enclavistes quand elle était sûre qu’il allait obtenir le poste. Je pris une petite cloche sur une étagère et sonnai. Lorsque Yanagi-san ouvrit la porte, je lui adressai un signe de tête entendu et il acquiesça en signe de compréhension. J’inclinai légèrement la tête pour le remercier discrètement. Yanagi-san était un sorcier au moins octogénaire, déjà au service de cette famille avant ma naissance. Il m’avait vue grandir et faisait partie de ces vieux murs. J’avais une certaine affection pour lui.
« Rendez-vous au tribunal demain à neuf heures. Votre prédécesseur vous y accueillera. Je vous souhaite une bonne fin de journée. »
Je laissai Yanagi-san emmener notre nouvelle collègue vers les locaux sous le Sekidozan. La porte coulissante se referma et les pas s’éloignèrent. Je me tournai vers Fujibayashi-san tandis qu’elle me donnait son bilan de l’entretien. Un robot justice… En effet, je supposai que c’était pour le mieux. Mais si l’on continuait à ce rythme, l’Enclave deviendrait bientôt digne du service de pyschologie du Secret. De toute façon, nous n’étions pas là pour nous entendre et prendre du bon temps, mais pour diriger ce pays. Pour ma part, j’avais de bonnes relations professionnelles avec Greed-san, malgré sa pratique de la nécromancie, et je pourrais sans doute en venir à apprécier Donazya-san. Un caractère puissant pouvait faire des étincelles, mais était un bon début pour être un bon Enclaviste.
« Maintenant, si vous le permettez. Je vous sais trop poli pour m’inviter à partir prestement pour retourner à vos affaires alors autant que je sois l’impertinente qui doit y retourner. »
J’esquissai un léger sourire. Elle me connaissait bien.
« C’était un bon travail, Fujibayashi-san. Passez-vous aussi une bonne fin de journée. »
Je répondis à son clin d’oeil par un signe de tête respectueux et pris à mon tour le chemin des Archives. Mon devoir n’était pas terminé pour aujourd’hui.
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