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Mar 29 Déc 2020 - 23:31
Il y en avait vraiment plus qu’assez de ce pays de demeuré. C’est quoi qu’ça putain un pays où on vous met en joug dès lors où on voit une arme sur vous ? N’importe quoi décidément. Mais avec le massacre de militaire des jours précédents et ma volonté de faire un minimum profil bas pour ne pas plus attirer que ça leurs regards sur moi, force était d’admettre que je devais changer mes habitudes. J’avais donc pour une fois décidé d’aller jusqu’au bout de cette merde et d’accepter de me faire emmener au poste de police où j’allais forcément devoir expliquer le pourquoi de mon arme avant ensuite de passer devant un juge pour lancer une procédure. Du blabla de bureaucrate à la noix.
J’acceptai, amusé, de jouer le jeu pour une fois et de m’offrir une petite journée détente. J’avais reçu un message de Vincent tôt dans la matinée, qui à lui seul m’offrait un sourire à chaque fois que je pouvais le relire. “Ne t’en fais trop. J’ai réussi à convaincre Ely d’arrêter de faire des siennes et de boucler ses valides. Je finis de régler deux trois détails ici pour que tout roule et que Maria soit bien et nous arriverons sans doute demain tard dans la nuit pour passer la quarantaine.” Clairement, la Dwight Hodgkin family qui rapplique ici était pour le moins tranquillisant, d’autant plus que j’avais toujours une enquête à mener moi aussi de mon côté sur ceux qui ont enlevé Yesfir et l’ont torturé. Deux chefs de clans attaqués, l’un mort et l’autre pratiquement en l’espace d’une dizaine de jours, nan clairement c’était la merde.
Autant dire que la tension monta d’un cran dans ce couloir si bien nettoyé. Je pouvais presque sentir le sang de l’officier ainsi que des autres personnes présentes dans ce couloir tant il gonflait leurs veines sous l’effet de la tension. C’est là que la porte du cabinet du juge s’ouvrit, ce qui suffit à couper court à tout ce qui se déroulait là. Je me tournai en souriant vers cette femme. Quel look pour le moins incongru. Des cheveux d’un flamboyant... C’est une coloration ou du naturel ça ? Instinctivement mes yeux se sont orientés vers le bas comme pour chercher la réponse vers là où on ne prête pas attention à la couleur. Un corps caché par ses habits, mais je devinais une femme athlétique qui s’entretiens sans doute au quotidien, mais c’est de loin son regard qui était le plus intéressant pour moi. Quelle sévérité dans ce regard.
On peut souvent rencontrer des gens qui arbord un regard sévère, mais rare sont ceux qui transmettent la gravité d’une situation, comme pour dire “mec, t’es vraiment dans la merde et crois moi j’en ai vu beaucoup dans ma chienne de vie et sais mesurer l’expression”. Ce genre de regard.
J’avais eu raison de me prêter au jeu finalement. J’aurai pu agiter ma carte “sortie de prison” avant, mais alors cela n’aurait vraiment pas été aussi drôle que ce qui m’attendait...
J’acceptai, amusé, de jouer le jeu pour une fois et de m’offrir une petite journée détente. J’avais reçu un message de Vincent tôt dans la matinée, qui à lui seul m’offrait un sourire à chaque fois que je pouvais le relire. “Ne t’en fais trop. J’ai réussi à convaincre Ely d’arrêter de faire des siennes et de boucler ses valides. Je finis de régler deux trois détails ici pour que tout roule et que Maria soit bien et nous arriverons sans doute demain tard dans la nuit pour passer la quarantaine.” Clairement, la Dwight Hodgkin family qui rapplique ici était pour le moins tranquillisant, d’autant plus que j’avais toujours une enquête à mener moi aussi de mon côté sur ceux qui ont enlevé Yesfir et l’ont torturé. Deux chefs de clans attaqués, l’un mort et l’autre pratiquement en l’espace d’une dizaine de jours, nan clairement c’était la merde.
Bradley ▬ Je déteste les coïncidences... Soufflai-je.Cela suffit à faire se soulever un sourcil dubitatif de la part de l’officier de police qui ne devais sans doute pas comprendre un broc de mon anglais bien ricain. Cela suffit à me faire rire aux éclats dans le couloir menant au bureau de la juge Donazya. Une petite pépite locale de ce que j’ai compris des brides de conversation captées par mes soins en patientant. Autant dire qu’elle avait une sacrée réputation celle-là.
Officier ▬ Un peu de silence vous êtes dans le palais de justice !Cela ne faisait que me faire rire d’autant plus à gorge déployée.
Bradley ▬ De Justice ? Ahahah ! Mais celle des hommes ne m’atteint pas ! Dis-je dans un rictus carnassier tout en le toisant du regard.Mes yeux perçaient sa nature pitoyable et rien que ma force stature en me levant avait suffi à lui faire adopter une posture presque recroquevillée sur lui-même tout en restant debout. Je n’ai eu qu’à feindre le fait de forcer sur les menottes m’entravant jusqu’à ce qu’elles ne cèdent. Il fallait que je passe pour une espèce de brute épaisse ayant du mal malgré tout et à qui cela demandait un effort impressionnant pour les faire se briser alors que cela était aussi difficile que de couper du beurre avec une lame chauffée à blanc.
Autant dire que la tension monta d’un cran dans ce couloir si bien nettoyé. Je pouvais presque sentir le sang de l’officier ainsi que des autres personnes présentes dans ce couloir tant il gonflait leurs veines sous l’effet de la tension. C’est là que la porte du cabinet du juge s’ouvrit, ce qui suffit à couper court à tout ce qui se déroulait là. Je me tournai en souriant vers cette femme. Quel look pour le moins incongru. Des cheveux d’un flamboyant... C’est une coloration ou du naturel ça ? Instinctivement mes yeux se sont orientés vers le bas comme pour chercher la réponse vers là où on ne prête pas attention à la couleur. Un corps caché par ses habits, mais je devinais une femme athlétique qui s’entretiens sans doute au quotidien, mais c’est de loin son regard qui était le plus intéressant pour moi. Quelle sévérité dans ce regard.
On peut souvent rencontrer des gens qui arbord un regard sévère, mais rare sont ceux qui transmettent la gravité d’une situation, comme pour dire “mec, t’es vraiment dans la merde et crois moi j’en ai vu beaucoup dans ma chienne de vie et sais mesurer l’expression”. Ce genre de regard.
J’avais eu raison de me prêter au jeu finalement. J’aurai pu agiter ma carte “sortie de prison” avant, mais alors cela n’aurait vraiment pas été aussi drôle que ce qui m’attendait...
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Ven 1 Jan 2021 - 18:42
Décidément, nous n'arrêtions pas le progrès. Les conneries s’enchaînaient les uns aux autres comme une chaîne aux rouages infernaux. J'étais habituée à la pression, l'urgence, les dossiers cataclysmiques et j'en passe. Mais en ce moment, tout devenait infernal. Des malheurs avaient encore eu lieu quelques jours plus tôt entre le massacre d'une lignée entière de militaires sur la frontière et ensuite l'assassinat d'un vampire chef de clan déclaré et certifié. Allons bon, cela promettait encore d'être intensif dans toute son envergure catastrophique. De plus, mon humeur n'arrangeait réellement rien. Tout m'énervait profondément. Une menace planait au-dessus de nos têtes et nous traînions en lenteur dans les démarches concernant la vision d'un Savoir évincé par ses propres séquelles, sans parler de l'avertissement du Haut Conseil par le biais d'une rencontre. Toutefois, je comprenais assez leur désir de nous remettre dans le droit chemin. L'Enclave avait nettement manqué à son devoir à force de se parquer comme des rats de gouttière dans les égouts de nos habitudes passives. C'était regrettable mais cela méritait vraiment un bon coup de pied dans la fourmilière. Notre manque d'action et d'initiative nous tuera un jour. Je craignais aussi qu'un boulon de Greed ne se perde également dans les abysses et ne provoque encore plus de scandale. Mais cela, même la Sagesse semblait s'endormir sur cette déconvenue. Pourtant ce n'était pas lui qui derrière, camouflait au mieux les dégâts qu'il traînait derrière ses fringales et ses expériences douteuses. J'appréciais ce morceau de nerf pour ses immenses ardeurs oui, mais il me rajoutait du boulot dont je pourrais me passer. Toutefois, l'épisode des lycans enragés m'arrangeait assez sur ce point pour trouver une excuse toute choisie aux disparitions étranges dans le monde des mortels. C'était déjà ça.
Je rabattais ma jambe sur ma cuisse en m'accoudant sur mon bureau tout en fléchissant des sourcils à chaque ligne des dossiers que je parcourais. Ils allaient du plus grave au plus banal, mais le problème restait surtout leur nombre qui me paraissait être celui du signe infini. Heureusement, j'avais réussi à dénicher des assistants plutôt rapides et efficaces ou tout du moins, ce qu'il était possible de tirer à des sauterelles humaines. Je devais cependant bien avouer que cela m'aidait à absorber un bon quota d'affaires bien que je restais toujours aussi insatisfaite. Toutefois, un bruit à ma porte à ma porte me tira de ma réflexion et fit cesser toutes activités autour de moi à la venue d'un officier et d'un... homme. Ah, il était vrai que je devais recevoir un type pour port d'arme non autorisé. J'avais presque oublié tant cela me semblait être une bagatelle que j'aurais bien voulu planter sur un piquet sur l'instant. Je coulais un regard courroucé vers l'individu qui semblait presque content d'être là. Je l'invitais à prendre place, dans une ambiance que je mesurais déjà plus que mal à l'aise. Je fis donc prendre congé aux autres d'un geste de la main, si ce n'était presque un claquement de doigt. Le bureau se vida dans les trois secondes. Autant balayer cela aussi vite que possible. Quelle idée aussi d'avoir une arme sur soi par ces temps de tension. Enfin que, réflexion faite, c'était peut-être presque le meilleur moment d'en posséder une ha ha ! Mais cela ne changeait rien vis à vis de la loi, il n'était pas autorisé à cette initiative et point final.
-Bienvenue, fis-je dans un sourire mutin presque sournois, celui qui ne laisse rien présager de bon généralement.
Après une brève observation, celle d'un homme à l'allure d'un cowboy tyran tout droit sorti d'un western, je remarquais sans mal les flingues qu'ils portaient non sur sa ceinture, mais dans ses rétines. Vous savez, de ce regard qui accroche et intimide, verrouillant votre âme sur une sorte de détresse en étant incapable de bouger. Je comprenais pourquoi l'officier avait l'air pressé de le lâcher en ma compagnie. Et je comprenais aussi pourquoi mes assistants semblaient embêtés. Mais ce n'était pas pour me donner des sueurs froides pour autant. Toutefois, il respirait l'aura d'un criminel brutal. Quelque chose me disait que son flingue n'était qu'une partie infime de ce dont il était affublé comme autres moyens. Une certaine force. Un côté presque animal. C'était presque excitant. Mais pourquoi ne l'avais-je d'ailleurs jamais eu ici ? Encore un autre qui avait le bras long. Je me retins de pousser un profond soupir en faisant le parallèle avec ce Wishmaker. Quelle plaie. Mais aujourd'hui, il n'était là que pour une simple broutille qui à mon humble avis, devait l'agacer autant que moi.
Je me redressais ensuite sur mon dossier, laissant tomber le silence, et ouvris un dossier adéquat sur l'ordinateur.
-Bien. Vous avez été arrêté pour port non légal d'arme sur le territoire après un contrôle banal par l'un de nos officiers. Mais ça, vous le savez déjà. Nous ouvrirons donc une procédure conforme aux lois qui agencent ce beau pays.
Que la Russie me manquait rien que de l'énoncer. Au moins chez nous, c'était du direct. D'un coup d'index, mon écran matérialisa ce qui fera office de support et des données à réclamer.
-Commencez par décliner votre identité ainsi que les raisons qui invoquent la présence de cette arme.
Je rabattais ma jambe sur ma cuisse en m'accoudant sur mon bureau tout en fléchissant des sourcils à chaque ligne des dossiers que je parcourais. Ils allaient du plus grave au plus banal, mais le problème restait surtout leur nombre qui me paraissait être celui du signe infini. Heureusement, j'avais réussi à dénicher des assistants plutôt rapides et efficaces ou tout du moins, ce qu'il était possible de tirer à des sauterelles humaines. Je devais cependant bien avouer que cela m'aidait à absorber un bon quota d'affaires bien que je restais toujours aussi insatisfaite. Toutefois, un bruit à ma porte à ma porte me tira de ma réflexion et fit cesser toutes activités autour de moi à la venue d'un officier et d'un... homme. Ah, il était vrai que je devais recevoir un type pour port d'arme non autorisé. J'avais presque oublié tant cela me semblait être une bagatelle que j'aurais bien voulu planter sur un piquet sur l'instant. Je coulais un regard courroucé vers l'individu qui semblait presque content d'être là. Je l'invitais à prendre place, dans une ambiance que je mesurais déjà plus que mal à l'aise. Je fis donc prendre congé aux autres d'un geste de la main, si ce n'était presque un claquement de doigt. Le bureau se vida dans les trois secondes. Autant balayer cela aussi vite que possible. Quelle idée aussi d'avoir une arme sur soi par ces temps de tension. Enfin que, réflexion faite, c'était peut-être presque le meilleur moment d'en posséder une ha ha ! Mais cela ne changeait rien vis à vis de la loi, il n'était pas autorisé à cette initiative et point final.
-Bienvenue, fis-je dans un sourire mutin presque sournois, celui qui ne laisse rien présager de bon généralement.
Après une brève observation, celle d'un homme à l'allure d'un cowboy tyran tout droit sorti d'un western, je remarquais sans mal les flingues qu'ils portaient non sur sa ceinture, mais dans ses rétines. Vous savez, de ce regard qui accroche et intimide, verrouillant votre âme sur une sorte de détresse en étant incapable de bouger. Je comprenais pourquoi l'officier avait l'air pressé de le lâcher en ma compagnie. Et je comprenais aussi pourquoi mes assistants semblaient embêtés. Mais ce n'était pas pour me donner des sueurs froides pour autant. Toutefois, il respirait l'aura d'un criminel brutal. Quelque chose me disait que son flingue n'était qu'une partie infime de ce dont il était affublé comme autres moyens. Une certaine force. Un côté presque animal. C'était presque excitant. Mais pourquoi ne l'avais-je d'ailleurs jamais eu ici ? Encore un autre qui avait le bras long. Je me retins de pousser un profond soupir en faisant le parallèle avec ce Wishmaker. Quelle plaie. Mais aujourd'hui, il n'était là que pour une simple broutille qui à mon humble avis, devait l'agacer autant que moi.
Je me redressais ensuite sur mon dossier, laissant tomber le silence, et ouvris un dossier adéquat sur l'ordinateur.
-Bien. Vous avez été arrêté pour port non légal d'arme sur le territoire après un contrôle banal par l'un de nos officiers. Mais ça, vous le savez déjà. Nous ouvrirons donc une procédure conforme aux lois qui agencent ce beau pays.
Que la Russie me manquait rien que de l'énoncer. Au moins chez nous, c'était du direct. D'un coup d'index, mon écran matérialisa ce qui fera office de support et des données à réclamer.
-Commencez par décliner votre identité ainsi que les raisons qui invoquent la présence de cette arme.
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Sam 2 Jan 2021 - 17:22
Cette femme, cette russe... Je reconnaîtrai ce japonais teinté de l’accent n’importe où, d’autant plus après avoir entendu Yesfir l’utiliser récemment. Son nom était bien entendu une indication évidente, mais après tout, elle aurait pu être une bridée épouse d’un officiel russe. Quoi qu’il en soit, on pouvait dire qu’elle avait le regard de braise et qu’elle ne devait pas laisser indifférent tous ceux qu’elle croisait et devait attendre d’eux obéissance et déférence. Il n’y avait qu’à voir avec quelle aisance elle fit sortir tous les gens de son bureau. Pas un officier armé avec un mec comme moi ici ? C’était totalement surprenant. Elle n’avait vraiment peur de rien celle-là. C’était suffisant pour que cela la rende terriblement intéressante à mes yeux. Une femme de pouvoir dégage toujours cette espèce de certitude. C’est de loin celle qu’il est toujours le plus plaisant à voir fondre devant ce petit charme surnaturel don nous autres vampires sommes dotés de par nos traits et notre apparence au-dessus de la moyenne.
Je ne pouvais pas m’empêcher de laisser un rire étouffé s’échapper de mes lèvres alors qu’elle lut le rapport d’incidence tout en expliquant qu’une procédure allait être lancée. Evidemment, elle ne pouvait pas le savoir encore, mais il était totalement hors de question que quoi que ce soit ne m’arrive ici et j’avais mon ticket d’or, ce passe anti-problèmes. Les bienfaits de tirer les ficelles en coulisse de la politique américaine quoi. Mais pour l’heure je m’abstenais de faire un quelconque commentaire sur cette réalité des choses et préférai largement rester avec elle dans son bureau pour voir un peu de quel bois elle se chauffait celle-là.
Alors que je la regardais me dire ça, je ne pouvais pas vraiment m’empêcher de la déshabiller du regard. Elle avait un petit je-ne-sais-quoi comme disent les Français. Ses habits étaient faits pour venir travailler en tant que juge évidemment, mais il y avait de la place pour un peu d’imagination, c’était certain. En plus de ça, essayer de se serrer un juge est toujours un challenge en soi, ce qui est plus que stimulant. Je dois bien l’avouer, j’ai percuté un peu tard sa question quant à mon identité et la raison de mon port d’arme ici tant je l’imaginais déjà en train de couiner sous mes assauts sur ce même bureau qui nous séparait.
Je ne pouvais pas m’empêcher de laisser un rire étouffé s’échapper de mes lèvres alors qu’elle lut le rapport d’incidence tout en expliquant qu’une procédure allait être lancée. Evidemment, elle ne pouvait pas le savoir encore, mais il était totalement hors de question que quoi que ce soit ne m’arrive ici et j’avais mon ticket d’or, ce passe anti-problèmes. Les bienfaits de tirer les ficelles en coulisse de la politique américaine quoi. Mais pour l’heure je m’abstenais de faire un quelconque commentaire sur cette réalité des choses et préférai largement rester avec elle dans son bureau pour voir un peu de quel bois elle se chauffait celle-là.
Alors que je la regardais me dire ça, je ne pouvais pas vraiment m’empêcher de la déshabiller du regard. Elle avait un petit je-ne-sais-quoi comme disent les Français. Ses habits étaient faits pour venir travailler en tant que juge évidemment, mais il y avait de la place pour un peu d’imagination, c’était certain. En plus de ça, essayer de se serrer un juge est toujours un challenge en soi, ce qui est plus que stimulant. Je dois bien l’avouer, j’ai percuté un peu tard sa question quant à mon identité et la raison de mon port d’arme ici tant je l’imaginais déjà en train de couiner sous mes assauts sur ce même bureau qui nous séparait.
Bradley ▬ Hein ? Ah ! Oui, l’arme c’est vrai. Et bien on ne peut pas dire que votre région soit des plus accueillante en c’moment hein ! Il faut bien ça pour s’protéger ma jolie. Dis-je en russe.Il était assez important pour moi de bien marquer la différence qui existait entre moi et la plèbe qui passait jour après jour dans son bureau pour le même genre de choses. Hors de question d’être comparé à un simple yakuza de bas étage après tout. Je dois bien avouer également qu’il me tardait d’entendre sa voix dans sa langue maternelle rien que pour alimenter ce que j’imaginais dans ma tête pour y donner plus de crédibilité.
Bradley ▬ En outre, mon nom est Bradley Dwight-Hodgkin, mais appelez-moi Bradley ! Dis-je non sans un certain effort de charme.Il est vrai qu’il était un peu trivial et hors de propos de laisser une simple humaine être aussi familière, mais la distanciation est mal venue lors qu’on nourrit une volonté de rapprochement rapide.
"Be cool”
Etilya sur DK RPG
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Jeu 7 Jan 2021 - 19:49
En réalité, je ne savais pas ce que fichait ce type ici. Soit il faisait parti de ces abrutis qui se croyaient plus malins que moi, soit il s'offrait une petite séance dans mon bureau juste pour s'amuser. Son rire, même s'il avait tenté de le ponctuer d'une presque discrétion, suffisait à m'arracher un regard en biais, cinglant et sévère, avant de reposer les yeux sur mon écran. Je ne devinais pas encore s'il s'avérait être un demeuré de service ou bien un gros calibre qui savait pertinemment qu'il s'en sortirait pour bon compte. Dans tous les cas, je voulais seulement me débarrasser de ce singe et retrouver des affaires bien plus urgentes. Nous gagnerons du temps tous les deux et nous en retournerons à nos occupations principales.
Toutefois, malgré son temps de latence à s'attarder sur ma silhouette -vous croyez vraiment que je ne l'ai pas remarqué?- il ne manqua pas de me répondre en russe. C'était qu'il avait un minimum de discernement bien que mon nom parlait déjà pour lui-même. Néanmoins, quand bien même j'en avais croisé de ces fanfreluches à tous les niveaux, j'avais tout de même l'intime conviction que je devais me méfier de ce gars-là. Plus que son comportement lourd, il y avait cette lueur dans ses rétines. Un embrasement enfoui dans son œil qui ne demandait qu'à jaillir.
D'ailleurs je mis au moins cinq bonnes secondes avant que ma réflexion ne retentisse dans mon esprit alors qu'il prononçait son nom. Si cela ne transparaissait pas le moins du monde sur mon visage mais j'avais quasiment instantanément fait le lien. Bradley Dwight Hodgkin... Dwight Hodgkin. Si la plupart des gens auraient pu être effrayés d'entendre rien que ces simples syllabes, de mon côté, je ressentais une colère sourde. Machinalement, mes doigts tapèrent son identité dans le dossier. Mais au fond de moi, je devinais cette position inconfortable et bien trop étrange. Que faisait-il vraiment là ? S'était-il laisser prendre très justement pour venir jusqu'à moi et fonder ses doutes ? Ou bien n'avait-il pas du tout connaissance de qui j'étais réellement ? Je n'y croyais pas.
Je savais que cette foutue visite pour demander alliance à ce titan était une mauvaise idée. Mais alors au point même qu'un chef de clan atterrisse dans mon bureau pour une banalité déconcertante... Je ne croyais pas aux coïncidences. Et cela m'agaçait farouchement. De plus, je ne m'appelais pas Irina, je ne faisais pas dans la psychologie fine et subtile. En face de moi se trouvait un homme qui avait du vécu et traversé les âges en plus d'être un prédateur tout en haut de la chaîne alimentaire. Il ne me serait pas étonnant qu'il sache conserver son calme même face à moi. Mieux encore, je l'imaginais davantage jouer avec mes nerfs jusqu'à ce qu'il perçoive que j'ai bien compris de qui il s'agissait. Un peu comme un chat jouerait avec sa souris. Il avait l'air bien trop sûr de lui. J'en venais presque à croire que l'Univers taquinait dangereusement ma patience déjà mise à l'épreuve.
Pour le moment, je décidais donc de ne pas rebondir sur ces propos graveleux en feignant l'indifférence totale. Si vous saviez le nombre d'idiots infinis qui m'avaient balancée ce genre d'indélicatesse. Et encore, le vampire restait soft. Une fois, un type commettait des impairs dans le but de me voir régulièrement et finit par me demander en mariage, c'est pour dire.
-De quoi précisément souhaitez-vous vous protéger, monsieur Dwight Hodgkin ?
Mes paupières se plissèrent, presque sournoise, sachant pertinemment qu'une simple arme n'irait pas arrêter un infecté. Cela, il devait en avoir connaissance tout aussi bien que moi alors même qu'il possédait sûrement des talents encore non identifiés. La Sagesse n'avait su glaner que quelques informations, surtout sur son tempérament très expéditif. Il était presque étonnant que Tel-san s'en soit sorti sain et sauf sans blessures. N'empêche qu'une bousculade digne de ce nom lui aurait sûrement fait ravaler en partie son idylle d'altruisme et de solidarité et de je ne sais quelles autres conneries fumantes. D'ailleurs, si j'avais été à la place de ce démon qui de par ses origines apprécie fortement la liqueur qui coule dans nos veines, j'aurais sûrement fait en sorte de me rapprocher de ce peuple sensé être disparu. Bien trop alléchant que d'ignorer cette opportunité. Évidemment, notre réseau nous avait déjà tout de même informés à son sujet. Il était sanguinaire, effroyable et colossal. De plus, il avait déjà eu connaissance de notre existence ressuscitée. Pourtant, il n'avait pas levé le petit doigt jusqu'à maintenant. Quand bien même, je n'aimais pas savoir que Dwight Hodgkin se trouvait là en personne.
Je me mis ensuite à soupirer avec lassitude et posa les coudes sur mon bureau en bois d'ébène sans manquer de sarcasme.
-Et si nous arrêtions de faire perdre du temps mutuellement à l'autre. Je sais pertinemment que vous n'êtes pas comme ces abrutis qui débarquent plein d'ardeurs et repartent les burnes brisées. Vous savez pertinemment que vous ne risquez rien ici. Alors sans vouloir vous offenser, j'ai des choses plus importantes à faire. Revenez quand vous aurez assassiné quelqu'un, c'est mon niveau de priorité.
Mes mots pouvaient être pris selon deux aspects : celui du grand criminel couvert par ses contacts ou celui du roi de la nuit porté par tout un clan. Évidemment, je faisais plutôt comprendre la première alternative, faisant mine d'ignorer son origine propre. Je me doutais qu'il tuait à tour de bras. Le tout étant de le congédier pour supprimer directement sa combine si son but était de m'approcher de trop près dans un but malveillant. Et même sans cela, j'avais d'autres missions.
Toutefois, malgré son temps de latence à s'attarder sur ma silhouette -vous croyez vraiment que je ne l'ai pas remarqué?- il ne manqua pas de me répondre en russe. C'était qu'il avait un minimum de discernement bien que mon nom parlait déjà pour lui-même. Néanmoins, quand bien même j'en avais croisé de ces fanfreluches à tous les niveaux, j'avais tout de même l'intime conviction que je devais me méfier de ce gars-là. Plus que son comportement lourd, il y avait cette lueur dans ses rétines. Un embrasement enfoui dans son œil qui ne demandait qu'à jaillir.
D'ailleurs je mis au moins cinq bonnes secondes avant que ma réflexion ne retentisse dans mon esprit alors qu'il prononçait son nom. Si cela ne transparaissait pas le moins du monde sur mon visage mais j'avais quasiment instantanément fait le lien. Bradley Dwight Hodgkin... Dwight Hodgkin. Si la plupart des gens auraient pu être effrayés d'entendre rien que ces simples syllabes, de mon côté, je ressentais une colère sourde. Machinalement, mes doigts tapèrent son identité dans le dossier. Mais au fond de moi, je devinais cette position inconfortable et bien trop étrange. Que faisait-il vraiment là ? S'était-il laisser prendre très justement pour venir jusqu'à moi et fonder ses doutes ? Ou bien n'avait-il pas du tout connaissance de qui j'étais réellement ? Je n'y croyais pas.
Je savais que cette foutue visite pour demander alliance à ce titan était une mauvaise idée. Mais alors au point même qu'un chef de clan atterrisse dans mon bureau pour une banalité déconcertante... Je ne croyais pas aux coïncidences. Et cela m'agaçait farouchement. De plus, je ne m'appelais pas Irina, je ne faisais pas dans la psychologie fine et subtile. En face de moi se trouvait un homme qui avait du vécu et traversé les âges en plus d'être un prédateur tout en haut de la chaîne alimentaire. Il ne me serait pas étonnant qu'il sache conserver son calme même face à moi. Mieux encore, je l'imaginais davantage jouer avec mes nerfs jusqu'à ce qu'il perçoive que j'ai bien compris de qui il s'agissait. Un peu comme un chat jouerait avec sa souris. Il avait l'air bien trop sûr de lui. J'en venais presque à croire que l'Univers taquinait dangereusement ma patience déjà mise à l'épreuve.
Pour le moment, je décidais donc de ne pas rebondir sur ces propos graveleux en feignant l'indifférence totale. Si vous saviez le nombre d'idiots infinis qui m'avaient balancée ce genre d'indélicatesse. Et encore, le vampire restait soft. Une fois, un type commettait des impairs dans le but de me voir régulièrement et finit par me demander en mariage, c'est pour dire.
-De quoi précisément souhaitez-vous vous protéger, monsieur Dwight Hodgkin ?
Mes paupières se plissèrent, presque sournoise, sachant pertinemment qu'une simple arme n'irait pas arrêter un infecté. Cela, il devait en avoir connaissance tout aussi bien que moi alors même qu'il possédait sûrement des talents encore non identifiés. La Sagesse n'avait su glaner que quelques informations, surtout sur son tempérament très expéditif. Il était presque étonnant que Tel-san s'en soit sorti sain et sauf sans blessures. N'empêche qu'une bousculade digne de ce nom lui aurait sûrement fait ravaler en partie son idylle d'altruisme et de solidarité et de je ne sais quelles autres conneries fumantes. D'ailleurs, si j'avais été à la place de ce démon qui de par ses origines apprécie fortement la liqueur qui coule dans nos veines, j'aurais sûrement fait en sorte de me rapprocher de ce peuple sensé être disparu. Bien trop alléchant que d'ignorer cette opportunité. Évidemment, notre réseau nous avait déjà tout de même informés à son sujet. Il était sanguinaire, effroyable et colossal. De plus, il avait déjà eu connaissance de notre existence ressuscitée. Pourtant, il n'avait pas levé le petit doigt jusqu'à maintenant. Quand bien même, je n'aimais pas savoir que Dwight Hodgkin se trouvait là en personne.
Je me mis ensuite à soupirer avec lassitude et posa les coudes sur mon bureau en bois d'ébène sans manquer de sarcasme.
-Et si nous arrêtions de faire perdre du temps mutuellement à l'autre. Je sais pertinemment que vous n'êtes pas comme ces abrutis qui débarquent plein d'ardeurs et repartent les burnes brisées. Vous savez pertinemment que vous ne risquez rien ici. Alors sans vouloir vous offenser, j'ai des choses plus importantes à faire. Revenez quand vous aurez assassiné quelqu'un, c'est mon niveau de priorité.
Mes mots pouvaient être pris selon deux aspects : celui du grand criminel couvert par ses contacts ou celui du roi de la nuit porté par tout un clan. Évidemment, je faisais plutôt comprendre la première alternative, faisant mine d'ignorer son origine propre. Je me doutais qu'il tuait à tour de bras. Le tout étant de le congédier pour supprimer directement sa combine si son but était de m'approcher de trop près dans un but malveillant. Et même sans cela, j'avais d'autres missions.
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Jeu 7 Jan 2021 - 23:51
La question de la protection. Je l’attendais. Dites sur un ton étrangement sarcastique et un regard aux paupières plissées sournoisement. Voilà qui attira mon attention sur elle. Quelques instants avant, son pouls s’était accéléré et j’avais mis ça sur le coup de l’agacement de la situation et de mon indifférence à me trouver dans son bureau de juge. Mais en y repensant et en regardant son regard se poser ainsi sur moi, je commençais à me demander si ce n’était la nouvelle de mon nom qui avait provoqué une suite d’événements intérieurs. Une colère sourde grondait en elle, soigneusement cachée derrière un visage de porcelaine russe.
Cette femme, d’où mon nom pouvait avoir engendrer une telle réaction chez elle ? Ce serait passé inaperçu chez tout le monde, même aux yeux de beaucoup de vampires, rares étant ceux disposant de sens encore au-dessus de la norme. Elle n’était pas un vampire, c’était évident, pas plus qu’elle n’était une lycane, donc il y avait forcément une raison pour que mon nom provoque une telle réaction. Je songeais un instant qu’elle pouvait être une chasseuse de chez Renfield infiltrée ici, mais elle m’aurait reconnu directement en me voyant. Toutes les organisations structurées de chasseurs transmettent les portraits des chefs de clan pour éviter les bévues. Non ce n’était pas ça. Alors peut-être qu’elle était une humaine au service de vampires ? Mais avec un nom comme le sien, c’était peut-être une goule au service d’un Izbranov et donc d’un potentiel conspirateur à l’encontre de Yesfir. Son visage trahissait une nouvelle tournure que prenait notre conversation et je ne doutais plus du fait qu’elle connaissait sans doute ma nature. Elle pouvait également être une sorcière, pourquoi pas, même si décidément ils étaient comme une gum sous mon pied. En fait, quoi qu’elle puisse être, je devais me méfier d’elle maintenant car je ne pouvais pas simplement la saisir à la gorge et la vider dans son bureau. Enfin si, je pourrais, mais cela reviendrait à devoir ensuite me faire discret et repartir dans l’ombre pendant des décennies et changer d’identité. Une sacrée corvée que je ne pouvais pas m’imposer à un tel moment.
Ce qui est sûr cocotte c’est que j’allais pas avoir les burnes brisées par toi aujourd’hui. Mais j’pourrais songer à utiliser un peu de mon temps pour les vider. Elle était assez lucide au moins sur la situation. Mon petit jeu était percé à jour pour le coup et je n’encourais bel et bien aucun risque. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot.
Je m’installais dans le fond du siège dans lequel j’étais assis, passant une jambe à la perpendiculaire de l’autre. Je plaçais mon coude sur l’accoudoir avant de reposer en partie ma tête sur mon poing.
Cette femme, d’où mon nom pouvait avoir engendrer une telle réaction chez elle ? Ce serait passé inaperçu chez tout le monde, même aux yeux de beaucoup de vampires, rares étant ceux disposant de sens encore au-dessus de la norme. Elle n’était pas un vampire, c’était évident, pas plus qu’elle n’était une lycane, donc il y avait forcément une raison pour que mon nom provoque une telle réaction. Je songeais un instant qu’elle pouvait être une chasseuse de chez Renfield infiltrée ici, mais elle m’aurait reconnu directement en me voyant. Toutes les organisations structurées de chasseurs transmettent les portraits des chefs de clan pour éviter les bévues. Non ce n’était pas ça. Alors peut-être qu’elle était une humaine au service de vampires ? Mais avec un nom comme le sien, c’était peut-être une goule au service d’un Izbranov et donc d’un potentiel conspirateur à l’encontre de Yesfir. Son visage trahissait une nouvelle tournure que prenait notre conversation et je ne doutais plus du fait qu’elle connaissait sans doute ma nature. Elle pouvait également être une sorcière, pourquoi pas, même si décidément ils étaient comme une gum sous mon pied. En fait, quoi qu’elle puisse être, je devais me méfier d’elle maintenant car je ne pouvais pas simplement la saisir à la gorge et la vider dans son bureau. Enfin si, je pourrais, mais cela reviendrait à devoir ensuite me faire discret et repartir dans l’ombre pendant des décennies et changer d’identité. Une sacrée corvée que je ne pouvais pas m’imposer à un tel moment.
Bradley ▬ Oh vous savez, y s’raconte des trucs pas jojo dans votre coin du monde. Alors on va dire qu’on est jamais trop prudent hein ! Qu’ce soit pour du p’tit yakuza d’mes deux ou une grosse bête poilue, j’préfère avoir mes armes !Clairement j’espérai que ces cons d’flics n’étaient pas en train de faire expertiser les armes sur moi. Du pur artisanal impossible à tracer, mais surtout, j’avais pitié du gars qui allait essayer de tirer. Bon ok peut-être qu’avec le calibre de série vampire, il pourrait s’en tirer avec des ligaments et muscles bien amochés seulement. Mais clairement si c’était mon flingue perso, c’était son bras qui allait se séparer du reste du corps avec le recul.
Ce qui est sûr cocotte c’est que j’allais pas avoir les burnes brisées par toi aujourd’hui. Mais j’pourrais songer à utiliser un peu de mon temps pour les vider. Elle était assez lucide au moins sur la situation. Mon petit jeu était percé à jour pour le coup et je n’encourais bel et bien aucun risque. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot.
Bradley ▬ Et encore ! Pas sûr qu’avec une pile de cadavre vous puissiez faire quoi qu’ce soit non plus chérie ! Dis-je avec un sourire carnassier.Elle avait sans doute entré mon nom dans le système et fort heureusement, c’était encore plus drôle qu’en ce moment j’utilise mon véritable nom en guise d’identité. Ses recherches allaient sans doute engendrer sous peu un avertissement automatisé de la part du consulat américain pour lui signifier que je bénéficie d’une immunité diplomatique conféré par la maison blanche en personne, rien que ça.
Je m’installais dans le fond du siège dans lequel j’étais assis, passant une jambe à la perpendiculaire de l’autre. Je plaçais mon coude sur l’accoudoir avant de reposer en partie ma tête sur mon poing.
Bradley ▬ Y a qu’une seule personne qui peut lever mon immunité et c’est l’grand patron ! Celui qui vit dans la plus célèbre baraque blanc cassé au monde vous savez ? Franchement classez l’dossier, laissez-moi partir et venez vous amuser un peu ahah ! J’sens qu’il y a un truc qui passe entre nous depuis qu’vous avez entendu mon nom nan ? Vous trouvez pas qu’on devrait peut-être aller parler ailleurs, loin d’un buffet gratuit ? Concluais-je avec un sourire de prédateur.C’était une menace à peine voilée. Je savais qu’elle m’avait reconnu d’une manière ou d’une autre et j’en avais finalement plein l’cul. Changement d’avis express. J’pouvais faire un bain d’sang dans ce palais de justice qu’on ne saurait peut-être même pas que c’était moi. Mais elle pouvait lire dans mes yeux que je ne blaguai pas le moins du monde. Une discussion bien tranquille après un dossier bouclé pour éviter un carnage, c’était plutôt une belle offre de ma part.
Etilya sur DK RPG
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Ven 8 Jan 2021 - 1:48
Il continuait à faire l'ignorant en énumérant des banalités médiatiques qui jouaient forcément en sa faveur pour camoufler sa véritable identité. Cette situation commençait à m'agacer. Je n'étais pas du genre à faire traîner des conversations stériles en longueur sachant que mes efforts seraient inutiles. Et ce type se foutait ouvertement de moi alors qu'il devrait plutôt songer à se méfier. Je ne tolérai pas un tel manque de respect à ma gouverne et ce, qu'importe la couronne qu'il avait au dessus de son crâne. Les vampires et les sorciers n'étaient pas amis, loin de là. Ils représentaient une menace et cet homme tout particulièrement. Mon tout beau, je ne te conseillais pas de franchir les limites. Et si tu le fais, réfléchis bien aux conséquences avant de me sectionner la carotide. Le palais de justice était sous la protection à ma demande d'Hideko-san, notre sorcière moderne 2.0. Elle saurait bien assez vite transmettre l'information en moins de temps qu'il n'en faut pour dire « vous êtes ici ». Mais l'heure n'était pas encore à la guerre. Je ne le croyais pas assez bête pour en déclarer une impunément. Quoique, il fallait s'attendre à tout avec ce genre de personnage.
Dans tous les cas, mon expression restait inflexible. Les démonstrations de grandeur, j'en avais malgré tout l'habitude et cela me dépassait loin. D'ailleurs je m'apercevais effectivement bien assez vite que ce level A dans le monde des mortels était un privilégié. La maison blanche. Il avait donc de quoi se sustenter ou tuer pleinement sans essuyer les moindres conséquences ou tout du moins, il n'avait pas à rendre des comptes. Une sorte de Greed en l'occurrence, ces deux là s'entendraient à merveille pour s'amuser au jeu du « qui a la plus grosse ». Mais les chevaliers des ombres ne fermeraient sûrement pas les yeux sur ces frasques à mon humble avis. En tout cas il avait l'air assez fière d'avoir un ticket lui permettant toutes les fantaisies du monde parmi les humains. Je le dévisageai alors en étirant mes lèvres couleur carmin avec une pointe de moquerie.
-Mes félicitations.
J'avais la sensation que je n'arriverai pas à me défaire de ce suceur de sang tout de suite alors autant rentrer dans la danse. Pas forcément parce qu'il menaçait impunément mes employés pour rien du tout mais peut-être que cela serait plus productif que sa rencontre avec la Sagesse. J'étais atterrée de cette décision et je l'étais d'autant plus de me voir presque prendre la suite de ce rôle qui ne me sied pas du tout. J'étais loin des formalités diplomatiques. Je tenais ces choses-là en horreur. Toutefois je ne me voyais pas pour autant l'envoyer paître. Alors je clôturais cette affaire sans suite tandis qu'il passait dans le circuit confidentiel pour plus de précaution. Inutile lorsqu'on connaissait nos moyens mais important pour les mortels.
-Toutefois, je vous conseillerai de bien rester tranquille, dis-je simplement.
Le palais de justice restait un endroit truffé d'extensions magiques visant à assurer la sécurité de ce dernier. Il est vrai que ce vampire est féroce et puissant, pouvant l'entraver, mais cela ne ferait qu'aggraver son cas et la situation. Ces hommes, toujours à étaler leur complexe de supériorité sur les murs avec le sang des autres.
-Bien. Je vous proposerai bien de retirer vos menottes mais je vous laisse le loisir de le faire.
Sur ces mots, je signalais à ma secrétaire principale que je m'absentais pour une urgence. Prise de panique, la pauvre petite m'informa de tous les rendez-vous que j'avais déjà validés et des réunions que j'avais promis d'honorer. Ce à quoi je répondais de me trouver mon remplaçant favori qui se plaindrait bientôt de l'être avant de raccrocher. Je me levai ensuite et m'emparai de longue veste en velours rouge saillant sur mon porte manteau. Puis je me tournais dans sa direction dans un sourire taquin et une pose plus voluptueuse à l'entrée où j'attendais qu'il me rejoigne pour sortir.
-Peut-être qu'il s'agirait d'un début de romance monsieur Dwight Hodgkin ? Vous savez les américains et les russes... c'est une grande histoire d'amour.
Dans tous les cas, mon expression restait inflexible. Les démonstrations de grandeur, j'en avais malgré tout l'habitude et cela me dépassait loin. D'ailleurs je m'apercevais effectivement bien assez vite que ce level A dans le monde des mortels était un privilégié. La maison blanche. Il avait donc de quoi se sustenter ou tuer pleinement sans essuyer les moindres conséquences ou tout du moins, il n'avait pas à rendre des comptes. Une sorte de Greed en l'occurrence, ces deux là s'entendraient à merveille pour s'amuser au jeu du « qui a la plus grosse ». Mais les chevaliers des ombres ne fermeraient sûrement pas les yeux sur ces frasques à mon humble avis. En tout cas il avait l'air assez fière d'avoir un ticket lui permettant toutes les fantaisies du monde parmi les humains. Je le dévisageai alors en étirant mes lèvres couleur carmin avec une pointe de moquerie.
-Mes félicitations.
J'avais la sensation que je n'arriverai pas à me défaire de ce suceur de sang tout de suite alors autant rentrer dans la danse. Pas forcément parce qu'il menaçait impunément mes employés pour rien du tout mais peut-être que cela serait plus productif que sa rencontre avec la Sagesse. J'étais atterrée de cette décision et je l'étais d'autant plus de me voir presque prendre la suite de ce rôle qui ne me sied pas du tout. J'étais loin des formalités diplomatiques. Je tenais ces choses-là en horreur. Toutefois je ne me voyais pas pour autant l'envoyer paître. Alors je clôturais cette affaire sans suite tandis qu'il passait dans le circuit confidentiel pour plus de précaution. Inutile lorsqu'on connaissait nos moyens mais important pour les mortels.
-Toutefois, je vous conseillerai de bien rester tranquille, dis-je simplement.
Le palais de justice restait un endroit truffé d'extensions magiques visant à assurer la sécurité de ce dernier. Il est vrai que ce vampire est féroce et puissant, pouvant l'entraver, mais cela ne ferait qu'aggraver son cas et la situation. Ces hommes, toujours à étaler leur complexe de supériorité sur les murs avec le sang des autres.
-Bien. Je vous proposerai bien de retirer vos menottes mais je vous laisse le loisir de le faire.
Sur ces mots, je signalais à ma secrétaire principale que je m'absentais pour une urgence. Prise de panique, la pauvre petite m'informa de tous les rendez-vous que j'avais déjà validés et des réunions que j'avais promis d'honorer. Ce à quoi je répondais de me trouver mon remplaçant favori qui se plaindrait bientôt de l'être avant de raccrocher. Je me levai ensuite et m'emparai de longue veste en velours rouge saillant sur mon porte manteau. Puis je me tournais dans sa direction dans un sourire taquin et une pose plus voluptueuse à l'entrée où j'attendais qu'il me rejoigne pour sortir.
-Peut-être qu'il s'agirait d'un début de romance monsieur Dwight Hodgkin ? Vous savez les américains et les russes... c'est une grande histoire d'amour.
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Ven 8 Jan 2021 - 2:12
Je crois que je commençais à réellement apprécier cette femme et son jeu d’actrice. Ses félicitations sonnaient à mon sens bien amères. Elle qui de sa stature de grande dame. A dire vrai, son mètre soixante-dix-sept à vue de nez était plus qu’imposant pour la moyenne japonaise, mais son charisme suffisait amplement à la faire passer pour une véritable géante, c’était certain. Elle avait un petit quelque chose de fantastique, volcanique qui se dégageait d’elle et la grandissait au-dessus de la plèbe un peu comme un oiseau de feu s’envolant d’un tas de fumier. Cela devait être pour elle un supplice quelque part de tomber sur quelqu’un devant lequel elle ne pouvait pas assoir son pouvoir.
C’est toujours comme ça. Les puissants aiment à perdre le contrôle et plus ils ont de pouvoir et se gonflent avec tels des crapauds paradant, plus ils aiment à le perdre. Contrairement à l’image que je peux renvoyer, je me fiche totalement du pouvoir et n’en ai cure, ce n’est qu’un fardeau de plus que j’assume et c’est parce qu’il faut bien jouer le jeu de la mascarade que je m’y plie. Mais elle, quelque chose me disait que perdre sa position pour en adopter une plus acrobatique ne lui ferait pas de mal.
Un avertissement maintenant. Toutefois, il y avait de la conviction dans son ton. En plus de ça, ses battements de cœur étaient au plus calme. Elle savait quelque chose que j’ignorais peut-être sur l’endroit, comme des amis à elle pouvant l’aider pourquoi pas. Ce ne serait pas forcément un problème et elle le savait. Elle ne pouvait pas non plus tout risquer sur un coup de tête, pas avec moi. Bien qu’elle aurait préféré surement aller se faire voir dans un goulag sibérien plutôt que d’accepter un tel chantage, elle en vint à annuler ses rendez-vous tandis que je fis sauter les nouvelles menottes qui m’avaient été apposé avant d’entrer. C’était d’une facilité déconcertante, mais validait totalement le fait qu’elle savait pour moi. J’avais vu juste et eu raison donc de faire en sorte de la pousser à bout.
Le simple fait de comprendre que j’avais raison et qu’elle entre dans la danse me mit en revanche la puce à l’oreille. Elle pouvait maintenant être une servante Izbranov ou une sorcière. Des deux mots, je ne savais pas encore lequel était le moindre, mais j’avais peut-être une chance de le découvrir et de mener mon enquête un peu plus loin d’un sens comme dans l’autre. Bien que je fusse persuadé que ces raclures de sorciers étaient derrière l’enlèvement de Yesfir, il y avait tout de même un doute raisonnable, d’environs cinq pourcents, pour un complot plus grand concocté par un Izbranov de l’ombre.
C’est toujours comme ça. Les puissants aiment à perdre le contrôle et plus ils ont de pouvoir et se gonflent avec tels des crapauds paradant, plus ils aiment à le perdre. Contrairement à l’image que je peux renvoyer, je me fiche totalement du pouvoir et n’en ai cure, ce n’est qu’un fardeau de plus que j’assume et c’est parce qu’il faut bien jouer le jeu de la mascarade que je m’y plie. Mais elle, quelque chose me disait que perdre sa position pour en adopter une plus acrobatique ne lui ferait pas de mal.
Un avertissement maintenant. Toutefois, il y avait de la conviction dans son ton. En plus de ça, ses battements de cœur étaient au plus calme. Elle savait quelque chose que j’ignorais peut-être sur l’endroit, comme des amis à elle pouvant l’aider pourquoi pas. Ce ne serait pas forcément un problème et elle le savait. Elle ne pouvait pas non plus tout risquer sur un coup de tête, pas avec moi. Bien qu’elle aurait préféré surement aller se faire voir dans un goulag sibérien plutôt que d’accepter un tel chantage, elle en vint à annuler ses rendez-vous tandis que je fis sauter les nouvelles menottes qui m’avaient été apposé avant d’entrer. C’était d’une facilité déconcertante, mais validait totalement le fait qu’elle savait pour moi. J’avais vu juste et eu raison donc de faire en sorte de la pousser à bout.
Le simple fait de comprendre que j’avais raison et qu’elle entre dans la danse me mit en revanche la puce à l’oreille. Elle pouvait maintenant être une servante Izbranov ou une sorcière. Des deux mots, je ne savais pas encore lequel était le moindre, mais j’avais peut-être une chance de le découvrir et de mener mon enquête un peu plus loin d’un sens comme dans l’autre. Bien que je fusse persuadé que ces raclures de sorciers étaient derrière l’enlèvement de Yesfir, il y avait tout de même un doute raisonnable, d’environs cinq pourcents, pour un complot plus grand concocté par un Izbranov de l’ombre.
Bradley ▬ Une romance je sais pas, mais peut-être une addiction de votre côté, ahah !Elle avait raison pour ce jeu de chat et de la souris entre russe et américain. Si seulement elle savait tout ce qui avait pu se passer en coulisse et pourquoi de telles rivalités. Les mortels et leur ignorance. Mais si elle en sait plus, c’était également un signe évident qu’elle n’est pas humaine. Bien entendu, je pourrais simplement gouter son sang dans l’instant pour en être sûr, mais quelque chose me disait que c’était une proie qui ne se laisserait pas avoir après un tel geste. En revanche, l’attraction naturelle des vampires en raison de leur charisme, leurs traits et leur beauté, fardeau qui m’a toujours un peu gonflé, saura sans doute attendrir cette attitude austère. Elle fait la farouche, mais je suis persuadé qu’elle ferait une amante qui saurait en redemander.
Bradley ▬ Je vais sortir en premier et aller chercher mes effets chez les gringos d’à côté. On se dit, dans un quart d’heure à un café pas loin ? Ou vous avez envie de plus d’intimité ?
Etilya sur DK RPG
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Ven 8 Jan 2021 - 18:58
Je ne pouvais pas encore pleinement confirmer qu'il sache réellement qui j'étais. Pour sûr, en procédant par élimination, cela ne laissait pas énormément de choix à sa disposition. Une vampire ? Il l'aurait senti. Une lycane ? Il l'aurait aussi senti. Il ne restait plus que la probabilité de l'humaine, de la changeline ou de la sorcière étant donné qu'il avait eu vent de notre fausse extinction. A mon humble d'avis, il était évident que ce cher Dwight Hodgkin voulait avoir le fin mot de ce mystère. Toutefois, il ne m'était pas aisée de deviner sa réaction véritable même en tentant de l'anticiper. Ce vampire n'était pas un diplomate renommé, bien au contraire, il agissait par pulsion et instinct. Je ne pouvais pas le lui reprocher, j'étais de cette même trempe mais le rapport de force demeurait bien différent. Nos informateurs avaient identifié quelques segments de ses pouvoirs dont une force terrible et obscure. Un vrai prédateur de luxe. Même si je parvenais à sectionner une partie de cette puissance grâce à ma Punition qui visait à démunir un être de son essence magique, il n'était pas un sorcier. L'effet ne serait que limité et peu efficace de ce que je supposais Je suggérai même que le Bouclier connaisse quelques difficultés malgré son expertise très impressionnante de l'antimagie. En conclusion, nous étions vulnérables face à ces seigneurs et nous avions eu au moins la lucidité de le constater durant notre réunion mouvementée. Enfin, je n'en étais pas certaine pour autant, mais je me doutais que nos sorts ne devaient pas avoir le même impact sur un vampire qui plus est un chef de clan.
Ma seule cartouche restait donc de l'enflammer histoire de le brûler vif. Cela faisait toujours son petit effet malgré sa cuirasse solide. Toutefois, est-ce que cela suffirait à m'esquiver ? Rien n'était moins sûr. En d'autres termes, je me trouvais en présence d'un être capable de m'assassiner sur sa simple envie. Cela ne serait pas sans conséquences mais je ne serai plus là pour le constater. Je décidai donc de prendre mes dispositions au cas où, en l'amenant dans un lieu scellé par nos soins s'il venait à se dévergonder un peu trop.
Comme je l'avais imaginé, il brisa ainsi ses menottes comme s'il s'agissait d'un vulnérable morceau de bois et se leva de toute sa hauteur pour me rejoindre non sans faire preuve d'arrogance, encore une fois.
-J'ai bien trop de fierté.
Ou plutôt, je préférerai encore qu'on me brise la nuque plutôt que de l'admettre d'une façon ou d'une autre. J'avais déjà assez donné en guise de confidences hier et j'avais déjà assez mis à mal ma dignité, cela me suffirait pour le restant de mon existence entière.
Je dégainai un petit carnet de mon sac et un stylo de mon sac pour qu'il puisse récupérer son arme sans encombres, signée de ma main. Je tendis ainsi le papier en guise de passe droit, que je mettais directement dans sa poche de veste.
-Encore un ticket, décidément. Faites donc et soyez sage surtout. Pour ce qui est de notre entretien, je serai au bar juste à côté, celui avec la façade dorée et mauve. Il possède un carré privé pour plus de discrétion. Vous n'aurez qu'à demander le chemin et on vous y amènera.
Cet endroit restait balisé magiquement, étant juste à côté du temple de la justice et assurait une protection supplémentaire. Il servait de point stratégique également pour un téléportomage même si je ne comptais pas vraiment l'initier à cette expérience.
Je le laissais ensuite passer devant moi pour qu'il fasse sa petite affaire et refermais la porte derrière avant de tourner les talons d'une démarche assurée mais élégante. J'appréciai particulièrement que mes pas raisonnent sur ce sol carrelé, cela apportait toujours un petit cachet spécifiquement féminin.
Je me demandais sur le chemin comment se déroulerait cette étrange situation totalement imprévue. Devais-je jouer carte sur table ou continuer de le leurrer ? Il n'était pas dans mes habitudes de tourner autour du pot et je n'y voyais aucun intérêt. S'il me demandait de sortir, il cherchait forcément à me cerner et qu'importe la raison, cela lui importait de savoir qui se trouvait en face de lui. Si je n'avais été qu'une femme ignorante de son cas, il l'aurait vite deviné et aurait laisser tomber. Mais je n'avais pas dissimulé totalement ma connaissance à son sujet, seulement planté des soupçons. Il se doutait donc bien que je l'avais identifié qu'importe qui j'étais.
Que cherchait-il à obtenir vraiment, de son côté ? Pour qui ? Pour quoi ?
Le temps d'une brève réflexion et je me retrouvai déjà devant le lieu convenu où je fus accueillie comme je l'aimais tant : telle une diablesse rouge. Je m'enfouis donc au fond du repère en ne manquant pas de préciser qu'un grand gaillard à l'allure d'un cow boy chercherait à me trouver. Je commandais ensuite une coupe de gin tonic, dans l'attente de ce brave Bradley. Quelle surprise pourrais t'on nous réserver mutuellement ?
Ma seule cartouche restait donc de l'enflammer histoire de le brûler vif. Cela faisait toujours son petit effet malgré sa cuirasse solide. Toutefois, est-ce que cela suffirait à m'esquiver ? Rien n'était moins sûr. En d'autres termes, je me trouvais en présence d'un être capable de m'assassiner sur sa simple envie. Cela ne serait pas sans conséquences mais je ne serai plus là pour le constater. Je décidai donc de prendre mes dispositions au cas où, en l'amenant dans un lieu scellé par nos soins s'il venait à se dévergonder un peu trop.
Comme je l'avais imaginé, il brisa ainsi ses menottes comme s'il s'agissait d'un vulnérable morceau de bois et se leva de toute sa hauteur pour me rejoindre non sans faire preuve d'arrogance, encore une fois.
-J'ai bien trop de fierté.
Ou plutôt, je préférerai encore qu'on me brise la nuque plutôt que de l'admettre d'une façon ou d'une autre. J'avais déjà assez donné en guise de confidences hier et j'avais déjà assez mis à mal ma dignité, cela me suffirait pour le restant de mon existence entière.
Je dégainai un petit carnet de mon sac et un stylo de mon sac pour qu'il puisse récupérer son arme sans encombres, signée de ma main. Je tendis ainsi le papier en guise de passe droit, que je mettais directement dans sa poche de veste.
-Encore un ticket, décidément. Faites donc et soyez sage surtout. Pour ce qui est de notre entretien, je serai au bar juste à côté, celui avec la façade dorée et mauve. Il possède un carré privé pour plus de discrétion. Vous n'aurez qu'à demander le chemin et on vous y amènera.
Cet endroit restait balisé magiquement, étant juste à côté du temple de la justice et assurait une protection supplémentaire. Il servait de point stratégique également pour un téléportomage même si je ne comptais pas vraiment l'initier à cette expérience.
Je le laissais ensuite passer devant moi pour qu'il fasse sa petite affaire et refermais la porte derrière avant de tourner les talons d'une démarche assurée mais élégante. J'appréciai particulièrement que mes pas raisonnent sur ce sol carrelé, cela apportait toujours un petit cachet spécifiquement féminin.
Je me demandais sur le chemin comment se déroulerait cette étrange situation totalement imprévue. Devais-je jouer carte sur table ou continuer de le leurrer ? Il n'était pas dans mes habitudes de tourner autour du pot et je n'y voyais aucun intérêt. S'il me demandait de sortir, il cherchait forcément à me cerner et qu'importe la raison, cela lui importait de savoir qui se trouvait en face de lui. Si je n'avais été qu'une femme ignorante de son cas, il l'aurait vite deviné et aurait laisser tomber. Mais je n'avais pas dissimulé totalement ma connaissance à son sujet, seulement planté des soupçons. Il se doutait donc bien que je l'avais identifié qu'importe qui j'étais.
Que cherchait-il à obtenir vraiment, de son côté ? Pour qui ? Pour quoi ?
Le temps d'une brève réflexion et je me retrouvai déjà devant le lieu convenu où je fus accueillie comme je l'aimais tant : telle une diablesse rouge. Je m'enfouis donc au fond du repère en ne manquant pas de préciser qu'un grand gaillard à l'allure d'un cow boy chercherait à me trouver. Je commandais ensuite une coupe de gin tonic, dans l'attente de ce brave Bradley. Quelle surprise pourrais t'on nous réserver mutuellement ?
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Sam 9 Jan 2021 - 15:51
La fierté est le plongeoir des orgueilleux. Je ne sais plus trop qui a dit ça par le passé, mais c’était au détour d’une bonne chope de bière moussante, je m’en souviens. Je serais un menteur si je disais que je ne faisais pas preuve de fierté à mes heures, mais je sais néanmoins à quel moment il faut savoir faire des compromis avec soi-même pour survivre ou vaincre. Toute dépend de l’ambition. Cette femme est dotée d’un grand pouvoir, assurée d’être au sommet de la pyramide de la loi dans ce bled paumé. Peut-être était-elle-même une sorcière pourquoi pas, on pouvait toujours rêver. Mais quand bien même. J’en ai croisé des sorciers à la glorieuse époque, j’en ai chassé plus d’un et étrangement, il bien que leur magie puisse nous blesser aussi sérieusement qu’une arme anti-vampire ou nos propres pouvoir, je suis toujours là.
Qu’elle ne pense pas succomber à mon charme pour le moment, pourquoi pas. Mais cela ne fit qu’attiser mon appétit de chasseur. Je ne sais plus trop comment il s’appelait... Siegmud machin... mais il avait cerné à merveille le fait que l’on convoite toujours plus ce qui se refuse à nous car nous sommes des êtres mus par la frustration. Bon c’était un psychologue pour humain, mais dans le fond, nous n’étions pas si différents d’eux non plus. Plus elle se refuserait à moi, plus mon envie sera grande ainsi que ma satisfaction lorsque je la possèderai. Pour l’heure, je n’avais juste pas encore décidé du fait de le faire en gentleman ou non.
Elle me délivra son ordonnance judiciaire pour la récupération de mes effets, la libération allant au de soi. Son ton caustique et amer était une douce friandise à mes oreilles tant cela lui faisait mal de ne pas pouvoir sans doute me rabattre le caquet.
Je me hâtai d’aller au commissariat pour donner l’ordonnance du tribunal les sommant de me rendre mes armes sur l’instant. Je les accueillais avec un sourire triomphant tout en constant qu’un homme était évacué en civière. Rien qu’en portant le nez au-dessus de celle-ci à son passage près de moi, je pouvais sentir l’odeur de mon mélange de poudre sur lui. Pas de chance, mais à chacun son corps et son jeu.
En sortant de là, je croisai Rider, le cul posé sur le capot d’une de mes berlines. Il avait forcé été mis au courant de ce petit écart dans mon programme de la journée et était venu me chercher.
Les pièces une fois en position, je me hâtai de suivre l’indication de l’homme s’occupant du bar, m’orientant vers une alcôve discrète et intime dans le fond de l’établissement. Je me saisis d’une bouteille de whisky resté au bar.
Qu’elle ne pense pas succomber à mon charme pour le moment, pourquoi pas. Mais cela ne fit qu’attiser mon appétit de chasseur. Je ne sais plus trop comment il s’appelait... Siegmud machin... mais il avait cerné à merveille le fait que l’on convoite toujours plus ce qui se refuse à nous car nous sommes des êtres mus par la frustration. Bon c’était un psychologue pour humain, mais dans le fond, nous n’étions pas si différents d’eux non plus. Plus elle se refuserait à moi, plus mon envie sera grande ainsi que ma satisfaction lorsque je la possèderai. Pour l’heure, je n’avais juste pas encore décidé du fait de le faire en gentleman ou non.
Elle me délivra son ordonnance judiciaire pour la récupération de mes effets, la libération allant au de soi. Son ton caustique et amer était une douce friandise à mes oreilles tant cela lui faisait mal de ne pas pouvoir sans doute me rabattre le caquet.
Bradley ▬ Merci beaucoup très chère juge. Puissiez-vous m’accorder des tichets d’un autre genre.Je recevais alors avec intérêt le fait qu’elle veuille me retrouver au bar café juste à côté du palais de justice. C’était sans doute un endroit rempli de policiers, d’avocats et autres fonctionnaires de la justice pour boire autre chose que les immondes mixtures payées par l’état. C’était évidemment une autre forme de contrôle de sa part. Un piège grossier qui me faisait même de la peine tant ce n’était pas subtil.
Je me hâtai d’aller au commissariat pour donner l’ordonnance du tribunal les sommant de me rendre mes armes sur l’instant. Je les accueillais avec un sourire triomphant tout en constant qu’un homme était évacué en civière. Rien qu’en portant le nez au-dessus de celle-ci à son passage près de moi, je pouvais sentir l’odeur de mon mélange de poudre sur lui. Pas de chance, mais à chacun son corps et son jeu.
En sortant de là, je croisai Rider, le cul posé sur le capot d’une de mes berlines. Il avait forcé été mis au courant de ce petit écart dans mon programme de la journée et était venu me chercher.
Bradley ▬ Franchement, mon chef de la sécu n’a pas autre chose à branler de ses journées ?Mais d’un coup, je repensai à ce qui allait se dérouler et où.
Bradley ▬ Tout compte fait ! On va garer la voiture pas loin, j’ai un café à prendre avec une juge. Toi et les deux dans la voiture, vous aller m’accompagner. On n’sait jamais hein ! Ah ah ! Dis-je en m’éloignant d’un bas ample et tranquil.Je larguai Rider et les deux hommes qui l’accompagnaient à l’entrée de ce café. Ils n’avaient pas entendu ce qu’il se dirait entre la juge et moi, mais il était bon de mettre un petit coup de pression en venant avec d’autres personnes. Si l’endroit était un guet-apens, à eux trois ils emporteraient beaucoup de monde avant que je ne sois capturé ou tué.
Les pièces une fois en position, je me hâtai de suivre l’indication de l’homme s’occupant du bar, m’orientant vers une alcôve discrète et intime dans le fond de l’établissement. Je me saisis d’une bouteille de whisky resté au bar.
Bradley ▬ Mettez ça sur sa note !D’un pas assuré, j’arrivais à sa table, posant mon cul sur cette banquette. C’était toujours peu évident ces établissements modernes avec ces banquettes vissées au sol, toujours bien trop à l’étroit pour les gens de mon gabarit. Mais cela se sentait que c’était un établissement de bourges bien payé, car ce n’était quand même pas si mal.
Bradley ▬ Alors. Donnez-moi une seule bonne raison de ne pas vous tuer sur l’instant. J’vous préviens, dire que vous avez envie d’essayer un amant vampire pour vous dégripper les conduits est une bonne raison ahah ! Mais au mieux vous êtes une humaine qui me connaissez vaguement de nom uniquement et au pire vous êtes une sorcière au courant la négociation avec votre petit minet n’a pas marché et ça peut mal se passer entre nous.Si c’est une sorcière, je pourrais toujours envisager de la séquestrer au manoir pour l’interroger sur qui est responsable de l’enlèvement et pourquoi. Ainsi que sur la mort de Maneheim. L’autre schtroumpf là, il a peut-être essayé de m’amadouer pour une alliance et faire de moi un autre chef de clan en moins.
Etilya sur DK RPG
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Dim 10 Jan 2021 - 15:12
Installée confortablement sur ma banquette, je sirotais tranquillement mon gin avec sa rondelle de citron vert. J'avais déjà assez tapé sur la boisson avec la soirée que j'avais passé auprès d'Irina. Cela faisait bien des décennies que je ne m'étais pas retrouvée dans cet état mais ce fut pour le moins, très délectable et revigorant. Je ne le regrettais absolument pas.
Quelques instants plus tard, le grand seigneur fit enfin son apparition dans une démarche très assurée et décontractée. Nous ne serions que tous les deux dans cette pièce, j'avais bien spécifié que je ne souhaitais pas être importunée. Dans un sens, j'avais aussi la sensation de condamner mes chances de m'en sortir vivante si jamais il lui prenait l'envie de m'assassiner sur cette table. Mais si cela devait arriver, j'avais déjà prévenu la cavalerie de notre Enclave par pure précaution. J'imaginais déjà Irina s'étrangler sur sa chaise rien qu'à la vue de cette information. J'avais également précisé que je souhaitais une tombe en or massif s'ils retrouvaient mon corps. Cela n'était pas une blague, j'y tenais vraiment. Toutefois, il était évident que personne ne me laisserait seul à cet endroit, sachant que ce vampire ne l'était pas non plus.
Dwight Hodgkin embraya donc directement sur la conversation sans manquer d'aller droit au but. Au moins, mon interlocuteur ne tournait pas autour du pot et cela restait appréciable bien que sa grossièreté évidente me fit avaler une lampée de travers. Quel manque de classe mais je ne pouvais pas tellement lui en demander trop avec un accoutrement pareil et cette odeur de transpiration de mâle suintant la testostérone. Je lui jetais ensuite un regard mordant et acéré tout en tapotant le verre de mon ongle impeccablement manucuré.
-Élégant. Aussi élégant que d'ajouter sur ma note une bouteille de whisky et d'inviter trois hommes à notre entrevue. Toutefois j'apprécie, vous êtes un homme prévenant et vous avez bien raison de l'être. A moins que ces messieurs ne soient là aussi pour dégripper mes conduits ? Plus on est de fous plus on rit après tout.
L'acidité de mon ton ne manquait pas à l'appel, traduisant ainsi un avertissement qu'il avait tout intérêt à prendre en compte bien que mes propos soient connotés d'un humour aussi graveleux que le sien bien que plus sarcastique. En effet, je n'avais pas manqué de le suivre grâce à ma divination afin de veiller à ses agissements et ses propos de là où je me situais. Soit il comprendra que des personnes m'ont rapportée ces renseignements soit il jugera que j'avais usé d'un moyen moins conventionnel. Néanmoins, je fus pour le moins étonnée de constater qu'il était venu à mon bureau en ignorant tout de ma personne finalement. En d'autres termes, je pouvais donc encore jouer la carte de l'ignorance en me faisant passer pour une humaine. Mais ce ne serait définitivement pas n'importe quelle humaine et il me faudrait confectionner une couverture parfaite en quelques secondes. Pas que je n'en étais pas capable, seulement je n'en avais strictement aucune envie.
Je n'étais pas encline à le faire tourner en bourrique même s'il me suggérait qu'en ma qualité de sorcière, cela risquait de mal se passer pour moi. Qu'importe, je ne me gênerai pas pour autant et je ne cillerai pas non plus. J'en avais assez de prendre sur moi.
-J'étais totalement contre, répondis-je en m'insurgeant alors qu'il mentionnait cette foutue rencontre, quand bien même vous auriez accepté, rien ne certifiait que vous ne chercherez pas à retourner votre veston plus tard. Cette décision que de venir à vous est à la fois humiliante et inconsciente. La Sagesse est un sorcier brillant mais parfois son idéal de pacifisme et de collaboration me donne envie de l'étrangler notamment en négociant des accords comme toquer à votre porte.
Je bus une autre gorgée de mon breuvage avant de poursuivre rapidement avant qu'il ne me montre les crocs. J'avais encore de la rancoeur à cracher.
-D'ailleurs, j'avais pensé que vous aviez mener votre petite enquête de votre côté pour vous retrouver en face de moi. Je n'aurais pas imaginé un seul instant que vous auriez pu vous laisser faire juste parce que cela vous amuserait de faire un petit tour au palais de justice. J'espère que ça vous a plu.
De nouveau, j'étais agacée. Pas tant à cause de ce type tout en muscles et en nerfs, mais parce que nous étions encore plus exposés au danger maintenant. J'étais cependant à peu près certaine qu'il garderait ce secret pour lui histoire de ne pas avoir à partager son dessert avec les autres. C'était à la fois rassurant et grave. Je comprenais aussi qu'il suspecte que nous souhaitions désormais sa tête après son refus en manigançant contre lui.
-En tout cas, nous n'avons pas pour projet de vous éliminer même si j'admets que l'idée est tentante. Par contre vous êtes sur surveillance oui par précaution.
Nous nous étions déjà enfermés dans notre tanière concernant les lycans malades, ce qui nous avait valu une belle invitation avec nos chers et tendres représentants avec qui nous étions à deux doigts de franchir le stade du conflit voir de la guerre... Alors franchement... Un soupira terrible s'échappa de ma bouche. C'était loin d'être terminé toutes ces galères.
Quelques instants plus tard, le grand seigneur fit enfin son apparition dans une démarche très assurée et décontractée. Nous ne serions que tous les deux dans cette pièce, j'avais bien spécifié que je ne souhaitais pas être importunée. Dans un sens, j'avais aussi la sensation de condamner mes chances de m'en sortir vivante si jamais il lui prenait l'envie de m'assassiner sur cette table. Mais si cela devait arriver, j'avais déjà prévenu la cavalerie de notre Enclave par pure précaution. J'imaginais déjà Irina s'étrangler sur sa chaise rien qu'à la vue de cette information. J'avais également précisé que je souhaitais une tombe en or massif s'ils retrouvaient mon corps. Cela n'était pas une blague, j'y tenais vraiment. Toutefois, il était évident que personne ne me laisserait seul à cet endroit, sachant que ce vampire ne l'était pas non plus.
Dwight Hodgkin embraya donc directement sur la conversation sans manquer d'aller droit au but. Au moins, mon interlocuteur ne tournait pas autour du pot et cela restait appréciable bien que sa grossièreté évidente me fit avaler une lampée de travers. Quel manque de classe mais je ne pouvais pas tellement lui en demander trop avec un accoutrement pareil et cette odeur de transpiration de mâle suintant la testostérone. Je lui jetais ensuite un regard mordant et acéré tout en tapotant le verre de mon ongle impeccablement manucuré.
-Élégant. Aussi élégant que d'ajouter sur ma note une bouteille de whisky et d'inviter trois hommes à notre entrevue. Toutefois j'apprécie, vous êtes un homme prévenant et vous avez bien raison de l'être. A moins que ces messieurs ne soient là aussi pour dégripper mes conduits ? Plus on est de fous plus on rit après tout.
L'acidité de mon ton ne manquait pas à l'appel, traduisant ainsi un avertissement qu'il avait tout intérêt à prendre en compte bien que mes propos soient connotés d'un humour aussi graveleux que le sien bien que plus sarcastique. En effet, je n'avais pas manqué de le suivre grâce à ma divination afin de veiller à ses agissements et ses propos de là où je me situais. Soit il comprendra que des personnes m'ont rapportée ces renseignements soit il jugera que j'avais usé d'un moyen moins conventionnel. Néanmoins, je fus pour le moins étonnée de constater qu'il était venu à mon bureau en ignorant tout de ma personne finalement. En d'autres termes, je pouvais donc encore jouer la carte de l'ignorance en me faisant passer pour une humaine. Mais ce ne serait définitivement pas n'importe quelle humaine et il me faudrait confectionner une couverture parfaite en quelques secondes. Pas que je n'en étais pas capable, seulement je n'en avais strictement aucune envie.
Je n'étais pas encline à le faire tourner en bourrique même s'il me suggérait qu'en ma qualité de sorcière, cela risquait de mal se passer pour moi. Qu'importe, je ne me gênerai pas pour autant et je ne cillerai pas non plus. J'en avais assez de prendre sur moi.
-J'étais totalement contre, répondis-je en m'insurgeant alors qu'il mentionnait cette foutue rencontre, quand bien même vous auriez accepté, rien ne certifiait que vous ne chercherez pas à retourner votre veston plus tard. Cette décision que de venir à vous est à la fois humiliante et inconsciente. La Sagesse est un sorcier brillant mais parfois son idéal de pacifisme et de collaboration me donne envie de l'étrangler notamment en négociant des accords comme toquer à votre porte.
Je bus une autre gorgée de mon breuvage avant de poursuivre rapidement avant qu'il ne me montre les crocs. J'avais encore de la rancoeur à cracher.
-D'ailleurs, j'avais pensé que vous aviez mener votre petite enquête de votre côté pour vous retrouver en face de moi. Je n'aurais pas imaginé un seul instant que vous auriez pu vous laisser faire juste parce que cela vous amuserait de faire un petit tour au palais de justice. J'espère que ça vous a plu.
De nouveau, j'étais agacée. Pas tant à cause de ce type tout en muscles et en nerfs, mais parce que nous étions encore plus exposés au danger maintenant. J'étais cependant à peu près certaine qu'il garderait ce secret pour lui histoire de ne pas avoir à partager son dessert avec les autres. C'était à la fois rassurant et grave. Je comprenais aussi qu'il suspecte que nous souhaitions désormais sa tête après son refus en manigançant contre lui.
-En tout cas, nous n'avons pas pour projet de vous éliminer même si j'admets que l'idée est tentante. Par contre vous êtes sur surveillance oui par précaution.
Nous nous étions déjà enfermés dans notre tanière concernant les lycans malades, ce qui nous avait valu une belle invitation avec nos chers et tendres représentants avec qui nous étions à deux doigts de franchir le stade du conflit voir de la guerre... Alors franchement... Un soupira terrible s'échappa de ma bouche. C'était loin d'être terminé toutes ces galères.
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