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Elessar Tamoana#101598#101598#101598#101598#101598#101598#101598
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
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Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
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Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
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Dim 8 Sep 2019 - 0:43
Souvenirs d'enfance
Feat Alyssa O'Brien
Aujourd’hui est un jour comme un autre dans la routine de notre ami. Le levé se fait juste avant l’aube, avec toutefois une variation concernant la forme physique qu’il montre. En effet c’est un panda roux qui baille sur sa branche, ouvrant péniblement les yeux, avant de darder son regard sur le trouble-faite de son sommeil.
Bien sûr vous connaissez bien le coupable : le réveil. Après tout c’est bien sa vocation, que de réveiller son propriétaire.
C’est donc sans précipitation, puisque notre changelin n’est que très peu du matin, qu’il s’étire et quitte sa branche pour retrouver le sol de l’appartement. Retrouvant son apparence humaine, il va dans la salle de bain, s’offrant une douche fraiche. Ensuite il retourne dans sa chambre, s’habille, puis s’offre un bon et solide petit déjeuner. Il faudra tenir jusqu’à la pause déjeuner, bien plus tard.
Une fois prêt, il attrape les clefs de l’appartement et celle de sa V-Max, puis quitte son nouveau chez lui. Enfourchant sa moto, il prend la direction du Zoo de la ville, où il travaille maintenant. Sur place, il se gare comme d’habitude, rejoins ses collègues, enfile sa tenue de travail et commence sa journée.
Une journée tout ce qu’il y a de plus ordinaire pour un soigneur animalier. Autrement dit, il nourrir les animaux dont il a la charge, nettoie leurs enclos, donne aux pensionnaires qui en ont besoin leur traitement médicaux. Bien sûr sa tâche ne se limite pas à cela, il fait aussi de l’entrainement médical, pour faciliter les soins à venir et limiter au maximum le stress des animaux lors de ces derniers.
La pause déjeuner est la bienvenue et lui donne une petite heure pour souffler un peu. Dans la seconde partie de sa journée, il doit faire face à une blessure nécessitant l’intervention du vétérinaire. Cela arrive chez les animaux aussi les petits bobos, heureusement cette fois-ci, plus de peur que de mal. La pensionnaire s’en sort avec seulement une petite désinfection et une surveillance accrue sur les prochains jours. Plus tard, il présente une animation autour des panda roux, répondant aux questions des visiteurs avec plaisir et entrain.
Ainsi s’achève sa journée au Zoo. Longue et fatigante, mais plaisante et lui donnant l’impression d’avoir agit un peu à la protection et la préservation des espèces. Sa seconde journée commence alors, une fois le pas de sa porte passée. Il faut bien faire le point sur son entreprise de caviste, et s’assurer avec le décalage horaire que le brassage et la distillerie fonctionnent comme il se doit.
C’est ainsi que vers 21 heure, ses deux journées finis, il souffle un peu. Un vague à l’âme le prend, sans prévenir, lorsque son regard dérive sur la vue de la ville. A peine deux mois qu’il s’est installé à Nakanoto, et il a été plus souvent à l’église que durant les six derniers moins sur sa terre natale. A aucun moment, en acceptant ce poste, il n’avait songé qu’il serait si difficile de ne pas repenser à cette nuit tragique.
Du coup, sans perdre plus de temps, il va à pied jusqu’à l’église pour profiter de son calme. Son silence, qui pourrait être oppressant, s’avère être très efficace pour lui permettre de se recentrer et faire le vide, se calmer. Vous comprenez bien son sentiment d’apaisement une fois dans l’édifice. A cette heure-ci, l’intérieur de l’édifice est pratiquement vide et seule une jeune femme se trouve là. Elle est en train de passer un petit coup de balais entre les bancs, afin de maintenir l’église propre. Ce n’est pas la première fois qu’il la croise, loin s’en faut, mais cette fois quelque chose chez elle titille sa mémoire.
Est-ce sa démarche ? Sa douceur apparente ou bien autre chose ? Vous voulez réellement le savoir ? Lui-même l'ignore encore. C’est peut-être la rousseur de ses cheveux qui se devine à une mèche visible, ou peut-être l’ovale de son visage qu’il découvre au détour d’une ranger de banc, ou encore le bleu de ses yeux ? Il le renvoie à un bleu qu’il n’a jamais oublié. Un bleu qui autrefois se trouvait dans un visage enfantin, qu’il aimait voir rire et sourire, et qui reflétait tellement de joie de vivre. Il chasse l’idée de son esprit. Pourquoi vous demandez-vous ? Et bien tout simplement parce qu’il est rattaché à un autre, plus complexe et qu’il sait ne pouvoir trouver une explication juste en priant Dieu. Sinon il la posséderait depuis plusieurs années, et aurait alors su ce qu’était arrivée cette petite irlandaise dont tout le monde a oublié jusqu’au nom dans son entourage.
Et puis, il faut être sérieux, quelle est le pourcentage de chance qu’elle se trouve ici ? Dans cette église, à Nakanoto aussi loin de son pays natal. Il est donc extrêmement faible. C’est donc sur cette pensée, que notre ami s’élance et l’aborde, avec un objectif tout autre.
« Bonsoir mademoiselle. Excusez-moi de vous déranger dans votre tâche mais … pouvez-vous m’indiquer les horaires des messes ici ? Je suis nouveau en ville, et j’aimerai pouvoir faire partie de la communauté ici. »
Notre ami possède un sourire chaleureux sur le visage, et même ses yeux le transmette. Maintenant qu’il est apaisé, son âme est ouverte à toutes les possibilités y compris les plus improbables.
Bien sûr vous connaissez bien le coupable : le réveil. Après tout c’est bien sa vocation, que de réveiller son propriétaire.
C’est donc sans précipitation, puisque notre changelin n’est que très peu du matin, qu’il s’étire et quitte sa branche pour retrouver le sol de l’appartement. Retrouvant son apparence humaine, il va dans la salle de bain, s’offrant une douche fraiche. Ensuite il retourne dans sa chambre, s’habille, puis s’offre un bon et solide petit déjeuner. Il faudra tenir jusqu’à la pause déjeuner, bien plus tard.
Une fois prêt, il attrape les clefs de l’appartement et celle de sa V-Max, puis quitte son nouveau chez lui. Enfourchant sa moto, il prend la direction du Zoo de la ville, où il travaille maintenant. Sur place, il se gare comme d’habitude, rejoins ses collègues, enfile sa tenue de travail et commence sa journée.
Une journée tout ce qu’il y a de plus ordinaire pour un soigneur animalier. Autrement dit, il nourrir les animaux dont il a la charge, nettoie leurs enclos, donne aux pensionnaires qui en ont besoin leur traitement médicaux. Bien sûr sa tâche ne se limite pas à cela, il fait aussi de l’entrainement médical, pour faciliter les soins à venir et limiter au maximum le stress des animaux lors de ces derniers.
La pause déjeuner est la bienvenue et lui donne une petite heure pour souffler un peu. Dans la seconde partie de sa journée, il doit faire face à une blessure nécessitant l’intervention du vétérinaire. Cela arrive chez les animaux aussi les petits bobos, heureusement cette fois-ci, plus de peur que de mal. La pensionnaire s’en sort avec seulement une petite désinfection et une surveillance accrue sur les prochains jours. Plus tard, il présente une animation autour des panda roux, répondant aux questions des visiteurs avec plaisir et entrain.
Ainsi s’achève sa journée au Zoo. Longue et fatigante, mais plaisante et lui donnant l’impression d’avoir agit un peu à la protection et la préservation des espèces. Sa seconde journée commence alors, une fois le pas de sa porte passée. Il faut bien faire le point sur son entreprise de caviste, et s’assurer avec le décalage horaire que le brassage et la distillerie fonctionnent comme il se doit.
C’est ainsi que vers 21 heure, ses deux journées finis, il souffle un peu. Un vague à l’âme le prend, sans prévenir, lorsque son regard dérive sur la vue de la ville. A peine deux mois qu’il s’est installé à Nakanoto, et il a été plus souvent à l’église que durant les six derniers moins sur sa terre natale. A aucun moment, en acceptant ce poste, il n’avait songé qu’il serait si difficile de ne pas repenser à cette nuit tragique.
Du coup, sans perdre plus de temps, il va à pied jusqu’à l’église pour profiter de son calme. Son silence, qui pourrait être oppressant, s’avère être très efficace pour lui permettre de se recentrer et faire le vide, se calmer. Vous comprenez bien son sentiment d’apaisement une fois dans l’édifice. A cette heure-ci, l’intérieur de l’édifice est pratiquement vide et seule une jeune femme se trouve là. Elle est en train de passer un petit coup de balais entre les bancs, afin de maintenir l’église propre. Ce n’est pas la première fois qu’il la croise, loin s’en faut, mais cette fois quelque chose chez elle titille sa mémoire.
Est-ce sa démarche ? Sa douceur apparente ou bien autre chose ? Vous voulez réellement le savoir ? Lui-même l'ignore encore. C’est peut-être la rousseur de ses cheveux qui se devine à une mèche visible, ou peut-être l’ovale de son visage qu’il découvre au détour d’une ranger de banc, ou encore le bleu de ses yeux ? Il le renvoie à un bleu qu’il n’a jamais oublié. Un bleu qui autrefois se trouvait dans un visage enfantin, qu’il aimait voir rire et sourire, et qui reflétait tellement de joie de vivre. Il chasse l’idée de son esprit. Pourquoi vous demandez-vous ? Et bien tout simplement parce qu’il est rattaché à un autre, plus complexe et qu’il sait ne pouvoir trouver une explication juste en priant Dieu. Sinon il la posséderait depuis plusieurs années, et aurait alors su ce qu’était arrivée cette petite irlandaise dont tout le monde a oublié jusqu’au nom dans son entourage.
Et puis, il faut être sérieux, quelle est le pourcentage de chance qu’elle se trouve ici ? Dans cette église, à Nakanoto aussi loin de son pays natal. Il est donc extrêmement faible. C’est donc sur cette pensée, que notre ami s’élance et l’aborde, avec un objectif tout autre.
« Bonsoir mademoiselle. Excusez-moi de vous déranger dans votre tâche mais … pouvez-vous m’indiquer les horaires des messes ici ? Je suis nouveau en ville, et j’aimerai pouvoir faire partie de la communauté ici. »
Notre ami possède un sourire chaleureux sur le visage, et même ses yeux le transmette. Maintenant qu’il est apaisé, son âme est ouverte à toutes les possibilités y compris les plus improbables.
"Impression et apaisement"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Sam 21 Sep 2019 - 21:24
Cela faisait maintenant deux jours que j’avais parlé de mes problèmes à Kobayashi-san. Depuis qu’il était rentré, ce soir-là, je n’avais plus été seule. Ma porte était gardée la nuit, et les hunters prenaient des tours pour veiller à ma sécurité. Je savais bien que contre un sorcier, un humain, même doté de capacités surnaturelles, était mortellement dangereux. Il lui suffisait d’avoir des sorts mentaux à distance, par exemple. Mais je ne m’étais pas sentie autant soutenue et en sécurité depuis des années. Ces hunters étaient pour la plupart très sympathiques et je m’imaginais bien évoluer parmi eux. Peut-être qu’à l’avenir, ils formeraient pour moi une sorte de famille. Kobayashi-san et Tabekawa-san étaient ce qui s’en rapprochait le plus actuellement, ma vraie famille ayant vraisemblablement perdu toute trace de mon existence dans leur mérmoire. Nous n’avions pas reparlé de ma potentielle formation de hunter depuis cette importante discussion. Je ne savais pas trop quoi en penser. Après tout, malgré mon petit niveau en arts martiaux, j’étais loin d’être une combattante. Riku disait que j’avais progressé, mais je m’imaginais mal sur le terrain. Cependant, j’y voyais un moyen de remercier l’organisation pour ce qu’elle faisait pour moi. Je ne voulais pas être éternellement protégée et dépendante. Je voulais être utile, tout comme je l’étais dans cette église.
Ce soir, c’était mon tour de faire le ménage dans la nef. Les moments où je travaillais dans l’église-même avaient toujours été ceux où je craignais le plus d’être découverte, mais aujourd’hui, Yukito-san était assis nonchalamment sur un banc au fond du bâtiment, pianotant sur son téléphone. C’était un des hunters que je préférais. Sa manière de toujours prendre la vie du bon côté et sa décontraction donnait l’impression que tout allait bien et que plus rien n’arriverait. Il m’avait avoué sans hésitation dès sa première rencontre qu’il était un lycan. N’ayant entendu parlé que des lycans infectés jusqu’à maintenant, j’avais eu ma petite frayeur, mais il m’avait brièvement expliqué la situation. J’avais vite appris à lui faire confiance, d’autant plus que Riku semblait le tenir en estime.
Mes habitudes étaient cependant tenaces. Je préférais ne pas prendre de risques. Je me vêtais d’une robe noir pour être discrète, et j’avais caché le gros de mes cheveux roux, réunis en un chignon bas, sous une mantille de dentelle noire. Dans une église, ça passait. Les gens me prenaient juste pour une femme très pieuse, bien que ce genre d’accessoire fut rare à notre époque, encore plus au Japon. Cela me permettait de faire en sorte que mes cheveux flamboyassent un peu moins. A Nakanoto, malgré la présence d’étrangers, cette couleur ne courait pas vraiment les rues.
J’étais en train de balayer les pierres du sol près de l’autel lorsqu’un homme m’aborda pour me demander les horaires des messes. Rien de très rare. Je le saluai et lui répondis machinalement en souriant, avant de m’arrêter sur son visage. C’était un charmant trentenaire, un métis probablement, vu sa peau mate. La peau nue de son bras était couverte d’un tatouage, ce qui m’aurait interpellée s’il s’était agi d’un autochtone. Ici, au Japon, la plupart de ceux qui osaient arborer un tatouage en public étaient des yakuzas. Mais c’était moins étonnant de la part d’un étranger. Il venait d’arriver. Peut-être était-il venu faire une thèse à l’Université de Nakanoto. La rentrée était il y a deux mois. A moins que ce ne fut un touriste européen venu pour un séjour un peu long. Il me disait vaguement quelque chose, raison de mon interrogation. Mais ma mémoire me faisait tellement défaut, ces temps-ci. Je ne pouvais même plus m’y fier.
Je me méfiais un peu cependant, comme à chaque fois qu’un inconnu m’abordait. Ces yeux jaunes n’avaient pas une couleur banale. Je jetai un coup d’œil discret au hunter, au fond de la pièce. Ses yeux avaient quitté son téléphone pour nous observer. La mise en place de cette surveillance avait le double effet d’augmenter mon sentiment de sécurité tout en alimentant ma paranoïa. Pour le moment, du moins, je m’efforçai de ne pas faire d’extrapolations inutiles.
« Souhaitez-vous vous inscrire pour recevoir la newsletter de la paroisse ? »
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Lun 21 Oct 2019 - 23:01
Souvenirs d'enfance
Feat Alyssa O'Brien
Vous avez l’impression que notre ami est observé ? Oubliez, ce n’est en rien une impression. L’unique personne présente, autre que notre changelin et la jeune femme est en train de le fixer. Ce n’est pas méchant, cependant ce n’est pas une sensation agréable pour autant. Surtout qu’il est difficile de comprendre l’origine de cette fixation.
Bien sûr, d’un coup d’œil par-dessus son épaule, Elessar voit bien que cela a un lien avec la jeune femme à qui il vient de s’adresser. Serait-elle sous surveillance ? Mais pourquoi en aurait-elle besoin ? Et surtout qui s’en prendrait à elle au cœur d’une église ? En y regardant de plus près, il vous est possible de constater que la demoiselle n’est pas vraiment sereine, bien qu’elle fasse tout pour le dissimuler. L’interrogation qui s’impose est bien sûr : que redoute-t-elle ?
Aucune réponse ne vient. Pour cette question, mais une autre question survient, en réponse à la question à haute voix posée plus tôt.
« Souhaitez-vous vous inscrire pour recevoir la newsletter de la paroisse ?
Avec plaisir oui, ça m’aiderait beaucoup. »
Elessar sourit largement à la jeune femme. Cependant le regard qu’elle a ... titille à nouveau sa mémoire. Ramenant sur le tapis de sa mémoire la petite fille de son enfance. Vous vous souvenez probablement d’elle. Plus jeune que lui, pleine de vie, à la fois irlandaise et américaine. Mais ayant mystérieusement disparu de la circulation et de la mémoire des personnes l’ayant connu en amont. Toute cette histoire lui avait toujours semblé étrange, vous voyez ? Une personne ne peut pas disparaitre de cette façon, et certainement pas sans une aide importante. Et quand bien même, cela n’explique en rien comment elle a pu être oubliée, y compris de ses propres parents comme n’ayant jamais existée. Il y a forcément une explication voyez-vous ?
Suivant la jeune femme, et réfléchissant encore à cette amie perdue, la sensation qu’elle n’est pas aussi loin est forte. Il faut bien avouer, que son instinct est très fiable et l’a rarement mené vers un mur. Alors c’est naturellement qu’il décide de le suivre. Puisque cette jeune femme lui rappelle son amie, il a bien l’intention de mettre les pieds dans le plat voyez-vous ?
Comme elle lui demande son adresse e-mail pour recevoir la newsletter de la paroisse, il a bien l’intention d’en profiter.
« C’est tamoana.e@gmail.com. Je peux vous demander quelque chose qui va probablement vous sembler étrange ? Vous me faites beaucoup penser à une vieille amie, que j’ai perdu de vue depuis un long moment. »
L’intérêt de la jeune femme est probablement piqué au vif. Comment lui en vouloir ? Vous aussi vous prêteriez une oreille attentive à notre ami vu la façon dont il commence sa phrase et son questionnement.
« Tout comme vous, elle est rousse et a les yeux bleus. Ils étaient peut-être un peu plus pétillants, mais c’est peut-être aussi mon souvenir qui est embelli avec le temps. Je l’ai connu en Irlande, durant mes vacances et les quelques passages qu’elle y faisait avec son père. »
Notre ami marque une courte pause, observant comment son interlocutrice réagit à ses propos. Puis il reprend, en espérant que son instinct soit aussi sûr qu’il le pense, sans compter le fait que revoir sa vieille amie disparue lui faire rudement plaisir. Vous seriez pareil à sa place.
« Alors voilà ma question : est-ce que vous ne seriez pas Alyssa O’Brien ? »
Bien sûr, d’un coup d’œil par-dessus son épaule, Elessar voit bien que cela a un lien avec la jeune femme à qui il vient de s’adresser. Serait-elle sous surveillance ? Mais pourquoi en aurait-elle besoin ? Et surtout qui s’en prendrait à elle au cœur d’une église ? En y regardant de plus près, il vous est possible de constater que la demoiselle n’est pas vraiment sereine, bien qu’elle fasse tout pour le dissimuler. L’interrogation qui s’impose est bien sûr : que redoute-t-elle ?
Aucune réponse ne vient. Pour cette question, mais une autre question survient, en réponse à la question à haute voix posée plus tôt.
« Souhaitez-vous vous inscrire pour recevoir la newsletter de la paroisse ?
Avec plaisir oui, ça m’aiderait beaucoup. »
Elessar sourit largement à la jeune femme. Cependant le regard qu’elle a ... titille à nouveau sa mémoire. Ramenant sur le tapis de sa mémoire la petite fille de son enfance. Vous vous souvenez probablement d’elle. Plus jeune que lui, pleine de vie, à la fois irlandaise et américaine. Mais ayant mystérieusement disparu de la circulation et de la mémoire des personnes l’ayant connu en amont. Toute cette histoire lui avait toujours semblé étrange, vous voyez ? Une personne ne peut pas disparaitre de cette façon, et certainement pas sans une aide importante. Et quand bien même, cela n’explique en rien comment elle a pu être oubliée, y compris de ses propres parents comme n’ayant jamais existée. Il y a forcément une explication voyez-vous ?
Suivant la jeune femme, et réfléchissant encore à cette amie perdue, la sensation qu’elle n’est pas aussi loin est forte. Il faut bien avouer, que son instinct est très fiable et l’a rarement mené vers un mur. Alors c’est naturellement qu’il décide de le suivre. Puisque cette jeune femme lui rappelle son amie, il a bien l’intention de mettre les pieds dans le plat voyez-vous ?
Comme elle lui demande son adresse e-mail pour recevoir la newsletter de la paroisse, il a bien l’intention d’en profiter.
« C’est tamoana.e@gmail.com. Je peux vous demander quelque chose qui va probablement vous sembler étrange ? Vous me faites beaucoup penser à une vieille amie, que j’ai perdu de vue depuis un long moment. »
L’intérêt de la jeune femme est probablement piqué au vif. Comment lui en vouloir ? Vous aussi vous prêteriez une oreille attentive à notre ami vu la façon dont il commence sa phrase et son questionnement.
« Tout comme vous, elle est rousse et a les yeux bleus. Ils étaient peut-être un peu plus pétillants, mais c’est peut-être aussi mon souvenir qui est embelli avec le temps. Je l’ai connu en Irlande, durant mes vacances et les quelques passages qu’elle y faisait avec son père. »
Notre ami marque une courte pause, observant comment son interlocutrice réagit à ses propos. Puis il reprend, en espérant que son instinct soit aussi sûr qu’il le pense, sans compter le fait que revoir sa vieille amie disparue lui faire rudement plaisir. Vous seriez pareil à sa place.
« Alors voilà ma question : est-ce que vous ne seriez pas Alyssa O’Brien ? »
"Hypothèse folle"
Etilya sur DK RPG
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Jeu 7 Nov 2019 - 23:11
Je souris doucement à sa réponse. Très honnêtement, je travaillais à l’église mais je n’étais pas vraiment croyante pour autant. Quand j’étais petite, mes parents mettaient toujours un point d’honneur à ne pas parler de religion devant moi, car ils n’étaient de pas de la même confession et se seraient battus par savoir qui devaient m’enseigner sa manière de voire les choses. Ils avaient donc conclu qu’il était préférable que je me fasse ma propre opinion sur la question avec le temps, sans influence de leur part. Cependant, j’avais toujours été plus proche de mon père, profondément athée. Je n’étais pas certaine qu’il n’y avait aucun dieu, mais je ne pouvais m’empêcher d’en douter, au grand dam de ma protestante de mère. Malgré tout, je m’étais attachée à cette petite paroisse japonaise, et cela me faisait toujours plaisir de voir des fidèles enthousiastes, bien que je ne partageasse pas leurs convictions religieuses. Je leur enviais presque cette confiance que les croyants semblaient avoir en l’avenir tant qu’ils restaient droits dans leur comportement.
J’allais chercher le tableau où nous notions les adresses des nouveaux à inscrire lorsque l’homme m’interrogea sur mon identité. Ma première réaction fut de me figer, atteinte d’une crainte soudaine d’avoir été repérée par les mauvaises personnes. Je vis Yukito se lever avec un regard suspicieux, au fond de l’église, mais je lui fis un signe discret de la main pour lui dire d’attendre. Quelque chose m’interpellait dans ses propos.
D’une part, je doutais fortement qu’un sorcier m’abordât de cette manière. Ma paranoïa me criait qu’au fond, c’était une technique facile pour vérifier mon identité, mais ma raison me disait que des sorciers n’auraient sûrement pas besoin de la vérifier. S’ils avaient à leur disposition l’adresse de la maison de vacances de mes parents, ils avaient probablement aussi des photos, commencer par celle qui devait trôner dans mon dossier de patiente à l’hôpital.
D’autre part, ses mots évoquaient en moi des souvenirs lointains de vacances d’été, d’une riante campagne irlandaise où je courais étant enfant avec d’autres jeunes du village, d’âge variés. J’y allais tous les étés pour retrouver des cousins, la branche de ma famille restées en Irlande. Malgré les décennies, nos deux familles n’avaient jamais perdu le contact. A l’époque, en tout cas. Je ne savais plus du tout ce qu’il en était. Mes cousins étant tous adultes, je me joignais souvent aux plus jeunes habitants du coin pour jouer, et ces yeux jaunes atypiques me disaient vaguement quelque chose. Deux prunelles dorées, comment avais-je pu oublier ? Ce n’était tout de même pas une caractéristique que l’on voyait tous les jours. Tandis que je fouillais dans ma mémoire, pas sans quelque douleur à la tête, je remis le doigt dessus. Un garçon plus âgé qui venait aussi en vacances. N’avait-il pas des yeux semblables ? Je renonçai à trouver son nom. Lorsque je forçais trop en essayant de me souvenir, les maux de tête se faisaient plus forts et devenaient difficiles à dissimuler.
Je me retournai vers lui, passant d’une crainte prudente à une certaine incrédulité mêlée d’émotion.
« Vous me reconnaissez ? »
La question était bête. Bien sûr qu’il m’avait reconnue. Il m’avait appelée par mon nom. Mais, bien que je n’eusse pas croisé de proche depuis que j’étais sortie de l’hôpital, je m’étais très vite rendue compte que personne dans les endroits où nous avions l’habitude de nous rendre avec mes parents en ville ne se souvenait de moi, pas même la marchande qui m’offrait des glaces presque à chaque fois que je venais parce qu’elle trouvait que j’avais de « si jolis cheveux ». Je m’étais faite à l’idée que mon existence avait été effacé de la surface de la terre, et voilà qu’un étranger débarquait et m’appelait par mon nom complet. La scène avait un petit côté surréaliste…
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Lun 9 Déc 2019 - 3:02
Souvenirs d'enfance
Feat Alyssa O'Brien
D’abord notre ami pu observer que son interlocutrice s’était figée. Comme si ces mots, ce prénom, étaient égal à une condamnation à mort. Un mouvement dans son dos, et un rapide coup d’œil dans cette direction, lui apprend que l’homme qui le fixait s’est levé. D’ailleurs, son attitude et son regard ne laissent que peu de doute sur sa suspicion à l’égard du jeune trentenaire. Un petit signe de la jeune femme semble ordonner à l’homme suspicieux de ne pas approcher pour le moment. Notre ami changelin est un peu surpris par cette action-réaction. Sa supposition est-elle si terrible ? Lui, l’ignore encore, mais vous le savez bien pourquoi elle provoque tant d’émoi.
Les secondes s’écoulent, puis se muent en minutes longues et silencieuses.
Sur le visage de la jeune femme toutes les émotions passent avec rapidité. Mais les deux seules qui restent sont une crainte ainsi que l’incrédulité. Quoi de plus normal me direz-vous, compte-tenue de la situation actuelle. Et enfin, l’interrogation tombe. Sincère et toute simple, comme si en poser une autre pourrait briser l’instant et surtout porter de faux espoirs. C’est avec un doux sourire que notre ami reprend la parole. Il se doit de la rassurer, parce que bien sûr qu’il l’a reconnu et qu’il se souvient d’elle.
« Bien sûr que je te reconnais Alyssa. Je ne t’ai jamais oubliée. J’ignore ce qui a pu se passer, mais un jour tu avais disparu. Personne ne semblait se souvenir de toi quand je suis retourné en Irlande aux vacances suivantes. Je n’ai jamais compris pourquoi. Je t’ai cherché, et j’ai cherché des réponses aussi, mais je n’ai rien trouvé malgré mes efforts. J’espérais que tu allais bien.
Est-ce que tu te souviens un peu de moi ? Ou de la cabane où on mangeait des cookies et buvait du chocolat chaud derrière la boutique de mon oncle ? Ton père t’emmenait souvent là-bas et on jouait pendant que lui et mon oncle discutait affaires. On jouait durant des heures au chat et à la souris notamment. »
Ce n’était que de bons souvenirs, teintés de rire et de joie. Des sourires gravés dans sa mémoire, des moments importants dans la vie d’un enfant et d’un jeune adolescent comme il l’était à ces instants. Et puis, une bonne amie cela ne s’oublie pas aussi facilement ! Des souvenirs comme ceux dans la cabane, il en possède des tas, et il serait ravis de les raviver et de les partager à nouveau avec son amie rousse.
D’un geste amical et sans la moindre arrière-pensée, Elessar enlace son amie d’enfance, au nez et à la barbe de son chien de garde. Puis, sagement, il s’écarte d’elle n’ayant jamais perdu son sourire. Des sommes de questions lui passent en tête, les unes supplantant les autres avant d’être elles-mêmes remplacées. Vous imaginez bien les questions qui finissent par émerger parmi toutes. C’est alors avec un geste fraternel, qu’il repousse une mèche rousse de son visage avant de reprendre la parole.
« Cela fait tellement longtemps. Comment vas-tu ? Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? »
Les secondes s’écoulent, puis se muent en minutes longues et silencieuses.
Sur le visage de la jeune femme toutes les émotions passent avec rapidité. Mais les deux seules qui restent sont une crainte ainsi que l’incrédulité. Quoi de plus normal me direz-vous, compte-tenue de la situation actuelle. Et enfin, l’interrogation tombe. Sincère et toute simple, comme si en poser une autre pourrait briser l’instant et surtout porter de faux espoirs. C’est avec un doux sourire que notre ami reprend la parole. Il se doit de la rassurer, parce que bien sûr qu’il l’a reconnu et qu’il se souvient d’elle.
« Bien sûr que je te reconnais Alyssa. Je ne t’ai jamais oubliée. J’ignore ce qui a pu se passer, mais un jour tu avais disparu. Personne ne semblait se souvenir de toi quand je suis retourné en Irlande aux vacances suivantes. Je n’ai jamais compris pourquoi. Je t’ai cherché, et j’ai cherché des réponses aussi, mais je n’ai rien trouvé malgré mes efforts. J’espérais que tu allais bien.
Est-ce que tu te souviens un peu de moi ? Ou de la cabane où on mangeait des cookies et buvait du chocolat chaud derrière la boutique de mon oncle ? Ton père t’emmenait souvent là-bas et on jouait pendant que lui et mon oncle discutait affaires. On jouait durant des heures au chat et à la souris notamment. »
Ce n’était que de bons souvenirs, teintés de rire et de joie. Des sourires gravés dans sa mémoire, des moments importants dans la vie d’un enfant et d’un jeune adolescent comme il l’était à ces instants. Et puis, une bonne amie cela ne s’oublie pas aussi facilement ! Des souvenirs comme ceux dans la cabane, il en possède des tas, et il serait ravis de les raviver et de les partager à nouveau avec son amie rousse.
D’un geste amical et sans la moindre arrière-pensée, Elessar enlace son amie d’enfance, au nez et à la barbe de son chien de garde. Puis, sagement, il s’écarte d’elle n’ayant jamais perdu son sourire. Des sommes de questions lui passent en tête, les unes supplantant les autres avant d’être elles-mêmes remplacées. Vous imaginez bien les questions qui finissent par émerger parmi toutes. C’est alors avec un geste fraternel, qu’il repousse une mèche rousse de son visage avant de reprendre la parole.
« Cela fait tellement longtemps. Comment vas-tu ? Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? »
"Souvenirs, souvenirs"
Etilya sur DK RPG
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Sam 11 Jan 2020 - 17:08
Alors quelqu’un se souvenait bien de mois… Mieux, il m’avait cherché. Il y avait encore une personne de mon ancienne vie qui se souciait de moi. J’ignorais comment il avait pu échapper à la vigilance des sorciers, mais j’étais profondément reconnaissante envers la force du destin qui avait permis ce miracle, peu importait s’il s’agissait d’un dieu, d’une autre entité ou même juste du hasard. Je n’étais déjà plus seule. C’était tout récent, mais les chevaliers des Ombres m’avaient prise sous leur aile. Il y avait aussi Kobayashi-san et sa compagne, qui s’approchaient le plus de ce que pouvait être une famille pour moi, et j’appréciais toutes ces attentions à leur juste valeur. Mais c’était différent. Au fond de moi, il me tenait à cœur de savoir que l’Alyssa de mon ancienne vie n’avait pas tout à fait disparu.
Plus il parlait, plus je me souvenais. Les cookies de sa tante, les courses poursuite dans les rues du petit village, la fois où son oncle nous avait emmené à la pêche. On n’avait finalement rien attrapé, manquant de patience, mais nous avions passé le reste de l’après-midi à essayer d’attraper les grenouilles autour du lac.
« Oui, je me souviens, » soufflai-je tandis qu’il m’enlaçait.
Je me crispai un peu, surprise par la quête de contact, mais je me forçais à me détendre. C’était une sensation étrange. Je crois bien que personne ne m’avait pris dans ses bras depuis l’incident qui avait fait basculer ma vie, des années auparavant. Au fond de moi, une petite voix continuait de me répéter que ce n’était pas très réaliste. Combien de chance avais-je de tomber sur un de mes amis irlandais au Japon, à Nakanoto qui plus était ? Mais il connaissait beaucoup de choses sur nous que je n’imaginais pas les sorciers chercher à découvrir. Quand il me lâchait, je passai brièvement ma main au coin de mes yeux pour essuyer mes yeux humides.
Puis vint la question fatidique, évidemment. C’était compliqué. Mon histoire n’était pas du genre à être crue par n’importe qui. J’avais eu de la chance que Riku fût un chasseur de vampire. Je l’ignorais quand j’avais décidé de tout lui raconter, mais sans cela, il m’aurait probablement pensé bonne pour l’asile. Il y avait tout de même des éléments qui pouvaient paraître curieux dans l’histoire du jeune homme. S’il avait remarqué que personne d’autres ne se souvenait de moi, cela avait lui faire se poser des questions. Mais je ne pouvais pas être sûre qu’il croirait aux sorciers et à tout ce qui allait avec, d’autant qu’il était nouveau ici. Les habitants du coin commençaient à se faire aux histoires de lycans, mais lui, c’était différent. Je détournai le regard.
« C’est compliqué. Je ne suis pas sûre que tu me croirais… Et toi, qu’est-ce que tu fais à Nakanoto ? »
Elessar Tamoana#102774#102774#102774#102774#102774#102774#102774
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Dim 9 Fév 2020 - 12:07
Souvenirs d'enfance
Feat Alyssa O'Brien
Elle se souvenait, elle aussi, des précieux instants dans ce petit village un peu perdu en Irlande. Ce village théâtre de leurs imaginations, de leurs rires, et plus simplement de bons moments tout simples. Elessar sourit encore plus largement. A lui aussi, qu’elle se souvienne lui fait chaud au cœur. Les yeux de la jeune rousse était légèrement humide, mais elle les essuya rapidement d’un revers de main. Vous savez l’origine de ces larmes. Tout comme vous savez bien que la situation est d’une étrange complexité.
Les phrases prononcées par Alyssa, laissent notre ami perplexe. Comment ne pourrait-il pas le croire ? Pour ses amis, vous en avez déjà fait l’expérience, il est prêt à croire beaucoup de chose. De plus il est très ouvert d’esprit et pour finir c’est un changelin. De son point de vue, il n’y a pas grand-chose qui peut le surprendre concernant l’actualité brûlante en ville. Maintenant, vous le savez, notre cher ami a une forte tendance à oublier qu’il ne parle pas de sa condition de changelin. Secret et protection oblige après tout. Dans ce cadre, impossible d’en vouloir à son amie retrouvée, elle ignore et a toujours ignoré sa condition d’être surnaturel.
Pourtant le fait qu’elle détourne le regard, est presque un aveu de sa peur de ne pas être cru. Sur le visage de notre Dragon, vous pouvez lire son avis de la rassurer, peut-être même de profiter de l’écho de la nef pour lui crier qu’il est son ami et qu’il la croira, quoiqu’elle puisse dire ... même si cela semble totalement improbable et farfelu. Sa dernière question est cependant bien plus simple et accessible en réponse. Alors notre panda prend le parti de commencer par celle-là, avant de la rassurer et qui sait d’avoir peut-être un début de réponse à son effacement.
Son sourire se fait plus doux, il ressemble à ceux qu’il offre à sa cousine Farah, vous voyez n’est-ce pas ? Ce sourire à mi-chemin entre le grand frère protecteur et celui du grand copain. Il est apaisant et chaleureux, reflet parfait d’une partie de la personnalité de notre changelin, même si cela ne montre en rien le reste.
« Je viens d’être muté en ville en fait. Je suis soigneur animalier, et je travaillais au Wellington Zoo, en Nouvelle-Zélande d’où je suis originaire. J’ai accepté un poste au Zoo de Nakanoto en même temps que j’assurai le transfert d’une jeune femelle panda roux dans ce même zoo. Ca doit faire ... deux mois à peine que je suis ici.
Après il est vrai que la vie en ville actuellement est ... mouvementée on va dire. Surtout avec cette affaire d’attaque de lycan et les morts qui en découlent. Je ne suis pas très au fait de tout ce qui a pu se passer ici, mais je suis persuadée que les fameux Chevaliers des Ombres trouveront une solution pour remédier au problème. Ca me change de ma Nouvelle-Zélande natale ! Aussi bien en termes de culture que de rythme de vie, je t’assure. Mais parfois un peu de changement ça peut faire du bien.
Et puis ... ça m’a permis de te retrouver. Parfois le destin peut bien faire les choses et nous donner un coup de main, tu ne crois pas ? »
Il se tait à nouveau, toujours souriant. Il ignore, contrairement à vous, que de parler ainsi des lycans et de la situation en ville est potentiellement un bon point pour lui. Tout simplement parce qu’il avoue de cette façon qu’il y croit, et ne remet en aucun cas en cause leur existence. Vous l’espérez pour lui, que sa jeune amie se sentira de cette manière moins seule et plus à l’aise pour s’ouvrir. Notre Dragon reprend alors la parole, cherchant maintenant d’avantage à la rassurer qu’autre chose.
« Mais surtout Alyssa, rassure-toi. Tu es mon amie, et quoi que tu puisses me dire je te croirai. Même si ça semble improbable, farfelu ou je ne sais quoi d’autre encore. Je ne connais pas encore la jeune femme que tu es devenue, mais je connaissais la petite fille avec qui je passais d’excellents moments enfant.
Tu n’es pas une menteuse. Rien que pour cette seule raison, je n’en ai aucune de ne pas te croire. Alors surtout sens-toi libre de me parler. Je t’écouterai et je ne te jugerai pas. C’est aussi à ça que sert un ami, être là même quand tout semble contre soi. »
A nouveau il se tait, espérant avoir réussi à la rassurer, même un tout petit peu. Vous l’avez déjà vu, et par conséquent vous savez que notre jeune kiwi ne sait absolument pas mentir. Pire, il en est quasiment incapable. Tout ce qui sort de sa bouche, n’est rien d’autre que ce qu’il pense sincèrement et profondément. Parfois, son honnêteté peut lui jouer des tours, comme avec Maya son ex-petite-amie une fois. Mais ceci est une autre histoire.
« Tu crois que ton garde-corps accepterait qu’on s’assoie pour parler ? Peut-être que je devrais aller me présenter à lui pour l’aider à se détendre, tu en penses quoi ? »
Son sourire est un peu plus taquin cette fois, encore plus lorsqu’il désigne de son pouce et par-dessus son épaule, l’homme un peu plus loin qui semble encore très tendu. Notre changelin est incorrigible, incapable d’être sérieux bien longtemps. Mais c’est aussi ainsi que vous l’appréciez n’est-ce pas ? De plus un peu d’humour peut aussi aider à alléger l’atmosphère et montrer à Alyssa, qu’elle peut prendre tout son temps. Elessar sait attendre les réponses qu’il souhaite, il préfère aller au rythme nécessaire pour elle, plutôt que de la presser.
Les phrases prononcées par Alyssa, laissent notre ami perplexe. Comment ne pourrait-il pas le croire ? Pour ses amis, vous en avez déjà fait l’expérience, il est prêt à croire beaucoup de chose. De plus il est très ouvert d’esprit et pour finir c’est un changelin. De son point de vue, il n’y a pas grand-chose qui peut le surprendre concernant l’actualité brûlante en ville. Maintenant, vous le savez, notre cher ami a une forte tendance à oublier qu’il ne parle pas de sa condition de changelin. Secret et protection oblige après tout. Dans ce cadre, impossible d’en vouloir à son amie retrouvée, elle ignore et a toujours ignoré sa condition d’être surnaturel.
Pourtant le fait qu’elle détourne le regard, est presque un aveu de sa peur de ne pas être cru. Sur le visage de notre Dragon, vous pouvez lire son avis de la rassurer, peut-être même de profiter de l’écho de la nef pour lui crier qu’il est son ami et qu’il la croira, quoiqu’elle puisse dire ... même si cela semble totalement improbable et farfelu. Sa dernière question est cependant bien plus simple et accessible en réponse. Alors notre panda prend le parti de commencer par celle-là, avant de la rassurer et qui sait d’avoir peut-être un début de réponse à son effacement.
Son sourire se fait plus doux, il ressemble à ceux qu’il offre à sa cousine Farah, vous voyez n’est-ce pas ? Ce sourire à mi-chemin entre le grand frère protecteur et celui du grand copain. Il est apaisant et chaleureux, reflet parfait d’une partie de la personnalité de notre changelin, même si cela ne montre en rien le reste.
« Je viens d’être muté en ville en fait. Je suis soigneur animalier, et je travaillais au Wellington Zoo, en Nouvelle-Zélande d’où je suis originaire. J’ai accepté un poste au Zoo de Nakanoto en même temps que j’assurai le transfert d’une jeune femelle panda roux dans ce même zoo. Ca doit faire ... deux mois à peine que je suis ici.
Après il est vrai que la vie en ville actuellement est ... mouvementée on va dire. Surtout avec cette affaire d’attaque de lycan et les morts qui en découlent. Je ne suis pas très au fait de tout ce qui a pu se passer ici, mais je suis persuadée que les fameux Chevaliers des Ombres trouveront une solution pour remédier au problème. Ca me change de ma Nouvelle-Zélande natale ! Aussi bien en termes de culture que de rythme de vie, je t’assure. Mais parfois un peu de changement ça peut faire du bien.
Et puis ... ça m’a permis de te retrouver. Parfois le destin peut bien faire les choses et nous donner un coup de main, tu ne crois pas ? »
Il se tait à nouveau, toujours souriant. Il ignore, contrairement à vous, que de parler ainsi des lycans et de la situation en ville est potentiellement un bon point pour lui. Tout simplement parce qu’il avoue de cette façon qu’il y croit, et ne remet en aucun cas en cause leur existence. Vous l’espérez pour lui, que sa jeune amie se sentira de cette manière moins seule et plus à l’aise pour s’ouvrir. Notre Dragon reprend alors la parole, cherchant maintenant d’avantage à la rassurer qu’autre chose.
« Mais surtout Alyssa, rassure-toi. Tu es mon amie, et quoi que tu puisses me dire je te croirai. Même si ça semble improbable, farfelu ou je ne sais quoi d’autre encore. Je ne connais pas encore la jeune femme que tu es devenue, mais je connaissais la petite fille avec qui je passais d’excellents moments enfant.
Tu n’es pas une menteuse. Rien que pour cette seule raison, je n’en ai aucune de ne pas te croire. Alors surtout sens-toi libre de me parler. Je t’écouterai et je ne te jugerai pas. C’est aussi à ça que sert un ami, être là même quand tout semble contre soi. »
A nouveau il se tait, espérant avoir réussi à la rassurer, même un tout petit peu. Vous l’avez déjà vu, et par conséquent vous savez que notre jeune kiwi ne sait absolument pas mentir. Pire, il en est quasiment incapable. Tout ce qui sort de sa bouche, n’est rien d’autre que ce qu’il pense sincèrement et profondément. Parfois, son honnêteté peut lui jouer des tours, comme avec Maya son ex-petite-amie une fois. Mais ceci est une autre histoire.
« Tu crois que ton garde-corps accepterait qu’on s’assoie pour parler ? Peut-être que je devrais aller me présenter à lui pour l’aider à se détendre, tu en penses quoi ? »
Son sourire est un peu plus taquin cette fois, encore plus lorsqu’il désigne de son pouce et par-dessus son épaule, l’homme un peu plus loin qui semble encore très tendu. Notre changelin est incorrigible, incapable d’être sérieux bien longtemps. Mais c’est aussi ainsi que vous l’appréciez n’est-ce pas ? De plus un peu d’humour peut aussi aider à alléger l’atmosphère et montrer à Alyssa, qu’elle peut prendre tout son temps. Elessar sait attendre les réponses qu’il souhaite, il préfère aller au rythme nécessaire pour elle, plutôt que de la presser.
"Douceur et trait d’humour"
Etilya sur DK RPG
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Dim 8 Mar 2020 - 0:18
Quand j’y pensais, j’étais peut-être imprudente de le croire sur la base de simples souvenirs évoqués. Si les sorciers pouvaient chercher à effacer ma mémoire, ils pouvaient sans doute aussi l’étudier et en tirer ce qui les intéressaient. Cependant, cela me paraissait absurde qu’ils cherchassent à utiliser l’image d’un lointain ami d’enfance venu au Japon de manière totalement incongrue. S’ils avaient voulu me prendre par les sentiments, ils auraient fait revenir mon père, pas vrai ? Je ne pouvais pas fuir absolument tout le monde. J’avais fait confiance à Kobayashi-san, alors qu’il aurait pu être n’importe qui. Je voulais faire confiance à Elessar. Il était crédible que les sorciers ne l’eussent pas trouvé ou ne se soient pas donné la peine de s’occuper de son cas, étant donné qu’il se trouvait dans un autre pays, et qu’il y avait peu de chance qu’il vînt au Japon. Mais pour moi, aujourd’hui, c’était un petit miracle. Mon regard s’adoucit.
« Soigneur animalier ? Ça te ressemble bien. »
Enfant, il avait toujours eu cette affinité étonnante avec les animaux, qui surprenait plus d’un enfant dans le petit village. Je n’avais pas oublié, car cela m’avait marquée, même si les adultes avaient toujours tendance à la minimiser. Alors il était bien au courant de la situation de cette ville… Quelle idée d’emménager ici en pleine crise lycane. En temps qu’apprentie des Chevaliers, je savais qu’ils faisaient de leur mieux pour endiguer la situation, mais le problème dépassait leurs capacités martiales. Les lycans étaient de formidables combattants, et surtout, ils étaient intuables. On ne pouvait ni abréger leurs souffrance, ni protéger la population sans les emprisonner, ce qui pour des humains, même entraînés, était un véritable défi.
Je hochai timidement la tête à sa question sur le destin. En toute vérité, même si je travaillais dans une église, j’ignorais si un destin ou un dieu régissait notre existence. Si vraiment c’était le cas, je trouvais ses intentions bien tordues, mais je ne voulais pas sortir de blasphème ici-même, dans un lieu de culte, et encore moins devant mon ami. S’il venait se renseigner, c’était qu’il devait être encore croyant pratiquant. Beaucoup l’étaient, à l’époque, en Irlande.
Mais avec ce qu’il disait… peut-être. Peut-être que je pouvais tout lui raconter, même si cela paraissait complètement fou. Après tout, il avait l’air de tout à fait accepter l’existence des lycans. Un peu de surnaturel de plus ou de moins… Il ne me croirait pas cinglée, si ? Je ne voulais pas perdre tout de suite la seule personne qui me reconnaissait… Le fait que je me sois enfuie du service de psychiatrie serait possiblement de trop, non ? Certes, je n’étais pas une menteuse, mais il pouvait penser que j’avais tourné la carte et était persuadée de la réalité d’une hallucination.
Il avait remarqué Yukito-san, mais ce n’était pas si surprenant. La réaction de mon chaperon n’avait guère été discrète lorsque mon ami avait prononcé mon prénom. Peut-être se doutait-il même, au vu de la distance à laquelle le Chevalier l’avait entendu, qu’il n’était pas très humain. Cela pouvait jouer en ma faveur. Je décidai de jouer le tout pour le tout. J’avais besoin d’alliés dans cette ville. Pas forcément des alliés puissants. J’avais les Chevaliers des Ombres. Mais des gens qui me soutiendrait et qui me rappellerait que je ne n’avais pas toujours été une fugitive.
« D’accord. Mais pas ici, soufflai-je. Les murs ont des oreilles. »
D’accord, nous étions seuls en cet instant, mais c’était un lieu publique. Des gens pouvaient entrer d’un moment à l’autre. Je fis signe à Yukito-san pour qu’il vînt nous rejoindre, et entraînai Elessar vers une pièce au fond de la nef, un genre de salle de repos et de rangement à la fois.
« Voici Utsura Yukito-san, des Chevaliers des Ombres. Pour certaines raisons, il assure ma protection pour le moment. »
Le lycan le salua d’un geste désinvolte avec un sourire chaleureux, mais l’air surpris.
« Salut ! Dis, Alyssa, c’est une connaissance à toi ? Je croyais que personne ne se souvenait de toi, dans le coin ? »
Elessar Tamoana#103446#103446#103446#103446#103446#103446#103446
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Jeu 12 Mar 2020 - 0:55
Souvenirs d'enfance
Feat Alyssa O'Brien
Son ami à la chevelure flamboyante trouve que son métier lui ressemble bien, Elessar conserver son sourire taquin. Elle ignore à quel point il a des points communs avec justement. Il suppose, tout comme vous, qu’elle se souvient même vaguement de son affinité avec les animaux. Vous ajoutez pour vous-même qu’il est plus que logique qu’un changelin ait une liaison particulière avec la faune, voire même la flore, qui l’entoure. Encore une fois, cette appartenance à la communauté surnaturelle n’est pas connue de la jeune femme et notre ami compte taire encore un temps ce secret.
L’expression du visage d’Alyssa se modifie légèrement, et vous le comprenez comme notre changelin, elle le prend pour un fou d’être venu s’installer en ville au vu de la crise qui s’y déroule. Ce n’est pas un souci pour lui. Dans le fond, il comprend parfaitement qu’on puisse penser cela de lui et l’assume pleinement. Le timing qu’il a choisi n’est pas le plus optimal, il en convient, mais c’est le seul qu’il a pu obtenir. Alors Elessar fait avec. Dans le fond, il a bien fait de saisir cette opportunité, vous vous souvenez aisément de sa surprise à sa cousine et surtout de la façon dont ça s’est fini. Il ne regrette pas de débarquer en pleine crise.
Le hoche de tête qu’elle lui offre le fait sourire encore. Il sait qu’elle n’est pas pratiquante, jamais lorsqu’ils étaient jeunes il ne l’avait vu à l’église. Il ignore cependant si elle est croyante, peut-être un peu pour travailler ici, même juste pour aider. Vous vous en doutiez, notre ami lui n’est plus aussi croyant et pratiquant que par le passé. Bien sûr, il continue d’aller à la messe du dimanche, d’écouter les sermons, mais il ne se confesse plus depuis bien longtemps. Vous vous en souvenez, cela date du décès de ces parents. Ce moment où il a eu la sensation que Dieu l’avait laissé tomber sans raison. Cette réaction, à tord ou à raison, l’avait fait changer de comportement concernant sa foi, qui n’était plus aussi aveugle que lors de ses premières années.
L’expression faciale de sa jeune amie change une nouvelle fois. Cette fois-ci, vous la voyez plus déterminée. Elessar, comme vous, sait qu’elle vient de prendre une décision. Elle lui accorde de lui raconter ce qu’il lui ait arrivé, mais une fois à l’abri des oreilles indiscrètes. Quelqu’un la rechercherai ? Est-ce qu’elle aurait disparu pour sa propre sécurité ? Ou quelqu’un l’a fait disparaitre ? La curiosité dévore notre ami, pourtant il ne dit mot et rien ne trahit cette curiosité grandissante.
Ainsi notre Dragon la suit dans une pièce au fond de la nef. A la décoration, elle sert aussi bien de salle de repos que de rangement pour l’église. Étrange pièce pour un huit clos top secret. L’homme-cerbère les a suivis et la jeune femme le présente comme faisant partis des Chevaliers des Ombres. Elessar se questionne à nouveau. Pourquoi son amie serait sous leur garde ? Vous le sentez vous aussi que le mystère s’épaissit. Le tout est de savoir s’il va se dissiper. L’homme salue notre panda. Ce n’est pas tant sa salutation qui le fait tiquer, que ce qu’il ajoute pour Alyssa.
« Salut. Elessar Tamoana. »
Retourner la politesse est la plus basique des choses. Pourtant vous le connaissez mieux que quiconque, c’est plus fort que lui et il ne peut s’en empêcher. Cette fois il va droit au but, pas question de tourner autour du pot.
« Comment ça personne ne se souvient d’Alyssa ici ? Comment vous savez que personne ne se souvient d’elle ? Et que s’est-il passé Alyssa pour que tu aies besoin d’une telle protection ? »
Il est temps de lever le voile sur ce mystère-ci.
L’expression du visage d’Alyssa se modifie légèrement, et vous le comprenez comme notre changelin, elle le prend pour un fou d’être venu s’installer en ville au vu de la crise qui s’y déroule. Ce n’est pas un souci pour lui. Dans le fond, il comprend parfaitement qu’on puisse penser cela de lui et l’assume pleinement. Le timing qu’il a choisi n’est pas le plus optimal, il en convient, mais c’est le seul qu’il a pu obtenir. Alors Elessar fait avec. Dans le fond, il a bien fait de saisir cette opportunité, vous vous souvenez aisément de sa surprise à sa cousine et surtout de la façon dont ça s’est fini. Il ne regrette pas de débarquer en pleine crise.
Le hoche de tête qu’elle lui offre le fait sourire encore. Il sait qu’elle n’est pas pratiquante, jamais lorsqu’ils étaient jeunes il ne l’avait vu à l’église. Il ignore cependant si elle est croyante, peut-être un peu pour travailler ici, même juste pour aider. Vous vous en doutiez, notre ami lui n’est plus aussi croyant et pratiquant que par le passé. Bien sûr, il continue d’aller à la messe du dimanche, d’écouter les sermons, mais il ne se confesse plus depuis bien longtemps. Vous vous en souvenez, cela date du décès de ces parents. Ce moment où il a eu la sensation que Dieu l’avait laissé tomber sans raison. Cette réaction, à tord ou à raison, l’avait fait changer de comportement concernant sa foi, qui n’était plus aussi aveugle que lors de ses premières années.
L’expression faciale de sa jeune amie change une nouvelle fois. Cette fois-ci, vous la voyez plus déterminée. Elessar, comme vous, sait qu’elle vient de prendre une décision. Elle lui accorde de lui raconter ce qu’il lui ait arrivé, mais une fois à l’abri des oreilles indiscrètes. Quelqu’un la rechercherai ? Est-ce qu’elle aurait disparu pour sa propre sécurité ? Ou quelqu’un l’a fait disparaitre ? La curiosité dévore notre ami, pourtant il ne dit mot et rien ne trahit cette curiosité grandissante.
Ainsi notre Dragon la suit dans une pièce au fond de la nef. A la décoration, elle sert aussi bien de salle de repos que de rangement pour l’église. Étrange pièce pour un huit clos top secret. L’homme-cerbère les a suivis et la jeune femme le présente comme faisant partis des Chevaliers des Ombres. Elessar se questionne à nouveau. Pourquoi son amie serait sous leur garde ? Vous le sentez vous aussi que le mystère s’épaissit. Le tout est de savoir s’il va se dissiper. L’homme salue notre panda. Ce n’est pas tant sa salutation qui le fait tiquer, que ce qu’il ajoute pour Alyssa.
« Salut. Elessar Tamoana. »
Retourner la politesse est la plus basique des choses. Pourtant vous le connaissez mieux que quiconque, c’est plus fort que lui et il ne peut s’en empêcher. Cette fois il va droit au but, pas question de tourner autour du pot.
« Comment ça personne ne se souvient d’Alyssa ici ? Comment vous savez que personne ne se souvient d’elle ? Et que s’est-il passé Alyssa pour que tu aies besoin d’une telle protection ? »
Il est temps de lever le voile sur ce mystère-ci.
"Curiosité"
Etilya sur DK RPG
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Lun 13 Avr 2020 - 16:05
J’expliquais rapidement à Yukito les raisons de la présence d’une personne me reconnaissant ici à Nakanoto.
« Elessar est un ami d’enfance que je voyais en Irlande. Il vient d’emménager au Japon. Peut-être est-il passé entre les mailles. »
J’étais partie du principe que puisque mes parents m’avaient oubliée, les sorciers n’avaient pas lancé leur sortilège d’oubli uniquement sur Nakanoto. Mais peut-être existait-il à l’étranger d’autres personnes qui avaient conservés des souvenirs de moi. Ma famille d’Irlande avait-elle été laissée de côté ? Je me sentais redevable envers les Chevaliers des Ombres et je me voyais mal partir comme une voleuse, mais peut-être qu’un jour, je pourrais fuir le pays pour gagner l’Irlande et retrouver une vie de famille de normale là-bas, au milieu du bog, des tourbières et des collines rocailleuses du Connemara… Cette idée avait de quoi faire rêver. Cependant quelque chose dans la réponse de mon ami me fit tiquer, comme un écho de mauvaise augure. « Comment savez-vous que personne ne se souvient d’elle ? » J’eus un regard peiné tandis que ma vision idyllique disparaissait en fumée.
« Elessar… En Irlande, il ne se souvienne plus de moi non plus, n’est-ce pas ? Tu es le seul ? »
Peut-être se trouvait-il en Nouvelle-Zélande à ce moment-là, un pays où je n’étais jamais allé. Les sorciers n’avaient probablement pas poussé le vice à se rendre dans un pays pour effacer la mémoire d’une seule personne. Il y avait de toute façon tellement peu de chances qu’il se rendît au Japon, et quand un seul homme racontait des choses incroyables, personne ne le croyait. Les gens avaient tendance à faire plus confiance à leurs propres souvenirs et expériences qu’à qui que ce soit d’autre, même un proche. Cependant, malgré tout, Elessar était arrivé ici, dans la petite ville de Nakanoto. C’était déjà un miracle en soi. S’il y avait une quelconque entité supérieure en ce monde ou un autre, je lui étais reconnaissante. Yukito-san se dirigea vers la porte.
« Ok, j’ai compris. Je vais m’assurer que personne n’entende cette conversation d’un peu trop près, ok ? »
Je hochai la tête avec un sourire de remerciement tandis qu’il refermait la porte derrière lui. Je fouillai dans un placard pour en tirer une boîte à compartiment remplie de différents sachets de thé que je posai sur la table pour qu’Elessar en choisît un selon ses goûts et mis de l’eau à chauffer dans une bouilloire électrique.
« Il n’y a a pas que des vampires et des lycans, à Nakanoto. Ils se font plus discrets, mais on y trouve aussi des sorciers. »
Cela paraissait difficile à croire, mais était-ce si fou que cela à côté des autres créatures surnaturelles ?
« C’est une longue histoire, mais… J’ai découvert leur existence et de peur que je ne la dévoile aux autres humains, ils souhaitent effacer la mienne. »
En soi, je n’aurais sûrement pas dû en parler à Elessar. Il ne valait mieux pas que des sorciers découvrissent cela, sans quoi il serait mis en danger également et ce serait de ma faute. Mais il m’avait retrouvée et je n’avais pas le cœur de le rejeter. Je me mordis la lèvre tandis que je lui tournais le dos pour récupérer l’eau chaude. Je me sentais coupable de lui mettre ce poids sur ses épaules pour satisfaire mes propres désirs, mais s’il n’en parlait pas, ils ne sauraient jamais, n’était-ce pas ?
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