Impressionisme 13/03/2018
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Sarah F. Ryan#96327#96327#96327#96327#96327#96327
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Mer 15 Nov 2017 - 16:15
Impressionisme
Feat Alessio Di Altiero & Sarah F. Lawford
Trois semaines maintenant que la demoiselle était installée dans son nouvel appartement à Nakanoto. Sarah commençait à s’habituer à la solitude et l’isolement que son espace lui procurait. Cependant, elle gagnait tout doucement en autonomie et en responsabilité. Le seul point faible qu’elle aurait pu noter et l’absence de proches avec qui elle pouvait discuter. Avant, il y avait ses parents et Stephen. Maintenant, la seule personne avec qui elle a avait pu avoir une discussion était le Hunter de la grande roue, autant dire que ce n’était pas forcément la joie. A un moment ou un autre, la demoiselle serait bien obligée de trouver une personne avec qui parler.
Cependant, sa tête n’était pas encore à cela. La Duchesse était encore en plein milieu de sa découverte de la ville. Dernièrement, elle avait pu profiter du parc d’attraction de la ville. Et elle avait aussi découvert la présence du complexe sportif. C’était toujours utile de savoir qu’il y en avait un, même si elle n’était pas sûre de s’y rendre souvent. Elle avait aussi la présence du Casino. A son grand regret, elle semblait bien trop jeune pour pouvoir y rentrer. Sinon, elle aurait été ravie de pouvoir faire y quelques parties.
Quoi qu’il en soit, il était maintenant temps pour elle de visiter un nouveau quartier de la ville. Selon ses plans, c’était au tour du quartier commerçant. Cependant, après avoir tant marcher ces derniers jours, l’envie de partir si loin en ville n’était pas très présence. A la place, la demoiselle était accoudée à table en train de manger négligemment ses œufs au bacon, les yeux rivés sur la fenêtre qui donnait sur la ville. Pensive, la demoiselle se demandait bien ce qu’elle pouvait faire aujourd’hui. Dans son idée, il aurait été agréable de prendre une journée pour jouer un peu de musique. Malheureusement, sa harpe était restée en Angleterre. Il aurait été, de toute façon, assez délicat de l’amener jusque dans l’appartement. L’instrument était trop volumineux pour passer la porte ou une des fenêtres.
Soupirant, la demoiselle débarrassa la table et disposa la vaisselle quand une brochure qu’elle avait laisser sur le plan de la cuisine attira son attention. S’approchant pour la regarder de plus près, Sarah se souvint l’avoir prise alors qu’elle était passée devant le musée. Une idée lui vint soudainement en tête. Et si elle allait voir l’exposition ? Alors, certes, elle ne savait pas trop de quoi traitait l’exposition – son niveau de connaissance des kanjis était encore faible – mais elle avait toujours été sensibilisée à l’art depuis son jeune âge. Et puis, tous les moyens étaient bons pour améliorer son japonais !
Enfin décidée, la demoiselle s’apprêta d’une jupe bleue, d’un chemisier blanc et d’un blouson assorti avant de se rendre calmement jusqu’au musée. Là, elle paya son entrée sans trop de difficultés s’avança dans les galeries. La Duchesse eut alors l’agréable surprise d’apercevoir quelques tableaux du mouvement impressionniste français. Elle s’était bien attendue à tout, mais pas à ça ! Cela dit, elle se rappelait bien avoir entendu d’un de ses professeurs que les japonais appréciaient assez bien la France. Un échange d’art et de culture n’était donc pas improbable.
Piquée de curiosité, Sarah se rendit vers l’entrée à la recherche d’un quelconque panneau ou affiche expliquant les raisons de cette exposition, telle une préface introduit un livre. Elle finit par trouver l’objet de ses recherches mais, à son grand malheur, elle était incapable de déchiffrer la moitié des kanjis qu’elle avait devant elle. Elle se pencha alors légèrement, prenant son temps pour lire et comprendre ce qui se trouvait devant elle…
Cependant, sa tête n’était pas encore à cela. La Duchesse était encore en plein milieu de sa découverte de la ville. Dernièrement, elle avait pu profiter du parc d’attraction de la ville. Et elle avait aussi découvert la présence du complexe sportif. C’était toujours utile de savoir qu’il y en avait un, même si elle n’était pas sûre de s’y rendre souvent. Elle avait aussi la présence du Casino. A son grand regret, elle semblait bien trop jeune pour pouvoir y rentrer. Sinon, elle aurait été ravie de pouvoir faire y quelques parties.
Quoi qu’il en soit, il était maintenant temps pour elle de visiter un nouveau quartier de la ville. Selon ses plans, c’était au tour du quartier commerçant. Cependant, après avoir tant marcher ces derniers jours, l’envie de partir si loin en ville n’était pas très présence. A la place, la demoiselle était accoudée à table en train de manger négligemment ses œufs au bacon, les yeux rivés sur la fenêtre qui donnait sur la ville. Pensive, la demoiselle se demandait bien ce qu’elle pouvait faire aujourd’hui. Dans son idée, il aurait été agréable de prendre une journée pour jouer un peu de musique. Malheureusement, sa harpe était restée en Angleterre. Il aurait été, de toute façon, assez délicat de l’amener jusque dans l’appartement. L’instrument était trop volumineux pour passer la porte ou une des fenêtres.
Soupirant, la demoiselle débarrassa la table et disposa la vaisselle quand une brochure qu’elle avait laisser sur le plan de la cuisine attira son attention. S’approchant pour la regarder de plus près, Sarah se souvint l’avoir prise alors qu’elle était passée devant le musée. Une idée lui vint soudainement en tête. Et si elle allait voir l’exposition ? Alors, certes, elle ne savait pas trop de quoi traitait l’exposition – son niveau de connaissance des kanjis était encore faible – mais elle avait toujours été sensibilisée à l’art depuis son jeune âge. Et puis, tous les moyens étaient bons pour améliorer son japonais !
Enfin décidée, la demoiselle s’apprêta d’une jupe bleue, d’un chemisier blanc et d’un blouson assorti avant de se rendre calmement jusqu’au musée. Là, elle paya son entrée sans trop de difficultés s’avança dans les galeries. La Duchesse eut alors l’agréable surprise d’apercevoir quelques tableaux du mouvement impressionniste français. Elle s’était bien attendue à tout, mais pas à ça ! Cela dit, elle se rappelait bien avoir entendu d’un de ses professeurs que les japonais appréciaient assez bien la France. Un échange d’art et de culture n’était donc pas improbable.
Piquée de curiosité, Sarah se rendit vers l’entrée à la recherche d’un quelconque panneau ou affiche expliquant les raisons de cette exposition, telle une préface introduit un livre. Elle finit par trouver l’objet de ses recherches mais, à son grand malheur, elle était incapable de déchiffrer la moitié des kanjis qu’elle avait devant elle. Elle se pencha alors légèrement, prenant son temps pour lire et comprendre ce qui se trouvait devant elle…
"Visite au musée"
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Alessio O. Di Altiero#96363#96363#96363#96363#96363#96363#96363
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Ven 22 Déc 2017 - 18:01
Impressionisme
Feat Sarah F. Lawford & Alessio Di Altiero
Depuis le début de la journée, je fais preuve d’un de mes rares excès de procrastination. Autant dire que je suis en train d’élever l’art de ne rien faire à son paroxysme. Il faut avouer que ces quelques semaines de présence à Nakanoto ont été très riches en émotion et en rencontres inattendues.
Il faut dire que j’ai enfin mis un visage sur les lettres de mon vieil ami dans un bar, découvert un jeune vampire écrivain partageant ma passion sans borne pour tout ce qui nous entoure dans la ville d’à côté, croisé pour la première fois de mon existence une louve clairement peu commode au parc, pris au dépourvu un sorcier au théâtre et rencontré une jeune humaine vraiment étonnante au temple.
Quand je repense à tout ça, surtout aux tensions mentales qui en ont découlé, je me dis que je mérite bien de prendre un peu de temps mort. Juste pour profiter encore un peu. Je dois me reprendre une place pour le théâtre d’ailleurs mais avant cela, il m’a semblé qu’une exposition sur des peintres européens avait lieu au musée. Pourquoi ne pas y aller juste pour voir ?
Au fond, n’ayant quitté mon Europe natale qu’à deux reprises, cette fois comprise, je dois avouer éprouver une légère nostalgie. Je m’étire et m’apprête pour sortir de ma demeure. Très silencieuse d’ailleurs, comme si ma présence faisait effet de détonateur. Celui qui n’a pas encore fait exploser la bombe cachée. Je m’occuperai de ce menu détail ultérieurement.
Une fois sortis, je me dirige avec aisance jusqu’au musée, où j’entre après avoir payé mon entrée. J’avoue ne pas y connaitre grand-chose aux peintres impressionnistes français, j’ai plutôt été bercé par les peintres italiens. Cependant je dois avouer que leurs travaux ne me déplaisent pas pour autant.
Je déambule dans les allées de l’exposition passant de Monet à Cézanne, croisant parfois un Manet ou un Rousseau. Je constate que les peintres impressionnistes français sont bien plus nombreux que je ne le croyais. A ma décharge je n’étais pas, à cette époque, vraiment attentif à l’Art. Je finis par m’arrêter devant une toile qui me parle. Pas au sens littérale mais elle me plaît. En lisant sa description, je constate que cette toile a été réalisée par Camille Pissarro. Bien que son nom ressemble à ceux de mon pays, il est danois et français, et n’a donc rien à voir avec chez moi. J’ignorai son existence jusqu’à lors, je suppose que ça veut tout dire sur la grandeur de mon intérêt pour la peinture à cette époque.
L’œuvre en elle-même représente le boulevard des italiens, un des nombreux boulevards existant dans la capitale française. Il est représenté au petit matin, baigné par les premières lumières du jour. Cependant la vie bouillonne déjà en son sein. Donnant presque une vie propre à chaque personne représentée sur la toile. C’est une représentation très fidèle de cette vieille artère de Paris, bordée de magasin et toujours envahis par l’animation. A force de l’observer, j’ai presque envie de reprendre l’avion et d’aller me promener là-bas. Ce qui n’est pas dans mes projets immédiats.
Ma ballade au sein de l’exposition, me fait m’arrêter ici ou là pour observer plus à ma guise une œuvre ou tout simplement en lire le descriptif. Sans m’en rendre vraiment compte, mes pas m’ont ramené vers l’entrée de l’exposition, là où l’on trouve les panneaux indiquant l’origine de cette exposition temporaire. Quand soudain, mon regard se retrouve happé par une jeune femme, de type européen. Elle porte une jupe bleue et un blouson assorti. Je remarque toute fois qu’elle semble déchiffrer avec peine le panneau indiquant la raison de l’exposition ainsi que sa durée. Mon éducation finira par me perdre un jour.
Je délaisse le tableau que j’observais, pour aller l’aborder. Il se dégage d’elle une aura de fille de bonne famille. Il convient donc d’adopter l’attitude appropriée.
« - Puis-je vous proposer mon aide pour déchiffrer l’origine de cette belle exposition, jeune damoiselle ? »
Il faut dire que j’ai enfin mis un visage sur les lettres de mon vieil ami dans un bar, découvert un jeune vampire écrivain partageant ma passion sans borne pour tout ce qui nous entoure dans la ville d’à côté, croisé pour la première fois de mon existence une louve clairement peu commode au parc, pris au dépourvu un sorcier au théâtre et rencontré une jeune humaine vraiment étonnante au temple.
Quand je repense à tout ça, surtout aux tensions mentales qui en ont découlé, je me dis que je mérite bien de prendre un peu de temps mort. Juste pour profiter encore un peu. Je dois me reprendre une place pour le théâtre d’ailleurs mais avant cela, il m’a semblé qu’une exposition sur des peintres européens avait lieu au musée. Pourquoi ne pas y aller juste pour voir ?
Au fond, n’ayant quitté mon Europe natale qu’à deux reprises, cette fois comprise, je dois avouer éprouver une légère nostalgie. Je m’étire et m’apprête pour sortir de ma demeure. Très silencieuse d’ailleurs, comme si ma présence faisait effet de détonateur. Celui qui n’a pas encore fait exploser la bombe cachée. Je m’occuperai de ce menu détail ultérieurement.
Une fois sortis, je me dirige avec aisance jusqu’au musée, où j’entre après avoir payé mon entrée. J’avoue ne pas y connaitre grand-chose aux peintres impressionnistes français, j’ai plutôt été bercé par les peintres italiens. Cependant je dois avouer que leurs travaux ne me déplaisent pas pour autant.
Je déambule dans les allées de l’exposition passant de Monet à Cézanne, croisant parfois un Manet ou un Rousseau. Je constate que les peintres impressionnistes français sont bien plus nombreux que je ne le croyais. A ma décharge je n’étais pas, à cette époque, vraiment attentif à l’Art. Je finis par m’arrêter devant une toile qui me parle. Pas au sens littérale mais elle me plaît. En lisant sa description, je constate que cette toile a été réalisée par Camille Pissarro. Bien que son nom ressemble à ceux de mon pays, il est danois et français, et n’a donc rien à voir avec chez moi. J’ignorai son existence jusqu’à lors, je suppose que ça veut tout dire sur la grandeur de mon intérêt pour la peinture à cette époque.
L’œuvre en elle-même représente le boulevard des italiens, un des nombreux boulevards existant dans la capitale française. Il est représenté au petit matin, baigné par les premières lumières du jour. Cependant la vie bouillonne déjà en son sein. Donnant presque une vie propre à chaque personne représentée sur la toile. C’est une représentation très fidèle de cette vieille artère de Paris, bordée de magasin et toujours envahis par l’animation. A force de l’observer, j’ai presque envie de reprendre l’avion et d’aller me promener là-bas. Ce qui n’est pas dans mes projets immédiats.
Ma ballade au sein de l’exposition, me fait m’arrêter ici ou là pour observer plus à ma guise une œuvre ou tout simplement en lire le descriptif. Sans m’en rendre vraiment compte, mes pas m’ont ramené vers l’entrée de l’exposition, là où l’on trouve les panneaux indiquant l’origine de cette exposition temporaire. Quand soudain, mon regard se retrouve happé par une jeune femme, de type européen. Elle porte une jupe bleue et un blouson assorti. Je remarque toute fois qu’elle semble déchiffrer avec peine le panneau indiquant la raison de l’exposition ainsi que sa durée. Mon éducation finira par me perdre un jour.
Je délaisse le tableau que j’observais, pour aller l’aborder. Il se dégage d’elle une aura de fille de bonne famille. Il convient donc d’adopter l’attitude appropriée.
« - Puis-je vous proposer mon aide pour déchiffrer l’origine de cette belle exposition, jeune damoiselle ? »
"Découverte"
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Sarah F. Ryan#96368#96368#96368#96368#96368#96368
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Sam 30 Déc 2017 - 19:25
Impressionisme
Feat Alessio Di Altiero & Sarah F. Lawford
Surprise, Sarah releva la tête pour regarder attentivement, mais avec dédain, le jeune homme. Occidental, roux foncés, yeux bleus… Clairement pas typé asiatique. Européen peut-être, si elle en jugeait la légère classe qui émanait de lui. Il avait eu une éducation proche de la sienne, elle en aurait mis sa main au feu. D’ailleurs, cela expliquait surement que ce jeune homme vienne l’importuner ainsi sans raisons. Elle avait l’air d’être une jouvencelle en détresse ? Non, loin de là. Elle savait se débrouiller toute seule, comme une grande, quelque soit la situation. Et même si elle jamais elle se trouvait dans le besoin, sa fierté sans bornes l’aurait clairement empêcher d’aller trouver de l’aide.
Elle ne se gêna donc pas pour le foudroyer du regard en se relevant, avant de se détourner légèrement, feignant l’indifférence. Elle avait tout de même assez d’éducation pour répondre.
Sur ces mots, elle se détourna du jeune homme et revint se concentrer sur le panneau. Malheureusement, elle était toujours incapable de déchiffrer parfaitement les kanjis et l’énervement qui en découlait n’aidait pas, bien sûr. Décidant qu’elle n’avait pas besoin d’en savoir plus pour savourer cette exposition, elle se rendit vers l’intérieur et commença par regarder la première toile qui s’offrait à sa vue. Elle contempla un instant le magnifique paysage aux couleurs automnales mêlés à un vert plus vivant. Un étang était représenté au deuxième plan, calme et paisible, reflétant les couleurs tantôt bleues tantôt rouges du ciel, comme si le soleil venait de se lever.
Oui, Sarah était en train de dévorer la toile des yeux. Et oui, elle s’était un peu calmée. Cependant, cela fut de courte durée. A peine jeta-t-elle à la petite description qu’elle soupira intérieurement. Pourquoi fallait-il qu’il y ait des kanjis partout ? Deux syllabaires ne suffisaient donc pas ?
Pendant un court instant de faiblesse, son regard se posa sur le jeune homme qui se trouvait toujours non loin d’elle. Mais elle se ressaisit, préférant ruminer le peu de temps qu’elle avait eu pour apprendre la langue plutôt que de demander de l’aide. Sa fierté mal placée allait surement la perdre un jour.
Soudainement, la voix de Stephen vint titiller ses pensées et lui dire qu’il n’y avait pas de mal de demander de l’aide, parfois. Le contexte se redessina soudainement devant ses yeux. Elle se retrouvait en plein été, en Angleterre, jeune fille voulant profiter du beau temps pour une ballade à cheval. Après avoir préparé et sellée sa jument, elle avait tenté avec quelques difficultés de monter sur la selle, sous le regard attentif de son valet. Déjà trop fière à l’époque, elle ne comptait pas demander d’aide…
Revenant à la réalité en soupirant, Sarah reposa son regard sur le jeune homme et déglutit avec difficultés. Il ne fallait pas en douter : cela allait lui couter. Ravalant sa fierté, elle se dirigea vers l’homme et prit une grande inspiration.
Elle fut incapable de regarder l’homme. A la place, elle attendait une réponse, maudissant avec intensité son valet.
Elle ne se gêna donc pas pour le foudroyer du regard en se relevant, avant de se détourner légèrement, feignant l’indifférence. Elle avait tout de même assez d’éducation pour répondre.
Sarah ▬ « Si vous voulez m’aider, je vous propose de vous occuper de ce qui vous regarde ! »
Sur ces mots, elle se détourna du jeune homme et revint se concentrer sur le panneau. Malheureusement, elle était toujours incapable de déchiffrer parfaitement les kanjis et l’énervement qui en découlait n’aidait pas, bien sûr. Décidant qu’elle n’avait pas besoin d’en savoir plus pour savourer cette exposition, elle se rendit vers l’intérieur et commença par regarder la première toile qui s’offrait à sa vue. Elle contempla un instant le magnifique paysage aux couleurs automnales mêlés à un vert plus vivant. Un étang était représenté au deuxième plan, calme et paisible, reflétant les couleurs tantôt bleues tantôt rouges du ciel, comme si le soleil venait de se lever.
Oui, Sarah était en train de dévorer la toile des yeux. Et oui, elle s’était un peu calmée. Cependant, cela fut de courte durée. A peine jeta-t-elle à la petite description qu’elle soupira intérieurement. Pourquoi fallait-il qu’il y ait des kanjis partout ? Deux syllabaires ne suffisaient donc pas ?
Pendant un court instant de faiblesse, son regard se posa sur le jeune homme qui se trouvait toujours non loin d’elle. Mais elle se ressaisit, préférant ruminer le peu de temps qu’elle avait eu pour apprendre la langue plutôt que de demander de l’aide. Sa fierté mal placée allait surement la perdre un jour.
Soudainement, la voix de Stephen vint titiller ses pensées et lui dire qu’il n’y avait pas de mal de demander de l’aide, parfois. Le contexte se redessina soudainement devant ses yeux. Elle se retrouvait en plein été, en Angleterre, jeune fille voulant profiter du beau temps pour une ballade à cheval. Après avoir préparé et sellée sa jument, elle avait tenté avec quelques difficultés de monter sur la selle, sous le regard attentif de son valet. Déjà trop fière à l’époque, elle ne comptait pas demander d’aide…
Revenant à la réalité en soupirant, Sarah reposa son regard sur le jeune homme et déglutit avec difficultés. Il ne fallait pas en douter : cela allait lui couter. Ravalant sa fierté, elle se dirigea vers l’homme et prit une grande inspiration.
Sarah ▬ « Il est possible que j’aie quelques difficultés à lire le japonais. Et si… Si votre proposition… tient toujours, je veux bien un peu d’aide. »
Elle fut incapable de regarder l’homme. A la place, elle attendait une réponse, maudissant avec intensité son valet.
"Fierté mal placée"
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Alessio O. Di Altiero#96404#96404#96404#96404#96404#96404#96404
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Mer 10 Jan 2018 - 0:38
Feat Sarah
La jeune femme relève la tête rapidement et m’observe avec attention. Je peux lire du dédain dans son regard. Il est plus qu’évident qu’elle n’a pas l’habitude d’être abordée ainsi par un inconnu. Ce qui ne semble pas lui plaire plus que ça.
Une fois son observation terminée, ces yeux ne possèdent pas seulement du dédain à mon égard, mais aussi une sérieuse animosité. Comme pour me signifier qu’elle possède un rang, et une éducation, qui sont suffisamment élevé pour ne pas avoir à s’abaisser à accepter l’aide d’un étranger. La voilà affichant un visage impassible, comme indifférente à la situation.
« - Si vous voulez m’aider, je vous propose de vous occuper de ce qui vous regarde ! »
Elle se détourne pour se concentrer à nouveau sur son panneau. Son ton est sec et hautain. Un accent très british s’est dévoilé. Cette demoiselle est donc britannique et clairement non disposée à recevoir une once d’aide.
Soit.
Puisqu’elle ne souhaite pas en avoir, je vais la laisser. Après tout, il me semble que c’est une grande fille, elle peut se débrouiller seule. Je le savais au fond que ce n’était pas une bonne idée.
Je m’écarte donc d’elle et reprend mes contemplations. C’est, après tout, le but premier de ma visite dans cet espace de culture. Je continue de m’intéresser à l’Œuvre de Camille Pissarro, sans plus prêter attention à cette demoiselle, m’éloignant même d’elle. Je me replonge dans l’univers si particulier des peintres impressionnistes, m’arrêtant par instant pour lire les informations sur les plaques autour des peintures.
Cependant, malgré le chemin que j’emprunte -qui il me semble devait m’éloigner de cette jeune fille-, je ne cesse de revenir dans son périmètre immédiat. Aussi bien à portée de vue, que de voix. Ce qui devient assez dérangeant, je dois bien l’admettre. Pour éviter que ça ne continue, je pars dans la direction opposée.
Il y a suffisamment de place dans cette exposition, et par extension dans ce musée, pour qu’on ne se croise pas que diantre !
Je découvre alors de nouvelles toiles, cette fois de Manet. Je m’intéresse un peu à l’une d’elle, mais sans grande conviction, je l’admets. Je vois la toile, sans la voir. Comme si au fond le mur était plus présent que la peinture qu’il supporte. Je continue alors ma route, dans l’exposition, jusqu’à un groupe d’italien, suivant une guide.
Cette dernière commente, avec un accent des plus navrant, les toiles devant lesquelles elle fait se stopper ses suivants. Je me joins à eux et écoute avec attention ce qu’elle raconte. Tout en laissant trainer une oreille dans les conversations de mes compatriotes.
Sans m’en rendre compte, ce circuit guidé me ramène à proximité de la jeune britannique. Décidément ce musée doit avoir été fait sur le modèle d’un escargot et nous faire tourner en rond !
A ma grande surprise, elle me rejoint en quelques pas et prend une profonde inspiration, avec de m’adresser à nouveau la parole.
« - Il est possible que j’ai quelques difficultés à lire le japonais. Et si … Si votre proposition … tient toujours, je veux bien un peu d’aide. »
Sa voix est plus aimable que tout à l’heure et cet aveu semble lui coûter énormément. A tel point qu’elle ne croise pas mon regard, préférant regarder le sol lustré du lieu.
Je conserve le silence pour ma part. Je ne suis pas certain d’avoir envie de maintenir ma proposition. Maintenant que je l’observe, elle semble un peu perdu peut-être et surtout extrêmement frustrée de céder. Je refuse de lui tendre à nouveau la main, après tout je ne suis pas non plus à sa disposition.
« - Bien sûr que ma proposition tient toujours jeune Lady. Sachez qu’il n’y a aucune honte à faire une entorse à l’éducation que vous avez dû recevoir, accepter de l’aide est aussi une marque de grande sagesse. »
Je me tais. Me suis-je bien entendu lui dire que oui ma proposition tenait toujours ? J’ai pensé et désiré le contraire il n’y a même pas trente secondes ! Décidément je dois être un peu fatigué après tous les évènements des derniers jours.
Je lui souris gentiment, avant d’ajouter avec tout le tact et la correction que mon éducation m’a appris.
« - Je vous prie d’excuser ma hardiesse de tout à l’heure. Je n’aurai pas du vous aborder de cette façon. Permettez-moi de m’introduire auprès de vous. Je me nomme Alessio Orfeo Di Altiero. »
Me voilà, comme tout bon italien qui se respecte –et ayant reçu une éducation de la Haute Société- à lui prendre sa main et y déposer un baisemain. Bien entendu, comme la règle le veut, mes lèvres n’effleurent pas sa peau, c’est le principe même d’un baisemain.
Suite à quoi j’ajoute, en m’inclinant légèrement.
« - Dites-moi ce que vous souhaitez voir comme œuvre et quelques sont les caractères qui vous posent encore quelques soucis. Je les déchiffrerai pour vous, afin que vous puissiez jeune Lady, profitez au mieux de cette magnifique exposition. »
Sérieusement ?! Oh mio dio ! Ca y est on y est. La Vénérable avait raison à mon propos. Cette éducation de noble du siècle dernier –enfin plus lointain encore mais bon-, me joue des tours terribles !
Mais que vais-je faire de moi ?!
Une fois son observation terminée, ces yeux ne possèdent pas seulement du dédain à mon égard, mais aussi une sérieuse animosité. Comme pour me signifier qu’elle possède un rang, et une éducation, qui sont suffisamment élevé pour ne pas avoir à s’abaisser à accepter l’aide d’un étranger. La voilà affichant un visage impassible, comme indifférente à la situation.
« - Si vous voulez m’aider, je vous propose de vous occuper de ce qui vous regarde ! »
Elle se détourne pour se concentrer à nouveau sur son panneau. Son ton est sec et hautain. Un accent très british s’est dévoilé. Cette demoiselle est donc britannique et clairement non disposée à recevoir une once d’aide.
Soit.
Puisqu’elle ne souhaite pas en avoir, je vais la laisser. Après tout, il me semble que c’est une grande fille, elle peut se débrouiller seule. Je le savais au fond que ce n’était pas une bonne idée.
Je m’écarte donc d’elle et reprend mes contemplations. C’est, après tout, le but premier de ma visite dans cet espace de culture. Je continue de m’intéresser à l’Œuvre de Camille Pissarro, sans plus prêter attention à cette demoiselle, m’éloignant même d’elle. Je me replonge dans l’univers si particulier des peintres impressionnistes, m’arrêtant par instant pour lire les informations sur les plaques autour des peintures.
Cependant, malgré le chemin que j’emprunte -qui il me semble devait m’éloigner de cette jeune fille-, je ne cesse de revenir dans son périmètre immédiat. Aussi bien à portée de vue, que de voix. Ce qui devient assez dérangeant, je dois bien l’admettre. Pour éviter que ça ne continue, je pars dans la direction opposée.
Il y a suffisamment de place dans cette exposition, et par extension dans ce musée, pour qu’on ne se croise pas que diantre !
Je découvre alors de nouvelles toiles, cette fois de Manet. Je m’intéresse un peu à l’une d’elle, mais sans grande conviction, je l’admets. Je vois la toile, sans la voir. Comme si au fond le mur était plus présent que la peinture qu’il supporte. Je continue alors ma route, dans l’exposition, jusqu’à un groupe d’italien, suivant une guide.
Cette dernière commente, avec un accent des plus navrant, les toiles devant lesquelles elle fait se stopper ses suivants. Je me joins à eux et écoute avec attention ce qu’elle raconte. Tout en laissant trainer une oreille dans les conversations de mes compatriotes.
Sans m’en rendre compte, ce circuit guidé me ramène à proximité de la jeune britannique. Décidément ce musée doit avoir été fait sur le modèle d’un escargot et nous faire tourner en rond !
A ma grande surprise, elle me rejoint en quelques pas et prend une profonde inspiration, avec de m’adresser à nouveau la parole.
« - Il est possible que j’ai quelques difficultés à lire le japonais. Et si … Si votre proposition … tient toujours, je veux bien un peu d’aide. »
Sa voix est plus aimable que tout à l’heure et cet aveu semble lui coûter énormément. A tel point qu’elle ne croise pas mon regard, préférant regarder le sol lustré du lieu.
Je conserve le silence pour ma part. Je ne suis pas certain d’avoir envie de maintenir ma proposition. Maintenant que je l’observe, elle semble un peu perdu peut-être et surtout extrêmement frustrée de céder. Je refuse de lui tendre à nouveau la main, après tout je ne suis pas non plus à sa disposition.
« - Bien sûr que ma proposition tient toujours jeune Lady. Sachez qu’il n’y a aucune honte à faire une entorse à l’éducation que vous avez dû recevoir, accepter de l’aide est aussi une marque de grande sagesse. »
Je me tais. Me suis-je bien entendu lui dire que oui ma proposition tenait toujours ? J’ai pensé et désiré le contraire il n’y a même pas trente secondes ! Décidément je dois être un peu fatigué après tous les évènements des derniers jours.
Je lui souris gentiment, avant d’ajouter avec tout le tact et la correction que mon éducation m’a appris.
« - Je vous prie d’excuser ma hardiesse de tout à l’heure. Je n’aurai pas du vous aborder de cette façon. Permettez-moi de m’introduire auprès de vous. Je me nomme Alessio Orfeo Di Altiero. »
Me voilà, comme tout bon italien qui se respecte –et ayant reçu une éducation de la Haute Société- à lui prendre sa main et y déposer un baisemain. Bien entendu, comme la règle le veut, mes lèvres n’effleurent pas sa peau, c’est le principe même d’un baisemain.
Suite à quoi j’ajoute, en m’inclinant légèrement.
« - Dites-moi ce que vous souhaitez voir comme œuvre et quelques sont les caractères qui vous posent encore quelques soucis. Je les déchiffrerai pour vous, afin que vous puissiez jeune Lady, profitez au mieux de cette magnifique exposition. »
Sérieusement ?! Oh mio dio ! Ca y est on y est. La Vénérable avait raison à mon propos. Cette éducation de noble du siècle dernier –enfin plus lointain encore mais bon-, me joue des tours terribles !
Mais que vais-je faire de moi ?!
"Schizophrénie"
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Mer 10 Jan 2018 - 2:35
Impressionisme
Feat Alessio Di Altiero & Sarah F. Lawford
Sarah se détendit un peu, inconsciemment à la réponse positive de l’homme. Ce dernier se permit même de lui faire un rien de moral, ce qui irrita un peu la demoiselle. Cependant, elle se retint de faire tout commentaire. Elle n’était pas en position de pouvoir le faire. Elle se contenta d’acquiescer silencieusement en maudissant la terre entière de se trouver autant en défaut. Elle baissait toujours le regard, incapable de croiser celui de l’homme.
Toutefois, la tension se lèva quand l’homme présenta ses excuses. Se sentant un rien plus légère – et surtout moins rouge – elle se permit de poser son regard sur l’homme dont le sourire galant et bienséant s’adressait à elle. Elle le lui répondit, par pure politesse. Elle aurait largement préféré profiter de cette exposition seule. Après tout, elle n’était pas prête pour ce qui aller se passer. Mais elle ne le savait pas encore.
Mais ce qui devait se passer arriva. Et le plus naturellement du monde, l’homme se présenta. Cependant, son nom de famille n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Et le cerveau de la Duchesse s’arrêta en un instant. Toutes ses pensées se désagrégèrent, le laissant place qu’à ce nom de famille qui résonnait en écho dans son crâne. Son sourire tomba pour ne laisser qu’une expression impassible. Quel choc venait-elle de recevoir.
Puis, ce fut le tour de la douche froide, alors qu’elle réalisait enfin tout ce que signifiait ce nom de famille. Un Di Altiero se tenait devant elle. Un Di Altiero était en train de s’incliner devant elle. Un Di Altiero était en train de lui faire un baisemain. Son esprit paniqué lui criait que c’était à elle de lui témoigner autant de respect et à s’obliquer, pas l’inverse ! Mais son corps n’obéissait pas. Elle ne s’était pas préparée mentalement à cela. Elle ne s’était pas attendue à rencontrer un Level A en venant à cette exposition.
Alors que son cerveau fonctionnait maintenant à toute vitesse, elle reprit un visage impassible, mais neutre afin de ne pas afficher sa surprise profonde. Ou l’avait-elle déjà de base ? Elle n’était plus sûre. Quoiqu’il en soit, elle devait ralentir ses pensées si elle ne voulait pas perdre le contrôle d’elle-même. Elle tenta donc de se reconcentrer sur les paroles du Vampire qui se montrait à nouveau très galant et courtois.
Devant le silence qui s’abattit sur cette proposition d’aide charmante, noble et délicate. Le cerveau de la duchesse lui intima qu’elle devait répondre quelque chose mais elle était incapable de savoir quoi dire dans cette situation. Dans la hâte – et surtout pour ne pas paraitre plus cruche qu’elle ne semblait déjà être – elle décida de le remercier et de se présenter à son tour.
Instinctivement, son corps fit une révérence noble alors que son cerveau tirait la sonnette d’alarme. Elle avait oublié un tas de choses. Quoi ? Elle s’en souvenait plus. Ou alors, les informations allaient encore trop vite dans ses pensées pour qu’elle puisse les dire. Elle s’était au moins rappelée de ses nom et prénoms. C’était déjà ça. Et puis, au moins, sans les titres et les références, l’incident qu’elle avait provoqué passerait peut-être inaperçu auprès des grands de ce monde. La Duchesse pensa soudainement à la punition que lui réserverait son père s’il était au courant et elle grimaça en imaginant les supplices qu’elle aurait pu subir.
Préférant oublier ça et se reconcentrer sur la situation, elle se tourna vers la magnifique toile qui se trouvaient devant eux. Un Manet si elle ne se trompait pas. Pour en avoir confirmation, elle se tourna vers la légende qui se trouvait à côté.
Malheureusement, même les Kanjis les plus simples et courants lui semblaient soudainement étrangers. Devant cette constatation, elle se gifla mentalement. Elle devait se reprendre.
Toutefois, la tension se lèva quand l’homme présenta ses excuses. Se sentant un rien plus légère – et surtout moins rouge – elle se permit de poser son regard sur l’homme dont le sourire galant et bienséant s’adressait à elle. Elle le lui répondit, par pure politesse. Elle aurait largement préféré profiter de cette exposition seule. Après tout, elle n’était pas prête pour ce qui aller se passer. Mais elle ne le savait pas encore.
Mais ce qui devait se passer arriva. Et le plus naturellement du monde, l’homme se présenta. Cependant, son nom de famille n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Et le cerveau de la Duchesse s’arrêta en un instant. Toutes ses pensées se désagrégèrent, le laissant place qu’à ce nom de famille qui résonnait en écho dans son crâne. Son sourire tomba pour ne laisser qu’une expression impassible. Quel choc venait-elle de recevoir.
Puis, ce fut le tour de la douche froide, alors qu’elle réalisait enfin tout ce que signifiait ce nom de famille. Un Di Altiero se tenait devant elle. Un Di Altiero était en train de s’incliner devant elle. Un Di Altiero était en train de lui faire un baisemain. Son esprit paniqué lui criait que c’était à elle de lui témoigner autant de respect et à s’obliquer, pas l’inverse ! Mais son corps n’obéissait pas. Elle ne s’était pas préparée mentalement à cela. Elle ne s’était pas attendue à rencontrer un Level A en venant à cette exposition.
Alors que son cerveau fonctionnait maintenant à toute vitesse, elle reprit un visage impassible, mais neutre afin de ne pas afficher sa surprise profonde. Ou l’avait-elle déjà de base ? Elle n’était plus sûre. Quoiqu’il en soit, elle devait ralentir ses pensées si elle ne voulait pas perdre le contrôle d’elle-même. Elle tenta donc de se reconcentrer sur les paroles du Vampire qui se montrait à nouveau très galant et courtois.
Devant le silence qui s’abattit sur cette proposition d’aide charmante, noble et délicate. Le cerveau de la duchesse lui intima qu’elle devait répondre quelque chose mais elle était incapable de savoir quoi dire dans cette situation. Dans la hâte – et surtout pour ne pas paraitre plus cruche qu’elle ne semblait déjà être – elle décida de le remercier et de se présenter à son tour.
Sarah ▬ « Merci. Permettez d’abord que je me présente à mon tour. Je suis Sarah Felixia Lawford. »
Instinctivement, son corps fit une révérence noble alors que son cerveau tirait la sonnette d’alarme. Elle avait oublié un tas de choses. Quoi ? Elle s’en souvenait plus. Ou alors, les informations allaient encore trop vite dans ses pensées pour qu’elle puisse les dire. Elle s’était au moins rappelée de ses nom et prénoms. C’était déjà ça. Et puis, au moins, sans les titres et les références, l’incident qu’elle avait provoqué passerait peut-être inaperçu auprès des grands de ce monde. La Duchesse pensa soudainement à la punition que lui réserverait son père s’il était au courant et elle grimaça en imaginant les supplices qu’elle aurait pu subir.
Préférant oublier ça et se reconcentrer sur la situation, elle se tourna vers la magnifique toile qui se trouvaient devant eux. Un Manet si elle ne se trompait pas. Pour en avoir confirmation, elle se tourna vers la légende qui se trouvait à côté.
Sarah ▬ « La musique aux Tuileries… »
Malheureusement, même les Kanjis les plus simples et courants lui semblaient soudainement étrangers. Devant cette constatation, elle se gifla mentalement. Elle devait se reprendre.
Sarah ▬ « Il me semble que cette toile est un Manet. Elle me parle énormément mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi. Pourriez-vous… m’aider à déchiffrer la légende ? »
"Douche froide"
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Dim 14 Jan 2018 - 3:11
Feat Sarah
Décidément, il va vraiment falloir que je bride mes bonnes manières de gentleman du siècle passé. Elle s’est détendue une fois que je me suis excusé. Pourquoi j’ai fait ça aussi … Elle m’avait même rendu mon sourire, enfin jusqu’à ce que je me présente et lui fasse un baisemain. A partir de ce moment, on aurait dit qu’elle venait d’avoir un court-circuit dans son cerveau et ses réflexions.
Cela a eu pour effet de faire disparaître son sourire en un claquement de doigt. Cependant son visage laissa paraître, brièvement, un moment de panique. Comme si ma présentation, ou le baisemain –voir les deux- venait lui intimer l’ordre mental qu’elle avait raté quelque chose. Ce fut tellement bref, que je m’interroge sur son existence au final.
Ai-je bien vu ou seulement imaginer cet instant de panique ?
A la suite de ma dernière proposition, le silence prend ses quartiers entre nous. Et ce bougre s’installe à son aise, comme toujours après tout. Jusqu’à ce qu’il soit chassé par cette jeune fille ouvrant à nouveau ses lèvres.
« - Merci. Permettez d’abord que je me présente à mon tour. Je suis Sarah Felixia Lawford. »
Sa voix, tranchante et hautaine qu’elle m’avait offerte plus tôt a changé du tout au tout. Elle reste maîtrisée, mais est sans commune mesure plus douce. Juste après sa présentation, elle fait une révérence, preuve indiscutable de son éducation noble. Et aussi passée de mode que la mienne !
Lawford.
Ce nom me dit quelque chose. Je le connais. Où diable ai-je pu l’entendre ?
L’éducation de cette jeune fille n’est pas de ce siècle, c’est une évidence. Son accent britannique et son nom de famille fond d’elle une anglaise tout ce qu’il y a de plus typique. Son maintien est digne des nobles de ce pays. Elle semble avoir largement tiquée sur ma présentation. Elle est donc clairement de nature vampirique. Peut-être encore très jeune, mais vampire sans le moindre doute. Ces manières sont typiquement celle qu’on enseigne aux enfants de bonnes familles, et donc appartenant au level B voir même A.
Soudain l’éclair de génie ! Bien sûr que je connais les Lawford ! Ou tout du moins le Duc Lawford, famille rattachée à celle des Backloy Ryan. J’ai déjà rencontré cet homme par le passé, quelques fois. Cela remonte à un moment maintenant, du temps, où ils étaient les émissaires du chef des Backloy Ryan auprès de moi-même. Des gens sympathique, bien que très stricte et pointilleux en ce qui concerne le protocole et le respect dû au level A et aux aînés.
Je peux donc supposer en toute logique que cette jeune Lady est leur enfant. Et à y regarder de plus près, ça saute aux yeux qu’elle est leur fille. Même cheveux, mêmes yeux.
Elle se tourne vers la toile proche de nous, elle déchiffre sans trop de peine le titre de l’œuvre en question.
« - La musique aux Tuileries … »
Et là, j’assiste sans pouvoir rien y faire au retour –presque programmé- du silence. Elle cherche visiblement à lire la légende, expliquant un peu l’œuvre et donnant sa date. Une nouvelle fois, elle me surprend en le brisant sans état d’âme.
« - Il me semble que cette toile est un Manet. Elle me parle énormément mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi. Pourriez-vous … m’aider à déchiffrer la légende ? »
Nous y voilà. Elle n’accepte donc pas mon aide juste pour la forme. C’est bon de constater qu’elle a l’air d’être moins têtue et orgueilleuse que ne l’était son père quand je l’ai rencontré. Je lis donc rapidement la légende, afin de pouvoir lui répondre au mieux.
« - Bien entendu. Vous avez raison, c’est effectivement un Manet. Il date, selon la légende, de 1862 et est une huile sur toile. »
Je regarde à nouveau la description de la toile.
« - Cette toile représente un concert qui aurait été donné au jardin des Tuileries, à Paris. Les personnes que l’on peut voir, auraient été des proches de l’artiste. Ce tableau est un prêt du National Gallery de Londres. C’est probablement pour cette raison qu’il vous parle, vous l’avez peut-être déjà eu l’occasion de l’admirer. »
Je la regarde, afin de distinguer sur son visage, si ma supposition s’avère exacte. Il vaut mieux y aller à tâtons avec elle. Après tout, les rapports avec les Backloy Ryan sont toujours un peu aléatoire et l’était déjà du temps de mon père. Il va donc me falloir user de beaucoup de tact, de patience et de diplomatie. Elle ignore que je sais qui elle est. C’est à mon avantage.
Cependant j’ignore pourquoi elle a été envoyée ici. Ce n’est très certainement pas pour moi, vu que je ne suis ici que depuis peu de temps. Mais connaissant un peu son paternel et leur chef de famille, elle n’est pas ici sans raison. Même si, potentiellement, elle-même en ignore le but.
Ma très vieille amie Prudence –à la limite de l’ennemi vu comment je l’ignore ces derniers temps-, se rappelle à mon bon souvenir. Cette fois-ci, il s’agit de ne pas commettre d’impair, cela pourrait avoir des répercussions fâcheuses.
Cela a eu pour effet de faire disparaître son sourire en un claquement de doigt. Cependant son visage laissa paraître, brièvement, un moment de panique. Comme si ma présentation, ou le baisemain –voir les deux- venait lui intimer l’ordre mental qu’elle avait raté quelque chose. Ce fut tellement bref, que je m’interroge sur son existence au final.
Ai-je bien vu ou seulement imaginer cet instant de panique ?
A la suite de ma dernière proposition, le silence prend ses quartiers entre nous. Et ce bougre s’installe à son aise, comme toujours après tout. Jusqu’à ce qu’il soit chassé par cette jeune fille ouvrant à nouveau ses lèvres.
« - Merci. Permettez d’abord que je me présente à mon tour. Je suis Sarah Felixia Lawford. »
Sa voix, tranchante et hautaine qu’elle m’avait offerte plus tôt a changé du tout au tout. Elle reste maîtrisée, mais est sans commune mesure plus douce. Juste après sa présentation, elle fait une révérence, preuve indiscutable de son éducation noble. Et aussi passée de mode que la mienne !
Lawford.
Ce nom me dit quelque chose. Je le connais. Où diable ai-je pu l’entendre ?
L’éducation de cette jeune fille n’est pas de ce siècle, c’est une évidence. Son accent britannique et son nom de famille fond d’elle une anglaise tout ce qu’il y a de plus typique. Son maintien est digne des nobles de ce pays. Elle semble avoir largement tiquée sur ma présentation. Elle est donc clairement de nature vampirique. Peut-être encore très jeune, mais vampire sans le moindre doute. Ces manières sont typiquement celle qu’on enseigne aux enfants de bonnes familles, et donc appartenant au level B voir même A.
Soudain l’éclair de génie ! Bien sûr que je connais les Lawford ! Ou tout du moins le Duc Lawford, famille rattachée à celle des Backloy Ryan. J’ai déjà rencontré cet homme par le passé, quelques fois. Cela remonte à un moment maintenant, du temps, où ils étaient les émissaires du chef des Backloy Ryan auprès de moi-même. Des gens sympathique, bien que très stricte et pointilleux en ce qui concerne le protocole et le respect dû au level A et aux aînés.
Je peux donc supposer en toute logique que cette jeune Lady est leur enfant. Et à y regarder de plus près, ça saute aux yeux qu’elle est leur fille. Même cheveux, mêmes yeux.
Elle se tourne vers la toile proche de nous, elle déchiffre sans trop de peine le titre de l’œuvre en question.
« - La musique aux Tuileries … »
Et là, j’assiste sans pouvoir rien y faire au retour –presque programmé- du silence. Elle cherche visiblement à lire la légende, expliquant un peu l’œuvre et donnant sa date. Une nouvelle fois, elle me surprend en le brisant sans état d’âme.
« - Il me semble que cette toile est un Manet. Elle me parle énormément mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi. Pourriez-vous … m’aider à déchiffrer la légende ? »
Nous y voilà. Elle n’accepte donc pas mon aide juste pour la forme. C’est bon de constater qu’elle a l’air d’être moins têtue et orgueilleuse que ne l’était son père quand je l’ai rencontré. Je lis donc rapidement la légende, afin de pouvoir lui répondre au mieux.
« - Bien entendu. Vous avez raison, c’est effectivement un Manet. Il date, selon la légende, de 1862 et est une huile sur toile. »
Je regarde à nouveau la description de la toile.
« - Cette toile représente un concert qui aurait été donné au jardin des Tuileries, à Paris. Les personnes que l’on peut voir, auraient été des proches de l’artiste. Ce tableau est un prêt du National Gallery de Londres. C’est probablement pour cette raison qu’il vous parle, vous l’avez peut-être déjà eu l’occasion de l’admirer. »
Je la regarde, afin de distinguer sur son visage, si ma supposition s’avère exacte. Il vaut mieux y aller à tâtons avec elle. Après tout, les rapports avec les Backloy Ryan sont toujours un peu aléatoire et l’était déjà du temps de mon père. Il va donc me falloir user de beaucoup de tact, de patience et de diplomatie. Elle ignore que je sais qui elle est. C’est à mon avantage.
Cependant j’ignore pourquoi elle a été envoyée ici. Ce n’est très certainement pas pour moi, vu que je ne suis ici que depuis peu de temps. Mais connaissant un peu son paternel et leur chef de famille, elle n’est pas ici sans raison. Même si, potentiellement, elle-même en ignore le but.
Ma très vieille amie Prudence –à la limite de l’ennemi vu comment je l’ignore ces derniers temps-, se rappelle à mon bon souvenir. Cette fois-ci, il s’agit de ne pas commettre d’impair, cela pourrait avoir des répercussions fâcheuses.
"Diplomatie"
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Dim 4 Mar 2018 - 14:53
Impressionisme
Feat Alessio Di Altiero & Sarah F. Lawford
Sarah laissa la place pour laisser le Seigneur Di Altiero lire avec attention la légende explicative et en profita pour redresser les derniers remparts encore abattus de son être. Son visage était à nouveau parfaitement impassible, mais plus aussi froid qu’il avait pu être auparavant. Autant éviter de frôler à nouveau l’incident diplomatique.
Etant maintenant parée à poursuivre cette rencontre, Sarah écouta avec attention ce qu’expliquait le membre éminant du monde vampirique et se souvient pourquoi cette toile lui semblait si familière. En effet, La vampiresse avait déjà eu l’occasion de poser le regard sur ce Manet lors de ses nombreuses visites culturelles des différents musées d’Angleterre. Après tout, une femme noble se devait d’être cultivée… D’après ces parents ! Aussi, en guise de réponse, elle acquiesça d’un léger mouvement de tête avant d’ajouter
Elle se retourna pour entendre la réponse à la question. Cela l’intéressait au plus haut point. Si ce dernier avait découvert qui elle était, il fallait au moins s’en assurer. Si ce n’était pas le cas, elle avait peut-être encore une chance d’éviter le savon de son paternel.
Toutes ces pensées, couplé à cette rencontre soudaine, inopinée et imprévue, avaient asséché la bouche et la gorge de la Duchesse qui avaient bien besoin d’un liquide quelconque afin de se réhydrater comme il le fallait. Alors certes, du sang aurait été parfait. Mais elle ne pouvait pas décemment sauter au cou du premier quidam qui passerait devant elle. Par chance, le musée – et même le Japon en général – était doté de quelques sympathiques distributeurs proposant tout et n’importe quoi. Doucement, elle s’excusa auprès du Seigneur vampirique et se dirigea vers l’une des machines, porte-monnaie en main. Instinctivement, elle inséra quelques pièces et choisit une des boissons présentées. Une cannette tombe, suivi d’une autre. Deux boissons pour le prix d’une !
Elle s’était retournée vers l’homme en posant cette question après avoir ramassé les deux canettes et, avec toutes les bonnes manières qu’elle avait, elle lui en tendit l’une des deux. Elle profita ensuite pour ouvrir la sienne et avaler une gorgée de soda.
Etant maintenant parée à poursuivre cette rencontre, Sarah écouta avec attention ce qu’expliquait le membre éminant du monde vampirique et se souvient pourquoi cette toile lui semblait si familière. En effet, La vampiresse avait déjà eu l’occasion de poser le regard sur ce Manet lors de ses nombreuses visites culturelles des différents musées d’Angleterre. Après tout, une femme noble se devait d’être cultivée… D’après ces parents ! Aussi, en guise de réponse, elle acquiesça d’un léger mouvement de tête avant d’ajouter
Sarah ▬ « En effet… Je suppose que mon accent et mes manières m’ont trahie. Cependant, je dois comprendre que ce n’est pas la première fois que vous croisez une personne d’origine britannique. A moins que vous vous y soyez vous-même rendu auparavant ? »
Elle se retourna pour entendre la réponse à la question. Cela l’intéressait au plus haut point. Si ce dernier avait découvert qui elle était, il fallait au moins s’en assurer. Si ce n’était pas le cas, elle avait peut-être encore une chance d’éviter le savon de son paternel.
Toutes ces pensées, couplé à cette rencontre soudaine, inopinée et imprévue, avaient asséché la bouche et la gorge de la Duchesse qui avaient bien besoin d’un liquide quelconque afin de se réhydrater comme il le fallait. Alors certes, du sang aurait été parfait. Mais elle ne pouvait pas décemment sauter au cou du premier quidam qui passerait devant elle. Par chance, le musée – et même le Japon en général – était doté de quelques sympathiques distributeurs proposant tout et n’importe quoi. Doucement, elle s’excusa auprès du Seigneur vampirique et se dirigea vers l’une des machines, porte-monnaie en main. Instinctivement, elle inséra quelques pièces et choisit une des boissons présentées. Une cannette tombe, suivi d’une autre. Deux boissons pour le prix d’une !
Sarah ▬ « Mister Di Altiero, voulez-vous partager ces boissons avec moi ? »
Elle s’était retournée vers l’homme en posant cette question après avoir ramassé les deux canettes et, avec toutes les bonnes manières qu’elle avait, elle lui en tendit l’une des deux. Elle profita ensuite pour ouvrir la sienne et avaler une gorgée de soda.
Sarah ▬ « Sinon… Vous me semble que vous appréciez l’art et la culture autant que je l’apprécie. Dites-moi, dans cette galerie, quelle est la toile qui vous parle le plus ? »
"Question pétillante"
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Lun 12 Mar 2018 - 0:20
Impressionisme
Feat Sarah F. Lawford & Alessio Di Altiero
« - En effet … je suppose que mon accent et mes manières m’ont trahies. Cependant, je dois comprendre que ce n’est pas la première fois que vous croisez une personne d’origine britannique. A moins que vous vous y soyer vous-même rendu auparavant ? »
La question est remarquablement bien tournée. Elle chercher donc à savoir si je me suis rendu dans cette contré, ou si j’ai eu des fréquentations issus de là-bas. C’est normal après tout dans sa position, elle doit chercher à savoir à qui elle a à faire.
Je l’observe se détourner de la toile pour aller au distributeur proche, se procurer une boisson fraîche, après s’être excuser auprès de moi. Au niveau du distributeur, elle a la chance d’avoir deux boissons qui lui sont distribuée. Elle se tourne alors vers moi me tendant l’une des deux.
« - Mister Di Altiero, voulez-vous partager ces boissons avec moi ? »
Après m’avoir offert cette proposition, elle ouvre sa canette et avale une gorgée. Je prends celle qu’elle m’offre et l’ouvre à mon tour pour en boire une gorgée.
« - Sinon … Vous me semble que vous appréciez l’art et la culture autant que je l’apprécie. Dites-moi, dans cette galerie, quelle est la toile qui vous parle le plus ? »
Ma gorgée avalé je lui souris.
« - Vos manières ne vous ont pas trahis, mais votre accent oui je vous l’avoue. Vous avez raison, ce n’est pas la première fois que je croise une personne d’origine britannique. »
Je prends une nouvelle gorgée et la guide à travers l’exposition pour lui montrer la toile qui me parle le plus dans cette exposition, qui se place un peu plus loin.
« - J’ai reçu chez moi des personnes venant de Grande-Bretagne, mais j’ai en effet eu l’occasion de venir admirer les richesses culturelles de ce pays par moi-même. Certes c’était il y a longtemps, et il faudra que j’y retourne, bien que le climat de votre île ne m’aille que très peu. »
Je me stoppe devant une peinture de Claude Monet, qui représente une femme sans visage dans le vent. C’est l’une des Deux femmes à l’ombrelle.
« - Voici une des œuvres que j’affectionne dans cette exposition. C’est un Monet, il date de 1891 du temps de sa période sur les « figure en plein air Faites comme des paysages ». Je trouve que le jeu de lumière donne l’impression de mouvement, qu’on peut même sentir le vent sur notre visage. »
Je regarde la toile et souris tristement. Cette toile me fait penser à ma fleur, ma précieuse fleur disparut.
« - L’absence de visage de cette femme me fait penser à une Lady des siècles passés, à la fois belle et mélancolique. Une fleur rare dont il faut prendre soin. Après je l’avoue, ce n’est que mon ressentis sur cette œuvre. »
Je termine ma canette avant de décider de jouer carte sur table avec cette jeune fille.
« - J’ai eu l’occasion de rencontrer votre père, il y a quelques années. Il était venu afin de discuter affaire si mes souvenirs sont exacts. Sa charmante épouse, votre mère, l’avait accompagné. Elle possède beaucoup de répartie et de culture, j’ai beaucoup apprécié sa compagnie le temps de leur visite. Et j’avoue apprécier la vôtre également. »
Je jette ma canette dans une poubelle proche, avant de revenir vers la jeune demoiselle.
« - Et vous dites-moi, que pensez-vous de cette toile de Monet ? »
La question est remarquablement bien tournée. Elle chercher donc à savoir si je me suis rendu dans cette contré, ou si j’ai eu des fréquentations issus de là-bas. C’est normal après tout dans sa position, elle doit chercher à savoir à qui elle a à faire.
Je l’observe se détourner de la toile pour aller au distributeur proche, se procurer une boisson fraîche, après s’être excuser auprès de moi. Au niveau du distributeur, elle a la chance d’avoir deux boissons qui lui sont distribuée. Elle se tourne alors vers moi me tendant l’une des deux.
« - Mister Di Altiero, voulez-vous partager ces boissons avec moi ? »
Après m’avoir offert cette proposition, elle ouvre sa canette et avale une gorgée. Je prends celle qu’elle m’offre et l’ouvre à mon tour pour en boire une gorgée.
« - Sinon … Vous me semble que vous appréciez l’art et la culture autant que je l’apprécie. Dites-moi, dans cette galerie, quelle est la toile qui vous parle le plus ? »
Ma gorgée avalé je lui souris.
« - Vos manières ne vous ont pas trahis, mais votre accent oui je vous l’avoue. Vous avez raison, ce n’est pas la première fois que je croise une personne d’origine britannique. »
Je prends une nouvelle gorgée et la guide à travers l’exposition pour lui montrer la toile qui me parle le plus dans cette exposition, qui se place un peu plus loin.
« - J’ai reçu chez moi des personnes venant de Grande-Bretagne, mais j’ai en effet eu l’occasion de venir admirer les richesses culturelles de ce pays par moi-même. Certes c’était il y a longtemps, et il faudra que j’y retourne, bien que le climat de votre île ne m’aille que très peu. »
Je me stoppe devant une peinture de Claude Monet, qui représente une femme sans visage dans le vent. C’est l’une des Deux femmes à l’ombrelle.
« - Voici une des œuvres que j’affectionne dans cette exposition. C’est un Monet, il date de 1891 du temps de sa période sur les « figure en plein air Faites comme des paysages ». Je trouve que le jeu de lumière donne l’impression de mouvement, qu’on peut même sentir le vent sur notre visage. »
Je regarde la toile et souris tristement. Cette toile me fait penser à ma fleur, ma précieuse fleur disparut.
« - L’absence de visage de cette femme me fait penser à une Lady des siècles passés, à la fois belle et mélancolique. Une fleur rare dont il faut prendre soin. Après je l’avoue, ce n’est que mon ressentis sur cette œuvre. »
Je termine ma canette avant de décider de jouer carte sur table avec cette jeune fille.
« - J’ai eu l’occasion de rencontrer votre père, il y a quelques années. Il était venu afin de discuter affaire si mes souvenirs sont exacts. Sa charmante épouse, votre mère, l’avait accompagné. Elle possède beaucoup de répartie et de culture, j’ai beaucoup apprécié sa compagnie le temps de leur visite. Et j’avoue apprécier la vôtre également. »
Je jette ma canette dans une poubelle proche, avant de revenir vers la jeune demoiselle.
« - Et vous dites-moi, que pensez-vous de cette toile de Monet ? »
"Partage"
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Sarah F. Ryan#96658#96658#96658#96658#96658#96658
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Sam 24 Mar 2018 - 13:55
Impressionisme
Feat Alessio Di Altiero & Sarah F. Lawford
Obtenant réponse à sa question, la Duchesse ne fut pas soulagée pour autant. Le Level A qui se tenait à côté elle, éminent membre de la famille Di Altiero – si pas le Chef du Clan, chose qui n’était pas impossible en soit – avait eu donc l’occasion de rencontrer d’autre personne britannique et même de s’y rendre sur l’île. Autrement dit, bien qu’elle n’en ait toujours pas la confirmation, il était toujours possible que l’homme ait rencontré et connaisse ses parents. Il fallait vraiment qu’elle en sache plus sur ce point afin de se rassurer. Mais avant tout, elle se permit une rapide remarque complaisante au sujet du temps britannique avec un léger sourire.
Alors qu’elle parlait, les deux vampires s’était arrêté devant un superbe Monet que Mister Di Altiero prit le temps de présenter à la demoiselle tout en partageant ses impressions sur la toile. Sarah prit le temps d’observer les détails. Chaque coup de pinceau avait été totalement maitrisé, d’après elle. Le tableau lui inspirait le calme, la tranquillité, l’allégresse. Elle pouvait imaginer le foulard de la demoiselle voler au gré du vent et imaginait la chaleur du soleil caresser les plis de ses vêtements. Bien qu’elle préférait son absence, pour certaines raisons naturelles.
Soudainement, sans prévenir, le Vampire parla à la demoiselle de ses parents. Cette dernière dut d’ailleurs bien ancrer ses pieds au sol pour ne pas vaciller de surprise de de désarroi. Ainsi, Mister Di Alterio avait personnellement connu ses parents. Lui et son père, le Duc Lawford, avait parlé affaire. Tout en sachant que ce dernier était principalement en représentant de la famille B. Ryan. La probabilité que la Duchesse se trouve actuellement en compagnie du Chef du Clan Di Altiero augmentait avec le temps.
Alors qu’il alla déposer la canette dans une poubelle proche, la demoiselle en profita pour reprendre une gorgée mais aussi pour remettre ses idées en ordre. Déjà elle remerciait ses remparts de ne pas avoir céder cette fois, même si son sourire devait avoir quelque chose de légèrement flippant. Ensuite, elle se concentra sur la fin de son discours. « Et j’avoue apprécier la vôtre également. » C’était bon signe, non ? Bien qu’il pût très bien n’avoir dit ça que pour la bienséance. Mais bon, il était aussi possible qu’elle ait bien rattrapé son mauvais comportement. Foutue fierté mal placée.
Elle décida de laisser de côté ses interrogations pour le moment en voyant l’homme revenir vers elle. Elle devait garder en tête de bien se conduire, d’être respectable et de ne pas avoir un autre comportement qui pourrait lui faire perdre la tête, littéralement. Heureusement, Mister Di Altiero lui demanda ses impressions sur la toile qu’ils observaient depuis tout à l’heure.
Sarah pencha légèrement la tête pour observer le tableau avant de se retourner vers Alessio.
La Duchesse proposa alors à Alessio de poursuivre la visite tout en continuant de parler.
Sarah ▬ « En effet, si je me fie à votre nom, vous êtes plutôt originaire de la Méditerranée, un endroit où le climat est bien plus conciliant que celui britannique. La pluie et la brume donnent leurs charmes. Mais ce n’est clairement pas ce qui attire les visiteurs. »
Alors qu’elle parlait, les deux vampires s’était arrêté devant un superbe Monet que Mister Di Altiero prit le temps de présenter à la demoiselle tout en partageant ses impressions sur la toile. Sarah prit le temps d’observer les détails. Chaque coup de pinceau avait été totalement maitrisé, d’après elle. Le tableau lui inspirait le calme, la tranquillité, l’allégresse. Elle pouvait imaginer le foulard de la demoiselle voler au gré du vent et imaginait la chaleur du soleil caresser les plis de ses vêtements. Bien qu’elle préférait son absence, pour certaines raisons naturelles.
Soudainement, sans prévenir, le Vampire parla à la demoiselle de ses parents. Cette dernière dut d’ailleurs bien ancrer ses pieds au sol pour ne pas vaciller de surprise de de désarroi. Ainsi, Mister Di Alterio avait personnellement connu ses parents. Lui et son père, le Duc Lawford, avait parlé affaire. Tout en sachant que ce dernier était principalement en représentant de la famille B. Ryan. La probabilité que la Duchesse se trouve actuellement en compagnie du Chef du Clan Di Altiero augmentait avec le temps.
Alors qu’il alla déposer la canette dans une poubelle proche, la demoiselle en profita pour reprendre une gorgée mais aussi pour remettre ses idées en ordre. Déjà elle remerciait ses remparts de ne pas avoir céder cette fois, même si son sourire devait avoir quelque chose de légèrement flippant. Ensuite, elle se concentra sur la fin de son discours. « Et j’avoue apprécier la vôtre également. » C’était bon signe, non ? Bien qu’il pût très bien n’avoir dit ça que pour la bienséance. Mais bon, il était aussi possible qu’elle ait bien rattrapé son mauvais comportement. Foutue fierté mal placée.
Elle décida de laisser de côté ses interrogations pour le moment en voyant l’homme revenir vers elle. Elle devait garder en tête de bien se conduire, d’être respectable et de ne pas avoir un autre comportement qui pourrait lui faire perdre la tête, littéralement. Heureusement, Mister Di Altiero lui demanda ses impressions sur la toile qu’ils observaient depuis tout à l’heure.
Sarah ▬ « Je vais vous avouer que cette toile m’inspire beaucoup. Elle de donne un sentiment de calme et de tranquillité très agréable. J’ai même l’impression que de voir se magnifique fouloir voler au bon vouloir de la brise. Quant à la dame, Elle m’inspire à la fois une grande force et une grande fragilité sans pour autant être contradictoire. Le tout couplé à une grande noblesse de cœur. »
Sarah pencha légèrement la tête pour observer le tableau avant de se retourner vers Alessio.
Sarah ▬ « Si cette toile était une fleur, ce serait, selon moi, du Jasmin. Cette toile est, je pense, une invitation au voyage, à prendre son temps et à apprécier les bonnes choses de la vie. »
La Duchesse proposa alors à Alessio de poursuivre la visite tout en continuant de parler.
Sarah ▬ « En parlant de voyage, j’avoue que j’adorerais visiter la Méditerranée. L’Italie, la France, l’Espagne… En venant ici à Nakanoto, c’est la première fois que je quitte l’Angleterre. C’est assez étrange et triste, mais très agréable aussi de découvrir de nouvelles régions. On fait aussi des rencontres surprenantes et très agréables comme la vôtre, Mister Di Altiero. »
"Toiles et voyages"
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Alessio O. Di Altiero#96900#96900#96900#96900#96900#96900#96900
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Dim 22 Avr 2018 - 2:33
Impressionnisme
Feat Sarah Lawford & Alessio Di Altiero
« - Je vais vous avouer que cette toile m’inspire beaucoup. Elle me donne un sentiment de calme et de tranquillité très agréable. J’ai même l’impression que de voir ce magnifique fouloir voler au bon vouloir de la brise. Quant à la dame, elle m’inspire la fois une grande force et une grande fragilité sans pour autant être contradictoire. Le tout couplé à une grande noblesse de cœur. »
J’approuve son analyse, même si il est vrai, je ne ressens pas la même chose en regardant cette toile. Elle se concentre sur sa réponse, mais j’ai bien sentis que ma révélation sur ses parents l’a mise à mal, moins que son comportement précédant certes mais tout de même.
« - Si cette toile était une fleur, ce serait, selon moi, du jasmin. Cette toile est, je pense, une invitation au voyage, à prendre son temps et à apprécier les bonnes choses de la vie. »
Prendre son temps et apprécier les bonnes choses de la vie hein ? Pourquoi pas, c’est une bonne philosophie, même si elle est parfois difficile à mettre en œuvre face aux nombreux coups du sort. Elle me propose, avec élégance, de poursuivre la visite et notre conversation. J’accepte et la suite à travers les allées et les toiles de l’exposition.
« - En parlant de voyage, j’avoue que j’adorerais visiter la Méditerranée. L’Italie, la France, l’Espagne … En venant ici à Nakanoto, c’est la première fois que je quitte l’Angleterre. C’est assez étrange et triste, mais très agréable aussi de découvrir de nouvelles régions. On fait aussi des rencontres surprenantes et très agréables comme la vôtre, Mister Di Altiero. »
Alors comme ça c’est la première fois qu’elle se retrouve loin de son Angleterre natale ? Pourquoi donc ses parents, pourtant à mon souvenir très protecteur, se sont séparés d’elle ? Une faute grave vis-à-vis de son clan ? Ou à l’inverse une mission de haute importance pour lui ? Elle ne semble pourtant pas savoir vraiment pourquoi cette destination … comme si on l’avait mise dans l’avion sans rien lui dire. Etrange. Vraiment étrange.
Découvrir le sud de l’Europe ? Etonnant pour une jeune lady anglaise, en même temps en y réfléchissant bien, assez classique. La Méditerranée est très prisée par les anglais humains, alors pourquoi pas des vampires ?
Des rencontres surprenantes en effet. Tu es déjà le second membre du Clan Backloyd Ryan que je croise par hasard. Il pourrait être de bon ton que je rencontre, de façon plus approfondie, le chef du clan à savoir Junya Ryan.
Agréable rencontre que la mienne ? J’en suis flatté. Je dois pouvoir en dire autant pour cette jeune demoiselle après tout. En tout cas, maintenant qu’elle s’est reprise.
« - Du jasmin ? Pourquoi pas en effet, cela pourrait y faire penser. »
Nous passons devant quelques œuvres sans vraiment nous y attarder.
« - Visiter la Méditerranée ? C’est un vaste projet jeune Lady, mais probablement très instructif. Pourquoi ne pas en avoir pris le temps pendant que vous étiez encore en Europe ? Les voyages auraient été nettement plus courts qu’en partance du Japon. »
Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas moins de 10 000 kilomètres nous séparant de notre Europe natale en étant ici.
« - Pour ma part j’ai beaucoup voyagé en Europe, et quelques fois aux Etats-Unis et ici même au Japon. Sois pour des raisons professionnelles, sois personnelles ou simplement par envie de découverte. A l’occasion, je vous inviterai bien dans mon Italie natale. Je pense qu’avec une ombrelle, pour protéger des rayons ardents de l’astre solaire votre peau, vous pourrez profiter à loisir des paysages qui vous seront offerts. »
Je guette sa réaction, je crois que cette jeune lady a grandement besoin d’émancipation dans le fond. S’éloigner de ses parents, volontairement ou non, est je pense la meilleure chose pour son devenir.
« - Bien sûr avec l’accord de votre père, Lord Lawford, et de celui de votre mère, Lady Lawford, si besoin. Je ne tiens pas à ce qu’une invitation sans prétention sois mal interprétée, ni qu’on me prête de mauvaises intentions à votre égard. Je vous ferai visiter ma région natale en tout bien, tout honneur, jeune Lady. Si cela vous intéresse bien entendu. »
Peut-être dans l’une des résidences annexes, je peux prétendre à faire partie de la famille proche du chef, sans lui dire que c’est moi. Après tout, beaucoup de pan de la diplomatie jouent sur les non-dits, les hypothèses et les faux-semblants.
« - Je suis ravi de savoir que vous trouvez notre rencontre agréables. Je partage votre opinion et j’ose espérer, pouvoir profiter ultérieurement de votre compagnie. Dans d’autres cadres et à d’autres occasions, même plus banales que celle qui nous a réunis en ce jour. Comme je vous l’ai dit, vous avez hérité de la grâce de votre mère ainsi que de sa charmante capacité à être appréciable. A mon tour, je remercie le ciel de pouvoir profiter de cette exposition d’art avec une campagne aussi distinguée et agréable que vous. »
J’approuve son analyse, même si il est vrai, je ne ressens pas la même chose en regardant cette toile. Elle se concentre sur sa réponse, mais j’ai bien sentis que ma révélation sur ses parents l’a mise à mal, moins que son comportement précédant certes mais tout de même.
« - Si cette toile était une fleur, ce serait, selon moi, du jasmin. Cette toile est, je pense, une invitation au voyage, à prendre son temps et à apprécier les bonnes choses de la vie. »
Prendre son temps et apprécier les bonnes choses de la vie hein ? Pourquoi pas, c’est une bonne philosophie, même si elle est parfois difficile à mettre en œuvre face aux nombreux coups du sort. Elle me propose, avec élégance, de poursuivre la visite et notre conversation. J’accepte et la suite à travers les allées et les toiles de l’exposition.
« - En parlant de voyage, j’avoue que j’adorerais visiter la Méditerranée. L’Italie, la France, l’Espagne … En venant ici à Nakanoto, c’est la première fois que je quitte l’Angleterre. C’est assez étrange et triste, mais très agréable aussi de découvrir de nouvelles régions. On fait aussi des rencontres surprenantes et très agréables comme la vôtre, Mister Di Altiero. »
Alors comme ça c’est la première fois qu’elle se retrouve loin de son Angleterre natale ? Pourquoi donc ses parents, pourtant à mon souvenir très protecteur, se sont séparés d’elle ? Une faute grave vis-à-vis de son clan ? Ou à l’inverse une mission de haute importance pour lui ? Elle ne semble pourtant pas savoir vraiment pourquoi cette destination … comme si on l’avait mise dans l’avion sans rien lui dire. Etrange. Vraiment étrange.
Découvrir le sud de l’Europe ? Etonnant pour une jeune lady anglaise, en même temps en y réfléchissant bien, assez classique. La Méditerranée est très prisée par les anglais humains, alors pourquoi pas des vampires ?
Des rencontres surprenantes en effet. Tu es déjà le second membre du Clan Backloyd Ryan que je croise par hasard. Il pourrait être de bon ton que je rencontre, de façon plus approfondie, le chef du clan à savoir Junya Ryan.
Agréable rencontre que la mienne ? J’en suis flatté. Je dois pouvoir en dire autant pour cette jeune demoiselle après tout. En tout cas, maintenant qu’elle s’est reprise.
« - Du jasmin ? Pourquoi pas en effet, cela pourrait y faire penser. »
Nous passons devant quelques œuvres sans vraiment nous y attarder.
« - Visiter la Méditerranée ? C’est un vaste projet jeune Lady, mais probablement très instructif. Pourquoi ne pas en avoir pris le temps pendant que vous étiez encore en Europe ? Les voyages auraient été nettement plus courts qu’en partance du Japon. »
Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas moins de 10 000 kilomètres nous séparant de notre Europe natale en étant ici.
« - Pour ma part j’ai beaucoup voyagé en Europe, et quelques fois aux Etats-Unis et ici même au Japon. Sois pour des raisons professionnelles, sois personnelles ou simplement par envie de découverte. A l’occasion, je vous inviterai bien dans mon Italie natale. Je pense qu’avec une ombrelle, pour protéger des rayons ardents de l’astre solaire votre peau, vous pourrez profiter à loisir des paysages qui vous seront offerts. »
Je guette sa réaction, je crois que cette jeune lady a grandement besoin d’émancipation dans le fond. S’éloigner de ses parents, volontairement ou non, est je pense la meilleure chose pour son devenir.
« - Bien sûr avec l’accord de votre père, Lord Lawford, et de celui de votre mère, Lady Lawford, si besoin. Je ne tiens pas à ce qu’une invitation sans prétention sois mal interprétée, ni qu’on me prête de mauvaises intentions à votre égard. Je vous ferai visiter ma région natale en tout bien, tout honneur, jeune Lady. Si cela vous intéresse bien entendu. »
Peut-être dans l’une des résidences annexes, je peux prétendre à faire partie de la famille proche du chef, sans lui dire que c’est moi. Après tout, beaucoup de pan de la diplomatie jouent sur les non-dits, les hypothèses et les faux-semblants.
« - Je suis ravi de savoir que vous trouvez notre rencontre agréables. Je partage votre opinion et j’ose espérer, pouvoir profiter ultérieurement de votre compagnie. Dans d’autres cadres et à d’autres occasions, même plus banales que celle qui nous a réunis en ce jour. Comme je vous l’ai dit, vous avez hérité de la grâce de votre mère ainsi que de sa charmante capacité à être appréciable. A mon tour, je remercie le ciel de pouvoir profiter de cette exposition d’art avec une campagne aussi distinguée et agréable que vous. »
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