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Mer 2 Oct 2019 - 17:24
Elle pouvait le sentir à des kilomètres à la ronde. Cette aura destructrice de la bête sanguinaire dont les instincts sacrifiaient la raison. Semblable à une coulée de lave qui s'insinuait dans chaque fibre vibrante de tout son être, avec pour seule motivation l'exaltation suprême d'une chasse intensive. Il émanait une féroce volonté de briser ses chaînes pour laisser mourir sa retenue et laisse naître ses pulsions au clair de lune. Telle était, la véritable nature sauvage de ces fléaux régnant en maître au dessus de la chaîne alimentaire. La morale s'endormait, tandis que la violence reprenait son flambeau, dont la flamme chatoyante se mouvait jusque là dans ses cendres pour éviter d'incendier l'univers, mais pas moins impatiente de cracher ses braises.
C'était là, tapis sagement au creux de ses entrailles, n'attendant plus qu'une occasion certaine pour ouvrir la cage et faire bondir l'animal toutes griffes dehors. Et il l'avait trouvée.
A côté, ses otages auraient presque de la chance d'être tombés entre ses mains.
-Quelle douce mélodie d'agonie, ne trouvez-vous pas ? Je pourrais presque comprendre votre affection pour la mutilation !
Sa rétine brillait d'une lueur étrange, faussement amicale, qui détonait avec ses lèvres rieuses écorchés sur sa peau halée.
Les plaintes se soulevaient jusqu'au ciel, labourées par des tourmentes que son ami s'amusait à infliger au gré de son humeur massacrante. Elle songeait que ça ne ressemblait en rien à un simple désir de justice par rapport à ces gamines. Non. C'était au-dessus de tout ça. Il suivait son ivresse pour la traque tout en satisfaisant sa nature propre, étouffée dans son enveloppe charnelle et les connivences, qui faisaient office de réceptacle. Un réceptacle qui habitait bien des décombres que personne n'aurait voulu fouiner. Mais paix à leurs âmes, ces cafards avaient bien malgré eux, ouvert cette boîte.
Toutefois, elle ne ressentait pas aussi puissamment cette envie déroutante dont son partenaire s'imbibait. Sa bête à elle restait calme, jugeant que la situation ne se révélait pas être assez intéressante pour surgir. Peut-être dû à sa personnalité plus terre à terre et empathique quant au sort de ces innocentes. Ou bien, peut-être parce que ces proies là n'étaient pas assez satisfaisantes à son goût. Sûrement un peu des deux. Néanmoins, ça ne signifiait pas pour autant qu'elle comptait les laisser s'en sortir à si bon compte.
Anzu était d'humeur joueuse et ne tarda pas à éradiquer sa frustration. Mauvaise. Perfide. Sournoise.
D'un mouvement précis, elle enfonça son pouce dans la trachée de celui occupé à fixer ses autres collègues en train de se faire tailler en pièces. Une giclée de sang se déversa alors sur son torse, et sortit également de la bouche entrouverte mais qui ne pouvait prononcer un mot. Une telle blessure ne pouvait délibérément pas l'achever mais l'anémie aurait tôt fait de pointer le bout de ses crocs. Alors que son doigt était resté planté dans sa chaire, elle écarta la plaie davantage pour laisser apparaître les dessous de son anatomie en perforant le cartilage de sa thyroïde. Un gémissement lugubre parvint cependant à s'égosiller dans ce qu'il lui restait de gorge, tandis qu'elle s'était attelée à découpée d'une griffe la moitié de son cou. Le liquide poisseux coulait à flot pour couvrir le sol, sous les yeux humides de son acolyte.
-Un vampire qui se vide de son sang, quelle ironie.
Anzu avait délibérément choisi cet endroit précis du corps, très apprécié par les vampires pour rajouter une sinistre ironie à leur sort. Elle le lâcha ensuite pour le laisser s'écrouler dans la poussière imbibée de son flux vital qui continuait de le fuir tristement. Par réflexe, il porta d'abord la main à sa gorge pour tenter de temporiser cette descente suffocante. Mais cette mutilation funeste ne lui permettait plus de respirer correctement, égorgé comme un veau à l'abattoir. Il ne tarderait pas à s'étouffer dans sa propre substance rougeâtre. La jeune femme reviendrait à lui plus tard pour lui apporter le coup de grâce. Mais pour éviter qu'il ne s'enfuit délibérément à travers les bois, sa botte vint s'écraser lourdement sur son mollet dans un craquement d'os.Son pied resta planté là, achevant de le maintenir sur place.
Espiègle, son regard azur brillant sous les rayons mystiques, se cribla dans celui du ravisseur tremblant comme une petite feuille soufflée par le vent. Quel jeu pouvait-elle lui réserver à celui-là ?
-Hm... Que t'ai-je entendu dire déjà toute à l'heure ? Interrogea t-elle en levant les yeux, faisant mine de réfléchir. Ça va me revenir, ça va me revenir... Ah ! « Et si on arrachait leurs cœurs en guise de trophées ? » Bon, pas très original mais, ça a le mérite de toujours faire son petit effet !
Frémissant comme un ver nu, le vampire se mit à bégayer et secoua la tête pour lui signifier son désaccord. Mais tout aussi impunément que leur massacre, sa seconde main libre vint s'engouffrer dans son poitrail sans crier gare afin de visiter sa cage thoracique. Ses doigts agiles vinrent frôler les côtes saillantes et caresser tous ces organes vivants bouillonnant d'effroi. Elle sentait chaque battement effrayé venir jusqu'à elle, comme un doux appel à la mort. Rapidement, la lycane trouva alors le chemin de cette pompe vibrante pour s'en emparer en le tâtant comme si elle souhaitait en deviner le poids. Une grimace sordide couvrit les traits de sa victime préposée tandis que son organisme luttait pour se rétablir vaillamment, mais en vain. Cette intrusion en son sein, en gênait la simple possibilité. Son cœur palpitait à tout rompre aux creux de sa paume, fouettant sa circulation sanguine qui ne faisait qu'accentuer sa perte.
Elle rapprocha alors son visage de très près pour qu'il puisse sentir son souffle lui agresser la peau, tandis qu'elle s'apprêtait à lui arracher le sien. Il n'y avait pas de pitié, pas de colère, ni de rancoeur. Juste de la complaisance malsaine.
Avec rudesse, le contrat de sa fin se termina d'une signature puissante, tandis qu'elle tira d'un coup sec pour lui soutirer l'objet de son existence. En quelques secondes, sa chair entama sa détérioration vers une chute certaine. Mais avant qu'il ne disparaisse dans un tas de poussières insignifiante, elle s'empressa de fourrer son cœur encore chaud dans la bouche de son congénère qui poursuivait son chemin dans la lutte pour sa survie.
-Ton trophée. Lui sourit-elle d'un grain mauvais.
La terreur emplissait ses yeux disloqués alors que leurs effluves respectives se mêlaient avec un goût certainement infâme dans sa bouche. Mais un claquement de doigt plus tard, des cendres grises vinrent se déposer sur ses lèvres, et parsemer le sol tapissé d'une couleur brune comme un retour à l'envoyeur. Anzu porta ensuite son index jusqu'à sa bouche pulpeuse pour s'en humecter les lèvres en y faisant le contour. Un goût de ferraille, à l'arrière fond d'amertume. Comme un sirop de pamplemousse pur resté trop longtemps dans le frigo.
Mais ce petit jeu l'ennuyait et il fallait y mettre un terme. La récréation était terminée, les élèves devaient rentrer en classe. En enfer. Un geste vif comme l'éclair s'élança dans l'air pour scier sa tête sur la tranche de sa main comme un couteau bien aiguisé. Son visage tomba sur la terre ferme en même temps que son corps s'écroula à son tour. Puis, il prit la poudre d'escampette, sans mauvais jeux de mots, seule véritable façon de pouvoir lui échapper, finalement.
La louve se posta quelques instants pour observer ces deux traînées qui se logeaient parfaitement dans cet écosystème. La nature reprenait toujours ses droits.
D'une allure tranquille, elle se décida enfin à mesurer le cas de ces deux enfants en s'agenouillant auprès d'elles. Elles étaient clairement dans un sale état. Une vraie scène digne d'un film d'horreur pouvant donner la nausée. Mais malgré cette présentation terrible, Anzu y trouvait aussi une certaine forme d'amour parlante. Malgré la souffrance, elles avaient tenté de garder un contact pour encaisser. Leurs deux mains se tenaient mutuellement, l'une dans l'autre, comme si ça aurait pu les aider à tenir le choc en passant dans l'au delà. Ses yeux se plissèrent, légèrement enveloppée par la compassion. Elle n'avait pas besoin de vérifier leurs pouls, ses sens lui intimaient qu'il y avait encore une chance qu'elles s'en sortent s'ils agissaient très rapidement.
Mais, à quel prix ?
C'était là, tapis sagement au creux de ses entrailles, n'attendant plus qu'une occasion certaine pour ouvrir la cage et faire bondir l'animal toutes griffes dehors. Et il l'avait trouvée.
A côté, ses otages auraient presque de la chance d'être tombés entre ses mains.
-Quelle douce mélodie d'agonie, ne trouvez-vous pas ? Je pourrais presque comprendre votre affection pour la mutilation !
Sa rétine brillait d'une lueur étrange, faussement amicale, qui détonait avec ses lèvres rieuses écorchés sur sa peau halée.
Les plaintes se soulevaient jusqu'au ciel, labourées par des tourmentes que son ami s'amusait à infliger au gré de son humeur massacrante. Elle songeait que ça ne ressemblait en rien à un simple désir de justice par rapport à ces gamines. Non. C'était au-dessus de tout ça. Il suivait son ivresse pour la traque tout en satisfaisant sa nature propre, étouffée dans son enveloppe charnelle et les connivences, qui faisaient office de réceptacle. Un réceptacle qui habitait bien des décombres que personne n'aurait voulu fouiner. Mais paix à leurs âmes, ces cafards avaient bien malgré eux, ouvert cette boîte.
Toutefois, elle ne ressentait pas aussi puissamment cette envie déroutante dont son partenaire s'imbibait. Sa bête à elle restait calme, jugeant que la situation ne se révélait pas être assez intéressante pour surgir. Peut-être dû à sa personnalité plus terre à terre et empathique quant au sort de ces innocentes. Ou bien, peut-être parce que ces proies là n'étaient pas assez satisfaisantes à son goût. Sûrement un peu des deux. Néanmoins, ça ne signifiait pas pour autant qu'elle comptait les laisser s'en sortir à si bon compte.
Anzu était d'humeur joueuse et ne tarda pas à éradiquer sa frustration. Mauvaise. Perfide. Sournoise.
D'un mouvement précis, elle enfonça son pouce dans la trachée de celui occupé à fixer ses autres collègues en train de se faire tailler en pièces. Une giclée de sang se déversa alors sur son torse, et sortit également de la bouche entrouverte mais qui ne pouvait prononcer un mot. Une telle blessure ne pouvait délibérément pas l'achever mais l'anémie aurait tôt fait de pointer le bout de ses crocs. Alors que son doigt était resté planté dans sa chaire, elle écarta la plaie davantage pour laisser apparaître les dessous de son anatomie en perforant le cartilage de sa thyroïde. Un gémissement lugubre parvint cependant à s'égosiller dans ce qu'il lui restait de gorge, tandis qu'elle s'était attelée à découpée d'une griffe la moitié de son cou. Le liquide poisseux coulait à flot pour couvrir le sol, sous les yeux humides de son acolyte.
-Un vampire qui se vide de son sang, quelle ironie.
Anzu avait délibérément choisi cet endroit précis du corps, très apprécié par les vampires pour rajouter une sinistre ironie à leur sort. Elle le lâcha ensuite pour le laisser s'écrouler dans la poussière imbibée de son flux vital qui continuait de le fuir tristement. Par réflexe, il porta d'abord la main à sa gorge pour tenter de temporiser cette descente suffocante. Mais cette mutilation funeste ne lui permettait plus de respirer correctement, égorgé comme un veau à l'abattoir. Il ne tarderait pas à s'étouffer dans sa propre substance rougeâtre. La jeune femme reviendrait à lui plus tard pour lui apporter le coup de grâce. Mais pour éviter qu'il ne s'enfuit délibérément à travers les bois, sa botte vint s'écraser lourdement sur son mollet dans un craquement d'os.Son pied resta planté là, achevant de le maintenir sur place.
Espiègle, son regard azur brillant sous les rayons mystiques, se cribla dans celui du ravisseur tremblant comme une petite feuille soufflée par le vent. Quel jeu pouvait-elle lui réserver à celui-là ?
-Hm... Que t'ai-je entendu dire déjà toute à l'heure ? Interrogea t-elle en levant les yeux, faisant mine de réfléchir. Ça va me revenir, ça va me revenir... Ah ! « Et si on arrachait leurs cœurs en guise de trophées ? » Bon, pas très original mais, ça a le mérite de toujours faire son petit effet !
Frémissant comme un ver nu, le vampire se mit à bégayer et secoua la tête pour lui signifier son désaccord. Mais tout aussi impunément que leur massacre, sa seconde main libre vint s'engouffrer dans son poitrail sans crier gare afin de visiter sa cage thoracique. Ses doigts agiles vinrent frôler les côtes saillantes et caresser tous ces organes vivants bouillonnant d'effroi. Elle sentait chaque battement effrayé venir jusqu'à elle, comme un doux appel à la mort. Rapidement, la lycane trouva alors le chemin de cette pompe vibrante pour s'en emparer en le tâtant comme si elle souhaitait en deviner le poids. Une grimace sordide couvrit les traits de sa victime préposée tandis que son organisme luttait pour se rétablir vaillamment, mais en vain. Cette intrusion en son sein, en gênait la simple possibilité. Son cœur palpitait à tout rompre aux creux de sa paume, fouettant sa circulation sanguine qui ne faisait qu'accentuer sa perte.
Elle rapprocha alors son visage de très près pour qu'il puisse sentir son souffle lui agresser la peau, tandis qu'elle s'apprêtait à lui arracher le sien. Il n'y avait pas de pitié, pas de colère, ni de rancoeur. Juste de la complaisance malsaine.
Avec rudesse, le contrat de sa fin se termina d'une signature puissante, tandis qu'elle tira d'un coup sec pour lui soutirer l'objet de son existence. En quelques secondes, sa chair entama sa détérioration vers une chute certaine. Mais avant qu'il ne disparaisse dans un tas de poussières insignifiante, elle s'empressa de fourrer son cœur encore chaud dans la bouche de son congénère qui poursuivait son chemin dans la lutte pour sa survie.
-Ton trophée. Lui sourit-elle d'un grain mauvais.
La terreur emplissait ses yeux disloqués alors que leurs effluves respectives se mêlaient avec un goût certainement infâme dans sa bouche. Mais un claquement de doigt plus tard, des cendres grises vinrent se déposer sur ses lèvres, et parsemer le sol tapissé d'une couleur brune comme un retour à l'envoyeur. Anzu porta ensuite son index jusqu'à sa bouche pulpeuse pour s'en humecter les lèvres en y faisant le contour. Un goût de ferraille, à l'arrière fond d'amertume. Comme un sirop de pamplemousse pur resté trop longtemps dans le frigo.
Mais ce petit jeu l'ennuyait et il fallait y mettre un terme. La récréation était terminée, les élèves devaient rentrer en classe. En enfer. Un geste vif comme l'éclair s'élança dans l'air pour scier sa tête sur la tranche de sa main comme un couteau bien aiguisé. Son visage tomba sur la terre ferme en même temps que son corps s'écroula à son tour. Puis, il prit la poudre d'escampette, sans mauvais jeux de mots, seule véritable façon de pouvoir lui échapper, finalement.
La louve se posta quelques instants pour observer ces deux traînées qui se logeaient parfaitement dans cet écosystème. La nature reprenait toujours ses droits.
D'une allure tranquille, elle se décida enfin à mesurer le cas de ces deux enfants en s'agenouillant auprès d'elles. Elles étaient clairement dans un sale état. Une vraie scène digne d'un film d'horreur pouvant donner la nausée. Mais malgré cette présentation terrible, Anzu y trouvait aussi une certaine forme d'amour parlante. Malgré la souffrance, elles avaient tenté de garder un contact pour encaisser. Leurs deux mains se tenaient mutuellement, l'une dans l'autre, comme si ça aurait pu les aider à tenir le choc en passant dans l'au delà. Ses yeux se plissèrent, légèrement enveloppée par la compassion. Elle n'avait pas besoin de vérifier leurs pouls, ses sens lui intimaient qu'il y avait encore une chance qu'elles s'en sortent s'ils agissaient très rapidement.
Mais, à quel prix ?
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Mer 2 Oct 2019 - 21:35
Il était là, étendu au sol, à tender vainement de ramper alors que j’avais l’une de mes pattes postérieures sur sa colonne, m’appuyant de tout mon poids sur son dos. Il gémissait comme une collégienne pathétique alors qu’il voulait rejoindre son camarade qui devait osciller entre la conscience et l’inconscience avec sa cheville en moins et son sang ruisselant sur l’humus qui tapissait le sol.
Je me suis penché un peu plus sur l’oreille de celui que je tenais sous ma coupe et que j’avais déjà fait tressaillir d’angoisse. Je lui ai violemment arraché l’oreille d’un coup de crocs avant de m’en repaitre goulument.
Finalement celui avec un pied en moins a réussi à me surprendre, puisqu’il a soudainement bondi comme un diable à une branche et a commencé à fuir comme un petit singe se balançant de branche en branche. Je me suis tourné vers l’autre que j’écrasai et qui avec des filaments de tissus mous et cartilagineux qui dégoulinait de son ancienne oreille droite.
J’aurais pu le rattraper en quelques bonds, mais j’avais envie de lui faire croire à sa fuite possible et ai pris soin de prendre une autre orientation pour ne plus être en vue de lui tout en le devançant. Il ne pouvait fuir que plus avant dans les montagnes lui aussi et s’il connaissait les lieux, il s’avait qu’il y avait une grotte non loin d’ici, une vieille tanière d’ours. Il m’est arrivé de sentir du sang humain à l’intérieur, mais sans jamais trouver de corps et il n’y avait pas spécialement d’ours depuis des années dans cette tanière. C’est alors que j’ai compris que ces vampires devaient venir depuis quelques années dans le coin.
Je suis allé directement à cette tanière pour l’y attendre et il ne me fit pas languir bien longtemps. Je me suis doucement avancé vers l’extérieur de cette tanière en l’entendant ramper vers l’intérieur. Mes yeux rouges luisaient dans l’obscurité ce qui dessina sur son visage, une mine terrifiée comme j’en avais rarement vu avant. Un de ces visages dont on peut parfaitement lire l’espoir qui vient de disparaître et qui peut admirer sa propre mort dans le regard de ce qu’il a en face de lui.
Je me suis figé devant lui avant de racler mes griffes sur la roche nue, ne manquant pas de faire jaillir quelques gerbes de toutes petites étincelles fugaces tout en laissant une trace profonde dans la matière tellement plus résistante que de la chair. D’un coup de patte, puissant et terrible, son bras a volé à plusieurs mètres de là lui arrachant un cri terrible lorsque mes griffes sont passées à travers son biceps brachial ainsi que son triceps, déchiquetant au passage son faisceau moyen et le brachial antérieur et brisant son humérus comme de la paille. Des gerbes de sang ainsi que des fragments d’os et de moelle osseuse ont jailli de sa plaie béante ainsi que du bras qui a volé loin de lui. Je lui grognais dessus tout de suite après pour l’empêcher de tomber dans les pompes, ne voulant pas qu’il rate un seul instant de son calvaire qui n’allait pas s’achever tout de suite.
Je laissais se refermer ma mâchoire sur la clavicule gauche de ce vampire avant de le trainer au sol en l’emmenant à travers les bois jusqu’au corps de son ami. Il n’avait pas bougé ou à peine, la branche sur laquelle il était empalé était rougit de sang tant il en perdait.
Je mis debout celui que j’avais ramené, contre un arbre. Son souffle haletant confirmait qu’il était au bout de son existence. Il gémissait et pleurait sa douleur dans sa souillure emplissant l’air de vieux relents d’urine et d’excrément. Il était à peine humain, à peine en vie, une véritable loque, l’ombre de ce qu’il avait été jadis et même pas un animal apeuré. D’un coup sec faisant claquer l’air, mes griffes ont fendu en deux son abdomen en diagonale de droite à gauche. Ses intestins se sont répandus alors dans le sous-bois, s’ouvrant et déversant un mélange de bile et de sang un peu partout. Son corps ravagé a alors rendu l’âme dont il était manifestement pourtant dépourvu. Il commença alors à disparaître, devenant peu à peu un tas de cendre se dispersant d’elles-mêmes au gré du vent. C’est ainsi que mourraient les vampires prouvant qu’ils ne sont qu’une immonde offense à la nature !
Je me suis approché du dernier qui avançait péniblement le long de sa branche, laissant sur cette dernière de petits morceaux de tissus organiques. À vue de nez, c’était principalement son foie qu’il était en train de rapper sur la branche comme on le ferait avec de la tomme de fromage sur un plat. Son organisme se soignait encore et encore, mais pas son oreille, marquant à nouveau la différence de nature des deux blessures qui avait meurtri sa chair. J’avanças vers lui comme la mort vers un vieillard, inéluctablement. J’ai pris sa tête dans ma main, la griffe de mon pouce s’enfonçant lentement dans son tympan tandis que le reste de mes doigts enserrait son crâne.
Je décidais d’hurler à la reine de sélènes dont ses rayons me baignaient dans cette clairière où cette scène atroce venait de se dérouler. Comme si tout cela était dédié à une forme de divinité lupine obscure et en même temps brillante. Mais il y avait quelque chose d’autre de charger dans ce message, celui d’un avertissement terrible à dessein de prévenir tout adversaire qui pourrait venir sur mon fief. “Vous voilà prévenus”, c’était ça le message.
Une légende veut que les mâles de notre espère sont beaucoup plus sanguinaire et idiot que les femelles, plus fine et moins gorgées de testostérones et donc moins aveuglées par leurs pulsions. Cette nuit était bien la preuve de notre force à être scindé en deux personnalité distinctes pouvant raccrocher les wagons en cas de soucis, car sans mon ami, je ne sais pas si je serais revenu facilement de cette frénésie.
C’est alors que j’ai senti de nouvelles phéromones dans l’air, trahissant le changement d’émotion d’Anzu. Elle était inquiète. Je bondis de ma position pour courir et franchir les quelques dizaines de mètres qui nous séparaient, jaillissant comme un diable de la végétation. Elle était là, penchée sur les deux gamines.
Je me penchais sur elles pour les renifler un peu et sentir la vie qui était encore en elle. Je tournais mon regard animal, vers son être humain, nue et inquiète qu’elle fût.
Je me suis penché un peu plus sur l’oreille de celui que je tenais sous ma coupe et que j’avais déjà fait tressaillir d’angoisse. Je lui ai violemment arraché l’oreille d’un coup de crocs avant de m’en repaitre goulument.
Ôkamiô ▬ Vous aller... être dévorés... ai-je réussi à prononcer, le tout teinté de grognements.Tant qu’un vampire ne meurent pas, tout ne part pas forcément en poussière sur le champ et on peut leur faire perdre du sang ou les peler, petit bout après petit bout.
Ôkamiro ▬ O.....io........te...............olie....La voix de mon alter égo était de plus en plus floue et lointaine à mesure que la bête était hors de tout contrôle, ma frénésie s’amplifiant à l’infini à chaque écho de souffrance que j’arrivais à arracher à mes victimes. C’est comme revenir à son point de départ mais avec un passage dans un courant un ascendant toujours aussi fort qui finalement nous faisait gagner en vitesse encore et encore. Plus je m’acharnais sur eux, moins je demeurais celui que je suis vraiment.
Finalement celui avec un pied en moins a réussi à me surprendre, puisqu’il a soudainement bondi comme un diable à une branche et a commencé à fuir comme un petit singe se balançant de branche en branche. Je me suis tourné vers l’autre que j’écrasai et qui avec des filaments de tissus mous et cartilagineux qui dégoulinait de son ancienne oreille droite.
Ôkamiô ▬ Toi... attendre !J’ai soulevé ce vaurien avant de l’empaler sur une épaisse branche d’arbre sur un bon mètre. Loin d’être une blessure mortelle pour un vampire, cela l’immobilisera. Je me suis ensuite jeté ventre à terre à la poursuite du fuyard.
J’aurais pu le rattraper en quelques bonds, mais j’avais envie de lui faire croire à sa fuite possible et ai pris soin de prendre une autre orientation pour ne plus être en vue de lui tout en le devançant. Il ne pouvait fuir que plus avant dans les montagnes lui aussi et s’il connaissait les lieux, il s’avait qu’il y avait une grotte non loin d’ici, une vieille tanière d’ours. Il m’est arrivé de sentir du sang humain à l’intérieur, mais sans jamais trouver de corps et il n’y avait pas spécialement d’ours depuis des années dans cette tanière. C’est alors que j’ai compris que ces vampires devaient venir depuis quelques années dans le coin.
Je suis allé directement à cette tanière pour l’y attendre et il ne me fit pas languir bien longtemps. Je me suis doucement avancé vers l’extérieur de cette tanière en l’entendant ramper vers l’intérieur. Mes yeux rouges luisaient dans l’obscurité ce qui dessina sur son visage, une mine terrifiée comme j’en avais rarement vu avant. Un de ces visages dont on peut parfaitement lire l’espoir qui vient de disparaître et qui peut admirer sa propre mort dans le regard de ce qu’il a en face de lui.
Je me suis figé devant lui avant de racler mes griffes sur la roche nue, ne manquant pas de faire jaillir quelques gerbes de toutes petites étincelles fugaces tout en laissant une trace profonde dans la matière tellement plus résistante que de la chair. D’un coup de patte, puissant et terrible, son bras a volé à plusieurs mètres de là lui arrachant un cri terrible lorsque mes griffes sont passées à travers son biceps brachial ainsi que son triceps, déchiquetant au passage son faisceau moyen et le brachial antérieur et brisant son humérus comme de la paille. Des gerbes de sang ainsi que des fragments d’os et de moelle osseuse ont jailli de sa plaie béante ainsi que du bras qui a volé loin de lui. Je lui grognais dessus tout de suite après pour l’empêcher de tomber dans les pompes, ne voulant pas qu’il rate un seul instant de son calvaire qui n’allait pas s’achever tout de suite.
Je laissais se refermer ma mâchoire sur la clavicule gauche de ce vampire avant de le trainer au sol en l’emmenant à travers les bois jusqu’au corps de son ami. Il n’avait pas bougé ou à peine, la branche sur laquelle il était empalé était rougit de sang tant il en perdait.
Je mis debout celui que j’avais ramené, contre un arbre. Son souffle haletant confirmait qu’il était au bout de son existence. Il gémissait et pleurait sa douleur dans sa souillure emplissant l’air de vieux relents d’urine et d’excrément. Il était à peine humain, à peine en vie, une véritable loque, l’ombre de ce qu’il avait été jadis et même pas un animal apeuré. D’un coup sec faisant claquer l’air, mes griffes ont fendu en deux son abdomen en diagonale de droite à gauche. Ses intestins se sont répandus alors dans le sous-bois, s’ouvrant et déversant un mélange de bile et de sang un peu partout. Son corps ravagé a alors rendu l’âme dont il était manifestement pourtant dépourvu. Il commença alors à disparaître, devenant peu à peu un tas de cendre se dispersant d’elles-mêmes au gré du vent. C’est ainsi que mourraient les vampires prouvant qu’ils ne sont qu’une immonde offense à la nature !
Ôkamiro ▬ …..on........ .....................à......... ...............se.......... ..........ROSALIE !C’est là que j’ai refait véritablement surface, entendant à nouveau la voix de mon ami qui hurlait de l’intérieur. C’est là que j’ai compris que je n’étais pas comme ça, pas avec des pensées ou des discours aussi absolus qu’Ogawa. Nous sommes à des lieues de ce genre d’idées horribles sur la nature de nos amis. C’était la bête qui trouvait n’importe quel chemin pour s’exprimer, quitte à déformer mes pensées profondes.
Je me suis approché du dernier qui avançait péniblement le long de sa branche, laissant sur cette dernière de petits morceaux de tissus organiques. À vue de nez, c’était principalement son foie qu’il était en train de rapper sur la branche comme on le ferait avec de la tomme de fromage sur un plat. Son organisme se soignait encore et encore, mais pas son oreille, marquant à nouveau la différence de nature des deux blessures qui avait meurtri sa chair. J’avanças vers lui comme la mort vers un vieillard, inéluctablement. J’ai pris sa tête dans ma main, la griffe de mon pouce s’enfonçant lentement dans son tympan tandis que le reste de mes doigts enserrait son crâne.
Ôkamiô ▬ Meurs !Je tire sa tête vers le haut avec force tandis que la branche, elle, le maintien en place. Ses cervicales commencent à se tendirent et offrirent une résistance tout en me permettant d’étirer son cou de deux bons centimètres. Son souffle était court car il savait bien ce que j’allais faire. Il ne put cependant pas longtemps maintenir sa contenance à cause de l’étirement vers le bas de la déchirure de son empalement à cause de la branche. Il criait comme un damné tout en sentant alors les ligaments et les tissus de sa gorge se rompre tout en entendant les craquements lourds résonner dans son crâne, dû à la dislocation de ses vertèbres. Une fontaine de sang et de liquide cervicale gorgé de petits paquets nerveux jailli lors de la décapitation pendant quelque instant avant que le corps comme la tête ne tombe en poussière.
Je décidais d’hurler à la reine de sélènes dont ses rayons me baignaient dans cette clairière où cette scène atroce venait de se dérouler. Comme si tout cela était dédié à une forme de divinité lupine obscure et en même temps brillante. Mais il y avait quelque chose d’autre de charger dans ce message, celui d’un avertissement terrible à dessein de prévenir tout adversaire qui pourrait venir sur mon fief. “Vous voilà prévenus”, c’était ça le message.
Une légende veut que les mâles de notre espère sont beaucoup plus sanguinaire et idiot que les femelles, plus fine et moins gorgées de testostérones et donc moins aveuglées par leurs pulsions. Cette nuit était bien la preuve de notre force à être scindé en deux personnalité distinctes pouvant raccrocher les wagons en cas de soucis, car sans mon ami, je ne sais pas si je serais revenu facilement de cette frénésie.
C’est alors que j’ai senti de nouvelles phéromones dans l’air, trahissant le changement d’émotion d’Anzu. Elle était inquiète. Je bondis de ma position pour courir et franchir les quelques dizaines de mètres qui nous séparaient, jaillissant comme un diable de la végétation. Elle était là, penchée sur les deux gamines.
Je me penchais sur elles pour les renifler un peu et sentir la vie qui était encore en elle. Je tournais mon regard animal, vers son être humain, nue et inquiète qu’elle fût.
Ôkamiô ▬ On peut faire quelque chose pour elles ? Ai-je transmis comme message
Etilya sur DK RPG
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Ven 4 Oct 2019 - 14:47
Telle était la question fatidique.
Anzu se réserva un moment de silence tandis que son partenaire, encore affublé de sa fourrure soyeuse malgré la bagarre, l'interrogeait du regard. Elle plongeait ses prunelles énigmatiques dans les siennes alors que ses pensées creusaient pour trouver une solution. Sa tête pivota ensuite légèrement sur le côté, abandonnant ce lien visuel, pour concentrer son attention sur les dégâts infligés à ces petites.
Ces vampires n'y étaient pas aller de main morte.
L'une était blonde, l'autre brune. Elles semblaient appartenir à la même famille, malgré la différence physique bien notable. La jambe de celle aux cheveux presque blancs, se tordait littéralement dans une posture douloureuse au niveau de l'articulation du genou, dont l'os émergeait à travers sa chair. Certainement due à une chute suite à une tentative de fuite. La lycane, attentive, discerna également des contusions mauves autour de son cou, signifiant un étranglement dont des marques de doigts en ressortaient. Le goût de la mutilation pour ces vampires se traduisaient alors par des traces de griffes profondes, tailladées précisément sur le ventre près des organes vitaux. Une méthode peu encline à infliger une mort rapide, bien au contraire. Le but était sûrement de leur faire vivre leur douleur jusqu'à la rupture de leur métabolisme, sans pour autant leur faire perdre connaissance. Les deux en étaient pourvues.
Quant à l'autre, son cas ne restait pas plus enviable. Elle devinait que ses deux épaules furent disloquées violemment, repérable à ces énormes hématomes bien distinctes qui gonflaient. La position de ses bras supposait qu'on lui avait d'abord broyé pour facilité la manipulation et les faire tourner à leur guise à tous les degrés possibles.
La lycane se mit à soupirer et porta ses doigts fins à ses tempes pour se les masser et tenter de calmer ses nerfs. Deux poupées livides dont on avait tiré les ficelles dans tous les sens pour mieux les torturer.
« On peut faire quelque chose pour elles? »
Même avec ses connaissances en médecine, Anzu ne possédait clairement pas de remède miracle sous le pied pour améliorer leur état dans l'immédiat. Ni même après, d'ailleurs. Ces fragiles petites humaines ne sauraient encaisser un trajet jusqu'à l'hopital le plus proche d'ici. Le mieux serait de les déplacer directement au Fangtasia, mais ça ne résolvait en rien ce problème qu'était leur survie. De plus, le temps qui s'écoulait, se révélait être des secondes perdues qui les rapprochaient toujours un peu plus du néant.
-Je leur donne grand maximum quarante-cinq voir soixante minutes. Passer ce délai, ce sera la fin. Murmura t-elle songeuse.
Oui. Finalement, il n'y avait là qu'une possibilité qui s'offrait. Une possibilité, loin d'être un cadeau, mais digne d'être un salut enviable à leur ancienne vie. Lentement, la lycane se redressa pour lever son museau vers cet astre qui semblait l'observer. En proie à une prise de décision qui lui scellait la langue, Anzu ne pouvait pas s'empêcher de douter.
Avait-ils le droit ? Serait-ce vraiment une bonne chose ? Avait-elle vraiment envie de les sauver ? Pourquoi ne pas simplement les laisser, là ?
Deux camps s'éclataient sur les rebords de son crâne. Sa conscience. Son indifférence. Deux notions qui se jaugeaient comme l'huile et l'eau, deux aspects de son caractère qui avaient toujours eu bien du mal à se coordonner ou s'accepter dans l'esprit de la jeune femme. Ce ne sont que des humaines, après tout. Mais...
-Chaque vie est légitime, je suppose.
Ces paroles ne s'adressaient qu'à elle-même, et à personne d'autre. Mais au delà de son indécision, se camouflait fourbement une autre crainte, bien dissimulée sous les verrous. Ils comptaient déjà deux membres à leur actif, sans compter Ôkamiro qu'elle percevait plus comme un ami qu'un simple membre. Ajoutez à cela ces deux-là, hormis le contexte et l'organisation, est-ce qu'elle serait seulement à la hauteur ?
« Tu n'es pas digne d'être une Alpha ».
Ses yeux s'écarquillèrent, légèrement surprise et décontenancée par cette attaque sensorielle imprévisible. Ces mots chuchotés au creux de son oreille, surgissait comme l'écho d'une vieille hantise. Ils tintaient comme un murmure réprobateur qui lui soufflait son incapacité à être ce qu'elle incarne. La déception d'un père, ressemblait parfois à une morsure empoisonnée dont la cicatrice restait présente, cachée, au fond de sa dignité.
Puis d'un coup, le grognement sourd de son ami derrière la ramena bien vite sur terre et Anzu se tourna de nouveau vers lui, le visage un peu blême. Mais qu'est ce qu'elle fichait ?
Je ne suis qu'une idiote, franchement.
L'espace d'un instant, l'alpha avait repris cette satanée habitude que de lutter elle-même contre ce qui la tourmentait. Mais elle en oubliait, par moment, qu'elle n'était plus seule dans cette affaire. Un sourire en coin naquit fugacement avant de disparaître bien vite. Ses poumons se gonflèrent alors dans une grande inspiration avant d'enfin, émettre leur seul salut possible.
-Si nous voulons les sauver, nous n'aurons pas d'autres choix que de les transformer.
Anzu se réserva un moment de silence tandis que son partenaire, encore affublé de sa fourrure soyeuse malgré la bagarre, l'interrogeait du regard. Elle plongeait ses prunelles énigmatiques dans les siennes alors que ses pensées creusaient pour trouver une solution. Sa tête pivota ensuite légèrement sur le côté, abandonnant ce lien visuel, pour concentrer son attention sur les dégâts infligés à ces petites.
Ces vampires n'y étaient pas aller de main morte.
L'une était blonde, l'autre brune. Elles semblaient appartenir à la même famille, malgré la différence physique bien notable. La jambe de celle aux cheveux presque blancs, se tordait littéralement dans une posture douloureuse au niveau de l'articulation du genou, dont l'os émergeait à travers sa chair. Certainement due à une chute suite à une tentative de fuite. La lycane, attentive, discerna également des contusions mauves autour de son cou, signifiant un étranglement dont des marques de doigts en ressortaient. Le goût de la mutilation pour ces vampires se traduisaient alors par des traces de griffes profondes, tailladées précisément sur le ventre près des organes vitaux. Une méthode peu encline à infliger une mort rapide, bien au contraire. Le but était sûrement de leur faire vivre leur douleur jusqu'à la rupture de leur métabolisme, sans pour autant leur faire perdre connaissance. Les deux en étaient pourvues.
Quant à l'autre, son cas ne restait pas plus enviable. Elle devinait que ses deux épaules furent disloquées violemment, repérable à ces énormes hématomes bien distinctes qui gonflaient. La position de ses bras supposait qu'on lui avait d'abord broyé pour facilité la manipulation et les faire tourner à leur guise à tous les degrés possibles.
La lycane se mit à soupirer et porta ses doigts fins à ses tempes pour se les masser et tenter de calmer ses nerfs. Deux poupées livides dont on avait tiré les ficelles dans tous les sens pour mieux les torturer.
« On peut faire quelque chose pour elles? »
Même avec ses connaissances en médecine, Anzu ne possédait clairement pas de remède miracle sous le pied pour améliorer leur état dans l'immédiat. Ni même après, d'ailleurs. Ces fragiles petites humaines ne sauraient encaisser un trajet jusqu'à l'hopital le plus proche d'ici. Le mieux serait de les déplacer directement au Fangtasia, mais ça ne résolvait en rien ce problème qu'était leur survie. De plus, le temps qui s'écoulait, se révélait être des secondes perdues qui les rapprochaient toujours un peu plus du néant.
-Je leur donne grand maximum quarante-cinq voir soixante minutes. Passer ce délai, ce sera la fin. Murmura t-elle songeuse.
Oui. Finalement, il n'y avait là qu'une possibilité qui s'offrait. Une possibilité, loin d'être un cadeau, mais digne d'être un salut enviable à leur ancienne vie. Lentement, la lycane se redressa pour lever son museau vers cet astre qui semblait l'observer. En proie à une prise de décision qui lui scellait la langue, Anzu ne pouvait pas s'empêcher de douter.
Avait-ils le droit ? Serait-ce vraiment une bonne chose ? Avait-elle vraiment envie de les sauver ? Pourquoi ne pas simplement les laisser, là ?
Deux camps s'éclataient sur les rebords de son crâne. Sa conscience. Son indifférence. Deux notions qui se jaugeaient comme l'huile et l'eau, deux aspects de son caractère qui avaient toujours eu bien du mal à se coordonner ou s'accepter dans l'esprit de la jeune femme. Ce ne sont que des humaines, après tout. Mais...
-Chaque vie est légitime, je suppose.
Ces paroles ne s'adressaient qu'à elle-même, et à personne d'autre. Mais au delà de son indécision, se camouflait fourbement une autre crainte, bien dissimulée sous les verrous. Ils comptaient déjà deux membres à leur actif, sans compter Ôkamiro qu'elle percevait plus comme un ami qu'un simple membre. Ajoutez à cela ces deux-là, hormis le contexte et l'organisation, est-ce qu'elle serait seulement à la hauteur ?
« Tu n'es pas digne d'être une Alpha ».
Ses yeux s'écarquillèrent, légèrement surprise et décontenancée par cette attaque sensorielle imprévisible. Ces mots chuchotés au creux de son oreille, surgissait comme l'écho d'une vieille hantise. Ils tintaient comme un murmure réprobateur qui lui soufflait son incapacité à être ce qu'elle incarne. La déception d'un père, ressemblait parfois à une morsure empoisonnée dont la cicatrice restait présente, cachée, au fond de sa dignité.
Puis d'un coup, le grognement sourd de son ami derrière la ramena bien vite sur terre et Anzu se tourna de nouveau vers lui, le visage un peu blême. Mais qu'est ce qu'elle fichait ?
Je ne suis qu'une idiote, franchement.
L'espace d'un instant, l'alpha avait repris cette satanée habitude que de lutter elle-même contre ce qui la tourmentait. Mais elle en oubliait, par moment, qu'elle n'était plus seule dans cette affaire. Un sourire en coin naquit fugacement avant de disparaître bien vite. Ses poumons se gonflèrent alors dans une grande inspiration avant d'enfin, émettre leur seul salut possible.
-Si nous voulons les sauver, nous n'aurons pas d'autres choix que de les transformer.
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Dim 6 Oct 2019 - 16:10
Le bilan n’était vraiment pas bon et c’était inscrit sur le visage d’Anzu. Elle avait la mine grave et il est vite devenu évidemment avant même qu'elle ne le confirme que ces gamines n’en avaient pas pour longtemps. Je me doutais bien en voyais certains os perforants les chairs, le sang giclant au rythme des pulsassions cardiaque se faisant de plus en plus faible qu’elles risquaient de ne pas passer la nuit, mais Anzu était bien plus précisiste encore.
Il leur fallait des soins d’urgence dans l’heure sans quoi elles n’allaient pas survivre. Nous sommes à une dizaine de minutes du Fangtasia et donc du téléphone le plus proche pour contacter les urgences. Mais il ne figure sur aucune carte et il faudra communiquer la situation gps pour qu’un hélicoptère de pompier ne soit envoyé dans les bois, sans doute pas en moins d’un quart d’heure, plus le temps de les sangler et les ramener à l’hôpital, c’est déjà presque trois quart d’heure de perdus au total. Elles sont forcément condamnées à mourir, pas d’bol.
Anzu semblait en plein débat intérieur en restant au chevet de ces deux filles qui se tenaient par la main pour s’accompagner dans la mort. Je passais ma grosse tête velue contre le bras de ma camarade avant de remonter mon museau sur épaule et lui lécher la joue au passage. Le message ainsi passé était simple.
Elle voulait vraiment les transformer pour leur sauver la vie ? Sérieusement ? Je ne put retenir un grognement en montrant les crocs à Anzu, les oreilles plaquer en arrière et tapant du poing au sol.
Puis je me tournais avec sans doute un air frénétique vers Anzu. M’approchant à pas léger vers elle et posant mon front contre le sien, noyant légèrement son visage dans mon épaisse fourrure noire comme la suie.
Il leur fallait des soins d’urgence dans l’heure sans quoi elles n’allaient pas survivre. Nous sommes à une dizaine de minutes du Fangtasia et donc du téléphone le plus proche pour contacter les urgences. Mais il ne figure sur aucune carte et il faudra communiquer la situation gps pour qu’un hélicoptère de pompier ne soit envoyé dans les bois, sans doute pas en moins d’un quart d’heure, plus le temps de les sangler et les ramener à l’hôpital, c’est déjà presque trois quart d’heure de perdus au total. Elles sont forcément condamnées à mourir, pas d’bol.
Ôkamiro ▬ C’est vrai que ce n’est pas de chance, mais on ne peut tout de même pas les emmener nous-même à l'hôpital non plus... elles mourraient sur la route à force d’être secouée...C’est pas faux ce qu’il disait et j’allais presque y penser au même instant. Mais c'est vrai qu’il nous faudrait bien un quart d’heure de bonne course pour atteindre la ville depuis notre position, ce qui ne ferait qu’aggraver les blessures pour de pas dire achever ces filles.
Anzu semblait en plein débat intérieur en restant au chevet de ces deux filles qui se tenaient par la main pour s’accompagner dans la mort. Je passais ma grosse tête velue contre le bras de ma camarade avant de remonter mon museau sur épaule et lui lécher la joue au passage. Le message ainsi passé était simple.
Ôkamiô ▬ Crache le morceau, à quoi tu penses ?!Cela la fit sortir de son mutisme aussi soudaine que ce coup de langue ait pu la surprendre.
Elle voulait vraiment les transformer pour leur sauver la vie ? Sérieusement ? Je ne put retenir un grognement en montrant les crocs à Anzu, les oreilles plaquer en arrière et tapant du poing au sol.
Ôkamiô ▬ T’es sérieuse là ?!L’idée est complètement idiote ! En quoi ça pourrait marcher en plus de ça ? J’pige quedal à ce plan à la con !
Ôkamiro ▬ Je pense pourtant que c’est simple à comprendre. Anzu doit penser qu’avec de la chance si le venin de notre essence d’alpha réussi à les transformer en lycan assez vite, elles pourraient survivre.Je ne pouvais pas accepter cette idée, c’était complètement absurde. J’ai relevé le regard que j’avais incliner lorsque mon partenaire m’eut parlé en notre fort intérieur, croisant à nouveau celui d’Anzu.
Ôkamiô ▬ Une heure ne suffira pas ! Grognais-je à nouveau à mon amie dans cette forme d’expression singulièrement propre aux lycans.Je me levais d’un bond, gesticulant dans tous les sens, alternant position sur deux jambes en donnant des coups de griffes dans les arbres et la position à quatre pattes en martelant le sol lourdement de mes bras puissants.
Ôkamiro ▬ Elle ne dit pas que dans une heure, elles seront mortes, mais que dans une heure, la médecine humaine ne pourrait plus les sauver.. Elles pourraient survivre vingt-quatre heures si ça s’trouve même passé une heure et les soins pourraient même les stabiliser plus, mais les dommages au-delà de l’heure qui arrive seront irréversible c’est ça qu’elle dit et elles finiront par en mourir à terme.
Puis je me tournais avec sans doute un air frénétique vers Anzu. M’approchant à pas léger vers elle et posant mon front contre le sien, noyant légèrement son visage dans mon épaisse fourrure noire comme la suie.
Ôkamiô ▬ Après tout, soit elles meurent avant d’être transformées, soit elles vivent assez longtemps pour que la morsure les sauve. J’te suis.Je me reculait pour croiser son regard avec le mien pour lui transmettre une chose essentielle.
Ôkamiô ▬ J’espère qu’elles peuvent tenir quelques heures dans un état critique, car ça ne se fera pas dans un claquement de doigt. Et j’espère que tu sais ce que ça implique de notre part.Nous avions recruter potentiellement de gars qui sont déjà pas mal paumés, mais rien ne les empêche de s'en aller ou de ne pas reprendre contact avec nous. Mais là, nous devenons acteurs de la création et la perpétuation de notre espèce, on ne peut pas faire l’autruche avec ces filles.
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Lun 7 Oct 2019 - 23:03
Son congénère commença à montrer clairement des signes d'impatience, humectant sa figure de sa langue râpeuse. A cet instant, elle ne se fit donc plus prier pour annoncer son hypothèse, ce qui lui valut rapidement une exclamation d'Ôkamio qui ricocha dans sa tête comme un écho foudroyant.
Cette réaction lui arracha une grimace agacée par l'éloquence spontanée de son ami. Il ne pouvait jamais s'empêcher de réagir au quart de tour sans prendre le temps de peser le pour et le contre. Dans un soupir contrit, la jeune femme se trouvait donc forcément dans l'obligation de lui fournir un point de vue plus élaboré.
-Elles ont maximum une heure. Passer cette heure, rien ne pourra plus les secourir. J'ai également bien conscience que le poison ne se propagera pas aussi rapidement. Toutefois, il sera tout de même injecté dans l'organisme. Nous aurons donc le temps de les déplacer jusqu'à votre restaurant et les laisser mijoter le temps de connaître la réponse finale dans un endroit plus propice à leur rétablissement. Même si je ne garantis pas l'exploit de cette méthode, qui pourrait tout autant les achever, comme tu le sais.
Son regard azur se posa sur son partenaire qui partit dans une sorte de ruade digne d'un cheval fou alors qu'elle avait la sensation d'avoir déblatéré dans le vide.
-Mais ça, je suppose qu'Ôkamiro a déjà dû te l'expliquer.
Ça faisait au moins une personne lucide supplémentaire concernant la situation et la lycane ne pouvait s'empêcher de le remercier en son for intérieur. Il revint alors à la charge après avoir expulsé quelques relents de nervosité qui lui secouait les puces. Lentement, il approcha sa tête sur son front, dont elle pouvait sentir la douceur du poil. Leurs prunelles se croisèrent dans une entente mutuelle tandis qu'il lui confirmait son accord par télépathie. Anzu recula son visage de quelques centimètres, imité par l'autre alpha pour y planter son regard saisissant et sérieux, accentué par un froncement de sourcils.
-Il n'y a aucune obligation. Sois on les laisse crever, soit on tente de les sauver. Je sais que ce geste n'est pas anodin. Alors dis-moi clairement : est-ce que toi, Ôkamio Lacroix, tu te sens de taille à assumer ce choix de perpétuer notre espèce par cette alternative, si la transformation se confirme ? Si tu as ne serait-ce que l'ombre d'un doute, on laisse tomber.
Ses traits se durcissaient, guettant le moindre signe de protestation de sa part. Elle avait absolument besoin de son approbation et également, de son soutien infaillible.
Après mûre réflexion, notre louve se trouvait farouchement convaincue de pouvoir assumer ces gamines sous son incarnation. Jusqu'à maintenant, elle n'avait fait que ramasser des rejetons abandonnés par les caprices de ses semblables, qui les laissaient égoïstement pour morts. Ce schéma ne découlait pas de ses actions à elle, et elle n'avait cherché qu'à limiter la casse pour leur offrir un foyer décent en les récupérant s'ils souhaitaient bien rester. En somme, il n'y avait pas de promesse, juste une bonne grâce au gré de l'humeur de ces deux nouveaux nés.
Là, cette action possédait une toute autre portée, plus intime, plus responsable. Il en valait de leur décision à eux, rien qu'à eux. Et Anzu ne se voyait pas opter pour cette alternative si son partenaire manifestait son désaccord. S'il ne le voulait pas, elle laisserait tomber. S'il acceptait par contre, il était hors de question qu'il ne se défile plus tard. Elle ne voulait décemment pas se voir obligée de remettre en question sa fiabilité ou la confiance qu'elle lui portait, sous peine d'attirer ses foudres.
Il n'était donc pas question seulement de deux vies, qui au final, ne lui importaient pas des masses si elle devait abandonner le plan. Non, au delà de cette stratégie, il s'agissait aussi de tester ce lien qui les unissait en tant que meute, mais aussi en tant qu'amis. Elle devait pouvoir compter sur lui, sur tous les aspects possibles.
-Alors, ta décision ?
Cette réaction lui arracha une grimace agacée par l'éloquence spontanée de son ami. Il ne pouvait jamais s'empêcher de réagir au quart de tour sans prendre le temps de peser le pour et le contre. Dans un soupir contrit, la jeune femme se trouvait donc forcément dans l'obligation de lui fournir un point de vue plus élaboré.
-Elles ont maximum une heure. Passer cette heure, rien ne pourra plus les secourir. J'ai également bien conscience que le poison ne se propagera pas aussi rapidement. Toutefois, il sera tout de même injecté dans l'organisme. Nous aurons donc le temps de les déplacer jusqu'à votre restaurant et les laisser mijoter le temps de connaître la réponse finale dans un endroit plus propice à leur rétablissement. Même si je ne garantis pas l'exploit de cette méthode, qui pourrait tout autant les achever, comme tu le sais.
Son regard azur se posa sur son partenaire qui partit dans une sorte de ruade digne d'un cheval fou alors qu'elle avait la sensation d'avoir déblatéré dans le vide.
-Mais ça, je suppose qu'Ôkamiro a déjà dû te l'expliquer.
Ça faisait au moins une personne lucide supplémentaire concernant la situation et la lycane ne pouvait s'empêcher de le remercier en son for intérieur. Il revint alors à la charge après avoir expulsé quelques relents de nervosité qui lui secouait les puces. Lentement, il approcha sa tête sur son front, dont elle pouvait sentir la douceur du poil. Leurs prunelles se croisèrent dans une entente mutuelle tandis qu'il lui confirmait son accord par télépathie. Anzu recula son visage de quelques centimètres, imité par l'autre alpha pour y planter son regard saisissant et sérieux, accentué par un froncement de sourcils.
-Il n'y a aucune obligation. Sois on les laisse crever, soit on tente de les sauver. Je sais que ce geste n'est pas anodin. Alors dis-moi clairement : est-ce que toi, Ôkamio Lacroix, tu te sens de taille à assumer ce choix de perpétuer notre espèce par cette alternative, si la transformation se confirme ? Si tu as ne serait-ce que l'ombre d'un doute, on laisse tomber.
Ses traits se durcissaient, guettant le moindre signe de protestation de sa part. Elle avait absolument besoin de son approbation et également, de son soutien infaillible.
Après mûre réflexion, notre louve se trouvait farouchement convaincue de pouvoir assumer ces gamines sous son incarnation. Jusqu'à maintenant, elle n'avait fait que ramasser des rejetons abandonnés par les caprices de ses semblables, qui les laissaient égoïstement pour morts. Ce schéma ne découlait pas de ses actions à elle, et elle n'avait cherché qu'à limiter la casse pour leur offrir un foyer décent en les récupérant s'ils souhaitaient bien rester. En somme, il n'y avait pas de promesse, juste une bonne grâce au gré de l'humeur de ces deux nouveaux nés.
Là, cette action possédait une toute autre portée, plus intime, plus responsable. Il en valait de leur décision à eux, rien qu'à eux. Et Anzu ne se voyait pas opter pour cette alternative si son partenaire manifestait son désaccord. S'il ne le voulait pas, elle laisserait tomber. S'il acceptait par contre, il était hors de question qu'il ne se défile plus tard. Elle ne voulait décemment pas se voir obligée de remettre en question sa fiabilité ou la confiance qu'elle lui portait, sous peine d'attirer ses foudres.
Il n'était donc pas question seulement de deux vies, qui au final, ne lui importaient pas des masses si elle devait abandonner le plan. Non, au delà de cette stratégie, il s'agissait aussi de tester ce lien qui les unissait en tant que meute, mais aussi en tant qu'amis. Elle devait pouvoir compter sur lui, sur tous les aspects possibles.
-Alors, ta décision ?
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Mer 9 Oct 2019 - 17:02
Elle confirma bel et bien ce que mon comparse avait décrypté d’elle. Nous n’avions pas beaucoup de temps pour nous décider si elles allaient mourir ou non, mais peut-être avaient-elle toutefois encore le temps de recevoir ce don obscur que nous pouvions leur offrir. Elles ont été découpées comme on le fait pour des bêtes que l'on s'apprête à déguster et l’utilisation d’un terme de cuisine de la part d’Anzu n’a jamais été aussi vrai. Nous pouvions ajouter notre grain de sel et les laisser mijoter au Fangtasia et demeurer dans l’expectative d’une recette à l’heureux dénouement.
Je baissais un peu les oreilles en me penchant sur ces petites pour identifier un peu qui elles pouvaient bien être. Humant leur odeur, j’ai fini par les reconnaître. Il y avait une famille qui habitait non loin de la ville, dans le secteur des résidences prises dans les bois du pied de la montagne. C’est à une bonne demie heure de course de là où nous nous trouvons pour des gamines comme elles. Quel calvaire fut leur course effrénée. Dans leur malheur elles ont eu de la chance, car si elles avaient pris la direction de la ville qui depuis leur maison n’est à tout au plus que cinq minutes à courir, ces vampires les auraient tués tout de suite sans l’ombre d’un doute.
Lorsqu’Anzu prononce mon nom, je la regarde droit dans les yeux. C’est un signe de profond respect que l’évocation du nom et du prénom à la suite, une demande donc extrêmement sérieuse qui engagera mon honneur et celui de mon camarade. Perpétrer le lignage de notre espèce même indirectement grâce à la morsure est une chance inespérée.
Nous n’en sommes pas rendus à une telle relation avec Rosalie, et peut-être que nous n'en viendrons même pas à une telle union. Toutefois une chose est sûre. En tant que lycan, jamais nous ne pourrons lui offrir une descendance. Seule une lycane le pourrait. La morsure est donc en soit un acte presque de procréation pour quelqu’un comme nous. Ce n’est pas un choix facile à faire.
Ôkamiro ▬ C’est la première fois que je te vois aussi hésitant mon ami...Il avait raison et c’est même à cause de cette incertitude que nous nous sommes vu un bref instant changer nos position de contrôle sur le corps. J'ai toutefois retrouvé tout de suite la maîtrise, ce qui n'a pas eu d'incidence sur notre corps, mais peut être sur notre aura d’alpha. Cela commençait vraiment à arriver de plus en plus souvent. Mais pour l’heure, il me fallait faire un choix.
Je me suis à nouveau approché des gamines étendues au sol, au souffle court et rapide, en train de se vider de leur sang dans l’herbe humide d’une nuit d’été ayant vu passé la mousson de la journée. L’amas veineux au niveau de l’épaule gauche, voilà ce qu’il faut cibler pour être le plus certain que la morsure fasse action rapidement, c’est comme ça qu’ils faisaient mordre les alphas pour transformer les humains dans les laboratoires. Soi-disant que cela atteignait le cœur plus vite et donc était renvoyé à travers tout le corps en l’espace d’une minute ou deux ce qui permettait une action uniforme sur les heures suivantes. L'aorte n’est pas loin ainsi que l’artère brachiale principale qui part de l’aorte. C’est donc sans doute vrai.
Je passais ma grosse langue râpeuse au niveau l’épaule de la blonde pour nettoyer le sang et voir qu’il n’y avait aucune plaie ici, pas plus que pour sa sœur. A croire que le sort voulait nous offrir cet endroit intact pour notre projet.
Je me tournais vers mon amie, baissant les oreilles vers l’arrière, le regard rouge sang mais empreint de concession.
Ôkamiô ▬ Tu as gagné. Faisons-le Tel était le message à comprendre.J’ai attrapé la première qui venait, cette petite blonde dans mes bras, attendant qu’Anzu ne fasse de même tout en adoptant sa forme d'alpha. Dans une ultime complainte, un hurlement terrible vers la lune qui ce soir se riait de nous, je plantais mes crocs à l’endroit fatidique, amorçant la future renaissance de cette gamine si Dieu voulait bien lui accorder cette chance que de vivre encore et devenir une nouvelle version d’elle-même.
Je ne faisais que penser à cela tout en gouttant intensément sa chair, marquant le pacte qui allait m’unir à ces petites, un serment sur l’honneur de faire d’elle de bonne lycanes et leur apprendre à se contrôler et à faire les bons choix.
Etilya sur DK RPG
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Lun 14 Oct 2019 - 20:27
Alors qu'elle attendait une sérieuse réponse de sa part, ses prunelles restaient criblées sur la moindre de ses expressions immédiates. Même avec une masse de duvet épais, elle pouvait aisément saisir un tressaillement furtif ou même simplement lire dans son regard de braise. Rien ne lui échappait. Ni même cette sensation étrange qu'elle venait de ressentir. Ce fut bref et court, comme un claquement de doigt, mais l'espace d'un instant, c'était comme si son aura imposante avait vacillé comme une bougie taquinée par une brise légère, avant de revenir à l'initiale. Cette démonstration, bien que rapide, lui sembla anormale et la troubla quelque peu. Une telle chose ne s'était jamais produite auparavant, ou en tout cas, elle n'y avait pas forcément prêté attention. Elle n'avait pas remarqué de changement notable à propos de son apparence, mais la force qui envahissait cette bête s'était évacuée durant un centième de seconde pour revenir comme de rien. La louve aurait pu le jurer, quelque chose ne tournait pas rond.
Lui cacherait-il quelque chose ?
Alors qu'il s'occupait à renifler les deux victimes certainement pour réfléchir à l'ampleur du choix qu'elle souhait lui soumettre, Anzu sentit naître en elle un sentiment qu'elle aurait bien voulu ranger dans un coin. Le doute mélangé à de la perplexité. Mais plus elle tentait de dissimuler sa contrariété, plus son instinct lui murmurait qu'elle avait raison de s'inquiéter. En témoignait l'attitude inhabituelle de son partenaire. Lui qui brandissait sans cesse son énergie colossale et qui l'étalait dans tous les sens, semblait pour une fois, en proie à une réflexion qui lui demandait un certain temps avant de réagir.
Elle ne savait pas tellement si elle devait se réjouir de cette attitude plus mature que d'accoutumée ou bien justement s'en inquiéter. Après qu'il eut inspecté sa propre décision, il leva le museau vers elle pour lui offrir son feu vert Mais son accord ne la rassurait pas pour autant. Il lui avait passé le message comme s'il s'agissait là presque d'une résignation face à la détermination de sa collaboratrice, alors qu'elle lui avait bien spécifié qu'elle ne lui imposait rien. Cette subtilité la laissait vraiment dans un état mitigé, qui se traduisait facilement sur ses traits fermés.
Il avait sérieusement intérêt à se tenir au pacte.
Toutefois au fond, elle avait juste envie de lui faire confiance et d'accorder de la crédibilité à son investissement et à son amitié. Peut-être que ses doutes ne lui venaient que du fait qu'elle avait toujours eu l'habitude de tout gérer seule ? Elle aussi, allait devoir laisser de la place et accepter qu'une tierce personne, même si pas des moindres, puisse également prendre les manettes du navire. Et plus encore, il fallait qu'elle ait la certitude de pouvoir compter sur ses épaules solides. Cette petite initiation à la perpétuation de la race ne fera que prouver si oui ou non, son ami est bien celui qu'elle considère comme digne de se tenir à ses côtés.
Anzu tira alors sa révérence et reprit sa forme terrifiante, bien que plus svelte que son homologue, elle estimait ne rien avoir à lui envier. Le rituel démarra donc sur un cri déchirant le voile des ténèbres. Le vent vrombissait dans les arbres et quelques petits animaux observaient la scène, comme des spectateurs curieux du dénouement de cet épisode. Une première morsure de son partenaire lança le commencement, plantée stratégiquement sur l'épaule de la blonde afin que le venin puisse courir rapidement dans ses veines. Quant à Anzu, elle posta ses grosses pattes velues autour de la tête de la brunette en la dévisageant, comme un au revoir fait à son passé de simple humaine. Sa tête énorme se pencha ensuite sur son visage dans un grognement, comme d'une promesse, et elle ouvrit la gueule pour y claquer sa mâchoire sur sa clavicule. Le goût du sang se déversait dans sa gueule en tenaille, lui laissant le loisir de bien prendre conscience de ce geste qui agrandirait sa famille. Comme une mère qui apposerait sa propre marque sur le fruit de sa création, elle se jura de lui apprendre à marcher et de l'éduquer dans ce monde qui ne pardonnait rien.
Puis, doucement, sa gueule se décontracta en lâchant sa prise, après lui avoir injecté ce maigre espoir que de survivre. Ou cette chance inespérée que de grandir leur âme.
-Rentrons maintenant. Lui communiqua t-elle étrangement calme malgré la circonstance. Le temps est compté.
Lui cacherait-il quelque chose ?
Alors qu'il s'occupait à renifler les deux victimes certainement pour réfléchir à l'ampleur du choix qu'elle souhait lui soumettre, Anzu sentit naître en elle un sentiment qu'elle aurait bien voulu ranger dans un coin. Le doute mélangé à de la perplexité. Mais plus elle tentait de dissimuler sa contrariété, plus son instinct lui murmurait qu'elle avait raison de s'inquiéter. En témoignait l'attitude inhabituelle de son partenaire. Lui qui brandissait sans cesse son énergie colossale et qui l'étalait dans tous les sens, semblait pour une fois, en proie à une réflexion qui lui demandait un certain temps avant de réagir.
Elle ne savait pas tellement si elle devait se réjouir de cette attitude plus mature que d'accoutumée ou bien justement s'en inquiéter. Après qu'il eut inspecté sa propre décision, il leva le museau vers elle pour lui offrir son feu vert Mais son accord ne la rassurait pas pour autant. Il lui avait passé le message comme s'il s'agissait là presque d'une résignation face à la détermination de sa collaboratrice, alors qu'elle lui avait bien spécifié qu'elle ne lui imposait rien. Cette subtilité la laissait vraiment dans un état mitigé, qui se traduisait facilement sur ses traits fermés.
Il avait sérieusement intérêt à se tenir au pacte.
Toutefois au fond, elle avait juste envie de lui faire confiance et d'accorder de la crédibilité à son investissement et à son amitié. Peut-être que ses doutes ne lui venaient que du fait qu'elle avait toujours eu l'habitude de tout gérer seule ? Elle aussi, allait devoir laisser de la place et accepter qu'une tierce personne, même si pas des moindres, puisse également prendre les manettes du navire. Et plus encore, il fallait qu'elle ait la certitude de pouvoir compter sur ses épaules solides. Cette petite initiation à la perpétuation de la race ne fera que prouver si oui ou non, son ami est bien celui qu'elle considère comme digne de se tenir à ses côtés.
Anzu tira alors sa révérence et reprit sa forme terrifiante, bien que plus svelte que son homologue, elle estimait ne rien avoir à lui envier. Le rituel démarra donc sur un cri déchirant le voile des ténèbres. Le vent vrombissait dans les arbres et quelques petits animaux observaient la scène, comme des spectateurs curieux du dénouement de cet épisode. Une première morsure de son partenaire lança le commencement, plantée stratégiquement sur l'épaule de la blonde afin que le venin puisse courir rapidement dans ses veines. Quant à Anzu, elle posta ses grosses pattes velues autour de la tête de la brunette en la dévisageant, comme un au revoir fait à son passé de simple humaine. Sa tête énorme se pencha ensuite sur son visage dans un grognement, comme d'une promesse, et elle ouvrit la gueule pour y claquer sa mâchoire sur sa clavicule. Le goût du sang se déversait dans sa gueule en tenaille, lui laissant le loisir de bien prendre conscience de ce geste qui agrandirait sa famille. Comme une mère qui apposerait sa propre marque sur le fruit de sa création, elle se jura de lui apprendre à marcher et de l'éduquer dans ce monde qui ne pardonnait rien.
Puis, doucement, sa gueule se décontracta en lâchant sa prise, après lui avoir injecté ce maigre espoir que de survivre. Ou cette chance inespérée que de grandir leur âme.
-Rentrons maintenant. Lui communiqua t-elle étrangement calme malgré la circonstance. Le temps est compté.
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Mer 16 Oct 2019 - 10:01
Maintenant, c’était fait, nous l’avions vraiment fait. Une morsure si longue que le goût de sa chair saturait mes papilles maintenant, une morsure qui allait peut-être tout changer dans sa vie pour ne plus jamais qu’elle soit comme avant. Anzu voulait que nous rentrions maintenant et elle n’avait pas tort. Je commençais à reprendre ma forme humaine pour pouvoir arracher des lambeaux de vêtement de la petite dans le but de faire des garrots très serrés dans le but de faire en sorte que les hémorragies s’arrêtent. Pour un humain normal, un garrot durant une longue durée était voué à faire perdre l’usage d’un membre, mais d’un autre côté, si elles survivent au venin, leur transformation va permettre de guérir des nécroses musculaires qui vont se développer suite à la privation durant un long moment de circulation sanguine dans les membres.
Si nous ne prenons pas soin de faire ça avant de les bouger, elles vont clairement se vider de leur sang sur la route et mourir et nous n’aurons rien gagner finalement. Nous avons été pris à parti lors de la guerre du vietnam, car nous nous trouvions dans la région à l’époque pour approfondir nos connaissances de la cuisine asiatique au sens très large du sens. C’est là que ce genre de soins d’urgence étaient effectués d’un sens comme de l’autre des deux armées.
Une fois arrivé, nous montâmes à l'étage pour poser les filles dans deux lits de fortunes côte à côte dans le salon faute de place autre part.
Je remonte auprès d’Anzu pour lui rapporter tout ça.
Si nous ne prenons pas soin de faire ça avant de les bouger, elles vont clairement se vider de leur sang sur la route et mourir et nous n’aurons rien gagner finalement. Nous avons été pris à parti lors de la guerre du vietnam, car nous nous trouvions dans la région à l’époque pour approfondir nos connaissances de la cuisine asiatique au sens très large du sens. C’est là que ce genre de soins d’urgence étaient effectués d’un sens comme de l’autre des deux armées.
Ôkamiro ▬ Ce genres d’atrocités nous aura au moins formé à ça sans avoir besoin d’attendre qu’Anzu nous montre.Nous fîmes vite afin de pouvoir ensuite les portes et rentrer au Fangtasia le plus vite possible.
Une fois arrivé, nous montâmes à l'étage pour poser les filles dans deux lits de fortunes côte à côte dans le salon faute de place autre part.
Ôkamiô ▬ Oh bordel qu’est-ce qu’on a fait ?!Soufflais-je maintenant une fois les gamines allongées et Anzu s’étant relevée également
Ôkamiô ▬ On vient de s’enchaîner de sacrés boulets !C’est vrai que c’était pas du tout prévu de transformer des humains en lycan et encore moins des filles aussi jeunes qu’elles semblaient l’être.
Ôkamiô ▬ Oh putain et y a pas de trousse de secours ici ! Avec des lycans et des vampires pour seules visite y en a pas besoin, mais faut que tu les garde en vie !Ni une ni deux j’ai descendu quatre à quatre les marches pour aller à la cuisine et sortir différents couteaux et seringues ainsi que du fil et des aiguilles. J’ai pris sous le bras un réchaud à gaz au cas où elle ne veuille cautériser certains vaisseaux. Je lui rapportais tout ça en lançant une des grosses marmites à remplir d’eau, ces fameuses marmites donc le système de chauffe est inclus dedans et ressemblant à une sorte d’énorme machine à laver.
Oh je sais ! Chez elles ! Leur maison ! Doit bien y avoir du matos pour ça, ici au mieux on peut stériliser des ustensiles et des linges et … a ouai nan en vrai y a carrément de quoi faire ! On ramasse toujours plein de plantes pour la cuisine qui ont des vertus curatives aussi et on a du fil et des aiguilles et tout un tas de matos pour la cuisine moléculaire !
Je remonte auprès d’Anzu pour lui rapporter tout ça.
Ôkamiô ▬ Tiens ! Et fais c’que tu peux pour les maintenir en vie ! Je vais te lancer des linges à bouillir pour des bandages stériles. Mais du coup, donne-moi tes clés ! Je vais aller chez toi pour ramener tes affaires et t’installer ! Il est hors de question qu‘Ôkamiro et moi on reste avec elles ici pendant que tu restes chez toi, tu t’installes toujours dès ce soir ma grande c’est non-négociable !J’affichais surement une sorte de mine surexcitée comme à mon habitude enfin, à cause des milliers d’idées et de choses à faire. Il faut que je termine la chambre d’Anzu en lui ramenant ses affaires et que je me dépêche de faire une chambre pour les filles, à moins qu’elles ne comptent pas rester ? Ou qu’elles pensent retourner chez elles ? Mais ce serait vraiment inconscient de les laisser chez elle surtout avec le carnage que c’est là-bas surement et le fait que des voisins ont pu entendre des choses.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 17 Oct 2019 - 16:38
Mais qu'est ce qu'il lui faisait, là, sérieusement ? On aurait dit qu'une grosse mouche l'avait piqué, comme s'il venait tout juste d'atterrir et de prendre conscience de la portée de son acte. Après qu'Anzu eut déposé tendrement la jeune fille brune sur son lit improvisé, elle se redressa mécaniquement et posa une main sur sa hanche en observant son partenaire d'un œil morne.
Il s'exclamait à tout va et gesticulait dans tous les sens, à mesure qu'il comprenait la situation. Vaut mieux tard que jamais comme on dit. Mais cette attitude avait le don de laisser notre lycane très dubitative face à ce comportement agité. Elle le laissait donc aller à son excès d'excitation, le visage fermé, pour lui laisser le temps d'intégrer la conséquence de cette action. Elle lui demanderait bien de se calmer mais c'était clairement inutile à ce stade.
Son cerveau semblait assimiler cette idée en même temps que ses neurones se connectaient pour trouver des solutions dans le but d'améliorer l'état de gravité des petites. Les informations fusaient au même rythme que les mots sortaient de sa bouche, dans une flopée d'idées ingénieuses qu'il amenait, pour les rejeter et en servir d'autres.
Des plantes en plus de matériaux de premières nécessités, c'étaient bien ce qu'il fallait à la pharmacienne pour tenter d'ajuster leur condition vers un diagnostic plus positif.
Quand il eut trouvé la bonne manœuvre, il descendit aussi vite que la foudre pour exécuter une course contre la montre. La jeune femme n'eut même pas le temps de le voir disparaître. Ses traits jusque là fermés, se détendirent cependant face à son entrain. Elle retrouvait là, la personnalité caractéristique de cet homme empli de spontanéité et d'énergie. Ce constat la rassura quelque peu, tandis qu'elle se mettait déjà à genoux, entre les deux enfants, pour passer à l'action de son côté.
Rapidement, il refit son apparition chargé comme une mule avec tous les ustensiles nécessaires. Anzu ne pouvait qu'applaudir son implication, tout ça lui sera fortement utile. Mais alors qu'elle tendait les bras pour s'emparer du matériel, il lui demanda ses clés d'appartement pour que lui, puisse faire le nécessaire en la déménageant. Sous cette requête, ses sourcils s'arquèrent comme pour dire « mais ce n'est pas le moment ! ». Toutefois, elle devinait qu'elle n'arriverait pas à le faire changer d'avis, ce qui la fit rouler des yeux. Clairement, elle n'avait pas la force de négocier.
-Bon d'accord, d'accord. Mes clés sont dans mon sac, en bas. Sers toi.
Beaucoup disait que fouiller le sac d'une dame était impolie, mais l’alpha s'en fichait royalement. A part des papiers d'usages, son porte monnaie, le téléphone pour les chevaliers et le sien personnel, ses clés et des gâteaux, on n'y trouvait rien d'intéressant.
-Je m'occupe de leur cas. Sois vigilant.
C'était sûrement un peu trop lui demander, tellement ce type était téméraire. Mais c'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait pas s'empêcher d'être prévenante. Puis, dans un éclair de lucidité, elle écarquilla les yeux telle une révélation et lui somma d'attendre avant qu'il ne s'éclipse.
-Attends ! Avant que tu ne t'en ailles tel un ouragan, apporte moi de quoi leur transfuser du sang. La menace imminente reste l'hémorragie. Et je suppose que tu as de quoi me fournir, Ôkamio-san.
Après tout, elle se situait dans un restaurant qui servait des vampires. Elle n'avait certainement pas besoin d'en dire plus pour lui faire comprendre le message.
Enfin, elle s'exécuta donc sur ses deux nouvelles protégées avec comme premier réflexe de stopper les hémorragies à l'aide de torchons afin d'éviter qu'elles ne se vident de leur sang. Si au début de la soirée Anzu se sentait fébrile, elle se trouvait maintenant dans une forme olympique, prête à relever le défi.
En réalité, la perte de ce fluide pouvait bien être la cause de leur trépas, tant elles en avaient perdu. Elle comptait donc sur les stock secrets de son ami pour lui permettre de résoudre ce premier problème. Dans un second temps, elle alluma alors les deux réchauds pour y faire mijoter les diverses plantes à disposition. Elle ne ferait pas de miracle. Elle ne pourra rien faire pour ces os brisés, si ce n'est attendre qu'ils se ressoudent après absorption du venin. Les plantes pouvaient être toutefois utilisées pour accélérer la guérison de ces méchantes lacérations.
Une fois l'hémorragie calmée, le tout était de désinfecter les plaies et surtout, de les recoudre. Ce qu'elle comptait savamment faire. Après désinfection avec les moyens du bord, à l'aide d'une aiguille, elle en passa la pointe près des flammes du réchaud pour la stériliser et éviter les infections inutiles au court des vingt quatre heures. Elle y passa le fil pour une séance de couture improvisée. Adroitement, la pointe fila à travers la chaire tendre pour refermer les plaies les plus béantes. Quelques minutes plus tard, la mixture de plantes arriva à terme. Elle en fit une pâte épaisse qu'elle déposa directement sur les blessures.
Elles avaient déjà meilleur aspect, même si leurs corps peinaient à résister. Leurs pouls battaient de plus en plus difficilement. A cet instant, ironiquement, elle ne pouvait que prier pour leur âme. Cette nuit allait peut-être être la dernière.
Ou bien la première d'une longue série qui ne connaîtrait pas de fin.
Il s'exclamait à tout va et gesticulait dans tous les sens, à mesure qu'il comprenait la situation. Vaut mieux tard que jamais comme on dit. Mais cette attitude avait le don de laisser notre lycane très dubitative face à ce comportement agité. Elle le laissait donc aller à son excès d'excitation, le visage fermé, pour lui laisser le temps d'intégrer la conséquence de cette action. Elle lui demanderait bien de se calmer mais c'était clairement inutile à ce stade.
Son cerveau semblait assimiler cette idée en même temps que ses neurones se connectaient pour trouver des solutions dans le but d'améliorer l'état de gravité des petites. Les informations fusaient au même rythme que les mots sortaient de sa bouche, dans une flopée d'idées ingénieuses qu'il amenait, pour les rejeter et en servir d'autres.
Des plantes en plus de matériaux de premières nécessités, c'étaient bien ce qu'il fallait à la pharmacienne pour tenter d'ajuster leur condition vers un diagnostic plus positif.
Quand il eut trouvé la bonne manœuvre, il descendit aussi vite que la foudre pour exécuter une course contre la montre. La jeune femme n'eut même pas le temps de le voir disparaître. Ses traits jusque là fermés, se détendirent cependant face à son entrain. Elle retrouvait là, la personnalité caractéristique de cet homme empli de spontanéité et d'énergie. Ce constat la rassura quelque peu, tandis qu'elle se mettait déjà à genoux, entre les deux enfants, pour passer à l'action de son côté.
Rapidement, il refit son apparition chargé comme une mule avec tous les ustensiles nécessaires. Anzu ne pouvait qu'applaudir son implication, tout ça lui sera fortement utile. Mais alors qu'elle tendait les bras pour s'emparer du matériel, il lui demanda ses clés d'appartement pour que lui, puisse faire le nécessaire en la déménageant. Sous cette requête, ses sourcils s'arquèrent comme pour dire « mais ce n'est pas le moment ! ». Toutefois, elle devinait qu'elle n'arriverait pas à le faire changer d'avis, ce qui la fit rouler des yeux. Clairement, elle n'avait pas la force de négocier.
-Bon d'accord, d'accord. Mes clés sont dans mon sac, en bas. Sers toi.
Beaucoup disait que fouiller le sac d'une dame était impolie, mais l’alpha s'en fichait royalement. A part des papiers d'usages, son porte monnaie, le téléphone pour les chevaliers et le sien personnel, ses clés et des gâteaux, on n'y trouvait rien d'intéressant.
-Je m'occupe de leur cas. Sois vigilant.
C'était sûrement un peu trop lui demander, tellement ce type était téméraire. Mais c'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait pas s'empêcher d'être prévenante. Puis, dans un éclair de lucidité, elle écarquilla les yeux telle une révélation et lui somma d'attendre avant qu'il ne s'éclipse.
-Attends ! Avant que tu ne t'en ailles tel un ouragan, apporte moi de quoi leur transfuser du sang. La menace imminente reste l'hémorragie. Et je suppose que tu as de quoi me fournir, Ôkamio-san.
Après tout, elle se situait dans un restaurant qui servait des vampires. Elle n'avait certainement pas besoin d'en dire plus pour lui faire comprendre le message.
Enfin, elle s'exécuta donc sur ses deux nouvelles protégées avec comme premier réflexe de stopper les hémorragies à l'aide de torchons afin d'éviter qu'elles ne se vident de leur sang. Si au début de la soirée Anzu se sentait fébrile, elle se trouvait maintenant dans une forme olympique, prête à relever le défi.
En réalité, la perte de ce fluide pouvait bien être la cause de leur trépas, tant elles en avaient perdu. Elle comptait donc sur les stock secrets de son ami pour lui permettre de résoudre ce premier problème. Dans un second temps, elle alluma alors les deux réchauds pour y faire mijoter les diverses plantes à disposition. Elle ne ferait pas de miracle. Elle ne pourra rien faire pour ces os brisés, si ce n'est attendre qu'ils se ressoudent après absorption du venin. Les plantes pouvaient être toutefois utilisées pour accélérer la guérison de ces méchantes lacérations.
Une fois l'hémorragie calmée, le tout était de désinfecter les plaies et surtout, de les recoudre. Ce qu'elle comptait savamment faire. Après désinfection avec les moyens du bord, à l'aide d'une aiguille, elle en passa la pointe près des flammes du réchaud pour la stériliser et éviter les infections inutiles au court des vingt quatre heures. Elle y passa le fil pour une séance de couture improvisée. Adroitement, la pointe fila à travers la chaire tendre pour refermer les plaies les plus béantes. Quelques minutes plus tard, la mixture de plantes arriva à terme. Elle en fit une pâte épaisse qu'elle déposa directement sur les blessures.
Elles avaient déjà meilleur aspect, même si leurs corps peinaient à résister. Leurs pouls battaient de plus en plus difficilement. A cet instant, ironiquement, elle ne pouvait que prier pour leur âme. Cette nuit allait peut-être être la dernière.
Ou bien la première d'une longue série qui ne connaîtrait pas de fin.
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Ven 18 Oct 2019 - 13:17
Je pouvais sentir qu’Anzu commençait à se détendre un peu plus à mesure que je lui parlais et que l’énergie fusait dans tous les sens à nouveau.
Ôkamiro ▬ Le retour de l’incontrôlable ouai...J’avais de l’énergie à revendre et pas un temps de dingue non plus pour tout faire alors j’ai saisi absolument tout ce que je pouvais prendre et pour le ramener à ma partenaire qui allait devoir maintenir en vie ces filles assez longtemps pour que leur transformation puisse les guérir.
Anzu me donna l’indication d’où se trouvaient ses clés. Je n’avais pu qu’à partir pour aller chercher ses affaires au plus vite chez elle et son père avant de revenir avec et l’installer définitivement dans la seule chambre de vraiment terminée.
Ôkamiô ▬ T’inquiète poulette j’suis toujours vigilant !Je me lançais alors dans les escaliers pour déboucher dans la cuisine lorsque je l’entendis me dire de lui remonter du sang, que cela allait lui être utile. Pas con comme idée.
J’ai compris ce qu’elle voulait et nous avions tout ce qui était nécessaire. Je me suis rué vers nos poche de sang pour les sortir des frigos et les mettre à conditionner. Ensuite j’ai été chercher des seringues, les plus petites de cuisine possible pour ne pas leur laisser des trous de fou dans le bras et remonter le tout à Anzu pour qu’elle puisse se mettre au boulot avant de redescendre quatre à quatre les marches. D’un bond, je passais par-dessus le comptoir séparant la cuisine de la salle tout en glissant dessus et me retrouvait là où Anzu avait laissé ses vêtements et son sac.
Je fouillais rapidement dans son sac pour sortir les clés et me suis ensuite habillé aussi rapidement que possible pour sortir du restaurant avant d’éteindre l’enseigne et de fermer la porte principale derrière moi.
Je suis monté dans notre pickup avant de faire rugir le moteur et de nous lancer rapidement sur le frêle sentier sauvage de la forêt qui se creusait à force des va et viens des voitures de nos habitués commençant à venir. Je me suis retrouvé assez vite en ville même si avec les chemins sauvages du début de la route cela mis au finale une vingtaine de minute rien que pour arriver en bordure de la ville. Dix minutes de plus me furent nécessaire pour parvenir jusqu’à notre fourgon qui aura beaucoup plus de contenance que le pickup. J’envoie un message à Anzu pour qu’elle me dresse rapidement la liste de ce qui est à elle ou non et je prends la route vers chez elle.
Une fois garé devant, j’ouvre les portes arrière du fourgon qui d’ordinaire accueil ce qui nous sert à remplir nos chambres froides.
J’entre chez Anzu grâce à ses clés, personne. J'allume les lumières et je commence à tout transporter de sa liste dans le fourgon. Je renifle bien son odeur pour cerner les objets qu’elle utilise le plus pour pouvoir embarquer ce qui pourrait lui manquer là-bas.
Ôkamiô ▬ Hey... je crois pas que tu ais besoin d’ouvrir les tiroirs de lingeries sachant qu’on emporte le meuble...Pas faux ! C’est pas le moment de s’éparpiller. Je décide d’adopter une transformation plus partielle pour avoir plus de force et pouvoir bouger son lit rapidement avant d’enchaîner avec le reste.
Au bout d’une heure environs, j’ai tout ce qu’il me faut. Je décide de laisser un mot à son père avant de partir. “Tiens l’ancien, ta fille a décidé de changer de crèmerie ! La niole a pas bougé !” Et nous sommes parti avec le fourgon en direction du Fangtasia.
La nuit allait être longue, peu importe son issue...
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