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Mer 16 Oct 2019 - 20:00
Je venais d’ajouter à mon zoo un petit animal encore bien jeune suite à la demande de ses parents. Il faut dire que c’est ainsi que vont souvent les choses dans la vie de nos jours. Après un entretien très bref avec le gamin, j’ai pu confirmer des tendances sociopathes en proie à de grands accès de colère associés à une absence totale de remords après ses actes. Une pièce de choix si on considère que ce petit monstre n’a que douze ans en réalité. Il me tardait de passer à un entretien poussé avec lui, le premier d’une longue série si on considère que c’est à sa majorité qu’il sera relâché d'office contre avis médicale ou si ses parents veulent venir le chercher avant. Le fait est qu’avoir ce genre de comportement aussi jeune ne présage rien de bon pour l’avenir.
Durant la nuit précédente, je me suis rendu dans sa chambre après qu’il eut été largement sédaté pour dormir. J’ai pu ainsi sonder son esprit et préparer un peu le terrain de mon investigation. Cela me permettra de savoir dans quelle mesure il sera capable de me mentir. Je ne doute pas qu’il essayera de travestir autant que possible la vérité, jusqu’à me livrer des choses n’ayant ni queue ni tête. Je vois qu'il a déjà passé aussi des tests de QI montrant un sens de la logique très au-dessus de la moyenne et il va donc mesurer ce qui va se passer bien que ne comprenant sans doute pas tous les trucs et astuce d’un psychologue. Personnalité brillante et sociopathe sont souvent mélangés avec psychopathie également, alors pourquoi ne pas approfondir le sujet quoi qu’il en soit.
J’envisageais plusieurs possibilités. Effacer son esprit et faire de lui un cobaye pour mes recherches sur les structures cérébrale et le déterminisme cérébrale dans la construction d’une personnalité. Toutefois, il n’est pas à exclure que je puisse trouver ce petit bonhomme intéressant et m’en serve à d’autres desseins.
Je le fis amener dans mon bureau par un infirmier. Il était sûrement encore un peu groggy par la nuit passé sous sédatif, loin d’être véritablement reposant la première fois. L’infirmier l’installa sur la chaise devant mon bureau avant de s’en aller attendre à l’extérieur.
Un sociopathe a en général un sens de la déduction émotionnel d’autrui très aiguisé contrairement à un psychopathe qui est dépourvu de toute empathie et ne parvient donc que très mal à comprendre l’émotion qui parcours un visage ou une personne. C’est pour le sociopathe son principal outil pour chasser ses victimes d’ailleurs. J’ai donc volontairement travesti ce sourire en coin en un sourire de façade pour masquer une appréhension vis-à-vis de lui, histoire de voir s’il allait essayer de s’engouffrer dans une fausse faiblesse, ou s’il n’allait même pas remarquer la chose. Quoi qu’il en fût je restais focaliser sur la mémoire de travail, pour ne pas dire son flux de pensée depuis son entrée dans le bureau.
Quoi que tu eusses à cacher mon grand, c’était peine perdue avec moi.
Durant la nuit précédente, je me suis rendu dans sa chambre après qu’il eut été largement sédaté pour dormir. J’ai pu ainsi sonder son esprit et préparer un peu le terrain de mon investigation. Cela me permettra de savoir dans quelle mesure il sera capable de me mentir. Je ne doute pas qu’il essayera de travestir autant que possible la vérité, jusqu’à me livrer des choses n’ayant ni queue ni tête. Je vois qu'il a déjà passé aussi des tests de QI montrant un sens de la logique très au-dessus de la moyenne et il va donc mesurer ce qui va se passer bien que ne comprenant sans doute pas tous les trucs et astuce d’un psychologue. Personnalité brillante et sociopathe sont souvent mélangés avec psychopathie également, alors pourquoi ne pas approfondir le sujet quoi qu’il en soit.
J’envisageais plusieurs possibilités. Effacer son esprit et faire de lui un cobaye pour mes recherches sur les structures cérébrale et le déterminisme cérébrale dans la construction d’une personnalité. Toutefois, il n’est pas à exclure que je puisse trouver ce petit bonhomme intéressant et m’en serve à d’autres desseins.
Je le fis amener dans mon bureau par un infirmier. Il était sûrement encore un peu groggy par la nuit passé sous sédatif, loin d’être véritablement reposant la première fois. L’infirmier l’installa sur la chaise devant mon bureau avant de s’en aller attendre à l’extérieur.
Irina ▬ Bonjour Lexter-San, comment s’est passée ta première nuit parmi nous ?La réponse était évidente et je ne pouvais m’empêcher d'afficher une sorte de sourire en coin en sachant quelle serait la réponse.
Un sociopathe a en général un sens de la déduction émotionnel d’autrui très aiguisé contrairement à un psychopathe qui est dépourvu de toute empathie et ne parvient donc que très mal à comprendre l’émotion qui parcours un visage ou une personne. C’est pour le sociopathe son principal outil pour chasser ses victimes d’ailleurs. J’ai donc volontairement travesti ce sourire en coin en un sourire de façade pour masquer une appréhension vis-à-vis de lui, histoire de voir s’il allait essayer de s’engouffrer dans une fausse faiblesse, ou s’il n’allait même pas remarquer la chose. Quoi qu’il en fût je restais focaliser sur la mémoire de travail, pour ne pas dire son flux de pensée depuis son entrée dans le bureau.
Quoi que tu eusses à cacher mon grand, c’était peine perdue avec moi.
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Lun 21 Oct 2019 - 21:39
Qui vient me réveiller à cette heure-là ? Je dors. Je suis fatigué. Je veux qu'on me laisse tranquille. D'ailleurs, où est-ce que je suis ?
Le petit garçon ouvrit ses deux yeux avec difficulté, les laissant mi-clos pour s'approprier la lumière qui venait de s'allumer brusquement. A peine avait-il eu l'oeil ouvert qu'un homme le tira par le bras pour le faire asseoir. Il ne s'agissait ni de son père, ni d'Armande. Ses pensées avaient bien du mal à trouver une cohésion, tant il se sentait assommé par les médicaments qu'on lui avait donné.
Ah, c'est vrai. Je suis pas chez moi. On m'a emmené dans cet endroit tout bizarre.
Il savait que ça n'avait rien d'un centre banal. Dans la salle d'attente, il avait pris soin d'observer les différents allers-retours des employés, ou même le comportement de quelques patients qui passaient par là. Tout lui semblait étrange, tant les individus qu'il avait repéré, que la raison de sa présence ici.
Je n'ai rien à faire là.
Puis, après une présentation agitée auprès de celle qui sera dorénavant en charge de son suivi, il avait fini par atterrir dans cette chambre monotone. On lui avait fait ingurgiter des pilules de force qu'il s'était évertué à cracher, jusqu'à ce qu'on lui pousse au fond de la gorge en l'attachant à son lit. Au début, il avait bien essayé de résister à ces cachets en vociférant comme un animal en colère mais le sommeil l'avait très vite rattrapé au bout de quelques minutes.
Il se leva alors péniblement et mit tant bien que mal un pied devant l'autre pour avancer dans ce couloir qui respirait la maladie. Il se sentait vaseux et l'esprit confus, mais au fond de lui, il savait que quelque chose se passait. Quelque chose dont il n'avait en rien le contrôle.
Ils arrivèrent ensuite devant son bureau, celui de cette femme. L'infirmier ouvrit la porte pour la passer et l'aida à s'installer en face d'elle, sur sa chaise avant de partir. Lexter leva les yeux vers cette inconnue. Son regard était hagard et totalement dépourvue de la moindre étincelle. Il se contentait de la fixer avec le peu d'énergie à sa disposition, attendant qu'elle daigne enfin ouvrir la bouche. Mais ce qui était certain, c'est qu'elle ne lui inspirait pas confiance.
Qu'est ce qu'elle me veut ?
Sa première question tintait à ses oreilles comme le sifflement d'un serpent malin, que son cerveau ensommeillé interprétait comme une moquerie à peine voilée. Il remarqua ce petit rictus dessiné au coin de sa bouche qui sonnait comme une mauvaise blague. A cette interprétation, son sourcil tressauta nerveusement, tandis qu'il sentait l'agacement s'immiscer dans son humeur endormie.
Pourquoi pose t-elle la question si elle connaît déjà la réponse ? Cette femme se paie ma tête ou alors elle est stupide.
Stupide, comme sa mère. Mais cette deuxième option ne lui paraissait pas crédible. S'il se situait ici, dans son bureau, il devait bien y avoir une raison même s'il ne déterminait pas vraiment en quoi sa personne pouvait être similaire à ces gens étranges, croisés dans le couloir. Est-ce qu'elle cherchait ouvertement à l'énerver pour voir sa réaction ? Cette simple provocation suffisait à le faire grincer des dents alors que ses deux pupilles marrons s'envenimaient déjà d'une teinte plus sombre.
-Je veux rentrer chez moi. Trancha t-il sans prendre la peine de répondre. Maintenant.
Malgré son réveil compliqué, sa voix était assurée et coupante, assenant son ordre comme il en avait toujours l'habitude pour obtenir ce qu'il souhaitait. S'il faisait le bazar dans ces lieux, peut-être que son père se raviserait de le retenir ici ? Jusqu'ici, on lui avait toujours tout cédé. Pourquoi pas là ?
Il soutenait son regard, comme un impétueux prêt à mordre. Pour le moment, il n'avait aucune idée de qui se trouvait en face et ce manque d'information le désavantageait. Il le savait.
Et si je me mettais à pleurer ?
Non, non. Mauvaise idée. Elle ne ressemblait pas à sa mère. Son instinct lui disait que la carte de la sensibilité ne l'effleurerait même pas. Nerveusement, il se mit à tourner les pouces alors qu'il poursuivait de la cribler du regard, comme pour trouver une réponse dissimulée sur les traits de son visage. Il avait repéré éventuellement une fenêtre derrière elle, mais elle était barricadée par des barreaux. Impossible de s'enfuir. Le type l'attendait derrière la porte également, il en était certain.
-Je n'ai rien à faire ici.
Les hostilités étaient lancées.
Le petit garçon ouvrit ses deux yeux avec difficulté, les laissant mi-clos pour s'approprier la lumière qui venait de s'allumer brusquement. A peine avait-il eu l'oeil ouvert qu'un homme le tira par le bras pour le faire asseoir. Il ne s'agissait ni de son père, ni d'Armande. Ses pensées avaient bien du mal à trouver une cohésion, tant il se sentait assommé par les médicaments qu'on lui avait donné.
Ah, c'est vrai. Je suis pas chez moi. On m'a emmené dans cet endroit tout bizarre.
Il savait que ça n'avait rien d'un centre banal. Dans la salle d'attente, il avait pris soin d'observer les différents allers-retours des employés, ou même le comportement de quelques patients qui passaient par là. Tout lui semblait étrange, tant les individus qu'il avait repéré, que la raison de sa présence ici.
Je n'ai rien à faire là.
Puis, après une présentation agitée auprès de celle qui sera dorénavant en charge de son suivi, il avait fini par atterrir dans cette chambre monotone. On lui avait fait ingurgiter des pilules de force qu'il s'était évertué à cracher, jusqu'à ce qu'on lui pousse au fond de la gorge en l'attachant à son lit. Au début, il avait bien essayé de résister à ces cachets en vociférant comme un animal en colère mais le sommeil l'avait très vite rattrapé au bout de quelques minutes.
Il se leva alors péniblement et mit tant bien que mal un pied devant l'autre pour avancer dans ce couloir qui respirait la maladie. Il se sentait vaseux et l'esprit confus, mais au fond de lui, il savait que quelque chose se passait. Quelque chose dont il n'avait en rien le contrôle.
Ils arrivèrent ensuite devant son bureau, celui de cette femme. L'infirmier ouvrit la porte pour la passer et l'aida à s'installer en face d'elle, sur sa chaise avant de partir. Lexter leva les yeux vers cette inconnue. Son regard était hagard et totalement dépourvue de la moindre étincelle. Il se contentait de la fixer avec le peu d'énergie à sa disposition, attendant qu'elle daigne enfin ouvrir la bouche. Mais ce qui était certain, c'est qu'elle ne lui inspirait pas confiance.
Qu'est ce qu'elle me veut ?
Sa première question tintait à ses oreilles comme le sifflement d'un serpent malin, que son cerveau ensommeillé interprétait comme une moquerie à peine voilée. Il remarqua ce petit rictus dessiné au coin de sa bouche qui sonnait comme une mauvaise blague. A cette interprétation, son sourcil tressauta nerveusement, tandis qu'il sentait l'agacement s'immiscer dans son humeur endormie.
Pourquoi pose t-elle la question si elle connaît déjà la réponse ? Cette femme se paie ma tête ou alors elle est stupide.
Stupide, comme sa mère. Mais cette deuxième option ne lui paraissait pas crédible. S'il se situait ici, dans son bureau, il devait bien y avoir une raison même s'il ne déterminait pas vraiment en quoi sa personne pouvait être similaire à ces gens étranges, croisés dans le couloir. Est-ce qu'elle cherchait ouvertement à l'énerver pour voir sa réaction ? Cette simple provocation suffisait à le faire grincer des dents alors que ses deux pupilles marrons s'envenimaient déjà d'une teinte plus sombre.
-Je veux rentrer chez moi. Trancha t-il sans prendre la peine de répondre. Maintenant.
Malgré son réveil compliqué, sa voix était assurée et coupante, assenant son ordre comme il en avait toujours l'habitude pour obtenir ce qu'il souhaitait. S'il faisait le bazar dans ces lieux, peut-être que son père se raviserait de le retenir ici ? Jusqu'ici, on lui avait toujours tout cédé. Pourquoi pas là ?
Il soutenait son regard, comme un impétueux prêt à mordre. Pour le moment, il n'avait aucune idée de qui se trouvait en face et ce manque d'information le désavantageait. Il le savait.
Et si je me mettais à pleurer ?
Non, non. Mauvaise idée. Elle ne ressemblait pas à sa mère. Son instinct lui disait que la carte de la sensibilité ne l'effleurerait même pas. Nerveusement, il se mit à tourner les pouces alors qu'il poursuivait de la cribler du regard, comme pour trouver une réponse dissimulée sur les traits de son visage. Il avait repéré éventuellement une fenêtre derrière elle, mais elle était barricadée par des barreaux. Impossible de s'enfuir. Le type l'attendait derrière la porte également, il en était certain.
-Je n'ai rien à faire ici.
Les hostilités étaient lancées.
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Mer 23 Oct 2019 - 10:56
C’est toujours la même rengaine, encore et encore, que ce soit de la part d’humains ou de sorciers, ce n’est jamais une chose facile à accepter. Tous ceux que je suis ici ou à la section psychiatrique fermée pour les sorciers ont la même phrase à la bouche le premier jour. “Je veux rentrer chez moi”. Ils ne savent dire que ça, comme si le mot “bonjour” n’avait aucun sens pour eux.
Ce gamin ne fit pas exception malgré l’intérêt qu'il éveilla chez moi. Il avait relevé ce petit signe de ma part, furtif et éphémère qui ne manqua pas de l’énerver intérieurement. Au moins il avait la capacité à reconnaître une émotion, bien qu'encore un peu jeune pour avoir la réflexion d’une falsification de ladite émotion. Mon diagnostique initial est donc possiblement le bon, une personnalité à tendance sociopathe surtout. Il peut reconnaître les émotions et en éprouve, bien que le remord soit une chose abstraite tenant de la morale normalement acquise mais qui pour lui n’a pas de sens.
Désolée de te décevoir mon chou, mais je ne serais pas ce genre de médecin complaisante et si tu ne me salue point, je ne donnerai aucun crédit à ce que tu as à me dire.
Sans prêter un quelconque intérêt à sa volonté de rentrer chez lui, suivi de son injonction qui n’a absolument aucun impact sur moi, j’ouvre son dossier médical que je commence à remplir. S'il veut jouer au plus fort, il est mal tombé. Qu’il ait douze ans, ou quatre-vingt-deux, un patient est un patient et sa place est assis sur sa chaise à témoigner le respect qu’il est dû à son thérapeute.
Je le laisse mariner ainsi, à se demander ce qu’il va lui arriver. Il finit même par poursuivre en disant qu’il n’a rien à faire ici. Quel sot.
Quoi qu’on en dise, j’ai des résultats importants et significatifs avec mes patients, car je sais parfaitement ce qui fonctionne avec eux. Le fait est que ce petit n’aime pas la frustration, mais d’un autre côté, il n’a jamais fait l’expérience d’une réelle frustration. S’il veut jouer, il jouera et il perdra tout simplement. Ainsi va le jeu lorsqu’il se fait avec moi en adversaire.
Je me suis redressée bien droite dans mon fauteuil, croisant son regard dans le mien.
Ce gamin ne fit pas exception malgré l’intérêt qu'il éveilla chez moi. Il avait relevé ce petit signe de ma part, furtif et éphémère qui ne manqua pas de l’énerver intérieurement. Au moins il avait la capacité à reconnaître une émotion, bien qu'encore un peu jeune pour avoir la réflexion d’une falsification de ladite émotion. Mon diagnostique initial est donc possiblement le bon, une personnalité à tendance sociopathe surtout. Il peut reconnaître les émotions et en éprouve, bien que le remord soit une chose abstraite tenant de la morale normalement acquise mais qui pour lui n’a pas de sens.
Désolée de te décevoir mon chou, mais je ne serais pas ce genre de médecin complaisante et si tu ne me salue point, je ne donnerai aucun crédit à ce que tu as à me dire.
Sans prêter un quelconque intérêt à sa volonté de rentrer chez lui, suivi de son injonction qui n’a absolument aucun impact sur moi, j’ouvre son dossier médical que je commence à remplir. S'il veut jouer au plus fort, il est mal tombé. Qu’il ait douze ans, ou quatre-vingt-deux, un patient est un patient et sa place est assis sur sa chaise à témoigner le respect qu’il est dû à son thérapeute.
Je le laisse mariner ainsi, à se demander ce qu’il va lui arriver. Il finit même par poursuivre en disant qu’il n’a rien à faire ici. Quel sot.
Irina ▬ Vous allez tuer vos parents Nakida-san, votre place est donc ici.Je n’ai même pas relevé la tête de son dossier pour prendre la peine de le regarder droit dans les yeux pour lui dire cela. Il est évident que ce gamin a été couvé comme un œuf d’or par sa mère qui lui pardonne absolument tout. C’est l’ambivalence de son éducation, entre une mère n’ayant aucune volonté et un père qui a de grandes aspirations pour son fils et volonté d’émancipation, le tout conjugué pourtant à une fuite parentale évidente du fait de la gouvernante, qui a entrainé à la longue le développement de ce trouble psychologique important chez ce jeune homme.
Quoi qu’on en dise, j’ai des résultats importants et significatifs avec mes patients, car je sais parfaitement ce qui fonctionne avec eux. Le fait est que ce petit n’aime pas la frustration, mais d’un autre côté, il n’a jamais fait l’expérience d’une réelle frustration. S’il veut jouer, il jouera et il perdra tout simplement. Ainsi va le jeu lorsqu’il se fait avec moi en adversaire.
Je me suis redressée bien droite dans mon fauteuil, croisant son regard dans le mien.
Irina ▬ Je vais t’expliquer les règles puisque tu les ignores. Je suis Fushibayashi Irina, et c’est moi le sommet de la pyramide ici. Toi, Nakida Lexter, tu ne fais pas parti de cette pyramide. Il n’y a qu’un petit nombre de règle pour toi à suivre.Ma locution était froide, sans âme, totalement détaché de son sort, comme s’il n’était rien, ce qui était vrai.
Règle numéro 1, si tu veux du respect, tu respecteras les autres en premier.
Règle numéro 2, n’essayes pas de me mentir, ça ne fonctionnera jamais d’une part et ensuite ça ne te servira à rien pour sortir d’ici.
Règle numéro 3, tu prends tes traitements si on t’en donne. Si tu ne les prends pas, alors tu seras sanglé sur ton lit.
Règle numéro 4, si tu agresse qui que ce soit ici, tu seras sanglé sur ton lit.
Règle numéro 5, si tu tentes de t’évader, tu seras sanglé sur ton lit.
Règle numéro 6, si tu tentes d’organiser une émeute, tu seras sanglé sur ton lit.
Irina ▬ Maintenant que les choses sont dites, reprenons.
Bonjours Lexter-san, comment te sens-tu aujourd’hui ?
Etilya sur DK RPG
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Sam 26 Oct 2019 - 21:32
Elle ne prit même pas la peine de lui répondre directement, laissant simplement son crayon chanter sur son bloc notes. Lexter attendit alors de voir sa réaction non sans une impatience non dissimulée. Mais sa réaction ne manquait pas l'étonner quelque peu suite à son interjection agressive. Qu'est ce qu'elle voulait dire par « tuer ses parents » ? Lexter n'avait pas envie de les tuer, même si des fois ils l'énervaient fermement. En tout cas, cette pensée ne l'avait pas précisément effleurée. Est-ce qu'il se sentait capable toutefois d'aller jusque là ? Seulement si cela s'avérait nécessaire, sûrement. Mais pour un gamin de douze ans, trop immature encore pour déterminer les rebords de son propre caractère, ses propos avaient au moins le mérite de lui faire froncer ses sourcils épais d'incompréhension. Elle lui indiquait clairement qu'il s'avérait être un danger potentiel, enfin, de ce qu'il en traduisait du haut de son âge.
-Comment ça, tuer mes parents ? Vous dites des choses bizarres.
Son interrogation restait bien réelle et il trouvait curieux que cette femme puisse affirmer une telle chose sans l'ombre d'un doute. Elle n'avait même pas daigné le regarder en face en lui annonçant son aperçu sur son cas. Comme si elle savait. Comme si elle devinait où ses dispositions allaient l'emmener sans même prendre la peine d'en discuter ou d’occulter le problème. Sans que lui-même ne sache où ses conditions l'emporteraient s'il n'était pas pris en charge dans l'immédiat. Autant dire que ses propos l'intriguaient tout autant qu'il les trouvait très étrange.
Elle dit n'importe quoi. Je n'ai pas besoin de les tuer.
Mais alors qu'il y méditait, elle se redressa sur son siège pour cette fois-ci, soutenir son regard. Lexter quant à lui, se mit à balancer ses jambes sous son fauteuil en écoutant attentivement ce qu'elle avait à lui dire. Elle lui parlait d'une pyramide, ce qui signifiait qu'elle en était la cheffe. C'était bien elle qui commandait, et personne d'autres. En d'autres termes, elle ne céderait décemment pas à ses caprices. Fujibayashi lui faisait clairement comprendre qu'il n'appartenait pas à cette catégorie de personne apte à lui faire la leçon ou même à lui donner des ordres. Cette fois-ci, il enfonça son cou sur ses épaules en la toisant de son regard le plus cinglant. Une vague de colère le submergeait alors qu'elle continuait de l'assener de ses foutues règles, dont il saisissait arbitrairement le sens : il n'avait aucun droit, ici. Il cessa de faire bouger ses jambes.
Ses prunelles noisettes la toisaient, intégrant qu'il serait ici comme un prisonnier ou en tout cas, que personne ne lui céderait quoique ce soit. Personne ne viendrait le chercher et personne ne chercherait à le sauver. Après tout, on l'y avait envoyé pour une raison qu'il ne comprenait toujours pas. Ils ne brisa en aucun cas ce contact visuel comme pour maintenir son affront à flot, toutefois, le garçon avait encore des choses à redire, réfutant catégoriquement cette perspective. Son torse se gonfla sous les respirations saccadées qui agitèrent ses narines. Ses deux mains vinrent s'agripper à son siège, comme pour se retenir de ne pas lui sauter à la gorge pour l'étrangler. Cette femme, il la ciblait comme une ennemie qu'il devait faire sortir de son champ de vision pour se tirer de cette impasse. La nervosité le saisissait jusqu'à faire trembler son corps, tandis que de légères gouttes de sueurs perlèrent sur son visage crispé par la colère.
D'un mouvement bref, il se saisit d'un simple crayon dont il fit mordre brusquement la pointe, sur la surface de son bureau en guise de réponse. Il se tenait maintenant debout et maintenait fermement le bout de bois entre ses doigts contractés.
-TES REGLES, JE M'EN FOUS ! Hurla t'il dans la pièce.
Je m'en fous
Je m'en fous
Je m'en fous
Je veux partir
Il ne prit donc pas la peine de la saluer comme elle l'aurait exigé de lui. Comment il se sentait ? Elle le savait déjà, ça aussi. Peut-être qu'à force, il l'aurait à l'usure. Il se montrerait insupportable et elle serait obligée de le laisser partir. Ou alors, il se débrouillerait autrement.
Peu à peu, il se mit à se calmer, malgré les nerfs qui s'échauffaient, respirant de plus en plus doucement. Il se mit à observer le crayon resté dans la paume de sa main et le dirigea à hauteur de son œil. Et s'il lui arrivait quelque chose de grave, cette femme aurait-elle des problèmes ? Comme son ancienne gouvernante ? Il savait son père influent. S'il l'avait mis entre les mains de cette saleté, il devait sacrément lui faire confiance.
Lexter fit rouler le bois entre ses doigts, en proie à une sombre réflexion, et plaça la mine juste devant l'un de ses propres yeux.
-Oto-san n'aimerait pas qu'il m'arrive malheur.
Peut-être que s'il se faisait du mal, il la tiendrait pour responsable et le sortirait immédiatement d'ici ? Il était perdu certes, mais il n'avait pas peur. Il n'hésiterait pas une seule seconde à se mutiler pour lui échapper, en plus de lui apporter des problèmes pour avoir osé lui imposer ses règles abjectes.
-Comment ça, tuer mes parents ? Vous dites des choses bizarres.
Son interrogation restait bien réelle et il trouvait curieux que cette femme puisse affirmer une telle chose sans l'ombre d'un doute. Elle n'avait même pas daigné le regarder en face en lui annonçant son aperçu sur son cas. Comme si elle savait. Comme si elle devinait où ses dispositions allaient l'emmener sans même prendre la peine d'en discuter ou d’occulter le problème. Sans que lui-même ne sache où ses conditions l'emporteraient s'il n'était pas pris en charge dans l'immédiat. Autant dire que ses propos l'intriguaient tout autant qu'il les trouvait très étrange.
Elle dit n'importe quoi. Je n'ai pas besoin de les tuer.
Mais alors qu'il y méditait, elle se redressa sur son siège pour cette fois-ci, soutenir son regard. Lexter quant à lui, se mit à balancer ses jambes sous son fauteuil en écoutant attentivement ce qu'elle avait à lui dire. Elle lui parlait d'une pyramide, ce qui signifiait qu'elle en était la cheffe. C'était bien elle qui commandait, et personne d'autres. En d'autres termes, elle ne céderait décemment pas à ses caprices. Fujibayashi lui faisait clairement comprendre qu'il n'appartenait pas à cette catégorie de personne apte à lui faire la leçon ou même à lui donner des ordres. Cette fois-ci, il enfonça son cou sur ses épaules en la toisant de son regard le plus cinglant. Une vague de colère le submergeait alors qu'elle continuait de l'assener de ses foutues règles, dont il saisissait arbitrairement le sens : il n'avait aucun droit, ici. Il cessa de faire bouger ses jambes.
Ses prunelles noisettes la toisaient, intégrant qu'il serait ici comme un prisonnier ou en tout cas, que personne ne lui céderait quoique ce soit. Personne ne viendrait le chercher et personne ne chercherait à le sauver. Après tout, on l'y avait envoyé pour une raison qu'il ne comprenait toujours pas. Ils ne brisa en aucun cas ce contact visuel comme pour maintenir son affront à flot, toutefois, le garçon avait encore des choses à redire, réfutant catégoriquement cette perspective. Son torse se gonfla sous les respirations saccadées qui agitèrent ses narines. Ses deux mains vinrent s'agripper à son siège, comme pour se retenir de ne pas lui sauter à la gorge pour l'étrangler. Cette femme, il la ciblait comme une ennemie qu'il devait faire sortir de son champ de vision pour se tirer de cette impasse. La nervosité le saisissait jusqu'à faire trembler son corps, tandis que de légères gouttes de sueurs perlèrent sur son visage crispé par la colère.
D'un mouvement bref, il se saisit d'un simple crayon dont il fit mordre brusquement la pointe, sur la surface de son bureau en guise de réponse. Il se tenait maintenant debout et maintenait fermement le bout de bois entre ses doigts contractés.
-TES REGLES, JE M'EN FOUS ! Hurla t'il dans la pièce.
Je m'en fous
Je m'en fous
Je m'en fous
Je veux partir
Il ne prit donc pas la peine de la saluer comme elle l'aurait exigé de lui. Comment il se sentait ? Elle le savait déjà, ça aussi. Peut-être qu'à force, il l'aurait à l'usure. Il se montrerait insupportable et elle serait obligée de le laisser partir. Ou alors, il se débrouillerait autrement.
Peu à peu, il se mit à se calmer, malgré les nerfs qui s'échauffaient, respirant de plus en plus doucement. Il se mit à observer le crayon resté dans la paume de sa main et le dirigea à hauteur de son œil. Et s'il lui arrivait quelque chose de grave, cette femme aurait-elle des problèmes ? Comme son ancienne gouvernante ? Il savait son père influent. S'il l'avait mis entre les mains de cette saleté, il devait sacrément lui faire confiance.
Lexter fit rouler le bois entre ses doigts, en proie à une sombre réflexion, et plaça la mine juste devant l'un de ses propres yeux.
-Oto-san n'aimerait pas qu'il m'arrive malheur.
Peut-être que s'il se faisait du mal, il la tiendrait pour responsable et le sortirait immédiatement d'ici ? Il était perdu certes, mais il n'avait pas peur. Il n'hésiterait pas une seule seconde à se mutiler pour lui échapper, en plus de lui apporter des problèmes pour avoir osé lui imposer ses règles abjectes.
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Dim 27 Oct 2019 - 11:33
Voilà le caprice du petit prince qui vint poindre le bout de son nez. Il n’était pas content que je lui dise ses quartre vérités sans l’ombre d’une explication, ce qui était évidemment prévisible de sa part. Pourtant je n’éprouvais toujours pas le besoin de lui en expliquer davantage. S’il voulait des explications, il fallait qu’il les mérite.
Je restais donc à le fixer de mes prunelles brunes, les bras croisés sous ma poitrine, confortablement installée dans mon fauteuil tandis qu’il hurlait sa colère tout en plantant un crayon dans le bureau sans aucun ménagement. Je ne pus étrangement que penser une seule chose à ce moment-là ; “mince, il va falloir que je fasse une note de frais à son père pour les réparations du bureau maintenant”. Au-delà de la colère, le manipulateur finit par pointer le bout de son odieux museau une fois calmé. C’était toujours assez impressionnant de voir ça, cette inversion comportementale qui se faisait pour un sociopathe. Avec le temps cela se fera dans l’autre sens. Il sera un manipulateur insidieux la majorité du temps, qui arrivera de fait à ses fins en plus de ça, mais qui lorsqu’il sera contrarié passera dans des colères frénétiques incontrôlable au point de tuer sauvagement. C’est là que réside son avenir si je ne fais rien, enfin, si avenir il a.
Il me fait habilement comprendre qu’il pourrait alors se faire du mal dans le but de m’attirer des ennuis. C’est une manipulation qui pourrait marcher, s’il n’y avait pas la décharge de signée par ses parents bien entendu.
Qu’il ose se crever un œil devant moi et je le tuerai ce soir avant de faire disparaître son corps à tout jamais dans le néant obscur de l’oubli. Voilà ce que traduisait mon regard froid et intense à son encontre après mon laïus.
Je restais donc à le fixer de mes prunelles brunes, les bras croisés sous ma poitrine, confortablement installée dans mon fauteuil tandis qu’il hurlait sa colère tout en plantant un crayon dans le bureau sans aucun ménagement. Je ne pus étrangement que penser une seule chose à ce moment-là ; “mince, il va falloir que je fasse une note de frais à son père pour les réparations du bureau maintenant”. Au-delà de la colère, le manipulateur finit par pointer le bout de son odieux museau une fois calmé. C’était toujours assez impressionnant de voir ça, cette inversion comportementale qui se faisait pour un sociopathe. Avec le temps cela se fera dans l’autre sens. Il sera un manipulateur insidieux la majorité du temps, qui arrivera de fait à ses fins en plus de ça, mais qui lorsqu’il sera contrarié passera dans des colères frénétiques incontrôlable au point de tuer sauvagement. C’est là que réside son avenir si je ne fais rien, enfin, si avenir il a.
Il me fait habilement comprendre qu’il pourrait alors se faire du mal dans le but de m’attirer des ennuis. C’est une manipulation qui pourrait marcher, s’il n’y avait pas la décharge de signée par ses parents bien entendu.
Irina ▬ Le carbone de la mine de crayon est friable et lorsqu’elle pénètrera l’oeil elle va se désintégré dans le corps blanc ce qui va te brûler intensément. Tu te rouleras part terre de douleur jusqu’à t’évanouir vu ton âge. Tu devrais opter pour des ciseaux plutôt.Je lui pointais du doigt la paire de ciseaux se trouvant dans le pot à crayon qu’il avait vu préalablement.
Irina ▬ C’est ton œil après tout, fais comme bon te sembles. Cependant ton père ne fera rien du tout. Tu ne t’en souviens peut-être pas vu ta comédie d’hier, mais je suis le seul espoir pour ton père, la seule personne à réunir compétence d’exception au niveau nationale et discrétion.J’affichai un visage très sûr de moi comme à mon habitude. Il pouvait faire ce qu’il voulait, je m’en moquais totalement. Dans le pire des cas j’effacerai son dossier médical, son extrait de naissance, ses inscriptions scolaires. Je retirerai toute trace de sa présence dans les mémoires de sa famille, de ses camarades, des photos où il se trouve.
Irina ▬ Honnêtement mon garçon, tu peux te faire du mal, mais ce ne serait pas à ton avantage. Je peux te garder ici dans un état aussi pitoyable qui soit sans que tes parents n’en sache rien, sans que le monde n’en sache rien et ne finisse par oublier ton existence misérable.Il pense pouvoir me manipuler ? Me faire peur ? Séduire la mère aimante qui réside en toute femme ? C’est mal me connaître. Je ne suis pas sa potiche de mère, ombre pathétique d’un être conscient. Je n’ai plus rien qui ne m’attache à ce monde heureux et ces joies diverses. Tout ce qui forge et structure ma réalité, c’est le fait que les humains, les lycans, tout le monde entier m’a enlevé mes trésors. Je ne peux alors que faire en sorte d’aller de l’avant, mais il n’y a plus une seule once de pitié dans le creuset ardent de mon âme damnée.
Qu’il ose se crever un œil devant moi et je le tuerai ce soir avant de faire disparaître son corps à tout jamais dans le néant obscur de l’oubli. Voilà ce que traduisait mon regard froid et intense à son encontre après mon laïus.
Etilya sur DK RPG
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Lun 28 Oct 2019 - 18:09
Le petit rat de laboratoire élaborait les issus, sans trouver de porte de sortie. Il courait à droite pour bifurquer sur la gauche en toute hâte. Malheureusement, il ne fit que se heurter à un mur qu'il n'avait pas anticipé. Il décida donc de faire demi-tour et d'élaborer un autre trajet, mais là encore, il ne rencontrait que cette vitre qui n'engageait aucune perspective de fuite. Et pourtant, dans sa colère, la petite souris avait grand peine à accepter son sort. Les effets des médicaments avaient maintenant évacué son organisme et elle voulait en découdre. Elle désirait ardemment affronter ce labyrinthe dans lequel elle avait été jetée, mais surtout, se débattre par tous les moyens face à ce tigre qui s'amusait de la voir s'agiter dans tous les sens.
Lexter reposait donc le crayon là où il l'avait trouvé, c'est-à-dire dans son pot. Il aimait que les choses soient rangées, à leur place. Malgré son tempérament impulsif, il tendait vers un certain perfectionnisme. D'ailleurs, ses instituteurs lui avaient déjà plusieurs fois fait cette remarque : tout était toujours carré. Peut-être était-ce une façon inconsciente de mettre de l'ordre autour de lui quand tout se bousculait dans sa tête.
Le jeune homme n'avait donc aucun intérêt crever son œil, puisque même cette initiative ne le servirait pas dans son désir de déguerpir. La psychiatre lui soumit l'idée d'utiliser plutôt les ciseaux, candidat plus pratique s'il comptait vraiment aller au bout de sa démarche. A cet instant, ses sourcils se froncèrent en guise d'incompréhension. Son seul espoir par rapport à quoi, précisément ? Son interrogation se lisait facilement sur son visage, mais ses yeux ne décoléraient pas pour autant.
A chaque fois qu'il tentait de se débattre, il se sentait toujours un peu plus pris au piège. Comme si rien n'atteignait cette femme. Que ce soit de l'inquiétude, de la pitié, de la crainte, il ne détectait absolument rien, complètement imperméable à ses petites crises.
Fais lui mal
Cette possibilité s'enclencha, ce recourt à la violence, alors qu'il lança un coup d'oeil vers le pot. Mais est-ce que cela garantirait sa sortie ? Pas vraiment. Elle lui avait bien spécifié que la moindre agression lui vaudrait des sangles. Mais sa patience avait des limites bien strictes et son esprit de gamin immature n'entendait pas cette sourdine qui lui intimait silencieusement qu'il serait bien inutile de s'en prendre à elle.
Lexter serra les poings et la nervosité reprit rapidement le dessus. Sa mâchoire tressauta alors que son flux sanguin battait ses tempes dans un orage s’apprêtant à éclater. Il ouvrit ensuite la bouche pour lâcher un hurlement strident qui pouvait s'entendre jusqu'à l'autre bout du couloir. Puis il se tut quelques secondes après en respirant bruyamment et attrapa les ciseaux pour lui jeter à quelques centimètres du visage. Ses prunelles s'embrumèrent pour rougir de rage mais aucune larme n'en coulait. Simplement sa colère tenace qui tendait à colorer ses pommettes.
D'un coup sec, il se mit à cogner son bureau des poings dans la foulée, alors qu'il aurait très bien pu se lancer sur elle. Mais quelque chose l'en empêchait intérieurement sans trop savoir quoi. Il ressentait comme un obstacle invisible entre elle et lui. Toutefois, les coups s’enchaînaient furieusement, tandis que des hématomes douloureux commençaient à éclore sur ses mains.
-Je veux sortir MAINTENANT. Rugissait-il en crachant presque. J'ai vu ces gens. Ils sont MALADES. Et je ne suis pas MALADE.
Je n'ai rien à voir avec ces cinglés !
Enfin, la tempête se temporisa l'instant d'après et de fatigue, il se laissa tomber sur son fauteuil les bras ballants et les poings endoloris. Son métabolisme ne supportait pas l'énergie qu'il mettait à sa hargne, les médicaments faisant encore effet à cet instant. Son nez se mit à renifler bruyamment. Le silence plana lourdement pendant plusieurs minutes, la toisant en chien de faïence, avant de se décider à ouvrir la bouche à nouveau.
S'il voulait sortir, il devra capituler, au moins pour avoir la paix et retourner dans son semblant de chambre. De toute façon, il se sentait beaucoup trop usé pour renchérir dans une autre crise de nerf.
-B'jour. Lâcha t-il en faisant la moue et en triturant ses doigts. Cette fois-ci, il boudait véritablement comme un enfant.
Mais s'il lui donnait ce qu'elle voulait, peut-être qu'il en aurait fini plus vite avec cette comédie.
Lexter reposait donc le crayon là où il l'avait trouvé, c'est-à-dire dans son pot. Il aimait que les choses soient rangées, à leur place. Malgré son tempérament impulsif, il tendait vers un certain perfectionnisme. D'ailleurs, ses instituteurs lui avaient déjà plusieurs fois fait cette remarque : tout était toujours carré. Peut-être était-ce une façon inconsciente de mettre de l'ordre autour de lui quand tout se bousculait dans sa tête.
Le jeune homme n'avait donc aucun intérêt crever son œil, puisque même cette initiative ne le servirait pas dans son désir de déguerpir. La psychiatre lui soumit l'idée d'utiliser plutôt les ciseaux, candidat plus pratique s'il comptait vraiment aller au bout de sa démarche. A cet instant, ses sourcils se froncèrent en guise d'incompréhension. Son seul espoir par rapport à quoi, précisément ? Son interrogation se lisait facilement sur son visage, mais ses yeux ne décoléraient pas pour autant.
A chaque fois qu'il tentait de se débattre, il se sentait toujours un peu plus pris au piège. Comme si rien n'atteignait cette femme. Que ce soit de l'inquiétude, de la pitié, de la crainte, il ne détectait absolument rien, complètement imperméable à ses petites crises.
Fais lui mal
Cette possibilité s'enclencha, ce recourt à la violence, alors qu'il lança un coup d'oeil vers le pot. Mais est-ce que cela garantirait sa sortie ? Pas vraiment. Elle lui avait bien spécifié que la moindre agression lui vaudrait des sangles. Mais sa patience avait des limites bien strictes et son esprit de gamin immature n'entendait pas cette sourdine qui lui intimait silencieusement qu'il serait bien inutile de s'en prendre à elle.
Lexter serra les poings et la nervosité reprit rapidement le dessus. Sa mâchoire tressauta alors que son flux sanguin battait ses tempes dans un orage s’apprêtant à éclater. Il ouvrit ensuite la bouche pour lâcher un hurlement strident qui pouvait s'entendre jusqu'à l'autre bout du couloir. Puis il se tut quelques secondes après en respirant bruyamment et attrapa les ciseaux pour lui jeter à quelques centimètres du visage. Ses prunelles s'embrumèrent pour rougir de rage mais aucune larme n'en coulait. Simplement sa colère tenace qui tendait à colorer ses pommettes.
D'un coup sec, il se mit à cogner son bureau des poings dans la foulée, alors qu'il aurait très bien pu se lancer sur elle. Mais quelque chose l'en empêchait intérieurement sans trop savoir quoi. Il ressentait comme un obstacle invisible entre elle et lui. Toutefois, les coups s’enchaînaient furieusement, tandis que des hématomes douloureux commençaient à éclore sur ses mains.
-Je veux sortir MAINTENANT. Rugissait-il en crachant presque. J'ai vu ces gens. Ils sont MALADES. Et je ne suis pas MALADE.
Je n'ai rien à voir avec ces cinglés !
Enfin, la tempête se temporisa l'instant d'après et de fatigue, il se laissa tomber sur son fauteuil les bras ballants et les poings endoloris. Son métabolisme ne supportait pas l'énergie qu'il mettait à sa hargne, les médicaments faisant encore effet à cet instant. Son nez se mit à renifler bruyamment. Le silence plana lourdement pendant plusieurs minutes, la toisant en chien de faïence, avant de se décider à ouvrir la bouche à nouveau.
S'il voulait sortir, il devra capituler, au moins pour avoir la paix et retourner dans son semblant de chambre. De toute façon, il se sentait beaucoup trop usé pour renchérir dans une autre crise de nerf.
-B'jour. Lâcha t-il en faisant la moue et en triturant ses doigts. Cette fois-ci, il boudait véritablement comme un enfant.
Mais s'il lui donnait ce qu'elle voulait, peut-être qu'il en aurait fini plus vite avec cette comédie.
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Jeu 31 Oct 2019 - 11:14
Ce sale gaminé était en train de bouillir intérieurement, mais c’était également le grand moment de l’incompréhension pour lui, un peu tout ça en même temps. Le fait est que c’est ce qui arrive lorsque qu’en plus de ne pas cautionner un comportement, ne pas répondre à son attente, on fait en sorte d’encourager un mouvement d’autodestruction. Il n’a jamais eu personne lui disant clairement non, car même son père a dû s'y mettre récemment et sans jamais imposer de règle strictes et cadrantes surtout.
Ses yeux ont trahi ses pensées me dispensant presque de les sonder dans sa mémoire immédiate. Il avait assimilé la hiérarchie qui avait court dans cet endroit, qui il avait en face de lui et à quel point il n’avait aucun espoir de me faire fléchir maintenant.
La paire de ciseaux a volé, mais sans grande conviction j’ai trouvé, à peine quelques centimètres, c’était pitoyable, même pour un enfant de son âge. C’était l’ultime colère qui allait précéder la soumission. Il était temps. Il martelait le bureau et criait encore et encore.
Pour ma part, je buvais tranquillement ma tasse de thé sans le regarder et continuant de remplir son dossier en faisant quelques annotations pour les infirmiers. Les doses à administré de tranquillisant en cas de crise.
Les gens aussi malins soient-ils parfois, sont toujours aussi abrutis en fin de compte. Comme si un secteur fermé est forcément dédié aux personnes avec un entonnoir sur la tête ou recouvert d'aluminium pour bloquer les ondes radios extraterrestre. Il y a des dépressifs suicidaires, des personnes en totale rupture avec la réalité évidemment, mais aussi des gens avec des tocs d’une rare intensité, ceux qui ont plusieurs personnalités dont certaines extrêmement dangereuses, mais aussi ceux qui ont des troubles de la personnalité à des niveaux pathologique qu’on peut essayer de réguler comme les sociopathes à l’instar de ce petit garçon.
Bien entendu, je n’étais pas dupe un seul instant. Son calme résultat en partie de l’épuisement d’une telle colère, cumulée à l’idée de me donner ce que je veux, ce n’était qu’une soumission d’apparat. Au moins ses cris avaient cessé, ce qui était des plus agréable que d’avoir enfin un peu de calme pour réfléchir à la suite des choses.
Je refermais alors le dossier pour me reconcentrer un peu sur lui et voir si le dialogue allait pouvoir s’ouvrir un peu.
Ses yeux ont trahi ses pensées me dispensant presque de les sonder dans sa mémoire immédiate. Il avait assimilé la hiérarchie qui avait court dans cet endroit, qui il avait en face de lui et à quel point il n’avait aucun espoir de me faire fléchir maintenant.
La paire de ciseaux a volé, mais sans grande conviction j’ai trouvé, à peine quelques centimètres, c’était pitoyable, même pour un enfant de son âge. C’était l’ultime colère qui allait précéder la soumission. Il était temps. Il martelait le bureau et criait encore et encore.
Pour ma part, je buvais tranquillement ma tasse de thé sans le regarder et continuant de remplir son dossier en faisant quelques annotations pour les infirmiers. Les doses à administré de tranquillisant en cas de crise.
Les gens aussi malins soient-ils parfois, sont toujours aussi abrutis en fin de compte. Comme si un secteur fermé est forcément dédié aux personnes avec un entonnoir sur la tête ou recouvert d'aluminium pour bloquer les ondes radios extraterrestre. Il y a des dépressifs suicidaires, des personnes en totale rupture avec la réalité évidemment, mais aussi des gens avec des tocs d’une rare intensité, ceux qui ont plusieurs personnalités dont certaines extrêmement dangereuses, mais aussi ceux qui ont des troubles de la personnalité à des niveaux pathologique qu’on peut essayer de réguler comme les sociopathes à l’instar de ce petit garçon.
Bien entendu, je n’étais pas dupe un seul instant. Son calme résultat en partie de l’épuisement d’une telle colère, cumulée à l’idée de me donner ce que je veux, ce n’était qu’une soumission d’apparat. Au moins ses cris avaient cessé, ce qui était des plus agréable que d’avoir enfin un peu de calme pour réfléchir à la suite des choses.
Je refermais alors le dossier pour me reconcentrer un peu sur lui et voir si le dialogue allait pouvoir s’ouvrir un peu.
Irina ▬ Tu dis que tu n’es pas mal, mais comment le sais-tu ? Lorsqu’un animal nait en captivité, crois-tu qu’il sache quel est son sort et à quel point sa vie est triste en comparaison de la liberté ? Non. Crois-tu que celui a des hallucinations est au courant que le ciel n‘est pas vert s’il l’a toujours vu ainsi ? Non. Tu dis que tu n’es pas malade, mais comment fais-tu pour en être aussi convaincu, alors que tu n'as que ton avis propre pour en décider ?Il n’a certes que douze ans, mais à cet âge, on est doué de raison, et il est assez en avance pour comprendre et faire de l’abstraction complexe. Le seul problème c’est qu’il n’est sans doute pas dans sa nature de prendre du recul par rapport à l’opinion qui est la sienne, bien au contraire. Dans le cas des sociopathes, seul leur avis prime. Mais à son âge, il y a encore de l'espoir.
Etilya sur DK RPG
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Sam 2 Nov 2019 - 15:30
Sa mine se renfrogna davantage tandis qu'il vissait sa tête sur ses épaules, avachi sur son dossier, comme si cette simple attitude suffirait à le soustraire de son discours. Ses neurones commençaient à s'agiter pour chercher une défiance à lui jeter au visage mais au lieu de ça, il gardait les sourcils arqués dans sa direction.
La douleur de ses poings circulait maintenant jusqu'à ses avant-bras mais malgré l'intensité, il restait interdit devant cette femme, ignorant complètement les contusions qui s'éveillaient sur ses mains endolories.
Est-ce qu'il se sentait mal ? Il ne possédait pas le recul nécessaire pour répondre à cette question. Tout ce qu'il pouvait en dire, c'est que les autres le dérangeaient. Sauf son frère, qui lui, le laissait tranquille quand il en avait envie mais qui restait présent quand il l'avait décidé. Il était bien le seul être humain dans son entourage à ne pas le gêner. Un être humain bien obéissant qui ne lui demandait rien d'autre que de simplement répondre à ses caprices. Il ne s'était jamais fâché avec Armande, même si la gouvernante avait à plusieurs reprises, remarquer des jeux enfantins tourner au vinaigre à cause de son comportement. Si elle n'était pas intervenue, son aîné aurait pu terminer pendu à un arbre, lui si naïf et crédule. Tout l'inverse du cadet, ce qui en soi, l'arrangeait pertinemment.
Lexter se redressa alors sur sa chaise et fit craquer son cou de gauche à droite et de droite à gauche comme pour se préparer à enfin démarrer un semblant de discussion. Il se tenait désormais bien droit et desserra ses traits colériques, pour lui offrir un visage déjà plus détendu tout du moins, en surface. Son attitude changea, plus sérieuse et la rage qui occupait ses yeux avait disparu.
Il ne connaissait rien de cette étrange personne mais elle ne connaissait rien de lui non plus. Ca ne saurait peut-être tarder mais s'il y avait bien une chose dont il se convainquait arbitrairement : c'est que ce n'était pas lui le problème dans l'histoire.
-Mon père m'a dit que j'avais un dysfonctionnement, que je n'étais pas « normal ». Mais, c'est quoi en vrai, être normal ?
Ses cils battaient doucement, se résignant à ouvrir le dialogue de sa voix fluette juste pour qu'on lui foute la paix. A vrai dire, lui-même n'avait pas la réponse à cette question puisque ce mot ne portait aucun sens véritable à son esprit.
-Je ne suis pas malheureux. Mais je rends les autres malheureux. C'est ce que je vois. Donc vous pensez que je suis un problème ou que j'en possède un, c'est ça ?
Sa tête pencha sur le côté d'un air purement innocent. Aucune once de désolation ne vivait dans la lueur de ses billes brunes foncées. S'il rendait les autres triste, ce n'était toujours pas son problème et n'en ressentait aucun remord. Lexter ne voyait toujours pas où cette psychiatre lui serait utile comme le pensait son paternel, même s'il saisissait pertinemment où elle souhaitait l'emmener. Une remise en question, une observation, une introspection. Quelque chose dans ce goût là.
Mais il ne croyait en rien qu'il puisse avoir un soucis. Certes, il avait conscience qu'il s'emportait facilement. C'était comme si un brouillard épais venait prendre possession de toute sa tête et le poussait à expulser une quantité infâme de nervosité incontrôlable, quitte à le rendre violent. Il lui arrivait même d'oublier ce qu'il fait pendant ses crises. Toutefois, si cette réaction se déclenchait, il s'agissait là de l'erreur des autres qui le provoquaient dans ce sens, pas de la sienne. En tout cas, c'était ce qu'il en concluait du haut de ses douze ans.
-Ce sont les autres, le problème, Fujibayashi-sensei.
Première note de politesse qui sortait de son entretien. Mais attention, ça ne signifiait en rien un brin de respect sur la langue de notre animal emprisonné. Plus une forme de condescendance enrobée dans une phrase aux allures de courtoisie que lui avait inculqué son statut dont il se servait comme il l'entendait.
-Moi, je vais bien.
Et tant qu'il allait bien, il n'aurait aucune raison d'être ici.
La douleur de ses poings circulait maintenant jusqu'à ses avant-bras mais malgré l'intensité, il restait interdit devant cette femme, ignorant complètement les contusions qui s'éveillaient sur ses mains endolories.
Est-ce qu'il se sentait mal ? Il ne possédait pas le recul nécessaire pour répondre à cette question. Tout ce qu'il pouvait en dire, c'est que les autres le dérangeaient. Sauf son frère, qui lui, le laissait tranquille quand il en avait envie mais qui restait présent quand il l'avait décidé. Il était bien le seul être humain dans son entourage à ne pas le gêner. Un être humain bien obéissant qui ne lui demandait rien d'autre que de simplement répondre à ses caprices. Il ne s'était jamais fâché avec Armande, même si la gouvernante avait à plusieurs reprises, remarquer des jeux enfantins tourner au vinaigre à cause de son comportement. Si elle n'était pas intervenue, son aîné aurait pu terminer pendu à un arbre, lui si naïf et crédule. Tout l'inverse du cadet, ce qui en soi, l'arrangeait pertinemment.
Lexter se redressa alors sur sa chaise et fit craquer son cou de gauche à droite et de droite à gauche comme pour se préparer à enfin démarrer un semblant de discussion. Il se tenait désormais bien droit et desserra ses traits colériques, pour lui offrir un visage déjà plus détendu tout du moins, en surface. Son attitude changea, plus sérieuse et la rage qui occupait ses yeux avait disparu.
Il ne connaissait rien de cette étrange personne mais elle ne connaissait rien de lui non plus. Ca ne saurait peut-être tarder mais s'il y avait bien une chose dont il se convainquait arbitrairement : c'est que ce n'était pas lui le problème dans l'histoire.
-Mon père m'a dit que j'avais un dysfonctionnement, que je n'étais pas « normal ». Mais, c'est quoi en vrai, être normal ?
Ses cils battaient doucement, se résignant à ouvrir le dialogue de sa voix fluette juste pour qu'on lui foute la paix. A vrai dire, lui-même n'avait pas la réponse à cette question puisque ce mot ne portait aucun sens véritable à son esprit.
-Je ne suis pas malheureux. Mais je rends les autres malheureux. C'est ce que je vois. Donc vous pensez que je suis un problème ou que j'en possède un, c'est ça ?
Sa tête pencha sur le côté d'un air purement innocent. Aucune once de désolation ne vivait dans la lueur de ses billes brunes foncées. S'il rendait les autres triste, ce n'était toujours pas son problème et n'en ressentait aucun remord. Lexter ne voyait toujours pas où cette psychiatre lui serait utile comme le pensait son paternel, même s'il saisissait pertinemment où elle souhaitait l'emmener. Une remise en question, une observation, une introspection. Quelque chose dans ce goût là.
Mais il ne croyait en rien qu'il puisse avoir un soucis. Certes, il avait conscience qu'il s'emportait facilement. C'était comme si un brouillard épais venait prendre possession de toute sa tête et le poussait à expulser une quantité infâme de nervosité incontrôlable, quitte à le rendre violent. Il lui arrivait même d'oublier ce qu'il fait pendant ses crises. Toutefois, si cette réaction se déclenchait, il s'agissait là de l'erreur des autres qui le provoquaient dans ce sens, pas de la sienne. En tout cas, c'était ce qu'il en concluait du haut de ses douze ans.
-Ce sont les autres, le problème, Fujibayashi-sensei.
Première note de politesse qui sortait de son entretien. Mais attention, ça ne signifiait en rien un brin de respect sur la langue de notre animal emprisonné. Plus une forme de condescendance enrobée dans une phrase aux allures de courtoisie que lui avait inculqué son statut dont il se servait comme il l'entendait.
-Moi, je vais bien.
Et tant qu'il allait bien, il n'aurait aucune raison d'être ici.
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Lun 4 Nov 2019 - 13:48
Voilà le genre de choses qu’il faut évidemment dire à un gamin de douze ans ; “Tu as un dysfonctionnement mon fils”. Il y a vraiment des gens qui feraient bien mieux de rester là où ils sont ou de mourir dans un coin en silence plutôt que de s’improviser psychologue d’un jour et dire des choses pareilles. Il faut faire très attention à ce qu’on dit à un enfant. Un enfant n’est rien qu’une page blanche, ou plutôt un ordinateur vierge. Il faut prendre en compte certes la programmation initiale, comment les composants vont interagir et s’il y a des problèmes qu’on peut ainsi traiter comme c’est le cas pour des psychopathes ou sociopathes. Dans une moindre mesure des médicaments peuvent aider. Toutefois, il faut faire attention au code qu’on va entrer à l’intérieur de la machine sans quoi, traitement ou non, rien n’ira normalement.
Irina ▬ Au sens philosophique, la normalité est une illusion logique, mais au sens psychologique du mot, la normalité est déterminé par la population.J’ai sortis un paquet de bonbon de mon tiroir pour étaler ces derniers sur mon bureau. Je retire beaucoup d’entre eux pour qu’il y a presque uniquement des rouges.
Irina ▬ Ici tu vois, y a beaucoup de bonbon rouge. La norme, est donc d’être rouge et c'est ce qui sera normal. Mais ne pas être normal, ce n’est pas forcément mal tout le temps. Ai-je dis en prenant un noir avant de le manger avec un sourire.Parler avec un enfant est toujours quelque chose de délicat. Pour lui, étant au collège, c’est autre chose, d’autant plus qu’il a clairement l’esprit vif et analytique. Il pourrait sans doute comprendre des concepts de fin de collège voir de début de lycée. Je n’ai donc pas de raison de forcément le prendre pour une personne qui ne peut rien comprendre. C’est d’ailleurs l’erreur que font beaucoup de gens. On a tendance à oublier ce qu’on était à l’époque, au même âge. Certes certain sont en plus de ça en avance comme je l'était moi-même, mais à douze ans, vous seriez consternés de voir le genre de conversation que l’on peut avoir avec un enfant de cet âge pour peu qu'on l'écoute et qu’on ne le rabaisse pas.
Irina ▬ Ne pas être malheureux n’est pas le signe que tout va bien. Lorsqu’on ne voit que son monde avec son propre regard, comment savoir que ce que l‘on voit est bien réel ? Tu vois le ciel comme bleu, mais pense un peu à une personne qui le verrait vert. Pour lui c’est réel. C’est un peu pareil dans ton cas. Tu es un petit garçon qui ne se rend pas compte de beaucoup de chose. Tu ne sais pas ce qu’est le remord et tu ne le sauras sans doute jamais. Cela te pousse à commettre des actes ou à avoir des pensées que s’interdisent les gens dans cette norme statistique Lexter-kun.C’était un juste retour que d’utiliser une telle proximité rabaissant avec lui. Il avait totalement pastiché sa marche de respect, mais je ne suis pas dupe.
Irina ▬ Tu es ici car un jour il n’y aura pas ta gouvernante pour t’empêcher de tuer le chien ou ton grand frère, que ton père ne pourra pas cacher le scandale. Parce qu‘un jour cela t’amènera à tuer ta mère que tu trouves si bête et ton père pour te venger. Tu finiras ta vie en prison car au Japon on ne condamne pas à des soins à vie les gens atteint de ce genre d’afflictions mentales. Tu ne vas bien que parce que tu ne peux pas prendre de recul par rapport à tes actes.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 7 Nov 2019 - 21:16
Lexter s'attendait à ce qu'elle accentue le raisonnement de son père et lui donne une affirmative par rapport à ce qu'il lui avait soufflé plusieurs fois.
Les enfants de ton âge ne se comporte pas comme ça.
Au lieu de faire preuve de brutalité, exprime toi avec des mots !
Un grand homme se doit de bien se tenir ! Tu es intelligent, plus que ton frère, mais tu es incontrôlable ! A qui suis-je sensé délivrer l'avenir de notre famille avec une attitude comme la tienne ?
Des brimades, des brimades et encore des brimades. Bien évidemment, le jeune homme passait totalement outre voir pire encore : il faisait en sorte d'empirer la situation pour faire vriller son père. Il avait bien saisi qu'il en attendait énormément de lui, bien plus que son frère. D'ailleurs, la comparaison qu'il ne manquait jamais de marquer entre lui et Armande, le confortait dans le principe même qu'il réclamait, malgré tout, davantage de sa part. Dans cette contradiction, le garçonnet se sentait donc supérieur à son aîné en plus de s'octroyer le droit de déclencher des tempêtes entre lui et son paternel.
Après tout, c'était sur ses épaules que reposait l'avenir de la famille. Cette idée lui paraissait tellement ennuyeuse que Lexter éprouvait la situation comme un piège, un socle dans lequel le forgeait son père. Un étouffement aigu. Et il détestait être pris dans un étau alors qu'on ne lui avait même pas demandé la permission ni même ce qu'il souhaitait.
Que de surprise alors, de constater que cette femme préférait lui expliquer clairement les choses, plutôt que de l'inciter à être ce à quoi il se refusait, dans des réactions chaque fois violentes. Il pencha alors la tête en avant de sorte à aligner ses yeux bruns sur la surface lisse de son bureau, tout en écoutant attentivement la psychiatre.
-Vous êtes en train de me dire... Que la normalité n'existe pas d'un certain point de vue, mais , que la norme est dictée en fonction d'un code majoritaire ?
Son nez se plissa à cette conclusion qui lui paraissait un peu confuse et contradictoire, mais dont il comprenait tout de même l'essentiel. Il se redressa alors en prenant un bonbon noir entre ses doigts, qu'il se mit à observer.
-Ce sont les codes, qui déterminent une norme à suivre.
Il ne voyait pas tellement en quoi il était en décalage par rapport à ses camarades, ou même sa propre famille. Il connaissait les règles et il savait les suivre. Cette information lui échappait, bien qu'il saisissait la globalité de la démonstration. Toutefois, l'explication ne tarda pas à sortir de sa bouche.
Ses mots.
Ses actes.
Son comportement.
Son état d'esprit.
D'apparence, Lexter paraissait être un être tout à fait innocent et angélique. Voir charmant. Mais si on prenait la peine d'en faire le contour, on pouvait deviner que quelque chose clochait, rien que dans son attitude quand une situation ne tournait pas à son avantage.
Il continuait de la fixer, avec un petit air curieux, accroché sur sa ride du lion. Elle en revenait toujours à dire qu'un jour, il pourrait tuer quelqu'un. Cette perspective le laissait un peu perplexe.
Mais au fond de lui, quand il y réfléchissait, il avait conscience que même en répandant le mal, ou le sang à partir d'une fourchette, il ne s'en était jamais voulu. Pas parce qu'il ne savait pas que ses actes étaient mauvais, loin de là. Mais parce que tout ça lui semblait légitime en plus d'être incapable d'éprouver des remords.
Ses jambes se remirent en action, balançant d'avant en arrière, baissant cette fois-ci légèrement le regard en biais.
-Avoir des remords, c'est perdre son temps. Quand on veut quelque chose, on le prend et c'est tout. C'est inutile de regretter. Les gens sont faibles ou juste... Hypocrites. Je le sais, parce que plusieurs fois j'ai vu, ils se cachent pour faire de mauvaises choses, les bonbons rouges. Moi je le fais juste, parce que moi pour, c'est normal. Mais je veux pas aller en prison quand même. Est-ce que je dois me cacher aussi ? J'veux pas me cacher non plus. J'veux juste qu'on me laisse faire ce que je veux.
Autant il comprenait, autant rien ne lui plaisait dans cette affaire. Parce que tout naturellement, l'idée de maitrise et de contrôle s'imposait à lui et par ce fait : faire des efforts et se contenir.
Et ça, c'était un chemin sur lequel notre petit minet n'avait même pas fait un seul pas.
Les enfants de ton âge ne se comporte pas comme ça.
Au lieu de faire preuve de brutalité, exprime toi avec des mots !
Un grand homme se doit de bien se tenir ! Tu es intelligent, plus que ton frère, mais tu es incontrôlable ! A qui suis-je sensé délivrer l'avenir de notre famille avec une attitude comme la tienne ?
Des brimades, des brimades et encore des brimades. Bien évidemment, le jeune homme passait totalement outre voir pire encore : il faisait en sorte d'empirer la situation pour faire vriller son père. Il avait bien saisi qu'il en attendait énormément de lui, bien plus que son frère. D'ailleurs, la comparaison qu'il ne manquait jamais de marquer entre lui et Armande, le confortait dans le principe même qu'il réclamait, malgré tout, davantage de sa part. Dans cette contradiction, le garçonnet se sentait donc supérieur à son aîné en plus de s'octroyer le droit de déclencher des tempêtes entre lui et son paternel.
Après tout, c'était sur ses épaules que reposait l'avenir de la famille. Cette idée lui paraissait tellement ennuyeuse que Lexter éprouvait la situation comme un piège, un socle dans lequel le forgeait son père. Un étouffement aigu. Et il détestait être pris dans un étau alors qu'on ne lui avait même pas demandé la permission ni même ce qu'il souhaitait.
Que de surprise alors, de constater que cette femme préférait lui expliquer clairement les choses, plutôt que de l'inciter à être ce à quoi il se refusait, dans des réactions chaque fois violentes. Il pencha alors la tête en avant de sorte à aligner ses yeux bruns sur la surface lisse de son bureau, tout en écoutant attentivement la psychiatre.
-Vous êtes en train de me dire... Que la normalité n'existe pas d'un certain point de vue, mais , que la norme est dictée en fonction d'un code majoritaire ?
Son nez se plissa à cette conclusion qui lui paraissait un peu confuse et contradictoire, mais dont il comprenait tout de même l'essentiel. Il se redressa alors en prenant un bonbon noir entre ses doigts, qu'il se mit à observer.
-Ce sont les codes, qui déterminent une norme à suivre.
Il ne voyait pas tellement en quoi il était en décalage par rapport à ses camarades, ou même sa propre famille. Il connaissait les règles et il savait les suivre. Cette information lui échappait, bien qu'il saisissait la globalité de la démonstration. Toutefois, l'explication ne tarda pas à sortir de sa bouche.
Ses mots.
Ses actes.
Son comportement.
Son état d'esprit.
D'apparence, Lexter paraissait être un être tout à fait innocent et angélique. Voir charmant. Mais si on prenait la peine d'en faire le contour, on pouvait deviner que quelque chose clochait, rien que dans son attitude quand une situation ne tournait pas à son avantage.
Il continuait de la fixer, avec un petit air curieux, accroché sur sa ride du lion. Elle en revenait toujours à dire qu'un jour, il pourrait tuer quelqu'un. Cette perspective le laissait un peu perplexe.
Mais au fond de lui, quand il y réfléchissait, il avait conscience que même en répandant le mal, ou le sang à partir d'une fourchette, il ne s'en était jamais voulu. Pas parce qu'il ne savait pas que ses actes étaient mauvais, loin de là. Mais parce que tout ça lui semblait légitime en plus d'être incapable d'éprouver des remords.
Ses jambes se remirent en action, balançant d'avant en arrière, baissant cette fois-ci légèrement le regard en biais.
-Avoir des remords, c'est perdre son temps. Quand on veut quelque chose, on le prend et c'est tout. C'est inutile de regretter. Les gens sont faibles ou juste... Hypocrites. Je le sais, parce que plusieurs fois j'ai vu, ils se cachent pour faire de mauvaises choses, les bonbons rouges. Moi je le fais juste, parce que moi pour, c'est normal. Mais je veux pas aller en prison quand même. Est-ce que je dois me cacher aussi ? J'veux pas me cacher non plus. J'veux juste qu'on me laisse faire ce que je veux.
Autant il comprenait, autant rien ne lui plaisait dans cette affaire. Parce que tout naturellement, l'idée de maitrise et de contrôle s'imposait à lui et par ce fait : faire des efforts et se contenir.
Et ça, c'était un chemin sur lequel notre petit minet n'avait même pas fait un seul pas.
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