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Ven 8 Nov 2019 - 18:15
C’est un concept complexe que celui de norme sociale et de fonctionnement des interactions groupale pour un enfant de son âge. Même en avance sur sa compréhension des choses, à son âge on étudie les équations simples et les théorèmes géométrique, pas la fouloscopie ou la façon dont un être fonctionne psychologiquement parlant.
Irina ▬ Je vais tâcher de t’expliquer simplement. Quand toi et d’autre personnes vous vous rassemblez, vous former un groupe. Ce groupe, parfois est constituer d’éléments qui vous rapprochent les uns les autres. Par exemple, vous avez tous des manteaux rouges. Dis-je en rassemblant cinq bonbons rouges.Voilà maintenant que je donnais un cours simplifié à l’extrême de psychologie de conduite sociale et groupale à un enfant de douze ans, me voilà bien.
Irina ▬ Si un autre enfant avec un manteau noir arrive, il n‘est pas dans la norme du groupe. Dans la vie, il y a plein de groupes. Tu fais partie d’une famille, qui fait donc un groupe. Tu as douze ans et tu étais dans une classe, à l’école. Donc tu fais partis du groupe “classe” en un sens. Vous obéissez à des normes de groupe. Toutefois, tu fais partie également de la société.Il comprenait parfaitement le message, malgré les concepts. Il n’y avait qu’à voir comment il me répondit à la suite de mon intervention et comment il enchaînait encore juste après pour expliquer sa vision du monde et pourquoi le fait d’avoir des remords était juste une perte de temps dans la vie de tous les jours.
Cette société compte un certain nombre de normes en exercice. Il se trouve que tu es ce qu’on appelle un sociopathe. Ou en tout cas tu présentes ce qu’on appelle des troubles du comportement antisociale. Peu de gens sont atteint de ce genres de troubles et c’est donc cela qui fait qu’on pourrait dire de vous que vous êtes anormaux, mais ce n'est pas une réalité absolue, juste un point de vue de la société définissant ce qui est normal.
En revanche, ton cerveau a une façon bien particulière de fonctionner, ce qui explique que tu n‘as pas de remords.
Je n’ai pas prévu aujourd’hui de lui faire un cours sur le remord. Nous sommes loin de pouvoir arriver à cela, surtout sans médicaments pour le moment. La phase d’acceptation de son problème sera déjà assez longue comme ça déjà. Il ne voit pas le monstre qu’il est en réalité, la machine à saccage qu’il peut devenir, ou à quel point il est en effet anormal. Il va falloir un travail considérable pour arriver à obtenir de lui qu’il comprenne une chose pareille.
Irina ▬ En réalité avoir ou non des remords n’est pas un choix, c’est un fonctionnement normal. Mais nous reviendrons là-dessus un autre jour. Tu vas demeurer ici pendant longtemps jeune homme et faire une scolarité spéciale ici.
Etilya sur DK RPG
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Lun 11 Nov 2019 - 15:29
Il l'écoutait sagement, en silence. De temps à autre, il baladait son regard sur son bureau, puis il le retournait vers elle. De quelle couleur était cette femme ? De quel groupe faisait-elle partie? Elle qui pouvait comprendre les différentes jonctions de sa position, alignée sur celle des autres. Un caméléon sûrement. Oui, c'était ce qu'il se disait, intérieurement. Pour être à sa place, il fallait certainement savoir arborer toutes les couleurs de l'univers. Mais est-ce qu'on ne s'y perdait pas un peu parfois ?
Il se pinça le nez tout en réfléchissant à cette possibilité infinie de combinaisons colorées qui ferait perdre la tête à plus d'un.
Un caméléon.
Mais le mot qu'elle employa, le terme apposé sur sa personne comme une étiquette bien rigide, le fit sursauter de surprise. Cette expression lui paraissait un peu grossière pour un enfant de son âge. Mais où il aurait pu attraper ces symptômes ?
-Et ça vient d'où, ces troubles du comportement ? Mon frère Armande, lui, il n'est pas du tout comme moi. Il pleurait souvent quand on était petits. Et il est quand même un peu stupide. Pourtant, on fait parti du même groupe. Père me demande souvent ce qu'il a loupé avec moi. Alors qu'est ce qu'il a loupé finalement ?
Bien-sûr, Lexter n'éprouvait pas cette sensation d'être potentiellement raté. Mais en concordance avec les explications de cette femme, il tentait juste de mettre sa situation en relation avec ces manteaux rouges qui le rejetaient.
-Si avoir des remords est un fonctionnement normal pour les autres, pourquoi moi je m'en fiche ?
Du bout du doigt, il pointa son index vers son crâne en tapotant dessus.
-Ca veut dire que mon cerveau n'est pas fait comme tout le monde ?
Le jeune garçon ouvrit de grands yeux tout ronds, stupéfait par cette théorie. Il n'y voyait toujours là aucun inconvénient, bien au contraire, cette supposition tendait même à l'exciter. Encore une facette qui se révélait à lui comme une interprétation à sa supériorité à ses congénères. Son manque de remords, l'aiderait forcément à aller toujours plus loin, même si cela signifiait écraser les autres sur son passage.
Malgré le fait que sa psychiatre lui annonçait revenir sur le sujet intéressé plus tard, il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir attraper les réponses dans l'immédiat. Il se mit alors debout sur ses courtes jambes et s'accouda sur la surface de la table. Un air grave s'immisça sur ses traits enfantins, comme s'il tentait à nouveau de décrypter ses intentions.
-Vous allez me tester, c'est ça ?
Il se pinça le nez tout en réfléchissant à cette possibilité infinie de combinaisons colorées qui ferait perdre la tête à plus d'un.
Un caméléon.
Mais le mot qu'elle employa, le terme apposé sur sa personne comme une étiquette bien rigide, le fit sursauter de surprise. Cette expression lui paraissait un peu grossière pour un enfant de son âge. Mais où il aurait pu attraper ces symptômes ?
-Et ça vient d'où, ces troubles du comportement ? Mon frère Armande, lui, il n'est pas du tout comme moi. Il pleurait souvent quand on était petits. Et il est quand même un peu stupide. Pourtant, on fait parti du même groupe. Père me demande souvent ce qu'il a loupé avec moi. Alors qu'est ce qu'il a loupé finalement ?
Bien-sûr, Lexter n'éprouvait pas cette sensation d'être potentiellement raté. Mais en concordance avec les explications de cette femme, il tentait juste de mettre sa situation en relation avec ces manteaux rouges qui le rejetaient.
-Si avoir des remords est un fonctionnement normal pour les autres, pourquoi moi je m'en fiche ?
Du bout du doigt, il pointa son index vers son crâne en tapotant dessus.
-Ca veut dire que mon cerveau n'est pas fait comme tout le monde ?
Le jeune garçon ouvrit de grands yeux tout ronds, stupéfait par cette théorie. Il n'y voyait toujours là aucun inconvénient, bien au contraire, cette supposition tendait même à l'exciter. Encore une facette qui se révélait à lui comme une interprétation à sa supériorité à ses congénères. Son manque de remords, l'aiderait forcément à aller toujours plus loin, même si cela signifiait écraser les autres sur son passage.
Malgré le fait que sa psychiatre lui annonçait revenir sur le sujet intéressé plus tard, il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir attraper les réponses dans l'immédiat. Il se mit alors debout sur ses courtes jambes et s'accouda sur la surface de la table. Un air grave s'immisça sur ses traits enfantins, comme s'il tentait à nouveau de décrypter ses intentions.
-Vous allez me tester, c'est ça ?
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Mar 12 Nov 2019 - 14:26
Décidément il était vraiment emmerdant ce gamin à vouloir toujours savoir le pourquoi du comment. C’est bien la raison pour laquelle je ne suis pas pédopsychiatre. Je ne supporte pas les enfants. Toutefois, il se trouve que le directeur de l’hôpital a le cœur sur la main et les poches financées par le père de ce lardon.
Je passais ma main sur ma tempe droite tout en replaçant délicatement une mèche rebelle de ma chevelure d’or blanc. Qu’il était agaçant de devoir expliquer en détail ce genre de choses, mais bien pire encore de faire comprendre ça à un sale gamin.
Je passais ma main sur ma tempe droite tout en replaçant délicatement une mèche rebelle de ma chevelure d’or blanc. Qu’il était agaçant de devoir expliquer en détail ce genre de choses, mais bien pire encore de faire comprendre ça à un sale gamin.
Irina ▬ Les troubles de la personnalité antisociale, ce qui génère des cas de sociopathie dans le pire des cas, a plusieurs origines possible dont une part environnementale. Toutefois, il y a une part de génétique qui a été mis en relief depuis un moment. Bien que ce soit majoritairement dû à une combinaison de facteurs environnementaux et biologique. Le fait est que pour la sociopathie, il y a plus de facteurs environnement, à moins que tu ne sois un psychopathe et que ce soit plus génétique. Dans les deux cas, il y a un peu de tout.Encore des “pourquoi pourquoi pourquoi”... comme c’est épuisant de parler avec un enfant.
Irina ▬ Le cerveau est une machine biologique sensible. Il suffit que tu aies un déséquilibre hormonale quelconque induisant un problème dans la sécrétion des neuro excitateurs responsables du remords pour que tu ne puisses simplement pas en éprouver. Ce qui signifie donc qu’en effet ton cerveau ne fonctionnement pas comme il devrait fonctionner.Il ne sait pas que je l’ai déjà testé en un sens. Il a déjà passé des tests avec un de mes collaborateurs, ce qui a permis d’orienter son cas vers moi, certes avec la pression du père, mais je n’aurais pas accepté sans que cela soit un véritable cas.
Irina ▬ Tu as déjà vu une personne avec qui je travaille qui t’a fait passer des tests. Toutefois oui, tu seras évalué régulièrement tout au long de ton séjour et de ton suivi. Aujourd’hui je ne pense pas avoir besoin de t’évaluer. Je sais que tu as des tendances à faire du mal aux animaux, donc si tu es pyromane et que tu fais au lit la nuit, tu as la trinité de McDonald ce qui fait clairement de toi une victime d’un trouble de la personnalité antisocial que nous aurons à définir.J’ai pris une lamper de mon thé noir en me demandant un instant si je n’avais pas été trop sèche avec ce gamin, mais en même temps, ce n'est que ça, un gamin. Même le plus malin des humains ne reste finalement qu’un singe sans poil à peine conscience de sa condition pitoyable. Les sorciers ont en moyenne un quotient intellectuel plus élevé que les humains. Il est peut-être intelligent, je le lis dans son regard, mais à son âge j'étudiais déjà des concepts complexes et je me mettais en condition pour commencer la médecine un ou deux ans plus tard. Il a quelque part un intérêt en tout cas. Il est un peu comme un diamant brut qu'il faudrait tailler. Avec ses tendances, cela pourrait être un jeu amusant que d'essayer d'en faire quelque chose de convenable.
Irina ▬ J’ai parlé des règles et des sanctions tout à l’heure, mais si tu es un patient exemplaire, tu seras récompensé évidemment.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 14 Nov 2019 - 23:21
Il s'accouda sur la table, posant mollement son menton sur la paume de sa main. Toute cette théorie maintenait son esprit dans le vif, bien que son corps ressentait une certaine fatigue due aux médicaments. Pour autant, Lexter buvait ses paroles, à la fois attentif et intrigué par ses explications. Tout ça lui paraissait incroyable, stimulant son intérêt et son adrénaline.
Du haut de ses douze ans, il traduisait la raison de sa présence ici et peu à peu, comprenait que son environnement avait joué sur son subconscient pour l'amener dans cette direction. Et par environnement, il sauta vite à la conclusion que son cadre familial en faisait parti. Il se demandait si son père avait eu vent de cette nouvelle, juste pour le savoir blêmir au fond de son lit avec sa conscience qui l'empêcherait de dormir. Cette hypothèse fit glisser un sourire narquois sur son visage. Evidemment, il ne s'agissait pas que de cela. La psychiatre soulignait un facteur biologique, qui restait une condition assez imprévisible à son développement. Pour ce qui était de la génétique, le jeune homme ne voyait pas vraiment comment une telle chose était possible. A sa connaissance, personne ne lui ressemblait sur ce plan dans la famille. Mais peut-être ne savait-il tout simplement pas.
A ce stade, on ne saurait déterminer s'il s'agissait de sociopathie ou de psychopathie, les deux cas étant différents, même si lui ne connaissait pas les symptômes qui les séparaient.
-D'accord. Se contenta t-il de répondre en se grattant la joue.
Une réponse courte, parce qu'il ne voyait pas quoi poser d'autres comme questions. En tout cas, pas jusqu'à ce qu'elle lui invoque certaines de ses caractéristiques, qui le fit froncer du nez d'une mine un peu dégoûtée.
-Boarf ! Non, je sais me retenir !
Il rouspétait en balançant la tête de droite à gauche, mais ne démentait pas au sujet des animaux, très justement parce ce qu'il trouvait cette réalité bien moins grave que faire au lit. Toutefois, on ne lui connaissait pas d'épisode pyromane, bien qu'on pouvait largement supposer que cramer sa propre chambre puisse l'amuser.
-Mère ne veut pas que je joue avec les allumettes. Elle dit que c'est dangereux.
Il se mit à bouger son buste en dodelinant de la tête, affichant une petite moue. Mais lorsqu'elle émit la possibilité d'une récompense, ses yeux s'éclairèrent en un claquement de doigt. Assez typique d'un chérubin qui cherchait son propre intérêt et elle avait bien compris comment le manier. Après, restait à évaluer si cette récompense valait véritablement son obéissance. Et même dans cette perspective, Lexter se montrerait véritablement exécrable, cherchant toujours à obtenir plus et à se blesser plus, lui et les autres, pour crever l'enfer dans lequel il se confondrait.
-Comme quoi, par exemple ?
Disséquer un chat ?
Du haut de ses douze ans, il traduisait la raison de sa présence ici et peu à peu, comprenait que son environnement avait joué sur son subconscient pour l'amener dans cette direction. Et par environnement, il sauta vite à la conclusion que son cadre familial en faisait parti. Il se demandait si son père avait eu vent de cette nouvelle, juste pour le savoir blêmir au fond de son lit avec sa conscience qui l'empêcherait de dormir. Cette hypothèse fit glisser un sourire narquois sur son visage. Evidemment, il ne s'agissait pas que de cela. La psychiatre soulignait un facteur biologique, qui restait une condition assez imprévisible à son développement. Pour ce qui était de la génétique, le jeune homme ne voyait pas vraiment comment une telle chose était possible. A sa connaissance, personne ne lui ressemblait sur ce plan dans la famille. Mais peut-être ne savait-il tout simplement pas.
A ce stade, on ne saurait déterminer s'il s'agissait de sociopathie ou de psychopathie, les deux cas étant différents, même si lui ne connaissait pas les symptômes qui les séparaient.
-D'accord. Se contenta t-il de répondre en se grattant la joue.
Une réponse courte, parce qu'il ne voyait pas quoi poser d'autres comme questions. En tout cas, pas jusqu'à ce qu'elle lui invoque certaines de ses caractéristiques, qui le fit froncer du nez d'une mine un peu dégoûtée.
-Boarf ! Non, je sais me retenir !
Il rouspétait en balançant la tête de droite à gauche, mais ne démentait pas au sujet des animaux, très justement parce ce qu'il trouvait cette réalité bien moins grave que faire au lit. Toutefois, on ne lui connaissait pas d'épisode pyromane, bien qu'on pouvait largement supposer que cramer sa propre chambre puisse l'amuser.
-Mère ne veut pas que je joue avec les allumettes. Elle dit que c'est dangereux.
Il se mit à bouger son buste en dodelinant de la tête, affichant une petite moue. Mais lorsqu'elle émit la possibilité d'une récompense, ses yeux s'éclairèrent en un claquement de doigt. Assez typique d'un chérubin qui cherchait son propre intérêt et elle avait bien compris comment le manier. Après, restait à évaluer si cette récompense valait véritablement son obéissance. Et même dans cette perspective, Lexter se montrerait véritablement exécrable, cherchant toujours à obtenir plus et à se blesser plus, lui et les autres, pour crever l'enfer dans lequel il se confondrait.
-Comme quoi, par exemple ?
Disséquer un chat ?
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Mer 27 Nov 2019 - 12:12
“Combien de temps”, “pourquoi”, “à cause de qui”, tant de questions depuis le début de cet entretien que je menais avec ce petit monstre sorti tout droit du néant. Un simple geste de ma part et je peux anéantir le petit être qui se trouve devant moi, le faisant devenir une page blanche. Je pourrais même expérimenter un nouvel essai de transfert mémoriel total dans un corps étranger dans le seul but d’observer la réaction d’un homme de soixante ans de souvenirs dans ce corps. L’Altruisme ne serait pas très content de mes expériences sur les humains, mais finalement, c’est un peu comme du clonage tout ça. Je pourrais faire progresser la science à un autre niveau grâce à ça. Mais non, car cela ne pourrait être utilisable pour un sorcier, pas plus que cela ne permet un transfert de conscience, c’est juste un duplicata.
Je ne pensais pas en me levant ce matin avoir une conversation aussi riche en tout cas avec ce petit, bien que cela n’augure rien de bon pour la suite s’il n’est pas pris en charge. Le fait qu’il n’ait pas eu l’accès facile au feu aide au moins à se dire que ce n’est pas un pyromane juvénile pour le moment. Il faut limiter le plus possible la sensation de plaisir liée à l’accomplissement de certaine actions pour le moment libératrices.
Je m’embrouille dans mes pensées tandis qu’il répond avec rapidité à ce que je lui avais demandé ou indignation en parlant de possible fuite nocturne. Il y a peut-être matière à creuser, mais le simple fait qu’il songe alors à pouvoir disséquer un chat en guise de récompense est une preuve du trouble intérieur qu’est le sien. Un enfant normal ne s’attend pas à son âge à des récompenses liés à un savoir à acquérir, mais au moins il n’a pas pensé à faire une vivisection, c’est déjà ça.
L’homme entre et reste dans le cadre de la porte.
Je ne pensais pas en me levant ce matin avoir une conversation aussi riche en tout cas avec ce petit, bien que cela n’augure rien de bon pour la suite s’il n’est pas pris en charge. Le fait qu’il n’ait pas eu l’accès facile au feu aide au moins à se dire que ce n’est pas un pyromane juvénile pour le moment. Il faut limiter le plus possible la sensation de plaisir liée à l’accomplissement de certaine actions pour le moment libératrices.
Je m’embrouille dans mes pensées tandis qu’il répond avec rapidité à ce que je lui avais demandé ou indignation en parlant de possible fuite nocturne. Il y a peut-être matière à creuser, mais le simple fait qu’il songe alors à pouvoir disséquer un chat en guise de récompense est une preuve du trouble intérieur qu’est le sien. Un enfant normal ne s’attend pas à son âge à des récompenses liés à un savoir à acquérir, mais au moins il n’a pas pensé à faire une vivisection, c’est déjà ça.
Irina ▬ Je ne fonctionne pas dans le cadre de la thérapie avec la carotte et le bâton. Si tu es calme et docile, tu seras récompensé, point. Tu es actuellement fermé avec une restriction de sécurité de haut niveau à cause de la nature de ta pathologie et le degrés d’événements rapportés jouant contre toi, notamment l’agression sur ta propre mère. Plus tu resteras dans les clous du règlement, plus ta sécurité sera légère.A travers la vitre de mon bureau donnant sur le centre névralgique de mon service, je fais signe à un infirmier de venir.
Si tu fais des colères comme celle d’avant, tu seras envoyé à l’isolement. Crois-moi, à en écouter ceux qui y sont allé, ce n’est pas une bonne idée que de faire en sorte d’y être envoyé.
L’homme entre et reste dans le cadre de la porte.
Irina ▬ Lexter. Je suis contente que tu ailles bien. J’espère que tu te plairas parmi nous. Je vais te prescrire des médicaments à un dosage moins important que ceux qui t’assomment actuellement et nous reparlerons demain.
Etilya sur DK RPG
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Ven 29 Nov 2019 - 19:23
Cela ne lui suffisait clairement pas. Sa bonne conduite ne lui vaudrait qu'une liberté accentuée mais rien de bien éloquent puisqu'il continuerait d'être enfermé. Lexter ne craignait pas sa propre colère, puisque jusqu'ici, elle lui avait apporté ce qu'il souhaitait. Mais dans cette situation, chacune de ses crises lui reviendrait directement dans la face, puisqu'elles seront balayées par une punition assez rude.
Machinalement, il se pinçait la lèvre inférieure de ses deux doigts pour la faire remuer, assez songeur. Son esprit tentait d'anticiper ses champs des possibles, mais rien ne lui convenait quand il faisait l'équation. Évidemment, cet enfant ne se plierait pas à ses conditions. En tout cas, pas jusqu'à ce qu'il comprenne où se situe sa véritable place dans ce centre spécialisé en plus d'y trouver son propre intérêt.
D'ailleurs, même en admettant qu'il se tienne à carreau, en quoi cela pouvait lui être bénéfique d'être juste un peu moins emprisonné ? Qu'avait-il à obtenir ici ? Il n'y voyait pas ses comptes et cette sensation démangeait salement sa patience.
Il cessa de tripoter sa bouche, pour se redresser tout droit devant son bureau, les mains jointes en avant. D'un geste nerveux, ses ongles se plantèrent dans ses paumes, rappelant à lui la vive douleur lorsqu'il avait frappé le bureau. Mais il ignora ce rappel, le visage totalement inexpressif mais le corps tendu comme un élastique prêt à éclater. Son état de fatigue, le dissuadait de la confronter une nouvelle fois. Pour le moment, il se contenterait de suivre cet homme qu'elle avait appelé pour le raccompagner dans sa cellule.
Mais dans son regard, vibrait un mécontentement qui ne demandait qu'à exploser. Le défi était loin d'être rempli. Il avait jaugé son adversaire, telle une masse imposante qui lui faisait de l'ombre et le garçon ne comptait pas courber l'échine aussi facilement, consciemment ou non. Cette mission dont Irina se faisait la porteuse symbolique, risquait d'être compliquée à assumer. Il ne s'agissait pas seulement de sa propre sécurité, mais aussi de celle des autres, médecins et patients confondus.
Il ne lui ferait pas de cadeaux. Et elle ne sera pas en reste à ce niveau-là. Il plissa légèrement les yeux.
-Wakata. Fujibayashi-sensei.
Sa réponse sonnait comme une affirmation mesquine mais imperceptible. Contente qu'il aille bien ? Il n'en croyait pas un mot et elle ne les pensait sûrement pas non plus.
Parce que dans cette affaire, un bras de fer s'imposera, au fil des jours, au fil des mois voir même des années. Jusqu'à ce qu'il puisse trouver une issue satisfaisante.
Machinalement, il se pinçait la lèvre inférieure de ses deux doigts pour la faire remuer, assez songeur. Son esprit tentait d'anticiper ses champs des possibles, mais rien ne lui convenait quand il faisait l'équation. Évidemment, cet enfant ne se plierait pas à ses conditions. En tout cas, pas jusqu'à ce qu'il comprenne où se situe sa véritable place dans ce centre spécialisé en plus d'y trouver son propre intérêt.
D'ailleurs, même en admettant qu'il se tienne à carreau, en quoi cela pouvait lui être bénéfique d'être juste un peu moins emprisonné ? Qu'avait-il à obtenir ici ? Il n'y voyait pas ses comptes et cette sensation démangeait salement sa patience.
Il cessa de tripoter sa bouche, pour se redresser tout droit devant son bureau, les mains jointes en avant. D'un geste nerveux, ses ongles se plantèrent dans ses paumes, rappelant à lui la vive douleur lorsqu'il avait frappé le bureau. Mais il ignora ce rappel, le visage totalement inexpressif mais le corps tendu comme un élastique prêt à éclater. Son état de fatigue, le dissuadait de la confronter une nouvelle fois. Pour le moment, il se contenterait de suivre cet homme qu'elle avait appelé pour le raccompagner dans sa cellule.
Mais dans son regard, vibrait un mécontentement qui ne demandait qu'à exploser. Le défi était loin d'être rempli. Il avait jaugé son adversaire, telle une masse imposante qui lui faisait de l'ombre et le garçon ne comptait pas courber l'échine aussi facilement, consciemment ou non. Cette mission dont Irina se faisait la porteuse symbolique, risquait d'être compliquée à assumer. Il ne s'agissait pas seulement de sa propre sécurité, mais aussi de celle des autres, médecins et patients confondus.
Il ne lui ferait pas de cadeaux. Et elle ne sera pas en reste à ce niveau-là. Il plissa légèrement les yeux.
-Wakata. Fujibayashi-sensei.
Sa réponse sonnait comme une affirmation mesquine mais imperceptible. Contente qu'il aille bien ? Il n'en croyait pas un mot et elle ne les pensait sûrement pas non plus.
Parce que dans cette affaire, un bras de fer s'imposera, au fil des jours, au fil des mois voir même des années. Jusqu'à ce qu'il puisse trouver une issue satisfaisante.
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