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Mer 5 Juin 2019 - 17:08
Aujourd’hui est un jour qui n’est pas tout à fait comme les autres. Aaren m’a annoncé qu’ils y avaient de nouvelles recrues au sein des chevaliers des ombres, mais plus encore, que l’une d’elles m’avait été assigné pour formation.
La petite subtilité était que cette nouvelle recrue était une lycane à ce qu’on m’avait dit ce qui n’était pas sans me poser de soucis. Elle était une alpha de ce que j’avais compris, alors je m’attendais à une forme de rébellion constante face à l’autorité. J’ai parcouru le dossier sur cette femme que les chevaliers avaient rapidement constitué grâce à l’entretiens qu’elle avait passé.
Tena Anzu, une jeune femme d’une vingtaine d’années qui exerce dans une pharmacie du centre-ville de Nakanoto depuis pas mal de temps maintenant. Une alpha sans attaches d’aucune sorte et qui n’a pas déclarée avoir de famille. Je m’étonne de cela, car d’après les dossiers que j’ai lus, les lycans sont une espèce qui s’est constituée sur des victimes humaine dans les années quarante. J’avais donc une liste de sujet à aborder et une de ceux à oublier pour le moment.
J’ai décidé de la recevoir dans le bureau de la salle de garde du premier sous-sol du quartier général des chevaliers des ombres pour la voir dans un cadre formel. Je ne porte pas souvent mon équipement légué par mon grand-père, mais pour le coup, j’ai décidé de le sortir de sa malle pour accueillir la nouvelle. Ce dernier est composé de plusieurs pièces de cuir renforçant une tunique en tissu robuste mais souple de couleur sombre. Une capuche que je laisse baissée sur ma nuque, car on n’est pas dans une instance de dissimulation. Je ne relève pas non plus sur mon nez la pièce de tissu censé cacher le bas de mon visage. J’ai préparé du thé noir que je me fournis chez un petit producteur local et que je trouve très bon.
L’heure du rendez-vous ayant sonné, on m’a averti qu’elle venait d’arriver. J’apprécie la ponctualité et cette femme était très ponctuelle pour ce rendez-vous ce qui n’était que pour m’encourager à l’apprécier. Cette femme magnifique est entrée dans le bureau et je me suis levé immédiatement pour l’accueillir.
Riku ▬ Bonjour Taena-san. Mon nom est Kobayashi Riku. Asseyez-vous je vous en prie.Je lui ai fait signe avec la main de prendre place dans le siège devant le bureau avant de prendre place de l’autre côté. J’ai posé sur le bureau la théière ainsi que deux tasses et un pot de crème, de lait, du jus de citron et du sucre.
Riku ▬ Voulez-vous une tasse de thé ?J’ai ouvert le dossier de Taena-san devant nous pour pouvoir remplir quelques formalités administratives qui seront utiles dans l’avenir pour son travail ici.
Riku ▬ J’aimerai tout d’abord vous souhaiter la bienvenue parmi les chevaliers des ombres Taena-san. J’ai été assigné à vous pour au mieux vous incorporer dans nos effectifs. Si vous avez quelques questions que ce soit, n’hésitez pas à m’en faire part avant que nous commençions.Je parlais avec douceur et compréhension, un peu comme si mon rôle de prêtre débordait un peu sur ma tâche ici. Je compris bien vite pourquoi j’avais été assigné à elle pour la mettre en confiance donc. J’avais l’habitude de parler avec des vampires, parfois très dangereux, alors qui de mieux pour s’occuper d’une lycane alpha qui voulait nous rejoindre.
J’arborai un grand sourire, confiant dans la recrue qui se trouvait devant moi.
“Nouvelle venue”
Etilya sur DK RPG
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Mer 5 Juin 2019 - 22:34
C'était aujourd'hui que les choses démarraient bien sérieusement. Elle avait eu l'honneur de s'être vue attribuée son mentor, pour marquer le commencement de son nouveau rôle. Anzu avait eu l'occasion de rencontrer furtivement le chef de son nouveau foyer. Un grand homme à l'air glacial d'apparence, sûrement dû à ses traits physiques par rapport à ses origines, mais sans une certaine chaleur humaine détectable à une attitude très prévenante à son égard. Il lui plaisait bien. Elle n'avait cependant aucune idée du caractère de son nouveau responsable et espéra que le lien puisse s'établir positivement. Après tout, entretenir de bons termes entre recrue et professeur restait essentiel à ses yeux. S'il n'y avait pas d'entente, il n'y aurait pas de bons résultats. De plus, malgré son jeune âge, elle restait tout de même une alpha, donc une chef de meute en conséquence, prenant des décisions et des initiatives. Dans son cas, c'était donc elle, qui menait la danse et non l'inverse. Il fallait donc mettre son instinct en veilleuse pour le moment. Mais la lycane avait bien conscience qu'elle était là pour apprendre et non pour jouer les fortes têtes. Même si elle devnait rencontrer quelques difficultés par rapport à son caractère parfois laborieux vis à vis des autres, elle saurait se mettre en condition et traduire cet entrainement comme des leçons essentielles pour s'affairer à la tâche sous sa meilleure forme. Cependant, gagner le respect de la dame restait non négociable pour avancer.
Elle opta donc pour une tenue décontractée, soit sa veste longue marron qu'elle affectionnait tant puis son jean slim bleu marine avec un t-shirt blanc simple. Pas besoin de se montrer frivole pour un sous, elle allait quand même rencontrer celui qui allait s'occuper de son cas. Les cheveux dans le vent, sous un magnifique soleil, elle se dirigea d'un pas plus que décidé vers son futur.
Comme à son habitude, la lycane se pointa à l'heure annoncée par l'organisation et à l'endroit indiqué. Immédiatement, on la prit en charge pour la mener à la salle supposée être son lieu de rencontre. Elle entra alors dans le bureau en question.
Sa première impression fut plutôt bonne, concernant l'homme chargé de sa formation, bien qu'il ne soit qu'un humain. Et vous connaissez l'avis de notre louve sur ces petits êtres. Apparemment, il avait voulu jouer sur les grandes impressions, avec sa tenue savamment arrangée. On aurait presque dit un guerrier avec sa tunique sombre assemblée à un morceau de cuir pour la soutenir. Sans parler de ses cheveux longs, peut-être aussi longs que les siens. En soi, son être tout entier dégageait une sensation de confort mêlée à une certaine assurance.
Silencieusement, Anzu hocha la tête tout en décryptant son interlocuteur lorsqu'il énonça son nom. Riku Kobayashi. Elle obtempéra ensuite pour emprunter le siège sur lequel il l'invitait à s'asseoir. Celui-ci lui proposa également une tasse de thé, sûrement pour la mettre à l'aise.
-Volontiers.
Il était temps de démarrer cet entretien, en commençant évidemment par les formalités. Malgré l'impassibilité de la jeune femme, le hunter, lui, était comme enveloppé de douceur quand il s'exprimait. Il était si naturel, à croire que cet homme était béni par la gentillesse. Néanmoins, la jeune recrue ne tendait pas vraiment à l'imiter. Tout en restant polie, elle préférait conserver ses distances et en l’occurrence, sa méfiance légendaire, comme si elle soupçonnait une certaine fourberie pour la caresser dans le sens du poil.
-Je suis moi-même ravie d'être ici et de vous rencontrer. J'espère que nous parviendrons à nous entendre dans nos objectifs communs. Et puisque vous me le demandez, j'aimerais savoir ce qui vous a poussé à rejoindre cette organisation de votre côté. Après tout, je suppose que vous avez déjà quelques informations à mon sujet, j'aimerais en retour en savoir un peu plus sur celui qui me formera. Et surtout, pour rentrer dans le vif du sujet, quel programme vous me réservez.
Ses propos étaient limpides. L'alpha aimait savoir à qui elle avait à faire et elle souhaitait qu'il daigne en dire un peu plus sur son compte avant d'accorder un semblant de confiance. Après tout, même si Ôkamiro avait eu confirmation par Rosalie que cette organisation était fiable, ça ne l'empêcherait pas de passer au crible ceux qu'elle allait côtoyer. En effet, il était nécessaire pour sa part de vérifier les intentions de chacun, pour être sur la même longueur d'onde. Sans quoi, la collaboration risquerait d'être difficile.
Elle opta donc pour une tenue décontractée, soit sa veste longue marron qu'elle affectionnait tant puis son jean slim bleu marine avec un t-shirt blanc simple. Pas besoin de se montrer frivole pour un sous, elle allait quand même rencontrer celui qui allait s'occuper de son cas. Les cheveux dans le vent, sous un magnifique soleil, elle se dirigea d'un pas plus que décidé vers son futur.
Comme à son habitude, la lycane se pointa à l'heure annoncée par l'organisation et à l'endroit indiqué. Immédiatement, on la prit en charge pour la mener à la salle supposée être son lieu de rencontre. Elle entra alors dans le bureau en question.
Sa première impression fut plutôt bonne, concernant l'homme chargé de sa formation, bien qu'il ne soit qu'un humain. Et vous connaissez l'avis de notre louve sur ces petits êtres. Apparemment, il avait voulu jouer sur les grandes impressions, avec sa tenue savamment arrangée. On aurait presque dit un guerrier avec sa tunique sombre assemblée à un morceau de cuir pour la soutenir. Sans parler de ses cheveux longs, peut-être aussi longs que les siens. En soi, son être tout entier dégageait une sensation de confort mêlée à une certaine assurance.
Silencieusement, Anzu hocha la tête tout en décryptant son interlocuteur lorsqu'il énonça son nom. Riku Kobayashi. Elle obtempéra ensuite pour emprunter le siège sur lequel il l'invitait à s'asseoir. Celui-ci lui proposa également une tasse de thé, sûrement pour la mettre à l'aise.
-Volontiers.
Il était temps de démarrer cet entretien, en commençant évidemment par les formalités. Malgré l'impassibilité de la jeune femme, le hunter, lui, était comme enveloppé de douceur quand il s'exprimait. Il était si naturel, à croire que cet homme était béni par la gentillesse. Néanmoins, la jeune recrue ne tendait pas vraiment à l'imiter. Tout en restant polie, elle préférait conserver ses distances et en l’occurrence, sa méfiance légendaire, comme si elle soupçonnait une certaine fourberie pour la caresser dans le sens du poil.
-Je suis moi-même ravie d'être ici et de vous rencontrer. J'espère que nous parviendrons à nous entendre dans nos objectifs communs. Et puisque vous me le demandez, j'aimerais savoir ce qui vous a poussé à rejoindre cette organisation de votre côté. Après tout, je suppose que vous avez déjà quelques informations à mon sujet, j'aimerais en retour en savoir un peu plus sur celui qui me formera. Et surtout, pour rentrer dans le vif du sujet, quel programme vous me réservez.
Ses propos étaient limpides. L'alpha aimait savoir à qui elle avait à faire et elle souhaitait qu'il daigne en dire un peu plus sur son compte avant d'accorder un semblant de confiance. Après tout, même si Ôkamiro avait eu confirmation par Rosalie que cette organisation était fiable, ça ne l'empêcherait pas de passer au crible ceux qu'elle allait côtoyer. En effet, il était nécessaire pour sa part de vérifier les intentions de chacun, pour être sur la même longueur d'onde. Sans quoi, la collaboration risquerait d'être difficile.
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Mer 5 Juin 2019 - 22:56
La jeune femme était clairement sur la défensive, mais c’était vraiment quelque chose à laquelle je m’étais soigneusement préparé. C’était une lycane et les humains ne devaient être que de piètres êtres inférieurs de son point de vue.
Je lui servis le thé qu’elle avait accepté par politesse sans aucun doute. Je la laissai ensuite se servir en accompagnement de son thé. Avec l’habitude je pris le mien avec un sucre et un peu de citron, tic que j’avais acquis à la suite d’une longue mission qui s’était déroulée en Angleterre bien des années avant.
Elle se montrait vraiment très curieuse pour une première rencontre. C’était en fait vraiment une question pertinente, ou en tout cas qui l’aurait été avec n’importe qui d’autre ici. J’étais l’un des rares à avoir été débauché pour faire partie de l’organisation, malgré le fait que j’ai hérité de cette fonction de hunter.
Riku ▬ Disons juste que c’est une sorte de tradition familiale Taena-san.
J’avais hérité de cette tenue par mon grand-père qui l’avait porté en tant que hunter, en tant que chevalier des ombres. Bien que de nombreuses pièces eut été réparées avec le temps, c’était une armure qui s’était passé de génération en génération depuis les âges des assassins et le lien avec les chevaliers des ombres.
Riku ▬ Je sais bien que ce n’est pas forcément facile d’arriver dans une organisation composés d’humains. J’espère pouvoir rendre votre incorporation plus douce. Je ne suis membre des chevaliers que depuis un an maintenant, mais je puis vous assurez qu’il y a une bonne raison pour laquelle on vous a confié à moi.
J’ai pris le temps de réfléchir à tous les tests qu’elle avait passé quelques jours plus tôt et il ne me paraissait pas vraiment nécessaire de lui faire refaire passer une épreuve de test de combat. C’était quelque chose surfait je pense pour le moment. Je sais comment se battent les lycans depuis un moment et je ne pense pas qu’un combat face à elle soit quelque chose d’intéressant.
Riku ▬ Je pourrais vous proposer de vous former au combat, mais vous êtes plus forte que moi, et votre capacité de récupération fera de vous le vainqueur inéducable d’un affrontement à long terme. Pour l’instant le programme sera de discuter un peu, à moins que vous ne vouliez vraiment parler de palmarès personnel. Je suis là pour répondre au mieux à toutes vos questions.
J’ai pointé quelques données de son dossier pour pouvoir saisir un peu mieux la situation et revenir à notre conversation.
Riku ▬ Avant toutes choses, voulez-vous être appelée par un surnom ici pour préserver votre anonymat ? Certains chevaliers préfèrent fonctionner ainsi.
“Présentations”
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 6 Juin 2019 - 0:31
Il lui servit alors son thé avant de faire la même chose de son côté. Pas assez sucré à son goût, elle s'octroya le droit de s'en emparer de deux pour le laisser fondre dans le breuvage. Néanmoins, elle ne toucha pas à sa tasse. Ce n'était pas sa préoccupation première pour le moment.
Il commença par lui expliquer d'où lui venait son habit, qu'il mit sur le compte du traditionnel. En soi, ça ne l'étonnait guère. Ca avait l'air d'être typiquement le genre que peu de gens portait de nos jours. L'homme prit également soin de la rassurer par rapport à sa venue ici. Il était évident que débarquer dans un endroit pareil n'était pas chose aisée, surtout quand on était entourés d'humains, des êtres qu'elle ne portait décemment pas dans son cœur. Il ne fallait pas être devin pour le savoir. Mais au fond, c'était elle, la bête, ici. Et il fallait lui faire comprendre également de quoi il en retournait. Elle nota cependant une certaine volonté de vouloir la détendre, même si fidèle à son tempérament, elle ne comptait pas céder tout de suite du terrain. Sa présence dans ces murs comptait déjà une année selon lui et il avança comme quoi il avait de bonnes raisons d'être son mentor. A ce propos, elle arqua un sourcil. De bonnes raisons ? C'est à dire ? Pour matter l'animal qu'elle représentait, c'est ça ? Un peu sceptique, elle rabattit sa jambe sur l'autre, signe qu'elle en attendait un peu plus que ça niveau discours. S'il y avait bien quelque chose qu'elle détestait par dessus tout, c'était d'être apprivoisée comme une arme potentielle qu'on pourrait se mettre dans la poche en toute impunité.
-Je ne tiens pas la nature humaine à coeur. C'est un fait. Mais je ne suis pas là pour sympathiser, juste pour m'acquitter de mon rôle au sein de votre organisme. Peut-être qu'à l'avenir, je changerais de point de vue, à votre sujet.
Elle avait bien conscience qu'elle ne formalisait pas la moindre sympathie à son égard, bien que ce ne soit pas vraiment dirigé contre lui directement. Non, Anzu ne présentait que très peu d'intérêt pour ceux qu'elle ne connaissait pas ou qu'elle ne jugeait pas digne de sa confiance, si ce n'est les Ôka. Les humains, elle préférait les maintenir à distance et ne les imaginait pas loyaux, accaparés par leurs propres désirs, quitte à mentir ou trahir. Al contrario, elle savait aussi qu'elle devrait également faire ses preuves de son côté, même si elle ne jugeait pas ça utile pour le moment.
-Et qu'avez-vous de si particulier pour qu'on décide de vous choisir, vous, me concernant ?
La jeune femme savait ce qu'elle valait et surtout, ce qu'elle voulait. Elle épiait le moindre mot de travers, bien que sa bienveillance lui paraissait déjà assez suspecte en elle-même. Ils avaient besoin d'elle, alors elle s'attendait à ce qu'on essaie de l’appâter d'une façon ou d'une autre, même si ce n'était pas vraiment un bon plan.
Il mesurait néanmoins ce qu'elle représentait et trouvait infructueux d'engager un combat à bras le corps. Déjà parce qu'elle avait déjà passé ce test avec succès et ensuite... Qu'est ce qu'elle avait à prouver à ce niveau là, franchement ? Il décida de poursuivre le programme sur une conversation. Simple et basique, mais ça lui permettrait aisément de connaître ses véritables intentions.
-Je suis d'accord. Ca me convient. J'aurais bien une question pour démarrer. A part moi, et de ce que je sais, un omega, comptez-vous parmi vos rangs d'autres créatures de nature surnaturelle ? Simple curiosité.
Et c'était vrai. Elle était très curieuse de connaître les créatures qui s'aventurent dans cette cause. Juste pour témoigner que l'idée pouvait en inspirer d'autres qu'elle, au delà de sa race.
Apparemment, les personnes qui intégraient les chevaliers des ombres avaient pour habitude de se surnommer. Cela lui arracha un sourire en coin. Pourquoi en faire autant ? Conserver l'anonymat dans ce genre de situation, elle ne voyait pas l'intérêt. Peut-être pour mieux agir sans attirer les problèmes ? Pourtant, ils avaient bien pris l'initiative de se revendiquer aux yeux de tous, ce n'était pas légèrement contradictoire ? Elle émit un petit rire tout en enroulant ses cheveux autour de son doigt avec une légère désinvolture.
-Ma foi, pourquoi pas. Je vais me plier aux coutumes de la maison. Trouvez-moi un mignon petit surnom si le cœur vous en dit.
Non sans sarcasme, elle lui laissait le loisir de choisir. Un surnom, définissait en soi, la personnalité d'une personne. Comment un humain pouvait-il bien la percevoir? Elle se le demandait. En général, plutôt mal.
Il commença par lui expliquer d'où lui venait son habit, qu'il mit sur le compte du traditionnel. En soi, ça ne l'étonnait guère. Ca avait l'air d'être typiquement le genre que peu de gens portait de nos jours. L'homme prit également soin de la rassurer par rapport à sa venue ici. Il était évident que débarquer dans un endroit pareil n'était pas chose aisée, surtout quand on était entourés d'humains, des êtres qu'elle ne portait décemment pas dans son cœur. Il ne fallait pas être devin pour le savoir. Mais au fond, c'était elle, la bête, ici. Et il fallait lui faire comprendre également de quoi il en retournait. Elle nota cependant une certaine volonté de vouloir la détendre, même si fidèle à son tempérament, elle ne comptait pas céder tout de suite du terrain. Sa présence dans ces murs comptait déjà une année selon lui et il avança comme quoi il avait de bonnes raisons d'être son mentor. A ce propos, elle arqua un sourcil. De bonnes raisons ? C'est à dire ? Pour matter l'animal qu'elle représentait, c'est ça ? Un peu sceptique, elle rabattit sa jambe sur l'autre, signe qu'elle en attendait un peu plus que ça niveau discours. S'il y avait bien quelque chose qu'elle détestait par dessus tout, c'était d'être apprivoisée comme une arme potentielle qu'on pourrait se mettre dans la poche en toute impunité.
-Je ne tiens pas la nature humaine à coeur. C'est un fait. Mais je ne suis pas là pour sympathiser, juste pour m'acquitter de mon rôle au sein de votre organisme. Peut-être qu'à l'avenir, je changerais de point de vue, à votre sujet.
Elle avait bien conscience qu'elle ne formalisait pas la moindre sympathie à son égard, bien que ce ne soit pas vraiment dirigé contre lui directement. Non, Anzu ne présentait que très peu d'intérêt pour ceux qu'elle ne connaissait pas ou qu'elle ne jugeait pas digne de sa confiance, si ce n'est les Ôka. Les humains, elle préférait les maintenir à distance et ne les imaginait pas loyaux, accaparés par leurs propres désirs, quitte à mentir ou trahir. Al contrario, elle savait aussi qu'elle devrait également faire ses preuves de son côté, même si elle ne jugeait pas ça utile pour le moment.
-Et qu'avez-vous de si particulier pour qu'on décide de vous choisir, vous, me concernant ?
La jeune femme savait ce qu'elle valait et surtout, ce qu'elle voulait. Elle épiait le moindre mot de travers, bien que sa bienveillance lui paraissait déjà assez suspecte en elle-même. Ils avaient besoin d'elle, alors elle s'attendait à ce qu'on essaie de l’appâter d'une façon ou d'une autre, même si ce n'était pas vraiment un bon plan.
Il mesurait néanmoins ce qu'elle représentait et trouvait infructueux d'engager un combat à bras le corps. Déjà parce qu'elle avait déjà passé ce test avec succès et ensuite... Qu'est ce qu'elle avait à prouver à ce niveau là, franchement ? Il décida de poursuivre le programme sur une conversation. Simple et basique, mais ça lui permettrait aisément de connaître ses véritables intentions.
-Je suis d'accord. Ca me convient. J'aurais bien une question pour démarrer. A part moi, et de ce que je sais, un omega, comptez-vous parmi vos rangs d'autres créatures de nature surnaturelle ? Simple curiosité.
Et c'était vrai. Elle était très curieuse de connaître les créatures qui s'aventurent dans cette cause. Juste pour témoigner que l'idée pouvait en inspirer d'autres qu'elle, au delà de sa race.
Apparemment, les personnes qui intégraient les chevaliers des ombres avaient pour habitude de se surnommer. Cela lui arracha un sourire en coin. Pourquoi en faire autant ? Conserver l'anonymat dans ce genre de situation, elle ne voyait pas l'intérêt. Peut-être pour mieux agir sans attirer les problèmes ? Pourtant, ils avaient bien pris l'initiative de se revendiquer aux yeux de tous, ce n'était pas légèrement contradictoire ? Elle émit un petit rire tout en enroulant ses cheveux autour de son doigt avec une légère désinvolture.
-Ma foi, pourquoi pas. Je vais me plier aux coutumes de la maison. Trouvez-moi un mignon petit surnom si le cœur vous en dit.
Non sans sarcasme, elle lui laissait le loisir de choisir. Un surnom, définissait en soi, la personnalité d'une personne. Comment un humain pouvait-il bien la percevoir? Elle se le demandait. En général, plutôt mal.
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Jeu 6 Juin 2019 - 0:55
C’était à n’y rien comprendre en fait. Je comprenais parfaitement qu’il faille recruter pour gérer au mieux cette affaire d’infectés et surtout pour s’établir durablement au Japon et faire de l’ombre aux autres organisations de hunters possiblement implantées sur le territoire, mais là cela me dépassait. Cette fille ne se cachait même pas de ne pas aimer les humains, ni même de ne pas vouloir fraterniser avec ses camarades chasseurs.
Ce que j’avais de particulier pour former quelqu’un de totalement inapte au combat ? J’aurais bien voulu lui répondre que la force ne fait pas tout et qu’un lycan ne me ferait pas peur pour peu d’avoir une arme capable de le blesser aussi facilement que les nôtres le font avec les vampires. Toutefois, je me suis ravisé que ce n’était pas bien que de faire preuve de vanité en un instant pareil. Le but était après tout de la mettre en confiance et non de la braquer.
La question ultime. Les créatures surnaturelles, comme s’il y en avait d’autre que vampires ou loup-garous. Soit elle en savait plus que moi, soit cela était du domaine du créateur pour ce qui est de pouvoir répondre à cette question.
Elle riait à l’idée même de prendre un surnom. Comment la blâmer. Ce n’était pas forcément une évidence pour tout le monde, mais certain préféraient clairement se dissocier de leur identité véritable et ne pas être appeler par leur nom.
Je pris une gorgée de mon thé noir et en effet il était plus corsé qu’à l’habitude ce qui me fit y mettre un deuxième sucre comme mon interlocutrice.
J’avais toujours ce même ton décontracté et doux que j’avais lorsque j’avais finalement mon masque de prêtre et c’était un peu une situation similaire à un confessionnal en ce moment finalement.
Riku ▬ Si vous n’aimez pas les humains, pourquoi nous rejoindre ? Si vous me permettez de soulever ce paradoxe. Certes vous seriez utile en tant qu’alliées alpha, mais faire partie des chevaliers des ombres suppose une conduite un minimum engageante pour fonctionner en groupe, un peu comme une meute si vous me permettez le parallèle.
Ce que j’avais de particulier pour former quelqu’un de totalement inapte au combat ? J’aurais bien voulu lui répondre que la force ne fait pas tout et qu’un lycan ne me ferait pas peur pour peu d’avoir une arme capable de le blesser aussi facilement que les nôtres le font avec les vampires. Toutefois, je me suis ravisé que ce n’était pas bien que de faire preuve de vanité en un instant pareil. Le but était après tout de la mettre en confiance et non de la braquer.
Riku ▬ Pour vous répondre, je suis un maître du kung-fu et divers art martiaux. Je suppose que c’est pour vous former au combat. Le principe même de ces arts martiaux exclu la force du paramètre conduisant à la victoire en la retournant contre leur adversaire. Sans compter que je suis également doté d’une sorte de flair pour repérer les vampires alors peut-être que monsieur Herrmanson désire fonder une escouade de traqueurs, allez savoir.
La question ultime. Les créatures surnaturelles, comme s’il y en avait d’autre que vampires ou loup-garous. Soit elle en savait plus que moi, soit cela était du domaine du créateur pour ce qui est de pouvoir répondre à cette question.
Riku ▬ Je dois vous dire que qu’un autre omega a été recruté également, mais pour ce qui est l’antenne japonaise, il n’y a pas de vampires qui travaillent avec nous.
Elle riait à l’idée même de prendre un surnom. Comment la blâmer. Ce n’était pas forcément une évidence pour tout le monde, mais certain préféraient clairement se dissocier de leur identité véritable et ne pas être appeler par leur nom.
Riku ▬ Vous m’avez mal compris. Ce n’est pas nous qui donnons les surnoms. C’est seulement si vous voulez vous dissocier de votre vous légale, hors de ces murs. Ma fiancée par exemple ne se fait appeler que Lycoris ici et ne donne pas son nom.
Je pris une gorgée de mon thé noir et en effet il était plus corsé qu’à l’habitude ce qui me fit y mettre un deuxième sucre comme mon interlocutrice.
Riku ▬ Puis-je vous demander si quelque chose a changé depuis votre entretiens ? Meute, ou changement d’avis peut-être ? Car vous semblez nous rejoindre, comme pour accomplir un devoir civique. Ce que je trouve dommageable.
J’avais toujours ce même ton décontracté et doux que j’avais lorsque j’avais finalement mon masque de prêtre et c’était un peu une situation similaire à un confessionnal en ce moment finalement.
“Incertitudes”
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 6 Juin 2019 - 21:31
Décidément, cet homme avait marqué un coup franc bien senti. Et elle n'avait pas pu arrêter la balle. Ceci dit, elle ne pouvait pas dire qu'il avait tort. C'était totalement contradictoire comme réaction et elle en avait précisément conscience. Il la rappela à l'ordre concernant également l'esprit d'équipe, qui reflète la cohésion tel une équipe, telle une meute, terme qui lui parlait parfaitement. Mais il fallait savoir que ce concept était tout nouveau pour la jeune femme, habituée à vagabonder dans la solitude et donc à ne compter sur personne. C'était un travail de poids pour elle et c'était aussi, accessoirement, pour cela qu'elle avait voulu intégrer leur rang. Un jour ou l'autre, il faudrait bien qu'elle sorte de sa zone de confort dans le but de connaître la solidarité, la camaraderie et bien évidemment, sortir de ses préjugés qui l'enfermaient dans une boîte. On pourrait y voir comme une thérapie personnelle mais également une volonté de ranger de côté, ses états d'âmevis à vis des humains. La logique accompagnée de la douceur de cet homme avait au moins pour effet d'enrober un temps soit peu son agressivité. Après avoir laissé un long silence, elle descendit alors d'un ton pour adopter une attitude moins effrontée.
-Je tiens seulement à être honnête avec vous. Je suis bien consciente que mes propos peuvent paraître irraisonnés en vue de la situation, c'est un fait. Mais je tiens à ce que vous sachiez, pour aller au bout de ma pensée, que je sais où se posent les limites de mon esprit, qui m'empêchent dans un sens, d'avancer. Elle tapotait la table de son index droit, le regard penché sur ses propres failles psychologiques. Pour faire court, je tiens à me détacher de mes préjugés et à dépasser ma vision négative. Est-ce que c'est mal ? Et comme vous le mentionnez si bien... Un groupe fonctionne comme une meute. Et pour que les rouages puissent tourner, il faut bien s'entendre avec ses pairs. Ce n'est pas tellement évident pour quelqu'un comme moi, mais je tâcherai de faire ce qu'il faut pour ne pas rester cloîtrée. Je suis bien venue ici.
Elle le fixait d'un air grave. Comment pouvait-il comprendre, de toute façon ? Il devait avoir l'habitude de fonctionner avec les autres. Ca se sentait à mille kilomètres, rien qu'à son comportement et à la façon dont il s'exprimait. Ce devait être un semblable clairement apprécié des siens. Anzu, elle, avait toujours vécu dans la méfiance et dans le mépris. Même de son propre père. Comment pouvait-elle se montrer stable et accomplie du jour au lendemain. Il y aurait du chemin à parcourir, encore.
Il l'informa par la suite de ses diverses compétences. Elle ne manqua pas de trouver ça impressionnant et finit par comprendre pourquoi il lui avait été attribué. Utiliser la force de l'autre pour le neutraliser et la retourner contre son adversaire. Pas étonnant que ce hunter ait été mis sur sa route. En temps normal, elle aurait trouvé ça très certainement imprudent d'avoir un type comme lui comme adversaire mais une forme de respect finit par émerger chez la lycane. Malgré le fait que ce ne soit qu'un humain. Elle préféra donc ne pas le sous-estimer.
-Impressionnant. Vous avez un sacré panel à votre actif. Je saisis un peu mieux pourquoi vous avez été choisi.
Néanmoins, l'idée d'une équipe de traqueurs la laissa songeuse. Traquer ? Dans quel but ? Ils n'étaient pas non plus là pour chasser le gibier mais pour établir de la tolérance entre les races. Elle trouvait le terme barbare et un peu inquiétant. Cependant, Anzu décida de réserver cette pensée pour elle. Elle verrait bien le cas échéant, de quoi il en retourne véritablement.
Pour l'omega, elle savait déjà. Il s'agissait de Daisuke et elle était ravie d'apprendre que son entretien s'était bien passé pour lui. Mais malheureusement, pas de vampire à l'horizon. Une lueur brève de déception apparut alors dans son regard bleu néon.
Voilà maintenant qu'il lui exposa l'idée du surnom dans leur organisme, idée qu'elle avait prise à la rigolade cinq minutes avant. Dans un sens, ce n'était sûrement pas plus mal. Ca lui permettrait de ne pas faire de vague dans son quotidien, en y pensant bien. D'ailleurs, ce guerrier, comme il lui plaisait de le nommer, avait apparemment le cœur déjà pris. C'était presque mignon. Elle croisa donc les bras et pencha la tête en arrière faisant tomber son dos sur son siège, laissant trainer ses pointes de cheveux quelque peu sur le sol. Elle fixait maintenant le plafond afin de méditer à un surnom. En fin de compte, un seul, pas du tout original, lui venait en tête. Mais facile à retenir. Elle se redressa alors pour annoncer le verdict.
-Dans ce cas, ce sera Blue pour moi.
Pour la première fois, elle lui offrit un petit sourire en surélevant un peu ses épaules dans un léger mouvement. Mais rapidement après, son humeur s'assombrit d'un coup, pour laisser place à un visage plus dur qu'en début d'entretien. Inconsciemment, cette réaction laissait déjà entrevoir la réponse à sa question. Oui, il y avait du changement, concernant la meute. Mais au sujet de sa raison ici... Se permettre de rabaisser cette cause qu'elle affectionnait tant à une histoire de devoir civique ? Il se foutait d'elle. C'était bien plus que ça, même si n'en donnait pas vraiment l'air. Le chasseur venait d'ouvrir une porte sensible. Elle avait promis aux Ôka de ne pas les exposer de un. Et de deux...
-Oui. Effectivement. J'ai deux membres à mon actif désormais. Elle demandait intérieurement pardon à Ôkamio pour avoir dit de lui n'être qu'un membre, mais elle ne voulait pas se lancer dans des explications qui ne le regardaient pas. Sous peine de l'agacer très rapidement. Ne vous méprenez pas à mon sujet, Kobayashi-san. Son intonation était sifflante et sévère, n'appréciant pas vraiment la remarque de son interlocuteur. Comme je l'ai déjà exposé, il est temps d'avancer, pour le bien commun de tous. Il faut que les aversions cessent. Je ne donne peut-être pas cette impression mais... C'est quelque chose qui me tient à cœur. Nous avons tous été plus ou moins touchés par de fâcheux événements. Tout ne pourra pas être pardonné, ni oublié. Et je ne demande pas à ce qu'on oublie. Simplement... Qu'il faut s'en souvenir comme d'un exemple pour nous rappeler que cette haine n'engendre rien de bon, pour nous permettre de passer à autre chose et bâtir un avenir plus serein, entre tous. Qu'on puisse tout du moins, se tolérer les uns et les autres.
Ce discours, elle l'avait sorti maintes et maintes fois à son père, c'était comme si ces mots s'étaient inscrits dans son esprit tel un automatisme. Elle se mit à soupirer, décidant de reprendre un peu son calme.
-Ne vous fiez pas à mon attitude. J'essaie de me faire aux autres, comme je peux. Mais retenez une chose. C'est sincère, et fondé. Après tout, nous avons tous quelqu'un à protéger, et pour ça, les conditions doivent s'améliorer. Et j'y crois fermement.
Elle s'empara alors de son thé, pour imiter son hôte. Il était froid. Et trop amer.
-Je tiens seulement à être honnête avec vous. Je suis bien consciente que mes propos peuvent paraître irraisonnés en vue de la situation, c'est un fait. Mais je tiens à ce que vous sachiez, pour aller au bout de ma pensée, que je sais où se posent les limites de mon esprit, qui m'empêchent dans un sens, d'avancer. Elle tapotait la table de son index droit, le regard penché sur ses propres failles psychologiques. Pour faire court, je tiens à me détacher de mes préjugés et à dépasser ma vision négative. Est-ce que c'est mal ? Et comme vous le mentionnez si bien... Un groupe fonctionne comme une meute. Et pour que les rouages puissent tourner, il faut bien s'entendre avec ses pairs. Ce n'est pas tellement évident pour quelqu'un comme moi, mais je tâcherai de faire ce qu'il faut pour ne pas rester cloîtrée. Je suis bien venue ici.
Elle le fixait d'un air grave. Comment pouvait-il comprendre, de toute façon ? Il devait avoir l'habitude de fonctionner avec les autres. Ca se sentait à mille kilomètres, rien qu'à son comportement et à la façon dont il s'exprimait. Ce devait être un semblable clairement apprécié des siens. Anzu, elle, avait toujours vécu dans la méfiance et dans le mépris. Même de son propre père. Comment pouvait-elle se montrer stable et accomplie du jour au lendemain. Il y aurait du chemin à parcourir, encore.
Il l'informa par la suite de ses diverses compétences. Elle ne manqua pas de trouver ça impressionnant et finit par comprendre pourquoi il lui avait été attribué. Utiliser la force de l'autre pour le neutraliser et la retourner contre son adversaire. Pas étonnant que ce hunter ait été mis sur sa route. En temps normal, elle aurait trouvé ça très certainement imprudent d'avoir un type comme lui comme adversaire mais une forme de respect finit par émerger chez la lycane. Malgré le fait que ce ne soit qu'un humain. Elle préféra donc ne pas le sous-estimer.
-Impressionnant. Vous avez un sacré panel à votre actif. Je saisis un peu mieux pourquoi vous avez été choisi.
Néanmoins, l'idée d'une équipe de traqueurs la laissa songeuse. Traquer ? Dans quel but ? Ils n'étaient pas non plus là pour chasser le gibier mais pour établir de la tolérance entre les races. Elle trouvait le terme barbare et un peu inquiétant. Cependant, Anzu décida de réserver cette pensée pour elle. Elle verrait bien le cas échéant, de quoi il en retourne véritablement.
Pour l'omega, elle savait déjà. Il s'agissait de Daisuke et elle était ravie d'apprendre que son entretien s'était bien passé pour lui. Mais malheureusement, pas de vampire à l'horizon. Une lueur brève de déception apparut alors dans son regard bleu néon.
Voilà maintenant qu'il lui exposa l'idée du surnom dans leur organisme, idée qu'elle avait prise à la rigolade cinq minutes avant. Dans un sens, ce n'était sûrement pas plus mal. Ca lui permettrait de ne pas faire de vague dans son quotidien, en y pensant bien. D'ailleurs, ce guerrier, comme il lui plaisait de le nommer, avait apparemment le cœur déjà pris. C'était presque mignon. Elle croisa donc les bras et pencha la tête en arrière faisant tomber son dos sur son siège, laissant trainer ses pointes de cheveux quelque peu sur le sol. Elle fixait maintenant le plafond afin de méditer à un surnom. En fin de compte, un seul, pas du tout original, lui venait en tête. Mais facile à retenir. Elle se redressa alors pour annoncer le verdict.
-Dans ce cas, ce sera Blue pour moi.
Pour la première fois, elle lui offrit un petit sourire en surélevant un peu ses épaules dans un léger mouvement. Mais rapidement après, son humeur s'assombrit d'un coup, pour laisser place à un visage plus dur qu'en début d'entretien. Inconsciemment, cette réaction laissait déjà entrevoir la réponse à sa question. Oui, il y avait du changement, concernant la meute. Mais au sujet de sa raison ici... Se permettre de rabaisser cette cause qu'elle affectionnait tant à une histoire de devoir civique ? Il se foutait d'elle. C'était bien plus que ça, même si n'en donnait pas vraiment l'air. Le chasseur venait d'ouvrir une porte sensible. Elle avait promis aux Ôka de ne pas les exposer de un. Et de deux...
-Oui. Effectivement. J'ai deux membres à mon actif désormais. Elle demandait intérieurement pardon à Ôkamio pour avoir dit de lui n'être qu'un membre, mais elle ne voulait pas se lancer dans des explications qui ne le regardaient pas. Sous peine de l'agacer très rapidement. Ne vous méprenez pas à mon sujet, Kobayashi-san. Son intonation était sifflante et sévère, n'appréciant pas vraiment la remarque de son interlocuteur. Comme je l'ai déjà exposé, il est temps d'avancer, pour le bien commun de tous. Il faut que les aversions cessent. Je ne donne peut-être pas cette impression mais... C'est quelque chose qui me tient à cœur. Nous avons tous été plus ou moins touchés par de fâcheux événements. Tout ne pourra pas être pardonné, ni oublié. Et je ne demande pas à ce qu'on oublie. Simplement... Qu'il faut s'en souvenir comme d'un exemple pour nous rappeler que cette haine n'engendre rien de bon, pour nous permettre de passer à autre chose et bâtir un avenir plus serein, entre tous. Qu'on puisse tout du moins, se tolérer les uns et les autres.
Ce discours, elle l'avait sorti maintes et maintes fois à son père, c'était comme si ces mots s'étaient inscrits dans son esprit tel un automatisme. Elle se mit à soupirer, décidant de reprendre un peu son calme.
-Ne vous fiez pas à mon attitude. J'essaie de me faire aux autres, comme je peux. Mais retenez une chose. C'est sincère, et fondé. Après tout, nous avons tous quelqu'un à protéger, et pour ça, les conditions doivent s'améliorer. Et j'y crois fermement.
Elle s'empara alors de son thé, pour imiter son hôte. Il était froid. Et trop amer.
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Jeu 6 Juin 2019 - 22:29
Je commence à la cerner un peu mieux cette Taena Anzu maintenant. La jeune femme a sans doute traversé une vie assez tumultueuse et n’avait pas l’habitude de faire confiance aux autres. C’était forcément de là que venait à la base son air froid et sur la défensive, mais si Yorgen avait validé sa candidature, c’était qu’elle devait être un excellent élément. C'était le bras droit du chef après tout.
Dépasser ses préjugés, c’était un objectif personnel à l’entendre formuler sa volonté que les lycans et les vampires ou les humains s’acceptent et se tolèrent pour développer une forme d’harmonie entre les espèces. Je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir un large sourire en entendant ces mots, car c’était ce que je défendais d’une certaine manière dans mes sermons aussi bien aux humains qu’aux vampires.
Riku ▬ Vos mots... je jurerai entendre un de mes paroissien lycan.
Je suis ravi que nous partions donc du bon pied en étant d’accord sur le fonctionnement de l’organisation et de ses membres.
Je me suis remis bien droit contre le dossier de mon siège pour réfléchir, voyant son air grave sur le visage. C’était intéressant de discuter avec cette jeune femme. Elle devait autant me jauger que je le faisais, tous deux essayant de décrypter les motivations de l’autres et son expérience ou la légitimité à avoir nos propos.
Riku ▬ Je n’ai aucun mérité pour mes capacités, je passe beaucoup d’heures chaque jours depuis mon plus jeune âge aux arts martiaux. Tout le reste ne découle que de cette expérience.
J’avais pour habitude de rester humble, mais de toute évidence la jeune femme voulait en savoir un peu plus sur moi pour pouvoir me faire confiance et me reconnaître une légitimité à m’occuper d’elle ou même à être ici visiblement.
Je notai avec soin le surnom qui figurerait sur son casier et dans les registres des chevaliers pour les autres membres.
Riku ▬ Très bien Blue-san.
Pour la première fois depuis le début de notre conversation, elle m’offrait même un sourire et avec son visage, c'était bien mieux de l'habiller d'un sourire. La gaité lui allait bien mieux au teint.
J’ai en revanche bien vite déchanté lorsque son visage s’est à nouveau fermé à moi et son ton durci. J’étai littéralement en train de me faire rappeler à l’ordre par la jeune femme, outrée de ce que je lui ai dit juste avant. Elle devrait bien mieux peser ses mots si elle ne veut pas que l’on fasse d’amalgame entre ce qu’elle dit et ce qu’elle pense vraiment, car on aurait vraiment cru qu’elle ne faisait pas çà par conviction.
Riku ▬ J’entends ce que vous dites Blue-san. Je pense qu’il ne vous ait pas encore très facile de bien vous faire comprendre. Manifestement, contrairement à ce que laissaient entendre vos mots, plus que juste aider à chasser les vampires représentants un danger pour les humains, vous avez une réelle ambition de paix entre les espèces qui est très louable. Je ne peux que m’estimer heureux de vous compter comme une sœur d’arme dès à présent.
Les pauses dans son discours étaient révélatrices. Lorsqu’on défend son point de vue avec autant de force et de passion, mais avec des difficultés, c’est bien souvent qu’on a à cœur, à cause d’une raison très personnelle, de défendre ses idées.
Riku ▬ Vous savez Blue-san, on dit de moi aussi que je suis très bon pour écouter les autres et donner des conseils. Sachez donc que si vous avez besoin de parler à quelqu’un sous le secret de la confession... je peux vous écoutez.
“A coeur ouvert”
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Sam 8 Juin 2019 - 21:07
Le hunter était déjà un peu moins perplexe suite à ses confidences. Elle pouvait aisément le deviner grâce au sourire qui s'étira sur le visage du bel homme. Il paraissait déjà plus convaincu et s'exclama même à ses paroles, faisant le parralèle immédiat avec une autre personne, comme si ça s'avérait être une révélation. Le regard d'Anzu s'agrandit à ce moment-là.
-Un lycan... Pa... roissien.. ?
Elle eut du mal à allonger ce mot, détachant les syllabes sous le coup de l'étonnement qui marquait ses traits. On allait de surprise en surprise. D'abord un vampire, puis un lycan... Autant de personne s'était donc convertit à ce monde qui tirait de l'imaginaire ? La lycane avait du mal à saisir cette idéologie mais, elle se râcla la gorge par la suite comme pour se rappeler elle-même à l'ordre. Tolérance, tolérance. Certes, elle ne comprenait pas mais elle n'avait pas à juger cet engouement. Il fallait laisser libre de leur choix et de leurs libres arbitres, sachant qu'ils ne faisaient de mal à personne.
Mais ce qu'Anzu percuta dans un second temps, était que cet homme avait l'air de fréquenter ce genre d'endroit. Et pas à n'importe quelle place. Son ouï ne l'avait pas trompé, elle avait bien entendu le qualificatif qu'il avait emprunté. Cet humain était en fait... Un prêtre ? On lui avait assigné un prêtre, humain, et chasseur. Décidément, il cumulait les étrangetés. Sans se rendre compte, elle se surprit à le fixer, comme si elle tentait de percer son âme. Sans aucune once de méchanceté cependant, disons que c'était plus par curiosité qu'autre chose, comme l'on fixerait un bocal d'eau où des poissons nageraient gentiment. Elle s'y ferait.
Ce qu'elle trouvait également étonnant de la part de ce garçon, était sa modestie et elle pouvait le respecter pour ne pas se mettre en avant. En effet, à côté, elle était ignorante de ces arts et comme il lui avait précisé, ça nécessitait très certainement un rude entrainement pour en arriver à ce stade au sein des Chevaliers des Ombres. Il devait être assez puissant et fort pour qu'on lui confie une alpha d'emblée. Ce qui eu pour effet de titiller son intérêt. Peut-être qu'elle pourrait faire une prise à Ôkamio, histoire de lui faire la misère. Cette pensée l'enchantait d'avance.
-Ne soyez pas modeste. Elle lui sourit gentiment, comme pour lui intimer qu'il n'avait pas besoin de s'en cacher. Vous devez avoir beaucoup de mérite. Et j'ai bien hâte de vous voir à l'oeuvre. Cependant, ne soyez pas trop dur avec moi s'il vous plaît.
Anzu avait bien conscience de son manque d'expériences. Mais cernant le personnage, elle savait qu'il saurait se montrer indulgent, tout en restant ferme.
Il nota ensuite que sa communication pouvait aisément lui porter préjudice, après avoir défendu son point de vue. La lycane se renfrogna. Bien évidemment, le tact était également une facette sur laquelle elle devrait travailler si elle voulait bien se faire comprendre de ses futurs collègues. Un mot de travers avait vite fait d'être très mal interprété et provoquer des tensions inutiles. Et à son avis, tout le monde ne devait pas être aussi conciliant que cet homme.
-Ma méfiance déforme souvent mes propos, comme une sorte de barricade. Je veillerai à surveiller mon langage. Mais je suis ravie que les choses soient plus claires entre nous.
Enfin, à un détail près. L'humain remit cette histoire de chasse aux vampires sur le tapis et cette fois-ci, Anzu ne put s'empêcher de soulever le sujet. L'image de Sachio flotta dans son esprit. Le prénom de Rosalie, l'amie des Ôka fit suite également, sans parler de Bradley et Junya. Elle avança alors son buste au-dessus de la table, comme si elle s'apprêtait à lui murmurer un secret au coin de l'oreille. Mais cette courte distance entre ces deux corps en disait long par rapport aux intentions de l'alpha. Dans une forme de sous-entendu palpable, cela généra une sorte de pression, détonant sur de l'inquiétude mêlée à la perplexité. Il avait intérêt à répondre en son sens. Monter aussi impunément une équipe de traqueurs et les lancer aux trousses des vampires, signait des conséquences désastreuses si des précautions n'étaient pas prises.
-Comme vous le dites, mon souhait est bien la paix entre les races. Mais ôtez-moi d'un doute, Kobayashi-san, quand vous dites chasser les vampires représentants un danger pour les humains, vous n'entendez pas tous les vampires ? Ma question paraît idiote certes. Mais, vous ne vous attendez pas à des conséquences qui risqueraient de compromettre d'avantage la paix entre les races ? Comme une réaction en chaîne, par exemple, qui amènerait à gérer encore plus de conflits. Tout le monde ne partage pas notre idylle. Et si un membre d'un clan devait disparaître par vosgardes, je ne pense pas que le reste du groupe ne réagisse pas.Vous comprenez ? En tout cas, nous, c'est comme ça qu'on fonctionne. C'est un pari que je veux bien prendre, mais il reste risqué. Ce doit être mûrement réfléchi avant de lancer un plan, en mesurant la proportion de nos actes. Je tiens vraiment, à ne pas blesser davantage nos communautés respectives. Que ce soit bien au point.
Elle ne remettait pas en doute les capacités de l'organisme mais elle tenait à faire entendre ce qu'elle en pensait. Les vampires restaient des êtres sociaux. S'attaquer à un membre d'une famille, revenait à s'attaquer à la clique entière. Il fallait donc s'attendre à des représailles lourdes de conséquences s'ils avaient le malheur de faire un seul faux pas. Anzu tenait à mesurer la situation sous tous les angles, avant de ne pas pouvoir revenir en arrière. Elle ne voudrait pas mettre en péril des innocents. L'alpha ne crachait pas sur une bataille, mais elle souhaitait préserver au maximum ce fragile équilibre, en calculant bien leurs coups.
-Vous êtes un prêtre, c'est ça ? Sans vouloir vous offenser, je ne partage pas tellement vos croyances. Et si je devais me confier à quelqu'un, ce serait plutôt à un ami, plutôt qu'à un membre de l'église.
D'autant plus qu'Anzu n'avait pas vraiment de secret à cacher, ni même la conscience lourde.
-Mais je tâcherai d'y penser, au besoin.
Elle omit de prononcer la suite de la phrase qui lui brûlait les lèvres. « Quand je vous ferais confiance. » Mais elle s'en garda. Cet homme avait de bonnes intentions et maintenant qu'elle avait connaissance de son statut particulier, sans trop savoir pourquoi, son esprit s'était quelque peu apaisé pour laisser place, à un respect plus senti. Anzu avait légèrement baissé sa défense.
-Un lycan... Pa... roissien.. ?
Elle eut du mal à allonger ce mot, détachant les syllabes sous le coup de l'étonnement qui marquait ses traits. On allait de surprise en surprise. D'abord un vampire, puis un lycan... Autant de personne s'était donc convertit à ce monde qui tirait de l'imaginaire ? La lycane avait du mal à saisir cette idéologie mais, elle se râcla la gorge par la suite comme pour se rappeler elle-même à l'ordre. Tolérance, tolérance. Certes, elle ne comprenait pas mais elle n'avait pas à juger cet engouement. Il fallait laisser libre de leur choix et de leurs libres arbitres, sachant qu'ils ne faisaient de mal à personne.
Mais ce qu'Anzu percuta dans un second temps, était que cet homme avait l'air de fréquenter ce genre d'endroit. Et pas à n'importe quelle place. Son ouï ne l'avait pas trompé, elle avait bien entendu le qualificatif qu'il avait emprunté. Cet humain était en fait... Un prêtre ? On lui avait assigné un prêtre, humain, et chasseur. Décidément, il cumulait les étrangetés. Sans se rendre compte, elle se surprit à le fixer, comme si elle tentait de percer son âme. Sans aucune once de méchanceté cependant, disons que c'était plus par curiosité qu'autre chose, comme l'on fixerait un bocal d'eau où des poissons nageraient gentiment. Elle s'y ferait.
Ce qu'elle trouvait également étonnant de la part de ce garçon, était sa modestie et elle pouvait le respecter pour ne pas se mettre en avant. En effet, à côté, elle était ignorante de ces arts et comme il lui avait précisé, ça nécessitait très certainement un rude entrainement pour en arriver à ce stade au sein des Chevaliers des Ombres. Il devait être assez puissant et fort pour qu'on lui confie une alpha d'emblée. Ce qui eu pour effet de titiller son intérêt. Peut-être qu'elle pourrait faire une prise à Ôkamio, histoire de lui faire la misère. Cette pensée l'enchantait d'avance.
-Ne soyez pas modeste. Elle lui sourit gentiment, comme pour lui intimer qu'il n'avait pas besoin de s'en cacher. Vous devez avoir beaucoup de mérite. Et j'ai bien hâte de vous voir à l'oeuvre. Cependant, ne soyez pas trop dur avec moi s'il vous plaît.
Anzu avait bien conscience de son manque d'expériences. Mais cernant le personnage, elle savait qu'il saurait se montrer indulgent, tout en restant ferme.
Il nota ensuite que sa communication pouvait aisément lui porter préjudice, après avoir défendu son point de vue. La lycane se renfrogna. Bien évidemment, le tact était également une facette sur laquelle elle devrait travailler si elle voulait bien se faire comprendre de ses futurs collègues. Un mot de travers avait vite fait d'être très mal interprété et provoquer des tensions inutiles. Et à son avis, tout le monde ne devait pas être aussi conciliant que cet homme.
-Ma méfiance déforme souvent mes propos, comme une sorte de barricade. Je veillerai à surveiller mon langage. Mais je suis ravie que les choses soient plus claires entre nous.
Enfin, à un détail près. L'humain remit cette histoire de chasse aux vampires sur le tapis et cette fois-ci, Anzu ne put s'empêcher de soulever le sujet. L'image de Sachio flotta dans son esprit. Le prénom de Rosalie, l'amie des Ôka fit suite également, sans parler de Bradley et Junya. Elle avança alors son buste au-dessus de la table, comme si elle s'apprêtait à lui murmurer un secret au coin de l'oreille. Mais cette courte distance entre ces deux corps en disait long par rapport aux intentions de l'alpha. Dans une forme de sous-entendu palpable, cela généra une sorte de pression, détonant sur de l'inquiétude mêlée à la perplexité. Il avait intérêt à répondre en son sens. Monter aussi impunément une équipe de traqueurs et les lancer aux trousses des vampires, signait des conséquences désastreuses si des précautions n'étaient pas prises.
-Comme vous le dites, mon souhait est bien la paix entre les races. Mais ôtez-moi d'un doute, Kobayashi-san, quand vous dites chasser les vampires représentants un danger pour les humains, vous n'entendez pas tous les vampires ? Ma question paraît idiote certes. Mais, vous ne vous attendez pas à des conséquences qui risqueraient de compromettre d'avantage la paix entre les races ? Comme une réaction en chaîne, par exemple, qui amènerait à gérer encore plus de conflits. Tout le monde ne partage pas notre idylle. Et si un membre d'un clan devait disparaître par vosgardes, je ne pense pas que le reste du groupe ne réagisse pas.Vous comprenez ? En tout cas, nous, c'est comme ça qu'on fonctionne. C'est un pari que je veux bien prendre, mais il reste risqué. Ce doit être mûrement réfléchi avant de lancer un plan, en mesurant la proportion de nos actes. Je tiens vraiment, à ne pas blesser davantage nos communautés respectives. Que ce soit bien au point.
Elle ne remettait pas en doute les capacités de l'organisme mais elle tenait à faire entendre ce qu'elle en pensait. Les vampires restaient des êtres sociaux. S'attaquer à un membre d'une famille, revenait à s'attaquer à la clique entière. Il fallait donc s'attendre à des représailles lourdes de conséquences s'ils avaient le malheur de faire un seul faux pas. Anzu tenait à mesurer la situation sous tous les angles, avant de ne pas pouvoir revenir en arrière. Elle ne voudrait pas mettre en péril des innocents. L'alpha ne crachait pas sur une bataille, mais elle souhaitait préserver au maximum ce fragile équilibre, en calculant bien leurs coups.
-Vous êtes un prêtre, c'est ça ? Sans vouloir vous offenser, je ne partage pas tellement vos croyances. Et si je devais me confier à quelqu'un, ce serait plutôt à un ami, plutôt qu'à un membre de l'église.
D'autant plus qu'Anzu n'avait pas vraiment de secret à cacher, ni même la conscience lourde.
-Mais je tâcherai d'y penser, au besoin.
Elle omit de prononcer la suite de la phrase qui lui brûlait les lèvres. « Quand je vous ferais confiance. » Mais elle s'en garda. Cet homme avait de bonnes intentions et maintenant qu'elle avait connaissance de son statut particulier, sans trop savoir pourquoi, son esprit s'était quelque peu apaisé pour laisser place, à un respect plus senti. Anzu avait légèrement baissé sa défense.
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Lun 10 Juin 2019 - 17:37
La lycane butta à voix haute sur le fait que je parlais de paroissien. C’était vrai que ce n’était pas inscrit sur mon visage le fait que j’étais prêtre, mais je pense que ce qui l'étonnait le plus dans tout ça été le fait qu’un lycan soit croyant peut-être. Pourtant lorsqu’on apprenait à comprendre les vampires, ou les lycans comme Lacroix-san, c'était que lorsqu'ils étaient humbles dans leur vie, ils avaient malgré l’immortalité besoin de croire en quelque chose de plus grand. Ce n’était pas parce que les hommes n’avaient connaissance de Dieu depuis la venue de l’un de ses enfants en ce monde il y a environ deux mille ans qu’il ne fallait pas croire en lui.
Beaucoup d’immortels pensaient tout savoir du monde et pourtant je me suis aperçu qu’aussi bien les vampires que les lycans n’avaient pas la science infuse et aucune n’avait vraiment un savoir dépassant celui des hommes. Archet-san parlait beaucoup de son créateur qui avait inventé les armes à feu après un voyage en Chine. C’était donc qu’il avait appris des hommes et parfait la méthode, mais fondamentalement les vampires sont plus ancrés dans le passé que dans le modernisme. Le monde reste plus vieux que le plus vieux des leurs et l’univers est plus vieux que le plus vieux des mondes parcellant les étoiles infinies.
Les immortels pouvaient croire en Dieu, aux dieux ou à tout un tas d’autres choses sans que cela ne soit véritablement étrange en fait. Tant qu’on garde à l’idée d’à quel point nous sommes petits dans l’univers, il y a toujours matière à croire en quelque chose de plus grand que nous.
Cette Anzu était marrante mine de rien. A me demander de ne pas y aller trop fort avec elle alors que ses aptitudes physiques dépassaient de loin celle d’un vampire et donc les miennes malgré mon arme sur moi. Il est vrai que sous forme humaine, c’était une autre histoire, mais à vrai dire j’imaginais mal un lycan sous sa forme animale pouvoir pratiquer le kung-fu.
Riku ▬ Ne vous en faites pas Taena-san, j’ai l’habitude d’enseigner les armes martiaux.
J’étais heureux d’avoir pu aplanir les choses avec elle. Pas que je porte un intérêt quelconque pour ce qu'elle peut penser de moi pour le moment, mais je n’aime pas ne pas être compris ou générer du conflit sans le vouloir.
Je trempais doucement mon doigt dans ma tasse de thé pour créer le trouble à la surface du liquide.
Riku ▬ Il faut faire avec les gens comme avec l’eau. Il faut ramer les choses à plat pour voir clair dans le message. Je suis donc très heureux que nous nous comprenions davantage.
Son interrogation suivante était révélatrice de notre incompréhension mutuelle en fin de compte car pour elle, le terme de traqueur avait la connotation de tueur. Tout comme le fait de chasser les vampires représentant un danger pour les humains avait visiblement heurté sa sensibilité et ébranlait son intention de participer avec nous à cette mission. Après tout, c’était compréhensible, elle ne pouvait pas tout savoir de nous pour le moment et c’était de mon devoir dans la prise en charge que j’avais à faire avec elle de lui expliquer notre fonctionnement.
Riku ▬ Taena-san, tranquillisez-vous. Vous êtes ici avec moi pour que je vous forme et vous expose la façon dont nous procédons ici.
J’ai joint les mains après avoir bu une nouvelle gorgée de thé.
Riku ▬ Un vampire est jugé dangereux pour les humains dès lors où il fait des victimes. Nous concevons que certain se nourrissent sur eux sans les tuer ou mettre en danger leur santé et nous n’y voyons aucuns soucis. J’ai personnellement beaucoup de vampires dans mes paroissiens pour qui j‘ai beaucoup d’affection et je suis ici celui qui œuvre le plus à un lien entre les humains et les vampires alors nous ne sommes pas ici pour leur faire la guerre.
Toutefois je nuancerai un peu plus vos propos. Les vampires sont bien moins solidaires que ce que pensez, à l’exception de ce qui touche à la noblesse bien entendu.
Je suis pour ma part surtout un traqueur ou un assassin subtil. Mon arme détecte les vampires et peut également me donner le niveau de pureté de leur sang. C’est donc une partie de mon travail de trouver et permettre de reconnaître les vampires vivants dans la région et établir leurs habitudes alimentaires dans le but d’éviter d’être accusés à tort de la mort suspect d’un humain par exemple.
Il faudrait du temps pour aborder tous les détails sur les tâches qui incombent aux hunters évidemment, mais c’était tout de même mieux de la rassurer un peu plus à notre sujet.
Elle avait refusé poliment mon aide pour ce qui était de s’épancher sur ses problèmes. Avec en grande partie pour cause le fait d’avoir compris que j’étais prêtre dans le civil.
Riku ▬ Vous savez jeune femme. Je vous comprends. Mais ne jugez pas de ma foi pour l’instant, nous ne nous connaissons pas assez pour juger de ce que peut être ma foi, surtout si vous vous fiez à mon Eglise. L’habit ne fait pas le moine comme on dit.
Vous verrez cela le jour où vous me ferez confiance.
J’avais clairement compris le sous-entendu subtil et la retenu dont elle avait fait preuve au moment où elle avait dit qu’elle y songerait.
“Clarifions la situation”
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Lun 10 Juin 2019 - 21:44
La lycane se doutait bien qu'il avait l'habitude de transmettre son art mais l'idée même qu'elle pouvait en bénéficier la motivait davantage. Il est vrai qu'elle avait déjà établi l'idée d'emprunter sa force naturelle pour mieux pulvériser son adversaire, à la manière des lycans. Anzu s'était pliée à cette idée en mettant de côté la stratégie calculée. Cependant, cette alternative l'incitait à ajouter quelques cartes à ses mains pour un style de combat sur lequel elle se sentait déjà à l'aise, tendant à lui correspondre mieux. Sans mettre de côté son potentiel inscrit dans ses gênes, bien évidemment. Mais l'alliage des deux étai un cocktail puissant.
Voyant la mine troublée de son interlocuteur, elle se douta bien qu'il ne souhaitait pas évoquer, du moins pas pour l'instant, la réaction qu'elle avait eu de manière spontanée.
A la place, afin d'imager ses dires, il utilisa son propre thé pour y mettre le doigt dedans dansle but de lui faire comprendre sa pensée. Mettre les choses à plat, pour ne pas faire de vagues afin d'éviter très certainement le tsunami. Anzu était de nature calme mais avec un certain manque de tact sans parler de sa franchise. Elle ne savait pas tellement peser ses mots pour exclamer son avis, mais ça ne l'empêcherait pas de pouvoir y mettre les formes. Il faudra simplement qu'elle sache y penser à l'avenir. Mais pour ça, il fallait savoir considérer les autres individus comme étant ses égaux, d'où ce début de conversation plutôt houleux.
Les explications qu'il lui fournit au sujet des vampires la soulagea d'une traite. Elle s'était rabattue au fond de son siège, et la tension visible de ses muscles s'était évaporée. Ca l'aurait vraiment gênée de devoir décamper si elle avait été contrainte d'aller à l'opposé de ses principes. Elle s'accouda sur le rebord de son siège, signe qu'elle était déjà rassurée à ce propos.
-Je préférai être éclairée. Maintenant que je le suis, vous avez balayé mon inquiétude. Et maintenant que vous le dites... Il est vrai qu'une de mes connaissances vampires m'avait fait la remarque selon laquelle il ne pouvait pas vraiment compter sur ses paires... Ca m'avait d'ailleurs surprise.
En y repensant bien, le level B n'avait même pas tenté de consulter les plus « forts », car il avait déjà deviné que ce serait inutile. Anzu fronça du nez. C'était décidément très spécial comme façon de fonctionner. De son côté, si un des siens était en difficulté, elle aurait au moins accepté de donner un coup de main même si c'était sans garanti de résultats. A vrai dire, elle baignait réellement dans le désir de soutenir ses congénères. La preuve en est avec ses recherches qu'elle étirait maintenant vers le domaine de la reproduction, pour garantir la sureté de l'espèce. Et également le simple désir, d'avoir des marmots. C'était humain, après tout. Humain, si on osait dire.
-Vous ne faites pas les choses à moitié. Je trouve ça bien. Ca me conforte dans l'idée que nous avons bien le même but.
Cet organisme était donc bien sérieux. Et ça l'étonnait qu'un prêtre puisse lui mentir. Elle se sentait fondamentalement en bonne position et surtout à sa place. Peut-être pourra t'elle ajouter entre de bonnes mains dans le futur, mais elle se pouvait plus se permettre d'en douter à l'heure actuelle. Certes, elle avait encore du travail à fournir sur elle-même, mais elle était déjà plus détendue qu'à son arrivée.
-Je ne vous juge pas. Je précise simplement que cette conviction est loin de la mienne. Ca ne m'empêche cependant pas de penser que nous faisons tous partis d'un énorme décor dont on ne connait pas les dimensions. Seulement, d'un point de vue que je nommerais plus cartésien. Mais en soi, je ne suis pas fermée non autant.
Plus qu'accepter, ça lui passait même tout bonnement au dessus de la tête. Elle n'était personne pour juger d'une telle chose. Déjà, parce qu'elle ne s'y était pas intéressée et d'autre part, parce que ça la dépassait. Sa conscience ainsi que sa volonté pour avancer lui suffisait, bien que les merveilles de l'univers restaient un domaine qui la fascinait. Loin d'être stupide, le jeune homme avait également saisi l'envergure de sa dernière phrase. On ne pouvait pas vraiment lui cacher grand chose, après tout, il était prêtre. La confiance hein ? Comme elle le disait souvent, ça se gagne. Mais il était mieux qu'elle soit partagée. Et elle soupçonnait que ça ne viendrait que lorsqu'ils deviendront véritablement frère d'armes.
-D'ailleurs, je voulais également vous demander. Est-ce que cet entrainement nécessite également la maitrise d'une arme ? Vous vous en doutez bien mais, j'ai seulement l'habitude de mes griffes.
Voyant la mine troublée de son interlocuteur, elle se douta bien qu'il ne souhaitait pas évoquer, du moins pas pour l'instant, la réaction qu'elle avait eu de manière spontanée.
A la place, afin d'imager ses dires, il utilisa son propre thé pour y mettre le doigt dedans dansle but de lui faire comprendre sa pensée. Mettre les choses à plat, pour ne pas faire de vagues afin d'éviter très certainement le tsunami. Anzu était de nature calme mais avec un certain manque de tact sans parler de sa franchise. Elle ne savait pas tellement peser ses mots pour exclamer son avis, mais ça ne l'empêcherait pas de pouvoir y mettre les formes. Il faudra simplement qu'elle sache y penser à l'avenir. Mais pour ça, il fallait savoir considérer les autres individus comme étant ses égaux, d'où ce début de conversation plutôt houleux.
Les explications qu'il lui fournit au sujet des vampires la soulagea d'une traite. Elle s'était rabattue au fond de son siège, et la tension visible de ses muscles s'était évaporée. Ca l'aurait vraiment gênée de devoir décamper si elle avait été contrainte d'aller à l'opposé de ses principes. Elle s'accouda sur le rebord de son siège, signe qu'elle était déjà rassurée à ce propos.
-Je préférai être éclairée. Maintenant que je le suis, vous avez balayé mon inquiétude. Et maintenant que vous le dites... Il est vrai qu'une de mes connaissances vampires m'avait fait la remarque selon laquelle il ne pouvait pas vraiment compter sur ses paires... Ca m'avait d'ailleurs surprise.
En y repensant bien, le level B n'avait même pas tenté de consulter les plus « forts », car il avait déjà deviné que ce serait inutile. Anzu fronça du nez. C'était décidément très spécial comme façon de fonctionner. De son côté, si un des siens était en difficulté, elle aurait au moins accepté de donner un coup de main même si c'était sans garanti de résultats. A vrai dire, elle baignait réellement dans le désir de soutenir ses congénères. La preuve en est avec ses recherches qu'elle étirait maintenant vers le domaine de la reproduction, pour garantir la sureté de l'espèce. Et également le simple désir, d'avoir des marmots. C'était humain, après tout. Humain, si on osait dire.
-Vous ne faites pas les choses à moitié. Je trouve ça bien. Ca me conforte dans l'idée que nous avons bien le même but.
Cet organisme était donc bien sérieux. Et ça l'étonnait qu'un prêtre puisse lui mentir. Elle se sentait fondamentalement en bonne position et surtout à sa place. Peut-être pourra t'elle ajouter entre de bonnes mains dans le futur, mais elle se pouvait plus se permettre d'en douter à l'heure actuelle. Certes, elle avait encore du travail à fournir sur elle-même, mais elle était déjà plus détendue qu'à son arrivée.
-Je ne vous juge pas. Je précise simplement que cette conviction est loin de la mienne. Ca ne m'empêche cependant pas de penser que nous faisons tous partis d'un énorme décor dont on ne connait pas les dimensions. Seulement, d'un point de vue que je nommerais plus cartésien. Mais en soi, je ne suis pas fermée non autant.
Plus qu'accepter, ça lui passait même tout bonnement au dessus de la tête. Elle n'était personne pour juger d'une telle chose. Déjà, parce qu'elle ne s'y était pas intéressée et d'autre part, parce que ça la dépassait. Sa conscience ainsi que sa volonté pour avancer lui suffisait, bien que les merveilles de l'univers restaient un domaine qui la fascinait. Loin d'être stupide, le jeune homme avait également saisi l'envergure de sa dernière phrase. On ne pouvait pas vraiment lui cacher grand chose, après tout, il était prêtre. La confiance hein ? Comme elle le disait souvent, ça se gagne. Mais il était mieux qu'elle soit partagée. Et elle soupçonnait que ça ne viendrait que lorsqu'ils deviendront véritablement frère d'armes.
-D'ailleurs, je voulais également vous demander. Est-ce que cet entrainement nécessite également la maitrise d'une arme ? Vous vous en doutez bien mais, j'ai seulement l'habitude de mes griffes.
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