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Jeu 7 Mai 2020 - 15:28
On dirait qu’elle avait vraiment quelque chose avec Richie Rich finalement vu le nombre incroyable de fois où elle a repris le terme dans sa réponse.
C’est comme un champ de bataille la cuisine ! Faut s’arracher les tripes et les mettre dans l’assiette, ne pas faire de quartier, repousser ses limites et continuer encore !
Deuxième flop. Elle était là pour trouver ses parents biologiques.
Je ne préférai pas trop revenir sur ce problème-là. Si elle voulait en parler, elle en parlerait à nouveau un jour si d’aventure on continue à se voir, mais tenace comme elle a l’air d’être, il est évident qu’elle ne peut pas abandonner.
Je me demandais bien qui pouvait enfanter une effrontée pareille en tout cas ! Elle me plaisait vraiment beaucoup et avait de quoi faire une bonne apprentie. Je n’avais pas besoin de sonder mon partenaire pour savoir qu’il était aussi conquis que moi. En plus, une personne de plus capable d’avoir assez de caractère pour me remettre à ma place parfois, c’était le piment qui manque. Mais une élève doit aussi obéir au doigt et à l’œil.
Nos os commencèrent donc à craquer bruyamment au niveau des articulations des mains qui se crispaient et se distendaient pour donner une forme plus crochue à ces doigts tout en laissant pousser des griffes effilées. J’avançais doucement ces griffes vers elle comme pour chatouiller son menton tout en étant à bonne distance. Il n’y avait pas besoin d’aller plus loin ou de se montrer intimidant, une transformation totale était surfaite alors je n’allais pas au bout.
Ôkamiro ▬ T’es vraiment le roi des blaireaux... c’est évident que c’est parce qu’elle ne peut pas blairer que tu l’appelles comme ça !Hmm.. Possible oui en effet y a sans doute un lien avec ça. Elle était fier d’où elle venait, mais n’avait pas été pourrie gâtée ? Pourquoi pas. On verra bien ce qu’elle a dans l’ventre lorsqu’elle sera en cuisine. Si elle a du talent, qu’elle ait été poussée par ses parents ou non ne comptera pas. Il n’y a qu’elle pour faire la différence lorsqu’elle sera en cuisine.
C’est comme un champ de bataille la cuisine ! Faut s’arracher les tripes et les mettre dans l’assiette, ne pas faire de quartier, repousser ses limites et continuer encore !
Deuxième flop. Elle était là pour trouver ses parents biologiques.
Ôkamiro ▬ Bravo, deuxième grosse gaffe personnelle en moins de deux minutes, tu t’améliores ces temps-ci dis donc.La belle affaire ! Elle n’avait pas l’air vraiment remontée non plus et c’est pas comme si je pouvais le savoir.
Ôkamiro ▬ Mais c’est bien ça le problème. Les gens normaux, quand ils ne savent pas ils ferment juste bien leur gueule.A croire que c’était ma soirée, maintenant je me faisais engueuler par le pied tendre de nous deux, incroyable.
Je ne préférai pas trop revenir sur ce problème-là. Si elle voulait en parler, elle en parlerait à nouveau un jour si d’aventure on continue à se voir, mais tenace comme elle a l’air d’être, il est évident qu’elle ne peut pas abandonner.
Je me demandais bien qui pouvait enfanter une effrontée pareille en tout cas ! Elle me plaisait vraiment beaucoup et avait de quoi faire une bonne apprentie. Je n’avais pas besoin de sonder mon partenaire pour savoir qu’il était aussi conquis que moi. En plus, une personne de plus capable d’avoir assez de caractère pour me remettre à ma place parfois, c’était le piment qui manque. Mais une élève doit aussi obéir au doigt et à l’œil.
Ôkamiô ▬ T’sais, y a que deux choses qui explique ta désinvolture devant le danger et le fait de parler des êtres “surnaturels” ! Soit t’es folle alliée et dans ce cas tu m’plait ! Ou alors t’as déjà vu des êtres surnaturels et t’en a comme potes et dans cas j’t’embauche sur le champ !Je ne pouvais pas résister à l’idée de tester ma petite théorie et de lui montrer ma notre nature véritable bien que si elle était maligne alors elle devait forcément s’en douter. Elle est venue dans le pire patelin du monde avec des vampires et loups-garous qui font la une des journaux locaux depuis des mois, ce n’est pas sans connaissance de cause.
Nos os commencèrent donc à craquer bruyamment au niveau des articulations des mains qui se crispaient et se distendaient pour donner une forme plus crochue à ces doigts tout en laissant pousser des griffes effilées. J’avançais doucement ces griffes vers elle comme pour chatouiller son menton tout en étant à bonne distance. Il n’y avait pas besoin d’aller plus loin ou de se montrer intimidant, une transformation totale était surfaite alors je n’allais pas au bout.
Ôkamiô ▬ J’espère donc que vous étiez bien honnête en parlant d’absolument tout le monde ahah ! Voulez-vous toujours apprendre ?!J’attendais une seule et unique réponse, la seule qui pouvait venir de la part de cette fille avec tout ce qu’elle avait dit et la façon dont elle avait eu de le dire depuis le début de cette conversation. Il fallait quand même qu’elle le dise haut et fort pour moi, sans quoi, il n’y avait pas d’intérêt à prendre un engagement. Je restais donc la patte griffue tendu vers elle et ouverte comme la bête invitant la belle à la suivre.
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Jeu 4 Juin 2020 - 23:10
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
La remarque du chef sur sa désinvolture la fit légèrement sourire. C’est vrai qu’il y avait de quoi se poser des questions en effet. Se retrouver face à une humaine qui n’avait pas froid aux yeux ni la langue dans sa poche n’était sûrement pas chose courante, surtout ces temps-ci. Mais c’était le caractère de Lucy. Cependant, sa façon de prendre les choses avec légèreté s’était quelque peu accentué depuis son arrivée à Nakanoto. Lorsqu’elle apprit l’existence des autres races, cela lui fit comme un choc. Un milliard de questions lui avait alors traversé l’esprit. Heureusement, Mia était là pour répondre à la plupart et surtout la mettre en garde contre certains. Les avertissements de la lycane avait fait naître de la peur chez la rousse, mais également de la curiosité et de l’excitation. Elle voulait en savoir plus sur ce monde dont elle avait toujours ignoré l’existence. Le peu d’êtres surnaturels qu’elle rencontra étaient loin d’être cruels et sanguinaires, bien au contraire. C’était peut-être ça qui la poussait à ne faire aucune différence entre un vampire, un lycan ou un humain. Tant que celui-ci n’essayait pas de la tuer bien évidemment. Et puis, savoir qu’elle était sortie avec un lycan l’encourageait dans ce sens. Finalement, même si leurs gènes étaient différents, au fond ils ressentaient des choses, tel que l’amour, comme elle.
Répondit-elle tout simplement en le regardant dans les yeux. La façon de parler de Monsieur Lacroix lui laissait penser qu’il n’était peut-être pas aussi humain qu’il voulait bien le faire croire. Il insistait bien trop sur le sujet surnaturel de leur discussion pour être blanc comme neige. Cela aiguisait en plus la curiosité de la jeune femme. Était-il un vampire ? Un lycan ? Ou alors sa petite théorie n’était que fabulation et il était un simple humain acceptant sans soucis le surnaturel dans sa vie, tout comme elle. Elle souhaitait connaître sa nature, mais ne se doutait pas qu’elle le découvrirait aussi rapidement. Enfin, découvrir n’était pas exactement le mot puisque c’était lui qui avait prit la décision de se dévoiler.
Le bruit de craquement d’os brisa le silence qui venait tout juste de s’installer entre les deux. Ce bruit était si désagréable aux oreilles de Lucy qu’elle serra les dents. Cependant, elle ne quitta pas des yeux la transformation qui se déroulait devant elle. Enfin, légère transformation car le chef avait décidé de ne pas aller jusqu’au bout. Les battements de son cœur s’étaient accélérés et ses yeux s’écarquillèrent légèrement sous l’effet de la surprise. La métamorphose n’était certes pas complète mais le peu qu’elle en avait vu était déjà impressionnant. Une légère once de peur avait traversé son corps mais s’était envolée presque aussitôt pour laisser place à une certaine excitation. Elle posa ses yeux sur sa main griffue avant de sourire en coin. Il était donc un lycan, comme Mia. Pourquoi n’avait-elle pas peur ? Car tout simplement s’il avait voulu la tuer, elle ne serait déjà plus de ce monde. Il n’était donc pas mauvais mais essayait tout bonnement de lui montrer à quoi elle devait s’attendre. Et certainement vérifier ces propos par la même occasion. Il n’allait pas être déçu.
Sans trembler, elle tendit sa main et la posa sur celle du chef, afin de lui montrer qu'elle n'avait aucune crainte à son encontre.
Répondit-elle en relevant les yeux vers les siens. Son ton se voulait ferme et son sourire assuré. Pas besoin de grand discours dans un moment pareil. Il pouvait être rassuré, Lucy était peut-être désinvolte mais elle était également tenace et ses paroles n’étaient jamais dites à la légère. S’il la prenait sous son aile, il devait se préparer à accueillir une véritable sangsue, soif d’apprendre et dont la détermination était sans faille. Était-elle trop sûre d’elle ? Probablement, mais il fallait au moins ça pour devenir un grand chef.
Lucy ▬ J’dirais… Un peu des deux.
Répondit-elle tout simplement en le regardant dans les yeux. La façon de parler de Monsieur Lacroix lui laissait penser qu’il n’était peut-être pas aussi humain qu’il voulait bien le faire croire. Il insistait bien trop sur le sujet surnaturel de leur discussion pour être blanc comme neige. Cela aiguisait en plus la curiosité de la jeune femme. Était-il un vampire ? Un lycan ? Ou alors sa petite théorie n’était que fabulation et il était un simple humain acceptant sans soucis le surnaturel dans sa vie, tout comme elle. Elle souhaitait connaître sa nature, mais ne se doutait pas qu’elle le découvrirait aussi rapidement. Enfin, découvrir n’était pas exactement le mot puisque c’était lui qui avait prit la décision de se dévoiler.
Le bruit de craquement d’os brisa le silence qui venait tout juste de s’installer entre les deux. Ce bruit était si désagréable aux oreilles de Lucy qu’elle serra les dents. Cependant, elle ne quitta pas des yeux la transformation qui se déroulait devant elle. Enfin, légère transformation car le chef avait décidé de ne pas aller jusqu’au bout. Les battements de son cœur s’étaient accélérés et ses yeux s’écarquillèrent légèrement sous l’effet de la surprise. La métamorphose n’était certes pas complète mais le peu qu’elle en avait vu était déjà impressionnant. Une légère once de peur avait traversé son corps mais s’était envolée presque aussitôt pour laisser place à une certaine excitation. Elle posa ses yeux sur sa main griffue avant de sourire en coin. Il était donc un lycan, comme Mia. Pourquoi n’avait-elle pas peur ? Car tout simplement s’il avait voulu la tuer, elle ne serait déjà plus de ce monde. Il n’était donc pas mauvais mais essayait tout bonnement de lui montrer à quoi elle devait s’attendre. Et certainement vérifier ces propos par la même occasion. Il n’allait pas être déçu.
Sans trembler, elle tendit sa main et la posa sur celle du chef, afin de lui montrer qu'elle n'avait aucune crainte à son encontre.
Lucy ▬ Toujours. Apprenez-moi et ne m’épargnez rien. Je veux tout voir, tout essayer et tout apprendre.
Répondit-elle en relevant les yeux vers les siens. Son ton se voulait ferme et son sourire assuré. Pas besoin de grand discours dans un moment pareil. Il pouvait être rassuré, Lucy était peut-être désinvolte mais elle était également tenace et ses paroles n’étaient jamais dites à la légère. S’il la prenait sous son aile, il devait se préparer à accueillir une véritable sangsue, soif d’apprendre et dont la détermination était sans faille. Était-elle trop sûre d’elle ? Probablement, mais il fallait au moins ça pour devenir un grand chef.
"Je sais ce que je veux"
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Sam 6 Juin 2020 - 19:05
Cette fille avait quelque chose d’incroyablement fascinant, très sûre d'elle, mais était-elle aussi forte qu’elle le laissait entendre ou est-ce que ce n’était que pour dissimuler quelque chose ? Beaucoup de questions taraudaient mon esprit et celui de mon équipier au sujet de cette petite qui nous toisait de son regard aussi effilée qu’une lame.
Elle répondait avec force et humour ce qui n’était pas pour me déplaire, mais si elle connaissait du monde, nous devions savoir qui avant même de répondre à sa demande de tout lui livrer sans confession et lui enseigner aussi durement que nécessaire le métier.
Elle n’avait pas caché sa peur sur le moment, mais c’était devenu de l’excitation très rapidement laissant derrière l’appréhension lorsque j’ai commencé à nous transformer. C’était une bonne chose selon moi. Elle n’avait pas honte d’avoir peur, en tout cas, elle n’en avait pas l’air, mais elle était assez timbrée pour avoir envie d’aller encore plus loin avec nous malgré tout ce qui montrait aussi une très grande ouverture d’esprit.
Je me demandais bien si elle ne valait pas la peine de se mouiller un peu dans l’avenir et de fonder quelque chose de plus solide. Après tout, nous avions Anzu maintenant et nous voulions fonder une meute pour de vrai alors pourquoi pas elle ?
Elle répondait avec force et humour ce qui n’était pas pour me déplaire, mais si elle connaissait du monde, nous devions savoir qui avant même de répondre à sa demande de tout lui livrer sans confession et lui enseigner aussi durement que nécessaire le métier.
Ôkamiô ▬ Avant j’ai besoin de savoir une chose petite ! T’as dit que c’était un peu des deux. Qui tu connais en vampire ou en lycan ?! M’faut une réponse pour évaluer ta situation !Elle se déclarait comme voulant faire de la cuisine pour tous sans distinction et c’était exactement notre objectif à nous aussi. Réunir tout le monde autour d’une même table est un acte qui permet de développer les relations entre les gens et meilleure est la cuisine, meilleur sera le rapprochement.
Elle n’avait pas caché sa peur sur le moment, mais c’était devenu de l’excitation très rapidement laissant derrière l’appréhension lorsque j’ai commencé à nous transformer. C’était une bonne chose selon moi. Elle n’avait pas honte d’avoir peur, en tout cas, elle n’en avait pas l’air, mais elle était assez timbrée pour avoir envie d’aller encore plus loin avec nous malgré tout ce qui montrait aussi une très grande ouverture d’esprit.
Ôkamiro ▬ Je sais à quoi tu penses, mais ce n’est pas possible de la tranformer...Décidément il me connaissait par cœur celui-là depuis les décennies que nous avions partagées ensemble. Il y avait aussi un peu du fait de partager la même caboche qui aidait après tout.
Je me demandais bien si elle ne valait pas la peine de se mouiller un peu dans l’avenir et de fonder quelque chose de plus solide. Après tout, nous avions Anzu maintenant et nous voulions fonder une meute pour de vrai alors pourquoi pas elle ?
Ôkamiro ▬ Parce qu’on la connait à peine ? Que c'est une humaine en parfaite santé ? Parce qu’elle n’a rien demandé et qu’on s’est juré de n’imposer la transformation et la douleur de celle-ci à personne ? Parce qu’elle a plus de chances de mourir que de survivre à la transformation ?Il était décidément bien ma raison et pas pour rien. J’étais entièrement d’accord avec lui sur ce fait et cela ne m’avait pris que quelques instants pour me rendre compte de ça. Mais il fallait être honnête à 100% avec la petite.
Ôkamiô ▬ Si nous sommes aussi doué, c’est parce qu’on a voyagé et qu’on a pris des mois, des années dans différentes cultures juste pour assimiler leurs techniques de cuisine et ce, pendant des décennies. être un lycan peut avoir des avantages, comme celui d’avoir un nez supérieur, un tonus musculaire qui jamais ne faibli avec l‘âge. J'veux bien t'enseigner ce que je sais y a pas d’soucis, surtout si t‘es motivée ! Mais ce sera pas une partie de plaisir et t’auras tes limites ! En outre ! Notre restaurant est perdu dans les bois et réservé à une clientèle de vampires et de lycans, pour ceux qui viennent en tout cas ! T’as les tripes de t’enfermer dans un endroit aussi loin de toute “aide” et au milieu de mangeurs d’hommes avec pour seul personne de confiance quelqu’un que tu connais à peine ?!
Etilya sur DK RPG
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Jeu 2 Juil 2020 - 17:31
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
Cette question était à la fois facile à répondre et en même temps assez douloureuse. Facile car l’entourage surnaturel de Lucy était assez restreint. Elle en avait croisé des vampires et des lycans sans le savoir, c’était une certitude. Il lui arrivait même parfois d’en reconnaitre ou alors d’avoir de gros soupçons sur quelqu’un. En fait, elle croisait beaucoup de monde, mais n’en connaissais vraiment que très peu. Le tour était donc vite fait. Cela ne la dérangeait donc pas d’en parler. En revanche, parler de lui était une autre paire de manches. Lui ? Akatsuki Yamamoto. Il était encore dur pour elle d’y repenser, de se souvenir de sa relation amoureuse avec lui. Cela faisait bien longtemps qu’elle évitait d’y penser. Elle espérait même réussir à rayer le lycan de sa mémoire mais cela était loin d’être gagné.
Elle perdit son sourire un court instant, à peine perceptible, avant de retrouver sa gaieté.
Répondit-elle en riant. Heureusement pour elle, son ami Shang veillant souvent sur elle et avait tendance à la raccompagner chez elle après son service. Elle était en sécurité à ses côtés.
Ah cette chère et douce Maria. Elle aurait aimé la connaître davantage. Malheureusement, leurs vies avaient chacune été chamboulées et leurs routes avaient donc dû se séparer. Cependant, elle ne désespérait pas de la recroiser un jour en Amérique. Qui sait ?
Ajouta-t-elle en souriant. C’est vrai que Mia, malgré ses airs rustres et durs, était une personne de confiance et très gentille, même si elle ne souhaitait pas trop le montrer. Elle n’avait pas hésiter à lui venir en aide alors qu’elle ne la connaissait pas. Elle aurait pu la laisser à son triste sort mais ne l’a pas fait. Elle lui devait tout et l’appréciait énormément.
Elle marqua alors une pause. Devait-elle vraiment évoquer Aka ? Après tout, il avait quitté la ville depuis un moment déjà alors peut-être que le chef ne le connaissait pas… Cependant, si elle voulait devenir l’apprentie de Monsieur Lacroix, elle se devait d’être totalement honnête avec lui. Et puis, même si elle souhaitait oublier, ce passé faisait partie d’elle et avait participé à faire d’elle ce qu’elle était aujourd’hui.
Elle baissa lors les yeux. Pas par honte d’être tombée amoureuse d’un lycan, loin de là… Mais parce qu’en parler à quelqu’un à voix haute comme cela était difficile. A vrai dire, elle n’avait jamais plus parlé de lui depuis le jour où ils s’étaient séparés. Cependant, pas question de se laisser envahir par la tristesse, ce n’était pas le moment. Elle jouait son avenir, là maintenant, elle devait me montrer forte.
Elle releva alors les yeux vers lui afin de voir sa réaction. Elle espérait qu’aucune de ses connaissances ne soient un obstacle à son futur apprentissage. De toute manière, même s’il n’aimait pas telle ou telle personne, cela ne changerait rien pour elle. Ils étaient importants à sa vie et elle était bien trop loyale pour retourner sa veste et leur tourner le dos, même si son potentiel futur mentor le lui demandait.
Bien sûr, elle ne pensait pas que le chef puisse être le genre de personne à me demander de cesser de voir qui elle voulait, mais elle préférait mettre les choses au clair avant de poursuivre.
Le chef entama alors une longue explication sur son propre apprentissage, la manière dont il avait appris tout ce qu’il savait, ces expériences et surtout le temps qu’il avait passé avant d’en arriver là. Il était également clair sur la façon dont les choses allaient se passer et insistait bien sur le fait que ma nature humaine allait tôt ou tard me brider et m’empêcher de progresser autant que lui. J’en avais clairement conscience. Je connaissais mes limites mais je voulais les surpasser.
Je le regardai alors dans les yeux. J’avais bien insisté sur le terme « personne », ne supportant pas l’appellation « mangeur d’hommes ».
Elle perdit son sourire un court instant, à peine perceptible, avant de retrouver sa gaieté.
Lucy ▬ J’pense qu’elle va être très simple à évaluer. Pour dire vrai, j’en connais pas des masses. J’en ai croisé quelques uns dans mon ancien boulot. Pas très bavards et je suis sûre que certains se seraient pas gêné pour faire de moi leur casse-croûte.
Répondit-elle en riant. Heureusement pour elle, son ami Shang veillant souvent sur elle et avait tendance à la raccompagner chez elle après son service. Elle était en sécurité à ses côtés.
Lucy ▬ J’ai connu une vampire, Maria. Très gentille et très belle, évidemment.
Ah cette chère et douce Maria. Elle aurait aimé la connaître davantage. Malheureusement, leurs vies avaient chacune été chamboulées et leurs routes avaient donc dû se séparer. Cependant, elle ne désespérait pas de la recroiser un jour en Amérique. Qui sait ?
Lucy ▬ Vous connaissez peut-être Mia ? Une lycane. Elle m’a sauvé la vie. Je lui dois beaucoup. Sans elle, vous n’auriez pas eu la chance de me rencontrer aujourd’hui.
Ajouta-t-elle en souriant. C’est vrai que Mia, malgré ses airs rustres et durs, était une personne de confiance et très gentille, même si elle ne souhaitait pas trop le montrer. Elle n’avait pas hésiter à lui venir en aide alors qu’elle ne la connaissait pas. Elle aurait pu la laisser à son triste sort mais ne l’a pas fait. Elle lui devait tout et l’appréciait énormément.
Elle marqua alors une pause. Devait-elle vraiment évoquer Aka ? Après tout, il avait quitté la ville depuis un moment déjà alors peut-être que le chef ne le connaissait pas… Cependant, si elle voulait devenir l’apprentie de Monsieur Lacroix, elle se devait d’être totalement honnête avec lui. Et puis, même si elle souhaitait oublier, ce passé faisait partie d’elle et avait participé à faire d’elle ce qu’elle était aujourd’hui.
Lucy ▬ J’ai également connu Akatsuki Yamamoto, un lycan. J’sais pas si vous le connaissez, il a quitté la ville il y a quelque temps déjà. Pour être totalement franche avec vous, on s’aimait beaucoup trop pour être amis, si vous voyez c’que j’veux dire…
Elle baissa lors les yeux. Pas par honte d’être tombée amoureuse d’un lycan, loin de là… Mais parce qu’en parler à quelqu’un à voix haute comme cela était difficile. A vrai dire, elle n’avait jamais plus parlé de lui depuis le jour où ils s’étaient séparés. Cependant, pas question de se laisser envahir par la tristesse, ce n’était pas le moment. Elle jouait son avenir, là maintenant, elle devait me montrer forte.
Lucy ▬ Et puis y a vous, évidemment. J’crois qu’j’ai fais le tour…
Elle releva alors les yeux vers lui afin de voir sa réaction. Elle espérait qu’aucune de ses connaissances ne soient un obstacle à son futur apprentissage. De toute manière, même s’il n’aimait pas telle ou telle personne, cela ne changerait rien pour elle. Ils étaient importants à sa vie et elle était bien trop loyale pour retourner sa veste et leur tourner le dos, même si son potentiel futur mentor le lui demandait.
Lucy ▬ J’espère pour vous qu’aucun d’entre eux n’vous posent un problème car il est hors de question que je leur tourne le dos.
Bien sûr, elle ne pensait pas que le chef puisse être le genre de personne à me demander de cesser de voir qui elle voulait, mais elle préférait mettre les choses au clair avant de poursuivre.
Le chef entama alors une longue explication sur son propre apprentissage, la manière dont il avait appris tout ce qu’il savait, ces expériences et surtout le temps qu’il avait passé avant d’en arriver là. Il était également clair sur la façon dont les choses allaient se passer et insistait bien sur le fait que ma nature humaine allait tôt ou tard me brider et m’empêcher de progresser autant que lui. J’en avais clairement conscience. Je connaissais mes limites mais je voulais les surpasser.
Lucy ▬ J’sais bien qu’en tant qu’humaine, j’suis plus fragile, que ma vie sera plus courte et mon physique pas aussi robuste… J’connais mes limites et j’sais c’que j’suis capable d’affronter, jusqu’où j’suis capable d’avancer. Et ça, je sais que j’peux l’faire. Vous croyez que j’devrais avoir peur de passer mes journées là-bas ? Ces gens, ces personnes je compte bien les côtoyer. Quelle différence y-a-t-il avec les humains que je côtoie tous les jours ? « L’homme est un loup pour l’homme ». Croyez-moi quand je vous dis que l’homme est parfois bien pire.
Je le regardai alors dans les yeux. J’avais bien insisté sur le terme « personne », ne supportant pas l’appellation « mangeur d’hommes ».
Lucy ▬ Et si un jour un malheur devait m’arriver, c’est que je n’étais pas assez forte. Et puis, il faut bien mourir de quelque chose non ?
"détermination"
Etilya sur DK RPG
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Jeu 2 Juil 2020 - 18:17
La jeune fille ne nous quittait pas des yeux depuis le début et ne faisait qu’afficher un air sûr d’elle comme jamais. Toutefois, nous perçûmes un trémolo dans tout ça. Son regard s’était assombrit l’espace d’une demi seconde après avoir parlé de ses possibles connaissances en vampires et lycans. Clairement, elle devait avoir un lourd passif dans le surnaturel, ce n’était pas juste une rencontre d’un jour ou d’un soir avec l’un ou l’autre des camps.
Elle réfuta le fait d’en connaître beaucoup, mais l’inverse aurait été étonnant de la part de vampires ou lycans. On peut pas dire qu’on soit du genre à se montrer comme ça au premier humain venu.
Maria...
Je ne pouvais pas retenir ma colère, ce n’était pas mon genre, mais clairement plus celui de mon alter ego. C’est donc avec une très grande intensité que j’en vins à serrer le poing au point de saigner légèrement.
Je me grattais la tête alors qu’elle évoquait le fait qu’il était préférable de ne pas avoir de problème avec ces gens car elle ne leur tournerait pas le dos pour nos beaux yeux.
Plus nous gagnons en âge, plus il est difficile de se considérer encore comme un humain. Peu à peu on s’oublie et on se pense comme étant autre chose. Anzu était née lycane, mais elle n’avait pas plus d’ancienneté qu’un humain faisant la même chose qu’elle pour l’heure encore. Moi ou Rosalie étions sur le fil tendu de notre humanité car nous avions encore quelques connaissances de notre âge et datant de notre humanité qui pouvaient encore être sur le lit de mort actuellement. Mais quoi qu’il en soit, nous ne sommes plus humains et nous commençons tous à un moment ou à un autre à faire le deuil de notre humanité à différents niveaux. Pour nous s’était fait depuis belle lurette déjà et j’avais renvoyé dans la tronche de cette nana cet état de fait.
En soi, j’avais fait en sorte d’appuyer sur le temps que nous avions mis pour nous forger avec le savoir culinaire de partout dans le monde, mais clairement, si nous l’avions ne serait-ce que dix ans avec nous, elle pourrait assimiler ces techniques sans mal. Si elle a du talent et qu’elle est déterminée, tout était possible !
Elle réfuta le fait d’en connaître beaucoup, mais l’inverse aurait été étonnant de la part de vampires ou lycans. On peut pas dire qu’on soit du genre à se montrer comme ça au premier humain venu.
Ôkamiro ▬ A part toi peut-être...Ouai, à part moi c’est clair. Mais si elle n’en connaissait pas tant que cela, c’était alors qu’elle vait surement du vécu d’importance pour que cela ait effacé un bref instant son sourire.
Maria...
Ôkamiro ▬ La vampire de l’autre jour peut-être ? Elle était sympathique et avait du goût et du répondant. Blanchet je crois, une parente à Dwight Hodgkin je crois d’après ce que nous a dit Rosalie.Hum, c’était une information assez intéressante qu’elle connaisse une vampire de la haute en réalité. Elle ne serait donc pas surprise par les rares qui pouvaient venir au restaurant, le temps que celui-ci ne se lance. Il faut bien avouer que pour un humain, la rencontre avec un vampire pouvait déjà être une expérience et une aventure en soi rien qu’avec du menu fretin, mais avec de la noblesse vampirique c’était une autre histoire. Indubitablement elle prouvait qu’elle en avait dans l’bide.
Ôkamiô ▬ Ah la délicieuse miss Blanchet ! J’vois qu’tu connais du beau monde ahah !En revanche c’est à l’évocation du nom de Mia que mon sourire disparu à son tour. C’était un coup de massue terrible à la simple mention de son prénom. Ogawa était une furie sans cœur ayant perdu son âme et n’ayant que mépris pour tous ceux qui ne partageaient pas son avis. Une sorte de fasciste anti-vampire peut être pire encore que ces enfoirés de chez Renfield.
Je ne pouvais pas retenir ma colère, ce n’était pas mon genre, mais clairement plus celui de mon alter ego. C’est donc avec une très grande intensité que j’en vins à serrer le poing au point de saigner légèrement.
Ôkamiro ▬ Calmes toi mon ami, elle a visiblement sauvé cette petite et si elle est talentueuse tout le monde sera content ici... Ogawa n’est pas un mal absolu...J’étais loin d’être aussi convaincu que mon partenaire par cette idée. On ne peut pas tuer sans aucune preuve ou raison autre que la colère pure sans avoir abandonné son humanité derrière soi. Soit elle est une timbrée psychopathe, soit elle est juste animée par sa bête intérieure et dans les deux cas, elle représente plus un danger qu’autre chose.
Ôkamiô ▬ Pour notre plus grand regret oui, nous la connaissons celle-là. Content qu’elle t’ais sauvé la mise, mais j’la porte pas dans mon cœur.Pour le dernier qu’elle évoqua, ce n’était pas que le nom nous était forcément étranger, mais il ne nous évoquait pas plus de choses pour autant. Peut-être un nom sorti de notre passé dans les laboratoires, mais sans plus grande précision.
Je me grattais la tête alors qu’elle évoquait le fait qu’il était préférable de ne pas avoir de problème avec ces gens car elle ne leur tournerait pas le dos pour nos beaux yeux.
Ôkamiô ▬ Arf ! J’avais t’dire ! J’sais pas mentir et j’en vois pas l’intérêt donc Ogawa n’est pas notre amie ! Loin d’là même ! Je trouve que c’est une psychopathe prétentieuse qui fait de grand discours pour servir sa haine et son envie de tuer et qui se défoule gratuitement sur les vampires comme un chat sauvage dans un quartier résidentiel ! Mais t’as l’droit d’avoir les fréquentations qu’tu veux c’est ta vie, pas la nôtre.Peut-être qu’elle pourrait rappeler à cette louve enragée ce qu’est un esprit lucide après tout.
Lorsqu’elle est venue au restaurant elle a foutu le bronx car elle arrivait pas à admettre que nous servions vampires et lycans à la même enseigne et j’ai été obligé d’la foutre dehors pour préserver l’endroit. Elle ne voulait pas en démordre et malgré les paroles avisées de mon partenaire elle a fait le choix de s’casser et d’pas revenir. Si t’es amie avec elle et que tu lui en dois une, pas d’soucis avec ça ma grande !
Ôkamiro ▬ Parce que toi tu sais ce qu’est un esprit lucide ?Tss. Evidemment que je savais ce que c’était qu’un esprit lucide ! Je partage mon corps depuis des décennies avec un esprit aussi clair que l’eau d’une source de montagne alors il n'y avait pas de soucis avec ça !
Plus nous gagnons en âge, plus il est difficile de se considérer encore comme un humain. Peu à peu on s’oublie et on se pense comme étant autre chose. Anzu était née lycane, mais elle n’avait pas plus d’ancienneté qu’un humain faisant la même chose qu’elle pour l’heure encore. Moi ou Rosalie étions sur le fil tendu de notre humanité car nous avions encore quelques connaissances de notre âge et datant de notre humanité qui pouvaient encore être sur le lit de mort actuellement. Mais quoi qu’il en soit, nous ne sommes plus humains et nous commençons tous à un moment ou à un autre à faire le deuil de notre humanité à différents niveaux. Pour nous s’était fait depuis belle lurette déjà et j’avais renvoyé dans la tronche de cette nana cet état de fait.
Ôkamiô ▬ On veut bien t’enseigner ou essayer de t’enseigner tout ce que nous savons de la cuisine ! Ahah ! T’as raison, tu connais sans doute tes limites, mais l’intérêt c’est de les franchir ses limites et de les repousser encore et encore, c’est la seule façon d’avancer et se hisser au-dessus des grands !Je m’approchais un peu plus de la jeune fille qui nous parla droit dans les yeux pour nous parler de la mort et de l’inéductabilité des choses. La regardant également dans les yeux je posais notre main sur son épaule.
Une version lointaine de moi était persuadé par quantité de chose à une époque, à ton âge, mais nous voilà aujourd’hui bien loin de ça ! Faut jamais être trop sûr de soi car tout peut arriver !
Ôkamiô ▬ Mourir un jour, mouai p’t’être bien qu’c’est obligé, ou pas ! Va savoir après tout ! Mais j’suis d’accord, on a tous la saloperie en nous, vampires, humains ou lycans c’est comme ça héhé! Mais crois-moi lorsque je dis te dis qu’il t’arrivera rien dans ce restaurant ! Qu’ils essayent quoi que ce soit et ils auront affaire à l’alpha des lieux ahahah !C’était décidé, cette petite était faite pour nous suivre et apprendre. Il fallait bien un jour transmettre son savoir. Normalement la transmission vient de la peur et l’inéducabilité de la mort, pour qu’on n'ait pas fait tout ça pour rien. Toujours repousser les limites en enseignant aux jeunes générations.
En soi, j’avais fait en sorte d’appuyer sur le temps que nous avions mis pour nous forger avec le savoir culinaire de partout dans le monde, mais clairement, si nous l’avions ne serait-ce que dix ans avec nous, elle pourrait assimiler ces techniques sans mal. Si elle a du talent et qu’elle est déterminée, tout était possible !
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Dim 9 Aoû 2020 - 12:59
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
L’évocation du nom de Maria ne semblait pas le déranger, au contraire. Lui aussi avait eu la joie de la rencontrer apparemment. En revanche, celui de Mia le réjouissait beaucoup moins. Son sourire s’estompa aussitôt et la jeune femme remarqua même de légères gouttes de sang s’échapper de ses poings fermement serrer. Et bien, ça s’annonçait bien tout ça. A première vue, ces deux-là ne semblaient pas être les meilleurs amis du monde et Lucy en eut la confirmation de vive voix.
Répondit-elle en le regardant. Le fait qu’il ne parvienne pas à dissimuler sa colère prouvait à quel point il ne la portait pas dans son cœur, loin de là. Elle ignorait ce qu’il s’était passé entre eux, mais se doutait que cela devait être énorme au vu de sa réaction. Il ne réagirait pas de la sorte pour une petite broutille. Le caractère du chef restait encore un mystère pour la jeune femme, bien qu’elle en ait eu un petit aperçu. En revanche, elle connaissait celui de Mia, qui pouvait être assez explosif. Bien sûr, cela n’expliquait pas leur différent. Parfois, certains n’étaient juste pas fait pour s’entendre. Elle-même connaissait un jeune homme avec qui elle avait beaucoup de mal, ce cher Daisu.
Malgré cela, elle était curieuse de connaître la raison pour laquelle il ne l’appréciait pas. Et comme s’il avait deviné son désir d’en savoir plus à ce sujet, il lui expliqua dans les grandes lignes ce qu’il s’était passé. La première partie faisait allusion à son caractère et ses convictions et à vrai dire, elle ne savait pas comment réagir à ça. Elle savait très bien que la lycane n’aimait pas les vampires, mais pas qu’elle n’avait aucune pitié envers eux. Elle voyait Mia comme sa sauveuse, comme une jeune femme forte et indépendante. Elle savait que sous ses airs de dur à cuir, se cachait une part de douceur et de bienveillance. C’est pour cela qu’elle avait énormément de mal à croire tout ça.
Peut-être que tout ce qu’il lui avait raconté était la pure vérité, mais Lucy était une personne et amie fidèle. Elle se devait d’en parler avec Mia quand l’occasion se présenterait afin de lever le doute sur tout ça. Il devait bien y avoir une explication, une raison à tout cela et elle le découvrirait.
La jeune femme leva les yeux vers lui et plongea son regard dans le sien, d’un air très sérieux.
Rien que l’idée que cela puisse se produire faisait monter en elle une certaine colère que l’on pouvait ressentir à travers ses yeux et son corps tendu. Elle ne pouvait pas cautionner un tel geste. C’était purement égoïste de priver les gens d’un refuge, d’un lieu où s’évader le temps d’un repas, d’une pause pour se remettre, se ressourcer. C’est pourquoi elle se battrait pour participer à la poursuite de ce projet.
Le chef s’approcha alors du Lucy et celle-ci le regarda. Il posa une main sur son épaule et lui assura sans aucun doute qu’avec lui, dans son restaurant, elle ne craignait rien. C’est là qu’elle compris qu’il acceptait de faire d’elle son apprentie et de lui enseigner ce qu’il savait. Un énorme sourire s’afficha sur son visage illuminé par la joie et l’excitation.
Demanda-t-elle avec enthousiasme, les yeux pétillants.
Lucy ▬ J’avais bien compris qu’elle était pas votre meilleure copine… Ca s’voit comme le nez au milieu d’la figure !
Répondit-elle en le regardant. Le fait qu’il ne parvienne pas à dissimuler sa colère prouvait à quel point il ne la portait pas dans son cœur, loin de là. Elle ignorait ce qu’il s’était passé entre eux, mais se doutait que cela devait être énorme au vu de sa réaction. Il ne réagirait pas de la sorte pour une petite broutille. Le caractère du chef restait encore un mystère pour la jeune femme, bien qu’elle en ait eu un petit aperçu. En revanche, elle connaissait celui de Mia, qui pouvait être assez explosif. Bien sûr, cela n’expliquait pas leur différent. Parfois, certains n’étaient juste pas fait pour s’entendre. Elle-même connaissait un jeune homme avec qui elle avait beaucoup de mal, ce cher Daisu.
Malgré cela, elle était curieuse de connaître la raison pour laquelle il ne l’appréciait pas. Et comme s’il avait deviné son désir d’en savoir plus à ce sujet, il lui expliqua dans les grandes lignes ce qu’il s’était passé. La première partie faisait allusion à son caractère et ses convictions et à vrai dire, elle ne savait pas comment réagir à ça. Elle savait très bien que la lycane n’aimait pas les vampires, mais pas qu’elle n’avait aucune pitié envers eux. Elle voyait Mia comme sa sauveuse, comme une jeune femme forte et indépendante. Elle savait que sous ses airs de dur à cuir, se cachait une part de douceur et de bienveillance. C’est pour cela qu’elle avait énormément de mal à croire tout ça.
Lucy ▬ J’dis pas que c’que vous dites est faux. Mais Mia est une des rares personnes à m’avoir dit la vérité sur c’qu’elle est et sur ce monde, à m’avoir aidé quand j’en avais besoin. Elle a été bienveillante envers moi alors que rien ne l’y obligeait. Rien qu’pour ça, elle mérite le bénéfice du doute. Tant que j’l’aurais pas vu de mes propres yeux, j’pourrais pas le croire.
Peut-être que tout ce qu’il lui avait raconté était la pure vérité, mais Lucy était une personne et amie fidèle. Elle se devait d’en parler avec Mia quand l’occasion se présenterait afin de lever le doute sur tout ça. Il devait bien y avoir une explication, une raison à tout cela et elle le découvrirait.
Lucy ▬ En revanche…
La jeune femme leva les yeux vers lui et plongea son regard dans le sien, d’un air très sérieux.
Lucy ▬ Si un jour, une telle chose devait s’produire sous mes yeux. Si quelqu’un venait s’permettre de briser ce que vous avez construit jusqu’ici avec votre restaurant, l’espoir qu’il apporte aux gens, un refuge, j’fermerais pas les yeux. Et ça, peu importe qui c’est.
Rien que l’idée que cela puisse se produire faisait monter en elle une certaine colère que l’on pouvait ressentir à travers ses yeux et son corps tendu. Elle ne pouvait pas cautionner un tel geste. C’était purement égoïste de priver les gens d’un refuge, d’un lieu où s’évader le temps d’un repas, d’une pause pour se remettre, se ressourcer. C’est pourquoi elle se battrait pour participer à la poursuite de ce projet.
Lucy ▬ Être sûr de soi c’est pas une mauvaise chose. Faut juste savoir se remettre en question quand il le faut et pas confondre la confiance en soi avec de l’arrogance. Si tu doute de c’que tu peux faire, de ta réussite, tu pourras jamais aller loin. J’connais mes limites en tant qu’humaine, mais j’suis prête à les repousser un max !
Le chef s’approcha alors du Lucy et celle-ci le regarda. Il posa une main sur son épaule et lui assura sans aucun doute qu’avec lui, dans son restaurant, elle ne craignait rien. C’est là qu’elle compris qu’il acceptait de faire d’elle son apprentie et de lui enseigner ce qu’il savait. Un énorme sourire s’afficha sur son visage illuminé par la joie et l’excitation.
Lucy ▬ Alors, on commence quand ?!
Demanda-t-elle avec enthousiasme, les yeux pétillants.
"Commencement"
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Ven 14 Aoû 2020 - 21:15
Sa répartie était sans appel et nous transpirions la colère envers Ogawa, ce qui n’aidait vraiment pas à avoir un dialogue constructif dans le fond. D’autant plus que la jeune fille n’affichait vraiment pas un visage prompt à croire à ce que nous venions de lui dire. Cela ne faisait que me rendre davantage en colère encore.
J’étais aux commandes maintenant et j’écoutais avec attention ce qu’elle avait à nous dire, sur Ogawa et l’opinion qu’elle avait d’elle. Il y a bien des façons de décrire le monde et ses vérités, mais du point d’Ogawa, est-ce qu’on pouvait vraiment parler de vérité ? Elle porte une haine déraisonnable envers les vampires et il serait dommage qu’elle distille son poison dans l’esprit d’une fille adorable et aussi ouverte d’esprit que cette délicieuse créature.
Si elle reste avec nous et qu’elle a du talent alors nous pourrions faire d’elle une vraie cuisinière, mais nous ne lui épargnerions rien du tout pour l’endurcir. Il faudrait bien qu’elle se blinde pour arriver à se distinguer dans un monde de compétition.
Ôkamiro ▬ Tu devrais peut-être me laisser la main pour le reste de la conversation, à supposer qu’elle dure encore un moment bien sûr.D’un geste rapide de la main, nous ôtâmes le bandana sur notre tête ce qui suffit à provoquer le basculement avant que la petite ne poursuivre sur Ogawa. C’était après tout quelque chose à laquelle elle devrait s’habituer si elle venait travailler avec nous. Notre attitude, notre posture, notre tonus musculaire, tous changeaient quand nous passions de l’un à l’autre.
J’étais aux commandes maintenant et j’écoutais avec attention ce qu’elle avait à nous dire, sur Ogawa et l’opinion qu’elle avait d’elle. Il y a bien des façons de décrire le monde et ses vérités, mais du point d’Ogawa, est-ce qu’on pouvait vraiment parler de vérité ? Elle porte une haine déraisonnable envers les vampires et il serait dommage qu’elle distille son poison dans l’esprit d’une fille adorable et aussi ouverte d’esprit que cette délicieuse créature.
Ôkamiro ▬ Saint Thomas...Ce fut dit à voix basse, mais d’un ton monocorde, pour ne pas dire sombre ou sans âme comme souvent avec moi. C'était là un homme dans la Bible qui ne put croire en la résurrection du Christ qu’en voyant la blessure faite par la lance et en la touchant, ne pouvant se résoudre qu’à croire qu’une fois qu’il avait pu voir.
Ôkamiro ▬ Tu peux croire à ce qui t’aide à mieux dormir le soir... cela n’en fait pas pour autant la vérité absolue... pas plus que nos mots ne peuvent la constituer... la vérité objective est une illusion de l’esprit que seul le Dieu pourrait avoir... Nous n’avons pas de considération pour les gens que tu fréquentes ou fréquentera... seul compte ta détermination à apprendre auprès de nous et au respect de nos règles...Au moins cette petite avait du cœur et il n’y avait qu’à voir la façon dont elle a essayé de retourner légèrement son dialogue pour joindre son avis au notre. Le fait était qu’elle promettait de ne pas tolérer que cela soit fait sous ses yeux que d’attaquer notre création, car ce serait attaquer notre conviction ainsi que la sienne. Nous avions cela en tête tout en lui parlant et il fallait que nous adoucissions un peu nos propos pour ne passer pour un monstre sans cœur ou trop cynique.
Oagawa Est-ce qu’elle est et la flétrissure en elle ne saurait demeurer loin de ta vue éternellement... la vérité de ce monde est quelque chose que l’on peut essayer d’atteindre, mais qui n’est l’apanage que du Créateur... la vérité est affaire de regard porté... J’espère juste que tu n’épouseras pas son point de vue immonde sur les vampires...
Ôkamiro ▬ Mais nous sommes ravis d’apprendre le positionnement qui est le tiens vis-à-vis d’une éventuelle attaque sous tes yeux... nous pensons sincèrement qu’il est possible de vivre en paix loup-garous et vampires... la plupart des membres des deux espèces n’y sont pas prêts, que ce soit dans les faits comme dans la théorie... à commencer par Ogawa... mais nous commençons à recevoir des vampires dans notre établissement de façon presque quotidienne et parfois... un ou deux lycans... mais peut être que tu pourras voir ça par tout m’me si tu restes assez longtemps...En tout cas elle en avait dans le ventre. Elle était sûre d'elle et nous allions devoir la mettre à l’épreuve. La cuisine n’est pas un monde de femme, mais un monde de cuisiniers. Les femmes chefs sont aussi forte que n’importe quel homme, si ce n’est plus encore à cause de la façon dont tout se passe.
Si elle reste avec nous et qu’elle a du talent alors nous pourrions faire d’elle une vraie cuisinière, mais nous ne lui épargnerions rien du tout pour l’endurcir. Il faudrait bien qu’elle se blinde pour arriver à se distinguer dans un monde de compétition.
Ôkamiro ▬ Demain matin 6h... prête et en forme... on ne te fera pas te rendre au restaurant seule à une heure pareille donc ce sera en centre-ville... on fera la tournée des fermes que nous avons pour les produits frais dont nous auront besoin et tes cours commenceront... tu auras un condensé de mises à l’épreuve pour voir si tu as ne serait-ce qu’un peu de talent ou un don pout la cuisine à révéler et quel peut être ton style et si nous pouvons t’apprendre quelque chose... si c’est le cas alors on te prendra en apprentissage et on se mettra d’accord sur tes jours de travail... ça te vas ?
Etilya sur DK RPG
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Mar 2 Mar 2021 - 21:09
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
Lucy savait pertinemment qu’un endroit comme ce restaurant ne faisait pas l’unanimité, autant côté lycan, vampire ou humain. Qu’il y aurait toujours des réfractaires à ce genre projet. Dans le fond, cela pouvait se comprendre. Beaucoup n’avaient vécu que dans la haine des autres races et d’autres avaient vécu des traumatismes dont ils n’arriveraient sans doute jamais à se remettre. Il était donc très difficile de tourner la page. Mais parmi eux, il y avait des gens ouverts qui, comme Lucy ou le Chef, n’avaient pas de préjugés et qui se battaient bec et griffes pour rétablir un peu de paix. Certains les voyaient comme l’espoir, d’autres comme des fous. Ils étaient sans doute un peu des deux.
Lucy était une personne qu’on pouvait qualifiée de positive. Elle voyait toujours le verre à moitié plein et non à moitié vide. Elle voulait croire que chaque personne avait, quelque part au fond d’elle, une part de bonté qu’il fallait juste encourager. C’est pourquoi, quand le Chef lui parla du dérapage de Mia, elle ne pu s’empêcher de prendre sa défense. Elle avait du mal à croire que la lycane ait pu faire quelque chose d’aussi répréhensible. Cet acte allait tellement à l’encontre de ses convictions. Elle ne se voilait pas la face, elle voulait juste comprendre. Si Mia avait bel et bien fait ce qu’on lui reprochait, elle devait savoir pourquoi et essayer de comprendre ce geste. Peut-être arriverait-elle à la raisonner ? Elle voulait y croire. Elle ne chercherait pas à défendre l’indéfendable, ni à trouver des excuses, mais elle estimait que Mia méritait sa confiance.
Lucy laissa alors la parole au Chef et tandis qu’elle l’écoutait, elle remarqua quelque chose de différent. Sa façon de parler et sa gestuelle n’avaient rien à voir avec ce qu’elle avait connu précédemment. Le ton de sa voix était plus calme et plus plat. Même sa posture n’était plus la même. Elle cligna des yeux plusieurs fois. Elle se demandait si elle n’était pas en train de divaguer. Pourtant aujourd’hui elle avait été raisonnable, juste une petite bière ce matin pour se réveiller. Elle ne cessa de le fixer, même peut-être un peu trop. Non, il y avait bien un truc de changé chez lui. C’était comme si soudainement, elle se retrouvait face à une personne totalement différente.
N’osant dire quoique ce soit à ce sujet pour le moment, elle le laissa poursuivre la discussion. Mais elle lui en parlerait, même si cela devait la faire passer pour une personne indélicate. De tout façon, il avait bien compris que Lucy et la délicatesse, ça faisait deux. Et puis, elle ne pourrait pas travailler l’esprit tranquille, il fallait qu’elle sache si elle se faisait des films ou si oui, il y avait bien quelque chose derrière tout ça.
Elle se recentra alors sur le discours du Chef qui sonnait très bien à ses oreilles. Elle avait vraiment beaucoup de chance d’être tombée sur lui. Avoir quelqu’un auprès de soi qui partage la même passion et les mêmes idéaux c’est rare et franchement ça faisait un bien fou. Elle avait l’opportunité de faire quelque chose de grand. Car même si pour l’instant c’était un petit restaurant, l’espoir qu’il dégageait faisait de lui quelque chose d’immense.
Dit-elle sincèrement, le sourire aux lèvres. Elle était parée à débuter sa formation et à se donner à fond. Avoir un projet lui ferait du bien, comme un nouveau départ. Elle ferait en sorte que ça fonctionne.
Elle écouta attentivement les instructions du Chef et ne fut guère surprise lorsqu’il lui annonça une mise à l’épreuve. Elle trouvait cela normal. Ce n’était pas n’importe qui qui pouvait prétendre au poste d’apprenti du grand Ôkamiro Lacroix. Il fallait un mental d’acier et en avoir dans le ventre. Mais Lucy était sûre d’avoir ce qu’il faut et de tout façon, elle avait sa chance alors elle n’allait surement pas y renoncer sans combattre. Elle sortirait peut-être amochée, mais vainqueur de cette bataille.
Répondit-elle sûre d’elle. Elle avait de nombreux défauts, mais la confiance en soi n’en n’était pas un pour elle. C’était même plutôt le contraire, elle en faisait sa force. Certains ne voyaient pas cela d’un bon œil et d’autres la méprisaient pour ça, mais jamais on ne pourrait le lui enlever. C’est d’ailleurs poussée par cet excès de confiance et par énormément de curiosité, qu’elle se permit une question.
Termina-t-elle en faisant le signe « zéro » avec son pouce et son index.
Lucy était une personne qu’on pouvait qualifiée de positive. Elle voyait toujours le verre à moitié plein et non à moitié vide. Elle voulait croire que chaque personne avait, quelque part au fond d’elle, une part de bonté qu’il fallait juste encourager. C’est pourquoi, quand le Chef lui parla du dérapage de Mia, elle ne pu s’empêcher de prendre sa défense. Elle avait du mal à croire que la lycane ait pu faire quelque chose d’aussi répréhensible. Cet acte allait tellement à l’encontre de ses convictions. Elle ne se voilait pas la face, elle voulait juste comprendre. Si Mia avait bel et bien fait ce qu’on lui reprochait, elle devait savoir pourquoi et essayer de comprendre ce geste. Peut-être arriverait-elle à la raisonner ? Elle voulait y croire. Elle ne chercherait pas à défendre l’indéfendable, ni à trouver des excuses, mais elle estimait que Mia méritait sa confiance.
Lucy laissa alors la parole au Chef et tandis qu’elle l’écoutait, elle remarqua quelque chose de différent. Sa façon de parler et sa gestuelle n’avaient rien à voir avec ce qu’elle avait connu précédemment. Le ton de sa voix était plus calme et plus plat. Même sa posture n’était plus la même. Elle cligna des yeux plusieurs fois. Elle se demandait si elle n’était pas en train de divaguer. Pourtant aujourd’hui elle avait été raisonnable, juste une petite bière ce matin pour se réveiller. Elle ne cessa de le fixer, même peut-être un peu trop. Non, il y avait bien un truc de changé chez lui. C’était comme si soudainement, elle se retrouvait face à une personne totalement différente.
N’osant dire quoique ce soit à ce sujet pour le moment, elle le laissa poursuivre la discussion. Mais elle lui en parlerait, même si cela devait la faire passer pour une personne indélicate. De tout façon, il avait bien compris que Lucy et la délicatesse, ça faisait deux. Et puis, elle ne pourrait pas travailler l’esprit tranquille, il fallait qu’elle sache si elle se faisait des films ou si oui, il y avait bien quelque chose derrière tout ça.
Elle se recentra alors sur le discours du Chef qui sonnait très bien à ses oreilles. Elle avait vraiment beaucoup de chance d’être tombée sur lui. Avoir quelqu’un auprès de soi qui partage la même passion et les mêmes idéaux c’est rare et franchement ça faisait un bien fou. Elle avait l’opportunité de faire quelque chose de grand. Car même si pour l’instant c’était un petit restaurant, l’espoir qu’il dégageait faisait de lui quelque chose d’immense.
Lucy ▬ J’le pense aussi. Ça s’ra pas facile mais j’suis certaine qu’il est possible d’instaurer un climat de paix. Il le faut. C’est bien que quelqu’un ait enfin décidé d’faire le premier pas. C’est important. C’est l’début de quelque chose de cool, j’en suis sûre. Et si j’peux voir ça d’mes propres yeux, j’pourrais me considérer comme chanceuse.
Dit-elle sincèrement, le sourire aux lèvres. Elle était parée à débuter sa formation et à se donner à fond. Avoir un projet lui ferait du bien, comme un nouveau départ. Elle ferait en sorte que ça fonctionne.
Elle écouta attentivement les instructions du Chef et ne fut guère surprise lorsqu’il lui annonça une mise à l’épreuve. Elle trouvait cela normal. Ce n’était pas n’importe qui qui pouvait prétendre au poste d’apprenti du grand Ôkamiro Lacroix. Il fallait un mental d’acier et en avoir dans le ventre. Mais Lucy était sûre d’avoir ce qu’il faut et de tout façon, elle avait sa chance alors elle n’allait surement pas y renoncer sans combattre. Elle sortirait peut-être amochée, mais vainqueur de cette bataille.
Lucy ▬ C’est parfait. Vous s’rez pas déçu, croyez-moi.
Répondit-elle sûre d’elle. Elle avait de nombreux défauts, mais la confiance en soi n’en n’était pas un pour elle. C’était même plutôt le contraire, elle en faisait sa force. Certains ne voyaient pas cela d’un bon œil et d’autres la méprisaient pour ça, mais jamais on ne pourrait le lui enlever. C’est d’ailleurs poussée par cet excès de confiance et par énormément de curiosité, qu’elle se permit une question.
Lucy ▬ Avec tout le respect que j’vous dois, j’préfère jouer carte sur table et vous poser directement la question sinon ça va m’prendre la tête toute la nuit et c’est pas bon. Vous avez pas un jumeau intérieur ? Genre deux âmes qui se partagent un même corps, qui cohabitent au sein d’un même espace… ‘Fin vous voyez c’que j’veux dire ? J’suis pas folle, ni malpolie, juste que si à l’avenir on doit bosser ensemble, même si c’est pas pour longtemps, faut qu’je sache ce genre de choses. J’pars du principe que dans une équipe, on doit rien s’cacher sinon zéro confiance. Et sans confiance mutuelle, on f’ra pas du bon travail.
Termina-t-elle en faisant le signe « zéro » avec son pouce et son index.
"Confiance"
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Mer 3 Mar 2021 - 11:21
Dans la longue histoire de l’humanité, quantité de guerres et de conflits ont eu lieu pour des raisons diverses et variées comme le pouvoir ou des richesses. Mais quantité d’autres ont pour origine une haine farouche pour un peuple, une idéologie ou une croyance religieuse. Ce genre de conflits alimentés par la haine sont de loin les pires qui soient. Il n’y a pas de compromis ou d’ententes possibles comme pour les autres conflits. On ne résonne pas avec une haine farouche, elle demeure intacte tant que ceux qui ont allumé son brasier restent en vie. Les nazis n’ont pas disparu avec leur leader, mais l’apport de haine galvanisante ayant été coupé et les décennies passant, un certain calme est revenu et il en est de même dans beaucoup de cas passé.
Il y a néanmoins un espoir qui nous anime tous les deux. La croyance que faire le premier pas est une chose qu’il faut faire. Si personne n’essaye, alors évidemment rien ne peut changer. Ouvrir un restaurant caché dans les bois des montagnes n’était pas une mince à faire et encore moins en voulant qu’il accueille vampires et loups-garous. Ogawa avait décidé de perdre son calme en découvrant la nature de notre établissement et de révéler la sienne ainsi que ses intentions. Qui en soit ainsi. Si nous devons être persécutés pour le dessein qui est le nôtre alors nous sommes prêts depuis bien longtemps à cela. Nous nous tenions maintenant tel un roc inamovible protégeant ce restaurant et l’idéal qu’il incarne.
Dans une constante curiosité et témérité qui avait l’air de la caractériser, elle se décida à nous poser une nouvelle question, une plutôt pertinente. Elle n'a pas mis longtemps à faire un pas vers notre vérité. Ce n’est pas qu’elle était cachée, bien loin de là même et nous indisposions facilement les gens rapidement si nos personnalités se frictionnaient. Nous avions échangé de personnalité de contrôle devant elle et ne pouvions donc la duper sur notre nature.
Ôkamiô ▬ Je me demande toujours comment tu fais pour rester si calme vis-à-vis de ce sujet ! Me souffla intérieurement mon partenaire.Ce n’était pas si difficile à comprendre en réalité. Nous avions connu la seconde guerre mondiale. Certes dans le sud de la France et sans répercutions sérieuse, à l’abri presque. Mais notre père était diplomate et nous a transmis une pensée simple, mais élémentaire. On ne résume pas un peuple à la pensée de quelques éléments dirigeants. Cela va dans les deux sens et j’ai pleinement compris cela bien après la guerre. De même que tous les allemands ne fussent pas des nazis, il serait injuste de dire que tous les vampires sont être abominables prêts à tout pour arriver à leurs fins. Les tuer sommairement sur le prétexte qu’ils sont ce qu’ils sont est en revanche du même acabis que de persécuter tout un peuple et vouloir l'exterminer pour leurs croyances.
Ôkamiô ▬ Putain t’y vas pas d’main morte avec la Ogawa !C’est pourtant le message que me renvoie ses actes et ses paroles. Elle s’entête à haïr tout un peuple sans vouloir admettre que notre propre espèce est pleine de monstre prêt à tuer sommairement des humains, là où les vampires le faisant ont parfois au moins l’excuse de devoir se nourrir. Un vampire qui tue pour manger a à mon sens bien plus de légitimité à la manière d’un fauve tuant une gazelle qu’un lycan qui tue gratuitement, pour le plaisir ou la vengeance comme le dernier des braconniers scélérat.
Il y a néanmoins un espoir qui nous anime tous les deux. La croyance que faire le premier pas est une chose qu’il faut faire. Si personne n’essaye, alors évidemment rien ne peut changer. Ouvrir un restaurant caché dans les bois des montagnes n’était pas une mince à faire et encore moins en voulant qu’il accueille vampires et loups-garous. Ogawa avait décidé de perdre son calme en découvrant la nature de notre établissement et de révéler la sienne ainsi que ses intentions. Qui en soit ainsi. Si nous devons être persécutés pour le dessein qui est le nôtre alors nous sommes prêts depuis bien longtemps à cela. Nous nous tenions maintenant tel un roc inamovible protégeant ce restaurant et l’idéal qu’il incarne.
Ôkamiô ▬ T’inquiète pas mon pote ! J’casserai la gueule, j’éplucherai tous ceux qui voudront faire les cons avec !Le simple fait de découvrir une humaine comme cette demoiselle était un véritable réconfort. Son franc parlé et sa ténacité, son intrépidité n’étaient pas sans me rappeler mon partenaire ou nous-même dans notre totalité indivisible passée. Elle partageait notre idéal et plus encore se réjouissait de la démarche qui était la nôtre que de faire le premier pas en direction d’une paix durable que nous souhaitions et appelions de nos vœux.
Ôkamiro ▬ Tu pourras voir ça de tes yeux en restant près de nous je l’espère... ce ne sera pas facile et tu devrais faire attention à toi aussi... en tant qu’humaine tu t’exposes à la prédation des deux camps... mais nous tâcherons de te protéger... car protéger ceux de bonne volonté croyant en ce rêve est une priorité à nos yeux...Cette petite avait une étincelle dans les yeux. Elle croyait vraiment en ce qu’elle nous avait dit jusque-là et plus encore croyait aussi dans notre démarche, notre volonté d’engager une véritable réconciliation entre deux espèces se détestant.
Ôkamiô ▬ Tu t’trompe ! C’est pas une étincelle mais une énorme flamme que j’vois dans ces yeux !A bien y regarder, Ôkamiô a bel et bien raison. C'est une flamme passionnée qui se trouve dans ces yeux et qui ne fait que persister alors qu’elle souligne sa détermination à tout donner en cuisine. Était-il possible de la former et partager avec elle la même passion, la même envie d'exprimer notre volonté de voir une paix apparaître dans notre cuisine. Plus tôt dans notre conversation, elle disait ne pas avoir vraiment de grand talent et même avoir raté énormément de plats par le passé. Toutefois, si elle met autant de coeur dans sa cuisine qu’à exprimer ses idées, il y avait beaucoup de potentiel en elle. Nous ne pouvions plus douter d’elle maintenant.
Ôkamiro ▬ Je n’en doute pas... Dis-je du même ton monocorde.Cela pouvait passer pour du sarcasme ou de l’ironie, mais il n’en n’était rien. Je croyais sincèrement qu’elle allait tout donner et ne pas nous décevoir. A compter du lendemain, sa formation allait commencer et nous ne serions pas tendre avec elle. Notre établissement a un critère d’excellence rarement demandé. Mais sa première leçon allait être de redécouvrir les produits et la qualité issue d’une production saine et simple. De toute façon, avant de la lancer, nous allions travailler un peu la technique et faire un balayage de ses acquis et de son niveau avant même de lui montrer quoi que ce soit.
Dans une constante curiosité et témérité qui avait l’air de la caractériser, elle se décida à nous poser une nouvelle question, une plutôt pertinente. Elle n'a pas mis longtemps à faire un pas vers notre vérité. Ce n’est pas qu’elle était cachée, bien loin de là même et nous indisposions facilement les gens rapidement si nos personnalités se frictionnaient. Nous avions échangé de personnalité de contrôle devant elle et ne pouvions donc la duper sur notre nature.
Ôkamiro ▬ Autant être franc et direct... je n’ai pas de problème avec ça... tel que tu me vois j’ai gardé le nom d’Ôkamiro et je suis un loup-garou omega... celui avec qui tu as commencé à parler ce soir n’était autre qu’Ôkamiô... sa personnalité est plus volcanique que la mienne mais tu l’auras remarqué... cependant il porte à lui seule notre nature véritable d’Alpha au même titre qu'Ogawa... Comme tu l'as deviné nous sommes bien deux personnalités distinctes dans un même corps... Si tu as des questions à ce sujet nous sommes ouverts à la conversation car comme tu le dis... sans confiance il n’y aura pas de travail productif... Dis-je de façon toujours aussi taciturne.
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Mer 3 Mar 2021 - 18:57
De groupie à apprentie !
Feat Ôkamiro Lacroix
Lucy savait où elle mettait les pieds et connaissait les risques qu’elle encourait à fréquenter un tel endroit. Mais cela était loin de lui faire peur. Pour dire vrai, elle avait toujours la sale manie de se fourrer là où elle ne devrait pas, à croire qu’elle aimait prendre des risques inutiles. Il est vrai que le danger était un doux charmeur. Entre l’insécurité qu’il procurait et l’adrénaline qu’il faisait monter en nous, il y avait de quoi désirer sa présence. Mais pour la jeune femme, ce n’était pas ce qu’elle recherchait. Elle ce qu’elle voulait assouvir, c’était sa curiosité. Cela la poussait souvent à prendre des décisions inconsidérées et à se mettre en danger, frôlant parfois la mort de très près. La peur, elle ne connaissait que trop peu. Certains la qualifiaient d’inconsciente, d’autres de folle et elle ne niait pas ces allégations qui étaient tout à fait justifiées. Cependant, elle n’en n’avait strictement rien à faire. Ils ne la comprenaient pas. Elle savait pourquoi elle agissait de la sorte, pourquoi elles prenaient de tels risques. Il était parfois nécessaire de se jeter à l’eau pour trouver ce qu’on cherche et c’est ce qu’elle faisait chaque jour qui passe. Et il en était de même pour ce nouveau projet. Les enjeux étaient bien trop grands, c’était l’heure d’entrer dans le grand bain.
Dit-elle en serrant légèrement les poings. Elle repensa alors à son père, décédé quelques temps plus tôt d’un cancer du pancréas. Depuis la disparition de son paternel, elle vivait sa vie avec encore plus d’ardeur. Sa vie d’humaine était courte et elle le savait. Elle était loin de vouloir mourir, au contraire, elle voulait croquer la vie à pleine dents et les risques faisaient partis du jeu. Elle en profiterait à fond. En revanche, le jour où son heure sera venue, elle l’acceptera sans sourciller. C’est le destin de chaque être humain sur cette terre de toute façon.
Ajouta-t-elle en le regardant droit dans les yeux. Sa détermination était sans faille. Peu importe les obstacles qu’elle devrait affronter, elle ne renoncerait pas juste pour une question de survie.
En tout cas, elle était ravie de voir que le Chef la croyait capable d’y arriver. Il ne la connaissait pourtant pas mais il semblait vouloir tout de même lui accorder sa chance. Ou alors, il aimait les cas désespérés et voyait en la jeune femme un défi personnel à relever. Enfin peu importe ! Le plus important était qu’il l’avait accepté. Elle lui montrerait que ce n’était pas une erreur.
Elle osa ensuite lui poser la question qui la taraudait. Elle n’y était pas passée par quatre chemins. Prendre les gens avec des pincettes ne lui ressemblait pas. Elle ne voyait pas l’intérêt de tourner autour du pot, autant être clair l’un avec l’autre. C’était beaucoup plus simple. Et apparemment, le Chef n’avait pas de problème avec ça non plus. Il répondit à sa question sans détour, en prenant bien le temps de lui expliquer les choses. Lucy appréciait.
Une fois l’explication terminée, Lucy pris quelques instants de réflexion. La réponse qu’il lui apporta était ce à quoi elle s’attendait. Elle avait vu juste. Dans le fond, ce n’était pas compliqué à comprendre, il fallait juste assimiler les deux personnalités présentes. Savoir qui elle avait en face d’elle à chaque instant. Mais vu les caractères différents, c’était loin d’être difficile. Il fallait cependant s’habituer au changement. Lorsqu’ils avaient interchangés leur place précédemment, elle avait eu comme un léger bug. Maintenant qu’elle comprenait leur situation, elle pourrait aisément s’y habituer.
Répondit-elle en souriant de toutes ses dents.
Elle chercha ses mots.
Dit-elle, les étoiles pleins les yeux. Elle comptait chaque argument sur ses doigts. A cet instant, elle était aussi excitée qu’une groupie devant son idole. En fait, c’était littéralement ça : une groupie devant son idole. Si elle avait pu lui demander son autographe, elle l’aurait fait, mais fallait pas trop abuser non plus. Déjà qu’elle devait limite passer pour une hystérique.
Dit-elle sur un ton sérieux.
Ajouta-t-elle en pointant sa tête du doigt.
Termina-t-elle en souriant.
Lucy ▬ Vous savez, en tant qu’humaine, j’m’expose à beaucoup de choses. J’peux m’faire renverser par une voiture, agressée dans la rue ou même mourir d’un putain d’cancer…
Dit-elle en serrant légèrement les poings. Elle repensa alors à son père, décédé quelques temps plus tôt d’un cancer du pancréas. Depuis la disparition de son paternel, elle vivait sa vie avec encore plus d’ardeur. Sa vie d’humaine était courte et elle le savait. Elle était loin de vouloir mourir, au contraire, elle voulait croquer la vie à pleine dents et les risques faisaient partis du jeu. Elle en profiterait à fond. En revanche, le jour où son heure sera venue, elle l’acceptera sans sourciller. C’est le destin de chaque être humain sur cette terre de toute façon.
Lucy ▬ J’suis consciente de ma qualité d’humaine. Mais prendre des risques ça fait partie du jeu. Et là, le jeu en vaut clair’ment la chandelle.
Ajouta-t-elle en le regardant droit dans les yeux. Sa détermination était sans faille. Peu importe les obstacles qu’elle devrait affronter, elle ne renoncerait pas juste pour une question de survie.
En tout cas, elle était ravie de voir que le Chef la croyait capable d’y arriver. Il ne la connaissait pourtant pas mais il semblait vouloir tout de même lui accorder sa chance. Ou alors, il aimait les cas désespérés et voyait en la jeune femme un défi personnel à relever. Enfin peu importe ! Le plus important était qu’il l’avait accepté. Elle lui montrerait que ce n’était pas une erreur.
Elle osa ensuite lui poser la question qui la taraudait. Elle n’y était pas passée par quatre chemins. Prendre les gens avec des pincettes ne lui ressemblait pas. Elle ne voyait pas l’intérêt de tourner autour du pot, autant être clair l’un avec l’autre. C’était beaucoup plus simple. Et apparemment, le Chef n’avait pas de problème avec ça non plus. Il répondit à sa question sans détour, en prenant bien le temps de lui expliquer les choses. Lucy appréciait.
Une fois l’explication terminée, Lucy pris quelques instants de réflexion. La réponse qu’il lui apporta était ce à quoi elle s’attendait. Elle avait vu juste. Dans le fond, ce n’était pas compliqué à comprendre, il fallait juste assimiler les deux personnalités présentes. Savoir qui elle avait en face d’elle à chaque instant. Mais vu les caractères différents, c’était loin d’être difficile. Il fallait cependant s’habituer au changement. Lorsqu’ils avaient interchangés leur place précédemment, elle avait eu comme un léger bug. Maintenant qu’elle comprenait leur situation, elle pourrait aisément s’y habituer.
Lucy ▬ J’comprends. Et à vrai dire… J’trouve ça trop cool !
Répondit-elle en souriant de toutes ses dents.
Lucy ▬ Vous êtes une sorte de… de…
Elle chercha ses mots.
Lucy ▬ De super cuisto ! Deux fois plus d’connaissances, deux fois plus d’idées, un point d’vue élargi et une gamme de techniques plus large ! Mais c’est juste trop bien !
Dit-elle, les étoiles pleins les yeux. Elle comptait chaque argument sur ses doigts. A cet instant, elle était aussi excitée qu’une groupie devant son idole. En fait, c’était littéralement ça : une groupie devant son idole. Si elle avait pu lui demander son autographe, elle l’aurait fait, mais fallait pas trop abuser non plus. Déjà qu’elle devait limite passer pour une hystérique.
Lucy ▬ J’ai pas vraiment de questions, juste une requête : ne m’jouez jamais de sales tours avec ça, ça s’rait pas drôle.
Dit-elle sur un ton sérieux.
Lucy ▬ M’enfin, j’pense que c’est pas vot’ genre, c’est-c’pas ? Sinon, c’est tout bon pour moi. Si on doit être amené à bosser ensemble, j’apprendrais vite à vous connaître donc j’vois pas l’intérêt des questions pour l’instant. Laissons planer un peu de mystères. Et puis, j’pense que j’connais déjà le principal ! Par contre, faut juste m’laisser l’temps m’habituer. Une fois qu’mon cerveau se sera calibré, ça roulera comme sur des roulettes ! C’est un peu lent là-haut parfois mais ça devrait vite se faire.
Ajouta-t-elle en pointant sa tête du doigt.
Lucy ▬ Ah si si, une question en fait ! J’voudrais connaître le nom de ce merveilleux endroit qu’est votre resto !
Termina-t-elle en souriant.
"Un nouveau départ"
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