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![A Call from a Darker Crown [PV John] (19/05/2018) - Page 2 Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Dim 17 Mai 2020 - 18:12
Il était habile dans son langage. Décidément, l’homme me plaisait autant que ses capacités. Mais en effet, qui de mieux pour découvrir quelqu’un qui cherche à se dissimuler qu’une autre personne ayant vécu toute sa vie dans cette situation ? Je n’engageais pas n’importe qui, uniquement les meilleurs. « John Smith » serait mon espion, pas celui du clan, et cela garantissait une sécurité optimale pour la suite des opérations. Il allait sans dire que son nom n’apparaîtrait sur aucun relevé de compte, et si d’habitude j’envoyais Edgar traiter avec mes espions qu’il dirigeait habilement, je m’occuperais personnellement du contact avec le vieil homme. Après tout, de tous les vampires, j’étais probablement le plus insaisissable, malgré mes excentricités vestimentaires.
« Rassurez-vous, Matthew. Je n’en ai pas l’air, mais il est extrêmement compliqué de me suivre. Voyez-vous, je suis doté à la fois de la capacité de me téléporter et de me transformer en oiseau. Il est extrêmement complexe de détecter la signature magique d’une téléportation. C’est impossible pour un humain, et il faudrait un vampire né avec cette capacité pour pouvoir accomplir cet exploit. Même dans ce cas de figure, encore lui faudrait-il savoir où chercher pour trouver où je me suis rendu. D’ailleurs, si je me permets de vous donner toutes ces informations à voix haute, c’est parce que nous ne sommes plus dans votre salon depuis déjà un moment, quand vous avez pris la bouteille dans mes mains pour être précis. »
Je croisais les mains sous mon menton, observant sa réaction. Quand je lui avais tendu mon présent, nos peaux étaient entrées en contact. J’avais aussitôt utilisé mon don pour nous envoyer ici, en prévention de notre conversation qui devait rester extrêmement secrète.
« Ceci est la représentation que je me fais de votre salon après y être entré. Je suis bon pour me souvenir des détails, mais si vous regardez bien, je suis sûr que vous y trouverez beaucoup de défauts. Tout disparaîtra une fois que nous seront partis. Les seules choses réelles ici sont nous deux. Ainsi que cette bouteille de whisky. Une qualité pareille, je ne pourrais pas l’inventer. »
Je ris avec franchise, avant de relever le regard vers lui avec plus de sérieux.
« Je pense que vous vous en doutez, mais cette mise en scène et cet étalage de mes pouvoirs n’a pas seulement pour but de mettre cette conversation à l’abri des regards. C’est une mise en garde. Je ne serai pas un danger pour vous et ce, même si vous décidez un jour d’arrêter de travailler pour moi. Cependant, vous entrez dans un monde qui n’a pas de commune mesure avec celui que connaissent les mortels et je ne suis pas le seul vampire au sang-pur du coin. Les vampires level B, un cran en dessous de nous, sont moins puissants et ne disposent que d’un unique pouvoir, mais celui-ci peut s’avérer tout aussi dangereux dans certaines situations. Si vous voulez vous en sortir, vous devrez souvent remettre en question votre perception-même de la réalité, parfois même de vos émotions. Certains vampires sont capables de faire en sorte que vous ayez des prédispositions favorables à leur égard. Soyez plus vigilant que jamais. Si vous arrivez à détecter les incohérences, il vous sera plus facile d’échapper à leur emprise. »
Peu de monde connaissait ce pouvoir que j’avais de créer des dimensions oniriques. Aussi bon soit John Smith, même s’il avait remarqué les défauts dont je parlais dans le décor, je doutais qu’il eût déjà remis en question cet environnement familier. C’était humain. Le cerveau ne croyait pas ce qu’il voyait, et comblait donc les erreurs par des souvenirs. J’avais pris l’importante décision de lui révéler tout cela parce que cela me paraissait indispensable pour qu’il prît pleine mesure de là où il mettrait les pieds s’il acceptait mon offre. J’avais bien enquêté sur lui et cet humain méritait toute ma confiance. Il s’éteindrait avec mes secrets quand viendrait son heure, j’espérais pour lui paisiblement dans un lit dans plusieurs décennies. Je revins à mon habituel sourire chaleureux.
« Et cela vous permet aussi d’inclure la possibilité d’user de mes pouvoirs dans d’éventuels plans futurs. Il va sans dire que vous ne les ébruiterez pas autour de vous, ou du moins pas sans m’en avoir parlé auparavant. »
Mon ton restait enjoué, mais l’avertissement était clair : ma bienveillance à son égard durerait tant qu’il ne trahissait pas ma confiance.
« Pour en revenir à vos questions, il nous est déjà arrivé de repérer des laboratoires ailleurs, notamment en Europe, mais toujours trop tard, quand ils étaient déjà désertés et vidés de tout indice important. Nous ne connaissons que ce laboratoire ici. Il a littéralement explosé en 1965, laissant partir dans la nature quelques lycans. Nous supposons qu’ils en ont reconstruit un dans les environs, même si nous ignorons sa position. Les autres laboratoires connus ayant eu un rôle dans la création appartenaient à Shidara. L’un a été détruits par des lycans en 1950. Le second existe encore, mais n’héberge plus de lycans à notre connaissance. Je ne peux l’affirmer avec une parfaite certitude, mais tout porte à croire que les expérimentations sur les lycans se sont limités au cadre de la péninsule, bien qu’aujourd’hui certains d’entre eux habitent à l’étranger. »
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Sam 23 Mai 2020 - 17:06
Le vampire n’y alla pas de main morte et alors que je pouvais encore avoir des doutes sur ce qu’il voulait, il les balaya d’un revers avec sa révélation. Ainsi donc nous n’étions plus chez moi, mais dans une reproduction de ce salon, ailleurs. Je m’étais fait prendre à mon propre jeu qu’est celui de la certitude et du contrôle de l’environnement.
J’avais parfaitement retenu le fait qu’il était en mesure de se téléporter. Ce n’était pas une information anodine, mais j’étais bien plus alerte au sujet de l’endroit où nous étions en ce moment même. Ce n’était pas naturel et je ne m’étais aperçu de rien. Il m’invitait à me montrer attentif aux détails qui pouvaient manqués, mais si rien n’était réel, peut-être aussi que son pouvoir est alimenté par l’esprit de sa victime et qu’il n’a qu’un minimum d’effort à fournir. Non, une hallucination causer par un pouvoir d’illusion nécessiterait qu’il connaisse d’avantage cet endroit. Ce fut ce que je supposais. Cela devait être nécessairement un être puissant pour pouvoir alimenter son illusion ainsi avec mes propres souvenirs, un peu comme un rêve est une toile sur laquelle l’esprit du dormeur peint... hm. C’était une intéressante hypothèse que celle-ci. En tout cas, s’il était capable d’emmener une victime aussi aisément ailleurs, il fallait bien prendre en considération ce détail chez ses homologues et congénères.
Je décidais néanmoins de me diriger vers un petit livret que j’avais acheté la veille à la boutique de l’université et de l’ouvrir. Comme je m’y attendais, les mots n’avaient ni queue ni tête. Sir Ryan ne devait pas l’avoir lu, et moi je ne l’avais tout simplement pas encore lu non plus, donc il n’y avait rien à retranscrire. Voilà qui était intéressant. Une parade efficace serait donc celle-ci en théorie.
Je gardais toute ma contenance tout en ayant découvert cela et affichais un léger sourire étirant ma moustache.
Ces Renfield étaient donc membre d’une organisation tentaculaire dépassant le cadre d’un état ou d’une localité. S’ils étaient implantés un peu partout en Europe, cela pourrait faire office d’un point de départ pour une enquête à large échelle. Toutefois, je ne peux pas mettre en place une telle logistique pour l’heure. Il me fallait d’abord me faire une place au conseil territorial pour cela. Tout en préservant mon identité de changelin aux yeux du vampire.
Je redoutais presque qu’il soit capable de lire dans mes pensées depuis le début, mais ne préférais pas en venir là-dessus. Si j’abordais le sujet, il n’y avait que deux possibilités ; soit il en était capable et savait tout et avait eu la décence de ne rien dire ; soit-il ne l’était pas et je lui révélais que j’avais une information à lui cacher qui m’inquiétait.
Un laboratoire détenu par ce Shidara avait été ravagé en 1950, précédent de quinze ans celui des Renfield. Le tout s’étant limité à la péninsule de Noto si d’aventure toutes les informations étaient vraies. Il y avait également un autre laboratoire sans doute encore en activité détenu par le vampire. Découvrir sa localisation pourrait être intéressant et se faire grâce au réseau de changelins.
J’avais parfaitement retenu le fait qu’il était en mesure de se téléporter. Ce n’était pas une information anodine, mais j’étais bien plus alerte au sujet de l’endroit où nous étions en ce moment même. Ce n’était pas naturel et je ne m’étais aperçu de rien. Il m’invitait à me montrer attentif aux détails qui pouvaient manqués, mais si rien n’était réel, peut-être aussi que son pouvoir est alimenté par l’esprit de sa victime et qu’il n’a qu’un minimum d’effort à fournir. Non, une hallucination causer par un pouvoir d’illusion nécessiterait qu’il connaisse d’avantage cet endroit. Ce fut ce que je supposais. Cela devait être nécessairement un être puissant pour pouvoir alimenter son illusion ainsi avec mes propres souvenirs, un peu comme un rêve est une toile sur laquelle l’esprit du dormeur peint... hm. C’était une intéressante hypothèse que celle-ci. En tout cas, s’il était capable d’emmener une victime aussi aisément ailleurs, il fallait bien prendre en considération ce détail chez ses homologues et congénères.
Je décidais néanmoins de me diriger vers un petit livret que j’avais acheté la veille à la boutique de l’université et de l’ouvrir. Comme je m’y attendais, les mots n’avaient ni queue ni tête. Sir Ryan ne devait pas l’avoir lu, et moi je ne l’avais tout simplement pas encore lu non plus, donc il n’y avait rien à retranscrire. Voilà qui était intéressant. Une parade efficace serait donc celle-ci en théorie.
Je gardais toute ma contenance tout en ayant découvert cela et affichais un léger sourire étirant ma moustache.
John ▬ Je vois parfaitement de quoi vous voulez parler et je pense avoir une idée de comment me défendre le cas échéant. Toutefois, ce n’est pas une révélation anodine. Elle ne fait qu’attiser un peu plus ma prudence, mais je ne reculerai pas pour autant.Comme rien n’était réel ici, j’en vins à me demander si ce que j’avais sur moi l’était, mais dans le doute je pris en considération ce qu’il me disait en le notant également dans mon petit carnet une fois assis à nouveau.
En outre, il n’est pas difficile alors de vous trouver un bon millier de manières de vous rendre utile, pour ne pas dire indispensable dans le cadre d’une telle investigation.
Ces Renfield étaient donc membre d’une organisation tentaculaire dépassant le cadre d’un état ou d’une localité. S’ils étaient implantés un peu partout en Europe, cela pourrait faire office d’un point de départ pour une enquête à large échelle. Toutefois, je ne peux pas mettre en place une telle logistique pour l’heure. Il me fallait d’abord me faire une place au conseil territorial pour cela. Tout en préservant mon identité de changelin aux yeux du vampire.
Je redoutais presque qu’il soit capable de lire dans mes pensées depuis le début, mais ne préférais pas en venir là-dessus. Si j’abordais le sujet, il n’y avait que deux possibilités ; soit il en était capable et savait tout et avait eu la décence de ne rien dire ; soit-il ne l’était pas et je lui révélais que j’avais une information à lui cacher qui m’inquiétait.
Un laboratoire détenu par ce Shidara avait été ravagé en 1950, précédent de quinze ans celui des Renfield. Le tout s’étant limité à la péninsule de Noto si d’aventure toutes les informations étaient vraies. Il y avait également un autre laboratoire sans doute encore en activité détenu par le vampire. Découvrir sa localisation pourrait être intéressant et se faire grâce au réseau de changelins.
John ▬ Si vous suspectez ce groupe d’être encore opérationnel, alors il est presque certain qu’ils ont dû concevoir un nouveau laboratoire quelque part.
J’ai par le passé enquêté sur des laboratoires clandestin de la Corée du Nord et j’ai une petite idée qui me trotte dans la tête, mais pour en être sûr il me faudrait aller sur les lieux de l’explosion de ce laboratoire Renfield et possiblement aller aux ruines également de celui de ce Shidara. Comparer les conceptions des deux laboratoires m’aidera à y voir plus claire.
Etilya sur DK RPGInvité
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Dim 21 Juin 2020 - 17:58
Le vieil homme prit la nouvelle parfaitement calmement, se levant pour aller examiner le contenu d’un petit livret. Il n’allait probablement rien y voir, à moins que son esprit ne complétât lui-même le contenu. Mais c’était moins probable maintenant qu’il savait être dans une illusion. Je ne pouvais rendre réel ici que ce que je me souvenais de la pièce. S’il se mettait à chercher les différences, il verrait très vite que ce n’était pas très précis. C’était un homme courageux. Ou inconscient. A moins que ce ne fût les deux. A moins qu’il ne disposât de ressources que je ne connaissais pas. Quelque chose me disait qu’il avait déjà été exposé à la magie, d’une manière ou d’une autre. Il n’avait pas eu de vive réaction de surprise et cela n’avait pas l’air de le stresser ou de lui faire peur non plus. Je rangeai cette éventualité dans un coin de mon esprit. Lui voyait surtout l’utilité factuelle de ces pouvoirs. Je décidai de ne pas le questionner. Du moins, pas tout de suite. J’avais besoin de bâtir avec lui une relation de confiance mutuelle. Ce n’était pas en me montrant trop inquisiteur que je l’obtiendrais.
« Bien évidemment, acquiesçai-je sans fausse modestie. Je suis un homme plutôt occupé, mais cette enquête est ma priorité, donc si ma présence vous paraît nécessaire pour obtenir des informations importantes, appelez-moi. Ce téléphone est réel. Quant à mon numéro… vous pouvez le mémoriser, je suppose ? »
A l’aide d’un stylo se trouvant soudainement dans ma main, j’écrivis le numéro de ma ligne privée sur un bout de papier que je lui tendis en même temps qu’un petit téléphone satellite. J’ignorais s’il en possédait déjà un. C’était peut-être le cas, pour un agent secret à la retraite. Mais en avoir un second lui permettrait de s’en débarrasser avec son historique des appels en cas de besoin et c’était un avantage non négligeable. En cas de problème, qu’on ne puisse pas remonter jusqu’à moi nous avantagerait tous les deux. Les Renfield seraient plus cléments avec un humain qui n’a pas de lien avec les vampires, à n’en pas douter. J’écoutai avec satisfaction mon nouvel ami commencer à échafauder des plans.
« Très bien. Je vais également vous confier ceci. »
Je sortis de ma poche une minuscule clé USB que je lui lançai.
« J’y ai mis toutes les infos que mon clan a jusqu’à maintenant sur les Renfield, sur le virus et sur la création des lycans – et donc, par défaut, sur l’implication de Metuselah Shidara dans cette affaire. Récupérez ce dont vous pourriez avoir besoin et détruisez-la. Ce sera plus sûr.
Pour ce qui est des autres questions que vous pourriez avoir sur les vampires, les lycans ou le surnaturel en général, je suis à votre disposition ce soir. Après cela, je serai joignable la nuit, si je suis seul. »
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Invité
Lun 22 Juin 2020 - 17:19
Le seigneur vampire ne tarda pas à se montrer vraiment très compréhensif vis-à-vis de mes demandes diverses. Le fait est qu’on ne peut pas vraiment avancer sans un minimum d’information digne de ce nom. Sa coopération était la bienvenue et ma demande fut pour le moins bien accueillie par son éminence.
Je pris avec soin le papier qu’il me tandis avec son numéro de téléphone. Dans sa grande générosité, il me donna également un téléphone satellite en jugeais-je par son aspect et son antenne. Je n’en avais pas de comme ça. J’avais une petite parabole que l’on pouvait connecter à un téléphone régulier pour pouvoir passer par un satellite, mais je l’entreposais dans une caisse bien en sécurité dans un garde-meuble d’une ville voisine. Ce téléphone était donc le bienvenu pour le contacter plus facilement, mais quelque chose me disait qu’il serait bien plus sage pour moi d’entreposer également ce téléphone ailleurs et de ne l’utiliser qu’en cas de nécessité. Pour l’instant j’avais la joie de posséder un téléphone que j’avais gardé du temps de mon passage bref chez les services de la reine et qui était parfaitement intraçable. Tant que je n’avais pas à me retrouver dans une zone sans couverture de réseau, je n’avais pas besoin d’une liaison satellite.
Il me remit également une petite clé usb en m’affirmant que tout ce qu’il savait des chasseurs de vampires en question et de ce Metuselah Shidara se trouvait dessus. Avec ce Saint Graal, j’avais tout ce dont un clan entier de vampire était doté au niveau des connaissances de cette histoire. Ce n’était vraiment pas rien comme offre de sa part.
Je ne pouvais pas considérer autrement ce geste que comme une manière de gagner ma confiance car c’était vraiment beaucoup d’informations. Bien plus que je n’en avais demandé ou souhaité. Il me suggéra alors d’analyser ce que j’avais besoin dessus avant de la détruire. Toutefois, je n’étais pas bien convaincu que la détruire serait une bonne idée. Par contre, je pouvais surement la cacher dans un endroit que seul moi pourrait atteindre. J’avais déjà quelques idées d’endroits où un rat bien avisé peu se rendre sans mal.
Je pris avec soin le papier qu’il me tandis avec son numéro de téléphone. Dans sa grande générosité, il me donna également un téléphone satellite en jugeais-je par son aspect et son antenne. Je n’en avais pas de comme ça. J’avais une petite parabole que l’on pouvait connecter à un téléphone régulier pour pouvoir passer par un satellite, mais je l’entreposais dans une caisse bien en sécurité dans un garde-meuble d’une ville voisine. Ce téléphone était donc le bienvenu pour le contacter plus facilement, mais quelque chose me disait qu’il serait bien plus sage pour moi d’entreposer également ce téléphone ailleurs et de ne l’utiliser qu’en cas de nécessité. Pour l’instant j’avais la joie de posséder un téléphone que j’avais gardé du temps de mon passage bref chez les services de la reine et qui était parfaitement intraçable. Tant que je n’avais pas à me retrouver dans une zone sans couverture de réseau, je n’avais pas besoin d’une liaison satellite.
Il me remit également une petite clé usb en m’affirmant que tout ce qu’il savait des chasseurs de vampires en question et de ce Metuselah Shidara se trouvait dessus. Avec ce Saint Graal, j’avais tout ce dont un clan entier de vampire était doté au niveau des connaissances de cette histoire. Ce n’était vraiment pas rien comme offre de sa part.
Je ne pouvais pas considérer autrement ce geste que comme une manière de gagner ma confiance car c’était vraiment beaucoup d’informations. Bien plus que je n’en avais demandé ou souhaité. Il me suggéra alors d’analyser ce que j’avais besoin dessus avant de la détruire. Toutefois, je n’étais pas bien convaincu que la détruire serait une bonne idée. Par contre, je pouvais surement la cacher dans un endroit que seul moi pourrait atteindre. J’avais déjà quelques idées d’endroits où un rat bien avisé peu se rendre sans mal.
John ▬ Je sais que vous remerciez pour cela serait hors de propos, mais je ne sais pas trop comment réagir. Cela représente bien plus d’informations que je ne l’aurais espéré. J’en ferai bon usage soyez-en assuré. Balbutiais-je péniblement.Il m’informa alors de ses disponibilités pour d’éventuelles questions de ma part. C’était une bonne chose et j’avais donc mon créneau horaire en cas de besoin.
John ▬ Eh bien à ce sujet. Je suis perplexe. Vous n’êtes pas le premier vampire que je rencontre pour tout vous dire. Même de votre rang je veux dire.
Je suis catholique, comme vous pouvez vous en doutez vu mes origines. Donc avec le prêtre en ville, il était facile de comprendre que des vampires se trouvaient dans sa paroisse. Toutefois, j’ai rencontré il y a maintenant presque une vie entière un vampire qui je crois était de votre rang. Il se vantait de pouvoir rattraper une balle qu’il aurait lui-même tiré. Mais ce que vous me dites de vos pouvoirs semble contraster totalement. Je suis forcé de conclure que tous les vampires ne disposent pas des mêmes aptitudes donc. Mais à quoi devrais-je m’attendre en cas de forces vampiriques opposées à vous ?
Dans un autre temps, les lycans. Je ne sais pas grand-chose à leur sujet. En savoir un peu plus sur leur capacité m’aidrait beaucoup. Sont-ils rapides comme des athlètes ? Ou comme des bêtes ? Peuvent-ils rattraper une moto ou une voiture à la course ? Ce genre de choses pourraient m’aider à savoir sur quoi tabler en cas d’une rencontre.
Etilya sur DK RPGInvité
Invité
Jeu 16 Juil 2020 - 21:51
Je hochai la tête avec un sourire approbateur. Il réalisait bien ce que représentait cette clé. Honnêtement, je ne prenais pas vraiment de risques en donnant ces informations. Elles représentaient ce que je savais sur d’autres, mais il n’y avait rien sur mon propre clan. Je n’étais pas du genre avare en informations. Tout ce qu’apprenaient les autres sur mes ennemis ne pouvaient être que des leviers pour leur causer du tort.
« Malheureusement, les données sont bien maigres en ce qui concerne l’Ordre Renfield aujourd’hui, sans quoi je n’aurais pas besoin de vos services. »
Puis il me fit part de ses interrogations. Il avait déjà mentionné avoir rencontré Bradley Dwight Hodgin. C’était déjà plus que la plupart des vampires, en toute vérité. C’était que le seigneur vampire américain se faisait plutôt discret, malgré son imposante réputation. On le disait puissant et dangereux. D’aucun le disaient même fous, en appuyant cela en montrant du doigt la level D qu’il envoyait au Sénat à sa place. Pour ma part, je doutais qu’un tel homme d’affaire put être aussi fou. En tout cas, pas plus que nous autres vampires qui avions tous notre part prédatrice. Quand à la délicieuse Rosalie Archet, je trouvais que c’était une politicienne remarquable, gardant toujours la tête haute malgré son statut controversé. C’était un choix tout à fait compréhensible que de l’envoyer dans ce cirque qu’était le Sénat qui démontrait l’ouverture d’esprit du level A – ainsi qu’une tendance naturelle à la provocation, sans doute.
« Vous aviez en effet évoqué le nom de Monsieur Dwight Hodgkin lors de notre dernière rencontre. Il s’agit du chef du clan du même nom, principalement établi aux États-Unis. Je n’ai jamais eu l’occasion de le rencontrer, mais s’il dit qu’il est capable de faire ce tour d’adresse, c’est sans doute la vérité. En effet, nous avons des capacités très différentes les unes des autres. Certains ont des attributs physiques extrêmement boostés, d’autres des pouvoirs manipulant l’esprit, d’autres encore ont un lien fort avec les éléments… Presque autant de pouvoirs que de vampires aristocrates, je dirais. Ils sont parfois transmis héréditairement, parfois pas du tout. Je dis bien ‘aristocrate’ car le commun de notre race n’en sont pas dotés, même s’ils sont aussi forts et habiles que des champions olympiques sans trop d’efforts. Les level A comme Dwight Hodgkin et moi-même en avons plusieurs. Les level B, la petite noblesse, en ont un unique. »
Quant au prêtre, je n’étais pas très croyant, et n’avait jamais mis les pieds à l’église de Nakanoto, mais je supposais qu’il parlait du père Kobayashi. J’en avais entendu de par mes liens avec les Chevaliers des Ombres. Un personnage plutôt intéressant à mon humble avis, même si n’avais jamais eu l’occasion de le croiser. On disait ses sermons plutôt atypiques.
« Je n’ai pas de mesures précises des capacités des lycans, mais sous leur forme lupine, je dirais qu’ils peuvent bien atteindre les 70 km/h en sprint. Et ils sont aussi très forts physiquement, plus que des vampires, en tout cas, à l’exception de ceux qui détiennent un pouvoir de super force. Ils sont capables de Leurs griffes et leurs dents sont capables de blesser un vampire aussi gravement que les armes des hunters. A part les sang-purs qui ont pour la plupart les moyens de se défendre, mon peuple les craint comme la peste. Et depuis que les lycans perdent la tête, ils sont terrorisés à l’idée d’en croiser un la nuit. Donc, autant dire qu’un humain même entraîné ne pourrait pas faire grand-chose pour eux. Le mieux est d’éviter toute rencontre malencontreuse. »
Invité
Invité
Sam 1 Aoû 2020 - 13:21
Les données que me transmit le vampire étaient vraiment précieuses puisqu’elles étaient la somme de toute son enquête sur le sujet. Ces chasseurs de vampires en particuliers méritaient une attention toute particulière. Contrairement aux flamboyant chevaliers des ombres qui font la une des journaux locaux en raison de leur installation dans la ville, ceux-là étaient du genre discret. Tellement discret que même un vampire comme Sir Ryan n’avait pas l’air de disposer de beaucoup d’informations à leur sujet, aussi, tout était donc bon à prendre et précieux.
Je remerciais une nouvelle fois le vampire d’un signe aimable de la tête et approbateur pour signaler ma reconnaissance vis à vis de ce qu’il me transmettait.
C’était une surprise pour moi que d’apprendre que d’avoir une confirmation aussi franche et directe de la nature de monsieur Dwight-Hodgkin. C’était donc bien le chef d’un clan de vampires. Avec l’apparence qu’il arborait lors de notre rencontre, je ne l’aurais jamais pensé pouvoir diriger tout un tas de vampire comme un leader aussi raffiné et distingué que Sir Ryan. Toutefois, il a une main de fer surement et on ne devait pas rigoler tous les jours sous sa gouverne.
La suite fut bien intéressante. Sir Ryan me fit part de la façon dont les choses se passaient dans leur espèce. Les aristocrates formant la cour des seigneurs était constituée de vampires disposant d’un seul pouvoir. Tandis que de leurs côtés, les familles de la haute aristocratie, pour ne pas dire celles qui décidaient pour les autres, disposaient de tout un panel de pouvoirs. Le seul problème dans tout c'était qu’il n’y avait pas de lien de transmission des pouvoirs. Certain passaient à la descendance, d’autres non, c’était une véritable loterie. Voilà qui était tout à fait ennuyeux. Le moindre vampire présumé devrait faire l’objet d’une surveillance assidue dans le but de découvrir ses pouvoirs avant de pouvoir profiler toute action contre ou avec lui. Cela allait me rajouter une sacrée quantité de travail personnel pour ne plus être pris de court.
Je laissais silencieusement poursuivre Sir Ryan, ne ratant pas une seule miette de ses réponses à mes questions. Il fallait que j’en sache un maximum pour pouvoir agir au mieux. Ce ne serait pas une mission facile, je le savais bien, mais là il y avait tellement de paramètres et le niveau de dangerosité était si élevé que ce serait bien la mission la plus difficile de toute ma vie. Peut-être même qu'il me faudrait prendre du renfort pour parvenir à mener à bien mes investigations.
Le vampire en vint donc pendant mes réflexions sur le sujet des lycans et de leur potentiel physique, puisque c’était là tout l’enjeux de ces créatures visiblement. À moins donc de pouvoir les battre dans un sprint, avec une moto de course pouvant aisément dépasser cette vitesse en un rien de temps, c’était la fuite maline qu’il faudrait privilégier. Peut-être qu’une forme de grand fauve tout en muscle pourrait rendre les coups, mais pas éternellement non plus. Non. Si je croisais un lycan, c’était décidé, ce serait la fuite par un égout rapide ou à tire d’aile.
Je m’approchais du vampire pour lui serrer la main et le saluer ainsi, maintenant que nous en avions fini.
Je remerciais une nouvelle fois le vampire d’un signe aimable de la tête et approbateur pour signaler ma reconnaissance vis à vis de ce qu’il me transmettait.
C’était une surprise pour moi que d’apprendre que d’avoir une confirmation aussi franche et directe de la nature de monsieur Dwight-Hodgkin. C’était donc bien le chef d’un clan de vampires. Avec l’apparence qu’il arborait lors de notre rencontre, je ne l’aurais jamais pensé pouvoir diriger tout un tas de vampire comme un leader aussi raffiné et distingué que Sir Ryan. Toutefois, il a une main de fer surement et on ne devait pas rigoler tous les jours sous sa gouverne.
La suite fut bien intéressante. Sir Ryan me fit part de la façon dont les choses se passaient dans leur espèce. Les aristocrates formant la cour des seigneurs était constituée de vampires disposant d’un seul pouvoir. Tandis que de leurs côtés, les familles de la haute aristocratie, pour ne pas dire celles qui décidaient pour les autres, disposaient de tout un panel de pouvoirs. Le seul problème dans tout c'était qu’il n’y avait pas de lien de transmission des pouvoirs. Certain passaient à la descendance, d’autres non, c’était une véritable loterie. Voilà qui était tout à fait ennuyeux. Le moindre vampire présumé devrait faire l’objet d’une surveillance assidue dans le but de découvrir ses pouvoirs avant de pouvoir profiler toute action contre ou avec lui. Cela allait me rajouter une sacrée quantité de travail personnel pour ne plus être pris de court.
Je laissais silencieusement poursuivre Sir Ryan, ne ratant pas une seule miette de ses réponses à mes questions. Il fallait que j’en sache un maximum pour pouvoir agir au mieux. Ce ne serait pas une mission facile, je le savais bien, mais là il y avait tellement de paramètres et le niveau de dangerosité était si élevé que ce serait bien la mission la plus difficile de toute ma vie. Peut-être même qu'il me faudrait prendre du renfort pour parvenir à mener à bien mes investigations.
Le vampire en vint donc pendant mes réflexions sur le sujet des lycans et de leur potentiel physique, puisque c’était là tout l’enjeux de ces créatures visiblement. À moins donc de pouvoir les battre dans un sprint, avec une moto de course pouvant aisément dépasser cette vitesse en un rien de temps, c’était la fuite maline qu’il faudrait privilégier. Peut-être qu’une forme de grand fauve tout en muscle pourrait rendre les coups, mais pas éternellement non plus. Non. Si je croisais un lycan, c’était décidé, ce serait la fuite par un égout rapide ou à tire d’aile.
John ▬ Je vous remercie grandement Sir Ryan, pour les informations précieuses que vous me livrer là. Je me montrerai à la hauteur de la tâche qui m'incombe désormais. Je pense disposer de tout ce qu’il me faut pour débuter ma mission sans trop de mal.Il ne fallait pas que nous restions trop longtemps lui et moi en contact. Nous disposions d’un excellent moyen de nous prévenir mutuellement grâce aux pouvoirs de ce vampire.
Je m’approchais du vampire pour lui serrer la main et le saluer ainsi, maintenant que nous en avions fini.
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