Un bouquet en guise de remerciement [PV John]

C’était une très belle journée qui avait commencé et si le weekend dans son entier se présentait si radieux, alors le pub allait pouvoir très bien tourner dans la journée au moins. Il était finalement presque dommage que ormi lors de la grande ouverture, il soit si vide le soir. Cependant ce n’était pas non plus trop étrange, et même plutôt compréhensible, en raison des attaques de lycans fous qui avaient toujours lieu dans toute la région. De plus, j’avais sentis que le pub était culturellement bien trop éloigné de ce que pouvaient apprécier les japonais, mais ce n’était pas grave, car la ville devenait d’année en année bien plus cosmopolite avec son université prestigieuses. Les anglophones semblaient bien plus réceptifs, malgré leur nombre qui n’allait pas aider à rentrer dans mes frais chaque mois pour le moment. Heureusement Erèbe avait eu plusieurs bonnes idées pour attirer plus de monde et le vent tournait un peu. Les Happy Hour étant maintenant instauré, nous avions bien plus de monde venant un peu avant et repartant un peu après, cela était depuis une semaine bien plus confortable à vivre.
Le bar tournant bien mieux qu’à son lancement, je m’étais rendu au zoo avec Farah pour enquêter sur une histoire de tigre disparu, mais ne m’en déplu, les lycans n’étaient pas liés à cela. C’était devenu trop dangereux tout de même pour continuer de faire enquêter Farah avec moi. Depuis que j’étais seul sur cette enquête, j’avais pu en apprendre un peu plus sur la nature du cheveux, celui d’un humain, une femme sûrement, bien que le doute persistait. Je ne cessais de penser à ce que les fauves du zoo m’avaient dit sur l’enlèvement du tigre et j’ai eu soudainement une sorte d’épiphanie. Ce n’était sans doute pas des vampires, mais peut-être des sorciers. Après tout, nous avions bien survécu à la Grande Chasse, alors eux qui avaient plus de ressources que nous aussi avaient bien pu y survivre.
Je suis allé voir le Conseil Territorial pour les avertir qu’il y avait sans doute encore des sorciers dans le monde, et même très certainement à Nakanoto et liés à l’enlèvement du tigre du zoo. Ceux qui avaient enlevé le tigre portaient sur eux tout un tas d’odeurs d’autres animaux qui n’avaient rien à faire ensemble sur une même odeur.
C’est même à ce moment-là que j’ai finalement décidé de me tailler une place au sein du Conseil que je trouvais bien jeune pour se montrer efficace. Nos rites ancestraux m’autorisaient parfaitement à défier n’importe qui pour prendre sa place tant que j’avais avec lui le même lien de naissance en un sens. J’ai donc défié le représentant des félins de la région pour lui prendre sa place. Je fût presque déçu à mon âge que ce soit un représentant étant un chat sauvage de Tsushima, mais étant sans doute le descendant d’une longue lignée japonaise, ce n’était pas surprenant. Le duel a tourné très court quand je leur ai révélé que j’étais un smilodon encore en vie, mon adversaire préférant s’incliner respectueusement devant moi que de se lancer dans un affrontement. Après cela, j’ai mis en branle l’idée de poursuivre au plus vite cette enquête en me proposant grâce à mon passé, comme enquêteur principale, chose qui a été accepté.
J’étais donc au Fior Nadur à ruminer tout ça dans mon bureau, quelques clients étant en salle à siroter d’agréable boisson pour soulager leur chaleur, ainsi qu’un ou deux changelin dans la section réservée à eux. C’est ainsi qu’on m’a vite prévenu qu’une jeune femme voulait me voir. J’eus rapidement sa description de faite par mon employée. Pas de doutes, ce ne pouvait être que la jeune Chloris, mais que pouvait-elle bien venir faire ici ? Je répondais à mon employée de la faire venir dans mon bureau, le temps que je puisse ainsi ranger la carte de la forêt de Nakanoto sur laquelle j’étais penché pour organiser mes recherches aux endroits où les odeurs avaient été senti par certains changelins.

Lorsque la jeune fille fût amenée à mon bureau, j’étais fin prêt à la recevoir. Elle était habillée de la même façon que lorsque nous nous étions rencontré, étonnante attention. Je supposais donc qu’elle était venue formuler une sorte de remerciement bien inutile. Aider les gens était devenu maintenant une seconde nature pour moi après n’avoir été que faux semblants pendant des décennies. Aider des personnes si jeunes dans le besoin en plus de cela était pour moi une façon d’essayer de rembourser mes dettes auprès de mes enfants.

John ▬ Bien le bonjour Mademoiselle Diodake, comment allez-vous de par cette belle journée ?

Dis-je alors dans un bon français, me souvenant que c’était une langue bien plus abordable pour elle, tout en arborant un très large sourire, heureux de la revoir que j’étais, bien que me doutant parfaitement de la raison de sa venue.

Je l’invitais alors à sortir de mon bureau pour nous asseoir dans de confortables fauteuils de la zone V.I.P qu’était la Mezzanine.

John ▬ Puis-je vous offrir à boire ?

La jeune femme était radieuse bien que hésitante à mon sens, comme si elle était nerveuse de parler. Il est vrai qu’elle avait communiqué d’une façon bien étonnante lors de notre rencontre et écrire était sans doute un moyen de vaincre la timidité qui était la sienne. Il n’était pas étonnant de voir son regard fuyant s’égarer ici et là car nous n’avions pas vraiment pu faire une authentique visite des lieux.

John ▬ Ma foi je vais très bien, les temps sont calmes, mais agréables.

C’était assez déroutant que de la revoir dans ce bar finalement et encore plus que de ne demander pour seule boisson qu’un simple verre d’eau. Elle était d’une candeur tout à fait charmante en sommes. J’esquissais alors un charmant sourire dans le but de lui signifier que j’allais aller lui chercher son verre. C’est à ce moment-là qu’elle a choisi de m’offrir le bouquet de fleur qu’elle tenait en main depuis le début. Dans le but de me remercier, un magnifique bouquet de fleur, de lycoris, de cosmos et d’autres fleurs sauvages. Je connaissais bien ces fleurs que je voyais à chacune de mes promenade animal dans les prairies de la région.

John ▬ Je vous remercie jeune fille, c’est là un magnifique bouquet, mais il ne fallait pas.

Je songeais ensuite à la demande qu’elle avait formulé d’avoir un simple verre d’eau. Je me suis levé tout en lui tendant la main pour l'inviter à me suivre. Nous nous sommes ainsi dirigés tous deux vers la porte donnant accès à la partie secrète de l’établissement. C’était bien plus intéressant de nous rendre dans une section dédiée aux changelins pour discuter et nous rappeler la soirée. Je me demandais si une autre raison n’avait pas motivé sa venue jusqu’ici, car elle s’était déjà montré très reconnaissante le soir même. J’ai salué mon employé derrière le bar lorsque nous sommes entré tout en lançant un signe de tête aux quelques clients changelins qui se reposaient ici ou là dans ce hâvre de paix.
Je réceptionnais alors un verre d’eau ainsi qu’un jus de pomme pour moi tout en tendant son verre à Chloris. J’ai ensuite demandé à mon employé de mettre ce bouquet dans un vase pour pouvoir orner le bar de cette agencement de couleur qui lui va tend.

John ▬ Alors mademoiselle, bien que ce bouquet soit au demeurant magnifique, je pense que vous avez autre chose en tête non ?

Je parais ma question rhétorique d’un doux sourire, me doutant pertinemment de la réponse par avance. C’était alors l’occasion de trinquer avec elle et d’attendre de savoir ce qu’elle avait eu en tête depuis le début en plus d’apporter un bouquet de remerciement.

J’étais en train de doucement me détendre en attendant de savoir le fin mot de cette histoire, sur ce qu’elle voulait véritablement et je ne fût que véritablement désabusé parce que j’ai entendu.

John ▬ Pardon.. Je crois avoir mal compris

Je cherchais quelque peu mes mots à ce moment précis. Elle était une biche mais pas une humaine de son point de vue. Elle n’avait pas connaissance de sa famille, de ce qu’elle était ? Mais comment cela était-il seulement possible ? Je repris très vite avant de lui laisser le temps de reprendre derrière moi.

John ▬ Vous me dites que vous ne savez absolument rien de qui vous vous êtes ? Je vous avez trouvé difficile à prendre votre forme humaine, mais j’avais mis ça sur le compte de la situation et du stress étant donné que vous effectuez des transformation avec vos vêtements.

Il était particulièrement étrange de mon point de vue qu’elle soit capable de telles transformations tout en ignorant ce qu’elle était véritablement. Lorsqu’on est jeune, on n’arrive pas à fondre nos vêtement en nous comme une seconde peau, c’est quelque chose qui s'acquiert avec le temps et la pratique. J’avais donc forcément conclu qu’elle était une changeline aguerri puisqu’elle n’avait pas eu de soucis avec ses vêtements. Il me paraissait alors évident qu’il y avait une histoire tragique la dessous, car si elle n’avait aucun souvenirs de sa famille et ignorait tout, c’est qu’il s’était passé quelque chose de sa vie qui avait fait s’envoler les souvenirs. J’avais vu suffisamment de traumatisés de guerre pour me rendre compte qu’il y avait quelque chose de grave la dessous.

John ▬ Je vais être directe mon enfant, mais vous est-il arrivé quelque chose pour oublier votre famille ?

Il y avait plusieurs solution pour gérer des traumatismes et l’assaut frontal n’en faisait pas parti, en tout cas chez l’humain. Chez nous autres les changelins, bien plus sensibles à l’instincts, c’était une stratégie qui pouvait au moins avoir du bon pour provoquer quelques remontés émotionnelles. Cela allait peut-être lui envoyer quelques déclics mémoriels.
Je pris ses mains dans les miennes pour la calmer, voyant au combien elle était nerveuse et ma question n’allait que la faire se retrancher sur elle-même. Toutefois, elle avait également l’habitude d’écrire ce qu’elle ne pouvait dire, chose que certain patients mettaient des années à parvenir à faire pour leur thérapie. C’était surtout pour cela que j’avais pris le risque de poser une telle question.

Je lui ai laissé un moment pour pouvoir me répondre avant de revenir sur la question fondamentale qu’elle m’avait posé.

John ▬ Il est évident que je peux vous aider à comprendre ce que vous êtes et de quoi vous faites parti. J’ai créé cet endroit pour aider les changelins qui chercheraient à comprendre qui ils sont.

Je lui parlait tout en lui souriant avec la plus grande sincérité tout en lui confiant le but de cet endroit une nouvelle fois. Je me répétais, mais je pense qu’elle était revenu ici précisément en se souvenant que c’était ce que je lui avait dit la première fois. Je lui ai lâché les mains pour passer celle-ci dans les airs en balayant la salle comme pour lui montrer que tout ça était dédié aux changelins et donc à elle également.

John ▬ Je pourrais vous apprendre quantité de chose sur nous, mais que voulez vous savoir pour commencer ?

Elle était relativement détendue au début, mais très vite, le stress a fait son retour au grand galop. Elle a donc continué de parler et me questionner à propos de sa nature et de sa famille potentielle. Comme je le pensais, sa réaction fût presque de prendre son carnet, mais elle était devenue plus forte que lors de notre rencontre et avait directement répondu qu’elle ne se souvenait de rien mis à part à partir de sa rencontre avec monsieur De La Roche. C’était une rencontre où il l’avait vraisemblablement trouvé blessée, dans les bois.
Je réfléchissais à toutes les possibilités, mais mon expertise psychologique s’arrêtait là malheureusement, je n’avais pas poursuivi d’étude à proprement parlé. Il lui fallait une aide extérieur, un soutien psychologique dans cette histoire et je savais parfaitement à qui la recommander.

John ▬ Je vais vous donner le numéro professionnel d’une psychologue spécialisé chez les enfants et adolescent, mais surtout une psychologue changeline. Elle pourra vous aider si vous désirez. Son nom est Yamada Hitomi.

Elle était véritablement capable de l’aider et c’était tout simplement admirable que d’avoir dédié sa vie à soulager les autres de leur peine et leur douleur ou les soutenir dans leurs troubles. Elle était très professionnelle en plus de ça, que ce soit en tant qu’informatrice pour le Conseil qu’en tant que psychologue d’après ce que j’ai pu apprendre de sa clientèle.
Je lui ai tendu alors la carte de visite de la jeune femme qui se trouvait dans un petit présentoir que j’avais fait installé. Après tout, il y avait beaucoup de très jeunes changelins surtout dans la région et surtout beaucoup sans expériences et sans grandes connaissances sur les autres changelins. C’était un peu le problème que j’avais avec le Conseil une fois que je l’ai rencontré, c’était de voir que beaucoup était bien trop inexpérimentés pour gérer au mieux une situation aussi délicate que ces lycans et la médiatisation de la région.
Ma position était bien plus avantageuse qu’avant pour l’aider encore. Les choses avaient grandement bougé de mon côté à ce niveau en devenant membre du Conseil Territorial, mais je nourrissait d’autres ambitions encore, à savoir prendre le rôle de Sage de ce conseil une fois mon enquête terminée et couronnée de succès. Si nous avions de la chance, Abraham et moi en ressortirions grandi.

John ▬ Vous n’êtes ni une biche, ni une humaine, vous êtes une changeline. Cela signifie que vous êtes née sous forme humaine, certes, mais que vous êtes également une biche de naissance. Vous venez donc forcément d’une famille où l’un de votre père est un changelin cerf ou votre mère une changeline biche. Ce qu’ils sont devenus par contre, je l’ignore. Il y a beaucoup de changelins cervidés au Japon, et si vous parlez français, ils pouvaient aussi être étrangers.

Passez d’une forme à l’autre était toujours une épreuve en soi pour un changelin qui n’a pas d’expérience, mais dans ce cas là c’était paradoxale car c’est la forme humaine qui est le plus simple à retrouver en général. Nous venons au monde sous notre forme humaine et ne connaissons qu’elle jusqu’à l’âge des premières transformations.

John ▬ Les transformations sont en générale plus compliquées dans l’autre sens. Cette difficulté à reprendre sa forme humaine à mon sens est révélateur du fait que vous avez du passer bien trop de temps sous votre forme animale. On m’a raconté qu’à la longue certain changelins avaient fini par oublier qu’ils étaient humains et on vécu une vie plus courte en tant qu’animaux.

Je me suis avancé pour prendre mon verre et boire une ou deux gorgée de jus de pomme bien frais avant de reprendre ce que je lui disais.

John ▬ Je ne peux rien garantir, mais étant donné votre albinisme, je pense que sera très facile en parlant à quelques changelins cervidés s’ils avaient connaissance d’une famille ayant une fille albinos. Pour le reste, je veux bien vous apprendre à maîtriser votre forme humaine et vous enseigner les rudiments de notre savoir changelin. Ou même à maîtriser d’autres formes.

Le stress allait monter d’un cran encore au cours de cette conversation qui était au départ si anodine pourtant. Elle ne savait plus du tout où elle pouvait bien en être et cela se voyait totalement. Il fallait que je fasse quelque chose pour l’aiguiller sur la bonne voie sans pour autant lui faire perdre pied. Elle avait beaucoup de choses à digérer et cela n’allait pas être simple.
J’ai fais un petit signe à mon employé derrière le bar pour qu’il lui laisse une carafe d’eau à disposition en cas de besoin.

John ▬ Oui nous le pouvons. C’est quelque chose de compliqué à expliquer mais je pense qu’il faut d'abord commencer par le début pour ne pas t'embrouiller.

Je suis allé derrière le bar et j’ai effacer sur le tableau noir tout ce qu’il y avait d’inscrit à la craie pour pouvoir faire une démonstration. Je voyais que cela avait intéressé les quelques changelins qui étaient là également.

John ▬ Tout ce que je sais, je le tiens de quelques légendes véhiculées ici et là de part le monde et les tribu changelines. Mais notre espèce remontrait aussi loin que l’humainité et est resté une sorte d’espèce soeur.

J’ai tracé une ligne droite sur le tableau noir avant de la pointer.

John ▬ Ca, c’est l’humanité, homo sapiens sapiens.

J’ai ensuite tracé un embranchement en amont de la ligne symbolisant l’humanité pour faire une sorte de branche parallèle.

John ▬ Et ici, c’est nous, les changelins. Nous avons donc un ancêtre en commun avec les humains surement, mais nous leur sommes différent aujourd’hui. Je ne saurais pas dire ce qui a fait que nous soyons ce que nous sommes, mais le fait est là.

J’ai commencé à dessiner un cercle en dessous de la figure représentant sommairement notre évolution. Je repensais alors à la façon dont ma grand-mère m’avait expliquer les choses à l’époque où j’ai pu prendre une autre forme que celle de notre famille.

John ▬ Je tiens cette façon d’expliquer de ma grand-mère, à mon âge, je ne me suis pas mis au jargon moderne vis-à-vis de notre espèce.

J’ai dessiné au centre un plus petit cercle dans celui que j’avais précédemment dessiné.

John ▬ Ici c’est la part animal avec laquelle on naît à l’intérieur de nous.

J’ai poursuivi mon dessin en commençant à dessiner une autre bulle puis une troisième après avoir marqué un temps d’arrêt dans la production du dessin.

John ▬ Au fil de la vie, des creux en nous émergent et peuvent être comblé par l’essence d’un animal. L’essence d’un animal est ce qui fait sa force et le défini totalement, ce qu’on appel aujourd’hui l’ADN en sommes.

J’optai pour faire une démonstration alors en prenant ma forme de faucon et volé autour des poutre et arbre dans la salle avant de venir sur le bar et passer sous ma forme de rat. C’était le meilleur moyen de lui montrer que nous avions plusieurs forme. Toutefois je gardais pour l’instant ma forme léguée cachée dans le but de ne pas trop lui faire peur. Elle pourrait être apeurée par la vue de cette forme étant plus proche visiblement de sa nature de biche.

Elle avait des questions très précises finalement, et voulait savoir si elle ne pouvait pas simplement être une biche de naissance qui prendrait forme humaine. Je voyais bien la douleur que cela pouvait provoquer que de supposer qu’elle était humaine qui n’avait plus de famille. Si elle était un faon, n’ayant jamais connus sa nature humaine, alors ses parents n’étaient pas des monstres qui l’avaient laissé tombé s’ils sont encore en vie aujourd’hui.

John ▬ Malheureusement mademoiselle… non ce n’est pas possible. Je ne saurais trop comment vous l’expliquer dans les détails, mais une changeline enceinte ne peut plus se transformer en animal. Elle ne peut donc pas mettre au monde son enfant animal.

Quand bien même sa mère aurait vécue plus sous la forme d’une biche au point de renier son humanité et de préférer la compagnie des cerfs au point d’avoir une progéniture avec l’un d’entre eux, elle n’aurait pas été qui elle est, mais juste un animal.

John ▬ Hitomi passe de temps en temps, mais je peux organiser une rencontre pour vous deux si vous le désirez en effet.