An inside wound [23/06/2018]
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Fabricio Flores#103643#103643#103643
Lycan Oméga - Solitaire
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Sam 4 Avr 2020 - 16:58
An inside Wound
Feat Mia Luna Ogawa & Fabricio Flores
Bon… Quand faut y aller, faut y aller. J’frappais quelques coups à la porte. Mia vint ouvrir et me regarda, d’la tête aux pieds, avant de me laisser rentrer. Pourquoi j’étais devant chez elle ? J’ai eu une révélation, on va dire. C’est juste que j’pouvais pas avancer tout seul. Sans toit, sans vêtements, sans rien, sans même pouvoir parler correctement… Impossible pour moi d’trouver un boulot et d’me r’mettre sur pieds. C’était… horrible à admettre. Mais j’étais moins buté, aussi. Et Mia était une des rares personnes à m’avoir tendu la main. J’avais toujours le bout d’papier qu’elle m’avait donné. Il était sale. Il était froissé. Mais je l’avais gardé précieusement. La première main qui m’avait été tendue. Enfin non… Il y en avait eu d’autres. Mais ils avaient fini par juste profiter de moi. Du coup, ça comptait pas. Tout simplement. Mia, elle, semblait vraiment prête à m’aider. Parce qu’on avait beaucoup de chose en commun. Des origines, une langue, une histoire pas drôle, la race… C’est ce que je me disais. Et ce qui m’avait décidé, aussi.
Du coup, j’avais rassemblé le peu d’argent qu’j’avais trouvé. J’m’étais dirigé vers une cabine et je lui avais passé un coup d’fil. Elle m’avait donné rendez-vous, chez elle. Elle m’avait décrit le quartier, la maison, pour qu’j’aie plus facile à m’repérer. J’avais fini par trouver, plutôt facilement. Maintenant, j’étais à l’intérieur. C’était pas du luxe. Mais comparé à la rue, pour moi, ça l’était. Un chez soi, des murs, un toit. Encore heureux qu’il faisait bon d’ailleurs, en cette période. Elle me dit d’m’assoir et me d’manda ce que je voulais boire. De l’eau. Même si c’était du robinet, c’était parfait. Elle r’vint avec un verre. J’bus un peu avant de l’déposer sur la table. Maintenant, fallait lui dire pourquoi j’étais venu.
« Gracias por dejarme venir. »
Bon, maintenant. Fallait l’expliquer. Dire que j’avais sur l’cœur. Mais j’me sentais pas la force. Pourtant, fallait bien, hein ? Elle allait se demander si j’me foutais pas de sa gueule. Au téléphone, j’lui avais demandé si j’pouvais lui parler, et maintenant rien ? Allez, pas la peine d’jouer à l’idiot. Ça m’servirait à rien. J’pris donc une grande inspiration et j’ouvrais donc ma grande gueule.
Oh bordel… C’était encore pire de le dire à voix haute que d’m’en rendre compte. J’avais l’impression qu’les mots m’écorchaient la gorge. J’en vomirais du sang qu’ça m’étonnerait même pas. Je plaçais mes coudes sur mes g’noux, dos vouté, tête baissée. J’étais vraiment pas fier de moi, là.
Du coup, j’avais rassemblé le peu d’argent qu’j’avais trouvé. J’m’étais dirigé vers une cabine et je lui avais passé un coup d’fil. Elle m’avait donné rendez-vous, chez elle. Elle m’avait décrit le quartier, la maison, pour qu’j’aie plus facile à m’repérer. J’avais fini par trouver, plutôt facilement. Maintenant, j’étais à l’intérieur. C’était pas du luxe. Mais comparé à la rue, pour moi, ça l’était. Un chez soi, des murs, un toit. Encore heureux qu’il faisait bon d’ailleurs, en cette période. Elle me dit d’m’assoir et me d’manda ce que je voulais boire. De l’eau. Même si c’était du robinet, c’était parfait. Elle r’vint avec un verre. J’bus un peu avant de l’déposer sur la table. Maintenant, fallait lui dire pourquoi j’étais venu.
« Gracias por dejarme venir. »
Bon, maintenant. Fallait l’expliquer. Dire que j’avais sur l’cœur. Mais j’me sentais pas la force. Pourtant, fallait bien, hein ? Elle allait se demander si j’me foutais pas de sa gueule. Au téléphone, j’lui avais demandé si j’pouvais lui parler, et maintenant rien ? Allez, pas la peine d’jouer à l’idiot. Ça m’servirait à rien. J’pris donc une grande inspiration et j’ouvrais donc ma grande gueule.
Fabricio ▬ « No podía hacerlo solo. »
Oh bordel… C’était encore pire de le dire à voix haute que d’m’en rendre compte. J’avais l’impression qu’les mots m’écorchaient la gorge. J’en vomirais du sang qu’ça m’étonnerait même pas. Je plaçais mes coudes sur mes g’noux, dos vouté, tête baissée. J’étais vraiment pas fier de moi, là.
Fabricio ▬ « Estoy completamente perdido aquí. No sé nada. Tengo muchos problemas con la lengua des burros... Y leyendo, ni siquiera lo hablo... No puedo volver al camino... No por mí mismo. »
"Reconnaitre son problème"
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Mia Luna Ogawa#103780#103780#103780#103780#103780#103780#103780
Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Dim 12 Avr 2020 - 22:10
L’espagnole poussait un énième soupire de lassitude, cloitrée dans son bureau, exaspérée par ces tâches administratives qu’elle détestait dans son boulot, lorsque son téléphone personnel sonna. Sur l’écran, un numéro inconnu. Elle fronça les sourcils. De nature sang-chaud, elle avait depuis longtemps inscrit son numéro sur liste rouge, trop vite énervée par le démarchage téléphonique. Aussi, elle s’interrogeait sur l’origine et l’objet de cet appel. Elle décrocha, la mine sombre.
« Mochi-Mochi, Ogawa Mia. »
Son regard s’éclaira lorsqu’elle reconnut la voix de Fabricio à l’autre bout du fil. Le jeune lycan fraîchement transformé et échappé du domaine Shidara, qu’elle avait croisé un mois plus tôt. Alors finalement, il avait décidé de la recontacter. Il lui expliqua rapidement sa situation. Mais elle jugea que ce n’était ni le meilleur endroit, ni le meilleur moyen pour discuter d’un sujet aussi sérieux. Aussi, elle lui donna rendez-vous chez elle le soir-même à dix-huit-heure trente. Elle ne comptait pas s’éterniser au travail, ayant en horreur le remplissage de paperasse.
Elle expédia le reste des formulaires, pressée d’en finir et de sortir. Elle avait toujours apprécié les grands espaces, habituée dans son enfance à sortir dans les champs. Son besoin d’air était amplifié depuis ces longues décennies de captivité dans les laboratoires de Shidara. Aussi rester longtemps enfermée dans la même pièce ne lui convenait pas. Elle avait choisi le travail de garde-chasse pour les nombreuses heures à parcourir les chemins forestiers. Malheureusement, tout métier avait son lot de contrainte, et celui-ci n’y faisait pas exception.
Lorsqu’elle eut enfin terminé cette désagréable corvée, elle sortit en fermant son bureau à clé et s’alluma une cigarette pour évacuer le stress de ces quelques heures de confinement. Elle prit aussitôt la direction de son appartement histoire de ranger un peu le salon, laissé sens dessus-dessous le matin même. Quelque chose en rapport avec le départ hâtif d’un certain lycan pour les Etats-Unis en compagnie d’un ennemi naturel…
Les coups portés sur la porte survinrent pile au moment où elle glissait dans la poubelle les derniers bris de verre d’un vase balancé malencontreusement par terre, terminant ainsi le ménage express de son meublé. Elle ne tarda pas à aller ouvrir, reconnaissant au travers de la porte l’odeur de l’adolescent.
« Hola Niño. » le salua-t-elle en ouvrant la porte. « Vamos, entra. »
Elle s’écarta pour le laisser passer, puis elle le guida jusqu’au salon, l’invitant d’un geste à s’installer sur le canapé. La décoration était sobre et très classique, dans les tons blanc crème et gris, représentative des ressources dont disposait sa locataire. Mais le tout assurait un confort correcte, et probablement plus aux yeux du gamin. Mia le laissa s’installer et se dirigea vers la cuisine pour lui amener un verre d’eau. C’était tout ce qu’elle pouvait lui proposer, ne sachant pas ce que buvait un adolescent à cette époque -surtout un sans-abri. Elle doutait qu’une bière fût réellement adaptée. Une fois son invité servi, elle s’installa à son tour, l’oreille tendue.
Il commença par la remercier pour l’accueil. Elle fit un geste de la main, l’air de dire “c’est rien”. Elle n’allait pas le laisser dans la merde alors qu’elle lui avait tendu une première fois la main. Puis il lui fit un aveu qui, elle le vit à ses épaules voûtées, lui coûtait. Beaucoup. Elle le laissa toutefois poursuivre, la tête appuyée dans sa main, mais l’oeil alerte. Lorsqu’il eut terminé, elle marqua quelques secondes de silence, avant de le briser en se redressant.
«¿ Qué es esta reducción allí ? »
Son ton, un peu sec au premier abord, ne relevait pourtant pas de la critique ou du reproche, encore moins du jugement. Elle cherchait simplement à le secouer, lui faire réaliser qu’il n’avait pas à se trouver dans cet état après tout ce qu’il avait accompli.
« No te avergüences, niño. No todo lo que has pasado ha estado presente. Has conocido la calle, la sed, el hambre, el frío, la violencia, la crueldad. Sólo. Y hoy estás aquí. »
Elle marqua une pause, tournant son regard sur la vitre de la fenêtre, fixant le fragment de ciel bleu, déjà terne en cette fin de journée.
« No siempre puedes hacerlo solo. Todos necesitamos una pata, tarde o temprano. No es fácil reconocerlo, lo sé. Pero no es algo malo. Al contrario. Es valiente. »
Courage dont elle n’avait jamais fait preuve pourtant. Elle reporta son regard d’acier sur les prunelles sombres de l’adolescent.
« Levanta la cabeza, niño. Estar orgulloso de haber sobrevivido. »
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Lycan Oméga - Solitaire
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Mer 15 Avr 2020 - 13:33
An inside Wound
Feat Mia Luna Ogawa & Fabricio Flores
La réponse de Mia fut sèche. Mais, c’était pas un reproche. Ses mots ne sonnaient pas comme. Ils étaient même encourageants. Et… Elle avait raison, j’le savait bien au fond d’moi. J’devais mettre ma putain d’fierté d’côté et accepter l’aide qu’on m’proposait. J’avais vécu une vie d’merde, véritablement. J’avais connu des trucs que personne n’voudrait connaitre. Mais j’m’en étais toujours sorti. J’avais survécu, pour l’instant. C’était pas facile à l’reconnaitre. Comme, j’avais dit, ça m’arrachait la gorge. Mais j’avais eu le cran de le faire, au moins, et de n’pas rester buter. J’relevais la tête et j’sentais un sourire sur mes lèvres. Les mots m’firent du bien. J’sentais pour la première fois d’puis longtemps un sourire sur mes lèvres. J’me souvenais plus la dernière fois qu’j’avais souri, tiens. J’pensais bien qu’mon père était encore en vie, à l’époque.
En fait, le sentiment que j’pouvais faire confiance en quelqu’un me r’vint. Mais j’osais pas y croire. J’avais eu tellement d’déceptions par le passé qu’j’avais arrêté d’croire en les autres. C’était… paradoxale ? Cela me fit perdre mon sourire. J’pouvais réellement faire confiance en quelqu’un d’autres ? J’avais envie d’y croire. J’voulais y croire. J’voulais juste pas être déçu, à nouveau.
Pourquoi c’était difficile de dire c’que j’avais sur le cœur ? Pourquoi j’avais l’impression qu’les mots était comme des coulées d’lave ? Pourquoi c’était aussi difficile de s’confier à quelqu’un ? Parce que je ne voulais pas faire confiance. Parce que j’avais peur de faire confiance. J’pouvais plus faire confiance. Plus après ses familles d’accueil, les profs, les employeurs… tous ceux en qui j’avais eu confiance un jour pour au final me déc’voir. Bref, le serpent qui s’mord la queue. Bon… Fallait bien faire le premier pas. Ou le deuxième, là…
Voilà… C’était dit. J’baissais à nouveau la tête. Mais j’gardais tout de même de temps en temps le regard sur la louve. J’attendais sa réponse. Comprendrait-elle mes réticences ? Surement. J’savais toujours pas tout d’elle. Mais j’en savais assez pour savoir qu’sa vie n’avait pas été toute rose non plus. Parmi toutes les personnes que j’avais croisé, j’crois qu’c’était elle qui pouvait l’mieux comprendre. Et, puta, que ça aidait.
En fait, le sentiment que j’pouvais faire confiance en quelqu’un me r’vint. Mais j’osais pas y croire. J’avais eu tellement d’déceptions par le passé qu’j’avais arrêté d’croire en les autres. C’était… paradoxale ? Cela me fit perdre mon sourire. J’pouvais réellement faire confiance en quelqu’un d’autres ? J’avais envie d’y croire. J’voulais y croire. J’voulais juste pas être déçu, à nouveau.
Fabricio ▬ « Soy muy consciente de ello. Debería mantener mi cabeza en alto. La estoy sosteniendo en alto. A pesar de todo lo que he pasado, sigo haciendo lo mejor para sobrevivir. Pero reconozco que necesito a alguien que me ayude a seguir adelante. Pero... »
Pourquoi c’était difficile de dire c’que j’avais sur le cœur ? Pourquoi j’avais l’impression qu’les mots était comme des coulées d’lave ? Pourquoi c’était aussi difficile de s’confier à quelqu’un ? Parce que je ne voulais pas faire confiance. Parce que j’avais peur de faire confiance. J’pouvais plus faire confiance. Plus après ses familles d’accueil, les profs, les employeurs… tous ceux en qui j’avais eu confiance un jour pour au final me déc’voir. Bref, le serpent qui s’mord la queue. Bon… Fallait bien faire le premier pas. Ou le deuxième, là…
Fabricio ▬ « Tengo miedo de confiar de nuevo y de decepcionarme al final. No quiero que eso vuelva a suceder. También me bloquea a mí... »
Voilà… C’était dit. J’baissais à nouveau la tête. Mais j’gardais tout de même de temps en temps le regard sur la louve. J’attendais sa réponse. Comprendrait-elle mes réticences ? Surement. J’savais toujours pas tout d’elle. Mais j’en savais assez pour savoir qu’sa vie n’avait pas été toute rose non plus. Parmi toutes les personnes que j’avais croisé, j’crois qu’c’était elle qui pouvait l’mieux comprendre. Et, puta, que ça aidait.
"En parler"
Etilya sur DK RPG
Mia Luna Ogawa#103899#103899#103899#103899#103899#103899#103899
Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Jeu 23 Avr 2020 - 20:13
Mia sentait le conflit intérieur qui agitait le coeur meurtri de l’oméga, plus qu’elle ne le voyait vraiment. Car il était bon pour cacher les doutes qui le hantaient. L’espagnole n’était pas vraiment douée pour les grands discours, surtout lorsqu’il s’agissait de consoler ou rassurer quelqu’un. Néanmoins, ses paroles eurent l’effet escompté. Le petit redressa la tête, un sourire illuminant ses traits. Si elle resta stoïque devant ce résultat, elle n’en ressentit pas moins une certaine fierté.
Mais le sourire de l’adolescent disparut bien vite, certainement chassé par une autre pensée dérangeante. Mia cracha un nuage de fumée en l’observant en silence, lui laissant le temps d’enchaîner. Il était bien conscient des vérités qu’elle venait d’énoncer. Mais avait besoin de quelqu’un pour aller de l’avant. Cela devait beaucoup lui coûter de le reconnaître et de l’admettre, surtout devant elle, quand bien même elle n’avait jamais manifesté le moindre jugement sur sa personne ou sa situation.
Finalement, il en arriva au point de blocage : la confiance. Ah. Oui. Un problème de taille, qu’elle connaissait très bien. Elle même ne faisait plus confiance à personne. En dehors de Vil, et encore… Elle doutait de sa fiabilité pour certains sujets. Après tout il s’acoquinait avec un vampire, un ennemi, chef de clan de surcroît et… Et ce n’était pas le moment d’y penser. Sa main balaya l’air pour chasser ces sombres réflexions.
« Te entiendo A mí también me cuesta confiar. Yo también estaba decepcionado, traicionado, y tampoco quiero que vuelva a suceder.»
Elle se tut un instant pour aspirer un peu de nicotine, alors que son esprit vagabondait dans ses souvenirs, le regard rivé sur un point imaginaire au sol. Trahie par son cousin, l’homme qu’elle aimait le plus avec son oncle et son défunt père. Triplement trahie. Par sa tentative d’abuser d’elle. Par le meurtre de son petit ami. Par son rôle dans leur emprisonnement. Il les avait vendues, elle et Sachi. La pire trahison imaginable. Le plus grande drame de sa vie. Si elle ne pouvait même pas se fier à ses proches, alors c’était même pas la peine de penser aux autres.
« Yo diría que ... Lo que importa es lo que esperas del otro. ¿Para qué confías en él? Puede confiar para hacer bien su trabajo. Para guardar un secreto. A decir verdad. Encuentra lo que confías y te quedas con él. Cuanto menos espere, menos se sentirá decepcionado. Y tal vez con el tiempo, esto crecerá.»
Elle ne pouvait pas le blâmer de rechigner à faire confiance à nouveau. A lui faire confiance. Après tout, ils se connaissaient à peine. Elle devait être la première à lui tendre la main depuis une éternité, cela ne signifiait pas pour autant qu’elle était digne de confiance. Et elle ne remuerait pas ciel et terre pour le lui prouver. Elle préférait le laisser cogiter à ses paroles et qu’il se fît son propre avis, qu’il prît sa propre décision sans se laisser influencer. De toute manière, elle n’était pas douée pour ça. Elle coula un regard inquisiteur sur le garçon.
« Si quieres hablar de eso ... »
Sa phrase en suspens sonnait comme une invitation. Elle ne le forçait en rien à se confier sur ce qui l’avait déçu -sur qui l’avait déçu par le passé. Mais peut-être que s’il lui expliquait, elle comprendrait mieux et pourrait l’aider en conséquence. Peut-être qu’elle saurait comment résoudre ce conflit qui l’agitait. Peut-être même qu’elle pourrait lui prouver, en toute simplicité, qu’il n’avait rien à craindre à son sujet.
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Lycan Oméga - Solitaire
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Dim 3 Mai 2020 - 12:15
An inside Wound
Feat Mia Luna Ogawa & Fabricio Flores
La louve résumait bien tout l’problème. Faire confiance, maintenant, c’était plus possible. J’avais été déçu par ces familles d’accueil qui se souciaient peu d’mon bien-être, par ces écoles qui ne cherchaient pas à comprendre mon problème et ne couvraient de reproches ; trahi par ses gens qui disaient vouloir m’aider pour, au final, abuser de moi, jusqu’à mon enlèvement. L’apothéose de ma vie de merde, où cette cinglée me traitait comme un vulgaire chien. Comment s’étonner que j’fasse plus confiance, maintenant ?
Mia, elle, comprenait. Elle avait vécu la trahison et la déception. Elle était passée par là, aussi. Je ne savais pas exactement ce qu’elle avait vécu. Mais j’avais la confirmation qu’elle l’avait vécu. J’pouvais sentir son ressenti dans sa voix. C’était là, dans sa voix, dans ses mots, dans son ton. La seule différence était qu’elle était passée au-dessus de ça. Enfin… Peut-être un peu vite dit. Comme moi, elle n’apportait plus sa confiance à n’importe qui. Elle le faisait. Mais pas elle réfléchissait avant en quoi elle faisait confiance. Elle diminuait ses attentes pour ne pas être déçue. J’étais encore loin d’y arriver, de faire la part des choses. Pas assez d’expérience, peut-être. C’était p’être le moment d’apprendre, une bonne fois pour toute, et lui faire confiance. Le strict minimum. Revoir mes attentes. Comment on faisait ça ? J’savais pas encore. Enfin… En théorie, j’avais l’éternité pour apprendre.
Ses derniers mots sonnèrent comme une invitation à raconter mon histoire. Mais j’en avais juste pas envie. Ce que j’avais vécu ne regardait que moi. Et c’était encore trop récent pour me permettre de m’confier ainsi. Il y avait toujours en moi une crainte qu’on s’en serve pour m’atteindre. Surtout que j’avais fait certains trucs pour lesquels j’avais honte. J’pouvais pas dire que j’regrettais. Après tout, ça m’avait permis d’survivre. Mais voilà… J’n’avais même pas envie d’y r’penser pour l’instant. J’secouais la tête de gauche à droite pour répondre. Pas maintenant… Jamais… Enfin, fallait jamais dire jamais, n’est-ce pas ? Pour l’instant, je préférai plutôt qu’on en revienne à cette histoire de confiance. Et mon besoin d’m’en sortir.
J’relevais la tête. J’pouvais pas lui faire confiance. J’devais m’attendre à rien. Juste lui d’mander. Si elle était d’accord pour laisser squatter chez elle, c’était un bon début, non ? J’me doutais bien qu’ce s’rait pas gratuit. J’étais prêt à faire les corvées juste pour avoir un toit au-d’ssus ma tête. Mais j’devais pas m’attendre à qu’elle accepte ainsi. Même si elle comprenait, qu’elle avait vécu la même impasse. Elle venait d’ailleurs. Elle avait été enfermée et transformée. Elle s’était battue pour vivre et plus survivre.
Je promettais rien. Juste d’aider dans la maison au moins. Et je pouvais essayer de m’améliorer au plus vite pour ne pas être un boulet pour elle. Même si je savais que j’me mettrais pas à parler cette langue d’imbécile en claquant des doigts.
Mia, elle, comprenait. Elle avait vécu la trahison et la déception. Elle était passée par là, aussi. Je ne savais pas exactement ce qu’elle avait vécu. Mais j’avais la confirmation qu’elle l’avait vécu. J’pouvais sentir son ressenti dans sa voix. C’était là, dans sa voix, dans ses mots, dans son ton. La seule différence était qu’elle était passée au-dessus de ça. Enfin… Peut-être un peu vite dit. Comme moi, elle n’apportait plus sa confiance à n’importe qui. Elle le faisait. Mais pas elle réfléchissait avant en quoi elle faisait confiance. Elle diminuait ses attentes pour ne pas être déçue. J’étais encore loin d’y arriver, de faire la part des choses. Pas assez d’expérience, peut-être. C’était p’être le moment d’apprendre, une bonne fois pour toute, et lui faire confiance. Le strict minimum. Revoir mes attentes. Comment on faisait ça ? J’savais pas encore. Enfin… En théorie, j’avais l’éternité pour apprendre.
Ses derniers mots sonnèrent comme une invitation à raconter mon histoire. Mais j’en avais juste pas envie. Ce que j’avais vécu ne regardait que moi. Et c’était encore trop récent pour me permettre de m’confier ainsi. Il y avait toujours en moi une crainte qu’on s’en serve pour m’atteindre. Surtout que j’avais fait certains trucs pour lesquels j’avais honte. J’pouvais pas dire que j’regrettais. Après tout, ça m’avait permis d’survivre. Mais voilà… J’n’avais même pas envie d’y r’penser pour l’instant. J’secouais la tête de gauche à droite pour répondre. Pas maintenant… Jamais… Enfin, fallait jamais dire jamais, n’est-ce pas ? Pour l’instant, je préférai plutôt qu’on en revienne à cette histoire de confiance. Et mon besoin d’m’en sortir.
Fabricio ▬ « Mia… »
J’relevais la tête. J’pouvais pas lui faire confiance. J’devais m’attendre à rien. Juste lui d’mander. Si elle était d’accord pour laisser squatter chez elle, c’était un bon début, non ? J’me doutais bien qu’ce s’rait pas gratuit. J’étais prêt à faire les corvées juste pour avoir un toit au-d’ssus ma tête. Mais j’devais pas m’attendre à qu’elle accepte ainsi. Même si elle comprenait, qu’elle avait vécu la même impasse. Elle venait d’ailleurs. Elle avait été enfermée et transformée. Elle s’était battue pour vivre et plus survivre.
Fabricio ▬ « ¿Le importaría si... me quedo aquí? Sé que no tengo nada que ofrecerte a cambio. Haré las tareas si es necesario. Sólo hasta que aprenda a hablar mejor el japonés para poder conseguir un trabajo. Sólo sería temporal. »
Je promettais rien. Juste d’aider dans la maison au moins. Et je pouvais essayer de m’améliorer au plus vite pour ne pas être un boulet pour elle. Même si je savais que j’me mettrais pas à parler cette langue d’imbécile en claquant des doigts.
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Ven 15 Mai 2020 - 16:41
Sans surprise, le jeune lyan éconduit sa proposition d’un mouvement latéral de la tête. Elle ne s’attendait pas spécialement qu’il acceptât de s’étaler sur son passé. Mais elle s’était dit qu’il aurait pu simplement craindre son jugement. Elle comprenait qu’il voulût garder le silence sur son histoire et les mauvaises expériences qu’il avait traversé. Après tout, elle-même parlait très peu de sa vie. Personne ne la connaissait vraiment. Même Vil, qui était le plus proche dans son entourage, n’avait eu qu’un vague aperçu de son passé. C’était trop douloureux d’en parler. Là était le problème. La souffrance. Aussi, elle n’insista pas, glissant son regard sur le mur en face d’elle. Jusqu’à ce qu’il brisât le silence en prononçant son prénom.
Hmm ? réagit-elle sans quitter le papier peint du regard.
Elle sentit les prunelles sombres du mexicain la fixer. Elle comprit qu’il venait de prendre une décision. Un premier pas vers une vie plus calme, plus stable, et où il aurait enfin de la maîtrise. Elle retint un sourire en coin à sa question. Elle se doutait qu’il lui demanderait ça, de cette façon. Bien qu’elle ne le connaissât point, elle commençait à comprendre comment il fonctionnait -en somme, un peu comme elle. Elle porta sa cigarette à sa bouche, aspira un peu de nicotine, avant de recracher mesurément un voile de fumée. Puis elle planta ses iris clairs dans les siens.
« No problemo. Pero no tengo mucho que ofrecerte. Este apartamento no es el más adecuado para dos personas. Tendrás que dormir en el sofá. Finalmente, dado que es temporal, no debería ser un problema para tí.»
Elle restait stoïque, cependant, elle réfléchissait activement. Elle soulignait bien la temporalité évoquée. Ce n’était que provisoire, le temps qu’il apprît à parler la langue locale. Cela lui permettrait de trouver un travail, puis, un peu plus tard, d’avoir son propre logement, et gagner ainsi son indépendance. Et cette perspective ne la gênait pas en soi. Mais elle n’excluait pas la possibilité qu’il choisît de rester plus longtemps. Leur arrangement pouvait très bien évoluer, si leur cohabitation se passait bien, pour l’un comme pour l’autre. Bien sûr, elle restait prudente. Sa dernière pièce rapportée s’était rapidement désolidarisée, après une association douloureuse. Elle ne souhaitait pas revivre la même chose, aussi elle prendrait son temps. Et donc, cette situation provisoire lui semblait une bonne idée, dans un premier temps.
« Te ayudaré con japonés, si quieres. A cambio, pondrás algo de corazón en el trabajo y harás la mayor parte del trabajo de la casa. Y no quiero verte tan disparado de nuevo.»
La seule chose qu’elle ne lui demanderait pas, ce serait la cuisine. Ses propres compétences se limitaient à faire cuire la viande, éplucher des légumes et réchauffer des plats préparés. La gastronomie, c’était pas son truc. Elle préférait nettement la plomberie ou le ménage, à la limite. Elle ne voyait pas comment lui pourrait faire mieux avec une poêle, puisqu’il avait passé ces dernières années à errer d’une ville à une autre. Elle tira de nouveau sur sa cigarette avant de reprendre la parole.
« También podría enseñarte cómo controlar tu transformación, si eso sigue siendo un problema.»
En un mois, il avait peut-être réussi tout seul à se maîtriser. Cependant ça restait un apprentissage difficile en solitaire. Enfin, libre à lui de refuser s’il estimait être suffisamment maître de sa bête. Elle imaginait aisément qu’il ne souhaiterait pas lui être trop redevable. Du moins, pas au début.
Fabricio Flores#104049#104049#104049
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Sam 23 Mai 2020 - 13:28
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Mia Ogawa accepta sans problème ma demande. Au fond d’moi, ce fut le soulagement. J’allais à nouveau avoir un toit au-d’ssus ma tête. Elle n’avait que le canapé à m’offrir pour la nuit, mais cela s’rait de toute façon mille fois mieux que d’dormir sur le sol dans une ruelle. J’la regardais attentivement. Elle ne le semblait pas mais elle était en train de réfléchir activement. Au point de me proposer d’apprendre le japonais. Avec une personne pour m’aider, ça serait tout de suite plus simple. Bien sûr, elle évoqua aussi les corvées. Mais comme j’l’avais dit, cela me dérangeait pas. Après avoir été exploité dans un bateau, c’est pas une vaisselle ou passer un coup d’torchon qui allait me rebuter. Quoi qu’elle pût me demander, ça s’rait surement pas pire.
J’fronçais les sourcils. C’était une mise en garde ou d’l’inquiétude ? La deuxième option me paraissait trop… Non, ça pouvait pas être ça. De toute façon, actuellement, j’avais l’impression de commencer à voir les choses de manière positive. Ça m’en coutait. Mais, sans ça, j’pouvais pas aller d’l’avant. Maintenant… Erf… Chaque chose en son temps. Il fallait d’abord discuter d’deux-trois trucs encore.
Mes transformations ? Hu… Oui… C’était aussi une idée. Juste pour être sûr. Après tout, le meilleur moyen d’en savoir plus sur l’fait d’être un lycan, c’était d’adresser à un lycan. J’me souviens comme il avait été si facile de communiquer lors d’notre première rencontre. Comme si elle lisait en moi comme un livre ouvert. J’crois qu’il y avait tellement d’chose à apprendre là-d’ssus. Le savant fou m’avait rien dit. Il s’amusait plutôt de m’voir me démerder ou encore de m’battre avec sa fille. J’étais une distraction pour lui. Clairement.
Tant qu’j’y pensais, il fallait aussi que j’lui demande pour pouvoir tout de même prendre l’air en journée. Malgré la liberté que m’avait apporté ma fuite, j’me voyais mal rester tout l’temps à l’intérieur. Faut dire qu’j’avais passé bien trop d’temps enfermé avant. Et ça m’avait bien marqué.
Encore une fois, parler de moi était compliqué. C’était comme avouer une faiblesse. Mais, j’avais bien compris qu’elle était passé par là, elle aussi. Encore une fois, elle était la mieux placée pour comprendre ce que je ressentais. Entre la rue et l’enfermement… J’avais l’impression de n’avoir connu que les deux extrêmes. Pourtant, il fut un temps où ce n’était pas l’cas…
J’fronçais les sourcils. C’était une mise en garde ou d’l’inquiétude ? La deuxième option me paraissait trop… Non, ça pouvait pas être ça. De toute façon, actuellement, j’avais l’impression de commencer à voir les choses de manière positive. Ça m’en coutait. Mais, sans ça, j’pouvais pas aller d’l’avant. Maintenant… Erf… Chaque chose en son temps. Il fallait d’abord discuter d’deux-trois trucs encore.
Mes transformations ? Hu… Oui… C’était aussi une idée. Juste pour être sûr. Après tout, le meilleur moyen d’en savoir plus sur l’fait d’être un lycan, c’était d’adresser à un lycan. J’me souviens comme il avait été si facile de communiquer lors d’notre première rencontre. Comme si elle lisait en moi comme un livre ouvert. J’crois qu’il y avait tellement d’chose à apprendre là-d’ssus. Le savant fou m’avait rien dit. Il s’amusait plutôt de m’voir me démerder ou encore de m’battre avec sa fille. J’étais une distraction pour lui. Clairement.
Fabricio ▬ « Creo que todavía hay mucho que no sé sobre los lycans. Pienso que podría ser una buena idea... si no te importa. »
Tant qu’j’y pensais, il fallait aussi que j’lui demande pour pouvoir tout de même prendre l’air en journée. Malgré la liberté que m’avait apporté ma fuite, j’me voyais mal rester tout l’temps à l’intérieur. Faut dire qu’j’avais passé bien trop d’temps enfermé avant. Et ça m’avait bien marqué.
Fabricio ▬ « Además... me gustaría poder tomar un poco de aire fresco durante el día. Sólo... no me pidas que me quede dentro todo el tiempo. No podría... Todavía no. Yo… »
Encore une fois, parler de moi était compliqué. C’était comme avouer une faiblesse. Mais, j’avais bien compris qu’elle était passé par là, elle aussi. Encore une fois, elle était la mieux placée pour comprendre ce que je ressentais. Entre la rue et l’enfermement… J’avais l’impression de n’avoir connu que les deux extrêmes. Pourtant, il fut un temps où ce n’était pas l’cas…
Fabricio ▬ « No creo que pueda. No después de estar encerrado tanto tiempo. Siempre llegaré a casa antes del anochecer. »
"Se confier, encore"
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Mia Luna Ogawa#104107#104107#104107#104107#104107#104107#104107
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Lun 25 Mai 2020 - 20:19
Fabricio n’omit aucune objection aux conditions de Mia. Il semblait même plus partant pour qu’elle lui apprît le japonais. Et même l’aider à contrôler ses formations. Il garda pourtant le silence encore un moment, visiblement plongé dans ses réflexions. Seul un froncement de sourcil perturba ses traits concentrés. Mia le laissa réfléchir en paix, terminant sa cigarette en toute quiétude. Et finalement sa voix emplit de nouveau le salon. En effet, il avait beaucoup à apprendre sur les lycans, en commençant par le nom des meutes et leurs membres connus de Mia. Elle hocha une fois la tête vers le bas en signe d’accord.
« Sí, sí. No problema. Es importante que aprenda más sobre nuestro mundo, cómo trabajamos. Te ayudará a integrarte y ganar independencia.»
Elle n’allait tout de même pas le priver des connaissances indispensables pour vivre en tant que loup. Ce serait absurde alors qu’il dormirait dans son appartement pour les temps à venir. Elle employa d’ailleurs avec dessein le terme indépendance. Car le petit semblait beaucoup y tenir, et elle pouvait le comprendre. Elle aussi, une fois oméga, avait cherché à l’obtenir rapidement. Du moins, une sortie de sa cage. Avant, c’était sa liberté pour laquelle elle luttait désespérément.
L’adolescent ne laissa pas le silence s’installer et lui exprima une demande pour le moins… étrange. Du moins aux oreilles de la lycane. Pouvoir prendre l’air en l’air en journée ? Mais pourquoi lui demandait-il une chose aussi… évidente ? Elle ne comptait pas le garder enfermé chez elle en attendant qu’elle revînt du travail ! Son appartement n’était pas une prison, et elle-même y restait assez peu en dehors des besoins essentiels comme manger ou dormir. Elle posa sur lui un regard étonné, un sourcil haussé.
« ¿Ni siquiera pensaste que iba a encerrarte en mi casa todo el día? ¡Por supuesto que puedes tomar un poco de aire fresco! Tanto como quieras. No es una prisión aquí.»
Son regard se perdit quelques secondes dans le vague. Elle aussi avait beaucoup souffert de l’emprisonnement -elle en avait peut-être perdu une partie de sa raison. Comment aurait-elle pu lui imposer de rester ici à longueur de temps ? C’était juste impensable pour un esprit aussi libre et farouche que le sien. Elle avait bien trop besoin de liberté. Et rester cloîtrée entre quatre murs la rendait plus nerveuse qu’autre chose. Elle ouvrait d’ailleurs très souvent les fenêtres, au bureau comme ici. Comme une issue de secours en cas de problème.
Toutefois, Fabricio avait soulevé un détail, qui avait pourtant son importance. Si elle s’absentait avant lui, il aurait besoin de quitter à son tour l’appartement sans le laisser libre d’accès aux inconnus. Et inversement, il devrait pouvoir rentrer seul en l’absence de Mia. Elle se leva donc, écrasant au passage sa cigarette dans le cendrier, et se dirigea vers une petite commode près de la porte du salon. Le tiroir grinça lorsqu’elle le tira, pour en extirper un jeu de clés. Il s’agissait des doubles de son appartement, une clé pour la porte, une autre pour le verrou au dessus. Elle les avait fait fabriquer à l’époque où Akatsuki l’avait rejointe. Depuis un mois, ils traînaient misérablement dans ce tiroir, faute de nouveau propriétaire. Elle referma le tiroir et déposa les clés sur la table basse, devant l’oméga.
« Aquí. Se debe usar para entrar y salir cuando lo desee.»
C’était en soi une belle preuve de confiance que de lui offrir immédiatement les clés de l’appartement. A dire vrai, elle doutait fortement qu’il n’en abusât. Elle imaginait bien trop ses galères passer pour croire qu’il pût abuser de sa générosité en faisant n’importe quoi avec. Néanmoins, une idée cocasse germa dans son esprit, et un sourire espiègle étira ses lèvres tandis qu’elle regagnait son siège.
« Simplemente no traigas a nadie para hacer nada.»
Elle faisait bien sûr allusion à d’éventuels camarades, certes, mais surtout, une potentielle copine, ou un copain, avec qui il aurait envie de passer du bon temps. En soi, ça ne regardait que lui. Elle ne serait même pas totalement hermétique à ce qu’il ramenât de la compagnie. Seulement, chaque chose en son temps. Et puis, juste c’était aussi et surtout pour le plaisir de le charrier. Qu’il se considérât chanceux ; l’espagnole était rarement si avenante.
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Lycan Oméga - Solitaire
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Lun 1 Juin 2020 - 11:03
An inside Wound
Feat Mia Luna Ogawa & Fabricio Flores
Mia était aussi d’accord pour m’en apprendre plus sur les lyans. Comme elle l’avait dit, ça s’rait important pour gagner en indépendance. J’aimais bien c’mot. Ça m’f’sait voir la lumière au bout du tunnel. Peut-être que, pour une fois, j’allais enfin arrêter d’errer et de survivre. Mais que j’allais pourvoir simplement vivre. Bon, au Japon, ça s’rait pas l’plus simple et j’savais bien qu’il y eût du boulot. Mais, pour une fois, j’sentais que j’pouvais être positif.
Bon, sinon, Mia tira une drôle de tête quand j’lui avais d’mandé de pouvoir sortir en journée. Comme si c’était pas évident. Mais ce n’était plus évident pour moi. Depuis le temps que j’vivais plus sous le toit d’une personne. Non, je comptais pas le manoir Shidara. J’vivais pas là-bas. J’étais prisonnier. Elle haussa un sourcil, me r’gardant comme si j’étais cinglé, avant d’m’assurer que je pouvais prendre l’air. J’ne pus m’empêcher de soupirer d’soulagement, sans m’rendre compte que mes questions et mon corps en disait bien trop sur moi et mon passé. Bien trop. Et pas assez. Mais Mia ne posa pas questions. Elle respectait mon envie de n’pas en parler. Peut-être un jour. Peut-être plus tard. Peut-être jamais.
La louve se leva pour aller prendre un truc dans un tiroir et me d’manda d’approcher. Elle me tendit des clés. Il m’fallut quelques secondes pour réaliser que c’était les clé d’chez elle. Oh… Je… Merde ! C’était quoi, ça ? Je ressentais un truc. Mais j’arrivais pas à mettre de mot dessus. C’était juste… agréable. Et j’pensais bien que j’étais prêt à verser une larme. Des souvenirs me revinrent en tête. Ceux d’mon père. De quand on vivait à deux. C’était flou. Très flou. Ça datait aussi. Et j’me sentais partagé. C’était un souvenir heureux, j’crois. Mais triste aussi à la fois. C’était étrange. Comme pour le mot qu’elle m’avait donné, je garderais les clés précieusement sur moi.
Mia reprit la parole et je haussais un sourcil en la r’gardant s’assoir. Qui voulait-elle que j’ramène chez elle ? J’avais pas d’amis. Et personne s’intéresserais à une personne comme moi. Mes vêtements étaient crades. J’l’étais aussi. J’savais même pas tenir une conversation. D’où voulait-elle que j’sorte une connaissance ? C’était pour m’charrier, c’est ça ? Elle avait un drôle d’humour, si elle voulait mon avis. Elle sous-entendait vraiment c’que j’pensais ? Plutôt crever d’me faire surprendre sur le fait, oui. J’voyais déjà les gros titres. « Un ado meurt de honte après s’être fait surprendre en plein acte par sa… » Heu… Logeuse ? Ça s’dit ? On va dire que oui. Bon, j’finis par rouler des yeux avant de retourner m’assoir dans l’canap’. Fallait p-être dire un truc, maintenant. On n’allait pas rester à s’regarder dans les yeux en silence.
Bon… J’relançais la conversation avec quoi ? J’lui d’mandais de faire le tour du proprio ? Après, j’allais bien découvrir l’endroit par moi-même. Ah non, elle m’avait parler de truc que j’d’vais savoir. Peut-être commencer par ça. J’ouvrais la bouche. Mais finalement pour bailler. J’crois qu’toutes ses émotions commençaient tout doucement à m’épuiser. Ah non, c’était pas l’moment !
Bon, sinon, Mia tira une drôle de tête quand j’lui avais d’mandé de pouvoir sortir en journée. Comme si c’était pas évident. Mais ce n’était plus évident pour moi. Depuis le temps que j’vivais plus sous le toit d’une personne. Non, je comptais pas le manoir Shidara. J’vivais pas là-bas. J’étais prisonnier. Elle haussa un sourcil, me r’gardant comme si j’étais cinglé, avant d’m’assurer que je pouvais prendre l’air. J’ne pus m’empêcher de soupirer d’soulagement, sans m’rendre compte que mes questions et mon corps en disait bien trop sur moi et mon passé. Bien trop. Et pas assez. Mais Mia ne posa pas questions. Elle respectait mon envie de n’pas en parler. Peut-être un jour. Peut-être plus tard. Peut-être jamais.
La louve se leva pour aller prendre un truc dans un tiroir et me d’manda d’approcher. Elle me tendit des clés. Il m’fallut quelques secondes pour réaliser que c’était les clé d’chez elle. Oh… Je… Merde ! C’était quoi, ça ? Je ressentais un truc. Mais j’arrivais pas à mettre de mot dessus. C’était juste… agréable. Et j’pensais bien que j’étais prêt à verser une larme. Des souvenirs me revinrent en tête. Ceux d’mon père. De quand on vivait à deux. C’était flou. Très flou. Ça datait aussi. Et j’me sentais partagé. C’était un souvenir heureux, j’crois. Mais triste aussi à la fois. C’était étrange. Comme pour le mot qu’elle m’avait donné, je garderais les clés précieusement sur moi.
Mia reprit la parole et je haussais un sourcil en la r’gardant s’assoir. Qui voulait-elle que j’ramène chez elle ? J’avais pas d’amis. Et personne s’intéresserais à une personne comme moi. Mes vêtements étaient crades. J’l’étais aussi. J’savais même pas tenir une conversation. D’où voulait-elle que j’sorte une connaissance ? C’était pour m’charrier, c’est ça ? Elle avait un drôle d’humour, si elle voulait mon avis. Elle sous-entendait vraiment c’que j’pensais ? Plutôt crever d’me faire surprendre sur le fait, oui. J’voyais déjà les gros titres. « Un ado meurt de honte après s’être fait surprendre en plein acte par sa… » Heu… Logeuse ? Ça s’dit ? On va dire que oui. Bon, j’finis par rouler des yeux avant de retourner m’assoir dans l’canap’. Fallait p-être dire un truc, maintenant. On n’allait pas rester à s’regarder dans les yeux en silence.
Fabricio ▬ « Gracias. »
Bon… J’relançais la conversation avec quoi ? J’lui d’mandais de faire le tour du proprio ? Après, j’allais bien découvrir l’endroit par moi-même. Ah non, elle m’avait parler de truc que j’d’vais savoir. Peut-être commencer par ça. J’ouvrais la bouche. Mais finalement pour bailler. J’crois qu’toutes ses émotions commençaient tout doucement à m’épuiser. Ah non, c’était pas l’moment !
Fabricio ▬ « Hablaste de cosas que yo necesitaba saber sobre nuestro mundo. ¿Tú... podrías decirme más? »
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Lun 8 Juin 2020 - 22:39
L'expression de Fabricio lui décrocha un sourire en coin. Le pauvre gamin ne s'attendait vraiment pas à recevoir les clés de son appartement. C'était une marque de confiance en soit - de toute façon, elle ne voyait aucune raison pour qu'il abusât de sa générosité. Elle resta cependant discrète dans sa réaction en sentant la vive émotion qui agitait le coeur de l'oméga. Il semblait sur le point de pleurer, certainement ému à l'idée d'avoir un foyer, même provisoire. Et ce jeu de clés concrétisait cette situation. C'était un symbole fort pour un jeune paumé, qui n'avait pas connu de maison stable depuis des années.
Il ne releva pas sa pointe d'humour. Il leva simplement les yeux au ciel. Ben quoi ? Fallait bien rire un peu de temps en temps. Après quelques secondes de silence, il finit par la remercier d'un simple mot. Elle accueillit sa reconnaissance d'un regard qu'on aurait presque pu qualifier de bienveillant. Il ouvrit de nouveau la bouche, mais pour bailler, cette fois. Tiens donc, le petit commençait déjà à fatiguer ? Les émotions sans doute. Il finit par l'interroger sur ce qu'il devait savoir à propos des lycans. Ah, vaste question que voilà. Elle se réinstalla sur le fauteuil, les jambes sur un accoudoir, le dos appuyé contre l'autre, et fixa le plafond tout en réfléchissant. Par où commencer ?
« Los licántropos funcionan bastante bien como lobos. Debo decir que sus genes fueron utilizados para ... experimentos.»
Elle frissonna en y repensant, de colère, mais aussi d'horreur. Elle enchaîna rapidement pour ne pas rester sur un sujet aussi épineux.
« Operamos en paquetes. Un paquete está liderado por un Alfa y tiene un promedio de otras cinco personas. Los que no son alfas se llaman omegas. Los alfas tienen un aura más poderosa. Somos más fuertes, más grandes, más rápidos y, lo más importante, nuestra saliva contiene algo que puede transformar a los humanos en omega. Finalmente ... si el humano sobrevive.»
Elle ferma les yeux en repensant au traumatisme de sa propre transformation. Car elle n'était pas une alpha, à l'origine. Elle avait été mordue. Puis sa hargne, sa volonté de fer et son désir de liberté et de vengeance l'avaient élevée au rang supérieur. Son aura s'était développée. Elle avait gagné en force, en rapidité. Elle avait évolué au rang d'alpha.
« Hay licanos solitarios, pero el instinto de la manada generalmente lo empuja a asociarse con un alfa. Al igual que los lobos, somos más fuertes como grupo. El alfa toma las decisiones, pero también es responsable de la protección de sus omegas. Atacar a un miembro del paquete es deshacerse del paquete completo, y en particular de su alfa.»
L'instinct. Une force invisible qui poussait les individus à agir spontanément, inconsciemment, face à une situation. Et son instinct d'alpha n'avait cessé d'évoluer. C'était lui qui l'avait finalement poussée à mordre Vilhelm. A recueillir Fabricio -temporairement n'oublions pas. Malgré son caractère instable, violent et impulsif, ses longues années de solitude étaient désormais révolues. Comme la plupart des lycans solitaires, elle avait fini par trouver sa meute.
« El paquete de omegas generalmente ha sido mordido por el alfa, pero a veces un alfa recoge un lycan solitario.»
Comme elle avec Akatsuki. Et peut-être Fabricio, si l'adolescent décidait de rester.
« Como sin duda ha notado, no podemos transformarnos durante el día. Finalmente, solo en parte. Nuestra fuerza es limitada en forma humana. La forma de lupino es mucho más poderosa. Los alfas pueden tomar dos formas; el llamado omega, y un segundo, más avanzado, más cerca del lobo. Es difícil hablar en forma completa. Puedes pronunciar palabras simples con esfuerzo. Cuando nos transformamos, nos comprendemos a través de una especie de lenguaje corporal instintivo, es difícil de explicar.»
La compréhension ne se limitait pas qu'à la forme complète. Comme le gamin avait pu le constater lors de leur première rencontre, un lycan sous forme humaine pouvait parfaitement déchiffrer le langage corporel d'un congénère transformé. L'espagnole glissa ses yeux sur le jeune homme.
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