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Le Narrateur#104666#104666#104666#104666#104666
Vieux sage
Race : PNJ
Date d'inscription : 14/01/2008
Nombre de messages : 2078
Emploi/loisirs : Fondateur
Yens : 2214
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Dim 30 Aoû 2020 - 15:27
Quelques pas dans ces escaliers descendant à peine suffisent pour que la mort passe tout prêt des aventuriers.
Sous les pieds des deux explorateurs des profondeurs, des marches se dérobent pour les précipiter dans le vide à moins d’une réaction rapide de la part du jeune baroudeur.
Les marches de bétons sont très usées et victimes d’infiltrations. Les blocs ayant chutés produisirent un bruit fort d’entrée dans l’eau suivi de sons d’ondulation et de vaguelettes.
Il semblerait que le reste du complexe soit les pieds dans l’eau.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 30 Aoû 2020 - 20:31
Le cœur du complexe hein ? C'était bien ce que j'espérais parce que ça faisait déjà un bon moment que nous étions en train de tourner dans tous les sens même si en fin de compte rien ne nous garantissait que nous parviendrons au but de sitôt avec ce labyrinthe de la mort. Nous nous exécutions alors vers la suite du trajet qui promettait d'être encore plus intense que le reste. Je ne pensais pas que ma réflexion serait aussi juste, au moment même où j'entendais comme un craquement sourd puis je sentis le sol céder sous mon pied.
-Putain !
Pour l'avoir déjà vécu, je savais d'instinct qu'il me fallait agir rapidement. Nous n'étions pas harnachés, nous ne savions pas jusqu'où cette chute pouvait nous pousser dans le fond et je n'y voyais pas assez clair pour mesurer le danger... Alors par pur réflexe je fis une volte face rapide pour agripper les épaules de John des deux mains tandis que je constatais son visage surpris. Je ne savais pas s'il comprenait ce qu'il se passait mais je craignais bien trop qu'il tarde à capter pour lui laisser le temps de réagir lui-même. En une fraction de seconde, les escaliers s'effondraient donc en conséquence sous notre poids, certainement due à l'infiltration d'eau qui avait fragilisé la roche. Il n'avait suffi que de quelques pas pour s'effriter totalement.
Mes deux mains bien accrochées se transformèrent ensuite en serres puissants en un clin d'oeil, capables de lever un poids tel que mon collègue bien que je devais battre des ailes pour maintenir ma position. Heureusement que les dimensions de cet accès étaient larges finalement, sans quoi je me serais sûrement fracturé une aile en les déployant dans mon élan, me faisant perdre aussitôt mon équilibre et signer notre chute avec le reste. Dans cet enchaînement rapide, je décidais très vite de faire demi tour à tir d'ailes énergiques pour ramener mon compagnon de voyage en haut des marches, là où la terre se fait plus fiable. J'avais peur que la résonance créée un événement en chaîne comme des éboulis qui pouvaient potentiellement nous tomber dessus en prime. Dans le doute, mon instinct me commandait simplement d'agir avant même que je ne puisse en faire l'analyse, tout se fit dans la foulée comme si mon cerveau se mettait en pilote automatique en ciblant seulement notre seule survie.
Nous faisions donc notre retour en haut des marches à l'entrée de cette descente catastrophique. Je posais doucement mon ami en reprenant ma forme humaine peu de temps après et posais mon dos contre la surface du mur. Je me mis à soupirer de soulagement, attendant une petite trentaine de seconde pour me reprendre. Nous n'avions rien de cassé, si ce n'était son costume que j'avais troué à cause de l'une de mes griffes.
-J'vous en paierais un autre, vous en faites pas. Je crois qu'on va faire une pause histoire de nous ressourcer. Si vous le souhaitez, vous avez de quoi vous faire un casse croûte et si vous voulez faire un somme, n'hésitez pas non plus. Ce n'est pas comme si nous n'avions pas le temps.
Je lui ouvris donc mon sac pour en sortir de la nourriture et des boissons, auxquelles je ne touchais pas pour le moment. Ca aussi, je préférais lui laisser. J'optais plutôt pour une pause clope pour recharger mon taux de nicotine éprouvé par toute cette aventure. Je l'allumais donc et cracha la fumée qui me brûla la gorge dans une sensation de satisfaction profonde. Quelle douce substance que c'était. Puis étrangement, j'aperçus ce voile nébuleux danser doucement vers l'antre noire où nous avions failli y rester. Hm. Il devait y avoir une issue par là pour que la fumée s'y dirige. Intéressant. Sur cette pensée, j'expirais une autre effluve pour confirmer ce constat. Aussi surprenant soit-il, je pensais que ce conduit pouvait nous mener sur l'extérieur, enfin si la sortie n'était pas bloquée par un éboulement. Bien vite, mon expression devint plus sérieuse et mon œil d'acier se dirigea ensuite vers la bouche obscure qui avait failli nous coûter la vie. Je terminais donc ma clope et armé de ma lampe torche, je me dirigeais vers l'entrée pour constater les dégâts. En contrebas, je pouvais voir facilement voir de la flotte tanguer mais vue que l'escalier était tombé, nous nous situions approximativement à deux mètres de la surface et il nous faudrait avancer dans cette eau trouble à l'allure effrayante. J'imaginais difficilement ce qui pouvait se trouver là-dessous. Je n'étais même pas certain que le sol puisse tenir non plus si nous nous y aventurons. Il est possible qu'il s'écrase lui aussi, à cause de l'infiltration qui devait épouser la pierre depuis le temps. Je levais ensuite la lumière droit devant et je n'y vis qu'un trou noir, béant, sans aucun point d'horizon.
Je n'étais pas certain non plus de vouloir embarquer John jusque là. Je ne pouvais pas me permettre qu'il lui arrive quelque chose. Certes, cet homme en avait vu d'autres et était de très bonne constitution mais ce terrain là était dangereux. Malgré son expérience et sa disposition physique, il n'avait pas mon âge non plus. Oh loin de moi l'idée de le traiter de vieillard, pas du tout, il n'était pas au point d'être mis à la casse. Je pensais même qu'il possédait de très bonnes ressources toutefois, cette épreuve là pourrait lui être éprouvante. Il n'était pas question qu'il subisse cette aventure même s'il était animé d'une grande volonté. Je préférais encore m'en charger moi-même. Sur cette pensée, je m'emparais d'une corde au bout de laquelle j'attachais une pierre assez lourde et la jeta tout en retenant un bout pour estimer la profondeur du point d'eau. Le fond touché, je la remontais ensuite pour mesurer approximativement en fonction du morceau trempé. il ne devait y avoir que cinquante ou soixante centimètres de profondeur, ce qui restait raisonnable même si ça nous ralentirait dans notre course, ajoutant à ça le fait que j'ignorais ce qui constituait cette rivière macabre.
-Bon, ce n'est pas très profond. Toutefois, je pense qu'il serait judicieux de faire un petit point. Quelles sont donc vos impressions jusqu'ici ?
C'était l'occasion de recenser les informations et d'articuler notre réflexion autour de ce complexe en récapitulant. C'était son truc à John, d'agencer des données en les synthétisant. Par contre, je me devais d'être clair sur un autre point.
-Smith, je vais être honnête. La suite de l'expédition reste très incertaine quant à notre sécurité et je ne suis même pas sûr que la terre ferme puisse nous maintenir avec toute cette flotte. Nous prendrions un risque plus ou moins considéré si nous décidons de nous y aventurer.
Je pris un air bien grave en annonçant ça. Il était vrai que je voulais le ménager mais simplement parce que je ne voulais pas le mettre en danger, je m'en voudrais terriblement s'il devait lui arriver une emmerde. J'étais davantage taillé pour cette mission et il en valait de ma responsabilité de le mettre hors de danger. J'avais pour habitude de bosser avec des gars avec une forte connaissance sur des sites similaires à celui-ci et même si John avait connu une autre variété de terrain, aussi hostile soit-il, j'avais des appréhensions s'il souhaitait me suivre. Peut-être que je me révélais un peu trop protecteur au final mais valait mieux prévenir que guérir. Depuis que je connaissais cet homme, je voyais en lui comme un reflet de mon grand-père et je le laissais parfois volontiers me traiter comme le mioche téméraire que je suis, simplement parce que ça me rappelait une époque tendre et révolu que je retrouvais un peu avec lui. Plus que je ne voulais bien le croire sûrement, j'appréciais bien cet anglais à la moustache toujours bien taillée. Je supposais que ça m'influençait assez pour réagir de la sorte.
-Bien-sûr je ne peux pas vous empêcher de venir avec moi... Enfin si techniquement je pourrais largement vous clouer là mais... Pour tout vous dire, je suis pas très serein.
Autant être honnête plutôt que de cacher mon doute. Il n'était pas stupide et savait largement de quoi il en retournait. Plus encore, il savait pertinemment que je ne prendrais pas de risques inconsidérés s'il était avec moi mais malheureusement, il n'était pas dans mon pouvoir de tout contrôler et ce sentier là, promettait d'être imprévisible.
-Comment vous le sentez ?
-Putain !
Pour l'avoir déjà vécu, je savais d'instinct qu'il me fallait agir rapidement. Nous n'étions pas harnachés, nous ne savions pas jusqu'où cette chute pouvait nous pousser dans le fond et je n'y voyais pas assez clair pour mesurer le danger... Alors par pur réflexe je fis une volte face rapide pour agripper les épaules de John des deux mains tandis que je constatais son visage surpris. Je ne savais pas s'il comprenait ce qu'il se passait mais je craignais bien trop qu'il tarde à capter pour lui laisser le temps de réagir lui-même. En une fraction de seconde, les escaliers s'effondraient donc en conséquence sous notre poids, certainement due à l'infiltration d'eau qui avait fragilisé la roche. Il n'avait suffi que de quelques pas pour s'effriter totalement.
Mes deux mains bien accrochées se transformèrent ensuite en serres puissants en un clin d'oeil, capables de lever un poids tel que mon collègue bien que je devais battre des ailes pour maintenir ma position. Heureusement que les dimensions de cet accès étaient larges finalement, sans quoi je me serais sûrement fracturé une aile en les déployant dans mon élan, me faisant perdre aussitôt mon équilibre et signer notre chute avec le reste. Dans cet enchaînement rapide, je décidais très vite de faire demi tour à tir d'ailes énergiques pour ramener mon compagnon de voyage en haut des marches, là où la terre se fait plus fiable. J'avais peur que la résonance créée un événement en chaîne comme des éboulis qui pouvaient potentiellement nous tomber dessus en prime. Dans le doute, mon instinct me commandait simplement d'agir avant même que je ne puisse en faire l'analyse, tout se fit dans la foulée comme si mon cerveau se mettait en pilote automatique en ciblant seulement notre seule survie.
Nous faisions donc notre retour en haut des marches à l'entrée de cette descente catastrophique. Je posais doucement mon ami en reprenant ma forme humaine peu de temps après et posais mon dos contre la surface du mur. Je me mis à soupirer de soulagement, attendant une petite trentaine de seconde pour me reprendre. Nous n'avions rien de cassé, si ce n'était son costume que j'avais troué à cause de l'une de mes griffes.
-J'vous en paierais un autre, vous en faites pas. Je crois qu'on va faire une pause histoire de nous ressourcer. Si vous le souhaitez, vous avez de quoi vous faire un casse croûte et si vous voulez faire un somme, n'hésitez pas non plus. Ce n'est pas comme si nous n'avions pas le temps.
Je lui ouvris donc mon sac pour en sortir de la nourriture et des boissons, auxquelles je ne touchais pas pour le moment. Ca aussi, je préférais lui laisser. J'optais plutôt pour une pause clope pour recharger mon taux de nicotine éprouvé par toute cette aventure. Je l'allumais donc et cracha la fumée qui me brûla la gorge dans une sensation de satisfaction profonde. Quelle douce substance que c'était. Puis étrangement, j'aperçus ce voile nébuleux danser doucement vers l'antre noire où nous avions failli y rester. Hm. Il devait y avoir une issue par là pour que la fumée s'y dirige. Intéressant. Sur cette pensée, j'expirais une autre effluve pour confirmer ce constat. Aussi surprenant soit-il, je pensais que ce conduit pouvait nous mener sur l'extérieur, enfin si la sortie n'était pas bloquée par un éboulement. Bien vite, mon expression devint plus sérieuse et mon œil d'acier se dirigea ensuite vers la bouche obscure qui avait failli nous coûter la vie. Je terminais donc ma clope et armé de ma lampe torche, je me dirigeais vers l'entrée pour constater les dégâts. En contrebas, je pouvais voir facilement voir de la flotte tanguer mais vue que l'escalier était tombé, nous nous situions approximativement à deux mètres de la surface et il nous faudrait avancer dans cette eau trouble à l'allure effrayante. J'imaginais difficilement ce qui pouvait se trouver là-dessous. Je n'étais même pas certain que le sol puisse tenir non plus si nous nous y aventurons. Il est possible qu'il s'écrase lui aussi, à cause de l'infiltration qui devait épouser la pierre depuis le temps. Je levais ensuite la lumière droit devant et je n'y vis qu'un trou noir, béant, sans aucun point d'horizon.
Je n'étais pas certain non plus de vouloir embarquer John jusque là. Je ne pouvais pas me permettre qu'il lui arrive quelque chose. Certes, cet homme en avait vu d'autres et était de très bonne constitution mais ce terrain là était dangereux. Malgré son expérience et sa disposition physique, il n'avait pas mon âge non plus. Oh loin de moi l'idée de le traiter de vieillard, pas du tout, il n'était pas au point d'être mis à la casse. Je pensais même qu'il possédait de très bonnes ressources toutefois, cette épreuve là pourrait lui être éprouvante. Il n'était pas question qu'il subisse cette aventure même s'il était animé d'une grande volonté. Je préférais encore m'en charger moi-même. Sur cette pensée, je m'emparais d'une corde au bout de laquelle j'attachais une pierre assez lourde et la jeta tout en retenant un bout pour estimer la profondeur du point d'eau. Le fond touché, je la remontais ensuite pour mesurer approximativement en fonction du morceau trempé. il ne devait y avoir que cinquante ou soixante centimètres de profondeur, ce qui restait raisonnable même si ça nous ralentirait dans notre course, ajoutant à ça le fait que j'ignorais ce qui constituait cette rivière macabre.
-Bon, ce n'est pas très profond. Toutefois, je pense qu'il serait judicieux de faire un petit point. Quelles sont donc vos impressions jusqu'ici ?
C'était l'occasion de recenser les informations et d'articuler notre réflexion autour de ce complexe en récapitulant. C'était son truc à John, d'agencer des données en les synthétisant. Par contre, je me devais d'être clair sur un autre point.
-Smith, je vais être honnête. La suite de l'expédition reste très incertaine quant à notre sécurité et je ne suis même pas sûr que la terre ferme puisse nous maintenir avec toute cette flotte. Nous prendrions un risque plus ou moins considéré si nous décidons de nous y aventurer.
Je pris un air bien grave en annonçant ça. Il était vrai que je voulais le ménager mais simplement parce que je ne voulais pas le mettre en danger, je m'en voudrais terriblement s'il devait lui arriver une emmerde. J'étais davantage taillé pour cette mission et il en valait de ma responsabilité de le mettre hors de danger. J'avais pour habitude de bosser avec des gars avec une forte connaissance sur des sites similaires à celui-ci et même si John avait connu une autre variété de terrain, aussi hostile soit-il, j'avais des appréhensions s'il souhaitait me suivre. Peut-être que je me révélais un peu trop protecteur au final mais valait mieux prévenir que guérir. Depuis que je connaissais cet homme, je voyais en lui comme un reflet de mon grand-père et je le laissais parfois volontiers me traiter comme le mioche téméraire que je suis, simplement parce que ça me rappelait une époque tendre et révolu que je retrouvais un peu avec lui. Plus que je ne voulais bien le croire sûrement, j'appréciais bien cet anglais à la moustache toujours bien taillée. Je supposais que ça m'influençait assez pour réagir de la sorte.
-Bien-sûr je ne peux pas vous empêcher de venir avec moi... Enfin si techniquement je pourrais largement vous clouer là mais... Pour tout vous dire, je suis pas très serein.
Autant être honnête plutôt que de cacher mon doute. Il n'était pas stupide et savait largement de quoi il en retournait. Plus encore, il savait pertinemment que je ne prendrais pas de risques inconsidérés s'il était avec moi mais malheureusement, il n'était pas dans mon pouvoir de tout contrôler et ce sentier là, promettait d'être imprévisible.
-Comment vous le sentez ?
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Lun 31 Aoû 2020 - 2:47
Nous avions commencé à descendre l’escalier obscur, nous enfonçant un peu plus dans les ténèbres d’un lieu chargé d’une histoire si terrible que notre esprit ne pouvait pas s’empêcher de meubler l’inconnu avec ce que nous savions. Cette pensée guidait mes pas qui se voulaient sûrs en cette descente. Un craquement sourd se fit entendre à l’un de nos pas ce qui ne pouvait signifier qu’une seule chose, un sol instable. J’étais légèrement derrière Sebastian comme depuis le début de notre aventure. Je n’avais pas beaucoup de choix possible à part le tirer en arrière, mais la fougue de la jeunesse me devançait en réaction et il avait déjà fait volte-face dans la seconde. A cet instant, si je faisais le moindre geste, je réduisais ses chances de me porter secours et risquais d’aggraver la situation. Je me laissais donc attraper non sans mal par l’aventurier. Passé dans l’instant sous sa force d’harpie, il m’attrapa au niveau des épaules et volant non sans mal jusqu’à la corniche que formait le niveau que nous avions franchi.
Les marches sont tombées dans un son terrible trahissant la présence d’eau au fond de cette vieille cage d’escalier victime d’infiltrations.
Je restais calme et stoïque face à ce qu’il venait de se produire, gardant mes émotions pour moi, contenu par mon flegme. J’avais une expérience dans la gestion du stress et très vite mon cœur se calme et je fus véritablement serein à nouveau. Rhodes plaisanta sur le fait de me repayer un costume à cause des légers trous apparu à la suite de sa prise au vol.
Il sortit de quoi manger, ce qui me fit sortir ma montre à gousset dans l’instant. Le faible éclairage de la lame de Sebastian suffisait pour moi à parfaitement distinguer l’heure avec mes yeux de félin. Il n’était pas une heure hors de tout propos pour casser la croûte. J’avais prévu également quelques victuailles en cas de besoin que je sortis à mon tour de mon sac. Comme toujours, des sandwich, crèmes et concombre, de loin le plus approprié pour une pause frugale.
Il sembla vouloir faire le point, mais sa mine basse et sévère que je distinguée dans la pénombre de mon regard aiguisé et rompu à l’obscurité ne me permettait pas de doute. Il en avait sur le cœur et il valait mieux que je le laisse réfléchir et poursuivre. Je ne fûs pas déçu le moins du monde de choix.
Sebastian commençait à nourrir quelques doutes sur le bienfondé de continuer notre investigation, ou en tout cas de continuer avec moi.
C’était admirable de sa part de se montrer aussi prévenant envers ma personne, mais j’étais loin d’être un poids mort pour ce jeune et fringant jeune homme bien que j’eusse l’inexpérience de la pratique.
Je ne manquais pas de rire à gorge déployée pour une fois lorsqu’il me signifia qu’il pourrait me clouer là pour continuer si cela était nécessaire.
Toutefois je commençais à faire les liens dans mon esprit avec ce que nous avions vu depuis le début et ce que Sebastian partageait à voix haute parfois. Il voulait que nous fassions un petit bilan et j’étais disposé à lui faire part de mes réflexions du moment.
Les marches sont tombées dans un son terrible trahissant la présence d’eau au fond de cette vieille cage d’escalier victime d’infiltrations.
Je restais calme et stoïque face à ce qu’il venait de se produire, gardant mes émotions pour moi, contenu par mon flegme. J’avais une expérience dans la gestion du stress et très vite mon cœur se calme et je fus véritablement serein à nouveau. Rhodes plaisanta sur le fait de me repayer un costume à cause des légers trous apparu à la suite de sa prise au vol.
John ▬ Ahahah pour cette vieille chose ?! Ne vous tracassez pas.J’étais peut-être tout à fait habillé comme souvent pour lui, mais c’était un costume qui était bien le plus vieux de ma garde-robe dans le but justement de disparaître en cas de besoin.
Il sortit de quoi manger, ce qui me fit sortir ma montre à gousset dans l’instant. Le faible éclairage de la lame de Sebastian suffisait pour moi à parfaitement distinguer l’heure avec mes yeux de félin. Il n’était pas une heure hors de tout propos pour casser la croûte. J’avais prévu également quelques victuailles en cas de besoin que je sortis à mon tour de mon sac. Comme toujours, des sandwich, crèmes et concombre, de loin le plus approprié pour une pause frugale.
John ▬ Je vous remercie, j’ai ce qu’il faut également mon cher. Mais tenez.Je lui tendis une flaque d’argent, clairement plus vieille que moi. C’était une flasque de famille que nous avions depuis quelques temps déjà. Pour l’occasion je l’avais rempli avec un excellent whisky, l’un des meilleurs que nous servions au pub. Il nous fallait reprendre un peu de courage. Sebastian n’avait clairement pas faim, la nicotine l’appelait bien plus, mais une petite gorgée d’héroïsme liquide n’était pas volée.
Il sembla vouloir faire le point, mais sa mine basse et sévère que je distinguée dans la pénombre de mon regard aiguisé et rompu à l’obscurité ne me permettait pas de doute. Il en avait sur le cœur et il valait mieux que je le laisse réfléchir et poursuivre. Je ne fûs pas déçu le moins du monde de choix.
Sebastian commençait à nourrir quelques doutes sur le bienfondé de continuer notre investigation, ou en tout cas de continuer avec moi.
C’était admirable de sa part de se montrer aussi prévenant envers ma personne, mais j’étais loin d’être un poids mort pour ce jeune et fringant jeune homme bien que j’eusse l’inexpérience de la pratique.
Je ne manquais pas de rire à gorge déployée pour une fois lorsqu’il me signifia qu’il pourrait me clouer là pour continuer si cela était nécessaire.
John ▬ Vous êtes plein d’humour mon cher ami ! Mais je doute que vous puissiez me retenir malgré votre bonne volonté.Je me penchais un peu au rebord, plaçant ma lampe vers le vide pour y voir comme en plein jour avec mon regard. Le fond était en effet plein d’eau, mais pas évident de jauger le niveau de celle-ci d’ici.
John ▬ Je comprends les risques qui sont les notres et bien que vous ayez plus d’expérience, je pense pouvoir dire que je suis celui qui risque le moins. J’ai pratiqué le rite du lien avec un sorcier mon ami, ce qui me protège de pas mal de choses. Mais je pense que nous touchons bien trop au but pour pouvoir en rester là de mon point de vue. L’eau pourrait nous ralentir, certes, mais pour ma part, je dois bien dire que les rats restent de bons nageurs en cas de besoin ahahah !Je préférais prendre les choses avec un peu d’humour, mais la réalité était quand même évoquée de façon bien concrète cette fois. Nous étions seuls dans le noir et personne pour nous interrompre. Le temps était notre allié pour l’instant et je savais bien que j’avais évoqué la chose une ou deux fois déjà avec lui. Alors autant lui dire.
John ▬ S’il se passait quelque chose, je préférerai rester avec vous comme il ne pourrait pas se passer de choses vraiment fâcheuses pour moi. De plus, s’il y avait un éboulement vous coinçant en bas, je préférerai aussi être avec vous, car je pourrais appeler le Secret pour venir nous aider grâce à notre lien et vous savez bien que rien ne saurait l’arrêter.Je disais cela avec malice, car bien entendu, je savais pour eux deux. Il n’y avait pas de mal à se faire du bien après tout qui étais-je pour interdire quoi que ce soit à Irina ? De surcroît la manipulation des souvenirs qu'elle avait fait devait le plonger un peu dans le flou à ce niveau.
Toutefois je commençais à faire les liens dans mon esprit avec ce que nous avions vu depuis le début et ce que Sebastian partageait à voix haute parfois. Il voulait que nous fassions un petit bilan et j’étais disposé à lui faire part de mes réflexions du moment.
John ▬ Pour en revenir alors au sujet qui est le nôtre, je pense que nous avons fait des découvertes évidentes qui seront décisives déjà pour les retrouver où qu’ils se cachent aujourd’hui.La tâche ne serait pas plus aisée et de l’extérieur, cela ne semblait peut-être pas important de savoir ce genre de choses, mais du mien, cette excursion avait déjà porté ses fruits. Je commençais à pouvoir visualiser la psychologie sous-jacente derrière la conception de ce genre d’endroit.
Nous sommes entrés dans une mine qui est désaffectée depuis les années 40 d’après son historique, mais d’après ce que vous avez partagé, elle serait un site de réemplois. Si cet ordre a acheté la mine de façon officielle, nous pourrons en retrouver trace dans les archives de l’exploitation minière. Deplus, cela veut dire qu’ils ont comme volonté de passé le plus inaperçu possible ce que nous savions déjà, mais qu’ils aiment aussi à utiliser ce qu’il peut se faire déjà. Aussi, peut-être qu’en nous consacrant sur tous les rachats spontanés pour X raison serait un bon départ. Ils aiment les complexes vastes, ce qui signifie qu’il le faut de la place ou des projets de grande ampleur. Vu tout ce qu’il y a ici, un tel chantier n’a pas pu passer inaperçu après les années 50 et nous pourrions aussi faire des recherches là-dessus.
Qu’en pensez-vous ?
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Sam 5 Sep 2020 - 0:17
Nous prenions donc un temps pour nous revigorer et John savait tout à fait comment me nourrir pour accompagner ma cigarette : du whisky. J'en bus donc trois gorgées puis lui rendis sa flasque. Mon collègue accueillit ensuite ma prudence par un rire sincère et très expressif. Sa réaction m'amusa à mon tour, effaçant la gravité de mon expression du moment. Bon d'accord, j'abusais sûrement un peu. C'était un homme tenace, fort et compétent et je me devais d'en prendre compte même si au fond, c'était juste mon naturel spontané qui avait pris le dessus tendant à vouloir l'écarter d'un risque trop gros. J'avais l'impression de me retrouver exactement dans la même position qu'à l'époque, lorsque mon grand-père avait absolument voulu escalader un mur haut de trois mètres simplement parce que ça l'amusait de regarder chez les voisins. Malgré mon jeune âge, je lui avais formellement interdit de s'exécuter mais têtu comme un âne, il avait persisté et s'était retrouvé ventre à terre de l'autre coté en se ramassant une côte fêlée. Qu'est ce que j'avais pu gueuler ce jour là... Même si au final, j'avais surtout culpabilisé de ne pas avoir été assez ferme pour l'en empêcher.
Ce simple petit souvenir me tira un sourire nostalgique avant de revenir à la réalité humide de cet endroit en compagnie de mon ami. Enfin, c'était surtout ce qui sortait de sa bouche qui me fit hausser les deux sourcils, surpris de cette nouvelle.
-Vous avez déjà initié un lien avec un sorcier ?
Bon certes, ce n'était pas vraiment le moment d'en parler mais je pouvais pas lutter contre l'étonnement mêlé à la curiosité. Je me grattais ensuite l'arrière de la nuque en tirant la grimace. Après tout, il avait raison. Nous étions à deux doigts de trouver quelque chose de grandiose, enfin c'était que nous espérions en tout cas, il était donc de mise que nous poursuivions les recherches surtout parvenus à ce stade de l'ascension.
-Ca va, ça va vous avez gagné, commentais-je d'un air faussement résigné avant de retrouver le sourire, on ira ensemble. Mais c'est bien parce que c'est vous ha ha !
John se mit alors à soulever un point important, qui avait tendance à m'échapper bien trop, habitué à fonctionner en solitaire. Si l'un de nous devait se situer dans une position délicate, il y en aurait au moins un des deux pour réagir. Si nous nous retrouvions séparés par contre, notre chance de s'en sortir se retrouverait divisée par deux. Ce n'était clairement pas négligeable et ça restait rassurant, dans un sens, de savoir que quelqu'un était présent en cas de besoin urgent. Il m'était difficile parfois de le réaliser mais je fonctionnais tellement en solitaire que j'en oubliais par moment que c'était plutôt pas mal d'être bien entouré. Bah ! Il faudrait que je le note dans un coin de ma tête, cette tendance à agir seul pourrait bien me faire défaut un jour alors je devrais tâcher de m'en souvenir à l'avenir. Et d'ailleurs en parlant de ça... Quoi ? Le Secret ? Mes paupières se plissèrent, assez perplexe. Fallait avouer que ma rencontre avec cette sorcière n'avait pas été des plus agréables. Tellement d'agressivité dans une bouche si sensuelle, franchement, j'ai cru que j'allais lui en coller une à force. Heureusement encore que je savais rester zen. Et puis, je frappais pas les femmes, surtout quand elles avaient deux fois mon âge.
-Super, me voilà pleinement rassuré, répondis-je non sans retenir mon sarcasme, j'espère que vous l'avez prévenu que je suis pas un dommage collatéral histoire qu'elle ne me laisse pas crever en m'observant et sirotant tranquillement une vodka.
J'exagérais sûrement mais c'était trop tentant. Et puis, je gardais pas spécifiquement un bon souvenir de son caractère bien glacial et trempé digne d'une porte de prison.
-Bah, j'vous fais confiance. Si vous vous êtes lié à elle, c'est qu'elle doit être digne de confiance alors ça me va.
C'était John, après tout. Si j'étais encore sceptique par rapport à elle, lui avait ma confiance alors je n'avais rien à redire sur cette initiative. En attendant, c'était l'heure de faire les comptes Sherlock.
-C'est ce que je pense aussi, ce serait une piste à parcourir. Si cet endroit a été racheté pour être habilité à leur sauce, il est probable qu'on remonte à des noms d'entreprise ou même des personnes influentes de l'époque. Ils voient les choses en grand alors je suppose qu'ils doivent avoir des moyens à la hauteur de leurs extravagances et pour ce faire, ils doivent peut-être posséder des boîtes à large rayonnement en guise de couverture pour leurs manigances. Même si à mon avis, ils doivent aussi faire en sorte de supprimer toutes traces de leurs actions. Toutefois, ça nous ferait un bon point de départ !
Je me rallumais une autre barre de nicotine pour souligner mon optimisme.
-J'ajouterais que cet endroit, aussi chaotique soit-il, schématise assez bien leur manière de fonctionner, leur volonté, les intentions derrière et donc leur état d'esprit. Et je suis presque certain que le cheminement de leurs pensées n'a pas bougé malgré les années, il y a donc des dés à jouer en comparant cette structure bien cadrée à d'autres similaires si nous parvenons à mettre le doigt dessus.
Bien-sûr, il fallait rentrer d'autres paramètres en compte comme le modernisme ajouté mais la psychologie dévorante de ces tarés serait, elle, toujours présente même encore aujourd'hui.
-Bon, vous êtes prêt pour la suite Smith ? On a encore du boulot.
Ce simple petit souvenir me tira un sourire nostalgique avant de revenir à la réalité humide de cet endroit en compagnie de mon ami. Enfin, c'était surtout ce qui sortait de sa bouche qui me fit hausser les deux sourcils, surpris de cette nouvelle.
-Vous avez déjà initié un lien avec un sorcier ?
Bon certes, ce n'était pas vraiment le moment d'en parler mais je pouvais pas lutter contre l'étonnement mêlé à la curiosité. Je me grattais ensuite l'arrière de la nuque en tirant la grimace. Après tout, il avait raison. Nous étions à deux doigts de trouver quelque chose de grandiose, enfin c'était que nous espérions en tout cas, il était donc de mise que nous poursuivions les recherches surtout parvenus à ce stade de l'ascension.
-Ca va, ça va vous avez gagné, commentais-je d'un air faussement résigné avant de retrouver le sourire, on ira ensemble. Mais c'est bien parce que c'est vous ha ha !
John se mit alors à soulever un point important, qui avait tendance à m'échapper bien trop, habitué à fonctionner en solitaire. Si l'un de nous devait se situer dans une position délicate, il y en aurait au moins un des deux pour réagir. Si nous nous retrouvions séparés par contre, notre chance de s'en sortir se retrouverait divisée par deux. Ce n'était clairement pas négligeable et ça restait rassurant, dans un sens, de savoir que quelqu'un était présent en cas de besoin urgent. Il m'était difficile parfois de le réaliser mais je fonctionnais tellement en solitaire que j'en oubliais par moment que c'était plutôt pas mal d'être bien entouré. Bah ! Il faudrait que je le note dans un coin de ma tête, cette tendance à agir seul pourrait bien me faire défaut un jour alors je devrais tâcher de m'en souvenir à l'avenir. Et d'ailleurs en parlant de ça... Quoi ? Le Secret ? Mes paupières se plissèrent, assez perplexe. Fallait avouer que ma rencontre avec cette sorcière n'avait pas été des plus agréables. Tellement d'agressivité dans une bouche si sensuelle, franchement, j'ai cru que j'allais lui en coller une à force. Heureusement encore que je savais rester zen. Et puis, je frappais pas les femmes, surtout quand elles avaient deux fois mon âge.
-Super, me voilà pleinement rassuré, répondis-je non sans retenir mon sarcasme, j'espère que vous l'avez prévenu que je suis pas un dommage collatéral histoire qu'elle ne me laisse pas crever en m'observant et sirotant tranquillement une vodka.
J'exagérais sûrement mais c'était trop tentant. Et puis, je gardais pas spécifiquement un bon souvenir de son caractère bien glacial et trempé digne d'une porte de prison.
-Bah, j'vous fais confiance. Si vous vous êtes lié à elle, c'est qu'elle doit être digne de confiance alors ça me va.
C'était John, après tout. Si j'étais encore sceptique par rapport à elle, lui avait ma confiance alors je n'avais rien à redire sur cette initiative. En attendant, c'était l'heure de faire les comptes Sherlock.
-C'est ce que je pense aussi, ce serait une piste à parcourir. Si cet endroit a été racheté pour être habilité à leur sauce, il est probable qu'on remonte à des noms d'entreprise ou même des personnes influentes de l'époque. Ils voient les choses en grand alors je suppose qu'ils doivent avoir des moyens à la hauteur de leurs extravagances et pour ce faire, ils doivent peut-être posséder des boîtes à large rayonnement en guise de couverture pour leurs manigances. Même si à mon avis, ils doivent aussi faire en sorte de supprimer toutes traces de leurs actions. Toutefois, ça nous ferait un bon point de départ !
Je me rallumais une autre barre de nicotine pour souligner mon optimisme.
-J'ajouterais que cet endroit, aussi chaotique soit-il, schématise assez bien leur manière de fonctionner, leur volonté, les intentions derrière et donc leur état d'esprit. Et je suis presque certain que le cheminement de leurs pensées n'a pas bougé malgré les années, il y a donc des dés à jouer en comparant cette structure bien cadrée à d'autres similaires si nous parvenons à mettre le doigt dessus.
Bien-sûr, il fallait rentrer d'autres paramètres en compte comme le modernisme ajouté mais la psychologie dévorante de ces tarés serait, elle, toujours présente même encore aujourd'hui.
-Bon, vous êtes prêt pour la suite Smith ? On a encore du boulot.
Invité
Invité
Dim 6 Sep 2020 - 17:41
J’avais suscité la surprise de mon collègue et ami en lui parlant du lien entre sorcier et changelin, ce rapport dans lequel je m’inscrivais maintenant avec l’une des leurs. Evidemment, je me souvenais bien qu’elle lui avait laissé un souvenir particulier de tout ça, sans plus de détails, mais la connaissant et avec l’alliance qui s’officialise, il était à prévoir que ces deux-là se reverraient bientôt.
Ce cher Sebastian ne manquait pas de me faire sourire alors que nous parlions du Secret et du lien, si bien qu’il passait d’un état à l’autre. Tour à tour disant qu’il espérait bien que je lui avais dit qu’il n’était pas dommage collatéral et de l’autre qu’il était rassuré de pouvoir déduire qu’elle était digne de confiance.
John ▬ Pour tout vous dire, je pense qu’il n’y a pas plus fiable que le Secret pour nous porter assistance et savoir qu’il vaut mieux pour nous tous que vous ressortiez de là entier mon cher ami. Esquissais-je non sans un sourire malicieux.Le bon sens voulait en effet que si ce groupe de chasseurs de vampire extrêmement paranoïaque avait déjà fait usage de l’argent pour s’approprier des lieux et s’y installer alors ils recommenceraient. Comme ils ne sont pas dans un pays simple à contrôler non plus en raison de leur passé occidental, il y avait fort à parier qu’ils n’étaient pas forcément infiltrés dans les hautes sphères de l’état japonais pour en tirer les ficelles et effacer leurs traces d’un coup de baguette magique. Aussi, il était donc évidemment qu’ils devaient aujourd’hui plus que tout passer par des sociétés écrans pour se dissimuler au grand jour et devant tout le monde.
John ▬ Le vampire qui m’a donné tout cela est persuadé qu’ils sont encore dans la région, mais personnellement j’irai plus loin encore. Vous avez entendu parlé par Essaadi de la mort d’un lycan qui serait à imputer à ces gens de Renfield n’est-ce pas ? Pour agir en plein cœur de la ville et disparaître aussi sec, je dirais même qu’il est plus que plausible que cette organisation ait réussi à s’installer en pleine ville.Il y avait quelque chose qui m’échappait encore, un petit détail qui devait être tout à fait capital pour comprendre comment ils pouvaient bien fonctionner et pour pouvoir les trouver. La structure de leur installation était formidablement grande pour les besoins de leurs expériences, mais cela devait être encore le cas. Aujourd’hui autant de matériel et d’infrastructures ne pouvaient plus passer aussi inaperçu avec autant de va et vient. Il était possible qu’ils se cachent dans le secteur industriel de la ville, ou dans les quartiers d’affaire comme les chevaliers des ombres pourquoi pas, mais tout ça me semblait trop récent encore pour un groupe qui n’aurait pas cessé d’agir malgré la perte de leur laboratoire.
Votre analyse du lieu pour ma part est des plus essentiel en soit pour voir les besoins qu’ils s’étaient fixés dans la région pour déterminer donc où ils pourraient se cacher aujourd’hui. Il y a bien dû y avoir achat et réemploi ou construction financées et traçables. Vous n’êtes pas d’accord ?
Nous n’avions pas terminé encore de fouiller l’endroit et d’autres données pouvaient encore être essentielles pour les comprendre et les débusquer. Nous ne pouvions pas nous arrêter là et risquer de passer à côté. Même si nous ne trouvions rien de plus intéressant ici-bas, il nous fallait au moins être sûr que tout avait été vu.
John ▬ Je suis prêt, continuons.Je me relevais pour pouvoir suivre Sebastian qui prendrait évidemment la tête de notre tandem d’aventurier des bas-fonds.
Etilya sur DK RPG
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Date d'inscription : 14/01/2008
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Dim 6 Sep 2020 - 17:46
Le niveau est bel et bien rempli d’eau, montant à peut-être au niveau de la taille de Sebastian et non sans une certaine épaisseur. L’eau est chargée en vase et en plante comme des algues sans doute et l’air est beaucoup plus vicié ici, portant un relent nauséabond.
Très rapidement, il est identifiable les premières structures importante qui correspondes totalement à l’anticipation du noyau dur de l’endroit. Ancien quartier d’officier, laboratoire de recherches, centres d’armement etc etc.
Se trouve ici également, très proches des anciens laboratoires, tout un tas de cellule de différents gabarits. L’atmosphère est pesante à voir l’intérieur de ses anciennes prisons où les murs sont maculés de traces de griffes comme s’il s’agissait d’un papier peint macabre.
Très rapidement, il est identifiable les premières structures importante qui correspondes totalement à l’anticipation du noyau dur de l’endroit. Ancien quartier d’officier, laboratoire de recherches, centres d’armement etc etc.
Se trouve ici également, très proches des anciens laboratoires, tout un tas de cellule de différents gabarits. L’atmosphère est pesante à voir l’intérieur de ses anciennes prisons où les murs sont maculés de traces de griffes comme s’il s’agissait d’un papier peint macabre.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 8 Sep 2020 - 23:20
John avait l'air sûr de lui concernant cette femme. Je pouvais peut-être lui accorder le bénéfice du doute. Des fois, les premières impressions n'étaient pas les bonnes et j'étais bien placé pour le savoir puisque généralement, les gens que je croisais me jetaient assez aisément en pâture à leurs préjugés.
-Bon ok.
Je ne savais pas trop si ma présence au Conseil était primordiale mais ça faisait plaisir de sentir que je pouvais au moins avoir ma place dans ce projet. Qui plus est si c'était aux côtés de John, ça me convenait amplement. Je mâchonnais le bout de ma cigarette, écoutant attentivement ce que mon camarade parvenait à déduire de la situation de son côté. Il mentionna alors l'épisode de ce lycan mort où Nassim s'était trouvé aux premières loges. Il était vrai que cette histoire l'avait ébranlé. Je ne savais pas s'il se sentait coupable mais ça ressemblait bien à un sentiment du genre. Fallait dire qu'il avait peut-être les épaules larges mais la situation actuelle semblait lui peser lourdement. Je n'étais pas allé jusqu'à lui en toucher deux mots mais j'avais bien senti que son énergie s'épuisait à force de gérer toutes ces merdes en ville en plus de la psychose des habitants. Il ne faisait que ça, courir à droite et à gauche, faisant du mieux qu'il pouvait mais joindre les deux bouts devenait compliqué pour tout le monde avec la pression ambiante. Nassim était bien le plus exposé de nous tous à la situation et j'espérais quand bien qu'il tienne le choc. Ptêtre que je devrais passer le voir un de ces quatre pour en discuter et lui faire savoir qu'il n'était pas seul même si j'étais pas certain que ma présence puisse changer quoique ce soit. On n'était pas vraiment proches à vrai dire même s'il prenait toujours un malin plaisir à me tâcler par moment. Je l'aimais bien comme gars et je pensais qu'il méritait tout de même d'être soutenu.
En tout cas pour en revenir à Renfield, John croyait que ces soldats de la mort s'étaient installés en ville tandis que son employeur pensait plutôt à un périmètre plus large dans la région. Les deux cas vraisemblablement étaient possibles. Je crachais une bouffée de fumée pour répondre à son interprétation.
-Je peux pas encore vous dire pour le coup mais ça me semble plausible. De toute façon, on devra étudier ces deux possibilités. Tout ce que je peux vous dire pour le moment c'est que plus on aura d'informations, plus on pourra préciser notre point de vue, plus on sera susceptibles de les tauper en faisant des recherches sur les rachats du coin et à Nakanoto. Comme vous dites, il doit sûrement y avoir des traces quelque part, des autorisations officielles avec un carnet de comptes de rachats et d'investissement. S'ils utilisent bien des entreprises comme couvertures, on zoomera sur les secteurs qu'ils semblent favoriser le plus pour leurs combines. Après, on pourra en tirer des analyses plus concrètes et effectuer des comparaisons similaires à cet endroit. La structure est assez parlante pour les trahir sur ce point. Ensuite, on pourra élargir notre champ d'horizon pour un plan plus large sur le pays et puis l’international et ce sera la cerise sur le gâteau. Un projet bien ambitieux mais faisable avec de la persévérance.
L'intuition c'était son domaine. Il était sûrement le plus vif de nous deux sur ce point. Toutefois, nous manquions encore d'éléments. La base était encore fragile et pour ce motif, nous devions donc nous remettre en route. Ce que nous nous hâtions de faire par la suite après un petit temps de repos bien mérité. Je songeais qu'on avait pas encore fini d'en baver rien qu'en pensant qu'il nous faudrait tremper dans cette eau dégueulasse. Je me levais donc et d'une démarche lourde, je me dirigeais vers la prochaine étape.
-Allons-y gaiement John.
Je vissais davantage mon casque sur ma tête et sautais dans la flotte. J'avais mesuré approximativement la profondeur et sans surprise, l'eau m'arrivait à la taille. Je sentais des espèces de plantes visqueuses m'agripper les jambes comme des anguilles qui se faufilaient autour. Super cool. Et puis cette odeur infecte qui donnerait la nausée même à un mort. Je savais pas ce qui flottait là-dedans et franchement je voulais pas vraiment le savoir. Nous continuions donc d'avancer dans les profondeurs de cette antre sombre, forçant notre silhouette à tracer cette eau infestée d'algues et de vase qui rentraient dans nos bottes. Plus nous parvenions à poser nos pieds plus loin, plus l'atmosphère se faisait suffocante et me donnait envie de gerber. J'aurais bien aimé prendre une grande inspiration mais ces effluves nauséabondes m'intimaient que c'était pas franchement une bonne idée. Nous prenions donc sur nos nerfs pour supporter ces manifestations oppressantes dans la noirceur de cette grotte qui me semblait sans fin. Fort heureusement, nous finissions par apercevoir d'autres éléments qui nous laissaient penser que nous nous approchions du but. Il suffisait de suivre ces immenses griffures qui ornaient les murs comme d'un mauvais présage. J'avais l'impression de me diriger tout droit dans un autre format de tombeau abandonné, plus vil et plus terrible que ceux que j'avais connu au Caire, l'esthétique en moins. Cette entrée là était moins glamour que là-bas parce qu'au moins à la place des griffes, y'avait de jolis dessins.
Toutefois, plus rapidement que je l'aurais cru, il était clairement aisé d'identifier que nous venions d'arriver au point culminant de notre enquête. Il suffisait de constater les dimensions et quelques vestiges laissant deviner l'appartenance de ces salles pour s'apercevoir que nous nous trouvions désormais au cœur de ce vaste réseau. Il restait du matériel authentique de l'époque bien qu'inutilisable à première vue, des armes anciennes laissées à l'abandon, des tableaux moisis par le temps flottant dans l'eau trouble les rendant illisibles et un peu plus loin, je pouvais conclure que c'étaient des cages vue la décoration intérieure.
-Et ben.
Je poussais un sifflement mais c'était plus pour chasser cette atmosphère oppressante qui commençait à me peser sur le système.
-Bon, il est où le coffre fort avec toutes les réponses à nos questions ?
A vrai dire, je ne savais pas trop par où commencer avec toute cette flotte qui s'amusait à nous ralentir et qui s'était largement infiltrée partout dans ce sous-sol. Peut-être que la blague du coffre n'était pas si improbable ? Enfin, si on omettait l'idée que des gens étaient déjà passés par là pour faire le ménage mais Renfield devait avoir plus d'un tour dans son sac même si je n'étais pas certain qu'ils aient pris le risque de laisser traîner des documents officiels dans le coin d'autant plus si Shidara avait pris le soin de tout faire disparaître également derrière. Déjà qu'on était pas les bienvenus de base alors ce ne serait pas une mince affaire que de ramasser des miettes.
-Même si j'ai l'impression qu'on se trouve au bon endroit, il est possible que nous ignorons une ou plusieurs pièces qui ne figureraient pas sur les ébauches de plan que vous m'avez transmis. Après tout s'ils la jouent très vigilante, ça m'étonnerait que tout y figure. Enfin déjà, chargeons nous de trouver des informations croustillantes avant de creuser davantage.
-Bon ok.
Je ne savais pas trop si ma présence au Conseil était primordiale mais ça faisait plaisir de sentir que je pouvais au moins avoir ma place dans ce projet. Qui plus est si c'était aux côtés de John, ça me convenait amplement. Je mâchonnais le bout de ma cigarette, écoutant attentivement ce que mon camarade parvenait à déduire de la situation de son côté. Il mentionna alors l'épisode de ce lycan mort où Nassim s'était trouvé aux premières loges. Il était vrai que cette histoire l'avait ébranlé. Je ne savais pas s'il se sentait coupable mais ça ressemblait bien à un sentiment du genre. Fallait dire qu'il avait peut-être les épaules larges mais la situation actuelle semblait lui peser lourdement. Je n'étais pas allé jusqu'à lui en toucher deux mots mais j'avais bien senti que son énergie s'épuisait à force de gérer toutes ces merdes en ville en plus de la psychose des habitants. Il ne faisait que ça, courir à droite et à gauche, faisant du mieux qu'il pouvait mais joindre les deux bouts devenait compliqué pour tout le monde avec la pression ambiante. Nassim était bien le plus exposé de nous tous à la situation et j'espérais quand bien qu'il tienne le choc. Ptêtre que je devrais passer le voir un de ces quatre pour en discuter et lui faire savoir qu'il n'était pas seul même si j'étais pas certain que ma présence puisse changer quoique ce soit. On n'était pas vraiment proches à vrai dire même s'il prenait toujours un malin plaisir à me tâcler par moment. Je l'aimais bien comme gars et je pensais qu'il méritait tout de même d'être soutenu.
En tout cas pour en revenir à Renfield, John croyait que ces soldats de la mort s'étaient installés en ville tandis que son employeur pensait plutôt à un périmètre plus large dans la région. Les deux cas vraisemblablement étaient possibles. Je crachais une bouffée de fumée pour répondre à son interprétation.
-Je peux pas encore vous dire pour le coup mais ça me semble plausible. De toute façon, on devra étudier ces deux possibilités. Tout ce que je peux vous dire pour le moment c'est que plus on aura d'informations, plus on pourra préciser notre point de vue, plus on sera susceptibles de les tauper en faisant des recherches sur les rachats du coin et à Nakanoto. Comme vous dites, il doit sûrement y avoir des traces quelque part, des autorisations officielles avec un carnet de comptes de rachats et d'investissement. S'ils utilisent bien des entreprises comme couvertures, on zoomera sur les secteurs qu'ils semblent favoriser le plus pour leurs combines. Après, on pourra en tirer des analyses plus concrètes et effectuer des comparaisons similaires à cet endroit. La structure est assez parlante pour les trahir sur ce point. Ensuite, on pourra élargir notre champ d'horizon pour un plan plus large sur le pays et puis l’international et ce sera la cerise sur le gâteau. Un projet bien ambitieux mais faisable avec de la persévérance.
L'intuition c'était son domaine. Il était sûrement le plus vif de nous deux sur ce point. Toutefois, nous manquions encore d'éléments. La base était encore fragile et pour ce motif, nous devions donc nous remettre en route. Ce que nous nous hâtions de faire par la suite après un petit temps de repos bien mérité. Je songeais qu'on avait pas encore fini d'en baver rien qu'en pensant qu'il nous faudrait tremper dans cette eau dégueulasse. Je me levais donc et d'une démarche lourde, je me dirigeais vers la prochaine étape.
-Allons-y gaiement John.
Je vissais davantage mon casque sur ma tête et sautais dans la flotte. J'avais mesuré approximativement la profondeur et sans surprise, l'eau m'arrivait à la taille. Je sentais des espèces de plantes visqueuses m'agripper les jambes comme des anguilles qui se faufilaient autour. Super cool. Et puis cette odeur infecte qui donnerait la nausée même à un mort. Je savais pas ce qui flottait là-dedans et franchement je voulais pas vraiment le savoir. Nous continuions donc d'avancer dans les profondeurs de cette antre sombre, forçant notre silhouette à tracer cette eau infestée d'algues et de vase qui rentraient dans nos bottes. Plus nous parvenions à poser nos pieds plus loin, plus l'atmosphère se faisait suffocante et me donnait envie de gerber. J'aurais bien aimé prendre une grande inspiration mais ces effluves nauséabondes m'intimaient que c'était pas franchement une bonne idée. Nous prenions donc sur nos nerfs pour supporter ces manifestations oppressantes dans la noirceur de cette grotte qui me semblait sans fin. Fort heureusement, nous finissions par apercevoir d'autres éléments qui nous laissaient penser que nous nous approchions du but. Il suffisait de suivre ces immenses griffures qui ornaient les murs comme d'un mauvais présage. J'avais l'impression de me diriger tout droit dans un autre format de tombeau abandonné, plus vil et plus terrible que ceux que j'avais connu au Caire, l'esthétique en moins. Cette entrée là était moins glamour que là-bas parce qu'au moins à la place des griffes, y'avait de jolis dessins.
Toutefois, plus rapidement que je l'aurais cru, il était clairement aisé d'identifier que nous venions d'arriver au point culminant de notre enquête. Il suffisait de constater les dimensions et quelques vestiges laissant deviner l'appartenance de ces salles pour s'apercevoir que nous nous trouvions désormais au cœur de ce vaste réseau. Il restait du matériel authentique de l'époque bien qu'inutilisable à première vue, des armes anciennes laissées à l'abandon, des tableaux moisis par le temps flottant dans l'eau trouble les rendant illisibles et un peu plus loin, je pouvais conclure que c'étaient des cages vue la décoration intérieure.
-Et ben.
Je poussais un sifflement mais c'était plus pour chasser cette atmosphère oppressante qui commençait à me peser sur le système.
-Bon, il est où le coffre fort avec toutes les réponses à nos questions ?
A vrai dire, je ne savais pas trop par où commencer avec toute cette flotte qui s'amusait à nous ralentir et qui s'était largement infiltrée partout dans ce sous-sol. Peut-être que la blague du coffre n'était pas si improbable ? Enfin, si on omettait l'idée que des gens étaient déjà passés par là pour faire le ménage mais Renfield devait avoir plus d'un tour dans son sac même si je n'étais pas certain qu'ils aient pris le risque de laisser traîner des documents officiels dans le coin d'autant plus si Shidara avait pris le soin de tout faire disparaître également derrière. Déjà qu'on était pas les bienvenus de base alors ce ne serait pas une mince affaire que de ramasser des miettes.
-Même si j'ai l'impression qu'on se trouve au bon endroit, il est possible que nous ignorons une ou plusieurs pièces qui ne figureraient pas sur les ébauches de plan que vous m'avez transmis. Après tout s'ils la jouent très vigilante, ça m'étonnerait que tout y figure. Enfin déjà, chargeons nous de trouver des informations croustillantes avant de creuser davantage.
Invité
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Mer 9 Sep 2020 - 12:02
Mon compagnon d’aventure pour ce soir était assez d’accord avec moi et aussi parcimonieux, si ce n’était plus encore. Il était aussi convaincu que les membres de ce groupe anti-vampire devaient être encore dans les environs, mais pour prouver qu’ils étaient encore en ville, il faudrait de toute évidence encore un peu de temps et il nous restait du chemin à faire. Toutefois, enquêter sur ce genre de choses ne devrait pas être trop complexes non plus.
Je joignis un sourire amusé aux mots de Sebastian qui se dit qu’il était sûrement temps de se remettre en route et de se jeter à l’eau.
L’eau arrivait à la taille de Sebastian tandis qu’elle m’arrivait un peu au-dessus dans mon cas. Fort heureusement, la montre à gousset à laquelle je tenais était dans une poche plus haute ainsi que tout ce qui aurait pu être précieux.
L’odeur était singulière. Une sorte d’odeur de renfermé, mélangé à des exhalaisons végétales d’une flore pourrissante, œuvrant dans un cycle naturel bien propre à l’endroit. Le sol était meuble, vaseux et il était difficile d’avancer déjà de ce fait, mais vinrent s’ajouter à cela d’innombrable plantes, comme des algues. L’atmosphère était difficilement respirable, mais ce n’était pas vraiment un problème, même si je voyais bien que Sebastian n’était pas au mieux dans ce genre d’endroit. Je lui tapotais l’épaule pour le faire se retourner et lui tendre une toute petite boîte ronde que j’ouvris devant lui. Une petite pâte bleutée que du bout du doigt je prenais pour m’en étaler un peu sous le nez. Menthe et eucalyptus très concentré. C’était un accessoire que j’avais pris l’habitude d’avoir sur moi à force de me rendre dans des morgues à une époque où l’une de mes couvertures était d’être inspecteur à Scotland Yard. Depuis, j’avais gardé ce tic d’en prendre sur moi, car on ne sait jamais sur quoi on pouvait tomber.
Au moins c’était efficace et ça couvrait l’odeur à merveille. C’était très fort et il fallait être habitué, car ça pouvait faire pleurer un peu. C’était d’ailleurs parfois utilisé par des comédiens pour justement aider lors des scènes particulièrement difficiles à jouer et où il fallait des larmes en quantité.
Nous continuâmes à avancer dans ce dédale sombre et inondé jusqu’à ce que Sebastian se mette à regarder d’une façon bien particulière les environs. Je pense qu’il avait repéré ce qu’il avait expliqué être le noyau récurent des abris de cet ordre de chasseurs.
Nous étions passés devant des cellules avant cela, en grande quantité. Il y avait des secteurs entiers remplis de ce genre de pièces bardées, tapissées de griffures. Ils étaient prisonniers. Au moins on pouvait retenir un lycan, mais du coup, je m’interrogeais sur le comment de leur évasion.
Je riais de bon cœur à la boutade sortant de nulle part de Sebastian.
John ▬ Je pourrais toujours aller aux archives de la mairie demain dans la journée et nous pourrions nous retrouver au Fior Nadur le soir pour discuter de ce que j’aurais trouvé. Enfin, nous aviserons en temps voulu.Nous avions encore un sous-sol à explorer et ce dernier ne serait pas du tout le plus simple à en juger par les clapotis de l’eau en dessous. Ce serait une véritable tannée de se mouvoir dans ce genre d’endroit, partiellement noyé.
Je joignis un sourire amusé aux mots de Sebastian qui se dit qu’il était sûrement temps de se remettre en route et de se jeter à l’eau.
John ▬ Oui, je sens que l’on va bien s’amuser.Nous enfilâmes les casques de sécurité que Sebastian avait pris soin de joindre à l’équipement. La partie inférieure avait l’air vraiment très friable vu la chute de laquelle nous avions réchappé.
L’eau arrivait à la taille de Sebastian tandis qu’elle m’arrivait un peu au-dessus dans mon cas. Fort heureusement, la montre à gousset à laquelle je tenais était dans une poche plus haute ainsi que tout ce qui aurait pu être précieux.
L’odeur était singulière. Une sorte d’odeur de renfermé, mélangé à des exhalaisons végétales d’une flore pourrissante, œuvrant dans un cycle naturel bien propre à l’endroit. Le sol était meuble, vaseux et il était difficile d’avancer déjà de ce fait, mais vinrent s’ajouter à cela d’innombrable plantes, comme des algues. L’atmosphère était difficilement respirable, mais ce n’était pas vraiment un problème, même si je voyais bien que Sebastian n’était pas au mieux dans ce genre d’endroit. Je lui tapotais l’épaule pour le faire se retourner et lui tendre une toute petite boîte ronde que j’ouvris devant lui. Une petite pâte bleutée que du bout du doigt je prenais pour m’en étaler un peu sous le nez. Menthe et eucalyptus très concentré. C’était un accessoire que j’avais pris l’habitude d’avoir sur moi à force de me rendre dans des morgues à une époque où l’une de mes couvertures était d’être inspecteur à Scotland Yard. Depuis, j’avais gardé ce tic d’en prendre sur moi, car on ne sait jamais sur quoi on pouvait tomber.
Au moins c’était efficace et ça couvrait l’odeur à merveille. C’était très fort et il fallait être habitué, car ça pouvait faire pleurer un peu. C’était d’ailleurs parfois utilisé par des comédiens pour justement aider lors des scènes particulièrement difficiles à jouer et où il fallait des larmes en quantité.
Nous continuâmes à avancer dans ce dédale sombre et inondé jusqu’à ce que Sebastian se mette à regarder d’une façon bien particulière les environs. Je pense qu’il avait repéré ce qu’il avait expliqué être le noyau récurent des abris de cet ordre de chasseurs.
Nous étions passés devant des cellules avant cela, en grande quantité. Il y avait des secteurs entiers remplis de ce genre de pièces bardées, tapissées de griffures. Ils étaient prisonniers. Au moins on pouvait retenir un lycan, mais du coup, je m’interrogeais sur le comment de leur évasion.
Je riais de bon cœur à la boutade sortant de nulle part de Sebastian.
John ▬ Si seulement un tel coffre pouvait exister, cela nous faciliterait la tâche. Ne soyez pas trop optimiste mon ami. Ce que nous trouvons encore ici est sans doute le fait que ça ne valait pas le coup de l’emporter ou que c’était très endommagé et inutilisable et ne permettrait pas de les retrouver.Il évoqua le fait qu’il pouvait évidemment y avoir des ajouts de la part des concepteurs des lieux. Les plans que j’avais transmis à Sebastian pour essayer de déduire la structure que nous explorions étaient tous très vieux. Dans les grandes lignes d’ailleurs, à part le noyau dur que Sebastian avait identifié, ce que nous explorions n’avait pas grand-chose à voir. Ce n’était pas un copicat des bases passées.
John ▬ Fouillons les lieux avec soin, mais ne soyons pas trop optimistes non plus. Mais rien que la structure ou si quelque chose de nouveau se trouve là, se sera toujours ça de pris.
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Mer 9 Sep 2020 - 12:25
L’endroit est vraiment glauque au possible. Il n’y a plus vraiment de matériel, tout à quasiment dû être emporté et il ne reste que des choses en sale état qui devaient être beaucoup trop volumineuses et longue démanteler pour être emporter.
Il y a un certain nombre de grande pièces vides dans les secteurs ressemblant à des prisons. Avec encore une multitude de chaines rouillées. Il ne faut longtemps pour comprendre que ces pièces étaient là pour parquer les humains qui allaient servir de cobayes pour d’atroces expériences.
Avec vos pérégrinations dans ce lieu sordide, vous vous rendez compte qu’il y a deux types de cellule de lycan différentes. Certaines semblent extrêmement résistante et étaient munie de porte blindée plus épaise. Sans doute une distrinction entre deux types de lycans. Toutefois. Une des cellules d’un secteur comptant des cellule plus “faibles” est éventrée. La porte n’ayant vraisemblablement pas tenue. À l’intérieur, beaucoup de griffures, mais aussi des mots, du japonais et du français. La combinaison des deux est étrange, car pour quiconque parlerait les deux langues, c’est un peu comme si on sautait d’une langue à l’autre dans la même phrase et non pas comme si deux prisonniers différents avaient habité les lieux et laisser leur marque pour qu’on ne les oublie pas.
Il y a comme une sorte de naissance d’un sentiment de malaise dans cette cellule, comme si la personne à l’intérieur était devenue folle.
En analysant les lieux il est possible que ce lycan qui se soit échappé de cette cellule ait libéré les autres grâce à une commande murale dont aujourd’hui il n’y a plus que des trous vide dans le béton avec des câbles dépassant.
Une chose en revanche qui n’était pas sur les plans et qui maintenant saute aux yeux. C’était la nécessité de conduire l’électricité pour alimenter l’endroit. Une évidence dont ne s’était pas soucier les deux aventuriers. Pourtant Sebastian fini par trouver une porte menant à une énorme pièce où reposent en paix et dans l’eau d’immenses générateur au fioul.
Les connaissances en histoire de Sebastian font que sans difficulté il identifie ces générateurs comme le modèle le plus vendu pour l’industrie minière car il permettait d’alimenter sans problème de très gros moteurs. Le fait qu’il y en ait une bonne dizaine ici était révélateur de leurs besoins en énergie et sans doute un atout crucial à connaître.
Mise à part cela, l’endroit semble intégralement “clean” et dépourvu d’autres indices.
Il y a un certain nombre de grande pièces vides dans les secteurs ressemblant à des prisons. Avec encore une multitude de chaines rouillées. Il ne faut longtemps pour comprendre que ces pièces étaient là pour parquer les humains qui allaient servir de cobayes pour d’atroces expériences.
Avec vos pérégrinations dans ce lieu sordide, vous vous rendez compte qu’il y a deux types de cellule de lycan différentes. Certaines semblent extrêmement résistante et étaient munie de porte blindée plus épaise. Sans doute une distrinction entre deux types de lycans. Toutefois. Une des cellules d’un secteur comptant des cellule plus “faibles” est éventrée. La porte n’ayant vraisemblablement pas tenue. À l’intérieur, beaucoup de griffures, mais aussi des mots, du japonais et du français. La combinaison des deux est étrange, car pour quiconque parlerait les deux langues, c’est un peu comme si on sautait d’une langue à l’autre dans la même phrase et non pas comme si deux prisonniers différents avaient habité les lieux et laisser leur marque pour qu’on ne les oublie pas.
Il y a comme une sorte de naissance d’un sentiment de malaise dans cette cellule, comme si la personne à l’intérieur était devenue folle.
En analysant les lieux il est possible que ce lycan qui se soit échappé de cette cellule ait libéré les autres grâce à une commande murale dont aujourd’hui il n’y a plus que des trous vide dans le béton avec des câbles dépassant.
Une chose en revanche qui n’était pas sur les plans et qui maintenant saute aux yeux. C’était la nécessité de conduire l’électricité pour alimenter l’endroit. Une évidence dont ne s’était pas soucier les deux aventuriers. Pourtant Sebastian fini par trouver une porte menant à une énorme pièce où reposent en paix et dans l’eau d’immenses générateur au fioul.
Les connaissances en histoire de Sebastian font que sans difficulté il identifie ces générateurs comme le modèle le plus vendu pour l’industrie minière car il permettait d’alimenter sans problème de très gros moteurs. Le fait qu’il y en ait une bonne dizaine ici était révélateur de leurs besoins en énergie et sans doute un atout crucial à connaître.
Mise à part cela, l’endroit semble intégralement “clean” et dépourvu d’autres indices.
Etilya sur DK RPG
Invité
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Sam 12 Sep 2020 - 0:21
Je saluais l'intention de mon collègue que de soulager mon nez de ses odeurs de plantes pourrissantes. C'était déjà plus agréable même si je me demandais bien pourquoi il avait ça sur lui. Un truc de nez bouché sûrement. En tout cas, c'était bien pratique. Au moins, ça me permettait de me concentrer davantage. En attendant, je me doutais bien que les infos n'allaient pas nous tomber tout cuit dans le bec. Je fis d'ailleurs la grimace à la réflexion de John ne pouvant que lui accorder raison. Tous les éléments intéressants avaient dû être évacué depuis belle lurette et ce qui étaient restés ici ne devaient donc pas nous servir à grand chose. Malgré moi, je tendais quand même à rester optimiste, j'étais pas du style à me laisser accaparer par le sentiment négatif que nous ne pourrions rien trouver. C'était peut-être parce que je détestais me sentir frustré en repartant les mains vides. Ca m'était déjà arrivé et je pouvais vous dire que sur une excursion de douze heures que vous preniez le temps d'organiser, en investissant qui plus est et que vous ne ramassiez rien d'autres que du vide, bah ça fait pas plaisir.
Nous devions donc nous concentrer sur ce qu'il nous était donné d'observer comme la structure. Je me demandais bien ce qu'on pourrait y apprendre de plus. Je me mis donc à fureter à la recherche d'un aspect spécifique qui pouvait percuter mon champ d'expertise en me montrant plus attentif aux détails. Bon, fallait avouer que y'avait pas grand chose. Du matériel inexploitable, des bouts de ferraille, des immenses tables rongées par l'eau. Je continuais donc de faire le tour du propriétaire en tentant d'aller vite mais rien de bien facile avec toute cette vase qui me collait aux baskets. Je n'y voyais rien de bien intéressant, enfin... Sauf ça, là.
-Hé Smith, venez voir ça.
Nous étions dans une immense salle mais bien que vide, des chaînes pendaient un peu partout sur les murs à mi-hauteur.
-J'pense pas que ce soit pour la déco.
Non en effet, la raison de la présence d'autant de chaînes ne pouvait que signifier que des hommes étaient entassés là-dedans, dans l'attente de leur sort. C'était ce que je pouvais en déduire parce qu'à côté, il y avait des cages jonchées de coup de griffes dans tous les sens. Je me rapprochais donc pour m'introduire à l'intérieur, ne pouvant réprimer un frisson qui me fit secouer les épaules. C'était vraiment trop glauque. Je dirigeais ensuite ma lampe torche pour en inspecter les parois. C'était quand même incroyable. J'essayais de prendre un coin de porte tordu pour essayer de la faire plier mais franchement, c'était sacrément solide.
-Cette cage là est rudement résistante.
Je m'échappais ensuite de ce trou là pour en gagner un autre. A mon grand étonnement, les parois de la nouvelle cage que j'inspectais était moins épaisse que l'autre. A mon avis, cette différence n'était pas due au hasard.
-Celle-là par contre, elle a l'air moins robuste. Je m'y connais pas trop en lycans mais s'ils ont fait une distinction, ça doit pas être par manque de moyens. Peut-être un degré de puissance ?
C'était ce qui me semblait le plus plausible. Toutefois John m'appela d'une autre pièce, pour attirer mon attention sur une autre prison de la mort.
-J'arrive, j'arrive.
Je traçais donc ma route pour arriver jusqu'à lui. Et ça par exemple. Une des cellules, moins blindée que les autres que j'avais pu voir, avait carrément sa porte par terre littéralement défoncée. Mais le plus étrange, c'étaient les inscriptions à l'intérieur. Mon expression devint plus dubitative. Du français et du japonais. Ils étaient deux là-dedans ?
-J'comprends pas trop là. Je serais tenté de dire qu'il y aurait eu deux lycans dans cette cage. Mais clairement, quel intérêt de mélanger deux langues dans une même phrase ? En plus, cette cellule a l'air d'être conçu pour les expériences plus faibles. Ca n'a pas de sens. Ou alors l'individu est devenu fou, on dirait une espèce de manifestation schizophrène. Enfin après, j'suis pas psy. Moi aussi je me serais sûrement mis à écrire grec et suédois dans ces circonstances.
Je croisais ensuite les bras pour contempler davantage l'intérieur en réfléchissant.
-Donc celui-là arrive à s'échapper. Et après ?
Je regardais un peu aux alentours. Il était vrai que les autres cages n'avaient pas leurs portes aussi délabrées que la sienne. Il a donc dû accéder à une commande qui aurait permis de les ouvrir sans faire trop de dégâts. Mais où ? Une goutte d'eau me tomba dans l'oeil en guise de réponse, ce qui me fit râler. Putain j'avais perdu un œil déjà, c'était pas pour me sucrer l'autre. Mais dans ma lamentation je levais le nez en l'air et là, je vis un détail sur lequel je n'avais pas du tout pris le temps de méditer. Des fils électriques pendaient dans le vide, longeant complètement les parois des murs. En les suivant avec l'aide du faisceau lumineux, je tombais alors sur les vestiges d'un boîtier, sous forme de deux gros trous, qui était certainement incrusté dans le mur. Je me dirigeais donc vers sa position et interpréta immédiatement le geste du prisonnier.
-Il a été là. Et pouf. Fin du séjour. Vous pensez qu'on puisse mettre la main sur le bonhomme ?
Ca pouvait être utile. Je rejoignais ensuite un couloir juste à côté de ce qui semblait être une commande. L'eau grimpait encore plus, jusqu'à la poitrine, mais je finis par m'engouffrer dans une autre pièce ma foi, assez parlante d'elle-même.
-John, ça va vous plaire. Buvez pas la tasse, c'est un peu plus profond par là.
Ah même dans ces circonstances, c'était plus fort que moi, il fallait que je le taquine un peu.
-J'avais pas du tout fait gaffe à ça mais en voyant cette salle gigantesque, je viens de percuter. Comment faisaient-ils pour faire tourner cette énorme entreprise ? La réponse : une bonne dizaine de générateurs à fioul. C'était le modèle le plus courant dans l'industrie minière à l'époque mais aussi, le plus performant. Toutefois, ça n'en demandait pas autant pour l'exploitation. Je dirais que trois ou quatre max auraient suffi. Ca veut donc dire que nos amis sont très friands en énergie, paie ton électricité.
Et ça, ça faisait un indice de taille pour nos futures recherches.
Nous devions donc nous concentrer sur ce qu'il nous était donné d'observer comme la structure. Je me demandais bien ce qu'on pourrait y apprendre de plus. Je me mis donc à fureter à la recherche d'un aspect spécifique qui pouvait percuter mon champ d'expertise en me montrant plus attentif aux détails. Bon, fallait avouer que y'avait pas grand chose. Du matériel inexploitable, des bouts de ferraille, des immenses tables rongées par l'eau. Je continuais donc de faire le tour du propriétaire en tentant d'aller vite mais rien de bien facile avec toute cette vase qui me collait aux baskets. Je n'y voyais rien de bien intéressant, enfin... Sauf ça, là.
-Hé Smith, venez voir ça.
Nous étions dans une immense salle mais bien que vide, des chaînes pendaient un peu partout sur les murs à mi-hauteur.
-J'pense pas que ce soit pour la déco.
Non en effet, la raison de la présence d'autant de chaînes ne pouvait que signifier que des hommes étaient entassés là-dedans, dans l'attente de leur sort. C'était ce que je pouvais en déduire parce qu'à côté, il y avait des cages jonchées de coup de griffes dans tous les sens. Je me rapprochais donc pour m'introduire à l'intérieur, ne pouvant réprimer un frisson qui me fit secouer les épaules. C'était vraiment trop glauque. Je dirigeais ensuite ma lampe torche pour en inspecter les parois. C'était quand même incroyable. J'essayais de prendre un coin de porte tordu pour essayer de la faire plier mais franchement, c'était sacrément solide.
-Cette cage là est rudement résistante.
Je m'échappais ensuite de ce trou là pour en gagner un autre. A mon grand étonnement, les parois de la nouvelle cage que j'inspectais était moins épaisse que l'autre. A mon avis, cette différence n'était pas due au hasard.
-Celle-là par contre, elle a l'air moins robuste. Je m'y connais pas trop en lycans mais s'ils ont fait une distinction, ça doit pas être par manque de moyens. Peut-être un degré de puissance ?
C'était ce qui me semblait le plus plausible. Toutefois John m'appela d'une autre pièce, pour attirer mon attention sur une autre prison de la mort.
-J'arrive, j'arrive.
Je traçais donc ma route pour arriver jusqu'à lui. Et ça par exemple. Une des cellules, moins blindée que les autres que j'avais pu voir, avait carrément sa porte par terre littéralement défoncée. Mais le plus étrange, c'étaient les inscriptions à l'intérieur. Mon expression devint plus dubitative. Du français et du japonais. Ils étaient deux là-dedans ?
-J'comprends pas trop là. Je serais tenté de dire qu'il y aurait eu deux lycans dans cette cage. Mais clairement, quel intérêt de mélanger deux langues dans une même phrase ? En plus, cette cellule a l'air d'être conçu pour les expériences plus faibles. Ca n'a pas de sens. Ou alors l'individu est devenu fou, on dirait une espèce de manifestation schizophrène. Enfin après, j'suis pas psy. Moi aussi je me serais sûrement mis à écrire grec et suédois dans ces circonstances.
Je croisais ensuite les bras pour contempler davantage l'intérieur en réfléchissant.
-Donc celui-là arrive à s'échapper. Et après ?
Je regardais un peu aux alentours. Il était vrai que les autres cages n'avaient pas leurs portes aussi délabrées que la sienne. Il a donc dû accéder à une commande qui aurait permis de les ouvrir sans faire trop de dégâts. Mais où ? Une goutte d'eau me tomba dans l'oeil en guise de réponse, ce qui me fit râler. Putain j'avais perdu un œil déjà, c'était pas pour me sucrer l'autre. Mais dans ma lamentation je levais le nez en l'air et là, je vis un détail sur lequel je n'avais pas du tout pris le temps de méditer. Des fils électriques pendaient dans le vide, longeant complètement les parois des murs. En les suivant avec l'aide du faisceau lumineux, je tombais alors sur les vestiges d'un boîtier, sous forme de deux gros trous, qui était certainement incrusté dans le mur. Je me dirigeais donc vers sa position et interpréta immédiatement le geste du prisonnier.
-Il a été là. Et pouf. Fin du séjour. Vous pensez qu'on puisse mettre la main sur le bonhomme ?
Ca pouvait être utile. Je rejoignais ensuite un couloir juste à côté de ce qui semblait être une commande. L'eau grimpait encore plus, jusqu'à la poitrine, mais je finis par m'engouffrer dans une autre pièce ma foi, assez parlante d'elle-même.
-John, ça va vous plaire. Buvez pas la tasse, c'est un peu plus profond par là.
Ah même dans ces circonstances, c'était plus fort que moi, il fallait que je le taquine un peu.
-J'avais pas du tout fait gaffe à ça mais en voyant cette salle gigantesque, je viens de percuter. Comment faisaient-ils pour faire tourner cette énorme entreprise ? La réponse : une bonne dizaine de générateurs à fioul. C'était le modèle le plus courant dans l'industrie minière à l'époque mais aussi, le plus performant. Toutefois, ça n'en demandait pas autant pour l'exploitation. Je dirais que trois ou quatre max auraient suffi. Ca veut donc dire que nos amis sont très friands en énergie, paie ton électricité.
Et ça, ça faisait un indice de taille pour nos futures recherches.
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