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Ven 23 Avr 2021 - 18:33
Si Daisuke ne semblait pas percuter de suite aux insinuations plus que limpides de la jeune femme, il finit tout de même par percuter en ouvrant des grands yeux surpris. Cette réaction eut tôt fait de faire rire Anzu qui se cambra légèrement en avant pour s'esclaffer gentiment.
-A vrai dire, je n'ai aucune certitude. Ce n'est que l'hypothèse formulée par Bradley Dwight Hodgkin. Mais... ne crois-tu pas qu'il n'y a pas un peu d'amour pour qu'Ogawa transforme cet homme tout en sachant qu'il fréquente des vampires ? La vérité dit qu'il n'y a que l'amour pour vaincre la haine !
Elle lui intima un sourire espiègle en coin tout en lui adressant un coup d'oeil de côté. Elle aurait presque été tenté d'imiter Riku en citant cette expression mais elle craignait que cela ne lui retombe sur le coin du nez. En tout cas, cela lui suffisait de pouvoir l'imaginer tenir ses propos de sa bouche.
-Ils ne sont peut-être pas « ensemble » officiellement mais je pense flairer une note d'amour dans les airs. De toute façon, je suis quasiment certaine que Mia serait trop fière pour l'admettre mais c'est plutôt amusant de le constater.
La louve, en y repensant, n'avait jamais éprouvé un tel sentiment de son côté mais comme un langage universel, elle saurait très bien le reconnaître dans les yeux de n'importe qui. Elle avait remarqué la façon dont Ôkamiro était absorbé par la présence de Rosalie et quand bien même cette dernière restait très stoïque, quelques malices des signaux corporels que les lycans pouvaient déceler parlaient à sa place en ce sens. Un constat dont Anzu s'était d'ailleurs servi pour taquiner son partenaire.
-Ca ne t'ai jamais arrivé de faire des folies par amour ? Je sais pertinemment que tu es plus vieux que moi alors tu as sûrement une idée de l'effet que ça peut faire !
Elle lui décocha un petit coup de coude dans les côtes, assez curieuse de voir la réaction de ce garçon assez réservé sur ce sujet. L'Alpha malgré son visage parfois imperméable et peu avenant, avait la fibre très joueuse lorsqu'elle s'y mettait. Mais ce fut sans compter sur l'apparition de ce vagabond qui agressait les sens de nos deux lycans. Daisuke avait rapidement compris que sa congénère ne comptait pas tant le laisser dans cette situation, encore moins avec les temps qui courent. Sur un soupir las, elle se décida alors à l'aborder, les mains plantées dans les poches tout en s'approchant doucement. Le bonhomme lui lança un regard d'acier en lui demandant de partir d'un geste nonchalant de la main. Cela ne semblait pas particulièrement déranger la lycane téméraire.
-Bonsoir monsieur, vous ne pouvez pas rester là. Le danger rôde et vous risquez de... -Blablabla... lança- t'il en jetant une boîte de conserve par terre sans même la regarder qu'Anzu se devait de pratiquement l'esquiver, la menace est omniprésente ma petite dame vous savez. Un matin, vous voulez vous faire un thé. Vous faites bouillir de l'eau à la casserole. Puis, vous laissez le gaz allumé sans faire exprès et ensuite, vous décidez d'allumer une cigarette puis BOUM , imitait-il avec ses mains calleuses, ça explose dans tous les sens comme un feu d'artifice !
Anzu se retourna en arquant un sourcil en direction de son collègue de ronde. Il était presque drôle le bougre mais elle ne se laissait pas démonter pour autant. Nous pouvons vous trouver un endroit qui sert du thé tout en vous logeant sans risquer une explosion, Monsieur... ? Monsieur Kazega ma petite dame ! Répondit-il spontanément, et vous là, les jeunes, vous êtes qui ? C'est bien beau de me faire la morale mais, vous aussi vous ne devriez pas être là. Je suis sûr que vous avez une famille qui tient à vous. Vous n'aimeriez pas les inquiéter. Il marqua sa phrase en se grattant les joues tout en vous dévisageant tous les deux. A vrai dire, nous faisons partis des chevaliers des ombres et nous faisons seulement notre ronde routinière. Je suis Taena-san et ici, vous avez Kûdo-san. Les yeux du gaillard s'ouvrirent grand comme des soucoupes à cette révélation. Il avait l'air assez fasciné. Ohhh ! Bien bien ! Alors c'est vrai ce qu'on dit ? Des mutants attaquent la ville ? (C'était presque cela oui). Oh, c'est la première fois que je vois des chevaliers pour de vrai ! Dites, vous pouvez me montrer vos armes ? Ca doit être impressionnant à regarder ! Puis il vira ses yeux creux vers Daisuke. Vous me ressemblez beaucoup quand j'étais jeune ! Un sacré mec que j'étais ! Je suis sûre que vous devez les courir les demoiselles !
Décidément, ce monsieur était un sacré numéro et il apparaissait à la louve comme un homme très sympathique. Ce serait dommage de s'épargner une telle conversation.
-A vrai dire, je n'ai aucune certitude. Ce n'est que l'hypothèse formulée par Bradley Dwight Hodgkin. Mais... ne crois-tu pas qu'il n'y a pas un peu d'amour pour qu'Ogawa transforme cet homme tout en sachant qu'il fréquente des vampires ? La vérité dit qu'il n'y a que l'amour pour vaincre la haine !
Elle lui intima un sourire espiègle en coin tout en lui adressant un coup d'oeil de côté. Elle aurait presque été tenté d'imiter Riku en citant cette expression mais elle craignait que cela ne lui retombe sur le coin du nez. En tout cas, cela lui suffisait de pouvoir l'imaginer tenir ses propos de sa bouche.
-Ils ne sont peut-être pas « ensemble » officiellement mais je pense flairer une note d'amour dans les airs. De toute façon, je suis quasiment certaine que Mia serait trop fière pour l'admettre mais c'est plutôt amusant de le constater.
La louve, en y repensant, n'avait jamais éprouvé un tel sentiment de son côté mais comme un langage universel, elle saurait très bien le reconnaître dans les yeux de n'importe qui. Elle avait remarqué la façon dont Ôkamiro était absorbé par la présence de Rosalie et quand bien même cette dernière restait très stoïque, quelques malices des signaux corporels que les lycans pouvaient déceler parlaient à sa place en ce sens. Un constat dont Anzu s'était d'ailleurs servi pour taquiner son partenaire.
-Ca ne t'ai jamais arrivé de faire des folies par amour ? Je sais pertinemment que tu es plus vieux que moi alors tu as sûrement une idée de l'effet que ça peut faire !
Elle lui décocha un petit coup de coude dans les côtes, assez curieuse de voir la réaction de ce garçon assez réservé sur ce sujet. L'Alpha malgré son visage parfois imperméable et peu avenant, avait la fibre très joueuse lorsqu'elle s'y mettait. Mais ce fut sans compter sur l'apparition de ce vagabond qui agressait les sens de nos deux lycans. Daisuke avait rapidement compris que sa congénère ne comptait pas tant le laisser dans cette situation, encore moins avec les temps qui courent. Sur un soupir las, elle se décida alors à l'aborder, les mains plantées dans les poches tout en s'approchant doucement. Le bonhomme lui lança un regard d'acier en lui demandant de partir d'un geste nonchalant de la main. Cela ne semblait pas particulièrement déranger la lycane téméraire.
-Bonsoir monsieur, vous ne pouvez pas rester là. Le danger rôde et vous risquez de... -Blablabla... lança- t'il en jetant une boîte de conserve par terre sans même la regarder qu'Anzu se devait de pratiquement l'esquiver, la menace est omniprésente ma petite dame vous savez. Un matin, vous voulez vous faire un thé. Vous faites bouillir de l'eau à la casserole. Puis, vous laissez le gaz allumé sans faire exprès et ensuite, vous décidez d'allumer une cigarette puis BOUM , imitait-il avec ses mains calleuses, ça explose dans tous les sens comme un feu d'artifice !
Anzu se retourna en arquant un sourcil en direction de son collègue de ronde. Il était presque drôle le bougre mais elle ne se laissait pas démonter pour autant. Nous pouvons vous trouver un endroit qui sert du thé tout en vous logeant sans risquer une explosion, Monsieur... ? Monsieur Kazega ma petite dame ! Répondit-il spontanément, et vous là, les jeunes, vous êtes qui ? C'est bien beau de me faire la morale mais, vous aussi vous ne devriez pas être là. Je suis sûr que vous avez une famille qui tient à vous. Vous n'aimeriez pas les inquiéter. Il marqua sa phrase en se grattant les joues tout en vous dévisageant tous les deux. A vrai dire, nous faisons partis des chevaliers des ombres et nous faisons seulement notre ronde routinière. Je suis Taena-san et ici, vous avez Kûdo-san. Les yeux du gaillard s'ouvrirent grand comme des soucoupes à cette révélation. Il avait l'air assez fasciné. Ohhh ! Bien bien ! Alors c'est vrai ce qu'on dit ? Des mutants attaquent la ville ? (C'était presque cela oui). Oh, c'est la première fois que je vois des chevaliers pour de vrai ! Dites, vous pouvez me montrer vos armes ? Ca doit être impressionnant à regarder ! Puis il vira ses yeux creux vers Daisuke. Vous me ressemblez beaucoup quand j'étais jeune ! Un sacré mec que j'étais ! Je suis sûre que vous devez les courir les demoiselles !
Décidément, ce monsieur était un sacré numéro et il apparaissait à la louve comme un homme très sympathique. Ce serait dommage de s'épargner une telle conversation.
Daisuke Kûdo#105779#105779#105779#105779#105779#105779
Lycan Oméga - Meute Hirano
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Lun 26 Avr 2021 - 20:35
Une ouverture sincère
Feat Anzu Taena & Daisuke Kûdo
Non, elle semblait pas me faire marcher. Enfin, Ceci dit, elle n’était pas tout à fait sûre d’elle non plus. Elle avait entendu du ça du vampire avec lequel elle était alliée. Je ne savais pas trop comment il pouvait connaitre la lycane qui détestait tant les vampires pour en savoir autant. Quelques brides de souvenirs me revinrent de la réunion qu’on avait quelques jours plus tôt. S’ils ne me faisaient pas défaut, il avait croisé la lycane. Il me semble que cela avait été dit. Taena-san n’avait pas dit aussi qu’il connaissait le meurtrier Ishikari Seto, que Ogawa avait transformé. Et il était vrai que ce fameux Vilhelm était aussi un ami d’Alessio Di Altiero. Il était étonnant qu’elle l’ait transformé, surtout si elle savait pour ses relations. En vrai, elle devait surement savoir. C’était logique, réfléchi et pas sans un minimum de fondement. Pour toute réponse, je me contentai d’un hochement de tête pensif. De toute façon, on finirait bien par l’apprendre un jour où l’autre. Mis à part l’arme, on avait tout le temps pour voir la chose évoluer.
Je rougis à sa remarque. Oui, j’avais fait quelques trucs par amour. Enfin, surtout dernièrement. Le souvenir des lèvres de Nathan me revint et je passais involontairement ma main dans mes cheveux, par gêne. Je ne comptais pas lâcher le morceau. Non pas que je ne voulais pas. Mais je voulais laisser un peu de temps à… mon petit ami d’aller voir Aaren pour son petit problème familial. Et puis, je voulais en profiter un peu avant qu’Asuna me tombe dessus. Déjà comme ça, j’avais réussi à échapper une fois, je savais que cela allait me retomber dessus. C’était bizarre de l’appeler ainsi. Mon petit ami… Dire que ça faisait même pas deux semaines.
Entre-temps, elle était partie voir le sans-abri. On était d’accord sur ce point, il ne fallait pas le laisser tout seul dans la rue alors que le danger était des plus présents. Elle s’adressa à lui avec douceur avant de se faire couper d’une manière mémorable et puérile . Pendant un bref instant, j’ai bien crû qu’il allait lui tirer la langue. Mais il était redevenu plus sérieux. Sur ce point, il n’avait pas tort. Mais il était un peu à côté de la plaque. Taena-san se retourna vers moi en arquant un sourcil, sans pour autant se laisser démonter. Mais clairement la conversation dérivait. On eut au moins le plaisir de découvrir son nom. Et on put compter sur lui pour remettre l’intervention sur les rails.
Anzu lui expliqua qui on était réellement en nous présentant. Je lui offris un petit signe de tête avec un sourire quand elle dit mon nom. Le regard de l’homme s’agrandit quand il comprit enfin à qui il avait affaire. En vrai, il avait vraiment l’air sympathique.
Je m’approchais à mon tout pour aider ma collègue de ronde. Elle semblait un peu embarrassée quand il s’était mis à parler des armes.
Oui, autant ne pas complexifier la chose s’il commençait seulement à se rendre compte que cette histoire de surnaturelle n’était pas qu’une simple invention.
Pour satisfaire sa curiosité.
Je rougis à sa remarque. Oui, j’avais fait quelques trucs par amour. Enfin, surtout dernièrement. Le souvenir des lèvres de Nathan me revint et je passais involontairement ma main dans mes cheveux, par gêne. Je ne comptais pas lâcher le morceau. Non pas que je ne voulais pas. Mais je voulais laisser un peu de temps à… mon petit ami d’aller voir Aaren pour son petit problème familial. Et puis, je voulais en profiter un peu avant qu’Asuna me tombe dessus. Déjà comme ça, j’avais réussi à échapper une fois, je savais que cela allait me retomber dessus. C’était bizarre de l’appeler ainsi. Mon petit ami… Dire que ça faisait même pas deux semaines.
Entre-temps, elle était partie voir le sans-abri. On était d’accord sur ce point, il ne fallait pas le laisser tout seul dans la rue alors que le danger était des plus présents. Elle s’adressa à lui avec douceur avant de se faire couper d’une manière mémorable et puérile . Pendant un bref instant, j’ai bien crû qu’il allait lui tirer la langue. Mais il était redevenu plus sérieux. Sur ce point, il n’avait pas tort. Mais il était un peu à côté de la plaque. Taena-san se retourna vers moi en arquant un sourcil, sans pour autant se laisser démonter. Mais clairement la conversation dérivait. On eut au moins le plaisir de découvrir son nom. Et on put compter sur lui pour remettre l’intervention sur les rails.
Anzu lui expliqua qui on était réellement en nous présentant. Je lui offris un petit signe de tête avec un sourire quand elle dit mon nom. Le regard de l’homme s’agrandit quand il comprit enfin à qui il avait affaire. En vrai, il avait vraiment l’air sympathique.
Daisu ▬ « Et bien… Je dirais plutôt que c’est les demoiselles qui me courent après… Question de point de vue, je suppose. »
Je m’approchais à mon tout pour aider ma collègue de ronde. Elle semblait un peu embarrassée quand il s’était mis à parler des armes.
Daisu ▬ « Pour les armes, on va peut-être éviter en pleine rue. Si quelqu’un passe, il pourrait penser que nous sommes en train d’affronter un de ses mutants. »
Oui, autant ne pas complexifier la chose s’il commençait seulement à se rendre compte que cette histoire de surnaturelle n’était pas qu’une simple invention.
Daisu ▬ « Nous devrions peut-être vous trouver un endroit où passer la nuit, en sureté. Là, nous pourrons peut-être vous montrer une arme. »
Pour satisfaire sa curiosité.
"Devoir"
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Mer 5 Mai 2021 - 0:00
Ses joues s'empourprèrent alors qu'elle abordait le sujet des amours. La louve décocha un sourire espiègle mais elle sentait bien qu'elle ne tirerait rien de son collègue si ce n'était une mignonne réaction de sa part qui en disait déjà assez suffisamment long. Mais elle respectait le choix du silence, cela ne la regardait pas.
Dans tous les cas, une autre épreuve de taille s'offrait aux deux lycans : gérer monsieur le pitre SDF. Il n'y paraissait pas au premier abord, mais il en avait dans le bocal malgré les apparences. Il semblait tout bonnement tout prendre à la légère -comme si vivre dans la rue lui en faisant indéniablement voir de toutes les couleurs, jusqu'aux situations les plus insolites. Il ne paraissait pas si inquiet -peut-être l'insouciance- et prêtait bien plus d'attention à nos jeunes recrus finalement que son propre cas qui restait véridiquement plus précaire. L'homme se mit soudainement à rire grassement en se frottant son ventre bedonnant en réaction à Daisuke.
-ha ha ha ! Vous êtes un bon vous ! Oui oui ça me paraît logique. Il se mit à renifler en s'essuyant sur son vêtement sale avant de cracher par terre. Saleté de pollen, j'vous jure. Anzu se mit à froncer du nez, passablement dégoûtée à la vue de ce mollard qui s'envolait de sa bouche. C'était répugnant. Mais le moulin à paroles n'avait pas dit son dernier mot et ne chercha pas à cacher sa déception quand l'omega lui intima qu'il valait mieux encore de rester discrets concernant les armes. Il ne faudrait pas effrayer un passant. La louve salua la présence d'esprit de son partenaire sans s'empêcher de sourire en coin concernant le sarcasme de l'omega concernant les mutants. Cela aurait été effectivement fâcheux de devoir se justifier en présentant des griffes et des crocs en guise d'offensive. Daisuke eut d'ailleurs la brillante idée d'éveiller sa curiosité en lui proposant également de lui trouver un refuge -caressant le doux espoir au passage de pouvoir potentiellement lui présenter une arme. Bien-sûr, il ne s'agissait que d'une machination et l'homme n'était pas au point d'être totalement stupide pour ne pas comprendre la supercherie. Il se mit à soupirer en se mettant à ronchonner dans sa barbe mal taillée.
-Vous êtes un petit malin. Ce n'est pas très glorieux de vouloir duper un pauvre clochard même si je devine vos intentions bienveillantes les jeunes.
Monsieur Kazega n'avait pas l'air enclin de mordre à l'hameçon mais la louve n'avait pas encore dit son dernier mot.
-Il y a un endroit qui s'appelle Bonsecours non loin d'ici, dirigé par un prêtre au nom de Riku Kobayashi. C'est une personne de confiance qui se fera une véritable joie de vous accueillir. Il s'agit d'un refuge spécifique qui vous permettra même de reprendre un train de vie correct, loin des poubelles, seulement si vous le désirez.
Un éclat vif traversa les rétines clairs du bougre qui releva des sourcils comme si elle venait de lui annoncer que la lune tomberait bientôt du ciel. Puis il se mit à ruminer en penchant la tête en avant pour effectuer quelques pas en se parlant à lui-même, comme s'il cherchait à remettre ses idées en place pour peser le pour et le contre. A cette attitude, Anzu redirigea son regard vers son coéquipier d'un air amusé. Il n'était peut-être pas bête mais tout n'avait pas l'air de tourner rond. Puis il redressa soudainement le menton en frappant dans ses mains jovialement avant de déclarer : Ok ma poule ! Je dois avouer que ça fait bien longtemps que j'ai pas eu un toit au-dessus de ma tête. Vous savez c'est toujours un peu difficile pour les clodos d'accepter de l'aide. La dignité, la honte, toutes ces choses qui nous ont été retirées. On est que de la vermine, des anonymes. D'ailleurs, même les flics ferment les yeux lorsqu'on se fait tabasser comme des sacs à merde. Mais faut croire que le bon dieu a décidé de vous mettre sur mon chemin alors si vous voulez m'y accompagner... J'ai bien envie d'un thé ce soir.
Il disparut ensuite en courant dans la ruelle sombre puis revint aussitôt avec des morceaux de cartons sous le bras. Il donnait l'impression d'y tenir alors l'Alpha ne fit aucun commentaire.
-Suivez-nous, nous vous y emmenons.
Dans tous les cas, une autre épreuve de taille s'offrait aux deux lycans : gérer monsieur le pitre SDF. Il n'y paraissait pas au premier abord, mais il en avait dans le bocal malgré les apparences. Il semblait tout bonnement tout prendre à la légère -comme si vivre dans la rue lui en faisant indéniablement voir de toutes les couleurs, jusqu'aux situations les plus insolites. Il ne paraissait pas si inquiet -peut-être l'insouciance- et prêtait bien plus d'attention à nos jeunes recrus finalement que son propre cas qui restait véridiquement plus précaire. L'homme se mit soudainement à rire grassement en se frottant son ventre bedonnant en réaction à Daisuke.
-ha ha ha ! Vous êtes un bon vous ! Oui oui ça me paraît logique. Il se mit à renifler en s'essuyant sur son vêtement sale avant de cracher par terre. Saleté de pollen, j'vous jure. Anzu se mit à froncer du nez, passablement dégoûtée à la vue de ce mollard qui s'envolait de sa bouche. C'était répugnant. Mais le moulin à paroles n'avait pas dit son dernier mot et ne chercha pas à cacher sa déception quand l'omega lui intima qu'il valait mieux encore de rester discrets concernant les armes. Il ne faudrait pas effrayer un passant. La louve salua la présence d'esprit de son partenaire sans s'empêcher de sourire en coin concernant le sarcasme de l'omega concernant les mutants. Cela aurait été effectivement fâcheux de devoir se justifier en présentant des griffes et des crocs en guise d'offensive. Daisuke eut d'ailleurs la brillante idée d'éveiller sa curiosité en lui proposant également de lui trouver un refuge -caressant le doux espoir au passage de pouvoir potentiellement lui présenter une arme. Bien-sûr, il ne s'agissait que d'une machination et l'homme n'était pas au point d'être totalement stupide pour ne pas comprendre la supercherie. Il se mit à soupirer en se mettant à ronchonner dans sa barbe mal taillée.
-Vous êtes un petit malin. Ce n'est pas très glorieux de vouloir duper un pauvre clochard même si je devine vos intentions bienveillantes les jeunes.
Monsieur Kazega n'avait pas l'air enclin de mordre à l'hameçon mais la louve n'avait pas encore dit son dernier mot.
-Il y a un endroit qui s'appelle Bonsecours non loin d'ici, dirigé par un prêtre au nom de Riku Kobayashi. C'est une personne de confiance qui se fera une véritable joie de vous accueillir. Il s'agit d'un refuge spécifique qui vous permettra même de reprendre un train de vie correct, loin des poubelles, seulement si vous le désirez.
Un éclat vif traversa les rétines clairs du bougre qui releva des sourcils comme si elle venait de lui annoncer que la lune tomberait bientôt du ciel. Puis il se mit à ruminer en penchant la tête en avant pour effectuer quelques pas en se parlant à lui-même, comme s'il cherchait à remettre ses idées en place pour peser le pour et le contre. A cette attitude, Anzu redirigea son regard vers son coéquipier d'un air amusé. Il n'était peut-être pas bête mais tout n'avait pas l'air de tourner rond. Puis il redressa soudainement le menton en frappant dans ses mains jovialement avant de déclarer : Ok ma poule ! Je dois avouer que ça fait bien longtemps que j'ai pas eu un toit au-dessus de ma tête. Vous savez c'est toujours un peu difficile pour les clodos d'accepter de l'aide. La dignité, la honte, toutes ces choses qui nous ont été retirées. On est que de la vermine, des anonymes. D'ailleurs, même les flics ferment les yeux lorsqu'on se fait tabasser comme des sacs à merde. Mais faut croire que le bon dieu a décidé de vous mettre sur mon chemin alors si vous voulez m'y accompagner... J'ai bien envie d'un thé ce soir.
Il disparut ensuite en courant dans la ruelle sombre puis revint aussitôt avec des morceaux de cartons sous le bras. Il donnait l'impression d'y tenir alors l'Alpha ne fit aucun commentaire.
-Suivez-nous, nous vous y emmenons.
Daisuke Kûdo#106000#106000#106000#106000#106000#106000
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Lun 5 Juil 2021 - 12:15
Une ouverture sincère
Feat Anzu Taena & Daisuke Kûdo
Ah, raté… Il n’avait pas mordu à l’hameçon. Je lui offrais un sourire désolé d’avoir tenté de le duper ainsi. Après tout, ce n’était pas méchant. Et il s’en rendait bien compte. Il ne m’en tenait pas rigueur.
Heureusement pour moi, Taena-san rattrapa le tir en parlant de Bonsecours. En effet, si la perspective de voir de véritables armes hunter ne le tentait pas tant que ça finalement, l’idée d’avoir un toit au-dessus de la tête et un bon repas par jour, même si ce n’était pas dans l’opulence, serait surement, pour lui, mieux que de vivre dans la rue, à côté des poubelles. Cela sembla fonctionner. Il se mit soudainement à marmonner dans sa barbe en faisant les cent pas. Il semblait en grande discussion avec lui-même pour savoir si oui ou non il devait nous accompagner. Visiblement, la question fut tranchée puisqu’il accepta, dans une longue tirade.
Mon sourire se ternit un peu. Je comprenais ses mots, un peu. En vrai, bizarrement, je me dis que n’importe quel lycan ayant été transformé devait comprendre un tant soit peu la teneur de son discours. Oh, je ne pouvais pas prétendre ton comprendre. J’avais vécu bien des choses, mais jamais je n’avais fini à la rue, sans un sou. J’imaginais mal le calvaire que devait être actuellement sa vie. Toutefois, je me doutais bien que ce n’était pas exagéré. En réalité, je me dis même que cela devait lui coûter de faire des confidences ainsi à cœur ouvert. Mais nous devions être les premiers à regarder l’homme qu’il était depuis un long moment. Cela devait jouer.
Il s’éloigna ensuite, disparaissant dans une ruelle sombre. Il revint rapidement, chargé d’un carton qui devait contenir les minces affaires qu’il disposait encore et auxquelles il tenait. Taena-san l’invita à nous suivre et nous nous mîmes en route vers Bonsecours. Mon sourire s’agrandit un peu plus. Je n’étais pas certain que la soirée s’annonçât tranquille. Mais il y avait malgré tout une chance qu’elle soit bonne. Pourvu que le sort nous soit juste favorable, écartant les mauvaises rencontres de notre chemin.
Heureusement pour moi, Taena-san rattrapa le tir en parlant de Bonsecours. En effet, si la perspective de voir de véritables armes hunter ne le tentait pas tant que ça finalement, l’idée d’avoir un toit au-dessus de la tête et un bon repas par jour, même si ce n’était pas dans l’opulence, serait surement, pour lui, mieux que de vivre dans la rue, à côté des poubelles. Cela sembla fonctionner. Il se mit soudainement à marmonner dans sa barbe en faisant les cent pas. Il semblait en grande discussion avec lui-même pour savoir si oui ou non il devait nous accompagner. Visiblement, la question fut tranchée puisqu’il accepta, dans une longue tirade.
Mon sourire se ternit un peu. Je comprenais ses mots, un peu. En vrai, bizarrement, je me dis que n’importe quel lycan ayant été transformé devait comprendre un tant soit peu la teneur de son discours. Oh, je ne pouvais pas prétendre ton comprendre. J’avais vécu bien des choses, mais jamais je n’avais fini à la rue, sans un sou. J’imaginais mal le calvaire que devait être actuellement sa vie. Toutefois, je me doutais bien que ce n’était pas exagéré. En réalité, je me dis même que cela devait lui coûter de faire des confidences ainsi à cœur ouvert. Mais nous devions être les premiers à regarder l’homme qu’il était depuis un long moment. Cela devait jouer.
Daisu ▬ « C’est toujours difficile de reconnaitre qu’on a parfois besoin d’aide. Je pense que la société oublie de plus en plus ce que c’est d’être collectif. L’humain pense maintenant individuel. Heureusement, il reste quelques exceptions à la règle. »
Il s’éloigna ensuite, disparaissant dans une ruelle sombre. Il revint rapidement, chargé d’un carton qui devait contenir les minces affaires qu’il disposait encore et auxquelles il tenait. Taena-san l’invita à nous suivre et nous nous mîmes en route vers Bonsecours. Mon sourire s’agrandit un peu plus. Je n’étais pas certain que la soirée s’annonçât tranquille. Mais il y avait malgré tout une chance qu’elle soit bonne. Pourvu que le sort nous soit juste favorable, écartant les mauvaises rencontres de notre chemin.
Daisu ▬ « En plus de cela, c’est une excellente idée, le thé. J’avoue que je m’en ferais bien un une fois le service fini ! Comment le prenez-vous, Kazega-san ? »
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Mar 13 Juil 2021 - 17:05
Le petit groupe se dirigeait donc vers Bonsecours, sous la bienveillance de Daisuke qui semblait très réceptif au discours du vieil homme. Après tout, un omega anciennement humain pouvait amplement se retrouver dans ces propos. En effet, une transformation exigeait une nouvelle identité, parfois compliquée à reconstruire quand d'autres encore ne la retrouvaient même pas du tout. C'était comme basculer d'un état à un autre, sans savoir véritablement à quoi se raccrocher, d'autant plus lorsque vous étiez seuls pour assumer. Tout le monde n'avait pas la chance ou l'opportunité d'être entouré des bonnes personnes afin d'être suivi et guidé au mieux, comme le garçon qui se trouvait avec elle.
Kazega -san quant à lui s'était contenté de hocher la tête silencieusement, la mine subitement plus triste mais cette expression disparaissait assez vite dans l'entrain de cette petite balade nocturne pour l'amener au refuge dirigé par Kobayashi-san. Il sifflotait gaiement, portant ses sacs et ses cartons en dessous les bras tout en arborant une attitude fière avec une démarche cadencée. Il s'arrêtait toutefois lorsque Daisuke s'adressait de nouveau à lui, le rivant de ses prunelles d'un gris orageux qui semblaient sortir de leurs orbites. Il n'avait pas l'air de comprendre la question, réfléchissait un instant en passant ses doigts dans sa barbe mal taillée... « Hum et bien... » Cela semblait lui prendre un certain temps pour connecter ses neurones certainement moins vifs à cause des aléas de l'existence d'une personne de rue comme le faim, le froid, la soif... Mais il finit par frapper dans ses mains, en écarquillant grand les yeux. « Moi ce que j'adore, c'est le thé noir ! C'est fort, corsé et tu le sens bien sur tes papilles ! Je l'aime quand même avec un peu de sucre pour casser la force du breuvage. Ca doit être mon côté raffiné ! » Il se mit à exploser de rire, assez fière de sa boutade alors même qu'il n'y avait clairement rien de distingué chez lui, du moins en apparence.
Les trois silhouettes s'avançaient ainsi dans la nuit, parlant de tout et de rien alors que le clochard leur racontait quelques anecdotes de rue, parfois amusantes, tantôt assez rudes de celles qui serraient le cœur. Mais on pouvait au moins lui accorder une chose : il ne perdait pas de sa bonne humeur. Une fois arrivé à l'église, l'homme d'une cinquantaine d'années leva les yeux sur la façade puis déposait ses affaires avant de faire un signe de croix maladroit et rapide. Il rivait ensuite son regard vers les deux autres, leur dédiant un sourire auquel il manquait une ou deux dents. « Je suis même pas croyant ha ha ha ! » Ca le faisait rire et Anzu ne put que lui rendre son sourire, assez attendrie par ce vieil homme qui passait ses jours dehors, ignoré du reste du monde et dont tout le monde se fichait éperdument. Elle lui aura au moins octroyé une soirée de répit, dans cette ambiance si sombre. « Il est temps pour nous de vous quitter Kazega-san. Passez une bonne nuit et faites attention à vous » L'anonyme de la société, à ces propos, marqua une révérence silencieuse puis claqua la langue sur son palais. « Vous en faites pas les gosses. C'est la vie après tout. Portez vous bien et merci pour ce moment charmant. Vous êtes vraiment chouettes » Sur ces mots, les deux lycans tournaient les talons pour le laisser sur le perron.
Il attendait un instant, les observant de loin jusqu'à ce que leur ombre disparaisse dans l'obscurité. « Aaah, ça me fait vraiment de la peine... » Lorsqu'ils furent assez loin, ils reprenaient ses cartons pour se diriger dans une ruelle où personne ne passait, envahie seulement de déchets en tous genres avant de se poser là, à côté d'une poubelle. De sa poche effilochée, il sortait un cigare déjà entamé avec un briquet pour le mettre à sa bouche et l'allumer. De l'autre main, il se saisissait dans l'un de ses sacs d'un crayon et d'un carnet qu'il posait sur ses genoux en tirant sur sa fumette. « Anzu... et Daisuke... » murmurait-il pour lui-même en gravant leurs prénoms sur le papier jauni à la suite d'une longue liste qu'il avait pris soin de notifier au fur et à mesure depuis quelques jours déjà. « Pourquoi n'étiez-vous que deux ? Ca me paraît bien suspect. Qu'est-ce que t'en penses, Orgueil ? » Il s'emparait alors de son poignard, dissimulé dans sa chaussure, sous son pantalon. La lame n'avait pas spécifiquement réagi en la présence des deux gamins. « Alors d'après toi, ce ne sont pas des vampires hein ? Ouep. Tu l'aurai senti sinon » C'était sa meilleure amie, après tout, elle ne lui aurait pas caché une telle information. Elle se mettait à briller normalement, d'une lueur bleutée, en présence de ces suceurs de sang. Lorsqu'il avait récupéré ses sacs, il avait jeté un œil rapide sur elle et n'avait pas réagi. « D'habitude, ces gars-là sortent faire leur patrouille sur des groupes composés de quatre à cinq personnes, principalement humains. Mais quand un vampire est convié, le groupe est réduit à trois personnes. » En terme d'effectif, il avait totalisé un nombre d'une cinquantaine de hunters, dont quatre vampires de ce qu'il avait pu observer du moins. « Hermansson n'aurait jamais laissé ces gosses tous les deux s'il n'était pas certain qu'ils ne craignent rien. En plus, il n'avait pas d'arme avec eux » Il tournait la lame un peu sur elle-même, s'adressant à elle de nouveau. « Cela veut donc dire ma chère, que nous avons bien affaire également à des lycans, comme je l'avais bien imaginé » Il tirait une nouvelle latte pour laisser échapper une volute de fumée épaisse. « C'est le chef qui va être content d'apprendre ça » Il dodelinait de la tête, affichant une légère grimace. « en même temps fallait s'y attendre de la part de notre brave Hermansson. C'est un dirigeant qui sait mener sa barque » Il se mit à froncer des sourcils en râlant un peu « Non ! Non Orgueil ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, notre meneur aussi gère son affaire -enfin en omettant son origine scientifique- mais je veux dire... Disons qu'il va avoir du boulot » Il se massait les tempes, réfléchissant un peu. Il manquait clairement de sommeil mais ça ne l'empêchait pas d'avoir l'esprit tout éveillé « Il va falloir surveiller ça de près. En attendant, que dis-tu d'un bon thé à Bonsecours ? Ce cher Kobayashi sera peut-être dans le coin, ça nous donnera l'occasion d'en apprendre plus sur ces deux-là. Après tout, ils font partis de la même organisation »
Oui, il avait de la suite dans les idées. Il devait son statut à son intelligence et la sympathie naturelle qui appelait facilement la confiance. Ce rôle de clochard lui facilitait bien la tâche, car il inspirait plus de pitié et lui permettait d'être invisible aux yeux du monde pour faire ses recherches tranquillement, sans être embêté ni même soupçonné. Qui viendrait le suspecter lui, un pauvre type qui vivait dans la rue ? Aah, les humains étaient quand même bien tristes. S'il était investi dans l'Ordre, ça ne l'empêchait pas d'en penser du mal également. Parfois, cela lui fendait le cœur de devoir agir ainsi, même s'il n'en disait rien. Et pour sûr, il n'était pas le seul mais il devait se méfier sous peine de finir la tête plantée sur un piquet. « J'aime bien ces mioches » soufflait-il du nez « Ils ont l'air d'être des personnes biens ». Souvent, il confiait ses pensées à son poignard et si elle ne lui répondait pas, il avait l'intime conviction qu'elle pouvait le comprendre. « Ouais je sais ce que tu penses. Je devrai éviter de penser ça mais parfois, tout ça me fatigue. » A force de se faire aborder par les chevaliers des ombres, il avait fini malgré lui par les envier. C'était plus doux, plus correct surtout. Est-ce que Dieu voulait réellement l'extinction des êtres surnaturels, ceux qualifiés comme des monstres ? Il aurait au moins aimé lui poser la question, pour être sûr, pour soulager sa conscience qui le tiraillait par moment. Le général doutait de sa cause réelle. Cette organisation l'avait vu grandir, l'avait nourri et entraîné pour faire de lui un vaillant petit soldat ou du moins, un pion savant sur cet échiquier énorme. Il ne savait pas tout mais il devinait beaucoup de choses parce qu'en soi, il avait été formé pour être doué avant tout le reste.
« Je vais lui faire part de tout ça » Puis tout à coup, il se mit à ronchonner « Quoi je fais que ce qui m'arrange ?! » Il savait très bien de quoi il en retournait. « Ah... Vilhelm... » Il se grattait l'arrière du crâne. « Ça, ce sera notre petit secret à tous les deux mon amie » Il ne vendrait pas la mèche, pas tout de suite. C'était bien d'avoir des cartes dans sa manche, juste au cas où. « De toute façon, à mon humble avis, nous nous embarquons dans une histoire qui va nous coûter cher. Je ne suis pas certain que la Providence soit avec nous cette fois-ci. Le sang n'aura pas fini de couler, ma belle » Péniblement, il se relevait donc pour se diriger vers l'église qui se trouvait logiquement en terrain ennemi. Mais ironiquement, il n'en éprouvait pas de malaise pour autant. Mais s'il pensait bien dormir cette nuit, finalement, il savait d'avance que sa conscience allait lui gâcher ce moment de paix. Il éprouvait déjà des remords mais c'était un luxe qui ne lui était pas permis, quand on était le Général Mikara dans les rangs de Renfield.
Kazega -san quant à lui s'était contenté de hocher la tête silencieusement, la mine subitement plus triste mais cette expression disparaissait assez vite dans l'entrain de cette petite balade nocturne pour l'amener au refuge dirigé par Kobayashi-san. Il sifflotait gaiement, portant ses sacs et ses cartons en dessous les bras tout en arborant une attitude fière avec une démarche cadencée. Il s'arrêtait toutefois lorsque Daisuke s'adressait de nouveau à lui, le rivant de ses prunelles d'un gris orageux qui semblaient sortir de leurs orbites. Il n'avait pas l'air de comprendre la question, réfléchissait un instant en passant ses doigts dans sa barbe mal taillée... « Hum et bien... » Cela semblait lui prendre un certain temps pour connecter ses neurones certainement moins vifs à cause des aléas de l'existence d'une personne de rue comme le faim, le froid, la soif... Mais il finit par frapper dans ses mains, en écarquillant grand les yeux. « Moi ce que j'adore, c'est le thé noir ! C'est fort, corsé et tu le sens bien sur tes papilles ! Je l'aime quand même avec un peu de sucre pour casser la force du breuvage. Ca doit être mon côté raffiné ! » Il se mit à exploser de rire, assez fière de sa boutade alors même qu'il n'y avait clairement rien de distingué chez lui, du moins en apparence.
Les trois silhouettes s'avançaient ainsi dans la nuit, parlant de tout et de rien alors que le clochard leur racontait quelques anecdotes de rue, parfois amusantes, tantôt assez rudes de celles qui serraient le cœur. Mais on pouvait au moins lui accorder une chose : il ne perdait pas de sa bonne humeur. Une fois arrivé à l'église, l'homme d'une cinquantaine d'années leva les yeux sur la façade puis déposait ses affaires avant de faire un signe de croix maladroit et rapide. Il rivait ensuite son regard vers les deux autres, leur dédiant un sourire auquel il manquait une ou deux dents. « Je suis même pas croyant ha ha ha ! » Ca le faisait rire et Anzu ne put que lui rendre son sourire, assez attendrie par ce vieil homme qui passait ses jours dehors, ignoré du reste du monde et dont tout le monde se fichait éperdument. Elle lui aura au moins octroyé une soirée de répit, dans cette ambiance si sombre. « Il est temps pour nous de vous quitter Kazega-san. Passez une bonne nuit et faites attention à vous » L'anonyme de la société, à ces propos, marqua une révérence silencieuse puis claqua la langue sur son palais. « Vous en faites pas les gosses. C'est la vie après tout. Portez vous bien et merci pour ce moment charmant. Vous êtes vraiment chouettes » Sur ces mots, les deux lycans tournaient les talons pour le laisser sur le perron.
Il attendait un instant, les observant de loin jusqu'à ce que leur ombre disparaisse dans l'obscurité. « Aaah, ça me fait vraiment de la peine... » Lorsqu'ils furent assez loin, ils reprenaient ses cartons pour se diriger dans une ruelle où personne ne passait, envahie seulement de déchets en tous genres avant de se poser là, à côté d'une poubelle. De sa poche effilochée, il sortait un cigare déjà entamé avec un briquet pour le mettre à sa bouche et l'allumer. De l'autre main, il se saisissait dans l'un de ses sacs d'un crayon et d'un carnet qu'il posait sur ses genoux en tirant sur sa fumette. « Anzu... et Daisuke... » murmurait-il pour lui-même en gravant leurs prénoms sur le papier jauni à la suite d'une longue liste qu'il avait pris soin de notifier au fur et à mesure depuis quelques jours déjà. « Pourquoi n'étiez-vous que deux ? Ca me paraît bien suspect. Qu'est-ce que t'en penses, Orgueil ? » Il s'emparait alors de son poignard, dissimulé dans sa chaussure, sous son pantalon. La lame n'avait pas spécifiquement réagi en la présence des deux gamins. « Alors d'après toi, ce ne sont pas des vampires hein ? Ouep. Tu l'aurai senti sinon » C'était sa meilleure amie, après tout, elle ne lui aurait pas caché une telle information. Elle se mettait à briller normalement, d'une lueur bleutée, en présence de ces suceurs de sang. Lorsqu'il avait récupéré ses sacs, il avait jeté un œil rapide sur elle et n'avait pas réagi. « D'habitude, ces gars-là sortent faire leur patrouille sur des groupes composés de quatre à cinq personnes, principalement humains. Mais quand un vampire est convié, le groupe est réduit à trois personnes. » En terme d'effectif, il avait totalisé un nombre d'une cinquantaine de hunters, dont quatre vampires de ce qu'il avait pu observer du moins. « Hermansson n'aurait jamais laissé ces gosses tous les deux s'il n'était pas certain qu'ils ne craignent rien. En plus, il n'avait pas d'arme avec eux » Il tournait la lame un peu sur elle-même, s'adressant à elle de nouveau. « Cela veut donc dire ma chère, que nous avons bien affaire également à des lycans, comme je l'avais bien imaginé » Il tirait une nouvelle latte pour laisser échapper une volute de fumée épaisse. « C'est le chef qui va être content d'apprendre ça » Il dodelinait de la tête, affichant une légère grimace. « en même temps fallait s'y attendre de la part de notre brave Hermansson. C'est un dirigeant qui sait mener sa barque » Il se mit à froncer des sourcils en râlant un peu « Non ! Non Orgueil ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, notre meneur aussi gère son affaire -enfin en omettant son origine scientifique- mais je veux dire... Disons qu'il va avoir du boulot » Il se massait les tempes, réfléchissant un peu. Il manquait clairement de sommeil mais ça ne l'empêchait pas d'avoir l'esprit tout éveillé « Il va falloir surveiller ça de près. En attendant, que dis-tu d'un bon thé à Bonsecours ? Ce cher Kobayashi sera peut-être dans le coin, ça nous donnera l'occasion d'en apprendre plus sur ces deux-là. Après tout, ils font partis de la même organisation »
Oui, il avait de la suite dans les idées. Il devait son statut à son intelligence et la sympathie naturelle qui appelait facilement la confiance. Ce rôle de clochard lui facilitait bien la tâche, car il inspirait plus de pitié et lui permettait d'être invisible aux yeux du monde pour faire ses recherches tranquillement, sans être embêté ni même soupçonné. Qui viendrait le suspecter lui, un pauvre type qui vivait dans la rue ? Aah, les humains étaient quand même bien tristes. S'il était investi dans l'Ordre, ça ne l'empêchait pas d'en penser du mal également. Parfois, cela lui fendait le cœur de devoir agir ainsi, même s'il n'en disait rien. Et pour sûr, il n'était pas le seul mais il devait se méfier sous peine de finir la tête plantée sur un piquet. « J'aime bien ces mioches » soufflait-il du nez « Ils ont l'air d'être des personnes biens ». Souvent, il confiait ses pensées à son poignard et si elle ne lui répondait pas, il avait l'intime conviction qu'elle pouvait le comprendre. « Ouais je sais ce que tu penses. Je devrai éviter de penser ça mais parfois, tout ça me fatigue. » A force de se faire aborder par les chevaliers des ombres, il avait fini malgré lui par les envier. C'était plus doux, plus correct surtout. Est-ce que Dieu voulait réellement l'extinction des êtres surnaturels, ceux qualifiés comme des monstres ? Il aurait au moins aimé lui poser la question, pour être sûr, pour soulager sa conscience qui le tiraillait par moment. Le général doutait de sa cause réelle. Cette organisation l'avait vu grandir, l'avait nourri et entraîné pour faire de lui un vaillant petit soldat ou du moins, un pion savant sur cet échiquier énorme. Il ne savait pas tout mais il devinait beaucoup de choses parce qu'en soi, il avait été formé pour être doué avant tout le reste.
« Je vais lui faire part de tout ça » Puis tout à coup, il se mit à ronchonner « Quoi je fais que ce qui m'arrange ?! » Il savait très bien de quoi il en retournait. « Ah... Vilhelm... » Il se grattait l'arrière du crâne. « Ça, ce sera notre petit secret à tous les deux mon amie » Il ne vendrait pas la mèche, pas tout de suite. C'était bien d'avoir des cartes dans sa manche, juste au cas où. « De toute façon, à mon humble avis, nous nous embarquons dans une histoire qui va nous coûter cher. Je ne suis pas certain que la Providence soit avec nous cette fois-ci. Le sang n'aura pas fini de couler, ma belle » Péniblement, il se relevait donc pour se diriger vers l'église qui se trouvait logiquement en terrain ennemi. Mais ironiquement, il n'en éprouvait pas de malaise pour autant. Mais s'il pensait bien dormir cette nuit, finalement, il savait d'avance que sa conscience allait lui gâcher ce moment de paix. Il éprouvait déjà des remords mais c'était un luxe qui ne lui était pas permis, quand on était le Général Mikara dans les rangs de Renfield.
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