La croix et la bannière [18/07/2018]
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Sarah F. Ryan#106259#106259#106259#106259#106259#106259
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Jeu 12 Aoû 2021 - 11:45
La croix et la bannière
Feat Alyssa & Sarah F. Lawford
La petit Alyssa était toujours sur la défensive, bien qu’elle y mît un peu du sien. Il n’y avait rien d’étonnant à cela. Cependant, quand on comparait au premières minutes de cette rencontre, il y avait une belle avancée majeure. Et ça, Sarah était certaine que Hermansson et le père Riku en seraient ravis. Comme quoi, tout n’était pas perdu.
La jeune fille se présenta à son tour. Le premier constat est qu’elle ne se considérait que par son prénom. Mais l’explication qui suivit permit à la Duchesse d’imaginer son ressenti. Elle n’arrivait pas à dire si cela était idiot ou non de penser ainsi. Toutefois, c’était compréhensible. Elle enchaina ensuite sur la peur d’elle-même et des vampires, de manière générale. Pour toute la souffrance endurée ? Il allait falloir éclaircir ce point. Aussi sur ce qu’elle a lu. Si cela n’était que des contes et des légendes sur eux-mêmes, la description devait être fortement biaisée.
Elle parla ensuite de son cursus à l’université. Enfin, il était plus correct de parler de ses cursus. Il était peut-être un peu présomptueux de sa part d’en tenter deux en même temps. Aussi, elle parla de ses difficultés. Mais cela restait logique à partir du moment où elle avait du raté… Au moins trois mois de cours. La Duchesse avait été très étonnée d’apprendre qu’ici, au Japon, la rentrée se faisait en avril, contrairement aux écoles européennes. Elle était aussi très souvent sermonnée. Cela n’étonna en rien la lady, vu l’aperçu du comportement que son vis-à-vis pouvait avoir. Elle était aussi un désastre culinaire. Voilà une information qui fit sourire, intérieurement. Elle se promit de demander quel était le plat qu’elle réussissait. Peut-être qu’un atelier cuisine durant les cours pour aider à la mettre en confiance serait une bonne idée. Après, Sarah n’était pas une excellente cuisinière. Elle savait juste préparer le thé à la perfection. Elle connaissait la température requise pour chaque thé et son temps d’infusion. On était britannique ou on ne l’était pas.
Le sujet vampire revint sur le tapis. Elle savait déjà qu’elle ne pouvait pas devenir humaine. De façon brutale ? Hum… Il était vrai qu’en lui racontant le précieux rêve de la jeune fille, Aaren et Riku s’était déjà occupé de tenter de la faire revenir à la réalité. Après réflexion, rien d’étonnant encore une fois. Par contre, une chose quoi avait énormément interpelé la demoiselle était les dernier mot. Alyssa se considérait comme un monstre. Là-dessus, il allait falloir travailler.
Sarah prit un moment pour réfléchir. Après cette tirade, elle ne savait pas par où reprendre la conversation. Elle se devait de traiter les choses une par une pour ne pas se perdre et s’éparpiller. Toutefois, la jeune fille reprit les devants. Elle enchaina une série de question qui firent froncer les sourcils de la Duchesse, et cela se répercutait sur son visage dans le rêve. Elle ne comprenait pas où la petite voulait en venir.
La Duchesse se décida de ne pas parler, pour l’instant, des humains transformés en vampires. Cela ferait l’affaire d’un autre cours, bien plus tard. Il y avait déjà assez à dire et à assimiler ainsi.
La demoiselle fit une courte pause pour laisser le temps à Alyssa d’assimiler tout ce qu’elle venait d’entendre. Il était certain qu’ils faudrait certainement recommencer ce cours. Il était loin d’être complet et ne grattait à peine la surface du monde vampirique.
La jeune fille se présenta à son tour. Le premier constat est qu’elle ne se considérait que par son prénom. Mais l’explication qui suivit permit à la Duchesse d’imaginer son ressenti. Elle n’arrivait pas à dire si cela était idiot ou non de penser ainsi. Toutefois, c’était compréhensible. Elle enchaina ensuite sur la peur d’elle-même et des vampires, de manière générale. Pour toute la souffrance endurée ? Il allait falloir éclaircir ce point. Aussi sur ce qu’elle a lu. Si cela n’était que des contes et des légendes sur eux-mêmes, la description devait être fortement biaisée.
Elle parla ensuite de son cursus à l’université. Enfin, il était plus correct de parler de ses cursus. Il était peut-être un peu présomptueux de sa part d’en tenter deux en même temps. Aussi, elle parla de ses difficultés. Mais cela restait logique à partir du moment où elle avait du raté… Au moins trois mois de cours. La Duchesse avait été très étonnée d’apprendre qu’ici, au Japon, la rentrée se faisait en avril, contrairement aux écoles européennes. Elle était aussi très souvent sermonnée. Cela n’étonna en rien la lady, vu l’aperçu du comportement que son vis-à-vis pouvait avoir. Elle était aussi un désastre culinaire. Voilà une information qui fit sourire, intérieurement. Elle se promit de demander quel était le plat qu’elle réussissait. Peut-être qu’un atelier cuisine durant les cours pour aider à la mettre en confiance serait une bonne idée. Après, Sarah n’était pas une excellente cuisinière. Elle savait juste préparer le thé à la perfection. Elle connaissait la température requise pour chaque thé et son temps d’infusion. On était britannique ou on ne l’était pas.
Le sujet vampire revint sur le tapis. Elle savait déjà qu’elle ne pouvait pas devenir humaine. De façon brutale ? Hum… Il était vrai qu’en lui racontant le précieux rêve de la jeune fille, Aaren et Riku s’était déjà occupé de tenter de la faire revenir à la réalité. Après réflexion, rien d’étonnant encore une fois. Par contre, une chose quoi avait énormément interpelé la demoiselle était les dernier mot. Alyssa se considérait comme un monstre. Là-dessus, il allait falloir travailler.
Sarah prit un moment pour réfléchir. Après cette tirade, elle ne savait pas par où reprendre la conversation. Elle se devait de traiter les choses une par une pour ne pas se perdre et s’éparpiller. Toutefois, la jeune fille reprit les devants. Elle enchaina une série de question qui firent froncer les sourcils de la Duchesse, et cela se répercutait sur son visage dans le rêve. Elle ne comprenait pas où la petite voulait en venir.
Sarah ▬ « Je vais être claire et franche : je ne vois pas ce que vous voulez dire par « Vous n’êtes pas une vampire lambda ». Je ne vois même pas pourquoi, pour une raison ou pour une autre, vous seriez plus importante qu’un autre vampire. Cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas importante. Mais pas plus, ni moins qu’un autre.
Je pense qu’il est peut-être temps de commencer le premier cours. Je ne sais pas ce que vous savez sur les vampires. Vous parlez de livre. Mais s’il s’agit de contes ou de légendes comme celles de Dracula, vous êtes alors très loin d’avoir les bonnes. Je ne promets pas de réponses courtes et précises, parce que je n’en ai pas. Mais si je vais tâcher de vous expliquer au mieux comment nous fonctionnons pour que vous puissiez tirer vos propres conclusions.
Tout d’abord, sachez que nous somme très peu nombreux. Sur tous les êtres humanoïdes vivant sur cette planète, nous devons être à peine huit milles. Les vampires sont une espèce rare, très rare même. C’est pour cette unique raison que la naissance d’un d’entre eux est si importante et que le décès d’un des nôtres est une perte lourde. Et, que cela vous déplaise, c’est le cas aussi pour vous.
Ensuite, il faut savoir que, pour les personnes nées vampires telles que nous, il y a trois classification. Cette dernière est en rapport à la pureté de notre sang. Tout d’abord, les plus rares et les plus puissants, des vampires au sang pur tel que moi. Nous sommes à peine quatre-vingts dans le monde. Nous sommes les vampires au sommet de leur puissance. Les plus forts et les plus rapides, disposant de pouvoirs propre à la pureté de notre sang vampirique. Vient ensuite des vampires au sang un peu moins pur. Il s’agit, de manière général de nobles dans la société vampirique. Ils sont moins rapides et forts, mais tout de même redoutables. La non-pureté fait qu’ils disposent uniquement qu’un seul pouvoir. Et, vous faites partie de cette catégorie. Pour information, nous en décomptons entre sept et huit cents seulement. Pour le reste, il s’agit de vampires au sang encore moins pur. Plus fort et rapide que des humains, mais pas autant que nous. Ils ne disposent d’aucun pouvoirs cependant. »
La Duchesse se décida de ne pas parler, pour l’instant, des humains transformés en vampires. Cela ferait l’affaire d’un autre cours, bien plus tard. Il y avait déjà assez à dire et à assimiler ainsi.
Sarah ▬ « Autre chose à savoir, les vampires sont répartis en sept clans. Chaque clan à a sa tête un chef venant d’une famille qui dirige depuis l’aube des temps le clan. D’une certaine manière, nous pouvons comparer ceci à une famille royale chez les humains. Le titre de chef est transmis de génération en génération. Comprenez donc que ce qui vaut à un clan ne l’est peut-être pas pour un autre puisque chaque chef dirige comme bon lui semble. Pour ma part, je ne peux vous parler que du fonctionnement du mien, les Backloy Ryan, dont le territoire est en Angleterre. La Japon, quant à lui, appartient au clan Shidara.
Pour les Backloy Ryan, une naissance est un événement d’une très grande importance. Et il ne viendrait pas à l’idée d’un vampire, je pense, d’abandonner un de ses enfants ainsi dans la nature. De ce fait, très chère, je ne sais pas pourquoi on vous à abandonner. Je ne connaissais même pas votre existence avant qu’Aaren m’en parle pour vous demander de vous instruire. Cependant, une chose est certaine, je pense que les personnes les plus apte à vous répondre sont vos parents. J’admets, toutefois, que ne pas savoir qui ils sont risque de rendre la tâche de les retrouvées ardues, surtout qu’il y a plusieurs possibilité. Soit tes parents étaient deux nobles. Soit un des deux était un sang pur et le deuxième un noble, un vampire moins pur ou un humain. Toutefois, je pense qu’il ne s’agit pas, pour un ou pour l’autre, d’une personne venant de mon clan.
En ce qui concerne le fait que personne ne soit venu vous récupérer à l’orphelinat. La plupart des vampires présent dans les environs sont du clan Shidara. Le fait qu’aucun d’entre eux ne soit pas intervenu doit dépendre d’une règle établie par le chef, Metuselah Shidara. Mais je ne suis pas certaine de ce que j’avance. Il n’est pas impossible non plus que ton caractère y soit aussi pour quelque chose. Si tu les accueillais comme tu m’as reçue. Je suis au grand regret de t’annoncer que je ne suis pas surprise qu’ils ne se soient pas approchés. »
La demoiselle fit une courte pause pour laisser le temps à Alyssa d’assimiler tout ce qu’elle venait d’entendre. Il était certain qu’ils faudrait certainement recommencer ce cours. Il était loin d’être complet et ne grattait à peine la surface du monde vampirique.
Sarah ▬ « En ce qui concerne ton apprentissage, cela ne m’apporte rien. Je rends juste service à deux connaissances. L’un d’eux fut là pour m’écouter durant une période de doutes. Aussi, comme je te l’ai dit, nous sommes peu nombreux. Je suis celle à qui on m’a demandé de t’apprendre tout ce qui a à savoir sur nous, chose qui aurait du être faite par tes parents. Il m’était inconcevable de laisser une petite fille dans l’ignorance totale de sa condition et des mœurs de celle-ci. Autant te tuer sur le champ. Nous sommes toutes les deux nées vampires. Mais l’assimilation et le contrôle de ce que nous sommes ne sont pas forcément naturells. Ce qui l’est, ce sont nos instincts, la soif. Le sang est la seule chose qui nous nourrit. Rien d’autres nous est nutritif. Tu me demande si je trouve ça naturel de prélever le sang des humains pour me nourrir. En réponse, j’ai d’autres questions. Trouves-tu normal que les humains élèvent du bétail pour en faire de la nourriture ? Trouves-tu normale qu’ils enferment des volailles dans des cages trop petites, ne les laissant même pas voir la lumière du jours avant de leur ôter la vies ? Trouves-tu normal qu’un chat se jette sur un oiseau et le déplume ? Trouves-tu normal qu’un crapaud gobe une mouche ? Qu’un lion arrache la chair un pauvre zèbre ou d’une pauvre antilope qui broutait tranquillement l’herbe ? »
"Répondre, éclaircir et argumenter"
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Lun 6 Sep 2021 - 1:22
Oulala... je prenais un retour sur demande de mes longues tirades. Ainsi la vampire devant moi, du moins version illusion me donnait énormément de données. J'avais du mal à tout saisir et à vrai dire depuis peu de temps, j'étais un peu devenu une machine à assimiler. J'espérais bien que tout ceci ne seraient pas des données de trop. Il semblait que je n'étais pas forcément très claire pour elle dans mes demandes et pourtant, elle répondait inconsciemment ce que je désirais savoir. J'écoutais, j'écoutais, j'écoutais chacune des paroles et j'analysais. Je ne sais pas si d'autres vampires étaient capable d'en faire autant, mais en ce qui me concerne, j'avais tellement de preuves à faire que je n'avais pas non plus le temps de perdre du temps.
Elle reprenait un à un mes différentes questions tout en rajoutant des choses que je n'avais pas demandé non plus. Déjà elle me parlait de mon préjugé selon les livres lu. J'avoue qu'elle ne me croit capable que de lire du Dracula qui clairement est une fiction parmi d'autres. Je préférais de loin les ouvrages parlant du surnaturelle en générale et spécifiquement ceux traitant des vampires. Alors à ce niveau je l'avais un peu mauvaise. J'assimilais alors le nombre de représentant de l'espèce vampirique. Ainsi j'étais en un sens soulagée de savoir qu'ils n'y en avait pas du tout autant que je l'imaginais. Cela ferait toujours 10 à 12 fois moins que ce que j'imaginais.
Naissance importante et décès également? MON CUL! Je suis quoi alors ? Le vilain petit canard qui n'aurait pas dû naître ? Sur ce point je me contenais. La pression commençait à remonter. Comment pouvait-elle me mettre dans le même panier ? Si je suis comme tout les semblables sachant que le nombre d'individu de l'espèce est aussi restreinte alors faut m'expliquer l'importance de mon abondons. Que l'on vienne pas me dire que c'est mon comportement, je n'étais qu'une nouvelle née.
Elle se mit à m'expliquer la classification de notre espèce. Je retenais aisément qu'elle faisait partie d'une minorité ce qui expliquait peut-être le melon. Je n'aimais pas ces termes de pureté du sang. Je trouvais ceci fort discriminatoire. M'enfin, elle me disait que je faisais partie de la catégorie qui était essentiellement composé de nobles. Cela me faisait une belle jambe. Je n'avais rien de noble.
Elle parlait ensuite de clans. Au nombre de sept et qu'elle faisait partie du clan dont le point d'origine est l'Angleterre. Selon ses dires son clan est très avenant de ce qui se passe pour l'un des leurs. Bien entendu il y aurait pu avoir une fuite mais cela est très peu plausible. A ce juste titre, cela éliminerait une appartenance possible et donc un responsable en moins de mes malheurs passés. Néanmoins, une information importante fit son apparition. Le Japon est le territoire des Shidara et selon ce qui pourrait en être, ils seraient responsable de tout mes maux. "Metuselah Shidara" voilà un nom de target à retenir. De part mon imagination, j'imaginais que ce chef devait être un espèce de "vieux crouton dégarnie".
Comment cela mon caractère? Au début quand j'espérais l'adoption à l'orphelinat, je n'étais pas haineuse envers les vampires. Du moins pas encore. Le temps et le désespoir ont simplement fait les choses.
J'aurais très bien pu réenchérir par une réponse, cependant je réfléchissais silencieusement. Je connaissais maintenant deux nom de clan. Celui de mon interlocutrice qui d'après ses dires rendrait son clan et ses membres non responsables. Les seconds, les Shidara étaient chez eux, donc les plus nombreux sur ce continent et selon comment ils pourraient fonctionner, pourrait être au minimum indirectement responsable. Je n'étais pas en train de trier qui était ou non à détester ou aimer les vampires selon leur clan, mais plutôt à relativiser et supporter la présence de certains dirons nous. Et puis bon que je le désirais ou non je devais supporter Sarah. Au moins, elle apportait des réponses, certaines que j'attendais ou espérais et d'autre non mais tout aussi utile.
Elle me renvoya ma remarque sur le sang en pleine figure avec des contres exemples qui en somment ne sont pas faux pour autant. Il était temps de pouvoir répondre à nouveau sur toute ces paroles.
Dans votre exemple il ne s'agit que d'espèce n'agissant que par instinct et n'ayant pas de capacité de raisonnement. Après... j'avoue ne pas avoir de véritable contre argument pour le bétail. C'est malheureux pour les animaux, ils n'ont rien demandé. Pour les volailles je ne savais même pas que cela se faisait. Je ne connais pas l'exterieur. Je me contente uniquement de faire ce que je dois pour faire mes preuves auprès d'Hermansson-sama et du père Riku. Mais d'un point de vu vampire et humain. Pourquoi pas simplement demander gentiment du sang ou prendre du sang animal par substitution? A cause des agissements de l'espèce vampire, les humains ont peur que je les mordes et m'évitent ou se méfient du moins pour ceux et celles qui savent ce que je suis. J'aime pas me cacher où ressentir la peur à mon égard...
Pour revenir sur certains de vos dires, mon caractère n'a rien à voir. A l'époque de l'orphelinat j'étais bien plus jeune et je ne vous détestais pas encore. J'espérais que des vampires m'adoptes où même des humains. Mais si ce que vous me dite est vrai pour vous et votre clan alors ça réduit mes recherches. Cela rend aussi les Shidara au minimum indirectement responsable de mes 18 dernières années. Des vampires j'en ai sentis et vu passer non loin de l'orphelinat pas un à trouvé cela bizarre de voir une enfant comme moi ou s'en est soucier. C'est part vos dire que je peux éliminé votre clan de l'équation. Si vous m'aviez trouvé dans cet orphelinat une décennie plus tôt au moins vous ne m'auriez pas laissé seule dedans... du moins je ne pense pas... Ou alors ce que vous me dites sur les naissances et décès et leur importance est faux. Je ne vous jettes pas la pierre. Je sais que mes paroles peuvent être égoïstes pour vous, mais pour moi, elles sont légitimes car je ne sais pas où je me situe la dedans et j'ai besoin d'être réconforté, mais pas par ce que je désire entendre, mais la réalité.
Je ne serais pas là à vous écouter aujourd'hui, si j'avais eu des parents et ou un clan. Au moins je sais qu'il y a surement 1 sur 80 représentant de vampires... dirigeant que j'ai toute raison de détester et ou 2 sur 700~800 de mes semblables et ou 1 vampire commun ou 1 humain à détester aussi. Mmm j'aurais plus de chance de retrouver en fouillant chez les vampires. A vrai dire j'aimerai une explication avec mes parents si on les retrouves et à défaut avec le clan responsable. Pour pouvoir tourner la page.
Et disons que comme échange de bon procédé par ce que vous m'avez dit et vous me dite...mmm je ne peux pas dire que je vous apprécie, je ne vous connais pas, mais au moins... je vous supporte et je ne vous détestes plus.
Concernant les livres, Dracula c'est de la fiction. Je préférais les ouvrages qui parlaient des être surnaturelles plus comme une espèce de biographie ou documentaire...
Ah et au sujet de mon terme vampire lambda, ne cherchez pas, sans le savoir vous avez répondu à ma question.
Excusez moi, mais je n'aime pas parler de therme de pureté du sang pour cela que je trouve des termes plus civilisé à mon opinion. Je trouve ceci dégradant pour ceux qui ne font pas partie des 80 membres et ça pourrait les vexer. D'autant que si je comprends bien vos explications et après reflexion, à un moment ou un autre un humain s'est glissé dans la conception d'un enfant avec un vampire. Alors savoir que j'ai un peu de sang humain même si c'est une fine gouttelette, me rassure et que d'un point de vue dire qu'il m'est incapable de vivre comme une humaine est faux et qu'autre mon régime alimentaire il m'est tout à fait possible de l'être.
Je faisais un sourire optimiste devant mon interlocutrice. Moi qui me détestais d'être une vampire. Savoir où je me situe dans cette population finalement par les paroles de Sarah, me réconforta. Je ne serais jamais humaine certes, mais la coexistence est possible jusqu' à la procréation. Et donc j'ai malgré tout un peu d'humanité dans tout ce vampirisme. C'étais une argumentation un peu niaise, mais bon en petite vampirette que j'étais, gagner des points avec moi était une bonne chose pour Sarah. Et avec une explication bien qu'incomplète j'avais déduit d'autre chose. Plus elle pouvait être en accord où me faire plaisir et plus je l'écouterai.
Elle reprenait un à un mes différentes questions tout en rajoutant des choses que je n'avais pas demandé non plus. Déjà elle me parlait de mon préjugé selon les livres lu. J'avoue qu'elle ne me croit capable que de lire du Dracula qui clairement est une fiction parmi d'autres. Je préférais de loin les ouvrages parlant du surnaturelle en générale et spécifiquement ceux traitant des vampires. Alors à ce niveau je l'avais un peu mauvaise. J'assimilais alors le nombre de représentant de l'espèce vampirique. Ainsi j'étais en un sens soulagée de savoir qu'ils n'y en avait pas du tout autant que je l'imaginais. Cela ferait toujours 10 à 12 fois moins que ce que j'imaginais.
Naissance importante et décès également? MON CUL! Je suis quoi alors ? Le vilain petit canard qui n'aurait pas dû naître ? Sur ce point je me contenais. La pression commençait à remonter. Comment pouvait-elle me mettre dans le même panier ? Si je suis comme tout les semblables sachant que le nombre d'individu de l'espèce est aussi restreinte alors faut m'expliquer l'importance de mon abondons. Que l'on vienne pas me dire que c'est mon comportement, je n'étais qu'une nouvelle née.
Elle se mit à m'expliquer la classification de notre espèce. Je retenais aisément qu'elle faisait partie d'une minorité ce qui expliquait peut-être le melon. Je n'aimais pas ces termes de pureté du sang. Je trouvais ceci fort discriminatoire. M'enfin, elle me disait que je faisais partie de la catégorie qui était essentiellement composé de nobles. Cela me faisait une belle jambe. Je n'avais rien de noble.
Elle parlait ensuite de clans. Au nombre de sept et qu'elle faisait partie du clan dont le point d'origine est l'Angleterre. Selon ses dires son clan est très avenant de ce qui se passe pour l'un des leurs. Bien entendu il y aurait pu avoir une fuite mais cela est très peu plausible. A ce juste titre, cela éliminerait une appartenance possible et donc un responsable en moins de mes malheurs passés. Néanmoins, une information importante fit son apparition. Le Japon est le territoire des Shidara et selon ce qui pourrait en être, ils seraient responsable de tout mes maux. "Metuselah Shidara" voilà un nom de target à retenir. De part mon imagination, j'imaginais que ce chef devait être un espèce de "vieux crouton dégarnie".
Comment cela mon caractère? Au début quand j'espérais l'adoption à l'orphelinat, je n'étais pas haineuse envers les vampires. Du moins pas encore. Le temps et le désespoir ont simplement fait les choses.
J'aurais très bien pu réenchérir par une réponse, cependant je réfléchissais silencieusement. Je connaissais maintenant deux nom de clan. Celui de mon interlocutrice qui d'après ses dires rendrait son clan et ses membres non responsables. Les seconds, les Shidara étaient chez eux, donc les plus nombreux sur ce continent et selon comment ils pourraient fonctionner, pourrait être au minimum indirectement responsable. Je n'étais pas en train de trier qui était ou non à détester ou aimer les vampires selon leur clan, mais plutôt à relativiser et supporter la présence de certains dirons nous. Et puis bon que je le désirais ou non je devais supporter Sarah. Au moins, elle apportait des réponses, certaines que j'attendais ou espérais et d'autre non mais tout aussi utile.
Elle me renvoya ma remarque sur le sang en pleine figure avec des contres exemples qui en somment ne sont pas faux pour autant. Il était temps de pouvoir répondre à nouveau sur toute ces paroles.
Dans votre exemple il ne s'agit que d'espèce n'agissant que par instinct et n'ayant pas de capacité de raisonnement. Après... j'avoue ne pas avoir de véritable contre argument pour le bétail. C'est malheureux pour les animaux, ils n'ont rien demandé. Pour les volailles je ne savais même pas que cela se faisait. Je ne connais pas l'exterieur. Je me contente uniquement de faire ce que je dois pour faire mes preuves auprès d'Hermansson-sama et du père Riku. Mais d'un point de vu vampire et humain. Pourquoi pas simplement demander gentiment du sang ou prendre du sang animal par substitution? A cause des agissements de l'espèce vampire, les humains ont peur que je les mordes et m'évitent ou se méfient du moins pour ceux et celles qui savent ce que je suis. J'aime pas me cacher où ressentir la peur à mon égard...
Pour revenir sur certains de vos dires, mon caractère n'a rien à voir. A l'époque de l'orphelinat j'étais bien plus jeune et je ne vous détestais pas encore. J'espérais que des vampires m'adoptes où même des humains. Mais si ce que vous me dite est vrai pour vous et votre clan alors ça réduit mes recherches. Cela rend aussi les Shidara au minimum indirectement responsable de mes 18 dernières années. Des vampires j'en ai sentis et vu passer non loin de l'orphelinat pas un à trouvé cela bizarre de voir une enfant comme moi ou s'en est soucier. C'est part vos dire que je peux éliminé votre clan de l'équation. Si vous m'aviez trouvé dans cet orphelinat une décennie plus tôt au moins vous ne m'auriez pas laissé seule dedans... du moins je ne pense pas... Ou alors ce que vous me dites sur les naissances et décès et leur importance est faux. Je ne vous jettes pas la pierre. Je sais que mes paroles peuvent être égoïstes pour vous, mais pour moi, elles sont légitimes car je ne sais pas où je me situe la dedans et j'ai besoin d'être réconforté, mais pas par ce que je désire entendre, mais la réalité.
Je ne serais pas là à vous écouter aujourd'hui, si j'avais eu des parents et ou un clan. Au moins je sais qu'il y a surement 1 sur 80 représentant de vampires... dirigeant que j'ai toute raison de détester et ou 2 sur 700~800 de mes semblables et ou 1 vampire commun ou 1 humain à détester aussi. Mmm j'aurais plus de chance de retrouver en fouillant chez les vampires. A vrai dire j'aimerai une explication avec mes parents si on les retrouves et à défaut avec le clan responsable. Pour pouvoir tourner la page.
Et disons que comme échange de bon procédé par ce que vous m'avez dit et vous me dite...mmm je ne peux pas dire que je vous apprécie, je ne vous connais pas, mais au moins... je vous supporte et je ne vous détestes plus.
Concernant les livres, Dracula c'est de la fiction. Je préférais les ouvrages qui parlaient des être surnaturelles plus comme une espèce de biographie ou documentaire...
Ah et au sujet de mon terme vampire lambda, ne cherchez pas, sans le savoir vous avez répondu à ma question.
Excusez moi, mais je n'aime pas parler de therme de pureté du sang pour cela que je trouve des termes plus civilisé à mon opinion. Je trouve ceci dégradant pour ceux qui ne font pas partie des 80 membres et ça pourrait les vexer. D'autant que si je comprends bien vos explications et après reflexion, à un moment ou un autre un humain s'est glissé dans la conception d'un enfant avec un vampire. Alors savoir que j'ai un peu de sang humain même si c'est une fine gouttelette, me rassure et que d'un point de vue dire qu'il m'est incapable de vivre comme une humaine est faux et qu'autre mon régime alimentaire il m'est tout à fait possible de l'être.
Je faisais un sourire optimiste devant mon interlocutrice. Moi qui me détestais d'être une vampire. Savoir où je me situe dans cette population finalement par les paroles de Sarah, me réconforta. Je ne serais jamais humaine certes, mais la coexistence est possible jusqu' à la procréation. Et donc j'ai malgré tout un peu d'humanité dans tout ce vampirisme. C'étais une argumentation un peu niaise, mais bon en petite vampirette que j'étais, gagner des points avec moi était une bonne chose pour Sarah. Et avec une explication bien qu'incomplète j'avais déduit d'autre chose. Plus elle pouvait être en accord où me faire plaisir et plus je l'écouterai.
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Mar 7 Sep 2021 - 11:18
La croix et la bannière
Feat Alyssa & Sarah F. Lawford
Aussi étrange que cela puisse paraitre, la Duchesse fut écoutée, avec attention, tout le long de sa tirade par la jeune fille. Peut-être était-ce parce que, pour la première fois, quelqu’un prenait le temps de l’écouter et tentait de lui apporter des réponses. La discussion entre les deux demoiselles commençait enfin à prendre une tournure intéressante, pour les deux. Et cela aurait pu commencer bien plus tôt si une certaine jeune fille n’était pas aussi têtue et peu respectueuse de sa parole. Mais cela ne servait à rien de remuer le couteau dans la plaie. Cela serait même contreproductif.
Quand Sarah eut fini, Alyssa prit son tour de parole et la jeune lady l’écouta sans l’interrompre. Son interlocutrice revint sur l’orphelinat et sur le fait qu’elle n’était pas ainsi quand elle était plus jeune. Vérité ou mauvaise foi ? Impossible de le dire. Mais cela ne servait à rien de s’aventurer davantage sur le sujet, du moins pour l’instant. Par contre, il fallait rectifier le tir sur certains points, puisque que la jeune vampire semblait prendre pour des faits des suppositions. Toutefois, elle comprenait ce besoin d’avoir des réponses.
Le ton de la demoiselle était doux, encore une fois. Même si les mots étaient toujours un peu durs. Durs de réalité, de fatalité. Mais la demoiselle était dans ce monde depuis sa naissance et ses parents s’étaient occupés de son éducation pendant un long moment, ne négligeant aucun détail de la réalité vampirique. Son regard était doux aussi, compatissant. Il n’était pas difficile de comprendre son point de vue mais il était fortement erroné sur assez bien de points.
Quand Sarah eut fini, Alyssa prit son tour de parole et la jeune lady l’écouta sans l’interrompre. Son interlocutrice revint sur l’orphelinat et sur le fait qu’elle n’était pas ainsi quand elle était plus jeune. Vérité ou mauvaise foi ? Impossible de le dire. Mais cela ne servait à rien de s’aventurer davantage sur le sujet, du moins pour l’instant. Par contre, il fallait rectifier le tir sur certains points, puisque que la jeune vampire semblait prendre pour des faits des suppositions. Toutefois, elle comprenait ce besoin d’avoir des réponses.
Sarah ▬ « Je vois… Reprenons depuis le début, donc. Premièrement, j’aimerais que vous ne preniez pas pour acquis les suppositions que je fais. Je parle ici du clan Shidara. Vous semblez certaine qu’il est responsable de vos années à l’orphelinat. Je le répète : C’est ce que je pense aussi, mais je n’en suis pas certaine. Encore une fois, je ne peux parler avec certitude que de mon clan et de ses règles. Et chaque clan est régi par son chef de la manière qu’il l’entend. Attendez d’avoir fait la lumière sur ce point avant de vous jeter tête baissée sur des suppositions. Faisons en sorte de vérifier cette hypothèse, après, vous pourrez agir en conséquence. Si vous vous obstiniez sur cette idée alors qu’elle est erronée, vous risquez de le regretter amèrement. Je comprends aussi le besoin d’avoir des réponses sur votre abandon. Je ne promets pas de pouvoir trouver vos parents, mais je peux tenter de chercher qu’ils sont avec vous. La tâche sera ardue. Il vous faudra être patiente.
Pour revenir sur les fictions en tout genre, vous n’avez peut-être pas lu les histoires du conte Dracula mais vous avez vécu, je le rappelle, dans un monde humain. Un monde qui, en réalité, à bien peu de connaissance sur le monde surnaturel. Nous, vampires, visons cachés dans l’ombre de l’humanité depuis des siècles, tirant pour certains les ficelles depuis notre cachette. Nous sommes sous la lumière des projecteurs que depuis peu de temps. Pensez-vous donc réellement que ces soi-disant documentaires sur nous soit un tant soit peu réalistes ? La réponse est non, très chère. Pour la plupart, la majorité des choses dites sont loin de la réalité. Est-ce que je suis actuellement en train de roder dans un recoin reculé d’une ruelle pour guetter après une proie, non. A vrai dire, j’ai horreur de cette idée. Si j’en ai l’occasion, je préfère me faire fournir une poche de sang dans une clinique. Je ne mords que si cela s’avère être la seule et unique solution. Et je préfère que ce soit sur une personne consentante, si possible. Nous sommes énormément dans ce cas. Les seuls cas qui pourraient correspondre… Et bien sont des vampires rendus fous par la soif. Ces cas sont rares mais ils existent, hélas. Ces vampires ne sont plus alors capables de raisons et n’agissent que par instinct. Le plus brut et le plus primaire, comme les animaux. Encore une fois, pouvez-vous réellement reprocher à un chat de chasser pour calmer sa faim ? »
Le ton de la demoiselle était doux, encore une fois. Même si les mots étaient toujours un peu durs. Durs de réalité, de fatalité. Mais la demoiselle était dans ce monde depuis sa naissance et ses parents s’étaient occupés de son éducation pendant un long moment, ne négligeant aucun détail de la réalité vampirique. Son regard était doux aussi, compatissant. Il n’était pas difficile de comprendre son point de vue mais il était fortement erroné sur assez bien de points.
Sarah ▬ « Pour en revenir à cette histoire de pureté de sang. Même si vous ne l’aimez pas, c’est un fait. Dans votre cas, vous êtes moins puissant et rapide que moi mais plus que le reste de la population vampirique. Ce n’est pas une différence anecdotique, elle est flagrante. L’écart est bel et bien creusé. Par exemple, vous pourriez tenter tout ce que vous voulez, vous ne pourrez jamais me battre, même avec la meilleure volonté du monde. Mais vous ne ferez qu’une bouchée des vampires moins puissant. D’ailleurs, cela se ressent même. Vous avez même dû faire l’expérience. Vous avez dit avoir ressenti assez bien de vampires durant vos années à l’orphelinat. Cela a du jouer aussi sur le fait que certains vampires ne vous adoptent pas. Les plus faibles auraient peut-être bien voulu vous élever mais ils n’auraient rien pu faire si vous vous étiez rebellé contre eux.
Aussi, je comprends quand vous dites que vous vous sentez en partie humaine parce que votre sang n’est pas pur. Toutefois, je suis désolé mais il faut que vous compreniez bien ce fait. Vous n’avez rien d’humain. Mis à part l’apparence et la même faculté de réflexion. Leur nourriture ne nous sert à rien, mis à part le plaisir gustatif. Il ne nous rassasie pas. Nous avons besoin de sang. Nous sommes plus fort et plus rapide. Aussi, une lignée de vampire aura beau procréer de génération en génération, les enfants seront toujours vampires. Il n’y aura jamais d’humains. Et nous vivons plus longtemps. Je dirais même éternellement, puisque le temps n’est pas une fatalité pour nous. Les plus vieux vampires ont déjà vécu deux millénaires et en connaitrons d’autres si personne ne vient le éliminier. Au beau d’un certain moment, vous allez cesser de vieillir pour garder la même apparence pour le reste de votre vie. Tiens, question sérieuse. Quel âge pensez-vous que j’ai ? »
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Lun 11 Oct 2021 - 1:32
Quand avais je cessée d'être hostile au point de discuter bien que de façon illusoire avec mon interlocutrice ? Je croyais bien, que c'est surement la première à m'écouter et aussi à ne pas m'assassiner verbalement. Après que j'eu fini ma longue tirade, elle était repartit pour rebondir dessus ou avancer. Bien entendu, le nombre d'informations fusaient. Etrangement, j'assimilait plutôt rapidement. Peut-être oui, je supposais plusieurs choses avec ce que je pouvais apprendre. Ce que mon interlocutrice ne tarda pas à me rectifier. J'avais fini par en oublier mon animosité envers elle. Peut-être me trompais-je sur son compte? Je n'en étais pas encore sûr. La première chose était que je ne devais pas prendre pour acquis toutes mes suppositions selon ses paroles. Qu'il fallait plutôt fouiller et ou enquêter pour lever le voile sur les mystères qui pouvaient m'entourer. C'est vrai que ce monde que je ne connaissais pas était surement bien plus étendu que je ne pouvais l'imaginer. Elle me proposait alors son aide dans la recherche de réponse. Pouvais-je lui faire confiance à ce point? Qu'est ce qu'elle y gagne?
Je n'eu pas le temps d'y répondre de suite puisqu'elle continuait de rectifier certains points. Notamment concernant ma vision erronée des vampires dû à mon éducation humaine de la vie. Je ne savais pas trop où elle voulait en venir avec tout ça, mais il m'était difficile de concevoir soit un mensonge, soit une ignorance venant des humains. Naturellement, il y avait des choses que je savais erronées étant hélas moi même une vampire. Cependant, pas tout était à jeter. Elle me parlait alors un peu d'elle. Elle semblait être comme moi dans le principe sauf pour ce qui est de mordre même si elle disait que c'était d'extrême nécessité. Mordre quelqu'un était au dessus de mes forces. J'avais très mal vécu l'expérience et je m'étais juré de ne jamais plus recommencer.
Attendez une seconde... Des vampires fous ? Alors il y en a ? Ce n'était pas un mythe ? Cela explique finalement toute l'attention particulière des hunters à mon égard. Avaient-ils peur que je finisse folle ? Voila un nouveau sujet qui attirait ma curiosité. Comment devenions nous fou ? Puis elle me refit à nouveau l'exemple du chat. La encore ça ne collait pas non plus puisque le chat bien qu'il agisse d'instinct peut très bien décider de ne pas chasser. On pourrait croire que je jouais sur les mots pour avoir raison, mais ce n'était guère le cas. Elle me parlait de fou dénué de raison et limité à l'instinct primaire. Cela ne correspondait pas à un chat pour moi et ceux même s'il était frappé de sa folie nocturne pour jouer.
Je réfléchissais beaucoup et à vrai dire ce n'étais pas terminé. En effet, mon interlocutrice reprenait ses corrections à mon égard. Elle reprit cette histoire de différence de puissance. Elle avait l'air de bien insister sur ce point peut-être même qu'elle aimait le faire savoir et en soit qu'avais je en faire de la puissance ? Je m'en fichais et pire encore cette puissance dont elle parlait me ruinait la vie. Une malédiction plutôt qu'un don et incontrôlable de surcroit. Je m'en serais bien passée. Néanmoins ce n'était pas ceci qui me dérangeait le plus. C'était l'expression "pureté du sang" qui me faisait dresser le poil. Mais la réalité de l'anecdote orphelina me concernant à cause de ce fichu "pureté du sang" une cause de plus à la non adoption par crainte de rébellion ? Mais purée, je faisais partie d'une espèce remplie de "cons" ou comment ça se passe ? En gros pas assez "pur" selon certains pour être intéressante et trop "pur" pour d'autre pour oser se mouiller. Y a aucune notion d'amour dans la race des vampires. Malheureux pour eux et encore pire pour moi qui recherchais l'affection et de l'amour. En un sens, Sarah me montrait par ses explications quelques bonnes choses comme les pires. Elle faisait preuve de réalité et franchise. J'appréciais ça même si j'en étais assez écœuré pour aujourd'hui. Cette histoire d'orphelinat pour les raisons fraichement cités par Sarah me fit me renfermer un peu de tristesse.
Je restais attentive et à l'écoute de Sarah, mais écœurée de la façon de penser des vampires de façon général et cela se voyait par ma réserve et ma posture recroquevillé sur moi-même. Je gardais néanmoins la tasse dans mes mains. J'en oubliais presque que tout ceci se passait dans ma tête et que ce n'était qu'illusion. Cependant, cela m'occupait un peu.
Elle me parlait ensuite d'un sujet douloureux. Pas humaine. Mmm... je refusais d'y croire en un sens car c'est justement cette petite goute d'humanité qui fiait que je ne suis pas "pur" selon les critères de qu'elle m'a énoncé. Ce n'est pas moi, c'est elle. Ok, quoi qu'il arrive toujours vampire. Je n'avais pas envie de revenir sur ça car cela serait un débat sans fin et à part repartir dans l'énervement et ne plus l'écouter, y aurait rien à gagner.
Cependant, elle attisait ma curiosité par l'histoire de l'immortalité et le temps qui n'aurait plus d'emprise. A ce moment ma tête se mit à surchauffer. Je n'avais pas prévu une immortalité. Je pensais bien vieillir et mourir un jour. Il semblerait bien que non. C'était un peu la révélation choc et c'est par une ultime question que Sarah me fit sortir de ma stupeur.
Votre... âge? C'est une question piège c'est ça ? Joker. Si je vous rajeuni trop ou vous vieilli trop, je vais vous vexer. Et puis l'âge d'une femme chez les humains on dit que c'est quelque chose qui ne se demande pas et aussi que répondre à cette question est souvent un piège.
Je pris une pause le temps de lui laisser répondre, cependant une autre question brulait mes lèvres.
Comment et pourquoi ils sont devenus fou ces vampires assoiffés? C'est une maladie? Je peux l'attraper aussi ?
Cette dernière question était sans que je le sache un sujet fort épineux qui pourrait à nouveau me faire hurler. En effet, la dure réalité pour une vampire qui s'accroche à l'humanité et à l'humain. Cette réponse était vraiment des plus critiques à entendre et il n'était pas sur que je sois prête à l'entendre un jour.
Je n'eu pas le temps d'y répondre de suite puisqu'elle continuait de rectifier certains points. Notamment concernant ma vision erronée des vampires dû à mon éducation humaine de la vie. Je ne savais pas trop où elle voulait en venir avec tout ça, mais il m'était difficile de concevoir soit un mensonge, soit une ignorance venant des humains. Naturellement, il y avait des choses que je savais erronées étant hélas moi même une vampire. Cependant, pas tout était à jeter. Elle me parlait alors un peu d'elle. Elle semblait être comme moi dans le principe sauf pour ce qui est de mordre même si elle disait que c'était d'extrême nécessité. Mordre quelqu'un était au dessus de mes forces. J'avais très mal vécu l'expérience et je m'étais juré de ne jamais plus recommencer.
Attendez une seconde... Des vampires fous ? Alors il y en a ? Ce n'était pas un mythe ? Cela explique finalement toute l'attention particulière des hunters à mon égard. Avaient-ils peur que je finisse folle ? Voila un nouveau sujet qui attirait ma curiosité. Comment devenions nous fou ? Puis elle me refit à nouveau l'exemple du chat. La encore ça ne collait pas non plus puisque le chat bien qu'il agisse d'instinct peut très bien décider de ne pas chasser. On pourrait croire que je jouais sur les mots pour avoir raison, mais ce n'était guère le cas. Elle me parlait de fou dénué de raison et limité à l'instinct primaire. Cela ne correspondait pas à un chat pour moi et ceux même s'il était frappé de sa folie nocturne pour jouer.
Je réfléchissais beaucoup et à vrai dire ce n'étais pas terminé. En effet, mon interlocutrice reprenait ses corrections à mon égard. Elle reprit cette histoire de différence de puissance. Elle avait l'air de bien insister sur ce point peut-être même qu'elle aimait le faire savoir et en soit qu'avais je en faire de la puissance ? Je m'en fichais et pire encore cette puissance dont elle parlait me ruinait la vie. Une malédiction plutôt qu'un don et incontrôlable de surcroit. Je m'en serais bien passée. Néanmoins ce n'était pas ceci qui me dérangeait le plus. C'était l'expression "pureté du sang" qui me faisait dresser le poil. Mais la réalité de l'anecdote orphelina me concernant à cause de ce fichu "pureté du sang" une cause de plus à la non adoption par crainte de rébellion ? Mais purée, je faisais partie d'une espèce remplie de "cons" ou comment ça se passe ? En gros pas assez "pur" selon certains pour être intéressante et trop "pur" pour d'autre pour oser se mouiller. Y a aucune notion d'amour dans la race des vampires. Malheureux pour eux et encore pire pour moi qui recherchais l'affection et de l'amour. En un sens, Sarah me montrait par ses explications quelques bonnes choses comme les pires. Elle faisait preuve de réalité et franchise. J'appréciais ça même si j'en étais assez écœuré pour aujourd'hui. Cette histoire d'orphelinat pour les raisons fraichement cités par Sarah me fit me renfermer un peu de tristesse.
Je restais attentive et à l'écoute de Sarah, mais écœurée de la façon de penser des vampires de façon général et cela se voyait par ma réserve et ma posture recroquevillé sur moi-même. Je gardais néanmoins la tasse dans mes mains. J'en oubliais presque que tout ceci se passait dans ma tête et que ce n'était qu'illusion. Cependant, cela m'occupait un peu.
Elle me parlait ensuite d'un sujet douloureux. Pas humaine. Mmm... je refusais d'y croire en un sens car c'est justement cette petite goute d'humanité qui fiait que je ne suis pas "pur" selon les critères de qu'elle m'a énoncé. Ce n'est pas moi, c'est elle. Ok, quoi qu'il arrive toujours vampire. Je n'avais pas envie de revenir sur ça car cela serait un débat sans fin et à part repartir dans l'énervement et ne plus l'écouter, y aurait rien à gagner.
Cependant, elle attisait ma curiosité par l'histoire de l'immortalité et le temps qui n'aurait plus d'emprise. A ce moment ma tête se mit à surchauffer. Je n'avais pas prévu une immortalité. Je pensais bien vieillir et mourir un jour. Il semblerait bien que non. C'était un peu la révélation choc et c'est par une ultime question que Sarah me fit sortir de ma stupeur.
Votre... âge? C'est une question piège c'est ça ? Joker. Si je vous rajeuni trop ou vous vieilli trop, je vais vous vexer. Et puis l'âge d'une femme chez les humains on dit que c'est quelque chose qui ne se demande pas et aussi que répondre à cette question est souvent un piège.
Je pris une pause le temps de lui laisser répondre, cependant une autre question brulait mes lèvres.
Comment et pourquoi ils sont devenus fou ces vampires assoiffés? C'est une maladie? Je peux l'attraper aussi ?
Cette dernière question était sans que je le sache un sujet fort épineux qui pourrait à nouveau me faire hurler. En effet, la dure réalité pour une vampire qui s'accroche à l'humanité et à l'humain. Cette réponse était vraiment des plus critiques à entendre et il n'était pas sur que je sois prête à l'entendre un jour.
Sarah F. Ryan#106634#106634#106634#106634#106634#106634
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Ven 12 Nov 2021 - 11:35
La croix et la bannière
Feat Alyssa & Sarah F. Lawford
Si une seule chose était évidence pour Sarah en cet instant, c’est qu’il faudrait encore bien du temps et des discussions pour effacer tous les aprioris et les informations erronées que disposait cette petite. Certes, elle réfléchissait tout de même. Mais elle restait visiblement quelques peu campée sur ces positions, ou sur ces déductions erronées. Elle devait bien entrer dans sa tête qu’elle n’était nullement humaine et qu’elle devait s’abreuver en sang humain un minimum pour ne pas avoir à subir la folie de la soif. Chose qu’elle avait visiblement déjà connue, d’après ce qu’avait compris la Duchesse.
Cette dernière ne put s’empêcher de sourire quant à la réponse de la jeune vampire au sujet de son âge. Une réaction typiquement humaine, prouvant encore qu’elle n’avait pas grandi dans le bon milieu pour sa nature.
Cela donnait encore matière à réfléchir à la petite. Elle ne s’y attarda pas, toutefois, puisqu’elle posa une question, à brûle-pourpoint, comme si celle dernière lui brûlaient les lèvres.
La réponse provoqua chez la jeune vampire un léger moment d’incompréhension et Sarah enchérit tout de suite pour apporter les éléments de réponse.
Cette dernière ne put s’empêcher de sourire quant à la réponse de la jeune vampire au sujet de son âge. Une réaction typiquement humaine, prouvant encore qu’elle n’avait pas grandi dans le bon milieu pour sa nature.
Sarah ▬ « Aucun piège, si ce n’est mon apparence. J’aurais 122 ans à la fin de l’année. Chez les vampires, nous arrêtons, à un moment, de vieillir physiquement. Pour moi, ce fut à l’âge de seize ans. Cela fait maintenant plus d’un siècle que j’ai le même visage. Je ne grandis plus. Je ne vieillis plus. Et il en sera de même pour vous, très chère. C’est peut-être déjà le cas sans que vous ne le sussiez encore, en réalité. L’avenir nous le dira. »
Cela donnait encore matière à réfléchir à la petite. Elle ne s’y attarda pas, toutefois, puisqu’elle posa une question, à brûle-pourpoint, comme si celle dernière lui brûlaient les lèvres.
Sarah ▬ « Pourquoi ? Et bien, la réponse est justement dans votre question. Ce n’est donc pas une maladie et je dirais que tout être vivant peut en souffrir. »
La réponse provoqua chez la jeune vampire un léger moment d’incompréhension et Sarah enchérit tout de suite pour apporter les éléments de réponse.
Sarah ▬ « Vous l’avez dit vous-même. Des vampires assoiffés. Comment en étaient-ils arrivés là ? Par conviction, par principe ou pas incapacité, peut-être. Quoi il en fût, la soif leur a fait perdre la raison, simplement. Ce sentiment est une chose horrible, nous en avons déjà longuement parlé déjà. Et il peut nous pousser à faire des choses horribles. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ces cas d’êtres humains perdus et coincés en pleine montagne ou en pleine mer et qui ont fini par s’entre-dévorer ? La soif chez nous est pareille que la faim chez eux. Elle inhibe toute raison et fait ressortir le pire en nous. Et, de ce que je comprends, vous avez justement connu cette perte de raison. Vous devez comprendre mieux que quiconque ce qu’il en est et à quel point on regrette de na pas avoir été nous-même. »
"Raison et instinct
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Ven 26 Nov 2021 - 23:41
Alors que finalement, je me faisais du souci par peur de la blesser, il n'en fut rien. 122 ans ? Ah bon ? Mon incompréhension de même que ma curiosité et mon admiration prenaient le dessus. Je commençais à l'analyser physiquement comme une idiote pour ne pas dire que je cherchais à la toucher du doigt au niveau du visage pour faire l'expérience. Ce fut hélas un très court instant, je ne crois même pas avoir eu le temps de la toucher qu'elle enchaînait sur le second point. Je me stoppais dans ma tentative au centimètre de la toucher.
Au début, la curiosité et l'incompréhension de la réponse pour ensuite avoir un doute, une sensation de déjà vue et je compris enfin pourquoi j'avais une telle sensation. Je me figeais. Pas un mot, pas une respiration bien que la nécessité de respiré n'avait aucune nécessité dans ma tête de même que dans la réalité en fait. Puis, mon regard devint vide et sans plus aucune expression seul le corps semblait trembler à très faible fréquence à tel point qu'un humain ne pourrait le remarquer, il fallait une très bonne vue.
Je ne bougeais plus. On pouvait à présent me confondre avec une statue de pierre. Le choc était bien plus grand que de simplement se souvenir d'une vision du passé, il y avait un mot à mettre dessus, un fait, un acte irréparable, le point sombre qui fût plus obscur que l'enfance malheureuse. J'avais perdu la raison et seule la mort m'avait fait sortir de ma torpeur, les images du passé. Bien au-delà des bribes de souvenir ou d'un souvenir fragmenté, les pièces du puzzle devenaient plus claire. J'avais tué quelqu'un... un adolescent...aussi âgé que moi à l'époque, je me souvenais très bien de son visage. Je me souvenais de toutes ses expressions. Du début de la scène jusqu'à la fin. Depuis tout ce temps, j'avançais le trou noir comme excuse malgré tout que je savais bien que seule moi pouvais avoir fait cela. Mais au cours de divers cauchemars... je comprenais qu'il n'en était rien et que je me rappelais juste être emprisonné dans ce corps maudit qu'est le mien alors qu'il arrêtait la vie d'un innocent ignorant et imprudent vis-à-vis d'une fille qu'il pensait humaine. Cette même fille imprudente et ignorante de ce qu'impliquait réellement d'être un vampire. Un pouvoir grandissant, un don maudit se révélant, une faim plus importante, une inconnue dans l'équation qui me fit perdre mes moyens à l'époque et dont j'ignorais toujours la raison aujourd'hui.
Son rire, sa voix, son regard malin qui se transformait en visage de terreur, une voix suppliant de l'aide, ses hurlements de peur et de douleur alors qu'une flaque cramoisi grossissait sur le sol alors qu'il rendait son dernier soupir et qu'il se figea dans ma mémoire pour l'éternité.
J'étais dans un blocage mental complet. Tout le monde me bassinait que je devais faire ceci ou cela, que parce que j'étais un vampire, je devais faire les choses ainsi et pas comme ça. Que je devais apprendre plus sur les vampires. Bonne idée ou belle connerie, le simple fait pour Sarah d'avoir gratté à peine la surface et regarder au premier niveau le pire de la vampirette que j'étais, avait suffit à me bloquer dans mon cercle de souffrance. La psyché gagnait dangereusement en instabilité parce que mon mince et faible pilier de sa stabilité s'effondrait. Si le principe d'Inception était une réalité, Je n'étais plus au même niveau que Sarah qui était dans ma tête, je venais de sombrer bien plus profond. Je ne réagissais plus, ne parlais plus suite aux paroles de la duchesse.
Finalement, au plus profond de ma tête, c'était comme-ci il y avait une chose, un monstre en plus de moi, un monstre qui avait mon corps, mon visage, ma voix... mais un monstre, une personnalité qui échappe au contrôle. Une personnalité qui par les souvenirs les plus sombres prend l'ascendant. Une force que je ne maîtrise pas, que je n'accepte pas, mais qui me détruit petit à petit. J'étais dans l'incapacité de me défendre, mais je pouvais pleurer. Plus je pleurais ce souvenir plus l'ombre se renforçait. Un cercle vicieux qui m'empêchait de me soigner, de vivre.
Finalement, personne n'avait de réelles bonnes solutions pour Alyssa. On l'a laissé empiler des blocs et des blocs de bonnes choses sur l'illusion d'avoir une base ou une base bien trop petite pour supporter cela. Au final, les chevaliers ont bien fait de lui laisser une chance et de s'occuper d'elle, mais leurs obligations et leur neutralité ne leur permettait pas d'inculquer correctement Alyssa déjà orpheline, différente des humains et qui était traumatisée. Le manque de vigilance à conduit Alyssa à s'enfermer comme si elle savait qu'elle ne pouvait pas vivre en société avant tout le monde, et ce, sans le savoir et les chevaliers l'ont laissé faire avant d'agir...
Lui inculquer tout ce qui la concerne et le monde vampirique ? Une bonne idée si elle n'arrive pas trop tard finalement, le mal est bien présent, déjà fait et bien ancrée. Finalement, est-ce qu'Alyssa ne reprocherait pas aux vampires de l'avoir laissé devenir un danger ? Par volonté ou négligence ? À moins que son abandon était dû au fait qu'elle ne devait pas rester en vie ? La duchesse se retrouve dans une impasse ? À moins qu'elle ne se pose pas les bonnes questions ? Peut-être que l'effort devrait dépasser sa façon de voir le monde...
Au début, la curiosité et l'incompréhension de la réponse pour ensuite avoir un doute, une sensation de déjà vue et je compris enfin pourquoi j'avais une telle sensation. Je me figeais. Pas un mot, pas une respiration bien que la nécessité de respiré n'avait aucune nécessité dans ma tête de même que dans la réalité en fait. Puis, mon regard devint vide et sans plus aucune expression seul le corps semblait trembler à très faible fréquence à tel point qu'un humain ne pourrait le remarquer, il fallait une très bonne vue.
Je ne bougeais plus. On pouvait à présent me confondre avec une statue de pierre. Le choc était bien plus grand que de simplement se souvenir d'une vision du passé, il y avait un mot à mettre dessus, un fait, un acte irréparable, le point sombre qui fût plus obscur que l'enfance malheureuse. J'avais perdu la raison et seule la mort m'avait fait sortir de ma torpeur, les images du passé. Bien au-delà des bribes de souvenir ou d'un souvenir fragmenté, les pièces du puzzle devenaient plus claire. J'avais tué quelqu'un... un adolescent...aussi âgé que moi à l'époque, je me souvenais très bien de son visage. Je me souvenais de toutes ses expressions. Du début de la scène jusqu'à la fin. Depuis tout ce temps, j'avançais le trou noir comme excuse malgré tout que je savais bien que seule moi pouvais avoir fait cela. Mais au cours de divers cauchemars... je comprenais qu'il n'en était rien et que je me rappelais juste être emprisonné dans ce corps maudit qu'est le mien alors qu'il arrêtait la vie d'un innocent ignorant et imprudent vis-à-vis d'une fille qu'il pensait humaine. Cette même fille imprudente et ignorante de ce qu'impliquait réellement d'être un vampire. Un pouvoir grandissant, un don maudit se révélant, une faim plus importante, une inconnue dans l'équation qui me fit perdre mes moyens à l'époque et dont j'ignorais toujours la raison aujourd'hui.
Son rire, sa voix, son regard malin qui se transformait en visage de terreur, une voix suppliant de l'aide, ses hurlements de peur et de douleur alors qu'une flaque cramoisi grossissait sur le sol alors qu'il rendait son dernier soupir et qu'il se figea dans ma mémoire pour l'éternité.
J'étais dans un blocage mental complet. Tout le monde me bassinait que je devais faire ceci ou cela, que parce que j'étais un vampire, je devais faire les choses ainsi et pas comme ça. Que je devais apprendre plus sur les vampires. Bonne idée ou belle connerie, le simple fait pour Sarah d'avoir gratté à peine la surface et regarder au premier niveau le pire de la vampirette que j'étais, avait suffit à me bloquer dans mon cercle de souffrance. La psyché gagnait dangereusement en instabilité parce que mon mince et faible pilier de sa stabilité s'effondrait. Si le principe d'Inception était une réalité, Je n'étais plus au même niveau que Sarah qui était dans ma tête, je venais de sombrer bien plus profond. Je ne réagissais plus, ne parlais plus suite aux paroles de la duchesse.
Finalement, au plus profond de ma tête, c'était comme-ci il y avait une chose, un monstre en plus de moi, un monstre qui avait mon corps, mon visage, ma voix... mais un monstre, une personnalité qui échappe au contrôle. Une personnalité qui par les souvenirs les plus sombres prend l'ascendant. Une force que je ne maîtrise pas, que je n'accepte pas, mais qui me détruit petit à petit. J'étais dans l'incapacité de me défendre, mais je pouvais pleurer. Plus je pleurais ce souvenir plus l'ombre se renforçait. Un cercle vicieux qui m'empêchait de me soigner, de vivre.
Finalement, personne n'avait de réelles bonnes solutions pour Alyssa. On l'a laissé empiler des blocs et des blocs de bonnes choses sur l'illusion d'avoir une base ou une base bien trop petite pour supporter cela. Au final, les chevaliers ont bien fait de lui laisser une chance et de s'occuper d'elle, mais leurs obligations et leur neutralité ne leur permettait pas d'inculquer correctement Alyssa déjà orpheline, différente des humains et qui était traumatisée. Le manque de vigilance à conduit Alyssa à s'enfermer comme si elle savait qu'elle ne pouvait pas vivre en société avant tout le monde, et ce, sans le savoir et les chevaliers l'ont laissé faire avant d'agir...
Lui inculquer tout ce qui la concerne et le monde vampirique ? Une bonne idée si elle n'arrive pas trop tard finalement, le mal est bien présent, déjà fait et bien ancrée. Finalement, est-ce qu'Alyssa ne reprocherait pas aux vampires de l'avoir laissé devenir un danger ? Par volonté ou négligence ? À moins que son abandon était dû au fait qu'elle ne devait pas rester en vie ? La duchesse se retrouve dans une impasse ? À moins qu'elle ne se pose pas les bonnes questions ? Peut-être que l'effort devrait dépasser sa façon de voir le monde...
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Jeu 16 Déc 2021 - 13:01
La croix et la bannière
Feat Alyssa & Sarah F. Lawford
Dans un premier temps, Alyssa fut visiblement surprise d’apprendre que la Duchesse avait la centaine d’années passée. Cette réaction n’était pas étonnante en soit. En apparence, si on les observait de loin, n’importe quel quidam aurait pu penser qu’elles étaient deux connaissances d’à peu près le même âge qui discutaient entre elles. Enfin, ça, c’est si le quidam en question était capable de pénétrer dans le rêve d’Alyssa, contrôlé par Sarah.
En réalité, toute personne qui passait sur le couloir verrait une scène bien plus étrange puisque les deux se trouvaient actuellement dans la chambre de la vampirette dont la porte avait été défoncée par la jeune lady à son arrivée, laissant donc le loisir à n’importe qui de jeter un coup d’œil à la l’intérieur. Ces personnes verraient donc Sarah tranquillement assise au bord du lit, le dos bien droit et une tasse de thé à la main et aurait surtout une vue directe sur le postérieur surélevé d’une jeune Alyssa, qui était recouverte de peinture et endormie à même le sol.
Pour revenir au rêve, Alyssa affichait donc une mine étonnée et s’approcha, dans une réaction très enfantine, pour toucher le visage de Sarah. Elle n’eut pas le temps, toutefois. Elle se figea net un peu avant, suite au changement radical de conversation. Sarah aurait pu se retrouver face à une statue de cire, ça aurait été du pareil au même. La Duchesse en soupira de dépit. Alyssa faisait vraiment un blocage de cette histoire qui était à l’origine de son déni. En vrai, il faudrait que la petite parle, qu’elle raconte. Parce que garder tout pour elle et intérioriser lui faisait encore plus de mal que de bien. Ce n’était pas en enfuyant ça dans un coin sombre de sa mémoire. Sarah se demanda même exactement ce qui était réellement passé. Si elle était au courant, cela permettrait peut-être de mieux comprendre son comportement, pourquoi elle se faisait autant de mal et de l’aider… au mieux. Parce que la jeune lady ne se voilait pas la face. Là, c’était clairement d’un psy dont la petite avait besoin. Mais l’anglaise n’avait aucune idée de qui pourrait gérer un problème si psychologique si spécifique à un vampire. En parler avec Aaren serait une bonne idée.
Pour l’instant, elle se dit qu’il ne valait mieux pas insister et terminer cette conversation sur une note plus douce pour la jeune demoiselle.
Une idée vint en tête de Sarah. Oui, c’était une option envisageable. Elle pouvait aller chercher la scène dans la mémoire de la jeune vampire pour lui la voir en rêve. De cette manière, elle n’aurait pas besoin d’expliquer ce qui s’était passé. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le moment, en cet instant. Et cela allait demander assez bien d’énergie aussi. Une autre fois, donc.
En réalité, toute personne qui passait sur le couloir verrait une scène bien plus étrange puisque les deux se trouvaient actuellement dans la chambre de la vampirette dont la porte avait été défoncée par la jeune lady à son arrivée, laissant donc le loisir à n’importe qui de jeter un coup d’œil à la l’intérieur. Ces personnes verraient donc Sarah tranquillement assise au bord du lit, le dos bien droit et une tasse de thé à la main et aurait surtout une vue directe sur le postérieur surélevé d’une jeune Alyssa, qui était recouverte de peinture et endormie à même le sol.
Pour revenir au rêve, Alyssa affichait donc une mine étonnée et s’approcha, dans une réaction très enfantine, pour toucher le visage de Sarah. Elle n’eut pas le temps, toutefois. Elle se figea net un peu avant, suite au changement radical de conversation. Sarah aurait pu se retrouver face à une statue de cire, ça aurait été du pareil au même. La Duchesse en soupira de dépit. Alyssa faisait vraiment un blocage de cette histoire qui était à l’origine de son déni. En vrai, il faudrait que la petite parle, qu’elle raconte. Parce que garder tout pour elle et intérioriser lui faisait encore plus de mal que de bien. Ce n’était pas en enfuyant ça dans un coin sombre de sa mémoire. Sarah se demanda même exactement ce qui était réellement passé. Si elle était au courant, cela permettrait peut-être de mieux comprendre son comportement, pourquoi elle se faisait autant de mal et de l’aider… au mieux. Parce que la jeune lady ne se voilait pas la face. Là, c’était clairement d’un psy dont la petite avait besoin. Mais l’anglaise n’avait aucune idée de qui pourrait gérer un problème si psychologique si spécifique à un vampire. En parler avec Aaren serait une bonne idée.
Pour l’instant, elle se dit qu’il ne valait mieux pas insister et terminer cette conversation sur une note plus douce pour la jeune demoiselle.
Sarah ▬ « Ecoutez, laissons ça de côté pour l’instant. Mais comprenez bien qu’il faudra en parler un moment. Ce sera dur et compliqué, mais nécessaire. Je ne suis pas psychologue, mais il est évident que cette histoire vous hante et garder tout pour vous et en vous vous fait du mal… »
Une idée vint en tête de Sarah. Oui, c’était une option envisageable. Elle pouvait aller chercher la scène dans la mémoire de la jeune vampire pour lui la voir en rêve. De cette manière, elle n’aurait pas besoin d’expliquer ce qui s’était passé. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le moment, en cet instant. Et cela allait demander assez bien d’énergie aussi. Une autre fois, donc.
Sarah ▬ « En réalité, j’ai peut-être même une alternative à vous proposer, mais cela sera pour une autre fois. En attendant, revenons à la réalité, ne parlons plus de ça et finissons ce premier entretien sur une note plus léger, voulez-vous ? »
"Clotuer calmement"
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Dim 2 Jan 2022 - 2:09
« Ecoutez... comprenez...parler... compliqué... nécessaire...est...hante...fait du mal… »
« En réalité...alternative à vous proposer... En attendant... ne parlons plus de ça...note plus léger, voulez-vous ? »
Tout étais flou. Mécaniquement je fis oui de la tête sans un mot bien que je n'étais même pas sur pour quelle raison j'avais dit oui à ses paroles. J'étais dévastée, encore une nuit pleine de cauchemar en perspective pour la vampirette. En soit le sommeil n'était d'aucune utilité, mais elle avait prit un pli humain depuis son enfance et la nuit faut dormir jusqu'au levé du jour ou jusqu'au réveil. Progressivement je revenais à la réalité entendant peu à peu ses paroles. Si ses premières paroles à Lady Lawford étaient inaudible pour mes petites oreilles la seconde parole bien que vague était comprise dans les grandes lignes. Une alternative à quoi ? Ah oui je ne voulais plus jamais parler de ça. Les crises d'angoisse et de culpabilité étaient difficiles à gérer. Je ne sais pas ce qu'était la note plus léger, mais j'avais inconsciemment dit oui.
Je la regardais à peine le visage pale. C'est stupide pour un vampire diriez vous, mais c'était pourtant le cas. Je n'étais pas comme d'habitude. Le choc m'avait remué et il me faudrait du temps. J'observais brièvement des larmes de crocodiles attachées à mes paupières, la duchesse. Je ne savais pas ce que je désirais réellement. De l'apprentissage ou de l'aide? Lentement, mais surement, je recommençais à bouger. Comme si je sortais de ma torpeur. Le poids était bien trop lourd pour mes petites épaules. Doucement, je m'approchais de la duchesse, m'enfin de sa version astral si on pouvait dire cela comme ça. Contre toute attentes avant de le réaliser moi-même je l'agrippais et la serrais contre moi avant de finalement laisser couler toute cette détresse le long de mes joues. J'hurlais d'un bruit étouffé, mon visage caché contre sa veste, mon mal intérieur, ma souffrance, ma fragilité, mon incompréhension, ma colère, ma haine, ma solitude, mon manque cruel d'affection. Il fut bien plusieurs minutes pour que je me calme dans le rêve et j'en avais tellement pleuré dans mon rêve que mon visage retranscrivait de par des yeux rouge et de vilaines petite poche le fait d'avoir autant relâchée la pression. Certes ce n'étais qu'une partie de tout ce que je pouvais avoir en moi, mais me lâcher faisait du bien.
Bien que j'étais consciente que dans mon rêve, des larmes avaient naturellement coulé de mon corps inerte comme si j'avais fait un rêve triste. Ce pouvoir que je subissais était bizarre. Néanmoins, j'avais pu apprendre des choses pour la première fois sur ce que j'étais, j'avais appris a écouter et peut-être avoir été écouté sans tout détruire autour de moi. M'enfin, hormis la porte d'entrée et la peinture à nettoyer.
Dans le rêve, je m'étais calmée malgré ma tête de mort vivant qui pourrait inonder une bouteille à trop pleurnicher. J'étais à présent non plus en face de la duchesse, mais à côté d'elle. Je ne savais plus ce que je devais faire ni dire. En vérité, je pensais que je commençais doucement à lui faire confiance. Bon peut-être un peu trop au point de me jeter larmes aux yeux contre elle. Elle était cependant, dans ce lieu, le seul réconfort, la seule épaule sur laquelle pleurer.
Je ne pouvais pas faire semblant, la duchesse avait touché le point critique et ultra sensible de ma petite personne. Elle avait réussi à se faire accepter par une petite vampirette perdue et sauvage selon un certain point de vue. Si beaucoup de moment de discorde il y aurait lieu, cela ne m'empêchera pas d'écouter à nouveau. Doucement je repris la tasse de thé de mes deux petites mains avant de m'y perdre dans la douceur du breuvage. J'attendais que la duchesse me dise quelque chose pour reprendre la parole. Mais je l'observais de façon innocente et plutôt enfantine pour le coup. Au delà d'un retard sur la condition de vampire et la vie active, le manque de sociabilité avait également engendrer un petit retard sur le comportement qu'une jeune femme comme moi devrait normalement adopter. C'était peut être mignon, mais je ne pourrais pas indéfiniment rester ainsi.
« En réalité...alternative à vous proposer... En attendant... ne parlons plus de ça...note plus léger, voulez-vous ? »
Tout étais flou. Mécaniquement je fis oui de la tête sans un mot bien que je n'étais même pas sur pour quelle raison j'avais dit oui à ses paroles. J'étais dévastée, encore une nuit pleine de cauchemar en perspective pour la vampirette. En soit le sommeil n'était d'aucune utilité, mais elle avait prit un pli humain depuis son enfance et la nuit faut dormir jusqu'au levé du jour ou jusqu'au réveil. Progressivement je revenais à la réalité entendant peu à peu ses paroles. Si ses premières paroles à Lady Lawford étaient inaudible pour mes petites oreilles la seconde parole bien que vague était comprise dans les grandes lignes. Une alternative à quoi ? Ah oui je ne voulais plus jamais parler de ça. Les crises d'angoisse et de culpabilité étaient difficiles à gérer. Je ne sais pas ce qu'était la note plus léger, mais j'avais inconsciemment dit oui.
Je la regardais à peine le visage pale. C'est stupide pour un vampire diriez vous, mais c'était pourtant le cas. Je n'étais pas comme d'habitude. Le choc m'avait remué et il me faudrait du temps. J'observais brièvement des larmes de crocodiles attachées à mes paupières, la duchesse. Je ne savais pas ce que je désirais réellement. De l'apprentissage ou de l'aide? Lentement, mais surement, je recommençais à bouger. Comme si je sortais de ma torpeur. Le poids était bien trop lourd pour mes petites épaules. Doucement, je m'approchais de la duchesse, m'enfin de sa version astral si on pouvait dire cela comme ça. Contre toute attentes avant de le réaliser moi-même je l'agrippais et la serrais contre moi avant de finalement laisser couler toute cette détresse le long de mes joues. J'hurlais d'un bruit étouffé, mon visage caché contre sa veste, mon mal intérieur, ma souffrance, ma fragilité, mon incompréhension, ma colère, ma haine, ma solitude, mon manque cruel d'affection. Il fut bien plusieurs minutes pour que je me calme dans le rêve et j'en avais tellement pleuré dans mon rêve que mon visage retranscrivait de par des yeux rouge et de vilaines petite poche le fait d'avoir autant relâchée la pression. Certes ce n'étais qu'une partie de tout ce que je pouvais avoir en moi, mais me lâcher faisait du bien.
Bien que j'étais consciente que dans mon rêve, des larmes avaient naturellement coulé de mon corps inerte comme si j'avais fait un rêve triste. Ce pouvoir que je subissais était bizarre. Néanmoins, j'avais pu apprendre des choses pour la première fois sur ce que j'étais, j'avais appris a écouter et peut-être avoir été écouté sans tout détruire autour de moi. M'enfin, hormis la porte d'entrée et la peinture à nettoyer.
Dans le rêve, je m'étais calmée malgré ma tête de mort vivant qui pourrait inonder une bouteille à trop pleurnicher. J'étais à présent non plus en face de la duchesse, mais à côté d'elle. Je ne savais plus ce que je devais faire ni dire. En vérité, je pensais que je commençais doucement à lui faire confiance. Bon peut-être un peu trop au point de me jeter larmes aux yeux contre elle. Elle était cependant, dans ce lieu, le seul réconfort, la seule épaule sur laquelle pleurer.
Je ne pouvais pas faire semblant, la duchesse avait touché le point critique et ultra sensible de ma petite personne. Elle avait réussi à se faire accepter par une petite vampirette perdue et sauvage selon un certain point de vue. Si beaucoup de moment de discorde il y aurait lieu, cela ne m'empêchera pas d'écouter à nouveau. Doucement je repris la tasse de thé de mes deux petites mains avant de m'y perdre dans la douceur du breuvage. J'attendais que la duchesse me dise quelque chose pour reprendre la parole. Mais je l'observais de façon innocente et plutôt enfantine pour le coup. Au delà d'un retard sur la condition de vampire et la vie active, le manque de sociabilité avait également engendrer un petit retard sur le comportement qu'une jeune femme comme moi devrait normalement adopter. C'était peut être mignon, mais je ne pourrais pas indéfiniment rester ainsi.
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Dim 6 Fév 2022 - 14:37
La croix et la bannière
Feat Alyssa & Sarah F. Lawford
Ce qui se déroula ensuite pu pas des moins déroutant pour la Duchesse. Dans un premier temps, elle pouvait dire qu’elle se trouvait devant une poupée de chiffon inerte. La petite ne bougeait. Enfin, si on omettait un très léger signe de tête. Elle était là, avachie, mal fagotée, les yeux dans le vague, fixant un point invisible quelques part au sol, située entre les deux interlocutrices. Rien ne bougeait. La Duchesse était encore installée de manière noble. La petite, elle, commençait à pleurer à chaude larme. Décidément, l’anglaise n’était pas aidée. En soit, elle devrait mettre fin au rêve, mais elle n’était pas sûre que ce soit une bonne idée en cet instant.
Soudainement, dans un deuxième temps, la petite se remit à bouger. Aussi vite qu’elle le put, elle alla enlacée la jeune Lady qui se tendit de tout son être, peu habituée à ce genre de démonstration d’affection. La tête d’Alyssa nichée dans le creux de son cou, son visage sur le col de sa veste, elle pouvait sentir les soubresauts que la petite alors que les sanglots commençaient à la secouer. D’un geste un peu maladroit, l’aristocrate leva les bras pour tapoter et frotter, dans un geste qui se voulait de réconfort. Elles restèrent ainsi pendant un moment, attendant que la petite se calme.
Alyssa finit par se décaler pour se déplacer à ses côtés. Dans un silence toujours complet, Sarah observa sa future élève prendre la tasse de thé qui était restée sur la couverture et siroter doucement le contenu qu’il restait. Bien, maintenant, il était temps de se réveiller.
Dans le rêve, sous s’effaça doucement pour laisser place au noir complet, noir qui s’estompa dès qu’elles ouvrirent les yeux les yeux. La Duchesse était assise calmement sur le lit, sa tasse de thé vide en main. Alyssa était toujours au sol et se relevait doucement. Dans sa tête, Sarah se ravisa. Elle avait promis un sujet de conversation plus léger. Mais elle était certaine que la petite avait surtout besoin de repos en cet instant.
Elle attendit la réponse de la petite qui, bien que calme, semblait encore un peu dans ces pensées. Après avoir eu une réponse de sa part, la Duchesse lui sourit sincèrement, avant de se lever et de la laisser dans sa chambre.
Et la Duchesse s’en alla, sa tasse de thé en main. Elle alla la déposer calmement en cuisine. En chemin, elle espérait pouvoir tomber sur le père Riku afin de s’excuser pour la porte fracassée. Elle espérait ne pas devoir retourner l’endroit pour tomber dessus.
Soudainement, dans un deuxième temps, la petite se remit à bouger. Aussi vite qu’elle le put, elle alla enlacée la jeune Lady qui se tendit de tout son être, peu habituée à ce genre de démonstration d’affection. La tête d’Alyssa nichée dans le creux de son cou, son visage sur le col de sa veste, elle pouvait sentir les soubresauts que la petite alors que les sanglots commençaient à la secouer. D’un geste un peu maladroit, l’aristocrate leva les bras pour tapoter et frotter, dans un geste qui se voulait de réconfort. Elles restèrent ainsi pendant un moment, attendant que la petite se calme.
Alyssa finit par se décaler pour se déplacer à ses côtés. Dans un silence toujours complet, Sarah observa sa future élève prendre la tasse de thé qui était restée sur la couverture et siroter doucement le contenu qu’il restait. Bien, maintenant, il était temps de se réveiller.
Dans le rêve, sous s’effaça doucement pour laisser place au noir complet, noir qui s’estompa dès qu’elles ouvrirent les yeux les yeux. La Duchesse était assise calmement sur le lit, sa tasse de thé vide en main. Alyssa était toujours au sol et se relevait doucement. Dans sa tête, Sarah se ravisa. Elle avait promis un sujet de conversation plus léger. Mais elle était certaine que la petite avait surtout besoin de repos en cet instant.
Sarah ▬ « Bien… Après mûre réflexion, je pense que je vais plutôt vous laisser vous reposer un peu. Je pense que vous en avez grand besoin. Toutefois, avant toute chose, je pense qu’il serait préférable que nous convenions de la fréquence à laquelle nous allons nous revoir. Je pense que, dans un premier temps, une fois par semaine serait le mieux. Tous les mercredis après vos cours. Cela vous convient-il ? »
Elle attendit la réponse de la petite qui, bien que calme, semblait encore un peu dans ces pensées. Après avoir eu une réponse de sa part, la Duchesse lui sourit sincèrement, avant de se lever et de la laisser dans sa chambre.
Sarah ▬ « Bien, dans ce cas, Miss Mitsutsuki, je vous dis à la semaine prochaine. Reposez-vous bien. »
Et la Duchesse s’en alla, sa tasse de thé en main. Elle alla la déposer calmement en cuisine. En chemin, elle espérait pouvoir tomber sur le père Riku afin de s’excuser pour la porte fracassée. Elle espérait ne pas devoir retourner l’endroit pour tomber dessus.
"Fin du premier entretien"
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Lun 7 Fév 2022 - 22:31
Mon rêve se dégradait. La duchesse, le décore, la tasse, comme le thé tout s'effaçait. Le moment fu bref mais il me semblait ressentir à nouveau les odeurs et autres sens. Je bougeais les doigts ainsi doucement et ouvrais les yeux. Je voyais la duchesse assise avec distinction sur mon lit une tasse de thé à la main. J'étais un peu perdu entre rêve et réalité, pourtant j'avais bien pensé tout ça. Finalement les paroles de la duchesse me confirmait que le rêve était réel et que tout ce qui s'y était produit était vrai et non pas mon imagination. Après tout ceci et en revoyant les dégâts que j'avais causé au début, je me levais, mais je gardais une mine honteuse. J'avais sérieusement déconné. Il a fallut à sa manière qu'elle me corrige pour que je comprenne. En vérité je ne savais même pas si des excuses suffirait à être pardonnée cette fois. Mon coeur parlait toujours bien plus que ma raison. Et c'est à cause d'un tel choix que nous en étions là.
Je gardais la tête baissé, honteuse, les mains jointes le long de mon corps en écoutant ses paroles. J'avais dû la fatiguer autant que je l'étais dans ma propre colère passagère. Doucement après un petit hochement positif de ma tête je pris la parole afin de lui répondre.
Oui...
Elle se levait et répondit à son tour alors qu'elle commençait à s'éloigner. J'avais du mal à bouger, j'avais du mal à ravaler ma fierté et pourtant au fond de moi je l'acceptais alors pourquoi je résistais inconsciemment ? Alors qu'elle avait déjà quitté le seuil de ma chambre j'accouru quelque pas pour la voir une dernière fois même de dos. Je ne voulais pas qu'elle parte au fond, je voulais qu'elle reste, mais j'étais bien trop égoïste aussi. Je me mis à parler assez fort même si ce n'étais pas nécessaire bien que sincère.
Veuillez m'excuser pour le dérangement ! J'espère que vous reviendrez vite et reposez-vous bien aussi ! Bonne soirée ! Sensei...
Je ne bougeais pas, jusqu'à ce qu'elle disparaisse de mon champ de vision. Dans la finalité j'avais été contente d'avoir pu échangé avec quelqu'un de mon espèce. D'avoir eu le sentiment d'exister pour la première fois. Avant même qu'on me dise quelque chose, j'entrepris de remettre en état ma chambre en nettoyant la peinture, replacé les meubles quand à la porte... Le père Riku à eu vent de ma crise et à vu l'état de la porte qui avait besoin d'être changé et les charnières également. Ce fut la première soufflante du siècle. Malgré les excuses, la punition fut divinement sévère. Je l'avais cherché et c'était mérité. Il me tardais de revoir Sarah malgré tout. Je voulais en savoir plus sur mon espèce et surtout sur moi.
J'étais perturbé malgré tout. Si Sarah était gentille, pourquoi bon nombre de vampire son désigné comme méchant et crain? Etait-elle une exception ? Avait-elle juste fait bonne figure devant moi? Ou avais-je tord pour le peu que j'en savais tout en restant bloqué dans le passé? J'aurai surement des réponses dans le future et c'est ce que je me disais.
Je gardais la tête baissé, honteuse, les mains jointes le long de mon corps en écoutant ses paroles. J'avais dû la fatiguer autant que je l'étais dans ma propre colère passagère. Doucement après un petit hochement positif de ma tête je pris la parole afin de lui répondre.
Oui...
Elle se levait et répondit à son tour alors qu'elle commençait à s'éloigner. J'avais du mal à bouger, j'avais du mal à ravaler ma fierté et pourtant au fond de moi je l'acceptais alors pourquoi je résistais inconsciemment ? Alors qu'elle avait déjà quitté le seuil de ma chambre j'accouru quelque pas pour la voir une dernière fois même de dos. Je ne voulais pas qu'elle parte au fond, je voulais qu'elle reste, mais j'étais bien trop égoïste aussi. Je me mis à parler assez fort même si ce n'étais pas nécessaire bien que sincère.
Veuillez m'excuser pour le dérangement ! J'espère que vous reviendrez vite et reposez-vous bien aussi ! Bonne soirée ! Sensei...
Je ne bougeais pas, jusqu'à ce qu'elle disparaisse de mon champ de vision. Dans la finalité j'avais été contente d'avoir pu échangé avec quelqu'un de mon espèce. D'avoir eu le sentiment d'exister pour la première fois. Avant même qu'on me dise quelque chose, j'entrepris de remettre en état ma chambre en nettoyant la peinture, replacé les meubles quand à la porte... Le père Riku à eu vent de ma crise et à vu l'état de la porte qui avait besoin d'être changé et les charnières également. Ce fut la première soufflante du siècle. Malgré les excuses, la punition fut divinement sévère. Je l'avais cherché et c'était mérité. Il me tardais de revoir Sarah malgré tout. Je voulais en savoir plus sur mon espèce et surtout sur moi.
J'étais perturbé malgré tout. Si Sarah était gentille, pourquoi bon nombre de vampire son désigné comme méchant et crain? Etait-elle une exception ? Avait-elle juste fait bonne figure devant moi? Ou avais-je tord pour le peu que j'en savais tout en restant bloqué dans le passé? J'aurai surement des réponses dans le future et c'est ce que je me disais.
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