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Mar 21 Jan 2020 - 17:35
C’est bientôt l’heure. Dans quelques minutes je ne serais plus simplement Sumire Tabekawa mais j'arborais un nouveau nom de famille, j’observe rigoureusement le moindre plis de mon kakeshita et de mon uchikake pour être certaine que tout soit parfait. Je souhaite faire honneur à ce mariage et surtout honneur à ma famille qui finalement a décidé d’accepter cette étrange mariage à la seule condition qu’il soit célébré par un prêtre shinto avec tout ce qui l’accompagne. Je me retrouve alors à porter le Obi que ma mère ma confectionné avec soin, comme la coutume le précise, un Kakeshita immaculé et un Uchikake tout aussi blanc avec quelques broderie de fils d’or pour horné le tout. Bientôt, ma mère ne tardera pas à repasser pour m’aider à me maquiller, à mettre en place ce lourd chignon qui se doit être porté lors d’un parfait mariage shinto et enfin m’aider à mettre le Watabôshi tout en le surmontant du mon Tsuno-Kakushi incorporé à mon manteau.
Les yeux fixé sur mon éventaille doré et argenté posé sur la coiffeuse je me remémore ce moment où Riku à décidé de demander ma main à ma mère, seule personne présente à cette instant, sachant que mon père était en mission dans un autre pays : Ma mère, comme à son habitude, avait l’air aux premiers abords douce et attentionné, jusqu’à ce qu’elle entende la demande de Riku, c’était à cette instant qu’elle se transforma en véritable démone prête à tous les sacrifices pour garder sa fille vierge et pure et s'assurer qu’elle l’était toujours. Biensure je le suis toujours ! Même si à quelques reprise nous avons risqué de dérogé à cette loi mais… elle n’avait pas à réagir de la sorte ! Riku, avec son tacte légendaire, finit par la calmer et la faire entrer dans ses bonne grâce avec brio et délicatesse, il avait proposé immédiatement après de faire une cérémonie de fiançaille comme on se doit de le faire de manière shinto. Pour ce faire, nous avons dû attendre un jour propice à cela et qui plus est un jour où mon père sera présent. Il avait été difficile de trouver le bon jour, mais nous y étions arrivé. Tout c’était bien passé à mon grand étonnement ! Les cadeaux symbolisant le bonheur, la longévité et la prospérité du couple fut échangé avec calme et attention, mon père m’a même donné l’impression d'apprécier immédiatement Riku, pas étonnant au vu de son rang de chasseur de vampire d’un côté, mais mon père reste un homme brut et fort de caractère alors, le voir accepter aussi facilement sans dire mot contraire, hormis le faite qu’il souhaite que cela se déroule obligatoirement en présence d’un prêtre shintoïste, était étonnant pour moi.
J’entends des pas s'avancer derrière la porte de la salle où je me trouve, ma mère arrive enfin pour finir ma mise en beauté, pour que cette cérémonie se passe au mieux et dans les meilleurs conditions possible.
Sayuri ▬ Bon, ta mère peut-elle maintenant s’occuper de ta coiffure et de ton maquillage ?
Me dit-elle à sa manière habituellement froide en entrant brusquement.
Je lui fait un hochement de tête en signe d’approbation et la laisse approcher avec tout ce qu’elle avait apporté, un véritable attirail de maquillage et de coiffure, pour cette journée je vais donc devenir sa petite poupée à maquiller, comme par le passé, lorsqu’elle m'entrainais à devenir une véritable Kunoichi/Geisha. Je lui tend une de mes brosses, qu’elle repoussa immédiatement avec vigueur, pour bien me signifier qu’elle avait bien tout ce qui lui faut avec elle. Une multitude de brosse, peigne et de produit pour embellir les cheveux et les rendre encore plus doux et lumineux qu’ils ne le sont déjà. Elle redresse alors mon Obi, approche une de mes chaises hautes pour se placer juste derrière moi et empoigne ma longue chevelure pour se mettre enfin au travail. Je reste alors là, face à mon miroire, à la regarder travailler silencieusement. Elle n’a jamais était très bavarde à ma connaissance, du moins avec moi, car je suis sa fille, elle se devait de m’éduquer au mieux et non pas de sympathiser avec moi, elle a prit donc cette habitude, ou presque, de communiquer par le regard ainsi que la gestuel : un levé d’oeil par-ci, une douce caresse proche du cuir chevelu par là, voir même un petit sourire en coin de bouche que j’ai pu brièvement voir avant qu’elle ne se replonge dans son travail d'orfèvre.
Après de longues et interminable minute, je fini par me décider à lui parler.
Sumire ▬ Vous… vous êtes heureuse pour moi… mère ?
J’ai une tout autre intonation lorsque je m’adresse à elle, comme une enfant apeuré, qui n’a jamais grandit et qui à peur du regard désapprobateur de sa mère voire de déception. Elle haussa un sourcil, puis leva doucement les yeux face au miroire pour me regarder à travers lui.
Sayuri ▬ Mais bien sûr que je le suis ma fille !
Le visage légèrement penché, un sourire vint illuminer son visage pendant quelques secondes à peine. J’avais enfin pu le voir, ce visage que j’attendais depuis si longtemps de sa part et une larme se mit alors à rouler délicatement sur ma joue droite qu’elle s’empressa d’essuyer immédiatement.
Sayuri ▬ Ah ça non ! Larmes interdite et tu le sais !
Son visage se referma immédiatement, mais je l’avais enfin vu, ce magnifique sourire que j’attendais depuis ma plus tendre enfance, alors rien ne pourra entacher cette journée mémorable en tout point.
“Doux instant entre mère et fille”
Etilya sur DK RPG
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Mer 22 Jan 2020 - 16:32
Je me retrouvai devant la glace, seul avec mes pensées à l’approche du plus beau moment de notre vie à Sumire et moi. Tout est fait dans la plus pur tradition mis à part les invités. Il n’y pas de foule pour un mariage qui est tenu dans le plus grand des secrets malheureusement. Personne n’est là pour vraiment m’aider à enfiler mon hakama et mon montsuki bleu sombre aujourd’hui, mais ce n’est pas très étonnant. Mon père maintenant n’est vivant que dans mon cœur et mon esprit, quant à ma mère... J’aurais vraiment apprécié qu’elle soit là, mais ce n’est plus si simple de la faire se déplacer hors de l’hôpital, et cela aurait été des soucis pour pas grand-chose. Elle est entre de bonnes mains là où elle est et si un jour elle se remet, alors il y aura beaucoup à partager à nouveau.
Je repensais à la façon dont la demande en mariage auprès de ses parents s’était passée. Nous avions fait ça dans les règles d’une certaine manière. Bien que je n’eusse pas de famille à inviter, nous avons fait un repas où annoncer nos fiançailles et obtenir la bénédiction des parents. Ce ne fût pas une mince à faire que de braver Tabekawa Sayuri, la mère de Sumire. Cette femme a le tempérament d’un dragon, il n’y a rien qui ne saurait mieux la décrire et bien qu’impressionnant, son époux était le plus affable et sympathique des deux.
Enfin, il y a bien un accroc entre lui et moins loin de ces dames, mais il a bien vu que j’étais excessivement apte à pouvoir protéger sa fille du danger aussi bien que de me protéger moi-même face à lui. C’est un homme qui veut le bien de sa fille, tout comme son épouse, mais qui sait reconnaître l’honneur et la force au premier coup d’oeil. Contrairement à lui, son épouse n’a pas été douce et il a fallu beaucoup de temps et de discussion. Toute une longue soirée pour calmer cette rivière déchaînée et lui faire regagner son cours sans qu’il y ait de victimes.
Il n’y a qu’une seule personne qui vint me rejoindre pour me prévenir que la Miko était là pour moi et que cela allait bientôt commencer. Chin, mon vieil ami. Je l’ai fait venir de Chine pour cette occasion et bien que je pensasse qu’il refuserait, il est venu. C’était un grand moment alors que nous nous sommes vus. Ce n’était pas sans raison qu’il était là non plus, car au-delà de notre profonde amitié remontant à notre enfance au monastère, il était là pour terminer un projet pour mon mariage. Mon corps est le reflet de mon âme à l’intérieur et j’avais besoin d’inscrire dans mon chair ce jour béni. C’est pourquoi il est venu pour exercer son art sur moi une fois encore.
C’est ainsi qu’il avait réalisé en une seul journée un travail très soigné. Sur le cœur, un katana pris dans une plante grimpante aux fleurs de lycoris avec sur les feuilles le serment symbolique des mariés. C’était pour moi le meilleur moyen de représenter notre union sur mon corps.
Chin était entré pour vérifier une dernière fois son travail qui avait déjà bien cicatrisé grâce à un baume confectionné par la médecine chinoise ancestrale du monastère. Sous ses airs bourrus d’homme ayant pratiquement cessé de parler à quiconque, il a un cœur en or et c’est un prompt réconfort de l’avoir prêt de moi aujourd’hui. J’aurais pu souhaiter la présence d’Aaren aussi, mais ce n’est pas pareil et il a bien assez à faire déjà. Ce n’était pas la peine de l’impliquer dans une telle histoire, surtout avec ce que nous devions encore faire Sumire et moi une fois le mariage terminé.
Quoiqu’il en fût alors, ce n’était plus important. J’ajustais à nouveau ma tenue avant de suivre la Miko qui me conduirait jusqu’à ma future femme pour notre marche dans le sanctuaire avec le prêtre qui allait nous marier. C’était maintenant que tout commençait.
Je repensais à la façon dont la demande en mariage auprès de ses parents s’était passée. Nous avions fait ça dans les règles d’une certaine manière. Bien que je n’eusse pas de famille à inviter, nous avons fait un repas où annoncer nos fiançailles et obtenir la bénédiction des parents. Ce ne fût pas une mince à faire que de braver Tabekawa Sayuri, la mère de Sumire. Cette femme a le tempérament d’un dragon, il n’y a rien qui ne saurait mieux la décrire et bien qu’impressionnant, son époux était le plus affable et sympathique des deux.
Enfin, il y a bien un accroc entre lui et moins loin de ces dames, mais il a bien vu que j’étais excessivement apte à pouvoir protéger sa fille du danger aussi bien que de me protéger moi-même face à lui. C’est un homme qui veut le bien de sa fille, tout comme son épouse, mais qui sait reconnaître l’honneur et la force au premier coup d’oeil. Contrairement à lui, son épouse n’a pas été douce et il a fallu beaucoup de temps et de discussion. Toute une longue soirée pour calmer cette rivière déchaînée et lui faire regagner son cours sans qu’il y ait de victimes.
Il n’y a qu’une seule personne qui vint me rejoindre pour me prévenir que la Miko était là pour moi et que cela allait bientôt commencer. Chin, mon vieil ami. Je l’ai fait venir de Chine pour cette occasion et bien que je pensasse qu’il refuserait, il est venu. C’était un grand moment alors que nous nous sommes vus. Ce n’était pas sans raison qu’il était là non plus, car au-delà de notre profonde amitié remontant à notre enfance au monastère, il était là pour terminer un projet pour mon mariage. Mon corps est le reflet de mon âme à l’intérieur et j’avais besoin d’inscrire dans mon chair ce jour béni. C’est pourquoi il est venu pour exercer son art sur moi une fois encore.
C’est ainsi qu’il avait réalisé en une seul journée un travail très soigné. Sur le cœur, un katana pris dans une plante grimpante aux fleurs de lycoris avec sur les feuilles le serment symbolique des mariés. C’était pour moi le meilleur moyen de représenter notre union sur mon corps.
Chin était entré pour vérifier une dernière fois son travail qui avait déjà bien cicatrisé grâce à un baume confectionné par la médecine chinoise ancestrale du monastère. Sous ses airs bourrus d’homme ayant pratiquement cessé de parler à quiconque, il a un cœur en or et c’est un prompt réconfort de l’avoir prêt de moi aujourd’hui. J’aurais pu souhaiter la présence d’Aaren aussi, mais ce n’est pas pareil et il a bien assez à faire déjà. Ce n’était pas la peine de l’impliquer dans une telle histoire, surtout avec ce que nous devions encore faire Sumire et moi une fois le mariage terminé.
Quoiqu’il en fût alors, ce n’était plus important. J’ajustais à nouveau ma tenue avant de suivre la Miko qui me conduirait jusqu’à ma future femme pour notre marche dans le sanctuaire avec le prêtre qui allait nous marier. C’était maintenant que tout commençait.
Etilya sur DK RPG
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Lun 27 Jan 2020 - 10:58
Je me sens comme enveloppé d’une douce et chaude brume.
Pour la première fois de ma vie, il m’a été donné de passer un moment heureux et des plus agréable en présence de ma mère. Non pas que je n’ai jamais était heureuse d’être avec cette dernière, mais plutôt qu’il est peu agréable de passer du temps en sa compagnie. Ma mère à toujours était cette force de la nature, elle ne porte pas notre nom de famille que par alliance, mariage et passion pour mon père, mais certainement et surtout, parce qu’elle porte le véritable caractère d’une Tabekawa en elle. Elle est le courant rapide de la rivière qui est prête à vous engloutir à tout instant de faiblesse de votre part, perdez une seconde votre concentration et vous serez entièrement dévorer par cette rivière pourpre.
Mais, en cette journée radieuse, elle ne cherche à dévorer qui que ce soit, ou du moins pas ma propre personne. Elle me sourit, caresse mes cheveux délicatement, les baigne de produits doux, purifiant et vivifiant permettant de les mettre le plus en valeur possible, malgré que tout ce que je vais portez les dissimulerons. Elle est vraiment au petit soin pour la première fois de toute mon existence, et met du coeur à l’ouvrage pour ce qui est de me mettre en beauté. Quoi de plus normal pour une mère qui marie sa fille, même si cela est étrange de la part d’une famille de chasseur royal tel que la nôtre. Nous sommes rarement vouer à nous marier, surtout moi et mon sang si particulier qui se passe toujours en sautant plusieurs générations.
Je prends une grande inspiration, profitant de la moindre effluve émanant des diverses produits, posé sur la table à côté de ma mère. une multitude d’odeurs floral dont je ne connaissait les nuances de la plupart d’entre elle, je reconnais certainement la violette que compose également mon nom et reste la note la plus forte choisi par elle avec soin pour son amour qu’elle porte à cette fleur. Ce n’est pas pour rien qu’elle m’a nommé ainsi, et maintenant j’en suis certaine. Après quelques instant, je fini par humer une légère odeur de lys, ma fleur favorite, elle s’en est souvenue ! Je ne pensais pas que lorsque j’osais lui adresser la parole, dans ma petite enfance, elle écoutait réellement. Après tout, je me faisais souvent réprimandés, interrompre une activité enseignant comment agir face à ces créatures sanguinaire, était très irrespectueux à ses yeux.
Un large sourire vint alors fendre mon visage tout naturellement, une joie incontrôlée, après avoir réalisé que ma mère me donnait bien plus d’importance que je n’avais pu le penser.
Plusieurs heures passèrent pendant cette entrevue mère, fille, et ma coiffure finit par être mise en place, avec mes propre cheveux, plutôt qu’une perruque. Ma chevelure est bien assez longue pour s’en servir de cette manière.
Mère se retourne alors prendre une boite des plus luxueux entre ses mains, une boite que je ne connais que trop bien, sculpté dans une bois précieux des plus sombre, orné de dorure ainsi que de pierres étincelantes. Une boîte qu’elle avait toujours près d’elle dans sa chambre et dont elle ne m’avait jamais laissé entrevoir son contenue. Elle finit par l’ouvrir face au miroire pour que je puisse enfin voir le précieux contenue, et c’est alors que je compris à quel point il était important à ses yeux : Une magnifique parure à cheveux, paraissant des plus ancienne, dû aux éraflures ça et là nettement visible même sans le voir directement, finement doré, orné de nombreuses fleurs nuancées de couleurs, composées de dorures et de pierres précieuses ainsi que de léger tissu bleu, représentant des vagues tumultueuses, tout aussi brillant et usé que le reste de la décoration.
Mes yeux s'illuminent alors, à la vu de ce merveilleux bijou dont je n’allais pas tarder de prendre connaissance de son histoire.
Sayuri ▬ Cette parure fait partie de la famille et ce depuis plusieurs siècle durant, il fut offert par le premier empereur réclamant notre protection et passa de mère en fille ou de belle mère à belle fille lors du mariage de cette dernière. Je l’ai porté moi aussi lorsque je me suis marié avec tout père et… maintenant c’est à ton tour de présenter le bijou de la famille aux dieux.
M’explique-t-elle tout en le passant au niveau du trou de cheveux qu’elle avait créer dans l’unique bute de l’y présenter et en prenant soin de ne pas faire la moindre écorchure à mon cuir chevelu.
Je n’eu le temps de dire mot qu’elle prit à nouveau la parole, une légère petite larme à l’oeil après m’avoir regarder pendant quelques secondes.
Sayuri ▬ Bon ! Attaquons le maquillage à présent !
Elle me tourne alors violemment face à elle et commence à sortir le pinceau de son écrin pour me peindre entièrement le visage de blanc, ainsi que les lèvres de rouge, un peu à l’idée d’une Geisha, comme le veut notre croyance. une manière de montrer sa position de mariée face aux dieux, si je me souviens bien de mes courts de shintoïsme.
Elle passe alors délicatement les poils trempé de peinture sur le haut de mon visage, tout en le caressant par en bas du bout de ses doigts, puis finit après de longues minute par le recouvrir entièrement, en n’oubliant pas de terminer par le coup et une partie de ma nuque. Puis vint mes sourcils, mes yeux et enfin mes lèvre. Ce moment était si agréable que le temps ne parut pas aussi long qu’il avait pu l’être. Elle me tendit ensuite sa boite tout en me signifiant de m’en servir pour le miroire ainsi que le peigne de cérémonie.
Sayuri ▬ Présente les bien, c’est important.
Une fois les deux objets précieux mis en place, mère finit par poser les autres parure dans mes cheveux puis y fixer la capuche blanche.
Je suis enfin prête pour le mariage et commence à stresser et me demander si tout allait bien se passer. Je ne me suis pas blessé, ni écorché, normalement aucun risque d’attirer un vampire assoiffé de sang pendant la cérémonie. Ce stresse n’a pas lieu d’être et pourtant bien présent, faisant pression au fond de mes entrailles. J’inspire un bon coup, pour chasser mes idées noires et reprendre le contrôle de mon corps, passe mes zori à mes pieds, puis fini par me lever de mon siège, non sans difficulté après tout ce temps passé assise à attendre que tout se finisse.
Le Miko qui m’attendait, depuis peu, à la porte de la chambre, s’écarte pour me laisser sortir et m’accompagna alors pour rejoindre mon futur époux et commencer alors le mariage sous le signe de notre divinité protectrice.
“Au nom de la divinité protectrice de la famile”
Etilya sur DK RPG
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Mar 28 Jan 2020 - 7:47
La Miko était là devant moi, prête à me conduire jusqu'à ma future épouse pour ensemble monter les marches vers le sanctuaire. C’était le grand moment de vérité. J’étais à un pas de changer de vie pour de bon avec un pincement au cœur. Par réflexe, je portai ma main sur mon avant-bras droit où se trouvait une lame secrète de mon ordre d’assassin. C’était celle de mon défunt père, mais je portais également celle de ma mère sur le bras gauche plutôt que d'avoir mes propres armes. Je voulais avoir une partie d'eux avec moi en ce jour et n'ai pas trouvé meilleures représentations de tout l'honneur dont ils pouvaient avoir fait preuve tout au long de leur vie.
Se marier sans ses parents est sans doute un fardeau que je mérite pour toutes les vies que j’ai brisé en prenant celles qu’il était nécessaire de prendre pour empêcher les dérives de l'humanité de prendre le pas sur le libre arbitre.
Je ne sais pas si nous aurions pu avoir un autre dénouement à notre vie de famille en tant qu’assassins. C’était évident que cela devait mal finir un jour ou l’autre en réalité. Quantité de mes frères d’armes ont fini par mourir lors d’une mission compliquée à dessein d’un dictateur dont il était temps de prendre la vie. Mes parents ne pouvaient pas faire exception à cette règle finalement bien qu’ayant toujours fait leurs missions ensemble pour plus de sécurité.
Pourtant je ne maudis pas le jour où nous sommes tombés sur un vampire en guise de cible. Une force m’a guidé sur une voie bien particulière qui conduit à ce moment précis où j’allais me marier. Mon seul regret reste donc que ma mère ne soit pas en état pour assister à ce moment.
Je me concentrais à nouveau avant de suivre cette Miko jusqu’à ma douce et tendre Sumire qui allait lier son destin au mien d’ici peu.
Lorsque j’arrivais à proximité de ma future femme, je ne pouvais pas croire qu’elle fût si belle. Je ne me reteins même pas d'éprouver une pensée bien orgueilleuse que celle d’être celui qui serait avec la plus belle créature de la création toute entière. Que ce soit le créateur, les dieux ou tous les esprits vieux comme le monde, je ne doutais guère de la jalousie de leur part fasse à un tel amour qui allait s’épanouir enfin librement.
Nous montâmes ensemble les marches menant à notre destinée nouvelle d’un pas lent et déterminé, bien que cérémonial surtout. La marche était très agréable, bien qu’une fois encore, il n’y aurait que ses parents au sanctuaire pour assister à notre mariage. Enfin c’est ce que je croyais à ce moment-là. Chin était comme un frère pour moi et ce qu’il avait fait m’a terrible touché. En arrivant au sanctuaire où les parents peuvent assister à l’union et aux rites, j’ai vu mon ancien formateur de la confrérie qui se trouvait à la place que mes parents auraient pu occuper. C’était un vieil ami de ma mère et mon père, mais aujourd’hui il était également le Mentor, le chef de la Confrérie, bien qu’il reste à jamais une sorte de père pour moi également. La symbolique était là, en un regard, j’ai compris qu’il endossait la responsabilité de représenter mes parents ne pouvant pas être là.
Au sein de la Confrérie, il nous est interdit d’avoir autant de proximité avec d’autres frères d’armes, cela peut fausser le jugement en mission. Cependant, le fait qu’il vienne en personne à la hâte suite à ce que Chin lui a dit en le contactant m’a ému au point de devoir retenir quelques larmes qui auraient pu se montrer.
Je pris une grande inspiration pour retrouver une sérénité intérieure plus adéquate. Il fallait rester digne pour le moment et se préparer à assumer les différents rites d’union.
Le prêtre nous accueillit pour commencer la cérémonie, avec ce regard entendu également entre lui et moi. Nous avions longuement parler du fait que cette cérémonie se devait être secrète et surtout anti daté de plusieurs années pour ne pas invalider mon ordination, chose qu’il a accepté. Le fait est qu’il m’en doit une depuis que j’ai sauvé l’une de ses Miko d’une terrible agression dans la rue par des malfrats affiliés aux gangs locaux.
Je me tournais vers Sumire pour partager avec elle les différentes coupes de sake sacré qui devaient nous porter chance et bénir cette union. C’était maintenant que nous pouvions commencer...
Etilya sur DK RPG
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Jeu 30 Jan 2020 - 14:17
Après avoir suivi la Miko, je fini par me retrouver face à mon futur époux qui est alors magnifiquement apprêté et me souris avec délicatesse avant de s'avancer vers l'hôtel shinto pour y rejoindre le prêtre et échanger ensuite nos coupelles de saké comme le veut la croyance.
Baisser trois fois la tête avant de boire une gorgée puis la donner à son époux pour qu’il fasse de même et cela trois fois chacun en tout. Tel est la coutume pour bénir le couple car cela représente le San san Ku Do, donnant par la suite un des plus haut chiffres porte bonheur : le neuf.
Je repense alors à tous ces cours que mère m’a donnée pour que je me prépare au mieux à la cérémonie qui va suivre. Non pas celle des voeux et l’échange d’alliance, qui ressemble par ailleurs aux mariage que pratiquent les occidentaux, mais bien le rituel de la branche de rameau de Sasaki que nous devrons manipuler soigneusement pour ne pas offenser les Kami et encore moins mes parents. Après tout Datsue-Ba nous regarde et elle ne serait pas très heureuse si nous ne la honnorons pas de tout notre être.
Oui, bien sûr notre Kami protecteur, depuis maintenant de nombreuse génération, est bel et bien Datsue-Ba, la vieille dame, gardienne des berges de la rivière de Sanzu. Qui d’autre pourrais au mieux protéger notre famille portant un nom tel que le nôtre ? Je tourne alors le regard en direction de sa représentation en bronze, quelque peu effrayante, posée juste devant le prêtre et lui souris légèrement. Je suis amuser d’imaginer à quel point notre famille est différente des autres, la plupart vénèreras un Yokai du coin, ou bien Inari pour une bonne récolte, ou alors Amaterasu mais nous non ! Nous préférons cette vieille femme, cette démone, qui déshabille les pécheur et les enfants pour les empêcher de passer la rivière et ainsi d’atteindre le paradis.
Je me reconcentre alors sur la suite des événements pour échanger nos bagues de manière respectueuse. Le visage penché vers le sol, cachant à moitié celui-ci avec mon Watoboshi tout en regardant le bas de l’Hakama de Riku, je l’écoute attentivement prononcer les voeux de mariage, écris sur un papier, donné quelques secondes au par avant par l’une des miko. Le prêtre entonne alors sa prière et en cette instant, je sais que je dois me remémorer au mieux le rituel de branche de rameau de Sasaki : Une Miko s’avance majestueusement vers nous, nous tend les branches puis se recule tout aussi gracieusement qu’elle était arrivé. Je regarde alors mon époux et lui montre, de manière subtile, ma peur de ne pas réussir le rituel.
Allé Sumire, rappelle toi l’enseignement : Je dois me lever et accepter de la miko le rameau de sasaki, puis… la ramée doit être maintenue parallèle à la base de mon torse, la base de la branche doit être tenue de la main droite paume vers le sol, la main gauche soutenant le haut du rameau paume vers le ciel. Je m’approche ensuite de l’autel avec Riku, me positionne face à cette autel, je tourne le branchage dans le sens des aiguilles d’une montre d’un quart de tour puis d’un demi-tour… en même temps que mon époux, La branche de sasaki tournée vers l’autel. je dois faire quoi ensuite ?... à oui ! Déposer le rameau avec celui de Riku sur l’autel de part et d’autre des vœux. On s’inclinent alors deux fois, frappent deux fois dans nos mains, s’inclinent encore une fois puis… Nous nous rasseyons.
Pfiou… Je pense avoir bien fait ! Du moins, je l’espère et essaye de regarder en Riku, furtivement, pour voir s’il est fière de moi en cette instant fatidique.
“La cérémonie”
Etilya sur DK RPG
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Jeu 30 Jan 2020 - 22:43
Nous nous installons devant le prêtre pour accomplir le rituel du sake, ce dernier servant à bénir notre union et à apporter la chance à notre couple. Il faut nous incliner plusieurs fois devant la coupelle afin de générer le chiffre le plus chanceux, à savoir le neuf.
Je jette un coup d’oeil fautif à la représentation de bronze de Datsue-Ba, le kami protecteur de la famille de Sumire. Un esprit très puissant lié aux rivières et qui ferait trembler de peur bien des gens se retrouvant en face de cette vieille dame. J’avais parfaitement accepté de me marier sous l’auspice du kami protecteur de sa famille, cela me paraissait beaucoup plus logique puisque le mariage Shinto était une volonté particulière de ma future épouse.
Il est amusant de voir le choix de se mettre sous la protection d’un tel kami. C’est amusant dans le sens qu’il s’agit d’un fort esprit de l’eau et qu’il est plus commun de choisir des kamis plus populaire et prévenant. Ma mère a des racines chinoises et de fait n’a pas de kami rattaché à elle, enfin pas japonais. C’est du côté de mon père, avant sa conversion comme la mienne, que je tiens une forme d’ancienne protection des kamis. Ma famille aussi a choisi un kami des plus singuliers, puisqu’elle s’est mise sous la protection de Susanoo, un Amatsukami, frère d’Amaterasu et seigneur des mers et des tempêtes. Pour la cérémonie j’ai décidé de porter également le collier de ma famille, quelque chose qui se passe dans la famille de mon père de génération en génération. Un grand collier de perle avec trois disques de bois. Un plus gros que les autres à l’effigie de Susanoo et les deux autres pour sa sœur Amaterasu et son frère Tsukuyumi.
C’était le moment de faire honneur à mon épouse en lui lisant mes vœux. Je reçois le papier plier de la miko, ceux-là même que j’ai pris grand soin de rédiger. J’ai pris délicatement le papier avant de le déplier comme le voulais l’usage. Un dernier raclement de gorge pour m’éclaircir la voix.
Vint ensuite le moment de faire la danse avec la branche de sasaki, un arbre sacré. Je sens Sumire stressée à cette idée et je la gratifie d’un sourire non protocolaire, me fichant bien sur le moment d’être impassible et solennel tant que cela pouvait ramener la sérénité dans son cœur.
Une fois cela finit, je lui un regard rempli de satisfaction, de fierté et d’amour. Elle est l’amie de mon enfance, la femme qui me comprend tellement, celle qui sera mon éternel amour véritable. Nous exécutions le rite sacré jusqu’au bout avant de nous assoir à nouveau et nous préparer à l’échange d’alliance qui amorcera la fin de la cérémonie.
Je jette un coup d’oeil fautif à la représentation de bronze de Datsue-Ba, le kami protecteur de la famille de Sumire. Un esprit très puissant lié aux rivières et qui ferait trembler de peur bien des gens se retrouvant en face de cette vieille dame. J’avais parfaitement accepté de me marier sous l’auspice du kami protecteur de sa famille, cela me paraissait beaucoup plus logique puisque le mariage Shinto était une volonté particulière de ma future épouse.
Il est amusant de voir le choix de se mettre sous la protection d’un tel kami. C’est amusant dans le sens qu’il s’agit d’un fort esprit de l’eau et qu’il est plus commun de choisir des kamis plus populaire et prévenant. Ma mère a des racines chinoises et de fait n’a pas de kami rattaché à elle, enfin pas japonais. C’est du côté de mon père, avant sa conversion comme la mienne, que je tiens une forme d’ancienne protection des kamis. Ma famille aussi a choisi un kami des plus singuliers, puisqu’elle s’est mise sous la protection de Susanoo, un Amatsukami, frère d’Amaterasu et seigneur des mers et des tempêtes. Pour la cérémonie j’ai décidé de porter également le collier de ma famille, quelque chose qui se passe dans la famille de mon père de génération en génération. Un grand collier de perle avec trois disques de bois. Un plus gros que les autres à l’effigie de Susanoo et les deux autres pour sa sœur Amaterasu et son frère Tsukuyumi.
C’était le moment de faire honneur à mon épouse en lui lisant mes vœux. Je reçois le papier plier de la miko, ceux-là même que j’ai pris grand soin de rédiger. J’ai pris délicatement le papier avant de le déplier comme le voulais l’usage. Un dernier raclement de gorge pour m’éclaircir la voix.
Riku ▬ Aujourd’hui Tabekawa Sumire, plus que devant Datsue-Ba et ta famille, c’est devant toute la création que je vais t’exprimer l’étendu de mes sentiments. Je fais le serment de demeurer l’homme que je suis, entier et dévoué pour toi, utiliser mon honneur pour glorifier le tien.Ces mots étaient simple, mais l’expression la plus profonde de ma pensée, sans filtre ou retenue d’aucune sorte.
Je ne te ferais aucune promesse autre que celle d’être tiens autant que tu seras mienne, liant ma vie et mon être tout entier au tien pour n’en former qu’un seul.
Je me dévoue à toi en ce jour, pour être le bras armé pour t’épauler, te protéger ou te venger si tu as besoin. La main qui essuiera tes larmes et dissipera tes doutes.
Aujourd’hui Tabekawa Sumire, je veux faire de toi mon épouse, mais surtout que tu fasses de moi ton époux.
Vint ensuite le moment de faire la danse avec la branche de sasaki, un arbre sacré. Je sens Sumire stressée à cette idée et je la gratifie d’un sourire non protocolaire, me fichant bien sur le moment d’être impassible et solennel tant que cela pouvait ramener la sérénité dans son cœur.
Une fois cela finit, je lui un regard rempli de satisfaction, de fierté et d’amour. Elle est l’amie de mon enfance, la femme qui me comprend tellement, celle qui sera mon éternel amour véritable. Nous exécutions le rite sacré jusqu’au bout avant de nous assoir à nouveau et nous préparer à l’échange d’alliance qui amorcera la fin de la cérémonie.
Etilya sur DK RPG
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Lun 3 Fév 2020 - 10:07
J’en ai presque les larmes aux yeux lorsque Riku prit le temps de lire ses voeux de mariage. Il est tellement beau là, concentrer sur son petit bout de papier qui ne paraissait pas, au premier abord, contenir autant de mots et de phrases si joliment tournée. J’essaie de rester le plus calme possible et de ne pas montrer d'émotion lors de cette instant pour ne pas détourner Riku de sa lecture. Non pas qu’il soit incapable de faire abstraction de ma réaction, mais je veux respecter ce moment qui n’est qu'à lui.
Après la lecture des voeux, l’échange d’alliance, et la danse des rameaux de Sasami qui pour moi était un véritable calvaire, nous finiment par nous redresser et annoncer qu’il est temps pour les convivent des profité du saké, et trinquer en cette magnifique journée pour notre mariage enfin fait.
J’eu un regard en direction de Riku à nouveau. Je suis heureuse d’être enfin arrivé à cette instant de la journée, qui m’avait parue si longue et interminable au premier abord. Tous ces préparatifs, ces vêtements, cette coiffure, ce maquillage, tout est encore plus long et minutieux que de se préparer en tant que Geisha et pourtant il n’est vraiment pas facile de s'apprêter comme tel mais le mariage… tout ce qui entour ses préparatifs est vraiment long, précis et important, je m’en sens presque exténué mais je dois tenir bon, car la journée était encore loin d’être fini ! Même si mes parents ne son pas de grand fêtard, ainsi que l’ami de mon mari… “Mari” j’ai comme un papillon qui vole dans mon estomac quand je pense à ce mot… mais oui maintenant, en cette instant même, il est mon mari et je suis sa femme, il va bien falloir que je m’y face, que je m’habitue à être vu de la sorte et surtout… Nous approchons de la lune de miel ! Ce fameux week end que nous allons passer rien que tous les deux, loin des vampires et de toutes personnes que nous connaissons, et surtout ! Cette nuit où nous sommes censés consommer notre mariage ! Je déglutie lorsque l’idée me traversa l’esprit tel une petite flêche bien tranchante.
Rougissante, je m’approche de mon… Mari, me blottissant tout contre lui et le regarde fixement dans les yeux. Cette nuit, je ne serais qu'à lui, et je me devais de m’offrir à lui. Cette pensé m’effraie un peu et m’enchante à la fois. Après tout, je ne suis plus une enfant, je sais très bien comment cela ce passe, mais… pour la même raison que je viens de citer en premier, je ne suis plus, depuis très longtemps, une enfant, et l’idée de ma première fois, aussi tardivement dans ma vie, me fait quelque peu frissonner. Et si je n’y arrivais pas, et si cela me faisait vraiment très mal et par la même occasion à lui aussi…. Je me serre encore plus à lui et frissonne. Non ! je dois arrêter d’y penser de cette manière ! Plus j’y penserais et moi il me sera possible d’y arriver, moins il me sera possible de passer à l’action et par la même occasion, plus je risquerais d’avoir mal et de lui faire mal… Stop ! Pense à maintenant ! Oui, nous n’y sommes pas encore et là, nous sommes encore avec mes parents, ainsi que l’ami de Riku et devons profiter de cette journée avant qu’elle ne se termine. Après tout… Il n’y aura qu’un seul mariage, alors autant en profiter le plus possible.
“Et… la nuit de noces ?!”
Etilya sur DK RPG
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Lun 3 Fév 2020 - 13:11
J’ai à peine besoin de regarder le papier que m’a tendu la Miko. En réalité, je n’ai dû y jeter que deux coups d'œil sur l'ensemble de la déclamation de mes vœux. C’est sans doute ce qui a le plus ému mon épouse. Elle se contenait d’une façon tout à fait admirable, tout comme je conservais une forme d’impassibilité solennel remarquable. Rien que pour cette capacité, j’étais emplie d’une immense fierté. Toutefois, j’ai appris à voir ses véritables émotions bien avant qu’elle n’apprenne à la dissimuler à merveille et elle ne saura sans doute jamais me cacher ce qu’elle ressent, bien qu’elle n’ait jamais besoin de le faire. C’est ainsi que je l’ai regardé droit dans les yeux, enfin, c’est ce que j’aurais fait si la cérémonie n’imposait pas qu’elle soit la tête inclinée. Je pensais bien qu’elle savait parfaitement ce qu’il en était.
Après la danse et l’échange d’alliance, il était temps de trinquer avec la famille et nos amis. J’avais presque un pincement de ne pas avoir proposé à Aaren-sama ou même à Anzu-san de venir à notre mariage, car ils seraient venus et auraient gardé le secret sans peine. Toutefois, je pensais bien qu’il n’était pas forcément de bon ton d’imposer une cérémonie secrète à Aaren, ou à Anzu et plutôt de leur proposer un repas, une célébration moins guindée dans la maison où nous habiterons bientôt à deux.
J’ai regard entendu avec le prêtre shinto lorsqu'il s’en retourne à son temple. Il va antidater la cérémonie de plusieurs années afin que notre mariage soit légalement antérieur à mon ordination. Ce soir, avant de rentrer à notre demeure familiale, je ferais les duplicatas pour les ajouter à mon dossier personnel dans les archives de l’Eglise Catholique d’Orient. Chin lui va prendre contact avec nos réseaux pour que cela soit également fait sur les dossiers numériques pour qu’il n’y ait pas de problèmes. Un petit voyage vers Tokyo le lendemain, et ce serait de l’histoire ancienne que ces accusations de non-respect de mon célibat de prêtre. Certes, je ne le respecte pas le moins du monde, mais ce sont des règles bien archaïques et obscures qui sont encore en vigueur.
Mon épouse, comme cela est plaisant de pouvoir le dire ainsi, s’approcha de moi pour se blottir. Je sentis à ce moment qu’il y avait à la fois dans son regard une grande passion et une certaine pointe d’inquiétude. Je crois qu’en son for intérieur, elle s’inquiétait à ce moment-là pour ce qui allait suivre. Cela m’a ramené à la réalité de sa situation.
Sumire s’est préservée toute sa vie pour son futur époux et aujourd’hui c’était maintenant, le moment venu que d’avancer sur une nouvelle étape de sa vie. Toutefois, le mariage passant par la consommation de ce dernier, il était facile de comprendre son appréhension. Elle frissonna même. Je ne pouvais que me rendre compte que tout ceci pesant sur elle n’était pas forcément bon pour nous d’un sens comme d’un autre.
Je l’ai pris de mes bras, mais sans détaché mon regard du sien, je l’ai embrassé tendrement avant de lui sourire à nouveau. Ce sourire signifiant bien “Ne t’en fais pas”.
Je ne suis pas quelqu’un de pressé de façon générale. Je ne la pousserais pas à s’offrir à moi si elle n’y est pas prête encore, jour de notre mariage ou non. Le respect du protocole pour le simple fait de le respecter n’a jamais été mon fort. Il faut que cela soit justifié si on veut faire respecter une règle en vigueur, sinon, cela n’a tout simplement pas de sens.
Depuis nos retrouvailles, il faut dire que nous passons beaucoup de temps ensemble. Nous nous voyons au travail et nous sommes très souvent sur les mêmes gardes l'un avec l'autre. Mais c'est aussi à l'extérieur du travail que nous nous voyons beaucoup, même si nous n’étions pas encore à vivre ensemble de façon permanente. Cela n’aurait pas été convenable que Sumire découche trop souvent de chez elle aux yeux de ses parents sans que nous soyons mariés je supposais.
Quoi qu’il en soit, j’avais déjà vu mon aimé dans le plus simple appareil, mais jamais forcément jusqu’à vouloir aller jusqu’à détailler son anatomie au risque de la gêner. J'ai donc souvent détourné le regard et nous nous sommes astreints à dormir vêtu lorsque nous partagions un lit dans un hôtel qui ne disposait pas de futon.
J’étais donc assez impatient de pouvoir ne plus afficher de gêne par honneur et égard pour ma femme. Je pouvais pleinement regarder son corps maintenant sans avoir à ménager sa gêne, puisqu'elle n'avait plus à en avoir non plus.
Je pensais que découvrir notre maison ensemble ce soir sera déjà une aventure en soi, car pour le moment, nous n’avions visité qu’à vide avant de l’acheter et entre temps, la famille et les amis avaient aider pour installer nos affaires à l’intérieur dans le but que nous puissions nous y installer dès le soir venu.
En tout cas, même s'il n'y avait pas grand monde, il était de notre devoir de faire selon la tradition et c’est pour cela que nous avions décidé de proposer un repas tous ensemble à la façon traditionnelle, même si cela était en comité réduit.
Dans notre malheur, nous avions de la chance également car je comptais dans mon cercle un atout de choix pour un mariage. Ôkamiro Lacroix, le partenaire de meute d’Anzu, mais aussi un de mes paroissiens. C’est un lycan, mais surtout quelqu’un d’entier et de très humain, doublé d’un chef cuisinier d’exception. J’ai fait en sorte de lui demander s’il ne pouvait pas venir faire un menu pour nous et nos invités contre rémunération, mais il a décidé de nous offrir ses services à titre gracieux. Nous avions rendez-vous dans une salle des fêtes en ville loué pour qu’il installe du matériel et nous fasse la cuisine après le mariage et c’est ainsi que nous sommes tous descendu du temple pour nous y rendre après la cérémonie.
Etilya sur DK RPG
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Mar 4 Fév 2020 - 14:25
Finalement mes craintes n’étaient pas fondée. La cérémonie c’est merveilleusement bien déroulé, je n’ai pas “foiré” le rituel, je n’ai provoqué aucune catastrophe, personne n’est venue nous attaquer ou stopper ce mariage, mon mari est tranquillement à mes côté et me fait bien comprendre que tout vas bien, je suis maintenant aux anges ! Il ne nous reste plus qu’à nous diriger à la salle des fêtes pour festoyer. Après toute cette pression sur nos épaule, se sera un véritable moment de détente !
Nous nous sommes alors dirigé vers le bâtiment, nous éloignant du temple, tout en discutant de manière plus détendue. Mon père était enjoué, même si son visage est toujours aussi dure et impressionnant, cela ne peut que le rendre que plus agréable à côtoyer dans un moment comme celui-ci. Riku allait pouvoir faire plus ample connaissance avec lui de manière plus posé, moins froide et plus familiale que lors de lors première rencontre, même si déjà cette première rencontre était tranquil à mon grand étonnement. Non, la véritable difficulté était ma mère, et vu son regard froid actuel, cela le restera encore quelques temps, mais je ne manquerais pas de lui parler et de la rassurer sur cette époux qui est le mien. Je respire une grand bouffée d’air fraîche avant de le regarder avec un sourire radieux. Même si je suis stresser pour la suite, sans mot, aucun, il sait me rassurer d’un simple regard, d’un simple sourire je sais qu’il ne fera rien qui me fera sentir mal ou qui entachera notre vie de couple, il restera Riku, ce petit garçon que j’ai connu lors de mes enseignements et cette homme que j’ai retrouvé et qui m’a fait l’aimer d’avantage. Cette homme doux, attentionné, qui sait rester impassible en toute situation, s’il le faut. Cette nuit de noce ne devrait donc pas s’annoncer si mal, et je dois arrêter d’y penser, car nous sommes enfin arrivé devant la salle des fêtes et il est l’heure de faire la rencontre avec ce paroissien et ami de mon mari qui fera la repas de cette soirée.
Apparemment, Riku lui avait simplement demandé qu’il vienne préparer ce repas de mariage et de le payer pour ce magnifique travail pour lequel il est si doué, ce qui est totalement normal au vu de ce que nous allons surement apprécier, mais le lycan refusa tout bonnement la rémunération. Surement une manière à lui de faire son cadeau de mariage, il faudra d’ailleurs que j’aille le remercier pour cette délicate attention de sa part.
Sumire ▬ Bonjour Ôkamiro-san, enchantée de vous rencontrer enfin ! Riku m’a beaucoup parlé de vous, j’ai hâte de goûter ce que vous nous avez préparé, et encore merci de votre gentillesse.
Je suis allé directement le voir, une fois entré dans la salle des fêtes. Au départ, l’idée était juste de le voir en chaire et en os, ainsi que le remercier pour sa bonne action. Mais au final, j’ai été directement attiré à lui en sentant les bonnes effluves de nourriture, sortant de son lieu de travail actuel.
Sumire ▬ Hum… ça sent rudement bon ! Riku avait raison à votre sujet ! Rien qu'à l’odeur on sais qu’on va se régaler !
Je suis impressionné par cette odeur si alléchante au point de donner une forte envie de saliver, même si à la base la faim ne nous prenait pas au ventre. Et alors cette attitude tellement passionnée en cuisine ! Quel fraicheur ! Quel enthousiasme !
Après un petit moment je fini par retourner en salle pour retrouver tout le monde et profiter de la soirée avant de visiter pour la première fois notre nouvelle demeure, qui d’après ce que j’en ai entendu est vraiment magnifique et spacieuse.
“Une cuisine de maître”
Etilya sur DK RPG
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Mer 5 Fév 2020 - 11:42
Le départ du temple a quelque chose d’émouvant en fin de compte, bien plus que je ne l’aurais cru de prime abord. Je suis prêtre depuis quelques années, pas des lustres, mais un certain temps tout de même. Toutefois, c’est très tôt dans mon enfance que mon père m’a appris les bases du christianisme. Tiraillé entre ma fois shinto importée par ma mère et le reste de la famille, et la foi chrétienne de mon père si important pour moi, j’ai toujours concilié les deux.
Aujourd’hui, avec ce mariage, j’ai clairement passé un cap dans mon avancement spirituel en plus de m’être lié avec l’amour de ma vie. Ce n’est pas que ma foi ait vacillé en ce jour, bien au contraire. Mais j’ai encore plus mélangé mes croyances qu’avant, me faisant me poser la question même de demeurer à ma tâche de prêtre un bref instant. Toutefois, je ne peux pas plus quitter mon rôle de guide spirituel que celui de mari. Trop de gens ont besoin d’être guidé...
Après ce léger bilan intérieur, je repris le fil de la journée, descendant les marches du temple avec ma belle-famille. Il ne m’est pas difficile de voir au visage de la mère de Sumire qu’elle n’est toujours pas ravie. C’est à croire que cette femme n’est plus capable de voir l’amour devant son nez. Il y a des gens pour qui il semble nécessaire d’assécher leur cœur pour se protéger. Toutefois, je n’abandonnais pas le moins du monde et une conversation pendant le banquet s’imposerait surement.
Son père en revanche fût d’une meilleure humeur que son épouse. Il n’affichait pas un large sourire d’une oreille à l’autre bien entendu. Il gardait de la contenance. Toutefois, il était bien plus enclin à profiter du moment, sourire avec fierté pour le mariage de sa fille et le nouveau chapitre de sa vie qui commençait. Il me gratifia même d’un léger sourire sincère en me voyant avec sa fille.
J’avais hâte d’arriver à la maison que nous avions visitée il y a des mois de ça avant de l’acheter et de faire des travaux. J’ai de l’argent évidemment, mais loin de détenir une fortune comme celle de Sumire. Et dire que pour l’instant ce n’est presque que de l’argent de poche donner par la fortune de sa famille et aussi pour beaucoup de la générosité de ses parents. Nous avons lancé beaucoup de travaux de paysagisme sur le domaine pour le rendre plus proche de nos envies et c’était avec joie que nous le visiterions pour la première fois depuis le lancement des travaux et la fin de ces derniers. Pendant la cérémonie de mariage, des gens engagés par les parents de Sumire étaient en train de déménager mes affaires du presbytère ainsi que de là où vivait Sumire seule.
Nous arrivâmes alors à la salle des fêtes où planait déjà une odeur bien alléchante. Ôkamiro nous attendait déjà et quitta son poste de travail pour venir nous saluer d’une façon tout à fait traditionnelle. Sumire le remercia directement, remerciements qui étaient totalement partagés.
Nous nous installâmes tous ensemble autour d’une grande table ronde, car nous n’étions pas très nombreux, mais c’était très pratique pour converser. Quelques instants à peine après s’être tous assis, le chef arriva avec un cocktail.
Aujourd’hui, avec ce mariage, j’ai clairement passé un cap dans mon avancement spirituel en plus de m’être lié avec l’amour de ma vie. Ce n’est pas que ma foi ait vacillé en ce jour, bien au contraire. Mais j’ai encore plus mélangé mes croyances qu’avant, me faisant me poser la question même de demeurer à ma tâche de prêtre un bref instant. Toutefois, je ne peux pas plus quitter mon rôle de guide spirituel que celui de mari. Trop de gens ont besoin d’être guidé...
Après ce léger bilan intérieur, je repris le fil de la journée, descendant les marches du temple avec ma belle-famille. Il ne m’est pas difficile de voir au visage de la mère de Sumire qu’elle n’est toujours pas ravie. C’est à croire que cette femme n’est plus capable de voir l’amour devant son nez. Il y a des gens pour qui il semble nécessaire d’assécher leur cœur pour se protéger. Toutefois, je n’abandonnais pas le moins du monde et une conversation pendant le banquet s’imposerait surement.
Son père en revanche fût d’une meilleure humeur que son épouse. Il n’affichait pas un large sourire d’une oreille à l’autre bien entendu. Il gardait de la contenance. Toutefois, il était bien plus enclin à profiter du moment, sourire avec fierté pour le mariage de sa fille et le nouveau chapitre de sa vie qui commençait. Il me gratifia même d’un léger sourire sincère en me voyant avec sa fille.
J’avais hâte d’arriver à la maison que nous avions visitée il y a des mois de ça avant de l’acheter et de faire des travaux. J’ai de l’argent évidemment, mais loin de détenir une fortune comme celle de Sumire. Et dire que pour l’instant ce n’est presque que de l’argent de poche donner par la fortune de sa famille et aussi pour beaucoup de la générosité de ses parents. Nous avons lancé beaucoup de travaux de paysagisme sur le domaine pour le rendre plus proche de nos envies et c’était avec joie que nous le visiterions pour la première fois depuis le lancement des travaux et la fin de ces derniers. Pendant la cérémonie de mariage, des gens engagés par les parents de Sumire étaient en train de déménager mes affaires du presbytère ainsi que de là où vivait Sumire seule.
Nous arrivâmes alors à la salle des fêtes où planait déjà une odeur bien alléchante. Ôkamiro nous attendait déjà et quitta son poste de travail pour venir nous saluer d’une façon tout à fait traditionnelle. Sumire le remercia directement, remerciements qui étaient totalement partagés.
Riku ▬ Il est vrai Ôkamiro-san que c’est vraiment très gentil à vous de nous offrir ce repas. Je sais quel renom vous couvre de gloire et quel talent est le vôtre. Vous avoir pour chef le jour de notre mariage est un honneur.Il commença à nouer son bandana autour de sa tête. Il m’avait déjà parlé de ça dans le cadre d’une confession, mais sans jamais que j’assiste au changement de personnalité. Le changement est instantané, je le vois tout de suite. Tout son corps dispose d’un autre tonus musculaire.
Ôkamiô ▬ Pas d’çà avec nous m’sieur l’prêtre ! Vous nous avez aidé plus que quiconque à y voir clair en soixante-dix-ans ! C’est normal de vous l’rendre aujourd'hui ! M’dame ! Pas besoin d’nous remercier non plus ! Le plaisir sur un visage qui mange est suffisant pour nous !Après cela, il commença à s’en retourner derrières ses établis de travail pour poursuivre les préparations de notre repas.
Nous nous installâmes tous ensemble autour d’une grande table ronde, car nous n’étions pas très nombreux, mais c’était très pratique pour converser. Quelques instants à peine après s’être tous assis, le chef arriva avec un cocktail.
Ôkamiô ▬ Pour la saison ! Un cocktail floral aux arômes de roses et violette, limonade maison aromatisée à la fraise des bois, gin et eau de seltz. Les fleurs de violettes sont comestibles. Bonne dégustation, les amuses bouches arrivent tout de suite !Il n’a vraiment pas menti en disant que le tout arriverait très vite car j’eus à peine le temps de me lever pour faire un petit discours qu’il était en train de poser les assiettes à chaque personne présente. Une sorte d’assortiment de petites mignardises aux produits locaux, dégageant un parfum divin.
Riku ▬ Je vous remercie tous d’être venu partager ce moment de notre vie avec nous, d’avoir tant fait pour rendre ce moment à jamais inoubliable et nous permettre de vous le rendre au centuple un jour.Je m’inclinais respectueusement vers l’assemblée avant de guetter une envie de la part de ma femme d’ajouter quelque chose et d’ainsi pouvoir trinquer tous ensemble.
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