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Ven 26 Oct 2018 - 23:32
Il dit vouloir reprendre la où nous nous étions arrêter, hors comme je lui ai précisé pour moi, je ne m'étais arrêté qu'à une relation amicale, n'ayant pas la possibilité de penser à autres chose pour une enfant de 11 ans apprennent les rudiments du métier de geisha fusionner à celui de kunoichi…
Il plonge son regard dans le mien, me sourit chaleureusement, me rassure sur ses attentions, se rapproche de moi pour finir par me prendre dans ses bras, me tournant face au soleil, lui dans mon dos, ses mains sous ma poitrine.
Ça y est, mon coeur s'emballe de nouveau… vais-je finir par un arrêt cardiaque ? Souhaite-il finalement voir à quel point je peux tenir face à autant de contacte humain ?
Je serre mes mains fort, essayant d'écouter sa proposition d'aller en Chine mais je ne peux plus tenir. Sortant de son étreinte après quelques minutes pour me retourner face à lui. Son visage est illuminé par la lueur orange du soleil épousant finalement la mer. Le soir était là, et embellit encore plus son visage si bien formé par le temps. Je le regarde, les sourcils froncé, je ne veux pas le froisser, mais j'ai vraiment besoin qu'on ralentisse. J'ouvre ma bouche tremblante, après quelques seconde de silence, et lui explique ma réaction.
Sumire ▬ Non ! Je veux vraiment que l'on prenne notre temps ! Je ne me suis pas arrêté à cela à notre séparation. Même si mes sentiments sont sûrement partagé, j'ai besoin de ne pas être embrouillé. Si tu le souhaites je peux me mettre à tes côtés et discuter avec toi, assise, la tête sur ton épaule, mais pas… comme ça...
Je le regarde tristement, je suis presque certaine que je vais le blesser et je ne le veux, mais je n'aime pas non plus faire semblant juste pour faire plaisir aux autres.
Sumire ▬ Pas dans cette position avec ta main si proche de mon coeur, sentant ton coeur dans mon dos. Je ne suis pas encore prête… s'il te plait ne le prends pas mal
Je lui fait une révérence, main jointe, pour lui montrer à quel point je suis désolé.
Sumire ▬ Je veux juste... ne pas craquer, ne pas paniquer, ne pas réagir à la vas vite puis regretter. Je veux profiter de chaque instant avec toi, m'en délecter, puis découvrir par moi même que j'ai envi plus que tout de ce contact.
Je reprends mon souffle et prends le temps de répondre à sa proposition d'aller en Chine. Malgré mon stresse je l'avais écouté.
Sumire ▬ Cela me ferait très plaisir de venir en Chine avec toi rencontrer cette artiste de la peau, et découvrir tout ce qui a fait partie de ton enfance que j'ai raté, par contre je ne suis pas certaine de vouloir me graver la peau… je me suis faite à l'idée de dessiner et redessiner mes idées jour après jour, et cela me plais… je penses que je n'arriverais plus à le faire si ma peau et déjà recouverte de dessins indélébile. Mais ta proposition me fait extrêmement plaisir.
Je lui souris tendrement la tête légèrement penché, quelque petites larmes aux bords des yeux. Mais depuis quand suis-je de nouveau capable de pleurer !?
“Trop c'est trop”
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Sam 27 Oct 2018 - 0:39
Elle était adorable à s’énerver avec en même temps une telle tendresse, une telle indécision. Je n’avais pour ma part, même pas remarqué à quel point cette posture pouvait être sujet à controverse juste après avoir convenu de ne pas aller trop vite. Je passais ma main dans ma nuque éclatant littéralement de rire lorsqu’elle se confondait en excuses croyant m’avoir vexé d’une quelconque manière.
Riku ▬ Vraiment désolé, pour ma part c’était tout à fait innocent, je ne suis pas très réceptif aux conventions sociales. J’ai passé toute mon adolescence dans un monastère où beaucoup de choses, comme les frontières personnelles, n’étaient que de vagues idées résultant de formes de contrôle sociétale, vraiment désoléJ’étais vraiment abasourdi par ma propre attitude finalement. Comment n’avais-je pas pu me rendre compte de ce que je faisais. Après une fois de retour dans le monde moderne et dans la société, j’étais totalement ignorant de beaucoup de choses, comme la télévisions, mais surtout les codes de la vie en société encore. Je vivais tellement reclu dans une forme de solitude personnelle que je pensais très naturellement que des amis d’enfances pouvait avoir ce genre de proximité innocente. Mais bien évidemment de que non, pas à notre âge, bien évidemment que tout avait aujourd’hui un autre sens.
Riku ▬ Pour moi, il y avait autant d’innocence que dans un calin d’enfant, c’était l’idée. Je ne me suis même pas rendu compte de la signification que cela pouvait avoir pour toi ma chère Sumire-chan, vraiment désolé.J’étais toujours en train de rire, à plus de trente deux ans, j’étais comme un adolescent incrédule devant une bêtise totalement navrante qu’il venait de commettre très involontairement.
J’acceptais avec plaisir alors de m’assoir à ses côté dans l’herbe et les feuilles mortes qui avaient volé jusqu’ici. Nous contemplions le coucher de soleil ensemble. Elle revenait par ailleurs sur ma proposition d’aller un jour en Chine. J’étais assez enthousiaste à l’idée de lui faire visiter les montagnes, même si j’espérais alors qu’elle avait d’autre vêtement que ses robes somptueuses de geisha pour y aller. À cette seule pensée, j’éclatai de rire sans aucune retenue. Voyant sa mine circonspecte devant la scène, j’étais obligé de me justifier rapidement.
Riku ▬ Désolé.. Vraiment désolé… mais je viens tout juste de t’imaginer en train de crapahuter dans les montagnes avec tes habits actuels et je n’ai pas pu m’empêcher de rire !Je n’avais pas rit autant depuis très longtemps, pas depuis l’époque au monastère, et encore, nous ne riions pas autant que cela, il y avait beaucoup de retenus pour ne pas déranger ceux ayant choisi de vivre dans le silence.
J’espérais véritablement pouvoir lui montrer les montagnes où se trouvait le monastère, ses forêts de bambous aux pieds des montagnes, ces chutes d’eau multiples se formant dans les creux des montagnes… tout était à voir. Nous partions si souvent pour escalader les montagnes, bien évidemment sans raccords de sécurités, mais c’était si bon que de manger une boulette de riz à flanc d’une crête qui surplombe la vallée.
Riku ▬ Mais oui tu vas voir, Chin Jin est très gentil et très talentueux, il était le disciple du maître tatoueur du monastère. Tout est fait avec des peintures artisanales faites au sein du monastère avec tout ce qu’ils trouvent dans les montagnes. Aujourd’hui il a dû remplacer son maître je pense...Je laissais ensuite perdre mon regard dans le lointain...
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Sam 27 Oct 2018 - 14:11
Après toute ma scène de refus, Riku se met à rire à gorge déployé, la main dans la nuque comme pour montrer sa gêne. Je ne sais pas trop comment le prendre ni comment réagir. Il m'explique alors qu'il n'a pas appris le social comme tout le monde, au monastère, avec les moines shaolin, pour eux ce n'était qu'une forme de contrôle sociétale. Et bien moi, je préfère cette forme de contrôle, je n'ai pas était habitué à tout cela alors…
Il m'explique par la suite que pour lui, c'était aussi innocent que les câlins d'enfants. Cela n'est en rien innocent, entre une femme et un homme s'aimant ce collant de la sorte ce ne peut être innocent, sentir son cœur battre dans mon dos… Je n'arrive pas à comprendre, comment fait-il pour rester aussi calme et détendu ? S'il a réellement des sentiments de ce genre pour ma personne cela devrait le faire réagir un peu… Ou, seraient-ce tous ces entraînements qui lui permet de se détacher de tout cela ?
Après nous être assis tranquillement comme je le lui avais demandé, Riku finit par rire de nouveau. Je le regarde, me demandant ce que j'ai bien pu faire pour lui donner de nouveau envis de rire, il me dit alors être amusé par l'idée de me voir en kimono, courir dans la montagne, en chine.
Sumire ▬ Oh, j'ai bien d'autres robes ! Certaines permettent même de faciliter le mouvement, mais tu serais étonné de voir à quel point, je réussis à parfaitement de mouvoir avec ce style de vêtements.
Lui-même répondu suivi d'un clin d'œil amusé. Il est vrai que ça scène pourrait être plutôt amusante.
Sumire ▬ Mais… comment peux-tu rester aussi calme dans ce genre de situation ? Je veux dire… Tout ce qui vient juste de se passer… Moi j'ai l'impression que je vais perdre pied à tout moment !
Malgré la situation détendue, j'avais besoin de savoir. Un homme devrait être un minimum gêné par ce genre de scène surtout après une séparation aussi longue… N'y a-t-il que moi qui ne vois pas cela de manière totalement innocente ? Alors que je n'ai jamais touché à un homme de ma vie !?
Il me certifie de la faculté du tatoueur et de sa gentillesse puis semble se perdre dans ses pensées, le regard devant lui, dans le vague, comme si ces lieux lui manque. Je souris doucement, tourne le visage vers le magnifique couché de soleil, prend son bras dans les miens et pose délicatement ma tête sur son épaule.
Sumire ▬ Oui, je veux bien t'y accompagner le jour où tu voudras y retourner. Cela me plairait énormément.
Je présente, suite à cela, un largement sourire avec un regard doux, toujours en direction du soleil, rejoignant sa mer bien-aimée. Je suis heureuse de cet instant, respire un grand coup pour garder graver cet instant dans mon esprit que cela soit visuel, auditive ou olfactive.
“Aller en chine”
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Sam 27 Oct 2018 - 15:11
Elle avait l’air bien réceptive à ma plaisanterie sur les robes, bien qu’elle m’assurait de pouvoir sans aucun problème venir soutenir une marche dans les montagnes. La pauvre, elle ne pouvait pas savoir que mon image pleine et entière visait aussi des moments d’escalade à faire pour certain circuit de promenade dans les montagnes.
Je répondais à sa réponse par un clin d’oeil amusé, gardant pour moi ce que je pensais à ce moment-là.
Il y avait quelque chose qui restait à lui tarauder l’esprit encore et encore, jusqu’à finalement poser la question très ouvertement. Elle a très vite atteint son point de rupture et m’a révélé qu’elle ne comprenait vraiment pas mon attitude juste avant et ce que cela avait provoqué chez elle.
Riku ▬ Comme je te l’ai dit, au monastère, on nous apprendre que les barrières sociale et le contact ne sont pas à proscrire. Aussi, si pour toi, ce câlin était tout sauf innocent, je m’en excuse. Je pensais que deux amis pouvaient s’enlacer de la sorte.Mais une partie de la question avait d’autre visées, elle voulait savoir comment moi-même je pouvais sans doute rire et profiter de la situation après la gêne de celle qui avait précédé.
Riku ▬ Tu sais, lorsqu’on entame l’entraînement pour ouvrir ses chakras, on doit faire pas mal de concessions. On apprend notamment à ne plus être l’esclave de ses émotions et sentiments, car ce sont des chaînes qui retiennent l’esprit et l’empêche de s’élever, comme les attachements aux autres et aux biens. Il faut apprendre à savoir lâcher prise et seulement à ce moment-là, on peut être l’oeil du cyclone dans la tempête émotionnelle qui peut nous assaillir.Je lui lançais un doux et tendre sourire pour dissiper ces derniers doutes sur mes intentions à ce moment-là qui étaient bien innocentes.
Riku ▬ Si tu perds pied un jour, je serai là pour te rattraper.Nous regardions ensuite le coucher de soleil tout les deux, elle avec sa tête se posant sur mon épaule et prenant mon bras dans le sien. Son contact était bien agréable et j’étais persuadé qu’elle trouvait cela bien innocent comme moi avant. Pourtant, j’étais également persuadé qu’une personne extérieure nous voyant penserait à un couple regardant le couché en amoureux.
Elle me notifia néanmoins de son envie de m’accompagner en Chine le jour où j’y ferai un saut, bien entendu, elle ne pouvait pas vraiment savoir que je comptai notamment m’y rendre pour le nouvel an en février. Cela viendrait donc bien vite si d’aventure elle souhaitait réellement y aller.
Riku ▬ Hmm j’espère alors que Février sera un mois calme à Nakanoto si tu veux vraiment venir avec moi en Chine, mais le nouvel an vaut le coup si jamais tu ne n’y est jamais allé.Je regardais le lointain et me suis pris à laisser ma tête s’appuyer doucement sur la sienne.
Riku ▬ Tu sais, si tu es prise au sein des chevaliers des ombres et si tu le veux, je demanderais à ce que nous formions un tandem de hunters. Je suis certain que nous nous complèterons parfaitement, entre ta capacité à les attirer et mon sens du danger, toi qui attire l’oeil loin de mes manches et de mes lames.. Ce serait le duo parfait..Je me tue longuement, la laissant répondre sans dire mot plus après, profitant tout simplement de sa présence, de nos retrouvailles. Notre complicité était déjà revenue comme avant, ranimant les braises de notre amitié, prémices de notre amour futur.
© Etilya sur DK RPG
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Sam 27 Oct 2018 - 20:57
Après m'avoir rendu mon clin d'œil, Riku me ré explique, que la raison de son détachement, est justement due à ce qu'on lui a enseigné au monastère. Je veux bien le croire, mais je trouve cela étrange de ne rien ressentir, au moment où il a placé ses mains sous ma poitrine. C'est lorsqu'il reprit son explication, que je compris ce qui le rendait si… Insensible à cette situation. Il avait appris à lâcher prise… Ne plus avoir d'attachement, de ne plus être esclave de ses sentiments, justes pour avoir la possibilité de s'élever.
Mais alors comment peut-il savoir les sentiments qu'il a pour moi s'il s'en est détaché ? Comment puis-je me dire qu'il s'attache à moi, qu'on pourra vivre ensemble et avoir confiance l'un en l'autre, s'il a appris à n'avoir aucune attache ? Ces questions, je les garde pour moi, pour l'instant, cela me fait trop mal d'imaginer ce genre de chose, et je ne veux toujours pas aller trop vite.
Il me sourit tendrement puis ajoute alors, que si je perds pied, il me rattrapera. Cette phrase était, en effet, rassurante, mais avec les propos précédant, j'avais du mal à associer l'idée.
Après quelque temps passé à regarder le soleil tranquillement, il me précise alors que le retour pour lui en Chine sera pour le nouvel an, et cela me permettrait de voir leur fête en direct.
Sumire ▬ Non en effet, je n'y suis jamais allé, je ne suis d'ailleurs jamais partie du coin, je ne sais même pas ce que cela fait de voyager. Ce sera donc pour moi une occasion de connaître cette nouvelle sensation, qui est de découvrir de nouveaux horizons.
Il pose alors à son tour sa tête sur la mienne puis reprend la discussion pour parler de l'ordre. Il me propose de demander la possibilité de travailler ensemble, nos deux facultés se marieraient à la perfection, pour tendre le plus beau des pièges.
Sumire ▬ Hum ! En effet, un tandem mémorable pour sûr !
Ai-je acquiescé avec énergie.
Je ferme les yeux lentement et profite de cet instant si agréable pour tous mes sens, surtout cette odeur suave émanant de lui.
“Questions secretes”
© Etilya sur DK RPG
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