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Jeu 25 Oct 2018 - 14:31
Riku c'est mis à se reculer à une grande vitesse, et dégainer une arme dissimulée dans sa manche, comme instinctivement. Je serre toujours mon ombrelle contre moi et ne comprends pas ce qui lui prend, a-t-il entendu quelque chose de dangereux ? Je me met à regarder tout autour de moi et écouter attentivement pour savoir ce qui a pu le faire réagir de la sorte.
Sumire ▬ Mais… que ce passe-t-il ?
C'est alors que je compris le pourquoi, en regardant la direction de son regard, il ne devait pas m'avoir entendu lui dire que je lui présentais mon arme, ni l'avoir vu immédiatement, et avait donc dû prendre cela pour une agression pendant quelques instants.
Sumire ▬ Non ! non ! Je te l’ai juste montré avant pour te présenter ce que ma mère m'a légué, rien de plus !
J'agite une main entre nous deux, paniqué par sa réaction.
Se calmant par la suite, puis me précise que c'est une bonne raison de sa compréhension, mais il ne savait pas de quoi je parlais. Il se rassoit à mes côtés en tailleur puis me révèle toute la vérité sur ce qu'il est. Sa famille, l'histoire de cette dernière, en effet j'avais entendu parlé de cette confrérie, mais seulement de loin, comme une sorte de groupement éteint, je ne savais donc pas grand chose, surtout que mes parents me cachaient bien de me parler des autres groupement d'assassin ou de Hunter. Il parle alors de s'être attaqué à la mauvaise personne et d'une ouverture des chakra, cela m'intrigue alors.
Sumire ▬ La mauvaise personne ? C'est à dire ? Le vampire qui a tué ton père et blessé ta mère ? Et une ouverture de… chakra ? Qu'est-ce donc ? Et pour un non shinobi tu viens malgré tout, d'un ordre tout aussi puissant que le miens.
Je le regarde sortir sa deuxième lame et avant qu'il ne m'annonce la suite j'ajoute.
Sumire ▬ La même rapidité et réaction instinctive que mon père. Toujours sur le qui-vive, je connais en effet.
Une arme de Hunter se trouve donc devant moi d'après ses dire, il aurait donc hérité de cette arme par son grand-père et non de son père, intéressant, et il n'aurait découvert sa particularité que lors d'un combat face à un vampire. Étrange, normalement lorsqu'on légue ce genre d'arme, on en explique sa particularité et enseigne son maniement.
Sumire ▬ Ton grand-père ne te l'a pas appris lorsqu'il te l'a rem...?
C'est alors qu'il me pris par surprise. Mon regard n'était pas tourné dans sa direction, deux secondes avant je fixais sa lame, puis mes yeux c'était relevés dans sa direction, pour se retrouver si proche des siens que je me retrouve figé. Incapable de finir ma phrase, je reste là, la bouche légèrement entre ouverte de surprise, puis le laisse me soulever le menton de son doigt pour redresser mon visage.
Son visage c'est vraiment embellit avec le temps, il est doux, posé et fort à la fois. Un frisson me parcours, puis je sens mon visage chauffer. Je suis entrain de rougir et pas qu'un peu ! Je l'entends me parler, me dire que je ne suis pas un monstre et que… je ne sais plus
… je suis tellement perdu dans ses yeux et j'ai tellement chaud.
Je dégage mon visage de sa main puis l'enfouit dans les miennes me sentant rougir de plus en plus, je me sens bête et démunie.
Sumire ▬ Je… je…
Je, je quoi !? Je ne sais plus quoi dire et je reste le visage tourné, mes mains le cachant.
“Oh kami ! Pourquoi est-il aussi près de mon visage !?”
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 25 Oct 2018 - 15:08
Elle était adorable avec cette gêne nerveuse qui était sienne étant petite, c’était tout aussi mignon à notre âge. Il y avait néanmoins une forme de tension toute autre, comme une attraction primaire fulgurante, une flamme s’éveillant à un brasier sans précédent. C’est à ce moment-là que j’eus compris que nous venions de renouer avec nos liens d'antan, mais sous une autre forme, plus forte. Nous ne le savions pas encore tout les deux à ce moment précis, mais c’était sans l’ombre d’un doute le moment où l’amitié renaissante entre deux enfants est devenu de l’amour entre deux adultes.
Elle n’avait pas vraiment compris ce que je lui avais dit juste avant, mais j’avais peut être été bien plus direct que je ne l'aurait dû. Cela faisait très longtemps que je n’avais pas interagit avec d’autres personnes que ma famille, la dernière fois étant au monastère avant mon entrée dans la Confrérie. Au monastère, nous n’avions pas la notion d’intimité ou d’intrusion dans celle de l’autre par le biais d’un contact physique inapproprié. Aussi je passais ma main dans ma nuque tout en m’inclinant en signe d’excuse, elle qui devait rougir intensément sous son maquillage blanc comme la neige.
Elle avait voulu approfondir ce que je n’avais fait qu’évoquer rapidement devant elle lors de ma révélation.
Riku ▬ Oui le vampire en effet. Nous ne savions pas à l’époque qu’ils existaient et pour notre plus grand malheur c’était un level A. Par chance nous l’avions attaqué de jour, étant une personnalité de la nuit à Tokyo, nous pensions le frapper durant son sommeil. Exposé à la lumière du soleil ses pouvoirs ont été amoindris quelque peu, mais nous avons eu beaucoup de chance… Aaren était arrivé juste après, pensant que certain de ces hommes avaient lancé un assaut. Il m’a dit que tuer un level A sans expérience n’arrivait jamais, et que même pour des hunters bien préparés, c’est souvent la mort pour tous sauf le vampire..Je pris le temps de prendre une profonde respiration le temps avant de poursuivre mon récit, celui qui avait changé ma vie toute entière en l’espace d’une fraction de secondes.
Riku ▬ Ce level A devait être imbu de lui-même et ne pas penser risquer quoi que ce soit en plus de ça. C’est donc bien de la chance qui m’a permis de m’en sortir sans encombre ainsi que mes chakra comme je disais.J’ai commencé à déboutonner ma veste pour la laisser glisser le long de mes bras dévoiler l’ensemble de mon buste et de mes bras où l’on pouvait voir mes tatouages ainsi que ces armes dans ces protèges avant bras. Il a beaucoup de tatouages formant un tout très complexe sur le corps, majoritairement dans le dos. Une sorte frise de symboles ésotériques en liens avec la circulation des énergies et les vertus du bouddhisme mélangés à de l'énochien, court du sommet de son crâne (bien que recouvert par ses cheveux) et descend le long de son méridien central (la colonne vertébrale). Chaque chakra est marqué avec un cercle avec le symbole de ce dernier sur cette “frise” en étant aligné avec la position normale de ce dernier. (petite idée de l’apparence de ce dernier. Ce tatouage dispose de quatre ramifications partant vers les membres pour marquer les méridien périphériques, toujours avec des symboles ésotériques combinant les écrits catholiques et bouddhistes.
Il a habillé ses bras avec des manchettes de tatouage pour illustrer plus souvent ce qu’il a dans le dos et qui reste souvent caché.
Son bras droit dispose d’une manchette avec Yggdrasill, l’arbre monde, en rouge pour rappeler le chakra racine dont la couleur symbolique est le rouge. Sur une de ses branches se trouve une colombe blanche aux yeux oranges avec un pinceau lui-même orange dans le bec afin de rappeler le chakra sacré et son amie d’enfance, très créative. Celle-ci se trouve sur l’extérieur du bras. À l’intérieur du bras se trouve une paire de dés suspendu à une branche, rattachés par une chaîne jaune, afin de symboliser le chakra du plexus solaire et la maîtrise de son destin.
Sur le bras gauche, le tatouage se construit autour d’un grand dragon prenant le bras en entier de couleur verte pour rappeler le chakra du coeur. On peut lire qui plus est les noms de ses parents et de ceux qui ont compté dans sa vie sur les écailles de la nuque de ce dragon. La langue du dragon est en bleu pour représenter directement le chakra de la gorge et la vertu du silence et de la vérité. Vers l’extérieur du bras, dans l’une des patte du dragon se trouve un grimoire avec un oeil indigo sur la couverture pour faire référence au chakra frontal. Tandis que dans l’autre patte, sur l’intérieur du bras, se trouve une plume sur laquelle se trouve inscrit le nom de Dieu en énochien dans le but de représenter le chakra de la couronne et le lien avec l’énergie divine.
Riku ▬ Mon entraînement au monastère a selon moi éveillé mon esprit à quelque chose d’autre, ou alors réveillé quelque chose qui se trouvait déjà en moi, vas savoir… Mais j’arrive à sentir le danger avant qu’il n’arrive, ce qui me donne des réflexes surhumains… C’est pour ça que j’ai eu de la chance. Un autre level A, plus sérieux, nous aurait tous tué sans nous laisser une seule chance et je le sais aujourd’hui..J’ai décidé de prendre un ton moins sérieux après avoir fini, m’habillant doucement de nouveau, je croisai son regard.
Riku ▬ Tu vois, tu n’est pas la seul à aimer te peindre le corps, les miens sont juste permanents.J’esquissais un large sourire donnant lieu ensuite à un léger rire.
Riku ▬ Pour te répondre, j’aurai aimé que mon grand-père m’en parle, mais il est mort il y a bien des années. Il n’a jamais dit à mon père qu’il a fait parti des chevaliers des ombres et qu’il était hunter… je l’ai appris en trouvant son journal, caché dans sa stèle dans le caveau familiale au cimetière. Il s’était brouillé avec son fils devenu chrétien, alors je suppose qu’il ne lui a jamais passé le flambeau..C’était des hommes de caractère tous les deux, de grands entêtés, et jamais ils n’auront pu se réconcilier dans la vie. Tout ce que j’espérai, c’était que là où ils se trouvaient maintenant ils le pouvaient.
Elle tenait son arme, presque comme une enfant tient une peluche pour se rassurer, c’était attendrissant. Certain auraient sûrement trouvé cela très troublant, voir vraiment étrange, mais peut-être que seuls ceux qui vivaient dans ce monde où il fallait être fort pour survivre pouvaient trouver cela mignon. J’étais tout aussi troublé qu’elle bien entendu, mais je préférai alors me fier à ce qui était devant moi et ne pas aller plus vite que la musique comme on dit.
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 25 Oct 2018 - 23:55
Je respire lentement. J'inspire et expire pour me calmer et avoir moins chaud, pour revenir à mon état normal. C'est pas croyable de voir à quel point je peux perdre mes moyens face à lui, déjà toute petite j'étais pareil, incapable d'être la même avec lui qu'avec tout autre personne. Je me demande d'ailleurs pourquoi, qu'a-t-il de plus que les autres ? Qu'il m'accepte comme je suis ? Qu'il ne me vois pas comme un monstre ? Qu'il me sourit de manière si douce et agréable sans aucune arrière pensée ?
Je n'arrive pas à le savoir, mais ce qui est sûr, c'est qu'il risque d'être une faiblesse, enfin… une faiblesse plutôt forte du peu que j'ai vu.
Je finis par me calmer puis me retourner face à lui. Réalisant ce qui c'était passé, il se frotte la nuque tout en s'inclinant en guise d'excuse, je lui souris tendrement lui montrant que tout allait bien.
Riku-kun finit par répondre vis-à-vis du fameux vampire qui leur avait fait tant de mal à lui et sa famille puis relance le sujet chakra pour… pour finir par ôter son haut ? Je ne suis finalement pas au bout de mes surprises ni de mes émotions !
A l'instant où je le vois déboutonner sa veste, je ferme les yeux, j'ai peur de ne pas avoir le droit de voir, et puis c'est un corps d'homme nue ! Je n'ai jamais vu cela auparavant, pour moi elle est une partie secrète qu'avant je n'avais nul besoin ni envie de voir, mais à cette instant j'eu la soudaine envi de voir. Mes joues, de nouveaux empourprées et chaudes par la gêne de voir cela, je décide quand même d'ouvrir de nouveau les yeux pour regarder lorsque j'entends sa veste glisser puis tomber au sol.
Son corps se trouve totalement recouvert de dessins, mais il ne semble pas comme les miens ils on l'air gravé à même la peau. De multiples couleurs et motifs parcourant presque la moindre parcelle de son corps. Mes yeux s'écarquillent à la vus de ce corps recouvert, je me redresse puis tourne tout autour de lui pour observer les moindre facettes de son corps. Chaque parcelle me fascine, mes yeux brillent d'émerveillement face à tous ces tatouages, j'ai l'air d’une simple amatrice avec mes peintures corporelles. Soudain, un dessins attire bien plus mon attention que le reste, un arbre étrange chevauchée par une colombe blanche aux yeux orange, portant un pinceau de la même couleur dans son bec. Immédiatement je pense à une chose en la voyant, je me rapproche… Oh oui j'en suis presque certaine !
Sumire ▬ C'est… moi !?
Je prononce ces mots presque en chuchotant, seul de ma bouche sans que je ne le remarque.
Je pose, délicatement, ma main dessus pour en sentir les moindre reliefs, les cicatrices venant du tatouage gravé sur cette peau ce sentent parfaitement, je pense alors à quel point cela a pu être douloureux. J'en avais presque oublié que j'étais face au torse totalement nue de Riku. Je me pince légèrement la lèvre inférieur avec les dents. Cette pensée qui me traverse l'esprit, me fait regarder avec plus d'intensité son torse. Bien musclé et former avec perfection, tout ce qu'une femme apprécierait sûrement voir d'un homme. Je souris timidement, du coin des lèvres, montrant probablement le fond de ma pensée à cette instant.
Il m'explique alors que l'entraînement du monastère avait réveillé en lui quelque chose, qu'il arrive à sentir le danger avant que celui-ci n'arrive. C'est une capacité à l'évidence très intéressante et sûrement un atout de choix lors d'un combat face à un vampire.
Sumire ▬ Ah oui ! Ça pour un éveil c'est un éveil très intéressant face aux attaques ! Surtout celles des vampires.
Riku finit par se rhabiller puis me regarder pour me dire de manière plus amusée, détendue et avec moins de sérieux, tout en me présentant son plus beau sourire, que je ne suis pas là seule à porter des peintures sur mon corps sauf que les siennes sont… permanentes.
Je lui rend son sourire, lui montrant que la précision me fait extrêmement plaisir, la peinture corporel est une de mes plus grande passion, alors voir qu'il est presque dans la même idée ne fait que me conforter dans notre correspondance.
Riku reprends le sujet de l'arme Hunter.
Apparemment, il aurait aimé que son grand père lui donne plus de précisions mais il n'avait peut le faire vu que la mort l'avait emporté et son père n'avait plus aucun lien avec ce dernier depuis des années, il n'avait donc pas pu lui léguer son savoir et Riku aurait donc tout appris d'après les documents laissé par son ancêtre. En effet cela parait totalement logique vu comme cela et bien triste d'ailleurs, malheureusement les histoires de famille sont toujours compliquées dans CE genre de famille.
Sumire ▬ Je comprends mieux…
Je ne sais pas quoi ajouter. Décidément je ne suis pas très doué pour ce genre de chose, pour rassurer, pour réconforter, je pense qu'il vaut mieux que je ne dise rien même si mon coeur se serre. Ma famille n'était pas exemplaires, mais jamais nous ne nous sommes cacher quoi que ce soir et elle est encore entière… quoi que, je n'ai aucune connaissance de mes grands parents, sûrement morts depuis des années.
Sumire ▬ Vu que tu as choisi de me révéler ta faculté spéciale, je vais en faire de même.
Je reprends une posture à genoux, face à lui, calant ma robe entre les pliures de mes jambes, puis le fixe très sérieusement avant de reprendre la parole.
Sumire ▬ Tu te rappelles que j'étais toujours mise à l'écart, seule et mal vu des autres ? Hey bien… la raison de cette mise à l'écart est simple. Je porte en moi un sang spécial, très spécial, qui m'a valu également ce métier de geisha contrairement à ce que les kunoichi normales apprennent, mon sang dégage une odeur appétente pour les vampires, ce qui leur donne une plus forte envie, qu'un humain normal, de me mordre, ou de coucher avec moi en fonction de leur lobbies.
Je prends une petite inspiration avant de reprendre avec un noeud dans l'estomac.
Sumire ▬ Pas besoin de te faire un dessin je penses. Bébé, j'attirais les vampires à la moindre goûte de sang et cela a valu quelques morts dans mon entourage. Depuis, les enfants me voyait comme un danger, un monstre ou une lépreuse, comme si me toucher risquait de leur attirer le mauvais oeil.
“L'art est ce qui me représente le mieux”
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Ven 26 Oct 2018 - 3:25
Elle m’avait tourné autour, relativement intriguée par mes tatouages mais pas rebutés en tout cas. Elle fût particulièrement réceptive à la colombe avec le pinceau qui était en effet bien un hommage à sa personne que je lui avait rendu. Elle n’avait pas quitté mon esprit en pensée pendant toutes ses années de formations que j’avais subi au temple. Son incroyable sens artistique m’avait tellement touché à l’époque que c’est son trait de caractère que j’ai le plus imprimé dans mon esprit. Aussi, cela ne pouvait être qu’elle pour représenter le chakra de la créativité, bercé par l'innocence de sa personne et sa grâce. Cependant j’ai préféré ne pas dire mot quant à son affirmation et garder ça pour moi dans un premier temps. Après tout, on voit ce qu’on veut dans une représentation artistique, même si elle avait vu totalement juste.
Nous discutâmes plus longuement au sujet des vampires et de nos capacités à lutter face à ces êtres surhumains. Comprenant que je n’avais pas reçu d’instruction et joué de chance, mais aussi d’accord avec sur le sujet de confortabilité en combat que me procurait mon don. C’est donc tout naturellement à ce moment-là qu’elle me parla de son sang. Une forme de friandise ultime pour tout vampire qui se respectaient en sommes, augmentant de façon irréelle le nombre d’attaques possible à son encontre et par conséquent le nombres de victimes pour la protéger. Elle avait grandi dans un cadre parfaitement étrange de mon point de vue…
Elle avait été formée dans son enfance à devenir une tueuse, mais surtout une tueuse de vampire, condamné de par sa naissance et avec son don à reprendre le flambeau familiale de gré ou de force. Habillée et instruite pour être une geisha et offerte aux hommes comme femme de compagnie et les tuer en attirant de préférence les vampires cibles. Enfermée dans un carcan horrible, mue par d’étranges chefs d’orchestres en coulisses qui auraient dû être des parents… Tandis que moi, j’avais grandi d’une façon plus clair, mon père me formant au karaté, mais me montrant la voie du choix spirituel. Ma mère m’emmenant en Chine, bouleversant ma vie, m’obligeant à m’adapter pour vivre là-bas, comme un assassin doit le faire en arrivant en terre inconnue. Le choix que j’ai fait d’apprendre le kung-fu chinois et sa philosophie qui forgea mon corps et mon esprit à s’ouvrir aux infinies possibilités de la vie et embrasser une cause supérieur chez une sorte d’ordre vertueux secret se cachant à Rome. Toute ma vie a été formée, mais avec toujours le choix de faire ce que j’ai fait, mes apprentissage n’étant jamais imposés de façon ouverte, mais plus discrets. C’est à ce moment que j’ai percuté que nos vie se reflètaient, l’une dans la lumière et l’autre dans l’ombre. J’ai grandi dans la lumière du choix vertueux, pour mon plonger dans l’ombre pour agir, tandis qu’elle avait grandi dans des ténèbres oppressante de la destinée familiale pour agir en pleine lumière…
Bien évidemment que je ne l’avais pas jugé à l’époque où nous étions enfant, je me fichais bien de l’idée que les autres se faisaient d’elle et de la rumeur de porteuse de mort qu’elle avait alors. Mes parents m’ont toujours élevé dans le jugement des actes d’autrui et non sur ce qu’on racontait d’eux.
Je lui retournais un très tendre et doux sourire tout en lui faisant non de la tête.
Riku ▬ Je ne vois pas de qui tu peux bien parler. Moi la Sumire que j’ai connu était une jeune fille pleine de talent tant en peinture qu’en danse. Ni plus, ni moins… Une forme pure de grâce créant des toiles commes des danses avec l’aisance qu’on plait à donner à Dieu pour créer le monde.Je posai alors ma main sur les siennes pour la rassurer avec la chaleur de celles-ci, tout en la regardant tendrement du regard de l’ami, et de l’amoureux.
Riku ▬ Je ne t’ai et ne te verrai jamais comme un monstre Sumire, ne t’en fait pas...Cette journée était chaude et clair encore, bien que le cadre était idyllique au possible, je ne voulais pas rester à stagner comme une sorte de stéréotype d’un couple parfait se retrouvant au bord de l’eau. Il y avait tant à faire dans les environs, tant de choses aussi belle qu’elle à voir et surtout à voir ensemble. Je décidai de me relever alors tout en lui tendant la main.
Riku ▬ Et si nous allions marcher un peu ?
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Ven 26 Oct 2018 - 10:18
Feignant de ne pas connaître la personne dont je parle, il m'accepte comme je suis, il m'a toujours accepter tel que je suis sans jugement ni malveillance. Pas comme ces enfants, pas comme leurs parents, pas comme MES parents… juste moi l'artiste que je suis et qu'il a toujours connu.
Riku finit par se relever, puis me tendre la main pour me proposer de nous déplacer, il est vrai que rester sans bouger, au bord d'une rivière, à deux est peu intéressant. Seule, j'aurais pu rester des heures à écouter les son qui m'entoure, regarder l'eau s'écouler lentement, parsemé de ses quelques poissons poursuivant leur vie tranquil et répétitive.
Je fixe la rivière un dernier instant, soupir un sourire délicat aux lèvres, puis me lève à mon tour prenant la main de cette homme en face de moi, pour me redresse. Je déploie mon ombrelle, posant le manche sur mon épaule gauche pour ne pas gêner mon ami poster à ma droite, puis commence à marcher à ses côtés, les deux mains tenant le bout du manche de mon ombrelle, mon petit sac pendant au coude de mon bras droit.
Nous avons commencé à nous déplacer le long de la rivière, je continue à regarder celle-ci pendant un certain temps. Je me sens à la fois bien et toute chose, je ne sais quoi lui dire, comment peut-il ne pas voir ma dangerosité ? A la moindre entailles de ma peau je risquerais d'attirer un prédateur. Maintenant qu'il le sait, il pourrait tout autant partir et me laisser à mes problèmes, mais il reste là à mes côtés me souriant gentiment. Je repense alors à ses tatouages, je n'aurai jamais pu faire la même chose, cela aurait été trop dangereux, autant de plaies ouvertes sur mon corps, quel horreur cela aurait pu être !
Sumire ▬ J'aurai aimer pouvoir me graver sur la peau ces dessins, tu as de la chance, c'est vraiment joli et agréable à la vu, mais l'avantage pour moi, c'est que je peut en changer autant que je le souhaite.
Les yeux toujours rivés sur l'eau, j'essaye de me rassurer et de trouver un côté positif à la situation, j'avais pourtant pris le courage de me percer la peau, et à plusieurs reprises, pour l'ajout de bijoux, mais j'avais pris soin de n'en faire trop d'un seul coup, de m'isoler, et de les faire guérir au plus vite. Je passe les doigts sur le lobe de mon oreille droite, puis la masse doucement pour me détendre.
Sumire ▬ Et tes chakra, je ne suis pas certaine d'avoir compris, ils sont représenté sur ton corps ? Comment cela fonction ?
Je n'avais jamais réellement entendu parler de cela, ou dû moins avec très peu d'exploitation, et j'aime savoir ce qui met inconnue. Déformation professionnel probablement, une geisha se doit d'être en possession de grandes connaissance mais malheureusement ne peut tout connaître, on peut en apprendre tous les jours, c'est ainsi que la vie est faite.
Je le laisse m'expliquer son point de vu sur cette particularité puis une autre question me taraude.
Sumire ▬ Et grâce à cela tu peux donc sentir le danger bien avant qu'il ne surgisse ? Si par exemple quelqu'un vient à surgir de nul part pour me mordre, tu le sentira avant que cela n'arrive !?
Suite à ces mots, je me senti tout à coup en sécurité près de lui, comme si mon sang, finalement, n'était plus un réel danger. J'ai alors un sourire naturel qui s'affiche sur mon visage à l'idée d'être enfin réellement protéger et non pas pour ce servir de moi.
Nous passons à présent sous les grands arbres de la forêt, le chant des oiseaux, le vents soufflant dans les branches, toute cette symphonie me caresse délicatement les oreilles. Je ferme les yeux, j'ai presque envie de chanter, de danser à l'écoute de cette orchestre naturel, me sentant libre et détendu peut-être pour le première fois de ma vie. Mes paupières se soulèvent, et je pose finalement le regard sur lui, je lui souris chaleureusement, j'ai du mal encore à réaliser la situation actuelle, qu'est-il finalement pour moi ? Sera-t-il un danger, une faiblesse, ou s'avérera-t-il être mon unique et seul protecteur, tout comme il a était mon unique et seul ami d'enfance ?
“Balade à l'ombre des arbres”
© Etilya sur DK RPG
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Ven 26 Oct 2018 - 12:35
Tout commençait à prendre une tournure très agréable. Nous nous promenions le long de la rivière qui serpentait dans une clairière formée par son ancien lit, à travers la forêt et les montagnes bordant toute la région. Le doux son de l’eau parcourant les kilomètres, était très agréable à écouter. Mais de tout ce qui était donné de voir ou d’entendre, c’était Sumire qui ravissait le plus mon champ de vision. C’était étrange de se retrouver ainsi son amie d’enfance, mais de vouloir franchir tous les caps aussi vite que possible pour profiter de la vie. Que ce soit le Karma, Dieu, le Destin, peut importe le nom que l’on pouvait donner au grand déroulement des évènements dans le monde, c’était un cadeau…
Elle me posa une question très intéressante sur les chakras. C’est vrai qu’étant habitué aux moines, j’en oubli que ce concepte bouddhiste, amalgamé à la culture shinto chinoise n’est pas forcément répandu ici.
Riku ▬ Ah.. les chakras.. Une vaste question. Sur le plan physique ce serait des noeud d’énergie l’envoyant et la régulant dans le corps par les méridiens. Ils sont souvent rapproché à la médecine chinoise parfois d’ailleurs. Mais sur le plan spirituel, c’est un cheminement vers une forme de connexion spirituel hors du commun. Il faut ouvrir ses chakra les un après les autres, tous les sept. Ils comment en bas de la colonne vertébrale et finissent sur le sommet du crâne.Je nous ai fait nous arrêter alors, pour mieux lui expliquer ce que pouvaient représenter les chakras et où les trouver. Pour des raisons évidentes, je lui montrait sur moi la position du chakra de base, se situant à la base de l’épine dorsale.
Riku ▬ Ici tu as le chakra de base ou chakra Racine, Muladhara, qui est le siège de la survie.Puis je me fendi de l’envie de lui montrer réellement pour la suite, c’est ton sur elle que j’ai approché ma main, en dessous du nombril.
Riku ▬ Ici c’est le chakra sacré, Svadhisthana, qui est le siège de la créativitéJe laissais courir mon doigt sur sa robe, remontant doucement au dessus du nombril.
Riku ▬ Ici c’est le chakra du plexus solaire, Manipura, et c’est le siège de la force intérieure.Sans que cela ne soit déplacé, je laissai à nouveau courir ma main vers le haut, passant au dessus de sa poitrine pour se positionner au niveau de son coeur et le pointer.
Riku ▬ Là c’est le chakra du coeur, Anahata, et c’est le siège de l’amour en sommes..Toujours en remontant je caressais doucement le creux de son cou, toujours peint, mais portant les vestiges de ces quelques sanglots ayant fait couler un peu de son maquillage.
Riku ▬ Ici c’est le chakra de la gorge, Vishaddha, et c’est le siège de l’intégrité.Je posais mon doigt sur son front, passant ma main très près de son visage dont je pouvais sentir émaner la chaleur. Son souffle court, si puissant.
Riku ▬ Ajna, le troisième oeil, c’est la vision intérieur, ton intuition..Continuant ma progression je posais doucement ma main dans ses cheveux, au sommet de son crâne.
Riku ▬ Le chakra coronal, Sahasrara, l’unité avec le divin, la conscience universelle.Je mentirai si je disais que je n’avais pas utilisé son corps comme support de démonstration dans l’unique but d’avoir à nouveau un contact physique avec elle. Bien que cela demeurait bien innocent, j’était heureux surtout de renouer contact avec elle aussi bien, comme si c’est vingt trois ans sans nous voir étaient passés du jour au lendemain.
Riku ▬ Au cas où tu te demande, oui je suis tatoué aussi dans la nuque et cela monte sur le crâne par ailleurs. Mais j’ai laissé mes cheveux le recouvrir. Je t’expliquerai le symbolisme de chacun de mes autres tatouage si tu veux un jour.Elle avait l’air vraiment intéressée par ce que je lui expliquait, mais de souvenir, elle avait toujours été très curieuse. Toujours à vouloir absolument tout connaître sur tout ce sur quoi se posait son regard d’ange.
Elle a alors décidé de poursuivre la conversation pour me demander comment fonctionnait exactement ma capacité à sentir le danger.
Riku ▬ Et bien, si nous demeurons suffisamment proche, oui si on vient pour te faire du mal, par extension, il faut passer par moi et donc je le sentirai. J’ai remarqué que lorsque je suis trop éloigné de quelqu’un cela ne marche pas. J’ai compris donc que je sentais le danger lorsqu’il était dirigé contre moi, ou en tout cas lorsque je suis impliqué dedans.Nous profitions de la canopée enchanteresse de la forêt sous laquelle nous passions, écoutant le son des branches oscillant avec le vents comme des instruments de musique sous l’ordre du chef d’orchestre. Le cadre était tout bonnement parfait pour une balade en amoureux. C’était ce à quoi j’ai pensé finalement. Et si elle était la femme parfaite pour moi ? Je savais bien qu’en tant que prêtre je n’avais théoriquement pas le droit, mais comme personne ne voulait venir à Nakanoto, le creuset du Malin, je jouissais d’une latitude très large aux yeux de l’Eglise. D’autant que je recevais mes ordres du très Saint Concile Vaticane, la chambre des exorcistes et uniquement eux, infiltrées depuis des siècles par la Confrérie. Alors oui, même en tant que prêtre je pouvais me laisser à imaginer un bref instant que celle amie de toujours, pourrait être mon âme soeur. Le Yang de mon Ying...
© Etilya sur DK RPG
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Ven 26 Oct 2018 - 20:05
Ma curiosité a l'air de l'amuser, aussi il décide, au premier abord, de m'expliquer la fonction du chakra puis de me montrer ce qu'il en est. Posant un doigt sur lui pour visant un emplacement et le décrire. Je l'écoute attentivement pour bien comprendre et enregistrer l'information. Il me parle du chakra de la survie et l'appelle également le chakra racine, intéressant ! Je le vois soudainement sourire de manière étrange puis rapprocher sa main de moi, posant celle-ci en dessous de mon nombril, et me montrer le chakra de la créativité, le mien en l'occurrence.
Je déglutis alors fortement, sentant la pression de sa main juste au dessus de mes hanches, un frisson me parcourt de nouveau, cette sensation de contact et à la fois agréable et… déroutante. Il glisse alors doucement, l'un de ses doigts, pour arriver au dessus de mon nombril. Je frissonne encore un peu plus, sentant une sensation de caresse à travers mon vêtements, je n'avais jamais ressenti cela avant, ce qui est tout à fait normal vu que j'ai toujours refusé tout contact avec ma clientèle. Je presse mes deux lèvres l'une contre l'autre tout en essayant d'écouter la suite.
Donc au dessus du nombril, force intérieur, je vois ! Puis il remonte face à moi, tout en restant à mon contact, remontant le long de mon ventre jusqu'en dessous de ma poitrine et quitter le contact. Approche du doigt le lieu du coeur, donc juste au niveau de ma poitrine dans lequel ce coeur, se met à bondir à toute allure, comme s'il souhaitait en sortir. Va-t-il oser poser le doigts au niveau de mon coeur et entrer légèrement au contacte de ma poitrine ? Non, il le pointe du doigt et m'explique qu'ici se trouve le chakra du coeur et donc de l'amour, plutôt logique. Finalement je suis rassuré, j'avais vraiment peur qu'il finisse par aller jusqu'à toucher ma poitrine, je ne sais pas comment j'aurais réagi, mais probablement avec force.
Puis il retourne au contacte de ma peau cette fois-ci, pour cheminer tranquillement jusqu'au creux de ma gorge. Je déglutis lentement, avant qu'il n'engage de nouveau l'explication. Il me dit alors qu'ici se trouve le siège de l'intégrité, j'essaye de garder en tête le message mais si mon esprit s'embrouille de plus en plus au contact de la peau de ses doigts posé délicatement sur ma gorge.
Mon souffle s'accélère de plus en plus, je ne sais plus comment réagir et pince de nouveau ma lèvre inférieur tout en serrant plus fort, de mes mains, le manche de mon ombrelle.
Ça mains passe rapidement tout proche de mon visage pour atterrir sur le centre de mon front pour me préciser qu'ici se trouve le troisième oeil, l'intuition. Je louche légèrement vers son droit puis le fixe dans les yeux regardant avec détail les diverses couleurs qui les composent.
Il finit par poser sa main sur le sommet de ma tête et me dire que ce trouve ici la conscience universel. Je suis partagé entre la joie d'apprendre de nouvelles choses et la gêne du contact soudain. Tellement de choses ce son passé en si peu de temps, comme si l'on cherchait à rattraper le temps qui nous a séparer.
Sumire ▬ Hum… d'accord, plutard avec plaisir, m… merci beaucoup pour tes explications.
Dis-je tout en rougissant, les mains compressé sur le manche de mon ombrelle, les yeux écarquillés, le coeur battant à tout rompre, ainsi que le souffle… fortement augmenté par la situation.
Pour ce qui est de sentir le danger, il m'explique qu'il faudrait que nous soyons proche pour qu'il le sente, et surtout qu'il soit indirectement impliqué dans ce risque.
Sumire ▬ Oh… et bien j'espère que cela n'arrivera pas.
Je n'ai finalement pas envie d'impliquer d'autres personnes dans mon histoire de sang, et sûrement pas une personne aussi chère à mon coeur.
Nous restons quelque instant à profiter de l'harmonie de cette nature que ce présente à nous puis je remarque, tournant le regard vers lui, qu'il semble songeur. Comme perdus dans ses pensées, réfléchissant à quelque chose qui semble l'inquiéter.
Sumire ▬ Que ce passe-t-il ? Quelque chose ne va pas ?
Je reste à côté de lui, mais me penche légèrement devant son visage, l'ombrelle toujours à la main, pour voir et essayer de comprendre.
“Rapprochement éclair”
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Ven 26 Oct 2018 - 20:35
Il était impossible de ne pas sentir que quelque chose clochait chez elle pendant mes explications sur les chakras, son poul s’était accéléré encore et encore, à l’instar de son souffle. Elle était si belle avec cette retenue si distinguée qui la caractérisait avec ce petit pincement de lèvres. Elle serrait si fort son ombrelle que j’aurai presque pu penser qu’elle risquait de la briser si elle ne lâchait pas son étreinte. Elle me remercia rapidement après la fin de mes explications, comme soulager également. Aurais-je été trop loin avec elle ? Je n’étais pas certain d’avoir outrepassé ce que je pouvais faire, d’autant que la connaissant, elle l’aurait fait savoir. J’étais décidé à rattraper le temps perdu avec elle et à aller de l’avant. Il n’était plus question de laisser passer quelqu’un comme elle et risquer de la perdre sans prendre tous les risques.
Contrairement à ce qu’elle pensait, je n’était inquiet de rien, bien au contraire. J’étais en vérité totalement convaincu d’avoir la vision plus claire que jamais et surtout d’être en paix avec moi-même. Je ne nous ai fait prendre un sentier de montagne pour marcher au gré des quelques marches anciennes, autrefois empruntées par les moines shinto. Nous finîmes par arriver sans mal et assez rapidement en haut d’un petit plateau verdoyant, entouré par les bois et surplombant la rivières que nous descendions plus tôt. C’était un coin où je venais souvent lorsque j’étais petit avec mes parents ou ne serait-ce que pour jouer les explorateurs. On avait une vue sur toute la ville de Nakanoto de ce point de vue, inondé par le soleil la dardant de ses rayons. Au loin on apercevait même la mer de Kozakai qui se trouvait à quelque kilomètre de la ville. C’était un temps clair nous gratifiant d’une vue exceptionnelle sur la région de ce point de vue.
Riku ▬ Tout va à merveille Sumire… tout est parfait au contraire.Je songeais alors à tout ce qui nous avait séparé pendant tant d’année et le hasard qui nous avait fait nous retrouver au bord de la rivière, dans ce coin précis de la région.
Riku ▬ Tu sais.. Avant que je ne parte pour la Chine… la veille pour être exact, j’avais décidé de t’emmener ici..C’était un coin magnifique lorsqu’on approchait des beaux jours et avant que je ne quitte le pays, nous étions en plein été. Là nous étions en novembre, mais la teinte automnale apportait une touche romantique hors du commun finalement. Nous n’avions pas pu vivre tout les deux notre été d'insouciance sentimentale, cette période où nous enchaînons des relations courtes de quelques mois ou années avant d’arriver à l'automne et nous trouver la personne pour partager notre vie et nos espoirs. En mon fort intérieur, j’étais déjà convaincu que nous étions fait l’un pour l’autre depuis l’enfance, mais il restait à ne pas brûler les étapes malgré le hasard nous faisant à la fois si proches et suffisamment différents pour être complémentaires. Après tout ces sentiments n’étaient peut-être pas réciproques.
Je revins rapidement à mon fil de pensée et à ce qu’elle me disait pour mieux lui répondre ensuite au questionnement que mon affirmation précédente avait soulevé.
Riku ▬ A l’époque, je voulais t’emmener ici pour te demander d’être ma petite copine, mais je n’ai jamais pu à l’époque...Comme tous les petits garçons sûrement par ailleurs on se fait des films sur une demande parfaitement exécutée au bon moment et bon endroit qui fait toujours mouche. Ce n’était pas vraiment le cas et bien entendu j’ai eu d’autres femmes dans ma vie entre mon départ et nos retrouvailles. Toutefois, le premier amour peut également être celui d’une vie. Nous nous sommes quitté jeunes, mais nous nous retrouvions adultes, potentiellement prêts à entamer une vie sérieuse à deux. Mais pouvait-elle souhaiter une telle vie ?
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Ven 26 Oct 2018 - 21:57
Riku ne me répond pas immédiatement, cela m'inquiète un peu je l'avoue. Mes réactions sont elles trop disproportionnée ? A-t-il remarqué mon manque d'expérience ou plutôt mon mal être vis à vis du contact ?
Il finit par nous faire prendre un petit détour composé de vieilles marchent dont mes parents m'avaient parlé, des marches emprunté tous les jours par des moine shinto pour prier. Ces marches montent légèrement, menant à un lieu au dessus du niveau de la forêt. Un magnifique plateau d'herbes donnant une si belle vue sur l'ensemble de la forêt et la rivière qui s'y insinue tel un serpent. Je ne suis jamais venu ici auparavant, jamais le temps ou la possibilité.
Je m'avance un peu plus devant lui, profitant de la vue quelques instants pouvant voir, par la même occasion, la mer caressé par les éblouissants rayons que le soleil nous offre. La mer et le soleil, comme un couple qui a pour seul possibilité de retrouvailles, d'attendre la fin d'une dure et longue journée. Je referme mon ombrelle, l'amène devant mes jambes, mes mains toujours liées à celle-ci, comme indissociable, je ferme délicatement les yeux pour les rouvrir tout aussi lentement quelques secondes plus tard. Profitant de chaque bruits, de chaque couleur, des moindres détails qui m'entoure, pour ne pas oublié cette instant si important pour moi.
Riku se décide finalement à répondre à ma question, d'après lui tout va à merveille. J'hausse un sourcil, n'étant pas sur de la véracité de cette réponse. Puis il lance tout à coup, qu'il avait choisi il y a longtemps, avant de disparaître de ma vie pendant plus de deux décennies, juste avant en vérité, de m'amener en ces lieux.
Il s'arrête de parler, je me retourne totalement dans sa direction ayant l'impression que sa phrase n'était pas fini. Le soleil caresse mon dos si agréablement que je souris tout en pensant à la beauté des lieux et de la situation, attendant la suite de la phrase quelques instants avant d'être stupéfaite par chute de celle-ci.
Il avait décidé de m'amener ici pour me demander d'être… plus qu'une simple amie !?
Je lâche tout à coup mon ombrelle, rapprochant les mains de ma bouche. Mon coeur bat à toute allure, jamais je n'aurais imaginé qu'il décide de me faire cette révélation, et encore moins aussi tôt dans nos retrouvailles. Cela faisait seulement quelques heures que nous nous sommes enfin retrouvé et nous voilà presque à l'instant d'une révélation sur nos sentiments.
Je ne me rappelle pas avoir ressentie ce genre de sentiment étant enfant, j'étais surtout heureuse d'avoir enfin trouvé un ami, et souhaitais passer plus de temps avec lui mais l'amour ? Qu'est-ce donc ? Je ne sais pas vraiment ou du moins je ne savais pas à l'époque.
Qu'attend-il en m'avouant cela ? Juste mon avis ? Ou souhaite-t-il, à l'heure actuelle, que nous soyons justement plus que de simples amis ?
Je ne sais quoi répondre dans l'immédiat, peur de le froisser, peur d'aller trop vite, de ne pas savoir en vérité ce que je ressens.
Je dépose une main sur mon coeur pour le sentir s'affoler. Est ce que je l'aime petit coeur ? Dis moi… est-ce la raison de ton affolement ? Je prends une grande inspiration pour me calmer.
Sumire ▬ Tu voulais me demander d'être plus qu'une amie ? Je… à cette époque, je ne savais même pas ce que cela voulais dire… je ne suis pas sûr de le savoir non plus à l'heure actuel…
Je ferme les yeux pour être attentive à mon coeur tout au long de ma réponse.
Sumire ▬ J'ai l'impression que tout va à une vitesse affolante. Avant toi, aucun homme ne m'a touché, aucun homme n'a même effleuré ma peau sauf pour en bois le sang de la plaie ouverte que je leur avais faite, ceci est un tas de sensations nouvelle pour moi, mon coeur s'emballe-t-il parce que je ne suis pas habitué ? Ou parce que tu es différent pour moi ?
Je lui souris tristement et délicatement, mais pas un air triste de chagrin, juste de trop plein d'émotions.
Sumire ▬ Biensure que tu es différent pour moi ! Tu reste le seul à toujours me comprendre et m'accepter comme je suis… même si tu ne connais pas encore la moi actuelle. J'ai l'impression que mon coeur va exploser à cette instant mais je ne sais pas pourquoi, j'ai envi de te connaître d'avantage mais j'ai peur de me brûler les ailes en m'approchant trop près du soleil. Je voudrais… avoir la possibilité de me poser plus de question et d'aller à mon rythme…
Je respire de nouveau un grand coup, mon coeur s'emballe trop, il va vraiment finir par exploser !
Sumire ▬ Il faut que tu comprenne que je n'ai eu personne dans ma vie, alors… je ne sais pas comment réagir.
Je serre un peu plus ma main contre mon coeur le regardant fixement, guettant son regard, sa gestuelle, sa réaction…
“Une révélation déroutante”
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Ven 26 Oct 2018 - 22:32
Tout allait très vite aujourd’hui, à un rythme dépassant l’entendement même. Quelques heures auparavant, nous étions seuls à vaquer à nos occupations et maintenant nous étions dans un endroit extraordinairement romantique à parler passé et futur à demi mots. C’était trop pour la grande solitaire qu’elle était devenue au fil des années. Mais je savais également que c’était bien trop rapide, je n’attendais rien d’elle à ce moment-là, en réalité je voulais juste reprendre notre relation à l’endroit même où elle s’était arrêter vingt-trois ans plus tôt.
Elle était en train de me faire des révélations terriblements intime sur elle en cet instant précis, d’une nature à quelque peu m’attrister même. Elle avait véritablement été seule pendant de très nombreuses années, sans jamais pouvoir goûter à la caresse d’un amant la regardant comme je la regarde aujourd’hui, avec tendresse. Elle évoquait la vitesse à laquelle tout allait d’un seul coup et j’étais tellement d’accord avec elle que je lui répondais sans un mot, juste par un sourire doux et amical. Je me suis alors mis à me rapprocher d’elle, pas à pas, jusqu’à pouvoir prendre ses mains dans les miennes.
Riku ▬ Nous avons tout notre temps Sumire-chan, je voulais juste reprendre notre relation là où l’avions laissé… t’emmener jusqu’ici pour voir le paysage et discuter aussi longtemps que nos esprit tiendront, comme du temps où nous étions jeunes...Je repensais à tout ce qui s’était passé aujourd’hui, tout ce que dont nous avions parlé tout le deux depuis nos retrouvailles. Plongeant mon regard dans ces magnifiques yeux marron aux éclat d’or, telle les feuilles des arbres nous entourant tous à ce moment. Je me perdais dans ce regard si intense, m’envolant vers mes souvenirs les plus anciens, nos discussions les plus passionnante, impatient de pouvoir de nouveau passer de tels instants en sa présence.
Riku ▬ Crois moi, je n’oserai même pas ne serait-ce qu’imaginer te demander d’aller aussi vite. Maintenant que nous nous sommes retrouvé, nous avons tout notre temps à nouveau...Je m’approchais d’elle doucement pour la prendre dans mes bras et nous tourner tout les deux vers le soleil qui descendait doucement vers l’horizon et la mer. C’était un spectacle toujours aussi beau même après vingt-trois ans. J’étais heureux d’avoir su conserver cette amour des choses simple de la vie malgré tout ce que j’avais pu faire, et il me fallait partager tout ça avec elle. Je restais dans son dos, l’enlaçant, mes mains se rejoignant devant elle sous sa poitrine. Nous étions là, à regarder le coucher de soleil et alors que tout était allé si vite en quelques heures, on aurait pu croire que Dieu nous ralentissait le temps pour mieux profiter de cet instant incroyable.
Riku ▬ Si tu veux vraiment… un jour je t’emmènerai en Chine, au monastère où j’ai été formé, là où je suis retourné pour faire mes tatouages… c’est si reculé de tout… le premier village est en bas de la chaîne de montagne à plus d’une journée de marche, pas de vampires à l’horizon… Celui qui m’a fait ces tatouages est un artiste.. Il a tout fait d’après mes dessins, mais il est capable de tout faire sans douleur ou presque..Je ne savais même pas pourquoi je parlais de ça à ce moment-là, c’était ressorti tout seul, comme si tout ce que nous avions dit se mélangeait à nouveau dans ce moment où le temps était suspendu...
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