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Ven 7 Fév 2020 - 11:49
Riku m’avait toujours parlé de cette Ôkamiro comme d’une personne calme et détaché de tout, à la limite du stoïcisme, mais ce que je vois maintenant, juste sous mes yeux est loin d’être une personne stoïque ! Je vous là un homme passionné par sa cuisine et ce qu’il allait nous offrir qui d’ailleurs arriva à une rapidité déconcertante. Un cocktail floral aux arômes de roses et violette, limonade maison aromatisée à la fraise des bois, gin et eau de seltz, voilà ce qui nous arriva directement sur notre table quelques instant après cette disparition en direction de la cuisine. Il précise alors que la fleur de violette est comestible, je le savais bien entendu déjà, vu que je porte le nom de cette fleur, mais jamais je n’y avais goûté, du moins pas fraîche comme elle le sont.
Je n’eu pas le temps d’en goûter une gorgé, que Riku se leva pour prendre la parole et certainement faire un discours, mais il fut stoppé dans son élan une nouvelle fois par Ôkamiro qui apporta de magnifiques mignardises régionals au fumé savoureux.
Après cette petite interlude agréable, Riku finit par lever son verre pour prononcer son discours. Je lève alors le mien à l'unisson avec lui et nos convivent pour l’accompagner et écouter avec attention ce qu’il allait nous dire : Il remercia d’être présent pour cette journée importante, d’avoir tant fait pour rendre ce moment à jamais inoubliable et nous permettre de leur rendre au centuple un jour. J’eu un sourire dans sa direction, pendant qu’il prit le temps de se rasseoir et je le vis alors me regarder fixement comme s’il attendait quelque chose de ma part. Prise au dépourvue, je n’avais aucune idée de ce que je pourrais bien leur dire… Depuis quelques, grace à Riku et à l’Ordre dans lequel nous travaillons, j’ai appris à agir par mon propre chef et à ce qu’on ne me dicte pas tous mes faits et gestes comme par le passé, tout le monde doit alors s’attendre à ce que j’agisse également instinctivement et que je fasse des choix sensé sans aucun fils tiré par le marionnettiste. Hors je réalise que je n’ai pas encore totalement réussi à couper tous les fils, et quelques petits détail restent encore ancré en moi… Mais je me dois de trouver un petit discours à mon tour, au moins pour faire plaisir à mon époux.
Je me racle alors la gorge, puis pris le temps, un peu maladroitement, de me lever de ma chaise, et de prononcer ces quelques mots improviser, tout en levant mon verre à mon tour :
Sumire ▬ Oui ! Merci à vous tous d’être venue nous accompagner en cette journée décisive pour notre avenir… Une page importante de notre histoire se tourne, et je suis heureuse de voir tout vos visages, si important pour nous. Que vous soyez amis, proche, ou famille vous êtes pour nous, tout aussi important et c’est pour cette raison que nous souhaitions vous avoir avec nous, tous réunis aujourd’hui.
Je marque alors une pause regardant mon mari avec douceur et attention avant de reprendre, en le fixant encore quelques instant.
Sumire ▬ Certaines personnes manquent à l’appelle, ne pouvant être avec nous pour des soucis très personnelle, nous sommes avec elles par la pensée et ne manquerons pas de venir leur rendre visite dans les jours qui suivront pour leur annoncer la nouvelle. En attendant ! Santé !
Je lève alors mon verre, regardant chacun des convives puis bois une gorgé en leur compagnie avant de me rassurer et de profiter enfin des délicieux plats offert par notre lycan préféré, tout en souriant à mon époux avec délicatesse et une pointe de tristesse. La fin de cette annonce était bien entendu à l’attention de son père disparue, ainsi que sa mère malheureusement en mauvaise santé mental, dû à une histoire de vampire, et ne pouvant nous rejoindre bien entendue.
Mon père, à ma gauche, pose une main douce et attentionnée sur mon épaule pour me sourire et me faire comprendre que j’avais bien fait, que je n’avais pas à m’inquiéter et qu’il est et sera toujours fière de moi. Je lui souris à mon tour et pose mon regarde sur ma mère. Elle est entrain de fixer mon époux, comme pour le dévisager.
Sayuri ▬ Alors que comptez vous faire ensuite ? Retourner à la chasse !?
Dit-elle à son attention, sèchement.
Je les regarde alors l’un après l’autre, comme stupéfaite de la réaction de ma mère. Moi qui pensais que toute cette animosité était passé… Je me trompais lourdement ! Ma mère à toujours était sèche avec moi et dure, surtout depuis la découverte de mon sang, si spécial. Je savais que cet attitude était pour mon bien, car les péripétie que j’allais rencontrer dans ma vie ne serait pas des plus joyeuse et bien plus dure qu’une vies normal pour une petite fille, mais en cet instant, cette journée si importante, je ne comprends pas pourquoi agir ainsi ! Elle m’a pourtant élevé dans l’optique de la chasse aux vampires ! alors pourquoi tant d’inquiétude de sa part !?
Je vois alors mon père se tourner vers elle, probablement pour la foudroyer du regard car elle changea immédiatement d’attitude et baissa presque le regard instantanément.
Mitsuharu ▬ Ca suffit maintenant Sayuri, laisses les profiter de cette journée sans chercher à protéger notre fille.
Cette phrase fut prononcée avec délicatesse et fermeté à la fois ce qui rendait mon père bien plus imposant que son apparence peu le faire croire, une apparence pourtant déjà bien assez impressionnante de nature.
“Une soirée bien entamé”
Etilya sur DK RPG
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Ven 7 Fév 2020 - 18:06
Sumire dégage une grâce particulière lorsqu'elle parle, c'est quelque chose qui m'a toujours fasciné chez elle. Le jour de notre mariage, plus encore qu’à son habitude, je la trouvais parfaitement envoûtante. Lorsqu'elle s'est levée pour porter son toast et suivre ma voie avec un discours personnel, je n’ai pu qu’en être touché. Elle eut des mots et une pensée pour mon père qui n’était plus de ce monde, mais aussi pour ma mère qui était malheureusement trop souffrante pour pouvoir quitter l’hôpital où elle se fait soigner.
Je n’ai toutefois pas pu m’empêcher d'avoir également une pensée émue pour toutes les personnes qui m'étaient cher dans la vie et qui nous ont quitté, principalement pendant des missions compliquées ou à cause de grandes injustices de ce monde. Evidement je pensais aussi à tous nos amis qui n’étaient pas là à cause de la nature secrète de ce mariage pour que rien ne mette en défaut ma profession de prêtre. Maintenant que je suis marié avec Sumire, bien entendu, mon travail n’a que peu d’importance en comparaison et j’aurais parfaitement accepté mon excommunication si cela avait été le prix à payer.
Les petites mignardises du chef étaient un délice sans précédent. Je n’arrivais pas à croire que nous mangions cela tant je n’avais pas de mots pour décrire le plaisir gustatif. Et dire que ce n’était que l’amuse-bouche. Toutefois, c’est à ce moment-là que la mère de Sumire se décida à sortir de son mutisme. Elle m’avait observé longuement pendant mon discours, avec insistance et intensité. Je sentais qu’il y avait quelque chose qui se tramait dans sa tête à mon encontre et cela a fini par sortir.
Les réactions furent immédiates. Chin qui ne parlait déjà pas beaucoup affichait un silence digne d’une prière au temple, quant à Sumire, je pouvais lire la stupéfaction et l’indignation sur son visage, mais ce fut le père de mon épouse qui réagit immédiatement. Il réprimanda sa femme devant l’assemblée pour qu’elle cesse avec ce sujet.
Je levais la main vers mon beau-père pour l’interrompre et faire comprendre que ce n’était pas grave avec la tête.
J’aurais pu épargner à cette femme cette petite pique sur le fait que leur famille avait dévoué sa tâche à la seule protection de l'empereur. Bien qu'il soit bien moins important au Japon, un peu comme la reine d'Angleterre, il est tout à fait honorable de dévouer sa vie à l'empereur. Jamais je n’aurais voulu froisser l’honneur de Sumire ou de ses parents et ancêtres illustres. Ce n’était même pas dit dans ce sens-là. Protéger l'empereur est un honneur énorme, mais qui, je le pense, n’est pas supérieur à celui conféré par la défense du peuple.
Le repas pouvait doucement reprendre, bien que je me doutasse que la mère de Sumire n’allait sans doute pas en rester là. J’étais prêt à accueillir et surtout dissiper ses doutes tout comme ceux de son père et d’une façon bien plus directe s’il était nécessaire de le faire.
C’est tout naturellement une fois l’apéritif terminé que notre chef a habilement débarrassé les assiettes avec une agilité et une rapidité somme toute surnaturelle. Il est rapidement revenu avec un chariot avec toutes les assiettes d’entrées bien prêtes dessus.
Il n’y a pas de doute, cet homme est un génie créatif et je n’ose imaginer ce que peuvent percevoir les membres de sa clientèle au palais bien plus précis encore que le nôtre. Je lançais un regard tout à fait satisfait à mon épouse mais aussi à l’assemblée, voyant combien ils se régalaient tous.
Je n’ai toutefois pas pu m’empêcher d'avoir également une pensée émue pour toutes les personnes qui m'étaient cher dans la vie et qui nous ont quitté, principalement pendant des missions compliquées ou à cause de grandes injustices de ce monde. Evidement je pensais aussi à tous nos amis qui n’étaient pas là à cause de la nature secrète de ce mariage pour que rien ne mette en défaut ma profession de prêtre. Maintenant que je suis marié avec Sumire, bien entendu, mon travail n’a que peu d’importance en comparaison et j’aurais parfaitement accepté mon excommunication si cela avait été le prix à payer.
Les petites mignardises du chef étaient un délice sans précédent. Je n’arrivais pas à croire que nous mangions cela tant je n’avais pas de mots pour décrire le plaisir gustatif. Et dire que ce n’était que l’amuse-bouche. Toutefois, c’est à ce moment-là que la mère de Sumire se décida à sortir de son mutisme. Elle m’avait observé longuement pendant mon discours, avec insistance et intensité. Je sentais qu’il y avait quelque chose qui se tramait dans sa tête à mon encontre et cela a fini par sortir.
Les réactions furent immédiates. Chin qui ne parlait déjà pas beaucoup affichait un silence digne d’une prière au temple, quant à Sumire, je pouvais lire la stupéfaction et l’indignation sur son visage, mais ce fut le père de mon épouse qui réagit immédiatement. Il réprimanda sa femme devant l’assemblée pour qu’elle cesse avec ce sujet.
Je levais la main vers mon beau-père pour l’interrompre et faire comprendre que ce n’était pas grave avec la tête.
Riku ▬ Ne vous en faites pas Tabekawa-san, il n’est de plus grande dangerosité que d’essayer d’empêcher un torrent de s'écouler.Je reposais le verre cocktail que je tenais à la main. J’étais déjà impatient de pouvoir boire une nouvelle gorgée de cet assemblage de saveurs incroyables qui nous avait été servi et qui s’associait en réalité à merveille avec ce qu’il nous avait servi à manger en apéritif. Je me tournais vers ma belle-mère pour croiser son regard.
Riku ▬ Tabekawa-san. Vous avez fait de votre fille une tueuse. Voudriez-vous que le tigre cesse chasser lui aussi ? Nous sommes ce que nous sommes et rien d’autre. Vous avez peur pour votre fille et je l’entends, mais comprenez que nous ne faisons pas ce que nous sommes par vanité ou dans l’intérêt de la sécurité d'une seule personne. Nous chassons pour protéger la communauté et si les risques sont grands, nous les avons acceptés avec plaisir, car il n’y a pas de meilleure preuve d’amour que le sacrifice de soi pour les siens Tabekawa-san.Je n’ai pas haussé le ton un seul instant. J’ai fait en sorte de maintenir un visage aussi impassible que possible sans pour autant qu’il soit froid, bien au contraire. Je n’étais pas là pour lui faire la leçon comme à une enfant, mais porter sa réflexion à un autre niveau. Si elle n’était pas contente de ce que faisait sa fille aujourd’hui, peut-être aurait-il fallu lui offrir la liberté de choisir sa vie plutôt que de tout lui imposer jusqu'à la formation de geisha. C’est le plus difficile avec les vieilles familles en fait, les faire prendre du recul sur leurs traditions.
J’aurais pu épargner à cette femme cette petite pique sur le fait que leur famille avait dévoué sa tâche à la seule protection de l'empereur. Bien qu'il soit bien moins important au Japon, un peu comme la reine d'Angleterre, il est tout à fait honorable de dévouer sa vie à l'empereur. Jamais je n’aurais voulu froisser l’honneur de Sumire ou de ses parents et ancêtres illustres. Ce n’était même pas dit dans ce sens-là. Protéger l'empereur est un honneur énorme, mais qui, je le pense, n’est pas supérieur à celui conféré par la défense du peuple.
Le repas pouvait doucement reprendre, bien que je me doutasse que la mère de Sumire n’allait sans doute pas en rester là. J’étais prêt à accueillir et surtout dissiper ses doutes tout comme ceux de son père et d’une façon bien plus directe s’il était nécessaire de le faire.
C’est tout naturellement une fois l’apéritif terminé que notre chef a habilement débarrassé les assiettes avec une agilité et une rapidité somme toute surnaturelle. Il est rapidement revenu avec un chariot avec toutes les assiettes d’entrées bien prêtes dessus.
Ôkamiô ▬ Très chers mariés ! Voilà la suite ! Comme ça fait un moment que je suis au courant je vous propose un foie gras poêlé, sur un lit de verdure avec un confis de figue et violette d’un côté et de l'autre une petite noix de Saint-Jacques avec des shitakés et une émulsion marine. Comme on dit en France, “Bon Appétit !” Concluait-il avec énergie en français.Ôkamiro était parfait, tout simplement parfait. Sa façon de marié terre et mer dans l’entrée en deux services comme pour faire écho à nos kamis, liés à la mer, mais aussi au rivage, d’allié finisse et force dans les goûts et surtout de poursuivre avec une note de violette pour le nom de Sumire. C’est cependant à la première bouchée que j’ai compris le génie de ce lycan et en quoi il utilisait ses sens hors du commun pour autre chose que la destruction. Les amuses bouches avaient préparer notre palais à accueillir la rondeur du foie gras, et la subtilité et la délicatesse de la noix. Mais plus encore, le cocktail avait emporté jusque-là des senteurs qui se retrouvaient dans le confit et qui donnait presque une seconde vie à ce que nous avions mangé et bu avant.
Il n’y a pas de doute, cet homme est un génie créatif et je n’ose imaginer ce que peuvent percevoir les membres de sa clientèle au palais bien plus précis encore que le nôtre. Je lançais un regard tout à fait satisfait à mon épouse mais aussi à l’assemblée, voyant combien ils se régalaient tous.
Etilya sur DK RPG
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Mar 11 Fév 2020 - 15:35
J’eu vraiment peur de la réaction de Riku face à la remarque fortement déplacé de ma mère, mais finalement, comme à son habitude, il reste calme et impassible face aux attaques de toute sorte. D’un geste de main, ainsi que d’un regard, il fit comprendre à mon père qu’il n’avait pas à s’inquiéter et ajoute une petite phrase faisant allusion à ma mère en la présentant comme un torrent qu’il ne faut empécher de s’écouler. Ce qui est totalement réaliste au vu de notre nom de famille ainsi que son caractère fort peu retenu. Je serre les dents, cette fois-ci en croisant les doigts que ma mère n'enchérisse pas à nouveau pour d’autant plus envenimer la situation, surtout suite au long monologue de mon mari qui suivit la remarque de ce dernier.
Cela ressemble presque à une réprimande à l’encontre de ma mère, qui n’accepte même pas ce genre de réaction devant de mon père. Quand j’y réfléchis, c’est une femme avec un caractère vraiment très fort qui monte en grade à mesure que le temps passe… Avant mon père pouvait la calmer rien que d’un regard, maintenant il arrive de plus en plus souvent qu’il se sente obligé de hausser la voix pour ce faire écouter.
Je bloque ma respiration, dents toujours serrées, attendant un raz de marée déferlant de la bouche de ma génitrice. Les yeux dans le vide, je remarque tout à coup que plus aucun son ne sort de la bouche de qui que ce soit, le calme complet. Tout le monde attendait une réaction de cette femme mais cette dernière décide alors de rester muette. Mon regard finit par se diriger lentement vers le visage de ma mère pour voir si elle est toujours présente. Je vis alors une femme renfrogné, fâché d’avoir été réprimandé de la sorte par un jeunot, qui plus est le mari de sa fille chérie, devant… une “foule” d’autres personnes. Elle écoute alors les sages paroles de mon père et ne renchérit pas, elle répond juste avec une pointe de mécontentement et de froideur.
Sayuri ▬ Bien ! Je comprends… De toute manière je l’ai élevé pour qu’elle “chasse” alors… faite comme bon vous semble, mais...
Oh non ! Je n’espère vraiment pas qu’elle ne va pas refroidir encore plus l'atmosphère !
Sayuri ▬ Ne la mettez pas trop en danger… Même si elle n’a connu que ça, ce n’était toujours que dans un environnement contrôlé et sûr… alors faite attention… Je tiens quand même à elle.
Elle tend alors sa main dans ma direction pour finir par la poser sur la mienne et me sourit avec douceur.
Je respire enfin et fini par lui sourire à mon tour avec une petit larme aux bord des yeux que je m’efforce de ne pas laisser couler.
Une fois l’ambiance retombée, le repas peut finalement reprendre son court et je profite alors des petites mignardises ainsi que de la boisson qui s’avère être un véritable délice ! Je me délecte de la moindre des saveurs qui vont parfaitement ensemble et finissent par m’adoucir et me réchauffer le coeur. j’eu à peine le temps de mettre en bouche le dernier des amuse bouche, que les assiettes furent débarrassées et la suite apportée sur un plateau poussé par de notre très cher Lycan. Le plat et alors annoncé et détaillé comme précédemment ! Du foie gras poêlé, de la verdure avec du confit de figue, de la violette d’un côté et de l'autre une petite noix de Saint-Jacques avec des shitakés et une émulsion marine. puis prononce joyeusement une phrase française pour nous souhaiter bon appétit avant de retourner à ses fourneau. Nous avons donc le droit à un mariage terre et mer ! J’ai toujours aimé cette idée de mélange et encore une fois une note de violette rappelant mon véritable prénom. D’un côté il serait mortel de manger du Lycoris ou même de le mettre uniquement en décoration dans une assiette, et au final je n’ai pas choisi ce nom au début, cela reste un surnom donné par les autres geisha jalouse de ma beauté et de mon succès, que j’ai fini par adopter.
Je commence alors à mettre une bouché du foie gras avec le confit de figue, une idée typiquement française je crois… et fit suivre le reste du plat sans pouvoir m'arrêter ! Le plat est tout bonnement succulent, même dans la haute gastronomie on ne serre pas ce genre de maie explosif, ils en apprendraient clairement beaucoup de cette homme au dessus de tous culinairement parlant.
Je boit une longue gorgé d’eau pour aider à faire passer un autre morceau de foie gras avant de me tourner avec mon mari et réalisant que je n’avais pas encore dit un mot depuis que ma mère à commencer les hostilités. Trop terrifié par ce qu’elle avait enclenché, puis trop hypnotisé par les plats d’Ôkamiro.
Sumire ▬ Je… Hum ! c’est vraiment succulent ce que Ôkamiro prépare ! Je n’avais encore jamais gouté des maie aussi savoureux ! cultive-t-il lui même ses légumes ?
Voilà un bon début pour débuter une bonne discussion agréable !
“Chasser ou être chassé”
Etilya sur DK RPG
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Mar 11 Fév 2020 - 20:49
Dans une soirée de mariage, il y a des choses que tout le monde attend maintenant. Il y a le discours de remerciement des mariés, ou celui des témoins, les animations, le repas, enfin tout un cocktail de choses qui font d’un mariage un mariage. Toutefois, il arrive que tout le monde puisse aussi retenir son souffle suite à un incident pour voir si la soirée pouvait bel et bien continuer.
C’était précisément le cas après l’intervention de la mère de Sumire. Comme toujours je me suis cordial et poli. J’ai fait en sorte de me montrer compréhensif et dévoiler mon avis sans la prendre de haut. Toutefois, il était possible que ce soit mal perçu par la dame et c’est un peu cela que tout le monde, moi le premier, attentions, à savoir sa réaction.
Cette femme n’est pas un monstre. Elle est plus comme une maman ours en fin de compte, toujours là pour veiller à la sécurité de sa progéniture et gare à celui qui osera lui faire du mal ou la mettre en danger. Je comprenais parfaitement cette femme. A vrai dire, je serais capable moi aussi de tout pour protéger ma femme, tout comme j’étais capable de tout avant ce mariage pour la défendre également.
Je crois que quelque part, Sayuri espérait qu’une fois mariée, sa fille pourrait devenir une épouse modèle, le genre de femme à rester en sécurité à la maison pendant que son homme brave le danger. Elle aurait souhaité que le mariage scelle le destin de Sumire d’une autre manière que dans l’action pour laquelle elle fût pourtant formée tout au long de sa vie. Je ne crois pas qu’elle apprécie vraiment que sa fille soit devenue une chasseuse. Je pense même qu’elle m’en tient rigueur, que c’est moi qui a poussé sa fille à rejoindre les chevaliers des ombres. Ce n’est pourtant pas le cas. J’ai retrouvé Sumire après son entretien chez eux. Toutefois, ce n’était pas là le sujet et si je peux soulager cette femme de sa peine en devenant la cible de sa rancune, qu’il en soit ainsi.
Je souris néanmoins aux mots de Sayuri. J’étais heureux de voir qu’elle pouvait arriver à concéder une bataille, bien que je fusse convaincu d’en entendre parler à nouveau dans l’avenir. Voir cette femme poser ainsi sa main sur celle de mon épouse faisait plaisir à voir et était très encourageant pour la suite.
Je pu profiter un peu de ce qu’Ôkamiro nous avait apporté en guise d’entrée. Une alliance terre et mer qui était plus que ravissante. Tout allait terriblement bien ensemble et je fusse rapidement tenté de faire des mélanges gustatifs qui explosaient en bouche.
C’était incroyable d’avoir un tel talent, vraiment, et je n’étais pas le seul à le penser. Sumire s'est penché doucement vers moi pour me faire part de ses commentaires.
De ce que je me souvenais, le lycan avait écumé le monde pendant des décennies dans le but d’apprendre ici et là les techniques les plus spécifiques et exotique et revenir avec un savoir sans aucune comparaison. Je supposais que des vampires pourraient avoir le même potentiel, mais il se raconte que les lycans sont dotés de sens bien plus performants. Alors pas étonnant qu’il soit si bon. Toutefois, il me semblait me souvenir qu’il m’ait conté le fait qu’il soit assez riche à cause des prix de concours de cuisine, des contrats fait à travers le monde et surtout des intérêts à la banque. Il aurait acheté quelques terrains qui sont exploités avec une agriculture raisonnée.
C’était précisément le cas après l’intervention de la mère de Sumire. Comme toujours je me suis cordial et poli. J’ai fait en sorte de me montrer compréhensif et dévoiler mon avis sans la prendre de haut. Toutefois, il était possible que ce soit mal perçu par la dame et c’est un peu cela que tout le monde, moi le premier, attentions, à savoir sa réaction.
Cette femme n’est pas un monstre. Elle est plus comme une maman ours en fin de compte, toujours là pour veiller à la sécurité de sa progéniture et gare à celui qui osera lui faire du mal ou la mettre en danger. Je comprenais parfaitement cette femme. A vrai dire, je serais capable moi aussi de tout pour protéger ma femme, tout comme j’étais capable de tout avant ce mariage pour la défendre également.
Je crois que quelque part, Sayuri espérait qu’une fois mariée, sa fille pourrait devenir une épouse modèle, le genre de femme à rester en sécurité à la maison pendant que son homme brave le danger. Elle aurait souhaité que le mariage scelle le destin de Sumire d’une autre manière que dans l’action pour laquelle elle fût pourtant formée tout au long de sa vie. Je ne crois pas qu’elle apprécie vraiment que sa fille soit devenue une chasseuse. Je pense même qu’elle m’en tient rigueur, que c’est moi qui a poussé sa fille à rejoindre les chevaliers des ombres. Ce n’est pourtant pas le cas. J’ai retrouvé Sumire après son entretien chez eux. Toutefois, ce n’était pas là le sujet et si je peux soulager cette femme de sa peine en devenant la cible de sa rancune, qu’il en soit ainsi.
Je souris néanmoins aux mots de Sayuri. J’étais heureux de voir qu’elle pouvait arriver à concéder une bataille, bien que je fusse convaincu d’en entendre parler à nouveau dans l’avenir. Voir cette femme poser ainsi sa main sur celle de mon épouse faisait plaisir à voir et était très encourageant pour la suite.
Je pu profiter un peu de ce qu’Ôkamiro nous avait apporté en guise d’entrée. Une alliance terre et mer qui était plus que ravissante. Tout allait terriblement bien ensemble et je fusse rapidement tenté de faire des mélanges gustatifs qui explosaient en bouche.
C’était incroyable d’avoir un tel talent, vraiment, et je n’étais pas le seul à le penser. Sumire s'est penché doucement vers moi pour me faire part de ses commentaires.
Riku ▬ Okamiro-san est un cuisinier hors pairs. De ce que je sais, il cuisinait déjà avant de devenir lycan. Ça fait donc plus de quatre-vingt ans d’expérience si je compte bien... Si tu rajoute ses sens... pas étonnant que ce soit si bon.Elle me mit néanmoins un doute et je pris un instant pour repenser à une discussion antérieure que j’eusse avec lui.
De ce que je me souvenais, le lycan avait écumé le monde pendant des décennies dans le but d’apprendre ici et là les techniques les plus spécifiques et exotique et revenir avec un savoir sans aucune comparaison. Je supposais que des vampires pourraient avoir le même potentiel, mais il se raconte que les lycans sont dotés de sens bien plus performants. Alors pas étonnant qu’il soit si bon. Toutefois, il me semblait me souvenir qu’il m’ait conté le fait qu’il soit assez riche à cause des prix de concours de cuisine, des contrats fait à travers le monde et surtout des intérêts à la banque. Il aurait acheté quelques terrains qui sont exploités avec une agriculture raisonnée.
Riku ▬ Je crois bien que oui ma chérie. Il me semble qu’il possède plusieurs fermes et champs où il fait pousser en serre ou non ce dont il a besoin. Je crois bien aussi qu’il fait beaucoup de cueillette et de chasse pour avoir des produits de saison. Mais il faudrait lui demander à son retour avant qu’il ne nous serve le plat principal si tu veux.Je ne pensais pas qu’il ferait beaucoup de manière à s’expliquer devant nous. Il parait que les cuisiniers aiment bien expliquer le comment et le pourquoi d’un plat et des ingrédients.
Etilya sur DK RPG
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Mer 19 Fév 2020 - 11:58
Riku est heureux de présenter les talents culinaire de son ami peu commun, et m’explique que cet homme était déjà cuisinier à l’époque où il était encore un simple humain. Cela fait quatre-vingt ans qu’il est dans le métier d’après ces dire… Hey bien, il ne fait pas son âge le bougre ! J’aimerais bien connaitre sa source de jouvence pour rester moi aussi jeune et belle ! Mais… Je la connais cette fameuse fontaine. Le fait d’être transformé en lycan ralenti énormément le métabolisme est permet donc de vieillir le plus lentement possible, pas étonnant qu’il soit ainsi. Mais je l’envi quand même un peu, cette puissance, cette odorat, ces facultés ainsi que sa capacité à rester jeune le plus longtemps possible… Rien de tel pour rester toujours aussi belle et attirante malgré les années qui passent et usent tout ce qu’elles trouvent, ou presque, sur leurs passage.
J’expire un peu, triste d’être l’une de ces pauvres petites chose qui perdent de la valeur à mesure que le temps passe. Un jour je deviendrais vieille et usée, incapable de m’occuper de moi même seule, comme lors de mes premiers jours de vie sur cette terre… J’espère que Riku m’aimera malgré le temps qui passe ainsi que les traces qu’il laissera sur mon corps et probablement mon esprit par la même occasion.
Je suis souris, puis l’observe réfléchir à ma question concernant la provenance des produits culinaire de notre hôte. Il posséderait donc de nombreuses terre pour cultiver ses produits lui même, je comprends leur saveur. Les produits sont tellement meilleurs lorsqu’ils sont cultivé avec amour. Mais il utilise également des maies provenant de cueillette et de chasse, certains de ces plats doivent être fort en goût mais des plus succulent à savourer ! J’aimerais énormément goûter ses plats provenant d’animaux sauvages juste pour savoir les goût qu’ils pourraient avoir.
Sumire ▬ De cueillette et de chasse !? Intéressant… Ce doit être savoureux de pouvoir goûter à ces produits qui auraient poussé naturellement au fond d’une forêt, loin des villages et de la pollution.
Je me perd dans mes pensés, tout en continuant de déguster le foie gras ainsi que ce qui l’accompagne, à imaginer cette homme, hurlant à la lune et allant chasser ses futur plats pour son restaurant. Le poil sombre, volant et luisant sous l’astre de la nuit, son corps fort et impressionnant, volant presque d’arbre en arbre, traversant en quelques bonds une grandes partie de la forêt de Nakanoto et finissant par tomber sur ce qu’il cherchait avec ferveur.
Je ne lève pas immédiatement le nez lorsque le Lycan en question revient avec la suite, songeuse d’une situation imaginaire, se déroulant pratiquement sous mes yeux, ne remarquant pas une seule second que j’avais fini mon plat depuis maintenant quelques minutes.
“Songes d'une nuit de chasse”
Etilya sur DK RPG
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Sam 22 Fév 2020 - 11:20
Je n’ai pas bien compris pourquoi Sumire semblait avoir un air si triste d’un coup peu après que j’évoquais le vague historique que je connaissais du lycan. Je restais alors très dubitatif. L’idée de vieillir ne lui était donc pas aussi terrifiante tout de même ? Je ne pouvais pas imaginer ma femme comme étant à ce point obnubilé par l’idée d’être éternellement jeune. La beauté n’est-elle pas facteur d’éphéméride pourtant ? Je sais bien qu’on peut aussi se dire qu’une beauté éternelle est un cadeau, mais la beauté peu aussi résider dans l’idée qu’elle disparaît et qu'il profiter de l'instant présent.
Je me vois parfaitement vieillir à ses côtés et nous éteindre un jour ensemble, toutefois, avec le surnaturel qui est partout, il n'est pas impossible de se délivrer de la mortalité et de rester ainsi aussi longtemps que les aléas du sort nous le permettraient. Ce serait en plus de ça surement une façon pour elle de se soustraire à la malédiction de son sang... Je redoutais maintenant le jour où une telle idée lui viendrait à l’esprit avec l’envie d’en parler.
Elle était fort heureusement terriblement enthousiaste avec ce qu’elle avait dans son assiette, mais avec le festin qui était le nôtre à venir, ce n’était étonnant. De ce que j’avais compris, Ôkamiro-san avait fait en sorte de prévoir un repas à l’ancienne, avec des allures de banquet. C’est donc naturellement qu’il avait réduit les portions dans les assiettes, bien que généreuse comparé à des palaces. Il avait prévu un ensemble d’assiettes, avec du poisson, de la volaille, du gibier, tout un repas avec plusieurs plats en somme.
Lorsqu’il revint pour débarrasser, cela avait eu l’air de tomber dans son oreille vu le sourire qu’il affichait en s’approchant de nous.
Il y avait en fait beaucoup d’établis différents dans le reste de la salle où il semblait gérer tout un tas de cuisson différentes simultanément. Seul, ce devait être véritablement épuisant d’être aussi actif. Mais avec l'énergie qui bouillait dans ses veines, ce n’était en réalité pas très étonnant qu’il se débrouille si bien.
Il revint avec un charriot pour servir une nouvelle assiette à chacun en commençant par nous bien entendu, comme il se devait.
Je me vois parfaitement vieillir à ses côtés et nous éteindre un jour ensemble, toutefois, avec le surnaturel qui est partout, il n'est pas impossible de se délivrer de la mortalité et de rester ainsi aussi longtemps que les aléas du sort nous le permettraient. Ce serait en plus de ça surement une façon pour elle de se soustraire à la malédiction de son sang... Je redoutais maintenant le jour où une telle idée lui viendrait à l’esprit avec l’envie d’en parler.
Elle était fort heureusement terriblement enthousiaste avec ce qu’elle avait dans son assiette, mais avec le festin qui était le nôtre à venir, ce n’était étonnant. De ce que j’avais compris, Ôkamiro-san avait fait en sorte de prévoir un repas à l’ancienne, avec des allures de banquet. C’est donc naturellement qu’il avait réduit les portions dans les assiettes, bien que généreuse comparé à des palaces. Il avait prévu un ensemble d’assiettes, avec du poisson, de la volaille, du gibier, tout un repas avec plusieurs plats en somme.
Lorsqu’il revint pour débarrasser, cela avait eu l’air de tomber dans son oreille vu le sourire qu’il affichait en s’approchant de nous.
Ôkamiô ▬ Ne vous en faites pas m’dame ! Vous en mangerez bientôt ! Y a pas mal de services après ! Celui-là n’était que l’premier ! D’ailleurs j’vais vous débarrasser et vous ramener la suite !Sans se faire prier, il a ramassa l’ensemble des assiettes qu’il empila dans sa main avant de partir prestement vers ses établis.
Il y avait en fait beaucoup d’établis différents dans le reste de la salle où il semblait gérer tout un tas de cuisson différentes simultanément. Seul, ce devait être véritablement épuisant d’être aussi actif. Mais avec l'énergie qui bouillait dans ses veines, ce n’était en réalité pas très étonnant qu’il se débrouille si bien.
Il revint avec un charriot pour servir une nouvelle assiette à chacun en commençant par nous bien entendu, comme il se devait.
Ôkamiô ▬ Un excellent poulet fermier en ragout revisité. J’ai réalisé un jus corsé avec les carcasses avec une pointe florale infusé pour y ramener une pointe de fraicheur. De petites pommes crues en allumette avec ces légumes crus, mi-cuits et rôtis. Bonne dégustation !C’était une sorte de véritablement petit potager planté dans ce “raggout”. Mais ce fut surtout une véritable explosion de saveur en bouche, mais encore une fois, une chose étrange s’opérait alors avec notre palais. J’ai comme l’impression que la rondeur du foie gras était exploitée, comme si les saveurs du plat précédent servaient à enrichir celui-ci et former des saveurs uniques et puissantes.
Riku ▬ C’est un véritable délice ! Bon apétit à tous !Je mangeais avec envie sans mon rendre compte, un peu comme nos convives. C’était un banquet, il n’y avait pas à dire, avec une façon gastronomique, mais un banquet authentique. Je ne doutais pas qu’Ôkamiro soit un si talentueux cuisinier, mais qu’il s’inspire de ses origines japonaises tout en remaniant les plats pour nous faire voyager, c’était incroyable.
Etilya sur DK RPG
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Lun 24 Fév 2020 - 9:29
Riku semble inquiet. Je le vois m’observer avec ce regard que je lui connais bien, et je pense comprendre qu’il lit en moi comme dans un livre ouvert. Il s’inquiète de ma tristesse de m’imaginer vieillir et devenir une petite chose fragile et de ne plus être aussi belle et forte que je le suis au jour d’aujourd’hui. Son inquiétude est fondé, je déteste cette idée de devenir une vieille chose inutilisable, sans intérêt, mais en aucun cas je ne pencherais vers l’idée de devenir une vampire ou une loup-garou pour cette seule raison ! L’idée de sucer le sang ne me plais vraiment pas, et l’idée de l’immortalité sans lui auprès de moi, dans ce long et interminable périple me retourne l’estomac immédiatement.
Je lui offre le plus beau de mes sourires pour lui montrer qu’il n’a pas à s’inquiéter, et fini par me tourner de nouveau face à notre cuisinier de renom.
Ôkamiro me rassura sur l’idée que très bientôt j’allais pouvoir profiter de maie naturel et sauvage dans la suite de notre dégustation. Ce qui m’inquiète le plus, par contre, est d’imaginer qu’il y a encore “pas mal de services après”... Cela veut dire que nous ne sommes pas encore au bout de nos peines, et j’ai bien peur de ne pas avoir un estomac extensible et de ne pouvoir donc suivre jusqu'à la fin du repas qu’il nous propose si gentiment.
Sumire ▬ Oh c’est à mon grand ravissement alors ! Mais, j’ai peur de ne pouvoir suivre jusqu’à la fin s’il y en reste encore beaucoup à découvrir !
Je le vois alors prendre nos assiettes pour les ramener dans sa cuisine, pour revenir rapidement avec le plat suivant : Un poulet fermier en ragoût revisité. Il a donc créé un jus corsé avec les carcasses, et une pointe florale infusé. Il y a ajouté en accompagnement de petites pommes crues en allumette avec ces légumes crus, mi-cuits et rôtis. L’on aurait dit un véritable jardin miniature posé sur notre table, et comestible qui plus ai, ou plutôt un potager ! Un potager entièrement comestible qui ravit encore plus mes papilles, à la suite de son succulent foie gras. Comme si tous ses plats étaient fait pour se sublimer, à la suite des autres, laissant une trace pour le plat suivant, qui le rendra que meilleur en bouche.
Je mis la main devant ma bouche, surprise des saveurs qui l’envahissait. Je lève les yeux, regardant alors mes parents et les retrouvent tellement subjugué par le plat, à en profiter au maximum, qu’ils en restent silencieux, ne prononçant pas un mot, uniquement le bruitage de la dégustation et leur regard passionnée. Le temps de la remontrance et des mauvaises paroles, est décidément fini grâce aux plats de notre virtuose de la cuisine. Un petit sourire amusé traverse alors mon visage quelques secondes et je fini par retourner à mon plat pour profiter au mieux de la saveur.
Riku prononce une simple phrase courte et réaliste à propos du plat puis souhaite alors le bon appétit à tous.
Je porte à nouveau une main devant le bouche, un sourire timide au visage.
Sumire ▬ Hum oui ! Bon Appétit !
“Explosion en bouche, sérénité à table”
Etilya sur DK RPG
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Lun 24 Fév 2020 - 10:54
Ma femme me fit un large sourire aimant pour couvrir sa peur. Je ne pouvais vraiment pas croire qu’elle puisse avoir une telle appréhension à l’idée de vieillir, cela faisant tant partie du cycle même de la vie. Toutefois, je pensais aussi que cela pouvait s’expliquer avec la façon dont elle avait été instruite et formée par sa famille, dans un but. Il n’était pas à exclure la possibilité qu’elle se sente beaucoup moins utile à mesure qu’elle prendrait de l’âge.
Il est vrai que nous ne pourrons un jour plus aller à la chasse aux vampires tueur d’hommes, mais nous aurons formé la génération suivante à le faire à notre place et mieux que nous encore. C’est ainsi que va le monde. A ce moment-là, nous pourrons nous reposer et simplement profiter de notre chez nous et de la région, ou pourquoi pas voyager à travers le monde aussi et profiter juste du temps qu’il nous restera alors.
Je lui rendis ce souris, confiant dans l’avenir que j’étais comme toujours. Je n’avais pas besoin d’être celui que j’étais éternellement, j’avais juste besoin d’elle et je savais que je pourrai tout affronter.
Je n’ai en revanche pas pu m’empêcher de laisser échapper un petit rire étouffé lorsque mon épouse lança à Okamiro qu’elle n’en viendrait pas à bout de ce repas s’il y avait encore tant et tant de plats à venir qu’il le laissait entendre.
C’est là que le loup afficha alors un large rictus, une sorte de sourire carnassier et sûr de lui qui pouvait avoir une sorte de petite côté très inquiétant en réalité.
Ôkamiô ▬ Ma p’tite dame ! Vouz’en faites pas trop hein ! J’sais c’que j’fais ! Les plats vont pas être des assiettes comme vous le pensez, mais des portions réduites comme là ! Bon ok ça reste généreux ! Mais on a tout n’ote temps ! Après l’poisson y aura un digestif pour aider à faire passer l’tout avant la suite !C’était un franc parlé qui pouvait dépayser énormément avec tout l’esprit solennel de la journée mais qui me fit sourire. Je n’osais presque pas regarder les visages des parents de Sumire qui étaient peut-être outrés par la façon dont notre cuisinier s'adressait à la leur fille le jour de son mariage.
La dégustation allait bon train et un peu comme les autres fois, les assiettes se vidaient à grande vitesse sans même que l'on se rendre vraiment compte de cela. Il y avait quelque chose de magique dans la façon déguster son plat après un notre, comme si les goûts du précédent servaient à forger les bases de la dégustation du suivant, mais toujours en créant de nouvelles émotions.
L’ambiance fut rapidement au beau fixe à nouveau et nous parlions de choses et d’autre à table, bien que cela ne soit pas vraiment dans les coutumes ancestrales que de parler à table. Toutefois, il y avait comme une sorte de bonne ambiance, un peu décomplexée, le tout véhiculé par la chaleur de ce lycan.
Il débarrassa les assiettes vides dès que cela fût possible avant de revenir avec un autre chariot dégageant une délicate odeur.
Ôkamiro ▬ Je vous propose donc du poisson messieurs dames... Après le corsé, voici la douceur... Je vous propose de sashimis en folie avec son assaisonnement...C’était très simple donc, des sashimis. Toutefois, une fois l’assiette devant moi, je n’en revenais pas d’une telle délicatesse. Chaque filet avait été soigneusement découpé pour que lors de la découpe en sashimi, cela ait la forme d’un pétale. Dans chaque assiette se trouvait une fleur incroyablement bien réalisée à base de Thon rouge, Saumon, Dorade et un poisson que je ne parvenais pas à identifier.
Le lycan avait changé d’attitude également, sans doute l’autre alter ego encore. Je me tournais vers lui comme pour en savoir plus sur le poisson qui était au centre de l’assiette avec des petites perles.
Ôkamiro ▬ Oh... c’est du Fugu... les perles que vous voyez de différentes couleur sont en réalité du fumet de poisson... trois fumets différents... celui fait à partir du thon a été agrémenté de gingembre, citronnelle et curry, celui de Saumon avec de la violette, un jus de coquillage et des fines herbes, quant au Fugu il est réalisé selon la tradition du plat de la mort... Bonne dégustation...C’était incroyable d’avoir une fleur aussi magnifique et d’avoir un poisson aussi lustré et beau avec ces petites perles de fumet de poisson gélifié.
J’osais à peine toucher à ce plat tant il était beau et sentait bon, comme si c’était une œuvre d’art incroyable. On pouvait voir le talent rien qu’à la découpe du poisson qui était digne d’un véritable grand maître sushi.
Il y avait aussi de la poésie dans l’idée d’un fumet de poisson et de sashimi de Fugu. Il n’y avait aucun risque bien entendu vu le talent de notre cuisinier, mais pourtant, on ne pouvait pas se retirer cette idée de la tête pour autant. C'était une mise en abîme de l'idée même de sauter le pas dans le mariage, un coup de génie de la part de cet homme.
Etilya sur DK RPG
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Lun 24 Fév 2020 - 16:10
L’ambiance était au beau fix, et pour une fois, depuis le début de notre union, ma mère était calme et silencieuse grâce à ce repas divin mais c’était sans compter sur Ôkamiro qui se mit à parler de manière plutôt désinvolte et campagnard. Une forme de langage qui ne manqua pas de faire lever le nez de ma mère pendant quelques instants de son plat. Je grimace légèrement en la voyant le fixer pendant quelques secondes, puis respire à nouveau lorsqu’elle ne finit pas ne faire aucune remarque, malgré son visage serré, et retourna le visage dans son assiette, profitant des plats les plus envoûtants.
Sumire ▬ Vous m’envoyez rassuré alors ! J’ai hâte de profiter de la suite !
Ai-je fini par lui répondre après avoir soufflé intérieurement. Ma mère c’était alors assagit lors de ce repas ! Cette cuisine serait la solution pour calmer les vagues déferlante de la haine de ma mère envers l’homme que j’aime ? Il faudra que je demande quelques conseil à cette Ôkamiro pour pouvoir préparer des plats à la hauteur de ses capacité lorsque ma mère viendra nous rendre visite, et rien que pour le plaisir de voir s’afficher sur le visage de mon bien aimé, l’expression qu’il a actuellement en dégustant son repas.
La suite fut encore plus appétissante ! Du sashimi, un met que j’apprécis hautement depuis ma plus tendre enfance ! Non pas parce que je suis d’origine japonaise, mais tout bonnement parce que je suis une férue de tout plats contenant du poisson et encore plus de poissons crue !
Un large sourire illumine alors mon visage lorsque je vois le plats s’approcher de moi et que j’entends l’annonce de notre hôte quand à la contenance de l’assiette. Il contiendrait alors toute sorte de poissons, accompagné de petites perle de gelée contenant des fumé de poissons pour accompagner le tout. Quelques tranches de poissons attirèrent alors m’on attention, leur apparence et texture différentes m’intrigue. Je n’eux pas le temps de porter cette question à ses oreilles qu’il prononça la réponse : du Fugu. C’est un mé particulièrement apprécié au japon pour son goût des plus délicat et raffiné. Hors ! Seulement une poignée de cuisinier, et donc quelques restaurant, on l’autorisation, la licence, pour pouvoir en utiliser dans leur plat, pour sa haute toxicité contenue dans la peau, le foie, les intestins et les gonades. Au fond, je ne suis pas étonné que Ôkamiro-sama ai eut cette licence pour ce restaurant, connaissant maintenant son habilité, il est totalement apte à façonner ce poisson-ballon de manière à n'intoxiquer aucun convive, je suis bien plus étonnée de voir la viande dans mon assiette, une viande que je n’avais jamais vu !
Sumire ▬ Façon plat de la mort ?
Ai-je répondu intrigué. J’écoute attentivement son explication puis j’attrape mes baguettes, prends une tranche et essaye d’y ajouter une ou deux perle avec celle-ci, puis fini par porter le tout jusqu'à ma bouche, pour enfin pouvoir connaître ce goût totalement inconnu à mes papilles.
Une nouvelle fois c’est une explosion de goût en bouche, un véritable régale et je commence alors à me demander s’il peut faire mieux encore ! Depuis le début, j’ai cette impression de mieux à chaque plat, comment peut-il encore faire mieux que celui-ci ? Le Fugu est un véritable délice, comme décrit par toutes les personnes y ayant déjà goûté au moins une fois dans leur vie. La tranche est si fine qu’il fond littéralement dans la bouche, et se fumé de poisson en perle gélifiée apporte une note de fraîcheur des plus appétissante. Je prends le temps de déguster chaque bouché, chaque perle avec chaque tranche de poisson, que ce soit du Fugu, du thon rouge, du saumon, ou de la daurade, chaque bouché, en forme de pétales, est un véritable régal. J’étais si absorbé par le goût envahissant mes papilles que je ne fis plus du tout attention à ce qui m’entour en cette instant.
“Comme subjugué”
Etilya sur DK RPG
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Lun 24 Fév 2020 - 23:15
Le moral était particulièrement au beau fixe avec un repas aussi fabuleux et une épouse meilleure encore. Il n’y avait pas de meilleure façon de passer la journée de son union qu’avec ceux que nous aimions autour d’un repas qui ne faisait que de donner de la joie à tous.
Je repensais alors à la façon dont Anzu parlais de ce lycan peu de temps après son recrutement et avant qu’elle ne signale aux Chevaliers des ombres qu’elle avait finalement une meute après s’être associé à un énergumène. Le fait est que je pensais que peut être que cela pouvait être de mon fait si elle s’assagissait avec le temps, mais peut-être qu’il n’y avait pas non plus que de ça. Sous des airs bruts pour l’un et mou pour l’autre, ces deux personnalités forment une union parfaite, à l’image du ying et du yang incarné. Mais avec un talent pareil au service des autres de la beauté de l’art culinaire seulement, il n’y avait pas de raison de ne pas penser que par la nourriture on pouvait calmer toutes les rancœurs. J’avais écouté parler Anzu au début de cette idée qui paraissait si stupide, mais cela faisait déjà un long moment qu’elle n’avait plus critiqué Okamiro et finalement, n’y avait-il pas une chance pour que cela fonctionne ? Une idée aussi saugrenue que nourrir tout le monde sans distinction et les réunir autour de la même table ? Vraiment ? Il n’y avait qu’à voir comme le dragon Tabekawa s’était calmé en mangeant, malgré pourtant la désinvolture de notre chef cuisinier.
Je crois bien que c’est en faisait l’expérience d’Ôkamiro Lacroix qu’on peut vraiment comprendre le message qu’il veut transmettre. Se nourrir est un besoin fondamental que partage l’ensemble du vivant en fait. Peut-être pouvait-il vraiment arriver à faire quelque chose pour la paix entre deux mondes se haïssant avec force.
Mon épouse était sous le charme de ce repas, comme nous tous, cela faisait bon à voir qu’elle puisse oublier le temps d’une journée ce que nous faisions, son fardeau quotidien et l’épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Le plat qu’il nous apportait avec cette Dorade, ce Saumon, ce Thon et ce... Fugu, voilà qui l’enchanta véritablement. Sumire est une très grande amatrice de Sashimi, l’un des maies les plus fin au Japon qui soit, mais surtout parce qu’elle aime particulièrement le poisson cru. Toutefois, elle souleva une question très pertinente.
Riku ▬ C’est vrai ça. J’ai entendu des rumeurs peu recommandables sur ce “plat de la mort”. Vous pouvez nous en dire plus ?Le fait est que c’était peu engageant ce que j’avais pu voir sur ces rumeurs de préparation à base de Fugu. Beaucoup de choses ne se mangent pas dans ce poisson, mais toucher le foie, c’est gâter l’ensemble du poisson avec une neurotoxine redoutable. Je me souvenais en avoir utilisé de nombreuses fois pour enduire des aiguilles et assassiner des cibles trop complexes à atteindre avec une lame secrète.
Ôkamiro ▬ C’est une technique qui nous viens du monde de la pègre en effet... Ce n’est donc pas très connu mais j’ai mis du temps perfectionné l’idée. En réalité les perles avec le fumet de Fuku que vous voyez ont été soigneusement préparé avec une dose contrôlée de la toxine du dit poisson... Avec un ensemble de d’herbes macérées, j’arrive à quelque chose d’explosif en bouche...J’en revenais tout simplement pas d’entendre une telle explication venant de l’homme et en effet cela rajoutais autant au piquant et à l’idée de danger. Pourtant c’était tout simplement délicieux malgré le risque ou grâce à ce dernier peut être. La frontière entre les deux était mince pour tout dire.
Riku ▬ Nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec ce cuisinier.Dis-je avec le sourire avant de reprendre une bouchée à l’aide de baguettes.
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