Un noël Dwight Hodgkin [24/12/2022]
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Bradley Dwight Hodgkin#107341#107341#107341
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Dim 19 Mar 2023 - 16:40
Un Noël Dwight Hodgkin
Dire les choses n’est pas mon fort, malgré toute l’honnêteté que je peux avoir. Je pense même pouvoir finalement dire que je suis le plus honnête des chefs de clan et sans doute plutôt bien classé entre tous les vampires confondus. Je n’aime pas mentir, à mon sens c’est ne pas avoir la force d’assumer ses faits, ses dires et ses pensées. Je ne suis évidemment pas dupe au point de me mettre dans la merde avec cette doctrine non plus. Mais me montre rarement fourbe ou sournois. Aussi, des mensonges, il n’y en a pas, mais des non-dits, c’est tout autre chose.
J’ai préféré ne pas aborder le sujet avec ma soeur avant car pour moi c’était clair qu’elle avait beaucoup de temps à rattraper. Quand on naît dans une famille aristocrate, il y a tant et tant de choses à faire et apprendre qu’on passe des décennies à çà rien que pour être adapté à la vie de la haute société. Quand on est dans la famille qui dirige le clan, c’est encore pire. Dans le cas d’Ely, c’était sans doute presque aussi plaisant que d’être torturé à la lumière du soleil et je n’ose imaginer ce que cela a été pour elle d’être vendu, car il n’y a pas d’autre façon de le voir à mon sens, à un autre clan au nom de la paix.
Je n’avais jamais vu ma soeur de mes yeux avant que je ne rompe tous les accords passés par mon père qui n’aurait été passé en personne avec un autre chef de clan. Cela a fait revenir ici bas tout un tas de mes congénères, à commencer par Vincent. C’est avec lui que j’ai eu une conversation, et même plusieurs aux fils de toutes ces années que je n’ai jamais partagé avec Elysabeth. Je ne pouvais simplement pas. J’ai toujours vu, dès les premières fois où cette lueur est née dans son regard lorsqu’elle le posait sur moi, qu’elle avait de forts sentiments, un peu comme Rosalie. Mais le problème est de savoir si cette lueur est authentique ou si elle est due par ma position, mon pouvoir et les choix que j’ai fait. Est-ce un réel sentiment puissant ? Ou une intense gratitude pour ce que j’ai fait pour elles. Dans les deux cas je n’ai jamais su trancher au fil des années et j’ai préféré ignorer le sujet. C’est un aveu de faiblesse que je ne saurais avoir à voix haute, même en pareille circonstance et pourquoi je joins finalement ma main non ganté dans celle de ma sœur une nouvelle fois. Je sais qu’elle saura voir ces conversations passées que ce soit avec elle ou même Rosalie, ainsi que toutes les fois où je me suis parlé à moi-même dans le simple but d’essayer de savoir si c’étaient de vrais sentiments, ou de la gratitude, le tout mélangé à une image de moi-même qui est tout sauf reluisante. Je ne peux pas dire que j’ai grandi dans un véritable foyer rempli d’amour puisqu’on m’a chassé à la naissance de mon second frère en pensant que je n’avais aucun pouvoir et surtout dans l’espoir que je ne disparaisse pas totalement. Avec le recul, je sais que cela a créé un doute permanent sur les motivations des gens à mon égard et le degré de sincérité de leurs sentiments. Mais je sens aussi que parfois les sentiments peuvent être leurrés par d’autres empruntant leurs traits.
J’ai préféré ne pas aborder le sujet avec ma soeur avant car pour moi c’était clair qu’elle avait beaucoup de temps à rattraper. Quand on naît dans une famille aristocrate, il y a tant et tant de choses à faire et apprendre qu’on passe des décennies à çà rien que pour être adapté à la vie de la haute société. Quand on est dans la famille qui dirige le clan, c’est encore pire. Dans le cas d’Ely, c’était sans doute presque aussi plaisant que d’être torturé à la lumière du soleil et je n’ose imaginer ce que cela a été pour elle d’être vendu, car il n’y a pas d’autre façon de le voir à mon sens, à un autre clan au nom de la paix.
Bradley ▬Je pensais que c’était évidemment que je voulais prendre soin de toi. Mais si ce n’est pas clair, alors oui, je t’ai éloigné du pouvoir pour te préserver de tout ça. Nos parents t’ont déjà bien trop utilisé pour toute une vie à mon sens et je ne voulais pas faire de même.Ma sœur est une fauve qui n’attend plus que de bondir. Plus le temps passe et plus je l’accable en l’obligeant à suivre un rythme d’émotions se succédant comme sur des montagnes russes. Pas étonnant qu’elle montre les crois en croyant que je me moque d’elle, mais ce n’est pas le cas.
Bradley ▬ Ah ah, pardonne-moi ma soeur, mais je trouvais juste cela vraiment amusant que tu puisses jalouser des femmes qui n’ont aucune importance à mes yeux.L’accélération de son rythme cardiaque, je l’entends clairement. C’est subtile, mais elle est tendue ou en pleine montée d’une tension physique irrépressible. Il est évident que ce petit jeu passe à un autre niveau entre nous et qu’il est temps de juste simplement s’avouer les choses telles qu’elles sont. Je l’attrappe par la taille, passant même mon avant bras musclé sous sa croupe comme pour lui offrir une assise et la soulever du sol. Nous sommes maintenant face à face, ses lèvres à quelques tous petits centimètres des miennes, sans que la différence de taille ne soit plus un obstacle.
Bradley ▬ Peut-être parce que tu vaux la peine que je fasse les choses dans les règles avec toi. Parce que tu vaux mieux que n’être qu’une concubine non ? Car ai-je l’air de te repousser ?Il y a cependant toujours une ombre à mon tableau parfait. Ma soeur est certes une jeune femme plus que convenable, très bien éduquée et avec un caractère trempé qui rendrait malade n’importe quel époux digne de sa position social. Une ombre que je traîne avec moi depuis une cinquantaine d'années et mon ascension au pouvoir de ce clan.
Je n’avais jamais vu ma soeur de mes yeux avant que je ne rompe tous les accords passés par mon père qui n’aurait été passé en personne avec un autre chef de clan. Cela a fait revenir ici bas tout un tas de mes congénères, à commencer par Vincent. C’est avec lui que j’ai eu une conversation, et même plusieurs aux fils de toutes ces années que je n’ai jamais partagé avec Elysabeth. Je ne pouvais simplement pas. J’ai toujours vu, dès les premières fois où cette lueur est née dans son regard lorsqu’elle le posait sur moi, qu’elle avait de forts sentiments, un peu comme Rosalie. Mais le problème est de savoir si cette lueur est authentique ou si elle est due par ma position, mon pouvoir et les choix que j’ai fait. Est-ce un réel sentiment puissant ? Ou une intense gratitude pour ce que j’ai fait pour elles. Dans les deux cas je n’ai jamais su trancher au fil des années et j’ai préféré ignorer le sujet. C’est un aveu de faiblesse que je ne saurais avoir à voix haute, même en pareille circonstance et pourquoi je joins finalement ma main non ganté dans celle de ma sœur une nouvelle fois. Je sais qu’elle saura voir ces conversations passées que ce soit avec elle ou même Rosalie, ainsi que toutes les fois où je me suis parlé à moi-même dans le simple but d’essayer de savoir si c’étaient de vrais sentiments, ou de la gratitude, le tout mélangé à une image de moi-même qui est tout sauf reluisante. Je ne peux pas dire que j’ai grandi dans un véritable foyer rempli d’amour puisqu’on m’a chassé à la naissance de mon second frère en pensant que je n’avais aucun pouvoir et surtout dans l’espoir que je ne disparaisse pas totalement. Avec le recul, je sais que cela a créé un doute permanent sur les motivations des gens à mon égard et le degré de sincérité de leurs sentiments. Mais je sens aussi que parfois les sentiments peuvent être leurrés par d’autres empruntant leurs traits.
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Elysabeth Dwight Hodgkin#107352#107352#107352#107352#107352#107352#107352
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Jeu 20 Juil 2023 - 22:09
Un Noël Dwight Hodgkin
Feat Bradley
Il avait voulu… me protéger ? Cet état d'âme était à la fois touchant et irritant. Touchant, parce qu'il tenait à moi et avait voulu me préserver de… je ne savais trop quoi au juste, la sévérité d'une guerre en préparation sans doute. Irritant, parce que j'avais l'impression d'être une enfant constituée de sucre qu'il fallait à tout prix manipuler avec tact. J'étais une femme de caractère et une vampire, je n'avais pas besoin de subtilité, que diable !
Il ne tarda pas non plus à se justifier quant à son attitude moqueuse à mon égard. J'affichai une moue courroucée alors qu'il mettait des mots sur le fond de sa pensée. Ainsi donc, ces femmes n'avaient aucune importance ? Même Yesfir, de son vivant ? J'en doutais. Tout du moins, n'avaient-elles pas autant d'importance que moi je leur en accordais par rapport à mon frère. Qu'il s'amuse de ma jalousie visiblement injustifiée alimentait ce brasier ardent qui faisait bouillir mon sang. Mais en vérité, j'étais surtout en colère contre moi, de m'être ainsi fourvoyée, et de m'être donnée en spectacle, emportée par mes émotions. Résultat, j'avais encore plus envie de détruire tout ce qui se trouvait autour de nous.
Cependant mon frère me prit de court en me saisissant la taille et me souleva sans peine pour me hisser à son niveau. Je ne pus bien évidemment pas empêcher mon rythme cardiaque de s'accélerer un peu plus. Il n'y avait plus que quelques centimètres d'air qui séparaient nos deux visages. Je ne pouvais rester indifférente à une telle proximité physique, moi qui n'avait jamais cessé de lui faire des avances. Je lui offris néanmoins un regard mi-farouche, mi-impatient. Je n'allais pas me laisser faire non plus ! Pas sans le faire tourner en bourrique lui aussi. Mais encore une fois il me coupa l'herbe sous le pied. Sa déclaration me fit hausser un sourcil, puis mes lèvres s'étirèrent en un sourire satisfait, alors qu'un son semblable à un ronronnement s'échappait du fond de ma gorge.
« Ah oui ? »
Je n'étais pas si facile à flatter, loin s'en fallait. Mais cette sincérité qui le mettait à nu ne me laissait pas indifférente. Je plongeai mon regard soudain prédateur dans le sien, prête à mettre à exécution toutes sortes de plans qui traversaient mon imagination débordante. Mais une lueur inédite dans ses prunelles sombres repoussa mon tempérament lubrique. Je n'aurais su mettre des mots dessus, mais il me troubla. Je le sentis glisser sa main nue contre ma paume, comme une invitation silencieuse à explorer le tréfond de sa psyché. En avant envie ? J'avais l'impression d'être acculée devant une porte qui gardait de sombres secrets et de terribles désillusions. Mais j'étais bien trop curieuse et avide de savoir pour ignorer cet appel, alors je passai outre cette appréhension qui me tordait l'estomac, et je laissai mon pouvoir m'emporter dans des souvenirs qui n'étaient pas miens.
Que dire de ce spectacle émotionnel… Je me sentis submergée par des sentiments étrangers qui m'étaient inconnus pour certains, tandis que d'autres faisaient trop écho à un ressenti profond que je m'efforçais de faire taire depuis toujours. Je fus tant troublée par les états d'âme de mon aîné qu'il me fallut un certain temps pour retrouver contenance et dégourdir ma langue. Je repoussai ces sentiments encombrants au plus profond de mon être et me réfugiai dans ce que je connaissais de mieux : mes pulsions. J'inclinai la tête sur le côté, masquant mon malaise avec une expression taquine.
« Ai-je vraiment l'air d'une jeune sotte incapable de faire la différence entre la gratitude et le reste ? »
Oui, je lui étais reconnaissante de m'avoir libérée de ces fiançailles absurdes avec un héritier des Ryan. Mais il n'y avait pas que ça. Je n'étais pas une spécialiste des sentiments, étant quelque peu handicapée depuis l'enfance à ce niveau. Mais je savais tout de même les distinguer.
Je me collai contre son torse, les yeux brillants, et je passai le dos de mes doigts sur sa joue. Puis je frôlai ses lèvres du bout de l'index.
« Après tout ce temps, tu doutes vraiment ? »
Admiration, dévotion… passion. D'autres sentiments m'échappaient certainement, mais de ceux-là, j'en étais certaine. On aurait presque pu parler une forme d'amour également. Malheureusement, avec mon ascendance, ce sentiment m'était proscrit. Je me savais incapable d'aimer, depuis ma plus tendre enfance. Mais j'avais appris à vivre autrement au travers de mes pulsions. Celles-ci, je pouvais les assouvir, pour me sentir réellement vivante.
Il ne tarda pas non plus à se justifier quant à son attitude moqueuse à mon égard. J'affichai une moue courroucée alors qu'il mettait des mots sur le fond de sa pensée. Ainsi donc, ces femmes n'avaient aucune importance ? Même Yesfir, de son vivant ? J'en doutais. Tout du moins, n'avaient-elles pas autant d'importance que moi je leur en accordais par rapport à mon frère. Qu'il s'amuse de ma jalousie visiblement injustifiée alimentait ce brasier ardent qui faisait bouillir mon sang. Mais en vérité, j'étais surtout en colère contre moi, de m'être ainsi fourvoyée, et de m'être donnée en spectacle, emportée par mes émotions. Résultat, j'avais encore plus envie de détruire tout ce qui se trouvait autour de nous.
Cependant mon frère me prit de court en me saisissant la taille et me souleva sans peine pour me hisser à son niveau. Je ne pus bien évidemment pas empêcher mon rythme cardiaque de s'accélerer un peu plus. Il n'y avait plus que quelques centimètres d'air qui séparaient nos deux visages. Je ne pouvais rester indifférente à une telle proximité physique, moi qui n'avait jamais cessé de lui faire des avances. Je lui offris néanmoins un regard mi-farouche, mi-impatient. Je n'allais pas me laisser faire non plus ! Pas sans le faire tourner en bourrique lui aussi. Mais encore une fois il me coupa l'herbe sous le pied. Sa déclaration me fit hausser un sourcil, puis mes lèvres s'étirèrent en un sourire satisfait, alors qu'un son semblable à un ronronnement s'échappait du fond de ma gorge.
« Ah oui ? »
Je n'étais pas si facile à flatter, loin s'en fallait. Mais cette sincérité qui le mettait à nu ne me laissait pas indifférente. Je plongeai mon regard soudain prédateur dans le sien, prête à mettre à exécution toutes sortes de plans qui traversaient mon imagination débordante. Mais une lueur inédite dans ses prunelles sombres repoussa mon tempérament lubrique. Je n'aurais su mettre des mots dessus, mais il me troubla. Je le sentis glisser sa main nue contre ma paume, comme une invitation silencieuse à explorer le tréfond de sa psyché. En avant envie ? J'avais l'impression d'être acculée devant une porte qui gardait de sombres secrets et de terribles désillusions. Mais j'étais bien trop curieuse et avide de savoir pour ignorer cet appel, alors je passai outre cette appréhension qui me tordait l'estomac, et je laissai mon pouvoir m'emporter dans des souvenirs qui n'étaient pas miens.
Que dire de ce spectacle émotionnel… Je me sentis submergée par des sentiments étrangers qui m'étaient inconnus pour certains, tandis que d'autres faisaient trop écho à un ressenti profond que je m'efforçais de faire taire depuis toujours. Je fus tant troublée par les états d'âme de mon aîné qu'il me fallut un certain temps pour retrouver contenance et dégourdir ma langue. Je repoussai ces sentiments encombrants au plus profond de mon être et me réfugiai dans ce que je connaissais de mieux : mes pulsions. J'inclinai la tête sur le côté, masquant mon malaise avec une expression taquine.
« Ai-je vraiment l'air d'une jeune sotte incapable de faire la différence entre la gratitude et le reste ? »
Oui, je lui étais reconnaissante de m'avoir libérée de ces fiançailles absurdes avec un héritier des Ryan. Mais il n'y avait pas que ça. Je n'étais pas une spécialiste des sentiments, étant quelque peu handicapée depuis l'enfance à ce niveau. Mais je savais tout de même les distinguer.
Je me collai contre son torse, les yeux brillants, et je passai le dos de mes doigts sur sa joue. Puis je frôlai ses lèvres du bout de l'index.
« Après tout ce temps, tu doutes vraiment ? »
Admiration, dévotion… passion. D'autres sentiments m'échappaient certainement, mais de ceux-là, j'en étais certaine. On aurait presque pu parler une forme d'amour également. Malheureusement, avec mon ascendance, ce sentiment m'était proscrit. Je me savais incapable d'aimer, depuis ma plus tendre enfance. Mais j'avais appris à vivre autrement au travers de mes pulsions. Celles-ci, je pouvais les assouvir, pour me sentir réellement vivante.
"Passion"
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Bradley Dwight Hodgkin#107375#107375#107375
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Mar 5 Sep 2023 - 14:42
Un Noël Dwight Hodgkin
L'atmosphère entre Bradley et Elysabeth était à couper au couteau, une tension palpable qui semblait suspendre le temps lui-même. Mon personnage, Bradley, demeurait à la fois vulnérable et résolu à affronter la réalité qui avait longtemps été ignorée. L'audace de sa sœur, Elysabeth, l'avait pris de court, mais il était temps de faire face aux émotions qui tournoyaient en lui depuis si longtemps. Ses mots, empreints de sincérité, exprimaient ses doutes et ses questionnements, dévoilant une facette de lui-même qu'il avait longtemps gardée cachée. Leurs regards se croisèrent, et Bradley eut l'impression que l'avenir était incertain, que les souvenirs et les émotions se mélangeaient en un tourbillon tumultueux.
Il déplaça sa main libre vers le visage d'Elysabeth, effleurant sa joue délicatement de son pouce, tandis que leurs regards demeuraient fusionnés.
Bradley ▬ Tu ne ressembles en rien à une jeune sotte, Elysabeth, mais le cœur humain, même dans notre condition vampirique, peut être complexe et énigmatique. Je n'ai jamais été enclin à croire aveuglément en l'amour, en particulier en ce qui concerne nos semblables. Les relations entre les vampires sont souvent entrelacées de désirs, de liens de sang et de politique. Les véritables sentiments, purs et sincères, sont rares et précieux. Mais je ne peux ignorer l'évidence.Ses yeux étaient perdus dans les siens, une intensité magnétique qui semblait les attirer irrésistiblement l'un vers l'autre. Le geste de sa main gantée, glissant sous ses cheveux sombres, était une caresse douce, une étreinte silencieuse de son désir. Leurs lèvres étaient si proches, à quelques millimètres l'une de l'autre, créant un espace chargé d'anticipation.
Bradley ▬ Tu as raison, après tout ce temps, je ne devrais plus douter. Les sentiments, quels qu'ils soient, sont une force puissante qui guide nos choix et nos actions. Et si je devais admettre que je les ressens envers toi, alors ce serait une vérité que je ne pourrais plus nier.Sa voix était empreinte de douceur et d'une lueur d'émotion contenue. Sa réserve, toutefois, ne se brisait pas encore complètement, car Bradley avait érigé des barrières autour de lui au fil des siècles, des protections contre les sentiments qui menaçaient de le submerger.
Il déplaça sa main libre vers le visage d'Elysabeth, effleurant sa joue délicatement de son pouce, tandis que leurs regards demeuraient fusionnés.
Bradley ▬ Je ne suis peut-être pas l'homme le plus romantique, Elysabeth, mais je sais que nous devons résoudre cette énigme entre nous. Que désires-tu de moi ? Comment puis-je réparer le tort que j'ai pu causer par mon indifférence ?Le temps semblait s'étirer entre eux, une pause précieuse qui les incitait à se regarder profondément, à se confronter à la vérité qu'ils avaient tant redoutée. Bradley était prêt à faire face à cette réalité, à plonger dans l'inconnu, guidé par le lien indéfectible qui le liait à sa sœur.
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Elysabeth Dwight Hodgkin#107387#107387#107387#107387#107387#107387#107387
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Lun 8 Jan 2024 - 22:26
Un Noël Dwight Hodgkin
Feat Bradley
Je retins un rire narquois. Il ne me prenait pas pour une sotte, à la bonne heure ! Mon expression se figea l'instant d'après. L'Amour… sa déclaration m'arracha un rire nerveux. C'était naïf d'y croire. Pour moi, tout du moins. Je n'étais pas capable d'Aimer, avec un grand A. Comment le pourrais-je, avec des parents aussi abjects, dérangés et calculateurs ? Les chiens ne font pas des chats.
« Mais je ne peux nier l'évidence. »
Plus mon frère parlait, plus je me sentais étrange. Inconfortable, ce fut le seul mot qui s'imposa à mon esprit. Moi, habituée aux parades nuptiales démonstratives et rocambolesques, aux chasses à l'homme lubriques, voilà qu'il me livrait une confession implicite d'une profondeur désarmante. Si je m'y attendais… Comment étais-je censée réagir à ça ? Je m'humectai les lèvres pour chasser la désagréable sensation qui naissait au creux de mon ventre.
Je me sentais… prisonnière… oui. J'avais la sensation de m'être glissée toute seule dans un piège et d'avoir refermé la trappe sur moi. Quel piège, comment, dans quelles conditions, je n'en savais rien, mais cette impression ne me quittait plus. Et je ne pouvais pas non plus perdre la face. Aussi gardais-je ce sourire lubrique sur les lèvres, pour masquer le malaise qui grandissait en mon for intérieur.
Je sentis la main de mon aîné glisser dans ma chevelure d'ébène, m'arrachant un long frisson. La proximité de nos deux corps me rendait fiévreuse. Mais au-delà de ça… Il y avait dans le regard de Bradley un sentiment sincère qui accentua mon trouble. Il me mettait d'autant plus mal à l'aise que ces mots qui résonnaient dans mon âme comme un écho trop longtemps ignoré. Non. Non, les sentiments, ce n'est pas pour moi. Je ne sais pas. La sensation au creux de mon ventre prit davantage d'espace alors que je fermai les yeux en humant son parfum musqué.
Un nouveau frisson me parcourut l'échine de la racine de mes cheveux jusqu'à la pointe de mes orteils. Il me demandait ce qu'il pouvait faire pour se racheter de cette insupportable indifférence dont il m'avait abreuvée. Oui, que pourrais tu faire pour obtenir mon pardon ?
Aime-moi !
Une supplication, un cri poussé du fond de mon être qui fut étouffé aussitôt par ma conscience. Je n'étais pas une femme à supplier, encore moins à mendier. Ce que je désirais, ce que je savais à ma portée, je le prenais. Il y avait des choses qui me seraient à jamais inaccessibles, et ceci en faisait partie. Cette supplique intérieure n'était qu'un reliquat d'une âme d'enfant, un fantôme depuis longtemps oublié, qui n'avait plus son mot à dire et se contentait de faire ce qu'il savait le mieux : hanter.
Alors au lieu de formuler l'impensable, l'inavouable, j'esquissai un sourire. Que désirais-je ? La réponse était pourtant évidente.
« Toi. » susurrai-je en collant ma joue contre la sienne. « Je te veux toi. »
Je ris en souvenir du terme qu'il avait utilisé pour se qualifier.
« Je n'ai que faire des romantiques, Brad. Je ne suis plus une enfant depuis deux siècles. »
L'avais-je seulement jamais été ? Pouvait-on qualifier d'enfance mon quotidien d'alors, lorsque ma mère me prenait à témoin pour ses jeux lubriques avec ses proies, "pour m'instruire" me disait-elle -sur ce point, son éducation m'était restée. Et que dire de ses bains de sang de vierges sacrifiées sur l'autel de sa démence ? Et mon père, cet infâme patriarche qui n'avait jamais supporté que j'eusse un caractère de diablesse et m'avait étouffée pendant des décennies. Non, je n'avais jamais vraiment été une enfant.
« Ce que je désire... » articulai-je distinctement près de son oreille, « c'est que tu me considères comme une femme. »
Je me plaquai contre lui pour appuyer mes propos.
« C'est vibrer de toutes mes tripes. »
Je détachais chaque syllabe avec une grande sensualité, aussi lentement que mon désir grandissant me le permettait. Ma senestre glissa progressivement vers sa ceinture.
« Avec toi. »
J'embrassai avidement le coin de sa bouche.
« En moi. »
Je capturai ses lèvres avec les miennes et forçai la barrière de ses dents pour y introduire ma langue, histoire de bien imager mes propos. Je ne doutais pas de son aptitude à saisir la métaphore, mais je m'amusais à lui donner un avant goût. Bon, surtout, je me réfugiai avec soulagement dans les sensations familières du plaisir de la chair. J'avais viscéralement besoin de m'y perdre pour noyer ces sentiments étrangers qui menaçaient mon intégrité.
« Mais je ne peux nier l'évidence. »
Plus mon frère parlait, plus je me sentais étrange. Inconfortable, ce fut le seul mot qui s'imposa à mon esprit. Moi, habituée aux parades nuptiales démonstratives et rocambolesques, aux chasses à l'homme lubriques, voilà qu'il me livrait une confession implicite d'une profondeur désarmante. Si je m'y attendais… Comment étais-je censée réagir à ça ? Je m'humectai les lèvres pour chasser la désagréable sensation qui naissait au creux de mon ventre.
Je me sentais… prisonnière… oui. J'avais la sensation de m'être glissée toute seule dans un piège et d'avoir refermé la trappe sur moi. Quel piège, comment, dans quelles conditions, je n'en savais rien, mais cette impression ne me quittait plus. Et je ne pouvais pas non plus perdre la face. Aussi gardais-je ce sourire lubrique sur les lèvres, pour masquer le malaise qui grandissait en mon for intérieur.
Je sentis la main de mon aîné glisser dans ma chevelure d'ébène, m'arrachant un long frisson. La proximité de nos deux corps me rendait fiévreuse. Mais au-delà de ça… Il y avait dans le regard de Bradley un sentiment sincère qui accentua mon trouble. Il me mettait d'autant plus mal à l'aise que ces mots qui résonnaient dans mon âme comme un écho trop longtemps ignoré. Non. Non, les sentiments, ce n'est pas pour moi. Je ne sais pas. La sensation au creux de mon ventre prit davantage d'espace alors que je fermai les yeux en humant son parfum musqué.
Un nouveau frisson me parcourut l'échine de la racine de mes cheveux jusqu'à la pointe de mes orteils. Il me demandait ce qu'il pouvait faire pour se racheter de cette insupportable indifférence dont il m'avait abreuvée. Oui, que pourrais tu faire pour obtenir mon pardon ?
Aime-moi !
Une supplication, un cri poussé du fond de mon être qui fut étouffé aussitôt par ma conscience. Je n'étais pas une femme à supplier, encore moins à mendier. Ce que je désirais, ce que je savais à ma portée, je le prenais. Il y avait des choses qui me seraient à jamais inaccessibles, et ceci en faisait partie. Cette supplique intérieure n'était qu'un reliquat d'une âme d'enfant, un fantôme depuis longtemps oublié, qui n'avait plus son mot à dire et se contentait de faire ce qu'il savait le mieux : hanter.
Alors au lieu de formuler l'impensable, l'inavouable, j'esquissai un sourire. Que désirais-je ? La réponse était pourtant évidente.
« Toi. » susurrai-je en collant ma joue contre la sienne. « Je te veux toi. »
Je ris en souvenir du terme qu'il avait utilisé pour se qualifier.
« Je n'ai que faire des romantiques, Brad. Je ne suis plus une enfant depuis deux siècles. »
L'avais-je seulement jamais été ? Pouvait-on qualifier d'enfance mon quotidien d'alors, lorsque ma mère me prenait à témoin pour ses jeux lubriques avec ses proies, "pour m'instruire" me disait-elle -sur ce point, son éducation m'était restée. Et que dire de ses bains de sang de vierges sacrifiées sur l'autel de sa démence ? Et mon père, cet infâme patriarche qui n'avait jamais supporté que j'eusse un caractère de diablesse et m'avait étouffée pendant des décennies. Non, je n'avais jamais vraiment été une enfant.
« Ce que je désire... » articulai-je distinctement près de son oreille, « c'est que tu me considères comme une femme. »
Je me plaquai contre lui pour appuyer mes propos.
« C'est vibrer de toutes mes tripes. »
Je détachais chaque syllabe avec une grande sensualité, aussi lentement que mon désir grandissant me le permettait. Ma senestre glissa progressivement vers sa ceinture.
« Avec toi. »
J'embrassai avidement le coin de sa bouche.
« En moi. »
Je capturai ses lèvres avec les miennes et forçai la barrière de ses dents pour y introduire ma langue, histoire de bien imager mes propos. Je ne doutais pas de son aptitude à saisir la métaphore, mais je m'amusais à lui donner un avant goût. Bon, surtout, je me réfugiai avec soulagement dans les sensations familières du plaisir de la chair. J'avais viscéralement besoin de m'y perdre pour noyer ces sentiments étrangers qui menaçaient mon intégrité.
"Désir"
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Mar 9 Jan 2024 - 0:09
Un Noël Dwight Hodgkin
Les mots d'Elysabeth résonnaient encore dans ma tête, comme une mélodie étrange et hypnotique. Ses paroles avaient réussi à dénuder des parties de moi-même que je m'étais efforcé de garder dans l'ombre depuis trop longtemps. Les barrières que j'avais érigées, les précautions prises au fil des siècles, semblaient vaciller face à la tempête émotionnelle que ma sœur avait déclenchée.
Le rire narquois qui avait suivi mes confessions intimes me fit froncer les sourcils. Me doutant que ce dernier se trouvait derrière le visage de ma soeur tout en contrôle. Cette réaction, oscillant entre amusement et malaise, révélait la complexité de la créature que j'avais en face de moi. Elle n'était pas une ingénue, et cela, je le savais depuis bien longtemps. L'amour, avec toutes ses nuances et ses subtilités, pouvait sembler naïf aux yeux d'âmes aussi tourmentées que les nôtres.
Ce n’est guère un trait de de famille que d’être capable de faire ce genre de confession, de compromission aussi délétère que l’Amour. Est-ce qu’il s’agit seulement d’amour entre nous ? Par-delà le lien créé par le simple partage d’une famille dégénérée ? Depuis sa naissance j’ai été un grand absent de son histoire jusqu’à ce que je ne la rappelle à moi sur un coup de tête lors de ma prise de pouvoir. Il serait en revanche mesquin et cruel de ma part de lui jouer un sinistre tour en lui mentant sur les sentiments que je lui porte depuis que je l’ai vu débarquer sur sa terre natale après un long exil.
La sensation de prisonnier dans un piège grandissait en moi, alimentée par l'ironie palpable de la situation. Moi, Bradley, chef de clan, colosse des ombres, bourreau de ses ennemis, me trouvais dépourvu face à une force qui transcendait tout ce que j'avais connu. L'amour, un domaine que j'avais contourné avec habileté, m'atteignait à travers les yeux de ma sœur comme au travers ceux d’aucune autre femme ne l’avait fait à travers les éons de mon existence.
Son murmure, presque imperceptible, résonnait dans l'air chargé de tension. "Toi." Un mot simple, mais qui portait toute la complexité de ses désirs. Son corps pressé contre le mien, sa joue contre ma joue, chaque détail de notre proximité criait une vérité que je ne pouvais ignorer. La moiteur chaude de sa chair contre la mienne devenait trop oppressante pour être ignorée.
Le rire qui suivit, teinté d'une pointe d'amertume, me fit me demander si ma tentative de révélation avait été trop audacieuse. La remarque sur les romantiques et l'assurance avec laquelle elle proclamait ne plus être une enfant depuis deux siècles montraient une volonté farouche de s'affirmer, de s'affranchir des schémas préétablis par notre passé tumultueux.
Son souhait, formulé dans des termes enflammés, résonnait dans l'obscurité qui nous entourait. "Que tu me considères comme une femme." Les mots avaient une intonation presque défiant le destin, révélant le désir d'être reconnue dans toute sa complexité, au-delà des jeux de pouvoir et des convenances vampiriques, ou du simple et élémentaire lien de filiation.
Les gestes d'Elysabeth, sa progression délibérée vers l'inévitable, semblaient une déclaration d'indépendance et de désir. Le baiser qui suivit, chargé de passion et de ferveur, était une réponse à l'appel de la nuit, à la danse sensuelle des ombres qui tissait nos destinées.
Cependant, même au cœur de cette échappatoire charnelle, une question persistait. Une question que jamais je n’ai eu à me poser depuis que mes pouvoirs se sont éveillés jadis au cœur de la bataille : “suis-je à la hauteur ?”.
J’ai un nouveau combat aujourd’hui à mener face aux assauts farouches d’une enfant devenu femme voulant être reconnue comme telle.
Elysabeth avait dévoilé une part de sa vérité, et moi, je me trouvais à la croisée des chemins, face à un maelström d'émotions et de désirs qui défiaient toute logique. La nuit était encore jeune, et les ombres de notre passé dansaient autour de nous, attendant de révéler d'autres secrets et de tester les limites de ce lien complexe.
Je ne peux pas la prendre séance tenante comme la dernière des maraudes appelant de ses vœux à partager ma couche. Pourtant, je ne peux résister à l’âpre goût d’une première défaite. Voulant pour une fois, une petite fois, céder un peu de terrain à quelqu’un pour venir se rapprocher de l’enceinte érigée autour de ma personne.
Ce baiser des plus fougueux, je lui retourne totalement, la saisissant dans une pulsion sauvage et brutale, mon corps agissant de lui-même pour la soulever tout en lui empoignant définitivement sa crinière ébène avec force. Passant ses barrières de nacres à son tour. Mais je me force à garder le contrôle de moi-même, forçant la bête à s’assoupir pour l’œuvre et préférant un bref ainsi terminer ce baiser avec tendresse.
Le rire narquois qui avait suivi mes confessions intimes me fit froncer les sourcils. Me doutant que ce dernier se trouvait derrière le visage de ma soeur tout en contrôle. Cette réaction, oscillant entre amusement et malaise, révélait la complexité de la créature que j'avais en face de moi. Elle n'était pas une ingénue, et cela, je le savais depuis bien longtemps. L'amour, avec toutes ses nuances et ses subtilités, pouvait sembler naïf aux yeux d'âmes aussi tourmentées que les nôtres.
Ce n’est guère un trait de de famille que d’être capable de faire ce genre de confession, de compromission aussi délétère que l’Amour. Est-ce qu’il s’agit seulement d’amour entre nous ? Par-delà le lien créé par le simple partage d’une famille dégénérée ? Depuis sa naissance j’ai été un grand absent de son histoire jusqu’à ce que je ne la rappelle à moi sur un coup de tête lors de ma prise de pouvoir. Il serait en revanche mesquin et cruel de ma part de lui jouer un sinistre tour en lui mentant sur les sentiments que je lui porte depuis que je l’ai vu débarquer sur sa terre natale après un long exil.
La sensation de prisonnier dans un piège grandissait en moi, alimentée par l'ironie palpable de la situation. Moi, Bradley, chef de clan, colosse des ombres, bourreau de ses ennemis, me trouvais dépourvu face à une force qui transcendait tout ce que j'avais connu. L'amour, un domaine que j'avais contourné avec habileté, m'atteignait à travers les yeux de ma sœur comme au travers ceux d’aucune autre femme ne l’avait fait à travers les éons de mon existence.
Son murmure, presque imperceptible, résonnait dans l'air chargé de tension. "Toi." Un mot simple, mais qui portait toute la complexité de ses désirs. Son corps pressé contre le mien, sa joue contre ma joue, chaque détail de notre proximité criait une vérité que je ne pouvais ignorer. La moiteur chaude de sa chair contre la mienne devenait trop oppressante pour être ignorée.
Le rire qui suivit, teinté d'une pointe d'amertume, me fit me demander si ma tentative de révélation avait été trop audacieuse. La remarque sur les romantiques et l'assurance avec laquelle elle proclamait ne plus être une enfant depuis deux siècles montraient une volonté farouche de s'affirmer, de s'affranchir des schémas préétablis par notre passé tumultueux.
Son souhait, formulé dans des termes enflammés, résonnait dans l'obscurité qui nous entourait. "Que tu me considères comme une femme." Les mots avaient une intonation presque défiant le destin, révélant le désir d'être reconnue dans toute sa complexité, au-delà des jeux de pouvoir et des convenances vampiriques, ou du simple et élémentaire lien de filiation.
Les gestes d'Elysabeth, sa progression délibérée vers l'inévitable, semblaient une déclaration d'indépendance et de désir. Le baiser qui suivit, chargé de passion et de ferveur, était une réponse à l'appel de la nuit, à la danse sensuelle des ombres qui tissait nos destinées.
Cependant, même au cœur de cette échappatoire charnelle, une question persistait. Une question que jamais je n’ai eu à me poser depuis que mes pouvoirs se sont éveillés jadis au cœur de la bataille : “suis-je à la hauteur ?”.
J’ai un nouveau combat aujourd’hui à mener face aux assauts farouches d’une enfant devenu femme voulant être reconnue comme telle.
Elysabeth avait dévoilé une part de sa vérité, et moi, je me trouvais à la croisée des chemins, face à un maelström d'émotions et de désirs qui défiaient toute logique. La nuit était encore jeune, et les ombres de notre passé dansaient autour de nous, attendant de révéler d'autres secrets et de tester les limites de ce lien complexe.
Je ne peux pas la prendre séance tenante comme la dernière des maraudes appelant de ses vœux à partager ma couche. Pourtant, je ne peux résister à l’âpre goût d’une première défaite. Voulant pour une fois, une petite fois, céder un peu de terrain à quelqu’un pour venir se rapprocher de l’enceinte érigée autour de ma personne.
Ce baiser des plus fougueux, je lui retourne totalement, la saisissant dans une pulsion sauvage et brutale, mon corps agissant de lui-même pour la soulever tout en lui empoignant définitivement sa crinière ébène avec force. Passant ses barrières de nacres à son tour. Mais je me force à garder le contrôle de moi-même, forçant la bête à s’assoupir pour l’œuvre et préférant un bref ainsi terminer ce baiser avec tendresse.
Bradley ▬ Te voir comme une femme dis-tu ? Ma soeur... je t’ai toujours vu comme une femme. Aujourd’hui, je te vois comme ma reine.
Codage par Libella sur Graphiorum
Elysabeth Dwight Hodgkin#107402#107402#107402#107402#107402#107402#107402
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Lun 8 Avr 2024 - 22:16
Un Noël Dwight Hodgkin
Feat Bradley
Un grondement s'échappa de ma gorge lorsque Bradley me rendit ce baiser avec autant de fougue. Un grondement qui mêlait satisfaction et surprise. Car c'était la première fois qu'il cédait à mes nombreuses avances et malgré la teneur inédite de notre échange de proximité, je m'attendais encore une fois à un dérobement de sa part. Le brasier naissant au creux de mon ventre s'enflamma aussitôt, dévorant chaque parcelle de ma conscience, alors que mon rythme cardiaque martelait mes tympans à me rendre sourde -nous rendre sourds.
Sa poigne ferme dans ma chevelure empêchait toute manœuvre de retraite. Mais je n'avais pas envie de me sauver face à cet assaut inédit. Au contraire. Je ne demandais qu'à être faite prisonnière de son étreinte. L'intensité de l'échange linguale s'estompa sur une forme de tendresse qui me déstabilisa. Je le fixai de mon regard sanguin et fiévreux alors qu'il libérait ma bouche pour murmurer quelques mots. Et quels mots.
« Aujourd'hui je te vois comme ma reine. »
Un frisson crispa mon corps, de la racine de mes cheveux jusqu'à l'extrémité de mes orteils. Un sourire de pure extase étira mes lèvres. Reine. Ce mot sonnait si bien entre ses lèvres. Il m'allait si bien. Briller comme une souveraine à ses yeux. Je n'aurais pas pu rêver mieux. Un son semblable à un gloussement étouffé surgit malgré moi de ma bouche. Je passai mes bras derrière sa nuque pour me hisser à sa hauteur -j'étais grande mais il gardait une bonne tête de distance- et lui arracher un nouveau baiser, bien plus bref cette fois.
« En ce cas, mon Roi, il me tarde d'être couronnée... » susurrai-je.
Mon regard brillait de malice, amusée par ma réplique spontanée qui entretenait le jeu de mot et la métaphore. Je n'avais qu'une hâte : qu'il mît à exécution ce qu'il avait préparé pour cet événement. La chaire entre mes jambes pulsait de plus en plus douloureusement. Il me fallait la satisfaire. Je me mordis la lèvre inférieure. Après des décennies de jeu de séduction et moults refoulées, j'allais ENFIN accéder à ce que je convoitais avec tant d'ardeur depuis si longtemps. Je promenai une main sur son torse, caressant allègrement le tissu tout en nichant mon nez dans le creux de son cou.
« Par quoi commence-t-on … fait-on toutes les étapes depuis la reconnaissance, ou passons nous directement à l'intronisation, hmmm ? »
J'étouffai un nouveau gloussement et collai mon bassin contre le sien pour aguicher son entrejambe. De colérique, mon humeur s'était faite taquine. Je jouais sans vergogne avec ses sens, aussi aiguisés que les miens - si ce n'était plus - bien au-delà des facultés de nos congénères.
« Quel est votre verdict, votre Majesté ? »chuchotai-je sensuellement en glissant ma main sous sa chemise, à la base de sa ceinture.
Je prenais un malin plaisir à jouer avec lui, et je comptais bien le faire tourner en bourrique - dans un tout autre contexte cette fois.
Sa poigne ferme dans ma chevelure empêchait toute manœuvre de retraite. Mais je n'avais pas envie de me sauver face à cet assaut inédit. Au contraire. Je ne demandais qu'à être faite prisonnière de son étreinte. L'intensité de l'échange linguale s'estompa sur une forme de tendresse qui me déstabilisa. Je le fixai de mon regard sanguin et fiévreux alors qu'il libérait ma bouche pour murmurer quelques mots. Et quels mots.
« Aujourd'hui je te vois comme ma reine. »
Un frisson crispa mon corps, de la racine de mes cheveux jusqu'à l'extrémité de mes orteils. Un sourire de pure extase étira mes lèvres. Reine. Ce mot sonnait si bien entre ses lèvres. Il m'allait si bien. Briller comme une souveraine à ses yeux. Je n'aurais pas pu rêver mieux. Un son semblable à un gloussement étouffé surgit malgré moi de ma bouche. Je passai mes bras derrière sa nuque pour me hisser à sa hauteur -j'étais grande mais il gardait une bonne tête de distance- et lui arracher un nouveau baiser, bien plus bref cette fois.
« En ce cas, mon Roi, il me tarde d'être couronnée... » susurrai-je.
Mon regard brillait de malice, amusée par ma réplique spontanée qui entretenait le jeu de mot et la métaphore. Je n'avais qu'une hâte : qu'il mît à exécution ce qu'il avait préparé pour cet événement. La chaire entre mes jambes pulsait de plus en plus douloureusement. Il me fallait la satisfaire. Je me mordis la lèvre inférieure. Après des décennies de jeu de séduction et moults refoulées, j'allais ENFIN accéder à ce que je convoitais avec tant d'ardeur depuis si longtemps. Je promenai une main sur son torse, caressant allègrement le tissu tout en nichant mon nez dans le creux de son cou.
« Par quoi commence-t-on … fait-on toutes les étapes depuis la reconnaissance, ou passons nous directement à l'intronisation, hmmm ? »
J'étouffai un nouveau gloussement et collai mon bassin contre le sien pour aguicher son entrejambe. De colérique, mon humeur s'était faite taquine. Je jouais sans vergogne avec ses sens, aussi aiguisés que les miens - si ce n'était plus - bien au-delà des facultés de nos congénères.
« Quel est votre verdict, votre Majesté ? »chuchotai-je sensuellement en glissant ma main sous sa chemise, à la base de sa ceinture.
Je prenais un malin plaisir à jouer avec lui, et je comptais bien le faire tourner en bourrique - dans un tout autre contexte cette fois.
"Victoire"
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Lun 8 Avr 2024 - 23:35
Un Noël Dwight Hodgkin
Une secousse vient ébranler ma sœur alors même que je lui livre une vérité que j’ai trop longtemps mise de côté pensant qu’elle allait de soi. Pendant un instant, quand je perçois le frémissement qui la parcoure tout entière, suivi par un sourire comme celui qu’elle m’offre en spectacle, je pourrai presque en venir à penser qu’elle vient de connaître une forme d’extase comme je suppose qu’elle est capable d’en avoir dans des situations bien plus intimes. Serait-ce possible que la simple mention de ma part de toi comme “ma Reine” aurait un tel effet ma chère sœur ? Mais qu’en sera-t-il alors lors de la nuit de noce ?
C’est presque le cœur léger et amusé que je reçois alors un nouveau baiser de sa part, elle qui se hisse pleinement à ma hauteur à la seule force de ses bras délicats. Mais en-t-il jamais été autrement Ely ? Toute ta vie n’a été qu’une longue bataille finalement non ? Qu’est-ce qu’un si ridicule effort que de te hisser à la hauteur d’un souverain en définitive, sinon une bagatelle comme celle qui soldera inévitablement cette soirée maintenant ?
Mon cœur battait la chamade, en harmonie avec le rythme croissant de nos échanges. Les années de désir inassouvi semblaient enfin trouver leur dénouement, et chaque fibre de mon être frissonnait à l'idée de ce qui allait suivre.
Je sentis sa main parcourir mon torse, éveillant des sensations exquises à chaque contact. Son souffle chaud caressait ma peau, déclenchant un tourbillon de désir en moi. Je me laissai emporter par le parfum envoûtant qui émanait d'elle, me perdant dans l'océan de plaisir qui s'ouvrait à nous.
Je laisse néanmoins planer le doute réel avec un regard des plus sérieux un bref instant, ne serait-ce que suffisamment pour qu’un réel doute n’émerge en elle avant d’éteindre cette incertitude aussi intensément que je compte éteindre le feu ardent qui s’est éveillé crépite entre ses jambes comme je peux le sentir, le tout grâce à un nouveau baiser des plus intenses.
Je me laissai imprégner par l'étreinte sensuelle de son corps contre le mien, ma volonté cédant peu à peu à l'ivresse du moment présent.
Dans ce jeu de séduction enivrant, je savais que chaque mouvement, chaque souffle échangé nous rapprochait inexorablement du moment où nos désirs les plus profonds trouveraient enfin leur épanouissement. Et je me laissais emporter avec délice par la passion qui nous consumait, prêt à savourer chaque instant de cette union tant attendue.
Je pourrais la conduire en une fraction de seconde à ma couche, mais comme je viens de lui dire, nous allons savourer chaque instant. Je commence, tout en la gardant contre moi, sans lui laisser toucher le sol à l’image d’une jeune mariée, à me diriger vers la sortie, puis à monter les escaliers. Je laisse un peu plus chaque battement de cœur s’intensifier davantage, l’anticipation de cet instant ne faisant que rentre l’écoulement du temps encore plus lent qu’il ne peut l’être d’ordinaire.
C’est presque le cœur léger et amusé que je reçois alors un nouveau baiser de sa part, elle qui se hisse pleinement à ma hauteur à la seule force de ses bras délicats. Mais en-t-il jamais été autrement Ely ? Toute ta vie n’a été qu’une longue bataille finalement non ? Qu’est-ce qu’un si ridicule effort que de te hisser à la hauteur d’un souverain en définitive, sinon une bagatelle comme celle qui soldera inévitablement cette soirée maintenant ?
Bradley ▬ En ce cas, ma Reine, vos mots font naître en moi une impatience délicieuse... répondis-je d'une voix profonde, mes yeux reflétant le désir brûlant qui s'éveillait en moi.La promesse de l'instant à venir illuminait chaque parcelle de mon être, tandis que je me laissais emporter par le jeu de mots subtils et la tension électrique entre nous.
Mon cœur battait la chamade, en harmonie avec le rythme croissant de nos échanges. Les années de désir inassouvi semblaient enfin trouver leur dénouement, et chaque fibre de mon être frissonnait à l'idée de ce qui allait suivre.
Je sentis sa main parcourir mon torse, éveillant des sensations exquises à chaque contact. Son souffle chaud caressait ma peau, déclenchant un tourbillon de désir en moi. Je me laissai emporter par le parfum envoûtant qui émanait d'elle, me perdant dans l'océan de plaisir qui s'ouvrait à nous.
Bradley ▬ Par où commencer, en effet... Ne manque-t-il pas de témoins pour votre couronnement ? Ne devrait-on pas attendre en cas pour remplir toutes les convenances ? Dis-je avec un sourire mutin.Je connais ma sœur et elle comme moi aimons, nous aimons nous jouer de l’autre, même un tel moment, surtout en un tel moment. Mais c’est aussi une bonne idée, très concrète, car je sais qu’elle est friande de pluralité. Nous sommes comme ça, insatiables.
Je laisse néanmoins planer le doute réel avec un regard des plus sérieux un bref instant, ne serait-ce que suffisamment pour qu’un réel doute n’émerge en elle avant d’éteindre cette incertitude aussi intensément que je compte éteindre le feu ardent qui s’est éveillé crépite entre ses jambes comme je peux le sentir, le tout grâce à un nouveau baiser des plus intenses.
Je me laissai imprégner par l'étreinte sensuelle de son corps contre le mien, ma volonté cédant peu à peu à l'ivresse du moment présent.
Bradley ▬ Mon verdit ma Reine, est irrévocable. Je ne saurais vous manquer plus de respect encore en ne vous accordant pas le minimum de protocole qui vous est dû. Votre couronnement viendra, mais je gage que je saurais vous faire apprécier l’ultime cheminement que tiens à faire avec vous avant.Ma voix vibrait d'une promesse ardente, alors que mes doigts s'aventuraient avec audace sous le tissu de sa chemise, explorant chaque courbe avec une détermination brûlante.
Dans ce jeu de séduction enivrant, je savais que chaque mouvement, chaque souffle échangé nous rapprochait inexorablement du moment où nos désirs les plus profonds trouveraient enfin leur épanouissement. Et je me laissais emporter avec délice par la passion qui nous consumait, prêt à savourer chaque instant de cette union tant attendue.
Je pourrais la conduire en une fraction de seconde à ma couche, mais comme je viens de lui dire, nous allons savourer chaque instant. Je commence, tout en la gardant contre moi, sans lui laisser toucher le sol à l’image d’une jeune mariée, à me diriger vers la sortie, puis à monter les escaliers. Je laisse un peu plus chaque battement de cœur s’intensifier davantage, l’anticipation de cet instant ne faisant que rentre l’écoulement du temps encore plus lent qu’il ne peut l’être d’ordinaire.
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