Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Invité
Invité
Dim 21 Déc 2014 - 0:12
C'est que mademoiselle pouvait se montrer aussi têtue que moi. Cela me fit sourire. Malgré tout, je ne pouvais y mettre tout mon cœur, car je connaissais les regards remplis de mépris. Je réalisai toutefois à ses mots que je n'avais sans doute pas le droit de la forcer à quoique ce soit, même au nom de la passion. Peut-être n'en avait-elle pas envie. On disait bien qu'il n'y avait aucune meilleure saveur que celle de l'amour. Peut-être avait-elle peur d'être déçue ? Ou de devenir dépendante. Sachant que nous ne nous étions vus que trop peu souvent. Ou encore, l'idée de me retirer une part de mon fluide vital pouvait la déranger tout simplement. Je n'en savais rien, je n'étais pas dans sa tête. Je pouvais y mettre des images, mais rien en retirer. Parfois c'était frustrant, parfois, un soulagement ... Tout de même ...
« À mes yeux, ça l'est. »
Les mots m'avaient échappé. Je remettais ma vie entre ses mains sans hésiter. Même sans cela, Jess semblait lentement se décider. Car si je restais plutôt silencieux, je ne ratais pas un mot, ni le moindre de ses gestes. Elle restait cependant hésitante. Je faillis lui poser une question, mais je me retins en fin de compte, cette décision étant la sienne. Ses baisers contre mon cou me firent frémir, tout comme la douleur. Je préférai me concentrer sur son visage, ne serait-ce que dans mon esprit. Cela m'aidait à oublier le reste. J'étais tout simplement heureux de pouvoir lui offrir quelque chose en retour de son affection, même si ce n'était peut-être pas tout à fait ce qu'elle espérait. C'est ce qui me poussa à la retenir lorsqu'elle voulut s'éloigner après quelques secondes seulement. Et puis, on ressentait toujours des regrets, en ne faisant les choses qu'à moitié.
Je ne la relâchai qu'au moment où j'estimais qu'elle avait pris suffisamment de mon sang. Je repoussai doucement sa tête, pour déposai un baiser sur son front, un remerciement silencieux. J'aurais préféré me saisir de ses lèvres, mais encore tachées de sang, pour le moment, je préférais éviter. Ne lui en avais-je pas déjà demandé suffisamment ? Je préférais la taquiner.
« Petite gourmande, va. »
Je commençais à en ressentir les effets, c'est vrai, la fatigue me prenant de court. Ma tête resta contre la sienne, et je fermai les yeux, quelques secondes. Je ne saurai dire ce qui m'avait poussé à continuer. La fatigue qui me rendait plus vulnérable ? Le sentiment que le secret devrait être brisé ? Quoiqu'il en soit, je me laissai aller aux confidences. De toute façon, mon timing, il n'avait jamais été parfait.
« Tu sais ... Il y a un certain temps ... J'ai aimé une femme que je ne pouvais aimer. J'avais accepté d'être malheureux toute ma vie. » Si elle réagit, je n'en eus pas vraiment conscience. Je ne lui avais pas donné énormément de détails de toute façon. « Elle a fini par comprendre ... Et elle est partie. Les habitudes, elles, sont restées. »
Le peu de bonheur auquel je pouvais m'accrocher avait été réduit en cendres. C'est pour cela qu'il fallait que je fasse les choses à mon rythme. L'esprit lourd de doutes et d'hésitations, préférant suivre les règles de l'art. Comme mentionner son existence au peu de famille qu'il me restait, et ne pas passer à l'acte dès le premier soir, même sous l'influence de substances douteuses. D'accord, en théorie, c'était le second, mais mon pauvre cœur ne savait plus où se mettre, là tout de suite. Et puis, il y avait ce projet fou qui était en train de faire son bout de chemin dans mon esprit... Enfin. Pour le moment inutile d'élaborer. J'espérais simplement qu'elle puisse comprendre, cette fois. Sous toute cette assurance, il n'y avait bien qu'un cœur fragile. Nous étions tous deux de piètres menteurs, falsifiant la vérité sous un manteau de velours. Le plus important, c'est qu'elle sache que cette histoire appartenait au passé, et que je ne ressentais d'amour que pour elle.
« Tu as promis de ne pas faire la même chose. Je te tiendrai au mot. »
C'était bien la preuve d'à quel point je lui faisais confiance. Ç'a en serait presque une menace autrement. Certes, si elle me brisait le cœur, j'envisagerais bien des représailles. Mais au fond ... je ne voulais pas y penser, ni le croire. Pour le moment, je voulais juste qu'elle reste encore un peu, blottie tout contre moi.
Jess Duchannes#92861#92861#92861#92861#92861#92861#92861
Vampire Level B - Clan di Altiero
Race : Vampire Level B
Couleur : #00cc00
Avatar : Tifa Lockhart
Date d'inscription : 30/09/2012
Nombre de messages : 663
Emploi/loisirs : Assistante Personnelle de Lucifer
Yens : 722
Couleur : #00cc00
Avatar : Tifa Lockhart
Date d'inscription : 30/09/2012
Nombre de messages : 663
Emploi/loisirs : Assistante Personnelle de Lucifer
Yens : 722
Dim 11 Jan 2015 - 15:33
Tournent les petites parasols.
Sachio & Jess
Sachio & Jess
Time goes by, nights take off but I miss you always a little more. |
Un frisson balaya ma peau tandis que la chaleur de son sang réchauffer mon corps et mon coeur. Je devinais désormais ce que voulait dire “avoir soif d’amour” et j’aurais sûrement souvent soif. C’était un peu comme l’ivresse, mais bien mieux, le calme régnait en moi-même si chaque gorgée me rendait un peu plus folle. Cette béatitude m’avait tant enveloppée que j’en avais presque oublié de m’arrêter.
En réalité, non. J’avais oublié, soumise à mes envies primaires. Je reprenais mes esprits qu’une fois l’étreinte de Sachio moins forte autour de moi, me rendant une liberté que je ne voulais pas. Je pansais ma morsure lentement, appréciant plus le sucré de sa peau que de son sang avant qu’il ne m’écarte légèrement et qu’il pose ses lèvres sur mon front. Je me léchais discrètement les lèvres, savourant les dernières goûtes de son sang. Sans doute m’avait-il vu faire, une seconde après il m’assuma à me faire remarquer ma gourmandise.
Je me contentais de lui sourire, sereine, le souffle léger. Cependant, je remarquais ses yeux clos, j’avais peut-être trop abusé de sa gentillesse. “Je suis désolée” murmurais-je à peine, je ne m’excusais pas avoir cédé à sa demande et je savais qu’il le comprenait. Nous sommes restés silencieux un moment, moi toujours assise sur ses genoux, je jouais avec les pointes de ses cheveux dorés, les enroulant autour de mes doigts.
Lorsqu’il m’avoua alors qu’il avait aimé une femme. Sans doute ne l’avait-il pas fait volontairement mais je compris dans ses paroles qu’il l’avait profondément aimé. Il m’était impossible de retenir ma jalousie pour cette inconnue et ma colère. J'eus soudain un peu de mal pour respirer, mais je veillais à garder ma respiration constante. Mes doigts n’étaient plus dans ses cheveux, elles reposaient de façon maladroite entre nous. une vague de question mit le doute en moi. Cette petite voix dans mon esprit chuchotait ces questions sans répit, mais je n’y fis pas attention me concentrant sur ce que j’avais ressenti il y a quelques minutes. Il avait voulu être sincère avec moi et je lui en étais reconnaissante, même si cette pointe de jalousie me fit rougir.
Devais-je lui répondre quelque chose? Devais-je l’interroger? Être curieuse? J’étais en droit, n’est-ce pas, de m’en inquiéter? Bien sûre que non, je lui avais dit que le passé était le passé, et que je m’en moquais. Je pinçais mes lèvres entre elles et apportais l’une de ses mains contre mon coeur “Ce que tu ressens au creux de ta main, ce coeur qui bat à m’en faire souffrir est plus vrai que n’importe quel mot. Alors n’essaye pas de me faire peur, j’ai toujours la ferme intention de rester à tes côtés.” Je posais un baiser le dos de ses mains. “Tant que tu me voudras auprès de toi…” Je me doutais bien qu’il n’apprécierait pas la fin de ma phrase mais puisque nous étions aux confidences, autant jouer le jeu.
Il ne m’avait jamais clairement dit ce qu’il pensait de moi, mais je savais qu’il n’avait pas toutes les pièces du puzzle. Je lui avais dévoilé bien des facettes de ce que j’étais, ce soir plus que jamais, mais je m’étais toujours refusée de parler plus que nécessaire de mes parents ou des projets que j’avais eu avant de le rencontrer. Et il était temps qu’il sache certaines choses à son tour. “Tu te souviens de notre rencontre? Avant que je ne te découvre jouer de cette magnifique mélodie, je ne vivais que pour une chose. Retrouver ceux qui ont massacré ma famille. Mais tu es entré dans ma vie et tout a changé.”
Je posais ces doigts sur mon visage chaud, et plantais enfin mon regard dans ses prunelles uniques. Je repensais moi-même à ce que son existence dans ma vie avait déclenché. J’étais loin du peu de personnes que j’avais connues pendant mon enfance, et m'imaginer vivre l'éternité me semblait suffisant pour retrouver les meurtriers de Père et Mère. Mais à présent, et ce depuis des mois, je voulais partager mon éternité.
“Je ne veux plus lutter contre ce que je ressens pour garder mon but en vue. Je… je pourrais avoir d’autres projets, bien plus heureux que de noirs desseins… tels que les miens. Et cette idée ne date pas d’hier, j’ai enfin accepté ce que tu représentais pour moi à la plage quand...” Comme toujours, le souvenir de ce jour me fit frémir, je l’avais presque perdu.
Sans son autorisation, je m’emparais de ses lèvres avec amour et désespoir. Je n’avais pas le courage je lui dire à quel point il comptait à mes yeux, et l’idée de retrouver une vie sans lui me terrorisait.
Cette soirée fut chargée d’émotions et de rebondissements, soulagée que nous étions enfin sur la même longueur d’onde, qu’importent nos lourds secrets et remords, nous voulions aller tous deux de l’avant, ensemble. Je retenais mon souffle afin de retenir mon émoi mais une larme me trahit et roula sur la joue. À regret je me séparais de Sachio, et je la chassais avec un rire gêné. “Je n’ai jamais su bien me tenir en ta présence.” Je ne savais pas me tenir tout court. Cela me fit sourire mon paternel me le répétait assez souvent d’ailleurs. Je posais ma tête contre son épaule, et laissais à nouveau mes doigts jouer avec ses cheveux d’or.
Je restais là blottie contre lui très longtemps, somnolante, à songer aux évènements de la journée. Si l’on m’avait dit ce matin ce qui allait se passer, j’aurais bien ri. Et malgré cela, je m’empêchais de sombrer dans les bras de Morphée, car… peut-être que demain en ouvrant les yeux, je découvrirais que tout cela n’était qu’un rêve, comme chaque matin.
Invité
Invité
Ven 16 Jan 2015 - 22:48
Lui faire peur ? Si seulement elle savait. Je ne lui aurais pas dissimulé des détails si je désirais vraiment l'éloigner de moi. Pourtant, elle devait en avoir, des doutes, des questions. Je n'avais presque rien dit. Mais je n'avais pas envie de m'y attarder davantage, pas maintenant, et je lui étais reconnaissant de ne pas pousser le vice cette fois. Il aurait alors sans doute mieux valu ne rien lui dire du tout ... Peut-être qu'une toute petite part de moi voulait se raccrocher à cette idée que les femmes n'étaient pas dignes de confiance, surtout lorsqu'elles promettaient monts et merveilles. Pour éviter d'être blessé à nouveau. Je n'en sais rien. Entre ma tête et mon cœur, tout n'dtsit pas toujours très clair, et mon esprit embrumé n'aidait en rien ma cause. N'était-ce pas plutôt de ce détail que j'aurais dû lui parler, d'ailleurs ? Non. Cela l'aurait inquiétée. Ce serait un peu comme lui apprendre que j'avais l'une de ces saletés qui entraînaient peu à peu les humains vers la mort, cette douce délivrance en moins dans mon cas. Probablement. Seulement, je ne perdais pas espoir, un tel pouvoir ne devait pas être unique, il suffisait de chercher au bon endroit pour me remettre les pendules à l'heure. Peut-être était-ce pour cela que je ne lui disais rien. Dans l'espérance de n'avoir jamais à le faire. Encore une fois, je me montrais cruel à son égard.
Je préférais tout simplement écouter encore et encore le son de sa voix, m'y noyer sous des idéaux bien moins sinistres, pour en oublier ma peine. De toute façon, s'ouvrir un à l'autre n'était-il pas essentiel dans la confiance et pour bâtir une relation stable, solide ? Je ne savais par contre pas comment réagir, quoi lui dire. Je lui enviais sa liberté. Parfois, j'avais eu envie de tout laisser tomber, de vivre sans crainte aucune de voir le passé surgir à nouveau devant ma porte, peut-être même partir m'établir loin de tout, reprendre de nouvelles bases, mais on ne me le pardonnerait jamais. Étant donné que j'avais été mis dans la confidence, que j'avais vu le visage de cet homme, on attendait de moi de clore cette affaire, même s'il n'en restait aucune trace. Même si plus personne ne se faisait de faux espoirs sur le retour du père aimant. D'un autre côté, j'étais heureux qu'elle envisage autre chose pour son avenir. Fier, peut-être, puisqu'elle me disait que je l'avais convaincue. Nous voulions la même chose. Venger le passé. Venger l'amour dont on nous avait privé. Si elle m'avait assuré le contraire encore et encore, elle m'apparaissait si fragile. Ce chemin l'aurait détruite. Je la sentais somnolente dans mes bras, je ne pus m'empêcher de sourire et de briser le silence presque serein qui s'était installé.
« Tu sais, on va me poser un tas de questions si tu restes là. »
Oui, enfin, la première chose que l'on entendrait, c'était probablement de grands cris d'hystérie si l'odeur du sang restait trop lourde. Une mère inquiète pour son fils chéri qui était bien le seul à lui témoigner vraiment encore de l'affection. La plaie était déjà refermée, mais je doute que cela suffise à la calmer. Surtout en trouvant une femme à mes côtés. Ce n'était pas vraiment des inquiétudes, juste une situation qui me mettait mal à l'aise, par ma propre faute. Et je réalisais bien à quel point c'était ridicule. À un âge pareil, n'importe qui de normal volait déjà de ses propres ailes. Enfin, au vu des circonstances qui entouraient l'histoire de ma famille, on ne pouvait pas encore me placer dans cette catégorie, mais tout de même...
« Mais je m'en moque. »
Cette fois, c'était la vérité toute crue qui ressortait de nouveau, je n'étais peut-être pas du genre doué avec les sentiments, mais je pouvais au moins simplement être moi-même, je crois. Je ne voulais pas qu'elle se fasse de fausses idées à cause de ma phrase précédente. Je n'avais pas honte de sa présence ou quoi que ce soit d'aussi ridicule. S'il fallait que je reste fou, je serais fou d'elle. C'était simplement sa réaction d'un peu plus tôt qui me revenait en tête, peut-être préférait-elle partir. Si elle en était encore capable. Même si j'avais bien envie de la garder prisonnière de mes bras, à défaut de combler d'autres désirs latents.
« Il nous faudra quand même trouver un lieu un peu plus intime ... Tu n'es pas d'accord ? »
Même si je tenais à cette maison, il y avait beaucoup de souvenirs douloureux entre ces murs, et je n'avais pas envie de me battre pour mettre les autres dehors en seule qualité de plus âgé. Je supposais donc qu'il faudrait construire ce nid d'amour ailleurs. Peut-être croirait-elle avoir rêvé, sa respiration se faisant bien vite plus régulière, peu importe, je la pousserais à me montrer où elle vivait à son tour s'il fallait la convaincre. Je la quittai malgré tout quelques instants, ne serait-ce que le temps d'atténuer la situation délicate dans laquelle je nous avais placé. il fallait bien prendre ses responsabilités de temps en temps, et j'avais l'habitude de pousser au-delà de mes limites. Ainsi, personne ne gâcherait ses doux rêves...
Jess Duchannes#92869#92869#92869#92869#92869#92869#92869
Vampire Level B - Clan di Altiero
Race : Vampire Level B
Couleur : #00cc00
Avatar : Tifa Lockhart
Date d'inscription : 30/09/2012
Nombre de messages : 663
Emploi/loisirs : Assistante Personnelle de Lucifer
Yens : 722
Couleur : #00cc00
Avatar : Tifa Lockhart
Date d'inscription : 30/09/2012
Nombre de messages : 663
Emploi/loisirs : Assistante Personnelle de Lucifer
Yens : 722
Dim 18 Jan 2015 - 14:36
Tournent les petites parasols.
Sachio & Jess
Sachio & Jess
Time goes by, nights take off but I miss you always a little more. |
Une infime partie de moi-même aurait peut-être aimé qu’il soit questionné à mon sujet, c’était un peu comme un pincement de fierté. Ainsi serait-il obliger de parler de moi, de nous à sa famille. Je souris faiblement à l’idée, et me blottis un peu plus contre lui, les paupières lourdes. J’espérais tout de même qu’on ne le mette pas mal à l’aise par ma faute, je l’avais déjà assez tourmenté.
Dans mon esprit ensommeillé, je me demandais à mon tour comment j’allais expliquer la situation de mon côté. Qu’importe ma liberté, j’avais tout de même de compte à rendre et je n’avais jamais songé à cela. Bon j’avais un bon argument pour appuyer mes sentiments à son égard, nous étions de la même caste, du même rang, j’aurais très bien pu m'amourachai d’un lycan. Je déglutis, le rejet n’en serait que plus dur finalement car rien n’était en notre défaveur. Je soupirais, je devais apprendre à voir le bon côté de chose et cesser de tant m’inquiéter. Il était parfait, et qu’importent ses titres et ses responsabilités, c’était pour ce qu’il était que je lui avais offert mon cœur.
Je laissais un fredonnement vibrer dans ma gorge, finalement rassurée de son indifférence face aux réactions de son entourage. Je restais muette à ces propos mais il n’avait pas à s’en inquiéter, j’étais si bien dans ses bras que je n’avais pas besoin de m’exprimer. On ne s’endormait pas aux les bras de n’importe qui, et j’estimais, que dans mon cas, il fallait se sentir en sécurité pour s’abandonner ainsi.
Je n’avais jamais eu besoin d’aide, même avant les bouleversements de mon existence, mais maintenant qu’il m’avait offert un soupçon d’amour, j’avais besoin de lui. De la douce sensation que j’avais quand j’étais contre lui. Et ce manteau de paix m’entraînait peu à peu dans un sommeil plus profond. Quand il brisa le silence de nouveau, m’avouant son désir de nous trouver un coin tranquille, rien que pour nous. Je souris dans mon sommeil avant de marmonner “Je te donnerais un double.”
Je n’avais pas réfléchi une seconde avant de lui proposer cela. J’étais surtout sans appel, ignorant malgré tout ce qu’il entendait par un lieu plus intime, je préférais prendre les devants et lui ouvrir des portes que je n’avais jamais ouvertes.
Contenu sponsorisé
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum