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Mer 30 Avr 2014 - 19:25
Souvenir, souvenir...(Partie 2)
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
Alors que nous marchons bras dessus, bras dessous sous le ciel étoilé du parc. Je l'écoutais attentivement me décrire sa ville natale, j’étais émerveillée par ses détails, la façon dont-il me décrivait chaque endroit, me donnais cette impression d’y être, je n’avais qu’a fermé les yeux et les imaginer telle qui les avait décris et j’étais comme emporter là-bas.
Sa ville devait lui manquer et j’avais cru ressentir que pour une certaine raison, ça lui était impossible d’y aller. Peut-être dû à ce qui s'était passée, la mort de sa femme, celle de son frère. Je comprenais à quel point cela devait être dur pour lui. Il avait tellement souffert, que je crois qu’il avait besoin d’un peu de bonheur. Non pas un peu, Il avait tout simplement droit au bonheur lui aussi. La vie est parfois injuste, mais c’est malheureusement comme cela, elle joue avec nous. Elle nous laisse aussi des traces, tantôt de belles et tantôt des affreuses. Ce sont toutes ses traces qui nous permettent d’avance, de nous rendre plus fort, d’apprendre à se sentir vivant. Mais malheureusement aussi parfois, elle nous prend tellement de choses que nous avons envie de ne plus exister.
Je sais ce n’est pas le moment de pensée à ces choses-là mais je souffre en silence parce que je n’ai pas le pouvoir de lui rendre ce que la mort lui a pris. Cette faucheuse, est tellement cruelle, alors qu’en fait, elle ne fait que son travail.
J’ai peur... Peur parce que je l’aime. Si pour qu’il soit heureux, je dois mettre mes sentiments de côté, je le ferais. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le rendre heureux. Je vous imagine déjà me dire, et ho là-haut, te rends-tu de ce que tu dis ? Tu renoncerais à l’amour que tu ressens pour lui parce que tu l’aimes ? Oui, s’il le faut. Oui. Écarquiller vos yeux seulement. Je suis amoureuse de lui et ce n’est pas mon bonheur qui compte à mes yeux mais le sien. Parce que je veux qu’il soit heureux. Vous ne voudriez pas que la personne que vous aimer, se sente bien ? Vous ne voudriez pas qu’elle sourit au lieu de pleurer ? Je pense que Oui. Maintenant, je pense que vous comprenez ma façon de réagir.
Et puis, je ne serais pas heureuse si lui ne l’est pas. C’est étrange, jamais je n’aurais pensé de cette façon, pourtant quand j’y pense mes parents me disaient toujours que je laissais les autres passer avant moi. Je me rends compte qu’ils avaient encore une fois vu juste. Je n’y peux rien, je suis comme ça. Si son bonheur est dans les bras d’une autre, je m’écarterais et je l’aimerais en silence. Je dis n’importe quoi n’est-ce pas ? Mais c’est vrai, c’est mon coeur qui parle et se sera toujours ainsi avec Raphaël. Je sais qu’il ressent des choses pour moi, par moments je doutais. Je pourrais lui dévoiler ce que je ressens mais si en fessant cela je détruisais cette magie, ce lien qui nous unit. Je ne veux pas prendre le risque de perdre tout ça. Du coup, je tais mes sentiments, je crois que c’est ce qu’il a de mieux à faire. Si son bonheur compte en passant du temps avec moi, je répondrais à sa demande, même s’il me demandait seulement de devenir sa meilleure amie.
Puis sans comprendre ce qui se passait je le vis lever les yeux vers le ciel tout en montrant une étoile filante du doigt. Elle disparut aussi vite qu’elle venait d’apparaître mais nous laissa le temps tout de même de l’admirer. Nous avions déclaré en même temps, exactement les mêmes paroles, ce qui nous fit un petit moment rire ensemble de surprise avant que nous fermions nos yeux pour nous permettre de faire notre voeu. Sans m’en rendre compte ; j’avais murmuré mon voeu.
Une fois notre voeu fait. Raphaël me souhaita, alors que mon voeu se réalise, je lui répondis que je voulais la même chose pour lui.
C’est là que je fus surprise, ces yeux s’étaient écarquillé de stupeur, et subitement il me Lachat la main. J’ai cru un moment que j’avais brisé ce lien, que j’avais dit quelque chose que je n’aurais pas dû. Il me fixait comme stupéfié, sa bouche légèrement entre ouverte. Je peux vous assurer qu’a ce moment-là mon coeur s’affolait dans ma poitrine. Je ne n’osait pas le regarder dans les yeux, je regardais mes pieds, j’avais tellement peur. Mais, je l’avais dit, je ferais tout pour le rendre heureux même si maintenant je devais devenir son ennemie.
Pourtant, alors qu’il s’était éloigné de moi, je vis une larme apparaître sur sa joue, je ne pouvais pas le laisser comme ça, mais la peur m’empêcher de faire un pas de plus, peur de faire encore plus de mal que ce que je venais de faire. En tout cas, en le voyant réagir comme cela c’est ce que je ressentais. Je voyais ses larmes coulaient le long de sa joue et j’avais mon coeur qui pleurait en même temps. Qu’est-ce que j’avais fait pour qu’il soit dans cet état ? Ce sentiment était étrange.
Finalement, je le vis se retourner vers moi. Je n’osais toujours pas bouger, j’étais comme paralyser. Je relevai la tête prête à affronter ce qu’il allait me dire, mais je dois avouer que je ne m’étais pas du tout attendu à ce qu’il me fit une déclaration. C’est moi, qui fus bouge bé devant lui à cet instant.
« Emeraude… Tu dois savoir. Depuis que je t’ai rencontré, je… Ma vie est différente. Tu as bouleversé mon quotidien. Je pense à toi chaque jour, je vois ton image dans chaque reflet, je suis souvent dans la lune, mes élèves me reprennent tout le temps… »
Mon coeur dansait le tam-tam dans ma poitrine, alors que je le laissais continuer, pencher entre la surprise et l’incompréhension. Disons que je ne comprenais plus rien. Non, ce n’était pas vraiment ça. Je mettais attendu en le voyant pleurer de la sorte qu’il me dise qu’il sent fichais que je lui souhaite d’être heureux, qu’il ne m’aime pas, que mes paroles l’avaient blessé, ou que sais-je encore mais pas de tout à ça. Encore une fois, il réalisa un de mes rêves. Je l’avais rêvé avant de lui avoir souhaité son bonheur. Avant d’avoir croisé cette étoile filante dans le ciel. Avant cette nuit, c’était en fait la première fois que nos yeux s’étaient croisé.
«Ton regard de braise enflamme mon cœur chaque fois que tes yeux se posent sur moi. Ta lumière intérieure chasse les ténèbres qui m’entourent et m’éclaire dans les chemins les plus sombres. Ta voix angélique et ton rire cristallin me font vibrer chaque fois que je les entends. Ta sincérité me touche au plus profond de mon âme, et ta douceur est un baume qui apaise la souffrance de mon cœur. Ton âme est blanche comme neige et ton cœur est pur… Ton esprit est vif et sage…tu es juste merveilleuse. »
Je l’écoutais toujours, des larmes de joie se mirent à couler le long de mes joues, mon coeur dansait une danse folle dans ma poitrine, mes jambes tremblaient mais je m’en fichais. Il prit mon visage entre ses mains, j’en vis autant, mes doigts se mirent à caresser légèrement son doux visage et suivirent les traces de ses larmes sécher.
Le laissant s’approcher davantage de moi, je lui souriais malgré les larmes aux yeux, j’étais incapable de prononcer un seul mot, tellement j’étais ému par sa magnifique déclaration et ajoutai dans un murmure :
«Et pour toutes tes qualités, pour tous tes défauts, pour tout ce que tu es, en apparence comme dans ton cœur… »
J’étais aux paradis, j’étais charmé, chamboulée dans un autre monde. Je continuais à lui sourire tout en caressant son visage de mes phalanges. Je devais dire quelque chose, dire ce que je ressentais moi aussi. Je le laissais tout de même reprendre sur sa lancée, afin que je puisse trouver mes mots.
« Je t’aime. »
C’était les plus beaux mots, que j’avais pu entendre de toute ma vie. J’étais vraiment sur un nuage, et de plus il l’avait dit d’une voix si douce, que je fondais devant lui.
J’avais les mains qui tremblaient, le coeur qui dansait une valse si enivrante que je croyais avoir le tournis, je continuais à caresser son visage et c’est d'une voix douce et embrumée de larme de joie que je réussis à articuler entre deux toux ;
« Raph, je...je dois...moi aussi t’avouer quelque chose... » ravalant sa salive.« Je ne sais pas comment te le dire...ni comment t’expliquer ce que je ressens...mais, une chose est certaine, c’est que je suis tombée amoureuse de toi dès que mes yeux ont croisé ton regard, depuis ce jour, partout où je me trouve, je voie que ton visage... » ravalant encore sa salive.« Pour continuer, tu es le premier homme à être entré de cette façon dans mon coeur,...je veux dire par là aucun homme ne m’intéressait pas, je croyais même ne jamais pouvoir connaître ce sentiment... » *respiration.* « ...grâce à toi, je suis comblé, tu as fait de moi la plus heureuse...je dois t’avouer aussi que pendant un moment, j’étais prête à t’aimer en silence, parce que je ne désire qu’une seule chose c’est que tu sois heureux... » les larmes continuaient à coulaient sur mes joues pourtant je continuai sur mon lancer, je laissais parler mon coeur, mes mains quant à elles continuaient leur danse sur son visage.« ...et comme tu l'as si joliment dit c’est pour tes défauts, tes qualités, c’est tout ce qui fait que je t’aime-moi aussi Raph... »
Il déposa alors ses lèvres sur les miennes, laissant parler ses sentiments pour moi, je mis mes mains autour de son cou et répondis à son baiser, lui déclarant moi aussi ma flamme. C’était mon premier baiser et mon premier rendez-vous par la même occasion.
Sa ville devait lui manquer et j’avais cru ressentir que pour une certaine raison, ça lui était impossible d’y aller. Peut-être dû à ce qui s'était passée, la mort de sa femme, celle de son frère. Je comprenais à quel point cela devait être dur pour lui. Il avait tellement souffert, que je crois qu’il avait besoin d’un peu de bonheur. Non pas un peu, Il avait tout simplement droit au bonheur lui aussi. La vie est parfois injuste, mais c’est malheureusement comme cela, elle joue avec nous. Elle nous laisse aussi des traces, tantôt de belles et tantôt des affreuses. Ce sont toutes ses traces qui nous permettent d’avance, de nous rendre plus fort, d’apprendre à se sentir vivant. Mais malheureusement aussi parfois, elle nous prend tellement de choses que nous avons envie de ne plus exister.
Je sais ce n’est pas le moment de pensée à ces choses-là mais je souffre en silence parce que je n’ai pas le pouvoir de lui rendre ce que la mort lui a pris. Cette faucheuse, est tellement cruelle, alors qu’en fait, elle ne fait que son travail.
J’ai peur... Peur parce que je l’aime. Si pour qu’il soit heureux, je dois mettre mes sentiments de côté, je le ferais. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le rendre heureux. Je vous imagine déjà me dire, et ho là-haut, te rends-tu de ce que tu dis ? Tu renoncerais à l’amour que tu ressens pour lui parce que tu l’aimes ? Oui, s’il le faut. Oui. Écarquiller vos yeux seulement. Je suis amoureuse de lui et ce n’est pas mon bonheur qui compte à mes yeux mais le sien. Parce que je veux qu’il soit heureux. Vous ne voudriez pas que la personne que vous aimer, se sente bien ? Vous ne voudriez pas qu’elle sourit au lieu de pleurer ? Je pense que Oui. Maintenant, je pense que vous comprenez ma façon de réagir.
Et puis, je ne serais pas heureuse si lui ne l’est pas. C’est étrange, jamais je n’aurais pensé de cette façon, pourtant quand j’y pense mes parents me disaient toujours que je laissais les autres passer avant moi. Je me rends compte qu’ils avaient encore une fois vu juste. Je n’y peux rien, je suis comme ça. Si son bonheur est dans les bras d’une autre, je m’écarterais et je l’aimerais en silence. Je dis n’importe quoi n’est-ce pas ? Mais c’est vrai, c’est mon coeur qui parle et se sera toujours ainsi avec Raphaël. Je sais qu’il ressent des choses pour moi, par moments je doutais. Je pourrais lui dévoiler ce que je ressens mais si en fessant cela je détruisais cette magie, ce lien qui nous unit. Je ne veux pas prendre le risque de perdre tout ça. Du coup, je tais mes sentiments, je crois que c’est ce qu’il a de mieux à faire. Si son bonheur compte en passant du temps avec moi, je répondrais à sa demande, même s’il me demandait seulement de devenir sa meilleure amie.
Puis sans comprendre ce qui se passait je le vis lever les yeux vers le ciel tout en montrant une étoile filante du doigt. Elle disparut aussi vite qu’elle venait d’apparaître mais nous laissa le temps tout de même de l’admirer. Nous avions déclaré en même temps, exactement les mêmes paroles, ce qui nous fit un petit moment rire ensemble de surprise avant que nous fermions nos yeux pour nous permettre de faire notre voeu. Sans m’en rendre compte ; j’avais murmuré mon voeu.
Une fois notre voeu fait. Raphaël me souhaita, alors que mon voeu se réalise, je lui répondis que je voulais la même chose pour lui.
C’est là que je fus surprise, ces yeux s’étaient écarquillé de stupeur, et subitement il me Lachat la main. J’ai cru un moment que j’avais brisé ce lien, que j’avais dit quelque chose que je n’aurais pas dû. Il me fixait comme stupéfié, sa bouche légèrement entre ouverte. Je peux vous assurer qu’a ce moment-là mon coeur s’affolait dans ma poitrine. Je ne n’osait pas le regarder dans les yeux, je regardais mes pieds, j’avais tellement peur. Mais, je l’avais dit, je ferais tout pour le rendre heureux même si maintenant je devais devenir son ennemie.
Pourtant, alors qu’il s’était éloigné de moi, je vis une larme apparaître sur sa joue, je ne pouvais pas le laisser comme ça, mais la peur m’empêcher de faire un pas de plus, peur de faire encore plus de mal que ce que je venais de faire. En tout cas, en le voyant réagir comme cela c’est ce que je ressentais. Je voyais ses larmes coulaient le long de sa joue et j’avais mon coeur qui pleurait en même temps. Qu’est-ce que j’avais fait pour qu’il soit dans cet état ? Ce sentiment était étrange.
Finalement, je le vis se retourner vers moi. Je n’osais toujours pas bouger, j’étais comme paralyser. Je relevai la tête prête à affronter ce qu’il allait me dire, mais je dois avouer que je ne m’étais pas du tout attendu à ce qu’il me fit une déclaration. C’est moi, qui fus bouge bé devant lui à cet instant.
« Emeraude… Tu dois savoir. Depuis que je t’ai rencontré, je… Ma vie est différente. Tu as bouleversé mon quotidien. Je pense à toi chaque jour, je vois ton image dans chaque reflet, je suis souvent dans la lune, mes élèves me reprennent tout le temps… »
Mon coeur dansait le tam-tam dans ma poitrine, alors que je le laissais continuer, pencher entre la surprise et l’incompréhension. Disons que je ne comprenais plus rien. Non, ce n’était pas vraiment ça. Je mettais attendu en le voyant pleurer de la sorte qu’il me dise qu’il sent fichais que je lui souhaite d’être heureux, qu’il ne m’aime pas, que mes paroles l’avaient blessé, ou que sais-je encore mais pas de tout à ça. Encore une fois, il réalisa un de mes rêves. Je l’avais rêvé avant de lui avoir souhaité son bonheur. Avant d’avoir croisé cette étoile filante dans le ciel. Avant cette nuit, c’était en fait la première fois que nos yeux s’étaient croisé.
«Ton regard de braise enflamme mon cœur chaque fois que tes yeux se posent sur moi. Ta lumière intérieure chasse les ténèbres qui m’entourent et m’éclaire dans les chemins les plus sombres. Ta voix angélique et ton rire cristallin me font vibrer chaque fois que je les entends. Ta sincérité me touche au plus profond de mon âme, et ta douceur est un baume qui apaise la souffrance de mon cœur. Ton âme est blanche comme neige et ton cœur est pur… Ton esprit est vif et sage…tu es juste merveilleuse. »
Je l’écoutais toujours, des larmes de joie se mirent à couler le long de mes joues, mon coeur dansait une danse folle dans ma poitrine, mes jambes tremblaient mais je m’en fichais. Il prit mon visage entre ses mains, j’en vis autant, mes doigts se mirent à caresser légèrement son doux visage et suivirent les traces de ses larmes sécher.
Le laissant s’approcher davantage de moi, je lui souriais malgré les larmes aux yeux, j’étais incapable de prononcer un seul mot, tellement j’étais ému par sa magnifique déclaration et ajoutai dans un murmure :
«Et pour toutes tes qualités, pour tous tes défauts, pour tout ce que tu es, en apparence comme dans ton cœur… »
J’étais aux paradis, j’étais charmé, chamboulée dans un autre monde. Je continuais à lui sourire tout en caressant son visage de mes phalanges. Je devais dire quelque chose, dire ce que je ressentais moi aussi. Je le laissais tout de même reprendre sur sa lancée, afin que je puisse trouver mes mots.
« Je t’aime. »
C’était les plus beaux mots, que j’avais pu entendre de toute ma vie. J’étais vraiment sur un nuage, et de plus il l’avait dit d’une voix si douce, que je fondais devant lui.
J’avais les mains qui tremblaient, le coeur qui dansait une valse si enivrante que je croyais avoir le tournis, je continuais à caresser son visage et c’est d'une voix douce et embrumée de larme de joie que je réussis à articuler entre deux toux ;
« Raph, je...je dois...moi aussi t’avouer quelque chose... » ravalant sa salive.« Je ne sais pas comment te le dire...ni comment t’expliquer ce que je ressens...mais, une chose est certaine, c’est que je suis tombée amoureuse de toi dès que mes yeux ont croisé ton regard, depuis ce jour, partout où je me trouve, je voie que ton visage... » ravalant encore sa salive.« Pour continuer, tu es le premier homme à être entré de cette façon dans mon coeur,...je veux dire par là aucun homme ne m’intéressait pas, je croyais même ne jamais pouvoir connaître ce sentiment... » *respiration.* « ...grâce à toi, je suis comblé, tu as fait de moi la plus heureuse...je dois t’avouer aussi que pendant un moment, j’étais prête à t’aimer en silence, parce que je ne désire qu’une seule chose c’est que tu sois heureux... » les larmes continuaient à coulaient sur mes joues pourtant je continuai sur mon lancer, je laissais parler mon coeur, mes mains quant à elles continuaient leur danse sur son visage.« ...et comme tu l'as si joliment dit c’est pour tes défauts, tes qualités, c’est tout ce qui fait que je t’aime-moi aussi Raph... »
Il déposa alors ses lèvres sur les miennes, laissant parler ses sentiments pour moi, je mis mes mains autour de son cou et répondis à son baiser, lui déclarant moi aussi ma flamme. C’était mon premier baiser et mon premier rendez-vous par la même occasion.
© Belzébuth
Raphaël de La Roche#91318#91318#91318#91318#91318#91318#91318
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1328
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
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Jeu 1 Mai 2014 - 23:58
J’avais dû lui faire la peur de sa vie, en réagissant ainsi. En restant figé comme une statue, frappé par ce qu’elle avait prononcé tout bas sans le vouloir. J’avais entendu son cœur battre plus vite. Ça n’avait pourtant jamais été dans mes intentions, bien au contraire. Mais on ne peut pas toujours se contrôler, n’est-ce pas ? Elle avait dû croire qu’elle m’avait blessé, ou pire… que je ne voulais pas d’elle… Ah, mais je devais être bien maladroit dans ce cas… Lorsque je pris la décision de lui parler, et que je me tournai vers elle, elle me regarda droit dans les yeux. Sans doute la peur, l’appréhension, l’incompréhension que je lus dans son regard me poussèrent à aller jusqu’au bout, car mon cœur ne pouvait supporter de la laisser dans l’incertitude. Et puis… je puisais toujours de la force en me plongeant dans cet océan de vert, si vivant, si lumineux… Je lui fis une déclaration assez… enflammée, je dois dire. Comme si tous mes sentiments avaient décidé de prendre feu au même moment et de se déverser par mes mots.
Je crus, l’espace d’un instant, que j’avais mal fait. Que j’avais dit quelque chose de travers, que je l’avais blessée moi aussi. Car des larmes roulèrent sur ses joues pendant mon discours. Mes sens aiguisés de vampire me rapportèrent son rythme cardiaque encore plus élevé. Se sentait-elle mal ? Pouvait-elle faire une attaque à son âge ? Une once d’inquiétude traversa mon esprit. Mais, voyant qu’elle se portait physiquement bien, je décidai néanmoins d’aller jusqu’au bout et je pris son visage entre mes mains pour lui dire les mots qui comptaient le plus. Je frémis lorsque ses doigts vinrent caresser ma peau pâle, en suivant le chemin que mes larmes avaient tracé. J’étais si proche d’elle, comme je ne l’avais jamais été, que j’avais peur qu’elle s’en aille. Une peur irrationnelle, peut-être, mais le cœur a ses raisons. Je fus rassuré lorsque je vis ce sourire se dessiner sur ses lèvres. Ce simple mouvement chassa le doute qui pesait sur mon cœur, et me donna la force nécessaire pour terminer ce que j’avais commencé.
Trois mots, trois petits mots, si simple, si facile à dire, et pourtant… il m’avait fallu trois semaines pour les lui sortir. Comme c’est curieux… Je sentais ses doigts me caresser le visage, et chacun de ces gestes me faisaient vibrer de l’intérieur. Je restai un instant là, à la regarder dans le blanc des yeux, le sourire aux lèvres. Ces larmes qui coulaient son visage n’étaient pas dues à la tristesse… En mon fort intérieur, je devinai qu’elle pleurait de joie. Vraiment, était-ce un rêve ? Ses mains tremblaient sur ma peau, ses yeux embués de larmes me fixaient, de ce regard qui me faisait fondre. Finalement, Emeraude retrouva sa voix. Mon cœur s’emballa lorsqu’elle m’avoua être tombée sous mon charme dès notre première rencontre. Surtout lorsqu’elle me confia que j’étais le premier homme à entrer dans sa vie… en même temps elle était jeune. Peu d’humaines avaient eu le temps de découvrir tous ces plaisirs cachés de la vie. Elle avait même été prête à m’aimer dans le silence… pour que je sois heureux. Son amour pour moi me submergea. Mais comment avais-je fait pour ne rien voir ? La peur, sans doute, m’avait rendu aveugle… Mais quel crétin tout de même.
Dès qu’elle se fut tue, n’y tenant plus, je l’embrassai tendrement, déversant dans ce premier baiser tout ce que je ressentais pour elle, toute ma tendresse et ma douceur, toute mon âme. Je sentis ses bras passer autour de mon cou. Je la sentis également accepter ce baiser, et y répondre. Je ne sais pas combien de temps je laissai mes lèvres contre les siennes. Le temps semblait s’être arrêté, comme le jour de notre rencontre. Finalement, je mis fin au contact, en partie pour reprendre mon souffle. Je posai alors mon front contre le sien.
- M’aimer en silence ? Il n’y a que toi pour dire ça… Je suis désolé si je t’ai donné l’impression que je ne voulais pas de toi. J’ai été maladroit, je…
Je soupirai en fermant les yeux, puis je vins chercher un nouveau baiser sur ses lèvres, plus court que le précédent. Elle aurait vraiment été prête à faire d’énorme sacrifice pour mon bonheur… La vie s’était-elle enfin décidé à me l’accorder ? Était-ce le hasard, ou le destin, qui avait amené cette étoile filante, l’élément déclencheur de ma déclaration, à traverser le ciel à ce moment précis ? Quoi que ce fut, je l’en remerciai intérieurement. J’interrompis mon baiser pour l’enlacer et la serrer contre mon cœur.
- J’avais peur… J’ai peur. Peur de croire en un bonheur qui me sera retiré aussitôt accordé. Peur de te perdre. Je… Je ne le supporterais pas… Pas une deuxième fois. C’est trop douloureux. Maintenant que tu es là, dans ma vie, dans mon cœur, je m’accroche à toi. Tu es ma nouvelle raison de vivre, Emy.
Le surnom m’était venu spontanément, comme ça. J’espérais que ça ne la dérangerait pas. Ça lui allait à ravir, ce diminutif. Je la dégageai de mon étreinte pour la regarder à nouveau dans les yeux. Je déposai un nouveau baiser sur sa bouche, plus tendre, plus doux, en tenant son visage entre mes mains.
- J’espère que je ferai un petit ami digne de toi. Je t’aime, ma douce. Je ferai tout pour te rendre heureuse, pour te mériter, pour te protéger. Je sais que je suis vieux, mais te connaissant, tu dois t’en ficher comme de ton premier bavoir, terminai-je avec humour.
J’allai lui voler encore une fois un baiser. J’adorai la sensation de mes lèvres sur les siennes, ce goût légèrement sucré qui envahissait ma bouche à chaque fois. Et ces frissons qui me traversaient de part en part me faisaient l’effet d’un coup de fouet ; je me sentais prêt à tout, d’un seul coup. Elle m’aurait demandé de lui décrocher la lune que je me serais reconverti sur l’instant en cosmonaute.
Je crus, l’espace d’un instant, que j’avais mal fait. Que j’avais dit quelque chose de travers, que je l’avais blessée moi aussi. Car des larmes roulèrent sur ses joues pendant mon discours. Mes sens aiguisés de vampire me rapportèrent son rythme cardiaque encore plus élevé. Se sentait-elle mal ? Pouvait-elle faire une attaque à son âge ? Une once d’inquiétude traversa mon esprit. Mais, voyant qu’elle se portait physiquement bien, je décidai néanmoins d’aller jusqu’au bout et je pris son visage entre mes mains pour lui dire les mots qui comptaient le plus. Je frémis lorsque ses doigts vinrent caresser ma peau pâle, en suivant le chemin que mes larmes avaient tracé. J’étais si proche d’elle, comme je ne l’avais jamais été, que j’avais peur qu’elle s’en aille. Une peur irrationnelle, peut-être, mais le cœur a ses raisons. Je fus rassuré lorsque je vis ce sourire se dessiner sur ses lèvres. Ce simple mouvement chassa le doute qui pesait sur mon cœur, et me donna la force nécessaire pour terminer ce que j’avais commencé.
Trois mots, trois petits mots, si simple, si facile à dire, et pourtant… il m’avait fallu trois semaines pour les lui sortir. Comme c’est curieux… Je sentais ses doigts me caresser le visage, et chacun de ces gestes me faisaient vibrer de l’intérieur. Je restai un instant là, à la regarder dans le blanc des yeux, le sourire aux lèvres. Ces larmes qui coulaient son visage n’étaient pas dues à la tristesse… En mon fort intérieur, je devinai qu’elle pleurait de joie. Vraiment, était-ce un rêve ? Ses mains tremblaient sur ma peau, ses yeux embués de larmes me fixaient, de ce regard qui me faisait fondre. Finalement, Emeraude retrouva sa voix. Mon cœur s’emballa lorsqu’elle m’avoua être tombée sous mon charme dès notre première rencontre. Surtout lorsqu’elle me confia que j’étais le premier homme à entrer dans sa vie… en même temps elle était jeune. Peu d’humaines avaient eu le temps de découvrir tous ces plaisirs cachés de la vie. Elle avait même été prête à m’aimer dans le silence… pour que je sois heureux. Son amour pour moi me submergea. Mais comment avais-je fait pour ne rien voir ? La peur, sans doute, m’avait rendu aveugle… Mais quel crétin tout de même.
Dès qu’elle se fut tue, n’y tenant plus, je l’embrassai tendrement, déversant dans ce premier baiser tout ce que je ressentais pour elle, toute ma tendresse et ma douceur, toute mon âme. Je sentis ses bras passer autour de mon cou. Je la sentis également accepter ce baiser, et y répondre. Je ne sais pas combien de temps je laissai mes lèvres contre les siennes. Le temps semblait s’être arrêté, comme le jour de notre rencontre. Finalement, je mis fin au contact, en partie pour reprendre mon souffle. Je posai alors mon front contre le sien.
- M’aimer en silence ? Il n’y a que toi pour dire ça… Je suis désolé si je t’ai donné l’impression que je ne voulais pas de toi. J’ai été maladroit, je…
Je soupirai en fermant les yeux, puis je vins chercher un nouveau baiser sur ses lèvres, plus court que le précédent. Elle aurait vraiment été prête à faire d’énorme sacrifice pour mon bonheur… La vie s’était-elle enfin décidé à me l’accorder ? Était-ce le hasard, ou le destin, qui avait amené cette étoile filante, l’élément déclencheur de ma déclaration, à traverser le ciel à ce moment précis ? Quoi que ce fut, je l’en remerciai intérieurement. J’interrompis mon baiser pour l’enlacer et la serrer contre mon cœur.
- J’avais peur… J’ai peur. Peur de croire en un bonheur qui me sera retiré aussitôt accordé. Peur de te perdre. Je… Je ne le supporterais pas… Pas une deuxième fois. C’est trop douloureux. Maintenant que tu es là, dans ma vie, dans mon cœur, je m’accroche à toi. Tu es ma nouvelle raison de vivre, Emy.
Le surnom m’était venu spontanément, comme ça. J’espérais que ça ne la dérangerait pas. Ça lui allait à ravir, ce diminutif. Je la dégageai de mon étreinte pour la regarder à nouveau dans les yeux. Je déposai un nouveau baiser sur sa bouche, plus tendre, plus doux, en tenant son visage entre mes mains.
- J’espère que je ferai un petit ami digne de toi. Je t’aime, ma douce. Je ferai tout pour te rendre heureuse, pour te mériter, pour te protéger. Je sais que je suis vieux, mais te connaissant, tu dois t’en ficher comme de ton premier bavoir, terminai-je avec humour.
J’allai lui voler encore une fois un baiser. J’adorai la sensation de mes lèvres sur les siennes, ce goût légèrement sucré qui envahissait ma bouche à chaque fois. Et ces frissons qui me traversaient de part en part me faisaient l’effet d’un coup de fouet ; je me sentais prêt à tout, d’un seul coup. Elle m’aurait demandé de lui décrocher la lune que je me serais reconverti sur l’instant en cosmonaute.
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Sam 3 Mai 2014 - 11:32
Souvenir, souvenir...(Partie 2)
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
Je n’y croyais pas, j’étais vraiment la plus heureuse de toutes les femmes, jamais je n’avais imaginé que se serrais si magique. Mon premier baiser. J’étais émerveillé tant par ses paroles que par ses gestes. En fait par tout de Raphaël, sa présence me faisait vibrer de l’intérieur, il avait chamboulé ma vie et à jamais elle sera mise entre ses mains.
Je sais c’est incroyable ce que peut vous faire ressentir l’amour, mais c’est majestueux en même temps.
Alors que je croyais avoir dit ou fait quelque chose qu’il le fasse me détester en tout ces cas c’est ce que j’avais cru un moment, en le voyant s’écarter de moi et lire cet air de surprise sur son visage et comme je l’avais dit je ne m’attendais pas à une déclaration aussi enflammée de sa part quand il revient vers moi, je crois que j’ai les jambes qui tremblent encore rien que d’y penser.
Je ne peux pas vous expliquer ce que je ressens à cet instant-là dans ses bras et ses lèvres sur les miennes. Il est mon premier amour et en si peu de temps, il m’a offert tant de chose que la seule façon que j’ai de le remercier pour tout ça, c’est de le rendre heureux. Je suis une humaine c’est vrai et la faucheuse risque un jour de venir me prendre mais avant cela j’ai tant de chose à vivre au côté de Raph et je peux vous jurer que je me battrais avec elle s’il le faut pour que je reste auprès de mon ange pendant de longue et longue année. Mais, je suis trop contente aujourd’hui. Donc ce n’est pas vraiment le moment d’y penser. J’avais moi aussi laissé parler mes sentiments, et le résultat était que la patience peut-être récompenser, que le faite de faire passer les autres avant soit et aussi parfois récompenser et c’est une belle récompense pour ma part, L’amour de celui que j’aime.
Il mit fin au baiser, je le regardais des paillettes plein les yeux. Ce baiser avait été si fougueux qu’on devait reprendre notre souffle. Il posa alors son front contre le mien, de mon côté je mis mes mains sur son visage plongeant mes émeraudes dans son océan de bleu-vert.
Écoutant à nouveau ce qu’il avait à dire, mon coeur dansait toujours une belle mélodie :
« M’aimer en silence ? Il n’y a que toi pour dire ça… Je suis désolé si je t’ai donné l’impression que je ne voulais pas de toi. J’ai été maladroit, je… » Je le vis fermer les yeux tout en soupirant pour revenir ensuite reposé un baiser sur mes lèvres et il reprit, je le laissais continuer sur sa lancée: «J’avais peur… J’ai peur. Peur de croire en un bonheur qui me sera retiré aussitôt accordé. Peur de te perdre. Je… Je ne le supporterais pas… Pas une deuxième fois. C’est trop douloureux. Maintenant que tu es là, dans ma vie, dans mon cœur, je m’accroche à toi. Tu es ma nouvelle raison de vivre, Emy. »
Je caressais son visage à nouveau et déposai à mon tour un baiser sur ses lèvres, ce contact me faisait frissonner à chaque fois et j’adorais la façon qu’il m’avait surnommé.
«Ne sois pas désolé Raphy (je l’avais sorti sans réfléchir), ... Tu sais avoir peur fait partie de la vie, j’ai peur aussi de te perdre, de ne pas profiter pleinement de la vie, on ne peut pas prévoir ce qui peut se passé dans l’avenir mais je serais toujours à tes côtés parce que je ne peux pas imaginer ma vie sans toi. »
C’est vrai, je ne pouvais pas lui promettre qu’il ne m’arriverait rien, mais je ne pouvais plus vivre sans lui, il était pour moi comme ce qu’il venait de me dire ce que j'étais pour lui, ma raison de vivre, mon air qui me permet de respirer. Il est entré dans mon coeur et je ne veux pas qu’il sorte sort, la place lui est réservée et aucun autre ne prendra sa place, il est l’Unique, celui qui à qui j’appartiens et cela jusqu’à ce que la mort nous sépare. Mais, toi la faucheuse, tu ne m’empêcheras pas de l’aimer et tu ne m’empêcheras pas de lui donner tout l’amour que j’ai dans mon coeur. Ne lui retire pas ce bonheur que je lui offre. C’est une prière oui, celle de mon coeur ou plutôt une demande à la mort pour qu’elle permette à Raph de vivre enfin le bonheur qui lui soit offert. Le bonheur auquel il a droit.
Il me surprit encore avec ses paroles ;
«J’espère que je ferai un petit ami digne de toi. Je t’aime, ma douce. Je ferai tout pour te rendre heureuse, pour te mériter, pour te protéger. Je sais que je suis vieux, mais te connaissant, tu dois t’en ficher comme de ton premier bavoir " termina-t-il avec humour tout me volant encore un baiser.
J’aimais vraiment cette sensation que j’éprouvais à chaque fois qu’il déposa ses lèvres contre les miennes, et c’était difficile de ne pas y goûter, c’était comme une gourmandise en quelque sorte mais une bien plus agréable que la gourmandise elle-même. Je répondis à son baiser avant de m’écarter pour reprendre mon souffle et lui dire d’une voix amoureuse.
«Tu n’as pas à t’en faire, tu es parfait comme tu es Raph et l’âge n’a aucune importance dans l’amour en tout cas à mes yeux. Je ne désire qu’une seule chose, c’est te rendre heureux. Je t’aime plus que tout, tu es celui que mon coeur a choisi et je sais qu’il ne se trompe jamais. Alors, je suis certaine que tu seras à la hauteur...»et d'un air coquin avec un clin d’oeil coquin." Mais je ne me souviens pas de mon premier bavoir en fait."
Ensuite, Je passai mes bras une nouvelle fois autour de ses épaules
« Je t’aime, moi aussi et je t’aimerais pour toujours Raphinou...»
Ce surnom m’était venu comme cela, j’espérais qu’il l’apprécierait et je terminai par l’embrasser d’un baiser fougueux. Ses lèvres avaient un goût si merveilleux, que je ne pouvais plus m’en séparer.
Je sais c’est incroyable ce que peut vous faire ressentir l’amour, mais c’est majestueux en même temps.
Alors que je croyais avoir dit ou fait quelque chose qu’il le fasse me détester en tout ces cas c’est ce que j’avais cru un moment, en le voyant s’écarter de moi et lire cet air de surprise sur son visage et comme je l’avais dit je ne m’attendais pas à une déclaration aussi enflammée de sa part quand il revient vers moi, je crois que j’ai les jambes qui tremblent encore rien que d’y penser.
Je ne peux pas vous expliquer ce que je ressens à cet instant-là dans ses bras et ses lèvres sur les miennes. Il est mon premier amour et en si peu de temps, il m’a offert tant de chose que la seule façon que j’ai de le remercier pour tout ça, c’est de le rendre heureux. Je suis une humaine c’est vrai et la faucheuse risque un jour de venir me prendre mais avant cela j’ai tant de chose à vivre au côté de Raph et je peux vous jurer que je me battrais avec elle s’il le faut pour que je reste auprès de mon ange pendant de longue et longue année. Mais, je suis trop contente aujourd’hui. Donc ce n’est pas vraiment le moment d’y penser. J’avais moi aussi laissé parler mes sentiments, et le résultat était que la patience peut-être récompenser, que le faite de faire passer les autres avant soit et aussi parfois récompenser et c’est une belle récompense pour ma part, L’amour de celui que j’aime.
Il mit fin au baiser, je le regardais des paillettes plein les yeux. Ce baiser avait été si fougueux qu’on devait reprendre notre souffle. Il posa alors son front contre le mien, de mon côté je mis mes mains sur son visage plongeant mes émeraudes dans son océan de bleu-vert.
Écoutant à nouveau ce qu’il avait à dire, mon coeur dansait toujours une belle mélodie :
« M’aimer en silence ? Il n’y a que toi pour dire ça… Je suis désolé si je t’ai donné l’impression que je ne voulais pas de toi. J’ai été maladroit, je… » Je le vis fermer les yeux tout en soupirant pour revenir ensuite reposé un baiser sur mes lèvres et il reprit, je le laissais continuer sur sa lancée: «J’avais peur… J’ai peur. Peur de croire en un bonheur qui me sera retiré aussitôt accordé. Peur de te perdre. Je… Je ne le supporterais pas… Pas une deuxième fois. C’est trop douloureux. Maintenant que tu es là, dans ma vie, dans mon cœur, je m’accroche à toi. Tu es ma nouvelle raison de vivre, Emy. »
Je caressais son visage à nouveau et déposai à mon tour un baiser sur ses lèvres, ce contact me faisait frissonner à chaque fois et j’adorais la façon qu’il m’avait surnommé.
«Ne sois pas désolé Raphy (je l’avais sorti sans réfléchir), ... Tu sais avoir peur fait partie de la vie, j’ai peur aussi de te perdre, de ne pas profiter pleinement de la vie, on ne peut pas prévoir ce qui peut se passé dans l’avenir mais je serais toujours à tes côtés parce que je ne peux pas imaginer ma vie sans toi. »
C’est vrai, je ne pouvais pas lui promettre qu’il ne m’arriverait rien, mais je ne pouvais plus vivre sans lui, il était pour moi comme ce qu’il venait de me dire ce que j'étais pour lui, ma raison de vivre, mon air qui me permet de respirer. Il est entré dans mon coeur et je ne veux pas qu’il sorte sort, la place lui est réservée et aucun autre ne prendra sa place, il est l’Unique, celui qui à qui j’appartiens et cela jusqu’à ce que la mort nous sépare. Mais, toi la faucheuse, tu ne m’empêcheras pas de l’aimer et tu ne m’empêcheras pas de lui donner tout l’amour que j’ai dans mon coeur. Ne lui retire pas ce bonheur que je lui offre. C’est une prière oui, celle de mon coeur ou plutôt une demande à la mort pour qu’elle permette à Raph de vivre enfin le bonheur qui lui soit offert. Le bonheur auquel il a droit.
Il me surprit encore avec ses paroles ;
«J’espère que je ferai un petit ami digne de toi. Je t’aime, ma douce. Je ferai tout pour te rendre heureuse, pour te mériter, pour te protéger. Je sais que je suis vieux, mais te connaissant, tu dois t’en ficher comme de ton premier bavoir " termina-t-il avec humour tout me volant encore un baiser.
J’aimais vraiment cette sensation que j’éprouvais à chaque fois qu’il déposa ses lèvres contre les miennes, et c’était difficile de ne pas y goûter, c’était comme une gourmandise en quelque sorte mais une bien plus agréable que la gourmandise elle-même. Je répondis à son baiser avant de m’écarter pour reprendre mon souffle et lui dire d’une voix amoureuse.
«Tu n’as pas à t’en faire, tu es parfait comme tu es Raph et l’âge n’a aucune importance dans l’amour en tout cas à mes yeux. Je ne désire qu’une seule chose, c’est te rendre heureux. Je t’aime plus que tout, tu es celui que mon coeur a choisi et je sais qu’il ne se trompe jamais. Alors, je suis certaine que tu seras à la hauteur...»et d'un air coquin avec un clin d’oeil coquin." Mais je ne me souviens pas de mon premier bavoir en fait."
Ensuite, Je passai mes bras une nouvelle fois autour de ses épaules
« Je t’aime, moi aussi et je t’aimerais pour toujours Raphinou...»
Ce surnom m’était venu comme cela, j’espérais qu’il l’apprécierait et je terminai par l’embrasser d’un baiser fougueux. Ses lèvres avaient un goût si merveilleux, que je ne pouvais plus m’en séparer.
© Belzébuth
Raphaël de La Roche#91342#91342#91342#91342#91342#91342#91342
Vampire Level B - Clan B. Ryan
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Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
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Lun 5 Mai 2014 - 0:07
Notre premier baiser fut si passionné et intense qu’il nous laissa tous les deux sans souffle. Pendant toute la durée de ce contact entre mes lèvres et les siennes, j’eus la sensation que mon cœur se transformait en feux d’artifices. Je fus parcouru de frissons, de sortes de… courants, qui me traversaient de part en part et explosaient en milles feux lorsqu’ils se rencontraient. Comment mieux vous décrire ce que je ressentais sur l’instant ? Je l’ignore, aujourd’hui encore, les mots me manquent, malgré mon métier. Et pourtant, j’avais déjà embrassé plus d’une femme avant la jeune bibliothécaire. Mais, avec Emeraude, c’était totalement différent. Je me sentais alors débordant d’énergie, mon cœur me semblait léger comme une plume. Ce fut uniquement la nécessité de respirer qui nous poussa tous les deux à mettre fin à ce premier baiser.
Je m’excusai alors de ne pas m’être déclaré plus tôt, de l’avoir fait attendre. Elle avait même cru que je ne l’aimais pas… comme elle avait dû en souffrir ! Mais elle chassa mes excuses d’une tendre caresse et d’un nouveau baiser. Le surnom qu’elle me donna en cet instant me parut une douce symphonie, de sa bouche. Elle pouvait m’appeler comme elle le souhaitait, tout cela m’importait peu. Seul elle et son amour comptaient pour moi à présent. Je lui souris, me plongeant dans ses yeux si beaux et si brillants. Ils n’avaient pas de semblables, ils étaient uniques, tout comme elle. Ses paroles me touchèrent au plus profond de mon cœur. J’étais rassuré, qu’elle partage la même chose que moi, qu’elle veuille la même chose que moi. En fin de compte, pour ce que j’en avais appris, je ne pense pas me tromper en affirmant avoir rencontré mon âme sœur.
- Ne t’inquiète pas ma douce, tu ne me perdras pas. Je ne compte pas disparaître après t’avoir rencontré. Je ferais tout pour rester toujours auprès de toi. Tu sais que tu peux m’appeler en cas de besoin, n’importe quand, et l’instant d’après je serai là. Je serais toujours là pour toi.
Oui, il lui suffirait de m’appeler pour que je sois à ses côtés quelques secondes plus tard. C’était ça qui était pratique avec mon pouvoir. Autant pour jouer au magicien et faire briller ses yeux que pour lui venir en aide en cas de besoin. Je n’avais qu’à savoir où elle se trouvait, si possible, connaître ma destination, et elle n’aurait plus à se faire d’inquiétude. Je m’empressai alors d’ajouter que je ferai toujours tout pour la protéger, et plaisantai même sur mon âge. Je n’allai toutefois pas jusqu’à avouer que je pourrais aller jusqu’à me sacrifier pour elle. Quoique je me doutais que ce ne serait pas la meilleure des décisions, car cela lui briserait le cœur. Je ne pourrais quitter ce monde avec ce poids sur le cœur. Alors, pour la préserver, je devrais également tâcher de rester en un seul morceau. Ce qui compliquait la possibilité de retourner un jour en France…
Je déposai un nouveau baiser sur ses lèvres. J’y avais à peine goûté que j’en étais presque accro, si je puis dire. La sensation de nos deux bouches réunies m’était absolument merveilleuse. Son odeur également m’enivrait. Je me sentais comme en transe. Enfin, heureusement pour moi, j’étais toujours maître de mes moyens. Emeraude s’écarta pour reprendre son souffle et me déclarer qu’elle me trouvait parfait. En même temps, toutes les jeunes femmes amoureuses trouvaient l’élu de leur corps parfait. Mais, curieusement, j’aimais l’entendre dire ça. C’était comme un vent contraire qui soufflait sur mes remords pour les chasser loin, le temps d’une nuit. Encore une fois, les mots d’Emeraude m’allèrent droit au cœur. Pour son jeune âge, elle savait très bien trouver les mots pour s’exprimer, même si elle pouvait paraître parfois maladroite. Mais moi, je l’aimais comme ça. Elle n’en était que plus adorable. J’éclatai de rire lorsqu’elle ajouta ne pas se souvenir de son premier bavoir. Puis elle passa ses bras autour de mes épaules, et moi, je l’enlaçai par la taille. Nos visages ne se retrouvèrent à quelques centimètres l’un de l’autre.
Le nouveau surnom qu’elle m’attribua me surprit, l’espace d’un instant. En fait, j’avais toujours détesté que ma mère ou ma sœur m’appelle ainsi. Alice ne se privait d’ailleurs pas de me taquiner avec. Mais de la bouche d’Emeraude, il me plaisait. De toute façon, comme je l’ai dit plus haut, les surnoms qu’elle pouvait me donner n’avaient pas d’importance. Je fus impressionné par la fougue dont elle fit preuve en m’embrassant à nouveau. J’y répondis avec tout autant d’énergie.
- Moi aussi je t’aime mon ange, et ça ne changera jamais, quoi qu’il arrive, lui déclarai-je lorsqu’elle mes lèvres retrouvèrent leur liberté.
Soudain, une brise fraîche de fin d’automne vint remuer sa chevelure bleue. Les reflets de la lune sur ses cheveux détachés semblèrent se mouvoir en cet instant, si bien qu’elle m’apparut comme une fée bienfaitrice. Ma petite fée. Ce qui me rappela le jour de notre rencontre. Cette pensée m’arracha un sourire, tandis que je replaçai une de ses mèches derrière son oreille. La température avait dû chuter de quelques degrés depuis notre arrivée. Craignant qu’elle attrape froid, je retirai ma veste et la lui passai sur les épaules. Moi je n’étais pas frileux, en partie grâce à ma nature vampirique. Ma chemise me suffisait amplement.
- Il serait dommage que tu tombes malade maintenant, ma douce, lui dis-je en déposant un chaste baiser sur son front. Je ne permettrais pas que l’automne te vole ta santé.
J’entrelaçai mes doigts avec les siens et déposai un baiser sur le dos de sa main. Puis je me penchai pour récupérer l’étui de mon violon. Non, je ne l’avais pas oublié, ce vieil et fidèle ami. Nous reprîmes notre marche main dans la main, sans se presser, car nous souhaitions autant l’un que l’autre profiter des instants qui nous restaient. Il fallut pourtant qu’elle rentre chez elle. Mais pour prolonger encore notre soirée, je la raccompagnai jusqu’à sa bibliothèque. Une fois devant le bâtiment, je me tournai vers elle, un sourire tendre sur les lèvres.
- Bon, eh bien nous y voilà. Mais plus vite nous nous quittons, plus vite nous nous retrouverons. (je déposai un doux baiser sur ses lèvres) Passe une bonne fin de nuit mon ange, et dors bien cette journée.
J’avais toujours mes expressions de vampire. En gros, c’était l’équivalent de « passe une bonne fin de journée et dors bien cette nuit ». Mais, comme elle avait à peu près le même rythme jour-nuit que le mien, je supposais qu’elle me comprenait. Je m'éloignai de la bibliothèque, en me retournant pour lui faire un dernier signe de la main, puis je pris le chemin de ma maison, appréciant de marcher pour faire de l’ordre dans mes pensées. Je n’avais jamais eu le cœur aussi léger depuis mon dernier amour. Même si je me sentais nostalgique sans Emeraude à mes côtés, c’était la première fois depuis 18 ans que je me sentais en harmonie avec moi-même.
Et voilà qui clos ces souvenirs que je tenais à partager avec vous. Ces deux épisodes qui ont marqué ma vie ce sont déroulé plus de 6 mois auparavant, et depuis cette nuit où nous avons échangé notre premier baiser, je me sens presque entier, presque, car la mort de mon jumeau me laissera toujours un vide dans le cœur. Mais Emeraude a rempli en grande partie ce gouffre. Depuis qu’elle est entrée dans ma vie, je suis de nouveau heureux.
Je m’excusai alors de ne pas m’être déclaré plus tôt, de l’avoir fait attendre. Elle avait même cru que je ne l’aimais pas… comme elle avait dû en souffrir ! Mais elle chassa mes excuses d’une tendre caresse et d’un nouveau baiser. Le surnom qu’elle me donna en cet instant me parut une douce symphonie, de sa bouche. Elle pouvait m’appeler comme elle le souhaitait, tout cela m’importait peu. Seul elle et son amour comptaient pour moi à présent. Je lui souris, me plongeant dans ses yeux si beaux et si brillants. Ils n’avaient pas de semblables, ils étaient uniques, tout comme elle. Ses paroles me touchèrent au plus profond de mon cœur. J’étais rassuré, qu’elle partage la même chose que moi, qu’elle veuille la même chose que moi. En fin de compte, pour ce que j’en avais appris, je ne pense pas me tromper en affirmant avoir rencontré mon âme sœur.
- Ne t’inquiète pas ma douce, tu ne me perdras pas. Je ne compte pas disparaître après t’avoir rencontré. Je ferais tout pour rester toujours auprès de toi. Tu sais que tu peux m’appeler en cas de besoin, n’importe quand, et l’instant d’après je serai là. Je serais toujours là pour toi.
Oui, il lui suffirait de m’appeler pour que je sois à ses côtés quelques secondes plus tard. C’était ça qui était pratique avec mon pouvoir. Autant pour jouer au magicien et faire briller ses yeux que pour lui venir en aide en cas de besoin. Je n’avais qu’à savoir où elle se trouvait, si possible, connaître ma destination, et elle n’aurait plus à se faire d’inquiétude. Je m’empressai alors d’ajouter que je ferai toujours tout pour la protéger, et plaisantai même sur mon âge. Je n’allai toutefois pas jusqu’à avouer que je pourrais aller jusqu’à me sacrifier pour elle. Quoique je me doutais que ce ne serait pas la meilleure des décisions, car cela lui briserait le cœur. Je ne pourrais quitter ce monde avec ce poids sur le cœur. Alors, pour la préserver, je devrais également tâcher de rester en un seul morceau. Ce qui compliquait la possibilité de retourner un jour en France…
Je déposai un nouveau baiser sur ses lèvres. J’y avais à peine goûté que j’en étais presque accro, si je puis dire. La sensation de nos deux bouches réunies m’était absolument merveilleuse. Son odeur également m’enivrait. Je me sentais comme en transe. Enfin, heureusement pour moi, j’étais toujours maître de mes moyens. Emeraude s’écarta pour reprendre son souffle et me déclarer qu’elle me trouvait parfait. En même temps, toutes les jeunes femmes amoureuses trouvaient l’élu de leur corps parfait. Mais, curieusement, j’aimais l’entendre dire ça. C’était comme un vent contraire qui soufflait sur mes remords pour les chasser loin, le temps d’une nuit. Encore une fois, les mots d’Emeraude m’allèrent droit au cœur. Pour son jeune âge, elle savait très bien trouver les mots pour s’exprimer, même si elle pouvait paraître parfois maladroite. Mais moi, je l’aimais comme ça. Elle n’en était que plus adorable. J’éclatai de rire lorsqu’elle ajouta ne pas se souvenir de son premier bavoir. Puis elle passa ses bras autour de mes épaules, et moi, je l’enlaçai par la taille. Nos visages ne se retrouvèrent à quelques centimètres l’un de l’autre.
Le nouveau surnom qu’elle m’attribua me surprit, l’espace d’un instant. En fait, j’avais toujours détesté que ma mère ou ma sœur m’appelle ainsi. Alice ne se privait d’ailleurs pas de me taquiner avec. Mais de la bouche d’Emeraude, il me plaisait. De toute façon, comme je l’ai dit plus haut, les surnoms qu’elle pouvait me donner n’avaient pas d’importance. Je fus impressionné par la fougue dont elle fit preuve en m’embrassant à nouveau. J’y répondis avec tout autant d’énergie.
- Moi aussi je t’aime mon ange, et ça ne changera jamais, quoi qu’il arrive, lui déclarai-je lorsqu’elle mes lèvres retrouvèrent leur liberté.
Soudain, une brise fraîche de fin d’automne vint remuer sa chevelure bleue. Les reflets de la lune sur ses cheveux détachés semblèrent se mouvoir en cet instant, si bien qu’elle m’apparut comme une fée bienfaitrice. Ma petite fée. Ce qui me rappela le jour de notre rencontre. Cette pensée m’arracha un sourire, tandis que je replaçai une de ses mèches derrière son oreille. La température avait dû chuter de quelques degrés depuis notre arrivée. Craignant qu’elle attrape froid, je retirai ma veste et la lui passai sur les épaules. Moi je n’étais pas frileux, en partie grâce à ma nature vampirique. Ma chemise me suffisait amplement.
- Il serait dommage que tu tombes malade maintenant, ma douce, lui dis-je en déposant un chaste baiser sur son front. Je ne permettrais pas que l’automne te vole ta santé.
J’entrelaçai mes doigts avec les siens et déposai un baiser sur le dos de sa main. Puis je me penchai pour récupérer l’étui de mon violon. Non, je ne l’avais pas oublié, ce vieil et fidèle ami. Nous reprîmes notre marche main dans la main, sans se presser, car nous souhaitions autant l’un que l’autre profiter des instants qui nous restaient. Il fallut pourtant qu’elle rentre chez elle. Mais pour prolonger encore notre soirée, je la raccompagnai jusqu’à sa bibliothèque. Une fois devant le bâtiment, je me tournai vers elle, un sourire tendre sur les lèvres.
- Bon, eh bien nous y voilà. Mais plus vite nous nous quittons, plus vite nous nous retrouverons. (je déposai un doux baiser sur ses lèvres) Passe une bonne fin de nuit mon ange, et dors bien cette journée.
J’avais toujours mes expressions de vampire. En gros, c’était l’équivalent de « passe une bonne fin de journée et dors bien cette nuit ». Mais, comme elle avait à peu près le même rythme jour-nuit que le mien, je supposais qu’elle me comprenait. Je m'éloignai de la bibliothèque, en me retournant pour lui faire un dernier signe de la main, puis je pris le chemin de ma maison, appréciant de marcher pour faire de l’ordre dans mes pensées. Je n’avais jamais eu le cœur aussi léger depuis mon dernier amour. Même si je me sentais nostalgique sans Emeraude à mes côtés, c’était la première fois depuis 18 ans que je me sentais en harmonie avec moi-même.
Et voilà qui clos ces souvenirs que je tenais à partager avec vous. Ces deux épisodes qui ont marqué ma vie ce sont déroulé plus de 6 mois auparavant, et depuis cette nuit où nous avons échangé notre premier baiser, je me sens presque entier, presque, car la mort de mon jumeau me laissera toujours un vide dans le cœur. Mais Emeraude a rempli en grande partie ce gouffre. Depuis qu’elle est entrée dans ma vie, je suis de nouveau heureux.
Invité
Invité
Mar 6 Mai 2014 - 19:31
Souvenir, souvenir...(Partie 2)
Raphaël de La Roche & Emeraude Tsunya.
Je n’aurais jamais pensé que mon premier baiser serait aussi magique. J’en avais certes rêvé, mais ce n’est en rien comparable à ce que j’avais pu imaginé. Je suis la chanceuse, j’ai rencontré mon prince charmant.
Je rêve encore de ses lèvres sur les miennes et rien que d’y penser j’en ai des frissons qui parcourent tout mon être. Oh, l’amour et ses mystères, mais que c’est incroyablement fantastique d’aimer. Raphaël est le prince que j’attendais et il est bien plus beau que celui dont j’avais rêvé. Il est majestueusement merveilleux.
Ce qui est incroyable, c’est que je ne peux plus me passer de ses lèvres. J’ai ce besoin si intense de ressentir encore et encore ses lèvres contre les miennes comme si chaque baiser échangé me donnait l’énergie dont j'ai besoin pour avancer. Pour me sentir vivante. Et puis, je l’aime et ses baisers sont si incroyable qu’à chaque fois j’ai le coeur qui danse une mélodie endiablée.
Cette nuit était la plus belle de toutes celles dont j’avais pu espérer, la deuxième plus belle si je devais rajouter celle de notre première rencontre sur mon lieu de travail. Il y avait encore d’autres souvenirs, mais ces deux là étaient dans un sens les plus importants témoignant nos sentiments.
Le plus merveilleux, c’est que j’avais cru un moment qu’il ne m’aimait pas, mais après sa déclaration si enflammée, mes doutes s’étaient envolé et cela me donna le courage de le lui avouer à mon tour.
Désormais, ma vie avait un sens, j’étais si heureuse d’avoir rencontré mon âme soeur, celui qui faisait battre mon coeur. Je ne pouvais même plus me passer de lui, c’est fou. Ce que ce sentiment peut vous faire ressentir, j’ai besoin de lui, comme on a besoin d’air pour respirer.
On aurait pu rester des heures et des heures ainsi à nous embrasser ou que sais-je encore, la fraîcheur de l’automne commençait à se faire sentir, il déposa sa veste sur mes épaules et le fait qu’il s’inquiète pour ma santé me toucha au plus au point, j’étais aux anges. Je savais aussi que nous devions nous quitter et rien que d'y penser, cela me mettait une sorte de douleur au coeur. Mais encore une fois, il me rassura et ses paroles me mirent un baume au coeur. Comme il l'avait si bien dit, plus vite nous nous quitterons et plus vite nous nous reverrons.
Nous marchions main dans main, nos doigts entrelacés entre eux. Le baiser qu’il déposa sur ma main me fit frissonner encore plus. Je déposai ma tête sur son épaule toute à m’accrochant à son bras, sans pour autant détacher nos doigts qui s’étaient unis. Nos pas nous conduisirent vers ma bibliothèque, je savais que le moment de nous quitter arrivait à grand pas et même si c’était difficile, je sais que le revoir le lendemain serait encore plus beau. C’est cela qui me donna le courage de le quitter et encore une fois ses paroles enlevèrent toute douleur que je ressentais.
« Bon, eh bien nous y voilà. Mais plus vite nous nous quittons, plus vite nous nous retrouverons » dit-il tout en déposant un doux baiser sur mes lèvres. « Passe une bonne fin de nuit mon ange, et dors bien cette journée. »
J’éclatai de rire à ses paroles, comme je l’adorais ! Calmant un peu mon rire, je m’approchai de lui pour à mon tour lui rendre son baiser, ses lèvres avaient un goût de miel.
« Merci Raphinou, tu vas me manquer, mais comme tu viens de le dire, nous nous reverrons et j’ai hâte d’être déjà à demain pour revoir ton doux visage et je te souhaite de faire de beaux rêves cette journée ou nuit comme nous disons nous autres humains... »
Alors qu’il s'éloignait de ma bibliothèque, je le vis se retourner vers moi pour me faire un dernier signe de la main, je répondis à mon tour en levant ma main, joignant son signe.
Je restai là un instant, pour redescendre sur terre. Je le regardai s’éloigner une petite douleur au coeur, mais en même temps j’étais heureuse de cette soirée. Je finis par me retourner pour rentrer chez moi. Une fois à l’intérieur, je montai les escaliers tout en me rappelant la douceur de ses lèvres contre les miennes, ses doigts dans les miens. Pendant que je montai mes escalier, je me rendis compte que j’avais oublié de lui rendre sa veste, un sourire se dessina sur mes lèvres. J’humai son odeur pendant que mes pas me conduisirent vers ma chambre. Une fois arrivée, je me laissai tomber sur mon lit et tout en prenant sa veste contre mon coeur, je m’endormis en pensant à lui.
(Ce sont de délicieux souvenirs que nous avions envie de vous partager. Des souvenirs inoubliables qui sont gravés dans mon coeur.)
Je rêve encore de ses lèvres sur les miennes et rien que d’y penser j’en ai des frissons qui parcourent tout mon être. Oh, l’amour et ses mystères, mais que c’est incroyablement fantastique d’aimer. Raphaël est le prince que j’attendais et il est bien plus beau que celui dont j’avais rêvé. Il est majestueusement merveilleux.
Ce qui est incroyable, c’est que je ne peux plus me passer de ses lèvres. J’ai ce besoin si intense de ressentir encore et encore ses lèvres contre les miennes comme si chaque baiser échangé me donnait l’énergie dont j'ai besoin pour avancer. Pour me sentir vivante. Et puis, je l’aime et ses baisers sont si incroyable qu’à chaque fois j’ai le coeur qui danse une mélodie endiablée.
Cette nuit était la plus belle de toutes celles dont j’avais pu espérer, la deuxième plus belle si je devais rajouter celle de notre première rencontre sur mon lieu de travail. Il y avait encore d’autres souvenirs, mais ces deux là étaient dans un sens les plus importants témoignant nos sentiments.
Le plus merveilleux, c’est que j’avais cru un moment qu’il ne m’aimait pas, mais après sa déclaration si enflammée, mes doutes s’étaient envolé et cela me donna le courage de le lui avouer à mon tour.
Désormais, ma vie avait un sens, j’étais si heureuse d’avoir rencontré mon âme soeur, celui qui faisait battre mon coeur. Je ne pouvais même plus me passer de lui, c’est fou. Ce que ce sentiment peut vous faire ressentir, j’ai besoin de lui, comme on a besoin d’air pour respirer.
On aurait pu rester des heures et des heures ainsi à nous embrasser ou que sais-je encore, la fraîcheur de l’automne commençait à se faire sentir, il déposa sa veste sur mes épaules et le fait qu’il s’inquiète pour ma santé me toucha au plus au point, j’étais aux anges. Je savais aussi que nous devions nous quitter et rien que d'y penser, cela me mettait une sorte de douleur au coeur. Mais encore une fois, il me rassura et ses paroles me mirent un baume au coeur. Comme il l'avait si bien dit, plus vite nous nous quitterons et plus vite nous nous reverrons.
Nous marchions main dans main, nos doigts entrelacés entre eux. Le baiser qu’il déposa sur ma main me fit frissonner encore plus. Je déposai ma tête sur son épaule toute à m’accrochant à son bras, sans pour autant détacher nos doigts qui s’étaient unis. Nos pas nous conduisirent vers ma bibliothèque, je savais que le moment de nous quitter arrivait à grand pas et même si c’était difficile, je sais que le revoir le lendemain serait encore plus beau. C’est cela qui me donna le courage de le quitter et encore une fois ses paroles enlevèrent toute douleur que je ressentais.
« Bon, eh bien nous y voilà. Mais plus vite nous nous quittons, plus vite nous nous retrouverons » dit-il tout en déposant un doux baiser sur mes lèvres. « Passe une bonne fin de nuit mon ange, et dors bien cette journée. »
J’éclatai de rire à ses paroles, comme je l’adorais ! Calmant un peu mon rire, je m’approchai de lui pour à mon tour lui rendre son baiser, ses lèvres avaient un goût de miel.
« Merci Raphinou, tu vas me manquer, mais comme tu viens de le dire, nous nous reverrons et j’ai hâte d’être déjà à demain pour revoir ton doux visage et je te souhaite de faire de beaux rêves cette journée ou nuit comme nous disons nous autres humains... »
Alors qu’il s'éloignait de ma bibliothèque, je le vis se retourner vers moi pour me faire un dernier signe de la main, je répondis à mon tour en levant ma main, joignant son signe.
Je restai là un instant, pour redescendre sur terre. Je le regardai s’éloigner une petite douleur au coeur, mais en même temps j’étais heureuse de cette soirée. Je finis par me retourner pour rentrer chez moi. Une fois à l’intérieur, je montai les escaliers tout en me rappelant la douceur de ses lèvres contre les miennes, ses doigts dans les miens. Pendant que je montai mes escalier, je me rendis compte que j’avais oublié de lui rendre sa veste, un sourire se dessina sur mes lèvres. J’humai son odeur pendant que mes pas me conduisirent vers ma chambre. Une fois arrivée, je me laissai tomber sur mon lit et tout en prenant sa veste contre mon coeur, je m’endormis en pensant à lui.
(Ce sont de délicieux souvenirs que nous avions envie de vous partager. Des souvenirs inoubliables qui sont gravés dans mon coeur.)
© Belzébuth
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