Impressionisme 13/03/2018

La discussion vira sur les voyages. Le Seigneur vampirique semblait être agréablement surpris des envies de la Duchesse. Si bien qu’il lui posa quelques questions un peu plus personnelles. Notamment la raison pour laquelle elle n’avait pas voyagé plus tôt. La demoiselle se contenta d’hausser les épaules. Ce geste, qui serait totalement négligé chez certains, avait effectué avec une telle grâce et une classe qui indiquait à quelle point son éducation avait été poussée. En soit, elle aurait pu déjà partir… Mais pas avant d’être présentée et de faire son entrée dans le monde. Ce qui remontait à trois ans presque.

Mister Di Altiero dériva sur ses nombreux voyages. La demoiselle se doutait qu’en tant que membre d’une des grandes familles, l’homme devait souvent se rendre dans divers pays pour rencontrer d’autres éminents vampires. Et pour le peu qu’elle savait, le Sénat vampirique ou se retrouvait des représentants de chaque famille se trouvait à Nakanoto. Miss Lawford avait pensé un instant que c’était pour cette raison qu’elle était ici. Mais elle ne voyait pas en quoi sa chance serait utile pour des discussions.

Sans qu’elle s’y attente, l’homme émettait l’idée de l’inviter à visiter l’Italie. Intérieurement, la demoiselle rougit, mais ne laissa rien paraitre sur son visage. Cette proposition était tout à fait tentante, quoi qu’elle puisse dire. Elle avait envie de voyager. Et même si la demoiselle avait une fierté mal placée et qu’elle préférait faire les choses par elle-même. Elle reconnaissait qu’elle se sentait bien seule actuellement. Si seulement Stephen pouvait être là…

Les parents furent remis sur le tapis. Il était logique que la demoiselle ne partirait pas sans l’accord de son père et de sa mère. Mais elle se doutait qu’ils ne seraient pas contre. Leur petite fille devenait grande. Il était temps qu’elle œuvre pour la gloire de sa famille et de son clan ! Quoi qu’il en soit.

Sarah ▬ « Eh ben… Voici une proposition plus que ravissante. Je serais ravie de découvrir l’Italie avec vous. Mais ne serait-il pas plus convenable d’apprendre à nous connaitre un peu mieux ? Même si vos intentions sont pures, je ne suis pas sûr que mes parents laisseraient leur unique héritière aux mains de du premier venu. Enfin, vous avez l’avantage qu’ils vous connaissent déjà. »

La demoiselle se permit un petit sourire. Elle était amusée par la situation. Qu’elle en profite car cela n’allait pas durer. En effet, le membre éminent semblait s’amuser à détruire les défenses de la demoiselle. En effet, celles-ci s’étaient soudainement effondrées alors que Alessio Di Altiero s’était penché vers elle pour prendre sa main et commencer une belle tirade. Ainsi, Il aimerait passer plus de temps avec elle. Et il la complimentait sur sa grâce et sur sa capacité à être agréable. Au fur et à mesure qu’il parlait, la demoiselle ne put empêcher le rouge de lui monter aux joues. Le coup de grâce fut le deuxième baisemain. Toujours aussi délicat et distingué. Elle avait absolument besoin d’une douche froide pour remettre ses idées en place. Être aussi joliment approchés par un level A n’était clairement pas dans ses habitudes. Et elle ne serait jamais préparée à ça un jour. Sauf avec Mr. Alessio Di Altiero à force.

Sarah ▬ « Je… Euh… Je ne… m’attendais pas à ça. Je suis… D… J’ai besoin de m’absenter quelques instants. Permettez. »

Sans rien ajouter, elle s’inclina gracieusement avant de s’éloigner pour se rentre aux toilettes les plus proches. Là-bas, elle s’arrêta devant un des lavabos et ouvrit l’eau pour se rafraichir le visage. Cela eut au moins le mérite de calmer ses rougeurs. Réalisant son propre comportement, elle soupira longuement avant de s’essuyer le visage. Elle devait reprendre constance avant de revenir près du noble Lord. Devant la porte, elle ferma un instant les yeux pour remettre ses défenses en place. La prochaine fois, elle ne tomberait plus. Pas une troisième fois. Ou du moins, pas aujourd’hui. Ou… Peut-être qu’elle pouvait se le permettre, en réalité. Le Vampire semblait bien mieux connaitre les parents de la demoiselle qu’il le semblait. Qu’en était-il d’eux ? Comment agissaient-ils envers lui ? Elle ne le savait pas. Elle se promis de poser la question à son père lors de son prochain appel. Avant, elle devait terminer cette visite en compagnie du Seigneur.

« - Eh ben … Voici une proposition plus que ravissante. Je serais ravie de découvrir l’Italie avec vous. Mais ne serait-il pas plus convenable d’apprendre à nous connaître un peu mieux ? Même si vos intentions sont pures, je ne suis pas sûr que mes parents laisseraient leur unique héritière aux mains de du premier venu. Enfin, vous avez l’avantage qu’ils vous connaissent déjà. »

Cette petite a même du répondant, j’apprécie décidément beaucoup.

« - Je … Euh … Je ne … m’attendais pas à ça. Je suis … D … J’ai besoin de m’absenter quelques instants. »

Comme je m’y attendais, mon second baisemain la déstabilise terriblement. Elle s’incline gracieusement et s’éloigne rapidement, entrant dans les toilettes les plus proches. Un fin sourire étire mes lèvres. La perturber est au final relativement aisé malgré son éducation. J’imagine d’ici la tête de ce vieux Lawford quand il saura que sa fille m’a rencontré.

Je ris doucement à cette pensée et je me déplace vers des œuvres plus proches des toilettes où la jeune lady est partie se réfugier. J’en profite pour jeter un regard sur le plan de l’exposition. Il ne nous reste plus que deux salles à parcourir avant d’y être. Ce qui ne fait que peu temps à passer encore en sa compagnie au final. En tout cas pour cette fois.

La voilà qui revient, un sourire poli sur le visage et visiblement remise de ses émotions. Tel un gentleman je lui propose mon bras pour continuer notre visite. Elle le prend et nous reprenons donc notre marche. Nous regardons les toiles en prenant notre temps. Echangeant nos avis sur certaines. Pourtant je ne peux m’empêcher de penser à sa réponse de tout à l’heure.

« - Je repensais à ce que vous m’avez dit plus tôt. Vous avez raison, avant de vous inviter à découvrir mon pays, il est plus convenable de mieux nous connaitre. »

Je lui laisse le temps d’acquiescer et de savourer ce moment de raison. Je sais qu’il ne durera point.

« - C’est pourquoi je me demandais si vous accepteriez de prendre une tasse de thé avec moi ? Cela nous donnerait une occasion de plus de faire plus ample connaissance. »

Je laisse ma question faire le cheminement nécessaire dans son esprit. Après tout je suis réellement curieux d’en savoir plus sur cette jeune lady. Je ne manquerais pas de faire mes propres recherches mais prendre une tasse de thé en sa compagnie me semble être des plus distrayant. Après tout je pensais m’embêter en visitant cette exposition, puisque ce type d’art ne m’attire pas vraiment en temps normal. Cependant sa compagnie m’étant agréable, je prends plaisir à découvrir un pan de la peinture qui me rebutait jusqu’alors.

J’ai de la chance de l’avoir rencontrer, même si cette dernière est totalement fortuite. Je pense pouvoir dire qu’il y avait toutes les choses à l’origine que cela se passe mal, au vu de sa … réaction un peu vive on va dire.
Nous entrons dans la dernière salle, celle qui possède les ultimes œuvres prêter au musée de Nakanoto. Je nous arrête devant la première d’entre elles, et regarde la jeune fille à mes côtés.

« - Alors que dites-vous de ma proposition ? Si vous l’acceptez, cela aura lieu à l’heure du thé, bien évidemment et avec toutes les convenances qui s’y associe. »

Je souhaite qu’elle accepte, cela nous donnera une bonne chance de découvrir l’origine de sa présence en ville. Après tout, par les temps qui court, le vieux Lawford a du calculer soigneusement l’arrivée de sa précieuse enfant.

Une fois ses défenses redressées, la demoiselle se permit d’essuyer des mains et son visage. Elle était maintenant prête à retourner voir le Vampire de level A. Quoi qu’il se passe, il n’était pas question de se fermer surprendre une nouvelle fois. Elle savait que le Seigneur Di Altiero était plein de surprise et s’y était préparée, cette fois.

Ainsi, elle passa la porte et repéra sans trop de problème son partenaire de visite. Il fallait avouer qu’il était difficile de le rater avec sa chevelure flamboyante. Elle-même détonnait dans la masse de cheveux bruns des autochtones. Elle s’approcha de lui avec son habituel sourire poli et ne sourcilla pas quand ce dernier lui tendit son bras. Elle accepta avec plaisir avant de reprendre le reste de la visite. On aurait un très jeune couple. Quiconque ne les connaissait pas un temps soit peu les aurait surement considérés comme tel. Mais la Duchesse était loin de s’en formaliser. Elle n’accorder que peu d’importance aux ragots, qu’ils soient vrais ou non.

A deux, ils continuèrent à discuter des toiles, s’attardant parfois plus sur certaines que d’autres. Tout doucement, la fin de la visite se fait sentir. Alors qu’ils sont dans la dernière salle, le Seigneur se tourna versa la Duchesse pour lui faire une nouvelle proposition, pour un avenir beaucoup plus proche. Elle se détacha rapidement pour passer un de ses mèches derrière son oreille avec grâce.

Sarah ▬ « Et bien, une invitation à boire le thé. Vous savez parler à une jeune lady anglaise. Ce serait avec plaisir que j’accepte votre proposition. Je serais ravie de partager un autre moment en votre compagnie. »

Elle s’inclina pour une nouvelle révérence alors qu’il arrivait devant le dernier tableau. La fin était là, l’heure de se quitter approchait. Une journée qui avait mal commencée, si on se permettait de dire cela ainsi, avait finalement était délicieuse et intéressante. Certes, cette rencontre était un peu particulière. Alessio Di Altiero était très loin des autres vampires de Level A que la demoiselle avait déjà rencontrés. Elle était partagée entre l’envie de le revoir encore et son esprit qui lui criait que c’était une mauvaise idée.

Sarah ▬ « Bien… Quoi qu’il en soit, je pense que notre rencontre et discussion touche à sa fin pour aujourd’hui, Mister Di Altiero. Je suppose que je vais recevoir votre invitation sous peu. Comptez-vous passer par mon père ou préférez-vous me la faire parvenir directement ? Dans cette dernière option, il va me falloir vous faire parvenir mes coordonnées. »

Devant le dernier tableau de l’exposition, et après une révérence de ma compagne du moment, elle accepte mon invitation à venir partager une tasse de thé chez moi. Cette nouvelle me réjouit, et j’affiche un grand sourire. Il faudra que je fasse passer le message à mon majordome et les deux servantes qui l’accompagne pour cette occasion particulière. Il va être nécessaire aussi que je me fasse livrer des thés haut de gamme et de bonne qualité, tout comme je vais devoir demander à Sergio de m’envoyer mon service à thé en porcelaine anglaise de la Torre.

J’imagine déjà Sergio me réclamer une explication sur le pourquoi de cet envoie, et me sermonner au téléphone sur le fait que je ‘fricote’ avec une vampire appartenant au clan des Backloyd Ryan et une level B. Surtout sur ce dernier point d’ailleurs.

« - Bien … Quoi qu’il en soit, je pense que notre rencontre et discussion touche à sa fin pour aujourd’hui, Mister Di Altiero. Je suppose que je vais recevoir votre invitation sous peu. Comptez-vous passer par mon père ou préférez-vous me la faire parvenir directement ? Dans cette dernière option, il va me falloir vous faire parvenir mes coordonnées. »

Je réfléchis quelques instants à sa question. Vais-je impliquer ce bon vieux Duc Lawford ou non ? Quel intérêt de le faire pour moi ? Aucun et puis sa fille est suffisamment grande maintenant pour savoir faire ses choix seule. Ce qui n’empêche que je pourrais éventuellement envoyer une missive à son père … pourquoi pas cela pourrait être amusant.

« - Je préfère avoir vos coordonnées Lady Lawford, si cela vous convient. Je ne vois aucune raison d’impliquer dans notre affaire votre père pour un simple après-midi autour d’une bonne tasse de thé dans le jardin. Le connaissant il pourrait imaginer que je vous courtise, or je ne cherche que liée une amitié durable entre nous. En espérant bien sûr, que mon souhait est ou sera partagé par vous-même. »

Je lui souris une nouvelle fois. Je pense qu’une telle relation entre nous deux pourrait être très bénéfique. D’abord pour elle puisqu’avoir des relations haut placées est toujours un bon point et peut s’avérer un atout précieux selon les circonstances. Pour moi bien entendu, car conserver de très bonnes relations avec la famille Lawford, membre éminent du clan Backloyd Ryan, sert mes objectifs de prouver ma bonne fois quant à une alliance entre nos deux clans. Et ce malgré notre passé commun qui est … très mouvementé il faut l’avouer.

Après un dernier échange artistique sur la toile devant laquelle nous nous trouvons, je nous dirige naturellement vers la sortie de l’exposition. Nous nous retrouvons dans le hall principal du musée, menant aux autres expositions qui elles sont permanentes.

« - Je crains Lady Lawford que cette salle ne sonne notre séparation. Du moins jusqu’à notre prochaine rencontre qui sera, à n’en point douter, tout aussi plaisante que celle d’aujourd’hui. Permettez-moi de vous donner mes coordonnées, ainsi vous pourrez aisément me communiquer les vôtres. C’était un réel plaisir de découvrir une compatriote européenne avec autant de goût artistique que vous. »

Sur cet ultime compliment, je lui offre un dernier baisemain, avant de lui donner mes coordonnées que je note rapidement sur une feuille de mon carnet. Ensuite je la lui donne et la laisse la ranger dans la pose de sa veste. Puis m’incline légèrement et prends congé de sa compagnie. En sortant du musée je me surprends à me demander comment je pourrai réussir à la surprendre encore lors de notre prochain rendez-vous. Un sourire amusé éclaire mon visage lors de ma marche tranquille jusqu’au parc. Le baisemain est une base, certes elle a été troublée, mais je ne vais pas pouvoir m’appuyer dessus la prochaine fois. Voyons voir … un présent peut-être ? Oui ça me semble une bonne idée. Quoi d’autre ?

Tandis que mon esprit vagabonde pour trouver les meilleures idées, je rentre chez moi, salut mon majordome et lui demande de vérifier ce que l’on possède comme thé à la demeure. Il acquiesce à ma demande et se dirige sans plus attendre vers la cuisine. Pendant ce temps, je monte dans mon bureau et m’installe à ma table de travail. Je sors des feuilles d’écriture en vélin de la meilleure qualité, prends ma plume d’écriture que je trempe dans mon encrier.
Je commence par écrire la lettre qui concerne Sergio, qui est la plus importante. Ensuite je rédige celle pour le Duc Lawford, en souriant de contentement. Après tout imaginer sa tête en découvrant ma missive au courrier et en la lisant … c’est épique. Pour un peu, je crois que j’en rirais presque seul dans mon bureau. Ma dernière lettre, quant à elle, me tire un sourire plus tendre. J’ai promis de lui écrire régulièrement, et surtout de le faire venir ici, le cas échéant.

Une fois le courrier écrit, mis dans des enveloppes sur lesquels j’ai au préalable écris les adresses, je dépose de la cire chaude pour les sceller. Puis enfin tant que cette dernière est encore suffisamment meuble, j’y appose mon sceau. Après quoi, je les rajoute sur la pile de lettres à poster rapidement.

Voilà une bonne journée de passé.

Ainsi, la Duchesse allait échanger ses coordonnées avec le Seigneur Di Altiero. Encore une fois, son instinct lui criait d’arrêter cette aventure-là, pour son bien. Mais, au fond elle, elle avait envie de la poursuivre, elle avait envie de mieux connaitre ce level A qui ne ressemblait à aucun autre. Elle voulait faire le grand saut.

Mais, pour l’instant, elle profitait encore des quelques instants que lui procurait cette dernière salle. Quelques mots surent encore échangés devant une toile, une dernière conversation intéressante et cultivée, un dernier regard sur une œuvre d’art. Il était maintenant temps de se diriger vers la sortie. Et c’est le level A qui parla en premier de cette réalité.

Sarah ▬ « J’ai déjà hâte de notre prochaine rencontre. Ce fut un plaisir de passer cette journée avec vous et je suis certaine que cela le sera aussi la prochaine fois. Nous ne pouvons passer qu’un excellent moment autour d’un thé, de toute façon. »

Sur cette quelques paroles, le Seigneur lui offrit un ultime baisemain qui ne brisa, pour une fois, pas les défenses de la demoiselle. Elle l’avait pressenti, de toute manière. Elle regarda aussi un instant les coordonnées écrites à la hâte avant de la ranger bien à l’abri dans la poche de sa veste.

Sarah ▬ « Je vous contacte le plus vite possible. Je vous souhaite une agréable fin d’après-midi. »

Elle regarda ensuite le vampire partir. Il était temps pour elle de s’éclipser aussi. La Duchesse sortit du musée et se dirigea, fière et droite, jusqu’à la porte de son immeuble. La route n’était pas longue mais ce fut l’impression de la demoiselle, pour cette fois.

Elle finit par arriver en bas de chez elle, elle franchit la porte d’entré et monta les escaliers jusqu’au deuxième étage où se trouvait son appartement. Une fois en haut, elle inséra la clé dans le trou de la serrure et ouvrit l’entrée pour pénétrer dans la pièce principale qui faisait office de salon, de cuisine et de salle-à-manger.

Sans attendre, une fois certaine que la porte était bien refermée, la Duchesse se dirigea vers l’unique divan de la salle de séjour et s’y affala, laissant tomber toute ses défenses. Elle ne pouvait continuer à les maintenir, cela lui avait demandé trop d’efforts aujourd’hui. Elle n’était absolument pas préparée à ce que son monde soit chamboulé ainsi, après tout. Et il était inconcevable que la jeune lady défaille à son éducation… En public, bien sûr !

Sarah ▬ « Bon sang… J’ai manqué de chance, aujourd’hui. »

Sur ses mots, elle se leva lourdement mais toujours gracieusement pour aller chercher un peu de sang qu’elle gardait au mieux dans son frigo. Aujourd’hui, contrairement à d’habitude, elle ne prendrait pas la peine de manger comme un humain pour la forme, elle ne garderait pas ses manières même si elle était seule. Elle avait besoin de se remettre entièrement de ses émotions tout en maudissant son foutu don. Cependant, elle ne saurait jamais que, contrairement à ce qu’elle pensait, son don avait encore fait des merveilles et lui avait permit de faire la formidable rencontre de Alessio Di Altiero.